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DOSSIER DE PRESSE Juin 2012 La santé des TPE face à la crise Enquêtes, décryptages et actualité du groupe Alptis Dossier réalisé avec la participation de : Georges Coudert, Président de l’Association Alptis, Président de l’Observatoire Alptis de la protection sociale Jean-Paul Babey, Président d’Alptis Assurances Nadia Auzanneau, Directrice du pôle santé d’Opinionway Pascal Beau, Président de l’Observatoire européen de la protection sociale Stéphane Rapelli, Economiste indépendant Contacts presse : Sylvie du Cray-Patouillet, Marie-Pierre Lescoeur, 01 45 03 89 95 - [email protected] 04 27 85 27 50 – [email protected] Maryam De Kuyper, Pascal Geneyton, 01 45 03 89 94 - [email protected] 04 72 36 23 54 – [email protected] www.ljscope.com www.alptis.org

Dossier de presse Alptis : La santé des TPE face à la crise

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Dossier de presse Alptis sur la santé des TPE face à la crise. Résultats de l'enquête OpinionWay Alptis

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DOSSIER DE PRESSE

Juin 2012

La santé des TPE face à la crise Enquêtes, décryptages et actualité du groupe Alptis

Dossier réalisé avec la participation de :

Georges Coudert, Président de l’Association Alptis, Président de l’Observatoire Alptis de la protection sociale

Jean-Paul Babey, Président d’Alptis Assurances Nadia Auzanneau, Directrice du pôle santé d’Opinionway Pascal Beau, Président de l’Observatoire européen de la protection sociale Stéphane Rapelli, Economiste indépendant

Contacts presse :

Sylvie du Cray-Patouillet, Marie-Pierre Lescoeur, 01 45 03 89 95 - [email protected] 04 27 85 27 50 – [email protected]

Maryam De Kuyper, Pascal Geneyton, 01 45 03 89 94 - [email protected]                     04 72 36 23 54 – [email protected] www.ljscope.com www.alptis.org

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SOMMAIRE

I - LES TPE FACE A LA CRISE : L’ECLAIRAGE D’ALPTIS VIA SON OBSERVATOIRE Etude sur l'impact de la crise financière sur les très petites entreprises de moins de 10 salariés pour l’Observatoire Alptis de la protection sociale, réalisée en mai 2011 par Stéphane Rapelli, économiste indépendant

II • OPTIMISTES MAIS INQUIETS, LES DIRIGEANTS DE TPE FEDERENT LEURS EQUIPES Résultats de l’enquête Alptis/OpinionWay, « La santé des TPE face à la crise » commentés par Pascal Beau, Président de l’Observatoire européen de la Protection sociale

III • ALPTIS, UN MODELE ASSOCIATIF ORIGINAL DANS LE MONDE DE L’ASSURANCE

ANNEXES - Etude complète sur les TPE et la crise - Résultats de l’enquête Alptis/OpinionWay, « La santé des TPE face à la crise » - Mai 2012 - Rapport d’activités Alptis 2011 - Lexique des termes de l’assurance à la personne

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I - LES TPE FACE A LA CRISE : L’ECLAIRAGE D’ALPTIS VIA SON OBSERVATOIRE1 Stéphane Rapelli, économiste indépendant, a mené une étude sur l'impact de la crise financière sur les très petites entreprises (moins de 10 salariés) pour l’Observatoire Alptis de la protection sociale, en mai 2011. L’expert a ainsi passé en revue les conséquences sur les différents secteurs économiques, dressé un état des lieux des stratégies d'ajustement possibles pour les TPE et leur donne quelques conseils pour être mieux armés dans ce climat économique sensible. Aujourd’hui, même si la situation s’est améliorée, le climat reste morose et les TPE sont dans une position attentiste.

Panorama des TPE qui ont le plus “souffert” Tous les secteurs d’activité n’ont pas été ralentis de façon identique. Si les branches de l'immobilier et de la construction ont subi un recul marqué, les TPE proposant des prestations de service aux entreprises ont plutôt mieux résisté au climat économique dégradé : L'industrie manufacturière a enregistré une baisse de son chiffre d’affaires dès le dernier trimestre 2008. La production automobile a notamment régressé de 23,4%, les biens intermédiaires ont accusé un recul de 10,4%. En revanche, l'industrie des biens de consommation a connu une évolution moins néfaste, même si certains secteurs ont été durement touchés, à l'image de l'habillement. Le commerce et la réparation automobile ont souffert dès le début de l'année 2008, conséquence de l’attentisme des ménages vis-à-vis de l'achat d'automobiles. La prime à la casse a cependant redonné une croissance au secteur. Le secteur du bâtiment a été fortement affecté par la réduction de l'investissement immobilier des ménages. Le volume de permis de construire délivrés a chuté de 21% en 2008 et de 20% en 2009. Les travaux de construction spécialisés (installation électrique, plomberie, finitions...) ont, eux aussi, connu un ralentissement de leur chiffre d'affaires, mais de moindre ampleur. Dans ce contexte dégradé, les investissements immobiliers engagés par l'État dans le cadre du plan de relance ont permis de maintenir un minimum d'activité. Les services divers à la personne, et plus particulièrement les services artisanaux (coiffure, blanchisserie-teinturerie, etc.), ont été fortement touchés. C'est aussi le cas de l'hôtellerie-restauration. En 2009, les volumes de production de ces branches ont ainsi décru respectivement de 2,4% et de 3,9%. Parallèlement, certaines branches ont subi un repli de plus de 5%, à l'image des services de sécurité, de nettoyage ou de promotion et gestion immobilière. Les services aux entreprises ont été protégés. La crise n’a pas enrayé la dynamique que connaissent les activités de soutien aux entreprises (activités juridiques et scientifiques, d'analyse et de développement, de conseil en gestion...). Un phénomène peu surprenant puisque l'utilité de ces services s’accentue en cas de crise. En outre, pour le demandeur, le recours à des prestataires extérieurs permet de les ajuster exactement à ses besoins.

                                                                                                                       1 Etude de l’Observatoire sur les TPE et la crise englobant les travailleurs indépendants, artisans, commerçants, professions libérales. Etude complète de mai 2011 à télécharger sur http://www.alptis.org/assurance/lettres-observatoire-alptis-de-la-protection-sociale-independants-n-30-crise-et-tpe

Expertise indépendante, l’Observatoire de la protection sociale a été créé par Alptis en 1996. L’observatoire analyse l’actualité économique, sociale et juridique du monde des travailleurs indépendants et des TPE par le biais d’études qu’il publie et met à leur disposition. Ces études prennent le pouls des entrepreneurs et des problématiques qu’ils rencontrent en matière de protection sociale. Leur publication favorise ainsi la diffusion d’un éclairage indépendant et qualifié à l’ensemble des acteurs concernés par ces questions. Pour en savoir plus sur l’Observatoire et découvrir l’ensemble des publications : http://www.alptis.org/assurance/alptis-assurances-qui-sommes-nous/observatoire-alptis

 

 

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La situation aujourd’hui : les grandes tendances Certes la crise a impacté fortement les TPE mais elles ont des capacités d’adaptation tout aussi fortes. Leur trésorerie a souffert, leur carnet de commandes a diminué, dans le commerce le chiffre d’affaires a diminué de – 5%, dans l’artisanat de – 6%... Mais les TPE ont des possibilités d’ajustement plus souples que les autres entreprises, portées par l’investissement fort de leur dirigeant, tant financier qu’en énergie et en temps. Rappelons qu’une TPE existe d’abord et avant tout à travers son dirigeant, dont elle est une émanation. Les chiffres d’affaires ne sont plus dans des progressions négatives, après une forte chute au dernier semestre 20092. Selon les secteurs, les chiffres d’affaires ont stagné ou très légèrement progressé, de l’ordre de 1%. On observe également des spécificités sectorielles, par exemple dans la restauration-hôtellerie, qui enregistre une progression de chiffe d’affaires assez notable. Stéphane Rapelli y voit un signe de reprise. Si la restauration marche mieux, ce pourrait être un indicateur que la population, moins pessimiste, s’est remise à consommer. A l’inverse, le secteur du bâtiment souffre, le plan de relance initié par le gouvernement au tout début de la crise s’étant achevé. Globalement, les dirigeants ne sont pas sereins vis-à-vis de l’avenir comme en témoignent les enquêtes récentes de conjoncture 3 . Ils envisagent de nouvelles baisses de chiffre d’affaires, en particulier dans l’artisanat et le commerce de détail. Autre phénomène : les services aux entreprises, conseils juridiques, conseils financiers, qui se disaient jusque là peu impactés. Leurs dirigeants expriment désormais un ressenti négatif. Ceci, d’après Stéphane Rapelli, peut relever d’un « effet élection présidentielle ». Ils craignent notamment de nouvelles tensions sur les prix, les clients négociant désormais plus durement les tarifs des prestations. Aujourd’hui, leur position est attentiste. Pour preuve, la demande de crédit diminue, quand bien même les banques sont plus enclines à leur faire crédit4, moins regardantes. Cela sous-entend que les TPE ont réussi à se refaire une trésorerie depuis 2009-2010. Malgré tout, elles repoussent tout investissement coûteux, dont le taux global n’a pas bougé. Décidément, les dirigeants des TPE attendent les orientations post-élections et s’interrogent : Que va-t-il se passer ? Va-t-il y avoir un plan de relance de grande envergure ? Quelles vont être les conséquences de la crise en Grèce et en Espagne ?

Les stratégies d’ajustement des TPE face à la crise

Même si la France a mieux “passé” la crise que ses voisins européens, la récession n’a pas épargné l'économie nationale. L’activité des entreprises a accusé un net recul de l’investissement tant au niveau du matériel que des matières premières, et une baisse de la production. Pour remédier à cette situation, les TPE n’ont pas eu d’autres choix que de réduire leur masse salariale. Elles y ont contribué dès l'automne 2008, alors que les entreprises de plus de 1.000 salariés ont résisté jusqu’à l'été 2009. Cette “hyper-réactivité” conjoncturelle s'explique aisément : en situation de crise économique importante, les petites structures possèdent moins de leviers d'action. Or, une baisse prolongée du chiffre d'affaires accroît fortement les contraintes financières liées aux charges d'exploitation, dont les salaires et les cotisations versées représentent une part importante pour les TPE. A cet effet, elles n’avaient pas renouvelé les contrats temporaires, à durée déterminée. A l’heure actuelle, on observe que l’emploi stagne, qu’il n’y a toujours pas d’embauche massive. Les contrats intérimaires tentent à augmenter légèrement, laissant entrevoir un espoir en termes d’emplois créés. Toutefois, la situation reste encore assez morose sur ce plan également.

                                                                                                                       2  Sources Insee dont les derniers chiffres publiés datent de 2010 et indicateurs avancés issus d’enquêtes de conjonctures menés par les organismes représentatifs (chambres syndicales, CCI, chambres de métiers,…) des différents secteurs d’activités.  3  Données de décembre 2011 à mai 2012 des enquêtes de conjoncture menées par les organismes représentatifs.  4  Source : Banque de France.  

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Autre point d’ajustement, la variation des revenus du dirigeant. Si cette évaluation est plus délicate, compte tenu de la diversité des modes de rémunération, sous forme de dividendes et/ou sous forme de revenus d’activité, le revenu mixte s’avère un indicateur pertinent5. Les données INSEE montraient en 2011 que ce revenu a décru de 4% durant cette période, après avoir progressé de 2,5% par an en moyenne depuis 2000. Le ralentissement de sa croissance reste donc notable.

                                                                                                                       

5  Celui-ci recouvre la rémunération du travail du chef d’entreprise et de son profit entrepreneurial.  

QUELQUES CRITERES DE VIGILANCE A RESPECTER

dans un climat économique fragilisé

En 2012, le conseil principal de l’Observatoire Alptis et de son conseil scientifique aux TPE est de miser sur la proximité, de se rapprocher encore plus des clients avec des stratégies de qualité et services annexes. Les clients, plus frileux à engager des frais, ont d’autant plus besoin d’être rassurés par plus de qualité, plus de confiance, plus de conseil. Une occasion pour les TPE de se différencier par rapport aux entreprises de plus grandes tailles, lesquelles n’ont pas autant de réactivité pour proposer des « + produit ».

Par ailleurs, quelques conseils de bon sens sont toujours de rigueur !

Ne pas se contenter d’un ou deux clients pour assurer la quasi-totalité de son chiffre d’affaires,

Chercher des débouchés parallèles à son activité (ex : ouvrir une vitrine de vente sur Internet en complément de son magasin) ou développer une stratégie de niche fondée sur le service (ex : proposer un service de livraison à domicile),

Penser aux crédits participatifs, aux taux d’intérêts plus intéressants,

Prendre soin de soi, les TPE reposant souvent sur une seule personne

Continuer à préserver sa trésorerie.

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La situation socio-économique des TPE en France*

Les « Très Petites Entreprises » (TPE) sont des entreprises indépendantes de moins de 20 salariés. Les TPE constituent un sous-ensemble des « Petites et Moyennes Entreprises » (PME), qui comptent moins de 250 salariés et ont un poids prépondérant dans l’économie française.

En 2011, les entreprises de 0 à 19 salariés** représentaient 97,34 % des entreprises françaises. On en recensait 3.425.913 sur un total de 3.519.467.

En terme d’effectif, en 2010, les TPE** employaient 4.988.527 personnes, soit 33,15 % de l'ensemble des effectifs salariés. A noter, 68,35 % des TPE** ne comptaient aucun salariés en 2011. Concernant la répartition sectorielle, 30,08 % des TPE sont dans le domaine du commerce, 16,95 % œuvrent dans des activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 13,58 % dans la construction et 13,09 % dans l’enseignement, santé humaine et action sociale.

Le chiffre d'affaires hors-taxes des TPE** est de 1.078 milliards d'euros soit 30,41 % de l'ensemble des entreprises (3.545 milliards d’euros). En outre, les TPE produisent 34,79 % de la valeur ajoutée (359 milliards d’euros, sur les 1.032 milliards d’euros pour l'ensemble de l'économie française*). Au niveau des secteurs, c’est le commerce qui génère le plus de revenus (47,24 %), suivi par les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien (14,38 %) et enfin la construction (12,48 %).

* Sources : Insee - www.insee.fr

Caractéristiques comptables, financières et d'emploi des unités légales, Base Esane, Démographie des entreprises et des établissements 2011 - champ marchand non agricole, Fichiers détail Insee

** Hors secteur agricole

+ En attente pour la presse Rhône Alpes - chiffres, éléments-clés TPE Rhône-Alpes

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II • OPTIMISTES MAIS INQUIETS, LES DIRIGEANTS DE TPE FEDERENT LEURS EQUIPES Résultats de l’enquête d’Opinion Alptis/OpinionWay, « La santé des TPE face à la crise » 6 commentés par Pascal Beau, Président de l’Observatoire européen de la Protection sociale 8 dirigeants de TPE sur 10 jugent leur entreprise en bonne santé Les dirigeants des TPE françaises sont 83% à juger de façon positive l’état de santé de leur entreprise. Dans le détail, 68% le jugent assez bon et 15% très bon. Des résultats qui ne surprennent pas Pascal Beau. Ainsi malgré la crise, les TPE françaises semblent avoir bien résisté et continuent de bien résister malgré le contexte économique difficile. Tous les dangers ne sont cependant pas écartés commente Pascal Beau : « Les chefs d’entreprise réclament de la stabilité et de la lisibilité. Ils contestent le changement permanent des règles du jeu, que ce soit en matière économique, bancaire, financière et aussi fiscale. Stabilité signifie ne pas accroître les charges. On ne peut pas demander à la fois aux entreprises de réinvestir, de s’engager dans des processus positifs dans le domaine social et en même temps les surtaxer. C’est incompatible ». Près d’un dirigeant de TPE sur 2 (44%) se dit plus stressé par la crise actuelle : son temps passé au travail accentué, son moral affecté… Les dirigeants estiment que la crise a fortement impacté leur niveau de stress (44%) et leur moral (41%). Pour 44% d’entre eux la santé financière de l’entreprise semble en avoir pâti et 41% déclarent avoir augmenté leur nombre d’heures de travail. Toujours selon les dirigeants interrogés, la crise a également eu des conséquences sur le pouvoir d’achat des salariés (32%), leur charge de travail (30%) ou encore leur stress (29%). De façon moindre, les dirigeants observent un impact de la crise financière sur leur propre santé (26%), l’organisation du temps de travail (21%) et sur le nombre d’arrêts maladie (7%). Chez les dirigeants qui disent leur TPE en mauvaise santé financière, les conséquences sont les mêmes qu’au sein de l’échantillon national mais dans des proportions beaucoup plus importantes : 88% des interviewés affirment que la crise a eu un impact sur le nombre d’heures de travail du dirigeant, 74% sur la santé financière de l’entreprise, 73% sur le niveau de stress dirigeant et 63% sur son moral. L’impact sur le nombre d’arrêts maladie est en revanche sensiblement le même que pour l’échantillon national (7%). « La consommation médicale des dirigeants est d’une façon générale moins importante que pour les salariés, commente Pascal Beau. Ce comportement se vérifie également en période de crise économique et notamment chez les salariés de TPE. On observe alors une prise de conscience plus importante de leur part qui se manifeste par une retenue quant à l’arrêt maladie ».

                                                                                                                       6 Enquête réalisée du 15 au 30 mai 2012 auprès de 503 dirigeants de TPE (1 à 19 salariés), dont 151 dirigeants adhérents Alptis et 352 dirigeants non adhérents, issus d’un échantillon représentatif en termes d’effectif, de secteur d’activité, de dispersion régionale, contactés par téléphone en France métropolitaine.

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Une grande majorité (69%) des TPE accompagnent leurs salariés en matière de santé D’une façon générale, une majorité de TPE (69%) accompagnent leurs salariés en matière de santé. « Depuis une dizaine d’années, on assiste à une montée de la couverture santé complémentaire en France, commente Pascal Beau. Mais les TPE peuvent agir davantage. Il faut savoir ce que cette couverture santé complémentaire comporte. Il ne suffit pas d’en mettre une en place pour ses salariés, il faut la nourrir, lui donner du contenu.»

49% des TPE proposent désormais une mutuelle, solution privilégiée pour accompagner la santé des salariés Si auparavant une minorité de TPE (30% en 20097) proposaient une complémentaire santé, la tendance semble évoluer, comme le confirme l’enquête Alptis/Opinionway. Le 1er mode d’accompagnement des TPE est logiquement la mutuelle santé, pour 49% des personnes interrogées, puis la couverture prévoyance pour 47% d’entre elles. « C’est logique, souligne Pascal Beau. Historiquement la couverture prévoyance relevait principalement de la négociation collective. Elle concernait donc en priorité les moyennes et les grandes entreprises par le biais d’accords de branche, même si de fil en aiguille, cette forme d’accompagnement a glissé vers les TPE. Les salariés sont plus distants à l’égard de la couverture prévoyance. Il y a chez eux un réel besoin de protection compte tenu du reflux de la couverture maladie obligatoire ».

Disposer d’une couverture large est la principale attente Pour 45% des dirigeants, l’étendue de la couverture - à savoir le pourcentage remboursé et le type de dépenses prises en charge – est la principale attente vis-à-vis de la mutuelle choisie pour leurs salariés, et ce avant la rapidité de remboursement (24%). Un tarif de cotisation attractif n’arrive qu’en troisième position (18% des réponses). De façon beaucoup plus marginale, les sondés attendent des conseils et des informations (4%) et une aide à la prévention (2%). Pour Pascal Beau, ces résultats s’expliquent par le contexte actuel : « En général en période de crise et en période de « reflux » de la Sécurité sociale, il y a très logiquement une forte demande sur les consultations, les actes ainsi que sur les produits couverts ou remboursés ». Selon lui, avec la montée de la contrainte financière, la notion de « complémentaire au juste prix » apparaît plus dans les grandes entreprises que dans les TPE.

En 2012, selon les dirigeants, la crise n’a pas changé le comportement des TPE Bonne nouvelle pour les salariés, la crise n’a quasiment rien changé aux comportements des entreprises en matière de protection santé : 98% des dirigeants interrogés n’ont en effet pas modifié la manière dont ils accompagnent leurs salariés. Pour 1% d’entre eux, cela s’est traduit par une baisse de l’accompagnement et pour 1%, au contraire, par une hausse de l’accompagnement. « Même dans un contexte difficile, il apparaît compliqué pour le dirigeant de dire à ses salariés qu’il va diminuer ou supprimer la complémentaire santé. S’il le fait, il se confronterait très logiquement à une forte opposition. L’enjeu dans les années à venir ne sera pas de maintenir ou non la complémentaire dans l’entreprise mais de savoir comment on la maintient : avec quel coût, quel contenu, quelle couverture ? ».

                                                                                                                       7 D’après l’Institut de recherche et documentation en économie de la Santé (IRDES), étude PSE 2009

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37% des sondés estiment qu’une mutuelle peut encourager les salariés à mieux prendre soin de leur santé Pour deux tiers des dirigeants (63%), la souscription d’une complémentaire santé n’encouragerait pas outre mesure, les salariés à mieux se soigner. « On peut le regretter analyse Pascal Beau, mais la réponse est logique. S’il est question de faire de grandes généralités comme “Ne fumez pas, buvez moins,…“ cela n'aura pas d'impact. On entend cela depuis 30 ans. Si en revanche la prévention mise en place par la complémentaire est liée à une démarche plus personnalisée, la réponse sera beaucoup plus positive. Cela permettra aux assurés de développer un sentiment d’appartenance. C'est ce qu’il faut souhaiter. Parler de la prévention en général laisse les gens un peu indifférents. Ramener ces questions sur des démarches individualisées donne beaucoup plus de sens ».

Les dirigeants adhérents d’Alptis sont 52% à penser qu’une complémentaire a son rôle à jouer pour aider ses assurés à mieux prendre soin de leur santé. A ce titre, les actions de prévention menées par Alptis prennent tout leur sens8.

Donner du sens à sa complémentaire : l’enjeu de ces prochaines années Pour Pascal Beau, si le contexte économique continue d’être tendu, et si la crise vient à devenir beaucoup plus prégnante sur les capacités du financement public des dépenses de santé, tous les maillons de la chaîne doivent se poser les bonnes questions : « Quels sont les bons choix ? Mes produits sont-ils bons ? Le ratio coût/efficacité que j’ai choisi est-il le meilleur possible ? Suis-je responsable dans ma consommation médicale ? Comment améliorer mon comportement ? etc. L’époque de l'approche académique est révolue. Nous entrons dans une période où chacun va être beaucoup plus interactif et beaucoup plus vigilant à l’égard de la couverture complémentaire».

Globalement, aujourd’hui, les consommateurs veulent être de plus en plus partie prenante des produits qu’ils achètent. Ils ne sont plus seulement acheteurs, ils deviennent acteurs de leur consommation. « Il ne suffit pas de trouver un contrat pour « évacuer » la question de la couverture santé complémentaire. Il faut donner un sens au contrat. La grande évolution se situe là. Le fort développement des réseaux sociaux nous donne des signaux sur ce phénomène. Les gens ont envie de se parler entre eux, d'échanger, de se poser des questions. C’est particulièrement vrai dans le domaine de la santé. La puissance des sites Internet permettant un dialogue direct sur les pathologies, et notamment sur les pathologies liées aux conditions de travail comme le stress, en sont la preuve. Des questions qui peuvent nourrir la réflexion des complémentaires santé », conclut Pascal Beau.

                                                                                                                       8 Voir partie 3, “Alptis, un modèle associatif original dans le monde de l’assurance”

A noter : les réponses données par les dirigeants adhérents Alptis montrent qu’ils sont plus conscients de l’enjeu d’une complémentaire santé que les autres dirigeants interrogés, non adhérents. « Le choix d’une gouvernance associative participative permettant de répondre au mieux aux attentes des consomm’acteurs est sans doute un élément d’explication » souligne Georges Coudert, Président d’Alptis et Président de l’Observatoire de la Protection sociale.  

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Depuis mai 2012, Alptis propose aux dirigeants des TPE et des PME une nouvelle complémentaire santé collective spécialement dédiée aux salariés.

Un certain nombre de TPE, compte tenu de leur taille, ne peuvent pas toujours fournir une complémentaire à leurs salariés. C’est pourquoi Alptis leur propose désormais « Complémentaire Santé Entreprises ». Cette offre modulaire permet de conjuguer besoins collectifs et individuels à tous les niveaux pour les salariés des TPE et PME.

La gamme Complémentaire Santé Entreprises repose sur un socle commun obligatoire, comprenant 4 modules-clés – hospitalisation, frais médicaux courants, optique et dentaire – et 5 niveaux de protection possibles.

En complément de ces garanties socle, chaque salarié peut souscrire librement l’un des packs individuels facultatifs, en fonction de ses besoins individuels1 :

-­‐ Pack Zen : dans l’air du temps, il intervient sur de nombreux postes non pris en charge (pharmacie, médecines douces, consultations, homéopathie, prévention…) et intègre MEDECINdirect, service offrant la possibilité d’un échange avec un médecin 7 jours sur 7 et 24h sur 24.

-­‐ Pack Confort : il permet un renfort solide des prestations sur l’hospitalisation et les frais médicaux courants.

-­‐ Pack Renfort optique/dentaire : il offre des remboursements renforcés dans ces domaines-clés, avec des niveaux pouvant doubler en 3 ans.

Pour les artisans et les entrepreneurs, « Complémentaire Santé Entreprises » représente une opportunité pour motiver et fidéliser leurs équipes, en leur permettant d’accéder à une protection sociale de très bon niveau. Des exonérations fiscales s’ajoutent à cette démarche sociale. Pour les salariés, l’accès à une couverture santé qualitative, pour eux-mêmes et pour leur famille, constitue un élément concret de bien-être et de motivation professionnelle.  

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III • ALPTIS, UN MODELE ASSOCIATIF ORIGINAL DANS LE MONDE DE L’ASSURANCE  

Alptis a fait le choix d’une gouvernance associative participative pour répondre au mieux aux attentes des consomm’acteurs

Créée à Lyon en 1976 par un groupe de travailleurs indépendants, Alptis (Association lyonnaise de prévoyance des travailleurs indépendants, des isolés et des salariés) est à l’origine d’un réseau d’associations indépendant qui occupe une place particulière dans le monde de l’assurance de personnes.

Ni mutuelle, ni compagnie d’assurance privée, Alptis s’appuie sur un concept unique : donner la possibilité à chacun de ses assurés-adhérents de s’investir pour concevoir les solutions d'assurance les plus adaptées à ses besoins.

Depuis sa création, le modèle d’Alptis est donc participatif, plaçant ses assurés-adhérents au cœur du système. Concrètement, chaque décision prise par le groupe a d’abord été validée par le Conseil d’Administration d’Alptis composé d’adhérents bénévoles élus. En ce sens, Alptis représente une véritable alternative au marché conventionnel de l’assurance. Un pari gagnant puisque, aujourd’hui, Alptis a près de 400.000 bénéficiaires à ce jour. « Les nouveaux consommateurs sont des citoyens actifs, engagés, exigeants, souligne Jean-Paul Babey, Président d’Alptis Assurances. Chez Alptis nous en sommes convaincus depuis toujours. C’est dans cet esprit que notre association a été créée par des travailleurs indépendants conscients de leurs droits et de leurs intérêts, consomm’acteurs avant l’heure. En donnant le maximum d’information à nos adhérents, nous les aidons à avoir une notion de ce qu’ils dépensent et, par là-même, une consommation plus responsable ». Et Georges Coudert, Président de l’Association Alptis, Président de l’Observatoire Alptis de la protection sociale de poursuivre : « Selon moi la formule d’entreprise associative a de l’avenir parce que c’est bien la seule formule où le consommateur a son mot à dire et peut agir sur le service qu’on lui rend ».

En 35 ans, le marché est devenu très compétitif, mais malgré cela, le groupe a su conserver ses valeurs de départ. Rester proche des gens, malgré plus de concurrence, de réglementation et de technologie est toujours le credo d’Alptis.

Pour prendre mieux en compte les besoins de chacun de ses adhérents, qu'ils soient travailleurs indépendants, salariés, seniors, frontaliers…, le groupe Alptis est composé de 6 associations : Alptis, Alptis Entreprises, Alptis Frontaliers, Alptis Seniors, Apti, Unep.

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Cette gouvernance associative participative et non lucrative optimise l’offre produits d’Alptis tout en donnant de la force à ses actions de prévention

Plus de 600 adhérents actifs s’impliquent bénévolement chez Alptis aux côtés des 387 collaborateurs salariés

Un mode de gouvernance très enrichissant, d’abord pour les adhérents qui perpétuent ainsi les valeurs d’Alptis, mais aussi pour les 387 collaborateurs salariés qui, tous les jours, mettent en œuvre et gèrent les solutions d’assurance.

« Chacun de nos adhérents peut, s’il le souhaite, faire partie des conseils d’administration des associations, intégrer l’une des 5 commissions9 du groupe ou l’un des 79 comités locaux répartis

partout en France, explique Jean-Paul Babey. Ces bénévoles sont recrutés parmi les adhérents qui partagent les mêmes idées : être partie prenante de sa protection sociale et en développer une vision responsable en améliorant sans cesse les produits ou en menant des actions de prévention ». Les différentes commissions réfléchissent par exemple à l’aménagement et à l’amélioration des contrats, s’assurent de la qualité et de la clarté des communications diffusées aux adhérents ou apportent une aide ponctuelle aux adhérents en difficulté.

La conception et la distribution des solutions d’assurance proposées par Alptis est sans cesse améliorée grâce à ce mode de gouvernance original

L’activité d’Alptis se décompose en quatre grands métiers :

1. Concevoir des produits d’assurance pour les particuliers et les entreprises dans les domaines de la santé, de la prévoyance, de l'assurance de prêts ou encore de l'épargne retraite. 2. Négocier avec des porteurs de risques et des prestataires de services les tarifs et les termes des produits d’assurance. (Le fait de négocier des contrats de groupe permet de réduire les tarifs). 3. Distribuer ces produits grâce à un réseau de près de 5 700 courtiers partenaires, présents

partout en France, interlocuteurs privilégiés des assurés sur le terrain. 4. Gérer ces produits et leurs prestations.  (Une gestion intégrée certifiée par le label Iso 9001).   Pour mettre en place de nouveaux produits, Alptis part des désirs de ses adhérents et des retours des courtiers qui sont sur le terrain. Ensuite, c’est Alptis Assurances, courtier grossiste, filiale d’Alptis, qui crée les produits en adaptant les garanties et les services du contrat aux réels besoins des adhérents. Alptis Assurances s’adresse ensuite à des assureurs classiques qui porteront le risque. Ce mode de fonctionnement présente plusieurs avantages pour tout le monde. Les compagnies d’assurances qui portent le risque économisent sur les frais de gestion de ces contrats car tout est géré par Alptis, permettant ainsi de faire baisser le prix du produit pour le bénéfice de l’assuré-adhérent. Par ailleurs, le fait que la police d’assurance soit conçue par Alptis permet de créer des produits tenant compte des particularités de chacun. L’objectif d’Alptis est de proposer des contrats sur mesure.

Pour distribuer ses produits, Alptis s’appuie sur un réseau de 5.700 courtiers indépendants aussi bien en métropole que dans les DOM. Tous sont des spécialistes de l'assurance et partagent les mêmes valeurs. Alptis propose également ses produits via une filiale web, c-mon-assurance.com.

                                                                                                                       9 Liste en annexe

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• Dossier de presse Alptis « La santé des TPE face à la crise » – Juin 2012 • 13

Les comités locaux, quant à eux, mènent près de 200 actions de prévention par an sur l’ensemble du territoire.

Puisque le meilleur moyen de se soigner est de rester en bonne santé, les comités locaux rassemblant des adhérents Alptis bénévoles, travaillent autour des thèmes « Bien manger, bien bouger, bien dormir ». Ils organisent notamment des ateliers sur « Comment bien dormir pour bien vivre », « Connaître les aliments », « La thérapie par le rire »… Ces ateliers s’adressent principalement aux adhérents, parfois aussi au grand public. « La plupart des assureurs communiquent beaucoup sur la prévention. Nous avons fait le choix de le faire sous une forme collaborative : les personnes organisent et participent concrètement », commente Jean-Paul Babey.

Alptis a fait de la prévention et de la responsabilisation face à la santé un axe fort de sa démarche. Georges Coudert, co-fondateur et président d’Alptis explique : « Nous avons traditionnellement un argument simple : celui qui consomme, c’est celui qui paie. Si vous consommez à tout va et si vous gaspillez des médicaments, c’est vous qui payez l’addition. A l’inverse, en adoptant une attitude responsable et économe, vous pourrez réduire vos cotisations. Bien sûr, il ne s’agit pas de ne pas se soigner mais de se soigner, intelligemment et surtout de prendre soin de soi au quotidien. » Ainsi, mieux vivre pour ne pas tomber malade est un axe fort chez Alptis qui consacre une partie importante de son activité à la prévention, avec un congrès annuel, des actions organisées sur le terrain par les comités locaux, ou encore la diffusion d’information auprès de ses adhérents.

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• Dossier de presse Alptis « La santé des TPE face à la crise » – Juin 2012 • 14

REPERES CLES

UN GROUPE SOLIDE ET EN CROISSANCE CONSTANTE

• 243.000 assurés-adhérents • 5.700 courtiers conseil, présents partout en France (métropole +DOM) qui conseillent sur les produits et services Alptis • Alptis Assurances est le 2ème courtier grossiste de France • 362.000 personnes couvertes • 1.000 contributeurs qui s’engagent chaque jour au service d’Alptis et de l’ensemble de ses adhérents • 375 collaborateurs • plus de 600 adhérents actifs bénévoles

• 250 millions d’euros de primes d’assurances (cotisations) perçues chaque année • 536.000 contrats d’assurance gérés • 6,3% de la masse salariale consacré à la formation des collaborateurs • 164 actions de prévention organisées sur le terrain partout en France • 79 comités locaux d’adhérents

DES PRINCIPES FONDATEURS TOUJOURS EN VIGUEUR

Depuis sa création, Alptis a délibérément choisi une forme associative. Cette spécificité lui permet de mettre en application ses principes fondateurs :

• Défendre les intérêts des assurés-adhérents, parce qu'ils sont acteurs de leur système de prévoyance.

• Pérenniser un système à but non lucratif, parce qu'il vaut mieux investir les excédents au profit des adhérents que rémunérer des actionnaires.

• Proposer des garanties sur le long terme, pour pouvoir honorer demain les engagements pris aujourd'hui avec les adhérents.

• S'attacher à l'indépendance des solutions d'assurance, pour garder la liberté de créer des garanties uniquement en fonction des attentes des adhérents.

• Rationaliser les coûts, pour rendre la protection sociale complémentaire accessible au plus grand nombre.