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LE TYROL
ET
LES CHATEAUX
DE
BAVIERE
Du 12 au 19 Mai 2009
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PRESENTATION
Après mures réflexions, le voyage choisi par nos soins, cette année, fût le TYROL et la
BAVIERE. Il a eu lieu du 12 au19 mai 2009.
Avant de décrire nos différentes ballades tout au long de ces huit jours, une présentation peut
être fastidieuse mais nécessaire s’impose : l’Autriche et ses différents « LANDERS » dont le TYROL
ainsi que ceux de L’Allemagne dont la BAVIERE.
L’Autriche, capitale VIENNE, se caractérise par 84.000 km² d’une marche étendue sur 580 km
entre l’Europe de l’Ouest et l’Europe de l’Est, entre la Suisse et la Slovaquie (pays limitrophes :
Suisse, Italie, Slovénie, Hongrie, Slovaquie, République Tchèque et Allemagne).
L’Autriche est indiscutablement un pays de montagnes dont les Alpes en couvrent les trois
quarts du territoire. Le sommet le plus élevé est le GROSSGLOCKNER 3.797 m.
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Depuis l’adoption en 1920 d’une constitution inspirée de celle de la SUISSE, l’Autriche est un état
fédéral composé de neuf provinces autonomes ou « LANDER ». En voici le détail avec les villes
principales en allant de l’Ouest vers l’Est :
VORALBERG : BREGENZ
TYROL : INNSBRUCK
SALZBOURG : SALZBOURG
HAUTE Autriche : LINZ
BASSE Autriche : SANKT PÖLTEN
STYRIE : GRAZ
BURGENLAND : EISENSTADT
VIENNE : VIENNE
CARINTHIE : KLAGENFURT
Notre voyage nous permettra de découvrir le TYROL.
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L’Allemagne, capitale BERLIN, dont la superficie est de 360.000 km² est située entre le
Danemark, la Pologne, la République Tchèque, l’Autriche, la Suisse, la France, la Belgique et les
Pays Bas.
L’Allemagne est partagée entre trois domaines
naturels : la zone montagneuse du Sud, la moyenne
montagne et ses bassins et vallées, la grande plaine du
Nord qui s’ouvre sur la mer du Nord et la Baltique. Au Sud
se trouve un ourlet alpestre du Piémont Bavarois ou
culmine le « ZUGSPITZE » (2.962 m).
L’Allemagne est une République Fédérale composée de seize LANDER dont la BAVIERE,
province que nous allons découvrir et dont la ville principale est MUNICH.
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MARDI 12 MAI 2009
Jour du départ : Nous nous retrouvons tous à l’aéroport de Roissy à 11H, après avoir utilisé des
moyens de transport différents. Là, nous retrouvons notre guide accompagnateur GEORGES. A partir
de ce moment, nous nous laissons guider sans nous occuper de quoi que ce soit.
A 12h50, après nous être installés dans l’avion de la Cie Air France, nous décollons en direction
de MUNICH. Après quelques turbulences, le commandant nous annonce un léger retard à l’arrivée.
En effet, le temps est médiocre, et nous devons attendre les instructions pour atterrir, ce qui oblige le
pilote à rester en attente. Ce fut un atterrissage musclé sur le tarmac de l’aéroport Franz-Joseph-
Strauss.
Il est environ 16H lorsque nous nous installons dans le car, dont le chauffeur s’appelle
« YANOS », il est roumain. Donc difficile de converser, aussi Georges lui parle en anglais.
Nous prenons la route en direction de GÖETZENS, notre lieu de villégiature, située à 7 km
d’Innsbruck et 180 km de Munich. La route se fait sous l’orage et la pluie, donc pas beaucoup de
visibilité sur le paysage montagneux.
Nous longeons l’INN fleuve qui part de PASSAU et qui rejoint l’Autriche dans le land du Tyrol au
niveau de KUFSTEIN et qui va jusqu’à la Suisse en passant par Innsbruck.
Il est 18h environ quand nous arrivons à GÖTZENS, l’HOTEL EDELWEISS, résidence de notre
séjour.
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GÖETZENS est une petite localité, magnifiquement située sur le plateau de la chaîne de
montagnes d’AXAME, à 900 M environ d’altitude et à 7km au Sud Ouest d’Innsbruck. L’histoire de
Göetzens commencerait seulement à la période romaine. Le nom de la localité trouve son origine
dans le mot latin « CASA » qui signifie maison. Au cours de l’évolution sémantique, ce mot signifiera
« GECENES » au 12ème
siècle. Du 13ème
au 16ème
siècle, les Seigneurs de Gôetzens contrôleront
cette localité au développement rapide. A partir de 1665, date marquant la fin de la dynastie des
Habsbourg, le village fut intégré aux possessions des Habsbourg.
GÖTZENS, possède une très belle église paroissiale du nom de SAINT PIERRE SAINT PAUL
datant du 16ème
siècle, et c’est une des plus belles du Tyrol par son style rococo, son architecture ainsi
que sa décoration. En 1977 fut édifié un monument commémoratif à la mémoire du prêtre OTTO
NEURURER (1882-1940) torturé et exécuté en 1940 dans le camp de concentration de Buchenwald.
A 19h, nous avons rendez vous pour prendre le verre de l’amitié puis nous prenons notre premier
repas et passons la première nuit au Tyrol.
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MERCREDI 13 MAI 2009
Nous prenons le départ à 8h30, pour une première excursion à
INNSBRUCK, capitale du Tyrol, ville Alpine bâtie à 575 m d’altitude.
C’est également la deuxième ville d’Autriche, qui possède
également quatorze ravissants villages peu éloignés du centre ville
tel celui de Göetzens au pied de PATSCHERKOFEL 2.247 m.
Innsbruck signifie « LA VILLE AU DESSUS DU FLEUVE » à savoir
sur l’Inn. Au début du siècle, la ville était un passage obligé entre
l’Allemagne et l’Autriche. Située au sud de l’impressionnante
Chaîne du Nord, une haute barrière faite d’abrupts massifs alpins,
la ville d’Innsbruck offre à ses habitants le privilège de vivre dans un
décor d’une grande majesté. Les montagnes qui l’encadrent
dépassent les 2.500 m du Sud au Nord.
La ville accueillit les Jeux Olympiques en 1964 d’abord, puis en
1976. Il reste de 1964, le tremplin olympique qui se trouve à
BERGISEL.
Innsbruck est une ville aux 35 clochers et qui compte 30.000 étudiants pour une population totale
de 130.000 habitants. On y trouve également le plus grand collège de Jésuites du monde.
Nous avons rendez-vous avec le guide local, MARIA, avec qui nous commençons la visite, tout
d’abord en traversant le plus vaste jardin d’Innsbruck, LE HOFGARTEN dans lequel nous admirons
un hêtre vieux de 200 ans, et un peu plus loin une pierre (façon dolmen), pierre qui d’après Maria,
donne de l’énergie et de la croyance lorsqu’on la touche. Beaucoup d’entre nous se précipite pour le
faire.
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Nous passons ensuite devant LE
LANDESTHEATER qui maintenant abrite un
théâtre qui a été agrandi et rénové entre 1961 et
1967.
Un peu plus loin, nous découvrons LA HOFBURG ou Palais
Impérial, ainsi que LA FONTAINE LEOPOLD.
Le PALAIS IMPERIAL est un immense bâtiment blanc
tout en longueur avec deux tourelles de chaque côté. Il a
été transformé en 1770 après un tremblement de terre
qui a eu lieu en 1689. Quant à la fontaine, elle fut
construite en 1893 et a été dédiée au Prince Tyrolien
LEOPOLD V (règne 1618 à 1632).
Nous poursuivons notre visite en allant vers la vieille ville et ses
nombreuses ruelles. Chaque boutique possède son enseigne
particulière rappelant l’exercice du commerce.
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Nous voici sur la place, devant LE GOLDENES DACHL ou PETIT TOIT D’OR, sorte de tribune
plaquée sur l’immeuble sans style qui a succédé à l’ancien Palais des Ducs. Elle servait de loge à la
Cour lors des tournois, des jeux et des festivités. Mais c’est avant tout le symbole architectural de la
puissance de MAXIMILIEN et des HABSBOURG
Son Petit Toit D’or est composé de 2.738 tuiles en
cuivre doré qui lui donnent son aspect flamboyant.
Aujourd’hui, c’est l’emblème d’Innsbruck et soulignons qu’il
a été restauré il y a quelques années. Il est dit qu’il aurait
été utilisé sept kilos d’or pour le faire et ce n’est pas une
parole de « marseillais » comme dit Maria.
Nous terminons notre périple par la visite de LA CATHEDRALE SAINT JACQUES DE
COMPOSTELLE et La BASILIQUE DE WILTEN.
LA CATHEDRALE SAINT JACQUES :
Construite entre 1717 et 1724, elle est
de style baroque. Près de la nef, des
colonnes sont faites en marbre Italien et
Tyrolien, les peintures réalisées sur les
coupoles plates de la nef décrivent le
Patron de l’église comme un défenseur de
l’Humanité et de la cité pour le Tyrol et
l’Autriche. Le trésor le plus précieux de
l’église, est la peinture sacrée NOTRE
DAME DE BON SECOURS située sur
l’autel principal. Nous admirons également
le magnifique orgue avec son « TROMPE
L’ŒIL » qui compte pas moins de 3.774
tuyaux.
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LA BASILIQUE DE WILTEN :
Est l’un des lieux de pèlerinage les plus fréquentés du Tyrol ; Elle fut
construite entre 1751 et 1756 pendant le règne de l’IMPERATRICE MARIE
THERESE. Elle a été élevée au rang de Basilique papale en 1957 par le
Pape Pie XII. Cette église rococo est l’une des plus belles du Tyrol.
Cette matinée a été bien remplie et riche de découvertes, aussi nous nous dirigeons vers le
restaurant pour une pause bien méritée.
Après le déjeuner, du temps libre nous ait donné, ce qui permet à chacun de flâner dans les rues
d’Innsbruck.
Nous reprenons le car qui nous amène à AXAMS, petit village où une promenade en calèche
nous attend. Le cocher, l’AMI FRITZ arrive avec sa calèche tirée par deux chevaux, « CESAR ET
SPARTACUS » tout en chantant des airs tyroliens. Il se présente et chacun prend place dans la
voiture, et nous voilà partis sur les routes. Nous traversons plusieurs villages dont BIRGITZ. Nous
passons devant deux vieilles fermes transformées en chalet, l’un possédant un magnifique cadran
solaire, l’autre étant le chalet ou fut tournées des scènes du film SISSI lorsqu’elle était chez ses
Parents.
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Le côté comique de cette ballade, est que de temps en temps,
Fritz présente l’épuisette au croupion des chevaux récupérant ainsi
le crottin qu’il balançait sur le bas côté de la route. Comme Louise
était assise à côté de lui, elle a failli être baptisée. Nous avons bien
ri de cette façon de faire.
Nous passons devant le plus petit village comptant trente
habitants et cinquante deux vaches au dire du cocher. Etait-ce
une plaisanterie ? Je ne sais pas. Nous remarquons beaucoup
de petites maisons dans les champs, cela sert à abriter le foin ;
les Tyroliens appellent cela les « LES BARAQUES DE
L’AMOUR ». Les hommes et les femmes s’y réfugient au début
de l’automne et ressortent au printemps entourés de bébés.
Notre ballade se termine chez L’Ami Fritz, dans sa taverne appelée « POSTKUTSCHERHOF ». Il y
possède beaucoup de chevaux tous plus beaux les uns que les autres, d’ailleurs Fritz est très connu,
il participe et obtient des premiers prix au salon de l’agriculture, dont le dernier en date en Mars 2008.
Il participe également au tournage de certains films comme SPARTACUS. De ce fait l’entrée de sa
taverne est décorée avec ses diplômes, photos et costumes relatifs à tout cela. Son bar est typique et
nous nous installons pour boire une bière et déguster le SCHNAPS nous passons un très bon
moment avec lui, mais hélas, il est temps de rentrer. Dommage, nous aurions bien fait une soirée
typique chez Fritz.
Première journée bien remplie. A demain.
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JEUDI 14 MAI 2009
Aujourd’hui, soleil et nuages. Le départ est fixé à 8h15. Nous prenons la route de la BAVIERE,
pour la visite des CHATEAUX DE NEUSCHWANSTEIN ET HOHENSCHWANGAU.
Nous découvrons en cours de route, des paysages superbes. Nous passons par LE COL DE
FERNPASS à 1.210 m d’altitude avec en face LE ZUGSPITZ 2.962 m dont le sommet est en partie
Allemand et en partie Autrichien.
Nous empruntons LE TUNNEL EHRENBERG de 3.418 m de
long, et découvrons à la sortie les magnifiques plaines du
ZUGSPITZ et LE LAC HEIFER WANGERSEE qui est situé à
850m d’altitude.
Nous arrivons en vue des deux châteaux, qui sont situés sur la frontière Tyrolienne à
SCHWANGAU, construits en altitude. Le spectacle qui s’offre à nos yeux est tout simplement
magnifique. Le car nous laisse à FÜSSEN et une navette nous amène près du château, mais une
vingtaine de minutes de marche nous sépare encore de l’entrée.
Tout d’abord le CHATEAU DE NEUSCHWANSTEIN qui a été
construit entre 1869 et 1886 par LOUIS II DE BAVIERE. Le site unique, un
rocher surplombant le précipice de PÖLLAT avec vue sur les montagnes,
n’aurait pu être choisi avec plus de caractère dramatique. La décoration
intérieure a pour modèle la légende chevaleresque allemande et le monde
mythique de la musique de RICHARD WAGNER. En entamant sa
construction LOUIS II avait décidé d’y réaliser tous ses rêves les plus fous.
Il voulait en faire un lieu sacré, inaccessible et protecteur, son refuge
terrestre en quelque sorte. Il souhaitait que cet endroit lui appartienne à lui
et à lui seul. Aussi avait-il ordonné, qu’à sa mort, le château soit détruit afin
de ne pas être exposé au regard profane du peuple.
Points forts de la visite : Salle du trône, la salle des chanteurs, la salle
à manger …
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WAGNER est omniprésent dans toute
cette splendeur de dorures, mais un seul regret
pour LOUIS II, c’est que ce musicien n’ait
jamais pu venir faire vivre son Palais de
musique. En effet, le célèbre compositeur
mourut avant la fin des travaux, et les
circonstances de sa mort, le 13 juin 1886 sur
LE LAC DE STANBERG, sont encore un
mystère non élucidé à ce jour.
Le chemin du retour étant abrupte, une halte s’avérait
nécessaire pour certains d’entre nous.
Notre visite se terminera par le point de vue MARIENBRÜCKE OU PONT DE MARIE, perché
dans la forêt. Il domine la GORGE POÏLAT, et la vue sur Neuschwanstein et sur le torrent qui coule
en contrebas est réellement saisissante.
L’heure du déjeuner à Fûssen au SCHLOSS HOTEL LISL est la bienvenue. Le personnel qui
effectue le service est en costume Bavarois.
Comme chaque jour, nous nous mettons à l’heure Allemande ou Autrichienne selon, pour la
boisson. Nous choisissons LA BIERE.
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Après déjeuner, nous avons du temps libre soit pour
monter jusqu’au pied du SCHLOSS
HOHENSCHWANGAU qui ressemble plus à une
construction féodale et qui appartenait au Père de LOUIS
II, MAXIMILIEN II, soit ballade sur les bords du LAC
ALPSEE, soit pour faire du shopping.
Nous reprenons la route du retour et Georges se fait fort de
nous expliquer les costumes tyroliens et en matière de cuisine,
les spécialités bavaroises. Mais hélas beaucoup d’entre nous
se sont écroulés de fatigue et une sieste s’impose. Georges
s’en aperçoit, vérifie en traversant le car et arrête son
bavardage.
Nous faisons un arrêt au COL DE FERNPASS
1210m, car d’une part arrêt technique et d’autre part
Jean Maurice nous offre un pot. Une fois descendu du
car, un magnifique spectacle s’offre à nos yeux, une
vue sur les trois plus importants sommets : LE
ZUGSPITZE, LE SONNENSPITZE 2414m, LE
MARIENBERG 2561M avec dans le bas LE LAC
BLINDSEE.
Nous sommes accueillis au restaurant ZUGSPITZBLICK, par une charmante hôtesse du nom de
« HEÏDI » et bien sûr avons trinqué à la bière pour la plupart d’entre nous.
Cet arrêt fait que nous sommes rentrés à l’hôtel à 19h30 et sommes passés à table directement.
Chouette ! dirait notre ami JEAN, il y a des frites, très bonnes, accompagnées de côtes de porc, assez
résistantes à notre découpe.
Repos bien mérité, mais pour quelques obstinés, belotte, puis bonne nuit !
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VENDREDI 15 MAI 2009
Ce matin départ à 8h, que c’est dur pour certains ! Aujourd’hui nous avons une grande route à
faire. Nous allons en BAVIERE, à MUNICH (380 Km aller retour). Le temps est gris et frais, et autour
de l’hôtel, des trouées nous permettent d’apercevoir les montagnes qui nous entourent.
Dans le car, l’ambiance y est ce matin et des plaisanteries fusent de tout côté. La FNACA est en
pleine forme. VIVE LES TAMALOUS.
GEORGES commence la journée comme les autres matins, par une leçon d’Allemand, puis
nous parle de la cuisine autrichienne. Un repas se compose bien souvent de :
POTAGE
PLAT PRINCIPAL GARNI : constitué de viande bouillie, panée ou rôtie.
- Knodel boulette de PT,
- Wiener schnitzel ou escalope panée,
- Goulasch, viande bouillie
SALADE AVEC VINAIGRETTE FAITE A L’EAU
PATISSERIES :
- Strudel (gâteau roulé aux pommes),
- Linzertorte
La journée débute avec le petit déjeuner ou FRÜHSTÜCK, se poursuit par le déjeuner ou
MITTAGESSEN de 12h à 14h, puis l’après-midi, arrive le moment du BROTZEIT c'est-à-dire le temps
du pain en traduction littéraire. A partir de 17 ou 18h, c’est l’heure de L’ABENDHROT ou
ABENDESSEN. Comme le petit déjeuner, il se compose de charcuterie, fromage, œufs ou viande
accompagnés de pain ou des fameux GURKEN (gros cornichons sucrés et doux). Puis le dîner a lieu
jusqu’à 22H. J’allais oublier le tout arrosé de bière et Vins du Rhin.
Nous passons la frontière à KULSTEIN et faisons un arrêt technique à 10h
juste avant d’arriver à MUNICH. Et là, stupéfaction !; les toilettes sont payantes soit
0,50 centimes et pour y accéder il y a des petits tourniquets comme dans le métro.
Nous n’avions pris aucun argent sur nous et après avoir parlementer avec le
« monsieur pipi », Georges à payer pour nous. Ces toilettes sont tenues par un
Moldave et sont d’une propreté et d’un modernisme sans pareil. Nous ne sommes
pas habitués à cela en France.
Nous arrivons à MUNICH à 10h30 et nous récupérons notre guide local, qui nous fait faire un tour
de ville en car.
MUNICH est une ville surprenante et très agréable : des monuments, des boutiques classiques
ou chics, une restauration typique. Munich c’est aussi se balader le long de L’ISAR, fleuve qui
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traverse la ville, dans les parcs tout pour y déguster la bière aux terrasses des « BIERGARTEN » ou
jardins de la bière.
Le nom de Munich, MÜCHEN en allemand, vient des moines « MÖCHEN » qui y résidaient au
XIIe siècle. C’est la troisième plus grande ville d’Allemagne après Berlin et Hambourg (1 315 000
d’habitants). Munich est également célèbre pour sa traditionnelle fête de la bière tous les ans fin
septembre début octobre.
Notre ballade en car nous fait découvrir l’ancienne et
la nouvelle PINACOTHEQUE, LE DEUTSCHES
MUSEUM, LE PALAIS DE JUSTICE, nous apercevons au
loin LA MARIENPLATZ. Nous descendons du car sur
cette place, et devant nous se dresse le nouvel HOTEL
DE VILLE ou NEW RATHAUS, très imposant avec sa
façade néo-gothique, édifié entre 1867 et 1908. Sa tour de
l’horloge renferme un carillon réputé, dont les figurines en
cuivre émaillé de mettent en branle à 11h-12h-et 17h. L
ANCIEN HOTEL DE VILLE ou ALTES RATHAUS édifié
entre 1470 et 1475, abrite aujourd’hui le musée du jouet.
Après avoir assisté à l’animation de l’horloge, nous nous dirigeons vers LA CATHEDRALE
NOTRE DAME, « FRAVENKIRCHE », couronnée de deux dômes en bulbes caractéristiques ; elle fut
élevée entre 1468 et 1488, et c’est la plus grande basilique gothique d’Allemagne du Sud. Elle
conserve le tombeau de LOUIS IV DE BAVIERE, sculpté au début du XVIIe siècle.
Avant d’aller déjeuner, nous passons devant LA
RESIDENCE ROYALE et enfin L’OPERA ou
BAYERISCHE STAATSOPER reconstruit en 1825
après un incendie. Il devint l’un des hauts lieux
européens de l’art lyrique sous le règne de LOUIS II
mécène de RICHARD WAGNER.
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Pause au restaurant ATTMÜNCHNER BESELLENHAUS
L’après-midi nous allons jusqu’au SCHLOSS
NYMPHENBURG qui fut édifié entre 1664 et 1674 à
l’initiative du PRINCE FERDINAND MARIE. Dans le jardin
du château de fabuleuses cascades, bassins, fontaines qui
symbolisent le style rococo du Sud du Land. On dit que
c’est une pure merveille, mais nous ne l’avons pas visité,
nous avons juste fait un arrêt de quelques instants.
Nous continuons jusqu’au JARDIN ANGLAIS ou ENGLISCHER GARTEN ; c’est le plus vaste espace
vert urbain d’Allemagne (373 ha). Il a été aménagé en 1789 par LUDWIG VON SCHELL et est
particulièrement apprécié en été. Outre les espaces destinés à la farniente et divers sports, il y a
quatre jardins à bière dont LE CHINESISCHERTURM permettant de se désaltérer. Un orchestre
s’installe le weekend au deuxième étage de la TOUR CHINOISE, un lieu très apprécié des étudiants
(7000 places). Ils y mangent des saucisses, du poisson grillé, des bretzels, le tout accompagné bien
sûr de grands bocks de bière. La renommée des jardins se fait par la qualité de la bière en priorité et
non pas sur celle de la nourriture.
Nous sommes tout surpris de l’ambiance qui règne dans ce BIERGARTEN et cela fait envie à
tout le monde de pouvoir y rester un peu.
Avant de reprendre la route, nous disposons d’une heure de temps libre et chacun se disperse
autour de LA MARIENPLATZ. Certain se dirigent vers l’ancien marché fermier, VIK
TUALIENMARKT, crée en 1807, et restent médusés devant les éventaires dégueulant de légumes,
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fruits frais, viande, charcuterie, etc… Cela fait baver les copains. Et oui ! Cela change des viandes
panées ou, bouillies que nous avons à L’Edelweiss.
Allez, il est temps de repartir. Après une cinquantaine de kilomètres, un embouteillage monstre,
mais ce fut de courte durée, nous avons eu peur. Nous arrivons enfin à 20h30 à l’hôtel. Nous allons
de suite à table, et le coucher ne tardera pas car ce fut une journée harassante.
Bonne nuit !
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SAMEDI 16 MAI 2009
Aujourd’hui, grand beau temps, et pas de précipitation car nous avons matinée libre et un choix
d’activités.
- Randonnée pédestre avec Georges qui permettra de découvrir le village
- Possibilité de prendre un bus et de se rendre à Innsbruck
- Rester tout simplement à l’hôtel pour se reposer
Quelque soit la solution retenue rendez-vous est pris à l’Edelweiss à 12H 30 pour le déjeuner car
nous partons en excursion à 14h30 à L’ABBAYE DE STAMS.
Pour ma part j’ai choisi d’aller à Innsbruck avec un groupe d’amis, c’est pourquoi je peux résumer
un peu la matinée.
Nous prenons la navette à 9h15 et nous voici dans la vieille ville à faire du shopping sous les
arcades. Vers 11h, un orchestre s’est installé sur la place et nous voici charmés par le concert. Pour
mieux en profiter , nous nous installons à la terrasse d’un café et dégustons une bonne bière. Et voici
que deux jeunes filles en costume autrichien se présentent devant nous un petit tonneau sous le bras.
Et bien ces tonneaux contiennent tout simplement du schnaps, et les deux demoiselles nous
présentent des petits verres contenant ce délicieux breuvage. Nous acceptons bien sûr, contre la
modique somme de 1 euro. Que ne ferait –on pas ?. C’était bien sympathique et nous avons bien ri.
Il est l’heure de reprendre le bus, et nous retrouvons
à table. A la fin du repas un petit café arrosé fut la
bienvenue, nous avions acheté des petits verres et du
schnaps.
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Il est l’heure de partir pour STAMS en plein cœur du Tyrol, pour y découvrir une ABBAYE
CISTERCIENNE. Cette Abbaye a été fondée en 1273 dans la haute vallée de l’Inn par ELISABETH
DE BAVIERE. Ce monument, qui possède deux élégantes tours à bulbe depuis le 17ème
siècle, est de
style baroque. Dès l’entrée, à droite, on peut admirer, clôturant le passage qui mène à la CHAPELLE
DU SAINT SANG, la fameuse grille des roses, chef d’œuvre de ferronnerie de 1716. Il y a également
une balustrade décorée d’armoiries qui surplombe le caveau où reposent les PRINCES
SOUVERAINS DU TYROL jusqu’en 1563. La pièce maîtresse est LE MAITRE-AUTEL qui date de
1613 et dont le retable représente L’ARBRE DE VIE.
De nos jours, les espoirs tyroliens en ski, suivent leurs études dans cette abbaye. Les moines
installés dans ce monastère ont des métiers autres que ceux relatifs à la religion et sont donc installés
dans de bonnes conditions.
Une chance inouïe aujourd’hui, il fait un temps magnifique ce qui nous permet de découvrir sur
notre parcours, des paysages splendides, avec le blanc de la neige sur le sommet des montagnes, les
différents vert des pentes, prairies et vallées, et le bleu vif du ciel .C’est magique !
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C’est une journée formidable et après avoir fait une ballade à pieds dans les rues du village, nous
rentrons à l’hôtel des images pleins les yeux.
Autre surprise à l’Edelweiss, il y avait un mariage d’organisé et nous étions un peu perdus dans
cette foule et ces coutumes autrichiennes. La bière coulait à flot ! Malgré tout, notre nuit fut bonne et
nous n’avons rien entendu.
A demain !
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DIMANCHE 17 MAI 2009
Au lever du jour à 5h30, très beau temps et vue dégagée sur l’ensemble de la chaîne de
montagnes qui nous entoure.
Il est 8h, après un bon petit déjeuner, tout le monde est fin prêt pour le départ en direction de LA
BAVIERE, au CHÂTEAU DE LINDERHOF, fin prêt et de bonne humeur vu l’excellente météo
annoncée.
Nous empruntons l’autoroute sur 15km environ puis, beaucoup plus agréable, une nationale
tyrolienne qui nous permet de découvrir des paysages magnifiques et grandioses. Toutes les cimes
d’environ 2800m d’altitude dominant des vallées verdoyantes avec des petits villages tyroliens. Nous
remarquons beaucoup de BARAQUES DE L’AMOUR dans les prairies.
Durant le parcours, Georges nous fait une leçon sur la faune et
la flore tyrolienne et bavaroise. Les représentants les plus connus de
la faune alpine sont sans doute les marmottes, les chamois, les
bouquetins, les aigles royaux. Quant aux plantes on y trouve la rose
des Alpes, la gentiane, la primevère et dans les zones rocheuses on
y trouve des edelweiss, des renoncules des glaciers…
En ce qui concerne les forêts, ce sont essentiellement de vastes pinèdes où l’on trouve : des
épicéas, des mélèzes, des pins noir d’Autriche, et les pins cembro ou arolles qui possèdent des
ramures incurvées comme les branches d’un candélabre.
Nous passons à la STATION ALPINE DE MITTENWALD, que nous visiterons au retour, et
traversons ensuite le TUNNEL ISAR long de 2.400 m.
Nous arrivons en vue du château qui se dresse au milieu d’un paysage de montagnes austères,
dans la solitude de LA VALLEE DU GRASWANG. LOUIS II DE BAVIERE a fait construire ce château
en 1869 après s’être inspiré de celui de VERSAILLES. Pour lui, ce fut un endroit de retraite, et c’est le
seul château qui fut terminé de son vivant ; il y a fait revivre l’esprit rococo. Derrière la façade
richement décorée, abonde une profusion de faste : des miroirs étincelants, de l’or resplendissant, des
lustres de cristal, des malachites et des porcelaines.
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Après la visite, nous en avons plein les yeux, cela met presque mal à l’aise. Nous nous dirigeons
ensuite sur LE KIOSQUE MAURESQUE avec son décor exotique.
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Ensuite nous pénétrons dans LA GROTTE DE
VENUS. Le décor est censé reproduire l’intérieur
DU MONT DE VENUS, l’un des lieux de l’opéra
TANNHAUSER.
Elle fut crée en 1877 avec, au premier plan,
une barque en forme de coquillage. LOUIS II
assistait dans la grotte au spectacle fantastique de
l’Opéra de Wagner.
Nous déjeunons à OBERAMMERGAU, ville célèbre pour la représentation, tous les dix ans, des
fameux JEUX DE LA PASSION. Le spectacle aura lieu justement en 2010.
Après le repas, nous nous baladons dans les rues du village, et admirons toutes ces belles
maisons dont les façades richement décorées avec des fresques représentant des scènes religieuses.
Effectivement, ce village est le lieu de naissance de FRAN SERAPH ZWINCK le plus célèbre peintre
de façades d’Allemagne. On trouve également, dans les boutiques, beaucoup d’objets sculptés dans
du bois, c’est la spécialité de l’endroit.
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Nous reprenons le car sous la chaleur (27°) pour nous rendre à L’ABBAYE D’ETTAL.
Située à une altitude de près de 900 m, ETTAL se trouve dans une vallée montagneuse étroite
dans les pré-alpes ouest en Bavière. Cette abbaye a été fondée par SAINT BENOIST DE NURSIE au
milieu du XIème siècle, c’était le Père de la vie monacale. De nos jours la communauté monacale
d’Ettal est composée de 50 à 60 membres, et dirige principalement, sur la base de sa mission
spirituelle et religieuse de l’office en commun et des heures de prières, un lycée public avec internat
(380 élèves) et de plus effectue une quantité de tâches et activités pastorales. L’économie est
constituée par les profits réalisés par les membres de la communauté et provenant d’une série
d’entreprises (brasseries fabrication liqueurs, gestion d’une auberge, maison d’édition…).
Notre excursion nous mène ensuite aux deux plus importantes stations de sports d’hiver Alpines :
GARMISCH-PARTENKIRCHEN et MITTENWALD.
GARMISCH est l’un des plus hauts lieux touristiques de la Bavière. Située au pied du
ZUGSPITZE, le plus haut sommet allemand (2962m), la ville possède un cadre magnifique dans la
vallée, entourée de montagnes verdoyantes. Jumelée avec CHAMONIX, Garmish est une station de
sports d’hiver renommée pour avoir accueilli en 1978 les championnats mondiaux de ski alpin.
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GARMISCH-PARTENKIRCHEN n’est pas le nom
d’une ville mais de deux. En effet il y a deux centres-
villes séparés par une route et éloignés de deux à trois
kilomètres. Les villes se sont unifiées en 1936 pour
l’organisation des Jeux Olympiques. C’est également la
ville de RICHARD STRAUSS.
Nous nous baladons dans les rues et
admirons les fresques peintes sur la façade des
maisons et qui représentent le métier des
propriétaires et les armes des familles.
Nous nous dirigeons ensuite sur MITTENWALD. Nous avons dû rebrousser notre chemin car
pour rentrer dans la ville, nous devons emprunter un pont qui ne supportait pas les véhicules de plus
de douze tonnes, alors…..
MITTENWALD est une petite station de sports d’hiver (8.500 habitants) du coup plus conviviale
que la précédente. C’est une très jolie bourgade, posée dans la vallée et surplombée de montagnes
abruptes et qui possède un centre pittoresque de chalets de bois et de pierres. De belles fresques
sont également peintes sur les façades.
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Cette station bénéficie d’un site splendide et majestueux avec LE MONT KARWENDEL et ses
2.384 m. Ancienne cité de maîtres luthiers, elle est devenue aujourd’hui un véritable pôle touristique.
La journée se termine sous la chaleur, et nous prenons la route du retour sur Göetzens. Après le
repas, chacun vaque à ses occupations et une bonne nuit de repos est la bienvenue.
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LUNDI 18 MAI 2009
Ce matin, le ciel est mitigé avec quelques coins quand même de soleil et il fait déjà 19°. C’est
notre dernier jour d’excursion, excursion qui va nous mener vers FÜGEN pour la visite d’une
fromagerie et ensuite vers SCHWAZ pour la visite DES MINES D’ARGENT.
Nous parcourons environ 30 kilomètres pour arriver à
FÜGEN. Nous sommes d’abord dans LA VALLEE DE BRENER.
Nous atteignons ensuite LA VALLEE DU ZILLER, vallée la plus
prisée pour les sports de glisse et qui va de la vallée de l’Inn
jusqu’à la frontière Italienne. Au-delà de MAYRHOFEN principal
lieu de séjour de la région, elle se ramifie en quatre vallées
encaissées, barrées au Sud par un immense massif cristallin,
LES ALPES DE LA ZILLERTAL, dominé par d’imposants
glaciers dont LE HOCHFEILER (3.510 m) et LE GROBER
MÖSELER (3.479 m).
Nous voici à FÜGEN où nous avons rendez-vous pour la visite de la fromagerie et la dégustation
des produits. Cette fabrique traite environ 10 millions de litres de lait par an et est la 3ème
entreprise du
Tyrol. Uniquement des produits naturels entrent dans la fabrication du fromage. Après un film
expliquant les différents procédés utilisés pour cette fabrication, nous voici à l’accueil pour déguster
les différentes sortes de fromages.
Nous voilà repartis pour la visite d’une ferme Tyrolienne quelques kilomètres plus loin à
BETTELWURFSPITZE. La fermière nous accueille et avec deux étudiantes Françaises assurant la
traduction, nous explique « LA VIE A LA FERME ». Nous visitons les lieux et avant de repartir, notre
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hôtesse nous offre le petit verre de schnaps, il est 11h30 !! Elle nous présente ensuite les produits
fabriqués à la ferme et qui sont à vendre.(du schnaps c’est un hasard !!! ).
Notre dernier déjeuner a lieu dans un grand restaurant et son hôtel (5 étoiles), à STANS. Quelle
classe ! Tout est parfait.
Quand nous accédons aux toilettes, cela vaut le coup d’en parler, c’est tout simplement
magnifique, luxueux, tout est en marbre et d’une propreté ! Nous en restons ébahis.
Il est temps de se rendre à l’entrée de la mine à SCHWAZ pour une visite de celle-ci.
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Après s’être vêtu de ciré et casque, nous
montons dans le petit train qui nous permet de
franchir 800 m au cœur de LA GALERIE SIGMUND
creusée il y a 500 ans lorsque Schwarz était le plus
grand centre producteur d’argent au monde. Des
escaliers et un peu de marche permettent ensuite de
franchir un labyrinthe de galeries. Le guide nous
explique la dure réalité et les conditions dans
lesquelles travaillaient les enfants et les hommes dont
la durée de vie était courte.
N’étant pas très loin de Goêtzens, nous ne sommes pas revenus à l’hôtel très tard, ce qui a
permis pour certains, d’aller visiter l’église que nous n’avions pas encore été voir, pour d’autres,
préparer les valises, car hélas le retour c’est pour demain.
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MARDI 19 MAI 2009
Ca y est les bagages sont prêts et chacun va occuper la matinée à sa façon. Un petit groupe
décide de prendre la navette pour se rendre à Innsbruck pour les derniers achats. Nous arpentons les
rues pendant deux heures, un achat par ci un achat par là, et revenons à Goêtzens à 11h30. Dernier
apéritif entre amis et nous voilà à table.
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A 14h, adieux au village et nous partons pour Munich où nous arrivons à 16h. Enregistrement
des bagages et nous voici dans la salle d’embarquement jusqu’à 18h.Nous arrivons à Roissy à 20h15
et après avoir récupérer nos bagages, nous attendons notre « TAXI CLAMARTOIS », mais une
confusion sur le lieu de rendez-vous, nous a permis de contempler l’envol des avions durant l’heure
d’attente du car. Il est alors 23h15 quand nous arrivons enfin à Clamart.
Nous avons fait un voyage peut-être un peu fatiguant, mais fantastique et qui nous laissera
beaucoup de souvenirs. De toute façon, pour la fatigue, ce n’est pas grave, nous les retraités nous
avons tout le temps de récupérer alors !!!
PROFITONS- EN !!!
Il ne nous reste plus qu’à cogiter sur la destination du prochain voyage
A bientôt.
MADELEINE VINCENT