Développement durableet agenda 21 Neuvillois

“Une réponse aux besoins actuelsqui préserve les générations futures”

N°31 - Octobre 2010

Ville de Neuville-en-Ferrain

Agissons pour le XXIème siècleAgissons pour le XXIème siècle

Agenda 21 NeuvilloisLa Commission extra-municipale travaille…Le précédent Neuvill’mag, avait annoncé laconstitution de trois ateliers ayant pour thèmemajeur :

La création d’un site internet dédié à l’Agenda 21de la Commune de Neuville En Ferrain,

• La constitution d’un groupe d’Ambassadeursregroupant des compétences et intérêts divers ;le dénominateur commun étant la sensibilité auDéveloppement Durable et la détermination desmoyens à mettre en œuvre pour y participer effi-cacement.• La réalisation d’une enquête sur l’habitat ancien,afin d’en connaître notamment les consomma-tions d’énergie et étudier les moyens pouvantêtre mis en place pour en réduire les coûts.Même si la période estivale n’est pas toujoursfavorable pour réunir tous les partenaires, lesmembres du groupe de la société civile del’agenda 21 de Neuville En Ferrain désirent faire lepoint d’avancement des travaux réalisés pendantles congés.• Les vacances ont été propices pour le dévelop-pement du site internet de l’Agenda 21 de laCommune de Neuville En Ferrain.Grâce au travailde Michel LEMAIRE et Jean-François BUISINE, lapremière pierre de la communication duDéveloppement Durable à Neuville En Ferrain etde son Agenda 21 a pu être posée. Depuis le 20septembre, le site est accessible directement àl’adresse suivante :www.ag21neuvilleenferrain.org…Ce site peut également être consulté par l’inter-médiaire du site municipal à l’adresse suivante :www.neuville-en-ferrain.fr.Guy MARAIS, Président de la Commission Extra-Municipale de l’Agenda 21, confortant la volontéde Jean François BUISINE, chef de ce projet, tient

à préciser qu’il ne s’agit pas d’unsite abouti. Au contraire, cetteouverture, que certains pour-raient déclarer comme préma-turée, doit être considéréecomme une volonté de faireparticiper bon nombre d’ac-teurs au niveau de la Communede Neuville en Ferrain. Il assure

aussi que ce site trouvera, au fur et à mesure del’avancement des travaux, des rubriques complé-mentaires comme :• Un éditorial qui pourrait être renouvelé mensuellement,• Des discussions ou débats sur des thèmes précis (par exemple sur le photovoltaïque oul’isolation….),• Des reportages ou présentations d’expériencesréalisées, etc…

Naturellement Guy MARAIS tient à préciser quetout cela serait impossible sans la participationtrès active des Ambassadeurs, objets du secondatelier, qui doivent être les relais entre les neuvil-lois et la commission de l’Agenda 21 local. Latournée des contacts,entamée en juin est en voiede terminaison et fera l’objet d’une communica-tion précise prochainement, après concertationavec les élus en charge des activités représentées.D’ores et déjà,un nombre appréciable de person-nalités neuvilloises ont marqué un accord de par-ticipation, à ce partenariat.

Quant au troisième atelier destiné à enquêter surl’habitat ancien, il poursuit la finalisation de sonenquête qui, dans un premier temps, sera desti-née aux riverains des quartiers Veille-Motte&Rosiers. Nous reviendrons ultérieurement sur cequi aura été mis en avant lors de la prochaine réu-nion des membres de cet atelier, qui se tiendra la1ère quinzaine d’octobre,avec la participation dela commission environnement de l’A.V.M.R.

Guy MARAIS de conclure que les membres de laCommission Agenda 21 tiennent à souligner queles trois ateliers précités ne seront pas leurs seulscadres de réflexion. En effet, le DéveloppementDurable, grâce à l’Agenda 21 pour être l’expres-sion de tous les moyens mis en œuvre,doit trou-ver un juste équilibre entre l’activité économiquede notre commune,l’équité sociale et la préserva-tion de nos espaces naturels.

Ces réflexions porteront prioritairement sur dessujets relatifs aux encombrements croissants del’A22, à des améliorations sur la prévention et lagestion des déchets ménagers et à la reconquêted’espaces naturels, fortement insuffisants dans leversant nord de la métropole lilloise.Nos élus communautaires ont judicieusemententamé cette démarche avec le Parc transfronta-lier du Ferrain, qui devrait être l’un des compo-sants de la biodiversité du territoire de la vallée dela Lys, afin de le doter d’un « poumon vert »,semblable au Parc de la Deûle.

Les Aventures d’Homo Sapiens Ecologicus (suite)

8h40 :les ablutions matinales.Splash… Pause toilettes : en tirant la chasse, je medemande s’il est bien raisonnable de consommerautant d’eau potable pour un tel usage… j’entredans la salle de bain. Alors, bain ou douche ? 200litres ou 60 litres d’eau pour me laver ? Ce matin,ce sera une douche rapide, plus économe en eau. Ilparaît que la douche glacée,le matin,stimule l’orga-nisme… Il paraît,car je n’ai pas essayé : je préfère lesdouches chaudes… Surtout au sortir du lit.Problème : chauffer l’eau consomme de l’énergie.Heureusement, il y a quelques semaines, j’ai installéun programmateur sur mon ballon d’eau chaude :ainsi,ma douche est toujours chaude le matin,maismon chauffe-eau ne fonctionne que quelques heu-res durant la nuit. Qui plus est, sur les conseils demon voisin, j’ai réduit la température du ballon, entournant le bouton de réglage qui se trouve à sabase : il était inutile, voire dangereux (risques debrûlure), de disposer d’une eau chauffée à 85° C.

C’est plus écologique et plus économique !Sous la douche, saisissant mon flacon de gel, jem’interroge (après avoir refermé le robinet !) :pourquoi sommes-nous presque tous passés, enquelques années, du bon vieux savon au fameuxgel douche ? Un gel douche, c’est au bout ducompte beaucoup de déchets d’emballage, desproduits dont l’impact sur la santé est mal connu etune vitesse d’utilisation plus ou moins maîtrisée(c’est liquide et c’est tributaire du diamètre de l’em-bouchure…). Oui, mais mon gel douche est par-fumé, et çà, c’est un plus ! Sauf qu’il existe dessavons parfumés avec des produits naturels(amande douce, lavande…).

Bref,c’est décidé :la semaine prochaine,je passe ausavon !

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Agissons pour le XXIème siècle

Pour vous aider à devenir éco-citoyen !Les gestes qui peuvent sauver la planète

Mes éco gestes au quotidienFaire rimer TOILETTES avec PLANETE…

Etape incontournable, le passage aux toilettes n’a riend’anodin pour l’environnement, notamment pour la res-source en eau, en quantité comme en qualité.

Avec l’eau des toilettes part tout ce que l’on y jette. Il y a biensûr les résidus des médicaments évacués avec nos excré-ments. C’est intéressant à savoir, mais il reste difficile d’agirindividuellement sur ce problème. En revanche, limiter lesdétergents est tout à fait possible : blocs WC, gels, voire eaude Javel : aucun de ces produits n’est nécessaire à l’entretienquotidien des toilettes mais tous rejoignent les eaux usées, etnombre de molécules traversent les stations d’épurationpour se retrouver dans le milieu naturel. Heureusement, desalternatives beaucoup moins polluantes existent : vinaigreblanc, jus de citron, bicarbonate de soude. Qui plus est, net-toyer et frotter un peu plus fréquemment limite l’incrustationde la saleté et évite d’avoir à utiliser des produits puissants…et donc encore plus toxiques !

Il est également possible de diminuer la quantité d’eau utili-sée. Les chasses d’eau double-commande qui équipent main-tenant le matériel neuf permettent de réduire de 30 à 40 % laconsommation d’eau. Pour se passer d’eau complètement,certains installent des toilettes sèches dans le jardin. Ces toi-lettes fonctionnent sans eau, mais avec de la sciure. Elles negénèrent pas d’odeurs nauséabondes et le contenu du seau,qui se remplit peu à peu, sert à enrichir le jardin.

D’autres alimentent la cuve des toilettes avec un deuxièmecircuit branché sur le récupérateur d’eau de pluie.Beaucoup plus facile : glisser dans la cuve une, voire deuxbouteilles en plastique remplies pour économiser l’eau sanschanger les toilettes ! Evitez en revanche d’y mettre une bri-que, contrairement à ce qui est parfois conseillé : en effet,avec le temps, la brique se délite et risque d’entraver le fonc-tionnement correct de la chasse d’eau.

Consommation d’eau pendant la douche :tout dépend de la durée et du débit !

Une douche classique utilise 15 à 20 litres d’eau par minutemais les douches “sensation pluie”ou hydro massantes ont undébit qui peut atteindre 35 litres par minute. A ce rythme là,une douche de 5 minutes équivaut à la consommation d’eaud’un bain (de 150 à 220 litres d’eau selon la contenance de labaignoire, que l’on a donc tout intérêt à choisir de dimen-sions raisonnables).

Pour être écologique, la douche doit donc être courte (pasplus de 5 minutes), et si possible avec un faible débit d’eau.Couper l’eau pendant que l’on se savonne permet d’économiser l’eau et d’utiliser moins de savon : doublementintéressant !

Pour mémoire, bains et douches représentent un tiers de laconsommation quotidienne d’eau, estimée à environ 120litres par personne, et les toilettes un autre tiers. Le derniertiers rassemble des usages divers : jardinage, lavage de voi-ture, bricolage, vaisselle, cuisine et boisson…

5 astuces pour économiser l’eau sous la douche

Fermer le robinet quand on se savonneInstaller un coupe-douche (“stop-douche”») qui ferme l’arri-vée d’eau pendant le savonnage. Installer un réducteur depression au départ du flexible de la pomme de douche.

Installer une pomme de douche à débit réduit, qui fractionneles gouttelettes et peut aller jusqu’à réduire de moitié laconsommation d’eau (à ne pas confondre avec les pommesde douche “sensation pluie !”).

Installer un mitigeur : on gaspille moins d’eau non seule-ment lors du réglage de la température, mais aussi pendanttoute la durée de la douche (économie : de 10 à 20 %).

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Des voisins, des idées !

“Chez mes voisins, lorsqu’un membre de la famille prendune douche, il installe une cuvette à ses pieds. La cuvette seremplit surtout au moment de régler la température de l’eau,qui commence par arriver froide. Les parents réutilisent l’eaupour les toilettes ou pour les plantes. Et à chaque seau écono-misé, une petite pièce rejoint la tirelire des enfants !”Pourquoi le développement durable ?Des réponses pour vos questions !

Cosmétiques et Environnement !

Depuis plusieurs années, les cosmétiques bio ont le vent enpoupe. Pour des questions de santé d’abord : les parabens,l’aluminium et d’autres composés chimiques contenus dansles cosmétiques traditionnels ont suscité de nombreusespolémiques, car on connaît mal leur impact à long terme surla santé.Mais utiliser des cosmétiques composés de substances d’ori-gine naturelle est également un geste favorable à l’environ-nement : de manière générale, une fois évacués par les cana-lisations, ces composés se dégradent mieux dans le milieunaturel que les composés de synthèse. En outre, le recours àdes cosmétiques issus de l’agriculture biologique permet, enamont, de favoriser un mode d’exploitation de la terre qui larespecte davantage. Le maquillage, les déodorants, les crè-mes de soins, les shampoings, les savons, les produits derasage sont concernés. Il existe quelques logos privés quitémoignent de l’intérêt des fabricants pour ce secteur enforte expansion. Voici les principaux :

Nature et Progrès

L’association Nature et Progrès (regroupementmilitant de consommateurs et de professionnels)appose son logo sur des cosmétiques dont l’ori-

gine, la biodégradabilité et le mode de production assurentun respect maximal de l’environnement. Les cosmétiques quireçoivent la mention Nature et Progrès ne doivent pas conte-nir de substances issues de la pétrochimie.

Cosmétiques écologiques et biologiques

Certains cosmétiques écologiques arborent la mention “cosmé-tique écologique” ou “cosmétique biologique” accolée au nomd’un organisme certificateur (ECOCERT ou QUALITE France) etéventuellement assortie d’un logo COSMEBIO.De quoi s’agit-il ?

Cosmétique écologique

Les produits doivent contenir au minimum 95 % d’ingrédientsnaturels, 5 % d’ingrédients bio sur le produit fini et 50 % d’ingrédients bio sur le total des ingrédients végétaux

Cosmétique biologique

Les produits doivent contenir au moins 95 % d’ingrédientsnaturels. Ils comprennent au moins 10 % d’ingrédients biosur le produit fini, et 95 % d’ingrédients bio sur le total desingrédients végétaux.

Pour recevoir la mention “écologique” ou “biologique”, les cosmétiques font l’objet d’une certification par l’un des deuxorganismes précédemment mentionnés, sur la base de référentiels parus au Journal Officiel. Si l’industriel dont le cosmétique a reçu la certification adhère à l’association profes-sionnelle COSMEBIO, il peut alors apposer, en plus, des deuxlogos COSMEBIO (Eco ou bio suivant la certification reçue).

L’écolabel Européen

Il comprend une catégorie “savons, shampoings etaprès-shampoings”. Apposé sur les savons et shampoings, l’écolabel européen garantit une écotoxicité restreinte, une assez bonne biodégra-

dabilité, l’absence de plusieurs substances à risques (parmi lesquelles les dérivés d’alkyl phénols et l’acide borique) et lalimitation des déchets d’emballage. En revanche, il ne s’intéresse ni à la dimension “naturelle” des composants,ni à leur origine éventuellement biologique. Les produits écolabellisés peuvent donc être d’origine 100 % pétrochimique.

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www.neuville-en-ferrain.fr

AUTOUR DE BEBE

Lorsqu’un bébé arrive à la maison, c’est la révolution ! ce

moment heureux et fort peut aussi être l’occasion d’adopter

quelques gestes écologiques, pour éviter notamment l’explo-

sion du volume des poubelles !

Lingettes, coton et gant de toilette !

Pour nettoyer les fesses de bébé, plusieurs options : coton,

lingette et gant de toilette. Dans la catégorie maxi-déchets, la

lingette, pour elle-même et son emballage, arrive en tête.

D’ailleurs, son utilisation est en régression. Le coton arrive

juste derrière. En revanche, le gant de toilette, naturellement

réutilisable, se classe dans la catégorie mini-déchets. Il suffit

de le laver régulièrement !

Les cosmétiques pour bébé !

Là encore, le choix existe. Lorsque bébé se porte bien, on ne

saurait trop recommander les produits les plus naturels pos-

sible. Quel que soit votre choix, en préférant les grands condi-

tionnements, vous produirez moins de déchets.

Les petits pots !

Solution facile pour parents débordés, les petits pots sont

relativement onéreux et génèrent beaucoup de déchets,

qu’ils soient en verre ou en plastique. Purées et compotes pré-

parées à la maison, avec des légumes bios et locaux, sont bien

plus éco compatibles.

Le lait !

Pour éviter les déchets, l’idéal est évidemment le lait

maternel : il est produit à la maison et ne nécessite pas

d’emballage jetable ! Mais allaiter son enfant relève du très

intime ; la question des déchets entre alors pour bien peu

dans le choix de la mère.

En revanche, difficile de soutenir les biberons jetables utilisés

par les maternités.Tout prêts, ces biberons sont fournis par les

industriels, dans le but évident de fidéliser les parents à leur

marque. Ensuite, les boîtes de poudre prennent le relais. Mais

celles-ci pourraient être employées dès la naissance, avec

beaucoup moins de déchets à la clé.

Dans le vent, les couches lavables !

Avec l’arrivée de bébé, notre consommation augmente et nos

poubelles peuvent doubler de volume. Premières responsa-

bles, les couches jetables, qui ont supplanté les couches lava-

bles à la fin des années 1960. Mais une quarantaine d’années

plus tard, les couches lavables reviennent en force : la tech-

nologie a évolué (fibre polaire, en bambou, boutons pression,

bandes d’attache, adaptation à la morphologie…) et a rendu

l’utilisation des couches lavables beaucoup plus pratique. De

plus, les coloris sont devenus attrayants, ce qui plaît aux

parents…

Questions environnement, les couches lavables l’emportent

haut la main. Réutilisables, elles engendrent beaucoup moins

de déchets, même si elles nécessitent davantage de lessive. Et

le porte-monnaie a le sourire. Les couches lavables sont amor-

ties dès le premier enfant, et si une petite sœur ou un petit

frère arrive, elles peuvent encore servir.

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