Upload
duonghanh
View
214
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Etude d’une bande-annonce « Je mange donc je suis »
Quel est le sujetprincipal de cedocumentaire ?
Quels différents typesde problèmes sontsoulignés dans cettebande annonce ?
Chapitre 2Nourrir les Hommes
Problématique :
Le corps humain ne peut pas survivresans nourriture. De plus, la production et lavente de nourriture emploie environ 45% dela population mondiale. Ainsi, nourrirl’humanité est un enjeu essentiel à la foispour aujourd’hui et pour demain.
Comment faire face à cet enjeude manière durable ?
I) Etude de cas : le Brésil ou « la ferme du monde »A) Des productions massives, mais insuffisantes pour nourrir lapopulation brésilienneB) Deux systèmes agricoles qui s’opposentC) Une agriculture entre efforts de protection et dégradation del’environnementII) Comment assurer la sécurité alimentaire de toutes les populations ?A) Les enjeux du « défi alimentaire »B) Produire plus pour plus de rendements ?C) Changer les habitudes alimentaires ?II) Vers une agriculture durable ?A) Qu’est-ce qu’une agriculture durable ?B) Quels blocages à l’échelle du monde ?
Sommaire
A l’aide du planisphère situé page 266, situez et localisezle Brésil sur la planète.
I) Le Brésil, ou « la ferme du monde »
Le Brésil est un pays situé enAmérique du Sud, au bord del’Océan Atlantique. C’est le 5ème paysle plus peuplé du monde, avec plusde 200 000 millions d’habitants etaussi la septième économiemondiale.
Ces cultures irriguées (en
général des fourrages ou des
haricots) se distinguent des
champs de soja voisins, non
irrigués et reconnaissables à
leur aménagement en courbes
de niveau, au premier plan, et
des exploitations d’élevage, à
l’arrière-plan. Les rampes ont
un rayon de 400 ou 800
mètres, ce qui permet d’arroser
50 ou 200 hectares. On
distingue aussi les retenues
d'eau nécessaires à
l'alimentation des rampes.
LÉGENDE
Champs de soja
Elevage
Cultures irriguées (fourrage, haricots…)
Surfaces de 50 à 200 hectares
Retenue d’eau artificielle
A l’aide des renseignements
contenus dans le texte situé
à côté de la photographie,
complétez la légende ci
contre.
Axe de communication principal
Coller l’exercice( A l’oral) : quelle image ce paysage et ce textedonnent-ils de l’agriculture brésilienne ?
Depuis quelques années, le Brésil est surnommé la« ferme du monde ». En effet, le pays est l’un des premiersproducteurs et exportateurs agricoles de la planète,notamment dans le domaine du soja. Cette importance semanifeste dans ses paysages : les champs sont vastes etproduisent beaucoup de rendements grâce à des machines.Rendements : en agriculture, désigne la quantité produite parunité de surface.
Le projet « Faim Zéro »
Points positifsDe 2003 à 2008, la
proportion de pauvres au
Brésil est passée de 28% à
16%. Cela signifie que 19,3
millions de personnes sont
sortis de la pauvretéPoints négatifs :Le Brésil reste l’un des pays
les plus inégalitaires du
monde et l’un de ceux avec
la plus grande concentration
de la propriété.
LE CONTEXTE AGRICOLE DU BRÉSIL
Selon le dernier recensement, le pays compte environ 5 millions d’exploitations dont 85% sont considérées comme étant familiales,
d’une dimension moyenne de 26 hectares et responsables de […] 10% du PIB total. Ces exploitations touchent toutes les filières de
productions agricoles : viande (porc, poulet, bœuf), lait, maïs, haricot, soja, manioc, etc. essentiellement destinées pour une part à
l’autoconsommation et pour l’autre part à la commercialisation sur les marchés domestiques brésiliens. Les 15% restant sont des
exploitations industrielles basées sur la monoculture (canne à sucre, soja, eucalyptus…). Elles occupent 70% du territoire et
atteignent une dimension moyenne de 430 hectares : Mais ces chiffres ne révèlent pas les tendances plus récentes, dont la forte
expansion dans la région Centre Ouest qui se réalise notamment grâce à un prix de la terre dérisoire. Là, les propriétés de plus de
1.000 hectares se multiplient […] Cette reconcentration des terres s’explique également par le soutien renouvelé des pouvoirs publics
à l’agronégoce au début des années 2000, suite à la crise financière mondiale. En 1999 le Brésil a été contraint de dévaluer sa
monnaie et le gouvernement de Cardoso1 a tenté par tous les moyens de maintenir un certain équilibre budgétaire notamment en
boostant les secteurs exportateurs. […]. Deux grandes questions sociales se posent au sud du Brésil, la très forte concentration
foncière et le sous-emploi rural qui ont généré un exode rural et une rapide croissance urbaine (mégalopole tel São Paulo).
L’agriculture familiale est asphyxiée par l’expansion de l’agriculture « patronale », basée sur la monoculture. Le développement des
biocarburants pourrait encore accentuer le phénomène.
Deux grandes politiques sont mises en œuvre au Brésil par le Gouvernement Lula, la réforme foncière et le soutien à l’agriculture
familiale. Les budgets de soutien de l’agriculture familiale ont été multipliés par quatre. Il faut cependant reconnaître que dans le
même temps les soutiens destinés à l’agriculture « patronale » ont également été fortement augmentés.1 Fernando Henrique Cardoso fut le président de la République fédérative du Brésil du 1er janvier 1995 au 1er janvier 2003
http://www.fetrafsul.org.br/index.php?option=com_content&task=view&id=372&Itemid=32
EXPLOITATION… FAMILIALE INDUSTRIELLE OU « PATRONALE »
DIMENSION MOYENNE
(EN HECTARE)
PRODUITS
CULTIVÉS
MARCHÉS
ALIMENTÉS
AGRICULTURE
PRATIQUÉE
EXERCICE : par deux, complétez le tableau suivant en utilisant les renseignements contenus dans le texte
26 De 430 à 1000
viande (porc, poulet, bœuf), lait,
maïs, haricot, soja, manioc
monoculture (canne à sucre, soja,
eucalyptus…)
● autoconsommation
● marchés domestiques brésiliens
● marché international
(exportations)
AGRICULTURE TRADITIONNELLE,
VIVRIÈRE
AGRICULTURE
PRODUCTIVISTE, COMMERCIALE
Si les dirigeants brésiliens ont pris conscience que la réforme agraire
devait être appliquée et ont favorisé les aides aux petits agriculteurs, ils
ont en parallèle soutenu l’agriculture industrielle, secteur phare de
l’économie brésilienne.
Si les dirigeants brésiliens ont pris conscience que la réforme
agraire devait être appliquée et ont favorisé les aides aux petits
agriculteurs, ils ont en parallèle soutenu l’agriculture industrielle,
secteur phare de l’économie brésilienne.
Opérationnelle depuis 1986 avec le lancement de
Spot 1, la famille des satellites de Spot Image est
un excellent outil pour suivre les évolutions de
l'environnement sur le long terme.
La série d'images illustre l'importance de la
déforestation de la forêt amazonienne sur une
durée entre 1986, 1998 et 2005.
20051986 1998
Entre 1986 et 2005, la forêt a quasiment disparu
de cet espace
Forêt amazonienne
vierge (canopée)
Axe de
communication
en phase de
damage
Déforestation par abattage et brûlis responsable
d’émission de gaz à effet de serre
EXERCICE
1)Sur la première photo, repassez en rouge
l’axe de communication et coloriez :
En vert la forêt
En marron les espaces déboisés
2) Complétez les cadres avec les dates
3) Complétez la légende
4) Que pouvez-vous observer ?
On peut toutefois remarquer que des zonesprotégées ont été mises en place ces dernièresannées afin de protéger la forêt amazonienne.
C) 1 Agriculture entre efforts de protection et dégradation de l’environnement Coller l’exercice
Malgré son statut de ferme du monde, le Brésilne parvient ni à nourrir une partie de sa population,ni à proposer un modèle agricole à la fois équitable etdurable.
II) Comment assurer la sécurité alimentaire de la planète ?A) Les enjeux du « défi alimentaire » Coller l’exercice
TEXTE INFORMATIONS RÉSUMÉES (CHIFFRES, IDÉES…)
Aujourd’hui, 842 millions de personnes souffrent de faim chronique dans le monde.
C’est-à-dire une personne sur huit ne mange pas à sa faim et ne reçoit pas la
nourriture dont elle a besoin pour mener une vie saine et active. La faim et la
malnutrition constituent le risque sanitaire mondial le plus important -- plus que le
SIDA, le paludisme et la tuberculose réunis.
Pourtant, la faim n’est pas une fatalité. La faim est le défi le plus réalisable au monde.
Il y a suffisamment de nourriture pour tout le monde et il ne faut aucune révolution
scientifique pour combattre ce fléau. L’expertise, les outils et les politiques dont nous
disposons aujourd’hui, combinés à une forte volonté politique, sont, à eux seuls,
capables de relever le défi.
Vaincre la faim est d’autant plus important d’un point de vue économique notamment
dans le contexte de la situation actuelle. Lorsque les pays œuvrent pour lutter contre la
faim et investissent en nutrition, ils contribuent à améliorer la productivité et à créer
des opportunités économiques. De plus, des études révèlent que les pays perdent des
millions de dollars en raison de la malnutrition infantile.
Combattre la faim permet également de promouvoir la paix et la stabilité. Lorsque les
gouvernements ne peuvent plus garantir l’accès à la nourriture, les états risquent d’être
déstabilisés. La volatilité des marchés peut facilement se répercuter en instabilité
sociale.
De plus, éradiquer la faim permet d’établir une base solide pour promouvoir le
développement d’autres secteurs notamment la santé et l’éducation. Les femmes bien
nourries donnent naissance à des enfants qui seront plus forts pendant toute leur vie.
Un enfant bien nourri et en bonne santé a aussi plus de chances de fréquenter l’école
et d’être assidu.
- 842 millions de personnes
touchées
- 1 personne sur 8 est concernée
- Problème n° 1 de santé humaine
- Eradiquer la faim dans le monde est
possible
- Cela ne nécessite pas de prouesses
scientifiques mais une volonté
politique fermement affichée.
- Investir dans des programmes de
lutte contre la faim entraine la
promotion de secteurs et d’activités
économiques, profitables au
développement du pays et donc au
bien-être des populations.
- Stabilité étatique
- Pas d’émeutes de la faim
- Pas de déplacements de
population…
- Des enfants non carencés
- Moins de dépenses en santé
- Plus d’enfants instruits
= développement des sociétés
L’Indice de la Faim dans le Monde1 est un outil
statistique calculé chaque année par l’IFPRI2 . Il
permet de mesurer et de suivre de manière
détaillée l’évolution de la faim dans le monde,
pays par pays et région par région. Il réunit
trois indicateurs :
- La sous-alimentation (part de la
population ayant un apport calorique
insuffisant)
- La sous-alimentation infantile (part des
moins de 5 ans ayant un poids insuffisant
pour leur âge)
- La mortalité infantile (taux de mortalité
chez les enfants de moins de 5 ans)1 En anglais : GLI (Global Hunger Index)2 Institut International de Recherche sur les
Politiques Alimentaires
QUESTIONS : Quel indicateur est utilisé pour
mesurer la faim dans le monde ? Où sont
situés les pays les plus touchés ? Quelles
sont les causes premières de cette situation ?
AFRIQUE SUBSAHARIENNEASIE DU SUD-EST
Les deux zones alarmantes
se situent en Afrique
Subsaharienne et en Asie
du Sud Est.
D’autres régions restent
préoccupantes comme par
exemple la péninsule
Arabique (Yemen, Oman)
ou le Moyen Orient (Irak).
Enfin, certains pays isolés
connaissent une
recrudescence de la faim
comme le Paraguay en
Amérique du Sud ou
encore la Corée du Nord en
Asie.
La persistance de la faim
dans certains pays trouve
son origine dans deux
causes principales :
- Les causes politiques :
l’instabilité des
gouvernements entraine
des troubles sociaux voire
des guerres civiles
- Les causes naturelles :
certains pays sont
régulièrement soumis à
des catastrophes
(inondations,
sècheresses….) et n’ont
pas les moyens d’y
répondre.
Correction (coller l’exercice)
L ’OBÉSITÉ EST UNE MALADIE GRAVE
Q U I T U E 5 5 0 0 0 P E R S O N N E S PA R AN EN FRANCE.
CE N ’EST NI UNE FAUTE , NI UNE FATALITÉ.
E N C O R E M O I N S U N E PLAISANTERIE
Quel mal enlien avecl’alimentationest exposédans chaquedocument ?Dans quellessociétés cesproblèmessont-ils lesplus courants ?
Sous alimentation (ou sous nutrition) :
insuffisance quantitative de la ration
alimentaire quotidienne pouvant
entraîner la mort
Obésité : excès de masse grasse dans le
corps, résultat d'un déséquilibre entre
l'apport calorique quotidien et les
dépenses énergétiques.
Dans les sociétés qui cumulent les
retards de développement (ex : Afrique
Subsaharienne).
Chiffre : aujourd’hui 1 africain sur 5
souffre de la faim
Dans les sociétés développées (ex : Etats-Unis
ou Europe). Commence à faire son apparition
dans certains Sud (ex : Brésil, Chine)
Chiffre : Un milliard d’humains sont en excès
calorique. La terre compte 400 millions
d’obèses
Mieux nourrir la planète signifie donc combattre lamalnutrition sous toutes ses formes, c’est-à-dire assurer unequantité et une qualité de nourriture nécessaire audéveloppement de chaque être humain
II) Comment assurer la sécuritéalimentaire de la planète ?A) Les enjeux du « défi alimentaire »
La population mondiale connait
une croissance rapide. Pour
assurer la SÉCURITÉ ALIMENTAIRE de
la planète (accès d’une
population sur le long terme à
une quantité et une variété
suffisante d’aliments de qualité),
il faudrait accroitre la production
agricole de 70% d’ici à 2050.
Quelles solutions peuvent être
envisagées pour résoudre ce
problème?
II) Comment assurer la sécurité alimentaire de la planète ?B) Produire plus pour plus de rendements ?
QUELS ASPECTS POSITIFS ? QUELS DÉGÂTS COLLATÉRAUX DIRECTS ?
QUELS DÉGÂTS COLLATÉRAUX INDIRECTS ?
CONCLUSION : L’AGRICULTURE PRODUCTIVISTE D’AUJOURD’HUI PEUT-ELLE ASSURER LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
DE DEMAIN ? ARGUMENTEZ.
QUELLES DIFFICULTÉS MENACENT LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE À MOYEN TERME ?
RÉVOLUTION VERTE : intensification de la production agricole entrainant un bouleversement dans les
pratiques (mécanisation intensive) et les espèces cultivées (monoculture)
- Augmentation des
rendements
- Atténuation de la
pauvreté rurale
- Recul de la faim dans
certains pays
- Dynamisme des
économies
- Utilisation massive d’engrais, de pesticides, d’herbicides… =
dégradation des sols
- salinisation des zones irriguées,
- extraction excessive imposée aux nappes aquifères souterraines
- renforcement des résistances des insectes
- érosion de la biodiversité.
- la déforestation
- les émissions de gaz à effet de serre (mécanisation et élevage)
- Augmentation de la population (9,2 milliards en 2050)
- Concentration de la population dans les villes : en 2050, 70% de la population mondiale sera urbaine
(surtout concentrée dans les Sud : explosion urbaine)
- Réduction des terres cultivables dévouées à la production agricole au profit de l’élevage et des bio-
carburants.
De par les dégâts environnementaux qu’elle a engendré et qu’il faut résorber, de par le fait qu’elle n’est
pas parvenue malgré une augmentation importante des rendements à nourrir la planète, l’agriculture
industrielle trouve ses limites aujourd’hui. Trop énergivore (eau, carburant…), son but premier n’est pas
de nourrir les hommes mais d’alimenter les marchés internationaux en fonction de la demande.
EXERCICE : PASSER DU TEXTE AU SCHÉMA
A partir des informations contenues dans
le texte, complétez les trois premières cases
du schéma
RÉUSSITES ET LIMITES DE L’AGRICULTURE PRODUCTIVISTE
L'intensification de la production agricole a véritablement commencé avec ce que l'on a
appelé la Révolution verte. Dès les années 50, on a vu s'amorcer puis s'étendre à
l'ensemble de la planète, un mouvement de modification des espèces cultivées et des
pratiques agricoles. On attribue bien des mérites à la Révolution verte, notamment en Asie :
elle a donné un coup de fouet aux économies, atténué la pauvreté rurale, sauvé de vastes
étendues de terres fragiles (…) Entre 1975 et 2000, les rendements céréaliers ont augmenté
de plus de 50 % en Asie du Sud-Est, tandis que la pauvreté reculait de 30%.(…)
Force est maintenant de constater que ces gains considérables de production et de
productivité ont souvent eu des effets tellement négatifs sur les ressources naturelles
agricoles qu'ils compromettent leur potentiel de production. On peut citer (…) la
dégradation des terres, la salinisation des zones irriguées, l'extraction excessive imposée
aux nappes aquifères souterraines, le renforcement des résistances des ravageurs et
l'érosion de la biodiversité. L'agriculture a également causé des dégâts à l'environnement
au sens élargi, comme le déboisement, les émissions de gaz à effet de serre (…)
Il est évident que les systèmes actuels de production et de distribution des produits
alimentaires ne réussissent pas à nourrir le monde. http://www.fao.org/ag/save-and-grow/fr/1/index.html
La production de viande
est gourmande en
surface cultivée : 323 m²
sont nécessaires pour
produire un kg de bœuf
(contre 6m² pour
produire des légumes).
L’élevage est de plus
énergivore : 15 500
litres d’eau sont
nécessaires pour
produire 1 kg de bœuf.
Enfin, l’élevage mobilise
de nos jours près de
70% des surfaces
agricoles mondiales, soit
30% de la surface de la
Terre.
Complément : la
consommation
mondiale de viande
a augmenté de 65%
en un demi siècle.
Cette évolution
résulte de l’élévation
du niveau de vie
dans les pays
développés comme
dans les pays
émergents.
QUESTION :
Quels autres problèmes relatifs à l’élevage intensif sont
dénoncés dans ces deux affiches ?
L’affiche de France Nature Environnement (« Arrêtez vos
salade ») dénonce la pollution générée par l’élevage
industriel (la prolifération d’algues vertes) qui pose un
problème environnemental comme de santé publique.
L’affiche sur le veau aborde le problème éthique de la
souffrance animale dans les exploitations intensives.
Les défisAugmenter la
production vivrière sans dégrader
l’environnement
Assurer la sécurité alimentaire des
générations présentes et futures
Le projet de la FAO au Vietnam
Diversifier la production de riz (+protection de la
biodiversité)
Meilleurs rendements, couts de productions moindres,
meilleur accès à l’alimentation
Le projet de la FAO au Sénagal
Réduire le recours aux engrais chimiques
Amélioration de la santé, diminution de la pollution des eaux
Quels choix pour une
AD ?
Association d’acteurs différents :
agriculteurs, chercheurs
Promouvoir la justice sociale (=protéger les
populations +vulnérables)
L’agriculture durable est une agriculture qui nedégrade pas l’environnement pour permettre auxgénérations futures d’assurer leurs besoinsalimentaires. Elle tente aussi de limiter les inégalitéssociales.
Nombre d’agriculteurs
travaillant manuellement
Entre 1 milliard et 1,35 milliards
Qu’est-ce que le prix international ? Pourquoi est-il
injuste ?
Prix alimentaire fixé par le pays le plus
compétitif au monde. Il détermine le prix des marchés locaux
Mais il est aussi injuste, car il est
inférieur aux coûts de production de la
majorité des agriculture
Qu’est-ce que l’OMC ? Quels pays favorisent
cette institution ?
L’OMC est l’organisation mondiale du
commerce née en 1994.
Elle favorise surtout les pays
industrialisés et développés
Une concurrence déloyale ?
L’agriculture productiviste est
favorisée
Difficultés des petits producteurs
Conclusion
Nourrir l’Humanité tout en limitant l’utilisation des ressources terrestres
(eau, hydrocarbures) et en respectant l’environnement est le défi
fondamental de l’agriculture du XXIème siècle.
Certes, des progrès ont été accomplis et la situation alimentaire s’est
améliorée mais la faim n’est pas éradiquée puisqu’une personne sur huit
en souffre encore.
Il reste à l’avenir à promouvoir à l’échelle planétaire une agriculture
durable, ce qui semble difficile notamment dans les pays développés qui
ont basé leur agriculture sur un modèle intensif qui montre aujourd’hui ses
limites.