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STORYTELLING 2> MERCREDI 9 AU VENDREDI 11 AVR. 2014

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relations presse Hugo Dewasmes

dewasmes@lephenix.fr03 27 32 32 21

DOSSIER DE PRESSE

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cabaret #12storytelling 2mercredi 9 au vendredi 11 avril 2014

Encore des histoires !

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Après un premier cabaret qui s'est déroulé en février dernier et où se sont notamment croisés le collectif anversois FC Bergman, l'Amicale de production, Puce Moment ou Vincent Thomasset, le phénix creuse à nouveau la question de la représentation et reprend la réflexion où il l’avait laissée. Quand le plateau est vide, où tout récit a été remis en cause et balayé, comment recommencer à raconter des histoires ? Quand le storytelling s’est généralisé aux industries culturelles, à la politique, au monde du travail, comment reprendre confiance dans la fiction ?

Les romanciers ou les scénaristes espèrent toujours avoir une histoire intéressante à raconter. Une bonne histoire, c’est aujourd’hui aussi ce que recherchent à tout prix autant les hommes politiques que les marques pour influencer les comportements des électeurs ou des consommateurs. Les récits du monde ne sont plus seulement innombrables, comme l’écrivait Roland Barthes ; ils sont aujourd’hui omniprésents, installés au cœur même de la vie quotidienne.

Plasticiens, hommes et femmes de théâtre, chorégraphes, compositeurs et musiciens électroniques, tous se confrontent à cette question du storytelling et conçoivent de nouvelles narrations : des narrations qui rompent les suspenses et les cliffhangers du récit hollywoodien, télévisuel, ou encore des récits multimédias ; des narrations radicales face au storytelling contemporain qui maquille toute tentative de dissidence… Ces nouvelles narrations tentent de nous faire voir le monde dans sa complexité, avec son grain, pour reconquérir un imaginaire qui ne nous soit pas imposé.

Lors de cette 12e édition des cabarets de curiosités, Rodrigo Garcia (dont ce seront les deux seules dates françaises cette saison après la création à Annecy), Christian Salmon ou encore Hugues Jallon compteront parmi les invités très attendus.

Romaric Daurier, directeur du phénix scène nationale Valenciennes

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MERCREDI 9 AVRIL 2014> 18 h MASSAGE MORAL STÉPHANE GORNIKOWSKI LA GÉNÉRALE D’IMAGINAIRELES THERMES

> 19 h DAISYRODRIGO GARCIA

> 21 hRED HERRING DIEDERICK PEETERS

> 22 h15MASSAGE MORAL AMICALE DE PRODUCTION LES THERMES

> 18 h MASSAGE MORAL HUGUES JALLON, CHRISTIAN SALMONLES THERMES

> 19 h LE DÉBUT DE QUELQUE CHOSE (RÉSIDENCE)HUGUES JALLON, MYRIAM MARZOUKI

> 21 hDAISYRODRIGO GARCIA

JEUDI 10 AVRIL 2014

VENDREDI 11 AVRIL 2014> de 18 h à 23 h CARTE BLANCHE À BENJAMIN DUPÉ,ARTISTE ASSOCIÉ(RÉSIDENCE/CRÉATION)

CABARET DE CURIOSITÉS #12storytelling 2

ÉDITION CABARET DE CURIOSITÉS

Comme lors de chaque édition des cabarets de curiosités, le phénix publie un ouvrage dédié à la thématique retenue, celle du Storytelling pour cette saison.

direction éditoriale Clarisse Bardiot et Romaric Daurier

sont notamment présents dans cette édition Béatrice Picon-Vallin Hugues Jallon Christian Salmon Koen Vanmechelen Diederik Peeters Julien Prévieux...

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mercredi 9 avril

> 18h le phénix scène nationale Valenciennes

MASSAGE MORAL # 1Les Thermes Belinda Annaloro, Antoine Defoort, Julien Fournet,Halory Goerger, Sébastien Vial

HUGUES JALLON

CHRISTOPHE SALMON

Les Thermes sont conçus comme un bain de moralité. L’idée est de prendre un dispositif totalement forain, la piscine à balles, et de le renverser en le transformant en spa géomé-trique, sec et noir. Obtenir un effet d’ «excitation austère» et créer un moment de lecture et de méditation quand les visiteurs finissent par s’installer, «figés» dans le bain trop profond.

production l’amicale de production coproduction Le Centquatre, Paris (France) ; Le Vivat, scène conventionnée danse théâtre, Armentières (France) ; BudaKunstenCentrum, Courtrai (Belgique) ; Réseau APAP ; Le Musée de la Danse / Centre Chorégraphique National de Rennes et de Bretagne, Rennes (France) ; TNB - Théâtre National de Bretagne, Rennes (France) / Partenaire : La Malterie (Lille).remerciements La malterie, Andrés Costa, Amélie Boissel, M.Grimmer.

BIOGRAPHIES

Hugues Jallon (voir aussi page suivante)

Il a publié trois ouvrages : la base. Rapport à l’enquête sur un point de déséquilibre en haute mer, puis zone de combat, qui a été adapté deux fois au théâtre, et enfin le début de quelque chose en 2011. Trois textes littéraires et politiques, développant chacun une analyse critique du monde et de ses mécanismes

de domination.

Christian Salmon

Il a fondé et animé, de 1993 à 2005, le Parlement international des écrivains et un réseau international de villes refuges en solidarité avec les écrivains persécutés dans leur ville d’origine. Il est l’auteur d’une dizaine de livres parmi lesquels Tombeau de la fiction (Denoël 2000), Verbicide (Actes Sud/Babel 2007) et Kate Moss Machine (La Découverte 2010). En 2007, son essai Storytelling, la machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits (La Découverte) a révélé au grand public l’impact des nouveaux usages du récit dans la communication politique, le management, le marketing... Il est devenu un classique de la communication.

ANNULÉ

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mercredi 9 avril

> 19h le phénix scène nationale Valenciennes

HUGUES JALLON MYRIAM MARZOUKI Le début de quelque chose

création Festival d’Avignon 2013durée > 1h45

d’après le texte de Hugues Jallonmise en scène Myriam Marzoukiavec Johanna Korthals Altès, Christophe Brault, Alain Gintzburger, Charline Grand ET UN CHŒUR DE HUIT AMATEURS ISSUS DES ATELIERS NOMADES DU PHÉNIX

chorégraphie Radhouane El Meddebassistante à la mise en scène Charline Grand scénographie Bénédicte Jolys costumes Laure Mahéo lumières Ronan Cahoreau-Gallierimage Philippe Rouy régie vidéo Julie Pareau musique Toog

BIOGRAPHIES

Hugues Jallon est né à Bordeaux en 1970, Hugues Jallon est l’auteur de trois fictions : La Base. Rapport d’enquête sur un point de déséquilibre en haute mer (Le Passant, 2004) et Zone de combat (Verticales, 2007, Prix de l’Inaperçu, 2008). Il a récemment participé avec J.M. Gleize, J.C Bailly à l’ouvrage Toi aussi tu as des armes aux Editions La fabrique. Zone de combat a fait l’objet de deux adaptations pour la scène, à Dijon et à Caen, et a été présenté dans le cadre d’une performance à la fondation Cartier, avec Daniel Foucard et François Cusset. Hugues Jallon a réalisé plusieurs lectures de son dernier livre Le début de quelque chose, notamment au Théâtre de Gennevilliers à l’invitation de Pascal Rambert et Christophe Fiat et à la Villa Medicis (novembre 2011).

Myriam Marzouki est née en 1975, elle vit et travaille à Paris, elle est metteure en scène et directrice artistique de la Compagnie du dernier soir. Ancienne élève de l’ENS, agrégée de philosophie, elle s’est formée au jeu par le théâtre universitaire et les ateliers de l’Ecole du Théâtre de Chaillot. Avec la Compagnie du dernier soir créée en 2004, elle mène un travail d’exploration des écritures contemporaines et adapte essentiellement à la scène des textes d’auteurs vivants. Myriam Marzouki est depuis 2010 membre du Conseil d’administration de l’ANRAT (Association Nationale de Recherche et d’Action Théâtrale) et de celui de H/F Île-de-France, association créée en 2009 à la suite de la parution du second rapport rédigé par Reine Prat sur les inégalités homme/ femme dans le spectacle vivant.

Imaginer ce qui ressemblerait à une résidence, un complexe hôtelier dans une zone ensoleillée. Ses résidentsarrivent par vague et sont pris en charge dès l’arrivée. Dans un décor idyllique, ils ont l’air de vacanciers. Ils passent leur temps sur la plage, au bord de la piscine, à somnoler et bavarder. Corps au repos, esprits vidés, état stationnaire. Deux organisateurs se chargent de leur accueil, commentent leur séjour, observent leur évolution.Un rêve se réalise. Une nouvelle vie commence. Mais dehors, il se passe quelque chose, émeutes dans le sud, début d’insurrection, mobilisation des troupes, fermeture des aéroports, pays bloqué. À l’écart de tout, les résidents ne se rendent compte de rien. Les chambres se remplissent, ils sont de plus en plus nombreux à arriver. Le rêve devient invivable, le farniente se transforme en congé perpétuel. Le club de vacances glisse insensiblement vers le no man’s land.Le début de quelque chose raconte une expérience de fuite hors du monde et de l’histoire, une utopie matérialiste et régressive, un rêve qui tourne au cauchemar. Empruntant à l’imaginaire commun et largement partagé des vacances, il en restitue l’expérience sensible et en révèle les angles les plus obscurs.Le livre est paru aux éditions Verticales en 2011, c’est un récit porteur d’une certaine théâtralité dans son dispositif littéraire même : deux voix principales dialoguent et sont régulièrement interrompues par une parole collective qui témoigne. Il y a également une unité de lieu propice au passage du texte à la scène : l’espace clos d’une résidence, d’un club ou d’un camp et un hors-champ n’existant que par le discours que l’on tient sur lui.Dans le livre, deux voix au statut indéterminé commentent l’arrivée du groupe dans la résidence. Ces deux voix deviennent dans l’adaptation scénique du texte les personnages « Organisateur 1 » et « Organisateur 2 ». La parole des résidents ponctue le livre d’une série de témoignages collectifs relevant de l’écriture chorale. Dansl’adaptation scénique cette parole des résidents s’individualise par moments sous forme de témoignages individuels, ou de confessions en duo/couple, ou encore prend la forme d’un véritable choeur, parole ou l’intime et le collectif se tissent ensemble.L’adaptation scénique du texte a été réalisée en collaboration avec l’auteur : coupes, réécriture, mise en dialogue de certaines scènes, individualisation de certaines séquences en vue d’être distribuées.

production compagnie du dernier soir coproduction festival d’Avignon, le phénix scène nationale Valenciennes avec le soutien de la région Île-de-France, du théâtre du fil de l’eau - ville de Pantin, du conseil général de la Seine-Saint-Denis

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mercredi 9 avril > 21h

jeudi 10 avril > 19h le phénix scène nationale Valenciennes

ROGRIGO GARCIADaisy

durée > 1h45Spectacle joué en espagnol, sous-titre en français

texte, scénographie et mise en scène Rodrigo Garcíatraduction Christilla Vasserotavec Gonzalo Cunill, Juan Lorienteassistant à la mise en scène John Romãocréation lumières Carlos Marqueriecréation vidéos Ramón Diagoespace sonore Daniel Romerosculpture «Daisy» Cyrill Hattperruques Catherine Saint-Severcostumière Méryl Costerconstruction décor Frédéric Couadeéducateur canin José-Claude Pamarddirection technique Roberto Cafagginirégisseur son Vincent Le Meurrégisseur plateau Jean-Yves Papaliadirection technique Roberto Cafagginiquatuor à cordes par l’organisateur

Rodrigo García, figure majeure du théâtre européen, revient au phénix pour les seules dates françaises de Daisy après sa création à Annecy. Après une période de retrait suite au scandale Golgota Picnic, l'auteur et metteur en scène hispano-argentin fait son retour. Un retour gagnant. Daisy s'interroge sur la vie et sur les difficultés d'être en vie : comment faire pour simplement respirer dans ce «putain de bordel» de quotidien ?

On retrouve sur scène le monde animalier qui lui est cher et, en chefs de fil de ce bestiaire, les cafards se dressent face au spectateur laissant une impression étrange. Entre deux chiens, une tortue d’eau et des escargots, deux personnages évoluent aux côtés d’un quatuor à cordes.

Tout récemment nommé directeur du Théâtre des 13 vents, CDN de Montpellier, Rodrigo García ne perd pas de sa verve et garde ce langage cru, turbulent et explosif, hérité de ses années dans l’univers de la publicité. Cette toute dernière création poétise le propos mélancolique de l’auteur, entre rires et spleen.

Dans une langue épurée, l’écriture de Rodrigo García exalte nos peurs et nos inerties en se riant de ce qui fâche et dérange dans une poésie rageuse, tendre et nue. Depuis After sun en 2001 où nous découvrions Rodrigo García sur les scènes françaises, son écriture ne cesse de faire résonner sa stupeur contre l’absurdité du monde contemporain. Ses constats parfois brutaux crèvent le voile des existences communes et formatées. Provocateur au rire grinçant, Rodrigo García s’évertue à faire tomber les murs des inepties d’une société ogre. Son écriture scénique mêle sensations et pulsions où évoluent avec un charme dévastateur ses interprètes fidèles, tout à la fois performeurs, danseurs et complices enragés que sont Juan Loriente et Gonzalo Cunill.

© Christian Berthelot

Le théâtre de Rodrigo García est un théâtre de la provocation, un théâtre de combat qui met en pièce notre société de consommation et notre inertie. Très influencé par le monde la publicité, ses slogans et ses phrases courtes, il met en pièce la dramaturgie conventionnelle à coups de provocations. Ses textes et mises en scène à la poésie rageuse, au propos radical et politique, sont le reflet de l’actualité et un prolongement de la réalité. Proche de la danse et des arts plastiques, le théâtre expérimental de Rodrigo García met en scène l’énergie des corps portés par un langage cru, turbulent et explosif.

RENCONTRE AVEC RODRIGO GARCIA : Université de Valenciennes (UVHC), Campus du Mont Houy, bâtiment Matisse, amphi 150 jeudi 10 avril à 14h

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production Bonlieu Scène nationale Annecy coproduction La Bâtie - Festival de Genève avec le soutien de Saint-Gervais Genève Le Théâtre dans le cadre du projet PACT bénéficiaire du FEDER avec le programme INTERREG IV A France-Suisse production déléguée Bonlieu scène nationale Annecy

BIOGRAPHIE

Rodrigo García est né en 1964 à Buenos Aires. Depuis1986, il vit et travaille à Madrid. II est auteur, scénographeet metteur en scène ; en 1989, il crée la compagnie LaCarnicería Teatro qui a réalisé de nombreuses mises enscène expérimentales, en recherchant un langage personnel,éloigné du théâtre traditionnel. Ses références sont inclassables, elles traversent les sièclessans se soucier de la chronologie : on pense pêle-mêle àQuevedo poète du Siècle d’or espagnol, à Beckett, Céline,Thomas Bernhard mais aussi à Buñuel ou encore à Goya dela période noire. D’ailleurs, il refuse de s’enfermer dans unthéâtre « écrit uniquement pour des spécialistes, et quifonctionne par codes et par dogmes ». Son écriture s’inspiredu quotidien, de la rue où il a grandi, « dans cette banlieuepopulaire de Buenos Aires au milieu de copains destinés àdevenir ouvriers ou maçons ». Il rêve d’un théâtre où« n’importe qui puisse pousser la porte » sans hésiter sur leseuil.Son écriture est un prolongement du réel dont il s’inspirefortement ; sa force réside dans la dimension poétique qu’illui confère. Ses personnages peuvent débiter des horreurs,parler en argot. La langue de Cervantès est en ce senspeut-être plus inventive et plus crue que le français. Garcíaévite la caricature facile et se garde de tout naturalisme. Sespersonnages se complaisent dans une déliquescence de lapensée, s’arrangent comme ils le peuvent pour exister etfont semblant de croire que leur banale existence est desplus originales. Rodrigo García est l’auteur de nombreuses pièces dont ilassure le plus souvent la mise en scène :- Acera Derecha en 1989, repris en 1996 par Javier Yaguë- Prometeo en 1992, dirigé en 2002 par François Berreur- Carnicero espanol en 1995 ;- L’Histoire de Ronald le clown de chez Mc Donald’s (Lahistoria de Ronald el payaso de McDonalds) et J’ai acheté une pelle chez Ikea pour creuser ma tombe (Compré una pala en IKEA para cavar mi tumba) en 2003 ...

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jeudi 10 avril

> 18h le phénix scène nationale Valenciennes

MASSAGE MORAL # 2Les Thermes Belinda Annaloro, Antoine Defoort, Julien Fournet,Halory Goerger, Sébastien Vial

STÉPHANE GORNIKOWSKI

LA GÉNÉRALE D’IMAGINAIRE

Stéphane Gornikowski, de la générale d’imaginaire, essaie comme d’habitude de faire du bien à tout le monde. Cette fois-ci, il évoque sa propre pensée de l’érotisme en y incorporant un pan de l’histoire familiale et une réhabilitation du cynisme. Une entrée dans l’espérance d’un joyeux et excitant mélange. La Générale d’Imaginaire est une structure située enter le collectif d’artistes, la compagnie et le bureau de production. Elle déve-loppe des démarches artistiques et culturelles principalement en lien avec le spectacle vivant, les arts de la [prise de] parole et de la littérature.

production l’amicale de production coproduction Le Centquatre, Paris (France) ; Le Vivat, scène conventionnée danse théâtre, Armentières (France) ; BudaKunstenCentrum, Courtrai (Belgique) ; Réseau APAP ; Le Musée de la Danse / Centre Chorégraphique National de Rennes et de Bretagne, Rennes (France) ; TNB - Théâtre National de Bretagne, Rennes (France) / Partenaire : La Malterie (Lille).remerciements La malterie, Andrés Costa, Amélie Boissel, M.Grimmer.

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jeudi 10 avril> 21h le phénix scène nationale Valenciennes

DIEDERIK PEETERSRed Herringdurée > 1h

musique, son Lieven Dousselaereplateau Sarah & Charleslumières Henri-Emmanuel Doublierassistant lumières Ivan Fatjocostumes Christoph Hefti et Carmel Peritoreréflecteurs Bill Aitchison et Philippe

Diederik Peeters avoue facilement sa phobie des germes et de la contamination, sa terreur des hauteurs ou encore sa crainte des fantômes et des conspirations. Il dit souffrir de sévère paranoïa et être tourmenté en permanence par la peur de l’échec. Red Herring présente une série de scènes librement inspirées par le potentiel comique de nos craintes les plus irrationnelles. Diederik Peeters tente sur scène de surmonter le ridicule des traits obsessionnels les plus divers. Dans cette démarche, le son, dont l’omniprésence et la singularité lui confèrent une aura de personnages autonomes, est son plus grand adversaire. Seul en scène, Dierderik Peeters ne présente pas pour autant Red Herring sur le mode du solo, mais dans un format de duo, où l’entité sonore serait son partenaire de jeu, réinterrogeant ainsi Luis Buñuel qui déclarait que « le son stimule l’imagination bien au delà des images ».

Red Herring est connu pour être une distraction , une fausse idée qui est uniquement destinée à vous mettre sur la mauvaise voie .

BIOGRAPHIE

Diederik Peeters vit et travaille à Bruxelles. Il est titulaire d'un Master en Arts Visuels (KASK, Gand, 1996). Comme performer il a travaillé pour différents artistes (Guy Cassiers, Alain Platel, Jan Fabre, Erna Omarsdottir, Superamas ...), et il a conseillé plusieurs collègues dans leurs processus de travail (Lies Pauwels, Kate McIntosh ...). Pendant ce temps, il a créé une série de performances et d'installations lui-même. Peeters est également un des membres fondateurs de SPASM, le trio de performance que joue habituellement dans les musées et les galeries, caché dans l'obscurité de l'enceinte de placards, les armoires, les plafonds et autres. Entre 2001 et 2004, il a collaboré avec Hans Bryssinck sur une série d'œuvres in situ pour des théâtres et des galeries. En 2007, Danai Anesiadou rejoint le duo pour créer ensemble la pièce énigmatiquement intitulée Chuck Norris Doesn't Sleep, He Waits… En trio Anesiadou, Bryssinck & Peeters artistes sont désormais associés au Beursschouwburg à Bruxelles.

production Spin coproduction Beursschouwburg, Kunstencentrum Buda en collaboration avec Pianofabriek Kunstenwerkplaats, Stuk Kunstencentrum, Kunstencentrum Vooruit, Four Days Association Pragueavec le soutien du Gouvernement Flamand et de la commission de la communauté Flamande

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vendredi 11 avril> de 18h à 23h le phénix scène nationale Valenciennes

CARTE BLANCHE À BENJAMIN DUPÉ avec Sphota, Alain Savouret, Art Zoyd, Fred Nevchehirlian

RÉSIDENCE / CRÉATIONBenjamin Dupé est artiste associé au phénix scène nationale

Le compositeur Benjamin Dupé, artiste associé au phénix,investit avec ses complices tous les lieux du théâtre, du parvis au restaurant, pour une carte blanche musicale en cinq temps.Au menu de cette soirée aux multiples sonorités :concert en plein air pour clarinette basse, salon d’écouteimaginé en collaboration avec Art Zoyd, conférence spectacle du compositeur Alain Savouret, cinéma mueten concert sur le film Zemlia, performance du slameur FredNevchehirlian… Un parcours original au coeur de l’universsingulier de Benjamin Dupé.

18h > Sur tes gardes Le premier temps sera celui d’un appel, comme une sonnerie lançant la carte blanche. Une pièce pour clarinette basse et dispositif électroacoustique, jouée en plein air sur le parvis du phénix. Créée en novembre 2013 sur le parvis de l’Opéra de Marseille, dans le cadre de Sirènes et Midi Net, la pièce intègre, comme c’est la règle, l’enregistrement d’une sirène de la protection civile…

composition et électronique Benjamin Dupé clarinette basse Roland Pinsarddurée > 13 min

18h30 > Salon d’écouteLe deuxième temps se déroulera dans les Thermes et propose de s’installer dans un salon d’écoute. Confortablement déposé au milieu des thermes imaginés par l’Amicale de production, le public pourra vivre un concert de pièces acousmatiques choisies pour leur résonance avec le reste de la soirée. en complicité avec Art Zoyd.

compositions Benjamin Dupé, Alain Savouret, Art Zoyddurée > 45 min

19h30 > Conférence-performance d’Alain Savouret« Croquer c’qu’on pense »« Dans le courant de ma vie, je n’ai pas eu, par plaisir ou par nécessité, qu’à « engendrer du sonore », qu’à partager du temps et de l’espace musical en bonne compagnie humaine, composant, improvisant ou caressant la mesure, plutôt que de la battre. En effet, contraint voire forcé par des circonstances diverses et variées (des plus pédagogiques aux plus administratives), j’ai eu aussi, « raisonnablement », à montrer patte blanche, à dévoiler l’envers du décor, bref, à « transmettre de la pensée », autant que faire se peut. Alors j’ai très tôt pris un autre plaisir, visuel cette fois et très amateur, celui de faire « un bon croquis plutôt qu’un long discours », le tenter du moins. Bien que très peu fanatique des stratégies Napoléoniennes, certains raccourcis (schèmes, esquisses, « slogans graphiques », etc.) permettent de faire l’économie de lourdes démonstrations tout en menant à l’essentiel. Et surtout, si le trait ou le mot n’est pas trop chargé, le croquis laisse aux autres la possibilité de mieuxse l’approprier, en comblant les blancs, en s’inventant son propre récit.Dans cette conférence imagée, je projetterai donc, plus ou moins dans le désordre, des croquis pêchés ça et là dans mes cahier de notes pour constituer une sorte de Bande Dessinée hétéroclite de ces « pensées » fonctionnelles: la B.D. d’un modeste « croque-note », comme le chante Georges Brassens.»

conception et interprétation Alain Savouret

durée > 45 min

21h > Ciné-concert Zemlia (La Terre),film d’Alexandre Dovjenko (1930)Dans ce film réalisé au coeur de la Russie soviétique, le réalisateur évoque le début de la collectivisation des terres,source de conflit entre les jeunes paysans communisteset les plus anciens qui subissent cette ex-propriation.

musique et interprétation Sphota Benjamin De La Fuente, Benjamin Dupé, Samuel Sighicellidurée > 1h15

22h30 > Concert-performance de Frédéric Nevchehirlian et Benjamin Dupé, À l'occasion de cette carte blanche, Benjamin Dupé invite Frédéric Nevchehirlian pour une déambulation poétique et musicale. Une rencontre qui prendra la forme d’une balade à travers les chansons et poèmes de Frédéric Nevchehirlian et d’autres poètes. Enveloppés dans cette poésie sonore, parfois a cappella, parfois improvisée, Frédéric Nevchehirlian au chant et à la guitare, Gildas Etevenard à la batterie, rejoints par Benjamin Dupé à la guitare, vous invitent à les suivre dans cette promenade nocturne.

à l’avant-scène dans un format cabaret.durée > 1h

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BIOGRAPHIES

Alain SavouretDouble formation : «classique » au CNSMD de Paris (élève d'Elsa Barraine, d'Olivier Messiaen, de Marcel Beaufils entre autres) et « expérimentale » au Service de la Recherche de l'ORTF dirigé par Pierre Schaeffer. Il en découle une démarche fondamentalement transversale passant, selon l'époque et les lieux institutionnels traversés, par la composition électroacoustique ou instrumentale, la direction d'orchestre, l'improvisation nonidiomatique, par de nombreuses communications écrites ou orales. Il a bénéficié de nombreuses Commandes de l’État, notamment celles sous forme de « mission-résidence » auprès de collectivités territoriales. Créateur de la classe d’Improvisation Générative au CNSMDP en 1993. Grand Prix des compositeurs de la SACEM en 1982, compositeur associé à L'IIMEB de Bourges, membre de l'Académie Internationale de Musique Electroacoustique.

Benjamin DupéNé en Normandie en 1976, il étudie la musique au Conservatoire de Nantes, dans les classes de guitare et d’écriture, puis au Conservatoire national supérieur de Musique de Paris. Il y suit l’enseignement du guitariste Alberto Ponce, du compositeur et improvisateur Alain Savouret et du metteur en scène Georges Werler.Depuis sa sortie du Conservatoire en 1999, il se consacre à la création musicale, au sens large : écriture instrumentale et électroacoustique, improvisation et performance, réalisation et programmation de dispositifs technologiques… Sa proximité avec le monde du spectacle vivant contemporain l’amène parallèlement à interroger la représentation de la musique et à inventer des formes distinctes du concert traditionnel.De 2012 à 2014, Benjamin Dupé est compositeur associé au Phénix scène nationale de Valenciennes, dans le cadre d’une résidence soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communicationla Sacem.

Art ZoydFondé en 1969, Art Zoyd, est au départ un groupe de rock progressif, influencé par des musiques comme celles de Beefheart, Zappa etc. Ce premier groupe fondé par le poly-instrumentiste Rocco Fernandez enregistre chez Chant du Monde-Opaline Records un premier (et unique) 45t : San-gria. A l’arrivée de Gérard Hourbette et Thierry Zaboïtzeff en 1971, Art Zoyd prend une nouvelle direction. Dès 1975, après le départ du fondateur, ils vont reprendre en main la destinée du groupe et en changer radicalement l’orienta-tion, traçant de nouvelles voies. Désormais, plus de batterie ni de guitare mais un ensemble de quatre musiciens : 2 violons, basse, trompette, lequel sera à la base du groupe pendant plusieurs années.

Fred NevchehirlianArtiste singulier, à la fois poète, musicien, compositeur ou performer, au-delà de ses créations, Frédéric a, au fil des ans, multiplié les rencontres et les collaborations (Serge Teyssot-Gay, Mike Ladd, Saul Williams, L, Marcel Kanche, Rodolphe Burger, Didier Levallet, Akosh S), initié à Marseille le Festival Gravitations (autour du texte et de la musique), et fondé en 2012 Internexterne, une coopérative culturelle qui assure la production de disques et de spectacles, et leur diffusion. Comme un autre chemin, une autre façon de vivre la musique, de vivre de la musique. Avec « Monde Nouveau Monde Ancien », son premier album sorti en 2009, puis « Le soleil brille pour tout le monde ? », une mise en musique de textes militants de Prévert (sorti en 2011), Nevchehirlian incarne l’émergence d’un courant musical issu du slam, que l’on peut qualifier de poésie-rock et qui s’inspire aussi bien de la pop anglo-saxonne, que de l’avant-garde de la chanson et du rock français.

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le phénix scène nationale ValenciennesBP 39 - boulevard Harpignies

59301 Valenciennes cedex

direction Romaric Daurier

contact@lephenix.fr03 27 32 32 00

www.lephenix.fr

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TARIFS> 9€ le premier spectacle, 3€ les suivants

> entrée libre, dans la limite des places disponibles pour :

carte blanche à Benjamin Dupé, Les massages moraux