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Exposition Jean-Claude GolvinFréjus
Méditerranéeromaine
du 13 juin au 10 septembre 2008Espace Culturel Paul Vernettous les jours sauf lundi et jours fériés
Renseignements : Of� ce de Tourisme04 94 51 83 83
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méditerranée romainedossier de presse
ville de fréjusdirection de la Culture – service du Patrimoine
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EscalEs En méditErranéE romainE – dossiEr dE prEssEville de fréjus – direction de la Culture – service du Patrimoine
1 - Communiqué de presse
Du 13 juin au 10 septembre 2008, l’Espace culturel Paul Vernet accueillera l’exposition Escales en Méditerranée romaine conçue par le service du Patrimoine de la ville de Fréjus, en partenariat avec l’Agence Régionale du Patrimoine Provence-Alpes-Côte d’azur.
Ayant pour thématique les ports de la Méditerranée antique, cette manifestation sera l’occasion de présenter au public une sélection d’aquarelles issues de l’œuvre de Jean-Claude Golvin, directeur de recherche au CNRS. Mise en contexte dans une scénographie originale et ludique, cette exposition propose plusieurs grilles de lecture qui se mêlent, s’entrecho-quent et se rencontrent autour de la diffusion de la romanité, de la navigation et de la démarche scientifique qui consiste à restituer le passé.
Le dispositif scénographique qui allie architecture, aquarelles, mobilier archéologique, maquette et vidéo invitera le visiteur à prendre conscience du passé prestigieux de notre ville et de son insertion dans une culture méditerranéenne dont témoignent encore ses monuments. à l’occasion de son inauguration le 13 juin 2008 seront organisées différentes manifestations notamment une conférence de Jean-Claude Golvin qui sera suivie le lendemain d’une séance d’échanges et de dédicace à la librairie Charlemagne.
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EscalEs En méditErranéE romainE – dossiEr dE prEssEville de fréjus – direction de la Culture – service du Patrimoine
2 - Le contexte de l’exposition
Un scientifique et un artiste…Jean-Claude Golvin, architecte DPLG, urbaniste DIUP, docteur en Histoire, directeur de recherche au CNRS a consacré
ses travaux à l’étude de l’architecture et aux techniques de construction antiques.Ses recherches ont concerné tout d’abord les édifices d’époque romaine et en particulier les amphithéâtres. De 1979 à
1989, il a été directeur du centre franco-égyptien de Karnak à Louqsor et, depuis 1990, il s’est particulièrement intéressé à la restitution des monuments et des villes anciennes en collaborant à de nombreux projets et ouvrages. Conseiller pour la mise en valeur de sites et de musées, il a réalisé un très grand nombre de dessins, de restitutions relatifs aux sites de Gaule, d’Afrique antique et d’égypte.
Un fonds à disposition…Dans le cadre de ses missions de sensibilisation des publics et de coopération internationale, l’Agence Régionale
du Patrimoine Provence-Alpes-Côte d’Azur propose la diffusion de ces aquarelles.Le fonds, qui compte une soixantaine d’œuvres, regroupe des restitutions de villes antiques méditerranéennes. Celles-ci,
situées en bord de mer comme à l’intérieur des terres, couvrent une séquence chronologique assez vaste. Elles offrent donc plusieurs portes d’entrée, plusieurs lectures et permettent, en conséquence, d’aborder autant de sujets transversaux. Il n’est donc pas étonnant que chaque exposition de ces œuvres ait été à chaque fois un renouvellement du regard porté sur celles-ci. Support d’expositions déjà tenues dans la région PACA, à Marseille, Digne-les-Bains, ou en Méditerranée à Alexandrie, cet ensemble d’aquarelles est chaque fois l’objet d’une nouvelle sélection et d’une nouvelle mise en perspective, illustrant avec talent tel aspect de la civilisation antique.
Une ville fière de son héritage antiqueEntre massif des Maures et Estérel, la ville de Fréjus (50 000 habitants) est l’héritière d’un site majeur de la
Méditerranée romaine, l’antique cité de Forum Iulii. Mentionnée dans la correspondance de Cicéron dès 43 av. J.-C., base navale ayant abrité la flotte prise à Antoine et Cléopâtre après la bataille d’Actium, colonie de droit romain, cette ville prestigieuse nous a transmis de nombreux vestiges : amphithéâtre, théâtre, enceinte, aqueduc… Son potentiel archéolo-gique est bien connu des spécialiste et fait l’objet de recherches depuis près de quatre siècles. Consciente de cette richesse, la ville actuelle s’est dotée d’un service archéologique dès 1982. Devenu service du Patrimoine, celui-ci entreprend de nombreuses recherches scientifiques et organise des restitutions au public.
L’opportunité de présenter à Fréjus des œuvres de J.-C. Golvin s’est naturellement traduite par un projet d’exposition autour des ports de la Méditerranée. Cette thématique, qui replace la création et l’existence de Forum Iulii dans son contexte maritime et urbain, offre ainsi une confrontation à d’autres sites majeurs de la Méditerranée romaine, montrant à la fois leur singularité et leur appartenance à une même civilisation.
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EscalEs En méditErranéE romainE – dossiEr dE prEssEville de fréjus – direction de la Culture – service du Patrimoine
3 - L’exposition
Escales en Méditerranée romaine est une invitation au voyage. Un voyage hors du commun et hors du temps présent : un itinéraire qui mène d’Ampurias (Espagne) à Carthage (Tunisie); une circonvolution autour de la méditerranée; un périple qui vous mène de part et d’autres de la civilisation romaine.
Jean-Claude Golvin, directeur de recherche au CNRS, a embrassé, étudié et livré sa vision de chaque site archéologique d’importance essaimant la romanité. De ce travail gigantesque de restitution, et de cette œuvre, sont issues les aquarelles présentées ici. Sélectionnées pour leurs thématiques portuaires, elles constituent autant de représentations d’une apothéose, celle qui couvre les ier et iie siècles ap. J.-C. et qui s’est faite jour en Méditerranée.
De cette splendeur Fréjus a eu sa part. Fondée vers 49 av JC, l’antique Forum Iulii a atteint au ier s. ap. J.-C. une super-ficie qu’elle mettra ensuite dix huit siècles à reconquérir. Son port célébré par Pline et Tacite a été sa raison d’être, avant de s’envaser progressivement au fil du temps puis définitivement à la fin du xvie s. Ainsi s’est interrompue la vocation maritime de notre ville pour renaître dans les années 80 avec la création de Port-Fréjus, à près de 800 m de distance de l’ancien port antique.
Il appartenait donc tout naturellement à notre ville de renouer avec son passé prestigieux en accueillant cette exposition qui permettra de confronter sa physionomie antique aux autres sites portuaires majeurs de la romanité.
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EscalEs En méditErranéE romainE – dossiEr dE prEssEville de fréjus – direction de la Culture – service du Patrimoine
l’exposition est prévue à l’Espace culturel paul Vernet de Fréjus (120 m2).
Elle comporte une quinzaine d’aquarelles, associées à du mobilier archéologique témoin de la vie maritime et des échanges commerciaux méditerranéens, et à la maquette d’une épave antique.
Au centre, au cœur de l’atrium est disposée une grande carte de la Méditerranée romaine où figurent les principaux ports antiques.
scénographie
L’exposition est structurée en trois espaces reprenant trois éléments constitutifs de l’architecture domestique classique. Le visiteur pénètre d’abord dans le vestibulum, espace introductif où est présenté sur un large panneau (250x200 cm.) le titre, le sujet de l’exposition et sa relation à Fréjus. Un documentaire vidéo présente le travail de J.-C. Golvin de sa conception à sa réalisation. Le second espace est un déambulatoire offrant au visiteur la possibilité d’admirer au plus près les œuvres sélectionnées. Cette promenade, organisée autour d’un grand tapis (environ 6x3 m.) où figure une carte de la méditerranée romaine s’inspire des portiques entourant l’impluvium des atriums antiques. C’est à ce bassin central que correspond le troisième espace, encadré de six colonnes toscanes soutenant une poutraison.
La lecture que l’on peut faire de cette scénographie est multiple. Il y a bien sûr l’allusion à la maison romaine, vu comme symbole du monde antique, au cœur de laquelle se situe l’atrium. La diffusion de cette formule architecturale sur tout le pourtour du bassin méditerranéen constitue en effet un des plus sûr marqueur de la diffusion de la romanité. élément organisateur de la maison, l’atrium en est le centre symbolique. La scénographie proposée en suggérant un atrium dont le centre correspond à la méditerranée établit un parallèle entre la maison antique et l’espace géographique où s’est épanouie la civilisation romaine, entre le bassin alimentant en eau et en lumière la maisonnée et la mer au cœur de la romanité : la Mare Nostrum qu’ont décrit les auteurs anciens.
L’espace de déambulation qui s’organise autour de l’immense carte et qui en est séparé par une colonnade est une allusion aux portiques, formule que l’on retrouve dans les atriums mais aussi avec des développements plus considérables dans les espaces publics. Lieux privilégiés pour installer des œuvres d’art, ceux-ci ont parfois abrité des collections dont la réputation de splendeur a traversé les siècles comme en témoignent les célè-bres portiques de Pompée.
à l’intérieur de ce déambulatoire sont exposées les œuvres proprement dites dont le clou est constitué par les seize aquarelles de J.-C. Golvin restituant les principaux ports de la méditerranée antique. L’ordre de leur présentation suit un parcours côtier que le visiteur peut retrouver sur la carte, un itinéraire qui va de l’Espagne à la Tunisie en un périple imaginaire qu’aurait pu, en toute logique, suivre un navigateur de l’antiquité. Si l’on s’extrait du cloisonnement des espaces, des correspondances se font jour par le biais des vis-à-vis : à la vue générale du port d’Ostie répond celle d’Alexandrie ; au célèbre phare, une vue du port de Trajan ; à Fréjus fait écho le port de Carthage aux dimensions voisines…
La diversité des œuvres enfin, qui réunit aquarelles, objets archéologiques et maquette disposés en un parcours longi-ligne est un discret hommage aux galeries aménagées au sein de leurs demeures par les collectionneurs et les mécènes des xvie-xviie siècles où prenaient place statues, vases antiques et tableaux refaisant vivre thèmes et esthétiques antiques.
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EscalEs En méditErranéE romainE – dossiEr dE prEssEville de fréjus – direction de la Culture – service du Patrimoine
Du classement et de l’étude de ces collections éclectiques sont nés les premiers jalons d’une approche scientifique des vestiges antiques. De ceux-ci ont découlé des méthodes qui se sont affi-nées et multipliées avec le temps, permettant aujourd’hui de restituer des modes de vie et des cadres urbains dont les aqua-relles de J-C. Golvin constituent une des ultimes traductions.
Trois espaces architecturaux, trois grilles de lecture scéno-graphique qui se mêlent, s’entrechoquent et se rencontrent. Trois axes de visites possibles : la diffusion de la romanité et de ses marqueurs en Méditerranée ; la navigation et les échanges maritimes ; de la fouille au musée : étudier et reconstituer la civilisation antique.
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de 9 à 16 jo
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de 7 à 14 jours
de 1 à 2 joursde 1 à 2 jours
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Carales
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Tanger
Lixus
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Hadrumète
SabrathaOea
Bérénice
Ptolémaïs
Apollinia
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NicomédieByzance
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CorinthePatras
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Crotone
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MACÉDOINE
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GAULECISALPINE
ITALIE
NARBONNAISE
JUDÉE
AFRIQUEPROCONSULAIRE
SICILE
SARDAIGNE
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ESPAGNE, BÉTIQUEamphores à huile et à saumur(Dressel 20 et 7/11)
GAULE, PROVINCE DE NARBONNAISEamphores vinaire à fond plat
(Gauloise 2, 4 et 5)
ITALIE, CAMPANIEamphores vinaire de lacôte thyrénienne
CRÈTEamphores vinaire
AFRIQUE (Tunisie)amphores à huile
Rome et les portsde la Méditerranée
La méditerranée est, du VIIIe siècle av. J.-C. à la � n du IVe siècle ap. J.-C., une vaste zone d’échange où se croisent des cargaisons de provenances diverses. Dès la � n du Ier siècle av. J.-C., Rome, par ses dimensions et par sa population estimée à un million d’habitants, en constitue le moteur et le pivot. Ce grand commerce maritime se poursuivra bien au-delà, jusqu’au VIIe siècle ap. J.-C. mais l’effondrement de l’Empire romain d’Occident en affaiblira le volume et en modi� era les circuits.
La place de RomeRome et sa population ne pouvaient subsister sans l’apport frumentaire des provinces . Son approvisionnement a joué un rôle énorme dans la structuration du commerce antique. Les sources anciennes sont explicites à ce sujet : Flavius Josèphe, à la fi n du Ier siècle ap. J.-C. mentionne le blé d’Egypte comme équivalent à quatre mois d’approvisionnement. Sous le règne d’Auguste, ce ravitaillement se serait élevé à 20 000 000 de modii de blé, soit environ 140 000 tonnes… Au blé s’ajoutaient les besoins en huile, dont les débris d’amphores constituent le Monte Testaccio – la «huitième colline» de Rome, haute de quarante mètres et formée de tessons de quelques cinquante millions d’amphores – mais aussi en vin, en produits raffi nés, en objets de luxe, en métaux. À ces besoins devait répondre une infrastructure portuaire de grande importance qui fut en réalité longue à se mettre en place. Dans un premier temps Rome, située à vingt kilomètres à l’intérieur des terres, s’est appuyée sur la baie d’Ostie à l’embouchure du Tibre. Les gros navires, stationnés au large, transbordaient leurs marchandises à bord de bateaux de moindre tonnage, aptes à naviguer sur le fl euve et à remonter jusqu’à Rome. Cette situation, mal adaptée à la croissance de Rome, a favorisé le développement d’un port de Campanie, Pouzzoles, devenu dès le Ier siècle av. J.-C. le port de débarquement du blé de Sicile et de Sardaigne avant de devenir sous Auguste celui du blé d’Alexandrie. Ce n’est qu’au milieu du Ier siècle ap. J.-C., sous l’empereur Claude, que fut décidé le creusement d’un véritable port à Ostie, relié au Tibre par un canal, d’une surface d’environ cent cinquante hectares. Inauguré en 64 ap. J.-C., il est augmenté moins d’un siècle plus tard par un arrière-port de forme hexagonale, connu sous le nom de port de Trajan.
Les ports du pourtour méditerranéenPour alimenter Rome, des circuits commerciaux se sont mis en place. Développés à partir d’anciennes puissances maritimes, hellénistiques ou puniques, ils ont parfois suscité la création de nouveaux ports et l’exploitation agricole de nouveaux territoires. En retour sont apparus de nouveaux réseaux d’échanges et le développement de certaines provinces. L’interconnexion entre tous ces ports est parfois complexe mais elle se révèle à chaque découverte d’épaves : les différents types d’amphores et de céramiques témoignent de l’origine géographique des productions. Certaines cargaisons sont homogènes, d’autres témoignent au contraire de cabotages commerciaux. Sans doute faut-il y voir les indices de courants commerciaux différents, les uns destinés à des concentrations en de grands entrepôts, les autres à être détaillés en des ports secondaires. Si l’envergure de certains ports est clairement liée à leur importance économique comme en témoigne Alexandrie, Carthage ou Pouzzoles, d’autres ont acquis une magnifi cence due à leur rôle politique ou symbolique, parfois passager. Ainsi en est-il de Césarée, création d’Hérode le Grand en Judée ou de Leptis Magna en Tripolitaine, favorisée par l’empereur Septime Sévère qui en était originaire. D’autres doivent leur existence à leur situation stratégique et à leur rôle militaire comme en témoigne Forum Iulii ou Misène. Il ne faut pas négliger enfi n le prestige et le rôle symbolique des plus anciennes cités antiques comme Athènes ou Délos.
L’évolution des grands courants commerciauxLes dynamiques mises en œuvre dans ces circuits traduisent les poids économiques et politiques que prennent tour-à-tour certaines régions. Du début de l’Empire au milieu du Ier siècle, l’Espagne se taille la part du lion : du vin est produit en Catalogne, du garum au sud et surtout de l’huile d’olive sur les rives du Guadalquivir. À partir de la fi n du Ier siècle et tout au long du second la Gaule donne toute sa mesure, tandis que l’Afrique entre en scène dès le IIe siècle en devenant une grande zone de production d’huile. Son rôle ne cessera de s’affi rmer jusqu’à la fi n de l’Empire, y compris pour les dérivés de poisson et pour le vin.
projet de panneau pour le vestibulum (250 x 200 cm)
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EscalEs En méditErranéE romainE – dossiEr dE prEssEville de fréjus – direction de la Culture – service du Patrimoine
5 - autour de l’exposition
- Une conférence animée par Jean-Claude Golvin se tiendra dans la cour de l’évêché le vendredi 13 juin 2008 à 16 heures.
- Une séance d’échanges et de dédicace se tiendra le samedi 14 juin 2008 à la Librairie Charlemagne, immeuble Le Florus à Fréjus.
- Un dispositif particulier d’accueil des groupes scolaires a été mis en place par le service du Patrimoine de la ville.- Accueil des publics non francophonesDans le cadre de l’ouverture de l’exposition au public non francophone une série de plaquettes rigides comportant les
traductions en anglais et en allemand des panneaux et des cartels sera disponible à l’accueil.
CommunicationSupports visuels•Kakemono(250x80cm)•Bannièrehorizontale(70x275cm)•Affiche(60x40cm‑200exemplaires)•Dépliants(15x31,5cm‑2000exemplaires)•Flyers(15x10cm‑3000exemplaires)
Méditerranée romaine
Espace Culturel Paul VernetE x p o s iti on Je a n - Cl aud e G o lv in
Fréjus
du 13 juin au 10 septembre 2008Tous les jours sauf lundi et jours fériés
Renseignements : Office du Tourisme04 94 51 83 83
Escales en
projet de bannière horizontale
Méditerranée romaine
Exposition Jean-Claude GolvinFréjus
du 13 juin au 10 septembre 2008Espace Culturel Paul VernetTous les jours sauf lundi et jours fériésRenseignements : Of� ce de Tourisme
04 94 51 83 83
L’Agence Régionale du Patrimoine Provence-Alpes-Côte d’azurCréée en janvier 2001 à l’initiative de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et du ministère de la Culture (DRAC-PACA), l’Agence Régionale du Patrimoine se situe dans cette perspective de croisements et de diversifi cations des voies de connaissance et de valorisation des monuments et des initiatives : publications, coordinations d’études liées au patrimoine, mise en œuvre d’un observatoire des retombées économiques et sociales, d’un fonds documentaire, expertises et appuis aux initiatives locales, diffusion des bonnes pratiques, mise en réseau et professionnalisation des acteurs, lutte contre l’exclusion, actions pédagogiques et médiation, participation à des programmes européens et des échanges internationaux. En appréhendant le patrimoine de manière élargie, l’Agence Régionale du Patrimoine Provence-Alpes-Côte d’Azur ne fait que prendre la mesure d’un phénomène profond et durable et souhaite ainsi contribuer au développement d’une politique patrimoniale régionale ambitieuse.
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Architecte DPLG, urbaniste DIUP, docteur en histoire, directeur de recherche au CNRS, il a consacré ses travaux à l’étude de l’architecture et aux techniques de constructions antiques. Ses recherches ont concerné tout d’abord les édifi ces d’époque romaine et, en particulier, les amphithéâtres. De 1979 à 1989, il a été directeur du centre franco-égyptien de Karnak à Louqsor et, depuis 1990, il s’est particulièrement intéressé à la restitution des monuments et des villes anciennes en collaborant à de nombreux projets et ouvrages. Conseiller pour la mise en valeur de sites et de musées, il a réalisé un très grand nombre de dessins de restitutions relatifs aux sites de Gaule, d’Afrique antique et d’égypte.
Le Plan Patrimoine AntiqueEn lien avec l’État, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, les départements et les villes concernées, l’Agence
Régionale du Patrimoine poursuit ses actions spécifi ques de sensibilisation et de valorisation de ce patrimoine prestigieux dans le cadre des différents chantiers mis en œuvre : communication, expositions, publications, panneaux d’information pour le public, organisation de colloques…
PlanPatrimoine AntiqueProvence-Alpes-Côte d’Azur
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se situe l’atrium. La diffusion de cette formule architecturale sur tout le pourtour du bassin méditerranéen constitue en effet un des plus sûr marqueur de la diffusion de la romanité. Élément organisateur de la maison, l’atrium en est le centre symbolique. Un parallèle est donc suggéré par la scénographie entre la maison antique et l’espace géographique où s’est épanouie la civilisation romaine, entre le bassin alimentant en eau et en lumière la maisonnée et la mer au cœur de la romanité : la Mare Nostrum qu’ont décrit les auteurs anciens.L’espace de déambulation qui s’organise autour de l’immense carte et qui en est séparé par une colonnade est une allusion aux portiques, formule que l’on retrouve dans les atriums mais aussi avec des développements plus considérables dans les espaces publics. Lieux privilégiés pour installer des œuvres d’art, ceux-ci ont parfois abrité des collections dont la réputation de splendeur a traversé les siècles comme en témoignent les célèbres portiques de Pompée.
À l’intérieur de ce déambulatoire sont exposées les œuvres proprement dites dont le clou est constitué par les aquarelles de Jean-Claude Golvin restituant les principaux ports de la Méditerranée antique. L’ordre de leur présentation suit un parcours côtier que le visiteur peut retrouver sur la carte, un itinéraire qui va de l’Espagne à la Tunisie en un périple imaginaire qu’aurait pu, en toute logique, suivre un navigateur de l’antiquité. Si l’on s’extrait du cloisonnement des espaces, des correspondances se font jour par le biais des vis-à-vis : à la vue générale du port d’Ostie répond celle d’Alexandrie; au célèbre phare, une vue du port de Trajan; à Fréjus fait écho le port de Carthage aux dimensions voisines…La diversité des œuvres enfin, qui réunit aquarelles, objets archéologiques et maquette disposés en un parcours longiligne, est un discret hommage aux galeries aménagées au sein de leurs demeures par les collectionneurs et les mécènes des XVIe et XVIIe siècles, où prenaient place statues, vases antiques et tableaux refaisant vivre thèmes et esthétiques antiques. Du classement et de l’étude de ces collections éclectiques sont nés les premiers jalons d’une approche scientifique des vestiges antiques. De ceux-ci ont découlé des méthodes qui se sont affinées et multipliées avec le temps, permettant aujourd’hui de restituer des modes de vie et des cadres urbains dont les aquarelles de Jean-Claude Golvin constituent une des ultimes traductions. Trois espaces architecturaux, trois grilles de lecture scénographique
Escales en Méditerranée romaineest une invitation au voyage. Un voyage hors du commun et hors du temps présent : un itinéraire qui mène d’Ampurias (Espagne) à Carthage (Tunisie); une circonvolution autour de la Méditerranée; un périple qui vous mène de parts et d’autres de la civilisation romaine.Jean-Claude Golvin, directeur de recherche au CNRS, a embrassé, étudié et livré sa vision de chaque site archéologique d’importance essaimant la romanité. De ce travail gigantesque de restitution, et de cette œuvre, sont issues les aquarelles présentées ici. Sélectionnées pour leurs thématiques portuaires, elles constituent autant de représentations d’une apothéose, celle de la Pax Romana, qui couvre les Ier et IIe siècles ap. J.-C. et qui s’est faite jour en Méditerranée. De cette splendeur Fréjus a eu sa part. Fondée vers 49 av. J.-C., l’antique Forum Iulii a atteint au Ier s. ap. J.-C. une superficie qu’elle mettra ensuite dix huit siècles à reconquérir. Son port, célébré par Pline et Tacite, a été sa raison d’être avant de s’envaser progressivement au fil du temps puis définitivement à la fin du XVIe siècle. Ainsi s’est interrompue la vocation maritime de notre ville pour renaître récemment avec la création de Port-Fréjus, à près de 800 m de distance de l’ancien port antique.Il appartenait donc tout naturellement à notre ville de renouer avec son passé prestigieux en accueillant cette exposition qui permettra de confronter sa physionomie antique aux autres sites portuaires majeurs de la romanité.
ScénographieL’exposition est structurée en trois espaces reprenant trois éléments constitutifs de l’architecture domestique classique.Le visiteur pénètre d’abord dans le vestibulum, espace introductif où est présenté sur un large panneau (250x200 cm.) le titre, le sujet de l’exposition et sa relation à Fréjus. Un documentaire vidéo présente le travail de Jean-Claude Golvin de sa conception à sa réalisation.Le deuxième espace est un déambulatoire offrant au visiteur la possibilité d’admirer au plus près les œuvres sélectionnées. Cette promenade, organisée autour d’un grand tapis (environ 5x3 m) où figure une carte de la Méditerranée romaine, s’inspire des portiques antiques. C’est à ce bassin central que correspond le troisième espace, encadré de six colonnes toscanes soutenant une poutraison.La lecture que l’on peut faire de cette scénographie est multiple. Il y a bien sûr l’allusion à la maison romaine, vu comme symbole du monde méditerranéen, au cœur de laquelle
Ravenne, détail.
Ville de FréjusDirection de la CultureService du Patrimoine
Place Formigé – BP 10883 608 Fréjus cedex
04 94 53 82 47
www.ville-frejus.fr
Agence Régionale du Patrimoine Provence-Alpes-Côte d’azur
26 rue Grignan13001 Marseille
04 91 92 13 80
www.patrimoine-paca.com
Leptis Magna, détail.
qui se mêlent, s’entrechoquent et se rencontrent. Trois axes de visite possibles : la diffusion de la romanité et de ses marqueurs en Méditerranée; la navigation et les échanges maritimes; de la fouille au musée : étudier et reconstituer la civilisation antique.
Les aquarellesLes aquarelles qui jalonnent le parcours sont l’œuvre de Jean-Claude Golvin, architecte et directeur de recherche au CNRS, et le fruit d’intenses réflexions scientifiques tout autant que d’une approche esthétique revendiquée.Le choix des sites et des œuvres mêle à la fois des ports majeurs (Rome, Alexandrie d’Égypte) et des sites de moindre importance. Chacun, à sa manière, reflète un ou plusieurs aspects de la Méditerranée romaine; tous témoignent d’une histoire maritime commune.
Aquarelliste de talent, ses restitutions méthodiques sont les plus proches possibles de la réalité et résultent d’une analyse minutieuse des vestiges archéologiques et des témoignages historiques.
Exposition Jean-Claude GolvinFréjus
Escales enMéditerrannée romaine
du 13 juin au 10 septembre 2008Espace culturel Paul Vernet
Tous les jours sauf lundi et jours fériésde 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h
Renseignements : Office de tourisme04 94 51 83 83
dépliant disponible à l’accueil de l’exposition