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DOSSIER DE PRESSE Contact presse [email protected] +33 (0)4 67 74 96 79 / +33 (0)6 80 65 59 67 CENTRE RÉGIONAL D’ART CONTEMPORAIN OCCITANIE / PYRÉNÉES-MÉDITERRANÉE ATHANOR Petite suite alchimique #1 22.10.2016 > 15.01.2017 Commissariat Pascal Pique Johan Daniel Mylius, Sublimatio, gravure extraite du traité d’alchimie Phylosophia reformata, 1622

DOSSIER DE PRESSE ATHANOR

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Page 1: DOSSIER DE PRESSE ATHANOR

DOSSIER DE PRESSE

Contact [email protected] +33 (0)4 67 74 96 79 / +33 (0)6 80 65 59 67

CENTRE RÉGIONAL D’ART CONTEMPORAIN OCCITANIE / PYRÉNÉES-MÉDITERRANÉE

ATHANORPetite suite alchimique #1

22.10.2016 > 15.01.2017

Commissariat Pascal Pique

Johan Daniel Mylius, Sublimatio, gravure extraite du traité d’alchimie Phylosophia reformata, 1622

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Avec la participation des artistes :

Halldór Ásgeirsson, Art Orienté Objet, Basserode, Caroline Corbasson, Johan Creten, Philippe Deloison, Damien Deroubaix, Paul-Armand Gette, Evi Keller, Bertrand Lamarche, Julie Legrand, Sandra Lorenzi, Myriam Mechita, Jean-Michel Othoniel, Olivier Raud, Jean-Jacques Rullier, Lionel Sabatté, Elsa Sahal, Erik Samakh, Vladimir Skoda, Tunga, …

Et la présence de : Rembrandt van Rijn, Brueghel l’Ancien, Annibal Barlet, Basile Valentin, Man-get, David Teniers, Elie Ashmole, Heinrich Khunrath, Barckhausen, Michael Maier, Paulus Ricius, Johan Daniel Mylius, Josiane Capelle, ...

L’être humain, l’artiste en particulier, a toujours entretenu une relation privilégiée aux pierres, aux cristaux et au monde minéral dans son ensemble. Bien avant l’art des grottes, depuis l’apparition des premiers outils lithiques jusqu’à nos jours, il ne cesse d’animer un règne minéral pourtant considéré aujourd’hui comme inerte et inorganique. A quoi tient ce phénomène ? En quoi intervient-il dans l’alchimie profonde de la création artistique ?

L’Académinérale du Musée de l’Invisible se consacre à ces questions. Elle a été inaugurée en juin 2015 à L’Institut d’Art Contemporain de Villeurbanne et au Musée National des Arts & Métiers à Paris avec l’exposition De Mineralis. Elle a pour objectif d’explorer le rapport humain/art/minéral dans un projet de création et de recherche qui croise les cultures artistiques et scientifiques à celles de l’Invisible. Il s’agit aussi d’un projet transhistorique et transculturel qui participe d’une plus vaste entreprise de réinvention de notre relation à la nature, au vivant et à l’environnement auquel se consacre le Musée de l’Invisible.

La proposition pour le Centre Régional d’Art Contemporain à Sète correspond à une étape importante de l’Académinérale et à l’un de ses passages obligés. Il s’agit ici de revisiter les vécus et les dimensions mythiques liés à la pierre et aux minéraux à travers la poétique de l’alchimie. Un domaine qui curieusement passionne un nombre croissant d’artistes contemporains. C’est à cette singularité associée à celle du retour récent et remarqué de la pierre dans la création actuelle, que ce projet s’intéresse.

C’est pourquoi l’exposition est conçue à partir du motif et de la symbolique de l’Athanor, le fameux fourneau de l’alchimiste. L’Athanor est le principal outil et le creuset même de la quête de la «pierre illustre», autre nom de la Pierre Philosophale qui en porte bien d’autres encore : Opus Magnum, Panacée, Elixir de vie, pierre angulaire, Immortalité, Arbre des philosophes …. C’est au cœur de l’Athanor que l’alchimiste laisse travailler les principales composantes de la materia prima minérale pour percer les secrets de la matière, du vivant et de la cosmogénèse. Dans la littérature, la célèbre Lapis Philosophorum est souvent associée à la notion de «grand œuvre» ou de «chef d’œuvre» alors que l’alchimiste est dénommé «artiste».

La pierre philosophale et l’Alchimie renvoient également à des univers ésotériques emprunts de mystères de secrets et de magie avec lesquels notre culture a pris ses distances. Afin de surmonter cet «obstacle épistémologique» l’exposition a été imaginée sur le mode du laboratoire de l’alchimiste où le visiteur peut lui-même expérimenter certains aspects méconnus et rarement abordés des minéraux et des œuvres d’art,dans l’espoir peut-être de mieux percevoir certaines réalités subtiles de leur création.

A cet effet, l’exposition Athanor propose une forme de parcours initiatique en deux étapes à l’étage du centre d’art :- le premier volet du diptyque, dans la grande salle carrée, rassemble des œuvres conçues à base de divers minéraux (soufre, mercure, cuivre …) et symboliques (licorne, ouroboros...), qui renvoient à certaines étapes du processus alchimique. Elles sont agencées selon une géométrie et une dynamique particulière.

ATHANORPetite suite alchimique #1

22.10.2016 > 15.01.2017

Commissariat Pascal Pique

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- «le salon minéral», second volet du diptyque tient à la fois de la loge de l’alchimiste et du cabinet d’amateur. Il s’agit d’une sorte de laboratoire où les œuvres et les minéraux sont associés à différents documents des XVe, XVIe et XVIIe siècles qui permettent de mieux appréhender la portée et la dimension cosmologique du rapport au monde minéral. Ce que dit la devise « sic itur ad Astra » : s’élever jusqu’aux étoiles ».

Dans cet espace, le visiteur est invité à tester certaines propriétés énergétiques des minéraux que l’on peut effectivement ressentir. Il s’agit également d’un lieu de documentation et de recherche où des ateliers peuvent être conduits avec le public.

A travers ce parcours et le motif du creuset, l’exposition Athanor peut être envisagée comme une redécouverte, et une tentative de cristallisation de l’atelier matériel et immatériel de l’art. Cette visite au cœur même de la matrice artistique permettant peut-être de redéployer certaines poétiques. Comme celles de la transmutation, de la métamorphose ou de la régénération. Autant de dynamiques qu’il est plus que jamais important de réinventer dans le cours actuel d’un monde en pleine mutation.

A noter aussi que l’exposition Athanor fait écho à l’exposition monographique de Johan Creten — qui lui aussi utilise les fours de cuisson pour ses œuvres de céramique — qui se déroule au même moment dans les autres salles du centre d’art.

Athanorpetite suite alchimique # 1

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Rembrandt van Rijn, L’Alchimsiste, 1652, gravure sur cuivre eau forte, 20,7 x 16 cm. Photo BNF.Damien Deroubaix, Putréfactio, peinture blanche sur fond noir, 150 x 200 cm x 2, 2013.

Photo Damien Deroubaix, Collection Particulière.

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Basserode, Stone touched, 2015, Silex sur socle, trace de main à l’ocre, 40 X 40 x 130 cm, 2015. Photo Le Musée de l’Invisible, courtesy Subtil Collection.

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Jean-Jacques Rullier, Les 24 pierres de soins de Hildegarde von Bingen, dessin encre et crayons de couleurs sur papier, 24 pierres, 114 X 59 X 59 cm, 2015.

Photo Le Musée de l’Invisible, courtesy Subtil Collection..

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Art Orienté Objet, Paysage macrobiotique, éponge, fluorine, 120 x 12à x 60 cm, 2016. Photo Blaise Adilon, courtesy Subtil Collection.

Caroline Corbasson, JWST I, techniques mixtes sur cuivre, 100x86,6 x0,2cm, 2016.Photo Caroline Corbasson, courtesy galerie l’Inlassable.

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Sandra Lorenzi, Emblème, bronze, boix, techniques mixtes, 70 x 70 cm, 2015.Photo Sandra Lorenzi, courtesy Subtil Collection.

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Vladimir Skoda, Sans titre, acier marbré et acier doré, longueur 220 cm (pointe en acier doré, longeur 50 cm) Ø 14,5 mm, fond en acier poli patiné noir Ø 135 x 10 cm, mercure, 2013. Photo Vladimir Skoda, courtesy Subtil Collection.

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Julie Legrand, Vers la lumière (Black lux), verre noir filé au chalumeau et pépites de verre transparent, 2016. Photo Julie Legrand, courtesy Subtil Collection.

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Erik Samakh, Capteur d’énergie, 2014-2016 galet et capteur solaire bi-verre composé de 44 cellules photovoltaiques polycristallines bleues de 5 pouces, 160 cm x 70 cm. Photo et courtesy Galerie des petits carreaux)

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Le Musée de l’Invisible est une nouvelle instance de création et de recherche dédiée aux œuvres et aux cultures de l’Invisible à travers le monde. Ce projet s’intéresse également à l’inouï et à l’imperceptible, c’est-à-dire aux réalités méconnues, inexpliquées qui interviennent dans le processus artistique.

Pour l’heure sans murs, ce Musée veut se consacrer à d’autres manières de vivre et de percevoir l’art. Il s’agit d’un projet mobile, transversal, qui renoue avec un continuum immémorial, tout en s’enracinant dans les problématiques artistiques, sociétales, scientifiques, philosophiques et spirituelles les plus contempo-raines.

Foncièrement transhistorique et transdisciplinaire le Musée de l’Invisible est à voir comme un laboratoire de la culture du nouveau millénaire où les frontières entre les différents savoirs humains et les règnes du vivant, seront nécessairement transcendées et reconfigurées.

Face à cet horizon, la réouverture de la question de l’Invisible apparaît comme une nécessité, à laquelle participe déjà la création contemporaine qui en est l’un des champs d’expérimentation privilégié. Depuis ses origines, l’art ne reste t-il pas intimement lié aux multiples formes de l’Invisible ?

Laissée en jachère depuis trop longtemps, la problématique de l’Invisible se pose de manière plus sensible encore au gré des découvertes les plus récentes sur les confins de la matière, de l’espace, ou de l’esprit. C’est pourquoi l’Invisible dont nous parlons, couvre un spectre assez large qui va de l’astrophysique, aux sciences cognitives, en passant par la phénoménologie, l’ethnopsychologie la métaphysique, ou la métapsy-chique qui est l’étude de l’inexpliqué.

Ce qui nous engage à revoir comment à travers l’art, les différents régimes du visible et de l’invisible sont in-dissociablement liés. Jusque dans nos vécus mythiques profonds, qui en révèlent l’empreinte et la mémoire. C’est à la croisée de ces champs d’investigation que se positionne le Musée de l’Invisible dont l’objectif est d’ouvrir de nouveaux espaces de réflexion, d’action et de connaissance réunissant le public, les artistes et les chercheurs.

C’est pourquoi les premières manifestations du Musée de l’Invisible sont l’occasion de revisiter ce qui se joue entre art et Invisible à partir de projets expérimentaux. Telle l’Académie de l’Arbre dont la mission est de participer à l’émergence d’une nouvelle culture de l’arbre, de l’environnement et du vivant. Ou bien l’expo-sition Astralis, qui à travers le motif du voyage astral, s’intéresse aux régimes visionnaires adoptés par les artistes.

Un nombre croissant de créateurs contemporains travaille dans ce sens, sans que nous ayons peut-être pris toute la mesure de leur apport. Le Musée de l’Invisible répond à cette réalité en proposant une démarche de compréhension, de réception et de médiation de ce profond renouveau culturel. Tout en ouvrant de nouvelles perspectives sur les mondes et les visions qui nous sont offertes.

STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT Constitué sur la base d’une association de développement crée en décembre 2012 le Musée de l’Invisible est un projet évolutif dont les modalités d’existence, seront, dans un premier temps au moins, mobiles et ponctuelles. Notamment par des expositions et des événements temporaires. Le Musée de l’Invisible a été reconnu comme un projet «d’intérêt général», ce qui lui permet de recevoir des contributions pouvant béné-ficier d’une défiscalisation.

PROGRAMME DE LANCEMENT DU MUSÉE DE L’INVISIBLE Le lancement du Musée de l’Invisible s’est déroulé en 2013/2014, avec un séminaire de recherche avec l’Université Paris I Panthéon Sorbonne (cf. journée d’étude en juin 2013 au Palais de Tokyo sur l’Incorpora-tion), l’ouverture d’un site internet (mars 2015), l’inauguration d’une Académie de l’Arbre (15 novembre 2013 au Palais de Tokyo à Paris), une collaboration avec la revue Parasciences et une coédition avec les éditions JMG «Sociomytho-logies de l’arbre». L’exposition inaugurale intitulée Astralis, avec édition d’un catalogue

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réunissant une douzaine d’artistes internationaux s’est déroulée à l’Espace Culturel Louis Vuitton à Paris du 7 février au 11 mai 2014. La première session de l’Académie de l’Arbre avec le lancement du Manifeste de l’arbre a suivi au Brésil à la Biennale de Salvador de Bahia en août 2014 puis à Sao Paulo. L’année 2015 a été marquée par une exposition intitulée «Rêve Caverne» dédiée à la relation art contemporain et préhistoire à l’occasion de l’ouverture du Musée de la grotte Chauvet-Pont d’Arc ainsi que le lancement de l’Académiné-rale avec l’exposition De Mineralis à l’Institut d’Art Contemporain Villeurbanne/Rhône-Alpes. Un travail de workshop et d‘ateliers a été lancé dans les écoles d’art avec une session de l’Académie de l’arbre à Genève, et la mise en place d’un workshop dédié au monde minéral dans le cadre d’une convention avec l’École Supé-rieure d’Art et de Design de Toulon Provence Méditerranée.

2016 a débuté par l’exposition «Les Fleurs de l’Invisible» au 7,5 Club à Paris suivie de «L’Arbre visionnaire» au centre d’art contemporain de Lacoux, avec une antenne à Paris à la galerie du jour agnès b dans le cadre de l’exposition Un autre monde (((dans notre monde))). La sortie du livre «Les Fleurs de l’Invisible» constitué d’en-tretiens avec Michèle Riffard, doyenne des médiums Française disparue en 2014, a donné lieu au lancement du département «Arts & Médiumnités» du Musée de l’Invisible à la Maison de la Poésie à Paris.Dans le prolongement de De Minéralis un nouveau projet dédié à l’Alchimie, inauguré sous le titre Athanor est présenté au Centre Régional d’Art Contemporain à Sète du 22 octobre 2016 au 15 janvier 2017.

A partir de 2017 sont prévues l’exposition «Pierres de vision» au Musée Gassendi de Digne-les-Bains, et le démarrage d’une projet de communication inter-espèces homme/animal avec le mise en place d’un Abeilla-rium pour la société Abeilles Santé / Ballot-Flurin à Montbourguet. Et le lancement d’un nouveau cycle d’ex-positions intitulé Homanimal au Centre d’art contemporain de la chapelle du Genêteil à Château-Gonthier.

Le Musée de l’Invisible a été fondé par Pascal Pique, historien de l’art et commissaire d’exposition et critique d’art qui a dirigé le département art contemporain du Musée des Abattoirs à Toulouse et le Frac Midi-Pyrénées.

www.lemuseedelinvisible.org

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26 quai Aspirant Herber F-34200 SèteTél. : +33 (0) 4 67 74 94 [email protected]://crac.languedocroussillon.fr

HORAIRESOuvert tous les jours de 12h30 à 19h00 Le week-end de 14h00 à 19h00 ; Fermé le mardiEntrée libre et gratuite

DIRECTION Noëlle TISSIER [email protected]

ADMINISTRATION Manuelle [email protected]

RÉGIE Cédric NOË[email protected]

SECRÉTARIAT-ÉXECUTION FINANCIÈRE Martine [email protected]

PARTENARIATS & RELATIONS PUBLIQUESSylvie CAUMET [email protected]

WEB Patrice [email protected]

SERVICE DES PUBLICS Vanessa ROSSIGNOL [email protected]

DOCUMENTATION, SERVICE DES PUBLICSKarine [email protected]

SERVICE ÉDUCATIF Cécile VIGUIER, Chantal SERIEX

ÉQUIPE DE MÉDIATION Un Goût d’Illusion - Montpellier

Situé à Sète, au bord du Canal Royal, le Centre Régional d’Art Contemporain s’ouvre sur la Méditerranée.

Son architecture offre des volumes exceptionnels de grande ampleur liés à la typologie industrielle du bâtiment.

L’architecte Lorenzo PIQUERAS a réhabilité ce lieu original pour offrir la configuration actuelle, dont l’effet orgue produit par les différentes hauteurs sous plafond caractérise les espaces d’expositions.

Le CRAC inscrit son projet sur les voies de communication artistiques et historiques, économiques et touristiques qui transitent du Nord au Sud, de l’Orient à l’Occident.

Lieu dédié à la création artistique, il présente une programmation d’expositions temporaires, de projets spécifiques créés in situ. Il favorise les partenariats internationaux et offre à tous les publics un accès privilégié aux explorations de la création actuelle. Il éclaire les croisements entre différentes disciplines qui fondent l’art d’aujourd’hui et de demain par la découverte d’œuvres inédites.

À la fois lieu de production, de recherche, d’expérimentation et d’exposition, le CRAC a présenté, à ce jour, plus de six cents artistes représentatifs de la scène artistique nationale et internationale.

CENTRE RÉGIONAL D’ART CONTEMPORAIN OCCITANIE PYRÉNÉES MÉDITERRANÉE