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montpellier www.montpellier.fr n°327 septembre 2008 notre ville www.montpellier.fr n°327 septembre 2008 notre ville L’enjeu du siècle 13 e congrès mondial de l’eau L’enjeu du siècle 13 e congrès mondial de l’eau page 10 dossier

du siècle - Montpellier

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Page 1: du siècle - Montpellier

montpellierwww.montpellier.fr n°327 septembre 2008 notre villewww.montpellier.fr n°327 septembre 2008 notre ville

L’enjeudu siècle13e congrès mondial de l’eau

L’enjeudu siècle13e congrès mondial de l’eau

page 10dossier

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2/ septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

Montpellier notre ville est transcrit en braille. Il est diffusé à l’Union régionale des aveugles et est consultable sur le site internet de la ville. Le journal est imprimé sur papier recyclé.

sommaire

montpelliernotre ville

La passion du poèteMax Rouquette.

Jeudu tambourin

La rue comme nouveau territoire de l’art.

QuARTierslibres

Au cœur de la musique andalouse.

Tip Top automne 2008 est disponible à partirdu 15 septembre.

Vivement est disponibledans les clubs Age d’or depuis le 1er septembre.

Kiosque

www.montpellier.fr

Journal municipal d’informationsDirectrice de la publication :Hélène MandrouxDirecteur de la communication :Cyril LozanoRédactrice en chef :Marie-France PaulinRédacteurs : Françoise Dalibon,Serge Mafioly, Laurence Nuel,Xavier de Raulin et Frédéric VinsonPhotographes : Hugues Rubio,Ludovic Séverac et FrédéricDamerdjiDirection de la communicationMairie de Montpellier,1 place Francis-Ponge 34064 Montpellier CEDEX 2Tél. : 04 67 34 72 12Conception :Anatome. MontpellierTél. : 04 67 91 75 75Réalisation : Pays d’Oc. MauguioTél. : 04 67 69 27 60Impression : Rockson. Rognac Tél. : 04 42 87 64 64Distribution :Adrexo. MontpellierTél. : 04 67 92 15 11Dépôt légal septembre 2008

d’arènesprés

Le Fruc, centred’art contemporain.

page 34

Si vous avez une info à transmettre,ou si vous ne recevez pas le journal,merci de nous contacter :Tél. : 04 67 34 88 08Fax : 04 67 34 88 [email protected]

page 39Art

devivre

page 44Art

devivrepage 36Art

devivre

La Ville instaure un accueil gratuit

le samedi matin pour tous les enfants

des 115 écolesmontpelliéraines.

page 10la villeévolue

page 4Nouvellesde la ville

Tres puntales

La version papier de l'annuaire des associations2008 sort le 14 septembrepour l'Antigone des asso-ciations. En attendant le jour J, il est consultabledepuis fin août sur le portailde la ville. Cliquer sur l'onglet "mairie en ligne"rubrique "annuaire desassociations" pour téléchar-ger le document au formatpdf. Il est aussi possibled'effectuer une rechercheen ligne par le nom de l'association ou sondomaine d'action.

Tennis : Daniel Delrey prend sa retraite.

centremontpellier

Alzheimer : aider les malades et leur famille.

page 22

mosson

port

page 30

page 32

cévennespage 24

Ecoles : au-delà du quartier,découvrir sa ville.

d’argentcroix

Premiers habitants à Ovalie.

page 26

marianne

hôpitauxpage 28

50 Mbits/s, à Malbosc on a la fibre…

facultés

QuARTiers libres,la parole auxCelleneuvois.

Depuis 40 ans, unecommunauté derecherche s’est déve-loppée à Montpellier.Elle travaille sur le domaine de l’eau.Un pôle de compétiti-vité pourrait bientôt voir le jour.

L’alternativeau samedi

13e congrès mondial de l’eau

Page 3: du siècle - Montpellier

/3

éditopar Hélène Mandroux, maire de Montpellier

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

La rentrée scolaire et universi-taire marque une étape impor-tante pour beaucoup d’entrenous. Le mois de septembre estsynonyme d’une activité intensepuisque la Ville met tout en

œuvre pour accueillir le mieux possible les18 000 enfants scolarisés dans les écoles mater-nelles et élémentaires.Pour palier la suppression de l’école le samedimatin, décision que le gouvernement a prisesans concertation et à marche forcée, nousavons créé dix pôles éducatifs pour permettrel’accueil des enfants le samedi matin. Cesactivités gratuites encadrées par les équipesd’éducateurs municipaux et réparties dansl’ensemble des sept quartiers s’inscrivent dansnotre dispositif de réussite éducative visant àréduire les difficultés scolaires que les enfantsrencontrent trop souvent.

Soutenir les associationsAutre rendez-vous important pour les Mont-pelliérains, l’Antigone des associations qui auralieu le dimanche 14 septembre. C’est unmoment unique où se côtoient plus de1 200 associations qui vont à la rencontre deshabitants. Quel que soit leur domaine, elles sontavant tout des créatrices de lien social. Exception-nel, ce rassemblement n’en est pas moins symbo-lique d’un territoire qui rassemble, d’une citééquilibrée dans laquelle chacun trouve sa place ets’épanouit. Cette manifestation sera l’occasionaussi de rappeler notre soutien indéfectible auxassociations dans un contexte de diminution

Congrès mondial de l’eauDu 1er au 4 septembre,se tient le 13e congrèsmondial de l’eau auCorum. Il réunit scien-tifiques, chercheurs,organisations interna-tionales et décideurs du monde entier.

Rentrée scolaireMardi 2 septembre à partir de 9h,le maire visite les écoles de la ville.

Antigone des associationsDimanche 14 septem-bre, c’est le rendez-vousannuel des associations montpelliéraines.

NouveauxMontpelliérainsLa traditionnelle journée d’accueil des nouveaux Montpel-liérains a lieu samedi 27 septembre dès 9h.

quARTiers libresLa manifestationculturelle des artistesmontpelliérains aura lieu du 26 au28 septembre

mes rendez-vous

Bonne rentrée à tous !importante de la participation financière de l’Etatdans les contrats urbains de cohésion sociale.Evaluée à 500 000 €, cette nouvelle baisse budgé-taire de la Politique de la ville risque à terme defaire disparaître tout un pan des activités associa-tives et notamment toutes les actions périscolai-res, culturelles ou de médiation menées dans lesquartiers sensibles.

13e congrès mondial de l’eauAprès Melbourne en 2000, Madrid en 2003 etNew Delhi en 2005, Montpellier est fière d’ac-cueillir le 13e congrès mondial de l’eau du 1er au 4septembre et d’être ainsi au cœur d’une réflexionfondamentale pour l’avenir de notre planète. Cetévènement réunira des scientifiques et des person-nalités du monde entier.Notre potentiel de recher-che et de formation dans le domaine de l’eau estle plus important en France et l’un des premiers enEurope ! Aussi, nous avons à cœur, en marge de cecongrès, et en partenariat avec les organisateurs decette manifestation, de développer la culturescientifique en proposant des rencontres-débats,des expositions et des animations à destination dupublic.Au nom de l’équipe munici-pale, je vous souhaite à tous,une très bonne et sereine rentrée, avec une pensée par-ticulière pour les tout-petits.J’adresse un message d’encou-ragement à l’ensembledes enseignants et per-sonnels des écoles,dontje sais le dévouement.

Dans un souci constant d’améliorer le journalMontpellier Notre Ville, la Ville lance ce mois-ciune enquête pour mesurer le niveau de satisfac-tion des lecteurs.Un sondage téléphonique est réalisé auprès de200 personnes du 3 au 5 septembre.

Un questionnaire est joint à 4000 journaux répartis sur les sept quartiers, mais il est aussi à votre disposition sur le site de la ville :www.montpellier.frJe vous invite à y répondre afin que nous puissions satisfaire vos attentes de lecture.

Votre avis nous intéresse !

Hélène Mandroux,maire de Montpellier.

Page 4: du siècle - Montpellier

4/

Nouvellesde la villeactualités

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

Dix pôles éducatifs sont créés par la Ville pour accueillir les enfants le à partir du 20 septembre.

L’alternative du samedi matin

groupes scolaires,situées au seindes 7 quartiers de Montpellier,proposeront,de 8h30 à 11h30,des activités aux jeunes Mont-pelliérains qui le souhaitent.Dans chaque pôle éducatif desateliers thématiques serontmenés sur une période de sixsemaines, durant lesquelles lesenfants pourront participer pargroupe de dix maximum. Ils

effectueront une rotation surles cinq cycles d’ateliers, afinde profiter de toutes les acti-vités proposées tout au long del’année.Les ateliers concernent ledéveloppement artistique etculturel, le renforcement descapacités scolaires, la pratiqued’activités sportives, l’entraî-nement au débat et l’initia-

tion aux comportements derespect de soi et des autres.L’accueil du samedi matin estentièrement gratuit pour lesenfants scolarisés dans l’unedes 115 écoles publiquesmontpelliéraines.Afin de présenter ces 10 pôleséducatifs, le maire HélèneMandroux invite parents etenfants à participer à une

La décision du gouvernement desupprimer l’écolele samedi matin acontraint la ville

de Montpellier à pallier,dansl’urgence, les problèmesengendrés par cette nouvellesituation.« Cette mesure prisesans aucune concertation età marche forcée, représenteune grande difficulté pourcertains parents et un risquepour certains enfants ! indi-que Jean-Louis Gély, adjointau maire délégué à la réussiteéducative. L’impossibilité degarder leurs enfants, pour lesparents travaillant le samedimatin,n’a absolument pas étéprise en compte ! Au sein des10 pôles éducatifs mis enplace, les enfants participe-ront à un véritable projet édu-catif, proposé par les équipesd’éducateurs de la Ville. » Dèsle 20 septembre, 10 écoles et

Au sein des 10 pôles, les enfants participent à un véritable

projet éducatif,proposé par la Ville.

Jean-Louis Gély, adjoint au maire délégué à la réussite éducative

Cinq cycles d’ateliers sont proposés aux enfants.

Page 5: du siècle - Montpellier

/5Nouvellesde la villeactualités

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

Les présidences des trois universités de Montpellier sont exercéesactuellement par des femmes.

La fac au féminin

«Je suis blonde ! » Dominique Deville dePerière aime lancer cette boutade provoca-trice.La présidente de Montpellier 1 entendainsi résumer les méfiances qu’a pu susci-

ter son élection chez ses collègues masculins. « Leshommes considèrent que vous êtes moins bonne,vous devez faire vos preuves ! » Elle se souvient quelors de sa première réunion au ministère, certainsl’ont prise pour une secrétaire et lui réclamaient uncafé ! Une attitude “macho”qui tend toutefois à dimi-nuer au fil des générations, constate Danièle Hérin,présidente de Montpellier 2 : « Lors de mon électionen juin dernier,ce sont les plus jeunes qui m’ont sou-tenu. Les plus âgés m’assuraient de leur soutien sij’étais élue mais m’ontclairement dit qu’ilsne voteraient pas pourmoi. » De son côté,Anne Fraïsse qui pré-side Montpellier 3,considère son électiond’avril comme « un“exceptionnel” envoie de disparition ».Elle est d’ailleurs ladeuxième femme à présider Montpellier 3.« Homme,femme, cela n’a plus beaucoup de sens. J’y vois pourma part une simple conjoncture. »

Carrière, famille, amourCes trois femmes ont déjà occupé des postes à respon-sabilité.Anne Fraïsse,professeur de latin,dirigeait l’UFRle plus important de sa fac,Danièle Hérin était vice-pré-sidente du conseil d’administration de Montpellier 2 etl’odontologue, Dominique Deville de Perière étaitDoyen.Cette dernière,dont le mandat de 5 ans expirel’an prochain assure qu’elle ne se représentera pas. « Jepense avoir fait mes preuves,j’ai envie de passer la main »

Ce refus de “s’accrocher” semble commun aux troisprésidentes.Devant mener de front leurs carrières pro-fessionnelles et leurs vies familiales, les femmes qui tra-vaillent misent sur l’efficacité. « On accorde beaucoupmoins d’importance aux choses futiles, estime DanièleHérin.Mais vie personnelle et professionnelle sont plusdifficiles à concilier quand on est jeunes. » « Si on veutprivilégier sa carrière, regrette Dominique Deville dePerière, on est obligé de négliger sa famille, ses amis,c’est assez frustrant. »

Une bibliothèque communePrésidentes d’institutions prestigieuses, les trois “drô-les de dames” universitaires sont avant tout des

femmes de projets.L’aboutissement duplan Campus est unegrande satisfactionpour la présidente deMontpellier 1. Il faitainsi des trois univer-sités montpelliérai-nes regroupées l’undes dix sites d’excel-lence au niveau

national.Déjà,Anne Fraïsse et Danièle Hérin élabo-rent le projet d’une bibliothèque commune à leursuniversités, par-dessus la route de Mende qui lesisole, afin de créer un lien physique entre les deux.« Cela concrétiserait le bel élan donné par le planCampus, explique la présidente de Montpellier 3,notamment pour l’axe “vie étudiante et améliora-tion du campus”. Ce plan n’est pas qu’une réorga-nisation de la recherche, c’est aussi une opérationimmobilière dans le but de donner un sens au site.Nos étudiants se reconnaîtront dans ce projet archi-tectural ambitieux. La bibliothèque est le cœurd’une université. »

Dominique Deville de Perière. Danièle Hérin. Anne Fraïsse.

samedi matin

journée portes ouvertes lesamedi 13 septembre de 8h30à 11h30.Les bulletins d’inscription sont

disponibles auprès de la direction

de l’éducation, 2 place Paul-Bec

(04 67 34 70 64), sur le site

internet www.montpellier.fr

ou à l’école où est inscrit l’enfant

souhaitant participer aux activités

du samedi matin.

Les 10 pôleséducatifs • Ecoles Moulin -

Bergman (Les Aubes) • Ecoles Périclès -

Aristote (Antigone)• Ecoles Armstrong -

Delteil (Alco)• Ecole Léo-Malet

(Celleneuve)• Ecoles Garibaldi -

Albrecht (Lemasson)• Ecoles Kurosawa -

Gandhi (Hauts deMassane)

• Ecoles Freud -Camoens(Aiguelongue)

• Ecoles Balard -Bolivar (Mosson)

• Ecoles de l’Hospital(Port-Marianne)

• Ecoles Dickens -Franck (Aiguerelles)

Menant de front carrières professionnelleset vies familiales,elles misent sur l’efficacité.

Page 6: du siècle - Montpellier

6/Nouvellesde la villeactualités

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

Dimanche 14 septembre, le monde associatif va à la rencontre du public, de la place Paul-Becjusqu’aux rives du Lez.

Comme chaqueannée, l’Antigonedes associationsdevient le point de

rencontres de milliers de per-sonnes. Le 14 septembre, de9h à 19h, les bénévoles inves-tissent le quartier depuis laplace Paul-Bec jusqu’auxrives du Lez.Regroupés selonleurs activités, ils passeront la

journée à présenter et fairepartager leurs passions.Plusieurs d’entre eux pro-posent des animations sur lestrois podiums installés sur lesplaces principales. Toute lajournée, la Ville anime troispoints d’accueil et d’infor-mation, place Paul-Bec,place du Nombre-d’Or etesplanade de l’Europe pour

Le rendez-vous des bénévolesorienter le public vers lesdifférents stands. De 10h à18h, l’association Co2 pré-sente des démonstrationsd’acrobaties à moto sur lequai du Pirée tandis que desactivités sportives et nauti-ques sont prévues le long duLez.Des animations gratuites,plusparticulièrement pour lesenfants se tiendront sur lesberges du Lez (balade enponey, canoë et aviron).Unegarderie gratuite pour lesenfants de 1 à 5 ans est pro-posée à la la Coupole située45, place Zeus, de 9h30 à12h30 et de 13h30 à 19h00,animée par le personnel qua-lifié des crèches municipales.Infos : 04 67 34 71 36 / 73 11

La Semaine allemande battra son plein à Montpellier du 26 septembre au 3 octobre. L’occasion de(re)découvrir nos cousins germains.

Guten Tag Deutschland*

Depuis maintenant six années, la Maison deHeidelberg organise la Semaine allemande.Le centre franco-allemand,né en 1966 estune des nombreuses collaborations concrè-

tes du jumelage entre Heidelberg et Montpellier.Elle est située au 4,rue des Trésoriers-de-la Bourse,lieu où se déroule la plupart des manifestations.LaSemaine allemande est toujours l’occasion pour lepublic de découvrir les nombreuses activités pro-posées par la vingtaine de personnes qui s’occupede la Maison de Heidelberg.

Cinéma, conférences et dégustationsLa journée portes ouvertes, le 27 septembre de 10hà 18h30 est une bonne façon de se familiariser avecl’ambiance allemande.Entre deux dégustations depâtisserie ou de bière, le public pourra s’amuser àtester ses connaissances en allemand ou bien pren-dre des contacts auprès du Cofsec, le Comité d’or-ganisation d’échanges sportifs et culturels entreMontpellier et Heidelberg. Des animations et desateliers de jeux pour les enfants sont prévus. Desconférences émailleront cette journée ainsi qu’unevisite guidée des rues de Montpellier à vélo. Lecinéma Diagonal, rue de Verdun,participe aussi à laSemaine en projetant le chef d’œuvre de F.W Mur-nau,L’aurore, le 29 septembre à 20h.L’auteur KatjaLange-Müller fait une lecture (en allemand) de sonroman Vilains moutons à 18h30 le 1er octobre, unroman d’amour sur Berlin et sur la fin des deuxAllemagnes,salué par la critique outre-Rhin.De son

côté, la Maison des relations internationales accueilledeux conférences, l’une le 30 septembre à 19h surl’état des relations franco-allemandes et l’autre le2 octobre à 18h30 sur le peintre Carl Spitzweg.LaSemaine se termine le 3 octobre, jour de la fêtenationale allemande avec une journée spécialeenfants. Ils ont rendez-vous à 17h dans le parc dela Maison des relations internationales pour décou-vrir les jeux traditionnels des petits allemands.Gra-tuite, l’inscription est néanmoins obligatoire.Infos : 04 67 60 48 11

* Bonjour l’Allemagne

Partir en Allemagne Dans le cadre de la journée de la langueallemande le 1er octobre, la Bibliothèque del’université Paul-Valéry organise une jour-née d’information sur les bourses et lesaides disponibles pour faciliter un séjour enAllemagne, en Autriche ou en Suisse.Tousles ans, de nombreuses entreprises sont à larecherche de jeunes gens qui maîtrisentl’allemand, plusieurs milliers de postes sontà pourvoir. De 10h à 12h, dans le hall d’en-trée de la B.U, les lectrices du département d’allemand renseignent le public sur lesprogrammes d’échanges et les stages enentreprise dans un pays germanophone.Infos : 04 67 14 20 00

Les associations ontjusqu’au 19 septembre pour déposer leurs demandes de subvention

à la Maison de la démocratie.

Fanny Dombre-Coste, adjointe au maire déléguée à la vie associative

Heidelberg et Montpelliersont jumelées depuis 1961.

30 000 personnes viennent chaqueannée à l’Antigone des associations.

Page 7: du siècle - Montpellier

/7Nouvellesde la villeactualités

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

Une réflexion est lancée sur le développement urbain de Montpellier. Ce projet auquelles habitants seront associés, engage la ville pour les 30 prochaines années.

La ville de l’après pétroleLes artisans s’exposentOrganisée avec la Ville de Montpellier et en parte-nariat avec la Chambre demétiers et de l’Artisanat, la12e Comédie de l’artisanatse déroule les 25, 26 et27 septembre, sur la placede la Comédie. Environ80 exposants représentantsdivers secteurs d’activitéfont partager et découvrirla passion de leur métier.C’est l’occasion pour lesartisans de réaffirmer lesvaleurs fortes de l’artisanat :tradition, innovation,savoir-faire, proximité etsens de l’accueil.Infos : 04 67 72 72 00

Une Zac au Polygone La construction de la nou-velle mairie entraine uneréflexion sur le nouvelusage du site de l’actuelhôtel de ville. Sept hectares

et demi en cœur de villevont être restructurés pouren faire un trait d’unionentre le centre historique etles quartiers. Cette nouvelleZac, terminée vers 2020,permettra de recréer desespaces comprenant loge-ments, bureaux et commer-ces. Le bâtiment phare duprojet est une tour d’envi-ron 30 étages à l’ouest dusite. Plusieurs constructionscomprises entre 10 et15 étages formeront un îlot,adossé au Polygone.

De nouvelles stationsA l’occasion de son 2e anni-versaire, Modulauto ouvre7 nouvelles stations : avenueBouisson-Bertrand, rond-point Ernest-Granier, ruesBeau-Séjour,Alfred-Nobelet Léonard-de-Vinci, boule-vard Renouvier et avenueFrédéric-Bazille. Une nou-velle station est égalementprévue dans le parkingrelais Occitanie. Cettesociété spécialisée dansl’autopartage, enregistredéjà plus de 340 abonnés.Pratique, économique etécologique, ce service per-met à chacun d’accéder àune voiture sans chauffeurpour le trajet de son choixet pour une courte durée.Infos : 04 67 60 00 51

Penser le futur ! C’est à cette tâcheque s’est attelée l’équipe muni-cipale pour imaginer le Mont-pellier de 2050. Pour le maire

Hélène Mandroux, il est nécessaire « dese placer dès maintenant dans la perspec-

tive d’une ville de “l’après pétrole”.L’exi-gence écologique modifie considérable-ment la politique urbaine. Il faut aussianticiper la fin des réserves foncières dans20 ans et donc réfléchir sur le renouvel-lement de la ville. » Le projet urbain doit

prendre en considération les nouvellesattentes sociales. « La mobilité est un desdomaines où les évolutions sont les plusfortes,indique le maire.Nous devons allerplus loin dans la maîtrise du trafic automo-bile et l’émergence d’une ville où piétonset vélos bénéficient d’une réelle priorité. »Et un nouveau défi : être une métropolecompétitive qui conjugue qualité de vieet soucis environnementaux.L’urbanisme est de la compétence exclu-sive des communes. « Nous allons toutd’abord élaborer un diagnostic, indiquePhilippe Saurel, adjoint à l’urbanisme,puis demander à une ou plusieurs équi-pes regroupant urbanistes,paysagistes etsociologues de proposer une stratégied’aménagement. Ces grandes orienta-tions feront l’objet d’un vaste débatdémocratique, auprès des Montpellié-rains au cours du deuxième trimestre2009. » A partir de ces éléments, uneétude globale devra être établie par troiséquipes de renommée internationale.Ensuite, l’une d’elles sera sélectionnéepour proposer un schéma d’aménage-ment définitif.Cette phase pourrait éga-lement faire l’objet de concertationspubliques.L’étude durera environ une année pours’achever à la fin 2010.

L’architecture de Montpellier est au centre des rencontres nationalesde l’association AMO. Elles réunissent architectes et maîtres d’ouvrage.

Désir d’urbanité

Plusieurs centaines de person-nes sont attendues durant cestrois jours de rencontres. Unprogramme de visites a étéconcocté afin que les visiteursaient une vue la plus globale

possible de la cité. SillonnantMontpellier, à pied, en tramou en bus, d’Est en Ouest, ilsdécouvriront notamment lesopérations d’aménagementconcerté que la Ville a mises en

place et qui combinent loge-ments,activités,commerces etéquipements publics.L’AMO Languedoc-Roussil-lon est la toute dernière desantennes régionales. Consti-tuée en septembre 2006, ellecompte une bonne centained’adhérents.« Ce qui nous ras-semble, explique PatrickGenet,c’est que nous sommestous convaincus qu’à l’urba-nisme débridé et autoritairese substitue une architectureurbaine à tendance démocra-tique. Le désir d’urbanité estdevenu une réalité. Toutearchitecture,si elle est d’abordune œuvre de l’esprit,doit res-ter in fine au service du bien-être du citoyen. » Infos : [email protected]

Du 2 au 4 octobre,Montpellier seraobservé avec inté-rêt par le monde

de l’urbanisme. La 8e ville deFrance accueillera le 25e anni-versaire de l’association Archi-tecture et maîtres d’ouvrage.« L’AMO regroupe des archi-tectes, des urbanistes, des pro-moteurs,indique Patrice Genet,président de l’AMO Langue-doc-Roussillon.Il s’agit de par-tager une culture et des expé-riences. » Organisées à tour derôle par chaque délégationrégionale,ces rencontres natio-nales sont l’occasion de décou-vrir une métropole régionaletout en permettant aux mem-bres de l’ensemble des associa-tions de mieux se connaître.

Le site réaménagé est délimité par le lycée Joffre au nord,les stations Hôtel de ville, Antigone et la Comédie.

Montpellier est observée avec interêt par les urbanistes.

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Page 8: du siècle - Montpellier

8/Nouvellesde la villeactualités

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

La Maison de l’énergie démarre la rentrée sur les chapeaux de roue avec l’ouverture à Montpellierdu Congrès mondial de l’eau.

Neuf mois aprèsson ouverture,la Maison del’énergie ne pou-

vait ignorer le Congrès mon-dial de l’eau qui se tient àMontpellier du 1er au 4 sep-tembre. Dans ses locaux, salleBagouet, sur l’Esplanade,l’Agence locale de l’énergieprésente une exposition surl’eau tandis que des films d’unedemi-heure sur cette problé-matique sont projetés tous lesjours. Un circuit découverteSur les traces de l’eau est proposéle 5 septembre de 15h à 17hpar l’association Apieu. Desjeux sont également à la dispo-sition des enfants. Bien sûr, lepublic peut également avoirtoutes les informations qu’ilrecherche sur la façon de fairedes économies d’eau. « Nousconseillons sur les méthodesefficaces pour maîtriser l’éner-gie et utiliser des énergies

L’énergie, on ne la gaspille pas !

Nuits savantesA partir de 18h le 26 septembre, les cher-cheurs investissent Agropolis Museumpour aller à la rencontre du public. Deschercheurs expliqueront le quotidien deleurs métiers. Cette Nuit des chercheurs2008 met aussi l’accent sur la collabora-tion entre arts et sciences. MélanieLesbats (artiste) et Henri Reboul (scienti-fique), exposent le résultat de leur travailde collaboration à la fois par l’œuvreplastique mais également par un dvdprésentant leurs échanges.Infos : www.nuitdeschercheurs-france.fr

Aider les nouveauxDès le 8 septembre, l’association Accueildes villes françaises rouvre ses permanen-ces quotidiennes au 7 rue de la Verrerie-basse. Cette association a pour but d’accueillir les personnes et les famillesnouvellement arrivées dans la ville et larégion et faciliter leur intégration.Infos : 04 67 66 15 44 / www.avf.asso.fr

Ayez la main verte ! La Ville de Montpellier, en collaborationétroite avec les associations Apieu et Etatdes lieux propose dans les jardins de laville, des activités gratuites : animation dejardins partagés, ateliers du jardin école,visites découverte des jardins publics.Dans un lieu convivial, les participantsapprendront à jardiner ou à acquérir unemeilleure connaissance des espaces verts.Infos : www.montpellier.fr, rubrique loisirs.

renouvelables,indique Marjo-rie Salaün, qui dirige la Mai-son.Mais nous avons aussi unrôle de conseil auprès des arti-sans,des entreprises et des col-lectivités territoriales. »

Un café climat le 9 septembreDepuis décembre,près de 400conseils personnalisés ont étéétablis. Une bonne surprisepour l’équipe de la Maisonqui pensait en réaliser 800 surtrois ans. Une des premièresinitiatives de l’équipe de Mar-jorie a été de mettre en placeun café-climat. Le prochainest programmé à la Maisonde l’énergie le 9 septembresur les transports alternatifs àMontpellier.Des associationsd’usagers, des opérateurslocaux de transport,des pro-fessionnels et des particuliersy participent.Infos : 04 67 91 96 96

L’Espace logement étudiant favorise la recherche d’appartementset offre de nombreux services.

Priorité logement

La colocation est un système qu’utilisent la majoritédes quelques 6 000 étudiants étrangers à Montpellier.Afin de favoriser cette solution, un espace “spécialcolocation” est mis en place. Les étudiants ont éga-lement accès à toutes les informations sur la vie àMontpellier, concernant aussi bien les transports encommun que les activités culturelles et sportives.Infos : www.espace-etudiant.com

Tous les ans, environ 18 000 étudiants sur les60 000 que compte Montpellier cherchent àse loger.Cette recherche se transforme sou-vent en parcours du combattant. Pour les

aider,l’Espace logement étudiant met à disposition denombreux services. Il se tient jusqu’au 12 octobreau salon du Belvédère (Corum) du lundi au ven-dredi,de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.2 000 annonces sont mises à disposition,émanant departiculiers et d’agences, remises à jour quotidien-nement.Un cyberespace équipé de bornes interac-tives permet d’effectuer les principales démarchesd’installation. Il y a également des postes de télé-phone à carte, bien pratiques pour appeler dans laminute le propriétaire du logement mis en location.

Chaque année, la Ville met tout en œuvre pour aider 18 000 étudiants à

trouver un logement à Montpellier.

Michel Passet, adjoint au maire délégué à la vie étudiante

La Maison de l’énergie conseille en matière de dépenses énergétiques.

Des ordinateurs sont mis à la disposition des étudiants.

Le nerf de la guerreL’Agence locale del’énergie fédère denombreux partenaires :les collectivités locales,les chambres consulairesainsi que les organismessocioprofessionnels liés àl’énergie et aux trans-ports. La Maison del’énergie est financéepar des fonds publicsalloués par la Ville(50 000 € par an),l’Agglomération(20 000 € par an), laRégion (65 0000 € paran) et l’Agence de l’en-vironnement et de la maîtrise de l’énergie(40 000 € par an). Leplus gros financeur estl’Union européenne(200 000 € par an).

Page 9: du siècle - Montpellier

/9Nouvellesde la villeactualités

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

La Maison du Lez est inaugurée le 24 septembre. Elle hébergecinq associations dont l’activité est liée à la nature.

Le fleuve à portée de tous

Le train à 1 €A l’occasion de la Semaine européenne de lamobilité du 16 au 22 septembre, les TERLanguedoc-Roussillon proposent une opérationspéciale le 17 septembre. Pour un aller acheté autarif normal, le retour est à 1 €. La seule conditionest que le voyage soit effectué au cours de la jour-née. Les billets sont disponibles auprès des gares,boutiques et distributeurs de billets régionaux.Infos : 0 891 700 900

Halte aux ratsLa seconde campagne de dératisation aura lieu du 8au 19 septembre. Les agents du service communald’hygiène procèdent à la dératisation de l’ensembledes bâtiments communaux et de tous les lieux pro-pices à l’habitat des rats. Conjointement à ces tra-vaux, une distribution gratuite d’appâts raticides estfaite toute l’année au service communal d’hygièneet de santé, Cour du Raisin, du lundi au vendredi,de 8h30 à 12h et de 13h à 17h30.Infos : 04 67 34 73 41

BienvenueLe 27 septembre, la Ville organise la traditionnellejournée d’accueil des nouveaux Montpelliérains.Cette manifestation propose aux personnes résidantà Montpellier depuis moins d’un an de découvrirl’histoire, l’organisation urbaine, économique etpolitique de la ville ainsi que l’équipe municipale.Une halte garderie gratuite est prévue au Corum,salle Barthez de 8h30 à 15h30 pour les enfants de 3mois à 5 ans. Un repas leur sera offert sur inscrip-tion. Pour les nourrissons, prévoir un repas-bibe-ron. Inscription à l’office du tourisme, place de laComédie.Infos : 04 67 60 60 60

Le VAE, c’est un droitLa validation des acquis de l’expérience (VAE) estune mesure permettant à toute personne, quel quesoit son âge, son niveau d’études, son statut, de fairevalider les acquis de son expérience professionnellepour obtenir un diplôme, un titre ou un certificatde qualification professionnelle.Vous trouverez tou-tes les informations sur ce sujet au Point informa-tion conseil (PIC) situé au 10 boulevard Victor-Hugo. Ce service est gratuit.Infos : 06 84 49 68 39

On reprend le rythme ! La Maison de la prévention santé reprend ses activités. Des conférences et expositions setiendront 5 rue Maguelone. A noter que le 16 sep-tembre sera une journée consacrée à la maladied’Alzheimer. Les ateliers gratuits reprennent aussidu service (tai chi, qi quong, gymnastique, stimu-lation de mémoire). Une formation gratuite surl’initiation aux gestes de premiers secours est dispensée le 20 septembre.Infos : 04 67 02 21 60

Apprendre à sauver la vieLe 13 septembre, de 12h à 23h, les volontaires dela Croix-Rouge française se mobilisent sur laplace de la Comédie pour initier gratuitement legrand public aux gestes qui sauvent. Ils formentégalement à l’utilisation du défibrillateur, cetappareil dont le rôle est d’analyser le rythme car-diaque et de permettre la délivrance d’un chocélectrique nécessaire à la survie en cas d’arrêtcardiaque. Un défibrillateur automatique, accessi-ble à tous sera prochainement inauguré à l’exté-rieur de l’office de tourisme.Infos : 04 67 58 21 00

La réalisation de la Maison du Lez s’ins-crit dans le prolongement de l’opéra-tion Lez Vert.Point d’ancrage sur le par-cours du Lez, qui traverse toute la

commune et va jusqu’à la mer, cet équipe-ment a été créé pour proposer de nombreu-ses animations ludiques et sportives, en pleincœur de la Ville. Cette nouvelle base de loi-sirs permettra de développer des animationsà destination des scolaires, des seniors, des

adultes et des familles telles que le canoë, lavoile, le VTT, la pêche, la randonnée, le jog-ging, la course d’orientation,etc.Elle accueille5 associations dont les activités sont en rapportavec le Lez et la nature (Montpellier sportorientation, Montpellier eaux vives canoë,Montpellier Languedoc cyclisme,Les cheva-liers de la gaule et Montpellier aqualove sau-vetage).La Maison du Lez pourra être égale-ment utilisée pour les réunions de quartier.Les

associations disposent chacune d’un bureaude 13 m2. Une salle et une terrasse polyva-lentes leur seront communes.

Une base écoloSituée sur les berges du Lez,le projet de la Mai-son du Lez devait initialement utiliser la guin-guette du père Louis,aujourd’hui démolie suiteà un incendie.Une nouvelle étude a donc étéréalisée permettant de retenir le projet actuel.Le conseil municipal a souhaité faire de la Mai-son du Lez un équipement haut de gamme,entermes de préservation de l’environnement etd’économie d’énergie.Ainsi, le bâtiment reprend la typologie et l’es-thétique d’un kiosque de parc,afin de créer unensemble unitaire avec le Lez. C’est aussi l’oc-casion d’offrir aux Montpelliérains un vérita-ble parc public, à la manière des micro-jardinsjaponais. Le parti pris architectural privilégielui aussi le respect et la préservation de la nature,avec une construction répondant aux normesde haute qualité environnementale,voire mêmeà celles de la très haute performance énergéti-que.La préservation de l’environnement est au cen-tre de ce projet, qui permettra de sensibiliserles Montpelliérains,jeunes et adultes,à la beautédu fleuve,à ses richesses naturelles,en termes defaune et de flore.

L’ancienne guinguette du pèreLouis devient une base de loisirs.

Les Montpelliérains se réapproprient le Lez.

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la villeévolue

dossier

autour de l’eau et de ses usa-ges. Elle est ouverte sur lafaçade méditerranéenne, aucentre de l’Arc latin regrou-pant des pays de la Méditer-

ce n’est pas un hasard. Ellepossède des atouts et descompétences qui font d’elleune place incontournablepour mener une réflexion

ranée occidentale. Ces der-niers ont développé une cul-ture très ancienne de gestionde l’eau et entretiennent desrelations scientifiques soute-nues avec les autres paysméditerranéens.Montpellier héberge égale-ment la plupart des établisse-ments français de rechercheet d’enseignement supérieurtravaillant sur cette thémati-que.Ils ont acquis une enver-gure internationale, enconduisant des activités enpartenariat avec des pays dumonde entier,et notammentavec les régions méditerra-néennes et tropicales (Afri-que, Amérique latine, Asie).Mais ce qui a fait pencher labalance en faveur de Mont-pellier, c’est aussi son projetd’associer les Montpelliérainsà l’événement et d’organiserdes rencontres, animations,débats, conférences et infor-mations avec les scientifiques,en particulier à destinationdes enfants.Ce congrès vientcouronner 40 années de tra-vail des équipes de la recher-che publique montpelliérainedans le domaine de l'eau. Ilvient également justifier cequi se met en place au traversdu projet Campus. Un pôlede compétitivité à vocationmondiale est à la clé.Ce seraitune consécration pour tousles acteurs de l’eau.Infos et programme grand public du

congrès sur www.worldwatercon-

gress2008.org

l’hôte du congrès. Elle suc-cède ainsi à Melbourne(2000), Madrid (2003) etNew Dehli (2005).Si Montpellier a été préférée,

Le congrès mondial de l’eau se tient au Corum, du 1er au4 septembre. Il place Montpellier au centre des stratégies liées à l’eau.

Capitale de l’eau

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

Montpellier vit en symbiose avec le Lez qui fournit 100 % de son eau potable.

Le congrès mondialde l’eau est un évé-nement d’excep-tion pour Mont-pellier.Un millier

d’experts internationaux(décideurs, scientifiques,uni-versitaires, représentants dessecteurs publics et privés,organisations internationaleset ONG), venus de 120 pays,parmi lesquels Angel Gurria,secrétaire général de l’OCDE,Luis Carlos Guedes, ancienministre de l’agriculture duBrésil et Michel Jarraud,secré-taire général de l’organisationmétéorologique mondiale,ontrépondu présents pour débat-tre sur le thème des Change-ments globaux et ressources en eau.Du 1er au 4 septembre,ces spé-cialistes vont échanger,travail-ler en partenariat et synthéti-ser les connaissances sur toutce qui est mis en œuvre pourrésoudre la plupart des problè-mes majeurs actuels liés à l’eau :changements climatiques,expansion démographique,tourisme de masse,biotechno-logie, production d’énergie...Des changements, dits glo-baux,qui même s’ils ne lui sontpas directement liés,n’ont pasépargné le domaine de l’eau.

Des animations grand publicMontpellier a été choisie,parl’Association Internationaledes Ressources en Eau(IWRA), devant Cleveland,Saragosse et Recife pour être

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la villeévolue /11dossier

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

Quelle eau pour demain ?A Montpellier, des équipes travaillent à améliorerla connaissance et les techniques de gestion desréservoirs karstiques. Ce domaine a des inciden-ces directes sur le quotidien des Montpelliérains,puisque depuis presque 30 ans, la source du Lezfournit la totalité de l’eau qu’ils consomment.Dans ces réservoirs profonds, l’eau stockée n’est

pas soumise àl’évaporationliée au réchauf-fement climati-que.A l’avenir,c’est dans ces nappes profon-des qu’on vapuiser pourrépondre à la demandecroissante de lapopulation.Pourtant,malgré l’eau en abondance

qu’elles recèlent, il est nécessaire d’envisagerencore d’autres alternatives. Dans cette perspec-tive, des unités de recherches sont à pied d’œu-vre : certaines orientent leurs études, notammentsur la réutilisation des eaux usées par l’applica-tion de technologies douces de traitement del’eau, d’autres planchent sur l’utilisation des pro-cédés membranaires, destinés à dessaler les eauxde mer ou saumâtres.Preuve, si besoin est, que chaque goutte compte !

Les acteurs de l’eau sont fédérés au sein d’un “cluster* Eau” qui pourrait aboutir sur un pôle decompétitivité sur l’eau, le label suprême.

pées dans le réseau Swelia(51 sociétés de la région et3 700 salariés).

Une conjonction de forces C’est également Verseau quihéberge le cluster Eau quiregroupe l’ensemble desindustries, de la recherche etde l’enseignement, dans lebut de mettre en place desprojets de recherche et dedéveloppement innovants.Ce cluster Eau pourrait évo-luer vers un pôle de compé-titivité sur l’eau à vocation

mondiale, que les acteurs del’eau appellent de leurs vœux.Il pourrait être orienté versdeux thématiques phare dontles chercheurs montpellié-rains se sont faits une spécia-lité : la gestion des aquifèrescomplexes et la gestion desressources en eau, source denombreuses innovations.A laclé de ce label :une meilleureefficacité de l’organisation enréseau et des partenariats,unemeilleure lisibilité au plannational et international etpuis bien sûr, davantage demoyens. La réponse à la

demande est attendue en sep-tembre, pour une mise enplace qui pourrait intervenirdès la fin 2008.Dans cette même dynami-que de montée en puissancedu dispositif sur l’eau,un dessix axes du projet Campus,qui sera déposé à la fin dumois de novembre par lesuniversités Montpellier I, II,III et SupAgro, est relatif audéveloppement des sciencesde l’eau.Il y est prévu que lesactions dans le domaine dela formation et de l’enseigne-ment supérieur soient coor-

données et centralisées ausein de la nouvelle grandeuniversité,par un institut uni-versitaire de l’eau.Sa spécifi-cité : son ouverture à l’inter-national et vers “les suds”,qu’ils soient méditerranéens,tropicaux ou du reste dumonde.Tous ces projets col-laboratifs constituent un vraidéfi. Il y a en effet peu d’équi-valent d’une telle conjonc-tion de forces pour atteindreun objectif dans l’intérêt col-lectif.*Cluster : terme anglais signifiant

"grappe" et par extension : groupe

AMontpellier, lesacteurs de l’eauont mis en placeune dynamique

qui porte déjà ses fruits.L’association Verseau, orga-nisme d’interface,porteur ducongrès mondial de l’eau,y aun rôle d’importance. C’estelle qui coordonne l’actionconjointe de la recherche etde ses 1 000 scientifiques,fédérés au sein de l’Institutlanguedocien de recherchesur l’eau et l’environnement(Ilee),mais aussi des collecti-vités et des industries,regrou-

Vers un pôle à vocation mondiale

Un laboratoire de la fac des sciences est à l’origine du pôle Eau qui fédère des compétences de renommée internationale.

40 ans de recherche A

Montpellier,les actions scientifiques dansle domaine de l’eau sont anciennes.Touta commencé à la fin des années 60,quand une équipe de chercheurs de

l’université des sciences,spécialisée dans les milieuxcalcaires karstiques, a développé une étude ori-ginale sur le captage de la source souterraine duLez,dans le but d’alimenter Montpellier en eau.L'enseignement universitaire s'est développé paral-lèlement avec la création d’un Département dessciences et technologies de l'eau,au sein de l'écolepolytechnique. Cette compétence universitairea attiré, à la fin des années 70, des centres derecherche (IRD, Cemagref, Cirad et BRGM)qui ont décentralisé à Montpellier une partieimportante de leurs activités dans le domaine del’eau.Cette communauté de recherche s’est pro-gressivement regroupée.Cela a abouti en 2000,à la création de la Maison des sciences de l’eau(MSE) qui héberge,à la fac des sciences,des uni-tés mixtes de recherche de l’université Montpel-lier II, du CNRS et de l’IRD. Depuis 2003, laMSE est aussi le siège de l’Institut languedocien

de recherche sur l’eau et l’environnement (Ilee),un organisme qui fédère 11 unités de recherchedépendant de 12 établissements : les universitésMontpellier I et II,SupAgro,l’Engref,Agro Pari-teck, l’école des mines d’Alès, le BRGM, leCemagref, le Cirad, le CNRS, l’Inra et l’IRD.D’autres équipes,travaillent également,dans desdisciplines différentes et moins visibles, sur desquestions liées à l’eau : les universitésMontpellier II (écosystèmes aquatiques et géo-logie des enveloppes superficielles terrestres),Montpellier III (géographie humaine), Mont-pellier I (sciences économiques et sociales) etl’Institut européen des membranes (dessalementde l’eau de mer). Cet ensemble structuré derecherche et d’enseignement supérieur dédié àl’eau est unique au plan national, en terme decompétences et d’effectifs.Il est comparable auxprincipaux pôles européens de ce secteur commeDelft (Pays-Bas),Wallingford/Oxford (Royaume-Uni) et Stockholm (Suède).Que de chemin par-couru depuis les premières études du captage del’eau de la source du Lez.

L’aqueduc Pitot, mis hors service en 1982, reliait sur 19km, Montpellier à la source du Lez située aux Matelles.

La source karstique du Lez.

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dossier12/ la ville

évolue septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

L’eau de la source du Lez est pure. Elle coule à volonté, 24h sur à décembre 1982, la quête de l’eau a été la préoccupation principale

Quand Montpellier avaFrédéric Tsitsonis, adjoint délégué à l’économie des ressources du patrimoine

« La Ville se veutexemplaire »

Quel est l’intérêt du congrès pour la ville ?C’est une fierté de l’accueillir et d’êtreau cœur d’une réflexion sur l’avenir dela planète. Le choix de Montpellier est

une reconnaissance de la compé-tence de nos scientifiques et du

pôle international “Eau”. Il est important degérer la ressource avec parcimonie. Ici, nous nousbattons pour l’économiser, mais certains sur Terreluttent pour y avoir simplement accès. Nousavons tenus à organiser en marge du congrès, desmanifestations grand public de façon à fairebénéficier les Montpelliérains de la présence desscientifiques. Parce que la prise de conscience estd’importance et que l’enjeu nous concerne tous.La Ville se veut exemplaire et va continuer àexplorer toutes les pistes qui pourront préserverla ressource en eau. On va poursuivre la créationde jardins secs, l’installation de la gestion rationa-lisée de l’arrosage reliée à la station météo, remet-tre en fonction une dizaine de puits. Et parce quechaque geste compte, la Maison de l’énergieinforme les Montpelliérains, en jouant son rôledidactique à plein. Il en va de la responsabilité dechacun, sachant qu’agir dans le sens du dévelop-pement durable, c’est aussi préserver son pouvoird’achat.

Michaël Delafosse, adjoint délégué à la culture scientifique et technique

« Réfléchir à desactions concertées »

Quels sont les enjeux d’un congrès mondial ?Le congrès mondial de l’eau est l’occasion de réunir des scientifiquesde différents horizons (hydrauliciens,

géographes, économistes, sociologues,juristes, médecins, épidémiologistes,

agronomes) et des gestionnaires (collectivités ter-ritoriales, société de distribution d’eau).Le débat permet d’harmoniser leurs niveaux deconnaissances dans chaque domaine de compé-tence et de bâtir des passerelles afin de penserensemble à des politiques de développementconcertées.Au total, près de 3 000 personnesvenues du monde entier réfléchissent ensemblesur l’un des enjeux majeurs du XXIe siècle : la maî-trise de l’eau, une ressource rare ! Le débat s’ouvreà des thématiques connexes, telles celles traitées le 5 septembre à l’occasion de la “Journée s-eau-s :société, eau, santé en Méditerranée”. Symboledu dynamisme des chercheurs de la ville,l’université Montpellier 3 accueille parallèlementle XXIe congrès de l’association internationale declimatologie du 9 au 13 septembre. Durant 5 joursune réflexion est menée sur les climats et les ris-ques climatiques en Méditerranée.

Au Moyen Age,35 puits et fontai-nes alimentaient laville, mais l’eau,

insuffisante et polluée par lesrejets d’eaux usées,provoquaitdes épidémies. En 1267, Jac-ques d’Aragon envisage decapter l’eau de la Lironde eten 1456,Charles VII cherche àamener l’eau de la source deSaint-Clément vers Montpel-lier,mais aucun de ces projetsn’est mené à terme. Entretemps,il a fallu amener l’eau desource des collines avoisinan-tes pour établir de nouvellesfontaines.En 1765,l’ingénieurHenri Pitot construit un aque-duc de 14 km qui amène l’eaude la source de Saint-Clémentau château d’eau du Peyroupar simple gravité.Mais moinsd’un siècle après sa mise en ser-vice, la capacité de la sources’avère déjà trop faible.En 1856, on a recours à lasource du Lez, pour la pre-mière fois,grâce à une prolon-gation de 5 km de l’aqueducPitot, permettant de fournir

2 160 m3 par jour, à raison de25 litres/seconde (l/s).Dès lors,les besoins ne vont cesser decroître : les prélèvements pas-sent de 125 l/s en 1879, à250 l/s en 1900 et à 400 l/s en1934. Au début des années1960,les besoins sont tels pourle débit de la source,que la Villeest contrainte de recourir, encomplément, à l’eau duRhône,transportée par le canalPhilippe-Lamour jusqu’àMontpellier. En 1965, despompes sont installées direc-tement dans la vasque de l’exu-toire de la source du Lez, afind’obtenir une capacité supplé-mentaire de 1 000 l/s. C’estsans compter sur les périodesde sécheresse, où le niveau del’eau est si bas qu’il entraîne ledésamorçage des pompes.Montpellier a manqué régu-lièrement d’eau tous les étés,quand la résurgence du Lezcessait de couler.Des coupuresd’eau étaient nécessaires la nuit.C’est à cette époque que lelaboratoire de recherche surl’eau de la faculté des sciences

puits sont équipés d'un groupe de pom-page, constitué de 2 pompes immergéesen série, débitant 1 000 l/s. Avant la créa-tion de l'usine, le captage de la sourceétait assuré par des pompes situées dansla vasque naturelle formée par la source.En période d'étiage, leur débit était limitéà moins de 1 000 l/s du fait du rabattementde la source.

Des analysesquotidiennesIl y a peu de villes en France qui soientautant contrôlées que Montpellier. Desanalyses journalières, physico chimique(température, turbidité, PH...) et des analy-ses bactériologiques sont effectuées, plu-sieurs fois par jour avant le traitement del’eau, à la sortie de l’unité de traitement eten divers points du réseau quadrillantMontpellier. Veolia pratique également, en complément, une auto surveillance duréseau. Le chlore dosé à 0,3 mg/l est sur-veillé : au-delà de son goût, c’est une sécu-rité supplémentaire et un critère de qualité.En 2007, sur les 17 000 analyses qui ont étéeffectuées, 100 % étaient bonnes.

Une usine souterraineC’est à partir de l’usine de captage du Lez,située aux Matelles, que Montpellier estalimentée en eau de source. Elle com-prend un bâtiment de commande au som-met de la colline, deux puits d’accès (de3 m de diamètre et 40 m de profondeur) etune salle souterraine creusée à plus de

30 m de profondeur. À partir de cette sallepartent les quatre puits (2 m de diamètre et55 m de profondeur) et la galerie de refou-lement vers la résurgence (2 m de diamè-tre et 230 m de long), prolongée par uneconduite de 1,4 m de diamètre, acheminantl’eau sur 19 km jusqu’à la ville. Trois des

La résurgence du Lez, la 7e source de

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la villeévoluedossier

/13septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

24 et 7 jours sur 7. On en oublierait presque, que du Moyen Age des générations qui se sont succédé.

it soifa commencé à étudier le solkarstique de la source du Lez.Le professeur Jacques Avias,unhydrogéologue,soutenait qu’ils’y trouvait « un réservoir aqui-fère de dimension prodi-gieuse ».Mais il avait du mal àse faire entendre. En 1965pourtant,des plongées permi-rent une reconnaissance de lacavité à 25 m de profondeur,à52 m en 1972,puis à 75 m surune distance de 536 m en1979. Cet exploit permit dedéterminer l’implantation d’unpoint de captage, susceptibled’extraire un débit suffisant,même en période d’étiage.Trois ans ont cependant éténécessaires, avant que l’usinesouterraine ne soit construitepar la Compagnie générale deseaux (Véolia), qui deviendraen 1989, le fermier de la ville.L’usine est inaugurée le2 décembre 1982.Ce jour-là,les Montpelliérains ont étéconviés à découvrir en “grandepompe”,ce Lez,dans sa partiesouterraine,qui allait étancherleur pépie estivale.

Aujourd’hui en période depointe, il est possible de pom-per jusqu’à 2 000 l/s.L’eau pui-sée est d’une excellente qualité,équivalente d'un point de vuephysico-chimique aux meil-leures eaux de source.Elle cou-vre 100 % des besoins desMontpelliérains et d’une tren-taine de communes limitro-phes. Elle ne nécessite qu’untraitement simple, composéd’une filtration sur sable etd’une désinfection au chloregazeux, réalisé à la station detraitement des eaux François-Arago, construite en 1985, àcôté du réservoir de Mont-maur. En 2004, l’usine a étéadaptée pour traiter l’eau duRhône,afin d’assurer une res-source de substitution en casde nécessité. Et pour que laVille n'ait plus jamais soif etréponde à ses besoins crois-sants, des recherches sur lepotentiel de la source sont encours,afin d’envisager les pré-lèvements futurs, dans le res-pect, notamment, des écosys-tèmes aquatiques.

Le Lez retrouvéA la fin des années 70, le Lez était un fleuve mortqui n’avait aucun débit et pratiquement aucune vie.En près de 30 ans, la Ville et l’Agglomération (ex-District) ont effectué un travail de réhabilita-

tion du Lez, de la source à la mer.Depuis 1982, grâce à l’usine de captage, l’eau de la sourceest reversée dans le Lez pourl’alimenter, à raison de 160 l/s.Grâce à la suppression des stations d’épuration sur le bassinversant du Lez et au raccorde-ment des eaux usées des com-munes autour de Montpellier

directement à Maera, qui ont été décidés dans lecadre du schéma directeur d’assainissement dubassin versant du Lez, plus aucune goutte d’eauusée n’est déversée dans le Lez. Le doublement dela capacité de Maera a également permis d’avoirdes eaux usées traitées d’excellente qualité, qui sont rejetées à 11 km, au large de Palavas. Ce projet global, qui intègre cette contrainte envi-ronnementale, est unique au monde. Il a permis de reconquérir le Lez, de la source à la mer, et d’envisager maintenant d’y programmer des loisirs,(sports nautiques, pêche, randonnées...), notammentavec la Maison du Lez, inaugurée le 24 septembre.

Le charme des jardins secsLes pelouses et massifs fleuris de la ville sont transformés progressivement en milieux ditssecs, par le service municipal des espaces verts,afin d’économiser l’eau. Ces jardins sont aména-gés avec des plantes adaptées au climat méditer-ranéen, équipés d’un système d’arrosage pargoutte à goutte et paillés. L’irrigation est pratiquée les trois premières années après laplantation et supprimée les suivantes. En 2006,la consommation en eau a ainsi été réduite demoitié (500 litres par m2), et en 2007, encore de

moitié(205 litrespar m2).L’arrosage a été totalementarrêté en2008. Lepaillage(feuillesmortes,

écorces de pins...) limite les pertes d’eau dues àl’évapotranspiration et réduit le développementdes mauvaises herbes (et donc l’utilisation desdésherbants). Il a l’avantage d’améliorer la struc-ture et la fertilité du sol et pendant l’hiver, de servir de refuge aux insectes “utiles”.La Ville a également recours à d’autres solutionsalternatives, comme la prairie rustique, la prairiefleurie et les plantes couvre-sols. Les pesticidessont proscrits et remplacés par des auxiliairesprédateurs, agréés par l’agriculture biologique.La Ville vient de remporter l’appel à projets“Gestion durable : économisons et préservons la ressource en eau” lancé par la Région, pourcinq de ses actions de développement durable,dont l’aménagement des jardins secs qui serontfinancés à hauteur de 100 000 €.A l’occasion du congrès, un nouveau jardin sec est implanté

sur la dalle du Triangle par le service des Espaces verts.France est située aux Matelles.

Des animations grand public sont proposéesen marge du congrès : des conférences etdébats scientifiques. Le premier rendez-vousest fixé avec Erik Orsenna, écrivain acadé-micien le 1er septembre à 20h30 pourQuelques leçons d’un tour du monde au Corum(invitation chez Sauramps). Le 2 septembre,L’eau du robinet est-elle bonne pour la santé ? à lamaison de la prévention santé à 18h. Le3 septembre à 14h à la salle Rabelais,pour une conférence sur Henri Pitot,l’homme, l’ingénieur et ses inventions, ouencore le 4 septembre toujours à 14hà Rabelais, pour découvrir les méca-nismes pluvio-orageux extrêmes descrues éclair méditerranéennes, afin demieux les comprendre pour mieuxles gérer... mais ce programme estloin d’être exhaustif.Autres temps forts de cet “off”, unparcours de nuit autour des fontaines, unfestival de films spot et courts sur l’eau du 1er

au 4 septembre à la salle Rabelais, des ani-mations autour de l’eau dans les maisonspour tous, des expos photos et de peinture(jusqu’au 7 septembre Images d’eau, un itiné-raire de six collectifs de photographes à la sallePétrarque ; jusqu’au 20 septembre A vau-l’eau, exposition de toiles et bâtons d’incan-

tation au Théâtre du domaine d’Ô ;jusqu’au 20 septembre, exposition Messagespour la Terre et Objectif Image à la maison dequartier Frédéric-Chopin ; jusqu’au 28 sep-tembre le Collectif Transit expose 3 reporta-ges Fleuve Amour, Fleuve Sao Francisco et MerMorte à la Maison des relations internationa-les et jusqu’au 10 octobre dans le hall del’hôtel de ville L’eau à la bouche une expo

réalisée par Cap sciences, ouverteà tous les publics et des atelierspédagogiques réservés aux sco-laires. Dans les quartiers, ont lieudes expositions thématiques descollectifs photos comme le Clubphoto de la maison pour tousBoris-Vian qui expose Eau desvilles, eau des champs. La Maisonde l’énergie propose aussi desbons tuyaux “écol’eau”, un banc

d’essai comparatif de matériels économesen eau et des films de sensibilisation. Uncircuit urbain Au fil de l’eau, est égalementorganisé par l’Apieu (le 5 septembre à 17hau Peyrou) sur le patrimoine de la ville lié àl’eau. Pour tout connaître de l’aqueduc duPeyrou, des fontaines ou des puits.Programme complet sur le site du congrès :

www.worldwatercongress2008.org

Programme “off” du congrès

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14/ la villeévoluesur le terrain

Photos. Le pavillon populaire accueille jusqu’au 15 septembre,New-York Weegee the Famous. Une exposition composée de280 tirages originaux issus de la collection M+M Auer.

Serre amazonienne. Un an après son ouverture,la serre du zoo de Lunaret accueille son 400 000e visiteur,Clément Dubief, un Montpelliérain de 31 ans (à droite).

Jean-Jaurès. Cérémonieen hommage à Jean Jaurès,le 31 juillet, jour de son assassinat en 1914.De nombreux responsablespolitiques ont déposé des gerbes de roses au pied de sa statue.

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

Estivales. L'édition 2008 remporte un franc succès. Entre 13 000 et 15 000 personnes ontdégusté vins et produits du terroir chaque vendredi.Tous les soirs de l'été, estivants et Montpelliérains ont pu flâner sur le marché des artisans installé sur l'Esplanade.

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/15la villeévoluesur le terrain

14 juillet. Traditionnelle revuemilitaire pour la fête nationalesur la place de la Comédie.Suivie le soir d’un feu d’artificetiré depuis Grammont et de plusieurs bals dans la ville.

Pèlerinage. Les 15 et 16 août, la Ville,l’Association Internationale Saint Roch et le Sanctuaire Saint Roch de Montpelliercélébraient le saint patron de la ville et despèlerins. Les adjoints au maire, MagalieCouvert et Serge Fleurence, accompagnésdes élus italiens Sabrina Gallinari (Sarmato)et Vladimiro Poggi (Caorso), ouvraient lavoie à la procession.

Cinéma. Du 4 au 22 août,la Ville proposait Cinéma sous les Etoiles. Des séances gratuites de cinéma programmées en pleinair au Couvent des Ursulines et sur la place Dionysos.

Electromind. La 4e éditiondu festival des musiques

électroniques s’est déroulée àGrammont du 15 au 19 juillet.

Plus de 20 000 personnes ontassisté à la soirée de clôture.

Pégase. Le centre communal d’action socialede la ville a été récompensé par le jury des

Prix Territoriaux, pour la diffusion en directdes concerts de l’Orchestre national de

Montpellier au CHU et dans deux établissements pour personnes âgées.

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

Page 16: du siècle - Montpellier

16/ la villeévolueconseil municipal

Affaire 10. Le compte administratif est le témoin de la gestion des a démontré que les engagements pris l’an dernier ont été tenus.

Le compte administra-tif est un des docu-ments les plus impor-tants de la vie

municipale. Il permet au maireet au conseil municipal de ren-dre compte de leur gestionauprès des Montpelliérains, àtravers un bilan des actions etréalisations de l’année.Avec des recettes totales de436 millions d’euros pour untotal de 425 millions dedépenses, le résultat brut del’exercice 2007 s’élève à11 millions d’euros, l’équiva-lent de 10 jours de dépenses.Cet indicateur témoigned’une gestion rigoureuse durecours à l’emprunt. La ten-dance,constatée en 2006,d’untaux de réalisation importanta donc perduré en 2007.Celatraduit la pertinence des pré-visions budgétaires :les dépen-ses de fonctionnement sontréalisées à 96 % et les dépen-ses d’investissement à 73 % (lereste est reporté sur 2008).L’épargne nette s’établit à47,6 millions d’euros et repré-

Conseil municipal extraordinaire du 27 juin 2008Désignation des délégués et suppléants du conseil municipal de Montpellier, en vue de l’élection dessénateurs, le 21 septembre 2008.

Conseil municipal du 30 juin 2008Adoption de l’ordre du jour et du procès-verbal du conseil municipal précédent.Lecture des décisions prises depuis la dernièreséance publique du conseil municipal.

1. Vœu contre la disparition du Service des droitsdes femmes en danger et le démantèlement despolitiques d’égalité hommes / femmes.

2. Supprimé.

3 à 8. Désignations des représentants de la Villeà la commission des halles et marchés et au conseild’administration du Centre hospitalier Paul-Coste-Floret (Lamalou-les-Bains), du correspondantDéfense de la Ville de Montpellier, des représentantsde la Ville aux conseils d’école des écoles publiqueset privées de Montpellier, au sein des instances desuniversités et grandes écoles de Montpellier et del’Instance d’évaluation du Plan Régional de SantéPublique (PRSP).

9. Droit à la formation des élus.

10. Approbation ducompte administratif2007 de la Ville deMontpellier. Budgetprincipal et budgetannexe de l’eau.

11. Approbation de la dissolution anticipée de lasociété d’économie mixte locale Télé Vidéocommu-nication de Montpellier.

12. Réforme de véhicules et matériels.

13. Impression du journal municipal MontpellierTip-Top - Autorisation de signer l’avenant n°1 aumarché.

14. Attribution de subventions à diverses associations culturelles, scientifiques et techniques.

15. Convention demise à disposition del’Espace Grammontentre la Ville de Montpellier et l’Association M.A.Culture.

16. Aménagement du rez-de-chaussée de La Chapelle à la Cité Gély.Travaux lot 3 : menuise-ries extérieures aluminium.

17. Programmation artistique de MontpellierQuARTiers libres 2008. Contrats de cession dedroits d’exploitation d’un spectacle et contratsartistiques.

18. Convention Ville deMontpellier / PeterHamilton pour l’exposi-tion Histoire de la photogra-phie panoramique qui auralieu au Pavillon Populaireen octobre 2008.

19 et 20. Acquisitions des œuvres de ValérieJulien et d’Hervé Mangani, réalisées pour l’exposi-tion Mémoire... Histoire pour compléter la collectiondes Archives municipales.

sente 17,8 % des recettes réel-les de fonctionnement, soit ledouble de celle constatée auniveau national.Les trois prin-cipales recettes du budget de laville : la fiscalité, les dotationset compensations de l’Etat,ainsi que les produits des ser-vices représentent à elles trois,72,4 % des recettes et un pro-duit fiscal de 134 millionsd’euros.Et ce,à taux constants,inchangés depuis 2003 (ils sontmême inférieurs de 2,82 % àceux de 1997 pour la taxed’habitation et de 4,40 % pourle foncier bâti).La Ville a biensûr poursuivi son action stabilisatrice en matière d’allè-gement de la taxe d’habita-tion. Son montant s’élève à

15,6 millions d’euros,soit 12 %du produit global des impôts.Toutes les possibilités légales,destinées à alléger la cotisationdes plus modestes ont été uti-lisées.Enfin,le recours à l’em-prunt est faible, puisqu’il nereprésente que 9 % des recet-tes nécessaires à l’équilibre dubudget.

Des “nuages”en perspective« C’est un compte administra-tif de rêve », a annoncé MaxLévita. L’adjoint aux financesest d’autant plus objectif qu’iln’a pas participé à sa réalisa-tion, n’étant en charge de sa délégation que depuis mars 2008. « Ce compte

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

Affaire 39. Les projets de rénovation urbaine engendrent des démolitions. dans les conditions correspondant au mieux à leurs besoins.

Un relogement personD

ans le cadre des projets de rénovationurbaine, la Ville restructure les quar-tiers Mosson (démolition de loge-ments aux Hauts-de-Massane et à la

Paillade), Centre (restructuration d’îlots etdémolition de logements à Gély Figuerolles,Gambetta, Nord Ecusson) et Cévennes(démolition de logements en copropriétésdégradées au Petit Bard et à la Pergola). Autotal, 1 388 logements sont concernés dansles trois quartiers : 383 seront démolis à laMosson,80 démolis et 442 concernés par unerestructuration d’îlots dans le Centre et483 également démolis aux Cévennes. Enparallèle,2 474 logements seront reconstruits(1 113 à la Mosson, 555 au Centre, 806 auxCévennes).Les projets de rénovation urbaine sont entrésen phase opérationnelle. Ils portent sur le bâti,les espaces et l’équipement publics, le com-merce, l’artisanat, et s’articulent avec le Cucs

Emménagement à la résidenceArthur-Young aux Cévennes.

La fiscalité est stable,l’endettement est maîtrisé

et les taux de réalisation sont conformes aux

prévisions budgétaires.Max Lévita, adjoint au maire délégué aux finances

Le témoin des finances

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Page 17: du siècle - Montpellier

/17la villeévolueconseil municipal

finances d’une ville. Le bilan 2007, présenté en conseil municipal,

administratif 2007 restera dans les annales, comme unéden qu’on n’est pas prêts àatteindre à nouveau. Et ce,ajoute-t-il, en raison du dés-engagement croissant del’Etat,qui ne tient pas comptede l’augmentation de la popu-lation depuis le dernier recen-sement de 1999 et fait que lesdotations évoluent moins viteque l’inflation ». La perte quis’ensuit pour la Ville est de7 millions d’euros pour la

seule année 2007. « Depuis2002, poursuit l’adjoint auxfinances, l’Etat a économisé25 millions d’euros sur notredos. En 2007, la Ville a pour-tant engagé 119 millions d’eu-ros en dépenses d’équipement(+15 % par rapport à 2006)qui représentent 2 000 emploisdirects et indirects ». Et celan’est pas prêt de s’arranger.« Ledéficit de l’Etat se chiffre à41 milliards d’euros,précise lemaire, Hélène Mandroux et

pourtant, il stigmatise les collectivités en leur disant defaire attention. Quand l’Étatemprunte 144 milliards d’eu-ros,il n’en investit que 14 mil-liards. Dans le même temps,les collectivités empruntent5 milliards et en investissent44 milliards. Plus que jamais,ce sont les collectivités qui fonttourner la machine ».Ces pers-pectives sont donc annoncia-trices de bien des “nuages”pour l’avenir.

21. Convention de location de réseau haut débitentre la Ville et la société Complétel, entre le pontZuccarelli et le rond- point Benjamin-Franklin.

22. Convention de mise en œuvre de la plateforme de Réussite éducative entre la Ville et la Caisse des écoles.

23. Travaux de l’école maternelle Marcel-Pagnol : avenant destiné à augmenter le forfait derémunération du marché de maîtrise d’œuvre.

24 et 25. Attribution de subventions à l’univer-sité Montpellier 1 et à des associations sportives.

26. Remise aux normes de la structure chapiteau du stade Sabathé.

27. Attribution de subvention à diverses asso-ciations intervenant dans le champ de la solidarité.

28. Construction dela maison pour tousRosa-Lee-Parks.Autori-sation de signer les mar-chés : gros œuvre (lotn°1) et menuiseries inté-rieures (lot n°4).

29. Convention de partenariat entre la Ville,le régie des maisons pour tous, le Comité départemental de tennis de l’Hérault et l’associa-tion Fête le Mur.

30. Désignation d’un représentant de la Villeauprès du Conseil de discipline de recours.

31. Modification des conditions de mise enœuvre des astreintes des agents du centre supervi-seur urbain et du service des affaires commerciales.

32. Mise à jour du tableau des effectifs de la Ville.

33. Composition des instances paritaires du personnel municipal.

34. Mise en œuvre de la Journée de solidarité,en application de la loi du 16 avril 2008.

35. Avenant n°1 au marché de travaux dedévoiement du collecteurpluvial du Chambéry(tronçon situé entre l’ave-nue de Saint-Maur, le bou-levard Charles-Warnery etla rue de la Pépinière).

36. Avenant n°1 au marché études et contrôle de travaux de voirie.

37. Réaménagement du Grand Mail (5e tranche).Autorisation de signer les marchés.

38. Lancement d’une étude pré-opérationnellesur la copropriété des Cévennes, dans le cadre del’opération programmée d’amélioration de l’habitat (Opah). Demande de subventions.

39. Charte de relogement dans le cadre du projetde rénovation urbaine de Montpellier.

40. Adhésion à l’association nationale des villeset pays d’art et d’histoire (ANVPAH) et des villes àsecteurs sauvegardés et protégés (VSSP).

41. Convention de partenariat entre la Ville, laDrac et le service inventaire de la Région dans lecadre de la révision du plan de sauvegarde et demise en valeur (PSMV).

42. Convention definancement des études de projet et des travauxconcernant la reconstitu-tion des portiques caté-naires de RFF sur la ZACNouveau Saint-Roch.

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

Une charte permet de reloger les locataires concernés

nalisé(contrat urbain de cohésion sociale) qui pour-suit la dynamique engagée par les contrats deville.Conformément au programme local del’habitat (PLH), ils prévoient également lamobilisation et la valorisation du parc immo-bilier existant.Le relogement est en effet l’élé-ment essentiel de la réussite des projets derénovation urbaine. Il doit permettre d’amé-liorer les conditions de vie des habitants direc-tement touchés par les démolitions.

Dispositif expérimenté aux Cévennes Une charte de relogement,élaborée avec l’en-semble des partenaires institutionnels et desbailleurs, encadre clairement la démarche dechacune des opérations de relogement quirésultent des démolitions. Le relogement nepouvant être considéré comme une opéra-tion purement technique, la charte a été éta-blie après réalisations d’enquêtes sociales préa-lables.Au fil des années, les habitants ont en

effet tissé des liens dans leur quartier :à l’école,dans les commerces, les parcs, avec le voisi-nage...La prise en compte de cet enracinementpermet d’assurer à chaque locataire les meil-leures conditions de relogement et réduire aumaximum les difficultés ressenties par certainsd’entre eux. Un interlocuteur identifié a étéchargé d’effectuer un accompagnement per-sonnalisé auprès de chaque ménage, tout aulong de l’opération.Il est également chargé dusuivi post-relogement.Trois offres successivesde relogement sont proposées, en fonctiondes vœux et des capacités financières des occu-pants, sachant que tous les frais de déménage-ments,ainsi que ceux occasionnés par les pres-tataires de service (eau, électricité, gaz,téléphone) sont systématiquement pris encharge. Le dispositif est expérimenté actuel-lement au Petit Bard et plus particulièrementavec les résidants du bâtiment A, qui va êtredémoli.

0,1 % Autres

5,7 %%3,333,,9999 %%%%%%%3,3,9 %

3333,,4443 %%%%%%%%3,4 %

1,2 % 0,4 % Eau

113333,777 %%%13,7 %

122,99 %%12,9 %

1122,,3 %%%12,3 %

1122 %%%12 %111 %%%%11 %

888,,11 %%%%8,1 %

Cultureet sport

Contratlong terme

renouvelable

Services urbainsSécurité

Voirie

Services de l'État

Annuité de la dette

Information communication 0,9 %

Bâtiments communaux Développement et renouvellement

urbains

6,3 %

0,9 %

77 %%%7 %

Administrationgénérale

Solidarité

Environnement

Educationjeunesse

Les dépenses de la Ville indiquent clairementles priorités de l’action des élus en 2007.

Page 18: du siècle - Montpellier

18/ la villeévolueconseil municipal

Vœu. Les élus de la Ville se mobilisent face à la menace dedisparition du Service des droits des femmes et de l’égalité.

Le Centre communald’action sociale et laVille de Montpellieront été alertés sur le ris-

que de disparition du service desdroits des femmes et de l’égalité(SDFE). Cette administrationest composée d’un service central,d’un réseau de délégués régionaux

Les droits des femmesen danger

43. Election des représentants de la Ville à la commission désignant l’équipe de promoteur-architecte devant réaliser l’opération de construction Duguesclin.

44 et 45. Agrément des candidatures d’ACM etde Kaufman & Broad, en vue de la réalisation delogements collectifs dans la ZAC Port Marianne,Jardins de la Lironde.

46. Acquisition par la Ville d’une parcelle appartenant à la Serm, en vue de l’aménagementd’une voie de liaison, rue de la Valsière / rue duPuech Villa.

47. Déclassement du domaine public communal de l’emprise située rue des Marronniers, rue des Néfliers,rue des Groseilliers, impasse des Marmousets,dans le cadre de l’opération de démolition-reconstruction de la cité Mion.

48. Acquisition d’une parcelle de la propriétéSyndicat Le Nobel pour permettre l’élargissementde l’avenue Albert-Einstein.

49. ZAC Port Marianne/Consuls de Mer -Cession Ville/SERM Terrain Boulevard Consuls de Mer.

50. Etudesd’expertiseimmobilière et de valorisation de l’Hôtel de Ville - Avenant au marché.

51. Immeuble 14 rue Ecole-de-Pharmacie - Poste de transformation de courant électrique -Convention de servitudes avec Electricité RéseauDistribution France.

52. Affaire retirée.

53. Renonciation à servitude de passage sur lesparcelles cadastrées SM 35 et SM 17 - Rue du Mas-de-Brousse.

54. Servitude de passage pour un réseau d’eauxpluviales - Lotissement Les Aiguelongues ParcelleAZ 302.

55. Zone d’Aménagement concerté PortMarianne Consuls de Mer Extention Vente à laSociété d’Equipement de la Région Montpellié-raine de la parcelle cadastrée DS 280, avenue duPont Trinquat.

56. Chantier d’insertion et d’utilité sociale -Restauration de l’escalier extérieur du château deGrammont.

57. Création et tarification du marché nocturnedes “Estivales de Montpellier”, Esplanade Charles-de-Gaulle.

58 et 59.Les Estivales de Montpellier 2008Convention de partenariat avec la Confédération nationale de l’artisanat des métiers et services et avec les Côteaux du Languedoc.

Conseil municipal du 24 juillet 2008104. Mise en place d’un diagnostic thermique.

Les autres affaires seront traitées dans le numérod’octobre.

et de chargés de mission départe-mentaux, placés sous l’autoritédes préfets. Ces instances consti-tuent un maillon essentiel dansle dispositif territorial de mise enœuvre de la politique en faveurde l’égalité des droits des femmes.Cette mesure qui intervient aprèsla disparition du ministère en titre

chargé des droits des femmes et del’égalité,pourrait nuire gravementau maintien et à l’évolution desdroits des femmes acquis à ce jour,ainsi qu’à l’action menée par lecentre Elisabeth-Bouissonnade,géré par la Ville,dans le domainede la lutte contre les violences fai-tes aux femmes.Afin d’alerter l’opinion publiquesur les risques qu’engendrerait lamise en œuvre de cette mesure, laFédération solidarité femmes etde nombreuses organisationsimpliquées dans la défense desdroits des femmes ont lancé unemobilisation et une pétition.Le Conseil municipal demandele maintien du Service des droitsdes femmes et de l’égalité et deson réseau de délégués régionauxet de chargés de mission départe-mentaux, doté de véritablesmoyens d’intervention.Il proposela nomination d’un ministrechargé des Droits des femmes et del’égalité et décide d’apporter sonsoutien à toute initiative allantdans ce sens.Votes pour : 50

Votes contre : 8

Affaire 56. La restauration de l’escalier extérieur du château de Gramdans le cadre d’un chantier école, encadré par l’association Passe Muraille.

Pédagogie activeL

a restauration de la partie basse de lamaison Castelnau, située boulevardBonnes-Nouvelles, par un chantierd’insertion préqualifiant aux métiers

du bâtiment qui a débuté en mai dernier,vase poursuivre en mars prochain par un chan-tier complémentaire de deux mois et demi,destiné à réhabiliter l’escalier du château deGrammont.Ce chantier,encadré par l’asso-ciation Passe Muraille, spécialisée dans laréhabilitation,l’entretien et la mise en valeurdu patrimoine, fait bénéficier de mesuresd’accès et de retour à l’emploi à quinze per-sonnes rencontrant des difficultés sociales etprofessionnelles particulières.Elles sont sala-riées et engagées selon un contrat accompa-gnement emploi de 24 heures par semaine,d’une durée de 6 mois renouvelable une fois.

Ce nouveau chantier, retenu pour complé-ter la formation pédagogique a pour objet derefaire les marches,le palier et les garde-corpslatéraux en pierre de l’escalier extérieur d’ac-cès du château de Grammont.En sa qualité de maître d’ouvrage pour cechantier complémentaire, la municipalitéparticipe au financement de l’opération pourun montant de 6 029 €, afin de couvrir lescoûts d’achat des matériaux,les frais de méde-cine du travail, les charges patronales et par-ticiper financièrement aux salaires des parti-cipants, en compléments des aides verséespar l’Etat au titre des contrats d’accompa-gnement à l’emploi. Ce chantier est réaliséen partenariat avec la Communauté d’ag-glomération,la direction départementale dutravail et le conseil général.

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La mesure pourrait nuire à l’actiondu centre Elisabeth-Bouissonnade.

Ce chantierde la maison

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nato

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Page 19: du siècle - Montpellier

mont va être effectuée

/19la villeévolueconseil municipal

Affaire 104. Un diagnostic thermique de l'ensemble des bâtiments de Montpellier va être réalisé et sera disponible pour le grand public.

Ça chauffe !M

aîtriser et réduire l'émission degaz à effet de serre est une prio-rité en matière d'environnement.La Ville de Montpellier est pré-

curseur en matière de politique énergétique.Après avoir ouvert l'an dernier la maison del'énergie qui se situe sur l'Esplanade,elle inves-tit aujourd'hui dans la thermographie aérienneà infrarouge.Un terme scientifique pour uneétude qui va être menée l'hiver prochain.Il s'agit de mesurer les déperditions thermi-ques de l'ensemble des bâtiments de la ville.Le travail sera réalisé par avion ou par héli-coptère équipé de matériel infrarouge afind'obtenir des images. Ces dernières seronttranscrites sur support informatique oupapier.Elles permettront de réaliser un diag-nostic à grande échelle. Les clichés serontpris lors de conditions climatiques précises.Ils permettront de connaître les pertes dechaleur de chaque habitation et de savoir,si les logements sont suffisamment isolésou s'il est conseillé d'effectuer des travauxd'isolation.La Ville veut sensibiliser les Montpelliérainsà la maîtrise de l'énergie,enjeu environne-mental.Cette opération permet aussi d'agirconcrètement en faveur du pouvoir d'achatdes particuliers en leur faisant faire à termedes économies sur leurs notes de chauffage.La Ville et la Communauté d'Aggloméra-tion sont partenaires sur ce dossier. Pourcette opération citoyenne et innovante lacommune va investir près de 100 000 €.

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fait suite à celuiCastelnau.

Affaire 32. Les agents municipaux en situation précaire bénéficient de mesuresvisant à améliorer leur emploi.

La Ville lutte contre la précarité

écoles, 35 personnes ont étéintégrées à temps complet.Uncomplément d’activité a étéproposé aux agents travaillantà 3/4 temps durant les4 semaines des congés scolai-

res, leur permettant d’aug-menter leur taux d’emploi àplus de 80 %, un taux plan-cher leur ouvrant droit à l’affiliation à la CNRACL.Une sectorisation du service

Enfance a engendré une meil-leure répartition des affecta-tions des agents des pools deremplacement. Enfin, le prixdu repas des animateurs desécoles,ayant une mission édu-cative auprès des enfants aumoment du déjeuner, estmaintenant pris en charge parla Ville.Pour étoffer l’éventaildes propositions, un travail aaussi été engagé avec leConseil général. Il vise par lebiais du Pôle emploi service,à offrir des propositions decompléments d’activités auxpersonnels précaires qui lesouhaitent.

Après l’intégrationdes emplois jeunesau sein de l’effectifmunicipal,le maire,

Hélène Mandroux, met enœuvre un plan de résorptionde la précarité.Trois types deprécarité,horaire,statutaire oud’affectation,ont été identifiés.Des préconisations différentesy ont été apportées.Pour offi-cialiser le besoin permanentdu personnel vacataire travail-lant à 3/4 temps dans les éco-les, des animateurs référentsdes restaurants solaires (basede 28 heures hebdomadaire)et des vacataires horaires des

35 personnes ont été intégrées à temps complet.

La totalité des bâtiments de la ville va être diagnostiquée.

Page 20: du siècle - Montpellier

20/ la villeévoluetribune politique

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

Les articles signés n’engagent que leurs auteurs et aucunement la rédaction.La délibération du conseil municipal du 2 avril 2008 prévoit un espace consacré à l’expression des conseillers municipaux n’appartenant pas à la majorité municipale, à proportion de leur représentation.

« Plus c’est gros,plus ça passe »Max Lévita, président

du groupe socialiste - radical

de gauche - mouvement

des citoyens et apparentés

L’Etat semble avoirdéfinitivement faitsien ce triste adage.

Sous la litote d’une « Révi-sion Générale des PolitiquesPubliques », ce sont en effetdes pans entiers de ce quifonde notre société qui sontremis en question,quand ilsne sont pas purement et sim-plement supprimés.Les car-tes militaires et judiciaires ?Des milliers d’emplois sup-primés, sans concertation nirespect des personnes et descollectivités concernées.Lespolitiques de santé,d’éduca-tion,de la culture,de larecherche,du logement ?Des réductions de prestationsici, des suppressions de posteslà, des « assouplissements »qui sont surtout des renie-

la majorité municipale

l’opposition municipale

ments...L’Etat fait plus quese désengager, il prend lapoudre d’escampette, laissantles collectivités locales sedébrouiller seules !

Violences physiquesMichel Passet, président

du groupe communiste

Une femme sur troisdans le monde etune sur quatre en

Europe sont exposées à laviolence.En temps deguerre, elles sont les victimeset en temps de paix, ellesvivent l’enfer dans leurs propres maisons.La violence contre les fem-mes, sous toutes ses formes,met en doute l’universalitédes droits de l’homme.Nousdevons nous battre pournourrir la réflexion,pourempêcher les reculs, pourcontrer les attaques dont lesfemmes sont victimes parcequ’elles sont femmes.D’au-

tant que les mesures gouver-nementales ne sont pas demesure à réduire les inégali-tés “femme/homme”,bienau contraire !Nous devons imposer uneloi cadre contre toutes lesviolences faites aux femmes.Il y a urgence à agir, pourbriser le mur du silence, laFrance ne peut pas se taireface à cela.

Devoirsde rentrée...Marc Dufour, président

du groupe Modem

Septembre est là et nousallons retrouver tousles problèmes impor-

tants qui se posent à notrepays.C’est maintenant quel’on va mesurer plus encoreles dures réalités masquéespar des promesses électoralesaussi inconséquentes que

dangereuses.Beaucoup deMontpelliérains, vont seretrouver confrontés auxproblèmes de fins de moisdifficiles.Le CHU de Mont-pellier attend que l’Etattienne enfin ses engagementsafin de poursuivre une poli-tique de qualité des soinspour tous.C’est face à ces réalités que lapolitique doit retrouver saplace, et c’est l’honneur desfemmes et des hommesengagés dans ce combat quede dénoncer cette situation.C’est à ce programme diffi-cile que le Modem,quirefuse le clivage historiquedroite/gauche,veut s’atteler.Bonne rentrée à tous.

Jacques Touchon, président

du groupe Non inscrits

Texte non communiqué

La mairie en fauteJacques Domergue, président

du groupe UMP-Non inscrits

La mairie souhaiteimplanter un nouveaucentre pour les sans

abris aux abords du quartierde la Rauze.Nous dénon-çons fermement ce choix !Après les avoir implantésdans le quartier excentré deTournezy près de la four-rière, elle souhaite de nou-veau imposer ce centre sansréelle concertation avec leshabitants et les associationsdu quartier la Rauze.Eneffet, ce local serait situé à 50mètres à peine de l’auto-route.De plus, il se trouveraiten pleine zone pavillonnaire,dans un quartier reconnupour sa quiétude.Pour couronner le tout, cecentre où pourront seretrouver et dormir plus de60 personnes, jouxte les ter-rains de sports de la Rauze,où des centaines de jeunesjouent au football ou biend’autres sports sur les diffé-

rents plateaux sportifs.Nous ne pouvons concevoirqu’une population marginalepuissent côtoyer des jeunesavec les incidents qui pour-raient se produire.De plus, les sans abris ontbesoin d’aide,de servicessociaux,qui sont bien loin dece quartier.Pour toutes cesraisons,nous souhaitons quela Ville revoie sa copie etpuisse offrir une solutionacceptable pour tous.

Martine Petitout, indépendante

Texte non communiqué

Remunicipalisationde l’eauJean-Louis Roumégas,

président du groupe des Verts

et LCR-CUAL

Lorsque la distributiongénéralisée de l’eau aété mise en place, les

services municipaux l’ontassurée directement en régiepublique.Mais depuis lesannées 1980, les citoyens ontété progressivement dépossé-

dés de la gestion de l’eau.A Montpellier, c’est la majo-rité municipale de GeorgesFrêche avec l’appui de ladroite qui a privatisé le ser-vice municipal en le cédantà la Compagnie Généraledes Eaux, aujourd’hui Véo-lia. Le contrat courtjusqu’en 2014 !Cette privatisation a profitéavant tout à une multinatio-nale aux dépends des habi-tants.Toutes les enquêtes leconfirment, le tarif du m3d’eau est en moyenne 20 % à25 % plus élevé en gestionprivée.Veolia, comme lesautres grands groupes, réalisede juteux bénéfices et desmarges allant de 40 % à 55 %selon l’enquête de Quechoisir de novembre 2007.L’eau est un bien commun,un besoin vital, un droitfondamental. De ce fait,l’eau ne doit pas profiter àdes multinationales comme

Veolia. La propriété et lagestion doivent rester dansle domaine public.Aujourd’hui partout enFrance, des collectifs, desélus,des municipalités s’en-gagent en faveur d’une ges-tion de l’eau,durable,publi-que et démocratique.Nousdemandons que soit préparéà Montpellier et dans toutel’agglo le retour en régiepublique.

Page 21: du siècle - Montpellier

QUARTIERVies de

/21QUARTIERVies de

Lieux de convivialité et de vie dans les quartiers, les 11 marchés et 4 halles couvertes de la villeproposent sur leurs étals des produits de qualité, frais et sains. Jusqu’à 38 commerçants sont présents sur le marché de Tastavin dans le quartier Croix d’Argent du mardi au samedi de 7h à 13h.

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

l’image du mois

Saveursdu sudSaveursdu sud

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22/QUARTIERVies de

centremontpellierFiguerolles - Les Arceaux -Boutonnet - Les Beaux-arts- Les Aubes - Antigone -Gambetta - Comédie -Centre Historique - Gares

Le tango se danse tous les mercredis sur le parvis dumusée Fabre. Luigi, Paul et les associations Camino Tangoet L'E dans l'O vous invitent à 21h jusqu'au 10 septembre.

France Alzheimer Montpellier participe à la journée de mobilides personnes malades et des aidants.Autre but de cette journée, dif

La visite de l’école de Candolle a été un prétexte à retrouvailles. Les anviennent de se regrouper en association.

Briser le tab«Je me suis engagée

pour aider les gens àne pas commettre leserreurs que j’ai pufaire, indique Clau-

dette Cadène, présidente del’association France Alzheimer.Lorsqu’un proche est atteintde la maladie d’Alzheimer, lapremière erreur est de s’isoler.Car même si cette pathologieprésente des formes différentesd’un individu à l’autre,la souf-france est toujours la mêmepour les aidants.Et un prochequi est à son tour soutenu,accompagnera mieux lepatient.» Claudette sait de quoielle parle,puisqu’elle a accom-pagné sa mère durant ces der-nières années de vie.Et puis ily a le côté tabou de cette mala-die,qu’il faut arriver à briser.Depuis 2003, elle est la dyna-mique présidente de cette asso-ciation qui s’appelait encore ily a 3 ans, Soleil AlzeimerHérault. Un nouveau nom

pour plus de lisibilité, pourcette association qui a plusieursrôles : soutenir les familles desmalades,informer l’opinion etles pouvoirs publics, contri-buer à la recherche et formerdes bénévoles et des profes-sionnels de santé qui sont surle terrain.

Soutenir et informerL’association dispense des ren-seignements pratiques et desconseils aux familles des mala-des.Elle apporte une aide per-sonnalisée (mise en place d’unréseau de professionnels autourdu malade, des groupes deparole, d’une permanence téléphonique...). Ses princi-paux objectifs étant de rom-pre l’isolement des familles,desoulager leur souffrance etd’apporter des solutions pra-tiques et des conseils.Devant le nombre croissantde sollicitations, l’associationest en quête de bénévoles.

L’an dernier,1 600 personnesont contacté l’antenne Mont-pelliéraine de France Alzhei-

C’est la faute à Rousseau,maissurtout à internet, si 60 ansaprès, des élèves de l’écoleJean-Jacques Rousseau, ont

pu se retrouver pour un pèlerinagedans leur ancien établissement.Ils sont quatre à l’origine de sesretrouvailles. Les 4 mousquetairescomme se plaît à dire, l’un d’entreeux,Gérard Laboucarié.Il s’était ins-crit sur le site Copains d’avant. « Etpuis, tout est allé très vite ». Il estcontacté par un de ses camarades declasse, qui se met en quête de sesanciens amis d’école.Avec l’aide deJacques François, Raoul Cros etRobert Hadjadj, ils organisent unepremière rencontre et un retour auxsources avec un pèlerinage dans leurécole en mai dernier.Aujourd’hui,ils ont monté l’association C la fauteà Rousseau... qui compte près de

Septembre est synonyme de rentrée scolaire etde reprise des activités sportives, artistiques,culturelles... Les uns cherchant un clubd’échecs, d’autres un cours de théâtre ou unatelier d’écriture dans leur quartier... Beaucoup

d’entre vous trouveront leur bonheur dans l’une des mai-sons pour tous. Des structures municipales qui hébergentde nombreuses associations et sont le creuset fraterneld’échanges et d’actions collectives.Le monde associatif est dépositaire d’une grande tradition d’ouverture et d’implication citoyenne,qu’il est fondamental de maintenir pour échapper à l’individualisme. Pour découvrir la richesse du tissuassociatif, je vous invite le 14 septembre à l’Antigone des associations, où 1 200 associations qui s’impliquent auquotidien et contribuent à la convivialité, la citoyennetéet à la solidarité seront présentes.

ContactsMaison de la Démocratie 16, rue de la République

Fanny Dombre-Coste. Tél : 04 67 34 88 05 Magalie Couvert. Tél : 04 67 88 76 84Chargés de mission au cabinet du maire

pour le quartier. Hussein Bourgi (Ecusson) et Sabrina Arcucci (Faubourgs). Tél : 04 67 34 87 31

le billet de

« Les associations sont lecreuset fraternel d’échangeset d’actions collectives »

votre élue

Fanny Dombre-Coste,adjointe déléguée au quartier

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

La faute à Rousseau

Le 24 mai, retrouvailles des anciens.

Page 23: du siècle - Montpellier

/23QUARTIERVies de

Agenda

Maison de quartier Frédéric-Chopin04 67 72 61 83Soirée L’eau dans tous ses états dans le cadredu 13e Congrès mondial de l’eau, le 3 sep-tembre. A partir de 18h45 : buffet bio-équita-ble et bar à eau, théâtre, poésie au balconavec Jeu d’eau, Narcisse et La rivière coule et à20h, H2O... paroles d’eau, chorales et exposi-tions.Tout public. ◆

Maison pour tous François-de-Malherbe04 67 27 24 66Terrain blanc, du 19 au 21 septembre à laCité Gély. Programme : performances graph,musique, flamenco, fanfares, expo, rencon-tres/tables rondes...Tout public. ◆

Fête de rentrée, le 26 septembre à 18h30.Ambiance musicale latino. ◆

Maison pour tous Joseph-Ricôme04 67 58 71 96Montpellier quARTiers Libres, le 26 sep-tembre au théâtre Gérard-philipe à 15h et19h30 spectacle proposé par des élèves deCM2, encadrés par des artistes de la Cie LesFourmis Rousses (La Cour des Arts organiséepar le service éducatif du théâtre Jean-Vilar).Tout public. ◆

Soirée d’ouverture de la saison théâtrale deGérard-Philipe, le 2 octobre à 19h :• 19h : présentation animée par Julien

Masdoua et artistes de la nouvelle program-mation. Apéritif dînatoire.

• 21h : retour au théâtre avec Les matelotsvolants.Surprises au rendez-vous ! Toutpublic. ◆

Concert de Billie Lee Hart, les 3 et 4 octo-bre à 21h. Son répertoire varié du blues autango, retrace ses origines californiennesmexicaines et françaises. Ses dernières com-positions enrichissent son univers, portées parsa voix sensuelle et émouvante. Accompagnéepar un guitariste, un bassiste et un batteuraux réputations établies, elle évolue vers unstyle encore plus jazzy et rythmé.

Maison pour tous George-Sand04 67 79 22 18Fête de rentrée, le 3 octobre à 19h.Verre de l’amitié en musique pour fêter la rentréeensemble.Tout public. ◆

Maison pour tous Voltaire04 99 52 68 45

sation internationale organisée le 21 septembre pour améliorer la viefuser de l’information auprès du grand public.

ciens de Jean-Jacques-Rousseau

ou

mer, un chiffre qui croît d’année en année du fait de l’augmentation du nombre

de malades.Un accroissementdû à l’allongement de l’espé-rance de vie des Français.

En septembre, deux rendez-vous sont programmés dans lecadre de la Journée mondialeAlzheimer. Le 16 septembrela Maison de la préventionsanté accueille une expositionAlzheimer,vivre avec et à 18h leprofesseur Jacques Touchon,chef de service en neurologieau CHU donnera une confé-rence sur le thème Mieux com-prendre la maladie d’Alzheimer.Et pour aborder la journéemondiale sous une forme ori-ginale et ludique pour un largepublic, l’association convieadultes et enfants à une pro-menade dominicale au zoo le21 septembre. L’après-midi,une lecture avec mise enespace par trois comédiens,d’un petit livre destiné auxenfants, intitulé Papy aventurede Claude Gosselin (collec-tion Eveil Juniors) aura lieudans les allées du zoo.Infos : France Alzheimer Hérault.

26 cours Gambetta. 04 67 06 56 10

80 adhérents et veulent réinvestir lequartier à leur manière.« On n’a pasoublié d’où on vient et on veut êtreutile. » Leur but :monter des actionsde soutien avec d’autres associationsdu quartier,s’ouvrir sur les autres etmener une action avec des écoliersétrangers, notamment en Lituanie.Les anciens de Jean-Jacques Rous-seau qui habitaient presque tousCandolle,n’ont pas oublié leurs ori-gines modestes et le caractère laïqueet républicain de l’enseignementqu’ils ont reçu.Pour célébrer la rentrée à leurmanière, ils se retrouvent avec leursépouses dans une manade,le 21 sep-tembre. Ils aimeraient que de plus“jeunes anciens” les rejoignent ausein de leur association.Infos : Jacques François - 04 67 59 21 97

clafautearousseau.midiblogs.com

Les manifestations signalées par ◆ sont gratuites

Claudette Cadène, devant le local de l’association situé cours Gambetta.

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

A vos appareils !Mettre en valeur la richesse du centre-ville : balcons, clôtures, grilles, rampes,façades, etc. est le but que s’est fixé lecomité de quartier Les Amoureux deCandolle. Il organise un concours photosportant sur les œuvres d’art en fer forgéde l’Ecusson. Les 2 meilleurs clichés serontrécompensés le 21 septembre lors du videgrenier annuel qui aura lieu sur le plan del’Université (place Candolle).Infos : inscriptions jusqu’au 10 septembre par email

à [email protected] en mentionnant “concours photos”.

On sort les tablesComme à chaque rentrée, les habitants dela rue de la Méditerranée et alentours seretrouvent sous l’égide de l’associationMare Nostrum pour partager un repasconvivial dans la rue. La date est fixée audimanche 7 septembre à 12h.

Dîner aux chandellesRepas de fin d'été pour le comité de quar-tier Saint-Roch. Il réunit les habitants duquartier autour d'un repas confectionnépar un traiteur, le vendredi 12 septembre.Rendez-vous est donné dans le squareSaint-Roch, rue Voltaire à partir de 20h.Infos : non adhérents : 16 €, adhérents : 13 €.

Réservations jusqu'au 8 septembre auprès de Simone Brunel

Bacot : 06 30 36 84 33

Fête de la bièreLe comité de quartier Pasquier-Don Boscoorganise sa 1e Fête de la bière le 14 septembreà partir de 12h dans le square Jean-Monnet.Au programme choucroute alsacienne et balavec l’orchestre bavarois de Fred Kohler.Réservations : 04 67 99 35 91

Page 24: du siècle - Montpellier

24/QUARTIERVies de

Alco - Petit Bard - PergolaCévennes - Saint-ClémentLa Chamberte - La MartelleMontpellier village

cévennes

Sécurité optimale rue Las-Sorbes, près du groupe scolaireAssas (maternelle Mozart et élémentaire Berthe-Morisot)grâce à un large espace réservé et à un réducteur de vitesse.

Billet (à venir)

Ala rentrée 2007, la municipalité a lancé unplan de sécurisation des abords des groupesscolaires de la ville. Il s’agit d’un investisse-ment global de 1,825 millions d’euros.Aux Cévennes, après les écoles Sun Yat

Sen, rue Croix-de-Figuerolles ainsi que Charles-Baude-laire et Rudyard-Kipling, avenue Saint-Clément, ce sontles établissements Mozart et Berthe-Morisot, rue Las-Sor-bes,qui viennent d’être aménagés.350 000 euros, financésà 100 % par la Ville, avec des crédits du conseil citoyen desecteur,ont servi à sécuriser la traversée piétonne, réduire lavitesse et supprimer le stationnement des véhicules.Elabo-rés suite aux réunions de concertation menées dans lequartier, ces travaux répondent aux préoccupations desparents et des enseignants. Ajoutons à cela, les 10 pôles deréussite éducative élaborés en toute réactivité afin de faireface à la suppression des cours le samedi matin.A Montpel-lier, l’école est prise au sérieux.

Des parcours éducatifs élaborés dans le cadre de la rénovation ufracture sociale et scolaire. Une journée test a eu lieu fin juin.

Agrandir sonE

n cette journéecaniculaire du30 juin,15 gaminsd’une classe deCM1 de l’école

Joseph-Delteil (Petit-Bard)arpentent les jardins du Pey-rou, sac au dos et casquettesur la tête. Ils écoutent l’his-toire du magnolia, s’arrêtentdevant la photo de Jean Mou-lin prise sur place en 1939 etgrimpent jusqu’au “palais deseaux” (sic), le réservoir destyle antique auquel aboutil’aqueduc des arceaux.« Ils sont très sympas et saventdéjà beaucoup de choses »,note affectueusement DanièleChristol,guide de l’Office detourisme, qui mène alors lapetite troupe vers l’Arc detriomphe. On grimpe ausommet par un colimaçon.« On dirait un passage secret »,dit l’un et une fois en haut,« Waouh ! Comme on voitbien », s’exclame un autre.Plus loin, devant l’anciennefac de médecine, les garçonsse figent devant une des sta-tues qui trônent à l’entrée : Des balades pour s’ouvrir au monde.Christian Bouillé,

adjoint délégué au quartier et conseiller général

le billet de

« A Montpellier, l’école est prise au sérieux. »

votre élu

ContactsChristian Bouillé. Maison pour tous Paul-

Emile-Victor, 1247 av. du Professeur Louis-Ravaz. Tél : 04 99 58 13 58

Chargé de mission au cabinet du maire pour le quartier : Arsène Bouakira. Tél : 04 34 88 71 76

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

Le théâtre de MathieuSamedi 27 septembre, entre 14h et 21h,découvrez Alco au jardin des merveilles.Les jardins de la maison pour tous Paul-Emile-Victor s’ouvrent aux arts à traversun collectif pluridisciplinaire. Le mêmejour, mais à 15h, maison de retraiteDemangel, Le théâtre de Mathieu présente Emile et les choses. Emile,petit personnage de la taille d’une main,explore les objets du quotidien.

(Représentation le 26 à 14h30, à la mai-son de retraite des Aubes). Réservationsconseillées auprès de l’office de tourisme.

Déplacements douxLes modes doux de déplacement ont lafaveur de Montpellier. Une piste cyclablebidirectionnelle de 700 m est créée sur

l’avenue Henri-Marès, coté école natio-nale supérieure de l’agriculture, entrel’avenue du Professeur-Louis-Ravaz etl’avenue du Père-Soulas. Les quais de bussont portés aux normes handicapées et59 arbres présentant des maladies sontremplacés par des micocouliers, mieuxadaptés au climat local. Coût global de277 000 €, financés à 100 % par la Ville.

Les travaux, au mois d’août…

Page 25: du siècle - Montpellier

/25QUARTIERVies de

Agenda

Semaine portes ouvertes des maisons pour tousdu 15 au 19 septembre. Début des activités le lundi22 septembre.

Maison pour tous François-Villon 04 67 45 04 57Braderie du Secours Populaire. Le 12 septem-bre de 10h à 17h. Homme, femme, enfant. ◆

Exposition : Les orientalistes. Du 16 au23 septembre (vernissage le 16 à 18h30).Copies de peintures d’Etienne Dinet,céramiques en relief, dinanderie, tapisseriedu m’zab, livres d’art. Avec l’associationCulture Med. ◆

Théâtre. Parfum et suspicions. Le 3 octobre à 21h. Comédie policière de Bruno Druartmise en scène par Isabelle L’Hermitte.Avec l’association théâtre entre nous.

Maison pour tous Fanfonne-Guillierme04 67 04 23 10Fête de rentrée. Le 22 septembre à 19h.Vernissage de l’exposition de photos :Hommage à Fanfonne Guillierme de PatrickBeros jusqu’au 3 octobre.◆Guitare pour tous avec Thomas Fontvieille. Le2 octobre à 19h30. Hommage aux grands maî-tres de la musique brésilienne. Dans le cadredu festival Les internationales de la guitare. ◆

Maison pour tous Paul-Emile-Victor 04 99 58 13 58Montpellier quARTiers Libres. Alco au jardindes merveilles. Le 27 septembre dès 14h.Exposition animée et interdisciplinaire avec laCompagnie Malampia, Label Hélène,Théâtredu Passant, Photographes Anonymes, GEM,Participation des jeunes du Point AccueilJeunes,Association ACBK, Les Jazzpirateurs. ◆

Exposition des peintures d’Alain Girardot.Du 8 au 24 octobre.Vernissage mardi 7 octo-bre à 19h. ◆

Maison de quartier Jean-Pierre-Chabrol04 67 57 56 67Maison pour tous André-Chamson04 67 75 10 55Les mercredis surprises : cartes postales en relief. Le 1er octobre de 15h à 16h30.Technique du métal à repousser.Stage mosaïque. Les 4 et 5 octobre dès 10h.Avec l’association Za’faran au 06 26 40 51 62.Atelier de fabrication de mobilier en carton.Le 4 octobre de 12h à 18h.Avec l’associationMétamorph’oze au 06 17 63 76 42.

Maison de quartier Antoine-de-Saint-Exupéry04 67 47 30 90Maison pour tous Marcel-Pagnol04 67 42 98 51

rbaine seront initiés dès le mois d’octobre. Ils visent à réduire la

n horizoncelle du médecin Paul JosephBarthez. « C’est son père ? »s’enhardit l’un de ces jeunesfans de foot...

Encourager la mobilitéCes balades débutent en octo-bre, dans le cadre du pro-gramme de réussite éducativegéré par la caisse des écoles,établissement public présidépar le maire. Plusieurs écolessont concernées,à Saint-Mar-tin,Bagatelle ou La Paillade...« L’idée est de proposer plu-sieurs parcours “découverte”,résume Guillaume Comte,coordinateur de la caisse desécoles, afin d’encourager lamobilité des enfants,qu’ils s’ap-proprient leur ville. » Ce queconfirme Nicole Romero,l’institutrice « Ils sont fiers desavoir nommer les monu-ments.Certains refont la visiteavec leurs parents. » Sébastien Villermet est agentde prévention chez TaM, unservice pour créer du lien dansles quartiers :« Ces sorties sen-sibilisent les jeunes aux servi-ces publics,au coût des dégra-

dations. » Son credo :changerle regard pour changer le com-portement. « On expliquepourquoi il faut monterdevant,descendre derrière,direbonjour au chauffeur, laissers’asseoir les anciens et les fem-mes enceintes... » A l’heure du déjeuner,on s’ins-talle square de la Tour des pins.Sandwiches en main, Assia,Asma,Mariam,Camelya,Yas-mina A. et Yasmina E. com-

mentent : « Ici, les gens ontpresque tous l’air gentils... Il ya beaucoup de crottes, il fau-drait faire un p’tit nettoyage... »Par un déplacement toutautant physique que social et intellectuel, les enfants s’ouvrent aux autres et com-prennent qu’ils n’habitent passeulement un quartier, maisune ville et au-delà,un dépar-tement,une région,un pays...Infos : 04 34 88 76 01.

Les manifestations signalées par ◆ sont gratuites

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

Plateforme de réussite éducativeSelon la loi de cohésion sociale (janvier 2005) et après présentation auprès de la délégation interministérielle à la ville, un projet pour réduire la fracture sociale et scolaire a été retenu et courtjusqu’en 2009. A l’échelle de Montpellier, 150 enfantset leurs familles bénéficient d’un soutienpersonnalisé : accompagnement scolaire, appui auxfamilles, activités culturelles et sportives...Le programme est piloté par un conseil consultatif(Mairie, Etat, Inspection académique, Conseil général, CAF et Agence pour la cohésion sociale et l’égalité des chances). La caisse des écoles coordonne l’ensemble. Le budget 2007 s’élève à965 000 €, dont 40 % pris en charge par la Ville.15 associations font partie du projet.

Quartier en fête

Plus de 150 spectateurs - des habitants du Petit-Bard et de la Pergola, mais aussi des quartiersvoisins - étaient présents le 27 juin au soir dans lasalle polyvalente de la maison pour tous François-Villon pour le spectacle des ateliers et associationspartenaires. L’après-midi du 28, organisée autourd’expositions, de démonstrations et de jeux pourenfants, a réuni 350 personnes. Les associations etles acteurs sociaux se sont beaucoup impliqués.

Page 26: du siècle - Montpellier

d’argentcroixEstanove - Pas du loup -Lepic- Tastavin - MasDrevon - Croix d’argent -Bagatelle - Puech d’argent

26/QUARTIERVies de

Le stade Sabathé a accueilli les 3 et 4 juillet les qualifi-cations du Championnat d’Europe de footbag, organisépar l’association Icarus (www.icarus.adequates.com).

L’imposant patrimoine associatif de Montpellier se ressent dans notre quartier.Si les loisirs sont largement pratiqués par les adhérents, il existe également de nom-breuses associations dont les activités sont

davantage tournées vers les autres.Ceux qui les rejoignentont l’envie de se rendre utiles, d’aider à l’intégration ou à lasocialisation.Leurs actions bénévoles contribuent à har-moniser les rapports humains.Les associations effectuentsans relâche et avec dévouement un important travail defond.L’initiative de la maison pour tous Albert-Camusd’organiser les Rencontres le 20 septembre, est une excel-lente idée.Cette manifestation leur rend hommage et estutile.Elle est la première du genre et je l’espère,marque le début d’une nouvelle aventure que nous partageronstous.Enfin, je tiens à manifester mon inquiétude face à l’an-nonce de la fermeture du poste de police du Lemasson.

Les trente-trois premiers logements sont occupés depuis le quartier qui est en cours de réalisation.

Une foire aux associations de quartier est organisée par la maisonle 20 septembre. Elle se tient au parc Tastavin.

Fédérer la force assoc

«Les premierA

l’ombre dustade Yves-du-Manoir, la vies’anime.Depuisle mois de juin,

le quartier Ovalie abrite sespremiers habitants qui occu-pent un immeuble de 4 éta-ges. « C’est très ensoleillé,indique Joséphine. Et il y aun balcon pour mesoiseaux. » Un avis partagé parMélodie,qui revenant de faireses courses,attend l’ascenseur.« C’est un peu dommage queles commerces soient un peuloin, au Pas-du-Loup. » Elleest une néo-montpelliéraine.Elle a quitté Narbonne pourse rapprocher de ses enfants etest ravie de découvrir la ville.

2 500 logementsSitué entre l’avenue de Vaniè-res, l’avenue de Toulouse et leruisseau du Rieucoulon, lequartier Ovalie fait partie desgrands projets de développe-ment urbain de l’ouest mont-pelliérain. Au total, quelque2 500 logements, répartis endifférents îlots, sont program-més dans cette zone résiden-tielle de 35 hectares.Le quar-tier résonne des coups de

Le 20 septembre,la maison pour tousAlbert-Camus organise une grandepremière.La manifestation, intitu-lée “Les rencontres de Camus”est

un défi :réunir les nombreuses associationsprésentes à proximité de Tastavin. Unpérimètre bordé par les avenues de Tou-louse,Maurin,Liberté et Colonel-Pave-let.« Nous avons recensé près de 140 asso-ciations, indique Cendrine Muller,directrice adjointe de Camus.Cette mani-festation du 20 septembre permettra deles rencontrer et de les faire connaître. » Le parc Tastavin abrite la manifestationde 14h à 19h.Des stands permettront aux

Danièle occuMélodie est arrivée de Narbonne cet été.

Marlène Castre,adjointe déléguée au quartier

le billet de

« Les associations effectuent sans relâche unimportant travail de fond »

votre élue

ContactsMarlène Castre. Maison pour tous

Albert-Camus. 118, allée Maurice-Bonafos. Tél : 04 67 69 93 47

Chargé de mission au cabinet du maire pour le quartier. Stéphane Sauvion. Tél : 04 67 34 87 60

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

Le quartier compte 140 associations.

Page 27: du siècle - Montpellier

/27QUARTIERVies de

Médiathèque Victor-HugoOuverte le mardi et le jeudi de 15h à 18h30, le mercredi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h30, le vendredi de 13h30 à 17h30 et le samedi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h30.207 rue Guillaume-Janvier. 04 67 42 46 97

Agenda

Contrairement à ce qui a été annoncé le mois dernier, les maisons pour tous reprennent leursactivités le lundi 22 septembre. La semaine portes ouvertes des ateliers et les inscriptions ont lieu du 15 au 19 septembre.

Maison pour tous Michel-Colucci04 67 42 52 85

Maison pour tous Albert-Camus04 67 27 33 41

Les rencontres deCamus, le samedi 20 sep-tembre de 14h à 23h.Parc Tastavin et salle polyvalente Jean-Rosecchi.Associations partenaires :associations du quartier,maison des Rapatriés,service des sports de laVille.◆

mois de juin à Ovalie. Les habitants découvrent leur nouveau

pour tous Albert-Camus

iative

s à Ovalie ! »marteaux piqueurs desimmeubles encore enconstruction. Il faudra quel-ques mois avant que tout soitterminé et plusieurs annéesavant de voir apparaître lespremières écoles, crèches etcommerces.Joséphine et Mélodie habi-tent au bâtiment « les jardinsd’Ovalie ». 33 appartementssont occupés dont 18 loge-ments en accession aborda-ble.Si les deux femmes habi-taient précédemment leVaucluse et Narbonne,Danièle n’est pas venue detrès loin. Elle a quitté le Valde Croze le 3 juillet sansregret.« C’est mieux ici.C’estun peu bruyant à cause destravaux en ce moment, maisl’environnement est meil-leur. » Depuis quelquessemaines, elle découvre sonnouvel appartement avec par-fois des surprises à l’arrivée.« Accéder aux places de par-king souterrain n’est pasfacile, alors tout le monde segare dehors. »

Rue des WallabiesL’ensemble des îlots sont reliésentre eux par des chemins

piétons et des pistes cyclables.Une ligne directe de bus relieOvalie au centre-ville tandisqu’à dix minutes à pied, la station de tramway Grisettesrenforce cette offre de dépla-cements doux.Encore sillonné par les camionsde travaux publics, Ovalieprend forme.Déjà,les rues ontdes noms : présence du stadeoblige,le thème du rugby a étéretenu par le conseil municipalpour la quinzaine de rues pré-vues.L’axe principal du quar-tier se dénomme avenue duMondial-de-rugby 2007. Iljouxte la rue Roger-Couderc,ou bien celle des Wallabies.Arbres et arbustes ont été sélec-tionnés pour leur caractère peuallergène. Certains arbres aupied des immeubles sont àfeuille caduque :leur feuillagelaisse passer la lumière d’hiveret protège des chaleurs de l’étéquand ils auront atteint unetaille importante. Le parcpublic du Belvédère est d’oreset déjà ouvert à la populationet offre des jeux pour lesenfants. Et il y a le stade toutproche qui ravit Mélodie.« çaapporte de l’animation dans cequartier tout neuf ! »

associations participantes d’aller à la ren-contre du public. Des démonstrationssont également prévues. « Les associa-tions sont regroupées autour de troispôles.L’un est consacré aux activités cul-turelles,une autre aux sports,avec la pré-sence, notamment du service des sportsde la Ville.Le troisième concerne le sec-teur santé et social. »Un vin d’honneur mettra un terme à lamanifestation proprement dite.Mais celane veut pas dire que la journée sera ter-minée pour autant.A 20h,le groupe BigBand de Montpellier enflammera le parcen y donnant un concert.

Les manifestations signalées par ◆ sont gratuites

pe l’un des 33 logements de l’immeuble.

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

Les Conviviales de Camus existent depuismaintenant 3 ans, tantôt sous forme de caféthéâtre tantôt sur le principe du caféconcert, dans un cadre chaleureux et convi-vial. La maison pour tous Albert-Camus metà disposition des groupes et des compagniesun lieu, avec son décor et son ambiance, unelogistique et une dynamique humaine pourune programmation ouverte, variée et dequalité.

ProgrammeVendredi 10 octobre à 20h30 Les portesclefs, une comédie de Christian Dob par laCie Les éclats. La rencontre de deux gardiensde nuit aux conceptions du gardiennagecomplètement opposées provoque des situations burlesques.

Vendredi 28 novembre à 20h30 Ouvre lafenêtre, un spectacle de chansons

coquines et sensuelles par la Cie Mange clous.Avec un répertoire qui va de Mistinguett àBarbara.

Vendredi 12 décembre à 20h30 Babu &Eirik, un duo de musiques du monde axésur la chanson française revisitée.Infos : 04 67 27 33 41

Babu & Eirik.

Les Conviviales recommencent

Page 28: du siècle - Montpellier

Aiguelongue - IUTHauts-de-Saint-Priest -Malbosc - Vert-Bois - Plandes Quatre-Seigneurs

facultéshôpitaux-28/QUARTIER

Vies de

Le quartier est riche de ses associations ; liensessentiels entre les citoyens, elles permettentà chacun de trouver un lieu d’échange, dedialogue et d’aide. Consciente de l’impor-tance des associations, la Ville met tout en

œuvre pour leur faciliter le travail. Moi-même j’ai purecevoir de nombreux présidents d’associations. Ce quim’a permis de constater le travail et l’investissementimportant des bénévoles pour améliorer le bien-être de chacun. Je voudrais profiter de ce billet pour les enremercier. Je voudrais aussi remercier le personnel desmaisons pour tous pour leur investissement et l’aideapportée aux différentes associations. C’est pour amélio-rer ce travail qu’une nouvelle maison pour tous Rosa-Parks est créée à Malbosc. Elle sera avec les maisons pourtous Albert-Dubout et Emma-Calvé un nouveau lieu derencontres pour le quartier. La première pierre sera poséele vendredi 3 octobre à 11h.

Sham, l’ours de Syrie est né au parc zoologique de Lunaret. C’est une espèce menacée d’extinction.Il n’en reste que 31 en captivité dans le monde.

Malbosc est le premier quartier à être pourvu de la fibre optiquequelle que soit la distance de l’abonné par rapport au central.

Des enfants de Malbosc se rendent à l’école à pied grâce aux Carad’élèves et l’association Bambinosc et compagnie.

Bon pied, bon œil !

« Première vi«M

ontpellierest la pre-mière villed’Europe àêtre équi-

pée du réseau tout fibre optique, a assuré d’embléeMaxime Lombardini, prési-dent directeur général d’Il-liad, la maison mère de Free,présent lors du lancementofficiel aux côtés du maire.Vous avez été à l’avant-gardetechnologique en installantle réseau Pégase dès 2002 ».En effet, la Ville a développésur le quartier Malbosc, unréseau tout fibre optiquedénommé FTTH (fiber tothe home - fibre à la maison)qui permet de connecterchaque foyer à Internet avecun réseau largement plus per-formant que l’ADSL. LeFTTH a l’avantage de pro-poser un débit minimum de50 Mbits par seconde, soit lemême débit en émissionqu’en réception, quelle quesoit la distance de l’abonnépar rapport au central. Aumoment où l’ADSL atteint

ses limites puisqu’elle offreun débit asymétrique c’est-à-dire que la performancevarie en fonction de la dis-

tance entre le domicile et lecentral téléphonique (et enfonction du nombre d’utili-sateurs), la mise en place de la

L’opération les Carapates a débuté en février 2006,« d’abord pour tester les circuits et la motivationdes parents » explique Emmanuelle Rémy. Encollaboration avec l’association l’Apieu, une

enquête a été faite auprès des parents d’élèves et des réu-nions ont été organisées en préalable au lancement desCarapates. « Puis nous l’avons pérennisé et lancé offi-ciellement pour l’année scolaire 2006 - 2007 ».Vingt-cinq enfants ont bénéficié de ce ramassage scolaireorganisé par l’association de quartier, Bambinosc etcompagnie.Trois lignes sont proposées chaque matin : une pre-mière partant du sud du quartier, une deuxième partant du nord et les deux se rejoignant à 8h05 à lacoulée verte pour ensuite se diriger l’une vers l’écoleélémentaire François-Rabelais, l’autre vers la mater-nelle. Une troisième ligne ne concernant que les maternelles part un peu plus tard.

Le FTTH fut testée à l’école Marguerite-Yo

Philippe Thinès,adjoint délégué au quartier

le billet de

« Une nouvelle maisonpour tous Rosa-Parks est créée à Malbosc »

votre élu

ContactsPhilippe Thinès. Maison pour tous

Albert-Dubout. 1071 avenue de la Justice-de-Castelnau. Tél : 04 67 52 28 95

Chargé de mission au cabinet du maire pour le quartier : Cédric Haution. Tél. 04 67 34 71 76

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

Le plaisir retrouvé d’aller à l’école avec ses

Page 29: du siècle - Montpellier

Les manifestations signalées par ◆ sont gratuites

/29QUARTIERVies de

Agenda

La semaine portes ouvertes des ateliers et lesinscriptions ont lieu du 15 au 19 septembre.

Les maisons pour tous reprennent leurs activitésle 22 septembre.

Maison pour tous Albert-Dubout04 67 02 68 58Maison de quartier Emma-Calvé04 67 04 08 42

La plus grande couverture du mondeA l’occasion de la journée mondiale du tricot,l’association Adaly présidée par Anna Owhadi-Richardson s’est lancée un défi :réaliser la plus grande couverture du mondepour figurer dans le livre des Records !

Derrière laperformance,un doubleobjectif : faireparticiper lespensionnairesde la maisonde retraiteprotestante etde toutes les

maisons de retraite mais aussi tous lesMontpelliérains qui le souhaitent, car le tricotcumule les vertus thérapeutiques. Il s’agitaussi de sensibiliser le plus grand nombre àla sauvegarde de l’environnement et aux dan-gers des pesticides.Parrainée par Jacques Touchon, cette associa-tion aide aussi au développement de la villede Dalat, au Vietnam, sur les plans éducatif,sanitaire et social, dans le droit fil de l'œuvrede Yersin, qui a découvert la ville en 1893.Infos : www.adaly.org - www.vietnam-dioxine.org

www.journee-mondiale-du-tricot.com

15 nouvelles villasQuinze maisons individuelles en duplex dont5 réservées aux primo-accédants ont été inau-gurées à Malbosc le 25 juin par FDIPromotion. Dénommé le Jardin des essences,ce programme immobilier présente deuxatouts. Il se démarque par sa qualité environ-nementale. Outre l’étage en charpente en boisavec double isolation thermique et un revête-

ment bois en façade,un système de récu-pération canalise leseaux de pluie pourirriguer les espacesverts communs.Enfin, des plantationsaux essences méditer-ranéennes (nécessitantpeu d’arrosage)contribuent au respectde l’environnement.La seconde particula-

rité du programme a été explicitée parPhilippe Saurel, adjoint au maire en charge del’urbanisme : « La Ville a souhaité associer aupromoteur immobilier, une jeune équipe d’ar-chitectes montpelliérains. Le cabinet MDR aété retenu dans le cadre de l’appel d’offres.C’est une occasion pour eux de se lancer ».

(FTTH) qui offre un débit minimum de 50 Mbits par seconde,

pates, un système de ramassage scolaire mis en place par les parents

lle d’Europe»

FTTH apparaît comme lasolution capable d’offrir unservice de qualité, pour uncoût identique.

Malbosc est branchéLa Ville a anticipé cedéploiement en installant des fourreaux souterrains dansles nouveaux quartiers per-mettant aux sociétés de télé-communication de louer les installations existantes poury installer leurs réseaux.Celaréduit ainsi les investisse-ments initiaux soit près de80 % des coûts et permet undéveloppement rapide duréseau.A court-terme, les ZAC d’Antigone,Consuls de mer,Richter, Jacques-Cœur,Ovalie seront équipés enréseau FTTH, soit près de15 000 logements qui pour-ront bénéficier dès la fin de

l’année 2008 d’un service àtrès haut débit. Des étudessont en cours pour étendrecette prestation à l’ensem-ble des foyers montpellié-rains. « Développer le numé-rique pour tous, c’est faciliterl’accès à la culture via lesnombreuses chaines de télé-vision, mais c’est surtoutaméliorer la vie quotidiennedes Montpelliérains, a expli-qué Michaël Delafosse,adjoint au maire en chargedes questions numériques.On peut ainsi développerl’enseignement à distance,faciliter les démarches admi-nistratives...et développer dulien social grâce à ce réseauperformant. ».

Une charte a été signée par les bénéficiaires de ce service.Elle précise les règles de sécurité indispensables au bonfonctionnement.Enfants et parents sont ravis :« ça crée desliens entre les habitants du quartier, surtout quand on estnouveau », témoigne une maman. « C’est bon pour lasanté, ajoute Emmanuelle Rémy. Le circuit varie entre1km et 1,5km et c’est tout à fait à la portée des enfants.Un des accompagnateurs est d’ailleurs kinésithérapeute etil a convaincu les parents réticents des bienfaits de la mar-che ». « C’est très convivial, les enfants adorent aller àl’école avec les copains.C’est en plus très pratique pour lesparents puisque quand on a un enfant,on accompagne uneseule fois par semaine », explique Fabien.La formule pourrait être développée, notamment enorganisant les retours le soir à la maison, mais cela sup-pose l’investissement de parents supplémentaires.Affaireà suivre donc !Infos : 06 64 13 77 80

Les manifestations signalées par ◆ sont gratuites

urcenar par le maire et le PDG de Free.

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

copains.

Votre immeuble n’est pas raccordé ?Pour équiper gratuitement votre immeuble en fibreoptique, une convention d’équipement doit êtresignée par le président du conseil syndical (ou parle syndic de copropriété, s’il a été mandaté pourcela) à l’issue d’une résolution décidée en assem-blée générale des copropriétaires.Infos : ftth.free.fr/modalites_deploiement.html

Page 30: du siècle - Montpellier

Les Hauts de Massane - La Paillade - Celleneuve

mosson30/QUARTIER

Vies de

Une fête des voisins a été organisée en juin, rue Garibaldi aux Hauts de Massane afin de créer des liens entre les habitants. L’opération sera renouvelée le 19 septembre à 19h.

Dès la rentrée, la Ville va mettre en place despôles éducatifs au sein de ses écoles élémen-taires et maternelles,pour faire suite à lasuppression de classe le samedi matin.Dansdix groupes scolaires répartis dans les

7 quartiers (écoles Balard - Bolivar pour Mosson), les enfantspourront participer à un véritable projet éducatif animé parles éducateurs municipaux.Ces ateliers gratuits vont renfor-cer le dispositif de réussite éducative,véritable projet de lamunicipalité pour défendre des valeurs de solidarité,dedémocratie et de respect.Les maisons pour tous reprennentleur activité dès le 22 septembre.C’est le moment d’allerdécouvrir tous les ateliers proposés et de s’inscrire.Ne manquez pas non plus le marché des associations,le 20 septembre, l’occasion de découvrir toutes les forcesvives du quartier.Enfin, je souhaite un bon mois de ramadan à tous ceuxqui le font !

L’association Oaqadi installe son plateau radio à Celleneuve danshabitants et rendre compte de la vie des Celleneuvois.

Une piste d’éducation routière a été aménagée par la Ville, rue decompléter leur apprentissage.

Circulez !

En direct de «O

n a tousque l quechose àdire ».C’està partir de

ce constat que l’associationOaqadi est née en 2006 pourdonner la parole à des publicsque l’on dit en difficulté etpour qu’on les écoute. Guil-laume, Jean Jacques, Manu,Séverine et Isabelle, tous tra-vailleurs sociaux ou institu-teurs, ont pu expérimenterdans un cadre professionnelle rôle éducatif que joue laradio. « C’est un moyen pourentrer en relation avec unpublic en difficulté ou toutsimplement avec les jeunes,assure Jean-Jacques. Il permetd’amorcer des réflexions surce qu’on veut dire et desintrospections, mais aussi demener des activités degroupe ».

Média éducatif pertinentSur radio Clapas,une des raresradios en France à disposerd’un point info jeunesse, l’as-

sociation réalise des émissionsdeux fois par mois sur le thèmede la prévention afin de met-tre en valeur des actions quidéveloppent du lien social « etpour faire entendre une autrevoix aux discours sécuritaires,ajoute Guillaume.Nous avonsfait par exemple une émissionsur les actions de préventionmenées par TaM dans les trans-ports en commun ».Mais sur-tout avec radio Clapas, l’asso-ciation a fait de la radio, unoutil éducatif pertinent etmonté des projets en partena-riat avec des institutions :avecl’Amicale du Nid qui œuvreà l’insertion des personnes ensituation de prostitution, avecdes élèves de Segpa, avec desjeunes de la Protection judi-ciaire de la jeunesse et avec desados de tous horizons sur lethème “habiter”en appui avecl’association Les petitsdébrouillards et soutenu parune subvention du Fondsinterministériel de préventionde la délinquance. « Nousavons développé une métho-dologie spécifique, poursuit

Jean-Jacques. On définit unthème,puis on le décline pourmettre en place des ateliersd’écriture nous permettantd’approfondir les sujets.De par

La piste routière qui a été aména-gée sur l’ancien terrain sportifde l’école Heidelberg, rue deLiège,accueille les scolaires par-

ticipant au cycle de formation à la pré-vention routière.L’objectif est de per-mettre aux enfants, piétons oucyclistes, d’acquérir des notions desécurité sur des itinéraires balisés.Troisateliers sont proposés avec le concoursde six moniteurs. Ils concernent lamaniabilité du vélo,l’apprentissage desrègles du code de la route et le dépla-cement en milieu urbain.Cette nou-velle piste routière est appréciée parles enseignants. « Elle complète par-faitement l’initiation à la sécurité rou-tière proposée par la mairie, explique

Oaqadi intervient en été, auprès des ados

le billet de

« Ne manquez pas lemarché des associations,le 20 septembre. »

votre élueAmina Benouargha-Jaffiol,adjointe déléguée au quartier

ContactsAmina Benouargha-Jaffiol. Maison pour tous

Léo-Lagrange, 155 avenue de Bologne. Tél : 04 67 40 55 01

Chargé de mission au cabinet du maire pour le quartier : Stéphane Sauvion. Tél : 04 67 34 59 22

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

Les élèves de l’école Eugène-Pottier ont testé le circuit.

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Agenda Les manifestations signalées par ◆ sont gratuites

/31QUARTIERVies de

Agenda

La semaine portes ouvertes des ateliers et les inscriptions dans les maisons pour tous ontlieu du 15 au 19 septembre. Reprise des activitésle 22 septembre.

Maison pour tous Léo-Lagrange04 67 40 33 57Journée d’inscription aux ateliers de musique samedi 13 septembre de 9h à 13h.Marché aux associations samedi 20 sep-tembre de 9h à 13h sur la place du marchédes halles de la Paillade.

Organisateurs : les maisons pour tousGeorges-Brassens et Léo-Lagrange,le centre social CAF Paillade, le Contratéducatif local Paillade Hauts de Massane et le Réseau associatif et institutionnelPailladin. ◆

Maison pour tous Georges-Brassens04 67 40 40 11 Fête de rentrée vendredi 3 octobre à 19h. ◆

Maison pour tous Marie-Curie04 67 75 10 34Concert dans le cadre des Internationales de la guitare avec Cadillac Slim vendredi3 octobre à 19h. ◆

le cadre de Montpellier quARTiers libres pour donner la parole aux

Liège. Elle permet aux scolaires de

Celleneuve

notre formation,on met l’ac-cent sur ce temps pourdémontrer à chacun qu’il aquelque chose à dire et pourfavoriser un travail d’intros-

pection et d’analyses sur soi.Cette analyse est ensuite reprisepar les institutions,l’enseignant,l’éducateur... Puis, on monteensemble les interviews et les

reportages pour réaliser uneémission d’environ vingtminutes proposée à radio Cla-pas ou RFI ».« La radio est unvrai moyen d’expression et unoutil de lien social,ajoute Guil-laume. C’est la raison pourlaquelle on s’investit cetteannée aux côtés du comité dequartier de Celleneuve dans lecadre de Montpellier quAR-Tiers libres. L’idée, c’est des’installer dans le quartier letemps de la manifestation pouressayer de rendre compte de lavie de Celleneuve et donnerla parole aux habitants. » L’as-sociation diffusera en direct surun plateau en plein air pen-dant toute la journée dusamedi, lorsqu’il n’y aura pasd’animations.C’est le principedes radios éphémères conçuespar Antoine Chao pour uneréappropriation citoyenne del’espace hertzien.Rendez-vous le samedi27 septembre sur l’esplanadeCelleneuve et sur Radio Clapas (93,5 FM) !Infos : 06 23 26 32 48

et [email protected]

Josiane Hocdé, enseignante à l’écoleEugène-Pottier.En classe,on a d’abordtravaillé à partir de la mallette pédago-gique fournie par la Ville.A l’intérieur,des supports très concrets comme lesfiches et le dvd permettent de sensi-biliser les enfants aux règles de la route.Beaucoup viennent à pied ou à vélo,c’est important de leur délivrer desnotions de sécurité ».En plus de cetteprévention routière, les jeunes ren-contrent les agents de police quiconduisent l’opération et abordentautrement les hommes en uniforme ».A l’issue de la formation,un passeportpiéton est délivré aux élèves de CM1et CM2. Pour cette première année,700 enfants ont participé.

Les manifestations signalées par ◆ sont gratuites

Pour tout savoir sur la rénovationDepuis le 2 septembre, les habitants duquartier Mosson souhaitant s’informer surles transformations de leur quartier etl’amélioration de leur cadre de vie sontaccueillis à la mairie de proximité où un

guichet spécial leur est réservé. La perma-nence est ouverte les mardis, mercredis etvendredis, de 9h à 12h. Elle est assurée parSylvie Seizou, chargée du suivi pour lasociété Algoé. Ce bureau d’études assiste laVille pour suivre l’avancement du projetde rénovation urbaine, la participation à ladéfinition des programmes d’actions et laconcertation avec la population.Infos : Mairie annexe Mosson. 111 place de Tipasa.

04 67 75 19 10

en colonie de vacances.

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

Journées du patrimoineDans le cadre des Journées européennes du patrimoine, l’association Le PasseMuraille et le réseau associatif et culturelpailladin présentent I.P.O.P. (InitiativePaillade Objectif Patrimoines) le samedi 20 septembre à partir de 10h.Cette 3e édition sera sur le thème Quand lesvoies de communication rapprochent les peuples ».

Découvronsensemblel’histoire des communautés,les routes commerçanteset les routesmigratoires.Au programme :

animations, interventions artistiques,expositions, visites guidées et repas à l’Hortus Pétanque à partir de 12h.Cette manifestation se déroulera en mêmetemps que le Marché des associations.Infos. 04 67 06 96 04

Page 32: du siècle - Montpellier

La Pompignane - Richter -Millénaire - Grammont -Jacques-Cœur - Odysseum

marianneport32/QUARTIER

Vies de

Le feu d’artifice a été tiré à Grammont. Malgréles problèmes de circulation, 20 000 spectateursont pu admirer la nouveauté pyrotechnique.

Cet été, le domaine de Grammont a été lecadre de deux fêtes majeures pour lesMontpelliérains : Electromind qui afficheun succès accru avec quelque 20 000 jeu-nes et le 14 juillet et ses 20 000 specta-

teurs pour le feu d’artifice. Bien sûr, c’est plus de circulation et d’animations, mais que de joie dans lesyeux ! Chacun sait que l’équipe municipale s’emploie àminimiser la gène occasionnée par ces festivités, qui fontplaisir à nos jeunes, alimentent la notoriété de Montpel-lier et activent l’économie pour les commerçants.Je vous donne rendez-vous à l’Antigone des associations,le 14 septembre. Parmi les stands disposés par thémati-ques, le repérage des activités a été facilité, pour vouspermettre de connaître l’offre des associations de notrequartier et composer votre programme d’activités culturelles ou sportives de l’année. La passion des bénévoles est un bon antidote au ‘’tram-boulot-dodo’’.

Daniel Delrey, “la cheville ouvrière” du complexe sportif Léon-l’ASPTT qui était vouée à disparaître, lui doit sa pérennité.

La crèche familiale du quartier expérimente des sorties picturales au

Les p’tits loups au mus

Un homme «Je ne remercierai

jamais assez La Postede m’avoir permis defaire de ma passionmon métier ».Daniel

Delrey ne cache pas sa satis-faction.De 1992 à 2000,alorsqu’il était fonctionnaire à Paris,il a été mis à disposition par LaPoste,pour prendre en chargele fonctionnement de la sec-tion football de l’ASPTT.Pourlui,l’éducateur de football quientraînait bénévolement tousles week-ends les 15 et 18 anset avait réussi à les hisser enchampionnat national, à la 2e

place derrière MontpellierHérault,il n’aurait pas été pos-sible de rêver mieux.Pourtanten 2000,tout s’accélère encorepour lui : ses résultats et sonimplication lui valent de coif-fer la casquette dorée de secré-taire général de la sectionomnisports, une tâche quil’amène à s’occuper de l’en-semble de la gestion adminis-trative du club.Pourtant, c’estloin d’être un cadeau.Des nua-ges s’amoncellent déjà,dans leciel azur de l’ASPTT,avec l’an-nonce du désengagement pro-

chain du binôme historiqueFrance Télécom / La Poste quiconstituent, avec un finance-ment de 300 000 € par an, le“nerf de la guerre”de l’associa-tion depuis 1945. Daniel seretrouve alors face à un

dilemme :comment préserverl’ASPTT, le plus gros clubsportif de la ville,sans entraînerdans la tourmente ses3 600 adhérents, répartis dansles 17 sections sportives et latrentaine d’activités ?

Ce qu’ils préfèrent, c’est la peinture abs-traite.D’ailleurs, ils en font déjà sans lesavoir,comme monsieur Jourdain,de laprose.Il n’est qu’à leur laisser un pinceau,

de la couleur et du papier (un mur suffit aussi)et démonstration est faite.Alors,les tableaux dumusée,qu’ils découvrent ce matin,ont commeun petit air de déjà vu qui n’est pas pour leurdéplaire.Du coup,leur imagination va bon train,voyant ici,un lapin,là,un petit chat.Un bestiaireépoustouflant squatte les lieux.Qui l’aurait cru ?Ils sont venus à huit, Carla, Lise, Marthias,Marine,Manon,Agathe,Yona et Sébastien,encompagnie de leurs assistantes maternelles.L’expérience, proposée par Marianne Harot,la directrice de la crèche familiale munici-pale,a tout de suite obtenu l’adhésion de l’Ag-glomération, qui propose déjà des expérien-

ces similaires à des enfants d’écoles maternel-les.Eux,ne sont pas encore scolarisés, ils n’ontque deux ou trois ans. Certains sont mêmeencore en couche culotte...

Picasso en herbeNadine, la plasticienne du musée Fabre estenthousiaste,même si au début elle semblait unpeu réservée :« J’avoue que je n’ai pas l’habituded’accueillir des enfants si jeunes, mais j’ai étéépatés de les voir conserver une attention sou-tenue pendant 40 minutes ».Pourtant,c’est vraique ce n’était pas gagné.Juste après avoir fait untour de table pour permettre aux enfants de seprésenter et commencer à parler “couleurs”,Agathe a éclaté en sanglots. Il a donc fallu fairevite une diversion, en commençant plus tôt lavisite des salles.Au début,devant les tableaux et

Pour Daniel qui y a officié 22 ans,l’ASPTT est un peu son “bébé”.

ContactsPerla Danan. Maison pour tous

Mélina-Mercouri, 842 rue de la Vieille-Poste. Tél : 04 99 92 21 68

Chargé de mission au cabinet du maire pour le quartier : Fabrice Pages. Tél : 04 67 34 87 31

Perla Danan,adjointe déléguée au quartier

le billet de

« Rendez-vous à l’Antigonedes associations, le 14 septembre »

votre élue

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

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/33QUARTIERVies de

Agenda

Semaine portes ouvertes et inscriptions dans lesmaisons pour tous, du 15 au 19 septembre.Réouverture des maisons pour tous le 1er septem-bre, pour un début des activités, le 22 septembre.

Maison de quartier Pierre-Azéma04 67 02 48 52

Recherche artistesbénévoles. Le Kiosquedu music-hall, recher-che des bénévoles,chanteuses, chanteurs etmusiciens de variétés

françaises, pour la comédie musicale montrée à la rentrée. Les répétitions ont lieu les mercre-dis à 20h30, à la maison de quartier Pierre-Azéma. Infos : Yvon Maurin : 04 67 65 00 40.

Maison pour tous Mélina-Mercouri04 99 92 23 80Bal de danses traditionnelles, organisé parl’association Lève toi et danse, le 6 septembreà 20h30. Baletti avec les Douillettes, duod’accordéon diatonique et buffet partagé.Infos : 06 19 45 02 80 ◆

Demi-finale du tremplin Voix libres, orga-nisée par l’acte chanson, les 12 et 13 septem-bre à 20h30. Finale le 26 septembre à 20h30,au théâtre Jean-Vilar. Infos : 04 99 92 23 80 ◆

Fête de rentrée le 20 septembre à partir de15h. Exposition sur l’eau et expositions pho-tographiques : Ici l’an passé et Le jardin extraor-dinaire. Buffet dégustation à 18h et spectacletout public à 19h. Infos : 04 99 92 23 80 ◆

Rentrée des jardiniers le 27 septembre de 10h à 12h au Jardin extraordinaire (jardin partagé de la maison pour tous). ◆

La ronde des saisons, théâtre chorégraphi-que, avec la compagnie Singulier pluriel et les enfants de l’école Jules-Simon,le 27 septembre à 20h. Infos : 04 99 92 23 80 ◆

Guitare pour tous, concert dans le cadre des Internationales de la guitare,le 3 octobre à 18h30. Infos : 04 67 66 36 55 ◆

Entre chanson et jazz, concert de Joëlle Niss,par Espace écoute et accompagnement,le 4 octobre à 21h. Infos : 06 17 82 01 03

Morfi tango, scène ouverte par l’associationTango panaché, avec Yamari Cumpa,le 5 octobre à 18h. Infos et inscriptions : 06 10 12 77 99

[email protected]

Cazal, prend sa retraite avec le sentiment du devoir accompli :

musée avec des groupes d’enfants de 2 et 3 ans.

ée

heureux« La politique choisie a été decéder les installations à la Villeet à l’Agglomération, expli-que-t-il, et j’ai la satisfactiond’avoir mené cela à bien,avecl’aide de George Frêche,alorsmaire de Montpellier. Cela apermis à l’ASPTT de conti-nuer à vivre,et je dirais mêmeà s’épanouir.En juillet 2003,laVille a donc accepté de rache-ter le complexe sportif Léon-Cazal,avec son gymnase et sesterrains de football et de tennis. L’Agglo, elle, a pris lagestion de la piscine Alfred-Nakache ». Les locaux ducomplexe sportif ont alors étémis à la disposition de l’asso-ciation, moyennant un loyermodéré,le paiement des char-ges courantes et l’entretien descours de tennis.A partir de cette date, débuteune ère nouvelle pour la“grande famille sportive”et lefer de lance du sport français.L’ASPTT s’ouvre aux Mont-pelliérains qui viennent gros-sir les rangs “des postiers”.Despartenariats sont conclus avecla mairie,dans le cadre de Placeau sport et des programmes

Réussite éducative et Sportsolidaire, permettant à desenfants et adultes en difficultéde s’insérer par le sport.« Cette proximité et cette soli-darité, c’est vraiment unevaleur ajoutée à laquelle jetenais, précise Daniel. Ellessont complémentaires desactivités classiques des sectionssportives en saison. On nepouvait plus rester sur un sport“pur et dur”, il était de notredevoir en tant que club spor-tif, de s’ouvrir à la ville et dejouer notre rôle de lien social.Port Marianne est en pleindéveloppement et je souhaiteque l’ASPTT devienne l’asso-ciation sportive référente desjeunes du quartier ».C’est enpasse de réussir : le nombred’adhérents est passé à 4 100,l’an dernier, parmi lesquelsune centaine des jeunes detoute la ville, nouvellementinscrits dans les sections à l’an-née, les vacances à thème etles formations d’arbitre oud’éducateur sportif.Avec le départ de Daniel, leclub va prendre à nouveau unvirage.Même s’il ne le quitte

pas complètement,puisqu’il yreste en qualité de présidentgénéral bénévole :«Je ne pou-vais pas partir comme cela.L’association m’a trop donnéet je dois maintenant le luirendre.Aujourd’hui, l’ASPTTne se porte pas trop mal et illui faut maintenir le cap.Monseul regret est de n’avoir paspu garder la section cyclismeet d’avoir dû en freiner d’au-tres qui étaient vouées à allerplus haut.Mais j’étais contraintde faire des choix ». C’estAlain Puglièse, un éducateurbénévole, qui prend sa suite.Autour de lui, la trentaine desalariés est motivée : la relèveest donc bien assurée. « C’estma deuxième famille,des gensformidables »,conclut-il dansun sourire. Une page setourne.L’avenir ? Daniel l’en-visage... en reprenant le sportà l’ASPTT. Mais pas le foot :« Je suis trop vieux pour celamaintenant ! ». Il sera donc lepetit jeunot de la sectioncyclotourisme et compte semettre au golf.On n’est doncpas prêt de le perdre de vue,à Léon-Cazal.

l’aspect solennel du lieu,les enfants étaient peuloquaces. Mais ils se sont vite rattrapés. Com-mentant allègrement les oeuvres : « Ils ont unecapacité incroyable à voir des détails que nous,nous ne voyons même pas », s’enthousiasme,Marianne Harot qui espère bien voir se péren-niser l’expérience. Une fois la visite achevée,les enfants sont passés à l’atelier, jouant auxapprentis sorciers en faisant des mélanges auda-cieux de couleurs.Comment fait-on le vert, leviolet ? C’était leur première séance,elle sera sui-vie par deux autres.Nadine leur prépare une sur-prise : vêtus de grands sacs poubelle “intraver-sables”, ils vont avoir tout le loisir de donnerlibre court à leur talents de peintre.Et qui sait,peut-être y a-t-il déjà parmi eux un, ou une,Picasso ou Courbet qui sommeille.Un génie quiaura commencé son art à quelque 3 ans ...

Les manifestations signalées par ◆ sont gratuites

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

Les amateurs d’art en couche culotte ont fait preuve d’une attention étonnante.

Une nouvelle crèche au MillénaireUne crèche interentreprises,Les petits chaperons rouges,a ouvert ses portes auMillénaire, dans le bâtimentOlympie. Elle propose 60 places, aux onze entreprises et collectivitésavoisinantes (Dell,Areva,CNRS, Préfecture, ...).Après,celle d’Euromédecine, c’est la

2e crèche inaugurée à Montpellier par le premieropérateur de crèches privées qui gère 37 établisse-ments multi-accueils en France pour le compted’entreprises, associations et collectivités.

Page 34: du siècle - Montpellier

d’arènesprésSaint-Martin - AiguerellesCité Mion - La Rauze -Tournezy

34/QUARTIERVies de

L’art contemporain s’expose au Fruc, un espace de création imagUn lieu original situé rue Labbé.

La sécurisation du collège Gérard-Philipe est terminée. Elle répond aux préoccupations des parents.

Sécurité optimale

Depuis 3 ans,une galeried’art d’ungenre un peuparticulier a

ouvert au 3 bis rue Labbé. Ils’agit du Fruc,comprenez For-cement révolutionnaire uto-pique et créatif.Un acronymeque les deux plasticiens SylviaHansmann et Stéphan Barronont imaginé pour sortir dessentiers battus.« Nous voulionsun lieu à nous,pour avoir unesouplesse d’organisation,expli-que Stéphan Barron. Ainsi,nous n’avons pas besoin d’at-tendre le bon vouloir d’unmusée ou d’une galerie pourexposer. »Stéphan Barron est un des premiers artistes français à

s’être consacré aux arts desnouvelles technologies.Théo-ricien du concept de techno-romantisme et d’art planétaire,il travaille sur la perception dela distance.Sa compagne,elle,mène une réflexion sur l’envi-ronnement et ses actions surl’individu.

Un espace ouvert Leur espace de travail et de vie,ils l’ont trouvé dans une ruepaisible du quartier. « C’étaitun ancien entrepôt de bois,quiservait à un garage.Il était som-bre et pollué mais il y avait dequoi réaliser un endroitsympa. » Avec l’aide de l’archi-tecte Jean-Pierre Campredon,le couple a imaginé un lieuservant d’habitat personnel et

Engagés en avril, les aménagements desabords du collège Gérard-Philipe sesont achevés quelques jours avant larentrée des classes.

Le projet a consisté à aménager une liaisonpiétons-cycles le long de l’avenue Albert-

Dubout. Ces travaux sécurisent désormaisle cheminement des élèves depuis la traver-sée piétonne de l’avenue Dubout, réguléepar les feux tricolores jusqu’au parvis ducollège.L’intersection entre la bretelle reliantl’avenue Albert-Dubout à l’avenue de Pala-vas et la rue Frédéric-Fabrèges a été traitéeen plateau surélevé afin de ralentir les auto-mobiles.En outre, la géométrie de la bretelle reliantles avenues Dubout et Palavas a été corrigéegéométriquement pour également atténuerla vitesse des véhicules.Désormais, il ne reste que les plantations àréaliser. Cette dernière partie est program-mée pour l’automne.La totalité des travaux aété entièrement financée par la Ville et le coûtglobal s’élève à 420 000 €.Ce programme de sécurisation des établis-sements scolaires a été élaboré suite aux réu-nions de concertation et répond aux préoc-cupations des parents et des enseignants.

Le hangar, devenu lieu d’expodonne sur la maison écolo.

L’atelier de graff lors de la fête de quartier le 14 juin a permis de conserver les panneaux, support désormaisdes jeunes artistes de Tournezy.

ContactsAnnie Bénézech. Maison pour tous l’Escoutaïre.

67 rue des Razeteurs. Tél : 04 67 65 59 99Chargé de mission au cabinet du maire pour

le quartier : Julien Bonhomme. Tél : 04 67 34 71 76

Annie Bénézech,adjointe déléguée au quartier

le billet de

« Mon rôle est de faireremonter les demandesdes habitants. »

votre élue

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

Des plasticiele quartier

La traversée piétonne, avenue Dubout.

Pour beaucoup, ce mois de septembre signi-fie le retour à la maison, au travail, àl’école.Les rentrées sont toujours synonymes denouveaux projets, de nouvelles activités.

Pour ma part, j’aborde cette rentrée avec enthou-siasme. En tant qu’adjointe au maire, déléguée aux Présd’Arènes, mon rôle est double. Je suis chargée de faireremonter les demandes des habitants, des associationset du quartier vers le conseil municipal et le maire.L’avenir du quartier ne peux se faire qu’avec vous quiexprimez vos attentes et vos besoins. Cela permetainsi, lors de l’élaboration des budgets, de réserver lescrédits nécessaires en matière d’équipements.J’ai également pour fonction d’expliquer et de présen-ter dans le quartier, la politique municipale.Vous savezque je suis disponible et à l’écoute de vos préoccupa-tions et de vos attentes.Bonne rentrée à tous et à bientôt.

Page 35: du siècle - Montpellier

/35QUARTIERVies de

Agenda

Contrairement à ce qui a été annoncé le mois dernier, les maisons pour tous reprennent leursactivités le lundi 22 septembre. La semaine portesouvertes des ateliers et les inscriptions ont lieu du 15 au 19 septembre.

Maison de quartier Jean-Pierre-Caillens04 67 42 63 04Maison pour tous l’Escoutaïre04 67 65 32 70Stage de mosaïque pour adultes les 20 et21 septembre de 14h à 17h et de 9h30 à 17h.Organisateur : Association Bergamote.Stage de peinture sur porcelaine techniqueaméricaine pour adultes les 27 et 28 septembre de 9h30 à 16h30.Organisateur : Association Bergamote.Guitare pour tous avec Oli, dans le cadre dufestival des Internationales de la guitare le3 octobre à 19h. Organisateur : Confluences.◆

Maison pour tous Boris-Vian 04 67 64 14 67Exposition de photographies : Escapade,dans le cadre du XIIIe Congrès Mondial del’Eau du 1er au 18 septembre de 9h à 12h et de 14h à 19h. Photos argentiques et numériques sur le thème de l’eau. ◆

Guitare pour tous avec Jean-Marie Frédéric,dans le cadre du festival des Internationalesde la guitare le 3 octobre à 19h.Organisateur : Confluences. ◆

iné par les deux artistes Sylvia Hansmann et Stéphan Barron.

de site d’expositions. Le touten tenant compte de critèresenvironnementaux stricts.« Lehangar de 140 m2 a été trans-formé en vaste lieu d’expotandis qu’un petit jardin d’ex-térieur fait le lien avec la mai-son. Cette dernière a étéconstruite en bois, orientéevers le soleil. » Une maisonécolo, construite aves desmatériaux naturels. Le choixde la disposition des piècesn’est pas laissé au hasard maisde manière à favoriser les éco-nomies d’énergie en rédui-sant les besoins énergétiques.« Le fait que le hangar soitouvert sur la rue permet defaire plus rapidement connais-sance avec les voisins.Mainte-nant, ils nous connaissent et

commencent à s’intéresser àl’art contemporain. »Cet espace ouvert,en constantrenouvellement, accueille lesexpositions de Sylvia Hans-mann et Stéphan Barron maisinvite également des artistesde tous horizons.L’ambition du Fruc est dedevenir un lieu d’échangesmultidisciplinaires qui présentel’art contemporain sous toutesses formes : danse, musique,arts plastiques,des projets édu-catifs, écologiques et quis’adresse, selon Sylvia Hans-mann « au voisinage qui vajusqu’au bout de la planète ».Une exposition y est d’ailleursprévue au début 2009.Infos : Fruc. 3bis rue Labbé.

www.fruc.biz

Les manifestations signalées par ◆ sont gratuites

Depuis 2001, la médiathèque Garcia-Lorca propose aux habitants du quartier plus de 50 000 documents et de nombreuses activités.

L’architecture auda-cieuse de la média-thèque Federico-Garcia-Lorca est à la

mesure du défi que s’estdonné Montpellier : offrirdans le quartier les meilleursoutils pour accéder à la cul-ture et à la connaissance.Avec plus de 50 000 docu-ments à emprunter ou àconsulter sur place, le publica à sa disposition un largepanel d’œuvres, de périodi-ques, d’encyclopédies et deCD-Rom (entre autres).Desordinateurs sont disponiblesavec accès à Internet et lamédiathèque a mis égalementen place pour ses abonnés,une cabine de langues.Médiathèque de quartier, cet

réserver. Ce mois-ci, deuxexpositions sont au pro-gramme de la médiathèque :la première sur l’Afrique du9 au 20 septembre, suivie par

une manifestation organiséepar l’association Objectif imagesur le thème de l’eau du30 septembre au 11 octobre.Enfin les abonnés de lamédiathèque peuvent êtreavertis par SMS de la dispo-nibilité de leurs réservations.Il leur suffit d’indiquer aumoment de l’inscription unnuméro de mobile. Dès queles documents qu’ils ontréservés sont disponibles, unenvoi en nombre de SMS surles numéros de téléphonesmobiles est effectué.Les pro-grammes mensuels sont dis-ponibles sur www.mediathe-que.montpellier-agglo.comInfos : médiathèque Federico-Gar-

cia-Lorca. 162 avenue de Palavas.

04 99 13 39 49

établissement a la volonté detout mettre en œuvre pourque chacun puisse s’instruireet se distraire.L’établissementoffre une multitude d’activité.Il est possible aux élèves debénéficier d’un soutien sco-laire personnalisé, tous lesmercredis. Des projectionsvidéo pour enfants (les mer-credis à 15h30) et adolescentset adultes (les samedis à14h30) sont proposées. Aumois de septembre, dans lecadre de son cycle Connais-sance du cinéma, un hommageest rendu à l’actrice austra-lienne Nicole Kidman avec laprojection de plusieurs de sesfilms.De leurs côtés, les moinsde trois ans et leurs parentssont accueillis deux mercre-

dis par mois à 10h15 pourentendre comptines,contes etautres chansonnettes. Atten-tion,le nombre de places étantlimité, il est conseillé de

La culture à deux pas de chez soi

La médiathèque Garcia-Lorca propose un soutien scolaire personnalisé.

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

ns dans

Sylvia Hansmann.

Stéphan Barron.

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36/

Artdevivre

culture

Montpellier quARTiers libres fait de la rue un nouveau territoirede l’art, du 26 au 28 septembre.

dernier étant consacré à lacommunication, aux droits,aux conditions d’accueil...Le dimanche,3e et ultime jourde la manifestation, pique-niquez sous les platanes duPeyrou.Après avoir irrigué lesquartiers pendant deux jours,Montpellier quARTiers libres

Plus qu’une simple program-mation, quARTiers libresdétecte, accompagne etapporte une aide à la produc-tion. Sur un budget global de467 500 €,la technique repré-sente un peu plus d’un tiers.La rémunération des specta-cles mobilise un autre tiers, le

réunit l’ensemble des Mont-pelliérain(e)s pour une grandefête sur la place royale.Histoirede renforcer le sentiment d’ap-partenance et transformer unestimulante émulation enreconnaissance collective.Carsi les artistes s’enrichissentmutuellement de la confronta-tion de leurs approches, lespublics croisent égalementleurs expériences de la ville.Comme pour une mosaïque,c’est finalement la cohésionentre chaque élément quidonne tout son sens à l’en-semble.Infos : 04 67 34 88 89

www.quartierslibres.montpellier.fr

Le principe deMontpellier quAR-Tiers libres estdepuis l’origine deprésenter gratuite-

ment des spectacles de qualitédans des lieux originaux.Un vaet vient inédit s’opère :les gensdécouvrent sous un jour inat-tendu des lieux qu’ils croyaientfamiliers et inversement, desspectacles perçus commedéroutants se laissent plus faci-lement apprivoiser en terrain(re)connu.Un jeu entre liber-tés et contraintes tout aussi inté-ressant pour les artistes eux-mêmes.Pour cette 5e édition, 48 pro-jets artistiques, dont 19 créa-tions et 8 projets d’animationont été retenus.Tous les artssont représentés : théâtre ouarts de la piste et de la rue biensûr,mais aussi les arts visuels,lamusique,la danse,la littératureet les contes, avec toujours lesouci du jeune public.51 lieuxrépartis dans tous les quartierssont investis.

Détecteur de talents et producteurCette année encore, quAR-Tiers libres s’appuie sur l’ex-pertise artistique d’associations“ressources”qui étudient,pré-sélectionnent et accompagnent

les projets candidats.Les 3 jours de quARTierslibres se préparent 9 moisdurant,avec des réunions tousles 15 jours.Chaque spectacleest un cas particulier, de sasélection à sa réalisation.Il s’agitde privilégier le sens,plus quela surenchère technique.

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Dans une même manifestation, des spectacles à 12 000 personnes(« rinôçérôse ») ou pour un seul couple (Les grands maraboots)...

Quartiersdécloisonnés

A noterRéservation des places gratuites.Du 25 au 27 septembre,de 11h à 20h, à l’officede tourisme, esplanadede la Comédie.Jeudi 25, réservationspour les spectacles du26.Vendredi 26, réserva-tion pour les spectaclesdu 27. Samedi 27,réservations pour le jourmême en fonction des places disponibles.Aucune réservation par téléphone.

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cultureseptembre 2008 / numéro 327Montpellier

notre ville

La Cie BAO brûle les planches à la Croix-d’Argent avec l’aide des acteurs sociaux du quartier et du club de volley.

Visite déglinguée

Si le quartier de la Croix-d’Argent est le théâtred’une “visite déglinguée”,il le doit à la Cie BAO,uncollectif d’artistes et de techniciens du spectaclevivant.La troupe a obtenu carte blanche de la Ville,

avec pour objectif d’investir un secteur où l’expression artis-tique peine un peu à émerger.Elle a intitulé cette aventureVous êtes ici.Une proposition en adéquation parfaite avec cequ’est quARTiers libres. Au croisement d’une envie etd’un territoire, la Cie BAO tente une médiation.

Cela commence samedi 27,à 11h et 14h.La maison des rapa-triés accueille Peter Pan, un spectacle jeune public dans uneadaptation clownesque et onirique de l’œuvre de JamesMatthew Barrie.A 14h et 16h, à la médiathèque Victor-Hugo cette fois-ci,Cécile Combredet interprète On s’faitla bise, un flot de loufoqueries où il se dit des choses sincè-res et troublantes.Le même jour dès 17h30,La visite déglinguée prend commedécor l’environnement quotidien des citoyens (départ sta-tion Saint-Cléophas).Les improvisateurs du BAO invitentau voyage en poétisant tout ce qui passe à leur portée.Pour-quoi le stade de rugby s’appelle-t-il Sabathé ? Saint Cléo-phas était-elle une princesse d’Egypte au nez particulier ?Qui est le maçon qui a construit Lemasson ?...Un enchaî-nement de spectacles choisis par rapport au quartier et arti-culés tout au long de la journée pour créer une déambu-lation intergénérationnelle.Cette belle journée se termine avec un bal animé par leMémé’s band de Yéti, tout en flonflons et rengaines,commeau plus beau temps de la chanson réaliste et de la valseswing.Vous êtes ici...chez vous, au quartier Croix-d’Argent.

Les carnets de spectateurs rendent compte de la rencontreentre les élèves des écoles de Montpellier et le monde du théâtre.

Avant première classe

une exposition.Une bande sonillustre cette exposition, visi-ble salle Saint-Ravy,du mardi23 (vernissage à 18h30) ausamedi 27,de 13h à 19h.Autre projet : rencontrer des artistes, s’initier au geste,passer l’épreuve de la scène,trois temps forts de l’aventurevécue entre autre par 40 jeu-nes de CM2 de l’école Louis-Armstrong, entourés d’artis-tes, enseignants et profession-nels du spectacle et confrontésà l’univers de Ionesco à travers

une mise en scène truculentede Jeu de massacre, pièce quiraconte la détresse des habi-tants d’une ville touchée parun mal inconnu. Le théâtreGérard-Philipe l’accueille dansses murs vendredi 26 à 15h(scolaire) et à 19h.La Cour des Arts est une opé-ration menée conjointementpar le service éducatif duthéâtre Jean-Vilar, des classesde primaires,collèges et lycéesainsi que des intervenantsartistiques.

Depuis deux ans,M o n t p e l l i e rquARTiers libresa amorcé des ren-

contres,entre des élèves (de lamaternelle au secondaire) etdes artistes ou des œuvres.Cette année deux projets ontété initiés avec le service édu-catif du théâtre Jean-Vilar.D’un côté,trois classes ont suiviles répétitions, interviewé lesintervenants et assisté auxreprésentations de la pièce deGuillaume Le Touze Les croco-diles ne pleurent plus. Cette créa-tion issue de la manifestationLa Cour des Arts, au théâtreJean-Vilar, est interprétée parles CM1-CM2 de l’école élé-mentaire Louisville, quartierMosson.Les élèves ont réalisédes œuvres plastiques (CP del’école Condorcet), sonores(collège des Aiguerelles) et lit-téraires (CM1 de l’école Jeanne-d’Arc) issues de leur expé-rience de spectateurs.Un ressenti à la fois naïf et per-tinent, qu’ils font partager via

« J’ai dessiné... le crocodile, parce quej’adore les crocodiles ! » Lumineux.

Relais des EnfantsUn espace pour les enfantsde 4 à 12 ans est installésur l’esplanade du Peyrou,dimanche 28 septembrede 14h à 18h. Il se com-pose de trois parties : Unespace “petite enfance”

pour les 4 à 6 ans, ainsiqu’un espace “créatif”pour les 6 à 12 ans (ins-cription le jour même).Un espace “sportif” enaccès libre, permet à tousles enfants de 6 à 12 ansde jouer et se défouler. Labuvette, tenue par les ado-lescents du Relais au pro-fit d’un voyage humani-taire au Burkina Faso,accueille les familles pourun moment de détente.

Un quartier revisité.

« rinôçérôse » «Respectez la graphie ! Les guillemets en font partie... » insiste Jean-Philippe. Nommer, c’est créerun destin et « rinôçérôse » n’entend pas trahir celuiqu’il s’est donné. Le prochain jalon est planté dansles jardins du Peyrou. Le 27 septembre, à 23h, dansle cadre de Montpellier quARTiers libres, le groupeprésente FutuRINO, son nouveau spectacle « électrodans l’esprit, rock dans l’âme », en avant première

gratuite. « Nous proposons un travail en cours, àapprécier en tant que tel. Ce concert nous donnenos premiers repères. » Un an après leur spectacleau Zénith avec la chorégraphe Mathilde Monnier,« rinôçérôse » propose un show complet, conçu parElectronic Shadows, un couple de designers-archi-tectes très côté et chorégraphié par Rita Cioffi.Stars internationales, Jean-Philippe et Patou font lafierté de Montpellier, leur ville d’origine. Celle-ci amis un local à leur disposition afin qu’ils préparentnouvel album et prochaine tournée, programméspour janvier 2009.

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cultureseptembre 2008 / numéro 327Montpellier

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Le théâtre des Treize Vents propose cette saison trois œuvres intégrales et une foule de rendez-vous.

Molière, Hugo,Cohen,Delteil,O s t rov s k iG r u m b e r g ,

Aubert, Mordillat... sont aurendez-vous de la prochainesaison du théâtre des TreizeVents. Une saison qui s’ou-vre le 2 octobre avec Le RoiLear et Richard III de Shakes-peare,mis en scène par Jean-

Saison nouvelleConcoursde peintureMontpellier Agglomérationlance la 4e édition de sonconcours de peinture,sur le thème du Lez.Il est ouvert à tous leshabitants de l’Agglo.Les inscriptions ont lieudans toutes les maisons de l’Agglomération et à l’Hôteld’Agglomération au plus tard le 26 septembre.Infos : Direction de la culture

Hôtel de l’Agglomération.

50 place Zeus. 04 67 13 64 70.

Exposerà Saint-RavyLa Ville met la galerieSaint-Ravy à la dispositiondes artistes qui veulentexposer. Elle leur est prê-tée gracieusement pour quinze jours. Pourparticiper à la sélection,les artistes, seuls ou encollectif, professionnelscomme amateurs, doiventêtre domiciliées dans l’agglomération deMontpellier. Les dossiersde candidature pour 2009sont à retirer à l’accueil de la Maison de laDémocratie (16 rue de laRépublique), ainsi qu’auCarré Sainte-Anne (ruePhilippy) ou téléchargea-ble sur le site www.mont-pellier.fr (rubrique cultu-relle : lieux d’art et salles d’exposition). Ils devrontêtre retournés complétésavant le 12 septembre.Infos : 09 77 95 86 27

ou 04 67 60 82 42.

[email protected]

Un village BD La 1e édition d’O Tour dela Bulle a lieu du 19 au21 septembre à Odysseum.Elle réunira une trentained’auteurs de BD et demangas sur les stands deslibrairies Sauramps etAzimuts ainsi que surceux des éditeurs régio-naux. Cette manifestationgratuite est organisée enpartenariat avec l'Agglo, laRégion et la Ville. La Villeprésentera ses publicationsdont le supplément BD de Tip Top, édité pour laComédie du livre 2008.Deux conférences sur lethème de la BD ouvertes à tous gratuitement aurontlieu au planétarium, levendredi et samedi soir.Infos : vendredi et samedi de 10h à

20h et dimanche de 10h à 18h.

Claude Fall.Deux autres inté-grales seront proposées endécembre avec Les Vivants etles Morts (saison 1 et 2) et Lanuit des vivants de Mordillatainsi que Le plus malin s’y laisseprendre d’Ostrovski en janvier.Une aventure hors du com-mun qui nécessite une dispo-nibilité de 7 à 10 heures pourpartager avec les artistes ces

moments rares et précieuxque procurent ces longs for-mats programmés sur plu-sieurs soirées.Autres temps forts de cetteannée, le cycle Romans quise déroule du 11 au 21 marset durant lequel des oeuvresromanesques sont portées àla scène. Ou encore le festi-val Hybrides, fruit de la ren-

contre des nouvelles écritu-res scéniques et du spectaclevivant, proposé par JulienBouffier, du 30 mars au3 avril. Sans oublier en mai,« Saperlipopette,voilà Enfan-tillages ! », l’incontournablefestival de spectacles pourpetites et grandes personnes.La saison sera aussi l’occa-sion de découvrir ou redé-couvrir des œuvres commeDom Juan de Molière,mis enscène par Yann-Joël Collin(du 6 au 8 novembre),Sumi-dagawa, la rivière Sumida, unopéra no, qui sera joué àl’opéra Comédie (du 21 au23 novembre), De Gaulle enmai une création de Jean-Louis Benoit autour desextraits du Journal de l’Ely-sée de Jacques Foccart (du20 au 24 janvier) ou encoreLe nouveau testament de SachaGuitry, mis en scène parDaniel Benoin (du 3 au7 mars).Ce ne sont que quelques rendez-vous choisis parmi leprogramme du théâtre qui est consultable sur le site :www.theatre-13vents.com

Premier spectacle de la saison au théâtre Jean-Vilar, une œuvre de jeunesse de Brecht montée par la Cie U.

Brecht ouvre le Baal !Neuf comédiens jouent aux côtésde Baal, interprété par Stefan Delon,dans une mise en scène qui intègred’autres médias tels que la vidéo oula musique avec 3 musiciens sur lestréteaux. « Le découpage du textes’apparente au découpage cinéma-tographique, ce qui donne durythme à la pièce ». Et parce queMathias et Stefan veulent faire par-tager l’événement et l’alchimie dela création, les répétitions serontouvertes au public.Infos : Baal (1919) au théâtre Jean-Vilar, le

8 octobre à 21h, le 9 octobre à 19h, le

10 octobre à 21h et le 11 octobre à 19h.Bil-

leterie à partir du 8 septembre. Répétitions

publiques : entrée libre sur réservation au

04 67 40 41 39 (à partir du 2 septembre)

Depuis août, la Cie U structurenouvelle est installée au théâtre Jean-Vilar. Elle répètesa prochaine création, Baal

(1919), une œuvre de Bertolt Brecht.« Attention,il ne s’agit pas de la versionremaniée de 1950 » indique le metteuren scène Mathias Beyler, qui revendi-que une mise en œuvre théâtrale,plu-tôt qu’une mise en scène. « On pro-pose la version écrite en 1919, par ungarçon qui avait alors 20 ans,une piècede jeunesse très brouillonne,avec toutce que cela comporte de maladresse. »Une œuvre qui peut avoir trois niveauxde lecture :elle peut se lire comme unconte, une épopée proche d’Ulysseécrite comme un roadmovie ou encore,une lecture politique.

Shakespeare ouvre la saison des Treize Vents.© M

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Mathias et Stefan à l’origine de U Structure Nouvelle. ©

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cultureseptembre 2008 / numéro 327Montpellier

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Spectacle flamenco : “Tres Puntales”, présenté le 7 octobre à 20h30 à l’Opéra Comédie, propose un voyage en trois étapes au cœur des traditions et de la musique andalouse.

Considérée par le magazine Flamenco, comme l’unedes meilleures danseuses françaises,Laura Clementeprésente à l’Opéra de Montpellier son nouveau spec-tacle :“Tres Puntales” (Trois piliers).Après “Surcos”

qui traitait directement de l’exil et rendait hommage à lafigure de son grand père, émigré pour raison économiqueà la fin des années 50, LauraClemente revisite une fois deplus l’Andalousie éternelle.Endépassant cette fois le cadre del’histoire personnelle pour res-tituer, autant qu’ajouter,à cette autre grande saga familiale, vaste, complexe etprofonde. Celle de tout unpeuple,qui se réunit et se réin-vente chaque année autourdes rites et des célébrations.En choisissant la SemaineSainte, le pèlerinage du Rocioet les veillées de Noël en terred’Almeria, comme “piliers”fondamentaux de son specta-cle, la chorégraphe montpel-liéraine n’a pas voulu marquerde hiérarchie sur le calendrierdes traditions.Mais plutôt sai-sir la possibilité d’alterner lesrythmes et les ambiances,pour composer un tableaucontrasté,creusé d’espaces sur-prenants, voire inattendus.Comme ce “cante” à deux,superposant dans l’avant scèneles voix d’Isabel Clemente etde Mariano Zamora. Ouencore, un peu plus tard, ce

Nos Andalousiesballet de zapateado rafraîchissant ses brûlures dans la per-cussion pure du cajon.Formée auprès des plus grands maîtres du baile flamencoespagnol, ainsi qu’auprès des ténors de la jeune génération,Laura Clemente confirme ainsi son statut d’artiste hybride,capable de déployer son “baile”devant les chevaux de Lucien

Gruss comme devant le clavecinbaroque de Catherine Latza-rus... Fascinée par les figuresd’avant-garde comme IsraelGalvan,Andrès Marin ou encoreBelen Maya,elle rêve de se lais-ser entraîner dans un projetmêlant flamenco et hip hop.Mais toujours avec cette volontéinflexible de rester elle-même.De savoir qui l’on est,d’où l’onvient.Et de ne pas faire un pas,sans être sûre du chemin quel’on a déjà tracé. Pour “TresPuntales”, elle a donc pris soinde s’entourer du meilleur de lascène flamenco régionale.Depuis le corps de ballet,com-posé de jeunes artistes au par-cours exemplaire (MaricarmenFernandez,Isabel Marques,JulieMartinez et Fabrice Pascual)jusqu’au violon d’AbdelatefBouzbiba,la guitare de ManuelRodriguez ou encore les percussions de Jean-FrançoisFernandez.Infos : 04 67 70 37 71

“Tres Puntales” - Opéra Comédie

mardi 7 octobre à 20h30

Réservations : 04 67 60 19 99

N’est-ce pas aussi une richesse ?Oui, la découverted’une autre culture, l’as-similation obligatoire,permet peut être descuriosités plus grandes.Je suis très sensible à lanotion du métissage.J’ai donc été heureused’être associée au spec-tacle de Lucien Gruss,qui mêlait dressageéquestre et danse fla-menco. Ou encore, auxcôtés de Marc Loopuyt,de pouvoir danser avecune danseuse orientale,ou sur une pièce de

Scarlatti... Pas pour lesimple plaisir dumélange. Mais parcequ’il y a derrière, lapossibilité, encore, deréfléchir à une identitéet des racines commu-nes (ndlr : Scarlatti, acomposé plusieurs pièces lors d’un séjouren Andalousie).

Vos spectacles sont pourtant très modernes ?Je déteste le folklore,en particulier celui quicolle trop souvent au flamenco. J’utilise pourmes spectacles tous les

effets techniques quisont à ma disposition,son, lumière, vidéo...Je vois beaucoup despectacles en Espagne et je ne cesse de me for-mer auprès des tenantsde la nouvelle scène fla-menca. Ce qui explique,sans prétention aucune,que je puisse être laseule, dans le grand sudà monter ce genre de spectacle, avec unniveau digne des balletsflamencos espagnols.Infos : Laura Clemente

06 17 12 70 37 - [email protected]

www.laura-clemente.com

Pourquoi ce spectacle ?Si je suis née à Montpel-lier, mes racines familia-les se trouvent à VelezRubio, un petit village del’Andalousie profonde où

ma mère a grandi, etdont elle garde des images très vives. La vie yétait difficile. Impossiblemême, pour une famillede six enfants. La décision de mon grandpère, d’entraîner safamille en France a étépourtant vécue commeun arrachement.C’est ce parcours là que j’interroge. J’essaye dem’imaginer confrontéeaux mêmes nécessités :quitter le pays que l’onaime pour survivre. Ets’installer ainsi dans undéracinement éternel.

Les trois piliersSolennelle, la SemaineSainte, débute le diman-che des rameaux ets’achève le dimanche dePâques. Les processionsorganisées par lesconfréries, à la lueur descierges et au rythme desfanfares, font revivre lechemin de croix duChrist.

Près du parc de DonaAnna, le village d’ElRocio, attire à laPentecôte, pèlerins, tou-ristes et curieux, pour la“romeria”organisée enl’honneur de la “Virgende las Rocinas”.Chars fleuris et enruban-nés, tirés par des bœufsou des tracteurs, aurythme des tambours etdes sévillanes, viennentdes quatre coins de l’Andalousie.

Traditionnellement,pour la veillée de Noëldans la région d’Almeria,les villageois se regrou-pent pour chanter les vil-lancicos et l’on portel’aguardiente de maisonen maison, pour boire etse réjouir jusqu’à l’aube.

Trois questions à Laura Clemente

Le meilleur de la scène flamenco régionale. © J

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cultureseptembre 2008 / numéro 327Montpellier

notre ville

L’organista de la catedrala Sant-Pèire e l’Associacion dels amics de l’òrgue prepausan de descobrird’òbras e d’artistas pendent un rendètz-vos setmanièr.

Othar Chedlivili estombat dins lamusica quand èrapichonet. Tre

l’atge de tres ans, « forçat queforçat » per una maire profes-sora al conservatòri, apren losolfegi e lo pianò. « A 14 ans,la question màger se pausa:causir demest una carrièiraprofessionala de pianista ocontunhar de jogar pel pla-ser mieu? » Causís la segondasolucion e d’annadas mai tardfa d’estudis d’economia al’universitat per venir « unbanquièr òrre,vailet del grandcapital » çò ditz a la galejada.Rai, tornam a l’adolescénciasieuna qu’es coma o vòl lamaire, organista a la glèisaSanta-Teresa,e s’interessa d’amesura a l’òrgue. Apren dejogar d’aquel instrument a16 ans,pren la relèva familialaa Santa-Teresa.Un an mai tard,dona son pri-mièr concèrt.« Ai agut l’esca-sença d’èsser remarcat perMarcèl Bavoileau, critic aMidi-Libre e per Josèp Rou-

La passion de l’òrguecairol,qu’èra a l’epòca prèireorganista.Me coneissián pas,mas Roucairol aviá degutentendre parlar de ieu. M’adich: « Es fòrça plan çò quefasètz, mas, mas... » Es a par-tir d’aqueste còp qu’ai trabal-hat amb el pendant 3 a 4ans. » Josèp Roucairol li faestalviar temps. « Tan comaieu,èra pas un trabalhaire,caliáque venguèsse sul pic. M’aestalviat de passar jornadasentièras cap a d’òbras que nevalián pas lo còp. »

Un festenal a Sant-PèireEn 1982, Othar es nomenatco-titular de l’òrgue, puèiquand Monsenhor Roucai-rol moriguèt en 1992, titularde l’òrgue de Sant-Pèire.« Lotitular es lo patron. Es el quedecidís qual deu jogar susl’instrument e cossí ne devèmjogar.Es un tiran pels co-titu-lars ».A l’ora d’ara,uèch orga-nistas se succedisson als cla-vièrs d’aquel òrgue bèl qu’esun dels mai polits de la

region. Inscrich a l’inventaridels monuments istorics,a debesonh d’èsser adobat.Çò important per Othar esde partejar e de far descobrirla musica que li agrada. Ala-vetz creèt, una vintenadad’annadas fa, d’unas seradasde musica sacrada cada dis-sabte d’estiu.Amb son asso-ciacion dels amics de l’òrgue,aculhís sus l’òrgue bèl deSant-Pèire d’organistas del

mond tot.Ara, al moment deconcèrts, d’unes musicairessolistas o d’unas pichòtas for-macions venon s’apondre al’òrgue al còr de la progra-macion.Cada dissabte a 5 oras45 de vèspre, una ora demusica se fa a la catedrala. Ese lo titol d’aquesta manifes-tacion es Musica sacrada, espas tan pel caractèr religiósde las òbras que i son joga-das. « Mas per èstre organista,

sèm obligatsd’aver un èimereligiós, çòexplica l’iniciadorde las seradas.Avèm pas de

besonh d’èstreun pilar decatedrala, mascal aver un èime

portat cap alsacrat, lo mistèri.Acada programa-

cion,fau d’unas cau-sidas del punch devista de la qualitat

musicala d’una particion od’un concèrt, fau mèfiqu’aquel èime del sacrat síápresent. » Rendètz-vos es ala-vetz pres pels darrièrsconcèrts de la sason de 2008.L’intrada es liura, amb unaparticipacion liura als còstsper los que o pòdon que l’as-sociacion nada pas dins aur eOthar, director d’orquestrade l’eveniment, compta paslas sieunas oras nimai sa pena« per presentar un programad’un fòrça bon nivèl ».

Othar Chedlivili est tombé dans lamusique quand il était tout petit.Dès l’âge de 3 ans, « contraint etforcé » par une mère professeur auconservatoire, il apprend le solfègeet le piano. « A 14 ans, la questionessentielle se pose : Choisir entreune carrière professionnelle de pianiste ou continuer à jouer pourmon plaisir ? » Il opte pour laseconde solution et embrasse quel-ques années plus tard des étudesd’économies à l’université pourdevenir « un horrible banquier,valet du grand capital » comme ilse plaît à le dire en plaisantant.Mais revenons à son adolescence,où en suivant sa mère, organiste àl’église Sainte-Thérèse, il s’intéresseprogressivement à l’orgue. Ilapprend à jouer de l’instrument età 16 ans, prend la relève familiale àSainte-Thérèse.Un an plus tard, il donne son pre-mier concert. « J’ai eu la chanced’être remarqué par Marcel

Bavoileau, critique à Midi Libre etpar Joseph Roucairol, qui était àl’époque prêtre organiste. On neme connaissait pas, mais Roucairolavait dû entendre parler de moi. Ilm’a dit : « C’est très bien ce quevous faites, mais, mais... » C’est àpartir de ce moment-là que j’aitravaillé avec lui pendant 3 à 4ans. » Joseph Roucairol lui faitgagner du temps. « Comme moi,il n’était pas un laborieux, il fallaitque ça vienne tout de suite. Il m’aéviter de passer des journées entiè-res sur des œuvres qui n’envalaient pas la peine. »

Un festival à Saint-PierreEn 1982, Othar est nommé co-titulaire de l’orgue, puis au décèsde Monseigneur Roucairol en1992, titulaire de l’orgue de Saint-Pierre. « Le titulaire c’est le patron.C’est lui qui décide qui doit jouersur l’instrument et comment ondoit en jouer. C’est un tyran pour

les co-titulaires ».Actuellementhuit organistes se succèdent auxclaviers de ce grand orgue qui estun des plus beaux de la région.Inscrit à l’inventaire des monu-ments historiques, il nécessited’importants travaux de restaura-tion.Ce qui est important pour Otharc’est de partager et faire découvrirla musique qu’il aime. Il a donccréé, il y a une vingtaine d’années,des soirées de musique sacrée tousles samedis d’été.Avec sonAssociation des amis de l’orgue, ilaccueille sur le grand orgue deSaint-Pierre des organistes dumonde entier. Maintenant, lors decertains concerts, des musicienssolistes ou petites formations vien-nent s’ajouter à l’orgue au cœur dela programmation. Chaque samedià 17h45, une heure de musique estdonnée en la cathédrale. Et si letitre de cette manifestation estMusique sacrée, ce n’est pas tant

pour le caractère religieux desœuvres qui sont jouées. « Maispour être organiste, on est obligéd’avoir un esprit religieux, expli-que l’initiateur des soirées. On n’apas besoin d’être un pilier decathédrale, mais il faut avoir unesprit porté sur le sacré, le mys-tère.A chaque programmation, jefais des choix du point de vue dela qualité musicale d’une partitionou d’un concert, je veille à ce quecet esprit du sacré soit présent. »Rendez-vous est donc pris pourles derniers concerts de la saison2008. L’entrée est gratuite, avecune libre participation aux fraispour ceux qui le peuvent, car l’as-sociation ne roule pas sur l’or etOthar, chef d’orchestre de l’événe-ment, ne compte pas ses heures nisa peine « pour présenter un pro-gramme d’un très haut niveau ».* Les concerts c’est le samedi à 17h45 !

** Othar Chedlivili est titulaire de l’orgue depuis

16 ans.

Othar Chedlivili es titular de l’òrgue dempuèi 16 ans.**

L’organiste de la cathédrale Saint-Pierre et l’Association des amis de l’orgue proposent de découvrir des œuvres et des artistes lors d’un rendez-vous hebdomadaire.

La passion de l’orgue

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de vèspre ! *

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notre ville

Quarante-huit heures ne sont pas de trop pour profiter des Journées du patrimoine les 20 et 21 septembre.Les visites, gratuites pour la plupart sont l’occasion de découvrir hôtels particuliers, cloîtres et folies.

l’IUFM, place Marcel-Godechot est ouvert unique-ment le samedi matin. Une visite guidée y est orga-nisée à 11h afin d’évoquer ce bâtiment du XIXe sièclequi abritait l’Ecole Normale. Non loin de là, instal-lée dans l’ancien petit lycée, l’école militaire supé-rieure d’administration et de management (EMSAM),ouvre son musée,4 rue du 81e régiment-d’infanterie,consacré au soutien des armées (alimentation, habil-lement...) depuis le XVe siècle.

Une officine du passéAutre nouveauté, cette année, la pharmacie de laMiséricorde fait son apparition dans le programme.Situé rue Montpelliéret et acquis récemment par laVille, cet établissement du XVIIIe siècle abritait uneassociation de charité, les Dames de la Miséricorde.Accompagnées de religieuses,ces femmes des nota-bles de la ville dispensaient soins et nourritures auxpauvres.La pharmacie a prospéré jusqu’aux années1960 et a abrité des réfugiés durant la secondeguerre mondiale.Mais en 1965,elle cesse son acti-vité pharmaceutique.La dernière sœur de la Misé-ricorde en part en 2001.Véritable source d’infor-mation sur la pharmacopée,ce site est l’occasion dedécouvrir une officine du passé. Elle abrite égale-ment une magnifique collection de faïence. Del’autre côté de l’Ecusson, la Faculté de médecineouvre le samedi matin les portes des salles des acteset du conseil. Exceptionnellement cette année, lemusée d’anatomie sera fermé. Les Archives muni-

cipales (rue Poséidon) et départementales (2, ave-nue de Castelnau) organisent des visites de leursmagasins et ateliers habituellement fermés au public.

Suivez le guide ! L’office de tourisme invite le public à découvrirun savoir faire qui dure depuis le XVIIe siècle à Mont-pellier : la lutherie. Pour ce faire, direction les ate-liers de luthiers, et rencontre avec des artisans pas-sionnés qui expliquent leur travail.Les visites d’unedurée d’une heure,ont lieu le samedi toute la jour-née et le dimanche après midi uniquement.Atten-tion, les visites sont gratuites mais la réservation estobligatoire auprès de l’office de tourisme.Les Journées permettent une échappée dans cequ’on appelait il n’y a pas encore trop longtemps,la campagne montpelliéraine.Les folies,ces demeu-res de l’époque classique, se situent dans les quar-tiers en cours d’urbanisation.Les châteaux de Flau-gergues et de la Mogère sont à Port-Marianne.Al’ouest de la ville, le quartier Mosson recèle de tré-sors à découvrir lors de balades urbaines,organiséessur ces anciennes terres agricoles.Ces deux “nou-veaux”quartiers sont chacun bordés par une rivière.Ceinture aquatique de la ville, le Lez et la Mossondemeurent,en définitive, le patrimoine le plus pré-cieux de Montpellier.Infos : Office de tourisme. 04 67 60 60 60. Direction

régionale des affaires culturelles rac. 04 67 02 32 00.

www.languedoc-roussillon.culture.gouv.fr

Les occasions de marcher dans la ville ne man-quent pas les 20 et 21 septembre.Pour les Jour-nées du patrimoine, les musées de Montpellier(à l’exception du musée Fabre) sont gratuits,

les grands hôtels particuliers ouverts. Chaque année,des lieux nouveaux participent à cette manifestation.Parmi eux, la cité de la danse ouvre ses portes sur l’an-cien couvent des Ursulines devenu centre chorégra-phique national. Clin d’œil à la rentrée scolaire,

Balades urbaines

La pharmacie de la Miséricorde est ouverte pour la première fois.

Plus de 30 sites sont à visiter.

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notre ville

Grâce à l’acquisition d’un document religieux juif unique au monde, Montpellier retrouve une partie de son histoire. Le Mahzor est un témoignage exceptionnel de l’histoire liturgique médiévale des juifs du Languedoc.

Les piyyutim de MontpellierLes Archives munici-

pales viennent d’en-richir le patrimoinede la ville en se por-

tant acquéreur d’un documentunique. Il s’agit du Mahzor, lelivre de prières de la commu-nauté juive de Montpellier auMoyen-âge. Ce manuscrit de233 feuillets sur vélum etpapier, écrit en dialecte sépha-rade provençal de l’hébreudate du début du XIVe siècle.Il est exceptionnel car c’est leseul manuscrit connu conte-nant le rite des juifs de Mont-pellier. A l’époque, chaquecommunauté juive avait sonpropre rite et sa propre litur-gie. Cet exemplaire contientplus de soixante-dix piyyutim(poèmes liturgiques) que l’onne retrouve dans aucun autreMahzor.La liturgie que déve-loppe ce Mahzor est issue durite catalan, même si elle estproche des rites provençal etdu Comtat Venaissin. Ce quipeut sembler normal puisque

ces trois rites sont nés de ladiaspora andalouse, après lespersécutions du Xe siècle en

terre musulmane. Les poèmespeuvent être attribués notam-ment à Joseph Ben Abitur,

Salomon Ben Gabirol, MoïseBen Nahman (Nahmanide),Isaac Gerondi (dont un des

poèmes mêle l’hébreu et l’araméen) et Rabbi Todros.Les juifs furent toujours pro-tégés à Montpellier sous lesGuilhèm et les rois d’Aragonet de Majorque. Cette pro-tection diminua rapidementaprès que Montpellier futvendue au roi de France(1349) jusqu’à l’expulsionordonnée par Charles VI en1394. Le manuscrit mont-pelliérain a été rédigé à cemoment là. Sa trace estensuite perdue pendant unecentaine d’années. On leretrouve à la fin du XVIIe. Ilest alors possédé par la com-munauté juive de Modène.Le document passera ensuitepar les mains de plusieursexégètes de la Bible dontSamuel Luzzatto (1860-1865).Au XXe siècle, il appar-tient à différents collection-neurs polonais et anglaisavant d’être acquis cet étépour 65 000 €, par la Ville deMontpellier.

Les piyyutim utilisent des acrostiches, soit en suivant l’ordre de l’alphabet hébreu, soit en épelant le nom de l’auteur du poème.

A Boutonnet, le départ de l’Emsam est la dernière des péripéties qui jalonnent l’existence de ce site, longtemps appelé le petit lycée.

Lycée, hôpital, caserne....

En visitant la caserne Tastavin,annexe de l’Ecole militaire supé-rieure d’administration et demanagement de l’armée de terre

(Emsam) lors des journées du patri-

moine,le public s’apercevra qu’à l’ori-gine, les Sœurs de la Congrégation deNevers y tenaient une Ecole Normaled’institutrices.C’est le département del’Hérault qui les installa en 1846 sur

cette propriété connue sous le nom de Bourguet-Auzillon. L’architecteCharles Abric agrandit véritablement lademeure initiale,ajoutant les deux aileset une chapelle.En 1860,la municipa-lité Pagézy,cherchant un endroit pourconstruire un deuxième lycée, achètele site.

Terrain militaire depuis 60 ans Durant plus d’un demi-siècle,ce lieu de5 000 m2 entouré d’un jardin à l’an-glaise et de bosquets classés, est uneannexe du grand lycée,situé sur l’actuelMusée Fabre. Il accueille environ 300élèves,principalement des pensionnai-res des petites classes,c’est-à-dire l’équi-valent des collégiens. Durant la pre-mière guerre,il sert d’hôpital.Jusqu’à laveille du second conflit mondial,le petitlycée devient plus que jamais un lieu derencontres sportives. Il reçoit dans lesannées 30 un équipement complet degymnastique et passe pour un établis-

sement modèle dans cette discipline.En 1939,le bâtiment est réquisitionné.La sombre période de l’Occupation yvoit passer la sinistre Milice. Hôpitalmilitaire en 1944, il redevient l’annéesuivante l’annexe du lycée. Plus pourlongtemps car en 1949,le lieu est cédéà l’armée,en échange de la caserne Jof-fre,chargée d’accueillir dorénavant leslycéens.Des restructurations indispensablesayant engagé des travaux,pendant cinqans soldats et écoliers, se partagent lesbâtiments. C’est en 1954, que le petitlycée prendra le nom de caserne Aspirant-Tastavin.La 74e et en 1976,la54e compagnie divisionnaire de mariney seront stationnées jusqu’en 1990.Intégrée dans la caserne de Lauwe,siègede l’Emsam, la caserne Tastavin estnotamment un lieu de vie pour les élè-ves et les stagiaires du rang.Sources : Le Lycée de Montpellier de Louis

Secondy. Les presses du Languedoc, 1988

Carte postale du petit lycée, datant du début du XXe siècle.

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notre ville

Les statuts de 1220 donnent à l’Ecole de médecine de Montpellier une reconnaissance officielle. Déjàréputé, l’enseignement médical s’en trouve renforcé.

Le siècle du seigneur-roi Jacquesd’Aragon est un des plusféconds pour l’histoire de lamédecine à Montpellier. C’est

sous son règne que l’Ecole de méde-cine reçoit ses statuts en 1220. Cetacte, effectué par le légat du pape, lecardinal Conrad d’Urach, consolidel’enseignement médical de la ville,attesté depuis le XIIe siècle.En 1181,Guilhèm VIII avait proclaméla liberté d’enseignement de la méde-cine.Un tel libéralisme porta ses fruits.On vit affluer tant de maîtres,chacunouvrant sa propre école que bientôt ledésordre et la rivalité posèrent dessoucis aux autorités.

Les études ouvertes à tous Les statuts de 1220 donnent des règlesau fonctionnement jusqu’ici assezlâche de la communauté médicale,règles qui resteront en vigueur jusqu’àla Révolution française. L’Ecole demédecine est placée sous l’autorité del’évêque de Maguelone. C’est lui,assisté d’un jury,qui délivre les licen-ces. Il désigne le chancelier, sur l’avis

de trois professeurs. Ce n’est qu’en1309 que le chancelier sera choisi uni-quement par ses pairs.Sa tâche est derégler les différents entre les maîtres etles élèves et fixer les horaires.Le corpsprofessoral demeure libre de ses choixpédagogiques mais c’est le prélat quidélivre les diplômes. En 1339, il estdécidé que seuls les titulaires d’unelicence auront le droit d’enseigner etpratiquer la médecine, sous peined’excommunication. Il n’existe pasde locaux prévus pour les cours,cha-que maître dispense son enseigne-ment à son domicile. Ce n’est qu’auXVIe siècle que les cours se tiendrontau Collège royal de médecine, rueGermain,avant de s’installer en 1795à son emplacement actuel.Au moyen-âge, les écoles de médecine se regrou-pent autour de l’église Saint-Firmin,située en haut de l’actuelle rue saint-Guilhem (impasse du Merle-blanc,rue de la Draperie-Saint-Firmin).Les cours se présentent sous formede lecture des différents auteurs queles professeurs commentent. Cesenseignements peuvent être complé-

tés par des visites au domicile desmalades,ce qui permet aux étudiantsd’avoir un enseignement clinique toutà fait moderne.

Un groupe corporatifAu XIIIe siècle, le professeur est rétri-bué directement par ses élèves et gareau concurrent qui tenterait de débau-cher les étudiants d’un de ses collè-gues ! En revanche, les étudiants peu-vent changer de maître pendant leurscolarité, un avantage qui leur seraretiré en 1340.Les études sont ouver-tes à tous, laïcs ou membres du clergé.Il faut néanmoins être titulaire de lamaîtrise -ès-arts, diplôme de culturegénérale, l’équivalent en quelque sortedu baccalauréat. Les études durent 3ans et demi avec un stage pratique deplusieurs mois chez des médecins horsde Montpellier. Ce stage terminé, lecandidat doit aller se produire dansles écoles principales de la ville etdonner ainsi, à tous les maîtres lamesure exacte de ses capacités. Lesmaîtres sont d’ailleurs solidaires,aucunne s’opposera à un candidat admis par

les examinateurs. Les étudiants ontaccès aux ouvrages des auteurs grecs(Galien, Hippocrate) et arabes (Avi-cenne) mais surtout au traité de chi-rurgie de Roger de Parme (véritablebande dessinée destinée aux apprentismédecins-chirurgiens). Les examensclôturant le cycle d’études et les diplô-mes sont délivrés lors de cérémoniesofficielles.Les élèves deviennent alorsprofesseurs ou exercent la professiond’“épiciers-barbiers”, réputés pourmonnayer assez chers leurs visites auxmalades.Etudiants et professeurs forment ungroupe corporatif.Les étudiants d’ori-gine noble peuvent s’inscrire car,contrairement à la chirurgie, la prati-que de la médecine n’entraîne pas dedérogeance. Par contre, un diplômeobtenu dans une faculté de renomcomme Paris ou Montpellier donneipso-facto la noblesse personnelle, cequi attire les étudiants.Bien que le principe de la liberté etl’autonomie reste la règle, un régimedisciplinaire unit désormais entre ellesles diverses écoles de la ville. Le cadreest maintenant en place. En 1289, lepape réunit les écoles de médecine,dedroits et des arts dans une seule entité,l’université.Sources : Hubert Bonnet, La faculté de méde-

cine de Montpellier, Sauramps (1992)

Cahiers de Fanjeaux, Les universités du Lan-

guedoc au XIIIe siècle, Privat (1970)

L’Ecole de médecine est reconnue

Acte chirurgical au Moyen-âge. Illustration tirée du traité de chirurgie écritpar Roger de Parme (XIIIe siècle). Bibliothèque universitaire de Montpellier.

Opium et forcepsAu XIIIe siècle, Montpellier,seule ville de France, avecParis à enseigner la médecine,est à la pointe des progrès de l’obstétrique.C’est à Montpellier qu’ont étémis au point les premiers forceps. Ces instruments utilisés lors des accouchementssont employés pour la pre-mière fois pour la reine deFrance, Marguerite deProvence, femme de saintLouis et mère de neufenfants ! Montpellier est aussiun grand centre de pharmaco-pée. La thériaque de Montpellier passait pourune véritable panacée, etdevait la majeure partie de son action contre la douleur à l’extrait d’opium qu’ellerenfermait (environ 25 mgpour 4 grammes).

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sportseptembre 2008 / numéro 327Montpellier

notre ville

Max Rouquette a permis au jeu de balle au tambourin de renaître.Ancien joueur, le poète occitan a créé la fédération française.

bases d’un jeu modernisé, dit“jeu ouvert”,plus intense.C’estun bond en avant et le secondsauvetage. Le “sport de MaxRouquette” devient alors unsport d’avenir et de hautniveau.

Patrimoine vivantJusqu’à la 2e guerre mondiale,le vocabulaire utilisé pour lapratique du tambourin est enoccitan (« la langue de nosdomestiques,disait en pays d’ocla bourgeoisie d’avant 14. »),reflétant ainsi les origines lan-guedociennes du “jeu depaume”. La région regroupeaujourd’hui une trentaine declubs,la plupart répartis autourde l’étang de Thau. Ils consti-tuent l’ossature des champion-

nats régionaux, nationaux etinternationaux.Patrimoine vivant du Langue-doc, le tambourin a fait deGignac sa capitale. Fin 2007,la fédération y installe son siègeet l’unique fabrique françaisede tambourins (4 500 à 5 000pièces par an), la 2e au mondeaprès l’Italie. La fabriqueéquipe tous les clubs nationauxet exporte en Europe et auBrésil. Si la fédération prônel’entrée de la discipline dansles écoles, Grabels a créé sonpropre centre de formation.A moins qu’un passage(obligé ?) par les Etats-Unis nenous ramène bientôt du “tam-bouring”...Nul n’est prophèteen son “païs” !Infos : Sport tambourin club de

Montpellier, 06 10 55 65 09.

Il n’existe aucune photodu docteur Max Rou-quette jouant, avant-guerre,au tambourin...Dommage.A en croire

le témoignage de Robert Sou-chon, son ami et successeur àla présidence de la fédérationfrançaise de jeu de balle autambourin, il fut le « hérosmythique » de ses 7 ans.Grand-père,père et oncles déjàcélébraient Max Rouquette.Un jour, sur le jeu de Gignac(aujourd’hui place Guy-Bar-ral, champion des années 80),son père lui désigne, avec res-pect, un homme mince,vêtude blanc : « Tu vois, c’est MaxRouquette ! » Il le décrit« aérien,avec des gestes préciset élégants », « batteur d’une

adresse diabolique », « parlantsans crier, donnant des consi-gnes » et conclut « Max es unganhaire »,un gagneur.« Frappé de mort apparente aucours des années 30 »,la disci-pline est sauvée une premièrefois par Max Rouquette.Il créeen 1938 la Fédération françaisede jeu de balle au tambourin(Ffjbt).Après guerre, terrainset clubs se multiplient dansl’Hérault.En 1953, lors d’un séjour àRome, près du stade DeiMarmi, le bruit familier de laballe sur le tambourin « lecloue sur place. » Max Rou-quette s’approche.Des contactspris, résultera l’internationali-sation du tambourin.L’année suivante, il pose les

HistoriqueLe jeu de balle au tambourin descend du jeu de paume,pratiqué dans toute l’Europe du XVIe siècle. Les Italiens seseraient appropriés ce jeu vers 1660, alors que nombre deleurs tonneliers s’étaient implantés autour de Sète. L’idée

d’utiliser des cercles de bois et d’ytendre des peaux de chèvre viendraitd’eux.Max Rouquette, médecin etécrivain occitan, crée la Fédérationfrançaise en 1938 et en 1954, instaurele “jeu ouvert”. En 1982, le comitédépartemental de l’Hérault naît. Sixans plus tard, les fédérations fran-çaise et italienne s’unissent. La créa-tion de la confédération des jeux de

balle et l’intégration du tambourin au Collège nationalolympique et sportif français (Cnosf) suivent.Créée en 1999, la Coupe d’Europe masculine oppose lesfinalistes des championnats de France et d’Italie (Couped’Europe féminine en 2001).En 2005, après que la coupe d’Europe s’y soit disputée, laVille de Montpellier baptise la place des arceaux, placeMax-Rouquette. Elle renoue ainsi avec la tradition du tam-bourin auquel ce lieu était autrefois voué. Il existeaujourd’hui 3 ligues en France : LR, Paca et Nord-Pas deCalais. La fédération est actuellement présidée parBernard Barral (5 000 licenciés, dont 20 % de femmes), laligue LR par Max Lamolle et le comité départemental del’Hérault par Jacques Bousquet.Infos : www.sport-tambourin-ffjbt.com (04 67 42 50 09),

[email protected] (04 67 78 24 49).

Centenaire Max Rouquette Dans le cadre de Montpellier quARTiers libres : le 27 septem-bre à 15h, place Sainte-Anne, Les fenêtres qui parlent, adaptationthéâtrale pour fenêtres et balcons, proposée par l’Art Cie et à18h et 21h, cour Pétrarque, Paraulas per lo vent, suite de tableauxparlés et chantés en français et occitan, par la Cie du Clapas,avec le groupe Alba Canta et Tom Torel. Le 14 octobre, authéâtre Jean-Vilar (en partenariat avec la Maison de la poésie),lecture de Médée par Nada Strancar et deux élèves duConservatoire d’art dramatique de Paris.Infos : www.max-rouquette.org et [email protected]

Terrain d’élégance

2008, année du 70e anniversaire de la fédération créée par Max Rouquette.

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po

BibliographieLes citations de l’articlesont tirées des ouvragessuivants :• Le jeu de balle au tambou-rin, Max Rouquette.Toulouse-Paris, IEO -librairie maisoneuve, 1948.• Le livre du tambourin,Max Rouquette. CRDPMontpellier, 1986.• Le jeu de balle au tambourin,préface de M.Rouquette,photos de CharlesCamberoque. Bibliothèque42, Gignac, 1998.• Ils sont les bergers des étoiles, Max Rouquette (pages 186 à 191).Anatolia, éditions durocher.• Max Rouquette et le tam-bourin, Robert Souchon.Les cahiers Max Rouquetten°2, numéro spécial centenaire, 2008.

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sportseptembre 2008 / numéro 327Montpellier

notre ville

La 3e Fête des sportifs organisée par la Ville de Montpellier a mis à l’honneur des responsables d’associations particulièrement investis et de jeunes sportifs pleins d’avenir.

Talents récompensés

Neuf personnes ont été décorées par la Villelors de la 3e soirée du monde sportif quis’est tenue en juillet dans les jardins dudomaine de Grammont. Il s’agit de Phi-

lippe Robardet,président depuis 1985 du Montpel-lier club handisport (195 adhérents), Marcel Boye,secrétaire général de l’Asbam,bénévole depuis 25 anset Jean Hernandez, 40 ans de bénévolat au comp-

teur et président de l’Association languedociennepour l’aide aux insuffisants mentaux (Alpaim), ainsique six “jeunes talents”, des footballeurs des quar-tiers Mosson et Cévennes.« Les sportifs montpelliérains font la richesse de cetteville,déclarait Sophie Boniface-Pascal,adjointe délé-guée au sport solidaire.Nous mettons l’accent sur leplaisir de faire du sport ensemble et consentons un gros

effort sur les équipements de proximité. » Le sportvéhicule des valeurs de respect, d’effort collectif, desolidarité.Il est aussi un facteur de santé et d’intégra-tion, ainsi qu’un moteur éducatif. « Notre ambitionest d’être un maillon de cette chaîne en faveur de laréussite de la jeunesse citoyenne. » L’opération “jeunes talents”,créée par Julien Bon-homme, président de l’Olympique académie 34et ancien entraîneur du club Atlas Paillade,est uni-que en France.Elle consiste à intégrer des joueursde football de 12 à 18 ans dans des clubs profession-nels et leur permettre d’initier un projet de carrièrede sportif de haut niveau.Ainsi,Ahmed Soukouna,a été placé au Toulouse FC, Bilel El Hamzaoui àl’AS Cannes,Mohamed Hamzaoui au MontpellierHérault,Nicolas Ximenes à Valenciennes,LadislasDouniama à Orléans et Sofiane Razali au FC Sète.« Cela demande beaucoup de travail,confiait Julien,une rage énorme. Mais c’est aussi une immensefierté. Il y a beaucoup de choses positives dans lesquartiers. Pour en arriver là, un suivi de 20h parsemaine a été mis en place, sans que le parcours sco-laire ne soit négligé. » Cette action a gagné le prixnational du ministère santé, jeunesse et sport “Faisnous rêver” en 2005.Quelques appelés,peu d’élus, le plus dur reste sûre-ment encore à accomplir. Il faut rester concentré.

L’association Chemin des cimes œuvre pour l’intégrationdes homosexuels.

Contre l’homophobie

sir et de compétition par an.« L’implication des adhérentsen fait des ambassadeurs denotre philosophie » déclaraitDoan T Luu, le président,quià cette occasion présentaitStéphane Castelain, son suc-cesseur.Chemin des cimes est l’une

des 25 associations françai-ses de la fédération sportivegay et lesbienne (Fsgl), unréseau de 3 000 licenciés.Alors, « Montpellier gayfriendly, ville la plus tolé-rante de France ? »Infos : www.chemindescimes.com et

www.fsgl.org

Fin juin, 20 des160 adhérents quecompte l’associationomnisport Chemin

des cimes, fêtaient leurs vic-toires. Médailles au cou, ilsétaient félicités par le maire,Hélène Mandroux, SophieBoniface-Pascal, adjointedéléguée au sport solidaire etCédric Sudres,conseillé délé-gué à la lutte contre les discri-minations,pour avoir vaillam-ment représenté la Ville deMontpellier lors de compéti-tions, à l’image de la nageuseChristelle Debruyne, triplemédaille d’or au tournoiinternational de Paris !

120 activités proposéesAssociation regroupant gays,lesbiennes et sympathisants,Chemin des cimes propose120 activités sportives de loi-

Les sportifs des Chemin des cimes à l’honneur.

Une chaîne en faveur de la réussite des jeunes.

Hockey20 septembreChampionnat D1A Vegapolis (Odysseum) à19h30 - Montpellier - Gap

Roller hockey4 octobreElite - Au complexe sportif Albert batteuxMontpellier - Grenoble

Pétanque4 et 5 octobre12e Grand prix bouliste -Boulodrome Gasset (sousréserve)

Tennis de table11 septembrePRO A Dames - A Achilleà 19h - Montpellier TT -Reims

Football19 septembreLigue 2 - A Mosson à 20hMontpellier HSC - Sedan3 octobreMontpellier HSC - SC Bastia

Handball8 Septembre D1 - A Bougnol à 20hMontpellier HB - Nîmes22 septembre Montpellier HB - Tremblay en France

Skateboard12, 13 et 14 septembreSK8 tour 2008,championnat de Francestreet & bowl.Skate park de Grammont

Volley ball25 septembrePro A A Coubertin à 20hMontpellier - Rennes 6 octobreMontpellier - Tours

Water polo6 OctobreElite - A la piscine olympique Antigone à 20h45Montpellier - Douai

Agenda

Page 46: du siècle - Montpellier

6 septembreMusique sacréeavec Colin Walsh (Duruflé,Bach, Mozart, Franck,Bridge et Litaize).17h45. Cathédrale Saint-Pierre deMontpellier. Libre participation auxfrais.

10 septembreMo + ToaloungeChanson française et électro.21h. Baloard.

13 septembreEstanova possee21h. Baloard.

13 septembreMusique sacréeavec John Dillistone (Wes-ley, Bach, Messiaen, Purcellet Reger).17h45. Cathédrale Saint-Pierre deMontpellier. Libre participation auxfrais.

16 septembreChœurs del’Opéra nationalde Montpellier LRConcert promenade12h15. Hall de l’opéra Comédie. ◆

20 septembreMusique sacréeduo “cello e organo” deBach, avec Cyril Tricoire(violoncelle) et JeanDekyndt (orgue).17h45. Cathédrale Saint-Pierre deMontpellier. Libre participation auxfrais.

23 septembreSchubert

Avec H. Papian (soprano),T. Mansurian (piano), P.Apélian (clarinette) et A.Altinoglu (piano).20h30. Salle Pasteur, Corum.

46/Artdevivre

agenda culturel

Nos rendez-vousLes manifestations signalées par ◆ sont gratuites

Du 24 au 26 septembreUn puits sans fond ?Réflexion sur l’engagementet le sentiment d’impuis-sance politique autour de la guerre de Tchétchénie.19h15. Théâtre de la Vignette.

26 septembreJeu de massacreD’après Ionesco. Organisépar le service éducatif duthéâtre Jean-Vilar et donné

par des élèves de CM2encadrés par la Cie Les four-mis rousses. Dans le cadrede Montpellier quARTierslibres.15h et 19h. Théâtre Gérard-Philipe,maison pour tous Joseph-Ricôme.

27 septembreLes fenêtres qui parlent 2 MaxRouquetteThéâtre et musique de rue :Le temps d’une représenta-tion, les comédiens deviennent les habitants du quartier. Dans le cadrede Montpellier quARTierslibres.15h. Place Sainte-Anne.

Du 29 septembre au 3 octobreOpenManifestation regroupantthéâtre, musique et films.Théâtre de la Vignette.

2 octobreOuverturede la saisonA 19h, présentation de lasaison par Julien Masdoua.A 21h, spectacle avec lesMatelots volants.Théâtre Gérard-Philipe, maison pourtous Joseph Ricôme.

Du 2 au 25 octobreLe roi Lear

De W. Shakespeare, mise en scène Jean-Claude Fall.20h (19h les 2, 14, 16, 22 et 16h les 18et 25). Théâtre de Grammont.

3 et 4 octobreBillie Lee HartStandards de jazz et airslatinos.21h. Théâtre Gérard-Philipe, maison pour tous Joseph-Ricôme.

Théâtre

Jeunepublic10 septembreContes : « Calicobat et...il y avait une fois »par Anne Thouzelier.

Enfrançais,occitanet languedessignes.15h30.Médiathè-que Emile-Zola.

27 septembreNounClown, danse, théâtre...par la Cie Caracol, dans le cadre de MontpellierquARTiers libres.11h et 16h. Théâtre La Vista. Entrée libre sur réservationauprès de l’office de tourisme.

Musique

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

Internationales de la guitare13e édition des Internationales de la guitare deMontpellier, du 30 septembre au 18 octobre prochain.De grands concerts populaires, avec une programma-tion éclectique abordant tous les styles :Tomatito,Richie Havens ou Suzanne Véga... John Williams

(classique) etJohn Etheridge(jazz) se don-nent la répliquepar guitaresinterposées. Unopéra rom desfrères Ferret,De l’Oural àl’Atlantique,remonte auxorigines desmusiques tzigane etmanouche.Robben Ford,donne un uni-que concert enFrance et assureune master classle 8 octobre. Ettoujours les tra-ditionnels

Festivals parallèles (60 lieux différents), Scènes duLanguedoc-Roussillon (10 lieux) et aussi des concertsdans les maisons pour tous (13 lieux), afin d’offriraux gens 150 concerts de proximité, gratuits ou peuchers, dans leurs lieux de vie quotidiens.Les Internationales allient programmation rigoureuse,travail de proximité, économie et formations.Un tout qui en fait un festival atypique.Pour ces 200 concerts (120 en 2007), 50 000 personnessont attendues.Infos : 04 67 66 36 55 et internatrionalesdelaguitare.com

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23 septembreShowgirls

Avec Fabienne et Aurore,duo vocal de chanson française.14h30. Salle des rencontres, Hôtel de Ville.

25 septembreIsabel ParraMusique du Chili etd’Amérique latine.20h30. Salle des rencontres, Hôtel deVille de Montpellier. Réservations au06 85 02 75 13.

25 septembreX Kaem + Les AlcomiquesanonymesZouk, reggae, afro.21h. Baloard.

Page 47: du siècle - Montpellier

/47Artdevivre

agenda culturel

Danse

ExpositionDu 5 septembre au 5 octobre20 ans de graffiti !Anniversaire de Poch,Honet, RCF1 et Stak.Vernissage le 5 septembre à 19h30.Montana shop & gallery.

Jusqu’au15 septembreNew York WeegeeThe Famous

Collection M + M AuerPavillon populaire ◆

Jusqu’au20 septembrePour ainsi direDans le cadre de La dégeléeRabelais(Sur rendez-vous) Galerie Vasistas.

Jusqu’au28 septembreLa dégelée Rabelais

Copro-ductionFRACLR -Ville deMont-pellier.Exposi-tionégale-

ment à la Panacée, au CarréSainte-Anne, au Frac Lan-guedoc-Roussillon, à l’école supérieure des Beaux-ArtsMontpellier Agglomérationet dans les galeries Aperto,Chantiers BoîteNoire,Iconoscope et Vasistas. ◆

Du 8 au 21 septembreGravuresEv’A présente l’expositionde Cristina Carvalheira,Aline de Castro, MilanDusek et Judith Rothchild.Vernissage le 9 à 18h.Galerie Saint-Ravy. ◆

Du 22 au 29 septembreMontpellierquARTiers libresGalerie Saint-Ravy. ◆

Jusqu’au28 septembreGustave CourbetVisites guidées du mardi audimanche à 11h30, 13h et15h et le mercredi à 11h30et 13h. Projections des films

documentaires tous lesaprès-midi à partir de15h30 dans l’auditorium du musée.Musée Fabre

Du 30 septembreau 12 octobre Le marathonphotoAvec l’association les Photogènes.Galerie Saint-Ravy

15 septembreDemocraticcombineSoirée danse France / USA,

par la Cie

Didier Thé-ron et KeithThompson.Spectacle(duo) etrencontreavec lesartistes.

19h. Espace Bernard-Glandier, maison pour tous Léo-Lagrange.

ContactsBaloard. 21 boulevard Louis-Blanc. 04 67 79 36 68Cathédrale Saint-Pierre. Place Saint-Pierre. 04 67 66 04 12Corum (Opéra Berlioz / Salle Pasteur).Esplanade Charles-de-Gaulle.04 67 601 999Espace Bernard-Glandier. 155 Ave-nue de Bologne. 04 67 03 38 22Galerie Saint-Ravy. Place Saint-Ravy.04 67 34 88 80Jam. 100 rue Ferdinand-de-Lesseps.04 67 58 30 30La Chapelle. Cité Gély. 04 67 42 08 95La Vista. 42 rue Adam-de-Craponne.04 67 58 90 90

Musée Fabre. 13 rue Montpelliéret. 04 67 14 83 00Montana shop & gallery. 11 rue d’Alger. 04 67 59 56 84Opéra Comédie. 11 boulevard Victor-Hugo. 04 67 601 999Pavillon populaire. EsplanadeCharles-de-Gaulle. 04 67 66 13 46Rockstore. 20 rue de Verdun. 04 67 06 80 00Théâtre de Grammont. Théâtre desTreize vents, domaine de Grammont.04 67 99 25 25Vasistas. Avenue Buisson-Bertrand.04 67 52 47 37.Zénith. Domaine de Grammont, avenue Albert-Einstein. 04 67 64 50 00

Et aussiTous les jeudis de septembreGuinguette gitane

Musique, rencontres et joiede vivre partagées.19h30. La Chapelle, Cité Gély. ◆

14 septembreAntigone des associations

Infos : 04 67 34 71 36.

Du 19 au 21 septembreTerrain blanc

Evénement festival pluridisciplinaire avec graffeurs, DJ’s, musique,théâtre, danse, cirque,plasticiens, slam... organisépar Espace travaux publics(esTP).La chapelle Gély. ◆

29 septembreCafé citoyenLectures, débats.18h30. Baloard. ◆

26 septembreSongho trioWorld jazz.21h. Baloard.

27 septembre Musique sacréeavec Philippe Monlouis(Bach, Messiaen).17h45. Cathédrale Saint-Pierre deMontpellier. Libre participation auxfrais.

27 septembrePatrice

20h. Rockstore.

Les 1er, 3 et 5 octobreAïdaOpéra lyrique de Verdi.20h (15h le 5). opéra Berlioz, Corum.

2 octobre« Figures imposées »Compositeur et interprèteM. Rappeneau, quatuorMolière.20h. Salle Molière, opéra Comédie.

4 octobreRFM party 80

Avec Lio, Jeanne Mas,Murray Head, Sabrina,Cookie Dingler, Raft,Desireless, Jean-PierreMader, Rose Laurens...20h30. Zénith sud.

5 octobrePansanel, Salis,Heralrejouent les Beatles (jazz).Dans le cadre des Interna-tionales de la guitare.

19h. Jam.

septembre 2008 / numéro 327Montpelliernotre ville

TaF, la scène

Le mois de septembre est définitivement rock’n rollavec Silvershine (psychobilly) et les Ferrailleurs le 11à 20h30 à la Secret place, zone de la Lauze ; le 12 à19h avec les Washington dead cats (psycho), lesPalavas surfers (rock), Urban circus, Domb et Scorchà l’espace Grammont ; le 14 à 20h30 avec The lordsof Altamont (garage, featuring des ex de MC5 et desFuzztones), Les milliardaires et Mike hey no more àla Secret place ; le 23 à 20h30, soirée musclée avecWillowz (rock folk metal) toujours à la Secret place.Bref, tout ce que la TaF aime et défend depuis12 ans...Infos : 09 50 23 37 81 - www.myspace.com/toutafond

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