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- Les partisans de la censure nous assurent qu’il ne faut pas généraliser, que la censure peut en fait être bénéfique dans certains cas, par exemple la pornographie juvénile, le Nazisme et l’extrémisme religieux, etc. .. Je suis d’accord dans le cas de la pornographie juvénile, qui est tout simplement dégoûtante et dévastatrice, mais pas aussi d’accord dans les autre cas. il est préférable de ne pas censurer et de répondre aux opinions jugées inacceptables, par le biais de lettres ouvertes par exemple car cela permet de conscientiser les gens et de leur faire comprendre les raisons pour lesquelles ces opinions sont considérées immorales. si l’on décide d’interdire de parler du Nazisme, par exemple, au lieu de faire comprendre aux gens à quel point c’est horrible, on ne fait qu’encourager les discussions en cachette auxquelles personne ne répondra. -la censure est extrêmement utile pour les gouvernements totalitaires tels Cuba ou la Chine pour empêcher les soulèvements citoyens et maintenir la population dans un état d’ignorance face à la situation du monde extérieur et de leur pays. les appels à la censure constituent souvent une véritable publicité qui, en éveillant la curiosité du public, provoque l'effet inverse à celui recherché. Les films Amen. et La Dernière Tentation du Christ , le roman Les Versets sataniques ont reçu une publicité qu'ils n'auraient sans doute pas eue sans les menaces dont ces œuvres ou leurs auteurs ont été la cible. La censure au service du commerce chinois Les États-Unis ont adressé une requête officielle au régime chinois, demandant pourquoi et comment il censure les sites Internet en Chine. «La Grande muraille Internet de Chine», comme on l'appelle, a été attaquée par les défenseurs des droits humains et de la liberté d'expression. Mais le gouvernement américain considère cette question du point de vue commercial. S'appuyant sur les réglementations de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), les États-Unis affirment que la censure informatique contrôlée par le régime présente un avantage déloyal pour le commerce intérieur chinois. Mercredi 19 octobre 2011, Ron Kirk, ministre américain du Commerce extérieur a déclaré que s'ils pouvaient comprendre comment et pourquoi les sites Internet étrangers étaient bloqués, ils pourraient «adopter une politique permettant de détourner cette censure». La Chine compte 500 millions d'internautes, un immense marché potentiel. Mais les sites Internet comme Twitter, Facebook et Youtube sont tous bloqués. Jack Dorsey, le fondateur de Twitter, a déclaré: «Nous n'avons tout simplement pas la possibilité d'entrer en concurrence sur ce marché.» Mais il n'est pas certain que ces entreprises acceptent de se plier à la politique du régime chinois. L'an dernier, Google a préféré abandonner son immense marché en Chine, plutôt que de se soumettre aux conditions de censure. Du pénal pour la consultation de sites « terroristes » Il fallait s’y attendre, les assassinats de Toulouse et Montauban servent déjà de prétexte pour renforcer une fois encore l’avancement de la société sécuritaire à laquelle pense Sarkozy quand il se rase le matin.

Exposé censure

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- Les partisans de la censure nous assurent qu’il ne faut pas généraliser, que la censure peut en fait être bénéfique dans certains cas, par exemple la pornographie juvénile, le Nazisme et l’extrémisme religieux, etc. ..  Je suis d’accord dans le cas de la pornographie juvénile, qui est tout simplement dégoûtante et dévastatrice, mais pas aussi d’accord dans les autre cas.  il est préférable de ne pas censurer et de répondre aux opinions jugées inacceptables, par le biais de lettres ouvertes par exemple car cela permet de conscientiser les gens et de leur faire comprendre les raisons pour lesquelles ces opinions sont considérées immorales. si l’on décide d’interdire de parler du Nazisme, par exemple, au lieu de faire comprendre aux gens à quel point c’est horrible, on ne fait qu’encourager les discussions en cachette auxquelles personne ne répondra.

-la censure est extrêmement utile pour les gouvernements totalitaires tels Cuba ou la Chine pour empêcher les

soulèvements citoyens et maintenir la population dans un état d’ignorance face à la situation du monde extérieur et de

leur pays.

les appels à la censure constituent souvent une véritable publicité qui, en éveillant la curiosité du public, provoque l'effet inverse à celui recherché. Les films Amen. et La Dernière Tentation du Christ, le roman Les Versets sataniques ont reçu une publicité qu'ils n'auraient sans doute pas eue sans les menaces dont ces œuvres ou leurs auteurs ont été la cible.

La censure au service du commerce chinois

Les États-Unis ont adressé une requête officielle au régime chinois, demandant pourquoi et comment il censure les sites Internet en Chine.

«La Grande muraille Internet de Chine», comme on l'appelle, a été attaquée par les défenseurs des droits humains et de la liberté d'expression. Mais le gouvernement américain considère cette question du point de vue commercial.

S'appuyant sur les réglementations de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), les États-Unis affirment que la censure informatique contrôlée par le régime présente un avantage déloyal pour le commerce intérieur chinois. Mercredi 19 octobre 2011, Ron Kirk, ministre américain du Commerce extérieur a déclaré que s'ils pouvaient comprendre comment et pourquoi les sites Internet étrangers étaient bloqués, ils pourraient «adopter une politique permettant de détourner cette censure».

La Chine compte 500 millions d'internautes, un immense marché potentiel. Mais les sites Internet comme Twitter, Facebook et Youtube sont tous bloqués. Jack Dorsey, le fondateur de Twitter, a déclaré: «Nous n'avons tout simplement pas la possibilité d'entrer en concurrence sur ce marché.»

Mais il n'est pas certain que ces entreprises acceptent de se plier à la politique du régime chinois. L'an dernier, Google a préféré abandonner son immense marché en Chine, plutôt que de se soumettre aux conditions de censure.

Du pénal pour la consultation de sites « terroristes »

Il fallait s’y attendre, les assassinats de Toulouse et Montauban servent déjà de prétexte pour renforcer une fois

encore l’avancement de la société sécuritaire à laquelle pense Sarkozy quand il se rase le matin.

Fidèle à sa technique habituelle: un fait isolé, une loi pour tous, il persiste et signe malgré la quarantaine de lois

sécuritaires déjà mises en place depuis 2002. Il s’agirait donc de punir de sanctions pénales les personnes ayant

consulté des sites « terroristes ».

« Toute personne qui consultera de manière habituelle des sites Internet qui

font l’apologie du terrorisme ou qui appellent à la haine sera punie

pénalement. »

Soit. Comme avec la pédopornographie, le sujet risque peu de faire polémique au café du coin. Et pour cause,

qui pourrait se sentir menacé par ce type de déclarations? (ben ouais, ça ne concerne que les terroristes! Parce

quand on a rien à se reprocher…).

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Comment les sites Internet sont-ils bloquésEssentiellement, lorsque vous souhaitez visiter une page Web, vous indiquez l’adresse IP du site en question à votre FSI et vous lui demandez d’établir une connexion entre vous et le FSI du serveur Web où est hébergé ce site. Si vous avez une connexion Internet non filtrée, c’est précisément ce qu’il fera. Par contre, si vous vous trouvez dans un pays qui exerce de la censure sur Internet, il consultera d’abord une « liste noire » de sites interdits et déterminera ensuite s’il peut consentir ou non à votre requête.

Dans certains cas, c’est une agence centrale, et non pas les FSI, qui s’occupe du filtrage. La plupart du temps, une « liste noire » contient des noms de domaine, comme www.blogger.com, plutôt que des adresses IP. Dans certains pays, des logiciels de filtrage contrôlent carrément votre connexion au lieu de bloquer votre accès à certaines adresses en particulier. Ce type de programme balaie toutes les requêtes que vous effectuez (et tous les sites Internet qui tentent de vous répondre) afin de détecter certains mots-clé et, selon ses conclusions, décider si vous pouvez ou non voir les résultats de vos requêtes.

Pire encore, lorsqu’un site Internet est bloqué, il est fort possible que vous ne le sachiez même pas. Alors que certains filtres présentent une « page de blocage », qui vous explique pourquoi une page en particulier a été censurée, d’autres affichent des messages d’erreur pour tromper les utilisateurs. Ces messages indiquent que la page ne peut être trouvée, par exemple, ou qu’il y a une erreur dans l’adresse.

En général, quand il est question de censure sur Internet, il est plus simple d’adopter une attitude carrément « pessimiste » que d’étudier attentivement toutes les forces et les faiblesses des technologies de filtrage utilisées dans votre pays. En d’autres termes, vous avez avantage à tenir pour acquis que :

Quelqu’un contrôle vos activités sur Internet pour détecter certains mots-clé ; Le filtrage se produit directement au niveau du FSI ; Les sites bloqués sont mis à l’index selon leurs adresses IP et leurs noms de domaine ; Il est fort probable que l’on vous fournisse une raison ambiguë ou trompeuse pour expliquer

pourquoi la connexion à un site donné a échoué.

Comme les outils de contournement les plus efficaces peuvent aussi bien être utilisés contre l’une ou l’autre de ces méthodes de filtrage, il est en fait plutôt utile d’adhérer à ces hypothèses « pessimistes ».

La Chine est l’exemple le plus connu et le plus médiatisé. On y a mis en place un gigantesque filtre, appelé « Bouclier Doré », qui détecte toutes les pages jugées inappropriées et en empêche le passage vers l’utilisateur. Une multitude de pages web sont censurées, notamment Youtube, Wikipédia, tous les sites liés au mouvement Falung Gong, Radio-Canada International en chinois, Amnesty International et bien évidemment WikiLeaks. Ces pages ont toutes en commun d’offrir un accès à des informations que le gouvernement chinois veut cacher à son peuple. De plus, les moteurs de recherche locaux bloquent plusieurs mots-clés liés aux sujets « sensibles », par exemple le Tibet. Pour s’en rendre compte, il suffit d’aller sur baidu.com et de taper « Falunggong » : la connexion est instantanément coupée et il faut plusieurs minutes pour pouvoir accéder au site de nouveau. D’autres pays sont impliqués dans la censure sur internet, que ce soit directement ou indirectement. La compagnie Cisco, qui a fourni les infrastructures matérielles nécessaires au filtre chinois sans questionner l’usage qu’on en ferait, est basée aux États-Unis. L’Australie, elle, est sur le point de mettre en place un système de filtrage des sites de pornographie, non seulement juvénile, mais aussi celle qui ne répond pas aux critères de censure du gouvernement (par exemple, aucun fétichisme sexuel permis), ou même les sites « normaux » qui n’ont pas de système de vérification de l’âge.

contre la censure du net :

Je m’oppose à toute forme de censure sur internet pour plusieurs raisons. La première, et selon moi la plus importante, est que la censure est une entorse à nos droits fondamentaux. Le point 3 de la Charte des droits et libertés de la personne indique que « Toute personne est titulaire des libertés fondamentales telles […] la liberté

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d'opinion, la liberté d'expression […] ». L’internet est un moyen formidable de communiquer, par le moyen du courriel par exemple, mais aussi des blogs et des forums de discussion, lesquels permettent de donner facilement son opinion, à des gens de partout à travers le monde, dans un contexte exempt de moule d’idéologies préétablies, dont regorgent les médias traditionnels privés. La puissance de cet outil est telle que plusieurs chinois sont en prison pour avoir exprimé leur opinion (qui est bien entendu contre le gouvernement) sur des blogs, lesquels ont aussitôt été censurés. De la même manière que les blogs et forums sont un outil formidable pour les citoyens, la censure est extrêmement utile pour les gouvernements totalitaires tels Cuba ou la Chine pour empêcher les soulèvements citoyens et maintenir la population dans un état d’ignorance face à la situation du monde extérieur et de leur pays.

De plus, ouvrir la porte à la censure est synonyme d’ouvrir la porte aux abus. Pour revenir au cas de l’Australie, le prototype du système de filtrage avait bloqué plusieurs « faux positifs ». On pourrait croire qu’il ne s’agissait que d’une erreur, puisque c’était un prototype. Cependant, WikiLeaks a publié en 2008 et 2009 la liste des sites qui seront bloqués par le système. Parmi les sites, on retrouve plusieurs pages de Wikipédia (mais pas Wikipédia en entier), des sites pro-avortement, et même, ironiquement, la page WikiLeaks qui contenait la liste noire des sites bloqués au Danemark. Morale de cet histoire : même si en apparence les intentions sont bonnes, le but de la « Grande Barrière Australienne » étant de supprimer le problème de la pornographie juvénile en Australie, les dirigeants peuvent aussi s’en servir à des fins plus douteuses, en bloquant du matériel qui n’a rien d’illégal. Le gouvernement Australien a ainsi été accusé de bloquer tout le « matériel indésirable » dont il souhaitait ne plus avoir à se soucier. Le problème est aussi présent au Canada : en 2006, Telus a bloqué l’accès au site Voices for Change, qui, selon eux, suggérait de faire sauter leurs poteaux de téléphone. La compagnie a affirmé que cela constituait un motif acceptable de blocage. Cependant, cet incident a eu lieu pendant la grève des travailleurs de Telus, et le site bloqué était un site du Telecommunication Workers Union. Il n’a qu’un pas à franchir pour affirmer que l’intention de Telus était de désorganiser les travailleurs en grève. La cour de l’Alberta a finalement tranché en la faveur des syndicalistes. En clair, permettre quelque sorte de censure que ce soit est problématique, car 

rien ne prouve que les intentions seront toujours bonnes.

Troisièmement, je suis pour la neutralité complète de l’internet, car un internet non neutre n’est rien d’autre qu’un internet censuré sous un autre nom. Les conséquences sont certes moins drastiques, mais le principe est très similaire. Imaginons une compagnie possédant plusieurs journaux (papier et web) et canaux de télévision, qui possède aussi un service d’accès à internet (pour ne pas la nommer, Québécor Média). Une telle compagnie, pour son intérêt économique, a tout avantage à ralentir les sites de ses concurrents, pour que les utilisateurs de son réseau favorisent les sites de la compagnie. Le problème d’éthique est énorme : que se passe t-il si le PDG de la compagnie a des affinités avec les haut placés du gouvernement ? On peut se retrouver avec des médias également non neutres, qui sont plus facilement accessibles que les médias indépendants. Le parti au pouvoir peut ainsi continuer son lavage de cerveau. Non seulement les problèmes de « propagande » et d’opinion partisane sont-ils présents dans un internet non neutre, mais il peut aussi y avoir de la concurrence injuste. Un cas exposant très bien ce phénomène est arrivé ce printemps aux États-Unis. Netflix, une compagnie de location de films par la poste, et depuis quelques années, par internet, fait affaire avec Level 3 Communications pour faire transiter les données des serveurs de Netflix, jusqu’au FAI, lequel se charge d’assurer le transport des données sur quelques centaines de mètres jusqu’au consommateur. Comcast, FAI et câblodistributeur, a cependant demandé à Level 3 de lui verser un montant supplémentaire pour utiliser son réseau. Selon Comcast, il s’agit d’un fraispour compenser la pression énorme que Netflix met sur ses infrastructures. Mais la réalité est tout autre : Comcast offre de la vidéo sur demande, et Netflix est un de ses concurrents. Donc, permettre la non neutralité du web ne peut que créer des inconvénients pour les citoyens, dont les intérêts, ne l’oublions pas, doivent passer avant ceux des entreprises.

Avantages de la censuure

Les jeunes premières victimesLes jeunes forment la population la plus exposée et la plus ciblée par les prédateurs de toutes sortes sur le Net. C'est en effet un media de référence : en 2010 plus de 83% des 12/17 ans sont connectés à Internet et le phénomène s'amplifie avec le développement de l'Internet mobile (téléphonie portable). La toile est un espace de tentation, un espace ludique mais aussi un espace à risques dans lequel les enfants sont vulnérables. Voici les principaux dangers auxquels ils peuvent être confrontés :

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   Non respect de la vie privéeLa capacité d'interagir et de communiquer avec les autres est un des grands attraits qu'Internet exerce sur les jeunes. Ils aiment discuter dans les messageries instantanées, jouer en ligne et remplir des formulaires pour participer à des concours et sondages. De ce fait, ils laissent beaucoup de traces sur Internet notamment s'ils ont un blog ou une page dans les réseaux sociaux (twitter, facebook...). La vie privée des jeunes peut être envahie de différentes manières :

 remplissent des formulaires pour participer aux concours des sites Web commerciaux ;

 donnent des informations les concernant à des inconnus rencontrés dans un chat (forum de

discussion) ou une messagerie instantanée (type messenger). donnent des informations personnelles lors de leur inscription à divers services Internet ou

logiciels (messageries instantanées, chat, partage de fichiers, etc.) ; fournissent leur profil personnel lors de leur inscription à des comptes d'emails ou messageries

instantanées gratuits ; fournissent des informations lors de l'ouverture d'un blog ou d'une page sur un réseau social

 fournissent des photos et des informations privées sur un blog ou un réseau social.

 Accès facile à la pornographieL'accès facile qu'Internet donne à la pornographie figure parmi les principales inquiétudes des parents de jeunes internautes. Des images pornographiques autrefois très difficiles à obtenir sont maintenant à la portée d'un simple clic de souris. On peut en effet tomber par hasard sur un site pornographique :

 en se servant d'un moteur de recherche ;

 lors d'une erreur de frappe en tapant l'adresse d'un site ;

 en cliquant sur un lien reçu dans un email, une messagerie instantanée ou un chat ;

 en utilisant les logiciels de partage de fichiers qui véhiculent beaucoup d'images et de vidéos

pornographiques facilement accessibles en surfant sur les newsgroups.

CyberintimidationIl existe différentes formes de cyberintimidation : parfois, il s'agit d'insultes ou de menaces directement envoyées à la victime par email ou messagerie instantanée. Les jeunes peuvent aussi faire circuler des commentaires haineux visant une personne, par le biais d'un email et des messageries instantanées, ou en les affichant sur des sites Web ou des blogs. Ils le font souvent sous une fausse identité. Par ailleurs, de plus en plus de jeunes sont victimes d'intimidation par le biais de messages texto envoyés sur leur téléphone portable. Ce type de téléphone échappe en effet complètement à la surveillance des adultes.

 Prédateurs sur InternetChats, emails et messageries instantanées sont des environnements où les jeunes risquent de rencontrer des prédateurs sexuels. L'anonymat propre à Int

ernet favorise confidences et révélations intimes, et les prédateurs s'en servent pour établir rapidement une relation de confiance avec des jeunes qui manquent encore de jugement et d'expérience. Les parents peuvent aider leurs enfants à se protéger en s'informant sur les risques liés aux communications en ligne et en s'impliquant davantage dans les activités des enfants et des adolescents sur Internet.

 Spam ou pourrielsOn entend par pourriels tous les messages non sollicités, publicitaires ou non, qui envahissent de plus en plus nos boîtes à lettres électroniques. Ce fléau s'est développé de manière spectaculaire : le nombre de pourriels a décuplé, et on estime qu'il représente désormais près de la moitié de tous les emails que l'on reçoit.

 DésinformationMême si Internet est riche d'informations en tout genre, il véhicule aussi une quantité d'informations douteuses et sans valeur. Dans la mesure où n'importe qui peut facilement y

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diffuser ses théories ou opinions personnelles, les internautes et notamment les jeunes doivent absolument acquérir une pensée critique qui les incite à vérifier la crédibilité de l'information trouvée en ligne.

La désinformation y est courante sous de multiples aspects :

 les sites haineux qui propagent des propos diffamatoires en diffusant ouvertement des

points de vue très extrémistes les sites commerciaux où les publicitaires créent des environnements à la fois

informatifs et amusants dans le seul but de promouvoir leurs produits auprès d'un public cible

 les pages Web, généralement personnelles, où n'importe qui peut publier ce qu'il veut

en prétendant que c'est vrai et présenter de simples opinions comme des faits les sites « pastiches » ou parodiques, qui induisent volontairement le visiteur en erreur,

soit pour s'amuser, soit pour des raisons politiques, ou pour montrer aux jeunes combien il est facile de duper les gens en ligne

 les canulars diffusés par email, qui diffusent fausses alertes aux virus informatiques,

procédés bidon pour soi-disant faire fortune, fausses chaîne de l'espoir, fausse recherche de personnes disparues, légendes urbaines et alarmes sanitaires infondées.

 Contenus violents ou haineuxOn retrouve sur Internet un univers de violence qui va de pages Web où règne un humour cruel typiquement adolescent à des sites qui n'hésitent pas à diffuser des images de torture et de sadisme. D'un simple clic de souris, les jeunes peuvent télécharger de la musique aux paroles très violentes (parfois censurées dans les disques vendus en magasin) et des images, vidéoclips et jeux en ligne tout aussi inquiétants. Les jeunes aiment également les sites « sanglants » qui montrent des images réelles d'accidents, de tortures ou de mutilations. Beaucoup d'adolescents considèrent ces sites comme inoffensifs, l'équivalent en ligne des films d'horreur, mais on y trouve une inquiétante combinaison de violence et de sexualité.

On retrouve toutes sortes de propos haineux sur Internet allant du racisme fanatique à la satire cruelle de nombreux sites populaires chez les jeunes. Les groupes haineux, comme ceux qui militent pour la suprématie de la race blanche, font de plus en plus appel à Internet pour recruter des jeunes. Ils utilisent emails et chats privés pour s'attaquer, loin des regards indiscrets, aux adolescents les plus vulnérables.

 L'addiction aux jeux de hasardL'autorisation récente des jeux de hasard et des sites de paris sur Internet n'a fait qu'augmenter le nombre impressionnant de jeunes qui s'adonnent au jeu. C'est devenu chez les adolescents une addiction plus importante que la cigarette, l'alcool ou les drogues. Les jeunes qui maîtrisent bien les nouvelles technologies se tournent de plus en plus vers les sites Internet de jeux de hasard parce qu'ils sont faciles d'accès, pratiques et anonymes.