32
- 1 - SNPGL Bulletin d’ Information 1/2008 BULLETIN D‘INFORMATION DU SYNDICAT NATIONAL DE LA POLICE GRAND-DUCALE LUXEMBOURG A.S.B.L. ________________________________________ R.C.S. Luxembourg F 988 Siège Social : 9, rue Auguste Lumière L-1950 Luxembourg Adresse Postale: SNPGL L-2957 LUXEMBOURG ________________________________________ Téléphone/Téléfax: 4997 2177 4997 2179 ________________________________________ Internet: www.snpgl.lu E-mail: [email protected] ________________________________________ No. IBAN SNPGL CCPL LU63 1111 1910 4754 0000 No. IBAN Fonds de Secours: CCPL LU79 1111 0442 7846 0000 No IBAN SNPGL Loisirs CCPL LU25 1111 0477 0073 0000 ________________________________________ REDACTION: Albert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _______________________________________ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp 3 KAPGEN Fons 5 Lettre changement d’administration 6 Réponse du Ministre 8 Jugement Tribunal Afministratif 9 Remarques concernant ce jugement 16 To whom it may concern … 18 Comptes rendus 20 Fonds de secours 25 Zum Gedenken an Léon Espen 26 Assurance RC 28 SNPGL Loisirs 30 BHW Beroder 30 Necrologie 31 Nouveaux membres 31 Träipenowend 2008 32 La reproduction d’articles, même par extraits, n’est autorisée qu’avec l’autorisation du SNPGL Les articles signés ne reflètent pas nécessairement l’avis du SNPGL Chères, chers membres, Le mercredi 12 mars 2008 aura lieu notre assemblée générale ordinaire et nous vous invitons à y assister en grand nombre. L’invitation et l’ordre du jour font partie du présent bulletin. Pour la première fois, nous avons choisi un mercredi pour l’assemblée générale afin de permettre à tous ceux qui sont engagés d’une part ou d’une autre les vendredi soirs d’y assister également. Le Centre Nicolas Braun à Hesperange devrait donc afficher complet. Les dernières semaines, notre Corps était encore plus dans le collimateur des médias et du public. Notre ministre de tutelle Luc FRIEDEN a pris ses responsabilités; ses décisions ont suscité des commentaires de toutes sortes. Il n’appartient pas au SNPGL de s’immiscer dans les commentaires politiques. Nous restons toutefois convaincus que le travail sur le terrain et la collaboration directe avec les parquets et cabinets ne seront pas lésés par les décisions du ministre. A noter dans ce contexte que le procureur d’Etat à Luxembourg a souligné dans sa lettre adressée au ministre qu’il n’a jamais douté de la loyauté d’un enquêteur. Il est évident que nous devons continuer à faire notre travail quotidien, d’assurer la sécurité publique et d’être au service de nos concitoyens. La population reconnaît le travail effectué par les forces de l’ordre et des commentaires malhonnêtes ne sont pas souvent entendus. Il s’agit de ne pas se laisser provoquer et de réagir avec calme à de telles insinuations, ce qui n’est pas toujours facile, j’en conviens. L’évolution de la Police ne peut pas être arrêtée suite aux derniers événements. Il y a encore beaucoup du pain sur la planche tant au niveau législatif qu’au niveau administratif. La loi du 31 mai 1999 sur la Police et l’Inspection Générale de la Police doit être amendée. L’adaptation de l’effectif légal des différentes carrières à l’horizon 2015 Editorial

Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

  • Upload
    others

  • View
    24

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 1 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

BULLETIN D‘INFORMATION DU SYNDICAT NATIONAL

DE LA POLICE GRAND-DUCALE LUXEMBOURG A.S.B.L.

________________________________________

R.C.S. Luxembourg F 988 Siège Social :

9, rue Auguste Lumière

L-1950 Luxembourg

Adresse Postale: SNPGL

L-2957 LUXEMBOURG ________________________________________

Téléphone/Téléfax:

4997 2177

4997 2179 ________________________________________

Internet: www.snpgl.lu

E-mail: [email protected] ________________________________________

No. IBAN SNPGL

CCPL LU63 1111 1910 4754 0000

No. IBAN Fonds de Secours:

CCPL LU79 1111 0442 7846 0000

No IBAN SNPGL Loisirs

CCPL LU25 1111 0477 0073 0000 ________________________________________

REDACTION: Albert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN,

Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG,

Claude STROTZ.

_______________________________________

SOMMAIRE: Editorial 1

FELGEN Jemp 3

KAPGEN Fons 5

Lettre changement d’administration 6

Réponse du Ministre 8

Jugement Tribunal Afministratif 9

Remarques concernant ce jugement 16

To whom it may concern … 18

Comptes rendus 20

Fonds de secours 25

Zum Gedenken an Léon Espen 26

Assurance RC 28

SNPGL Loisirs 30

BHW Beroder 30

Necrologie 31

Nouveaux membres 31

Träipenowend 2008 32

La reproduction d’articles, même par extraits, n’est autorisée qu’avec l’autorisation du SNPGL

Les articles signés ne reflètent pas nécessairement l’avis du SNPGL

Chères, chers membres,

Le mercredi 12 mars 2008 aura lieu

notre assemblée générale ordinaire et

nous vous invitons à y assister en

grand nombre. L’invitation et l’ordre du jour font partie

du présent bulletin.

Pour la première fois, nous avons choisi un mercredi pour

l’assemblée générale afin de permettre à tous ceux qui

sont engagés d’une part ou d’une autre les vendredi soirs

d’y assister également. Le Centre Nicolas Braun à

Hesperange devrait donc afficher complet.

Les dernières semaines, notre Corps était encore plus dans

le collimateur des médias et du public. Notre ministre de

tutelle Luc FRIEDEN a pris ses responsabilités; ses

décisions ont suscité des commentaires de toutes sortes.

Il n’appartient pas au SNPGL de s’immiscer dans les

commentaires politiques. Nous restons toutefois

convaincus que le travail sur le terrain et la collaboration

directe avec les parquets et cabinets ne seront pas lésés

par les décisions du ministre.

A noter dans ce contexte que le procureur d’Etat à

Luxembourg a souligné dans sa lettre adressée au ministre

qu’il n’a jamais douté de la loyauté d’un enquêteur.

Il est évident que nous devons continuer à faire notre

travail quotidien, d’assurer la sécurité publique et d’être

au service de nos concitoyens. La population reconnaît le

travail effectué par les forces de l’ordre et des

commentaires malhonnêtes ne sont pas souvent entendus.

Il s’agit de ne pas se laisser provoquer et de réagir avec

calme à de telles insinuations, ce qui n’est pas toujours

facile, j’en conviens.

L’évolution de la Police ne peut pas être arrêtée suite aux

derniers événements. Il y a encore beaucoup du pain sur

la planche tant au niveau législatif qu’au niveau

administratif.

La loi du 31 mai 1999 sur la Police et l’Inspection

Générale de la Police doit être amendée. L’adaptation de

l’effectif légal des différentes carrières à l’horizon 2015

Editorial

Page 2: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 2 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

représente le point crucial de cette opération. Le

ministre a exprimé expressément sa volonté de

renforcer prioritairement et sensiblement les

unités proches du citoyen (donc centres

d’interventions et commissariats de proximité)

ce qui entrainera une présence plus visible de la

Police sur le terrain et renforcera le sentiment de

sécurité, qui semble faire défaut auprès de la

population.

Le nouveau Directeur Général connaît donc les

priorités du ministre et il sera de notre devoir de

surveiller les nouvelles affectations.

Nous espérons fermement que le nouveau

Directeur Général reviendra sur la décision de

son prédécesseur concernant le Centre National

de Tactique Policière. Ce service doit être doté

d’un nombre suffisant de fonctionnaires et

disposer de l’infrastructure adéquate

(actuellement donc celle au Verlorenkost en

attendant une alternative valable au Reckenthal)

afin de garantir une excellente formation, tant de

base que continue en rapport avec la

manipulation d’armes à feu.

Le SNPGL est prêt à collaborer avec le nouveau

Directeur Général et offre le dialogue et la

concertation pour faire avancer et moderniser le

Corps de la Police.

RESSEL Albert

DDÉÉNNGG VVIIRRDDÉÉLLEERR AAMM SSNNPPGGLL ZZEE SSIINNNN ::

IInntteerreesssseevveerrttrriieedduunngg ffiirr aallll MMeemmbbeerreenn !! ((DDuu bbaassss nnëëtt

aalllléénngg ggeelloossss!!))

HHëëlllleeff bbeeii ddeenn vveerrsscchhiiddddeenneenn RReekkllaammaattiioouunneenn vviiss àà

vviiss vvuunn ddeerr HHiieerraarrcchhiiee..

SSttaarrkk vveerrbbëëlllleeggtt AAssssuurraannccee RRCC

GGrraattiiss AAmmeerriiccaann--EExxpprreessss KKaaaarrtt.. NNoorrmmaalleenn BBääiittrraagg ::

((6600 €€))

NNiiddrreecchh CCôôttiissaattiioouunn !! ((DD’’MMeemmbbeerreenn vvuumm CCoommiittéé

sscchhaaffffeenn ééiirreennaammttlleecchh !!))

OOnnss SSttäärrkktt:: MMiirr ssiinnnn eenngg ggrroouussss CCoommmmuunnoottééiitt aann mmiirr

sscchhaaffffeenn mmaamm SSPPFFPP,, aann mmaatt ddeerr DDaacchhoorrggaanniissaattiioouunn

CCGGFFPP zzeessuummmmeenn!!

TTrraannssppaarreennzz iiwweerrtt oonnss AAaarrbbeecchhtt:: HHoommee--ppaaggee,,

BBuulllleettiinn,, CCoommiittéé iiwweerrtt TTeelleepphhoonn ooddeerr MMaaiill zzee

eerrrréécchheenn!!

……

Page 3: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 3 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

Leiw Kollegen a Kolleginnen

Ech wëllt mech haut mat engem Problem beschäftegen, den an der leschter Zeit ëmmer méi zouhellt. Do sin Kollegen resp. Kolleginnen déi an hirem Dingscht bei Rebelliounen méi oder manner schwéier blesséiert gin. Och déi hun d‘Recht fir „‘Täter“ unzesichen, kënnen dat awer nët, well déi respektiv Protokoller klasséiert gin. Et huet och munchmol intern Ursachen ob déi ech hei nët wëllt agoen. Sëcherlech gin et der och an eise Reiën déi méi oder manner „rebellioungeschädegt“ sin, fir et mol esou ze nennen. Déi meescht vun eis hun et aawer sëcherlech léiwer, wann sie hieren Dingscht kënnen maachen ouni Schued derfun ze droen. All Zivilpersoun huet d‘Recht, an hëlt sech dat och, fir géint e Polizist eng Plainte ze maachen, och wann et Bagatellen sin, déi dann och meeschtens klasséiert gin. Mir mussen eis aawer veräntweren a kréien ëmmer méi d’Gefill „deen neischt mëcht, deen neischt brëcht“. Och sinn ech der Meenung dat eis Directioun hei hir Verantwortung huelen muss, an hier Leit besser schütze muss. Et geet net duer all Dag e puer Kontrollen unzekënnegen an no baussen ze soen wéi gud mir dach all sin. Dat ass nämlech nët de Fall. Ech mengen dat mir hei ganz gud mussen oppassen dat de Schoss nët no hanne lass geet. Ech sin och der Meenung, dat wann d‘IG an engem Fall hier Untersuchungen oofgeschloss huet an sech erausstellt, dat de Beamten sech neischt zu Scholden kommen gelooss huet, dat dësen Beamten daat och misst gesoot kréien. Am Fall vun z.B. enger Verleumdung oder bewosst falschen Angaben vun Zivilpersounen, fir engem Kolleg ze schueden, muss dëse Beamten daat Recht hun, den Oofschlossbericht ze gesinn an dann kënnen geriichtlech géint dës Leit kënnen viirzegoen. Dann nach eng Kéier e puer Wuert zum leidegen Thema CNTP. Mir als Gewerkschaft sin absolut nët aferstaanen mat der aktueller Situatioun. Do gouf eis gesoot, an och vun eisem Minister op Aentwert op eng parlamentaresch Ufroo hin, dat d‘CIen Letzebuerg an Esch/A d‘Meiglechkeet kreien, fir (um Verluerekascht) kënnen weider ze trainéieren. Ech muss awer feststellen, dass dëst nët de Fall ass. Zumindest ass daat ob kengem Plang virgesinn. A wann ee weess dat bei eis an der Verwaltung ewell alles“ administréiert“ gët, da kann een sech de Rescht denken. Ech well hei op kee Fall d‘Kollegen aus dem Reckendall ugreifen, daat steht mir och guer nët zou. Dës Leit maachen hiert Bescht fir de Cours

esou gudd wei meiglech ze gestalten. Si kréien einfach gesoot, maacht daat, an da mussen se kucken dat se eens ginn. Et ass aawer nun mol esou, wann een daat eent /um Verluerekascht/ gesinn huet, dann kann een sech nët domat zefridden gin sech elo mussen zweschen Panneauen taktesch an den Videotirssall ze bewegen. An daat dann och nach mat enger Léiserwaff. Mee nach eng Keier. Eis Leit trëfft do absolut keng Schold. Et kinnt een elo froen: Wien tauscht scho gären e Porsche geint e Velo. Aentwert: den DG, well aanescht kann ech daat net erklären dat mir vun engem Site, deen baal alles opzeweisen huet waat een fir eng dementsprechend Ausbildung brauch, op eng Plaaz plënneren wou mir mindestens 1 Schratt zereckginn, fir ët eemol sou ze nennen. Sëcher ass de Schéisstand selwer op engem héiche Niveau, huet awer nët déi Gebeilechkeeten, déi een brauch fir eng anstenneg Ausbildung a Saachen Taktik ze maachen. Mir als Comité wärten an dëser Saach um Ball bleiwen an dorfir suergen, wann ët nët aanescht geet, datt d‘Öffentlechkeet richteg informéiert gët. Et ass och viirgesinn dësen Sujet alt erëm eng keier op den ordre du jour an eiser nächster Entrevue mam neien DG ze setzen. Fir Ureegungen zu dësem Thema wiere mir frou wann dir eis gifft är Meenung matdeelen an se un [email protected] schecken. Dann ass do nach eng Saach, déi ech an der Regionalversammlung an der Staat matkrut. Do gouf eis zougedroen, dat ob Unuerdnung vum Pressebüro (per email) den CI resp. den CI Gare mussen Mannerjähreger mat op Patrouillen huelen. Wann dat esou stëmmt, dann ass daat e staarkt Steck. Och an dëser Saach bleiwe mer um Ball. Zum Schluss dann nach eppes zu engem interessanten a gudden Commentaire den ech den 14.02.2008 op RTL héieren hun. Am Resumé kann een soen, dat déi Kontrollen, déi vum Parquet am Rahmen vum Art. 12 ugeuerdnet ginn, sënnvoll sin an och mussen gemaach gin. Am Commentaire gouf duerno aawer supposéiert, dat déi vill Radarkontrollen déi oofgehaal ginn sou ze soen volontaire sin. Daat ass aawer nët ganz richteg. Wéi ët an der Police esou agerass ass, gët alles vun uewen eroof virgeschriwwen. An dësem Fall vun den jeweilegen Regionadirekteren resp.vun der DG selwer, dëst am Rahmen vun sougenannten

Page 4: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 4 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

Campagnen virgeschriwwen. Do derbei kommen déi sougenannt Internetkontrollen, déi dann och musse gemaach ginn. Et versteht een awer sëcherlech, wann den Androck entsteht, dat sëch gewonnert gët, dat iwwerall kontrolléiert gët an ët dann an eisem Bulletin heescht, dat an zëch Heiser agebrach gouf. Daat versteht een, obwuel daat een‘t mat dem aaneren neischt ze dinn huet. Wann een dann nach weess dat ob deenen meeschten Kommissariater e chroneschen Mangel u Personal besteht, dann erklärt sech de Rescht vum selwen. Freiwelleg kann een dës Kontrollen dann sëcherlech net méi nennen. Zur

besserer Stëmmung dréit dann sëcherlech och nët bei, wann, wéi ët an der Regionalversammlung an der Staat gesoot gouf, d‘Polizisten eng 6 Seite laang Lëscht mat Adressen ausgedeelt kréien, déi se dann mussen während hiere Patrouillen kontrolléieren. Dëst och erëm am Rahmen vun enger sougenannter Campagne. Ech haat ët schon eng kéier geschriwwen, datt ech der Meenung sin, dat sech an eiser Verwaltung zu Dout „administréiert“ gët. An dobei huet sech bis dato nach neischt geännert. An dësem Sënn...

FELGEN Jemp Sekretär SNPGL

WWeeiiss SSttäärrkktt

ËËnnnneerrssttëëttzz ddääiinn SSyynnddiiccaatt!!

SSiieeww pprräässeenntt oopp ddeerr GGeenneerraallvveerrssaammmmlluunngg uumm 1188 AAuueerr ddeenn 1122.. MMäärrzz 22000088 zzuu HHeessppeerr!! DD’’PPoolliittiikk aassss ddééii lleesscchhtt JJooeerreenn mmaassssiivv oopp oonnsseerr VVeerrssaammmmlluunngg vveerrttrruueeddeenn!!

OOnnss PPrräässeennzz ssoollll,, mmuussss,, oocchh mmaassssiivv ssiinnnn!!

WWeeiiss,, ddaassss dduu dd’’FFuueeddeerruunnggeenn vvuunn ddéénnggeemm SSyynnddiiccaatt ëënnnneerrssttëëttzz!!

OOuunnii eenngg ssttaarrkk GGeewweerrkksscchhaafftt ssiinnnn mmiirr ddee FFuueeddeerruunnggeenn vvuunn ddeerr OObbrreeggkkééeett sscchhuuttzzllooss aauussggeelliiwweerrtt!!

NNëëmmmmeenn eenngg ssttaarrkk GGeewweerrkksscchhaafftt kkaannnn wwiieerrkklleecchh PPaarroollii bbiiddddeenn!!

AAllssoo::

RReennddeezz--vvoouuss MMëëttttwwoocchh,, ddeenn 1122.. 0033..22000088 uumm 1188 AAuueerr zzuu HHeessppeerr!!

Page 5: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 5 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

KAPGEN Fons

Memberen vum SNPGL,

Ech sin den Mëttwoch den 16ten Januar vum Comité vun eiser Gewerkschaft gefrot gin ob ech interesséiert wär fir an den Comité ze kommen. Obwuel ech net gewielt sin, géif ech an den Comité co-optéiert gin an zum Comité gehéieren.

Vu dat ech mech bei den nächsten Wahlen 2009 obstellen wollt fir an den Comité gewielt ze gin ass mir déi Alternativ vum Comité entgéintkomm an ech hun mech entscheed fir een Deel vun menger Zäit fir eng gudd Saach ze investéieren.

Ech hun dem Comité schon an enger ganzer Partie Mailen Problemer virgedroen, wou dun doriwwer diskutéiert resp. no Léisungen gesicht gouf.

Bei denen leschten Saachen ass et em d’Karrière vun den Brigadier’en an ëm eng „Prime Capitale“ fir den C.I. Lëtzebuerg an Esch/Alzette gangen.

Als éischt wollt ech all d’Memberen vum SNPGL informéieren, dass et een extrem groussen Problem an der Karrière vum Brigadier gëtt.

Et muss onbedingt eppes an dëser Karrière geschéihen.

An aaneren Verwaltungen wéi z.b. bei den Infirmièren, den Proffen oder Schoulmeeschteren gett gejaut, dass se eppes méi an der Paye kréien oder dass si hir Schoulen ugerechent kréien.

Wéini wann net elo muss eis Politik mat Nodrock drop obmierksam gemaach gin, dass si eng ganz Karrière bei der Fusioun vun der Police an Gendarmerie regelrecht vergiess hun. Elo ass et nach net ze spéit fir d’Memberen vun dëser Karrière aus dem Schlammassel ze zéien, an hir Karrière erëm attraktiv ze man.

Ech erklären mech:

Do wou d’Inspektesch-Karrière bei der Fusioun vun enger 9ième Technique ob eng 11ième

Technique gehéicht gin ass, ass d’Karrière vum Brigadier hänken bliwwen ob enger 9ième Filière 2, resp. enger 8ième Technique.

Wann een bedenkt, dass virun der Fusioun den schouleschen Ennerscheed vum Inspekter ob den Brigadier just een Schouljoer bzw. eng Filière war, sin et elo ganzer 3 Joer Ennerscheed. (ouni d’Policeschoul gerechent,

déi och nach 1 Joer méi wéi bei den Brigadier’en ausmecht)

D’Policeschoul ass bei der Inspektesch-Karrière ob 2 Joer an bei der Brigadiers-Karrière ob een Joer gehéicht gin.

Weder déi kleng Ufro bei der Fusioun, dass d’Karrière vun den Brigadier’en vun enger 9ième Filière 2 ob eng 9ième Technique gehéicht gin soll, nach dass si een Graad an der Karrière bäi sollt kréien, ass erfëllt gin. (d’Karrière vum Brigadier huet nemmen 4 Graden, d’Inspektesch-Karrière huet 6 Graden)

An dëser Karrière mussen drengend déi néideg Reformen ausgeschafft an duerchgefouert gin!!

Bei der aanerer Saach geht et em eng Prime fir d’Beamten vun den C.I.’en Lëtzebuerg an Esch/Alzette, déi am noen Ausland och Prime-Capitale genannt gëtt.

Et ass eng Prime fir d' C.I.'s- Beamten an den Groussstied Lëtzebuerg an Esch/Alzette (daat sin +-200 Beamten).

Dës Prime gëtt ët an anneren Länner (zb: Belge & Frankreich) an gëllt fir d‘Quartier'en wou d'Bevölkerungsdicht an Kriminalitéit méi héich ass, wéi z.b. Bréissel & Paräis. Ech hun an dësem Punkt déi néideg Saachen zesummengesicht an kommen méi spéit drop zréck.

Ech wollt heibäi awer och net vergiessen mech e bëssen virzestellen fir déi, déi mech net kennen.

Mäin Numm ass KAPGEN Fons, ech hun 29 Joer, wunnen zu Stesel an schaffen säit 2001 um Centre d’Intervention an der Staad ob der Gare an sin an der Brigadier’s - Karrière.

Am Joer 2005 hun ech den Promotioun-examen gepackt. Säit 2007 sin ech bäi den T.E.’en an lo eben och am Comité vum SNPGL co-optéiert.

Vu dat ech och op der Schicht schaffen an d’Problemer do kennen wëll ech mech duerfir asetzen dass d’Leit vum Terrain méi an hierem Alldaag ënnerstëtzt gin an dës Beamten mierken, dass ët Léit gëtt déi hannert hinnen stin.

[email protected] Centre d’Intervention

Luxemburg - Gare

Page 6: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 6 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

Syndicat National de la Police Grand-Ducale Luxembourg a.s.b.l. - affilié au Syndicat Professionnel de la Force Publique

- affilié à la C.G.F.P.

- affilié à l‘EuroCOP

- R.C.S. Luxembourg F988

Adresse retour :

SNPGL

L-2957 Luxembourg

Luxembourg, le 18 octobre 2007

Objet: Changements d’administration.

Monsieur le Ministre,

Par la présente le conseil d’administration du Syndicat National de la Police Grand-Ducale

Luxembourg asbl, voudrait bien vous saisir d’un problème qui se présente lors des changements

d’administrations opérés depuis l’administration des Douanes vers la Police grand-ducale en ce qui

concerne actuellement plus spécialement la carrière du brigadier de Police.

En effet, un collègue de la carrière du brigadier vient de nous rendre attentif au fait que les

préposés des Douanes, qui changent d’administration et rejoignent le Corps de la Police seraient

immédiatement intégrés au cadre fermé de cette carrière, bien qu’ils n’aient pas encore 10 années

de service à leur actif.

La direction des ressources humaines a confirmé qu’effectivement il était arrivé dans un cas précis

qu’un préposé des Douanes avait changé d’administration et avait été intégré au grade de brigadier-

chef du cadre fermé tout en n’ayant que 7 années de service à son actif.

Cette situation est apte à créer de sérieux malaises dans la carrière du brigadier, car le cas dont il

s’agit (changement de carrière du préposé des Douanes …) entraîne les conséquences suivantes :

Au départ nous retrouvons des volontaires de l’Armée, qui briguent des postes dans les carrières

inférieures de différentes administrations.

A

Monsieur le Ministre de la Justice

L-2934 LUXEMBOURG

Page 7: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 7 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

Cependant, alors que le brigadier de police n’est admis à l’examen de promotion de sa carrière au

plus tôt lors de la sixième année de service depuis son assermentation, le préposé des Douanes peut

s’y présenter lors de la quatrième année de service (une année de stage et trois années de service).

Les tableaux d’avancements des deux carrières diffèrent sensiblement, ce qui a pour conséquence

que le préposé des Douanes avance beaucoup plus rapidement en traitement que le brigadier de

police. Ceci ressort bien de l’insertion du brigadier issu de l’administration des Douanes dans sa

nouvelle administration, alors qu’il se retrouve propulsé au grade de brigadier-chef hors cadre

après 7 années de service (dans notre cas) alors que le brigadier de police, qui a suivi la filière

« normale » ne pourra accéder au grade de brigadier-chef au plus tôt qu’après 11 années de bons et

loyaux services. Encore faudra-t-il qu’il y ait une vacance dans le grade du brigadier-chef.

Donc, il est démontré que ce cas précis a entraîné pour les collègues de la carrière du brigadier

issus de la filière normale un net désavantage vis-à-vis du collègue issu de la filière du changement

d’administration. En outre, nous constatons une nouvelle fois que la carrière du brigadier de police

est une des moins bien rémunérées de la Fonction Publique.

La conclusion qui s’impose d’elle-même est celle qu’outre les carrières du caporal de carrière de

l’Armée et du brigadier de police d’une part et les carrières du sous-officier de l’Armée et de

l’inspecteur de police d’autre part, aucune autre carrière de l’Etat n’est compatible avec celles de la

Force Publique.

Le SNPGL préconise d’arrêter ces changements d’administrations qui ne sont aptes qu’à semer la

zizanie dans la carrière du brigadier, car considérés comme gravement injustes.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de nos sentiments très respectueux.

Pr. Le conseil d’administration du syndicat national de la Police Grand-Ducale

Luxembourg asbl (SNPGL)

Maurice MEYSENBURG

Secrétaire général

Albert RESSEL

Président

Copie pour information :

DGP et IGP

Page 8: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 8 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

Page 9: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 9 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

Tribunal administratif Numéro 22821 du rôle du Grand-Duché de Luxembourg Inscrit le 18 avril 2007

Audience publique du 19 décembre 2007

Recours formé par Monsieur ..., … contre deux décisions du ministre de la Justice en matière de promotion

JUGEMENT

Vu la requête déposée au greffe du tribunal administratif le 18 avril 2007 par Maître Edmond DAUPHIN, avocat à la Cour, inscrit au tableau de l’Ordre des avocats à Luxembourg, au nom de Monsieur ..., fonctionnaire de l’État, demeurant à L-…, tendant à l’annulation de l’arrêté du ministre de la Justice du 29 septembre 2006 portant nomination de Monsieur ... à l’emploi de contrôleur à la direction régionale de la Police de ..., ainsi que d’une décision confirmative du 18 janvier 2007 refusant de faire droit à son recours gracieux introduit le 20 décembre 2006 ;

Vu l’exploit de l’huissier de justice Gilbert RUKAVINA, demeurant à Diekirch, du 23 avril 2007 portant signification de ce recours à Monsieur ..., fonctionnaire de l’Etat, demeurant à L-9640 Boulaide, 8, rue de la Mairie ;

Vu le mémoire en réponse du délégué du Gouvernement déposé au greffe du tribunal administratif le 25 juillet 2007 ;

Vu le mémoire en réplique déposé au greffe du tribunal administratif le 18 octobre 2007 par Maître Edmond DAUPHIN au nom de Monsieur ... ;

Vu le courrier du délégué du Gouvernement déposé au greffe du tribunal administratif le 23 octobre 2007 ;

Vu les pièces versées et notamment les décisions attaquées ;

Entendu le juge-rapporteur en son rapport, ainsi que Maître Edmond DAUPHIN et Monsieur le délégué du Gouvernement Guy SCHLEDER en leurs plaidoiries respectives à l’audience publique du 3 décembre 2007.

Monsieur ... est commissaire en chef de police, commandant du commissariat de proximité de ....

Le 7 août 2006, une vacance de poste de contrôleur à la direction régionale de ... fut portée à la connaissance du corps de police.

Le 1er septembre 2006, Monsieur ... soumit sa candidature pour ledit poste.

Page 10: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 10 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

Suivant rapport du 20 septembre 2006, le directeur de la circonscription régionale de ... soumit au directeur des ressources humaines son avis au sujet des différents candidats.

Le 26 septembre 2006, le directeur général de la Police grand-ducale, ci-après « le directeur général », proposa le commandant chef ..., commandant du commissariat de proximité de ..., pour être affecté audit poste.

Par arrêté du ministre de la Justice du 29 septembre 2006, le commissaire en chef de police ... fut nommé au poste de contrôleur à la direction de la circonscription régionale de ... avec effet au 1er octobre 2006.

Le 10 octobre 2006, Monsieur ..., se fondant sur l’article 57 de la loi modifiée du 16 avril 1979 ayant pour objet la discipline dans la Force publique, adressa au directeur général une réclamation à l’encontre du rapport du 20 septembre 2006 du directeur de la circonscription régionale de ... auquel il reproche de ne pas avoir avisé favorablement sa candidature.

Le 10 novembre 2006, le directeur général prit position par rapport à la prédite réclamation.

Le 5 décembre 2006, le syndicat national de la Police grand-ducale adressa une lettre au ministre de la Justice pour soutenir la cause de Monsieur ....

Le 29 décembre 2006, le directeur général fit parvenir au ministre de la Justice la prise de position lui demandée.

Le 20 décembre 2006, Monsieur ... fit introduire un recours gracieux auprès du ministre de Justice à l’encontre de l’arrêté de nomination du 29 septembre 2006.

Le ministre de la Justice confirma sa décision initiale par une décision prise le 18 janvier 2007.

La décision est libellée comme suit :

« En réponse au recours gracieux que vous avez introduit le 20 décembre 2006 dans le cadre du refus de vous nommer à la fonction de contrôleur de la circonscription régionale de ..., j'ai l'honneur de vous informer que je viens de recevoir la prise de position y relative de Monsieur le Directeur général de la Police.

La fonction de contrôleur d'une région étant une fonction dirigeante présupposant des capacités particulières, votre Directeur régional a convoqué les postulants à un entretien pour évaluer la concordance entre le profil du candidat et les exigences spécifiques de cette fonction.

Le choix a été pris compte tenu du résultat de ces entretiens et de la qualité du travail presté par les concernés jusqu'à présent en tant que commandant de commissariat.

Les critères de sélection répondant à un souci d'objectivité de la part de vos supérieurs hiérarchiques en vue de déterminer l'aptitude des candidats à revêtir le poste brigué, je confirme la décision initiale prise le 29 septembre 2006 nommant le commissaire en chef ... au poste de contrôleur à la direction de la circonscription régionale de ... ».

Par requête déposée au greffe du tribunal administratif le 18 avril 2007, Monsieur ... a fait déposer un recours en annulation à l’encontre de l’arrêté ministériel du 29 septembre 2006 portant nomination de Monsieur ... à l’emploi de contrôleur à la direction régionale de ..., ainsi qu’à l’encontre de la décision confirmative du 18 janvier 2007 refusant de faire droit à son recours gracieux introduit le 20 décembre 2006.

Etant donné qu’aucun recours en réformation n’est prévu en la présente matière, le recours en annulation, régulier par rapport aux exigences de forme et de délai, est recevable.

Avant d’aborder le fond de l’affaire, le délégué du Gouvernement a demandé à voir écarter des débats le mémoire en réplique du demandeur pour cause de dépôt tardif.

Page 11: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 11 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

Aux termes de l’article 5 (5) de la loi modifiée du 21 juin 1999 portant règlement de procédure devant les juridictions administratives, le demandeur peut fournir une réplique dans le mois de la communication de la réponse, la partie défenderesse et le tiers intéressé étant admis à leur tour à dupliquer dans le mois.

En l'absence de dispositions spécifiques concernant la computation des délais en matière administrative, il y a lieu d'appliquer les règles générales de computation des délais contenues dans les articles 1256 et s. du Nouveau code de procédure civile.

Selon l’article 3 paragraphe 1er de la Convention européenne sur la computation des délais signée à Bâle le 16 mai 1962, approuvée par la loi du 30 mai 1984, les délais exprimés en jour, semaines, mois, années, courent à partir du dies a quo, minuit, jusqu’au dies ad quem, minuit.

L’article 1258 du Nouveau code de procédure civile dispose en outre que « lorsqu’un délai est exprimé en mois ou en années, il expire le jour du dernier mois ou de la dernière année qui porte le même quantième que le jour de l’acte, de l’événement, de la décision ou de la signification qui fait courir le délai ».

En l’espèce le mémoire en réponse a été déposé au greffe du tribunal administratif le 25 juillet 2007. Etant donné que le délai pour déposer le mémoire en réplique a été suspendu entre le 16 juillet et le 15 septembre en application de l’article 5 (6) de la loi modifiée du 21 juin 1999 précitée, le délai pour déposer ce mémoire a commencé à courir le 16 septembre 2007 pour expirer le 16 octobre 2007 à minuit.

Le mémoire en réplique ayant été déposé le 18 octobre 2007, il a dès lors été déposé après le délai légal, de sorte qu’il est à écarter des débats.

Il y a ensuite lieu d’analyser le moyen mettant en cause une violation de l’article 6 du règlement grand-ducal du 8 juin 1979 relatif à la procédure à suivre par les administrations relevant de l’Etat et des communes, en ce que les décisions ministérielles ne seraient pas suffisamment motivées.

Etant donné que tant l’information portant à la connaissance de Monsieur ... que sa candidature n’a pas été retenue, que la décision du ministre de la Justice du 18 octobre 2007 que les autres courriers versés par la partie demanderesse renseignent de manière formelle les motifs à la base des décisions litigieuses, le moyen mettant en cause une insuffisance de motivation est à écarter pour ne pas être fondé.

Il y a dès lors lieu d’analyser si les motifs indiqués sous-tendent légalement les décisions sous examen.

L'un des principes fondamentaux qui forment la substance de la relation de droit public autorité-agents est l'obligation pour l'autorité d'examiner de façon objective et de comparer l'aptitude et les titres des candidats entrant régulièrement en ligne de compte pour une promotion1.

En l’espèce, aucune disposition légale ou réglementaire n’impose des critères quant au choix des candidats.

Si le droit de l'administration d'apprécier l'existence et l'étendue des besoins du service, ainsi que de choisir le personnel qui, à ses yeux, remplit le mieux ces besoins, est dès lors discrétionnaire, son exercice n’est pas pour autant soustrait à tout contrôle juridictionnel en ce sens que sous peine de consacrer un pouvoir arbitraire, le juge administratif, saisi d'un recours en annulation, doit se livrer à l'examen de l'existence et de l'exactitude des faits matériels qui

1 CA 18 mai 1999, n°10985C, Pas. adm. 2006, V° Fonction publique, n° 48.

Page 12: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 12 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

sont à la base de la décision attaquée, et vérifier si les motifs dûment établis sont de nature à motiver légalement la décision attaquée2.

A l’appui de son recours Monsieur ... fait valoir qu’il assume le commandement du commissariat de proximité de ... depuis le 1er octobre 2002, date à laquelle cette nouvelle unité fut créée et qu’il se serait consacré à la mettre en place, à l’organiser au mieux et à la rendre opérationnelle. Il précise que ses supérieurs ne lui auraient jamais adressé de reproches quant à la gestion de son unité qui comprendrait un effectif de 9 fonctionnaires et dont le champ d’action s’étendrait sur cinq communes avec un total de 18600 habitants. Monsieur ... pour sa part assumerait le commandement du commissariat de proximité de ..., qui comprendrait un effectif de 4 fonctionnaires et dont le champ d’action s’étendrait sur 6500 habitants.

Ces affirmations n’étant pas autrement contestées par la partie étatique, il y a lieu de les considérer comme établies.

Le rapport du 20 septembre 2006 du directeur de la circonscription régionale de ... est libellé comme suit :

« Par la note de service n° 80/2006, la vacance de plusieurs postes dans le cadre des inspecteurs de police a été annoncée aux membres du corps de la police grand-ducale et les fonctionnaires intéressés pouvaient introduire leur candidature jusqu’au 7 septembre 2006.

Etant donné que la fonction de contrôleur nécessite une collaboration extrêmement étroite avec le directeur respectif, de même qu’une confiance mutuelle absolue, je voudrais vous soumettre mon avis par rapport aux différents candidats issus de la CR ..., à savoir les fonctionnaires suivants :

nom et prénom, grade unité clé ancienneté

... , Comch CP ...

... , Comch CP ...

…, Comch CI ...

De par son ancienneté, le Comch ... ne me semble guère éligible pour le poste en question. En effet, sur l’ensemble des commissaires en chef de la CR ..., seulement 2 sont encore plus jeunes, alors que les 17 autres sont plus anciens que l’intéressé. Bien que l’ancienneté ne soit pas le seul critère de sélection, la situation telle qu’elle se présente pour le Comch ... m’amène cependant à aviser sa candidature de manière négative.

Quant aux Comch ... et ... , il y a lieu de noter qu’ils exercent tous les deux la fonction de commandant d’un CP de la CR ... à ma satisfaction. Les différends avec l’un ou l’autre sont mineurs et les relations entre les concernés et le personnel de leur unité me semblent correctes. Au CP ... cependant, le contrôleur et moi-même avons dû intervenir à plusieurs reprises pour que certains fonctionnaires de cette unité terminent leurs écrits dans des délais raisonnables. De même, plusieurs enquêtes administratives et disciplinaires y ont eu lieu, alors qu’au CP ... tel n’était pas le cas. Certes, le commandant d’unité n’est pas responsable de tous les actes posés par son personnel, mais la surveillance, la direction et l’encadrement des membres de son unité sont des tâches primordiales pour un chef et ces qualités sont également exigées pour un bon contrôleur.

Afin de sonder la motivation en rapport avec le poste brigué, le Comch ... , qui a postulé sa demande le 17 août 2006 et le Comch ... , dont la demande date du 31 août 2006, ont donc été reçus pour un entretien individuel. Sur base de ces entretiens, mais également au vu du travail presté par les intéressés au sein de leurs CP respectifs, je propose à ce que le Comch ... soit affecté au poste de contrôleur de la CR .... Le concerné dispose des qualités nécessaires

2 Cf TA 18 juin 1998, n°10617 et 10618 du rôle, Pas.adm. 2006, V° Fonction publique, n° 100

Page 13: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 13 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

pour remplir cette tâche et il bénéficie de mon entière confiance, de sorte à ce que sa candidature devrait être retenue dans l’intérêt de service ».

Le 26 septembre 2006, le directeur général propose au ministre de la Justice de nommer Monsieur ... au poste de contrôleur en les termes suivants :

« Le commissaire en chef ... est le plus ancien sur la liste d’ancienneté des candidats pour ce poste. Or, étant donné que le contrôleur régional doit bénéficier d’une confiance totale de la part du Directeur régional, je vous propose néanmoins, conformément à l’avis du Directeur de la circonscription régionale de ..., et ceci d’autant plus qu’il sera amené à remplacer temporairement ce Directeur, d’affecter à ce poste dans l’intérêt du service le commissaire …, qui est le prochain sur la liste d’ancienneté des candidats et qui dispose des qualités requises. »

Le ministre de la Justice relate dans sa décision du 18 janvier 2007 ce qui suit :

« Le choix a été pris compte tenu du résultat de ces entretiens et de la qualité du travail presté par les concernés jusqu’à présent en tant que commandant de commissariat ».

Il résulte dudit rapport, de la proposition de nomination et de la décision ministérielle du 18 janvier 2007 que les critères retenus sont d’un côté la qualité du travail presté et d’un autre côté la relation de confiance entre le directeur de la circonscription régionale et le contrôleur.

Il y a d’abord lieu de relever que Monsieur ... est plus ancien en rang que Monsieur .... A cela s’ajoute que le champ d’action de Monsieur ... est plus important que celui de Monsieur ... et que Monsieur ... a 9 personnes sous son ordre, tandis que Monsieur ... n’en a que 4, de sorte que leurs situations ne sont en tant que telles pas objectivement comparables et que le risque d’incidents est statistiquement plus élevé au sein d’un commissariat de proximité plus important tel celui de ... que dans un commissariat plus petit, tel celui de ....

En ce qui concerne la qualité de travail presté, le directeur de la circonscription régionale a noté d’abord que les deux candidats exercent la fonction de commandant d’un centre de proximité à sa satisfaction, que les différends avec l’un et l’autre étaient mineurs et que les relations entre le personnel et leur commandant lui semblaient correctes.

Il a relevé ensuite concernant plus précisément le commissariat de proximité de ..., que le contrôleur et le directeur de la circonscription régionale ont dû intervenir à plusieurs reprises pour que certains fonctionnaires de cette unité terminent leurs écrits dans des délais raisonnables et que plusieurs enquêtes administratives et disciplinaires y ont eu lieu, tandis qu’au centre de proximité de ... tel n’était pas le cas.

Tout en concédant que le commandant n’est pas responsable de tous les actes posés par son personnel, le directeur de la circonscription régionale a relevé néanmoins que la surveillance, la direction et l’encadrement des membres de son unité seraient des tâches primordiales pour un chef et que ces qualités seraient également exigées pour un bon contrôleur.

Au vu de ces considérations, il y a lieu de retenir que l’existence d’un certain retard dans les travaux administratifs et d’enquêtes administratives et disciplinaires ont eu une influence sur l’évaluation de la qualité de travail de Monsieur ....

Monsieur ..., de son côté, conteste formellement avoir été mêlé de quelque manière que ce soit à des faits ayant provoqué des enquêtes administratives et disciplinaires. Il précise pour le surplus qu’il ne s’est jamais vu reprocher d’avoir failli à sa mission de chef.

Il a relevé par ailleurs que dans sa lettre de réclamation du 10 octobre 2006 adressée au directeur général, il avait indiqué ignorer à quelles enquêtes il était concrètement fait référence et formulé les remarques suivantes : « Si le directeur régional prétend que plusieurs enquêtes administratives et disciplinaires ont eu lieu, qu’il indique de combien d’enquêtes il s’agit et

Page 14: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 14 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

desquelles. Pour une fois en quatre ans où j’aurais bien voulu qu’il m’aurait aidé, respectivement m’aurait épaulé, il est resté totalement inactif et ce jusqu’aujourd’hui. Au mois de novembre 2005, je lui ai fait un rapport sur un comportement inadmissible d’un de mes fonctionnaires. Jusqu’à ce jour il n’y a pas eu de réaction de sa part, malgré maintes demandes de ma part. Au mois de mai 2005, ce même fonctionnaire a eu un autre heurt avec des collègues du Centre d’Intervention de .... Notre Directeur régional et son ex-contrôleur ont mis plus d’un an pour mener cette enquête. Finalement il m’a informé qu’il aurait l’intention d’attendre la prescription dans cette affaire et de la classer sans suite… Comme je n’étais pas d’accord vis-à vis des autres fonctionnaires, i1 m’a promis de lui infliger une punition. Promesse qui n’a pas été tenue jusqu’à ce jour… Il me reproche de ne pas avoir satisfait à la surveillance, à la direction et à l’encadrement des membres de mon unité. A plusieurs reprises j’ai demandé au directeur régional de charger son ex-contrôleur avec des contrôles sporadiques. Toutes ces demandes sont restées sans suites, ainsi qu’il n’y a pas eu de réaction sur mon écrit où je lui ai fait rapport sur un comportement d’un de mes fonctionnaires. Mais ça devrait être aussi le rôle du directeur régional d’épauler les commandants d’unités, de les encadrer et de faire preuve d’objectivité et d’impartialité ».

Le directeur général, de son côté, dans sa réponse du 10 novembre 2006 relève ce qui suit :

« Retourné au Directeur de la circonscription régionale de ... pour notification au commissaire en chef ... suite à l’exercice de son droit de réclamation au sujet des arguments invoqués par le Directeur de la circonscription régionale de ... dans son rapport du 20 septembre 2006 relatif à la nomination du poste de contrôleur dans CR de ....

Ma proposition de nomination ne met pas en cause la manière de servir du commissaire en chef ..., mais tient compte de l’intérêt de service, en l’espèce la nécessité d’une relation de confiance entre le contrôleur et le directeur régional. Votre rapport du 20 septembre démontre l’absence de confiance entre vous et le commissaire en chef .... Or dans la circonscription régionale de ..., une région sans directeur adjoint, le poste de contrôleur est un poste qui doit être occupé par une personne bénéficiant de la confiance totale du directeur, comme ce contrôleur sera amené à le remplacer temporairement.

J’ai dû constater moi-même de manière non équivoque ce manque de confiance réciproque non seulement dans votre rapport du 20 septembre 20063 et dans le rapport de réclamation du 10 octobre 2006, mais également lors de l’entretien personnel avec le commissaire en chef ... en date du 7 novembre 2006.

Je demande aux deux intéressés de retrouver une relation de travail normale entre un commandant de commissariat de proximité et son directeur régional»

Aussi semble-t-il se dégager de l’analyse de l’ensemble des pièces versées au dossier que les incidents mis en avant et la façon dont ils ont été traités avec le directeur régional, le contrôleur et le demandeur lui-même sont à l’origine du manque de confiance invoqué.

Or, au vu des explications circonstanciées de Monsieur ... faites dans sa lettre de réclamation du 10 octobre 2006, la simple affirmation que la relation de confiance entre Monsieur ... et le directeur régional se trouve ébranlée ne revêt pas le caractère de précision requis, la partie publique restant en défaut de préciser concrètement pourquoi cette relation de confiance n’existe plus entre les deux intéressés. En l’absence de tout élément tangible ou pièce, comme par exemple le rapport de réclamation du 10 novembre 2006 ou un rapport relatif aux entretiens ayant eu lieu entre Monsieur ... et respectivement le directeur régional et le directeur général, le tribunal est mis dans l’impossibilité de vérifier plus en avant si le manque

3 Il s’agit du rapport du 20 septembre 2006 du directeur de la circonscription régionale de ... cité ci-avant.

Page 15: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 15 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

de confiance invoqué est de nature à motiver les décisions litigieuses. En effet la simple affirmation avancée ne permet au tribunal de cerner ni les raisons exactes de ce manque de confiance réciproque, ni d’apprécier si ce manque de confiance est imputable à Monsieur ....

En ce qui concerne la qualité de travail, force est encore au tribunal de constater que les retards ainsi que les enquêtes administratives et disciplinaires épinglés au commissariat de proximité de ... sont évoqués en des termes généraux et abstraits. Sur ce point la partie étatique reste également en défaut de préciser les incidents visés, de sorte que le tribunal est encore mis dans l’impossibilité de positionner ces événements dans le temps et d’en apprécier l’envergure afin de vérifier si ces incidents ont pu mettre en cause la qualité de travail de Monsieur ... et ébranler, le cas échéant, la relation de confiance ayant existé entre lui-même et le directeur général.

Etant donné que la qualité de travail du candidat et la relation de confiance devant exister entre celui-ci et le directeur régional constituent les motifs principaux des décisions litigieuses, il y a lieu de retenir, au vu de ce qui précède, que les faits sous-jacents à la motivation retenue ne sont pas suffisamment établis, de sorte que les décisions litigieuses encourent l’annulation.

Le demandeur sollicite en outre une indemnité de procédure non chiffrée. L’Etat estime que l’indemnité sollicitée serait à refuser au motif que le demandeur reste en défaut de préciser la raison pour laquelle il serait inéquitable de laisser à sa charge les frais d’avocat.

A défaut de toute prise de position et de précision de la part de la partie demanderesse, la demande afférente est à rejeter.

Par ces motifs,

le tribunal administratif, première chambre, statuant contradictoirement ;

reçoit le recours en annulation en la forme ;

au fond le dit justifié partant annule les décisions du ministre de la Justice des 29 septembre 2006 et 20 décembre 2006 ;

rejette la demande en allocation d’une indemnité de procédure introduite par la partie demanderesse ;

met les frais à charge de l’Etat

Ainsi jugé et prononcé à l’audience publique du 19 décembre 2007 par :

Mme Lenert, vice-président,

Mme Thomé, juge.

M. Sünnen, juge

s. Schmit s. Lenert

Page 16: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 16 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

Cette affaire nous incite à formuler les remarques suivantes :

Une nouvelle fois le Tribunal Administratif retient une jurisprudence essentielle, à savoir :

« Si le droit de l'administration d'apprécier l'existence et l'étendue des besoins du service, ainsi que de choisir le personnel qui, à ses yeux, remplit le mieux ces besoins, est dès lors discrétionnaire, son exercice n’est pas pour autant soustrait à tout contrôle juridictionnel en ce sens que sous peine de consacrer un pouvoir arbitraire, le juge administratif, saisi d'un recours en annulation, doit se livrer à l'examen de l'existence et de l'exactitude des faits matériels qui sont à la base de la décision attaquée, et vérifier si les motifs dûment établis sont de nature à motiver légalement la décision attaquée. »

Il est évident que cette jurisprudence représente à nos yeux une garantie essentielle pour endiguer toutes sortes d’abus de pouvoir, résultant d’échafaudages caducs construits sur de fausses déclarations, prétentions ou ragots. Nous verrons ci-après que tel à été le cas.

Du rapport du 20 septembre 2006 du directeur régional de Mersch nous retiendrons :

« Quant aux Comch ... et ... , il y a lieu de noter qu’ils exercent tous les deux la fonction de commandant d’un CP de la CR ... à ma satisfaction. Les différends avec l’un ou l’autre sont mineurs et les relations entre les concernés et le personnel de leur unité me semblent correctes. Au CP ... cependant, le contrôleur et moi-même avons dû intervenir à plusieurs reprises pour que certains fonctionnaires de cette unité terminent leurs écrits dans des délais raisonnables. De même, plusieurs enquêtes administratives et disciplinaires y ont eu lieu, alors qu’au CP ... tel n’était pas le cas. Certes, le commandant d’unité n’est pas responsable de tous les actes posés par son personnel, mais la surveillance, la direction et l’encadrement des membres de son unité sont des tâches primordiales pour un chef et ces qualités sont également exigées pour un bon contrôleur. »

Et le Tribunal Administratif de conclure:

« En ce qui concerne la qualité de travail, force est encore au tribunal de constater que les retards ainsi que les enquêtes administratives et disciplinaires épinglés au commissariat de proximité de ... sont évoqués en des termes généraux et abstraits. Sur ce point la partie étatique reste également en défaut de préciser les incidents visés, de sorte que le tribunal est encore mis dans l’impossibilité de positionner ces événements dans le temps et d’en apprécier l’envergure afin de vérifier si ces incidents ont pu mettre en cause la qualité de travail de Monsieur ... et ébranler, le cas échéant, la relation de confiance ayant existé entre lui-même et le directeur général.

Etant donné que la qualité de travail du candidat et la relation de confiance devant exister entre celui-ci et le directeur régional constituent les motifs principaux des décisions litigieuses, il y a lieu de retenir, au vu de ce qui précède, que les faits sous-jacents à la motivation retenue ne sont pas suffisamment établis, de sorte que les décisions litigieuses encourent l’annulation. »

Page 17: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 17 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

Force est de constater, que la partie étatique n’ayant pas été en mesure d’établir ses allégations par des pièces ou des témoignages, le Tribunal Administratif s’est trouvé dans l’impossibilité de positionner ces événements dans le temps et d’en apprécier l’envergure. Le Tribunal Administratif s’exprime de manière extrêmement polie et correcte, mais laisse apparaître pour le soussigné, en tant que syndicaliste, entre les lignes, un mensonge camouflé de manière grossière et indigne d’un membre du cadre supérieur. Voici une belle illustration de favoritisme cru et ignoble, empreint à semer la zizanie dans nos rangs !

Nos collègues sont sujets à des demandes de justification pour bien moindre chose !

Il est évident que le directeur régional de Mersch par ses déclarations litigieuses a enfreint plusieurs articles de la loi sur la discipline dans la Force Publique et que le conseil d’administration du SNPGL se propose de saisir qui de droit de cette affaire.

Il nous reste à remercier la CGFP, qui après avoir reconnu l'importance du jugement, s'est décidée à prendre ses responsabilités et à soutenir la partie demanderesse. Maurice Meysenburg Secrétaire général

Däin Syndicat ass ze deier ?

An Däitschland bezillt all Member 1%

vum Bruttoloun als Beitrag fir de

Syndicat !

Rechen selwer no!

Page 18: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 18 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

To whom it may concern …

Im Jahr 1987 begann ich meinen Dienst in der damaligen Gendarmerie und habe dort 14 Jahre lang Streifendienst verrichtet. Nach der Reorganisation von Gendarmerie und Polizei kam ich im Jahr 2000 zur Spurensicherungsabteilung beim „Service de Recherche et d’Enquête Criminelle“ in der Polizeiregion Luxemburg.

Ich möchte behaupten, dass mich die Spurensicherung von ihren Möglichkeiten her begeistert, und ich denke in dieser Aufgabe meinen Traumberuf gefunden zu haben. In der Tat, bietet die moderne Spurensicherung immense Möglichkeiten und der materielle Beweis eines Fingerabdruckes oder einer DNA-Spur gibt den Gerichten die Möglichkeit ohne jeden Zweifel über die Schuld oder die Unschuld eines Angeklagten zu urteilen.

Erlauben sie mir gleich zur Sache kommen. Es geht in diesem Schreiben nicht darum, dass Luxemburg weder über eine eigene Gerichtsmedizin, noch über ein kriminaltechnisches- oder ein DNA-Laboratorium verfügt. Auch geht es nicht um die Probleme und Kosten, die der luxemburgische ‚Spurentourismus’4 verursacht. Ich möchte auch hier nicht auf die Probleme eingehen, die sich unser kleines Land mit einer, um es formgewandt auszudrücken sehr komplexen DNA-Gesetzgebung geschaffen hat, sondern es geht um einen der ältesten materiellen Beweise den die Kriminalistik kennt: “Den Fingerabdruck ! „

Seit über 100 Jahren hilft der Fingerabdruck bei der Ermittlung von Straftätern.

Luxemburg besitzt seit 1997 ein automatisiertes System zur Abgleichung von Fingerabdrücken, das so genannte AFIS-System. Seit der Einführung von AFIS5 vor 10 Jahren konnten über 700 Straftäter durch das System ermittelt und den Gerichten zugeführt werden.

Seit über 10 Jahren läuft also ein System, dessen Erfolge nicht zuletzt wegen eines hochmotivierten Auswertungsbeamten unumstritten sind.

Das System kann aber nur erfolgreich arbeiten, resp. Täter ermitteln, wenn ihm die notwendigen Daten zugeführt werden. Wohingegen in unseren Nachbarländern (um nur diese zu nennen) Straftäter nach dem Begehen einer Straftat erkennungsdienstlich behandelt werden, so ist dies in Luxemburg anders. Laut Ansicht der Staatsanwaltschaft erlaubt die luxemburgische Gesetzgebung dies nicht.

Da die erkennungsdienstliche Behandlung in Luxemburg nicht wie in anderen Ländern üblich eine Polizeimassnahme ist, sondern der Erlaubnis der Staatsanwaltschaft bedarf, kommt es immer wieder soweit, dass sogar auf frischer Tat verhaftete Täter nicht (!) erkennungs-dienstlich behandelt werden.

Bis vor wenigen Jahren, sah die Staatsanwaltschaft dies weniger streng und das Erfassen von Straftätern wurde in den meisten Fällen genehmigt. In Zahlen ausgedrückt, wurden alleine durch die Spurensicherung des SREC Luxemburg im

Jahr 2004 - 633 Straftäter

Jahr 2005 - 517 Straftäter

Jahr 2006 - 350 Straftäter

Jahr 2007 - 259 Straftäter erkennungsdienstlich behandelt.

4 Gemeint sind die zurückzulegenden Distanzen von luxemburgischen Polizeibeamten ins nahe oder ferne Ausland um dort Spurenträger

abzuliefern. 5

Page 19: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 19 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

Dies ist ein erschreckender Rückgang bei gleichzeitigem Anstieg der Kriminalität.

Nichtsdestotrotz wird ein Straftäter bei seiner Internierung in der Strafanstalt zu SCHRASSIG automatisch erkennungsdienstlich behandelt. Ein Widerspruch an sich, denn was rechtfertigt eine

Zwar aus Polizeisicht begrüssenswerte Massnahme in der Strafanstalt, wenn für die gleiche Massnahme in den Kommissariaten zuvor rechtliche Bedenken seitens der Staatsanwaltschaft bestanden.

Die wenigsten der ermittelten Täter, im Falle von Vergehen und Verbrechen, werden sofort dem Untersuchungsrichter vorgeführt. Alle anderen werden nach der Aufnahme des Protokolls auf freiem Fuss belassen und entgehen somit der erkennungsdienstlichen Behandlung.

Die Polizei wird somit durch diese Auslegung der Gesetzestexte einer ihrer erfolgreichsten Ermittlungsmethoden beraubt und … dies ist nicht nachvollziehbar!

Auch wurden z.B. im Jahr 2004, 30% der wegen geringer Delikte (z. B. Ladendiebstahl) erkennungsdienstlich behandelter Täter später durch das System weit schwerer Vergehen

(z.B. Einbruchsdiebstähle ) aufgrund ihrer gespeicherten Fingerabdrücke überführt.

Dies zeigt eindeutig, dass nicht die Schwere der Straftat an sich, Kriterium für eine erkennungsdienstliche Behandlung sein darf, sondern dass allein die Tatsache der Begehung eines Vergehens oder Verbrechens zu erkennungsdienstlichen Massnahmen führen muss.

Auch jugendliche Straftäter müssen erkennungsdienstlich behandelt werden.

Wohl wissend, dass es in Luxemburg keine strafrechtlichen Massnahmen gegen sie geben wird, oder zumindest unzählige Straftaten vorliegen müssen, damit deren Taten ein gerichtliches Nachspiel haben, ist die erkennungsdienstliche Behandlung eine Methode um den Täter zum Nachdenken zu bewegen, eine Methode, die für den Jugendlichen mit keinerlei Nachteilen verbunden ist, da sie nicht im Strafregister erscheint und den Täter im besten Fall davon abhält eine weitere Straftat zu begehen, ansonsten es aber der Polizei erlaubt, ihn nach der Begehung von weiteren Straftaten mit Routinemassnahmen zu ermitteln. Den erzieherischen Wert einer solchen Massnahme sollte man vielleicht doch nicht unterschätzen.

Die Motivation eines Spurensicherungsbeamten muss sehr gross sein, wenn er Spuren an einem Tatort sichern soll, wohl wissend, dass der Täter auf frischer Tat verhaftet wurde

und die Staatsanwaltschaft eine erkennungsdienstliche Behandlung verweigert, mit der Begründung, dass die Identität des Täters bekannt ist.

Ein Täter kann zu jedem Moment seine Aussage widerrufen und dann zählt nur noch der materielle Beweis ... STROTZ Claude Commissaire Service de Recherche et d’Enquête Criminelle

Page 20: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 20 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

Compte rendu de la réunion du conseil d’administration (CA) SNPGL du 07.11.2007.

Présences : RESSEL Aly, MANDERSCHEID Charles, EICHER Nico, LEY Nathalie, RACH Gaby, Kohn

Erny, BODEM Valentin, MEYSENBURG Maurice.

Ordre du jour :

1. Correspondance et affaires courantes.

2. Assemblée générale 2008.

3. INFO 03/2007.

4. Träipenowend 2008.

5. Divers.

Allocution de bienvenue du président.

Sub 1: Correspondance et affaires courantes:

- Tour de table rel. à l’affaire SCHMIT Guy (infarctus suite au travail de commandant du CP

Esch/Nord ; jugement du Conseil arbitral ; intervention RTL-radio et RTL-Télé, de Nol op de

Kap). Exposé Ressel Aly et Mitz Meysenburg sur la situation actuelle du dossier. Demande de

prise en charge envoyée.

- Malaise rel. aux changements d’administration de douaniers vers la carrière du brigadier de

police. Lettre de protestation adressée au MINJU le 18.10.2007.

- Mémoire en réplique pour le Tribunal administratif dans l’affaire de nomination opposant notre

collègue R.V. au directeur régional de Mersch resp. le Gouvernement du Grand-Duché de

Luxembourg.

- Demande de prise en charge conf. à l’art. 32.4 du statut du fonctionnaire dans l’affaire R.G.

contre V.A. (plainte pour dénonciation calomnieuse etc)

- Evocation de l’affaire F.C. du CI Esch.

- CNTP. Lettre de protestation adressée au MINJU le 24.10.2007.

- 10.10.2007: citation directe du rédacteur du Tageblatt S.R. rel. affaire accident train.

- Aide-mémoire projet r.g.d. d’organigramme SPJ.

- Propositions de promotions/déplacements pour le 1.11.2007 (NB : création du Cp Cents avec

comme personnel unique L.R.).

- Affaire T.P., qui n’est pas admis au SRPR Diekirch quoique le plus qualifié des candidats. Lettre

de protestation au Minju sera rédigée.

- Postes P7.

- Demande de renseignements M.H. rel. à la prime d’astreinte non liée à la fonction.

- Note de service n° 84/2007 rel. aux vacances de poste dans le cadre des inspecteurs et des

brigadiers de police. OK pour SNPGL, car parution des postes vacants env. tous les deux mois au

lieu d’un sondage annuel. Plus de flexibilité.

- Kohn Erny évoque la circulaire de la DRH incitant les membres à se conformer vis-à-vis du

périmètre d’habitation.

Sub 2: Assemblée générale 2008:

L’assemblée générale aura lieu le mercredi 12 mars 2008, à 18.00 heures à Hesperange.

Sub 3: INFO 03/2007: Dernier délai pour les articles : le 20.11.2007

Sub 4: Träipenowend 2008: Ce point sera traité lors de la prochaine réunion.

Sub 5: Divers :

Gaby RACH propose de transmettre copies du courrier à traiter lors de nos réunions ensemble avec

la convocation. Ainsi les membres du conseil pourraient se préparer en avance sur les sujets à

traiter.

La prochaine réunion aura lieu le mercredi, 5 décembre 2007, à 09.00 heures. Rédaction: MM

Page 21: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 21 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

Compte rendu de la réunion du conseil d’administration (CA) SNPGL du 05.12.2007

Présences : EICHER Nico, LEY Nathalie, RACH Gaby, FELGEN Jean-Paul, BODEM Valentin,

MEYSENBURG Maurice, MANDERSCHEID Charles, KOHN Erny, ALTMEISCH Guy

Ordre du jour :

1. Affaire Bomeleeër.

2. Correspondance et affaires courantes.

3. Assemblée générale 2008.

4. Assurances R.C AXA.

5. Divers.

Allocution de bienvenue du vice- président ALTMEISCH Guy, qui excuse le président RESSEL Aly

(cours à Schimpach)

Sub 1: Affaire Bomeleeër :

Exposé du 1er Vice-président ALTMEISCH Guy concernant l’affaire citée ci-dessus.

Sub 2: Correspondance et affaires courantes :

- CNTP : Suite à la lettre adressée en cette affaire à Monsieur le Ministre, le conseil de

formation a été chargé d’en débattre.

Exposé des collègues ALTMEISCH Guy et FELGEN J-Paul sur cette réunion à l’EP.

- Une demande de prise en charge pour le collègue M.L.

- Le collègue S.G. a dressé un rapport qui sera ajouté à sa demande pour une prise en charge.

- Affaire S.J. Il s’agit d’une affaire disciplinaire.

- Le collègue A.K. s’était plaint dans une affaire de changement de carrière ( un collègue des

Douanes a obtenu un changement d’administration vers la carrière du brigadier de police et a

été inséré au grade de brigadier chef hors cadre, alors qu’il ne totalise que 7 années de service

alors qu’un brigadier doit attendre au moins 11 années). Le secrétaire général nous informe

qu’une lettre a été adressée dans cette affaire à Monsieur le Ministre.

- Réponse de monsieur le Ministre suite à la lettre qui lui a été adressée concernant la liste des

P7. Tous ces postes seront dorénavant publiés pour obtenir plus de transparence dans cette

affaire.

- La position du SNPGL concernant le projet pilote des CPI reste inchangée. (CIS Differdange et

Dudelange devront devenir des CI principaux.)

- Le collègue B.S. sollicite notre aide dans une affaire de traitement. Une lettre sera adressée au

Ministère de la Fonction Publique.

Sub 3:Assemblée générale 2008

La date du 12 mars 2008 a été retenue pour l’assemblée générale, qui se tiendra à nouveau à

HESPERANGE. Le début de l’assemblée est prévu pour 18.00 heures. La salle a été réservée à

partir de 09.00heures aux fins de l’aménager suivant nos besoins.

Les dates des réunions régionales ont été fixées comme suit:

- 11.02.2008 à Esch-Alzette

- 13.02.2008 à Luxembourg

- 15.02.2008 à DIEKIRCH

Sub 4:

L’exposé du 1er vice-prés. ALTMEISCH Guy sur le pour et le contre d’un éventuel changement vers

l’assurance AME (partenaire de la CGFP), est suivi d’un nouveau vote.

8 contre une abstention pour le maintien d’AXA.

Page 22: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 22 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

Sub 5:Traipenowend 2008

PETERS Jean s’est porté volontaire pour nous aider à nouveau. La proposition d’un deuxième menu

pour ceux qui ne mangent pas de « Träipen » est à l’étude.

Sub 6:Divers

- Le collègue MANDERSCHEID Charles nous rend attentif que le DEP a introduit une proposition

relative à un nouveau procédé d’attribution de la masse d’habillement (une sorte de crédit

attribué aux collègues au lieu du paiement en espèces.)

Le comité est unanimement contre un tel procédé.

- Le collègue MANDERSCHEID Charles confirme la réunion avec le DG en date du 20.12.2007 à

15.00 heures à la direction.

- Exposé du secrétaire général concernant l’entrevue avec Monsieur le Ministre FRIEDEN en date

du 27.11.2007 au ministère de la justice.

- Exposé du secrétaire concernant la réunion de la commission des uniformes.

- La collègue LEY Nathalie évoque le problème du tapis plein dans le bâtiment Curie en

comparaison avec celui de la Chambre des députés.

La prochaine réunion aura lieu le mercredi, 9 janvier 2008, à 09.00 heures.

Rédaction : Jean-Paul FELGEN secrétaire

Compte rendu de la réunion de service DGP-SNPGL

en date du 20.12.2007

Présences DGP: REULAND Pierre, STEBENS Guy, SCHRANTZ Philippe, SCHMIT Christine

Présences SNPGL: RESSEL Aly, ALTMEISCH Guy, MEYSENBURG Maurice, FELGEN Jean-Paul,

1. Relevé des postes à responsabilité- modalités phase transitoire :

Les critères sont exposés par le directeur de la DRH. A priori le SNPGL émet un avis favorable,

mais devra porter cette affaire devant le conseil d’administration. (Entretemps la note de

service à ce sujet a été publiée)

2. Périmètre d’habitation-procédure appliquée en cas de non-conformité :

Le directeur de la DRH expose les principes de la DG dans cette matière, qui sont: 1 à 2 fois par

an un bilan est établi pour voir qui n’est pas conforme au périmètre d’habitation. La DG

s’adresse alors à nos collègues qui ignorent ce règlement et les invite à se « régulariser » dans

des 6 mois suivants. Les collègues qui p.ex. posent leur candidature pour un poste lors d’un

sondage et qui n’obtiennent pas ce poste, bien qu’il serait situé dans le bon périmètre

d’habitation, la DG s’abstient de réagir, car ce collègue a montré la volonté de régulariser sa

situation. Le secrétaire général insiste sur le fait que les dérogations ne devront pas être

établies à la tête du client, mais plutôt se baser sur des critères objectifs.

3. Modifications de la loi du 31.mai 1999 – effectifs:

Le SNPGL salue les renforcements massifs évoqués par notre ministère, mais conteste

cependant les chiffres avancés en ce qui concerne le cadre supérieur. En aucun cas le SNPGL

n’acceptera qu’un seul poste à responsabilité P7 soit occupé par un membre du cadre supérieur.

Le SNPGL se montre d’accord d’engager du personnel civil supplémentaire.

4. Adaptation de l’organisation de l’EP-CNTP:

Le DG explique que le bâtiment en question sera encore utilisé pour les formations de base de

tactique policière (volontaires de police). 4 séminaires pour les CI Luxembourg et Esch-Alzette

sont prévus. Reste à voir pour 2009. Notre président exige une telle formation pour tous les

policiers.

5. Frais de route à l’étranger (p.ex. USP-CABASSON):

Page 23: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 23 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

Notre 1er vice-président évoque le problème des frais de route. Cette affaire commence à nous

fâcher très sérieusement ! Il explique que si un policier travaille de 08.00 heures à 20.00

heures, il serait ridicule de lui déduire une heure pour manger, vu que ce policier n’a que le choix

de manger sur place. La position du SNPGL est claire. Dans ce cas les 12 heures sont à

considérer comme heures de service presté. Le DG est tout à fait d’accord avec la proposition

du SNPGL. Reste à vérifier à la DG.

6. Attributions du DG-SJ en matière juridique du personnel PGD:

Le SNPGL se pose la question si ce n’est pas le rôle de la DG d’assister les policiers en cas de

problèmes juridiques.

Le DG se montre tout à fait d’accord avec cette suggestion et déclare que la DG doit jouer son

rôle dans ce contexte.

Mr. STEBENS explique que chaque policier pourra contacter le service juridique en cas de

questions.

Mme SCHMIT, qui dirigeait auparavant le service juridique, précise qu’il faut séparer entre

conseil juridique et assistance juridique. Elle aurait reçu des centaines d’appels dans ce

contexte.

7. Divers:

Président SNPGL: évoque une publicité privée de pneus représentant un policier en uniforme –

DG se montre surpris et pas d’accord avec cette pratique.

- CP Vianden : Le chef CP Vianden demande un 4ème policier – Mr. SCHRANTZ nous informe que

la dernière note de service relative aux postes vacants reprend un poste pour le CP Vianden.

- Masse d’habillement : proposition du DEP de placer l’argent sous forme de livret d’épargne. DG :

à voir mais pas de chance réelle pour cette proposition, que le SNPGL qualifie de farfelue !

- Träipenowend : Le DG donne son accord de principe pour que cette soirée puisse être tenue à

l’EP.

Rédaction : J.-P. Felgen

Compte rendu de la réunion du conseil d’administration

(CA) SNPGL du 16.01.2008

Présences : RESSEL Ali, EICHER Nico, RACH Gaby, FELGEN Jean-Paul, BODEM Valentin,

MEYSENBURG Maurice, MANDERSCHEID Charles, GILLANDER Charles, ALTMEISCH Guy, KOHN

Erny,

Ordre du jour :

1. Correspondance et affaires courantes.

2. Projet de loi modifiant la loi du 31.05.1999 sur la Police.

3. Projet de recrutement régional pour les SREC.

4. Composition et fixation des réunions du conseil d’administration SNPGL.

5. Divers.

Allocution de bienvenue du président qui présente ses meilleurs vœux pour l’année 2008 Une

cooptation sera proposée au collègue Fons KAPGEN, vu l’intérêt qu’il a démontré dans le passé pour

la cause syndicale, notamment en ce qui concerne la carrière du brigadier.

Sub 1:Correspondance et affaires courantes:

- Jusqu’à présent 52 personnes ont confirmé leur participation au « Träipenowend ».

Page 24: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 24 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

- Affaire T.P.: L’affectation de l’inspecteur-chef G.M. au sein du SRPR DIEKIRCH a été signée

par le ministre après motivation par le DR Diekirch. Une copie de cette lettre sera envoyée à T.

P.

- Affaire R.V., qui a gagné devant le Tribunal Administratif. Il ressort de ce jugement, que les

motivations de la DG ne basaient pas sur des pièces concrètes, donc : abus de pouvoir.

- Suivi de l’affaire R.G. qui déposera plainte pénale, étant donné qu’il estime avoir été victime

d’une dénonciation calomnieuse auprès d’une administration. Le SNPGL constate que le dossier

est resté bloqué au niveau de la DG/service juridique, qui a demandé copie du dossier auprès du

Procureur d’Etat resp. de l’IGP.

- B.M. nous a envoyé un mail, concernant la matière à étudier pour l’examen de promotion en mars.

Affaire réglée.

- Une affaire qui tient déjà longtemps l’affiche : Le collègue R.P. a demandé un avocat aux fins de

porter plainte pour harcèlement moral. Le secrétaire général nous informe du suivi de ce

dossier (déposé entretemps au greffe du Tribunal Administratif).

- Le collègue D.S. du CIP Esch-Alzette a été blessé lors d’une intervention. L’Assurance contre

les Accidents lui a accordé une incapacité de travail permanente de 12%. Or cette affaire a été

classée par le Parquet sans suites pénales. L’intéressé a pris un avocat pour défendre ses droits.

Le SNPGL assiste le collègue. Plainte au pénal avec constitution de partie civile sera déposée.

Sub 2:Projet de loi modifiant la loi du 31.05.1999 sur la Police.

Une proposition de la part du ministère concernant l’avant- projet de loi nous sera communiquée

sous peu et discutée lors du prochain conseil d’administration. Des réunions avec la DG et le

MINJU sont prévues.

Sub 3:Projet de recrutement régional pour les SREC.

Discussion sur la proposition de la DG en vue de faire publier les postes vacants pour les SREC

d’abord au niveau régional de chaque circonscription. Dans le cas de candidatures insuffisantes, ces

postes seraient publiés par la suite au niveau national.

La décision unanime du conseil d'administration SNPGL est la suivante: le recrutement pour ces

services ne devrait avoir lieu qu’au seul niveau national, comme les postes à responsabilité P7

d’ailleurs.

Sub 4: Composition et fixation des réunions du conseil d’administration SNPGL

Le président nous informera par mail sur les dates des prochaines réunions du comité.

Le collègue KAPGEN Fons, qui est présent au conseil d’administration à partir de 11.00 heures est

d’accord pour rejoindre le comité via une cooptation. Le secrétaire général lui donne un court

résumé de sa future mission, qui est en gros de représenter la carrière du brigadier et de

travailler plus spécifiquement sur ces dossiers.

Sub 5:Divers

- GILLANDER Charles : invoque le code de la route en ce qui concerne les 0,2 °/°°° à ne pas

dépasser par les services d’urgences en service, notamment en ce qui concerne les permanences.

- INFO 1/2008 : articles à présenter pour le 14.02.2008

- EICHER Nico : problèmes avec les jours de repos et les heures supplémentaires, qui ne

devraient plus être reportés. A voir avec le DG lors de la prochaine réunion.

- FELGEN Jean-Paul informe qu’il a contacté un avocat aux fins de porter plainte à titre

personnel contre le « journal » Lëtzebuerg Privat.

Rédaction :

Jean-Paul FELGEN

Secrétaire

Page 25: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 25 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

DONS DU 01 Octobre 2007 – 01.03. 2008 Clubs/Associations: Football Club Police Grand-Ducale 400,00

Dons particuliers : BRACHMOND Ernest ENTRINGER Mario HIPPERT-PETER Charles MEHLEN Paul PETER Sylvie PICKARD Sven SCHMIT Tatjana SCHWARTZ Fred SPITHOVEN Christian WILDSCHUTZ Henri

Départ en retraite : DAHM Edgar 800.00

Ordres permanents : GOERES Jeannot REUTER-EVEN Bernard WEYDERT Frank

Décès: ESPEN LéON 2722.50 GRISIUS-KORTH Pacale 95.00 KALMUS Jos 1157.50 ROCK François 120.00 SCHMIT Guy 480,00 SCHWEICH Pierre 3258.00

Fonds de Secours SNPGL

IBAN CCPL : LU63 1111 0442 7846 0000

Merci

Page 26: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 26 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

Zum Gedenken an Léon ESPEN 18.09.1927 – 04.02.2008

Nachruf für den Gründervater des polizeigewerkschaftlichen Fonds de Secours

Léon ESPEN bei seiner Arbeit in der LGS - Zentrale.

Léon ESPEN ist tot … wie ein Lauffeuer verbreitete sich die Nachricht seines plötzlichen Ablebens in seinem Bekannten- und Freundeskreis und nicht zu vergessen in den langen Reihen seiner ehemaligen Arbeitskollegen. Schwer zu glauben und doch wahr, der Gründer des FDS ist nicht mehr unter uns. Er verstarb im Alter von 80 Jahren!

Ehemalige Gendarmeriebeamte dürften sich mit Wehmut an seine charakteristische Stimme am damaligen Polizeisprechfunk erinnern. Ein Funknetz, war gerade aufgebaut worden und Léon ESPEN war daran nicht ganz unbeteiligt. Er hat im Jahre 1984 nicht nur den Anstoß zur Gründung des FDS6 gegeben, er baute zusammen mit wenigen Arbeitskollegen das damalige drahtlose Funknetz der Ordnungskräfte auf. Als ehemaliger Funker in der luxemburgischen Armee, waren ihm seine Vorkenntnisse beim Aufbau dieser verantwortungsvollen Aufgabe sicher behilflich.

Der Aufbau eines drahtlosen Funknetzes war gewiss die Neuerung anfangs der 1950er Jahre! Würde man heute eine derartige, ja fast revolutionäre Reform bei den Ordnungskräften einführen, so würde sicherlich eine Armada von Technikern, Ingenieuren und Spezialisten auflaufen. Es käme zu den unweigerlichen Konkurrenzausschreibungen und irgendwann später würde ein großherzoglicher Beschluss sämtliche Richtlinien festlegen, wer wann wo und wie oft das Recht hätte von dieser

6 Fonds de Secours

Neuerung Gebrauch zu machen. Nicht so vor 60 Jahren ! Léon ESPEN besorgte sich zusammen mit seinen damaligen Arbeitskollegen die erforderliche Fachliteratur … selbst … studierte sie und trieb den Aufbau des Funknetzes mächtig voran. Er war kein Nörgler, er war ein Macher !

… und würde man heute jungen Polizeibeamten bei ihrem Dienstantritt erklären, dass sie sich zur Waffenmeisterei begeben sollen um dort die Dienstwaffe und den Gummiknüppel in Empfang zu nehmen um dann mit dem Zug … sagen wir mal nach ULFLINGEN zu reisen damit sie dort ihren Dienst an einem Grenzposten namens Schmött verrichten können … man würde sie wohl in ungläubiges Staunen versetzen. Nicht so Léon ESPEN … für Ihn war das gängige Praxis !

Bereits im Januar 1945, die Ardennenoffensive tobte noch im Ösling, meldete sich Léon ESPEN freiwillig als Volontaire de Guerre und wurde daraufhin im Mai 1945 zum Militär eingezogen. Hier musste er u.a. deutsche Kriegsgefangene bewachen. Denkwürdige Tage hat er dort erlebt. Ohne den geringsten Zweifel liessen ihn gewisse Erinnerung an den Krieg nicht mehr los. Ein Leben lang. Doch das Leben ging weiter und Léon ESPEN der bereits im Jahre 1949 sein Anstellungsexamen bestanden hatte, erhielt nachdem auch der letzte Hilfsgendarm im damaligen Gendarmeriekorps angestellt war, seine definitive Anstellung erst im Frühling 1951. Als erster Armeefreiwilliger trat er schließlich der

Page 27: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 27 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

Nachkriegsgendarmerie bei. Im Jahre 1967 musste Léon ESPEN schließlich die LGS7 schweren Herzens verlassen. Krankheitshalber und auf Anraten seines Arztes konnte er seinen Dienst nicht mehr dort weiter verrichten. Nach bestandenem Examen wechselte er schließlich zur Finanzabteilung der damaligen Sûreté publique und verblieb dort bis zu seiner Pensionierung im Jahre 1984. Hier legte er den Grundstein für die Stiftung des Fonds de Secours.

Léon ESPEN hatte in der Zwischenzeit viele Kontakte mit amerikanischen Detectives gesammelt. Die Polizeibeamten aus Übersee, welche aus New York oder anderen amerikanischen Großstädten stammten, erzählten ihm, dass sie täglich auf der Hut sein müssten und dass Morde an Polizeibeamten in den Vereinigten Staaten auf der Tagesordnung stünden. Léon beschlich daraufhin ein ungutes Gefühl … wie lange sollte es wohl dauern bis dass diese menschenverachtende Gewalt aus den USA nach EUROPA überschwappt?! Daraufhin fasste Freund Léon einen einsamen Beschluss. Er verzichtete beim Eintritt in den wohlverdienten Ruhestand schließlich auf das obligate Abschiedsgeschenk seiner Arbeitskollegen und regte sie zu einer Spende an, die später den minderjährigen Halbwaisen von Gendarmeriebeamten zu Gute kommen sollte. Welch’ großartige Weitsicht … Leider sollte sich sehr schnell bewahrheiten was Léon ESPEN bei seinem beruflichen Weggang befürchtete. Im April 1987 wurde Lucien DO REGO in der Ausübung seines Dienstes von Schwerverbrechern im Bahnhofsviertel von Luxemburg-Stadt getötet. Er hinterließ eine 8 Monate alte Tochter!

Léon ESPEN ist stets bescheiden geblieben. Er hat sich nie in den Vordergrund gedrängt, hat nie irgendwelche Ansprüche erhoben. Er war ein einfacher Mensch dem das Schicksal der Schwachen nicht egal war. Mit seiner Stiftung hat er jenen die Lebensfreude zurückgebracht, die sie lange Zeit vorher verloren hatten

Ehre seinem Andenken! Mit tiefem Respekt und bleibender Anerkennung, im Namen der Kinder des Fonds de Secours und des SNPGL - Vorstandes,

Erny KOHN Kassierer des Fonds de Secours

7 damalige zentrale Funkstelle

Todesanzeige SNPGL im Luxemburger Wort

Page 28: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 28 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

AASSSSUURRAANNCCEE RRCC

Verbesserte Haftpflichtversicherung

Der SNPGL hat bei der Versicherungsgesellschaft „AXA“ seit mehreren Jahren eine

Kollektivversicherung abgeschlossen, die zu besonders günstigen Bedingungen Haftpflicht und Rechtschutz in Verbindung mit der Haftpflicht, für ihre Mitglieder garantiert. Bei den

letzten Verhandlungen mit dem Versicherungsgeber konnten verbesserte Versicherungssummen ausgehandelt werden ohne dass die Prämien für unsere Mitglieder

erhöht wurden:

Die Versicherung begreift folgende Elemente:

A) Haftpflichtversicherung

1. Privat

Körperschäden 12.500.000 Euros

Materialschäden 1.250.000 Euros

2. Dienstlich

Körperschäden 12.500.000 Euros

Materialschäden 1.250.000 Euros

B) Waffengebrauch

1. bezüglich Waffen

Körperschäden 1.250.000 Euros

Materialschäden 625.000 Euros

C) Rechtschutz

bei Zivilklage 12.500 Euros

Einige Besonderheiten:

Der Artikel 2.2.2. des Vertrags erwähnt, dass nicht ausschliesslich der Ehepartner und die Kinder die Eigenschaft des Versicherten besitzen, sondern auch der nichteheliche

Partner resp. Partnerin welche mit dem Versicherungsnehmer gemeinsam eine Wohnung teilen. Die Partner müssen jedoch polizeilich an der gleichen Adresse gemeldet sein.

Artikel 8.2.2. schliesst die Pferde der Versicherten ein: Der Schaden welcher von Pferden angerichtet wird fällt unter den Versicherungsschutz

Der Schutz besteht ebenfalls beim Ausreiten wenn es sich beim Reiter um den Versicherungsnehmer resp. um ein Familienmitgleid handelt.

Aktivitäten mit dem Pferd auf der Jagd resp. bei Wettbewerben sind nicht versichert. (Diese Sparte kann jedoch individuell versichert werden) Spezifische Fragen sollten schriftlich an den SNPGL eingereicht werden. Nachdem die

Situation der Versicherung vorgetragen wurde, wird schriftlich geantwortet.

Die jährliche Versicherungsprämie beläuft sich auf: a.- Beamte im Dienst 31.00 Euros (Waffengebrauch inbegriffen!!) b.- Rentner(-in), Witwe(-r) 25,14 Euros (Waffengebrauch kann zusätzlich versichert

werden)

Page 29: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 29 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

Der Preisvorteil (+-80 %) gegenüber einer privaten Haftpflicht, in welcher der Waffengebrauch nicht versichert ist, kann auf folgendes zurückgeführt werden.

die Funktion des Versicherungsagenten wird ehrenamtlich von einem Mitglied des Vorstandes

übernommen

hohe Anzahl von Versicherten

ehrliche Schadenserklärungen

Verhaltensmassreglen bei einem Schaden:

Kontakt aufnehmen mit:

ALTMEISCH Guy Tel: 4997-2861 GSM: 621160720

e-mail: [email protected]

Bei Nichterreichen/Abwesenheit:

MANDERSCHEID Charles

Tel: 4997-2020 e-mail: [email protected]

Oder per Email an [email protected]

Die Kontaktperson sendet eine Schadenserklärung an den Betroffenen. Nachdem das Formular

ausgefüllt und unterzeichnet wurde ist es an die folgende Adresse zurückzusenden:

SNPGL-ASSURANCES

M. Guy ALTMEISCH

L-2957 LUXEMBOURG

Nach Vervollständigung des Formulars wird es dem zuständigem Inspektor der Versicherung übermacht.

Bitte die Versicherung nicht direkt kontaktieren! Bei Änderungen der Dienstleistungen werden unsere Mitglieder durch das SNPGL-INFO resp. auf der

Internetseite http://www.snpgl.lu in der Rubrik "Assurances" in Kenntnis gesetzt.

ACHTUNG:

Rentner und Witwen I: Rentner und auch Witwen, die in einem Schiessverein eine Lizenz haben, müssen eine

Zusatzversicherung abschliessen. Es gelang unserem Versicherungsbeauftragten den gleichen Betrag

auszuhandeln wie für die Aktiven, d.h. 31 €.

Die Rentner und Witwen, auf die Vorstehendes zutrifft, sollen sich bitte mit einem von uns in Verbindung

setzen.

Rentner und Witwen II: Unsere Mitglieder die im Ausland wohnen!

Unsere Versicherung deckt nur die Personen ab, die in Luxemburg wohnhaft sind. Von dem Moment an,

wo sie nicht mehr in Luxemburg wohnen, müssen sie eine Haftpflichtversicherung am neuen Wohnort

abschliessen. Die Gesetze dieses Landes werden angewandt. Unsere Mitglieder, die also nicht in

Luxemburg ihren festen Wohnsitz haben, sollen eine dort ansässige Versicherung kontaktieren.

Sollten weitere Fragen eingehen, werden wir selbstverständlich auch unsere Internetseite aktualisieren.

Unter www.snpgl.lu/assurances finden Sie eine Rubrik [Är Froen – Ons Äntwerten …]. Hier finden sie

schon mehrere an uns gerichtete Anfragen und die dazu eingezogenen Antworten.

Guy ALTMEISCH

Page 30: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 30 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

SSNNPPGGLL--LLooiissiirrss

FFüürr SS PP ÄÄ TT EE NN TT SS CC HH LL OO SS SS EE NN EE

RReeiisseeddaatteenn:: SSaammssttaagg,, 2266 JJuullii 22000088 bbiiss MMoonnttaagg,, 0044.. AAuugguusstt 22000088

EEss ssiinndd nnoocchh eeiinniiggee wweenniiggee PPlläättzzee ffrreeii !!

IInntteerreesssseenntteenn kköönnnneenn ssiicchh mmeellddeenn bbeeii::

MMAANNDDEERRSSCCHHEEIIDD CChhaarreell TTeell:: 662211 221188883377

DDeerr ggeennaauuee RReeiisseevveerrllaauuff wwiirrdd iihhnneenn ddaannnn zzuuggeessaannddtt wweerrddeenn

DDiiee bbeerreeiittss eeiinnggeettrraaggeenneenn RReeiisseetteeiillnneehhmmeerr wweerrddeenn MMiittttee//EEnnddee MMäärrzz ddiiee nnääcchhsstteenn

IInnffoorrmmaattiioonneenn zzuurr RReeiissee eerrhhaalltteenn..

Aer BHW-Beroder an der Police

Nimm Tel. Privat Tel. Bureau

ANTONY Malou 80 98 18 4997 2575

BISENIUS Jean-Claude 328164 4997 2574

MAES Norbert 959206

MEYRER Jean-Paul 2637 5362 4997 2125

PETERS Jean 2366 8533

RAGNACCI Marc 691 500901 4997 1

SCHNEIDER Yvon 818329 24480 640

MMaamm SSNNPPGGLL aann NNoorrwweeggeenn

Page 31: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 31 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

NNEECCRROOLLOOGGIIEE

ESPEN Léon 80 ans SILBEREISEN Sylvain 44 ans WIRTOR Jean 80 ans

Le SNPGL présente ses sincères condoléances aux familles touchées par cette perte douloureuse.

Nouveaux membres BOHLER Christophe

DIEDERICH Marc

ENDERS Patrick

ENTRINGER Jeff

KASEL Michel

LAMMERS Philippe

MERTENS Bob

SADLER Pit

SCHOCKMEL Jeff

SCHULLER-SCHWARTZ Perla

SCHWALLERS Chris

STALTER Claude

VALENTINY Georges

VÖGELE Philip

Nombre actuel de membres auprès du SNPGL: 1920 !

Adressenänderungen bitte auch an deine Gewerkschaft

mitteilen, damit dich deine Post rechtzeitig erreicht!

SNPGL

MANDERSCHEID Charles

L-2957 LUXEMBOURG

oder E-mail an: [email protected]

Page 32: Editorial - SNPGL.LUAlbert RESSEL, Guy Altmeisch, Jemp FELGEN, Fons KAPGEN, Erny KOHN, Charles MANDERSCHEID, Maurice MEYSENBURG, Claude STROTZ. _____ SOMMAIRE: Editorial 1 FELGEN Jemp

- 32 -

SNPGL – Bulletin d’ Information N° 1/2008

TRÄIPENOWEND 2008