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DOSSIER DE PRESSE
« Mondialisation : et si la concentration n’était pas la solution …? »
Conférence de presseau Salon International de
l’Agriculture28 Février 2012 – 10h30
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BAROMÈTRE DE CONFIANCE DES VIGNERONS INDÉPENDANTS DE FRANCE :
« MONDIALISATION : ET SI LA CONCENTRATION N’ÉTAIT PAS LA SOLUTION…? »
A l’heure où beaucoup d’experts économiques prônent la concentration comme réponse efficace à la mondialisation des marchés, les entreprises de taille moyenne font la preuve de leur dynamisme et de leur adaptabilité.
L’Observatoire National des Vignerons Indépendants montre l’optimisme et la confiance en l’avenir des dirigeants des TPE Vignerons indépendants, contrairement au pessimisme observé dans la population générale.
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I. LE VIGNERON INDÉPENDANT : UN PETIT ACTEUR SUR UN MARCHÉ MONDIALISÉ
1.1. Les vignerons indépendants : des TPE porteuses d’une image, de valeurs auprès des consommateurs
L’entreprise Vigneron Indépendant est une TPE
Etre vigneron indépendant : un métier pluriel Le vigneron indépendant :
cultive sa vignevinifie sur son exploitation (d’où la dénomination « cave particulière »)commercialise son vin :en bouteilles (à des professionnels et à des particuliers)en vrac (gros volumes, donc uniquement à destination à des professionnels)
Organisation : le chef d’exploitation, pilier de son exploitationPlace centrale du chef d’exploitation, garant de la survie et de la pérennité de l’exploitation :
par sa présence,à travers ses choix stratégiques dans la conduite de son entreprise.
Caractéristiques d’une exploitation Vignerons Indépendants de France en 2011Surface moyenne : 21 hectares de vignes plantéesRécolte moyenne : 1 100 hectolitresCA moyen : 330 K€ HTAge moyen du chef d’exploitation : 47 ans (contre 52 ans en moyenne pour l’ensemble des viticulteurs et 51 ans pour les agriculteurs).
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Les vignerons indépendants : porteurs d’une image, de valeurs auprès des consommateurs
La terminologie Vigneron Indépendant
Les termes « vigneron » et « indépendant », associés comme dissociés véhiculent des images fortes auprès des consommateurs :
Évocation d’un lien au terroir, à la nature, à la tradition,
Renvoi à l’artisanat :
savoir-faire, compétence, qualité du travail,polyvalence,qualité du produit, proximité avec le client.
Les attributs du vin
Le métier de vigneron est aussi indissociable du produit « vin » et de ses représentations : produit complexe, élément de notre culture, ambassadeur de la gastronomie française, festif, convivial, bon pour la santé (« french paradox »), à risque, …
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1.2. Les vignerons indépendants : une forte capacité d’adaptation aux évolutions de la filière
Présentation de l’Observatoire National des Vignerons Indépendants
Un outil inédit dans la filière :repose sur la réalisation d’enquêtes auprès de nos adhérents (3 à 5 vagues par an) sur des sujets à portée économique, technique et syndicale,exploite un potentiel de 6 000 adhérents,place le vigneron au cœur de la démarche (ses pratiques viticoles, ses difficultés, ses besoins, son ressenti par rapport à son métier …).
Un outil statistiquement fiable et robuste :représentatif de l’ensemble des adhérents (redressement par la méthode des quotas),sans approximation trop grande dans les résultats (calcul d’intervalles de confiance).
Un outil d’analyse et de prospective :nourrit des études quantitatives sur le métier de vigneron,identifie et quantifie les besoins des vignerons indépendants en nouveaux services,établit des indicateurs conjoncturels (exemple : baromètre de confiance des vignerons indépendants).
Quand la « petite taille » des exploitations permet aux vignerons d’être réactifs, flexibles, parfois opportunistes pour s’adapter aux évolutions du contexte économique, commercial et réglementaire, c’est leur compétitivité qui marque des points mais aussi leur optimisme en l’avenir de leur exploitation.Ce sont les principaux enseignements de la dernière enquête de l’Observatoire des Vignerons Indépendants menée auprès des adhérents du mouvement.
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2ème édition de l’enquête annuelle « baromètre des Vignerons Indépendants »
Déroulé de l’enquête :
Enquête administrée en ligne à nos adhérents via un logiciel professionnel d’enquête et d’analyse de données (Sphinx).
Ouverture de l’enquête sur une période de 25 jours sur décembre 2011.
1 318 questionnaires exploitables correspondant à :un taux de réponse de 22% sur l’ensemble de nos adhérents,un intervalle de confiance de 2,4% pour une marge d’erreur de 5% (précision très satisfaisante).
Ce qui signifie par exemple que si 50% des vignerons déclarent avoir une activité export, on peut conclure qu’il y a 95% de chance pour que la proportion réelle se situe entre 47,6 et 52,4%.
Redressement de l’échantillon selon la méthode des quotas pour être représentatif de l’ensemble de nos adhérents.
3 critères retenus : bassin viticole,taille de l’exploitation (en hectares de vignes plantées),type de vin produit (AOC, vin avec IGP, vin sans IG).
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Baromètre de confiance des vignerons indépendants
Un moral toujours haut …En décembre 2011, 60,4% des adhérents Vignerons Indépendants de France sont sereins, voire
très sereins en l’avenir de leur exploitation.
… mais en baisse.En un an, le moral des vignerons a baissé de 8% (de 65,5% en décembre 2010, il passe à 60,4%
en décembre 2011).
17. Baro_exploitation - Quel est votre niveau deconfiance en l'avenir de votre exploitation ?
Taux de réponse : 100,0%
% cit.
Pas du tout serein 4,6%
Peu serein 35,0%
Serein 57,8%
Très serein 2,6%
Total 100,0%
4,6%
35,0%
57,8%
2,6%60,4%
-8%
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Quelques éléments explicatifs du bon niveau de moral des vignerons indépendants
De bons indicateurs conjoncturels sur le marché viticole :
production sur la campagne 2011-2012 : une belle production en France (50 millions d’hl, soit un niveau normal après 4 années de vaches maigres), un total européen stable avec des évolutions contrastées (l’Italie dévisse, l’Espagne est stable, la France progresse), un total « reste du monde » stable avec là aussi des évolutions contrastées (recul aux USA, progression au Chili et en Nouvelle-Zélande),
stock : un niveau de stock en France et en Europe en deçà des moyennes,
commerce extérieur : poursuite de la reconquête de parts de marché des viticulteurs français à l’export, entamée en 2010, suite au décrochage de 2007.
Une bonne perception des adhérents quant à la santé de leur entreprise (financière et commerciale) et à l’évolution de leur chiffre d’affaires sur les 6 prochains mois.
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II. LES EXEMPLES GAGNANTS D’ADAPTATION DES VIGNERONS INDÉPENDANTS : QUAND LA RÉACTIVITÉ DOPE LA CONFIANCE
2.1. Le duo gagnant : vente en bouteilles et vente directe pour mieux valoriser ses produits
L’adaptation des formats de vente : du vrac vers la bouteille (sources : enquêtes de l’Observatoire de mars 2011 et décembre 2011)
Le vrac : une problématique de valorisation
Le grand écart pour la vente de vin en vrac :
Plus d’1 adhérent sur 2 vend du vin en vrac.98% des vraqueurs sont aussi embouteilleurs.Avec 37,7% des volumes vendus (2 millions d’hl), le vrac ne représente que 15,9% du CA total des adhérents (soit 0,29 milliard d’€uros).
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Le vrac : une nécessité financière mal maîtrisée sous la pression du négoce«Assurer mes besoins en trésorerie » est la motivation principale des vraqueurs (citée par 72% d’entre eux).Le négoce : client incontournable des vraqueurs
86,7% des vraqueurs travaillent avec les négociants, en direct ou via un courtier.Des prix de vente non maîtrisés
60% des vraqueurs estiment n’avoir aucune maîtrise ou une faible maîtrise de leurs prix de vente (forte pression du négoce).
Le choix stratégique des vignerons en réaction à cette sous-valorisation : une orientation massive vers la réduction du vrac
En mars 2011, 71% des vraqueurs souhaitent réduire leur activité vrac au profit de la vente en bouteilles, jugée à 82% plus rentable par ceux qui pratiquent les 2 activités. Certains pourront passer au « tout bouteille » car le vrac n’est qu’une petite activité annexe.
En décembre 2011, les intentions se sont concrétisées : moins de vraqueurs et plus d’embouteilleurs.
-27%+25%
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La force de la vente directe
(sources : enquêtes de l’Observatoire de mars 2011 et décembre 2011)
Les atouts de la vente directe pour le vigneron
assure au vigneron une meilleure maîtrise de ses prix de vente et donc de la valorisation de son travail,
permet au vigneron de tisser des liens avec ses clients, relation de plus en plus appréciée par les acheteurs et source de fidélisation.
Les vignerons indépendants champions de la vente directePrès de 100% des adhérents ont des relations en direct avec les particuliers (96,1% vendent au
domaine et 73,3% sur des foires/salons/marchés) et réalisent 23% de leurs ventes en volume sur ces 2 circuits.
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Quand les vignerons investissent le marché de la bouteille et la vente directe :
la confiance en l’avenir de leur exploitation est dopée
66,2% des embouteilleurs spécialisés sont sereins, voire très sereins en l’avenir de leur exploitation contre seulement 47,8% pour tous les autres vignerons.
Avec un différentiel de 18,4 points, le format de vente est le critère le plus discriminant du niveau de moral des vignerons.
Note sur la composition des 2 groupes de vignerons :
« Les embouteilleurs spécialisés » (68,4% de nos adhérents): •vendent uniquement en bouteilles (100% bouteilles),•pratiquent différentes formes de vente mais vendent au moins 60% de leur récolte en bouteilles.
La rubrique « autres vignerons » regroupe toutes les autres configurations, dont les spécialistes du vrac(soit au total 31,6% de nos adhérents).
Quand les vignerons investissent le marché de la bouteille et la vente directe :
la confiance en l’avenir de leur exploitation est dopée
66,2% des embouteilleurs spécialisés sont sereins, voire très sereins en l’avenir de leur exploitation contre seulement 47,8% pour tous les autres vignerons.
Avec un différentiel de 18,4 points, le format de vente est le critère le plus discriminant du niveau de moral des vignerons.
Note sur la composition des 2 groupes de vignerons :
« Les embouteilleurs spécialisés » (68,4% de nos adhérents): •vendent uniquement en bouteilles (100% bouteilles),•pratiquent différentes formes de vente mais vendent au moins 60% de leur récolte en bouteilles.
La rubrique « autres vignerons » regroupe toutes les autres configurations, dont les spécialistes du vrac(soit au total 31,6% de nos adhérents).
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2.2. Le défi technique : le passage à la viticulture biologique(1)
L’essor du « bio (1) » chez les Vignerons Indépendants de France (sources : enquêtes de l’Observatoire de mars 2011 et décembre 2011)
En décembre 2010 : état des lieux de la viticulture « bio » dans notre mouvement21,9% des vignerons pratiquent la viticulture « bio » (1/3 certifiés AB et 2/3 en conversion).21% des vignerons indépendants non « bio » déclarent envisager une conversion au « bio » dans les 3 ans (motivations principalement éthiques et environnementales). Près d’1 exploitation viticole « bio » française sur 3 (32,5%) est adhérente au syndicat des Vignerons Indépendants de France.
En décembre 2011 : les intentions de conversion se sont concrétisées26,6% des vignerons pratiquent la viticulture « bio » (1/2 certifiés AB et 1/2 en conversion).
(1)Le label AB (certification agriculture biologique) dans la viticulture ne concerne aujourd’hui que la production de raisins.Le terme BIO utilisé dans cette section associe les exploitations certifiées agriculture biologique (AB) et celles en
conversion agriculture biologique (1ère, 2ème et 3ème année).
+21,4%
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Quand les vignerons relèvent le défi technique du passage à la viticulture biologique :
la confiance en l’avenir de leur exploitation est dopée
66,6% des vignerons certifiés AB ou en conversion sont sereins, voire très sereins en l’avenir de leur
exploitation contre seulement 58,1% des vignerons non « bio ».
Quand les vignerons relèvent le défi technique du passage à la viticulture biologique :
la confiance en l’avenir de leur exploitation est dopée
66,6% des vignerons certifiés AB ou en conversion sont sereins, voire très sereins en l’avenir de leur
exploitation contre seulement 58,1% des vignerons non « bio ».
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2.3. Le défi commercial : l’export
Les Vignerons Indépendants de France à l’assaut des marchés étrangers(sources : enquêtes de l’Observatoire de décembre 2010 et décembre 2011)
68% des adhérents exportent (par comparaison seulement 6% des TPE exportent).
73,4% de ceux qui exportent le font vers les pays tiers.
Les adhérents réalisent en moyenne 20% de leur CA à l’export (CA global du réseau à l’export = 400 millions d’€uros).
1 adhérent sur 3 qui n’exporte pas souhaiterait le faire.
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Quand les vignerons relèvent le défi commercial de l’export :
la confiance en l’avenir de leur exploitation est dopée
63,6% des vignerons qui exportent sont sereins, voire très sereins en l’avenir de leur exploitation
contre 53,4% pour ceux qui n’exportent pas.
Quand les vignerons relèvent le défi commercial de l’export :
la confiance en l’avenir de leur exploitation est dopée
63,6% des vignerons qui exportent sont sereins, voire très sereins en l’avenir de leur exploitation
contre 53,4% pour ceux qui n’exportent pas.
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III. LES MUTATIONS DU MARCHÉ DU VIN SUR LES 30 DERNIÈRES ANNÉES
Un marché qui s’est mondialisé …
Côté production : diversification des acteurs et des structures de production
Les producteurs historiques : localisés au sud de l’Europe (principalement : Italie, France et Espagne),caractérisés par une multiplicité de petites exploitations et un rendement moyen à l’hectare autour de 50 hectolitres.
L’émergence de nouveaux acteurs : sur tous les autres continents : Amérique - Océanie - Afrique, et plus récemment Asie,caractérisés par une forte présence de grandes exploitations et un rendement moyen à l’hectare autour de 95 hectolitres.
Côté consommation : impact des modes de vie et de la maturation des marchés
Baisse de consommation sur les marchés matures : une nouvelle conception du vin (effet d’âge et de génération) chez les producteurs historiques (Italie, France et Espagne).
Stagnation dans les pays traditionnellement importateurs d’Europe (Royaume-Uni, Belgique, Allemagne, …) où le vin est bien implanté.
Hausse de consommation : dans les nouveaux pays producteurs : Etats-Unis, Canada, Australie, …dans les pays à forte croissance économique et faiblement producteurs : Russie, Inde, …
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… avec comme conséquences de cette globalisation
Un écart structurel entre offre et demandeLa dissociation entre zones de production et zones de consommation est source d’instabilité des
prix et des revenus vitivinicoles.Exemple en Europe : surproduction endiguée (et donc stabilisation des prix) par des mesures d’arrachage de vignes subventionnées.
Une restructuration de l’offre avec la coexistence d’une multitude de petits producteurs et de
quelques grandes entreprises.
Positionnement des grandes entreprises principalement sur des vins d’entrée de gamme et cœur de gamme (stratégie de volume, accompagnée d’une forte marketisation des produits et d’une captation des réseaux de distribution).
Positionnement des petites structures principalement sur les vins premium (stratégie de valeur adossée à la dimension culturelle et affective du vin).
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Les atouts des Vignerons Indépendants dans ce marché mondialisé : image, diversité et réactivité
La coexistence de petites et de grandes structures : une complémentarité nécessaire pour couvrir un marché complexe et évolutif.
Etre « petit », c’est pouvoir développer des stratégies individuelles (exemple : l’oenotourisme), mais aussi collectives (exemple : se fédérer autour de projets communs, mutualiser des moyens).
Le succès économique ne passe pas uniquement par la globalisation, comme en témoigne le bon niveau de moral des vignerons concernant l’avenir de leur exploitation.
Les faiblesses des Vignerons Indépendants : structure et contexte
économiqueLes causes endogènes : difficultés à mobiliser du capital pour investir, conquérir de nouveaux marchés,
…
Les causes exogènes : facteurs négatifs de compétitivité pointés du doigt par les vignerons dans l’enquête de décembre 2011 de l’Observatoire .
Les atouts des Vignerons Indépendants dans ce marché mondialisé : image, diversité et réactivité
La coexistence de petites et de grandes structures : une complémentarité nécessaire pour couvrir un marché complexe et évolutif.
Etre « petit », c’est pouvoir développer des stratégies individuelles (exemple : l’oenotourisme), mais aussi collectives (exemple : se fédérer autour de projets communs, mutualiser des moyens).
Le succès économique ne passe pas uniquement par la globalisation, comme en témoigne le bon niveau de moral des vignerons concernant l’avenir de leur exploitation.
Les faiblesses des Vignerons Indépendants : structure et contexte
économiqueLes causes endogènes : difficultés à mobiliser du capital pour investir, conquérir de nouveaux marchés,
…
Les causes exogènes : facteurs négatifs de compétitivité pointés du doigt par les vignerons dans l’enquête de décembre 2011 de l’Observatoire .22. Impact_viti - Selon vous, quels sont les principaux facteurs qui nuisent à l’activité viticole en France ?
% obs.
La hausse des coûts et des charges (main d'œuvre, matières premières, …) 69,6%
La crise économique actuelle 53,6%
Les réglementations françaises et européennes (étiquetage, conditions de vente, …) 48,0%
Les politiques de santé publique 44,1%
La baisse de la consommation de vin en France 40,4%
La pression concurrentielle 17,5%
69,6%
53,6%
48,0%
44,1%
40,4%
17,5%
ANNEXE :
PLACE DES VIGNERONS INDÉPENDANTS SUR L’ÉCHIQUIER VITICOLE
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A. PANORAMA DE LA PRODUCTION VITICOLE FRANÇAISE
Deux catégories de viticulteurs
Les vignerons indépendants : un métier pluriel
cultivent la vignevinifient sur leur exploitation (d’où la dénomination « cave particulière »)commercialisent leur vin :en bouteilles (à des professionnels et à des particuliers)en vrac (gros volumes, donc uniquement à destination à des professionnels)
Les vignerons coopérateurs : des cultivateurs avant tout
cultivent la vignevendent leur raisin à une cave coopérative, à laquelle ils adhèrent
La cave coopérative se charge ensuite de la vinification et de la commercialisation du vin
Note : Un même vigneron peut porter la double casquette coopérateur / indépendant.De même qu’il peut vendre de la vendange fraîche, des jus et des moûts à d’autres acteurs de la filière (aux négociants par exemple).
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Données structurelles et quantitatives de production
(source : résultats provisoires du Recensement Général Agricole 2010 - base : exploitations spécialisées)
45% des exploitations spécialisées pratiquent la vinification en cave particulière (ie par un vigneron indépendant).
55% de la production de vin est issue des caves particulières.
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B. FICHE D’IDENTITÉ DU MOUVEMENT VIGNERONS INDÉPENDANTS
DE FRANCE
Structure du mouvement
Organisation
En 2011, les Vignerons Indépendants de France regroupent :
environ 6 000 adhérents,32 fédérations départementales,11 fédérations régionales,une confédération nationale.
Principales Missions
Actions politiques et syndicales : être force de propositions pour défendre le métier de vigneron indépendant et participer à la construction de la viticulture de demain.
Aide à la commercialisation : organisation de 10 salons grand public et de 2 salons professionnels.
Développement des entreprises : élaboration d’outils permettant aux entreprises « vigneron indépendant » de gagner en performance et en productivité.
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Localisation des 6 000 adhérentspar bassin viticole (1)
53,7% de nos adhérents se situent dans le « Grand Sud » (Vallée du Rhône-Provence + Corse +Languedoc-Roussillon+ Sud-Ouest).
Chiffres clés des 6 000 adhérents en 2010
Le réseau Vignerons Indépendants de France, c’est :
124 500 hectares de vignes plantées(soit environ 16% de la surface viticole française)
5,8 millions d’hectolitres de vin produits(soit environ 12% de la production viticole française)
Près de 2 milliards d’€uros HT de chiffre d’affaires
(1) Les bassins viticoles : 10 zones spécifiques à la viticulture et organisées en conseil (instance de concertation regroupant des professionnels de la filière et les pouvoirs publics)
9,9%
23,9%
8,4%
7,7%
4,5%
11,5%
11,4%
21,4%
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VIGNERONS INDÉPENDANTS DE FRANCE4 place Félix Eboué75583 PARIS CEDEX 12Tél : 01.53.02.05.10
Contact Observatoire National des Vignerons Indépendants :Claudine COLON, Chargées d’Etudes EconomiquesTél : 01.53.02.47.92 ou [email protected]