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Georges Engel bourgmestre de Sanem Roland Schreiner bourgmestre de Schifflange Guy Pettinger bourgmestre de Steinfort Guy Arendt bourgmestre de Walferdange Albert Henkel bourgmestre de Mersch Dan Kersch bourgmestre de Mondercange Roby Biwer bourgmestre de Bettembourg Lydia Mutsch bourgmestre d’Esch-sur-Alzette Gilles Roth bourgmestre de Mamer Vincent Delwiche Agora Luigi Pisa Novelis François Thoumsin Twinerg Paul Weidig Sudcal N°2 de l’année 2011 Will Hoffmann bourgmestre de Rumelange Eberhard Pütz WPS Mars di Bartolomeo Ministre de la Santé et de la Sécurité Sociale A propos de la réforme de l’assurance maladie

Echo 2 - 2011 Part 1

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Georges Engelbourgmestrede Sanem

Roland Schreinerbourgmestre

de Schifflange

Guy Pettingerbourgmestrede Steinfort

Guy Arendtbourgmestre

de Walferdange

Albert Henkelbourgmestrede Mersch

Dan Kerschbourgmestre

de Mondercange

Roby Biwerbourgmestre

de Bettembourg

Lydia Mutschbourgmestre

d’Esch-sur-Alzette

Gilles Rothbourgmestrede Mamer

Vincent Delwiche Agora

Luigi PisaNovelis

François ThoumsinTwinerg

Paul WeidigSudcal

N°2

de l’

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Will Hoffmannbourgmestre

de Rumelange

Eberhard PützWPS

Mars di BartolomeoMinistre de la Santé et de la Sécurité SocialeA propos de la réforme de l’assurance maladie

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Newcom s.àr.l.B.P. 143L-4902 BascharageTél. : +352 23 650 175Fax: +352 23 650 174

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Rédacteur en chef Jorris Fitten [email protected]

Layout & infographie Michel Blanchy [email protected]

Photos Newcom Divers

Echo n°2 de l’année 2011 - © Echo

Tous droits de reproduction réservés pour tous pays. Tous manuscrits, photos ou documents envoyés à la rédaction impliquent l’accord de leurs auteurs de les exploiter. Publiés ou non, ils ne seront pas restitués. Les reportages signés n’engagent que leurs auteurs. Les prix indiqués dans cette revue sont indicatifs et peuvent être sujet à des variations dont l’auteur ne sauraient nullement être tenu responsable.

Sommaire

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Georges Engelbourgmestrede Sanem

Roland Schreinerbourgmestre

de Schifflange

Guy Pettingerbourgmestrede Steinfort

Guy Arendtbourgmestre

de Walferdange

Albert Henkelbourgmestrede Mersch

Dan Kerschbourgmestre

de Mondercange

Roby Biwerbourgmestre

de Bettembourg

Lydia Mutschbourgmestre

d’Esch-sur-Alzette

Gilles Rothbourgmestrede Mamer

Vincent Delwiche Agora

Luigi PisaNovelis

François ThoumsinTwinerg

Paul WeidigSudcal

N°2

de l’

anné

e 20

11

Will Hoffmannbourgmestre

de Rumelange

Eberhard PützWPS

Mars di BartolomeoMinistre de la Santé et de la Sécurité SocialeA propos de la réforme de l’assurance maladie

Edito …………………………………………………………………… 3Entretien avec Mars Di Bartolomeo ………………………………… 4Laboratoires d’analyses médicales Ketterthill ……………………… 8Laboratoires Réunis, entretien avec le Dr. Bernard Weber ……………………………… 8Yous Real Estate, entretien avec Luc Schuller ……………………………………… 12Novelis, leader mondial de la production et du recyclage d’aluminium ………………………………………… 14Ernst & Young, entretien avec Alexander Flassak et Armin Tscheu ……………… 17Avery Dennison, entretien avec Serge Orban ……………………………………… 20Twinerg, entretien avec François Thoumsin ……………………………… 24Sudcal, entretien avec Paul Weidig ……………………………………… 27WPS …………………………………………………………………… 30Famaplast ……………………………………………………………… 34Commune de Bettembourg, entretien avec Roby Biwer ……………………………………… 36Lorry Rail ……………………………………………………………… 39Climasol Europe ……………………………………………………… 42Commune d’Esch-sur-Alzette, entretien avec Lydia Mutsch ……………………………………… 45Immobilière BEI, entretien avec Fabrizio Bei ………………………… 50Agora, entretien avec Vincent Delwiche ……………………………… 54Entreprise Julien Cajot ………………………………………………… 58Socimmo ……………………………………………………………… 60Commune de Mamer, entretien avec Gilles Roth ………………………………………… 63Commune de Mersch, entretien avec Albert Henkel ……………………………………… 66Commune de Mondercange, entretien avec Dan Kersch ……………………………………… 72Mon jardin ……………………………………………………………… 75Poeckes Rumelange ………………………………………………… 78Commune de Rumelange, entretien avec Will Hoffmann ……………………………………… 79Polygone entretien avec André Reuter ……………………………………… 82Thomas & Piron et le groupe Wagner construisent Park Lane à Bertrange ………………………………… 85Commune de Schifflange, entretien avec Roland Schreiner ………………………………… 88Valorlux ………………………………………………………………… 94Commune de Steinfort, entretien avec Guy Pettinger ……………………………………… 95Windsor, la haute gastronomie appliquée au service traiteur ……… 98Myenergy days ………………………………………………………… 101Commune de Walferdange, entretien avec Guy Arendt ………………………………………… 104ATS Cranes …………………………………………………………… 107Commune de Sanem, entretien avec Georges Engel …………………………………… 110

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Si la Grèce touchera la cinquième tranche de son prêt accordé en 2010 par l’UE et le FMI, sa situation n’est pour autant pas réglée et le débat sur la dette grecque aurait même tendance à s’envenimer.

Il existe un seul consensus : la Grèce ne pourra pas sortir de la crise sans négocier avec ses créanciers un allégement de sa dette.

Plusieurs scénarios sont possibles. Le premier, une restructuration dure, est celui qui est d’emblée rejeté par l’ensemble des responsables européens. Cela consisterait pour la Grèce à négocier avec ses créanciers une réduction des montants qui leur sont dus. Le risque encouru serait une fragilisation excessive des banques européennes et de la BCE qui a racheté plusieurs dizaines de milliards d’obligations grecques depuis le printemps 2010. Sans oublier le probable risque de contagion au Portugal, à l’Irlande, voire à l’Espagne. Refroidis par le cas grec, les investisseurs cesseraient de prêter à ces trois pays, précipitant leur faillite. Si personne ne veut de ce scénario catastrophe, il n’empêche qu’il est envisagé plus que sérieusement par les marchés.

Jean-Claude Juncker, président de l’Eurogroupe, est quant à lui favorable à une restructuration douce de cette dette, s’opposant ainsi à la Banque Centrale Européenne (BCE), la France ou l’Allemagne. Cela pourrait consister en un rééchelonnement de la dette accompagné d’une baisse des taux d’intérêts.

Si cette solution est moins extrême que la précédente, la BCE s’y oppose formellement, étant d’avis que cela sèmerait le doute chez les investisseurs quant à la crédibilité de la zone euro.

Avant d’avoir ses problèmes judiciaires, l’ancien directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, était lui favorable à un nouveau plan d’aide.Le problème est que malgré toutes les mesures d’austérité mises en place depuis un an-et-demi, Athènes ne parvient pas à tenir les objectifs de réduction du déficit qui lui sont fixés, notamment parce que l’impôt ne rentre pas dans ses caisses.

Dans l’absolu, la dette grecque ne représente que 2% du PIB européen, et en toute honnêteté la dette américaine est plus importante que la dette européenne. Sauf que l’Amérique peut user et abuser de la planche à billet, ce qui n’est pas le cas de l’Europe qui est tenue par un pacte de stabilité.

Il n’empêche qu’une inflation maitrisée donnerait de l’oxygène aux pays endettés, même si l’Allemagne s’y refuse, celle-ci ayant une saine tradition de rigueur budgétaire. Cela dit, l’Allemagne est le grand gagnant de l’euro, celui-ci étant calqué sur le Mark. Grâce à l’euro, une Volkswagen ne coûte pas plus cher qu’une Renault ou qu’une FIAT. Nul doute que du temps des monnaies nationales, la lire et le franc auraient continué d’être plus faibles que le DM et que cela aurait donné un avantage compétitif certains aux industries respectives de chaque pays. Avoir une monnaie unique pour des économies différentes en avantage certains et en lèse d’autre. Il ne serait donc pas anormal que ceux qui en profitent le plus aident un peu ceux qui en profitent moins.

J.Fitten

Edito

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tout le domaine de la santé et particu-lièrement le domaine hospitalier, a dans un certain nombre de domaines été anticipée dans le cadre de la réforme de la santé. Même si au cours des discussions au conseil des ministres de l’U.E. nous avons réussi à assurer un certain nombre de principes impor-tants, comme l’accessibilité à des soins de qualité et un financement solidaire, cette directive influencera directement le choix des patients.

En quoi consiste-t-elle exactement ?

Mars Di Bartolomeo : Cette directive codifie la jurisprudence et assure le libre choix du patient dans le domaine ambulatoire.

Elle assure aux patients les soins transfrontaliers dans les cas où la qualité pénalise le patient dans son pays, tout en garantissant les intérêts des systèmes de soins nationaux par le biais du maintien des autorisations préalables.

La directive souligne l’importance de la recherche de la qualité, de la spé-

Notre second chantier avait trait au secteur hospitalier.

Quels sont les défis que devra relever le secteur hospitalier ?

Mars Di Bartolomeo : Les discussions ont commencé dès le début de l’année avec l’Entente des hôpitaux. Ces discus-sions ont porté sur de nombreux sujets comme sur l’évolution future des bud-gets hospitaliers, l’activité laboratoire, la création de centres de compétences, l’évolution future de l’informatique et de tous les domaines qui touchent à la documentation, la comptabilité ana-lytique, sans oublier le coût réel des interventions.

Ce dernier point est très important, notamment dans le cadre de la directive portant sur les soins transfrontaliers.

Quand cette directive prendra-t-elle effet ?

Mars Di Bartolomeo : Cette directive a été publiée en avril et sera transposée endéans les 25 prochains mois. Heu-reusement, cette directive, qui concerne

Pourrions-nous revenir sur la réforme de l’assurance maladie ?

Mars Di Bartolomeo : Le premier objec-tif des discussions menées l’an dernier était de rétablir l’équilibre financier de l’assurance maladie et d’améliorer à moyen et long terme la pilotabilité du système. Les mesures d’équilibre en-trées en vigueur et l’amélioration de la situation économique ont fait que notre objectif a été atteint pour 2011. Si l’équilibre s’est amélioré, ce serait une erreur de remettre en question hâtivement les mesures qui ont été prises, car elles portent sur le moyen et le long terme.

Quelle est la prochaine étape?

Mars Di Bartolomeo : Nous sommes en train de travailler au renforcement de la médecine de première ligne. Nous nous sommes tous mis autour d’une table avec l’AMMD et le cercle des généralistes afin de mettre en place le concept de médecin de confiance. Il s’agit de développer des projets pilotes afin de renforcer le réseau des médecins généralistes et des pédiatres.

Entretien avec

Mars Di BartolomeoMinistre de la Santé et de la Sécurité Sociale

A propos de la réforme de l’assurance maladie

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législation existante dans un domaine de plus en plus important. Il faudra de plus en plus considérer le patient comme un partenaire dans le système de soin et tenir compte de ses aspi-rations justifiées dans un système de plus en plus complexe. Nous mettrons en place une procédure de médiation afin d’éviter les conflits qui peuvent l’être par une structure de dialogue.

Je terminerais en rappelant que l’en-semble de ces réformes vise à assu-rer la pérennité d’un système de soin solidaire de qualité.

die, et de l’autre nous voulons donner au secteur des laboratoires de nou-velles perspectives. C’est ainsi que nous avons voté une loi qui offre de nouvelles possibilités de déploiement au secteur des laboratoires privés, leur permettant d’exercer leurs visées trans-frontalières.

Nous avons aussi, pour notre part, des projets communs avec des partenaires étrangers très forts dans les domaines de la biomédecine et de la médecine personnalisée.

La prochaine étape sera la réforme du Laboratoire National de Santé. Le projet de loi qui sera déposé sous peu permettra au LNS de se développer et de devenir un partenaire du monde médical en général. Cette nouvelle structure se veut complémentaire à ce qui existe déjà.

Quelques mots pour conclure ?

Mars Di Bartolomeo : Nous venons de finaliser notre projet de loi sur les droits et devoirs des patients. Il s’agit d’une loi moderne qui vient compléter la

cialisation, et insiste sur la création de structures nationales permettant une meilleure information du patient en matière de soins transfrontaliers. L’avantage de cette directive est de renforcer la sécurité juridique et les systèmes de soins pour les différents pays.

Pour se conformer à cette directive, il faudra travailler selon trois axes :spécialisationmeilleure visibilitétransparence des coûts

Et en ce qui concerne les laboratoires ?

Mars Di Bartolomeo : Le monde du laboratoire a connu une évolution spec-taculaire ces dix dernières années. Si elle a jusqu’ici surtout été visible dans le secteur privé, cette évolution devra aussi se faire dans le secteur hospi-talier, qui est aujourd’hui prêt à revoir ses options.

Nous visons d’un côté une évolution raisonnable du coût des laboratoires pour les patients et l’assurance mala-

« ce serait une erreur de remettre en question hâtivement les mesures qui ont été prises,car elles portent sur le moyen et le long terme »

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Nouvelle technologie au Luxembourgen Biologie Médicale: Identification bactériennepar la technologie MALDI-TOF

Les Laboratoires Ketterthill ont le plaisir d’annoncer l’utilisation au sein de leur département de bactériologie d’une nouvelle technologie unique au Luxembourg basée sur la technique MALDI-TOF (Matrix-Assisted Laser Desorption/Ionisation- Time-Of-Flight).

Explication théorique de la méthode MALDI-TOF

La méthode MALDI conduit à la for-mation d’un nuage de protéines char-gées électriquement (ions en phase gazeuse). Le couplage à un analyseur appelé TOF (temps de vol) permet la séparation de ces particules dans un champ électrique et la mesure de leur temps d’arrivée à un détecteur.

Plusieurs étapes se succèdent:1 Bombardement de la bactérie par

un laser produisant un nuage de protéines bactériennes.

2 Accélération protéines (chargées) dans un champ électrique haute tension.

3 Séparation des protéines selon leur temps de vol (TOF: Time-Of-Flight).

4 Détection par transformation du courant ionique en courant élec-trique.

5 Production d’un graphe nommé spectre de masse, véritable empreinte digitale de la bactérie analysée.

6 Comparaison du spectre à une banque de données de spectres.

Application de la méthode MALDI-TOF

La principale application de la spec-trométrie de masse MALDI-TOF en microbiologie clinique est l’identification des microorganismes par analyse de leurs protéines totales. Cette nouvelle technologie permet de raccourcir les étapes de l’isolement de la bactérie et de l’identification: Le principe même de la spectrométrie de masse permet de réaliser l’identification à partir de peu de bactéries à l’inverse des techniques conventionnelles.

Le temps d’incubation est ainsi signi-ficativement réduit et pour certaines bactéries à croissance difficile le MAL-

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Autres applications

D’autres applications de la spectro-métrie de masse MALDI-TOF sont en cours de développement et paraissent très prometteuses telle que la mise en évidence de toxines bactériennes ou de mécanismes de résistance aux antibiotiques.

Les laboratoires Ketterthill – utilisateur de la technologie MALDI-TOF

Aujourd’hui, en Europe, près de 250 laboratoires de biologie médicale uti-lisent cette technique dans leur pratique quotidienne. Les laboratoires Ketterthill sont les premiers et seuls utilisateurs de cette technologie au Luxembourg dans le domaine de la bactériologie médicale.Cette installation nouvelle s’inscrit dans la volonté des laboratoires Ketterthill de poursuivre leur développement en matière d’innovation au service de leurs clients, patients et médecins, afin d’apporter une prise en charge médicale la plus optimale en termes de qualité

DI-TOF fait gagner plusieurs heures voire plusieurs jours. L’identification proprement dite est réalisée avec un spectromètre de masse en 30secondes seulement contre 4 à 18 heures actuel-lement !

L’application de protocoles d’extraction rapides permet d’obtenir une identifi-cation fiable directement à partir de certains prélèvements sans attendre la culture de la bactérie ce qui raccourcit considérablement les délais.

Qualité de l’identification liée à la richesse de la banque de données mise à disposition

La qualité de l’identification est fonction de la richesse de la base de données qui contient des spectres de référence.

Actuellement, la banque de spectres de la firme Bruker permet l’identifica-tion de plus de 3.200 bactéries et 260 champignons. La méthode est rapide, précise et fiable en comparaison des méthodes conventionnelles. Aujourd’hui, les différentes études montrent que globalement, plus de 95% des identifi-cations sont correctes. Ce chiffre est à nuancer puisqu’il inclue des bactéries dont l’identification est classiquement difficile.

Dans des conditions réelles ces chiffres déjà excellents seront encore améliorés et l’enrichissement permanent de la base de données permettra d’atteindre une plus grande spécificité.D’ores et déjà, la méthode est suf-fisamment fiable pour les bactéries d’intérêt médical.

Siège: 37, rue Romain Fandel • B.P.143 • L-4002 Esch-sur-AlzetteTél. (+352) 488 288 -1 • Fax: (+352) 488 288-306E-mail: [email protected] • www.ketterthill.lu • www.llam.lu

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sitaires, de techniciens de laboratoire et d’infirmières qui sont tous engagés pour la qualité, la rapidité, la flexibilité et l’innovation. Nous garantissons une qualité élevée en matière d’hygiène, de santé et de sécurité sur tous les postes de travail. Notre système de gestion de la qualité se concentre notamment sur les besoins et les attentes des méde-cins et des patients.

Echo : Vous investissez beaucoup dans la recherche, pouvez-vous nous préciser dans quel domaine plus spécialement ?Dr. Bernard Weber : Les Laboratoires Réunis ont créé un département « Re-cherche et Développement » (R&D) qui se compose d’une équipe de 15 scientifiques. Au cours des cinq der-nières années, nos scientifiques ont développé des marqueurs phénoty-

Au Luxembourg, nous sommes le pre-mier laboratoire à avoir obtenu l’accré-ditation ISO 15189. Cette norme ISO définit les critères de qualité ainsi que les compétences nécessaires à chaque étape, de la prise de l’échantillon à la transmission du résultat final au mé-decin. La qualité et l’innovation s’ins-crivent parmi les exigences de notre société qui veille également à déve-lopper des partenariats avec nombre de laboratoires étrangers.

En 2007, nous nous sommes distin-gués par l’obtention du prix national de la qualité avec la mention « sur la voie de l’excellence ». Dans l’optique du respect de l’homme et de la nature, nous disposons également d’un sys-tème d’élimination des déchets certifié écologique. Notre équipe de plus de 160 personnes est composée d’univer-

Echo : Dr. Weber pourriez-vous présenter les LR en quelques mots à nos lecteurs ?Dr. Bernard Weber : Les Laboratoires Réunis sont spécialisés dans toutes les formes d’analyses biologiques et médicales et nous sommes depuis de nombreuses années parmi les deux plus grands laboratoires privés d’ana-lyses médicales du pays. Nos services sont accessibles à travers tout le pays par un réseau de 34 centres de pré-lèvement. Toutes les analyses sont effectuées à notre siège situé à Jun-glinster dans le respect des normes de qualités internationales.

Laboratoires RéunisEntretien avec le

Dr. Bernard Weber

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maladies multifactorielles, telles que l’ostéoporose, les maladies neurodé-génératives ou les maladies cardio-vasculaires de même qu’un nombre de cancers. Le plus important est qu’elles nous donnent la possibilité de changer, de façon individuelle, notre mode de vie et notre alimentation, sur base des résultats issus des interactions entre gènes et environnement. La modifi-cation du mode de vie et des habi-tudes alimentaires permet de réduire de façon significative, la susceptibilité individuelle à développer des maladies multifactorielles, causes majeures de décès et qui ont un impact sur notre espérance de vie.Nous avons la possibilité de détermi-ner plus de 300 marqueurs génétiques analysant des gènes intervenant dans l’assimilation des aliments (nutrigéné-tique), dans la détoxification (écogé-nétique) et dans le métabolisme des médicaments (pharmacogénétique). Ces marqueurs biologiques déter-minent p.ex. pourquoi une personne a une intolérance au lactose, ou a une susceptibilité plus élevée aux throm-boses ou pourquoi un individu supporte mieux ou moins bien un médicament qu’une autre personne.

ECHO : Pourriez-vous nous parler plus en détail de la nutrigénétique et de la pharmacogénétique ?Dr. Bernard Weber : La nutrigénétique est l’étude de l’influence des variations génétiques sur l’absorption, le métabo-

toxiques, aux agents infectieux, au stress physique et émotionnel et aux médicaments.Nous avons développé récemment des biomarqueurs pour la pharmacogéno-mique et la nutrigénomique et nous recevons des échantillons de la plu-part des pays du monde.

ECHO : Les LR sont connus pour être innovateurs dans le domaine de la médecine préventive … Dr. Bernard Weber : Les LR ont créé un département de biologie moléculaire qui développe des analyses de géné-tique prédictive, maillon essentiel de la médecine personnalisée, permettant d’adapter la prévention au contexte personnel de chaque patient.Bien que la génétique préventive en soit à ses débuts, des données ré-centes d’études cliniques permettent non seulement d’identifier les variations génétiques en cause, mais offrent éga-lement la possibilité d’évaluer le risque relatif de développer un certain type de

piques et génotypiques spécifiques pour une approche intégrative des maladies environnementales et multifactorielles.Plus de 120 publications dans des revues scientifiques de premier plan (Medline indexée) sont à notre actif. Annuellement nous participons à plus de 15 présentations dans des congrès internationaux et workshops de méde-cine préventive et de diagnostic des maladies infectieuses. Au niveau de la recherche, les Labo-ratoires Réunis participent à de nom-breuses études scientifiques et éva-luations cliniques et nous sommes le leader national en matière de diagnostic moléculaire et de médecine person-nalisée.La médecine personnalisée constitue une avancée majeure dans la préven-tion primaire puisqu’elle va permettre d’adapter la prévention au contexte personnel de chaque patient.Chaque être humain réagit de façon tout à fait individuelle à son environne-ment, à l’alimentation, aux substances

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individuelles, des tests de l’évaluation du stress oxydatif et des capacités an-tioxydantes du corps humain.L’analyse de la flore physiologique intestinale permettant une évaluation globale de l’écologie et de l’immunité intestinale est également disponible de même qu’un test pour l’identifica-tion des intolérances alimentaires de type III (ImuPro300). Pour identifier des allergies aux métaux lourds nous pro-posons le test MELISA.

ECHO : Les LR sont particulièrement spécialisés dans le domaine du diagnostic moléculaire…Dr. Bernard Weber : Le diagnostic moléculaire des maladies infectieuses est un autre pôle de compétences des Laboratoires Réunis. Grâce à une colla-boration avec le West of Scotland Viro-logy Specialist Center de Glasgow et la société luxembourgeoise Fast-track Diagnostics, les Laboratoires Réunis sont en mesure d’effectuer un diagnostic

génétique préventive, elle ne se limite pas seulement à prédire une réponse à un traitement, c’est-à dire à déterminer son efficacité, mais également à éva-luer le risque relatif d’effets secondaires individuels pour des médicaments dont le métabolisme est influencé par des variations génétiques. Les analyses pharmacogénétiques in-forment sur les capacités individuelles de métabolisation d’un médicament donné, permettant ainsi au médecin de choisir le traitement et le dosage le plus approprié afin d‘éviter au maxi-mum des échecs thérapeutiques ou des effets secondaires majeurs. Le résultat permet ainsi de donner une recommandation personnalisée adap-tée à une personne en fonction de son profil génétique spécifique.

Echo : Sur quel type de prélèvement sont effectués ces tests ?Dr. Bernard Weber : Vu que nous par-lons de tests génétiques, nous avons besoin de cellules contenant l’ADN. L’analyse peut donc se faire soit sur de la salive, un frottis buccal ou bien un prélèvement sanguin. L’ADN est isolé et par une technique spécifique de polymérisation en chaîne on pourra analyser les différents marqueurs gé-nétiques. Cette analyse est effectuée une fois dans la vie, étant donné que le génome ne varie pas au courant de sa vie.

ECHO : Au niveau de la médecine environnementale, les Laboratoires Réunis font-ils des analyses spécifiques ?Dr. Bernard Weber : Nos tests spé-ciaux dans ce domaine sont des tests d’identification de champignons et de moisissures dans l‘environnement du patient en collaboration avec l’Asso-ciation Luxembourgeoise de la Méde-cine de l’Environnement (ALMEN) et le Ministère de la Santé. Nous proposons également des profils génétiques ba-sés sur les capacités de détoxification

lisme ou l’élimination des nutriments. Par exemple le poids d’un individu varie en fonction d’une multitude de paramètres : gènes, métabolisme, environnement, style de vie, culture, etc. De nombreux paramètres sont soumis à notre com-portement, nos habitudes, mais d’autres tels que notre bagage génétique par exemple nous échappent. Les facteurs génétiques exercent une action pré-pondérante au niveau de la dépense énergétique, du contrôle de l’appétit, de la fonction métabolique notamment. Il en ressort qu’une bonne connais-sance de notre potentiel génétique, et par conséquent de notre métabolisme personnel, sera dès lors importante pour gérer notre poids corporel. Les tests nutrigénétiques fournissent dans ce contexte les informations relatives aux gènes impliqués dans la gestion du poids ainsi que des recommanda-tions utiles en matière d’alimentation et de mode de vie qui complètent les résultats génétiques et orientent vers le meilleur moyen d’améliorer sa santé.La pharmacogénétique fait partie de la

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Recherche sur le Cancer et les Mala-dies du Sang pour une étude sur les marqueurs pour le cancer du côlon.

ECHO : Vous attachez également beaucoup d’importance à la formation continue…La formation continue est favorisée chez Laboratoires Réunis aussi bien en interne qu’en externe. Le person-nel du laboratoire bénéfi cie régulière-ment d’une formation professionnelle continue mais les Laboratoires Réunis proposent également des formations continues aux médecins et aux diffé-rents acteurs du système de santé. Nous organisons régulièrement des conférences (Forums Réunis) sur des sujets importants de diagnostic et d’actualité médicale où nous privi-légions la discussion et l’échange de connaissances.

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ainsi que dans la recherche génétique avec l’université de Homburg-Saar et des laboratoires privés en Allemagne et en Espagne.Nos collaborations pour les études cli-niques, la recherche et le développe-ment sont régulières avec des socié-tés internationales spécialisées dans le diagnostic in-vitro.Les Laboratoires Réunis coopèrent au Luxembourg avec le CRP-Santé (cardiologie), le Laboratoire National de Santé, le Laboratoire Luxembour-geois de Contrôle Sanitaire (LLuCS) (www.llucs.lu), l’Association Luxem-bourgeoise de la Médecine de l’Envi-ronnement (ALMEN), le Ministère de la Santé et les « Advanced Biological Laboratories » (ABL) exemple: Coopérations avec le CRP-santé concernant l’étude de l’infl uence du resvératrol sur l’artériosclérose.Coopération avec le Laboratoire de

rapide d’infections à virus, bactéries, parasites et levures/moisissures à l’aide d’un procédé appelé polymérisation en chaîne en temps réel (Real-Time PCR). L’aspect unique de cette méthode est la détection en multiplex, c’est-à-dire de plusieurs agents infectieux en une seule réaction, de plus cette méthode apporte un gain de temps considé-rable pour mettre en évidence les in-fections bactériennes, virales ou bien des infections dues à des moisissures. Les procédures de culture classique mettent 24 à 72 heures pour détecter des infections bactériennes et jusqu’à plusieurs semaines pour déceler des levures ou moisissures. Nos nouveaux tests sont regroupés en profi ls diagnostiques sur la base des symptômes ou des signes cliniques comme par exemple:• Gastroentérites d’origine virale/bac-térienne ou parasitaire• Infections des voies respiratoires• Infections oculaires• Perturbations du système immunitaire• Maladies hépatiques

ECHO : Est-ce que vous développez des partenariats et coopérations nationales et internationales ?Dr. Bernard Weber : Les Labora-toires Réunis contribuent activement à la recherche appliquée aux études cliniques dans le domaine de la micro-biologie en collaboration avec les uni-versités de Francfort et de Glasgow

Laboratoires réunis38, rue Hiehl - Z.A.C. Langwiss

L-6131 Junglinster / G.D. de LuxembourgTel : +352 780 290

Fax : +352 78 88 94

www.labo.lu

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achètent à Luxembourg -Ville et environs majoritairement des biens aux alentours de 750.000 euros avec 5 ares de terrain. Pour les appartements, ce qui se vend le mieux est un appartement dans le Sud qui coûtera environ 350.000 euros pour 100 mètres carrés.

Pourquoi certains privilégient-ils le marché secondaire ?Luc Schuller : Déjà parce que les clients voient ce qu’ils achètent. C’est différent que d’acheter sur plans. Le marché secondaire regorge de belles maisons, de maisons de charme, de caractère, de maisons avec du terrain et libres de 4 cotés. C’est quasi-introuvable sur le marché primaire. L’autre point en faveur du marché secondaire est que les constructions neuves connaissent de plus en plus de malfaçons. Avec la crise, les prix du neuf ont dû être res-serrés. Comme les prix des terrains

client. Dans notre ère technologique, Yous recherche le relationnel entre le propriétaire et le futur acquéreur.

Quelle est aujourd’hui la maison ou l’appartement de rêve type ?Luc Schuller : La maison de rêve type se situe aux alentours de Luxembourg-Ville, sur un terrain de 7 à 10 ares.Elle fait environ 300 m2 habitable et a ses 4 façades de libres. Pour un tel bien, il faut compter entre 850.000 et 1.250.000 euros.

L’appartement de rêve est un penthouse à Luxembourg-Ville, avec terrasse de 100m2 et une vue dégagée. Le prix du rêve se situe entre 1.150.000 et 1.350.000 euros.

Qu’est-ce que les gens achètent en majorité ?Luc Schuller : Pour les maisons, les gens

Quelles sont vos différentes activités ?Luc Schuller : Yous Real Estate est une société immobilière spécialisée dans le marché secondaire. Le mar-ché secondaire est à l’heure actuelle le marché qui a le plus de charme. Notre rôle est celui d’un intermédiaire, d’un passeur entre vendeurs et acheteurs.

Comment définir un bon intermédiaire ?Luc Schuller : C’est quelqu’un qui prend le temps d’écouter les besoins de l’acheteur. Lorsque l’on travaille sur le marché secondaire, on a la chance de voir de belles maisons et de rencon-trer des gens intéressants. Une mai-son a une histoire et cette histoire doit parler non seulement au vendeur mais aussi au futur acquéreur. Notre rôle est un peu de présenter au client le bien de ses rêves. Pour y parvenir, il faut prendre le temps de connaitre son

Yous Real EstateEntretien avec

Luc Schuller

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térêt des investisseurs étrangers qui trouvent dans le secteur de l’immobilier luxembourgeois une diversification sure de leur portefeuille. Les investisseurs étrangers sont autant des personnes privées que des Fonds.

Pensez-vous, pour conclure, que le marché restera aussi dynamique ?Luc Schuller : La pierre est et reste-ra l’un des meilleurs investissements possibles. Le seul nuage qui puisse assombrir le ciel des particuliers serait d’avoir plusieurs hausses consécutives des taux d’intérêts. C’est pourquoi de que de plus en plus d’investisseurs dé-cident de changer leurs taux variables en taux fixes.

n’ont pas chuté, c’est la qualité des fournitures qui a été revue à la baisse.

Au niveau des appartements, les prix dans le marché secondaire sont bien plus bas que dans le primaire pour des prestations comparables.

Comment s’est comporté le marché secondaire les derniers mois ?Luc Schuller : Le début de l’année était très dynamique. Les gens vou-laient acheter alors que l’an dernier ils hésitaient. Aujourd’hui, lorsqu’un client trouve le bien qui lui plait, il l’achète sans trop se poser de questions. On constate qu’entre l’entrée d’un bien immobilier chez Yous et la signature d’un compromis il s’écoule en moyenne 10 semaines, contre 15 l’an dernier.

L’activité sur le marché secondaire est également soutenue par un regain d’in-

Yous Real Estate Group76-78 Grand Rue L-1660 Luxembourgtél. : 27 47 81 41E-mail: [email protected]

« Dans notre ère technologique,

Yous recherche le relationnel entre

le propriétaire et le futur acquéreur »

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d’affaires de $ 3 Milliards pour l’exercice 2010 et livré 884.000 tonnes d’alumi-nium laminé. Parmi les 13 sites figure la plus grande usine de recyclage de cannettes d’aluminium en Europe.

L’usine luxembourgeoise de Novelis a été créée en 1982 dans la zone indus-trielle Riedgen à Dudelange. Si elle a fondu sa première feuille d’aluminium en 1984, la production aujourd’hui dépasse les 35.000 onnes d’aluminium par an.

Novelis Luxembourg est spécialiséedans la fabrication des feuilles d’alumi-nium haute performance. Employant 330 salariés, l’entreprise dessert de nombreux clients, notamment dans le secteur de l’emballage flexible ou

de grande importance. Hindalco est la société phare du Groupe Aditya Birla, conglomérat multinational dont le siège se trouve à Mumbai, en Inde.

Novelis Europe compte six divisions (Value Streams): Automotive and Specialities; Can; Foil; Lithographic; Packaging and Converted Products; and Painted Products. Elle fournit des produits en aluminium laminé (feuilles ainsi que tôle mince) aux clients de secteurs clés tels l’automobile, les transports, l’emballage, la construc-tion, l’industrie et l’imprimerie. Novelis Europe compte 13 sites de production en Angleterre, Allemagne, Suisse, Italie, France et Luxembourg. Avec 5.300 collaborateurs, elle a atteint un chiffre

Novelis Inc. est le chef de file mondial des produits d’aluminium laminés et du recyclage des canettes d’alumi-nium. La société opère dans 11 pays, compte environ 11.600 collaborateurs et a enregistré un chiffre d’affaires de $ 8,7 milliards pour l’exercice 2010.

Novelis approvisionne en produits d’aluminium laminé haut de gamme les marchés de l’automobile, des trans-ports, de l’emballage, du bâtiment, de l’industrie et de l’imprimerie partout en Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe et Asie. Novelis est une filiale de Hindalco Industries Limited (BSE: HINDALCO), l’un des producteurs inté-grés d’aluminium les plus importants d’Asie ainsi qu’un producteur de cuivre

NOVELISLeader mondialde la production etdu recyclage d’aluminium

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15

Novelis Luxembourg S.A.ZI RiedgenBP 91 • L-3401 DudelangeTel.: 51 86 64-1Fax: 51 86 64-299www.novelis.com

loppement produit soutenu permettent à Novelis Dudelange d’offrir une gamme de produits répondant aux pré-requis techniques de nombreuses applications.

Quatre machines de coulée continue ainsi que 5 laminoirs à haut rendement, d’une largeur de 1625mm, produisent une feuille dont l’épaisseur minimum peut descendre jusqu’aux 6,35 microns. Il faut savoir qu’une bobine d’1,5 tonnes en 6 microns mesure déroulée 60km!

aseptique pour des applications ali-mentaire et pharmaceutique, ainsi que dans les marchés «techniques», tels que l’isolation, les tuyaux, le câblage et le «finstock» pour les systèmes d’air-conditionné.

Le produit fini du site de Dudelange a une épaisseur qui varie entre 380 mi-crons et 6,35 microns. Un outil de pro-duction ultra-perfectionné, une équipe expérimentée en laminage et un déve-

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Bâtir un avenir durable en prenant soins de ses employés et de leur environnement

Développer notre position de leader sur les marches clés

Améliorer constamment nos opéra-tions • Renforcer notre compétitivité en termes de coûts

Ils peuvent donc partager des res-sources communes. Le facteur clé du succès est de trouver les bonnes synergies. A titre d’exemple, le service commercial basé au Luxembourg est commun aux 5 entreprises du groupe. Nos usines ne produisent pas les mêmes largeurs de rouleaux.

Ainsi, on a réellement un groupe dans lequel chaque entité à sa place à part entière.

Echo: Quelle est la place de la R&D au niveau de la feuille d’aluminium?Luigi Pisa: Novelis a installé son dépar-tement Recherche et Développement pour ses activités européennes dans le domaine de la feuille mince au Centre de Recherche Public Gabriel Lippmann à Belvaux.

Ce programme a pour vocation de renforcer et d’accélérer l’innovation au sein de Novelis, afin d’améliorer l’offre produits et renforcer notre compétitivité.

Echo: Quels sont vos objectifs pour les années à venir?Luigi Pisa: La stratégie de Novelis Europe et de Novelis Luxembourg s’articule autour de 4 points :

Echo: Pouvez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs?Luigi Pisa: J’ai passé toute ma carrière dans l’industrie et j’accompagne notre entité sous ses formes successives depuis 1979. J’habite Milan et j’occupe la fonction de directeur général de Novelis Dudelange et Novelis Rugles en France.

Echo: Comment réussissez-vous à jongler entre Milan, Rugles et Dudelange?Luigi Pisa: Pour réussir ce type de mission, plusieurs éléments sont essen-tiels, parmi ceux-ci une vie familiale solide et stable à Milan, et le fait de pouvoir compter sur des équipes de travail de confiance et expérimentée à Dudelange et à Rugles. J’ai la chance de pouvoir bénéficier de tout çà!

Ceci dit, il faut entre 50 minutes et une heure pour rejoindre Paris ou Luxem-bourg par avion à partir de Milan alors que traverser une ville comme Paris en voiture prend jusqu’à deux heures.

Echo: Comment envisagez vous la stratégie de développent de vos usines?Luigi Pisa: Les sites du groupe sont complémentaires et non concurrents.

Novelis Luxembourg S.A.ZI RiedgenBP 91 • L-3401 DudelangeTel.: 51 86 64-1Fax: 51 86 64-299www.novelis.com

Entretien avec

Luigi Pisadirecteur général de Novelis Dudelangeet Novelis Rugles (F)

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Ernst & Young, je fais partie des équipes Real Estate Advisory et m’occupe prin-cipalement des projets « Partenariats Public-Privé » et de problématiques de gestion des coûts dans des projets d’infrastructure.

Quelle est votre approche quant aux services dédiés à l’immobilier ?Alexander Flassak : Notre approche prend en compte l’ensemble du cycle de vie d’un bien immobilier. Il y a 4 phases distinctes dans la vie d’un immeuble : le développement du projet, la pla-nification et la construction, la phase d’exploitation et la phase de réaffec-tation (vente/démolition/rénovation).

Quels services offrez-vous au cours de ces différentes phases ?Armin Tscheu : Prenons l’exemple d’une commune dans son rôle de maître d’ouvrage, et commençons par la phase de développement du projet. A ce mo-ment, nous accompagnons notre client dans l’analyse des besoins et de la fai-sabilité matérielle et économique du projet. Ensuite, nous assistons dans le choix de la localisation la plus ap-propriées pour son projet.

Alexander Flassak : Nous jouons aussi un rôle important dans la phase de pla-nification. Nous soutenons par exemple les communes dans la phase de publi-cation du marché, puis l’accompagnons dans la phase d’attribution du marché et dans la sélection de l’architecte.

masters complémentaires en gestion de biens immobiliers (Master in Real Estate Management) et en gestion des risques spécifiques à l’immobilier.

Armin Tscheu : J’ai obtenu un master en gestion d’entreprise avec un focus sur la finance et la comptabilité. Chez

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ?Alexander Flassak : Je dirige les équipes Real Estate Advisory, chargées des services touchant à l’immobilier, quels que soient les secteurs d’activité. Après avoir obtenu mon diplôme d’ingé-nieur en génie civil, j’ai effectué deux

Rencontre avec Alexander Flassak et Armin Tscheu

Ernst & Young fait partie des leaders mondiaux de services professionnels, comptant plus de 141 000 personnes dans 140 pays. Le bureau de Luxembourg regroupe à ce jour 900 professionnels. Il est fort d’une méthodologie et d’une expérience mondiale ainsi que de compétences locales. Ceci permet d’offrir des prestations de services sur mesure en audit, fiscalité et conseil sur l’ensemble des secteurs suivants: banque, assurance, fonds d’investissement, industrie et commerce, gouvernement et institutions européennes.

Alexander Flassak et Armin Tscheu

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criptif fonctionnel du bâtiment. Nous avons ensuite accompagné l’Etat dans toute la phase de publication du mar-ché afin de trouver un partenaire privé.

Comment se passe la phase de sélection du ou des partenaires privés ?Armin Tscheu : En général il y a plu-sieurs phases de sélection. D’abord, nous retenons une « short list » de can-didats qualifiés pour ensuite sélection-ner le meilleur candidat sur base d’un dossier de candidature détaillé. Nous accompagnons notre client public tout au long de la « procédure négocié » afin de l’aider à analyser ses besoins et les propositions des différents pres-tataires. Ceci représente une procé-dure formelle et transparente, basée sur des critères objectifs.

Et en ce qui concerne le « Parc des Sports » de Differdange ?Alexander Flassak : Il s’agit aussi d’un projet pilote car c’est le premier PPP réalisé par une commune. En fait, sous le même titre de « Parc des Sports » se cachent en réalité deux projets dis-tincts et indépendants : d’une part la piscine, et d’autre part le stade avec parkings et terrains d’entrainement.

Alexander Flassak : En résumé, nous intervenons principalement dans : l’optimisation de la gestion de biens

immobiliers, tant dans le secteur public que privé

la valorisation de biens immobiliers (surtout dans le secteur privé)

la révision et les audits de projetsle choix de la localisation, notam-

ment dans le contexte d’entreprises désireuses de s’implanter sur le territoire, y compris en fonction des différents subsides

l’efficacité énergétique des bâti-ments (green building)

les Partenariats Public-Privé (PPP)

Pourriez-vous nous parler des PPP en illustrant ceci par des exemples concrets ?Alexander Flassak : Commençons par parler du PPP Mersch. Pour rappel, le PPP est un Partenariat Public-Privé. Le lycée de Mersch était un projet pilote, le premier de ce type au Grand Duché. Nous avons pour cela étroitement col-laboré avec le Ministère des Finances, le Ministère de l’Education Nationale ainsi que le Ministère du Développe-ment Durable et des Infrastructures. Armin Tscheu : Au niveau du PPP à proprement parler, nous avons com-mencé par l’établissement d’un des-

Intervenez-vous aussi pendant la phase de construction ?Alexander Flassak : Nous avons parmi notre personnel des architectes et des ingénieurs, cela nous permet d’assurer la gestion du projet et de veiller à ce que le prestataire effectue les travaux dans les délais et la qualité demandée. Quant au contrôle financier d’un pro-jet, notre intervention permet d’éviter certains dépassements et, en cas de litige, de déterminer qui doit payer la différence entre le devis et la facture (claim management).

Lorsque l’immeuble est achevé, on entre dans la phase d’exploitation…Armin Tscheu : Dans cette phase, nous soutenons beaucoup de clients privés en facility management, gestion, etc. Nous soutenons aussi le secteur public dans la gestion de son parc immobi-lier existant. L’objectif principal est la création de transparence sur les biens en soi et les structures de gestion de ces biens.Alexander Flassak : Pour aider nos clients dans la gestion de leurs biens, nous les accompagnons dans la sélec-tion et l’implémentation d’outils IT, par exemple le Computer Aided Facility Management. Nous avons récemment supporté une administration publique dans la définition des ses besoins tech-niques, la présélection d’outils adéquats et l’analyse détaillée de ces derniers, suivi d’une recommandation définitive.

En quoi intervenez-vous lorsque le cycle du bâtiment s’achève ?Armin Tscheu : Nous intervenons dans l’évaluation des biens et dans les transactions. En fin de cycle, un bâtiment peut être revendu, rénové, agrandi, etc. Nous sommes à même par notre expertise d’aider le client à choisir la solution la mieux adaptée à ses besoins.

« Nous voyons l’avantage du PPP

dans l’obligation

pour tous les intervenants

de s’accorder

dès le début sur chaque

détail du projet »

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seule main la construction et l’exploita-tion du bâtiment. Quant au partenaire public, c’est le budget transparent et fiable pendant la période contractuelle, ainsi que d’éventuelles économies sur l’investissement et l’exploitation par rap-port à une réalisation classique.

Quelques mots pour conclure ?Alexander Flassak : Le PPP n’est pas la solution universelle qui corres-pond à tous les projets. C’est une des options disponibles qui doit être adap-tée au cas par cas. Par contre, la rigu-eur qu’elle impose dans la phase de conception et de définition des besoins devrait être appliquée à tous les pro-jets. Nous voyons clairement l’avantage du PPP dans l’obligation pour tous les intervenants de s’accorder dès le dé-but sur chaque détail du projet. Nous sommes convaincus que la réalisation sous format PPP a fait ses preuves et que le déroulement des deux projets phares au Luxembourg est tout à fait satisfaisant.

Armin Tscheu : Les deux projets en sont au même stade : le partenaire privé a été choisi et les contrats ont été signés. Une fois le contrat signé, notre accompagnement sur le PPP s’arrête.

Vous n’interviendrez plus sur ces deux projets ?Alexander Flassak : Notre service in-terviendra pour piloter la bonne exécu-tion du projet de construction, mais les services offerts pendant cette phase ne sont pas différents qu’il s’agisse d’un PPP ou pas.

Quels sont les avantages du PPP ?Armin Tscheu : Dans le PPP, on prend en compte tout le cycle de vie du bâti-ment. On ne divise pas d’un côté la phase de construction et de l’autre la phase d’exploitation, ceci dans le but de responsabiliser le constructeur à la phase d’exploitation. Exemple concret : un constructeur peut parfois être tenté d’utiliser une technique moins chère à la mise en œuvre mais qui engen-drera d’avantage de frais au niveau de l’exploitation. Avec le PPP, les ac-teurs ont tout intérêt à tenir compte de l’impact de leurs choix constructifs sur l’exploitation au cours des 25 années suivantes. Au terme du contrat, le bâti-ment est à rendre dans l’état contrac-tuellement convenu.Il y a donc 2 aspects principaux au PPP : la responsabilisation du parte-naire privé et le financement du projet par celui qui dispose des meilleures conditions. Sachant que le financement n’est pas le principal avantage du PPP, il y a même la possibilité de mener une procédure PPP sans le volet de finan-cement. Dans ce cas, le coût d’inves-tissement (la construction) peut être financé par le partenaire public, alors que le privé est rémunéré uniquement pour l’exploitation. Le principal avan-tage du privé est donc d’avoir en une

Ernst & Young Business Advisory Services Sàrl7, Rue Gabriel LippmannParc d’Activité Syrdall 2L-5365 MunsbachBP 780L-2017 LuxembourgTél.: 42 124 1Fax: 42 124 5555

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J’ai été impressionné par le modèle allemand d’Avery Dennison. Il s’agit d’un modèle très flexible et en même temps très solidaire, avec un compte-temps qui fait que l’on peut travailler plus lorsque c’est nécessaire ou rester à la maison lorsque la demande est plus faible, sans que l’on ne perde rien en salaire. Au niveau du Luxembourg, nous avons aussi une certaine flexibilité mais nous devons encore progresser à ce niveau.

Echo: Sur quelles pistes travaillezvous pour augmenter la flexibilité dans votre entreprise?Serge Orban: Nous travaillons princi-palement sur des concepts innovateurs au niveau de la finition. Nous avons déjà des premiers résultats prometteurs à ce niveau. Cela va nous permettre de produire les mêmes volumes avec moins de machines, et ainsi d’avoir de la capacité pour traiter du volume supplémentaire.

Il est très important pour nous de main-tenir la compétitivité de notre usine luxembourgeoise.

Echo: Par rapport à qui devez-vous principalement être concurrentiels?Serge Orban: Nous devons êtrecompétitifs à différents niveaux. D’abord et c’est évident, par rapport à nos con-currents.

Echo: Comment définiriez-vous le marché à l’heure actuelle?Serge Orban: De janvier à juillet nous avons connu une période de fortecrois-sance et depuis août nous sommes dans une période de stabilisation.

Echo: La restructuration vous avait-elle laissé assez de force pour de suite être compétitifs dans la reprise?Serge Orban: La restructuration a sur-tout consisté à travailler sur la com-pétitivité de nos chaines sans nous défausser de nos forces vitales.

Le fait d’avoir réussi à maintenir l’emploi pendant la crise nous a permis d’être prêts pour la reprise. Cela dit, la vigueur de la reprise nous a surpris et nous avons dû faire des heures supplémen-taires et avoirrecours à des travailleurs intérimaires.

Pour la première fois de l’histoire d’Avery Dennison Luxembourg, nous allons dépasser le milliard de mètres carrés envoyés cette année. Le site luxem-bourgeois d’Avery Dennison représente un pourcentage très important de la production européenne totale du groupe.

Echo: Quel est le challenge que vous devrez relever dans les mois à venir?Serge Orban: Le challenge sera de réussir à accroitre notre flexibilité au niveau de la production sans avoir des fluctuations au niveau de notre personnel.

Echo: Pouvez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs?Serge Orban: J’ai 39 ans, je suis marié et père de 2 enfants. J’ai été, de 1997 à 2000, ingénieur de projet ici même, puis on m’a, en 2001, nommé responsable de production. J’aiensuite quitté l’entreprise pour devenir consultant pendant 8 ans, dont 4 ans en tant que directeur. En 2009, j’ai réalisé une mission de consultance pour Avery Dennison. De là, on m’a demandé de reprendre une fonction salariée en tant que directeurd’un site en Allemagne. Lorsqu’Alain Kohnen, qui était directeur du site luxembourgeois, est devenu «operation director», on m’a rappelé au Luxembourg afin de prendre la place vacante. Etant de nationalité luxembourgeoise, j’ai été heureux de revenir au pays, tant d’un point de vue professionnel que familial.

Echo: En quoi consistait la mission qui vous a fait revenir chez Avery Dennison?Serge Orban: Il s’agissait d’unemission de restructuration. Pendant la crise, on a dû repenser nos systèmes et on s’est aperçu que certaines machines n’étaient plus compétitives. Nous avons donc arrêté certaines machines non rentables. Ce projet a été mené à bien dans les délais et le budget impartis.

Avery DennisonEntretien avec

Serge OrbanPlant Manager

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Ensuite, nous devons être compétitifs en interne par rapport aux autres usines du groupe. Au Luxembourg, les coûts salariaux ont progressé de 41% en 10 ans contre 23% en Allemagne.

Nous avons donc mathématiquement un handicap compétitif de l’ordre de 18% sur cette période. A nous de trou-ver des solutions afin d’améliorer nos performances pour combler ce handi-cap structurel et garder une longueur d’avance.

A cela il faut ajouter que notre entre-prise, et le Luxembourg en général, doit maintenir sa compétitivité afin de continuer à attirer des investisseurs. Il y a aujourd’hui une forte concurrence internationale pour attirer du capital.

Echo: Quelques mots pour conclure?Serge Orban: Notre objectif est de continuer de travailler au développement de notre site, qui est déjà le plus grand en Europe, d’augmenter notre flexibilité en travaillant sur la productivité sans avoir recours au capital.

Nous voulons conforter notre place de leader européen tant au niveau des nouvelles technologies et dans le déve-loppement de concepts de service. En un mot, nous voulons conforter la place d’Avery Dennison au Luxembourg et en Europe.

AVERY DENNISON Luxembourg S.A.Z.I. du P.E.D.B.P.38 • L-4801 RodangeTél.: 50 46 50 1Fax: 50 46 50 277www.europe.fasson.com

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Page 25: Echo 2 - 2011 Part 1

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Echo : Qu’est-ce qu’une centrale TGV ?François Thoumsin : Une centrale TGV est un convertisseur d’énergie ; en l’occurrence de gaz naturel en électri-cité. Dans un premier temps, on brûle le gaz et la puissance ainsi dégagée actionne une première turbine. Cela génère également de la chaleur qui est récupérée pour transformer de l’eau en vapeur à 540 degrés, vapeur qui est injectée dans une seconde turbine. Les deux turbines (vapeur et gaz), font

depuis, tourné pratiquement en continu pour fournir de l’électricité à ses trois clients et actionnaires. La production de Twinerg correspond à peu près à 40% de la consommation luxembour-geoise. Pour ma part, je suis ingénieur civil électro-mécanicien de formation et j’ai intégré Electrabel en 1997. J’ai occupé différentes responsabilités aussi bien en maintenance qu’en exploita-tion dans différentes centrales avant de prendre la direction de Twinerg en mai 2009.

Echo : Pouvez-vous vous présenter, vous-même ainsi que Twinerg, en quelques mots à nos lecteurs ?François Thoumsin : Twinerg a été créée fin des années 90, au moment où Electrabel a été retenue comme partenaire à hauteur de 65% pour la construction d’une centrale TGV aux côtés de deux autres actionnaires : Sotel, le réseau d’Arcelor Mittal et Cegedel, nouvellement Enovos qui possèdent chacun 17,5% du capital. La centrale a été mise en service en 2001 et a,

TwinergEntretien avec

François Thoumsin

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à un prix compétitif pour nos clients.Enfin, d’un point de vue environne-mental, le développement durable fait partie de nos priorités.

Ainsi, nous promouvons le plan « En-semble pour moins de CO2 » d’Electra-bel. Les engagements d’Electrabel en Belgique se déclinent en plusieurs axes. D’une part, Electrabel s’est engagée à augmenter la performance énergétique de son parc de production électrique, ce qui se traduit par l’amélioration du rendement des centrales existantes ou le cas échéant par le remplacement des centrales les plus anciennes par des centrales nouvelle génération qui ont un rendement plus élevé. D’autre part Electrabel investit dans le déve-loppement de son parc de production renouvelable. Enfin, cette philosophie passe par le conseil au client, notam-ment aux clients industriels, conseils leur permettant d’utiliser rationnelle-ment l’énergie, et par conséquent de diminuer leur consommation.

Plus spécifiquement, Twinerg réalise actuellement des projets à caractère environnemental, comme par exemple la création d’un bassin d’eau de pluie

duire du CO2 mais, à puissance égale, il en dégage relativement moins que d’autres technologies plus anciennes. Cela dit, la stratégie du groupe est d’uti-liser un mix énergétique, c’est-à-dire d’exploiter toute la plage de moyens de production existants en se focali-sant sur les meilleures technologies disponibles. et d’assurer ce que nous appelons les trois E : Energie (sécurité d’approvisionnement), Economie (prix compétitif) et Environnement.

Echo : Quelle est votre philosophie d’entreprise ?François Thoumsin : Nous pouvons la résumer en faisant référence aux trois E.

Sur un plan énergétique d’abord, nous préconisons, au niveau du Groupe, un mix idéal entre les différentes techno-logies et les différents combustibles afin d’assurer une sécurité d’appro-visionnement.

Ensuite, d’un point de vue économique, une attention permanente pour l’excel-lence opérationnelle et la rentabilité de nos projets nous permet de maîtriser nos coûts et d’assurer le meilleur service

tourner un seul et même axe, auquel est raccordé un alternateur qui génère du courant triphasé, qui sera envoyé sur le réseau, après être passé de 24.000 à 220.000 Volts au sein d’un transformateur.

La centrale Twinerg est également équi-pée d’appareillages lui permettant de détecter et de réagir automatiquement et quasi-instantanément à une varia-tion de fréquence sur le réseau, ce qui lui permet de participer à ce que l’on appelle la régulation de fréquence, dont le but est de maintenir une fréquence de 50 Hertz sur le réseau en compen-sant les différences entre production et consommation électrique, ce qui est un must quand on sait que l’énergie électrique ne peut être stockée.

Echo : Quels sont les avantages d’une centrale TGV ?François Thoumsin : On évite généra-lement de comparer les différentes éner-gies entre elles, parce que le rendement n’est pas uniquement une question de type de combustible mais également de technologie. Il est cependant exact que le gaz naturel, comme toute éner-gie fossile, a le principal défaut de pro-

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qualité, 14001 pour l’environnement, et OHSAS 18001 pour la sécurité.

Echo : Quels sont vos objectifs à moyen terme ? Comment voyez-vous le marché de l’énergie évoluer dans les années à venir ?François Thoumsin : La priorité est de poursuivre notre recherche d’excel-lence. Nous continuerons pour cela à réaliser des projets d’amélioration. Nous entendons maintenir la centrale au meilleur niveau technologique pos-sible, entre autres dans un souci envi-ronnemental et améliorer encore nos processus, tant au niveau qualité que sécurité.

Twinerg est représentatif d’un partena-riat de long terme et d’une présence du groupe dans la Grande Région. Twinerg s’inscrit dans la politique énergétique

qui permet d’économiser de grandes quantités d’eau de ville.

Depuis mars 2011, la liaison entre la centrale de Twinerg et le chauffage urbain exploité par Sudcal est opéra-tionnelle. Cette installation permet de fournir un maximum de 28 Mégawatts thermiques au réseau de chauffage, soit l’équivalent de 2.000 chaudières domestiques.

Enfin, nous allons ainsi procéder en 2011 à un upgrade profond de notre turbine gaz. Ces modifications nous permettront non seulement de réduire la maintenance de notre machine, mais aussi et surtout de réduire de 30 à 40% nos émissions d’oxyde d’azote (Nox).Nos valeurs fortes sont la qualité, l’envi-ronnement et la sécurité. Nous sommes ainsi certifiés ISO 9001-2000 pour la

du pays et développe une réelle volonté d’intégration et de respect de la poli-tique locale. Nous voulons maintenir une présence solide et équilibrée au Luxembourg.

Nous avons la volonté de continuer, dans le futur, à nous positionner comme un acteur important, concerné et durable.

Centrale TGV d’Esch-sur-Alzette 201, route d’Ehlerange L-4108 Esch-sur-Alzette Tél. : 26 55 49 1 Fax : 26 55 14 76www.twinerg.lu

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Quel est le principe de fonctionnement de votre réseau de chaleur ?Paul Weidig : La chaleur qui alimente notre réseau de chauffage est soutirée de la centrale Twinerg, qui convertit du gaz naturel en électricité.

Cette chaleur provient du cycle vapeur de Twinerg. Au lieu de passer par la section basse-pression de la turbine vapeur, la vapeur soutirée est conden-sée dans l’échangeur de soustirage et transfère son énergie thermique au réseau de chauffage urbain de SUDCAL.

société est détenu par l’Etat à l’exception de 2 actions détenues respectivement par les communes d’Esch-sur-Alzette et de Sanem. Sudcal gère un réseau de chaleur destiné à alimenter en chauf-fage et en eau chaude le quartier de Belval-Ouest et le site de Nonnewisen. Pour mener à bien sa mission, la so-ciété dispose d’un réseau de 22km de conduites et une station de pompage a été installée près de la centrale TGV ainsi qu’une chaudière de réserve afin de garantir un service ad hoc. En tout, nous desservons une surface de 1,5 millions de m2 de bureaux et logements.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ?Paul Weidig : J’assure aujourd’hui la direction intérimaire de Sudcal après avoir été directeur des travaux munici-paux de la Ville d’Esch-sur-Alzette. Je dis intérimaire car je suis aujourd’hui en âge d’être retraité. Sudcal S.A. est issue du GIE Sudcal formé en 2002 qui avait pour mission d’analyser la faisabilité d’un réseau de chaleur urbain à Esch-sur-Alzette à proximité de la centrale TGV exploitée par Twinerg. Les études s’étant avérées concluantes, Sudcal SA a pu être créée en 2008. Le capital de la

SUDCAL S.A.FOURNISSEUR DE CHAUFFAGE URBAIN

SudcalEntretien avec

Paul Weidigdirecteur

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urbain améliore l’esthétique des quar-tiers Belval et Nonnewisen en évitant les différents conduits de cheminée des chaudières individuelles ou chauf-feries collectives d’immeubles. A l’inté-rieur des bâtiments aussi, l’absence de chaufferie se traduit par un gain de place notable pour les occupants.

Si les avantages pour l’environnement sont indéniables, qu’en est-il de vos clients ?Paul Weidig : Les avantages pour nos clients sont les suivants :Sécurité d’approvisionnementGarantie de livraisonCoûts stables et compétitifsPérennité des installations

Non seulement le client sait que son chauffage est écologique, mais en plus

son point de livraison, elle passe par un échangeur qui module la chaleur de l’eau en fonction des besoins des utilisateurs.

Quels sont les avantages principaux de votre réseau de chaleur ?Paul Weidig : Le réseau de chaleur Sudcal remplace plus de 300 chauffe-ries d’immeubles et les rejets qu’elles émettraient dans l’atmosphère. Les lo-gements et bureaux raccordés ne né-cessitent ni cheminées, ni chaudière, ni stockage de combustible dans les immeubles. En tout, notre réseau de chaleur permettra d’éviter l’émission d’environ 15.000 tonnes de dioxyde de carbone (CO2) par an, en conformité avec les accords de Kyoto. Autre point moins important mais non négligeable, le réseau de chauffage

Le gain thermique est nettement plus élevé que la perte électrique, ce qui fait que le bilan énergétique et environne-mental est largement positif.

L’eau du réseau de chauffage urbain est ainsi chauffée à 105°C avant de passer dans la station de pompage, qui assure la distribution de l’eau vers les consommateurs.

Le réseau de chaleur Sudcal fonc-tionne en circuit fermé : il comprend une double conduite, un circuit de départ pour conduire l’eau chauffée à 105°C vers les points de livraison et un circuit pour retourner l’eau vers la centrale après avoir délivré la cha-leur aux immeubles et habitations. Les conduites sont très bien isolées afin de limiter au maximum les déperditions de chaleur. Lorsque la chaleur atteint

« En tout, notre réseau de chaleur permettra

d’éviter l’émission d’environ

15.000 tonnes de dioxyde

de carbone (CO2) par an »

SUDCAL S.A.FOURNISSEUR DE CHAUFFAGE URBAIN

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écologiques et économiques possibles à l’ensemble des habitants de Belval et du quartier Nonnewisen.

il est certain qu’il ne paiera que ce qu’il consomme au meilleur prix. Il n’aura de plus pas eu à investir dans une chaufferie coûteuse ni à s’occuper de son entretien.

Quels sont, pour conclure, vos objectifs pour les années à venir ?Paul Weidig : Notre réseau a néces-sité un investissement de 15 millions d’euros. L’objet de Sudcal n’est pas de réaliser des bénéfices indécents mais d’atteindre l’équilibre financier d’ici 5 à 6 ans et d’avoir un retour sur inves-tissement d’ici une dizaine d’années. Nous avons en quelque sorte une mis-sion de service public afin de fournir le chauffage et l’eau chaude les plus

Sudcal S.A.9, rue François DonvenL-4084 Esch-sur-Alzettewww.sudcal.lu

SUDCAL S.A.FOURNISSEUR DE CHAUFFAGE URBAIN

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30

Dans le cadre de cette transfor-mation, qui était particulièrementrevendicatrice vu que le magasindevait rester en plein état de fonc-tionnement et ouvert aux clientspendant toute la durée des tra-vaux, W.P.S. a refait et amélioréune grande partie de la techniquedu bâtiment de l'ancienne partiedu bâtiment et monté notammentles installations de ventilation, dechauffage et de climatisation de lanouvelle partie du magasin et despetits commerces.

Cactus, tout comme W.P.S., tou-jours soucieux d'employer du maté-riel à la pointe de la technologie tant

en termes techniques qu’écologi-ques, a renouvelé l'installation deproduction et de distribution de froidde confort, y compris collecteurs,cassettes et aérothermes, le toutavec ses tuyauteries et isolationstant à l'intérieur du supermarché,que dans le hall ou chez les com-merces locataires.

Comme une chaudière à condensa-tion moderne était déjà en place,W.P.S. a pu se concentrer sur la dis-tribution et la gestion de la chaleuret a installé le réservoir-tampon, ladétection gaz ainsi que toute la péri-phérique et la distribution de la cha-leur dans les magasins et galeries. .../

65

Or, l'effectivité économique etécologique d'une installation nepeut être garantie que si les para-métrages et la conduite de celle-ci sont optimisés. Voilà pourquoile département régulation de lasociété W.P.S. a été chargé demettre en place et de program-mer la technique de régulationpour l'ensemble des installations.

Les installations mises en placepar W.P.S., combinées aux élé-ments architecturels garantis-sent ainsi une atmosphèreagréable et une toute nouvellesensation d'achat aux clients deCactus.

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Cactus MerschPartenaire fiable du groupe Cactus de longue date enmatière de technique du bâtiment en ce qui concernela réalisation de nouvelles constructions, améliora-tions et maintenance technique d’installations, W.P.S.a eu la chance de pouvoir participer au renouveau duCactus Mersch.

Le magasin de Mersch est un projet-phare en ce sensqu'il s'agit du premier magasin du groupe à adapter etprésenter le nouveau concept de Cactus en termesd'architecture, de design et de vente.

Dans le cadre des travaux de transformation la sur-face de vente est passée à 3.500 m2, donnant plusd'espace aux produits frais et augmentant le nombrede références à plus de 30.000.

Le spécialiste luxembourgeois de la technique du bâtiment et des énergies alternatives

64

Fondée en 2003, la société W.P.S. Luxembourg estissue de l'entreprise Nickel Luxembourg qui fût crééeen 1990 par le groupe Allemand Heinrich Nickel GmbHde Betzdorf.

Depuis les dirigeants Dieter Wissmeck, Eberhard Pützet Patrick Schmit, qui ont racheté la société au groupeVinci, ont réussi, avec l'apport de leurs collaborateurs àintensifier et élargir les activités de la société et à enfaire l'une des références au Luxembourg et dans laGrande Région en matière d'Energies Renouvelables etde la Technique du Bâtiment.

Aujourd'hui l'entreprise fait partie de la «WPS-Gruppe»qui regroupe les sociétés WPS Technique du Bâtimentbasée à Cessange au Luxembourg, WPF Solutions Electriques également de Cessange et WPS Deutsch-land basé au centre de compétences à Perl-Besch ainsi qu'à Kirchen en Allemagne. Le groupe agit ainsicomme entreprise générale technique et occupe 140 personnes tout en réalisant un chiffre d'affaires de plus de 25 mio. d'Euros.

Tout en restant fidèle à ses origines qui sont laclimatisation, la ventilation, le sanitaire, le chauffageainsi que le froid et la régulation; bref la technique dubâtiment; l'entreprise n'a pas omis de rester attentiveaux évolutions récentes en matière de ResponsabilitéEnvironnementale et Sociétale. Soucieuse d'apporterdes solutions effectives et cohérentes, l'entrepriseaccorde depuis longtemps une attention particulière à l'utilisation rationnelle de l'énergie et par conséquentaux énergies alternatives.

Ainsi les filières biométhanisation, pompes à chaleur et techniques solaires ont été développés ces dernièresannées et font aujourd'hui partie intégrante des solutions WPS.

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Eberhard Pütz

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Dans le cadre de cette transfor-mation, qui était particulièrementrevendicatrice vu que le magasindevait rester en plein état de fonc-tionnement et ouvert aux clientspendant toute la durée des tra-vaux, W.P.S. a refait et amélioréune grande partie de la techniquedu bâtiment de l'ancienne partiedu bâtiment et monté notammentles installations de ventilation, dechauffage et de climatisation de lanouvelle partie du magasin et despetits commerces.

Cactus, tout comme W.P.S., tou-jours soucieux d'employer du maté-riel à la pointe de la technologie tant

en termes techniques qu’écologi-ques, a renouvelé l'installation deproduction et de distribution de froidde confort, y compris collecteurs,cassettes et aérothermes, le toutavec ses tuyauteries et isolationstant à l'intérieur du supermarché,que dans le hall ou chez les com-merces locataires.

Comme une chaudière à condensa-tion moderne était déjà en place,W.P.S. a pu se concentrer sur la dis-tribution et la gestion de la chaleuret a installé le réservoir-tampon, ladétection gaz ainsi que toute la péri-phérique et la distribution de la cha-leur dans les magasins et galeries. .../

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Or, l'effectivité économique etécologique d'une installation nepeut être garantie que si les para-métrages et la conduite de celle-ci sont optimisés. Voilà pourquoile département régulation de lasociété W.P.S. a été chargé demettre en place et de program-mer la technique de régulationpour l'ensemble des installations.

Les installations mises en placepar W.P.S., combinées aux élé-ments architecturels garantis-sent ainsi une atmosphèreagréable et une toute nouvellesensation d'achat aux clients deCactus.

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Cactus MerschPartenaire fiable du groupe Cactus de longue date enmatière de technique du bâtiment en ce qui concernela réalisation de nouvelles constructions, améliora-tions et maintenance technique d’installations, W.P.S.a eu la chance de pouvoir participer au renouveau duCactus Mersch.

Le magasin de Mersch est un projet-phare en ce sensqu'il s'agit du premier magasin du groupe à adapter etprésenter le nouveau concept de Cactus en termesd'architecture, de design et de vente.

Dans le cadre des travaux de transformation la sur-face de vente est passée à 3.500 m2, donnant plusd'espace aux produits frais et augmentant le nombrede références à plus de 30.000.

Le spécialiste luxembourgeois de la technique du bâtiment et des énergies alternatives

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Fondée en 2003, la société W.P.S. Luxembourg estissue de l'entreprise Nickel Luxembourg qui fût crééeen 1990 par le groupe Allemand Heinrich Nickel GmbHde Betzdorf.

Depuis les dirigeants Dieter Wissmeck, Eberhard Pützet Patrick Schmit, qui ont racheté la société au groupeVinci, ont réussi, avec l'apport de leurs collaborateurs àintensifier et élargir les activités de la société et à enfaire l'une des références au Luxembourg et dans laGrande Région en matière d'Energies Renouvelables etde la Technique du Bâtiment.

Aujourd'hui l'entreprise fait partie de la «WPS-Gruppe»qui regroupe les sociétés WPS Technique du Bâtimentbasée à Cessange au Luxembourg, WPF Solutions Electriques également de Cessange et WPS Deutsch-land basé au centre de compétences à Perl-Besch ainsi qu'à Kirchen en Allemagne. Le groupe agit ainsicomme entreprise générale technique et occupe 140 personnes tout en réalisant un chiffre d'affaires de plus de 25 mio. d'Euros.

Tout en restant fidèle à ses origines qui sont laclimatisation, la ventilation, le sanitaire, le chauffageainsi que le froid et la régulation; bref la technique dubâtiment; l'entreprise n'a pas omis de rester attentiveaux évolutions récentes en matière de ResponsabilitéEnvironnementale et Sociétale. Soucieuse d'apporterdes solutions effectives et cohérentes, l'entrepriseaccorde depuis longtemps une attention particulière à l'utilisation rationnelle de l'énergie et par conséquentaux énergies alternatives.

Ainsi les filières biométhanisation, pompes à chaleur et techniques solaires ont été développés ces dernièresannées et font aujourd'hui partie intégrante des solutions WPS.

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32 67

www.WPS-Gruppe.eu

W.P.S.-Luxembourg S.à r.l.L-2667 Luxembourg · 35-37, rue Verte Tél. (+352) 40 87 93 / 94

WPS Deutschland GmbHD-66706 Perl

WPS Deutschland GmbH, Betriebsstätte KirchenD-57548 Kirchen/Wehbach

W.P.F. Solutions Electriques S.A.L-2667 Luxembourg

département maintenance deW.P.S. met à votre disposition uneéquipe de spécialistes. Nous som-mes aussi un partenaire compé-tent à votre disposition lors demodernisations, rénovations etélargissements d'installations déjàen place, notamment en vue desdéfis écologiques que nous devonsdéjà affronter aujourd'hui et allonsdevoir affronter dans l'avenir.

Ainsi la société propose plusieurssolutions à ses clients qui cou-vrent tant la maintenance préven-tive que la maintenance correctivedes différentes installations. Lesintéressés peuvent choisir entredeux formules de base qui n'évi-tent pas que des solutions indivi-duelles restent possibles.

Les deux principales formes de contrat proposées sont le «Standard» et l’«Omnium»:

Le contrat standard comprendtoutes les opérations d'entretien etde maintenance préventives relati-ves à votre installation avec la pos-sibilité de rajouter différentesoptions comme un service perma-nence 24/24, des tournées decontrôle, surveillance à distance,

etc. Toutes les opérations de main-tenance sont effectuées conformé-ment au VDMA, référence Alle-mande en la matière.

Le contrat Omnium couvre nonseulement les opérations de main-tenance préventive mais égale-ment la maintenance correctivec'est-à-dire des pièces derechange et des réparations biendéfinies dans le contrat.

Pour les clients qui n'ont pas lapossibilité de s'occuper eux-même de la conduite de leur ins-tallations, W.P.S. propose des

solutions sur mesure, que ce soitpar le biais d'un système deconduite/surveillance à distanceou par la mise à disposition depersonnel qualifié sur base d'uncontrat de maintenance.

Le service après-vente de W.P.S.est à la disposition de tous, tantprofessionnels que particuliers etcompétent dans tous les domainesde la technique du bâtiment; duchauffage à la climatisation, dusanitaire à la ventilation et de l'élec-tricité aux énergies alternatives.

Même si votre installation n'a pasété installée par W.P.S., nos techni-ciens et conseillers sont à votredisposition pour faire un inventairecomplet de l'équipement qui ser-vira de base pour l'élaboration d'unplan et d'une offre de maintenance.A côté des nombreux immeublesrésidentiels et commerciaux, ledépartement maintenance deW.P.S. compte parmi ses référen-ces des installations de grandeéchelle comme la production defroid d'une laiterie luxembour-geoise, de nombreux centres com-merciaux, des instituts financiers etdes objets d'utilité publique commedes écoles, des hôpitaux ou desbâtiments administratifs et techni-ques communaux ou étatiques.

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SudcalW.P.S. a eu la chance de pouvoir réa-liser, en collaboration avec CofelyServices S.A. et pour le compte de lasociété Sudcal S.A.; gestionnaire etpropriétaire du réseau de chaleur etdes infrastructures; la chaudièred'appoint ainsi que régulation et ali-mentation en fioul et la station depompage qui assure la distributionde la chaleur sur la totalité des 11 kmdu réseau de chaleur.

L'énergie qui alimente le réseau estgénérée par la centrale thermique«Twinerg» à Esch-Raemerich. Ils’agit d'une centrale du type TurbineGaz Vapeur (TGV) qui se sert de gaznaturel comme énergie primaire etest particulièrement efficace puisquecette technique permet la récupéra-tion d'énergie à différents points duprocessus sous différentes formes.

Cette centrale ne délivre non seule-ment l'énergie thermique destinée auchauffage urbain mais permet égale-ment de produire de l'électricité quiest injectée dans le réseau public.

La chaudière back-up:

La chaudière d'appoint est destinée àgarantir une sécurité énergétique auxconsommateurs à tout moment etdans toutes les situations. Au cas oùla centrale Twinerg ne serait pas à

même de fournir l'énergie demandée,quelle qu'en soit la raison (mainte-nance, accident, force majeure) lachaudière prend la relève.

Forte d'une puissance de 20 MW etlourde de plus de 100 tonnes cettechaudière à eau chaude de marqueLOOS délivre assez d’énergie pourmaintenir la fonction du réseau àtout moment.

La chaudière peut être alimentéesoit au gaz naturel soit au fioul et estéquipée, afin de garantir la meilleureefficacité énergétique, d'un échan-geur de chaleur de 480kW qui récu-père encore plus d'énergie thermi-que sur les gaz d'échappement del'installation.

La station de pompage:

L'énergie fournie par la centraleénergétique est réceptionnée dansla station de pompage et ensuite réa-cheminée vers le réseau de chauf-fage urbain.

Vu les remarquables puissancesthermiques en jeu, l'équipement mis

en place est assez impressionnant;notamment trois réservoirs tampond’un volume de 105 m3 chacun, lastation d'expansion centralisée com-posée de 5 vases d'expansion de10.000 litres chacun, les pompes etla centrale de traitement de l'eau.

Service / Maintenance

Les installations techniques sontdes biens d'investissement à longterme très complexes et il est impor-tant de préserver intégralement leurefficacité. Afin de garantir la fiabilitéet la durabilité de ses installations,W.P.S accorde autant d'importanceau service après-vente qu'à la plani-fication et à la réalisation de nou-veaux projets et offre par le biais deson concept de service modulairetout d'une même main; mainte-nance, inspection, remise en état etconseil dans tous les domaines dela technique du bâtiment.

Techniciens du bâtiment, chauffagis-tes, frigoristes, installateurs sanitai-res, électriciens et techniciens derégulation, fort de plus de 20 person-nes, à votre écoute jour et nuit, le

66

Twinerg Chaudière back-up

20 MW

Station de pompage

Bâtiments industriels Bâtiments communaux Bâtiments privés

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www.WPS-Gruppe.eu

W.P.S.-Luxembourg S.à r.l.L-2667 Luxembourg · 35-37, rue Verte Tél. (+352) 40 87 93 / 94

WPS Deutschland GmbHD-66706 Perl

WPS Deutschland GmbH, Betriebsstätte KirchenD-57548 Kirchen/Wehbach

W.P.F. Solutions Electriques S.A.L-2667 Luxembourg

département maintenance deW.P.S. met à votre disposition uneéquipe de spécialistes. Nous som-mes aussi un partenaire compé-tent à votre disposition lors demodernisations, rénovations etélargissements d'installations déjàen place, notamment en vue desdéfis écologiques que nous devonsdéjà affronter aujourd'hui et allonsdevoir affronter dans l'avenir.

Ainsi la société propose plusieurssolutions à ses clients qui cou-vrent tant la maintenance préven-tive que la maintenance correctivedes différentes installations. Lesintéressés peuvent choisir entredeux formules de base qui n'évi-tent pas que des solutions indivi-duelles restent possibles.

Les deux principales formes de contrat proposées sont le «Standard» et l’«Omnium»:

Le contrat standard comprendtoutes les opérations d'entretien etde maintenance préventives relati-ves à votre installation avec la pos-sibilité de rajouter différentesoptions comme un service perma-nence 24/24, des tournées decontrôle, surveillance à distance,

etc. Toutes les opérations de main-tenance sont effectuées conformé-ment au VDMA, référence Alle-mande en la matière.

Le contrat Omnium couvre nonseulement les opérations de main-tenance préventive mais égale-ment la maintenance correctivec'est-à-dire des pièces derechange et des réparations biendéfinies dans le contrat.

Pour les clients qui n'ont pas lapossibilité de s'occuper eux-même de la conduite de leur ins-tallations, W.P.S. propose des

solutions sur mesure, que ce soitpar le biais d'un système deconduite/surveillance à distanceou par la mise à disposition depersonnel qualifié sur base d'uncontrat de maintenance.

Le service après-vente de W.P.S.est à la disposition de tous, tantprofessionnels que particuliers etcompétent dans tous les domainesde la technique du bâtiment; duchauffage à la climatisation, dusanitaire à la ventilation et de l'élec-tricité aux énergies alternatives.

Même si votre installation n'a pasété installée par W.P.S., nos techni-ciens et conseillers sont à votredisposition pour faire un inventairecomplet de l'équipement qui ser-vira de base pour l'élaboration d'unplan et d'une offre de maintenance.A côté des nombreux immeublesrésidentiels et commerciaux, ledépartement maintenance deW.P.S. compte parmi ses référen-ces des installations de grandeéchelle comme la production defroid d'une laiterie luxembour-geoise, de nombreux centres com-merciaux, des instituts financiers etdes objets d'utilité publique commedes écoles, des hôpitaux ou desbâtiments administratifs et techni-ques communaux ou étatiques.

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SudcalW.P.S. a eu la chance de pouvoir réa-liser, en collaboration avec CofelyServices S.A. et pour le compte de lasociété Sudcal S.A.; gestionnaire etpropriétaire du réseau de chaleur etdes infrastructures; la chaudièred'appoint ainsi que régulation et ali-mentation en fioul et la station depompage qui assure la distributionde la chaleur sur la totalité des 11 kmdu réseau de chaleur.

L'énergie qui alimente le réseau estgénérée par la centrale thermique«Twinerg» à Esch-Raemerich. Ils’agit d'une centrale du type TurbineGaz Vapeur (TGV) qui se sert de gaznaturel comme énergie primaire etest particulièrement efficace puisquecette technique permet la récupéra-tion d'énergie à différents points duprocessus sous différentes formes.

Cette centrale ne délivre non seule-ment l'énergie thermique destinée auchauffage urbain mais permet égale-ment de produire de l'électricité quiest injectée dans le réseau public.

La chaudière back-up:

La chaudière d'appoint est destinée àgarantir une sécurité énergétique auxconsommateurs à tout moment etdans toutes les situations. Au cas oùla centrale Twinerg ne serait pas à

même de fournir l'énergie demandée,quelle qu'en soit la raison (mainte-nance, accident, force majeure) lachaudière prend la relève.

Forte d'une puissance de 20 MW etlourde de plus de 100 tonnes cettechaudière à eau chaude de marqueLOOS délivre assez d’énergie pourmaintenir la fonction du réseau àtout moment.

La chaudière peut être alimentéesoit au gaz naturel soit au fioul et estéquipée, afin de garantir la meilleureefficacité énergétique, d'un échan-geur de chaleur de 480kW qui récu-père encore plus d'énergie thermi-que sur les gaz d'échappement del'installation.

La station de pompage:

L'énergie fournie par la centraleénergétique est réceptionnée dansla station de pompage et ensuite réa-cheminée vers le réseau de chauf-fage urbain.

Vu les remarquables puissancesthermiques en jeu, l'équipement mis

en place est assez impressionnant;notamment trois réservoirs tampond’un volume de 105 m3 chacun, lastation d'expansion centralisée com-posée de 5 vases d'expansion de10.000 litres chacun, les pompes etla centrale de traitement de l'eau.

Service / Maintenance

Les installations techniques sontdes biens d'investissement à longterme très complexes et il est impor-tant de préserver intégralement leurefficacité. Afin de garantir la fiabilitéet la durabilité de ses installations,W.P.S accorde autant d'importanceau service après-vente qu'à la plani-fication et à la réalisation de nou-veaux projets et offre par le biais deson concept de service modulairetout d'une même main; mainte-nance, inspection, remise en état etconseil dans tous les domaines dela technique du bâtiment.

Techniciens du bâtiment, chauffagis-tes, frigoristes, installateurs sanitai-res, électriciens et techniciens derégulation, fort de plus de 20 person-nes, à votre écoute jour et nuit, le

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Twinerg Chaudière back-up

20 MW

Station de pompage

Bâtiments industriels Bâtiments communaux Bâtiments privés

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34

L’histoire de Monsieur Michelis débute dans les années 60, en

créant une entreprise de construction. En 1964, il a commencé à

produire des blocs de béton, d’abord pour ses propres besoins,

puis pour d’autres entreprises.

C’est en 1975 qu’a été créée l’actuelle société Famaplast qui fabri-

que des tubes en polyéthylène. Avant cette date, les câbles étaient

mis en terre sans aucune protection. Depuis, les tubes en poly-

éthylène fabriqués par Famaplast protègent les câbles et facilitent

leur éventuel remplacement.

Entre 1970 et 1980, Famaplastproduisait des tubes lisses etépais. Au milieu des années80, le tube annelé s’estimposé sur le marché fran-çais car ce système ingénieux

permettait de réduire tant lescoûts que le poids des tubes en

augmentant leur résistance.

Aujourd’hui, les tubes fabriqués par Famaplast sontutilisés par les P&T, Cegetel, la ville de Luxembourg,les Ponts et Chaussées, etc. Le Luxembourg repré-sente 20% de la distribution des tubes Famaplast, lereste étant exporté principalement en France.

Parce que l’environnement a toujours été au cœur despréoccupations de la société Famaplast, MonsieurMichelis a eu l’idée de produire ses tubes en polyéthy-lène à partir de matériaux recyclés. C’est ainsi qu’ilfonda en 1980 Granulux, qui s’occupe de la transforma-tion de produits polyéthylène usagés (flacons, bouteil-les, etc...). Les gaines en matière recyclées sont aussiperformantes que des gaines fabriquées à partir dematériau de premier choix. A ce jour, Famaplast estune des rares entreprises en Europe à produire sestubes à partir de matériaux recyclés. A noter égale-ment que Famaplast est une des seules entreprisesfabriquant des gaines de protection à être certifiée ISO9001 version 2000.

48

p.48-49_Famaplast_Echo n°4-2010.qxd 3/11/10 11:56 Page 1

47a, rue de SanemL-4485 SoleuvreTél.: 59 30 46-1Fax: 59 29 28Email: [email protected]

Qualité, respect de l’environnement etremise en question constante sont lesqualités qui ont permis à la société Fama-plast de devenir un des leaders européensde la fabrication des tubes annelés en poly-éthylène. Tous diamètres, toutes longueurset toutes couleurs, les gaines de protectionFamaplast préservent les câbles en res-pectant la terre et une fois en place, on peutremplacer ou introduire de nouveaux câblessans rouvrir une tranchée.

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L’histoire de Monsieur Michelis débute dans les années 60, en

créant une entreprise de construction. En 1964, il a commencé à

produire des blocs de béton, d’abord pour ses propres besoins,

puis pour d’autres entreprises.

C’est en 1975 qu’a été créée l’actuelle société Famaplast qui fabri-

que des tubes en polyéthylène. Avant cette date, les câbles étaient

mis en terre sans aucune protection. Depuis, les tubes en poly-

éthylène fabriqués par Famaplast protègent les câbles et facilitent

leur éventuel remplacement.

Entre 1970 et 1980, Famaplastproduisait des tubes lisses etépais. Au milieu des années80, le tube annelé s’estimposé sur le marché fran-çais car ce système ingénieux

permettait de réduire tant lescoûts que le poids des tubes en

augmentant leur résistance.

Aujourd’hui, les tubes fabriqués par Famaplast sontutilisés par les P&T, Cegetel, la ville de Luxembourg,les Ponts et Chaussées, etc. Le Luxembourg repré-sente 20% de la distribution des tubes Famaplast, lereste étant exporté principalement en France.

Parce que l’environnement a toujours été au cœur despréoccupations de la société Famaplast, MonsieurMichelis a eu l’idée de produire ses tubes en polyéthy-lène à partir de matériaux recyclés. C’est ainsi qu’ilfonda en 1980 Granulux, qui s’occupe de la transforma-tion de produits polyéthylène usagés (flacons, bouteil-les, etc...). Les gaines en matière recyclées sont aussiperformantes que des gaines fabriquées à partir dematériau de premier choix. A ce jour, Famaplast estune des rares entreprises en Europe à produire sestubes à partir de matériaux recyclés. A noter égale-ment que Famaplast est une des seules entreprisesfabriquant des gaines de protection à être certifiée ISO9001 version 2000.

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47a, rue de SanemL-4485 SoleuvreTél.: 59 30 46-1Fax: 59 29 28Email: [email protected]

Qualité, respect de l’environnement etremise en question constante sont lesqualités qui ont permis à la société Fama-plast de devenir un des leaders européensde la fabrication des tubes annelés en poly-éthylène. Tous diamètres, toutes longueurset toutes couleurs, les gaines de protectionFamaplast préservent les câbles en res-pectant la terre et une fois en place, on peutremplacer ou introduire de nouveaux câblessans rouvrir une tranchée.

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à faire. Nous avons d’ailleurs réduit notre endettement de 24 à 13 millions d’euros pendant cette législature, ce qui nous permet d’envisager l’avenir avec une certaine sérénité. Ensuite, deux années ont été consacrées à l’analyse et à l’élaboration des projets concrets d’infrastructures à réaliser et nous avons démarré l’élaboration du nouveau PAG, pour lequel nous attendons d’ailleurs la dernière version de la loi sur l’amé-

Comment définiriez-vous cette législature qui s’achève ?Roby Biwer : D’une façon globale je dirais que pendant cette législature nous avons préparé Bettembourg au passage symbolique des 10.000 habi-tants. Les deux premières années de notre mandat ont été dédiées à des travaux de consolidation des finances et surtout de l’administration, avec un certain nombre de devoirs à domicile

Outre le « Parc Merveilleux », la Com-mune peut être fière de son château ancestral avec son parc qui héberge toute son administration. La villa « Jac-quinot » et le parc du même nom font également partie de son patrimoine culturel. Bettembourg possède une infrastructure touristique complète : piscine couverte avec toboggans et wellness (saunas, bain turc, hammam), hôtels, nombreux restaurants (français, italiens, chinois) et cinéma.

Côté détente, Bettembourg offre des promenades dans le Parc Jacquinot, dans les réserves naturelles et dans l’étendue de ses forêts, des randonnées sur les circuits auto-pédestres ainsi que parcours de fitness ou circuits vélos pour les sportifs.

Son bourgmestre, Roby Biwer, est marié et père de deux enfants. Il est inscrit sur les listes du LSAP. Connu pour ses combats en faveur de l’environnement, il a succédé à Lucien Lux à la tête de Bettembourg il y a 7 ans. Il nous a fait l’amitié de nous recevoir afin de dresser un bilan de cette législature qui s’achève.

Commune de BettembourgEntretien avec

Roby BiwerBourgmestre

La Commune de Bettembourg est en pleine expansion et compte actuellement presque 10.000 habitants, répartis sur 5 localités : Abweiler, Bettembourg, Fennange, Huncherange et Noertzange.

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On a en même temps réalisé de subs-tantielles adaptations dans l’ancien bâtiment scolaire : salles de classes communicantes, rénovation complète du chauffage, nouvelle salle de réunion pour les enseignants, réaménagement écologique de tous les alentours, réa-ménagement de la rue pour interdire tout trafic non désiré… Nous avons également apporté quelques réamé-nagements aux cours de récréation de l’école, afin de rendre l’ensemble plus convivial pour les enfants.

Nous avons également bâti un tout nouveau pavillon à Noertzange avec deux classes préscolaires et deux groupes de maison relais.

Toujours dans le même ordre d’idées, nous sommes en train de finaliser le projet d’une cuisine communale d’une capacité de 300 repas, qui servira non

Avez-vous investi dans le volet scolaire ?Roby Biwer : Nous avons beaucoup investi dans le volet scolaire. A titre d’exemple, nous sommes en phase finale de la construction de 12 nouvelles classes dans notre école sise rue Marie Thérèse. Un bâtiment scolaire a par définition vocation à être éducatif. C’est pourquoi nous voulons en faire un bâti-ment exemplaire sur le plan écologique. Ainsi, en plus d’un nouveau chauffage écologique, ce bâtiment est équipé de 85 m2 de panneaux photovoltaïques en toiture, et de 60 m2 sur sa façade Sud. Même si des panneaux solaires en façade n’offrent pas un rendement optimal, ils servent aussi à montrer que l’on peut marier contraintes éco-logiques et contraintes architecturales et esthétiques. Cette façade a donc une utilité pédagogique. Le coût de ce projet s’élève à 8 millions d’euros.

nagement communal. Enfin, les deux dernières années ont été consacrées à la construction sur le terrain des grands projets infrastructurels.

Comment prépare-t-on une commune au passage symbolique des 10.000 habitants ?Roby Biwer : Nous avons beaucoup investi dans nos forces humaines. Nous considérons qu’une commune est un prestataire de service dont la mission est d’assurer le meilleur service possible à une population grandissante. C’est pour cela que nous avons embauché bon nombre de personnes, des fonc-tionnaires comme des ouvriers com-munaux. Nous avons aussi modernisé notre communication, tant au niveau des supports écrits qu’au niveau des nouvelles technologies comme l’internet avec « macommune.lu » ou « SMS to Citizen ».

Réaménagement du pavillon à Noertzange

Création d’un terrain de football synthétique

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de Valpaços dans le Nord du Portugal et Flaibano dans le Frioul, ou alors nos engagements envers le tiers monde, comme nos projets de coopération avec les Mapuche au Chili.

La convivialité c’est aussi s’amuser, fêter. A Bettembourg, nous avons la fête de l’amitié et la nuit des merveilles qui sont de grands moments pour les gens de tous âges. Nous promouvons aussi l’art et avons lancé le concours Art et Nature : nous dévoilerons les œuvres qui orneront nos parcs dans la 2ème semaine de juillet.

Toute cette panoplie de services que l’on propose aux gens dans tous les domaines fait de Bettembourg une ville qui bouge et dans laquelle on se sent bien.

Commune de BettembourgChâteau de Bettembourg

13, rue du ChâteauL-3217 Bettembourg

Tél. : 51 80 80 1 - Fax : 51 80 80 601www.bettembourg.lu

autres communes du STEP. En pa-rallèle, nous avons beaucoup investi dans nos infrastructures souterraines pour séparer les eaux de pluie et les eaux usées.

Vous êtes aussi connu pour votre engagement en faveur de l’écologie…Roby Biwer : C’est vrai qu’on a beau-coup bougé à ce niveau. On a ainsi diminué sensiblement les consomma-tions de tous les bâtiments commu-naux par des isolations top niveau, par l’installation d’éclairages à LED, par la mise à jour de tous nos chauffages, par des installations photovoltaïques sur tous nos nouveaux bâtiments, etc.

Nous avons aussi réalisé de nouveaux biotopes, renaturisé des ruisseaux, planté des haies...

Nous n’achetons plus depuis 2008 que de l’électricité 100% Nova Naturstroum. Enfin, nous avons un programme de cofinancement des appareils économes en énergie pour les particuliers.

Quelques mots pour conclure ? Roby Biwer : Une commune, ce n’est pas que des investissements matériels, c’est pourquoi nous avons beaucoup encouragé les initiatives qui visent à améliorer les relations entre les gens comme les jumelages avec les villes

seulement aux repas de midi des enfants profitant de la cantine scolaire, mais également aux repas sur roue que nous proposons aux personnes âgées.En 4 ans, nous avons donc doublé nos capacités d’accueil au niveau des maisons relais. Malgré cela, il reste toujours une demande à satisfaire.

Qu’en est-il du volet sport et loisirs ?Roby Biwer : Nous avons beaucoup investi dans les infrastructures spor-tives, avec entre autres notre nouvelle piscine qui a ouvert en 2005. Nous avons aussi créé des terrains de foot-ball synthétiques, un terrain de Beach volley, rénové le hall de tennis, etc. Nous avons la chance d’avoir à Bettem-bourg des initiatives très intéressantes comme celles de l’asbl « Bettembourg bouge ». Cette association promeut le sport pour tous, c’est-à-dire pour tous ceux qui ne pratiquent pas le sport en club mais qui ont simplement envie d’un peu bouger de façon ludique.

Quelques mots sur les infrastructures ?Roby Biwer : Nous avons continué à entretenir et refaire au fur et à me-sure les routes et infrastructures qui le nécessitaient, si bien que nos rues sont toutes en bon état. Nous avons aussi refait la cour du château l’an dernier. Nous avons enfin mis à jour notre station d’épuration avec les 4

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Toujours un temps d’avance

Lorry-RailTerminal Autoroute FerroviaireZ.I. Scheleck IIL-3225 BettembourgTél.: 24 87 68-1 • Fax: 24 87 68 68E-mail: [email protected]

www.lorry-rail.lu

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candidature à la concession de l’AFA, Autoroute ferroviaire alpine, et d’Eco-Fret, Autoroute Atlantique.

Lorry Rail entre pleinement dans la stratégie fret présenté en septembre 2009 par la SNCF. Avec Lorry Rail, Novatrans et Naviland Cargo, SNCF se positionne comme le premier acteur européen du transport combiné.

Echo: Qu’est-ce qui d’après vous fait le succès de Lorry Rail?

Daniel Lebreton : Je dirais que notre force première est de pouvoir charger n’importe quel type de semi-remorque. Le transporteur n’a rien à investir et peut utiliser son matériel habituel.

Echo: Pourriez-vous nous expliquer les changements intervenus il y a peu au niveau de l’actionnariat de Lorry Rail?

Daniel Lebreton: Nos actionnaires ont décidé le premier juillet 2010 le rachat des actions de la Caisse des Dépôts (45,36 % du capital) et de Vinci (12 %) par la SNCF (12,5 %) et CFL (13,8 %). Le transfert est effectif depuis septembre 2010. La SNCF est aujourd’hui l’actionnaire majoritaire de Lorry Rail avec environ 60% du capital. CFL est le deuxième actionnaire avec environ 30 % et Modalohr le troisième avec 10 %, contre 16,4 % auparavant.

Echo: Qu’est-ce que cela change de votre point de vue?

Daniel Lebreton : Cela nous donne une certaine visibilité et renforce notre

Toujours un temps d’avance

Entretien avec

Daniel Lebretondirecteur commercial

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Echo: Quelques mots pour conclure?

Daniel Lebreton : Maintenant que notre activité est bien en place, nous envisa-geons la constitution d’un réseau. C’est pour cela que comme dit précédemment nous sommes candidats à l’exploita-tion de l’axe Atlantique qui reliera le Nord-Pas-de-Calais à l’Aquitaine via l’Ile de France avant la fin 2012 et nous réfléchissons à des développements vers le Nord de l’Europe.

Echo: Quelle est à l’heure actuelle votre capacité de développement?

Daniel Lebreton : Malgré un contexte de crise, nous avons doublé notre capacité l’an dernier. En octobre, nous démarre-rons le quatrième aller-retour quotidien. Du coup, nous serons à saturation auniveau des terminaux existants.

Echo: Des projets d’agrandissements sont donc à l’ordre du jour?

Daniel Lebreton : Un projet de construc-tion d’un terminal plus grand est prévu vers 2015, tant du coté de Bettembourg que du coté Espagnol. En attendant, nous augmenterons la longueur de nos trains qui passeront de 750 mètres à 1.000 mètres, soit de 40 à 58 semi-remorques.

Echo: Est-ce l’avantage écologique ou économique qui prime pour vos clients?

Daniel Lebreton : Les deux! L’aspect écologique est de plus en plus un élé-ment décisionnel pour nos clients. Par rapport à un parcours équivalent par la route, le train permet d’économiser plus de 80% de CO2, soit environ 940 kg par trajet.

Si l’on raisonne en termes purement économiques, les coûts routiers et fer-roviaires sont sensiblement les mêmes à l’heure actuelle. Il suffit que le tarif du gasoil augmente à nouveau pour que le ferroviaire devienne moins cher. Autre point non pris en compte, utiliser le rail permet d’économiser son matériel: les pneus des remorques ne s’usent pas lorsqu’ils sont sur le train.

Lorry-RailTerminal Autoroute FerroviaireZ.I. Scheleck IIL-3225 BettembourgTél.: 24 87 68-1 • Fax: 24 87 68 68E-mail: [email protected]

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Systèmes solairesQu’il s’agisse d’un capteur plan ou àtubes, Climasol Europe et Wolf vous offrent une qualité au top pour une utilisation optimale de l’énergie et les meilleures propriétés écologiques.Les capteurs solaires haute capacité TopSon de Wolf ont un des meilleur rendement du marché. Ils peuvent autant servir à la production d’eau chaude sanitaire qu’à la production d’eau chaude pour le chauffage.

La large gamme de produits de la société Wolf, fournisseur de systèmes complets, offre la solution idéale aussi bien dans le cadre d’une construction neuve que dans le cadre d’une rénovation.

Le programme de régulation Wolf répond à toutes les attentes en matière de confort thermique. Les pro-duits Wolf, économiques et fiables, sont simples à utiliser. Les installations pho-tovoltaïques et solaires s’intègrent, par ailleurs, très facilement à des installa-tions de chauffage existantes.L’ensemble des produits Wolf se montre et s’entretient très facilement.

Des systèmes complets qui concilient économies et écologies

Pompes à chaleurClimasol Europe vous propose des pompes à chaleur basse température et hautes températures. Air-eau, elles ne nécessitent aucun forage et vous offrent un excellent confort thermique et sont aussi écologiques qu’écono-miques. Dans l’idéal, elles assurent le complément de chauffe à un ballon tampon de 1.000 litres préchauffé par des panneaux solaires.

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Climasol Europe est une jeune société luxembourgeoise fondée par François Alvarez. Cette entreprise de chauffage, sanitaire,climatisation et ventilation s’est dès sa création spécialisée dans les énergies renouvelables.Afin d’assurer un service de première qualité à ses clients, Climasol Europe travaille principalement avec Wolf, une marque allemande réputée pour la qualité de ses produits.

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Sa force réside dans la coordination et la commande de systèmes complets de chauffage.

Qu’il s’agisse de technique solaireintégrée ou de technologie de traitement de l’air, la régulation WRS optimise et synchronise le fonctionnement avancé avec ces composants.

Et malgré les exigences techniques élevées, Wolf reste fidèle à son prin-cipe de commande simple, de mise en service et de maintenance sans soucis.

Ainsi, la régulation WRS et ses deux boutons rotatifs est aussi simple à uti-liser qu’une radio.

Un autre clou de la régulation Wolf WRS est le module de commande amo-vible. Il peut s’intégrer à la régulation du générateur de chaleur ou encore être monté dans un support mural pour fonctionner comme une commande à distance dans la pièce de séjour. Ceci évite les frais supplémentaires liés à l’installation d’une commande à distance.

Autre volet écologique couvert par Cli-masol Europe: les systèmes de récu-pération des eaux de pluie.

Avec Climasol Europe, vous trouverez un partenaire fiable pour la réalisation de toutes vos installations de chauf-fage, sanitaire, climatisation, ventilation et récupération des eaux de pluie.

VentilationClimasol Europe vous assure un air frais et agréable dans toutes les pièces de votre maison grâce à latechnologie de ventilation Wolf.

Un pour tous: le systèmede régulation Wolf WRS

À mesure que la complexité et les raffi-nements techniques des appareils ter-minaux se font plus pointus, la com-mande se voit poser des exigences toujours plus élevées.

La régulation optimale des différentes zones de température d’une maison tout au long de l’année n’est qu’un défi que le système de régulation Wolf a résolu.

Installations à combustibles solides WolfLe chauffage avec des bio-combustibles est devenu aujourd’hui une alternative moderne et porteuse d’avenir. Les ins-tallations de chauffage à combustibles solides Wolf proposées par Climasol Europe se distinguent par une com-mande simple, une régulation automa-tique, une alimentation partiellement automatique et le stockage sans souci du combustible.Elles offrent ainsi un confort d’utilisation et de chauffage qui n’a rien à envier aux chauffages au fioul et au gaz.

Chaudières à condensation Wolf propose aussi toute une gamme de chaudières à condensation fioul ou gaz naturel.

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Par ailleurs, une isolation thermique de l’ensemble du toit aura une incidence positive certaine sur le bilan thermique. Les travaux de la façade de l’école Dellhéicht s’achèveront en 2011/2012. Au moment de la rentrée scolaire 2011, les nouveaux bâtiments de l’école Lal-lange (un autre projet à basse consom-mation d’énergie) pourront être mis en service. Avec cette nouvelle construc-tion, le groupe scolaire Lallange sera agrandi de 22 salles d’enseignement préscolaire et primaire, d’une structure d’accueil et d’une cuisine profession-nelle (dont les capacités permettront la préparation de 300 repas). La dispo-nibilité de nouveaux locaux permettra dans le même temps de remettre en état les salles de classe de l’ancien bâtiment. (De nouvelles fenêtres et un nouveau système de ventilation ont d’ores et déjà été installés). Les travaux de l’école Lallange s’achèveront par l’aménagement de la nouvelle salle de gymnastique.

À partir de la rentrée prochaine, nous accorderons une attention encore plus intensive aux mesures et dispositions garantissant la sécurité dans nos écoles et bâtiments publics. Tous les moyens

La Ville d’Esch entamera, comme pro-mis, la deuxième phase de la rénovation entière de l’école Brill, la plus grande école primaire d’Esch, qui fêtera d’ail-leurs ses 100 ans d’existence en 2011. En proximité immédiate du nouveau complexe sportif, de nouveaux locaux ont été créés à l’attention des enfants du préscolaire (1er cycle). Un bâtiment modulaire fonctionnel fut déjà installé pendant les vacances de Noël. Dès que les études et les travaux préliminaires correspondants auront été achevés, la rénovation pourra commencer dans la partie ancienne des bâtiments.

2011 verra aussi la planification cadre des futurs travaux de rénovation de l’école Brouch (travaux intérieurs, fa-çade, salle de gymnastique, structure d’accueil...).

La dernière phase de rénovation de l’école Dellhéicht débutera également au cours de l’exercice budgétaire en cours. En tant que responsables poli-tiques d’une commune attentive à sa consommation d’énergie, nous tiendrons compte des études préliminaires et nous installerons des panneaux photovol-taïques sur le toit du bâtiment principal.

Echo : Quelles sont les priorités du budget 2011 ?Lydia Mutsch : Nos bâtiments scolaires ainsi que leurs équipements bénéficient d’investissements à hauteur d’un tiers des dépenses budgétaires extraordi-naires totales de 2011, soit un montant global de plus de 18 millions d’euros.

A ces investissements s’ajoutent encore 1,3 million d’euros prévus à la partie ordinaire du budget et destinés à l’acqui-sition de livres supplémentaires pour nos bibliothèques, au développement des supports informatiques, du mobilier et du matériel didactique, sans oublier les excursions scolaires, la natation scolaire et la sensibilisation aux valeurs environnementales. Jamais il n’y a eu autant d’investissements dans l’avenir de nos enfants.

Echo : Pourriez-vous un peu nous détailler vos investissements dans les écoles ?Lydia Mutsch : À la rentrée 2011/2012, la nouvelle école située dans le quar-tier des « Nonnewisen » ouvrira ses portes avec 12+3 salles de classe et des installations de natation et de gym-nastique ultramodernes.

Entretien avec

Lydia MutschBourgmestre d’Esch-sur-Alzette

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nouvelle structure d’accueil Lallange crée 115 nouvelles places et, grâce à sa nouvelle cuisine centrale, permettra de fournir des repas de midi à 400 élèves de Lallange et des « Nonnewi-sen ». En collaboration avec le CIGL, il a récemment été possible d’ouvrir une structure d’accueil supplémentaire accueillant 53 enfants dans le quartier de Brill. Au total, à Esch, plus de 740 élèves sont accueillis et pris en charge dans des structures d’accueil publiques.

En mars 2011, une nouvelle crèche communale ouvrira ses portes à la proximité directe de l’Hôtel de Ville. Elle accueillera prioritairement les enfants du personnel communal. Des travaux complets de rénovation sont également prévus à la crèche communale « Parc Laval » en 2011.

L’école Jean-Jaurès qui, en tant que première école du pays à prendre en charge les enfants durant toute la jour-née, a fait œuvre de pionnière, dispose d’un accueil intégré ; à partir de janvier 2011, la cuisine, d’une capacité de 200 repas, entrera aussi en service. Nos cantines scolaires apporteront une contribution majeure dans le cadre

Echo : Qu’en est-il des maisons relais ?Lydia Mutsch : Au cours de ces 10 dernières années, la Vill d’Esch a créé 7 nouvelles structures d’accueil, soit environ 500 places pour nos enfants en âge scolaire. Les efforts déployés sont partout considérable, sans pour autant couvrir la totalité des besoins de notre ville en termes de structures d’accueil de journée. Afin de nous rap-procher de notre objectif d’une prise en charge de tout enfant qui en a besoin, une nouvelle maison relais entrera en fonctionnement en septembre 2011. La

nécessaires pour ce faire seront mis à disposition et employés en recourant aux mesures d’accompagnement cor-respondantes.

Pour que nos enfants continuent d’avoir la possibilité de profiter des infrastruc-tures communales scolaires à Insenborn, la localité idyllique au bord du lac de retenue, les travaux de rénovation y seront achevés au cours de l’année prochaine. On procède actuellement à une rénovation complète des ins-tallations sanitaires et de chauffage.

« 18 millions seront investis

en 2011 dans nos écoles »

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constitueront je l’espère notre nouveau pilier économique. Depuis toujours, nous défendons l’idée selon laquelle le site de Belval ne doit pas être un ilot prospère isolé. Le site de Belval est au contraire une chance unique pour Esch et Sanem de bâtir un nouveau pilier économique pour la région. Belval doit être un quartier développé conjoin-tement avec les deux communes, un quartier avec une mixité sociale et des fonctions économiques bien lié aux

Echo : Comment voyez-vous le développement économique de votre commune dans les années à venir ?Lydia Mutsch : Notre développement se fera notamment en tant que future ville universitaire. Nous mettons en place des outils afin d’accueillir les étudiants et nous comptons profiter de l’arrivée de l’Université pour redy-namiser notre ville et notre région. La recherche, l’innovation et les sciences

de notre souci à promouvoir une ali-mentation saine pour nos enfants et nos adolescents.

Echo : Ces efforts concernent-ils également les activités offertes aux jeunes ?Lydia Mutsch : Nous avons consenti des efforts budgétaires considérables afin de proposer aux enfants et aux adolescents d’Esch des activités spor-tives, culturelles et de loisirs attrayantes, aussi bien durant le temps scolaire qu’extra-scolaire. À cet égard, nos nouveaux services pour la jeunesse et la culture ainsi que notre dynamique service des sports accomplissent un travail formidable, en collaboration avec notre service Enseignement, qui vient juste d’entrer dans ses nouveaux locaux, de même que les responsables des Maisons relais. Parallèlement à l’école, permettre à chacun d’accéder à des offres culturelles, sportives et de loi-sirs adaptées à son âge fait partie de l’égalité des chances ; un sujet qui, à Esch, nous est cher depuis des années.

Le Pacte d’intégration, élaboré sous la houlette du Service à l’égalité des chances avec la participation de nom-breux autres services, et présenté ré-cemment au conseil communal, est aussi un excellent outil de promotion de la diversité sociale et culturelle dans notre ville, ainsi que d’intégration accrue de non-Luxembourgeois à l’action de notre politique communale, dans un esprit de cohésion sociale !

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Nous bénéficions de la présence de la Rockhal sur notre territoire, sans oublier la Kulturfabrik et le Conserva-toire qui sont des acteurs culturels de premier plan.

Avec le Théâtre, le Musée National de la Résistance, le cinéma ARISTON, la maison des jeunes, la grande école du Brill, nous avons mis en place un véri-table carré culturel e plein centre-ville.

A cela il convient d’ajouter que lorsque les locaux actuels de la justice de paix se libèreront, nous aurons un nouvel espace à notre disposition pour créer le cas échéant une bibliothèque mé-diathèque ou un centre de rencontres culturelles.

Si l’on passe en revue la décennie qui vient de s’écouler, force est de consta-ter que notre ville a fait un formidable progrès vers un avenir florissant et passionnant. Grâce au développement d’un site-modèle et d’une future uni-versité, nous avons planté les jalons d’une nouvelle dynamique économique et sociale de la Région Sud et de sa capitale, la Ville d’Esch.

Esch est une ville du commerce, une ville économique, une ville dense mais à taille humaine, soit une ville vivante. Nous disposons de toutes les infrastructures typiques d’une grande ville au niveau culturel et sportif. Nous avons créé un véritable dynamisme au niveau des sports, ayant par exemple pu accueillir un départ et une arrivée du tour de France, un Giro d’Italia

Côté culture, notre Théâtre entière-ment rénové qui vient d’être inauguré est un instrument par excellence pour renforcer notre image de marque de deuxième Ville du pays et de Ville culturelle attirante.

structures urbaines existantes. Nous avons d’ailleurs créé une cellule spéci-fique au développement économique de la ville dirigée par M. Poos. Cette cellule s’occupe tant de l’université, que de la collaboration transfrontalière et du développement économique.

Echo : Quelques mots sur la qualité de vie à Esch pour conclure ?Lydia Mutsch : Nous avons la chance d’être la ville des chemins courts. Cela nous a permis de réaliser notre concept de mobilité avec l’introduction du « city bus » et plus récemment du « flexy bus ». Nous pouvons, avec notre concept de mobilité, circuler à pied, en vélo et en bus partout dans notre commune.

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public début 2012. Sinon, nous construi-sons en ce moment à :Luxembourg, rue du Laboratoire,

une résidence de 11 appartements dont 1 reste à vendre

Sanem, rue de l’Industrie, 5 résidences pour un total de 40 appartements, seuls 8 cherchent encore preneur

Differdange, rue Woiwre, 2 rési-dences pour un total de 18 appar-tements, le chantier commence-ra début 2012 et il reste encore quelques appartements libres

Qu’est-ce que le « Play City » ?Fabrizio Bei : C’est un projet innovant et unique au Grand-Duché dans lequel nous avons décidé d’investir. Nous construisons à Pétange le « Play City ». Il s’agit d’un hall de jeu de 1.600 m2 qui comprendra restaurant, take-out, aire de jeu pour enfants de 5 à 12 ans, 14 pistes de bowling, une salle de jeux pour ados, etc.

Pourquoi un groupe ?Fabrizio Bei: Il est très important, pour maîtriser la qualité d’un projet, de pou-voir compter sur ses propres équipes professionnelles. Ainsi, Immobilière BEI est une société de transaction et de promotion immobilière. FBL est le bureau qui gère le management de chantier pour nos promotions. Nous avons aussi une société de chauffage-sanitaire, Thermo Concept, et enfin Mobefa, une entreprise de carrelage.

En tout, notre groupe compte une cin-quantaine de personnes. Nous avons d’ailleurs pour projets de regrouper d’ici 2 à 3 ans ces entreprises sous un même toit dans le zoning Hane-boesch à Niederkorn.

Quels sont vos projets en cours ?Fabrizio Bei : Nous avons plusieurs grands projets en cours, parmi lesquels un lotissement qui sera présenté au

Comment définiriez-vous votre philosophie d’entreprise ?Fabrizio Bei : Je pense que l’impor-tant n’est pas seulement de pouvoir offrir un quelconque objet immobilier. Il est surtout primordial de reconnaître le besoin fondamental du client, de pou-voir l’écouter, le conseiller, le suivre, le soutenir dans toutes ses démarches administratives, financières et légales. L’objectif étant d’être serviable et pro-fessionnel afin de satisfaire au mieux le client.

Au fur et à mesure des années, nous avons créé un groupe dans lequel les clients se sentent bien. Du coup, cer-tains viennent chez nous sans même chercher ailleurs et on voit déjà arriver notre seconde génération de clients, ce qui certes ne nous rajeunit pas, mais qui prouve qu’une politique orientée vers la qualité et la satisfaction du client porte ses fruits à long terme.

Immobilière BEIAu service de l’immobilier

Présente depuis plus de 25 ans sur un marché hyper concurrentiel, l’immobilière BEI fonde sa stratégie sur une philosophie qualitative. Elle articule son développement autour de 2 activités principales, la transaction immobilière et la promotion immobilière. Rencontre avec Fabrizio Bei.

Entretien avec

Fabrizio Bei

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Quel est, pour conclure, votre analyse quant au marché de l’immobilier aujourd’hui ?Fabrizio Bei : Globalement le marché se porte plutôt bien actuellement. Avec la crise, les prix ont chuté de 5 à 7% et nous sommes dans une phase de stabilisation. Nous avons aujourd’hui les mêmes prix qu’en 2008-2009. En ce qui concerne les maisons et appar-tements anciens, je pense que les prix étaient trop élevés et qu’avec le passe-port énergétique le marché de l’ancien va encore un peu baisser pour se sta-biliser au prix réel. Il faut dire que, les derniers temps, les clients achetaient

Il s’agit d’un concept innovant destiné à toute la famille. Situé face au lycée de Petange, il ouvrira ses portes en septembre.

un bien neuf, entièrement à leur goût, sans aucun travail pas même une pein-ture, économe en énergie, au même prix qu’une maison ancienne qui né-cessitait de sérieux efforts de remise à niveau tant énergétique qu’esthétique. Il faut savoir qu’un bien immobilier se vend grosso modo dans les 3 mois. S’il reste sur le marché un an ou plus c’est qu’il est trop cher. Pour notre part, nous avons assez d’expérience pour vendre les biens au prix réel. Le prix réel est le mix entre ce qu’un vendeur peut décemment demander et ce qu’un acheteur moyen est prêt à donner pour ce type de bien.

Immobilière BEI97, rue Michel RodangeL-4306 Esch-sur-AlzetteTél. : 57 30 79 - 80Fax : 57 30 77www.immobei.lu

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à Belval depuis 2005 dans un bâtiment provisoire, avec plus de 200 chercheurs, ou encore le CEPS, Centre d’Etudes de Populations, de Pauvreté et de Poli-tique Socio-Economiques, qui vient de s’installer avec près de 130 personnes.A terme, le Centre Henri Tudor doit également déménager à Belval.

Un laboratoire d’idées…La Cité des Sciences peut être consi-dérée comme une fourmilière de ma-tière grise, un véritable laboratoire dédié à la recherche et au développement. Ce n’est pas un hasard si le Centre de Biologie Systémique de l’Univer-sité de Luxembourg « Center for Sys-tems Biology – Luxembourg » y sera inauguré dès septembre cette année. Il s’agit d’un nouveau centre interdis-ciplinaire de recherche en biotechno-

Enseignement Supérieur… La cité des sciences accueillera notam-ment l’Université du Luxembourg avec la faculté des Sciences, de la Techno-logie et de la Communication (STC) et la faculté des Lettres, des Sciences humaines, des Arts et des Sciences de l’Education. L’enseignement secondaire et technique sera lui aussi représenté à Belval avec le lycée technique « Bel-Val » qui ouvrira ses portes à la rentrée de septembre. Avec 500 élèves la première année, sa capacité sera progressivement por-tée à 1.500 élèves et 300 professeurs au cours des 3 prochaines années.

…et Recherche La recherche sera représentée par les centres de recherches réputés tels que le CRP Gabriel Lippmann, déjà présent

Quand on passe à Belval, on a à chaque fois une grande surprise tant les bâti-ments émergent rapidement. De nom-breux chantiers sont ouverts et si les projets privés foisonnent, l’appui de l’Etat donne aujourd’hui un effet tur-bo au développement du site.

Belval, faut-il le rappeler, est né d’une forte implication de l’Etat qui a su convaincre dès le départ des parte-naires privés forts tel que Dexia de s’installer sur le site. Aujourd’hui, le bâtiment administratif de l’Etat et ses 16 niveaux s’élève à côté du siège d’Agora. Il accueillera entre autres l’Administration de l’En-vironnement et l’Administration de la Gestion de l’Eau, ce qui permettra de favoriser la coopération entre les ser-vices de l’Etat d’une part et l’Université et les Centres de Recherche Publics d’autre part. Il sera livré dès 2012. Cela dit, s’il est un projet phare sur le site de Belval, c’est bien la Cité des Sciences.

Cité des sciences : l’Université et la recherche au service du développement économique du pays

La cité des sciences est un concept qui regroupe plusieurs fonctions pour former un tout cohérent dédié à la re-cherche et au développement.

Belval : les projets publics dopent un développement exceptionnel

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Un passé sur lequel se bâtit l’avenirBelval n’est pas un site qui sort de nulle part. Il se construit sur l’histoire de la sidérurgie au Luxembourg, véritable moteur du pays. Ainsi, les Hauts Four-neaux, vestiges du passé industriel du site, sont actuellement en cours de va-lorisation. Le chantier devrait durer 3 années.

En tout, si l’on compte tous les projets en cours de construction : Maison du Savoir, Bâtiment Administratif, Maison des Sciences Humaines, Lycée, Incuba-teur et Bâtiment Biotech, ce sont actuel-lement plus de 150.000 m2 qui sont en construction sur le site et livrables dans les 3 prochaines années. Aux 3.000 occupants actuels vont venir s’ajou-ter plus de 500 nouveaux occupants dès cette année. Ces chiffres vont aug-menter progressivement pour dépas-ser les 10.000 occupants en 2015 dont 5.000 étudiants et 1.300 professeurs. Dix ans seulement après le lancement des premiers travaux d’aménagement, Belval sera devenu le 2ème site de dé-veloppement du pays.

logies. Il s’inscrit en droite ligne dans la politique de diversification écono-mique menée par le Gouvernement luxembourgeois, essentiellement dans le cadre du plan « Technologies de la Santé ». Cette initiative, dans laquelle l’Etat investira quelques 140 millions d’euros sur les cinq prochaines années, a pour objectif de développer un pôle majeur de compétence en médecine moléculaire.

Selon Vincent Delwiche, directeur de la société de développement Agora, la Cité des Sciences est « le projet le plus emblématique de la politique de reconversion des friches industrielles ». D’ici 2015, ce ne sont pas moins de 1.000 chercheurs et 5.000 étudiants qui seront accueillis à Belval.

…Au service de l’économieLa diversification économique du pays passera également par Belval avec la pépinière d’entreprise gérée par le Mi-nistère de l’Economie et dont le bâti-ment, déjà bien avancé, sera livré cette année.