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Juin 2013 - 2e trimestre
En moins d’un siècle, la produc-tion mondiale de produits chimiques de synthèse est passée de 1 à 400 millions de tonnes par an. Leurs applications sont indissociables de notre confort moderne (matières plastiques, engrais et pesticides agricoles, médicaments, cosméti-ques…).
C’est pourquoi nous sommes quo-tidiennement exposés à divers pro-duits chimiques de synthèse présents dans nos articles de consommation courante, dans l’air, dans l’eau et bien sûr dans nos aliments.
Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances qui imitent nos hormones naturelles et donc troublent les équilibres. Elles ont des influences par là-même sur nos comportements et sur notre repro-duction et cela dès les premières étapes de la vie.
Les PE sont présents dans l’eau, dans l’air de nos logements, dans ce que nous mangeons. Ce sont essen-tiellement des pesticides organo-phosphorés et des pyrethrinoïdes. Le pipéronyl butoxide (PBO), très utili-sé, facilite l’action des autres subs-tances. Sont également en cause les résidus de médicaments et des pilu-les contraceptives, qui se retrouvent dans les urines et dans les eaux. Le Bisphénol A, des phtalates (assou-plissants pour matières plastiques), des parabènes (présents dans les cosmétiques) et encore des compo-sés perfluorés (revêtements anti-adhésifs des poêles à frire, des cas-seroles, etc.) complètent le tableau.. 43 pesticides ont un effet PE plus ou moins marqué. Ces PE sont soit avé-
rés (les recherches de labos ont été faites sur divers organismes vi-vants), soit suspectés (les recher-ches n’ont été faites que sur des cultures de cellules). Nos connais-sances reposent principalement sur 49 études scientifiques qui ont été publiées dans des revues internatio-nales ; une importante étude a été demandée par “ Générations Futu-res ” à un laboratoire agréé en Fran-ce par la Direction générale de l’ali-mentation et en Europe par des mi-nistères d’autres pays.
Les sources de PE sont importan-tes, la France étant le premier utili-sateur de pesticides en Europe. 62 700 tonnes ont été utilisées en 2011, essentiellement en grande culture, mais aussi dans nos jardins.
Chaque année les jardiniers ama-teurs utilisent 8 000 tonnes de pesti-cides grâce à 30 autorisations de mise sur le marché (AMM) pour des insecticides d’emploi autorisés en jardins (EAJ) contenant un ou plu-sieurs organophosphorés ou pyre-thrinoïdes, surtout cypermethrine et PBO.
En grande culture, le blé tendre et le colza utilisent près des trois quarts du total des pesticides répan-dus et, parmi eux, on a non seule-ment des PE mais aussi des cancéro-gènes possibles comme le manèbe.
Tout cela se retrouve dans la nourriture, en particulier dans les trois quarts des produits alimentaires non bio à base de céréales, par exemple dans les biscuits BN four-rés à la fraise, dans les pâtes spa-ghetti Panzani, ainsi que dans le lait… conséquence de l’alimentation animale.
Les enfants sont particulièrement touchés car gros consommateurs de produits laitiers, de pain, de céréa-les, de biscuits, de pâtes alimentai-res. En 24 heures, un enfant est sus-ceptible d’ingérer des dizaines de molécules supposées être PE. Les fruits, légumes, salades, tomates non bios sont aussi très touchés.
Les effets sur nos organismes sont nombreux. Les salariés de la trans-formation des céréales peuvent être atteints par insecticides et PBO pul-vérisés à haute dose sur les stocks de céréales. Dans nos appartements et nos maisons nous respirons un air avec des vapeurs de molécules PE ou biocides venant des produits de protection des meubles, des cuirs, des literies et produits antiparasitai-res. Les enfants, les fœtus, les fem-mes enceintes sont particulièrement touchés, car tous très sensibles aux PE. Existent aussi des effets sur la qualité du sperme, sur l’avancement de la puberté des jeunes filles. Les PE se retrouvent également dans l’urine, le sang, le cordon ombilical, le lait maternel.
L’Europe et les États devraient développer fortement l’agriculture biologique sans oublier, en amont, la formation à tous les niveaux (établissements et agriculteurs).
Conseil Départemental des Associations Familiales Laïques 28, rue Polignais - 42000 Saint-Étienne - Tél. 04 77 33 98 08 - Fax 04 77 32 64 95 - mail : [email protected] - site : www.cdafal42.org
LA RUSSIE ENCORE !
La Russie veut réviser les accords
d’adoption avec la France à cause de
la loi sur le mariage pour tous. Ils
sont 30 % à penser que l’homosexua-
lité est une maladie à soigner !
PLUS LES FEMMES
SONT INSTRUITES,
MOINS LEURS ENFANTS
ONT FAIM C’est un rapport de l’ONU, publié
le 4 mars, qui dit que les chances de
survie d’un enfant augmente de 20 %
lorsque la mère contrôle le budget de
la famille. Améliorer le niveau d’ins-
truction des femmes dans le monde et
leurs perspectives économiques cons-
titue un des éléments déterminants de
la sécurité alimentaire.
Solidarité Paysanne – avril 2013
PETITE HISTOIRE…
Un soir ma mère et moi étions assis
dans le salon et nous parlions des
choses de la vie… et entre autres cho-
ses du thème de la vie et de la mort.
Je lui dis : « Maman ne me laisse
jamais vivre dans un état végétatif où
l’on dépend de machines. Si tu me
vois dans cet état, débranche les ma-
chines qui me maintiendront en vie.
Je préfère mourir. Alors ma mère se
leva (et je voyais qu’elle m’admirait).
Elle débrancha la télévision, le lecteur
de DVD, le câble d’Internet, l’ordina-
teur, le MP3/4, la Play 2, la PSP, la
WII, le téléphone fixe. Elle me prit
mon mobile, mon IPOD, mon black-
berry… J’ai failli mourir !
MONT-GERBIER DE JONC
BIENTÔT GRATUIT Il voit naître à ses pieds le dernier
fleuve sauvage d’Europe. Le Conseil
général d’Ardèche a fait triompher
l’intérêt général en prévoyant à nou-
veau un accès gratuit (après plusieurs
années d’entrées payantes). En plus
des toilettes sèches déjà installées,
une maison d’accueil est prévue avec
panneaux solaires, chaufferie bois,
récupérateur d’eau de pluie ainsi
qu’une intégration paysagère des rou-
tes et des parkings. Liaisons SOS Loire Vivante – avril 2013
PILULE GRATUITE
POUR LES MINEURES
C’est effectif depuis le 31 mars 2013.
À la suite de notre visite aux établisse-
ments Guérin d’Andrézieux-Bouthéon, voi-
ci quelques informations sur le retraitement
du verre. N’hésitez pas à consulter le site de
cette entreprise.
En janvier 1976 les industriels verriers
s’engagent contractuellement avec les pou-
voirs publics sur des objectifs de recyclage
de leur matériau. Cette activité économique,
jusqu’alors très marginale, nécessite la mise
en place de structures industrielles. C’est
ainsi qu’en octobre 1976 sont créés les éta-
blissements Guérin.
Cette société, retraitant le verre pour
Saint-Gobain et BSN, récupère le verre es-
sentiellement dans la Loire, la Savoie et la
région parisienne. Son cahier des charges
précise qu’elle doit livrer un produit fini de
cassins1 dont la pollution ne doit pas dépas-
ser 40 g/t. Actuellement, après des contrôles
très poussés tout au long de la production
(une personne étant en charge de ces
contrôles toute la journée), le cahier des
charges est respecté puisque la pollution des
cassins ne dépasse pas les 35 à 37 g/t.
Actuellement, le problème majeur pro-
vient du tri mal fait par les consommateurs
(voir tableau ci-dessous). Mais les bouteil-
les de bières (essentiellement) posent un
problème particulier car leurs étiquettes en
plastique ne se décollent pas même après
une maturation d’un mois à l’air libre des
cassins. Cette dernière est indispensable
avant la livraison de ces derniers, pour per-
mettre l’élimination des substances organi-
ques (par lessivage naturel, par l’action des
pies !…).
1. Verres broyés.
OUI
recyclables
Bouteilles en verre de champagne, crémant, sirop, vin, bière, huile…
Pots en verre de confiture, cornichons, yaourts…
NON
recyclables
Vaisselle en porcelaine (assiettes, tasses, soucoupes…) - Plats en terre cuite,
pots de yaourt en grès… - Verres allant au four (plats, casserole Vision, plats
Pyrex…) - Bouchons, capsules plastique, opercules… - Verre armé ou feuille-
té, miroir, verre à vitre… - Gravats, carrelage, pots de fleurs…
Dans les containeurs, ne jamais mettre de vitrocéramique,
verres de tables, porcelaine, grès…
En bord de Loire, entre le pont d’André-
zieux et le pont de l’autoroute, nous l’avons
visitée en avril. Les eaux usées, provenant
pour les 2/3 des particuliers et pour 1/3 des
industries, passent à travers un dégrilleur.
Deux grilles successives de tailles différen-
tes retiennent les déchets. Les salariés dé-
plorent le nombre de lingettes et autres tis-
sus qui compliquent le processus et nécessi-
tent un transport vers le centre d’enfouisse-
ment. Ensuite un second traitement retient
les sables et les graisses. Les sables au fond
des bassins seront transportés vers les dé-
chets inertes. Les graisses flottant à la surfa-
ce seront transformées biologiquement par
des bactéries secrétant des enzymes. Il y a
hydrolyse des triglycérides ! Ensuite le
phosphore1 et les nitrates2 sont absorbés ou
détruits biologiquement par des bactéries.
Même chose pour les matières carbonées3.
Les bactéries biologiques sont les grandes
actrices de ces processus. Elles doivent être
nombreuses, en forme et doivent avoir de
l’appétit. Les techniciens veillent sur cet
équilibre. Les eaux traitées sont restituées
au fleuve. Il reste des boues qui, dans cette
station, sont compostées avec du broyat de
palettes non traitées. Les 800 tonnes par an
obtenues sont données pour être épandues
sur des terres agricoles (métaux lourds ana-
lysés, sols analysés tous les 10 ans). À noter
que l’usine agro-alimentaire dans la zone
industrielle située près de l’aéroport
(Nestlé) a sa propre station biologique et
renvoie des eaux usées plus propres que
celles des particuliers.
Enfin pendant la phase de prétraitement et
de déshydratation des boues, l’air ambiant
est envoyé dans 2 tours de lavage de
7 mètres de haut par 2 mètres de diamètre :
l’une traite les odeurs ammoniaquées
(basiques), l’autre traite les odeurs soufrées
(acides). Ces traitements sont chimiques :
acide sulfurique, soude…
1. Il vient des lave-vaisselle, des lave-linge des collectivités et industries, et des toilettes.
2. Les nitrates viennent des toilettes et de l’indus-trie agro-alimentaire.
3. La matière organique carbonée vient des restes du lait, jus de fruits, jus de viande, eaux de cuisson, de vaisselle, eaux des toilettes.
Pour que le recyclage reste synonyme de propreté, faisons le bon geste !…
entre autres pas de bouteilles de Malibu !
VIE NUMÉRIQUE
DE NOS ENFANTS Un guide téléchargeable sur les
sites www.cnil.fr et www.unaf.fr, pour
les parents, pour un usage responsa-
ble d’internet, a été publié. Les pa-
rents sont directement responsables
des activités de leurs enfants, ils doi-
vent être capables de les guider dans
l’usage des outils numériques. À lire
10 questions clefs.
LES BARRAGES EN 2015 D’ici fin 2015, 49 barrages français
gérés par EDF et GDF Suez doivent
faire l’objet d’un renouvellement de
leur concession avec mise en concur-
rence. La ministre Delphine Batho a
demandé l’étude de scénarios alterna-
tifs. Loire mail – mars 2013
TRIONS MES FRÈRES L’Autriche recycle 63 % du volume
de ses déchets, l’Allemagne 62 %, la
Belgique 58 %, les Pays-Bas et la
Suisse 51 %. La France, avec 37 %,
se traîne en-dessous de la moyenne
européenne : elle continue d’enfouir
et d’incinérer massivement.
PARADICHLORO-
BENZÈNE Le niveau moyen de cet antimite,
ou désinfectant, est 10 fois plus élevé
dans l’urine des Français que dans
celle des Allemands. Cette particula-
rité devra être explorée. Concernant
les pyréthrinoïdes ils sont 3 fois plus
élevés dans les taux français qu’en
Amérique et supérieurs aux taux alle-
mands.
PRIX DU CARBURANT Sur le site du ministère des Finan-
ces (prix-carburants.gouv.fr), vous
trouverez le carburant le moins cher
au plus près de chez vous. Le Monde - 2 mai 2013
MAIN BASSE SUR LA TERRE Depuis la crise alimentaire de 2008,
l’acquisition de millions d’hectares de
terres cultivables dans les pays du
Sud, par des investisseurs étrangers,
prend de l’ampleur en toute discré-
tion. Or cela se fait au détriment des
petits paysans de ces pays, expropriés
de leurs terres qu’ils ont toujours
cultivées.
Main basse sur la terre, de Stefano
Liberti, édition Rue de l’Échiquier
En 1997, Amina est arrivée de Roumanie
en France à 6 ans après un voyage en ca-
mion proche de l’enfer : odeurs d’urine, de
sueur et de vomi…
C’est alors Lyon avec des services so-
ciaux accueillants, puis Valence dans une
caserne avec eau, électricité et douches qui
apparaissent comme un bonheur. Mais avec
la fin du droit à l’hébergement temporaire et
le refus de demande d’asile, c’est Bourg-en-
Bresse, la vie dans un fourgon et la mendi-
cité sur la place. Des personnes de bonne
volonté interviennent et font que les choses
se débloquent : permis de séjour, place en
HLM, emploi espaces verts pour le père.
Pour Amina c’est alors le collège, le ly-
cée sur un chemin pas toujours pavé de ro-
ses, rejets et quolibets étant monnaie cou-
rante. Puis c’est le bac avec mention, licen-
ce de droit et entrée à la Sorbonne. Après le
master, Amina veut devenir magistrate…
Dans un livre témoignage elle raconte.
Conseils aux locataires1
(Suite du numéro 72)
LE BAIL (suite)
La fin de bail
• Départ du fait du locataire
Ce dernier est libre de dé-
noncer son contrat de loca-
tion à tout moment. Il peut
donner son congé dès le
1er du mois sans avoir à moti-
ver sa décision, soit en adres-
sant son congé par LRAR2,
soit en le signifiant par huis-
sier. Le délai de préavis qui
est de trois mois, court à
compter de sa réception par le propriétaire.
Ce délai peut être réduit à un mois dans des
circonstances limitatives énumérées par la
loi de 1989.
Tant que court le préavis, le locataire
continue le paiement du loyer et des charges
et doit laisser visiter le logement dans la
limite de plages de 2 heures par jour ouvra-
ble. Il doit quitter les lieux à l’issue du pré-
avis.
ATTENTION ! Lorsqu’il y a plusieurs
occupants, le congé ne vaut que pour celui
qui a donné le préavis et donc le bail peut
continuer au profit de l’autre occupant.
Lorsqu’il existe une clause de solidarité,
celui qui a quitté le logement est encore
tenu de s’acquitter du loyer si ses anciens
colocataires ne le paient plus.
• Décès du locataire : le droit de reprise
Le conjoint survivant est automatique-
ment titulaire du bail. Le partenaire lié par
un pacs bénéficie du transfert de bail sans
condition. Le concubin notoire, les descen-
dants, ascendants et personnes à charge
peuvent prétendre au transfert du bail à
condition qu’ils aient vécu avec le défunt au
moins un an à la date du décès.
• Départ du fait du bailleur
Le congé doit être délivré 6 mois avant la
fin du bail, par LRAR ou par huissier.
Congé pour vendre. Le locataire est prio-
ritaire sur tout autre acheteur en exerçant
son droit de préemption. Il dispose des
2 premiers mois du préavis pour accepter
l’offre.
Congé pour habiter les lieux ou installer
un proche : ascendant, descendant ou ceux
du concubin ou partenaire de pacs.
Congé pour motif légitime et sérieux : si
le bail contient une clause résolutoire, le
bailleur n’a pas à attendre la fin du bail pour
reprendre le logement.
À noter. Le bailleur ne peut délivrer un
congé à un locataire de plus de 70 ans et
dont les ressources annuelles sont inférieu-
res à une fois et demi le Smic brut annuel,
sauf à lui proposer un logement qui corres-
pond à ses besoins et possibilités dans un
périmètre géographique proche. Néanmoins,
si le bailleur a 60 ans et si ses ressources
sont inférieures à une fois et demi le Smic
brut, il peut donner congé à un locataire
protégé, sans avoir à envisager de reloge-
ment.
1. Extrait de l’exposé de la journée de forma-
tion nationale sur le logement d’octobre 2012.
2. LRAR : lettre recommandée avec accusé de
réception.
VIOLENCES Michel Debout, professeur à l’Uni-
versité, médecin légiste, est intervenu
sur les violences sociétales lors de la
réunion de la coordination Rhône-
Alpes des Associations Familiales
Laïques : violences physiques, psy-
chologiques, psychiques, mais aussi
symboliques (la victime est atteinte
pour ce qu’elle représente : race,
sexe, culture, orientation sexuelle…),
violences involontaires également
avec le non-respect des règles de sé-
curité sur la route ou dans les entre-
prises… Les présents ont apprécié la
clarté de l’intervention, les analyses
proposées et l’ouverture d’un champ
de réflexion tant sur la société que sur
nos comportements humains.
BIENTRAITANCE
À DOMICILE Un comité national de la bientrai-
tance est mis en place à l’initiative
des ministres des personnages âgées
et des handicapés. Le Conseil géné-
ral de la Loire est chargé de l’une
des quatre branches : la bien-
traitance à domicile.
Affaire à suivre.
SOMMAIRE Brèves pages 2, 3, 4
P. 1 Les perturbateurs
endocriniens
p. 2 Retraitement du verre
Station d’épuration
des trois ponts
P. 3 Conseils aux locataires
Ils ne sont pas tous
des voleurs de poules
P. 4 Mariage pour tous…
Violences à Saint-Etienne
Un évanouissement
devant ZARA et H&M
p. 5-6 Supplément « Conso »
Supplément
à propos du barrage des Plats
L’EXPRESSO est édité par le CDAFAL ACCUEIL DU PUBLIC Directrice de Publication : Janine SARKISSIAN CONSOMMATION Matins du lundi au jeudi 9 h - 12 h Vendredi 8 h 30 - 12 h
Après-midis Lundi 14 h - 16 h Mardi 14 h - 17 h 30 Jeudi 14 h - 17 h Comité de rédaction : Solange Ménigot, Pierre Massardier, FAMILLES, accès aux droits, couples mixtes, parents étrangers d’enfants français : Jean-Claude Leclerc, Claude Guillot, Dominique Benevent Matins du lundi au jeudi 9 h - 12 h Ont participé aussi à ce numéro : Nicole Damon Après-midis Lundi 13 h - 16 h 30 Mardi 13 h - 17 h 30 Jeudi 13 h - 17 h Prix de l’abonnement : 2,50 euros Commission paritaire no 0410 G 89395 - Imprimé par nos soins
Si l’EXPRESSO vous est devenu indispensable, pensez à adhérer à votre AFL !
Toute utilisation ou reproduction de l’Expresso, même partielle, est vivement encouragée. N’oubliez pas de citer vos sources !
Dans le cadre de la campagne
“ Made in Cambodge : le salaire de la
faim ”, le collectif local Éthique sur
l’étiquette a organisé le 13 avril une
action intitulée DIE-IN, simulant un
évanouissement symbolique afin d’aler-
ter sur les conditions de travail des ou-
vrières de la confection cambodgienne
et exiger des marques textiles, se four-
nissant massivement dans ce pays, le
versement d’un salaire vital permettant
de manger à sa faim.
Nous n’oublions pas bien sûr les
salariées du BANGLADESH mortes
dans leur usine qui s’est
écroulée sur elles… Nous
mettons nos espoirs dans
l’accord sur les incendies
et la sécurité des bâtiments
au Bangladesh. 31 mar-
ques leaders de l’habille-
ment dans le monde ont
signé cet accord en mai.
Les débats sur le « mariage pour
tous » ont amené certains jeunes et
moins jeunes, à des attitudes des plus
répréhensibles. Le député Erwan Binet,
rapporteur du projet de loi, invité par
des étudiants de la faculté de Droit, a
été empêché de pénétrer dans la salle,
par une bande de jeunes extrémistes,
excités et violents. La semaine suivante,
lors d’un débat organisé au Pax à St-
Étienne, par le collectif « Autrement
gay », Nicolas Gougain, délégué natio-
nal, a réussi, malgré des vociférations
de certains participants, à faire entendre
son message, clair et apaisant alors qu’à
l’extérieur ses amis étaient agressés par
des « ultras ». Deux nez cassés et
5 interpellations…
Nous saluons la détermination des
politiques qui ont permis le vote de la
loi sur le mariage des couples de même
sexe. Cependant, n’oublions pas que le
combat contre l’homophobie est encore
loin d’être gagné !
Opération Die-in
le 13 avril 2013
à Saint-Étienne,
place du Peuple.
MAIS POURQUOI
LA FRANCE A-T-ELLE FAIT
TANT D’HISTOIRES ?
AUTORISATIONS DU MARIAGE
AUX COUPLES HOMOSEXUELS
2000 : Pays-Bas
2003 : Belgique
2005 : Espagne, Canada
2006 : Afrique du Sud
2009 : Norvège, Suède
2010 : Islande, Portugal, Argentine
2012 : Danemark
2013 : Uruguay
Entre 2009 et 2013 :
10 états américains