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La Compagnie du Lierre | Rostam et Sohrâb | Farid Paya | Ferdowsi Autour du spectacle Production/Diffusion La Gestion des Spectacles +33 (0)1 43 38 60 85 +33 (0)1 43 57 76 57 [email protected] www.lagds.fr Attachée de presse Nathalie Robert +33 (0)6 81 45 70 08 [email protected] Relations publiques Christophe Adriani +33 (0)1 45 86 55 83 [email protected]

Dossier de présentation Rostam et Sohrâb de Farid … · tronc commun de légendes. Il y a dix siècles, le poète iranien Ferdowsi a transcrit ... dans le camp ennemi pour repérer

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du 26septembre

au 28octobre

2012

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D’après Le Livre des Rois de Ferdowsi

Musique Bill Mahder

Au Théâtre de l'Épée de BoisLa Compagnie du Lierre et

le Théâtre de l'Épée de Bois présentent

La Compagnie du Lierre | Rostam et Sohrâb | Farid Paya | Ferdowsi

Autour du spectacle

Production/Diffusion La Gestion des Spectacles

+33 (0)1 43 38 60 85

+33 (0)1 43 57 76 57

[email protected] www.lagds.fr

Attachée de presseNathalie Robert

+33 (0)6 81 45 70 08

[email protected]

Relations publiquesChristophe Adriani

+33 (0)1 45 86 55 83

[email protected]

DR

Le Livre des Rois

Cette épopée très connue au Moyen Orient et en Asie appartient à un tronc commun de légendes. Il y a dix siècles, le poète iranien Ferdowsi a transcrit toute la mythologie iranienne dans une œuvre immense de 120 000 vers, le Shâh-Nâmeh (Le Livre des Rois).

Rostam et Sohrâb | Farid Paya | La Compagnie du Lierre 3

Mise en scène Farid PayaMusique Bill Mahder

Scénographie Farid Paya Évelyne Guillin

Costumes Évelyne Guillin

Réalisation des costumes José Gomez

Maquillages Michelle Bernet

Lumières Jean Grison

Assistant à la mise en scène Joseph Di Mora

Avec

David Weiss Rostam

Vincent Bernard Sohrâb

Cédric Burgle Houmân

Marion Denys Tahmineh

Gord-Âfarid

Guillaume Caubel Le narrateur

Jendeh-Razm

Kajdahom

Martin Delavenne Le roi de Samangân

Kâvous

Thibault Pinson Le berger

Hadjir

Goudarz

Jean-Matthieu Hulin Afrâsiyâb

Guiv

Rostam et Sohrâb

Une tragédie épique

de Farid Paya

d’après Le Livre des Rois

du poète iranien

Ferdowsi

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Deux empires voisins, Irân et Tourân, s’opposent dans une guerre permanente et fratricide. Rostam est l’homme fort des armées d'Irân. Un jour, alors qu’il

dort non loin du pays de Tourân, son cheval lui est dérobé. Le tracé des pas de l’étalon le conduit à Samangân, en terre ennemie. Alors que Rostam menace la ville, le roi lui promet de l’aide et lui offre l’hospitalité. Nuitamment, Tahmineh, une jeune vierge, fille du roi de Samangân, entre dans la chambre de Rostam. Elle lui demande de lui donner un enfant aussi fort que lui. Après une nuit d’amour, Rostam offre à Tahmineh un sceau que leur enfant devra plus tard porter.

Sohrâb a vite grandi. À cinq ans, c’est déjà un jeune homme impatient de faire la guerre. Mais ce qu’il désire plus que tout, c’est connaître son père. Lorsque Tahmineh lui apprend le secret de sa naissance, il entreprend de détrôner les rois des deux empires rivaux pour mettre ses parents à leur place. Accompagné de son oncle Jendeh-Razm, Sohrâb part à la

conquête d'Irân. Tahmineh demande à Jendeh-Razm de faire se rencontrer le père et le fils.

Un guerrier de Tourân, Houmân, informe le roi Afrâsiyâb qu’une guerre se prépare. Afrâsiyâb envoie son armée rejoindre celle de Sohrâb. À la frontière des deux empires se trouve la citadelle blanche, gouvernée par Hadjir. Celui-ci provoque Sohrâb, mais il est vite terrassé et fait prisonnier.

Une femme, Gord-Âfarid, va combattre à son tour Sohrâb. Celui-ci ne parvient pas à la vaincre. Lorsqu’il découvre que son adversaire est une femme, il lui laisse la vie sauve. Houmân conseille à Sohrâb, attristé, de ne pas se laisser distraire par les sentiments et de continuer le combat.

L’histoire de Rostam et Sohrâb

Sohrâb, la jeunesse éternelle

L’histoire de Sohrâb est un épisode du Shâh-Nâmeh. Il est le personnage central de cette pièce, qui relate sa quête initiatiatique : quête de la vérité sur sa naissance ; quête de la paix à travers la réunion de ses parents ; quête de l’amour paternel... C’est un enfant qui a trop vite grandi, un jeune homme qui se précipite. C’est une figure de cette jeunesse fougueuse et naïve qui ose les révolutions.

Vincent Bernard, Sohrâb

photos : agathe poupeney

Rostam et Sohrâb | Farid Paya | La Compagnie du Lierre 5

Rostam, un héros mythique

Rostam est un des personnages principaux du Shâh-Nâmeh. Pour un Iranien, il représente la puissance, comme Héraclès chez les Grecs (Hercule chez les Romains). Il combat pour l’Irân par devoir, mais manifeste régulièrement son esprit d’indépendance. C’est une figure populaire.

Kajdahom annonce à Kâvous, roi d’Irân, qu’une puissante armée commandée par un homme invincible s’apprête à conquérir le pays. Kâvous fait appel à Rostam qui résiste aux ordres de ce roi lunatique : il rejoindra le champ de bataille quand il jugera bon. Mais l'Irân étant en danger, Rostam se résout à la guerre par devoir. Alors qu’il s’infiltre dans le camp ennemi pour repérer le jeune Sohrâb, il croise le chemin de Jendeh-Razm, qui veut lui présenter son fils. Rostam croit à une ruse et tue Jendeh-Razm. Lorsqu’il rapporte des nouvelles de l’état du camp ennemi et donne description de Sohrâb, les uns et les autres pensent qu’un jeune homme aussi puissant ne peut être qu’un descendant de Rostam. Celui-ci rappelle que son fils n’a que cinq ans.

Non loin de là, Sohrâb mène son captif Hadjir, le commandant de la citadelle blanche, au sommet d’une colline. Sohrâb veut connaître le nom de chaque dignitaire de l’armée d’Irân. Il menace Hadjir de mort si celui-ci ment. Hadjir désigne tout le monde, mais refuse de lui montrer qui est Rostam. Furieux, Sohrâb fait une descente dans le camp d’Irân. Il menace Kâvous de pendaison.

Sur le champ de bataille a lieu une première passe d’armes entre Rostam et Sohrâb. Aucun ne gagne. La nuit venue, Sohrâb confesse à Houmân qu’il est très ému par son adversaire. Il pense que celui-ci pourrait être son père. Houmân lui dit de se détromper. De son côté, Rostam ressent la guerre qui se prépare comme épouvantable. Il sait qu’il peut mourir. Si cela se produisait, il demande à Goudarz d’aller consoler ses parents en leur disant que nul n’est immortel, car la mort est une loi du cosmos...

Davis Weiss, Rostam

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1. Aux origines

Je viens d'Iran, un pays de conteurs. De tout temps, nous les Iraniens avons été bercés par des récits fabuleux. Les contes des mille et une nuits sont bien connus en Europe. Par contre, les récits mythologiques n'y sont pas parvenus. Ce projet est pour moi un retour aux sources essentiel. Il me fallait oser regarder du côté de Ferdowsi, ce poète tant admiré par bon nombre de pays asiatiques. Cette œuvre est constitutive de la langue persane et fonde la culture iranienne dans toute sa force et toute sa richesse.

2. La direction d’acteurs

Je n’ai jamais envisagé une mise en scène sans m’interroger sur le travail de l’acteur. Les répétitions sont le lieu et le temps où les corps et les voix trouvent leur énergie pour s’inscrire

dans l’espace et le structurer. L’émotion que l’acteur communique provient du drame spatial où s’inscrivent les lignes corporelles et vocales, c’est-à-dire dans le jeu de tension et de détente du plateau. La partition de chaque acteur doit parvenir à une grande lisibilité. L’interaction entre les acteurs va structurer la mise en scène.

3. Les bases du jeu dans Rostam et Sohrâb

Des guerriers conteurs : Une attention particulière sera donnée à des techniques issues des arts martiaux d’Orient.Le texte : J’accorde une importance très grande à la qualité du dire, tant au plan de l’articulation, des inflexions et des couleurs de la voix, qu’à sa projection dans l’espace. Cela suppose que le texte soit très incarné.Le chant : Il est un des constituants du travail théâtral de la Compagnie du Lierre. Ici, c’est l’épopée qui appelle le chant, un chant qui crée de l’espace et ouvre le chemin au verbe.L’adresse : J’ai souvent privilégié l’adresse de l’acteur vers les spectateurs. Je ne connais pas le quatrième mur. Il faut jouer avec les spectateurs.

4. Les bases de la mise en scène

Plateau nu. Juste une toile de soie brodée et trois marches en fond de scène. Les vêtements vont emprunter, sans véritablement imiter, aux miniatures persanes. Cet espace est multiple à la manière des tragédies shakespeariennes : tantôt un palais, tantôt une alcôve, tantôt un champ de bataille. L’absence de décor permet un changement d’espace sans rupture. Chaque nouvel espace a sa structure donnée par le corps des acteurs, par leurs chants et par la lumière. Bien sûr, le texte précise de son côté le lieu de l’action. Visuellement, il s’agit de suggérer, de faire rêver le spectateur. Il doit pouvoir faire son théâtre à lui.

La mise en scèneFarid Paya

en haut : Thibault Pinson, Guillaume Caubel et Vincent Bernarden bas : Jean-Matthieu Hulin, Guillaume Caubel, Vincent Bernard et Cédric Burgle

photos : agathe poupeney

Rostam et Sohrâb | Farid Paya | La Compagnie du Lierre 7

La musique de cette nouvelle production de la Compagnie du Lierre

sera largement mais pas exclusivement vocale. Elle comportera une douzaine de chants, certains chantés en persan. Pris bout à bout, les morceaux représentent plus d’une demi-heure de musique.

Les chants interviennent pour appuyer le sens à des moments clés du spectacle. Ils peuvent également accompagner les transitions scéniques. Les premières entrées des personnages principaux sont parfois marquées par un chant. En cours de scène, les moments les plus chargés d’émotion sont chantés pour exprimer ce qui dépasse la parole (la furie, une rencontre amoureuse, un départ pour la guerre, les funérailles, etc.).

Il y a également une petite histoire secrète de filiation musicale, de transmission musicale, qui est centrale à la dramaturgie de ce spectacle. Rostam et Sohrâb, père et fils, ne se rencontrent et ne se reconnaissent que tard dans l’histoire. Sur le champ de bataille, en tant qu’adversaires, ils découvrent, à leur stupéfaction mutuelle,

qu’ils connaissent, à travers Tahmineh, le même chant. C’est une preuve supplémentaire de la filiation tant recherchée et tant reniée.

Afin de créer le grand espace scénique propre aux épopées, le style musical sera tantôt héroïque et immédiat, tantôt lointain et texturé.

On y entend aussi des paysages sonores. Aux comédiens-chanteurs il sera demandé un travail sur le timbre, sur la projection de la voix et sur l’intégration du geste vocal avec le geste corporel et théâtral. Chaque mélodie doit être chantée comme un élément de jeu.

La musiqueBill Mahder, compositeur

Marion Denys, David Weiss

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C’est le livre des rois des anciens temps,

Évoqués dans des poèmes bien éloquents

Des héros braves, des rois renommés

Tous un par un, je les ai nommés

Tous ont disparu au passage du temps

Je les fais revivre grâce au persan

Tout monument se détruit souvent

À cause de l’averse, à cause du vent

J’érige un palais au poème persan

Qui ne se détruira ni par averse ni par vent

Je ne mourrais jamais, je serai vivant

J’ai semé partout le poème persan

J’ai beaucoup souffert pendant trente ans

Pour faire revivre l’Iran grâce au persan1

La voix de Ferdowsi

1 Traduits par Mahshid Moshiri. Dictionnaire des poètes renommés persans : À partir de l’apparition du persan dari

jusqu’à nos jours, Téhéran, Aryan-Tarjoman, 2007.

Miniature persane représentant une bataille de nobles.

photo : dr

Rostam et Sohrâb | Farid Paya | La Compagnie du Lierre 9

F erdowsi a vécu au Xe siècle dans la province de Khorassan, au

nord-est de l’Iran. La continuité culturelle de l’Iran depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours est intimement liée à son œuvre. Réciproquement, le poète a pu exister parce que l’Iran avait une grande tradition culturelle datant de quinze siècles avant lui.

Les Arabes ont conquis l’Iran à la fin du VIIe siècle. Ils imposèrent leur langue et leur écriture. Progressivement, l’Iran se libère pour former une mosaïque de royaumes.

Ferdowsi entreprend alors son unique œuvre, le Shâh-Nâmeh, Le Livre des Rois. Il choisit la langue persane pour écrire cette œuvre de toute une vie. Trente années de travail, 120 000 vers. Son œuvre poétique est un projet politique. Le Shâh-Nâmeh raconte l'histoire de l'Iran en déployant une généalogie de rois antérieurs à Cyrus II le Grand.

Au Ve siècle avant J.-C., l'Iran a connu une période de grande unité autour de Cyrus, qui venait d'une province centrale appelée la Perse et gouvernait un des plus grands empires de l'Antiquité.

Cyrus avait proclamé la première charte des droits des peuples : “tous les peuples vivant dans mon empire ont la liberté de culte, de culture et de langage”. De fait, l’Iran est resté jusqu’à nos jours un pays multiculturel. Ferdowsi, en choisissant d’écrire son œuvre en pur persan, va provoquer deux grands phénomènes. D’une part, il dote l’imaginaire iranien de deux à trois mille ans de passé antérieur à Cyrus. D’autre part, son œuvre fait de la langue persane, la langue même de la poésie iranienne.

Depuis Ferdowsi, premier poète persan, les poètes écrivent tous en persan. Certains développent des passages du Shâh-Nâmeh. Des miniatures viennent illustrer l’œuvre ; le texte de Ferdowsi inspire d’autres poètes ; les récits du Shâh-Nâmeh deviennent un patrimoine national connu de tous. Par ailleurs, l’influence de Ferdowsi s’étend sur une grande part de l’Asie.

Bref, Ferdowsi prend en main le passé de l’Iran, en tant que grand empire. Il l’enrichit et le consolide dans la langue de Cyrus pour mieux propulser cet héritage vers l’avenir. Le Livre des Rois est une articulation majeure entre un passé mythologique et historique et un futur qui perdure jusqu’à nos jours.

Ferdowsi et l’Iran

Statue de Ferdowsi, surnommé “le recréateur de la langue persane.”

photo : dr

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À la radio et à la télévisionFRANCE INTER Venus d’ailleurs | mercredi 16 mai | jeudi 17 mai. FRANCE CULTURE Pas la peine de crier | lundi 21 mai. FRANCE MUSIQUE Les traverses du temps | lundi 21 mai. RFI En sol majeur | mercredi 23 mai. FRANCE 2 Des mots de minuit | jeudi 24 mai.

Dans la presse

Le passeur. On retrouve avec plaisir l’esthétique propre à la Compagnie du Lierre que Farid Paya fondait en 1974 et qui s’installait en 1980 en un lieu vivant du 13e arrondissement, dont la sotte incurie des tutelles l’a chassée en 2011. Le goût du conte oriental et la soyeuse harmonie des costumes d’Évelyne Guillin, qui signe aussi avec Paya la sobre et rigoureuse scénographie dans laquelle évoluent les personnages combattants de cette histoire cruelle qui met en jeu les forces du mal pour mieux louer, à point nommé, les vertus de la paix recouvrée, vont de pair avec l’agilité des interprètes (David Weiss, Vincent Bernard, Cédric Burgle, Marion Denys, Guillaume Caubel, Xavier-Valéry Gauthier, Thibault Pinson et Jean-Matthieu Hulin) pour la plupart formés aux arts martiaux et aptes au chant, que ce soit en solo ou en chœur.Travail de passeur au sens noble du mot, d’autant plus précieux que tout ce qui touche à l’lran s’avance sous dehors de la crainte et de l’information hâtive née de la propagande. ll n’est donc pas négligeable de s’étoffer l’imaginaire devant une telle représentation, qui mêle hardiment l’âpreté du sens au chatoiement du style.

L'Humanité | Jean-Pierre Léonardini

J’ai adoré ce spectacle. “Une véritable saga, une épopée où il n’y a pas une seule baisse de tension. Ce texte que vous avez traduit est tellement poétique. C’est rythmé du début jusqu’à la fin. Vous êtes un de ces rares metteurs en scène qui savent raconter des contes pendant deux heures et nous passionner. On ne s’ennuie pas un moment. Il se passe de tout sur scène : ils dansent, il y a des arts martiaux. On est épaté par les huit acteurs, tous Français, qui chantent la musique quasiment iranienne de votre compagnon de musique Bill Mahder. Un spectacle fait pour tous les âges. Il y avait des enfants à côté de moi qui, totalement pris, demandaient : « qu’est-ce qui va se passer, maman ? », et cela au milieu des cascades, de la musique, de la danse. Vincent Bernard en jouant Sohrâb, un enfant de cinq ans, est étonnant. C’est un acteur qui a beaucoup d’avenir comme tous dans la compagnie. Signalons aussi la performance de David Weiss, un Rostam dur et invincible, il est sûr qu’il va gagner mais il est tellement bouleversant d’humanité. Citons aussi Guillaume Caubel qui a une voix magnifique, Marion Denys, Xavier Gauthier, Thibault Pinson, Jean-Matthieu Hulin et Cédric Burgle. Il faut rendre hommage à Évelyne Guillin qui a fait la scénographie et les costumes. On dirait les enluminures de livres persans. Ne ratez pas ce spectacle de la Compagnie du Lierre de Farid Paya! ”

France Musique - Les traverses du temps | Marcel Quillevéré

Rostam et Sohrâb | Farid Paya | La Compagnie du Lierre 11

Miniatures persanes et travail vocal. La mise en scène, très belle esthétiquement (costumes chamarrés, toile de soie tissée en fond de scène), laisse le plateau nu, qui devient le lieu de combats de kung-fu magnifiquement réglés. Les comédiens adoptent une gestuelle qui rappelle les miniatures persanes. On retrouve le beau travail vocal cher à la Compagnie du Lierre.

Télérama | Sylviane Bernard-Gresh

Beau comme un conte. On retrouve dans ce spectacle de Farid Paya tout ce qui a fait l’originalité de son esthétique, de sa manière de saisir le théâtre pour raconter des histoires. Le monde de Rostam et Sohrâb est un monde de guerriers, mais la seule femme du spectacle, Marion Denys, impose sa belle personnalité. Dans les rôles-titres, Davis Weiss et Vincent Bernard sont athlétiques et nuancés. (…) C’est simple, beau comme un conte.

Le quotidien du médecin | A.H

Mille et une nuits persanes. Le spectateur est plongé au cœur de l’une des Mille et une nuits de Shéhérazade… Très vite, la pièce s’accélère, cadencée par la langue versifiée de Farid Paya, les chants a cappella des comédiens et leur gestuelle très travaillée… La force narrative du récit et l’énergie des corps emportent l’adhésion…

Les Trois Coups | Marie Barral

La transmission orale. Farid Paya a voulu rendre hommage à la culture de son pays, en découvrir ses bases fondatrices, mais a également mené une réflexion sur la transmission et la représentation des mythes et légendes. Il fait la part belle au texte et à l’adresse des comédiens, véritables conteurs qui, tout à la fois, racontent l’histoire et incarnent leur personnage. Les chants et la musique de Bill Mahder, se mêlent aux dires afin d’exprimer ce qui dépasse la parole.

www.froggydelight.com | Cécile B.B.

Sobre et fastueux. “Il y a énormément d'action dans ce récit que vous donnez à voir sur scène. Vous optez pour une mise en scène sobre, juste un panneau qui change de couleur, les costumes en revanche sont fastueux. Il y a une présence du corps qui est extrême qui passe aussi par la voix.”

France Culture Pas la peine de crier

| Marie Richeux

Artistes complets. La Compagnie du Lierre encore nomade, hélas, que nous retrouvons ici avec bonheur est constituée d'artistes complets maîtrisant en plus du jeu bien sûr, le chant scénique ainsi que les arts martiaux et pratiquent résolument l'incarnation des personnages. Une fois de plus, ils nous conduisent en un autre univers par le biais d'un théâtre épique à l'indéniable efficacité qui nous transporte autant qu'elle les transcende.Et puisque une nouvelle équipe vient d'être nommée au Ministère de la Culture, souhaitons qu'elle ne soit pas aussi sourde que la précédente et leur accorde un écrin digne d'eux. Tous nos voeux les accompagnent.

Théâtrauteurs | Simone Alexandre

Les beautés de l'imaginaire. Farid Paya a créé et dirigé un théâtre qui fut des années durant un lieu précieux de création et de sensibilisation. Cet espace n’existe plus. On le retrouve dans la nouvelle salle du Théâtre 13. S’inspirant d’une épopée très connue au Moyen-Orient et en Asie, Le Livre des Rois, lui qui est d’origine iranienne, nous permet d’accéder aux beautés de l’imaginaire d’un poète perse. Il y a dix siècles, Ferdowsi a transcrit la mythologie iranienne dans les 120 000 vers du Shâh-Nâmeh. Huit interprètes, en joutes oratoires comme en combats impressionnants, nous racontent cette belle histoire, cruelle et fascinante. Musique, lumière, costumes, déplacement, jeu, rythme, tout ici séduit et enchante.

Le Figaroscope | Armelle Héliot

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Bill Mahder, compositeur, musicienBill Mahder fait du piano depuis l’âge de 4 ans. Il a obtenu trois diplômes en analyse et composition musicale : un Bachelor of Music (Michigan State University), un Master of Music (University of Michigan) et un DEA (Université Paris I), toujours avec mention très bien. Il a travaillé l’analyse avec Elaine Barkin et Benjamin Boretz, et la composition avec Iannis Xenakis et Louis Saguer. Parmi ses compositions figurent Carrefours (pour bande) et Harkau String Quartet (pour quatuor à cordes).En 2009, il a composé pour la Compagnie du Lierre, la musique du Pas de l’homme.En 2010, il a composé pour la Compagnie du Lierre, la musique de Médée.

David Weiss, comédien, danseur, chanteur, acrobateDès 1985, David se forme au cours du Théâtre Montansier de Versailles où il joue Quasimodo dans Notre-Dame de Paris, mise en scène de Michel Reynaud.Il participe à un stage avec Farid Paya Entre la voix et le texte.Il apprend les techniques de l’Opéra de Pékin pour jouer dans Le cercle de craie caucasien, de Bertold Brecht sous la direction de Pei Yanling et Guo Jinchum.Il fait un stage au Théâtre du Soleil avec Ariane Mnouchkine.De 1985 à 2009, il travaille régulièrement avec Michel Reynaud : Comedia Del Arte, Pierrot la vie, Le Dormeur du Val d’Arthur Rimbaud, La Mouette de Tchekhov, La peur des coups et Les Boulingrin de Georges Courteline, Le Sacrifice du Bourreau d’Obaldia.De 1992 à 2002, il joue Le ménage de Caroline, Le Roi Nu d’Andersen, mise en scène de Casimir Skorupski, Cinq heures, mise en scène de Véronique Widock, La Cité des Chats, mise en scène de Lucette Grimault, Messe pour Jean Genet, mise en scène d'Elisabeth Czerczuk, L’honnête homme et le monde de Giacomo Leopardi, mise en scène de Patrice Bousquet.En 1994, il danse avec Nouchka Ovtchinnikoff à l’Élysée Montmartre et tourne des séries télévisées Quai n° 1 (1996) et des courts-métrages (1992-1996).De 1997 à 2004, il participe aux créations de la Cie La Quarantaine Rugissante.En 2002 et 2004, il travaille avec des chorégraphes : Dominique Boivin

dans les Fables de la Fontaine et en 2005 avec Lydia Martinez dans La Reine Morte.De 2007 à 2009, dans le cadre du Festival Orphée au Théâtre Montansier de Versailles, il joue Alice au Pays des Merveilles, Les Aventures extraordinaires de Nasreddine Hodja, Voyage en Cauchemance et Welcome Mister Chaplin, mise en scène de Michel Reynaud, où il interprète Charlot et collabore à la mise en scène.De 2008 à 2009, il joue également dans Motordu de PEF, mise en scène de Bruno Denecker.De 1998 à 2010, il est comédien au Théâtre du Lierre dans des mises en scène de Farid Paya : Le Sang des Labdacides, La Cantate Rebelle, Noces de Sang, Le Pas de l’homme et Médée dans le rôle de Jason.En 2011, il continue de jouer Charlot dans Welcome Mister Chaplin.

Vincent Bernard, comédien, danseur, Kung FuFormation au Cours Florent et à l’Ecole du Jeu avec Delphine Eliet et Clémence Larsimon. Il suit des stages avec Jacques Combe, Laurent Poitreneaux et Nicolas Bouchaud.À l’Apostrophe, Scène Nationale de Cergy-Pontoise, il participe aux spectacles Roberto Zucco, de Bernard-Marie Koltès, adaptation et mise en scène de Jean-Paul Rouvrais (2006) Crime et Châtiment, adaptation et mise en scène de Jean-Paul Rouvrais (2007).Au théâtre il joue dans Un monsieur condamné à mort de Georges Feydeau (2007), Pièce d'Identité, création collective de Vincent Bernard, Tamara Al Saadi et Alexandra Templier (2009), Les Aventures Ordinaires, de David Chevalier et Vincent Bernard, mise en scène d’Arnaud Bichon (2010), Trans-Forme, création et mise en scène de Martine Harmel (2010/2011).Il joue dans les courts-métrages de Josselin Lostec, Pablo Santana, Nas Lazreg, Nelson Castro.Depuis huit années il pratique le Kung Fu (Bai He Men Shi He Quan).

Biographies

Farid Paya, metteur en scène, dramaturge, auteur, professeurFarid Paya se lance dans des études scientifiques (l’École Centrale), de théâtre (l’École Jacques Lecoq) et de musique, en se formant au piano et au chant. Il fonde la Compagnie du Lierre en 1974, puis ouvre dans le 13e arrondissement de Paris en 1980 le Théâtre du Lierre, au sein duquel une équipe d’artistes mène une recherche sur le travail de l’acteur à travers l’apprentissage de plusieurs disciplines dont le mouvement, la danse, le travail sur la voix basé sur les chants traditionnels du monde. Le metteur en scène développe également des activités pédagogiques destinées aux professionnels comme aux amateurs sous la forme de stages et d’ateliers réguliers. Créateur de plus d’une trentaine de mises en scène présentées dans une centaine de villes françaises, dans divers festivals internationaux (Avignon, Berlin, Madrid, Mexico, etc…) et plus de 25 pays étrangers, Farid Paya est également l’auteur de textes de théâtre (Armagueddon, Le Procès d’Oreste, Laïos) ainsi que de plusieurs ouvrages (Les exercices de la Compagnie du Lierre, Concepts et principes théâtraux de la Compagnie du Lierre, Editions L’Harmattan et La Tragédie grecque, Éditions l’Entretemps.)

Rostam et Sohrâb | Farid Paya | La Compagnie du Lierre 13

Cédric Burgle, comédien, musicien, chanteurIl se forme au métier d’acteur dans l’Atelier AREA sous la direction de Thierry Atlan, Roger Miremont et Sylvia Bergé. Il effectue un stage avec Coline Serreau. Il a derrière lui huit ans d’Aïkido et deux ans de Qwan ki do.Parallèlement, il continue la musique et se produit avec l’orchestre de variétés du Conservatoire sous la direction de Jean-François Leroux où il est saxophoniste et chanteur, mais aussi avec la chorale du Cinéma des cinéastes sous la direction de Coline Serreau.Il participera d’ailleurs à la B.O. du film Saint- Jacques… la Mecque. Au théâtre en 2003, il joue dans Elles sont toutes folles de Sylvaine Jaoui, mise en scène de Carole Jolinon ; en 2005 il est dans Les Caprices de Marianne, mise en scène de Roch-Antoine Albaladejo ; en 2007 dans Les non-dits, mise en scène de l’auteur, Grégoire Christophe ; en 2008, Ivanov, mise en scène de Thierry Atlan.En 2009, il coproduit et compose la musique de Azincourt ou une certaine vision des choses, une pièce de théâtre musical de Pierre Yves Millot dont il interpréte le personnage principal sous la direction de Marielle Hubert.Devant la caméra il tourne pour Martin Beilby, Adrien Mitterrand, Antoine Renand , Galaad Hemsi…

Marion Denys, comédienne, chanteuse Elle se forme à l’École Internationale de Théâtre Philippe Gaulier à Londres. Parfaitement trilingue, elle se perfectionne régulièrement en suivant divers stages : en France auprès d‘Ariane Mnouchkine, Philippe Calvario, Thierry de Peretti, Nathalie Pubelier, Enrique Pardo ; à Londres auprès de Mike Barnfather, John Wright ; en Suède auprès de Lennart Jacobson de l’École Jacques Lecoq. En 2010, elle perfectionne sa technique du chant et suit un cursus d’un an à l’école des musiques actuelles ATLA.Elle débute au théâtre en 2003 dans Electre d’Euripide, mise en scène de Philippe Gaulier et Much ado about Shakespeare, création de la Company Babel Tower, qui se jouera en France et en Sardaigne. Entre 2004 et 2006, elle participe à diverses créations en France et à l’international.

En 2007, elle intègre la Compagnie du Lierre et joue dans Salina, de Laurent Gaudé, et en 2008 et 2009 Noces de Sang, de Federico Garcia Lorca, mises en scène de Farid Paya. Aujourd’hui elle travaille pour sa propre compagnie, Cie Zaclama qui tourne en France et à l’étranger.En 2005, Nicole Garcia, lui confie un rôle bilingue dans son film Selon Charlie. Elle continue sa carrière cinématographique en travaillant sur divers courts-métrages et en 2010 et 2011 elle partage l’affiche avec Jean-Pierre Darroussin dans De Bon Matin de Jean-Marc Moutout et tourne dans Rendez-vous à Kiruna d’Anna Novion.Parallèlement à son métier de comédienne, elle est pédagogue dans des écoles de théâtre professionnelles et professeur d’expression scénique pour des chanteurs et musiciens à l’école ATLA.

Guillaume Caubel, comédien, chanteur, acrobateDiplômé de l’école LAMDA de Londres avec les “Honneurs”, Guillaume poursuit sa formation théâtrale au Conservatoire d’art dramatique d’Orléans en classe professionnelle sous la direction de Jean-Claude Cotillard. Il y rencontre Olivier Py dont il devient stagiaire à l’assistance à la mise en scène sur Le Soulier de Satin. Après une année à l’Atelier du Chemin dirigé par Azize Kabbouche, il y rencontre Farid Paya.Il intègre la Compagnie du Lierre en tant que comédien et joue dans Salina de Laurent Gaudé et Noces de Sang de Fédérico Garcia Lorca sous la direction de Farid Paya. On le retrouve dans Les débutantes de Christophe Honoré, mise en scène de Julie Lessure, L’histoire du soldat de Stravinsky, mise en scène de Pierre Marzin, Rimbaud/Verlaine, spectacle musical dont il fait la mise en scène et y interprète Rimbaud, Haute Surveillance de Jean Genet, mise en scène de Denis Moreau, Ben Hur mise en scène de Robert Hossein, Le roi Gordogane de Radovan Ivsic, mise en scène de Magali Serra, Gertrude ou le Cri d’Howard Barker, mise en scène de Günther Leschnik.Collaborateur artistique et comédien, chanteur, circassien, dans Un Mahâbhârata, mise en scène par Vincianne Regattieri au Cabaret Sauvage.Compagnon de théâtre de Naéma Boudoumi depuis plus de 10 ans,

il intègre la compagnie Ginko pour son prochain spectacle, Sensitives. En parallèle, il fonde sa compagnie Héliosséléné et propose un théâtre mixte et populaire, mélangeant artistes handicapés, plasticiens, réalisateurs, danseurs, musiciens, circassiens et bien sûr comédiens…Il sera prochainement Roméo dans Roméo et Juliette au Festival Shakespeare de Neuss en Allemagne dans une mise en scène de Vincianne Regattieri.

Martin Delavenne, comédien, chanteurAprès une formation initiale au Théâtre-Ecole des Enfants Terribles, il perfectionne sa technique de jeu selon la méthode Strasberg avec le coach David Barouk. Il pratique le chant lyrique comme baryton. Il est formé à l’exercice de la danse contemporaine et de salon, au combat de spectacle, à l’équitation. Au cinéma comme à la télévision, Martin joue de petits rôles dans de nombreux films, parmi lesquels L’assassinat d’Henri IV de Jacques Malaterre, Tricheuse de Jean François Davy, A bout portant de Fred Cavayé, Doll Baby Doll de Virginie Despente, Manon Lescaut de Gabriel Aghion.Depuis 2002, Martin a joué dans de nombreuses pièces de théâtre : L’histoire d’un Muezzin qui n’avait pas annoncé l’aube, mise en scène de Hazem el Hawadly, Hernani mise en scène de Anne Delbée, Le Tabou de Boris Vian, mise en scène de Fabrice Ebrhard, TDM3 de Georges Gabili, mise en scène de Bernard Ferreira, L’amour de Phèdre de Sarah Kane, mise en scène de Gérard Goutel, Il neige où est le sens... d’après Anton Tchekov, mise en scène de François Tardy et Le médecin malgré lui, mise en scène de Michel Boutier. Puis il enchaîne trois Labiche : Doit-on le dire, mise en scène de Clara Kessous, L’affaire de la rue de Lourcine, mise en scène de Nicole Gros et Le clou au mari pour la compagnie du Saut de l’ange. En août 2011, il joue dans Une femme nommée Marie, mise en scène de Robert Hossein.

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Thibault Pinson, comédien Vice champion d’Europe de Boxe Chinoise en 1999, il se forme comme acteur auprès de Wally Chetout puis aux Ateliers du Sapajou et aux Ateliers du Sudden. Son parcours théâtral commence en 2004 dans Kantik Opéra, mise en scène par l’auteur Mickael Sabbah. Puis ce sera Les vivants et les morts d’Ignacio Garcia May, mise en scène de Moni Grégo, Le songe d’une nuit d’été, mise en scène de Jonathan Milo Chasseigne, Le malade imaginaire, mise en scène de Léonard Matton, Andromaque, mise en scène de François Bourcier, Petit boulot pour vieux clowns et L’Histoire du Communisme… de Matei Visniec, mise en scène de Victor Quezada-Perez, Qui fait quoi ?, de Jacques Jouet, mise en scène de Thierry Atlan. Il est dirigé par Raymond Acquaviva dans Tartuffe, Britannicus et sa création originale Aux Larmes Citoyens. On le retrouve également dans des mises en scène de Jean-Yves Brignon destinées au jeune public.Depuis 2007, il tourne régulièrement dans des courts et moyens métrages et pour la télévision.

Jean-Matthieu Hulin, comédienGrand sportif (il pratique la boxe, l’équitation, le football, le judo, l’escrime et la course à pied), il débute sa formation à l’Ecole du cirque Annie Fratellini. Après un passage en 2002 et 2003 au Cours Florent, il suit entre 2004 et 2008, aux Ateliers du Sudden, les enseignements de Raymond Acquaviva, Gérard Giraudont, de la Comédie Française, François Bourcier,Christian François. Entre 2005 et 2009, il est stagiaire et assistant de Stéphane Mir lors de stages de Commedia dell’arte. En 2011, il suit une formation de masques neutres et tragédie avec Luis Jaime Cortez et le Théâtre du Hibou. Depuis 2003, il se consacre principalement au théâtre : Nettoyage à sec, mise en scène de Georges Bécot, La cantatrice chauve de Ionesco, mise en scène de Jeoffrey Bourdenet, L'exil de Montherlant, mise en scène d’Idriss Hamida, Deux pieds, deux jambes mon oeil, mise en scène de Johanna Boyer, Le misanthrope de Molière, mise en scène de Xavier Clément, Barricades d’Alain Guyard, mise en scène de François Bourcier. On le retrouve dans Le songe d'une nuit d'été de Shakespeare, dans deux mises en scène :

celle de Jonathan Chasseigne, puis celle de Raymond Acquaviva. Ce dernier lui offre également des rôles dans Aux larmes citoyens, Britannicus de Racine et Roméo et Juliette de Shakespeare. Stéphane Mir lui est également fidèle et le dirige sous le signe de la commedia dell’arte : La grande Dame, La petite Dame, Robin des Bois.Il a trouvé le temps de tourner dans quelques courts métrages : Brutal awakenings de Bruno Sarabia, L'abri de Mickaël Capron, Légitime vengeance de Adrien Ballet.

Évelyne Guillin,costumière, peintre, scénographe Diplômée des Beaux-Arts de Reims et de Paris, Évelyne Guillin est sélectionnée pour le 32e Salon de la Jeune Peinture au Grand Palais. Au Piccolo Teatro de Milan, elle se forme et devient assistante costumière et scénographe, durant deux ans auprès du metteur en scène Giorgio Strehler.En France, depuis 1990, en tant que scénographe, peintre et costumière, elle collabore avec de nombreux metteurs en scènes dramatiques ou lyriques, chorégraphes et marionnettistes : Patrick Simon, Bernard Cordreau, Manu Doublet, Louis-François de Faucher, Olivier Couder, Nathalie Sevilla, Laurence Février, Mireille Larroche, Jean Claude Gal, Dominique Petit, José Valverde, Jean Luc Terrade, Dominique Quehec, Shakuntala, Carole Seveno, IllinKa Gheorghiu, Teresa Mota, etc. Elle crée, entre autres, les costumes pour l’opéra Tristan et Iseult donné à l’Opéra Bastille.Au Théâtre du Lierre, elle crée les costumes des mises en scène de Farid Paya depuis Le Sang des Labdacides en 1997. Elle reçoit le 1er Prix, “meilleurs costumes de la saison” en 1998 et 2008, Jury Le Souffleur, pour les spectacles, Laïos, Œdipe Roi et Noces de Sang.En tant que professeur de stylisme, elle élabore plusieurs défilés de mode avec les étudiants de l’école supérieure de design (E.S.A.D) de Reims.

Michelle Bernet, maquillageElle débute en 1977 au Théâtre de la Porte St-Martin pour La Dispute, mise en scène de Patrice Chéreau, travaille en collaboration avec les costumiers et scénographes Jean-Pierre Capeyron, Fanny Mandonnet, Michel Dussarrat et Pascale Bordet et pour des mises en scène de Jean-Luc Terrade,

Jérome Savary, Nicolas Briançon.Elle collabore régulièrement depuis plus de vingt ans pour la Compagnie du Lierre et Farid Paya, elle crée notamment le maquillage de Médée, Salina, Le Pas de l’homme, Noces de sang…Best of professionnel : cinéma avec Manoël de Oliviera, pour la danse avec Andy Degroat.

Jean Grison, éclairagisteSa passion pour l’éclairage remonte aux années 80, il découvre l’importance de la lumière en réalisant ses premières mises en scène au sein de la compagnie le Théâtre Os.Depuis plus de trente ans, il conçoit l’éclairage de centaines de spectacles de théâtre, de musique, de chanson, de danse, d’opéra, de marionnette, de théâtre de rue, en France et à l’étranger ainsi que de nombreuses conventions et expositions. Il enseigne également les différentes approches de la conception lumière.

Joseph Di Mora,artisan-comédien du spectacle vivantIl se forme aux techniques de l’acteur à la Compagnie du Lierre auprès de Farid Paya, Aloual et Pascal Arbeille, au Théâtre du mouvement auprès de Claire Heggen et Yves Marc. Il est initié aux techniques vocales et chants traditionnels par Vicente Fuentes, Jean-Yves Pénafiel, Guy Cornut et le Roy Art Theater, aux masques par Patrick Pezin, au mime corporel par Thomas Liebhart, à la danse par Françoise et Dominique Dupuy, aux techniques du Nô, Kabuki et Butô par Shiro Daïmon, Junji Fuseya et Atsushi Takenouchi. Le travail du corps et de la voix, la “transdisciplinarité ”, la “transculturalité” et la pédagogie, occupent une place importante dans sa vie professionnelle. Avec Blandine Calais Germain il enseigne ses méthodes (Anatomie pour le mouvement, Anatomie pour la voix, Les abdominaux sans risque, Périnée et mouvement). Assistant à la mise en scène pour Farid Paya depuis 2006 pour, L’Épopée de Guilgamesh, Salina de Laurent Gaudé, Noces de Sang de Fédérico Garcia Lorca, Le Pas de l’homme de Farid Paya, Médée d’Euripide. Il assiste également Gilles Coullet en 2011 pour sa mise en scène de Cendres. Il est par ailleurs correcteur pour Éditions l’Entretemps dans la collection Les Voies de l’Acteur.

Rostam et Sohrâb | Farid Paya | La Compagnie du Lierre 15

Représentations Durée du spectacle du mercredi au samedi à 21 h 00, le dimanche à 18 h 00 2 heures

Prix des places18 € plein tarif

14 € tarif réduit moins de 30 ans et seniors12 € étudiants et demandeurs d'emploi10 € groupes scolaires et groupes de + de 10 personnes7 € tarif enfants moins de 12 ans

Renseignements | Réservations 01 48 08 39 74 du mardi au samedi de 10h à 19h www.epeedebois.com | www.compagniedulierre.com

Partenaires billetterieFNAC, TheatreOnline, Chèques culture,

Ticketnet, francebillet.com, Tick'art,

Starterplus, Tatouvu, CROUS

et autres billetteries universitaires

Contact Compagnie du Lierre+33 1 45 86 55 [email protected]

Contact presse Nathalie Robert +33 (0)6 81 45 70 08 [email protected]

Contact diffusionLa Gestion des Spectacles+33 (0)1 43 38 60 [email protected]

Contact Théâtre de l'Épée de BoisClaire Sazerat +33 (0)1 48 08 39 [email protected]

Rostam et SohrâbMise en scène et écriture Farid PayaD’après Le Livre des Rois de Ferdowsi

Du 26 septembre au 28 octobre 2012

au Théâtre de l'Épée de BoisCartoucherie | Route du Champ de Manœuvre | Paris 12e

route Royale de Beauté

route de la Pyramide

route Dauphine

avenue des Minimes

avenue du Tremblay

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avenue de Parisavenue de Nogent

cour

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Bus 112Château de Vincennes

Bus 112 Cartoucherie

200m

Théâtrede l'Épée

de Bois

Fort de Vincennes

Parc floral

route du Champs de Manœuvre

Métro ligne 1 arrêt Château de Vincennes

puis

Bus 112arrêt Cartoucherie

Le Théâtre de l'Épée de Bois n'assure pas le service de navette gratuite.

Parking gratuit à la Cartoucherie

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PRÉFET DE LA RÉGION

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