Expose Secteur Informel

8/9/2019 Expose Secteur Informel

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Le secteur

informel auMaroc


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Introduction Il est admis, de nos jours, que les activités du secteur

informel dans les villes marocaines occupent une placeimportante dans la création d’emplois, l’acquisition desqualifications, la distribution des revenus et les modes deproduire et de consommer. Ces activités produisent des bienset services pour des populations à faibles revenus, dans

l’impossibilité d’accéder aux services ou aux formes deredistributions étatiques. Dans les villes du Maroc, le nombreélevé de petits métiers et d’activités de rue qui se développentfrappe souvent l’observateur... Des artisans concentrés dansdes quartiers par métiers dans les médinas, des transporteurs,

des petits ateliers de réparation auto, de plomberie, desmaçons, des femmes de ménaes, marc!ands ambulants etc.Ces activités jouent un r"le important dans le fonctionnementéconomique mais aussi dans la réulation sociale du pa#s.


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I. Définition du secteur informel:

Il est éalement appelé économie illéale,économie informelle, économie nonrélementée, économie en noir, économieclandestine, économie souterraine, économie

parall$le %e secteur informel est l&ensemble desactivités économiques qui se réalisent en marede léislation pénale, sociale et fiscale ou qui

éc!appent à la Comptabilité 'ationale.(utrement dit, c&est l&ensemble des activités quiéc!appent à la politique économique et sociale,et donc à toute réulation de l&)tat.


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%e *ureau International de +ravail *I+-quant à lui, distinue sept crit$res pourdéfinir le secteur informel la facilité d’entréeà l’activité, un marc!é de concurrence nonrélementé, la propriété familiale desentreprises, l’éc!elle restreinte des activités,le recours aux réserves locales, le recours àune tec!noloie adaptée et à une forteintensité de travail, une formation acquise

!ors du s#st$me scolaire.


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%a derni$re définition et crit$res del’informalité proposés par cet oranisme

sont / le faible lien avec les institutionsofficielles, un faible niveau d’oranisation,des unités qui op$rent à petite éc!elle et demani$re spécifique, avec peu ou pas de

division entre le travail et le capital en tantque facteurs de production. %es relations detravail, lorsqu’elles existent, sont surtoutfondées sur l’emploi occasionnel, les

relations de parenté ou les relationspersonnelles et sociales plut"t que sur desaccords contractuels comportant desaranties en bonne et due forme.


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0ar ailleurs on c!erc!e de plus en plus àdistinuer l’emploi informel du secteurinformel. 1elon le *I+ l’emploi informel sedéfinit par les traits de l’emploi occupé. Il

s’ait du non enreistrement, de l’absencede contrat ou de protection sociale emploisnon protéés-. %e secteur informel se définitpar les Caractéristiques de l’unité

économique dans laquelle travaille lapersonne.


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1. L’unité de production informelle :

2n appelle 3unité de production informelle3 touteoranisation destinée à la production et4ou à lavente de biens ou la prestation de services et nedisposant pas de comptabilité compl$te décrivantson activité et ce, conformément à la loi comptableen viueur depuis 5667.

Il s’av$re alors évident que parler du secteurinformel devient de plus en plus une nécessité àcause de ses dimensions il s’ait d’un secteur

énorme, enlobant des millions de travailleurs, etqui est en croissance.


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2. Hétérogénéité des activités du secteurinformel

Le secteur informel est un secteur d’une

grande hétérogénéité, tant par ses activités,

que par les différences de potentialités de

celles-ci ou par les acteurs qui yinterviennent. L’informel est, en effet, une

notion polysémique utilisée pour recouvrir

des réalités aussi diversifiées que l’artisanat

traditionnel, le commerce de rue, l’emploi non

déclaré, la micro entreprise, le travail à

domicile, les prestations de services

(services personnels, d’entretien, de

réparation...), les activités de transport, la

contrebande ou le narcotrafic. 8


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%es secteurs d’activité économique incluent,

outre celles citées, le secteur financierinformel, qui joue un r"le majeur.

%’!étéroénéité du secteur informel se réf$re,par ailleurs, à deux catéories d’activités. %es

activités involutives qui sont des activités desurvie, proliférant en période de criseéconomique et sont majoritairement exercéespar les catéories vulnérables dans le cadre

d’auto emploi et4ou par les femmes et lesenfants.


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%a deuxi$me catéorie comporte les activitésévolutives disposant de potentiel d’emplois, derevenus et d’accumulation de capital et qui, parcertaines de leurs caractéristiques, sontproc!es des entreprises formelles. 0ourcertaines d’entre8elles, elles dépendant en

amont des biens importés. (u Maroc, cesentreprises sont énéralement celles qui ontplus de quatre actifs, sont pour nombre d’entreelles enreistrés sur les fic!iers des patentes

76,6 9- et disposent de locaux professionnels.


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Tendances démographiques (urbanisation- migration)

De nos jours, vue l’ampleur des mouvementsd’urbanisation et la miration de la

campane vers la ville : on ne sauraitdissocier en$se et développement dusecteur informel. %a plupart des mirantsdes campanes vers les villes crée les

petites activités dans les bidonvilles et lesmédinas. De plus un taux de croissanceavoisinant les ;9 par an ne facilite pas unemaitrise démorap!ique.

II. Causes du secteur

informel


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'otons qu’on ne saurait souliner l’exoderural sans évoquer l’incapacité du secteuraricole à atténuer ce dernier etl’incompétence des modes de réulation

communautaires.


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Mode de développement et l’incapacité dusecteur moderne de l’économie à absorber lecroît de main d’œuvre issue de l’émigration.

Comme bon nombre de pa#s en développement, leMaroc a connu au lendemain des indépendancesun mod$le d’industrialisation : mais ce mode de

développement s’est révélé peu emplo#ant : dansl’incapacité de développer le salariat.Il faut ajouter à cela l’épuisement du r"le

réulateur de l’


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%a situation sur le marc!é du travail de nos jours est plus sinistrée par rapport aux

décennies antérieures. %e c!"mae urbain adoublé en =>>> et en =>>? et touc!e descatéories plus que d’autres. %e c!"maeaffecte prioritairement les jeunes, les

femmes et les dipl"més.

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La situation sur le marché du

travail et la crise de l’emploiociel.


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,@9 dans la rec!erc!e d’un meilleur ain57,=9 s’# mettent en raison de la tradition familiale==,;9 donnent comme raison une motivation seconde

(insi, force est de retenir qu’un bon nombre de personnessans emplois ou insuffisamment emplo#és ont dA se réfuierdans ce secteur qui ne requiert ni capital important, ni !autesqualifications.


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La montée de laLa montée de lapauvretépauvreté

%a pauvreté a larement contribué àl’extension des activités informelles, en raisondes incidences qu’elle exerce sur les revenus.Ce qui conduit les ménaes pauvres à opterpour des stratéies de rec!erc!e decomplément de revenus dans les activités

informelles ou par la pluriactivité.


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Situation du systèmeSituation du systèmeéducatif et l’insusanceéducatif et l’insusancedu cadre réglementairedu cadre réglementaire


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Il s’ait d’examiner commentfonctionne l’oranisation des marc!és

des biens, de l’arent et celui du travailde mBme que les contraintes et lesatouts dont disposent les microentreprises du secteur informel.

III.III. Fonctionnement du secteurFonctionnement du secteurinformel. Potentialités et contraintesinformel. Potentialités et contraintes


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!) "ulnérabilité et contraintes!) "ulnérabilité et contraintes (u Maroc, nombre de tendances limitent les performances desmicros entreprises informelles tout en accentuant leur vulnérabilité et

ceci indépendamment de leur !étéroénéité. Ces contraintes peuvententraver leurs capacités à s’accrotre et surtout à profiter desopportunités qui peuvent se présenter au profit d’unités plus randes.Ces probl$mes sontprobl$mes de débouc!és et de marc!és

probl$mes liés, à la pression fiscaleprobl$mes liés à la situation économique et socialeprobl$mes de manque de ressources financi$res

%es crit$res suivants rendent éalement ce secteur plus vulnérable %e non ad!ésion à la sécurité sociale.

aiblesse du processus de salarisation.Manque de r$les d’!#i$ne.'on respect de la rélementation du travail


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Locaux d’activité et faiblesse d’accès aux éuipements de base

%es activités se déroulent le plus souvent dans des locaux,exius, précaires dépourvus des aménaements nécessaires

Ceci explique d’ailleurs la concentration des unitésinformelles dans les quartiers particuli$rement défavorisés, lesmédinas et les bidonvilles

0r$s de la moitié des unités informelles ne disposent pasde local et certains exercent leur activité à domicile.

%’acc$s aux services publics demeure limité dans leslocaux notamment l’eau, le télép!one et le raccordement auréseau d’assainissement. Dans l’artisanat, les locaux sont

souvent dans un état de déradation avancé, portant atteinteaux conditions de santé et de sécurité des travailleurs del’informel.


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!aible accès aux services de base0lus de E; 9 des actifs n’ont aucun niveau scolaire ou ne dépassant

pas le niveau le l’école coranique, =E 9 ont fait des étudessecondaires et seulement ?,; 9 ont un niveau supérieur d’instruction.Ce faible niveau d’éducation a des incidences néatives sur la estionet sur le développement des unités informelles, dans le sens oF lesresponsables d’unités ne disposent pas d’atouts pour accéder à uneplus rande connaissance des mécanismes d’intération au marc!é,au s#st$me officiel de crédit et sont privés de capacités estionnaires.

Les contraintes de productivité :la faible qualification de la main d’Guvre et son caract$re instable,l’éc!elle réduite des opérations,la faiblesse de la tec!noloie l’usae de mac!ines modernes n’estle fait que de =; 9 des unités.

Ce facteur enendre la faiblesse voire l’absence de loiquesentrepreneuriales


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I. Les avantages et lesI. Les avantages et lesinconvénients du secteurinconvénients du secteur

informel!informel!1) Les avantaes:1) Les avantaes:%e secteur informelHoue un r"le de réulateur du marc!é des biens etdes services, et surtout, sur le marc!é du travail en

confrontant l’offre à la demande.(tténue relativement le taux de c!"mae0ermet la transmission des métiers et desqualifications.

0ermet aux personnes qualifiées d’Btre intéréesdans des 0M<Houe le r"le d’intermédiaire entre le secteurtraditionnel et le secteur moderne acquisition de

qualifications-.


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!) Les inconvénients:!) Les inconvénients:

%a difficulté d’émettre une estimation précise desvariables qui interviennent dans les décisions depolitique économique et sociale, et le renforcementdes inéalités0ermet la naissance ou le développement d’activitésilléales telles que le trafic de droue, la fraudefiscale, la contrebandeIl donne souvent lieu à l’émerence d’uneconcurrence délo#ale


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. L"informel et l"état!. L"informel et l"état!

Le changement d’attitude :

%e secteur informel commence à retenir l’attention del’)tat avec la participation des bailleurs de fonds. neperception positive de l’informel prédomine et denouvelles qualités lui sont désormais attribuées. Il est

supposé jouer désormais un r"le social vital, en ce sensqu’il rec$lerait des possibilités inépuisables de créationsd’emploi, de revenus et de formation en période de crise.2n estime que ces atouts lui permettraient de se

substituer à la crise de l’emploi officiel.


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#éanmoins, en dépit de l’importance des activités in$ormelleset de sa reconnaissance, on ne peut véritablement parler depolitiques de « promotion », tant par les modalités d’action

que par les catéories visées%#on seulement existe une con$usion entre activités de survie,artisanat, petite et mo&enne entreprise, mais pendantlontemps les petites activités semblent délibérément

délaissées% L’ob'ecti$ s’est $ocalisé en direction de l’artisanat etdes petites et mo&ennes entreprises (*+), alors quel’intervention des pouvoirs publics et des oranismes$inanciers en $aveur des petites unités reste trs insu$$isante et

inadaptée% Des actions certes timides en matire de crédit, de$ormation et de lutte contre la pauvreté sont entreprises% *ais,d’une manire énérale la politique d’appui de l’-tat est$aible, et les micro.entreprises sont isolées%


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L’informel et la réglementation Étatique :a) Le degré de respect de la réglementation :/n se contente de sinaler que 10 des micros entreprises

in$ormelles estiment le contrôle $iscal exaéré, qu’entre 23 et 04 sont $avorables 5 l’instauration d’une carte pro$essionnelle% Lasécurité sociale en dépit de son caractre obliatoire reste inoréepar 64 des micros entrepreneurs%

7insi les micros entreprises observent davantae la léislation$iscale que la léislation sociale et la léislation du travail%L’enreistrement sur les $ic8iers des patentes est variable, selonqu’il s’aisse d’unités localisées, sans local ou exer9ant 5 domicile%

Le taux d’observation est le plus $ort dans les unités localisées (; des unités)%


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Le deré d’enreistrement des unités sur le reistre du commerceest plus $aible mais demeure variable%

Les contributions $iscales proprement dites sont moins bien

observées que l’enreistrement% >oute$ois, la ma'orité des responsablesd’unités localisées s’acquittent des impôts pro$essionnels (0?,! ) etsurtout des impôts locaux (6 )% Les unités du secteur in$ormel sontdonc $iscalisées en partie ou en totalité, paient certains impôts et pas

d’autres%

b) Quelles perspectives et politiques en direction del’informel?

Le secteur in$ormel ne sera sans doute pas appelé 5 dispara@tre de si

tôt% La cro&ance que la modernisation de l’économie et la di$$usion dudéveloppement $iniraient par absorber, selon un mécanisme spontané, lecro@t de main d’Auvre est de plus en plus in$irmé% Le développementn’est ni linéaire, ni continu et se 8eurte 5 des retournements, desbi$urcations% Bne d&namique 5 la $ois d’8étéroénéité, d’expansion et de

saturation constituera encore des traits marquants%


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L’avenir de ce secteur soulve nombre de questions%


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#onclusion!#onclusion!

Malgré toutes les e$orts déployépour mettre %n ou formalisé tout

ces réseau& de distri'utioninformel( ce secteur reste 'ienenraciné dans l’économie marocaine

et développe de plus en plus derelation partenariale avec lesactivités économi)ues formelles.

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