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I. Rappel en sociologie: les effets des médias

II. La culture des médias ou les médias cultures

III. Histoire d’internet

IV. Ecriture et société

V. Les technologies de l’information sont plus que des techniques

VI. Dossier spécial pour aller encore plus loin

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• L'histoire des médias est liée au contrôle de l’espace public, la naissance de la démocratie (avecl’Agora) et le contrôle des esprits des populations par les médias.

• L’un des tout premiers à avoir étudié les médias en sciences politiques c’est Harold Dwight Lasswell. Ilpropose un programme de recherche sur le rôle des médias. On peut en distinguer trois dans lasociété:

• -Rôle de surveillance des valeurs. S'assurer que ce qui fonde une société soit transmis d'une générationà l'autre.

• -Rôle de mise en relation, de contact à l'intérieur d'une communauté. Maintenir un sentimentd'appartenance.

• -Transmission d'un héritage social

Rappels en sociologie des médias:

Effets des médias:

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Lasswell a étudié l’ effet des médias à partir de l’étude des rôles des médias.

Il propose un premier modèle, celui de « la seringue hypodermique » : piqurede rappel. Les médias rappellent les informations, c’est la répétition du mêmemessage. Ex: un modèle publicitaire.

Les médias ne sont pas vecteurs directs d’influences auprès des personnesmais il y a un effet indirect. Deux études de Lasswell montre l’effet indirect desmédias « The people’s choice », " enquête importante sur les changementsd’opinion pendant les campagnes électorales (campagne présidentielleaméricaine de 1940).

Effets des médias

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• De nombreux auteurs décrivent les individus comme peu perméables auxmessages des médias. Ainsi, certains électeurs choisissent de voter pour uncandidat, en fonction de son entourage.

• Parmi les proches, certains sont plus influents: ce sont des « leaders d'opinion ».Ex: personne influente dans le modèle de la mode (mannequin, actrice,chanteuse…) »). Les personnes qui ont de l’influence dans un cercle social sontcelles qui s’intéressent aux médias.

• Ces relais d’opinion sont souvent plus exposées aux médias, ce sont donc engrande partie eux qui vont transmettre les informations à leurs pairs où les filtrer.

Effets des médias

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• La communication des médias se passe à deux niveaux (2 stations ofcommunication):

le message délivré par les médias, est plus ou moins assimilé par un leaderd’opinion.

celui-ci fait partager son choix aux personnes qu’il connaît.

Lasswell explique qu’une communication efficace des médias et celle qui s’adresseaux leaders d’opinion. Dans son programme de recherche, il tente de décrire lephénomène de la communication de masse, non seulement par des faits réels etconcrets, mais en se posant des questions pour encore pousser plus loin lesrecherches:

Qui dit quoi? à qui? par quel canal? et avec quels effets?

Effets des médias

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Cette question va donner 4 grands courants de pensés:

Empirique: (Lasswell, Lazarsfeld…) :les médias disent aux personnes cequ’ils doivent penser de manière indirect (médias: instrument depropagande)

Critiques: (Ecole de Frankfort…penseurs Marxistes): approche de dire queles médias disent aux gens ce qu’ils ne doivent pas penser. (instrumentutilisé pour faire passer une idéologie, culture de masse: sous culture quiest hostile à la culture).

Institutionnel: les médias disent à quoi il faut penser. Ce sont les médiasdominants qui dictent ce qu’on va traiter dans le journal, il y a donc uneinfluence des médias sur les questions importantes.

Cognitif: les médias nous éduquent à la manière de penser.

Ces courants de pensés sont nés grâces aux travaux de Lasswell et Lazarsfeld.

Effets des médias

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Focus sur le courant institutionnel:

Qu’est-ce que le conformisme?

Le conformisme, selon le psychosociologueRoger Muchielli, est l'attitude sociale à sesoumettre à un système de valeur dominant.

Qu’est-ce que la spirale du silence?

Développé par Elisabeth Noelle-Neumann en1974, cette théorie de l'opinion publique,s’intéresse à l’influence des médias de masseet de l’opinion publique sur l’expression d’unpoint de vue. Les médias montrent ainsi ce àquoi il faut penser et ce à quoi il ne faut paspenser.

Qu’est-ce que l'effet d'amorçage?

L'effet d'amorçage "désignel'influence des médias sur le choix descritères retenus pour évaluer leshommes et les situations ». Concerneplutôt les critères d’évaluation deshommes politiques.

Effets des médias

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. La culture des médias où les médias-cultures

La culture se co-construit avec les médias, (médias=société)

La nécessaire critique de l'approche fonctionnelle:

L’information rentre dans une logique de concurrence, en réalité, les effets agenda, leconformisme etc… vont à l’encontre de pluralité de la presse, cette distinctionpublique/privée est fausse. Cette idée de pluralité, d’avis différents est faible, le discours estle même.

La fabrication de l'opinion:

Les médias dominant défendent un certain nombre « d'intérêts de classe ". L’éliteintellectuelle médiatique fabriquent l'opinion (proximité entre la classe politique etjournalistes).

L’une des thématique les plus récurrentes c’est la fabrication de la peur qui fait de l'audimat(ex: Extrait du film Les Chiens de Garde: délinquance, quartier,..). Selon Bourdieu, cela créeune « violence symbolique », qui produit un sentiment d’exclusion et d’injustice.

Page 10: Ejcam Magazine

. La culture des médias où les médias-cultures

Les pratiques culturelles des français:

A partir de 1970 en France commandité par le ministère de la culture de l’époque desétudes sont menées afin d’analyser les pratiques culturelles des français. Ce qui en ressort,c’est que 80% des personnes ne sont jamais allées à l’opéra.

Autre enquête celle de Bourdieu: sur l’école, la reproduction

L’école ne fait que reproduire les inégalités. Par exemple pour la lecture, les enfants ne sontpas tous au même niveau. La posture de l'école consiste à transmettre une valeur élitiste dela culture. Valoriser des cultures populaires ce serait un jeu d'inversion d'après PierreBourdieu. Idée de vulgarité. On veut bien avouer qu'il y a une autre culture mais elle n'estpas légitime.

Une démocratie de l’élite:

« Les médias véhiculent une illusion nécessaire » (Chomsky). Il s'agit pour les médias defabriquer de la respectabilité. Ils fabriquent du discours: ‘les français pensent que… ».

Le véritable enjeu démocratique serait de défendre la pluralité des opinions mais cettedernière n'existe pas dans les médias.

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. La culture des médias où les médias-cultures

Une démocratie de l’élite:

Dans le livre: « Propagande, Médias et Démocratie » de Noam Chomsky et Robert WMcChesney on retrouve cette idée:

Chomsky nous explique qu’avec la mondialisation, un processus de concentration accruedes médias est entre les mains de grandes compagnies politico-financières et contribue àl’appauvrissement des contenus (dominés par les messages publicitaires et les émissionsde divertissement) et donc à un appauvrissement de la culture politique des citoyens, quitendent à se dépolitiser. Le schéma est donc à l’opposé de l'espace public exprimé parHabermas.

La concentration croissante des médias au cours du 20ème siècle s’est faite par leprocessus de fusions et d’acquisitions et le développement de nouvelles technologiestelles que la télévision ou la radio, contribuant à modifier de nombreux aspects dujournalisme. Citant Ben Bagdikian, l’auteur affirme qu’au début des années 1980, 50compagnies contrôlaient tout le système des médias aux Etats-Unis, puis une demi-douzaine en 1992 Dans les années 1990, l’émergence de nouvelles technologies vafavoriser une structure oligopolistique du marché qui englobe toute les médias.

Page 12: Ejcam Magazine

. La culture des médias où les médias-cultures

Critique des cultural studies:

• Vision un peu idéalisée des cultures populaires

• Dimension économique évacuée

• Risque de dérive vers le relativisme. Toutes les cultures se vaudraient.

• Attention focalisée sur les marges. Tout ce qui est marginal devient un objet intéressant.

A lire: Introduction au Cultural Studies par Erik Neveu et Armand Mattelard

Dans cet ouvrage les auteurs s’interrogent sur en quoi la culture d’un groupe et notammentcelle des classes populaires, fonctionne comme contestation de l’ordre social oùparadoxalement comme mode d’adhésion aux rapports de pouvoir…

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Focus A voir: Les nouveaux chiens de gardes ,(Gilles Balbastre et Yannick Kergoa, 2012)

Les Nouveaux Chiens de garde. Inspiré des Chiens de

garde, publié en 1932 par Paul Nizan, il s’agit d’une

dénonciation virulente de l'inféodation des grands

médias, et plus particulièrement de leurs vedettes, aux

puissances capitalistes.

Ce film, est une dénonciation engagée de la manière

dont les journalistes, les éditorialistes et les experts

médiatiques sont devenus les nouveaux garants de

l'ordre social, des «Chiens de garde» selon les termes

employés par Paul Nizan en 1932.

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histoire d’Internet en quelques dates clés: Nouvelles esthétiques:

• Années 60 : née en Californie la contre-cultureaméricaine. Moyen de contrer le pouvoir del'Etat. On pensait que si tout le monde était aucourant de ce qu'il se passait dans le monde,personne ne voudrait de la guerre, on pourraitéviter cela. Projet utopique de société.

• Années 1990: si tu veux être libre tu dois être librede consommer des produits « cool » (ex: nike)

• Années 2000: Généralisation de la cultureinternet underground née dans les années 90.

• Sérieuses questions concernant le Web et soncontenu. Le Web est chaotique mais dans cechaos il y a une forme d'organisation possible.

1969 : Arpanet, le réseau militaire

1984-1994 : Réseau de recherche des universités américaines, NSF

1979 : Innovation par la marge : modem et

3e informatique

1997-2000 : La bulle économique

2004 : préfiguration web 2.0

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histoire d’Internet

résumé du livre Pour un humanisme numérique Milad DOUEIHI, Seuil, 2011

L’auteur, dans son livre, cherche à montrer que le numérique est un lieu de sociabilisationsans précédent, qui n’a pas forcément à être régi par la machine. Cependant il cherche àmettre en avant certains aspects qui manquent au numérique pour qu’il devienne plushumain. Quoiqu’il en soit, la société numérique est à présent inévitable : il faudrait doncparvenir à se la réapproprier. Cette réappropriation passe par un ajout de la variabilité :l’humain est changeant, il toujours une dimension imprévisible. Pour innover et repenser lemonde, il doit passer par l’oubli. Ainsi, au sens de DOUEIHI, l’oubli doit être intégré aunumérique, ou du moins considéré. Les rapports sociaux ne sont pas des algorithmesinfaillibles.

La caractéristique principale du Web 2.0 est d’avoir rendu nomade le numérique. Laprolifération des smartphones, ordinateurs portables, tablettes… a permis que lenumérique nous accompagne partout.

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histoire d’Internet

Autre ouvrage intéressant à étudier en complémentarité, il s’agit de « L’entonnoir », Google sous la loupe des sciences de l’information et de la communication

Avec Google, la « philosophie » d'entreprise rejoint les intérêts économiques. L'entonnoirdans lequel se déverse tout le web est devenu l'outil indispensable à l'internaute. Si lepouvoir de Google suscite l'attraction, il nécessite également une prise de recul, un tempsd'analyse et de confrontation.

Google peut faire peur il faut aussi s’inquiéter de l’évolution du comportements desconsommateurs. Gogle, un outil gratuit et entièrement financé par la publicité, sans qu’onsache précisément en quoi les clients influent sur le fonctionnement du produit. Il fautcependant noter que Google est un outils très performant, qui peut être très utile à larecherche d’information, à condition d’être bien utilisé et de ne pas trop se reposer sur luiconcernant la pertinence des résultats qu’il vaut mieux juger soi même. Il serait doncnécessaire de former la population à son usage dans un monde ou l’information estomniprésente.

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Ecriture et société:

Toutes les sociétés sont des sociétés de l’information et la communication.

Quand les grecs ont inventé l'alphabet, ils ont repris l'alphabet phéniciens et l'onschématisé. Ils ont introduit quelque chose qui n'existait auparavant dans aucune écriture:les voyelles

. Avec l'alphabet apparaît la science, les mathématiques, l'histoire qui sont inventés. Regardsur le monde qui permet cela. On peut abstraire les choses pour pouvoir les regarder del'extérieur, l'histoire devient linéaire.

. Une écriture fait sens dans une culture et un contexte donné. Si on perd le contexte onperd le sens de l'écriture. Une écriture doit être renvoyée à son contexte de production.

• "L'écriture n'est ni une mémoire ni un ordre implacable: complexe de pratiques, d'objets etde langages, elle s'interpose entre les hommes et conditionne leur propre travail pourproduire du commun. » Y. Jeanneret

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Ecriture et société:

• L'information ne circule pas mais elle s'instrumente:

Exemple de la lettre écrite par Einstein au Président Francklin Roosevelt, 2 août 1939:

Tous les plus grands chercheurs de l'époque sont réunis pour créer la bombe atomique.

Albert Einstein va avoir des remords lorsqu'il comprend les dérives de cette arme. Il écrit unelettre pour essayer de convaincre le président de ne pas aller jusqu'au bout de l'expérience.

Mais Roosevelt Décide de poursuivre quand même.

En 1945, Einstein regrette de ne pas être allé plus au front. Il fait donc une déclaration. Cetexte devient un document, et reste une trace historique d'un événement qui a eu lieu dansun contexte donné.

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Ecriture et société:

Un texte c'est quelque chose de flottant qui n'est pas contextualisé. Avec internet on est plusdans la logistique de circulation de textes.

Ce qui renforce le sentiment d'une certaine vérité car on retrouve la même information surtous les sites. Ce qui nécessite d’être autant plus vigilant.

Google nous dit implicitement que le site le plus visité c'est le plus important. La question dela pertinence se pose. Finalement internet à l'air d'être une caverne d'Ali baba ou tout lemonde peut s'exprimer mais c'est une illusion.

On ne peut pas prendre l'information telle qu'elle sans y remettre de contexted'interprétation

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Les technologies de l'information sont plus que des techniques:

Les technologies de l'information nous renvoient à des manières d'être présent ou absent.( ex: la télévision). Ce qu'il faut éviter c'est de rester dans cette illusion-là. L'enjeu (dans laphoto, l'écriture) c'est de signifier une présence alors que l'on est dans l'absence. Fairefonctionner malgré tout une présence.

Les technologiques numériques sont là pour rendre présent ce qui ne le sont pas.Introduire des liens symboliques entre nous.

Aragon: "je crois que l'on pense à partir de ce que l'on écrit, et pas le contraire »: c’est enécrivant que l’on se met à penser, que l’on pense à penser.

Peirce: "Sans l'aide d'un énoncé il ne viendrait pas la moindre idée »: sans le langage on nepeut pas penser.

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• La notion de trivialité renvoie à la culture.

• Jeanneret propose ce concept pour essayer de comprendre ce qu’il se passe avec laculture quand elle est confrontée au média. Quand elle confronté à des processus quitransforme la culture.

• Toute l'institution scientifique est là pour garantir que le message ne se transforme pas.Tous les autres messages se transforment en circulant. C'est le propre des êtres culturels.

• Jean-François Tetu explique qu’il n'y a pas de culture personnelle. Elle n'existe que si elleest partagée. Mais si elle est partagée elle va forcément se transformer, évoluer. C'est ceque Jeanneret appelle trivialité. (ex: site internet pour Rencontre ados. Réappropriationdes petites annonces. Endroit de transformation culturelle).

• . La "révolution numérique" est hanté par son passé: (ex: Wikipédia: une écriture nouvellechoses anciennes. Reprend la forme classique d'une encyclopédie, une neutralité, une"sagesse des foules" (plus on est nombreux plus une idée devient sagesse)

• On garde les anciennes couches et on ajoute des nouvelles.

Page 22: Ejcam Magazine

Liberté d’expression et journalisme

Les nouvelles stratégies des marques sur les réseaux sociaux

Les Youtubers

Le Web 2.0 : les internautes au pouvoir

Le culte du moi dans les nouveaux médias

Deepweb/ Darknet

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Liberté d’expression et journalisme

En France, La liberté d’expression est inéluctablement liée à laRévolution de 1789 ainsi que Les Droits de l’homme.La liberté d’expression s’applique à toutes publications, (livres,films, œuvres artistiques, toutes paroles publiques…).

Cependant des limites à cette liberté s’appliquent: ladiscrimination l’injure ou la diffamation à l ‘égard d’autrui enraison de l’origine, de l’appartenance ethnique, une religion…

Cependant au nom du principe de laïcité, le blasphème estautorisé à l’encontre de toutes religions. Aujourd’hui encore estelle assujettie à des mouvements de protestations de révoltes etmême d’acte terroriste (attentat Charlie Hebdo, janvier 2015).Au delà des limites officielles, la liberté d’expression desjournalistes doit faire face à bien d’autres limites officieuses et quesuite aux attentats de 2015, elle est étouffée de toute part.

Au-delà de ces limites officielles, la liberté d’expression desjournalistes doit faire face à des limites plus officieuses comme entémoigne le film sur les nouveaux chiens de garde,(GillesBalbastre et Yannick Kergoa, 2012)

Selon le rapport annuel de Freedom on the net, la France serait lepays ou la liberté d’expression numérique a le plus reculé durantl’année 2015 qui serait entre autre lié sur l’adoption de la loi sur lerenseignement, qui fait suite au attentat de Charlie Hebdo.En France, le pays ne cesse de rétrograder dans le classementmondial de la liberté de la presse et se hisse à la 38ème place en2014.

Au vu de ses évènements ainsi que les attentats de novembre 2015,des mesures politiques ont été prises qui entrave donc la libertéd’expression des journalistes, comme le blocage de certains sitescomme se fut le cas pour le site WEARECHANGE.ORG, qui est unmédia indépendant, sous « prétexte qu’il diffusait des infossusceptibles de nuire à la sécurité Nationale. »

Il semblerait alors qu’il s’est instauré un système pervers de contrôledes médias.Dans ces circonstances dramatiques, le rôle des journalistes est deprovoquer et d'animer des débats pluralistes.

Page 24: Ejcam Magazine

Les nouvelles stratégies des marques sur les réseaux sociaux

Lorsque l’on parle de réseaux sociaux on entend aussi nouveaux médias. De twitter à Facebook en passant par YouTube

les réseaux sociaux sont incontournables et les marques l’ont bien compris.

Ainsi, elles sont nombreuses à vouloir exploiter ses réseaux sociaux, mais la question substantielle reste comment y

parvenir sans se brûler les ailes?

Le premier défi est de créer du contenu attractif pour les cibles et d’adapter sa présence sur les réseaux sociaux selon

celles-ci.

En effet chaque réseau social nécessite une approche différente pour à chaque fois donner une plus-value à l’image

de marque ou aux produits. On va utiliser Twitter pour la réactivité et ainsi faire du service client par exemple, Instagram

pour le visuel et une campagne photo, ou encore Facebook pour créer une communauté et ainsi en arriver au second

facteur clé : créer du lien.

Les réseaux sociaux permettent donc de créer une communauté autour de sa marque:

• Communauté de transaction : les individus ont des liens faibles entre eux et ne recherchent que des informations ou

des achats.

• Communauté d’intérêt : un lien, avec un objectif commun.

Page 25: Ejcam Magazine

Les Youtubers

• Qu’est-ce que c’est?

Un Youtuber est une personne qui diffuse via YouTube un contenu vidéo sur un thème spécifique : cuisine, maquillage,

humour, les plus connus en France sont EnjoyPhoenix, Sananas (beauté) Mister V, Norman (humour) etc…

• Quel est le rôle des Youtubers dans l'environnement médiatique ?

L'influence des Youtubers sur les jeunes n’est plus à démontrer ses chiffres montrent l'impact de YouTube sur les jeunes :

(Selon une étude menée par le Network américain Defy Média sur les 13/24 ans américain :

32% des 13/17 ans préfèrent les youtubers aux stars de cinéma

63% pensent qu’ils seraient prêts à utiliser un produit recommandé par un Youtuber.

Ainsi, les marques utilisent ses youtubers et elles ont tout intérêt à paraître dans leurs vidéos.

Le site YouTube permet une liberté créative aux annonceurs qui peuvent utiliser, au choix : l'image du Youtuber pour

une campagne d'affichage, sa voix à la radio ou encore ses talents d'acteur dans une vidéo.

Cependant il faut faire attention aux abus possibles. Les internautes doivent garder un jugement critique et ne pas suivre

les youtubers comme se fut le cas avec des internautes qui auraient suivie les conseils d’EnjoyPhoenix qui a proposé de

faire un masque à la cannelle. De nombreuses fans se sont pleins de s’être brulé et cela à créé une véritable polémique.

Page 26: Ejcam Magazine

Le Web 2.0 : les internautes au pouvoir

« Le Web 2.0 c’est un peu l’ internet que nous connaissons tous, mais auquel on aurait ajouté une

dimension collaborative qui enrichit les services préalablement existants. Une de ses figures

emblématique, c’est Wikipédia. Il s’agit en effet d’une encyclopédie en ligne, collaborative : ce sontles internautes qui en sont les rédacteurs.

Notre façon d’aborder le commerce en ligne est chamboulée par l’apparition du Web 2.0.

Le premier site à avoir expérimenté le e-commerce collaboratif fut le site LaFraise.com où les

visiteurs publiaient des visuels, notés ensuite par les internautes. ».

le Web 2.0 place l’utilisateur au centre du Web en le rendant acteur et en lui offrant une participation

plus forte.

Sa promesse est d’ouvrir une ère nouvelle où les utilisateurs sont à la fois les contributeurs et les

bénéficiaires. Nous avons donc quitté le système d’interaction bidirectionnelle (Site Web/utilisateur)

pour entrer dans celle de l’intelligence collective.

Page 27: Ejcam Magazine

Le culte du moi dans les nouveaux médias:

« Les nouveaux médias sont-ils à l’origine de l’acceptation de la superficialité et de la

normalisation d’un culte du moi ?

Apparu en France dans les années 2000, la téléréalité met en scène des personnes anonymes.

Ces programmes fonctionnent essentiellement par la curiosité du public dans un premier temps,

puis par leur attachement aux candidats, à leur personnalité.

Dans cette ère d’information instantanée, les réseaux sociaux trouvent une place importante au

sein de nos vies quotidiennes.

Pourtant, une question s’impose, les réseaux sociaux, ne favorisent-ils pas dangereusement un

culte du moi à la frontière du narcissisme et/ou du voyeurisme ?

La loi de Kranzberg associé aux nouveaux médias dit qu’Ils ne sont « ni bons ni mauvais pas plus

qu’ils ne sont neutres ».

Les médias sont donc une scène d’exposition incroyable qui fonctionnera tant qu’il y aura ce

fantasme de célébrité facile.

Finalement, les nouveaux médias semblent favoriser, non pas le stricte culte du moi mais un culte

d’un autre que nous voudrions être. » (Sara Gaujour)

Page 28: Ejcam Magazine

Deepweb/ Darknet:

1. Le web de surface

Le web de surface, web visible, est constitué des sites web, de documents,

de fichiers …qu’il est facile d’atteindre. Les contenus sont répertoriés dans les

moteurs de recherche.

2. Le web invisible

Le "web invisible" ou invisible web, aussi appelé Deepweb ou web profond,

c’est le nom qu’on donne à l’ensemble des contenus et des pages web qui

échappent à la majorité des internautes. Ces notions sont assez anciennes,

mentionnées la première fois en 1994 à l’occasion d’un séminaire consacré

au Deepweb.

Le web profond est l’Internet de tous les contenus qui ne sont pas indexés

par les moteurs de recherche (ex : Google). Il faut donc connaître l’adresse

précise des sites concernés pour y accéder. Cette non-indexation de pages

web peut être volontaire ou non.

Page 29: Ejcam Magazine

3. Le Dark net

Le Dark net, ou le web sombre, qui est une petite partie du Deepweb, volontairement dissimulé pour

permettre de faire des choses plus illégales. Il n’est pas facile d’y accéder : il faut non seulement connaître

les adresses spécifiques, mais également utiliser des outils informatiques particuliers (ex : navigateur dédié

TOR). L’anonymat est la règle, et chaque connexion se veut indirecte, en passant par de nombreux nœuds

(nodes).

Le web sombre n’est pas facile d’accès pour l’internaute ordinaire. Il abrite les échanges des défenseurs

de la liberté d’expression ou de certains opposants politiques réprimés, le dark web est aussi le lieu de

nombreuses malversations :

• Cybermarchés noirs : contrefaçons, drogues, cartes bancaires, armes, etc.

• Echanges de contenus choquants ou illégaux : pédopornographie, torture, cannibalisme, sexe violent,

etc.

• Services illégaux : embauche d’un tueur à gage, transport d’organes, achats de logiciels malveillants,

etc.

Page 30: Ejcam Magazine

4. Les 8 niveaux du web :Niveau 0 : Le web commun

C'est le web auquel nous accédons tous les jours : les réseaux sociaux,

Wikipédia, des sites facilement accessibles par les moteurs de recherche et les

navigateurs communs.

Niveau 1 : Le web de surface

Ce niveau est toujours accessible grâce aux moteurs de recherche et aux

navigateurs communs, mais il contient des sites « sombres », comme les sites de

téléchargements des films, les sites de téléchargement de torrent, les sites

d'adresse emails temporaires comme Yopmail ou encore des bases de données.

Niveau 2 : Le Bergie Web

C'est le dernier niveau accessible On y trouve principalement des sites "illégaux",

comme les forums de hacking, les résultats bloqués, et bien plus encore...

NIVEAU 3 : Le web profond

Pour accéder à cette partie du web, il faut avoir un proxy ou un browser différent

: TOR. C’est le début du web profond.

Ex : Pédopornographie « légère », hacking, informations secrètes…

NIVEAU 4 : Le « Charter Web »

Ce niveau est divisé en deux parties, il est extrêmement malsain.

Des sites de vente de drogue et d’armes, des sites d’achats de tueurs

à gages, des livre, des vidéos et des photos bannies, des sites de

hacking et de virus, et le pire : des sites pédophiles (forums, images,

vidéos…).

NIVEAU 5 : Le marianna’s Web

A partir de ce niveau,( personne n’a jamais prouvé son

existence ou celle des niveaux suivants), l’accès est

extrêmement compliqué.

NIVEAU 6 : le passage

Le niveau 6 est un passage intermédiaire pour accéder au

niveau 7.

NIVEAU 7 : La soupe de virus

L’endroit des « super-hackeur » qui tentent tous d’accéder au

niveau 8. C’est très dangereux car chaque hackeur essaye

d’attaquer les autres pour les empêcher d’accéder au niveau

8.

NIVEAU 8 : Le Système Primaire (aussi appelé le Boss final

d’internet)

Le contrôle ultime d’Internet. C’est une anomalie découverte

en 2000, elle envoie des signaux aléatoirement dans les

ordinateurs du monde entier. Aucun gouvernement ou

organisation n’a le contrôle de ce niveau. C’est l’informatique

quantique le plus avancé, tout simplement impossible à

résoudre par nos ordinateurs.

Page 31: Ejcam Magazine

Les 20 et 21 janvier 2016

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ce nouveau label se veut participatif et plus complet que celui des ISO. Son intérêt,dans une logique d'amélioration continue, vise à faire progresser ensemble la totalitédes organisations qui l'ont adoptées via la concertation

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