Estafette 2.0

L’ESTAFETTE 2.0 PRINTEMPS 2014 | 1

L’ESTAFETTE 2.0

LE MAGAZINE DU RÉGIMENT DE MAISONNEUVE ////////// PRINTEMPS 2014

2 | PRINTEMPS 2014 L’ESTAFETTE 2.0

05//GPE #4

06//AfghanistanLa troupe se prépare pour Chisasibi

Est-ce que la partipation des soldats du Maisonneuve a eu un impact sur leur vie de retour au pays ?

20//Exercice Polar StrikeLe Maisonneuve s’arrête à Chisasibi pour tester ses compétences en contex-te hivernal.

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Contenu

04//Mot du CMDT

17//Le NCSM Montréal en visite


27//March and Shoot

29//Une page d’histoire

33//Cérémonie du 9 mai

28//Maisonneuve Traqué

Parade d’église

Collaboration avec 45enord.ca

Le Régiment est fait prisonnier par le Régiment du Sa-guenay...et par l’hiver.

Depuis quelques semaines, le manège militaire du Régiment de Maisonneuve possède un réseau sans-fil au troisième étage.

Nous étendrons sa portée au reste du bâtiment dès le mois de septembre 2014. Cependant, celui-ci ne sera pas connecté au réseau militaire (DWAN).

Seuls les membres ayant une position de leadership auront accès à ce réseau. Pour obtenir un mot de passe, veuillez vous rendre sur le site web régimentaire à la section « Information pour la troupe ».

Les sites YouTube et Viméo seront bloqués pour assurer une fluid-ité du réseau. Ce réseau est destiné à être utilisé à des fins pro-fessionnelles seulement. Le mot de passe sera changé annuelle-ment ou au besoin si nous observons des utilisations proscrites. Nous sommes en mesure de voir les pages qui ont été visitées en fonction des adresses IP de vos téléphones et ordinateurs. Pour vous connecter, veuillez chercher le réseau « Rdemais 2.4ghz » ou « Rdemais 5ghz ».

Pour toute question concernant ce réseau, veuillez vous adresser au Sous-lieutenant Etienne Dion-Marcil.

Le Wifi arrive au 3e étage.

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18//Exploits de la troupeChronique sport... martial ?

19//Candle light

28//Exercice Maisonneuve Traqué


MOT DU COMMANDANTDepuis plusieurs années, tout comme de nombreux Canadiens et Canadiennes, les membres du 34e Groupe Brigade du Canada (GBC) profitent des vacances du temps des fêtes pour s’envoler vers le sud. Contrairement aux gens « normaux », ces militaires n’allaient pas profiter des plages du Mexique et autres destinations exotiques. Ils se di-rigeaient plutôt vers la Virginie, la Caroline et la Floride pour y profiter des installations offertes par les bases améric-aines afin d’y tenir leur concentration annuelle. Cette année, nous avons encore pris l’avion, mais cette fois pour nous rendre en direction opposée, soit vers la Baie James. Ainsi, la chaleur et le climat subtropical de la Virginie furent-ils troqués par le froid et la neige.

Près de 500 réservistes, dont plus d’une quarantaine de nos Maisonneuves, ont pris part à cet exercice baptisé POLAR STRIKE. L’objectif n’était pas de faire du tourisme en admirant les trésors de l’ingénierie québécoise que constituent les barrages hydroélectriques, mais plutôt de s’entraîner dans des conditions hivernales extrêmes afin de mettre à l’épreuve l’endurance de nos soldats face au Général hiver. Avec des températures chutant jusqu’à -55 C, les soldats auront été à même de mettre en pratique les techniques de survie apprises au cours des entraînements préparatoires à l’EX POLAR STRIKE.

Regroupés au sein de la Compagnie B commandée par le capitaine Philippe Chagnon, nos Maisonneuves auront en fin de compte fort apprécié leur expérience et auront été en mesure de relever les défis offerts par le Nord québé-cois. Ils ont offert un rendement digne de tout bon Maisonneuve et auront su représenter fièrement leur unité. Mal-heureusement, on ne pourra en dire autant de leur prestance lors du match de hockey amical joué contre l’équipe de l’endroit. Les joueurs du 34e GBC, dont plusieurs étaient issus du Régiment, auront déployé des efforts louables contre des adversaires nettement plus aguerris. En fin de compte, la domination aura été complète, mais les sourires étaient perceptibles sur les visages malgré la défaite.

Bref, félicitation aux vaillants qui ont abandonné le confort de leur chez-soi pour la vie douillette sous tente arctique. Et tout ça pour le plaisir d’être en famille, celle du Régiment de Maisonneuve.

Bon été à vous toutes et à vous tous et au plaisir de vous revoir au tournoi de golf le 24 août.

Stéphane Tremblay,Lieutenant-Colonel, commandant du Régiment de Maison-neuve


La troupe a pratiqué des déplacements en raquette au niveau de compagnie à travers la forêt avec tout l’équipement de section (4 toboggans). Ils ont aussi pratiqué le montage/démontage des tentes dix hommes ainsi que fait un champ de tir avec munitions à blanc. Pour terminer, la troupe a reçu un cours sur la prépara-tion aux blessures en contexte hivernal.

Cet exercice était une préparation à la concentration Polar Strike.

GPE #4 EN IMAGES


Afghanistan2001-2014

Qu’est-ce que la mission canadienne en Afghanistan a changé pour vous ?


Tze-Tzen ChowSergent

Dans le cadre de l’OP Attention, j’ai été déployé à Kaboul avec la roto 2 en 2012, où j’ai occupé la posi-tion de commandant de convoi et de détachement de sécurité. Notre équipe avait également comme mandat de supporter l’entraînement des mentors can-adiens du camp Eggers tout au long du déploiement.

Pour moi, ça a été une occasion d’apprentissage, de voir un environnement complètement différent de ce que nous connaissions, et de travailler avec une superbe équipe.

Bon Coeur et Bon Bras

Fin de la mission afghaneMaintenant que le contingent canadien est sorti du pays, nous voulons savoir ce que cette mission a apportée pour les membres du Maison-neuve qui y ont participés.


CAPITAINE PHILIPPE CHAGNON5 novembre 2010 au 17 juillet 2011

La mission m’a fait prendre conscience d’un monde qui est sur notre planète, mais pourtant à des années-lu-mière de notre réalité ici au Canada.“ “

Les différences culturelles engendrent des difficultés de compréhension mutuelle entre la population et les forces de la coalition qui peuvent expliquer qu’après plus de 12 années de présences des forces de la coalition, l’Afghanistan n’ait pas fait de progrès majeurs, d’un point de vue occidental. L’environnement dans lequel vit et grandit la population de Kanda-har et ses districts environnants font en sorte que lorsque l’on revient à la maison après la mission, les problèmes de notre quotidien deviennent bien relatifs et nous apprécions da-vantage ce que nous avons.


Le Capitaine Soueid avec son interprète Younus, et le Colonel Latif, partenaire du Capitaine,

GEORGE LUDOVIC SOUEID

J’ai été déployé en Afghan-istan pendant près de neuf mois pour une mission de mentorat sur une base afghane. Le rôle de mon équipe était de conseiller des officiers et des sous-of-ficiers qui s’occupaient du support de la base afghane.

À force de collaborer avec des afghans, j’ai beaucoup travaillé sur ma patience et sur mon écoute d’autrui. C’est à force de travailler à comprendre et vouloir aider des militaires avec une culture complètement différente de la nôtre que notre mentalité change un peu et que l’on peut travail-ler notre ouverture d’esprit.

Depuis mon retour au pays, j’apprécie plus les choses que l’on prend trop souvent pour acquises telles la sécu-rité et la paix dans laquelle nous vivons. Par contre, il m’arrive encore de ne pas considérer des problèmes que je juge aujourd’hui comme moins importants. Quoique, ce n’est peut-être pas une mauvaise chose.

CAPITAINE


HAU-QUOC PHANCAPORAL-CHEF10 novembre 2010 au 26 juillet 20111

Lors de mon séjour à la FOB Shoja, j’ai expérimenté plusieurs défis au niveau opérationnel, mais surtout administratif étant donné que c’était ma tâche prin-cipale et aussi ma spécialité.

Comme commis en support direct à la compagnie B du GT et ses unités de support, j’ai développé une personnalité accueillante tout en tachant d’être toujours de bonne humeur afin de mieux définir les besoins de la troupe et résoudre tous problèmes de façon optimale.

Cette personnalité m’a suivi à mon retour et je con-tinue à l’exercer jusqu’à maintenant.


J’ai été déployé sur OP ATTENTION FO 4-12 à Kaboul en Afghanistan d’octobre 2012 à juillet 2013. Mes positions ont été d’être chauffeur, commandant de véhicule et comman-dant de convoi.

Mon rôle était de transporter et d’assurer la protection des entrepreneurs et des militaires lors de déplacement entre notre camp et leurs différentes destinations. Nous pouvions effectuer jusqu’à trois sorties par jour lorsque le temps nous le permettait.

Cette mission m’a permis d’ouvrir mes horizons et de décou-vrir de nouvelles cultures et différentes mentalités. Notre interprète nous a beaucoup appris sur leur culture en nous permettant de mieux les comprendre. Il nous a expliqué que la fierté des gens était leur voiture puisque ça coûte très cher (20 000$ et +) et que c’est pour cette raison qu’il passait leur temps à les laver, et ce même s’il neigeait! Cette mission m’a permis de voir la vie d’une tout autre manière et de vraiment réaliser à quel point nous sommes chanceux au Canada. Être libre de faire ce qu’on veut et de compter sur des services qu’ils ne peuvent avoir.

Malgré un incident survenu lors de la fin de ma mission, j’y retournerais puisque j’ai pu voir que nous apportions une source d’espoir à ces gens qui essaient de s’en sortir pour vivre une vie meilleure.

Caporal-chef FrédéricTougas


SERGENT PIOTR BURCEWAoût 2006-mars 2007Mars 2011-Juin 2011

L’Afghanistan a été pour moi un moment névralgique de ma vie et restera toujours dans ma mémoire, tant pour les bons que les moins bons moments. Pour tous ceux et celles qui y’ont participé:

Je me souviens.“

J’aime beaucoup cette question, puisque mes amis civils et collègues militaires qui ne sont jamais allés en Afghanistan me le demandent souvent.

Avant tout, je crois que cela me rend une meilleure personne dans la vie de tous les jours. La mission canadienne en Afghanistan m’a fait voir un pays ravagé par la guerre, ce qui me fait d’autant plus apprécier la vie au Canada. Je suis par le fait même devenu une personne plus positive, joviale et patiente dans la vie de tous les jours.

Au niveau professionnel, la mission m’a permis d’acquérir une expérience opéra-tionnelle importante ainsi que de la crédibilité, par exemple grâce aux nombreuses confrontations auxquelles j’ai participé.

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SERGENT FRANTZ BEAUJUIN 5 novembre 2010 au 17 juillet 2011

Bizarrement, je garde surtout en souvenir les parties de poker avec les chums, le café Tim Horton, les soirées de film sur laptop, les « get-together » au « PsyOps Shack » (VIP only!) et surtout la naissance de mon fils Milo, qui est né alors que j’étais là-bas.“

L’Afghanistan a changé beaucoup de choses pour moi. Deux ans après la fin du derni-er tour, mon expérience là-bas continue d’influencer ma carrière militaire, ma vie professionnelle et personnelle. Durant mes deux déploiements à Kandahar, j’ai eu la chance de travailler avec des gars du Maisonneuve et de vivre tous les bons et moins bons moments avec eux. L’Afghanistan a occupé une grosse partie de ma vie de 2006 à 2011. Durant ce temps, j’ai consacré toute ma carrière militaire à m’entraîner en vue d’un déploiement, être en tour là-bas ou bien à entraîner du personnel qui se déployait. On a vécu toute la gamme des émotions sur le sol afghan, ce fut un challenge constant. Des confrères sont morts et des amis ont été blessés, mais malgré tout cela, j’en garde un souvenir extrêmement positif. Gundey Ghar, Kolk, Arghandab, Sangisar, Howz-e-Madad, Nalgham, Zangabad, Sper-wan-Ghar, Talukan, Hyena. Ce sont des noms qui restent gravés dans ma mémoire.

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Il y aura 3 ans cet été que j’ai été déployé en Afghanistan sur la FO 3-10, en tant que com-mandant de section d’équipe tactique PSYOPS. Dans l’équipe 98A, il y avait trois autres mem-bres du Régiment de Maisonneuve soit le Caporal-Chef Groulx, le Caporal-chef Martin, le Caporal-chef Blanchette et un membre du CGG le Caporal-chef Hardy.

J’ai temporairement quitté mon emploi à la Banque Nationale pour une période de seize mois en me servant de la nouvelle loi sur les normes du travail stipulant que l’employeur doit garantir l’emploi suite au retour de mission.

On me demande souvent qu’est-ce qui a changé depuis le retour. En fait, pour moi, il y a eu peu de changements quand je suis revenu. J’ai repris mon emploi civil deux semaines après mon retour comme-ci je n’étais jamais parti. Mis à part les quelques blessures rapportées de là-bas, l’Afghanistan aura laissé peu de traces sur moi. Ce fut pour moi la chance de mettre en application tout le spectre des opérations possibles allant de l’embuscade jusqu’à la prise de prisonnier. Au fil de mes rencontres quoti-diennes avec la population, j’ai pu constater les avancées effectuées au cours des dix dernières années. Bref, ce fut une expérience mémorable et enrichissante.

Sergent Christian Ouellet


Ce fut pour moi la chance de mettre en application tout le spectre des opérations.

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Merci les gars !Vous avez rendu un fier service à votre pays, votre unité, mais surtout à vos frères d’armes. Nous n’oublirons jamais tout les sacrifices que vous avez du endurer pour le bien de la mission.

Bon coeur et bon bras.


VISITE DU NCSM MONTRÉAL

En 1994, le Navire Canadien de Sa Majesté (NCSM) Montréal était inauguré en grande pompe ici même. Le Régiment de Maisonneuve, Régiment officiel de la Ville de Montréal, fut grandement impliqué dans cet événement. Les anciens se rappellent sans doute avec nostalgie ce moment, et plus particulièrement le Capitaine Léveillé qui fit du rappel, au péril de sa vie, du haut du toit du Stade olympique. C’est aussi à cette occasion que le maire de l’époque, M. Jean Doré, remettait au Régiment de Maisonneuve, au NSCM Montréal et au 438 ÉTAH, le titre symbolique de « Trois Défenseurs de Montréal ».

Le Cmdt du NCSM Montréal, le Commander (Cdr) Thompson, était en visite à Montréal du 10 au 13 mars dernier afin de participer à une multitude d’activités. Trois de ces activités impliquaient le Régiment de Maisonneuve.

D’abord, lundi matin, c’est en compagnie du Cdr Thompson et du commandant-adjoint (CmdtA) du 438 ÉTAH que je me suis rendu à la Chambre de Commerce de Montréal afin d’y rencontrer les dirigeants. Le but de cette rencontre étant de démontrer comment nos entités respectives ont pour mission de représenter honorablement la Ville de Montréal et de la faire miroiter sur la scène internationale. Le lendemain, nous nous sommes rendus au CIRRICQ (Centre interuniversitaire de recherche sur les relations internationales du Canada et du Québec) afin d’y faire une présentation sur la façon dont nos unités respectives jouent un rôle dans la communauté montréalaise. Finalement, accompagnés de nos honoraires re-spectifs, nous nous sommes rendus à l’Hôtel de Ville de Montréal afin de rendre hommage au nouveau maire de Montréal, M. Denis Coderre. L’accueil du maire fut très chaleureux et l’ambiance plutôt décontractée. J’en ai alors profité pour lui remettre le « coin du Commandant ».

Bref, ce fut une courte visite, mais bien remplie qui nous ont permis de solidifier les liens qui nous lient à nos confrères de la Marine et de l’Aviation, ainsi qu’à la Ville de Montréal.

Stéphane Tremblay,Lieutenant-colonelCommandant du Régiment de Maisonneuve


Chronique sport… Martial !?

Ohayo gozaimasu ! Non ce n’est pas une nouvelle marque de moto ou un sushi de notre fameux Sushi Shop (quoique cela puisse l’être, avec tous les noms farfelus que l’on rencontre). C’est le traditionnel bon matin chez les Japonais.

Pourquoi le Japon ? Et bien c’est pour vous introduire à un sport que j’ai décidé de pratiquer, le Ka-rate (qui veut dire « la voie de la main vide »), que je pratique depuis deux ans maintenant. Étant un art martial, il rejoint beaucoup les principes militaires que nous utilisons aujourd’hui : estime de soi, donner son 100%, respecter tout un chacun et contrôler la violence.

Je pratique ce sport trois fois semaines et participe aux différentes compétitions liées à l’A.K.S. (As-sociation Karate Shotokan). D’ailleurs, lors du samedi 12 avril 2014, je suis allé à Alma en compétition avec notre Dojo. Nous avons passé par l’Étape et heureusement nous nous ne sommes pas perdus.

Le Kata est une épreuve plus personnelle et demande une grande concentration pour exécuter cette chorégraphie, j’ai dû accepter mon stress, car j’avais une véritable boule de glace dans mon ventre. J’ai donné mon maximum et pour réussir rien de tel que de pratiquer, pratiquer et pratiquer avant l’épreuve.

Lors du combat, cette fois c’est une toute autre histoire. C’est une confrontation et un mélange de tactiques directs que l’on doit utiliser afin de contrôler ou compromettre l’adversaire. L’adrénaline est à fond et l’expression la baïonnette dans les dents et véritablement conforme ici. Il n’y a pas à dire j’avais du sang de taureau et j’ai dû faire preuve de retenu, car j’ai reçu deux avertissements pour coups illégaux au visage. Par miracle il n’y a eu aucun blessé, mais toutefois nous avons tous reçu no-tre mitraille de coups sur le corps et quelques petites ecchymoses (bleues).

C’est avec fierté que je reviens de cette compétition, car j’ai atteint la médaille d’Argent au Kata et l’Or pour le Kumite. Mais ma plus grande récompense a été de manger mon assiette de sushi au Sushi Shop.

David CrowleyCapitaine


Le 22 février dernier s’est tenue la fameuse soirée annuelle du Candle light. Comme il est de coutume chaque année, les membres du mess des hommes du Régiment de Maisonneuve ont convié leur conjoint(e) à se joindre au souper cinq services sous les mélodieux talents des jeunes cadets qui ont offert diverses chansons au goût du jour. La soirée a débuté par un cocktail dans le mess des Officiers et la salle Forbes au cours du quelle les invités ont pu se délecter des petites bouchées servies par l’équipe du traiteur. Le père du Caporal André, Monsieur Carl André, a offert ses services pour photographier les couples présents pendant que les membres s’affairaient à discuter et à reprendre contact avec certains membres du Maisonneuve qui ne viennent que très rarement.

Par la suite, les invités sont montés sur le terrain de parade qui avait été chaleureusement aménagé pour la soirée : des tables rondes à huit places coiffées de centres de tables très originaux fait par Mylène Levasseur Desjardins, la conjointe du Caporal Charland notre Président de mess. Les membres du mess des hommes et leur conjoint(e) ont donc pris place afin d’accueillir les invités de la table d’honneur soit le Lieutenant-colo-nel Tremblay, l’Adjudant-chef Pruneau, sa conjointe, le Caporal Charland et sa compagne. Le Sergent Burcew a présenté la table du soldat oublié, puis le souper a débuté. La traditionnelle compétition intergrade a, comme toujours, ajouté des fous rires et de la folie durant le repas : deux représentants par grade (recrue, soldat, caporal et Caporal-chef ) devaient, sous le rythme d’une musique, effectuer un scénario ou une danse audacieuse.

Le couple gagnant, déterminé par les applaudissements des convives, gagnait une bouteille de champagne. Les heureux gagnants, le Caporal-chef Mayo et sa compagne ont offert une chorégraphie digne des talents de ce dernier...et de sa compagne. De plus, la fameuse tradition du vol de marteau coiffa toute la soirée. Les invités ont fait plusieurs tentatives, mais le Caporal Castillo-Roy a réussi à le voler au Caporal Charland avec l’aide du Caporal Medeiros et du Caporal-chef Mayo qui, en guise de diversion, ont offert une prestation d’un classique des Backstreet boys des plus…spéciaux !! Pour terminer la soirée, tout le monde s’est retrouvé dans le mess des hommes où les festivités ont continué de pleins pieds…mais tout ce qui se passe dans le mess des hommes…Et bien, ça reste dans le mess des hommes !!

Mélissa DecellesCaporal

CANDLE LIGHT


POLARSTRIKELe 34e Groupe-brigade du Canada a bravé le froid dans la région de Chisasibi. Nous vous proposons de petites anecdotes vécue par la troupe tout au long de cet exercice de 8 jours.


8 jours8 nuits- 50 degrés


Guillaume VeilleuxCaporal

À Chisasibi, je faisais partie de ceux qui partici-paient à la partie de hockey contre l’équipe locale de la communauté cri. La veille, nous avions la chance d’aller voir nos adversaires à l’œuvre. Nous avons rapidement pris conscience de ce qui nous attendait le lendemain: une équipe rapide composée de gros joueur habitué de jouer ensem-ble. De plus, l’espace d’une soirée, nous étions le centre d’attraction du village. Les Cris avaient le rapprochement facile et insistaient pour prendre des photos avec nous. Suite à cette épuisante séance de photo, nous avons pris la décision de nous retirer pour méditer sur la partie à venir.

Ricardo Villafranca AstorgaCaporal

Après plus d’une semaine à vivre à sept dans une tente dix hommes, la tension monte vite. Dans l’infanterie et surtout dans le clos, le langage est parfois un peu cru. Il fallait se tempérer un peu parce notre accompagnatrice médicale de notre section dormait dans notre tente et c’était ça première collaboration avec l’infanterie en plus de son premier exercice majeur dans le Nord. Aussi, j’aimerais donner un conseil à tous: quand on fait cuire du bacon pour le moral collectif, c’est préférable de le faire à l’extérieur parce que c’est assez impres-sionnant la quantité de fumé qui peut rester emprisonné dans nos tentes.

Miguel Melendez-MorilloCaporal

La deuxième journée de l’exercice, il fallait démonter la tente rapidement sous -35 degrés. Je n’étais pas capable de travailler avec les morveuses (gros gants). Le stress étant présent, j’avais oublié que j’aurais dû avoir de gants plus chaud. Après quelques heures je réalise que le bout de mon petit doigt était com-plètement blanc. Après plusieurs heures, force est de constater que celui-ci reste congelé malgré tous mes efforts pour le réchauffer. Dorénavant, mon doigt gèle beaucoup plus facilement alors j’ai proposé qu’on me confectionne une petite tuque pour mon doigt !


François ChalifouxCaporal

Lors du champ de tir, le Caporal Nguyen s’est servi de son parka pour se servir d’appui alors qu’il tirait avec son fusil mitrailleur C-7. Après avoir vidé quatre chargeurs, il a réalisé que son manteau s’était déplacé devant son canon et qu’il y avait déversé un chargeur complet. Quelle fut sa surprise lorsque je lui ai annon-cé que sa pièce d’habillement avait pris feu.

And-Duy NguyenCaporal

Durant une nuit froide (-51), vers deux heures du matin, après mon tour de Poêle et fanal, j’ai eu un besoin urgent d’aller aux « toilettes ». Cependant, je me suis perdu dans une autre compagnie, mais il y avait une fille d’attente. Puisque je ne n’avais pas mon équipement hivernal, j’ai dû faire de la course sur place histoire de me garder au chaud en attendant mon tour, et ce, au milieu de la nuit.

Jonathan HannaSoldat

Nous étions que trois soldats sur sept dans notre tente. Par ce fait, lorsque le poêle cessait de fonctionner, nous étions portés volontaires pour le partir à nouveau. Nous étions en quelque sorte partie intégrante du système de chauffage de la tente.




La saison 2013-2014 a été très mouvementée pour l’équipe du régiment. Nous avons débuté la saison avec beaucoup de difficulté affichant une fiche de 1-6-0 après 7 parties. Nous aurions pu abandonner et oublier les séries éliminatoires, mais ce n’est pas ce qui est arrivé. Après une grosse victoire contre le Royal Montreal Regiment (RMR) où notre équipe a combattu à 4 joueurs, la confiance de l’équipe n’a cessé de grimper.

Une série de 6 victoires a suivi et nous nous sommes bien positionnés pour une course aux éliminatoires en fin de saison. Tout s’est joué au dernier match de la saison où nous avons vaincu le 34e Bataillon de service 10-4 pour accéder aux séries éliminatoires en dépassant le Black Watch au classement. Maintenant à l’aube des séries, nous sommes sûrs de pouvoir vaincre le Canadian Grenadier Guard (CGG) en quart de final pour poursuivre son cheminement jusqu’en final.

Ce revirement or du commun n’a pas été une ques-tion de chance, mais plutôt une question de camara-derie et travail d’équipe.

Tout au long de l’année, un noyau dur a maintenu la cadence pour vaincre les déceptions issues de la première moitié de la saison et avancer sans regard-er en arrière.

En ma qualité de capitaine de l’équipe, je tiens à nommer ces derniers : Le Caporal-chef Prud’homme, le Caporal Veilleux, le Caporal Castillo-Roy, le Capit-aine Soueid et le Caporal Ramos-Reyes.Une mention spéciale au Caporal Caya du Fusilier de Sherbrooke ainsi qu’au Caporal Savard de Longue-Pointe qui sont venus porter main forte à notre équipe tout au long de la saison, leur permettant désormais de faire partie de la grande famille du Régiment.

Nos joueurs sont tous fiers de représenter leur Régiment et se donnent coeurs et âmes à toutes les parties. À l’aube des séries, je profite de cette tribune pour lancer un appel à tous. Sachez que l’équipe bénéficierait grandement de nouveaux talents et que quiconque au sein du Régiment souhaite gros-sir les rangs de l’équipe peut entrer en contact avec moi. Laissons maintenant place aux séries élimina-toires.

Philipe Meideros-DuarteCaporal

Le Maisonneuve futur champion de la li-gue de Hockey militaire de Montréal ?


Le 22 mars dernier avait lieu la compétition de « March and Shoot ». L’épreuve s’est déroulée sur la base de Farnham. La compétition comprenait plusieurs étapes dont la course en section de 10 km, une épreuve de reconnaissance de véhicule et d’évaluation de distance, le déplacement d’un véhicule MSVS (véhicule de transport de troupes et équipement) en équipe sur une distance de 30 mètres, une épreuve de mon-tage de tente et d’armes de peloton, le transport de blessé sur civière et finalement, l’épreuve de tir ÉTAP 3 : le « Run down ».

Considérant les efforts que notre équipe a déployés durant les derniers mois, notre 7e position sur un total de 8 ne fut pas le résultat espéré. Cela dit, pour plusieurs raisons, l’équipe sort grandit de cette expérience.

Il faut dire que le Régiment était sans équipe de tir depuis quelques années déjà. L’expérience de tir avec le fusil régle-mentaire C-7 étant réduite au minimum, le travail et l’effort à mettre étaient substantiels en vue de l’édition 2014 de la compétition. De plus, plusieurs des membres de l’équipe de tir du Régiment en étaient à leur première participation.

Les cours de progression de carrière des membres de l’équipe constituaient un défi de taille vu leurs horaires chargés. Au niveau individuel, le manque d’expérience de certains mem-bres de l’équipe nous a fait perdre de nombreux points malgré l’effort et l’enthousiasme de ces derniers.

March and Shoot 2014

Cela dit, tous les membres de l’équipe de tir du Régiment de Maisonneuve ont beaucoup appris des erreurs survenues durant la compétition et sortent ainsi grandis de cette expérience.

Bref, le « March and shoot » a été un bon défi pour l’équipe et gageons que nos tireurs seront prêts pour les prochaines compétitions. La qualité d’un tireur dépasse largement une seule compétition de « March and Shoot » ou un « Run down». Il est de notre devoir en tant que mem-bres du Maisonneuve de corriger les lacunes que nous venons d’exposer pour tenter le coup à nouveau l’an prochain sur des bases saines.

Sergent Raphaël LaforestUn apprentissage...


L’exercice Maisonneuve traqué s’est déroulé durant la fin de semaine du 28 au 30 mars 2014. Ce troisième exercice a conclu la série d’entraînement thématique d’”escape and evasion”. Il s’agit de mettre les troupes dans une situa-tion hors du commun dans laquelle ils se font capturer et doivent trouver un moyen de s’échapper et survivre. Dès leur arrivée, avec la collaboration d’un peloton du Régiment du Saguenay, les membres du Régiment de Maisonneuve se sont fait surprendre, capturer, menotter, interroger et secouer par ces derniers jusqu’à ce qu’ils saisissent la première opportunité de s’échapper avec l’aide des forces partisanes alliées.

Cependant, s’échapper ne représente ici que la partie la plus facile de l’exercice, car ils doivent ensuite se rendre au point d’extraction qui se trouve 10km plus loin, et ce, sans équipement additionnel, sans nourriture et une réserve en eau limitée (un litre pour la fin de semaine). Un défi de haute taille qui éveille l’instinct de survie chez celui qui ose s’embarquer.

Plusieurs péripéties se sont produites tout au long de la fin de semaine, et seulement une équipe sur six s’est rendu au point d’extraction le dimanche matin. Comme certains diraient dans notre jargon : « ce n’était pas pour les doux ! ».

Plusieurs équipes, incluant la mienne, se sont fait capturer plus d’une fois alors qu’ils étaient en fuite. Conséquence : retour à la case départ. Un scénario réaliste et bien inter-prété par nos camarades du Régiment du Saguenay était à la base de l’immersion complète dans un contexte de capture qu’ont expérimenté les membres du Régiment de Maisonneuve et qui selon moi, était une réussite. Si nous avons éprouvé quelques difficultés dues au climat austère du parc des Laurentides, nous avons tous appris à nous dépasser un peu plus que d’habitude, à réagir face à une sit-uation hors du commun et à fonctionner hors de notre zone de confort. De plus, la prochaine fois que vous irez visiter la région des Laurentides, n’oubliez pas de demander ce que signifie l’expression « tomber dans un saint-michel », vous serez surpris de la réponse.

L’autre côté de la médaille

Maisonneuve Traqué


C’est arrivé en 68


Le Maison-neuve pen-dant la deux-ième guerre


Album photo de l’édition 2014


Vendredi 9 mai, partout à travers le pays, les Canadiens et Canadiennes se sont réunis pour rendre hommage à celles et ceux qui ont servi leur pays en se rendant en Afghanistan, lors de la «guerre la plus longue de l’histoire du Canada».

Après les attentats du 11 septembre 2001 contre les tours jumelles du World Trade Center et contre le Pentagone, le Canada avait annoncé le 7 octobre se tenir prêt à contribuer des actifs maritimes, terrestres et aériens à l’opération américaine ENDURING FREEDOM, sous le nom opérationnel canadien d’Opération APOLLO. Deux jours plus tard, la frégate NCSM Halifax se voyait donner l’ordre de rejoindre la nouvelle force internationale.

«En tant que soldats, ou en tant que parents et amis de soldats, vous n’avez pas hésité à nous raconter vos histoires, a lancé le gouverneur général David Johnston. Des histoires de fiers services, d’accomplissements et de réunions heureuses, mais aussi de pertes terribles, de bless-ures et de lutte. Des histoires de résilience, de bravoure et de détermination à améliorer notre monde. Des histoires d’espoir, pour le Canada et l’Afghanistan. Cette cérémonie marque la fin de la mission militaire canadienne, mais son héritage se poursuit dans nos vies et dans celles des Afghans».

Lors de la grande cérémonie nationale à Ottawa, 500 militaires et vétérans ont défilé devant plusieurs milliers de spectateurs dans les rues de la capitale fédérale avant se tenir, avec fierté, devant le Parlement et les dignitaires venus rendre leur hommage. Un peu plus tard, ce sont Chinook, Griffon, Aurora, Polaris, Hercules et Globemaster qui ont survolé le Parlement à très basse altitude.

Le Premier ministre Stephen Harper a annoncé que plusieurs unités, dont le Régiment de Maisonneuve, qui ont participé au conflit se sont vu décerner la décoration d’opération «Afghanistan».

Lors d’une entrevue avec 45eNord.ca, peu avant la cérémonie, le ministre des Anciens combattants Julian Fantino nous a également indiqué que «la guerre d’Afghanistan va maintenant être inscrite sur le Monument commémoratif de guerre, tout comme les autres grandes guerres, et en plus, aussi, on va ériger un monument commémoratif de la guerre d’Afghanistan distinct».

Nicolas Laffont, Rédacteur en chef, 45enord.ca

Collaboration avec 45enord.ca


Le privilège de l’enseignement multinationalDans le cadre de ses fonctions d’adjudant de cours au Centre de Formation pour le Soutien de la Paix (CFSP) de Kingston, le Sgt Christo-phe Côté a de nouveau été déployé en avril 2014 comme instructeur dans une école agréée de l’OTAN.À l’instar de la plupart des écoles militaires, le CIMIC CENTRE OF EXCELLENCE (CCOE), situé dans la ville de ENSCHEDE aux Pays-Bas, est un beau bâtiment moderne et bien organisé dans un objectif précis, celui de prodiguer des cours accrédités par l’OTAN en Coopération Civilo-Militaire (COCIM) aux membres de la communauté européenne, mais aussi, à tous les membres de l’OTAN.

En plus du personnel administratif, le CCOE est composé d’une trentaine d’instructeurs, qui prodiguent les cours de NATO FIELD WORKER COURSE (opérateur COCIM), et STAFF WORKER (officier COCIM) à plus de 1000 étudiants issus d’une vingtaine de pays chaque année. Créé en 2001 à l’initiative de l’OTAN, qui avait alors perçu un réel besoin de formation dans la foulée du conflit des Balkans (ex-Yougoslavie entre autres), le CCOE fait partie d’un réseau d’une dizaine d’écoles agréées de formation COCIM à travers le monde.

Les participants financiers de ce centre dédié à l’enseignement de l’aspect COCIM de la doctrine NATO sont l’Allemagne, les Pays-Bas, la Pologne, la Slovénie, la Hongrie, le Danemark et la Lettonie (je vous défie de me pointer l’emplacement de ce dernier pays sur une carte du monde!).Pour supporter la formation, six instructeurs provenant de la Pologne, de la République tchèque, du Danemark, de la Belgique, des E-U et du Canada ont été invités à se joindre à l’équipe permanente composée d’instructeurs hollandais et allemands. Il s’agit certainement d’une excellente opportunité de remettre à jour nos connaissances COCIM tout en combinant et en comparant les approches doctrinaires des divers pays présents. En effet, tous les pays n’utilisent pas la doctrine COCIM de la même manière. Par exemple, au Canada, nous l’utilisons surtout comme étant une fonction, ou une capacité au service du commandement, tout comme l’est l’artillerie ou le blindé par ailleurs. L’approche de l’OTAN est plus orientée sur l’intégration du COCIM comme outil de liaison lors de crises humanitaires (comme le typhon aux Philippines) ou même lors d’opérations domestiques et multinationales. J’ai trouvé absolument fascinant de travailler au sein d’un groupe composé d’une dizaine de nations, mais surtout, très instructif d’observ-er commenæt tous ces gens issus de divers contextes trouvent un équilibre et une dynamique de travail constructive et créative dans une atmosphère amicale et bon enfant.

L’insulte nationale va d’ailleurs comme suit : lorsque les Allemands ont quitté la Hollande pour retourner chez eux après la 2e Guerre mondiale, ils ont « emprunté » tous les vélos du pays (puisque c’était la déroute). Alors encore aujourd’hui, les Hollandais lancent toujours aux Allemands « Rapportez-nous nos vélos !! »… Et les Allemands répliquent quelque chose du genre « Prenez les Volkswagen! ». Et tout le monde rit ! L’insulte nationale a un excellent pouvoir de dérision sur tout le monde. Nous devrions développer la nôtre pour nos voisins du sud… Mais à vrai dire, toutes les nations ont beaucoup à gagner à travailler ensemble, et c’est un vrai privilège de pouvoir enseigner à un niveau multinational. Ce qui m’a le plus impressionné est le mélange de lettres et de sons qui compose la langue néerlandaise, gutturale et germanique à sou-hait. Mais n’allez surtout jamais dire à un « Dutch »(Néerlandais) qu’il parle « Deutch » (Allemand)!!

En terminant, c’est avec grande fierté que j’ai à nouveau représenté fièrement le Maisonneuve et ai pu remettre le COGN du Régiment à tous les participants de mon équipe.

Christophe Côté, CD Sergent, COCIM, Adjudant de cours

Centre de Formation pour le Soutien de la Paix



2014 TRUE PATRIOT LOVE EXPEDITION ARTIC CIRCLE

Les Sergents Beaujuin et Meyer bravent le froid pour se rendre au Pôle Nord magnétique.Voici quelques images de leur expédition. Soyez à l’affût pour la prochaine édition de l’es-

tafette avec tous les détails de cette aventure.


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