46
DOSSIER DE PRESSE

DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

  • Upload
    others

  • View
    4

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

DOSSIERDE PRESSE

Page 2: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

27/07 - 15/08

2018

NOUS SOMMES HEUREUXDE VOUS PRÉSENTERLE 41e FESTIVAL JAZZ IN MARCIAC.

contact presse / photos / accréditations :

Marie Lasserre Cha05 62 09 32 [email protected]

jazzinmarciac.com/presse-inscription.html

Jazz in MarciacB.P. 2332230 Marciac

Page 3: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

Après avoir allumé ses quarante bougies en 2017, c’est à se demander

si Jazz in Marciac n’avait pas encore une réserve d’air frais pour souffler

sur les braises encore chaudes de sa quadruple borne décennale.

Diversité, décloisonnement, rencontres au sommet, découvertes sont

les mots-clés de l’édition 2018, dominée par une stèle invisible et pourtant

bien enchâssée dans le terreau du village : celle célébrant la création de la

Nouvelle-Orléans il y a 300 ans ! Un peu comme si le multi-culturalisme et

le bouillonnement musical du delta du Mississippi s’étaient symboliquement

transportés entre deux collines gersoises pour un long mardi gras estival.

Si l’on s’accorde sur le lieu de naissance du jazz avant qu’il n’essaime

plus au nord des Etats-Unis, puis dans le reste du monde, on oublie parfois

que le creuset néo-orléanais intégrait déjà au début du XXème siècle des

expressions musicales qui, loin de s’exclure, finirent par s’éclairer les unes par

rapport aux autres pour donner naissance à ce premier collectif libre et

organisé qu’était le style New Orleans : le point de départ d’une forme d’art

majeur qui continue d’accueillir, dans sa quête de liberté musicale, tous ceux

pour qui l’expression individuelle par l’improvisation prime sur les codes

endogènes.

Comment expliquer autrement que Wynton Marsalis mélange son cuivre

avec celui d’Ibrahim Maalouf, que le Quatuor Debussy s’encanaille avec

Jacky Terrasson (à moins que ce ne soit l’inverse ?), que le groupe Airès

défie les frontières entre baroque, classique et jazz, qu’entre le blues ressourcé

d’Eric Bibb et la grande messe funk de Cory Henry souffle un seul et même

esprit ? Il n’est pas jusqu’à l’Amérique pacifiée de Joan Baez ou les griffures

latino-rock de Carlos Santana qui ne relèvent de cette dette, à laquelle ces

deux artistes hors-normes souscrivent en venant jouer et chanter à Marciac.

Un simple village ? Plutôt une terre d’asile où un grain de folie a su abolir

les murs, année après année.

Chazz Belmonte

27/07 - 15/08

2018

Page 4: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

CONCERTS SOUS CHAPITEAU

27/07 - 13/08

2018

Page 5: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

VENDREDI 27 JUILLET

CHAPITEAU • 21H

LUCIENNE RENAUDIN VARYLucienne Renaudin Vary (trompette),Alain Jean-Marie (piano), Hugo Lippi (guitare),Thomas Bramerie (contrebasse)

Lorsqu’en 2016, elle remporte la Victoire de la Musique Classique dans la catégorie «Révélation soliste instrumental», la trompettiste Lucienne Renaudin Vary n’a que 17 ans ! Pas de quoi déstabiliser la jeune Nantaise qui croque dans les partitions à pleines dents depuis déjà des années. Partitions au pluriel puisqu’à Marciac, elle ne jouera pas Offenbach, Haendel, Donizetti, Vivaldi ou Rachmaninov mais du jazz, une autre passion qui la ronge depuis l’âge de… 10 ans ! A ses côtés pour l’occasion, le guitariste Hugo Lippi, le contrebassiste Thomas Bramerie et surtout le grand pianiste guadeloupéen Alain Jean-Marie. Intrigant mais surtout alléchant ce corps à corps entre cette jeune trompette fougueuse et déjà virtuose et ce piano chaloupé du maître de la biguine jazz.

WYNTON MARSALIS& IBRAHIM MAALOUFCréation Jazz in Marciac - EXCLUSIVITÉ

Wynton Marsalis Quintet Ibrahim Maalouf QuintetWynton Marsalis (trompette) Ibrahim Maalouf (trompette)Walter Blanding (sax ténor) François Delporte (guitare)Dan Nimmer (piano) Frank Woeste (rhodes)Carlos Henriquez (contrebasse) Zachary Ostroff (basse)Ali Jackson (batterie) Stéphane Galland (batterie)

Trompettes:

Hippolyte Fevre ; Emmanuel Collombert ; Hervé Michelet ; Peter Volpe ; Stéphane Baudet ;

Alexis Bourguignon ; Rodolphe Millet ; Éric Mula ; Jean Gobinet ; Philippe Slominski ;

Renaud Gensane ; Pauline Duthoit

Deux générations. Deux maîtres. Deux continents. Deux sonorités. Mais une passion commune pour le souffle anime Wynton Marsalis et Ibrahim Maalouf. La rencontre entre le parrain américain mais aussi l’ambassadeur le plus prestigieux du festival et de la ville de Marciac et son confrère franco-libanais ne peut qu’être excitante. A 56 ans, le trompettiste de New Orleans est l’un des plus grands virtuoses de son instrument mais aussi le gardien d’un temple et d’une tradition qu’il ne cesse de rendre vivante. De vingt ans son cadet, le Beyrouthin s’affranchit des genres lui qui se nourrit autant de l’art de Miles Davis que de Led Zeppelin, d’Oum Kalthoum, d’électro, de chanson française ou de mille autres sons. Tout est donc réuni pour qu’en unissant leur force, ces adeptes du dialogue musical et interculturel offrent aux festivaliers un grand moment de métissage stylistique.

Soirée parrainée par Plaimont Producteurs et France 3 Occitanie

Page 6: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

SAMEDI 28 JUILLET

CHAPITEAU • 21H

DAVE HOLLANDZAKIR HUSSAINCHRIS POTTERDave Holland (contrebasse), Zakir Hussain (tabla),Chris Potter (saxophone)

Chacun dans leur instrument, le contrebassiste britannique Dave Holland, le percussionniste indien Zakir Hussain et le saxophoniste américain Chris Potter sont des intouchables. Des intouchables mais aussi des virtuoses atypiques, coloristes esthètes n’ayant jamais cessé d’empêcher le jazz de tourner en rond… Avant d’en être lui-même un, Dave Holland a épaulé des géants nommés Miles Davis, Stan Getz ou Chick Corea. La rondeur de son son les a hypnotisés et rapidement il volera de ses propres ailes… Sur sa terre natale, Zakir Hussain est un mythe mais surtout LE prince du tabla, cette percussion phare de la musique du nord de l’Inde, qu’il ne cessera d’embarquer sur les terres du jazz, notamment avec son vieux complice John McLaughlin au sein du groupe Shakti… Chris Potter enfin, leur cadet de vingt ans, est le plus intègre et le plus impressionnant saxophoniste de sa génération, sideman pour la jazzosphère entière (il a participé à plus de 150 albums !) mais aussi compositeur et leader de ses propres projets (une vingtaine d’albums sous son nom). Ensemble, Holland, Hussain et Potter se lanceront dans l’exploration des influences du jazz dans la musique populaire indienne.

PAT METHENYwith ANTONIO SANCHEZ,LINDA MAY HAN OH& GWILYM SIMCOCKPat Metheny (guitare), Gwilym Simcock (piano),Antonio Sanchez (batterie), Linda May Han Oh (contrebasse)

Au milieu des années 70, la guitare jazz vit une véritable secousse sismique avec l’arrivée de Pat Metheny sur la scène internationale. Et comme ils ne sont guère légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell, Barney Kessell, John McLaughlin), la découverte de ce chevelu d’une vingtaine d’années originaire du Missouri est vite saluée aux quatre coins du monde. Un son inédit, une virtuosité fascinante, un éclectisme stylistique atypique, un don pour la composition et des expériences osées avec l’électronique, Metheny a imposé un jeu dont l’influence se fait encore ressentir quarante ans plus tard… En compagnie du pianiste britannique Gwilym Simcock, de la contrebassiste australienne Linda Oh, du batteur mexicain Antonio Sánchez, il rappellera quel grand musicien il ne cesse d’être, n’oubliant jamais de remettre son art en question.

Page 7: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

DIMANCHE 29 JUILLET

CHAPITEAU • 21H

BRAD MEHLDAU TRIOBrad Mehldau (piano), Larry Grenadier (contrebasse),Jeff Ballard (batterie)

C’est sans conteste en trio que le piano de Brad Mehldau prend toute sa dimension. Entouré de sa mythique rythmique composée du contrebassiste Larry Grenadier et du batteur Jeff Ballard, le géant américain peut s’engager sur tous les sentiers possibles et imaginables. Qu’il s’agisse d’un standard extrait du Great American Songbook, d’une reprise de Radiohead, de Paul McCartney ou de Nick Drake voire d’une composition personnelle, Mehldau impose toujours son style si personnel et des improvisations aussi virtuoses que lyriques au possible. Mais c’est surtout la complicité qui règne au sein du trio qui fait la force de ce jazz d’une rare modernité et qui n’oublie jamais de garder un œil dans le rétroviseur de l’héritage des anciens (Bill Evans, Keith Jarrett). Un jazz en mouvement permanant et techniquement renversant à l’image de l’album « Seymour Reads The Consitution ! » que le trio a publié en mai 2018.

JOE LOVANO & DAVE DOUGLASQUINTET SOUND PRINTSJoe Lovano (saxophone), Dave Douglas (trompette),Lawrence Fields (piano), Yashuki Nakamura (contrebasse),Joey Baron (batterie)

Un leader c’est bien, deux leaders c’est mieux ! C’est peut-être ce que se sont dits Joe Lovano et Dave Douglas en formant leur quintet Sound Prints vers 2013. Une nouvelle aventure post-bop pour le saxophoniste de Cleveland et le trompettiste du New Jersey, entourés du pianiste Lawrence Fields, du contrebassiste Yashuki Nakamura et du batteur Joey Baron. Un groupe de virtuoses obsédés par l’improvisation inspirée et l’échange profond. Mais Sound Prints semble surtout marcher sur les brisées du fameux second quintet de Miles Davis des années 60 avec Herbie Hancock, Tony Williams, Ron Carter et Wayne Shorter. Un Shorter dont Lovano et Douglas ont justement mis deux thèmes (Fee Fi Fo Fum et Juju) à leur répertoire. Au final, voilà réunis cinq esthètes attachés à une certaine tradition, attentifs au patrimoine et à l’histoire du jazz mais bien ancrés dans leur temps et jamais passéistes dans leur démarche.

Soirée parrainée par France 3 Occitanie

Page 8: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

LUNDI 30 JUILLET

CHAPITEAU • 21H

CORY HENRY& THE FUNK APOSTLESCory Henry (orgue hammond, claviers),Nicholas Semrad (claviers), Adam Agati (guitare),Sharay Reed (basse), TaRon Lockett (batterie),Tiffany Stevenson (voix), Denise Stoudmire (voix)

Lorsqu’il ne sévit pas au sein du furieux collectif new-yorkais Snarky Puppy, Cory Henry se transforme en grand ambassadeur de l’orgue Hammond. Plus précisément du mythique modèle B3 et de son son si chaleureux. Et tel le fils de la vengeance de Jimmy Smith, feu le grand maître de ce fabuleux instrument, il embarque ce B3 dans tous les recoins du groove. Jazz évidemment, mais aussi gospel, soul, funk, rhythm’n’blues, afrobeat et psychédélisme, Cory Henry sait tout jouer ! A la tête de ses Funk Apostles, le natif de Brooklyn dompte le groove sous toutes ses formes, réussissant même à alterner entre humour et spiritualité. Un tsunami funky qui, sur scène, prend même une toute autre ampleur grâce notamment aux voix de Tiffany Stevenson et Denise Stoudmire, les deux chanteuses des Funk Apostles.

MARCUS MILLERLaid Black Tour 2018Marcus Miller (basse, clarinette basse),Alex Han (saxophone), Russell Gunn (trompette)Brett Williams (claviers), Alex Bailey (batterie)

De Tutu de Miles Davis au Nougayork de Claude Nougaro, Marcus Miller a toujours immiscé sa basse dans tout ce qui groovait. Le multi-instrumentiste new-yorkais maîtrise à la perfection ce sens du rythme chez les autres (Michael Jackson, Herbie Hancock, Mariah Carey, Wayne Shorter, Frank Sinatra, George Benson, Aretha Franklin, Elton John, Donald Fagen, Bill Withers) comme chez lui-même. Et chacun de ses concerts en solo confirme qu’il a sa place au panthéon des bassistes électriques cinq étoiles, près des Larry Graham, Stanley Clarke et autres Jaco Pastorius. Chez ce gymnaste de l’instrument, on aime parfois slapper, technique m’as-tu-vu et efficace de frappe des cordes qui soulève les foules et agite les postérieurs. Ses héritiers sont vulgaires, lui contrôle ses acrobaties pêchues et funky pour en faire un vrai feu d’artifice sensuel, voire sexy. Mais comme Marcus Miller est homme de goût, il sait aussi caresser ses cordes et rendre bouillante n’importe quelle partition.

Soirée parrainée par Pierre & Vacances

Page 9: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

MARDI 31 JUILLET

CHAPITEAU • 21H

HUGH COLTMANWho’s happy ?Hugh Coltman (voix), Frédéric Couderc (clarinette, sax. baryton),Jérôme Etcheberry (trompette), Jerry Edwards (trombone),Didier Havet (soubassophone), Freddy Koella (guitare),Gael Rakotondrabe (piano), Raphael Chassin (batterie)

Après avoir brillamment rendu hommage à Nat King Cole sur son album Shadows, Hugh Coltman est resté sur le continent nord-américain pour boire l’eau d’une autre source tout aussi inspirante pour lui : la Nouvelle-Orléans. Là, au cœur du berceau du jazz (mais pas que), le plus français des chanteurs britanniques a revitalisé son écriture en compagnie notamment d’un furieux brass band local et de Freddy Koella, savoureux guitariste sur le CV duquel on croise des noms aussi impressionnants que Willy DeVille, Bob Dylan, Dr. John, Johnny Hallyday ou bien encore Jacques Higelin. Avec des cuivres chauffés à blanc, des percussions élastiques au possible et ce groove propre aux fanfares typiquement néo-orléanaises, Hugh Coltman a façonné un projet mêlant nostalgie et modernité. Respectueux de la tradition de la ville qu’il célèbre, il n’oublie jamais d’apporter sa touche personnelle et contemporaine mais aussi des influences aussi bigarrées que celles d’un Tom Waits, d’un Screaming Jay Hawkins, d’un Marc Ribot ou d’un Willy DeVille justement.

WYNTON MARSALIS QUINTETwith special guests ELLIS MARSALIS& BRANFORD MARSALISWynton Marsalis (trompette), Branford Marsalis (sax), Walter Blanding (sax ténor), Dan Nimmer (piano), Ellis Marsalis (piano), Carlos Henriquez (contre-basse), Ali Jackson (batterie)

Ce nom de Marsalis est évidemment indissociable de celui de Marciac. Mais ce concert aura une saveur encore plus particulière puisque Wynton, parrain pour ne pas dire ambassadeur ad vitam aeternam du festival, sera rejoint sur scène par son illustre père, Ellis. Pianiste raffiné et discret mais aussi professeur et passeur de renom (Harry Connick Jr. et Terence Blanchard, pour n’en citer que deux, furent ses élèves), le doyen du clan Marsalis est, comme ses fils, porteur de cette grande tradition néo-orléanaise. SES fils, oui. Un autre sera de la partie à Marciac cette année : Branford ! L’aîné saxophoniste est lui aussi un acteur majeur du jazz contemporain. Un artiste avançant sans œillère, capable de mêler jazz et hip hop comme il le fit durant les années 90 avec son groupe Buckshot LeFonque ou de revisiter des compositions classiques signées Debussy, Mahler, Milhaud ou Vaughn Williams  ! A 83 ans, Ellis le patriarche peut se targuer d’avoir transmis à Branford et Wynton sa virtuosité, sa créativité, sa simplicité, sa sincérité et son dévouement à l’idiome jazz. Un état d’esprit pour lequel le trompettiste est salué et récompensé, lui qui interpréta l’hymne américain en 1986 lors de la finale du 20e Super Bowl et décrocha même en 1997 le premier Prix Pulitzer de la musique pour une composition de jazz avec Blood On The Fields ! Avec les fidèles Walter Blanding au saxophone, Dan Nimmer au piano, Carlos Henriquez à la contrebasse et Ali Jackson à la batterie, Wynton, Branford et Ellis Marsalis rappelleront une fois de plus à ceux qui en doutaient que leur jazz est une musique vivante et ne fleure jamais la naphtaline.

Soirée parrainée par Air France et Hop !

Page 10: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

MERCREDI 1ER AOÛT

CHAPITEAU • 21H

MELANIE DE BIASIOLiliesMelanie De Biasio (flûte, voix), Pascal Mohy (piano),Pascal Paulus (claviers, synthétiseur), Alberto Malo (batterie)

Une extra-terrestre pourtant bien terrestre. Melanie De Biasio est sans doute la chanteuse la plus inétiquetable de sa génération. Au jazz, elle emprunte la liberté et certaines cambrures de sa voix. Au trip-hop, elle a chipé le mystère et le climatique. Quant au blues, il nourrit sa mélancolie. En quelques albums et de nombreux concerts, la chanteuse de Charleroi a surtout pulvérisé tous les clichés de la « chanteuse de jazz » pour se faire juste la porte-parole de ses bleus à l’âme comme des sourires de sa vie. Et comme chez ses idoles Nina Simone et Abbey Lincoln, l’intériorité prime chez Melanie De Biasio. La sincérité aussi. Elle arpente ses mélodies comme elle flânerait dans une métropole fantôme, à l’image de Lilies, son envoûtant dernier album publié l’automne dernier.

GREGORY PORTERNat King Cole & meGregory Porter (voix), Chip Crawford (piano, claviers),Ondrej Pivec (orgue hammond), Jahmal Nichols (contrebasse),Emanuel Harrold (batterie), Tivon Pennicott (saxophone ténor)

« Ma mère racontait qu’à cinq ans, je lui ai fait écouter une chanson que j’avais écrite et enregistrée sur une cassette. Mais c’est que tu chantes comme Nat King Cole, m’avait-elle déclaré  ! J’ai regardé les pochettes de ses albums tout en me disant que ce gars avait un nom vraiment étrange quand tout à coup je suis tombé sur cette image : un type élégant, à la fois beau et fort, assis près d’un feu de cheminée, sûrement le papa d’un autre petit garçon. J’ai mis le vinyle sur la platine et cette voix pleine d’empathie est sortie des enceintes. Ça a comblé un vide en moi… J’entendais ces paroles sortir des enceintes, comme si Nat me les adressait à moi et à personne d’autre. J’écoutais ces albums et je m’imaginais que Nat était mon père ». Dire que les mots de Gregory Porter sur son rapport à Nat King Cole sont forts est un doux euphémisme. Tellement intenses même que celui que beaucoup considèrent comme LA grande voix soul’n’jazz de sa génération a mis en scène et en musique cette relation en écrivant en 2004 une comédie musicale intitulée Nat King Cole & Me. Aujourd’hui l’originalité de cette démarche prouve qu’un hommage à un maître ou un mentor peut joliment sortir des sentiers battus. Car en interprétant ainsi à sa manière des standards popularisés par Nat King Cole ou des compositions originales inspirées par lui, Gregory Porter conserve son style personnel qu’il ne doit qu’à lui-même.

Soirée parrainée par Vivendi

Page 11: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

JEUDI 2 AOÛT

CHAPITEAU • 21H

MYLES SANKOJust being meMyles Sanko (voix), Gareth Lumbers (saxophone),Tom White (trombone), Thomas O'Grady (claviers)Philip Stevenson (guitare), Jon Mapp (basse),Rick Hudson (batterie)

Otis Redding, Bill Withers et Marvin Gaye peuvent dormir tranquille, Myles Sanko veille avec bienveillance et intelligence sur leur héritage. Né au Ghana et ayant grandi en Angleterre, ce charismatique soul brothers, aussi à l’aise dans les séquences énergiques que dans les instants plus spirituels, connaît non seulement ses classiques sur le bout des doigts mais a su aussi couper le cordon avec le rhythm’n’blues des sixties et des seventies pour apporter sa touche personnelle et moderne. Avec Born In Black & White en 2013, Forever Dreaming en 2014 et Just Being Me en 2016, Myles Sanko a posé les solides jalons d’une soul contemporaine adossée contre une voix bluffante. Et comme son aîné Gregory Porter qui l’a rapidement adoubé, il enflamme toutes les scènes qu’il foule.

MELODY GARDOTQuelques mois seulement ont suffit à Melody Gardot pour rejoindre le club très fermé de ces chanteuses à l’âme jazz mais flirtant aussi avec la pop, la bossa nova, la soul et le blues. Surtout que celle qui a grandi à Philadelphie proposa dès ses débuts un style bien à elle, un brin mystérieux, qui n’avait rien à envier à Diana Krall ou Norah Jones. Et qu’elle revisite un standard du Great American Songbook ou une pépite brésilienne, qu’elle chante ses propres compositions, reprend du Piaf ou s’essaie au fado, Melody Gardot se faufile toujours entre les styles avec une grâce et une aisance déconcertante. Quant à la scène, elle est un besoin vital pour l’autoproclamée « diva bohème » qui ne conçoit guère sa musique sans le partage avec son public.

Soirée parrainée par la Région Occitanie Pyrénées-Méditerranéeet France Inter

Page 12: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

VENDREDI 3 AOÛT

CHAPITEAU • 21H

INITIATIVE HBroken landDavid Haudrechy (direction, saxophone soprano, voix, sons additionnels)Ferdinand Doumerc (saxophone alto, flûte), Gaël Pautric (saxophone baryton, clarinette basse), Nicolas Gardel (trompette), Cyril Latour (trompette),Olivier Sabatier (trombone, sons additionnels), Lionel Segui (trombone basse), Amaury Faye (rhodes, synthétiseur), Olivier Cussac (synthétiseur), Florent Hortal (guitare), Pascal Celma (basse électrique), Pierre Pollet (batterie), Florent « Pepino » Tisseyre (percussions), Romain Quartier (VJ)

Ça n’est pas dans les genres et les styles qu’Initiative H existe mais plutôt dans les frontières qui les séparent. Là, à la croisée du jazz, de l’électro, de la fusion, du rock’n’roll et de la musique contemporaine, le gang toulousain emmené par le brillant saxophoniste David Haudrechy explore un son sans étiquette et qui ne ressemble à aucun autre. Dans les changements de rythmes et carambolages de styles, la virtuosité des musiciens tient le cap, aidée par la classe des compositions à tiroirs d’Haudrechy. Sa musique est aussi un voyage. Un vrai de vrai ! Cinématographique au possible, entre vraie fausse B.O. et road trip animé. Avec la sensation d’être plongé dans un monde fantastique voire onirique comme Deus Ex Machina en 2014, Dark Wave en 2015 et Broken Land paru en mai dernier l’ont montré. Osé, ambitieux et stimulant, le jazz d’Initiative H est aussi une passionnante réflexion sur notre temps. Sur ses maux et ses excès. Une magistrale symphonie éclectique et électrique moderne.

Soirée parrainée par le Département du Gers

ABDULLAH IBRAHIM & EKAYAwith special guestTERENCE BLANCHARDAbdullah Ibrahim (piano), Terence Blanchard (trompette), Cleave Guyton Jr. (saxophone alto, flûte, clarinette, piccolo), Lance Bryant (saxophone ténor), Marshall McDonald (saxophone baryton), Andrae Murchison (trombone, trompette), Noah Jackson (basse, violon), Will Terrill (basse)

Lorsque Ellington vous déclare, « tu es béni car tu viens de la source », votre avenir ne peut qu’être… radieux ? La suite de la carrière d’Abdullah Ibrahim donnera raison au Duke. Venir de la source est une sorte de rêve pour les jazzmen nés aux Etats-Unis. Et comme Abdullah Ibrahim est l’Afrique, il a toujours mêlé son jazz aux rythmes des townships, au gospel, au folklore khoisan et même à la musique classique. A 80 ans passés, le Sud-africain qui côtoya dans les années 60 les Pharoah Sanders, Don Cherry, Elvin Jones, Cecil Taylor et autre John Coltrane, est un intouchable sage dont il est sain et nécessaire d’écouter régulièrement les préceptes. En 1983, Abdullah Ibrahim fonde Ekaya (maison ou terre natale en zoulou), le groupe qui fusionne cet attachement à cette terre natale comme son amour pour le jazz américain en général, et ellingtonien en particulier. Une formation qui, 35 ans après sa naissance, accueillera à Marciac le trompettiste Terrence Blanchard, l’un des plus beaux souffles de New Orleans.

Page 13: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

SAMEDI 4 AOÛT

CHAPITEAU • 21H

THE CHICK COREA AKOUSTIC BANDwith JOHN PATITUCCI & DAVE WECKLChick Corea (piano), John Patitucci (contrebasse),Dave Weckl (batterie)

A la fin des années 80, après des années à avoir dompté l’électricité au sein de son bien nommé Elektric Band, le pianiste américain Chick Corea retourne au bercail de l’acoustique. Avec le bassiste John Patitucci et le batteur Dave Weckl, tous deux membres de cet Elektric Band, il lance un impressionnant trio logiquement baptisé le Chick Corea Akoustic Band. Vingt ans après leurs derniers concerts dans cette configuration, les trois amis activent à nouveau leur bluffante complicité. Avec en main un large répertoire alliant compositions originales et standards, Corea rappellera l’impressionnant géant du piano qu’il est, lui qui, comme son ami Herbie Hancock et Keith Jarrett, se révéla dans le sillage d’un certain Miles Davis…

ANOUAR BRAHEM QUARTETThe Astounding Eyes of RitaMusique pour oudAnouar Brahem (oud), Klaus Gesing (clarinette basse),Björn Meyer (basse), Khaled Yassine (darbouka, bendir)

Depuis plus de 25 ans, Anouar Brahem chamboule l’histoire du oud, cet instrument majeur de la musique arabe. A la scène comme au disque, le virtuose tunisien n’aura cessé d’embarquer ses cordes sur des terres inhabituelles. En travaillant notamment avec de nombreux musiciens de la scène jazz, Anouar Brahem a développé un univers musical qui lui est propre, fait de compositions et d’improvisations aussi impressionnistes que poétiques. Un monde dans lequel il ne tranche jamais entre tradition orientale et esthétique occidentale. En compagnie de Klaus Gesing à la clarinette basse, Björn Meyer à la basse et Khaled Yassine au darbouka et au bendir, il rendra hommage au poète et écrivain palestinien Mahmoud Darwich, une voix humaniste et rebelle à la fois qui s’est éteinte en 2008, et qui lui a inspiré ce projet magnifique baptisé The Astounding Eyes Of Rita.

Page 14: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

DIMANCHE 5 AOÛT

CHAPITEAU • 21H

ERIC BIBBEric Bibb (guitare, voix), Staffan Astner (guitare),Neville Malcolm (contrebasse, basse),Paul Robinson (batterie)

La retenue plutôt que l’exubérance. La classe plutôt que la flamboyance. Eric Bibb n’est pas un bluesman comme les autres. Même le terme bluesman est sans doute un brin réducteur pour ce musicien new-yorkais qui ne cesse d’empêcher le genre de stagner, comme il l’avait par exemple fait en 2005 sur son album A Ship Called Love qui rendait hommage au grand musicien de soul Curtis Mayfield. Avec Bibb, on est davantage dans la famille des virtuoses des sentiments intérieurs plutôt que de ceux de la technicité. De ces Taj Mahal, Keb’ Mo’ et autre Ben Harper qui savent que la spiritualité comme l’ouverture d’esprit sont les vrais carburants de ce blues éternel… Le jeu de guitare comme la voix d’Eric Bibb ont la douceur du velours. Lorsqu’on est le neveu de John Lewis, pianiste de génie du Modern Jazz Quartet, on baigne déjà dans la sensualité musicale de ce tissu. Avec Bibb, ce calme n’est évidemment jamais intérieur. A une époque où les drames migratoires ne cessent de se multiplier aux quatre coins du monde, le blues s’impose encore plus comme musique d’enracinement et de déracinement. Un sentiment au cœur du superbe et dépouillé Migration Blues qu’il avait publié en 2017.

LISA SIMONELisa Simone (voix), Sylvain Gontard (trompette),Sébastien Llado (trombone), Olivier Temime (saxophone),Hervé Samb (guitare), Reggie Washington (basse),Sonny Troupé (batterie)

Etre «  fille de  » n’est jamais facile. Surtout si votre mère s’appelle Nina Simone… Pourtant, Lisa Simone a non seulement su exister artistiquement en dehors des pas de son illustre maman mais son univers musical ne s’est jamais retrouvé prisonnier du lourd héritage. Un chemin qui ne fut pourtant pas une évidence pour celle qui sera d’abord militaire puis comédienne et star de Broadway avant d’être la chanteuse internationalement reconnue qu’elle est aujourd’hui… A 55 ans, Lisa Simone jongle brillamment avec toutes les facettes de la Great Black Music, portée par sa voix capable d’être feutrée et habitée mais aussi surpuissante et enragée. Ne tranchant jamais entre jazz, soul, funk, blues ou gospel, Lisa Simone préfère slalomer avec aisance et agilité entre tous ces genres pour mieux mettre en exergue son diamant vocal, déposé dans l’écrin conçu par sa solide section de cuivres et sa rythmique toute aussi impressionnante.

Soirée parrainée par Plaimont Producteurs

Page 15: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

LUNDI 6 AOÛT

CHAPITEAU • 21H

ERIK TRUFFAZ QUARTETwith special guest GUILLAUME PERRETBending new cornersErik Truffaz (trompette), Guillaume Perret (saxophone),Benoît Corboz (piano, Fender Rhodes), Marcello Giuliani (basse), Marc Erbetta (percussions), Nya (voix)

Le partage a toujours été au cœur de la musique d’Erik Truffaz. Qu’il croise le fer avec des bidouilleurs électro (Murcof), des voix d’ici (Christophe, Oxmo Puccino) ou d’ailleurs (Rokia Traoré, Ed Harcourt) et même des pointures de la soul ou du rock (Sly Johnson, Rodolphe Burger), le trompettiste suisse a toujours osé toutes les rencontres, toutes les textures sonores, tous les contextes. D’envoûtants corps à corps dans lesquels l’impressionnisme de ses solos expédie le jazz dans des contrées éclectiques. Ce « son Truffaz », singulier et reconnaissable entre tous, accueillera à Marciac un tsunami nommé Guillaume Perret. Un fascinant saxophoniste virtuose, azimuté et hybride, qui carambole jazz, électro, jazz fusion, rock progressif et tous les sons qui lui passent entre les doigts. Un sculpteur de sons hors normes, adoubé par John Zorn, et qu’une embardée avec le quartet d’Erik Truffaz ne peut que stimuler.

MANU KATCHÉRICHARD BONAMIKE STERNNIELS LAN DOKYMike Stern (guitare), Niels Lan Doky (piano),Richard Bona (basse), Manu Katché (batterie)

Frissons garantis avec l’union de ces quatre (très) fortes personnalités ! A la guitare, Mike Stern, grand artificier de la Telecaster jazz rock, ancien complice de Miles Davis et improvisateur tout terrain. A la basse, Richard Bona, dompteur de groove adoubé par Bobby McFerrin, Quincy Jones et Stevie Wonder, capable aussi d’attraper le micro pour chanteur comme un félin. Au piano, le Danois Niels Lan Doky, sans doute l’un des plus subtils héritiers du grand Bill Evans. Et derrière ses fûts, Manu Katché, batteur polyglotte et tout en finesse, aussi à l’aise dans un contexte purement jazz qu’aux côtés des plus grandes stars de la chanson ou du rock’n’roll… Ensemble, Mike Stern, Richard Bona, Niels Lan Doky et Manu Katché forment un quartet de choc inédit qu’on ne peut imager que rutilant et porté par une énergie défiant les lois de l’apesanteur.

Page 16: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

FLASH PIGAdrien Sanchez (saxophone), Maxime Sanchez (piano),Florent Nisse (contrebasse), Gautier Garrigue (batterie)

Le free jazz des seventies fut tout sauf un épiphénomène. Les secousses sismiques de cette révolution musicale n’ont d’ailleurs guère cessé de se faire entendre. Flash Pig en est la preuve flamboyante. Mais ce quartet parisien n’est pas pour autant prisonnier des canons d’une musique de près de 50 ans d’âge. Les frères Adrien et Maxime Sanchez, Florent Nisse et Gautier Garrigue vivent bien en 2018 et leur cri est viscéralement contemporain. La liberté exacerbée qui anime leur jazz sans compromis est le parfait reflet de notre époque. Surtout que cette musique ouverte de Flash Pig n’est pas exclusivement influencée par celle des Keith Jarrett, Paul Motian, Charlie Haden, Ornette Coleman et Dewey Redman des années 70 mais aussi par celle de musiciens actuels des scènes new-yorkaises et du nord de l’Europe. Un alliage qui a vite touché les aînés qu’ils ont invités comme Chris Cheek, Pierre de Bethmann, Manu Codjia, Logan Richardson ou bien encore Emile Parisien. Au final, la maturité de ces quatre-là, comme l’impressionnante osmose qu’ils proposent, en font l’un des groupes les plus insaisissables de la jeune scène française actuelle. Et l’un des plus passionnant.

UMLAUT BIG BANDBrice Pichard (trompette), Gabriel Levasseur (trompette), Louis Laurain (trompette), Fidel Fourneyron (trombone), Michaël Ballue (trombone), Pierre-Antoine Badaroux (saxophone, direction musicale),Benjamin Dousteyssier (saxophone), Antonin-Tri Hoang (saxophone, clarinette),Geoffroy Gesser (saxophone, clarinette), Pierre Borel (saxophone, clarinette),Bruno Ruder (piano), Romain Vuillemin (guitare),Sebastien Beliah (contrebasse), Antonin Gerbal (batterie)

Depuis 2011, Umlaut ravive la flamme du jazz de Fletcher Henderson, Artie Shaw, Benny Goodman, Jimmie Lunceford, Duke Ellington, Chick Webb et quelques autres maîtres des grands orchestres d’avant-guerre. Sous la direction du saxophoniste Pierre-Antoine Badaroux, les quatorze musiciens de ce jeune big band pas comme les autres offre au XXIe siècle une relecture de cet inégalable âge d’or du swing. Une musique à écouter mais aussi à danser dont le point de départ est souvent un impressionnant travail de recherches et de transcriptions. Une chasse aux trésors permettant parfois de débusquer des partitions rares ou oubliées  ! Sur scène l’Umlaut Big Band transforme ses prestations en grandes fiestas exaltées. Le public peut alors oser se lancer dans toutes les danses possibles et imaginables  : jive, charleston, big apple, trucking, swing, lindy hop, shag, balboa et bien sûr foxtrot !

MARDI 7 AOÛT

CHAPITEAU • 21H

Soirée des Musiciens parrainée par la Spédidam

Page 17: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

EMILE PARISIEN / VINCENT PEIRANIFILE UNDER ZAWINULinvitent SALIF KEITAfeaturing PACO SÉRY,LINLEY MARTHE, MINO CINELUAZIZ SAHMAOUI, MANU CODJIA & TONY PAELEMANEmile Parisien (saxophone), Vincent Peirani (accordéon),Manu Codjia (guitare), Tony Paeleman (Fender rhodes), Linley Marthe (basse), Paco Séry (batterie),Mino Cinelu (percussions), Aziz Sahmaoui (percussions, voix),Salif Keita (voix)

Emile Parisien et Vincent Peirani sont les artisans d’un jazz pluriel aussi original que l’est la rencontre entre leur saxophone soprano et leur accordéon. Ici, ce duo atypique célébrera la musique d’un autre extra-terrestre, Joe Zawinul, leader du groupe Weather Report. Avant sa mort, le grand pianiste autrichien avait développé sa musique protéiforme et multicolore au sein du Zawinul Syndicate, un groupe unique qui fusionnait jazz, rock et world music et qui influencera de nombreux musiciens. Avec le projet File Under Zawinul, Peirani et Parisien prolongent cette fiesta sonore avec l’aide d’anciens complices de Zawinul comme le batteur Paco Séry, le bassiste Linley Marthe et les percussionnistes Mino Cinelu et Aziz Samahoui. Une musique globale reliant Brésil et Méditerranée, Afrique de l’Ouest et France, à laquelle participent aussi le guitariste Manu Codjia et le claviériste Tony Paeleman. Leur jazz rock en fusion accueillera même un invité de marque en la personne de Salif Keita, sans doute l’un des plus grands chanteurs et musiciens maliens actuels. De quoi rendre cette ode au métissage musical encore plus impressionnante…

Emile Parisien Quintet Sfumato live in Marciac Sortie le 29 juin (ACT / PIAS)

La version live du quintet Sfumato d'Emile Parisien avec des invités de marque : Wynton Marsalis, Michel Portal et son alter ego : Vincent Peirani !

MARDI 7 AOÛT

CHAPITEAU • 21H

Page 18: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

MERCREDI 8 AOÛT

CHAPITEAU • 21H

FATOUMATA DIAWARAFatoumata Diawara (guitare, voix),Yacouba Kone (guitare), Arecio Smith (claviers),Sekou Bah (basse), JB Gbadoe (batterie)

Ancienne choriste d’Oumou Sangare et Dee Dee Bridgewater, actrice pour le cinéaste Cheikh Omar Sissoko et membre de la troupe de théâtre Royal de Luxe, Fatoumata Diawara est encore plus bouleversante lorsqu’elle chante ses propres chansons. Des pépites musicalement épurées, inspirées d’instruments traditionnels wasssoulous et baignées de guitare qu’elle porte de sa voix pénétrante. Avec élégance, la chanteuse malienne née en Côte d’Ivoire raconte des histoires pleines d’émotions. Un timbre et un univers qui touchent aux quatre coins du monde. Pour preuve l’éclectisme de ceux avec qui elle a croisé le fer depuis ses débuts, d’Herbie Hancock à Damon Albarn en passant par Bobby Womack, Hank Jones, Afrocubism, Cheick Lo ou bien encore Matthieu Chedid alias –M– avec lequel elle a conçu le projet Lamomali, sacré meilleur album de musiques du monde de l’année aux Victoires de la Musique 2018. Elle est aujourd’hui l’une des musiciennes les plus respectées du continent africain. Une artiste globetrotteuse originale sur la route de laquelle, Marciac n’est pas une escale comme les autres. Là, en 2014, Fatoumata Diawara s’est produite avec le pianiste cubain Roberto Fonseca, laissant une trace au disque de ce magnifique duo inédit, At Home – Live In Marciac.

LAS MARAVILLAS DE MALIfeaturing MORY KANTÉBoncana Maiga (directeur musical), Juancito Hurtado (voix et guiro) Mory Kanté (voix), Jospinto (voix), Pepe Rivero (piano), Felipe Cabrera (basse), Abraham Mansfaroll (timbales), Inor Sotolongo (congas), David Reicer Bencomo Guedez (flûte), Nahomi Stephany Guerra Mayan (viola), Armando Garcia (violon), Reicel Pedroso Diaz (violon), Eduardo Coma (violon), Angel Aguiar (guiro)

Durant les années 60, alors qu’une grande partie de l’Afrique goûte enfin à l’indépendance et que Fidel Castro règne en maître à Cuba, de jeunes musiciens vont tendre des ponts entre les deux continents. Des étudiants maliens s’envolent ainsi en 1964 à La Havane pour échanger entre pays africains socialistes et Cuba la communiste. De ce périple naîtra Las Maravillas de Mali, groupe ambassadeur et précurseur de cette musique afro-cubaine qui ne ressemble à aucune autre. Avec la star guinéenne Mory Kanté, Las Maravillas de Mali fait un retour plus que flamboyant à Marciac, emmené par son leader Boncana Maïga, seul membre restant de la formation d’origine. Chantant en espagnol, en bambara et en français, Las Maravillas de Mali mêle rumba et rythmes traditionnels d’Afrique de l’Ouest pour un métissage dansant qui donnera notamment le tubesque Rendez-vous chez Fatimata. Le plus coloré des voyages reliant Bamako et La Havane.

Soirée parrainée par France Inter

Page 19: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

JEUDI 9 AOÛT

CHAPITEAU • 21H

CHARLES PASICharles Pasi (harmonica, voix), Joseph Champagnon (guitare, voix),Pity Cabrera (claviers, mélodica), Sébastien Levanneur (basse, voix),John Grandcamp (batterie, voix)

Certains optent pour le jazz. D’autres pour la pop. D’autres encore pour la chanson ou le blues. Charles Pasi lui n’a jamais tranché. Non pas par paresse ou manque de personnalité, bien au contraire, mais pour mieux polir un style qui lui est propre. Et puis pour confirmer, peut-être, la fameuse tirade de Duke Ellington qui lui tient tant à cœur : « Il n’y a que deux styles de musique : la bonne musique et la mauvaise musique.  » Chez Charles Pasi, il y a d’abord cette voix touchante et chaude en provenance de ses tripes. Puis cet harmonica, véritable prolongement de son chant qu’il dompte brillamment… Qu’il attaque une ballade sentimentale et langoureuse et joue au crooner racé ou se lance dans une chanson funky ou un blues du bitume, le Parisien insuffle toujours cette même sincérité, à la scène comme au disque. Il peut également reprendre du Dylan, collaborer avec Grand Corps Malade ou Carla Bruni, ou bien encore adosser sa voix contre le saxophone d’Archie Shepp, Pasi est un showman total ! Guère étonnant finalement qu’il ait été signé sur un label aussi prestigieux que Blue Note…

SELAH SUEAcoustique

Comme une épreuve du feu. Une mise à nue. En offrant ses chansons en version acoustique, Selah Sue leur donnera encore plus d’importance, encore plus d’envergure, encore plus d’épaisseur… Une approche plus intimiste pour la jeune soul sister flamande ayant plafonné au sommet des charts dès son tout premier album de 2011, porté par son tubesque single Raggamuffin. Un succès international qui ne l’a ni blasée, ni coupée des réalités et de son quotidien. Maîtrisant tous les recoins de la soul music avec une certaine dextérité, imposant une forte personnalité avec des textes visant juste, Selah Sue a toujours abordé sa musique avec sérieux, professionnalisme et spiritualité. Comme chez son idole Lauryn Hill, rien n’est jamais acquis et chaque disque est un nouveau départ. En cela, ce concert acoustique de ses chansons piochées sur ses deux albums (l’éponyme Selah Sue et Reason) aura aussi un goût de nouveau départ.

Soirée parrainée par Lip

Page 20: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

VENDREDI 10 AOÛT

CHAPITEAU • 21H

STACEY KENTI know I dreamavec un orchestre d’élèves des conservatoires de la Région OccitanieDirection Jean-Pierre PeyrebelleStacey Kent (voix), Jim Tomlinson (saxophones, flûtes),Graham Harvey (piano), Jeremy Brown (contrebasse),Josh Morrison (batterie)

Dans sa voix, le Great American Songbook, la bossa nova ou même une chanson de Juliette Gréco ou Léo Ferré se transforment en rivière de diamants. Mais si la plus française des chanteuses de jazz américaines peut aborder à peu près tous les répertoires, c’est avant tout que son organe élastique est empreint d’une solide personnalité et d’une sensualité hors norme. Et puis il y a toujours chez Stacey Kent cet amour viscéral pour la narration comme pour les sons et les mots qu’elle prononce. Habiter pour de bon ce qu’elle chante, tel est son crédo  ! Cet art, la chanteuse originaire du New Jersey, épaulée par son quartet, le plongera à Marciac dans la volupté des cordes d’un grand orchestre. Celui de l’Orchestre du Conservatoire à Rayonnement Régional de Toulouse dirigé par Jean-Pierre Peyrebelle. Un luxueux écrin de violons pour rendre encore plus envoûtantes ses interprétations.

LIZZ WRIGHTGraceLizz Wright (voix), Martin Kolarides (guitare),Kenny Banks (claviers), Nicholas D’Amato (basse),Ivan Edwards (batterie)

Il y a la chaleur du timbre. Puis la gravité du son. La puissance aussi, intérieure et toute en retenue mais aussi plus revendicatrice parfois. L’organe de Lizz Wright propose cette vaste palette de paysages vocaux. Un chant avant tout là pour célébrer le Sud. L’âme d’une région incarnée par la musique. Le jazz évidemment, mais aussi la soul, le gospel, le rock et le blues. Une tradition qu’elle magnifie dans chacune de ses chansons. Et même lorsque cette native de Georgie revisite un répertoire qui n’est pas le sien, comme sur Grace, son album de 2017 où elle reprenait des perles de Ray Charles, Allen Toussaint, Nina Simone, Sister Rosetta Tharpe, k.d. lang ou bien encore Bob Dylan, elle s’approprie chaque mot, chaque refrain, qu’elle habite de sa

voix unique.

Soirée parrainée par Airbus

Page 21: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

SAMEDI 11 AOÛT

CHAPITEAU • 21H

BROOKLYN FUNK ESSENTIALSIwan VanHetten (trompette, claviers, voix), Anna Brooks (saxophones, voix)Desmond Foster (guitare, voix), Lati Kronlund (basse), Hux Flux Nettermalm (batterie), Alison Limerick (voix)

Un quart de siècle de groove pied au plancher  ! Depuis 1993, les Brooklyn Funk Essentials mélangent jazz, funk, soul, ska, disco, house et rap avec une énergie décuplée sur scène. Emmenée par le bassiste suédois Lars ‘Lati’ Kronlund, la formation cosmopolite basée à New York est une surpuissante turbine de funk torride, de jazz ethnique, de hip hop live, de soul sans gras et de bifurcations world. Les Brooklyn Funk Essentials ne pensent qu’au groove, quel que soit son origine, qu’il provienne de la tradition d’Ellington, du jazz libertaire à la Pharoah Sanders, du folklore turc, du répertoire latino ou de celui de l’acid jazz. Un marathon funky à souhait, sans édulcorant, qui ne s’est jamais essoufflé en 25 années d’existence et enflamme toujours les scènes qui l’accueillent.

KID CREOLE & THE COCONUTSAugust Darnell (voix), George Hogg (trompette),Barnaby Dickinson (trombone), Tim Vine (claviers), Oroh Angiama (basse), Jamie McCredie (guitare), Dave Imby (batterie), Sarah McGrath (voix),Roos Van „Awesome“ Rossum (voix), Charlotte De Graaf (voix)

En 1980, alors que New York n’a pas fini de digérer le punk et le disco, un gang improbable et multicolore prend tout le monde à contrepied avec un cocktail explosif de rythmes latinos et caribéens mêlés à des saveurs disco. Emmené par le charismatique August Darnell, Kid Creole & The Coconuts a des allures d’orchestre de Cab Calloway futuriste et se retrouve au sommet des charts avec ses tubesques I’m A Wonderful Thing, Baby et Annie, I’m Not Your Daddy. 38 ans plus tard, le chanteur du Bronx a certes rasé sa moustache volée à Errol Flynn mais porte toujours un impeccable zoot suit et des chapeaux incroyables. Surtout, Kid Creole & The Coconuts est resté cette jouissive et imparable bande festive, boostée par la scène et la communion avec son public.

Soirée parrainée par Enedis

Page 22: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

DIMANCHE 12 AOÛT

CHAPITEAU • 21H

JOAN BAEZFare thee wellPuisque de jeunes folkeuses brillantes et inspirées ne cessent d’éclore chaque jour aux quatre coins du monde, rien de mieux qu’un retour aux sources, pour ne pas dire à LA source : Joan Baez ! Mais si l’Américaine demeure la grande prêtresse incontestée du genre, son humilité ne l’empêche jamais de se remettre régulièrement à l’ouvrage. Surtout qu’en ces temps chahutés de présidence Trump, celle qui fut la porte-parole de toute une génération dans les années 60 et 70 se sent pousser de nouvelles ailes de révolte comme son album Whistle Down The Wind publié en mars dernier le démontrait une fois de plus… Mais à 77 ans, Joan Baez prend aussi la mesure du temps qui passe. De son temps à elle aussi. Sa guitare en bandoulière, elle entreprend donc une grande tournée d’adieu qui mêlera compositions personnelles et reprises.

Page 23: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

LUNDI 13 AOÛT

CHAPITEAU • 21H

SANTANAS’il demeure l’un des plus impressionnants guitar heros de sa génération, Carlos Santana est avant tout un grand compositeur offrant une palette musicale colorée au possible. Après des débuts dans des formations de rock latino et de funk psychédélique, le natif d’Autlán de Navarro au Mexique s’est lancé sous son nom en fusionnant rock’n’roll psychédélique et funk torride. Rapidement, il ouvrira cet univers au jazz-rock et au jazz-fusion qui fait fureur durant les années 70… Cinquante ans plus tard, le lyrisme du jeu de guitare de Santana et la chaleur des échanges avec ses musiciens demeurent intacts. Ses chefs d’œuvre comme Black Magic Woman ou Europa ont beau dater du siècle dernier, son inspiration est sans faille et, à 70 ans passés, il reste un maître intouchable de la fusion stylistique, qu’il joue du jazz, du blues, du rock, de la salsa ou du funk ! Quant à la scène – sa terre de prédilection – elle est toujours le théâtre de solos renversants à faire pâlir les apprentis guitaristes.

Page 24: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

CONCERTS PROPOSÉS PAR L’ASTRADAÉtablissement Public de Coopération Culturelle Scène conventionnée pour le jazz

27/07 - 12/08

2018

contact presse / photos / accréditations :

Christelle Morandin

09 64 47 32 29

[email protected]

L'Astrada

53 Chemin de Ronde

32230 Marciac

Page 25: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

VENDREDI 27 JUILLET

L’ ASTRADA • 21H

QUATUOR DEBUSSYinvite FRANCK TORTILLERChristophe Collette (violon), Marc Vieillefon (violon),Vincent Deprecq (violon alto), Cédric Conchon (violoncelle),Franck Tortiller (vibraphone)

Depuis plus de 25 ans, le Quatuor Debussy est l’une des plus rutilantes Rolls de la musique de chambre, aussi impressionnante dans Chostakovitch et Debussy, que Ravel, Witkowski ou Lekeu. Mais pas que… Avec leur insatiable soif de rencontres, les Debussy créent de solides passerelles avec différents domaines artistiques comme la danse, le théâtre mais aussi les musiques actuelles et le cirque. Une vision d’une musique « classique » ouverte, vivante et créative, qui met l’accent sur l’échange comme le montrera ce concert avec le vibraphoniste Franck Tortiller. En cette année du centenaire de la disparition de Claude Debussy, le quatuor accompagné par celui qui dirigea l’ONJ de 2005 à 2008 célèbrera avec originalité la musique du grand compositeur. Egalement au programme de cette rencontre inédite, des relectures originales de pièces de Glenn Miller et George Gershwin notamment. Au final, un répertoire à 360°, interprété par cinq musiciens faisant corps, bien décidés à faire communiquer entre eux les styles, les époques et les continents.

QUATUOR DEBUSSYinvite JACKY TERRASSONChristophe Collette (violon), Marc Vieillefon (violon),Vincent Deprecq (violon alto), Cédric Conchon (violoncelle),Jacky Terrasson (piano)

Durant cette même soirée, le Quatuor Debussy croisera également le fer avec Jacky Terrasson. Capable d’aborder tous les répertoires, le pianiste franco-américain peut alterner relectures de standards jazz et d’hymnes pop et compositions personnelles post-bop ou afro-antillaises. Un jazz global qui affirme les racines afro-américaines du virtuose installé à New York et impose un groove solide. Mais comme tous les grands pianistes de jazz, Jacky Terrasson a lui aussi bu à la source Debussy. Ce concert permettra ainsi d’appréhender cette influence dans un contexte on ne peut plus inédit.

Page 26: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

LPT3invite ALBAN DARCHEAlban Darche (saxophone), François Thuillier (tuba),Jean-Louis Pommier (trombone), Christophe Lavergne (batterie)

L pour Lavergne, P pour Pommier, T pour Thuillier et 3 pour appuyer le choix d’être un trio. Un trio pas comme les autres, fait de souffle et de rythmes. Le batteur, le tromboniste et le tubiste s’ouvrent aux musiques d’aujourd’hui, au-delà des frontières du jazz. Leur formation résolument acoustique est surtout une aventure qui ose les prises de risque et aime chahuter la gravité. Le jazz cousu de fil blanc n’est pas fait pour François Thuillier, Jean-Louis Pommier et Christophe Lavergne. Comme il n’est pas non plus dans le vocabulaire de leur invité du jour, l’audacieux saxophoniste Alban Darche qui apportera encore plus de souffle et les suivra ici sur le fil tendu d’un alléchant numéro d’équilibriste. Plus qu’un simple sideman, Darche, notamment pigiste à l’Orchestre National de Jazz et au Sacre du Tympan, est aussi le fondateur du label nantais Yolk, sur lequel LPT3 publia justement Déjà 7h ? en 2008 et Vents divers (avec Louis Sclavis et Michel Marre) en 2017.

JAZZ & HARMONIESHarmonie La Nèhe-DaxDirection Jean GarinCoordination artistique Jean-Pierre Peyrebelle

Pour Marciac, LPT3 ose une rencontre non seulement inédite mais assez folle. François Thuillier au tuba, Jean-Louis Pommier au trombone et Christophe Lavergne à la batterie se produiront avec la Nèhe, un impressionnant orchestre d’harmonie née à Dax il y a plus de 115 ans et composé d’environ 80 musiciens amateurs ! Capable de jouer du jazz, des musiques de films, de la musique contemporaine ou classique et même de la zarzuela, la Nèhe est également la musique officielle des arènes de Dax depuis plusieurs décennies et c’est elle qui anime les corridas de la Feria et de Toros y Salsa ! L’aventureux trio LPT3 associé à cette bande de passionnés d’instruments à vent (bois et cuivres) et de percussions sera sans doute l’une des expériences les plus chaleureuses et originales de l’édition 2018 du festival.

SAMEDI 28 JUILLET

L’ ASTRADA • 19H

Page 27: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

ALTA MAREA& LE QUATUOR MÉTABOLESNicolas Gardel (trompette), Alexandre Galinié (saxophones ténor et soprano),Jean-Pierre Peyrebelle (piano), Julien Duthu (contrebasse),Pierre Dayraud (batterie)

Ces cinq-là connaissent leurs classiques. Et vénèrent avant tout ce que le quintet piano, basse, batterie, trompette et saxophone signifie dans l’histoire du jazz. Mais Alta Marea n’est pas juste là pour perpétuer cette tradition. Mêlant relectures des plus grands (Thelonious Monk, Keith Jarrett, Ornette Coleman, etc.) et compositions originales, l’impeccable formation du pianiste Jean-Pierre Peyrebelle sait immiscer sa touche personnelle. Sa petite épice bien à elle qui fait de chacun de ses concerts un moment cher aux amateurs de cool jazz et de hard bop.

JULIAN LAGE TRIOJulian Lage (guitare), Jorge Roeder (contrebasse),Eric Doob (batterie)

Au fil des disques et des tournées, Julian Lage est, l’air de rien, en train de devenir l’un des plus passionnants guitaristes de jazz de sa génération. Il faut dire que le Californien a attrapé une six-cordes dès le plus jeune âge, devenant une sorte d’enfant prodige de l’instrument. Acoustique d’abord, et électrique depuis 2016. A 30 ans passés, sa virtuosité toujours aussi impressionnante fusionne avec une ouverture d’esprit et un éclectisme étonnant et détonnant. Aussi bien fan des partitions anciennes de Sidney Bechet et Bix Beiderbecke que du quartet américain de Keith Jarrett, Julian Lage ne cesse surtout de barioler son jazz, de traits blues, country ou carrément rock’n’roll. Comme ses aînés Bill Frisell ou Pat Metheny, il n’oublie jamais de se ressourcer dans toutes les formes musicales typiquement américaines. Des influences qu’il a digérées et intégrées dans son écriture. Des compositions souvent conçues pour être jouées en trio, la formation de prédilection de ce musicien d’exception.

DIMANCHE 29 JUILLET

L’ ASTRADA • 21H

Page 28: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

LUNDI 30 JUILLET

L’ ASTRADA • 21H

ZARA McFARLANEProtégée de Gilles Peterson qui l’a signée sur son label Brownswood Recordings, Zara McFarlane est une énième preuve vivante de la vigueur de la nouvelle scène jazz britannique actuelle. Comme ses consœurs et confrères, la jeune Anglaise d’origine jamaïcaine métisse son jazz d’influences multiples, piochant aussi bien dans la soul que le reggae ou le calypso mais aussi les musiques jamaïcaines de ses ancêtres. Sa voix assez ensorceleuse n’a plus qu’à servir de fil rouge dans ce patchwork coloré qui modernise le patrimoine musical jamaïcain. Une démarche symbolisée par sa reprise du classique reggae de Junior Murvin, "Police & Thieves", que les Clash avaient déjà dépoussiéré à leur manière en 1977, et que Zara McFarlane transforme en déambulation jazz lascive et presque sensuelle. En s’appropriant ainsi tous ces sons, toutes ces mélodies, toutes ces ambiances, la Britannique leur offre un éclairage neuf et singulier. Une façon des plus originales de présenter sa vision de la diaspora jamaïcaine et son influence sur d’autres cultures.

KENNY BARRONQUINTETKenny Barron (piano), Jeremy Pelt (trompette),Dana Stephens (saxophone), Kiyoshi Kitagawa (contrebasse),Johnathan Blake (batterie)

La liste de ceux qu’il a accompagnés est un vrai who’s who du jazz ! Mais si Dizzy Gillespie, Freddie Hubbard, Stanley Turrentine, Milt Jackson, Buddy Rich, Yusef Lateef, Eddie Harris, Sonny Stitt, Ella Fitzgerald, Roy Haynes, Chet Baker, Elvin Jones, David Sanborn ou bien encore Ornette Coleman ont fait appel un jour au service de Kenny Barron, c’est que le piano de ce maître de l’élégance n’a jamais cessé d’offrir un swing, un raffinement et une épure hors norme. A 75 ans, le natif de Philadelphie est de cette école de la note juste, de ceux qui savent intégrer silence et espace dans leur musique et n’abusent jamais de leur impressionnante technique. “less is more”, comme dissent les Anglo-saxons… A sa fidèle rythmique composée du contrebassiste Kiyoshi Kitagawa et du batteur Johnathan Blake, Barron ajoute le saxophone ténor de Dayna Stephens et la trompette de Jeremy Pelt pour se retrouver à la tête d’un quintet cinq étoiles qui ne cherche pas à révolutionner le genre mais plutôt à trouver le ton juste et perpétuer la tradition du swing intelligent et imparable. Comme sur l’album Concentric Circles que les cinq homes ont publié avant l’été. La grande classe.

Page 29: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

KINGA GLYKKinga Glyk (basse), Rafal Stepien (claviers),Irek Glyk (batterie)

A part Michelle Ndegeocello, Esperanza Spalding ou Tal Wilkenfeld, les femmes bassistes de jazz ne se bousculent malheureusement guère au portillon. Mais le petit groupe peut désormais compter sur une nouvelle virtuose pour grossir ses rangs : Kinga Glyk. Elle est la jeune Polonaise dont tout le monde parle. Et pas seulement pour sa touchante reprise de Tears From Heaven d’Eric Clapton, visionnée des milliers de fois sur YouTube… Kinga n’a que 11 ans lorsqu’elle demande à son père, le vibraphoniste Irek Głyk, de lui acheter une quatre cordes, et seulement 18 lorsqu’elle publie son premier album, Registration. Aujourd’hui, en trio avec le pianiste Rafal Stepien et son frère batteur Irek Glyk, Kinga développe un jazz hautement inspiré des visions de son idole Jaco Pastorius. A seulement 20 ans, elle excelle aussi bien dans les thèmes up tempo et funky au possible que dans les instants plus posés et raffinés. Surtout, dans ses solos déjà impressionnants, Kinga Glyk n’abuse jamais de pyrotechnies gratuites et tape à l’œil et sait intégrer l’espace et le silence. Déjà la marque des grands, en quelque sorte.

SONS OF KEMETYour queen is a reptileShabaka Hutchings (saxophone ténor), Theon Cross (tuba), Tom Skinner (batterie), Eddie Hick (batterie)

Fer de lance de la nouvelle jeune scène jazz britannique, Shabaka Hutchings s’est rapidement démarqué de ses maîtres en escaladant le jazz par des versants inhabituels. En lorgnant aussi bien vers les musiques des Caraïbes que vers l’électro ou l’afrobeat et en intégrant ou dirigeant de multiples formations, le saxophoniste anglais a trouvé une voie bien à lui. Mais c’est sans doute à la tête de ses Sons Of Kemet que cette personnalité musicale singulière s’exprime le mieux. Dans ce quartet à la configuration ovni (deux batteries et un tuba !), Shabaka Hutchings souffle un vent tantôt révolté, tantôt habité, qui singularise sa musique ultra-rythmée qui ne ressemble à aucune autre. Fraîchement signé sur Impulse !, le mythique label de ses idoles John Coltrane et Pharoah Sanders, le saxophoniste a assez de souffle pour faire résonner son chant qui est sans doute le plus bel hommage rendu à la diaspora caribéenne installée au Royaume-Uni.

MARDI 31 JUILLET

L’ ASTRADA • 21H

Page 30: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

SARAH MURCIA QUARTETCarolineSarah Murcia (contrebasse, voix), Olivier Py (saxophones),Gilles Coronado (guitare), Franck Vaillant (batterie)

Du jazz extra-terrestre, du rock futuriste, de l’électro barjo et de la chanson décalée : Caroline, le quartet fondé en 2001 par Sarah Murcia, n’est pas là pour marcher dans les clous. Avec le saxophoniste Olivier Py, le batteur Franck Vaillant et le guitariste Gilles Coronado, la contrebassiste/chanteuse orchestre une musique ouverte, exigeante, qui se joue des étiquettes, mais surtout elle ose tous les styles, parle toutes les langues musicales et s’aventure sur toutes les marges. Rien d’étonnant finalement pour celle qui joue aussi bien avec Noël Akchoté que Benoit Delbecq, CharlElie Couture, Jacques Higelin, Piers Faccini ou Rodolphe Burger, s’amuse à revisiter le répertoire des Sex Pistols, a étudié avec Jean-François Jenny-Clark et a même décroché un prix d’orchestration à la mythique Schola Cantorum !

IVAN “MELÓN” LEWIS& THE CUBAN SWING EXPRESSFernando Hurtado (trompette), Frank Mayea (trompette),Joulien Ferrer (trombone), Segundo Mijares (saxophone ténor),Roque Martínez (saxophone alto,flûte),José Atero (guitare), Iván “Melón” Lewis (piano),Iván Ruiz (basse), Georvis Pico (batterie),Juan Viera (congas), Yuvisney Aguilar (timbales)

Aux côtés des grandes voix et des grands musiciens (Buika, Issac Delgado) ou en quartet, Ivn « Meln » Lewis s’est vite imposé comme l’un des meilleurs pianistes cubains de sa génération. Jamais rassasié, il coiffe cette fois une casquette de leader de big band et prend la tête du Cuban Swing Express. Une aventure pas si surprenante puisque son père, Ricardo Gonzalez Duquesne, a tenu la baguette du fameux Orquesta de Música Moderna de inard el Rio, formation on ne peut plus populaire dans les années 60… Composé de dix virtuoses cubains installés en Europe, le Cuban Swing Express a fait ses grands débuts en 2014, à Paris, sur la scène de l’Alhambra. Il combine des sons traditionnels et modernes et propose un répertoire assez éclectique dans lequel on croise aussi bien des compositions de Perez Prado, Benny Moré et Ernesto Lecuona, que des reprises d’Herbie Hancock, de Michael Jackson et même des Rolling Stones. Sans oublier des pièces signées Melón lui-même.

MERCREDI 1ER AOÛT

L’ ASTRADA • 21H

Page 31: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

ALI JACKSON présenteFrench Jazz FuturesRenaud Gensane (trompette), Baptiste Herbin (saxophone),André da Silva (guitare), Emmanuel Forster (contrebasse),Ali Jackson (batterie)

Le batteur Ali Jackson est une pointure qui peut se venter d’avoir accompagné des jazzmen aussi impressionnants que Wynton Marsalis, Dee Dee Bridgewater, George Benson, Harry Connick Jr., James Carter, Kurt Rosenwinkel, Marcus Roberts, Joshua Redman mais aussi des chanteurs et musiciens nommés Aretha Franklin, Tony Bennett, Faith Hill, James Morrison, KRS-1 ou le chef Seiji Ozawa ! Ancien élève des dieux de la batterie Elvin Jones et Max Roach, le New-yorkais sera ici entouré d’un quartet exclusivement français. Quatre musiciens dont les experts s’échangent déjà les noms depuis quelques années et qui montreront la vitalité de la scène hexagonale. A l’image du saxophoniste Baptiste Herbin, adoubé à ses débuts par les ainés Julien Lourau et Pierrick Pédron, et qui n’a strictement rien à envier à ses confrères d’outre-Atlantique.

CARLOS HENRIQUEZ& THE BRONX PYRAMIDCarlos Henriquez (contrebasse), Bruce Harris (trompette),Julian Lee (saxophone ténor), Robert Rodriguez (piano),Ernesto Simpson (batterie), Anthony Almonte (congas, voix)

Le cœur qui bat. L’épine dorsale aussi. Depuis plus de quinze ans, Carlos Henriquez est le contrebassiste de Wynton Marsalis, au sein de ses formations comme avec le Jazz At Lincoln Center Orchestra. Une des pierres angulaires de l’art du trompettiste en quelque sorte… Et quand il n’épaule pas aussi solidement le trompettiste de New Orleans, ce natif du Bronx se transforme en leader de Bronx Pyramid, savoureux collectif ravivant ses racines portoricaines mêlées à des sons new-yorkais. Effluves afro caribéennes et salsa, c’est la résurrection du son nuyorica, cette fiesta rythmique orchestrée dans la Grosse Pomme des seventies par les exilés portoricains et cubains. Un héritage bouillant que Carlos Henriquez transpose au XXIe. Cuivres chauffés à blanc, congas musclées et piano dansant : impossible pour les spectateurs de rester assis sur leurs chaises !

JEUDI 2 AOÛT

L’ ASTRADA • 21H

Page 32: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

TRIO AIRÉSAirelle Besson (trompette), Edouard Ferlet (piano),Stéphane Kerecki (contrebasse)

Lorsque trois fortes personnalités décident de voguer ensemble, les égos se doivent d’être au placard. Et si le trio Aïrés d’Airelle Besson, Edouard Ferlet et Stéphane Kerecki est d’une limpidité et d’une force aussi éclatante, c’est que ces trois-là, sur un pied d’égalité, sont on ne peut plus à l’écoute les uns des autres. Cette rencontre n’est en fait pas totalement inédite puisqu’en 2009, le pianiste avait déjà invité la trompettiste sur son album Filigrane. Retrouvailles donc huit ans plus tard, avec en prime la contrebasse féline de Kerecki. Pour ce projet Aïrés, le trio a opté pour un répertoire ample et sans œillère, à la fois composé de thèmes originaux et de relectures de pièces classiques signées notamment Ravel, Fauré et Tchaïkovski. Une matière qu’ils apprivoisent avec une rare inspiration. Une musique épurée, faisant la part belle à l’espace et aux silences, dotée d’une force narrative assez impressionnante.

NICOLAS FOLMERTribute to Miles DavisNicolas Folmer (trompette, compositions, arrangements),Antoine Favennec (sax. alto et soprano, e ets), Olivier Louvel (guitares),Laurent Coulondre (claviers), Julien Herné (basse),Yoann Serra (batterrie)

Rendre hommage au plus grand d’entre tous n’est jamais chose aisée. Mais sa carrière, à la scène comme au disque, peut tout de même permettre à Nicolas Folmer de célébrer la musique de Miles Davis. Vaste palette sonore, virtuosité technique et aisance dans le cool comme le hard bop, le jazz fusion ou même dans un contexte plus électronique, ce génial caméléon est un leader, un soliste, un arrangeur et un sideman de première catégorie qui saura éviter les pièges d’une telle célébration. Surtout qu’à 40 ans passés, Nicolas Folmer possède un impressionnant CV, lui qui a travaillé avec Diana Krall, Natalie Cole, Dee Dee Bridgewater, Henri Salvador, Wynton Marsalis, Charles Aznavour, Claude Nougaro, John Lewis, Georges Russell, Laurent Cugny, Johnny Griffin, Ricardo Del Fra, Richard Galliano, André Ceccarelli, Daniel Humair et Dave Liebman, pour n’en citer que quelques-uns.

VENDREDI 3 AOÛT

L’ ASTRADA • 21H

Page 33: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

MOWGLIFerdinand Doumerc (saxophones, flûte),Bastien Andrieu (claviers), Pierre Pollet (batterie)

Non, Mowgli n’est pas seulement cet enfant indien, élevé par des loups après avoir été perdu par ses parents, et éduqué par l’ours Baloo. C’est aussi un trio fou réunissant Bastien Andrieu au piano, aux claviers et aux machines en tous genres, Ferdinand Doumerc aux saxophones et à la flûte et Pierre Pollet à la batterie. Chez Rudyard Kipling et Walt Disney, Mowgli est au cœur du Livre de la Jungle mais chez ces trois jeunes aventuriers du son, il évolue dans Ivre de la Jungle, titre de leur album publié en 2015. Sauvage et insaisissable comme son ancêtre, ce Mowgli du XXIe siècle vient aussi bien du jazz que du rock, de l’électro, des musiques improvisées et de mille autres influences ! Une B.O. moderne et urbaine, rythmiquement bluffante et solidement ancrée dans son temps. Un délicieux mille-feuilles de textures sonores faisant la part belle à l’improvisation.

THOMAS DE POURQUERYSUPERSONICThomas De Pourquery (saxophone alto, voix, machines, percussions), Fabrice Martinez (trompette, voix, bugle, percussions),Laurent Bardainne (saxophone ténor, synthétiseur, voix),Arnaud Roulin (piano, synthétiseur, machines, accordéon, percussions), Frederick Galiay (basse, voix), Edward Perraud (batterie, machines, voix)

En baptisant son groupe Supersonic, Thomas de Pourquery ne pouvait trouver meilleur nom. Grâce au charismatique saxophoniste et son gang totalement habité, le jazz ne pourra jamais tourner en rond. Comme ses illustres aînés Sun Ra (à qui il rendra hommage en 2014 avec un disque génial et fou salué par une Victoire de la Musique), Charles Mingus ou bien encore John Coltrane, sa musique est aussi protéiforme que céleste, aussi collective que transpercée de mille influences. Hors norme, le son et l’énergie de Thomas de Pourquery et Supersonic doivent évidemment beaucoup à la philosophie jazz, à la célébration infinie de la liberté et de l’échange, mais aussi au rock’n’roll. Même dans sa plume, Pourquery est follement atypique et ses thèmes à tiroirs permettent à chaque membre de Supersonic de faire briller sa technique interstellaire. Quant à la scène enfin, elle est le terrain de jeu de prédilection de cette bande d’électrons libres et de leur bête de scène de leader.

SAMEDI 4 AOÛT

L’ ASTRADA • 21H

Page 34: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

L’ORCHESTRE DE JIM & CIES EN RÉGIONDirection : Baptiste TrotignonCoordination artistique : Jean-Pierre Peyrebelle

Cyril Proch (trombone), Benoît Berthe (saxophone alto),Alexandre Galinie (saxophone ténor), Mélanie Buso (flûte),Amaury Chaumond (guitare), Amaury Faye (piano),Emmanuel Forster (contrebasse), Guillaume Prevost (batterie),Sophie Le Morzadec (voix)

Depuis le début de l’année, l’orchestre de Jazz In Marciac en Région est en résidence à l’Astrada sous la direction artistique de Baptiste Trotignon. Composé de neuf musiciens des écoles partenaires d’Occitanie (Conservatoire à Rayonnement Régional de Toulouse, université de Toulouse-Le Mirail, Ecole Agostini, Music’Halle, Conservatoire à Rayonnement Départemental de Tarbes), l’ensemble proposera le temps de ce concert, le fruit de cette collaboration avec l’un des meilleurs pianiste de jazz de sa génération. Un virtuose certes mais aussi un passeur habité par le sens du partage et de la transmission. Une expérience appelée à se pérenniser au fil des années.

BCUCMosebetsi (guitare basse), Luja (grosse caisse, voix, rap),Skhumbuzo (grosse caisse), Thabo (congas), Jovi (voix), Hloni (voix, rap), Kgomotso (voix)

Entre James Brown et Fela Kuti, le fossé est aussi grand qu’étroit. Raison de plus pour Bantu Continua Uhuru Consciousness alias BCUC pour le combler. Derrière ce nom se cache en fait un collectif originaire de Soweto qui tend de solides ponts entre les décennies et les styles. Chants rituels, musique ethnique, rythmes ancestraux, soul, jazz, rock, psychédélisme et hip hop, Jovi, Kgomotso, Hloni, Luja, Cheex, Skhumbuzo et le bassiste Mosebetsi ont conçu une musique intemporelle, mêlant spiritualité et histoire. Une symphonie rythmique pouvant parfois même accoucher de longues improvisations aux frontières de la transe. Un chant engagé qui célèbre le passé pour mieux affronter le présent et le futur. Et des textes solidement ancrés dans l’Afrique du Sud d’aujourd’hui, ses peines et ses maux.

DIMANCHE 5 AOÛT

L’ ASTRADA • 21H

Page 35: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

MACHA GHARIBIANMacha Gharibian (piano, voix), Matyas Szandai (contrebasse),Dré Pallemaerts (batterie)

Avec une grande finesse, Macha Gharibian floute les frontières et brouille les styles. La pianiste et chanteuse d’origine arménienne a surtout l’intelligence de ne jamais tomber dans les clichés de la fusion facile entre jazz et world. Déjà, sa formation classique agrémentée de leçons aux côtés de Ravi Coltrane, Craig Taborn, Jason Moran et Andy Milne lui ont apporté un solide bagage assez atypique. Mais Gharibian a toujours voulu plus. Avec le jazz comme épine dorsale, le folklore arménien dans un coin de son cœur, une écriture parfois pop dans sa construction et une fascination pour certaines sonorités orientalisantes, elle a su trouver une sémantique qui lui est propre, une poésie faite de rêves colorés et de mélodies lointaines. Une sorte de jazz nomade porté par cette voix bouleversante, teintée de mélancolie, capable d’incantations graves et déchirantes et qui, lorsqu’elle est interprétée en trio comme ici, atteint des sommets de délicatesse.

BAPTISTE TROTIGNON TRIOBaptiste Trotignon (piano), Clovis Nicolas (contrebasse),Tony Rabeson (batterie)

Il revisite Schubert ou Gainsbourg, accompagne Melody Gardot ou Miossec, rend hommage à la tradition musicale des Antilles et a même composé un Concerto pour piano ! Finalement, on ne sait pas trop ce que Baptiste Trotignon ne sait pas faire... Pourtant, au cœur de son impressionnant éclectisme, le pianiste revient régulièrement à une source quasi vitale. Celle du trio piano/basse/batterie. Ce petit îlot à part de l’histoire du jazz où son art brille de mille feux. Là, son encyclopédique culture musicale comme l’intelligence de ses improvisations peuvent se lancer dans un furieux pasodoble avec une rythmique composée ici du contrebassiste Clovis Nicolas et du batteur Tony Rabeson. Dans un tel contexte, on comprend aisément pourquoi, Baptiste Trotignon, libre comme l’air, est l’un des pianistes de jazz les plus doués et attachants de sa génération.

LUNDI 6 AOÛT

L’ ASTRADA • 21H

Page 36: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

QUINTET ONE SHOTStéphane Guillaume (saxophone), Manuel Rocheman (piano),Jean-Philippe Viret (contrebasse), Fabrice Moreau (batterie),Chloé Cailleton (voix)

La formation musicale a toujours été au cœur de l’esprit de Jazz in Marciac. Une philosophie développée lors de stages proposés pendant le festival, stages destinés aux musiciens amateurs désireux de parfaire leur niveau et de rencontrer des artistes de renommée internationale. Avec One Shot, les profs montent sur scène ! Ce quintet est la rencontre inédite de cinq enseignants du stage jazz  : Stéphane Guillaume au saxophone, Manuel Rocheman au piano, Jean-Philippe Viret à la contrebasse, Christophe Marguet à la batterie et Chloé Cailleton au chant. Cinq personnalités pour cinq univers réunis autour d’un programme mêlant compositions originales et standards de jazz.

ENRICO RAVANEW QUARTETEnrico Rava (trompette), Francesco Diodati (guitare),Gabriele Evangelista (contrebasse), Enrico Morello (batterie)

La trompette d’Enrico Rava a toujours joué comme en apesanteur. C’est de là-haut que le natif de Trieste semble créer. Tout là-haut même  ! Sous le regard de ses idoles Miles Davis et Chat Baker, Rava a su faire grandir sa propre langue musicale. Année après année, la filiation s’est estompée pour ne garder que les cambrures mélancoliques de ses illustres aînés… Aujourd’hui, Enrico Rava célèbre la musique de l’épure et du raffinement. Du silence parfois aussi. Un conseil de sa troisième idole, João Gilberto, qu’il fréquenta et qui ne cessera de lui dire de jouer moins de notes… Avec trois fidèles épées de la jeune garde du jazz transalpin (le guitariste romain Francesco Diodati, le contrebassiste toscan Gabriele Evangelista et le batteur romain Enrico Morello), le trompettiste forme un quartet capable d’offrir un chant serein comme des embardées plus agitées. Un miracle d’équilibre en quelque sorte…

MARDI 7 AOÛT

L’ ASTRADA • 21H

Page 37: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

RAY LEMA QUINTETRay Lema (piano), Sylvain Gontard (trompette),Irving Acao (saxophone), Michel Alibo (basse),Arnaud Dolmen (batterie)

Avoir vu le jour au Congo n’a jamais empêché Ray Lema d’être l’ambassadeur de mille musiques. Le pianiste septuagénaire a parcouru la planète et ouvert très tôt sa culture aux sons venus des quatre coins du monde pour susciter des rencontres toujours fertiles. Ainsi, celui qu’on crût juste « pianiste de jazz » n’a cessé de bifurquer sur les itinéraires bis, se retrouvant dans des contextes classiques, électro, slam ou reggae, sur une scène de théâtre ou sur la pellicule de documentaires ou de films. Un aventurier et expérimentateur en tous genres là aussi pour redonner force et vigueur à la musique instrumentale sur un continent africain où la tradition vocale est dominante. Une philosophie qui s’exprime à nouveau sur son dernier projet, Transcendance, conçu en quintet, et qu’il promènera sur la scène de Marciac avec Michel Alibo à la basse, Arnaud Dolmen à la batterie, Sylvain Gontard à la trompette et Irving Acao au saxophone ténor. «  Transcendance comme transe, explique Ray Lema, car dans toutes les musiques noires la transe est un élément toujours sous-jacent, transcendance comme danse car le rythme et le groove sont à la base de toute ma musique et enfin, transcendance comme dépassement, dépassement des clivages, dépassement de ses propres limites, de ses peurs et de sa zone de confort. »

FRED NARDIN TRIOwith special guest FABRIZIO BOSSOFabrizio Bosso (trompette), Fred Nardin (piano),Or Bareket (contrbasse), Leon Parker (batterie)

Des collaborations avec Stefano Di Battista, Jean Philippe Scali, Sophie Alour, Natalia M. King ou bien encore Cécile McLorin Salvant, un Prix Django Reinhardt 2016 de l’Académie du Jazz, la co-création de l’Amazing Keystone Big Band et des albums en leader et co-leader, Fred Nardin s’est fait une vraie place dans la scène jazz actuelle. Avec Opening, son album publié en 2017, le jeune pianiste s’est attaqué au trio piano/basse/batterie, formation aussi à part qu’essentielle dans l’histoire du jazz. Avec une rythmique cinq étoiles composée du batteur Leon Parker et du contrebassiste Or Bareket, il a mis en exergue sa virtuosité, son toucher de velours mais aussi ses dons de compositeur. C’est ce beau trio qu’il embarque avec lui à Marciac avec en prime la trompette du virtuose turinois Fabrizio Bosso.

MERCREDI 8 AOÛT

L’ ASTRADA • 21H

Page 38: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

CÉLINE BONACINACRYSTAL QUARTETCéline Bonacina (sax baryton et soprano), Léonardo Montana (piano), Matyas Szandai (contrebasse), Asaf Sirkis (batterie)

Non pas UN mais DES souffles ! Baryton évidemment mais aussi soprano et alto, Céline Bonacina est l’une des plus étonnantes saxophonistes de la scène actuelle. Que l’instant soit sensuel et feutré ou, à l’opposé, proche du tsunami, sa langue reste puissante et lyrique… Née à Belfort en 1975 dans une famille de musiciens, elle a grandi avec en elle la passion du chant, du rythme et le désir évident de jouer d’un instrument. Après un cursus classique dans les conservatoires de Belfort, Besançon puis Paris, elle se spécialise au saxophone baryton en intégrant tout d’abord plusieurs big bands. Puis elle s’envole enseigner sur l’île de la Réunion durant sept ans. De retour en France en 2005, la saxophoniste enregistre avec son trio et l’un de ses musiciens préférés, le guitariste Nguyên Lê. C’est à la tête de son quartet acoustique que Céline Bonacina se produira à Marciac, ce Crystal Quartet avec lequel elle a sans douté signé son plus beau disque en 2016, Crystal Rain.

PIERRICK PÉDRONPierrick Pédron (saxophone alto), Carl Henri Morisset (piano),Etienne Renard (contrebasse), Elie Martin-Charrière (batterie)

Qu’il soit l’un des meilleurs saxophonistes alto du moment lui importe peu. Car Pierrick Pédron est avant tout là pour avancer. Point. En plus de 15 ans de carrière, le souffleur breton a prouvé qu’il était un tel glouton de musiques (avec un s) que chacun de ses albums, chacun de ses concerts, est une orgie d’improvisation sans équivalent. Même s’il a louché vers le rock, lorgné vers le funk, regardé en direction de la world voire même du psychédélisme, Pierrick Pédron revient régulièrement à l’essence d’un jazz post-bop qu’il façonne avec un soin particulier. Il y a d’abord ce son Pédron qui n’a rien à envier à celui des maîtres étalons d’outre-Atlantique. Unknown, son neuvième album entre hard bop et pré-free paru en 2017, était un retour à ce jazz acoustique en quartet mais rappelait surtout quel grand narrateur, quel grand conteur, il était. Une ode à la pureté de son souffle et une célébration de la complicité avec sa rythmique.

JEUDI 9 AOÛT

L’ ASTRADA • 21H

Page 39: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

SOPHIE ALOURinvite ALAIN JEAN-MARIESophie Alour (saxophone), Alain Jean-Marie (piano)

Elle l’avait invité sur Time For Love, son sublime album de ballades langoureuses et intemporelles publié en février dernier et sur lequel elle revisitait des compositions signées notamment Gershwin, Cole Porter ou Jerome Kern et des chefs-d’œuvre immortalisés par Shirley Horn, Joni Mitchell, Ella Fitzgerald ou bien encore Nina Simone. Mais cette fois, sur la scène de Marciac, Sophie Alour sera seule en tête à tête avec Alain Jean-Marie. L’expressivité du jeu de la saxophoniste et le piano chaloupé du maître de la biguine jazz sont non seulement faits pour s’entendre car chacun a toujours montré sa grande capacité d’écoute. Elle, avec Stéphane Belmondo, Rhoda Scott, Wynton Marsalis et des dizaines d’autres. Lui, avec Barney Willen, Chet Baker, Lee Konitz et quelques centaines d’autres… Sophie Alour et Alain Jean-Marie ont aussi en commun cet amour de la phrase mélodique parfaite. Un atout vital lorsqu’il s’agit d’escalader un répertoire de grands standards comme celui qu’ils ont choisi pour leur concert.

FRED HERSCH TRIOFred Hersch (piano), John Hébert (contrebasse),Eric McPherson (batterie)

Depuis son coma, il joue bien mieux. C’est Fred Hersch lui-même qui le dit ! Ressuscité après deux mois d’inconscience liée au VIH en 2008, le grand pianiste américain croque son art à pleine dent. Avant ce drame, il était déjà une figure culte et vénérée de son instrument, ayant même parmi ses élèves un certain Brad Mehldau qui n’a d’ailleurs jamais cessé de louer ses préceptes. En trio, sa formation de prédilection, Fred Hersch peut développer tant la poésie de son jeu que le lyrisme de ses improvisations. Au fil des années surtout, il épure son style et impose la beauté d’un piano dignement hérité de celui de Bill Evans à qui on l’a souvent comparé. Assister à un concert de Hersch, c’est surtout la garantie de goûter à un jazz raffiné mais jamais ampoulé. Un jazz juste beau et sur lequel l’air du temps ne peut que glisser…

VENDREDI 10 AOÛT

L’ ASTRADA • 21H

Page 40: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

NAÏSSAM JALAL& RYTHMS OF RESISTANCENaïssam Jalal (compositions, flûte, nay),Mehdi Chaïb (sax ténor/soprano, percussions)Karsten Hochapfel (guitare, violoncelle), Zacharie Abraham (contrebasse),Arnaud Dolmen (batterie)

Avec le titre de son album de 2016 Almot Wala Almazala (en français, la mort plutôt que l’humiliation), on a vite compris que Naïssam Jalal n’était guère une artiste comme les autres… En compagnie de Rhythms of Resistance (un nom lui aussi assez explicite), le groupe qu’elle a fondé en 2011, la flûtiste franco-syrienne fait tomber les frontières qui séparent les genres pour mieux tendre des ponts entre eux. Rythmes d’Orient (Syrie), d’Asie (Japon), d’Afrique (Maroc, Éthiopie) et même jazz, sa flûte traversière slalome entre les continents et les styles. Parfois le climat est contemplatif et apaisé et porté par une véritable spiritualité. Et soudain le vent de la révolte gronde et l’esprit de John Coltrane ou d’Eric Dolphy apparaît en filigrane. Les métissages osés qu’offrent Naïssam Jalal et les musiciens de Rhythms of Resistance sont toujours d’un grand naturel. Et sur scène, ils redoublent de puissance.

RABIH ABOU-KHALILRabih Abou-Khalil (oud), Luciano Biondini (accordéon),Jarrod Cagwin (batterie)

Depuis le début des années 80, Rabih Abou-Khalil est l’un des plus grands joueurs de oud contemporains. Mais sa connaissance comme sa maîtrise de la musique traditionnelle arabe ont surtout été le point de départ de périples inédits. Né à Beyrouth en 1957, le compositeur libanais est en effet un passeur unique, un trait d’union humain entre Orient et Occident. Son ouverture d’esprit et sa soif de rencontres lui ont ainsi fait croiser le fer avec des confrères venus d’horizons on ne peut plus différents. Jazzmen principalement mais aussi musiciens arabes traditionnels, quatuors à cordes classiques, chanteurs de fado et bien d’autres, tous ont conversé avec le oud de Rabih Abou-Khalil comme avec nul autre. C’est en trio, aux côtés de ses vieux complices l’accordéoniste italien Luciano Biondini et le batteur et percussionniste américain Jarrod Cagwin qu’il se produira à Marciac. Une première !

SAMEDI 11 AOÛT

L’ ASTRADA • 21H

Page 41: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

DJ NICKODEMUS

DJ et producteur aux doigts de fée et patron du label Wonderwheels Recordings, Nickodemus est un dompteur de sons latino-américains et afro-caribéens. Ce grand gourou de la Nuyorican Soul est aussi une vraie référence de la scène new yorkaise depuis plus de deux décennies. A Brooklyn, sa résidence Turntables On The Hudson au Cielo est la plus courue dans le genre rare groove et urban afro-latin. Capable de sets tropicaux funky au groove explosif comme de cocktails sonores ultra épicés, Nickodemus fêtera à Marciac les 20 ans de ses soirées Turntables On The Hudson le temps d’un DJ set dont il a le secret et qui mêlera house music, funk, jazz groovy, afrobeat, reggae et rythmes latinos.

DIMANCHE 12 AOÛT

PLACE DE L’HÔTEL DE VILLE • 21H(ACCÈS LIBRE)

Page 42: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

FESTIVAL BISConcerts gratuits du 27 juillet au 15 août, de 11h30 à 19h30 avec : Lucienne Renaudin Vary QuartetMama Shakers QuintetSteeve Laffont TrioRoger "Kemp" Biwandu New Trio & GuestsSarah Lenka Sings Bessie SmithLouisiana Hot Trio featuring J.F. BonnelCollectif Paris Swing QuintetNico Wayne Toussaint QuintetMatthieu Boré SextetJean-Marc Montaut QuartetMalo Mazurié - Three Blind Mice… and many more !

FINALE DU CONCOURS DE JAZZ EURORADIO31 juillet, festival Bis, de 14h à 19h30

Quatre ensembles de jazz sélectionnés par les membres de l’Union Européenne de Radio-Télévision se produiront à l’occasion de cet événement visant à encourager et promouvoir les jeunes musiciens de jazz.

MESSE GOSPELSle 15 août à 11havec Glen David Andrews & The Voices of New Orleans

GALERIESLes galeries et ateliers d’artistes présents toute l’année à Marciac s’associent pour vous présenter leurs expositions et vous accueillent de manière privilégiée pendant le festival. Informations à l’Office de Tourisme

27/07 - 15/08

2018

Page 43: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

L’Astrada propose :

STAGES & MASTER CLASSESdu 1er au 8 août

Sous la direction de Jean-Philippe Viret, une équipe de formateurs accueille des élèves de niveau de deuxième et troisième cycles de conservatoire ou équivalent. Les stagiaires peuvent s’inscrire individuellement ou en groupes afin de travailler avec des musiciens et pédagogues de haut niveau.

FORMATEURSStéphane Guillaume bois et cuivresManuel Rocheman pianoJean-Philippe Viret contrebasse, basse et guitareChristophe Marguet batterie, percussionsChloé Cailleton chantChristian Salut culture rythmique Jean-Michel Thinot grande formation, pratique d’ensemble pour les 12-14 ans

STAGE DE TAP DANCEdu 8 au 11 août

avec Leila et Soraya Bénac

Plus d’informations : jazzinmarciac.com - claquettesbordeaux.fr

01/08 - 11/08

2018

Page 44: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

JAZZ IN MARCIAC, FESTIVAL ÉCO-CITOYEN

Depuis plusieurs années, Jazz in Marciac développe et met en oeuvre des actions éco-responsables limitant l’impact du festival sur l’environnement :

• collecte sélective des déchets (papier, carton, plastique, canettes, verre, ...) envue de leur recyclage

• récupération des huiles alimentaires et autres déchets organiques pourrecyclage et compostage

• récolte de bouchons plastiques et bouchons en liège au profit des personneshandicapées et des séniors

• incitation au transport alternatif (valorisation du covoiturage, mise en place denavettes de bus, utilisation de véhicules hybrides ou électriques)

• distribution de cendriers de poche et collecte des mégots de cigarettes• utilisation de gobelets consignés et de vaisselle lavable• préférence aux produits alimentaires de saison, régionaux, voire bio• écoconception des documents de communication (papiers provenant de forêts

gérées durablement, impressions labellisées ImprimVert, réduction du nombred’éditions)

• choix d’équipements adaptés (utilisation d’énergies renouvelables, traitementdes eaux usées, hébergements labellisés, matériaux recyclables)

• sensibilisation du public et solidarité

En partenariat avec : ARPE Midi-Pyrénées, Ecocert, Ecocup, Les Bouchons d’Amour, Terra Gers, Paysages in Marciac, Excellence Gers, Vacances Propres, UWC

27/07 - 15/08

2018

Page 45: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

INFOS PRATIQUES

RÉSERVATION

Par téléphone0 892 690 277 (Marciac)0 892 683 622 (Fnac)0 892 390 100 (Ticketmaster)(0,40 €/mn TTC)

Sur internet www.jazzinmarciac.com

Points de vente Jazz in Marciac8 place du Chevalier d’Antras32230 Marciac

Fnac, Carrefour, Géant, Magasins U,Intermarché, Leclerc, Auchan, Culture, Cora

HÉBERGEMENTRésidence de tourisme, hôtel, gite rural, chambre d’hôtes, chez l’habitant ou camping : l’Office de Tourisme propose une offre variée et peut assurer vos réservations.

Office de Tourisme21, place de l’hôtel de ville 32230 Marciac Tél. 05 62 08 26 [email protected] marciactourisme.com

INFO HANDICAPJazz in Marciac facilite l’accès aux sites du festival et le parking aux personnes à mobilité réduite et propose des accompagnements personnalisés.

27/07 - 15/08

2018

Page 46: DOSSIER DE PRESSE - Jazz in Marciac · légion à avoir réellement révolutionné cet instrument (Charlie Christian, Django Reinhardt, Joe Pass, Jim Hall, Wes Montgomery, Kenny Burrell,

PARTENAIRESLES MÉCÈNES DE JAZZ IN MARCIAC

LES PARTENAIRES INSTITUTIONNELS

LES ENTREPRISES PARTENAIRES

LES PARTENAIRES PROFESSIONNELS ET LOGISTIQUES

LES PARTENAIRES MÉDIAS

Mécène desplus belles scènes