Extrait de la publication… · Le diable au village.. 6.75 22. Dr CABANES. La princesse de Lam-balle intime. 15 fr. 23. Vie de Benvenuto Cellini. 2 vol. 18 fr. 24. ÉLIE DAURIN

Extrait de la publication

LIBRAIRIE

15, BOULEVARD RASPAIL

BULLETIN MENSUEL DE

Sous ce titre sont indiqués chaque mois, dans ces feuilles, les ouvrages qui, à diverstitres, nous paraissent dignes d'être signalés à l'attention des lecteurs et des bibliophiles.Un bulletin beaucoup plus complet est envoyé régulièrement et gratuitement à quiconqueen fait la demande

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3. ROSEMONDE GÉRARD. Les pipeaux 6.754. Tacite. Dialogue des orateurs.. 16 fr.5. FR. JAMMES. Choix de poèmes.. 7 fr.

6. M. LEVEL. L'île sans nom. 6 fr.7. L. STANISLAS-MEUNIER. La conquête

du diamant. 7 fr.

8. J. GERMAIN. Le théâtre des familles 6.759. BouCHARDON. Le mystère du château de

Chamblas 6.7510- Cennino-Cennini. Traité de la pein-ture. 7.50

11. F. DE JOANNIS. Le beau mensonge. 5 fr.12. CH. Devillers. Les ghazels de Hafiz.

Prix 10 fr.

13. GILLES NORMAND. Mon village semeurt 12 fr.

14- ARISTOTE. Constitution d'Athènes. lOfr.15. H. LICHTENBERGER. L'Allemagne d'au-

jourd'hui77 fr.16. A. Rimbaud. Poésies. • 6.5017. G. DE LA ROCHEFOUCAULD. Le pro-

fesseur Néant 7 fr.

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34. Dr P. RAVAUT. Les maladies dites véné-riennes.. 5 fr.

35. PASTEUR. Dissymétrie moléculaire. 50 fr.36. A. Gauvain. L'Europe au jour le jour

(tome XIII) 18 fr.37 J. BouLVIN. Cours de mécanique appli-

quée aux machines 25 fr.38. CH. MORTET. Les origines et les débuts

de l'imprimerie. 40 fr.39. F. DUROQUIER. La T. S. F. des amateurs.Prix. 10 fr.

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19. A. BIRABEAU. La danseuse et le capucin.Prix T fr.

20. M. BOUCHOR. Théâtre pour les écolés.Prix 7 fr.

21. P. SERRES. Le diable au village.. 6.7522. Dr CABANES. La princesse de Lam-

balle intime. 15 fr.23. Vie de Benvenuto Cellini. 2 vol. 18 fr.24. ÉLIE DAURIN. La grande vie.. 10 fr.25. G. VALOIS. Histoire d'Adam fils d'Adam

et d'Eve, fille d'Ève. 5 fr.26. N. GOGOL. Hyménée. 3 fr.27. F. MYSOR. Les semeurs d'épouvante.Prix. 6.75

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42. H. CavaillÉS. La houille blanche. 5 fr.43. PASTEUR. Fermentation et génération

dites spontanées 65 fr.44. E. SEILLIÉRES. Émile Zola. 7.5045. Dr BRINCKMEYER. Hugo Stinnes. 5 fr.46. Annuaire du Bureau des longitudes. 6.5047. J. PANNIER. L'église réformée de Paris

sous Louis XIII 50 fr.48 Dr FRUMUSAN. La cure de rajeunisse-ment 8 fr.

49. L. JUGE. Vers l'indépendance politique.Prix 6.75


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française. Broché 30 fr.Relié 45fr.55. A. FRANCE. La rôtisserie de la ReinePédauque. 10 fr.

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fortes de Renefer). 275 fr.66. DIDEROT. Jacques le Fataliste (avec des

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BIBLIOGRAPHIQUES sous les numéros

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71. P. LOTI. Pêcheur d'Islande (eaux-fortesde Daraguès). 77 fr.

72. Louis ARAGON. Les Aventures de Télé"

maque, Ex. sur Japon 50 fr.Ex. sur Arches 12 fr.

73. COLETTE. La Vagabonde. Ex. sur vélin.Prix. 27.50

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{HjT NOUVEAUTÉS UFfLUCDURTAIN

DOUZE CENT MILLE• ROMAN

UN VOLUME IN-I8.Prix 7.50

EXTRAITS DK PRESSE

DOUZE CENT MILLE pourrait bien mettre en vedette M. LUC

DURTAIN comme Ouvert la Nuit a déplacé, de la pénombre àla lumière, M. Paul Morand.

(ROBERT Kemp, La Liberté.)

Les Editions de la Nouvelle Revue Française auxquelles nousdevons déjà quelques-unes des .œuvres les plus significatives de lalittérature contemporaine, viennent de publier un livre de LUCDURTAIN DOUZE CENT MILLE, qui est sans doute le romanle plus original et le plus puissant qui ait paru cette année enFrance. Durtain nous donne aujourd'hui son œuvre capitale,fruit d'un long, patient et joyeux labeur. Ses notations et sesimages ne sont qu'à lui. Chacune d'elles nous introduit dans undomaine encore inexploré. L'art de Durtain. respire la force etla santé.

(Rexé Arcos, Journal du Peuple.)

Il y a dans ce roman des pages admirables, pleines d'une vietotalement saisie et totalement restituée gestes, cœurs," âmes,mobiles secrets et décors, conscience et inconscience, troubles

du cœur et éclairs fulgurants de la volonté. Tout cela expriméavec des raccourcis hardis qui détachent le fait, l'image et lesimposent.

(LES TREIZE, L'Intransigeant.)

Un don d'observation à la fois cocasse et juste, l'art de camperdes bonshommes, un humour véritable, savoureux.

(Dominique BRAGA, L'Europe Nouvelle.}

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JMjT NOUVEAUTÉS THj*J. KESSEL

LA STEPPE ROUGENOUVELLES

UN VOLUME in- 18 6.75

t:\TltllTS DE PRESSE

Tableaux en raccourci où le seul détail indispensable est noté;évocation puissante du drame quotidien de l'enfer communiste;condensation d'atmosphère où s'agitent les êtres les plus pitoyablesdu monde voilà ce qu'a réalisé M. KESSEL avec une maîtrise quiforce l'admiration.

PIERRE BONARDI (Ere Nouvelle, 17-XI-22.)

M. J. KESSEL est de la race des grands conteurs, l'auteur d'unbeau livre de pitié muette, de révolte silencieuse, d'un livrè où

s'annonce un puissant et sobre écrivain.

HENRI DE RÉGNIER (Figaro, 12-XH-22.)

Ce sont des récits de la révolution bolcheviste, extraordinaires et

poignants, un mélange de Dostoïewsky et d'Edgar Poë. 11 faut lirecela.

1 P. SOUDAY (Temps, I4-XII-22.)

LA STEPPE ROUGE est un recueil de nouvelles qui témoigne duplus vigoureux et du plus pathétique talent. Tout l'art du conteurest là-dedans, et, de ce chef, la supériorité de celui qui invente et

compose avec des matériaux vrais sur celui qui se borne à décriresimplement ce qu'il a vu. M. J. KESSEL possède ce don assez rarede composer le récit en vue d'une signification souveraine cherchéeet voulue.

J. DE JPierrefeu (Les Débats, 2/3-1-1923.)

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2^ NOUVEAUTÉS TUT

JACQUES RIVIÈRE

AIMÉEROMAN

UN VOLUME in- 18 • 7 fr.

EVnttlT» |»K |>|(EÊ

« Je serais étonné qu'AIMÉE ne se fît pas peu-ii-peu une place

importante dans le roman français. C'est une œuvre, et qui

comptera. »

Edmond JALOUX (Revue Hebdomadaire, 30-MI-22.)

« AIMÉE contient un développement psychologique d'une

pureté toute classique, et fort satisfaisante pour l'esprit. »

ANDRÉ Billy (Œuvre, 21-XI-22.)

« Simplicité, sincérité, perspicacité. Je crois bien que le

sujet de Bérénice est complexe et difficile à suivre, en compa-raison de celui d'Aimée. Francois aime Aimée.

Il ya des raffinements presque maladifs_dans la psychologie de

M. JACQUES RIVIÈRE. Mais, si souvent, elle est lucide,

profonde et vraie, si souvent elle éveillera, au fond de vous, des

souvenirs engourdis, elle éclairera si bien votre passé, que vous

ne vous défendrez pas de l'admirer. »

R. KEMP (La Liberté, 2j-XI-22.)

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ftp?* 'NO UVEA U TÉS 1Wf

JEAN SCHLUMBERGER

LE CAMARADE INFIDÈLEROMAN

UN VOLUME in-i8 6.75

EXTRAITS I»E E..4 IMIEKKE

« .Mon intention est d'attirer des lecteurs à son livre. Si je m'y prends mal,j'aurai été. un critique infidèle.LE CAMARADE INFIDÈLE est un livre remarquable d'intelligence, depénétration et de tact. Un livre purement écrit écrit avec la simplicité, ledédain de la description et de « l'effet », le mépris de l'épithète rare quicaractérise les disciples d'André Gide. »

(ROBERT Kemp, dans La Lil,e~-te' du IO-X-22.)

« Rien de plus intense que ce drame intérieur, piétinant, débordant d'uneardeur toujours contenue. »

(Francis DE MIOMANDRE, dans Les Nouvelles Littéraires du 28-X-22.)

« On lira ce roman purement psychologique. S'y laisse-t-on prendre, ildevient plus passionnant que n'importe quel roman d'aventures »

(DOMINIQUE BRAGA, dans L'Europe Nouvelle du 28-X-22 )

« Cette réduction de l'imaginaire au réel, M. JEAN SCHLUMBERGER l'aétudiée avec un rare talent. Son analyse est d'une extrême et rigoureuse subti-lité, si juste qu'elle fait vivre les personnages de ce sévère roman, tout psy-chologique, où rien n'est concédé au pittoresque, où le décor est réduit àl'essentiel et où tout l'intérêt réside dans l'exacte notation des sentiments, deleurs variations, de leurs nuances. »

(HENRI DE RÉGNIER, dans Le Figaro du 31-X-22.)

« II a, dans son analyse aiguë d'un cas de conscience assez complexe, unesorte de charme naïf et franc, qui décèle chez cet adulte de grandes réservesde forces juvéniles, une sympathie ardente vers'les problèmes du coeur, et cetélan vers la liberté absolue qui bien souvent abandonne l'être humain avecl'adolescence, quand le scepticisme a pénétré en lui »

(A. CHAUMEIX, dans Le Gaulois du 4-XI-22.)

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™f NOUVEAUTÉS H^TPIERRE DRIEU LA ROCHELLE

ET AT- CI VILROMAN

UN VOLUME in-i8 7 fr.

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On sait avec quelle faveur marquée des esprits comme Maurice Barrès ont

accueilli les premiers essais lyriques de M. Drieu la Rochelle. Son recueil

de début INTERROGATION est un témoignage que l'on ne saurait

négliger, pour p_eu que l'on s'intéresse à l'état d'âme de la génération

d'après-guerre.

Animé d'une force intérieure qui prend sa source dans une volonté-de

sincérité optimiste. ÉTAT-CIVIL est le roman d'un jeune homme denotre temps qui veut arracher de force à l'époque où le sort l'a placé, les

secrets de beauté et de puissance qu'elle tient cachés sous l'apparence

burlesque ou banale. En un mot, une de ces oeuvres originales et

singulières, qui classent d'emblée un écrivain.

M. PIERRE DRIEU LA ROCHELLE s'affirme comme l'énergique inter-

prète d'une jeunesse issue de la guerre, dégoûtée de tout verbalisme,avide de saisir la réalité entre la force et la raison.

DU MÊME AUTEUR

INTERROGATION. p«. 1 vol. m-18. 4fr.

FOND DE CANTINE. A*««. r vol. in-T8.Prix. 5 fr.

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ZHjT VIENT DEPARAITRECHARLES VILDRAC

MICHEL AUCLAIRTROIS ACTES ? ?'

LE PÈL.ERI NUN ACTE

MICHEL AUCLAIR est une nature d'élite comme on en rencontre parfois et moinsrarement qu'on ne pourrait le croire, dans tous les milieux, dans toutes les classes.

Esprit inventif, constructeur, il prodigue ses dons, ses idées, son aide, avec une tendreautorité qui prend volontiers le ton de la fantaisie et de l'enjouement.

Fiancé à Suzanne Catelain, Michel Auclair, après une année d'absence, retrouvecelle-ci mariée à Blondeau, sous-officier de carrière, homme médiocre et paresseux. Ilse rend compte qu'elle n'est pas heureuse et qu'elle est toutefois perdue pour lui. Il se.donne héroïquement pour mission de sauver et d'exalter ce qu'il peut y avoir debonheur possible entre Suzanne, son mari et leur enfant.

Michel alors, imaginatif, entrainant, de même qu'au premier acte il échafaudait sonpropre avenir, trouve à Suzanne et à Blondeau des raisons de croire et d'espérer. Il leurpropose une voie entre dix il les oriente vers un but, un but modeste, mais auquelil découvre toutes sortes d'attraits et qu'il pare de toutes les aspirations idéales dontSuzanne a besoin.

Il laisse les époux tout à leurs nouveaux projets et à leurs rêves ou qui sait, à leursillusions, mais toutefois, et pour un temps, réconfortés et joyeux.

Le conflit de ces trois âmes emprunte toute sa force expressive à l'atmosphère d'un milieusocial exempt du capitonnage et des complications intellectuelles de la bonne Société

MICHEL AUCLAIR a été représenté pour la première fois au théâtre du Vieux-Colombier le 21 Décembre 1922 et a obtenu un grand succès.

LE PÈLERIN est tout un petit drame surgi d'une confrontation de caractères et de.sentiments.

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DÉCOUVERTES. Un vol. in-18.. 6.75CHANTS DU DÉSESPÉRÉ. Un vol. in-18 6 fr.

LE PAQUEBOT TENAC1TY. Un vol. in-18 6 fr.ÊtlOtiitAM'UlE

Néà Paris, Charles Vildrac débula dans la littérature par une plaquette intitulée LeVcrlibrisnic, écrite à 19 ans. Ses premiers poèmes ont paru eu 190$ aux Editions ditBeffroi, puis il publia Images et Ali rages aux Editions de l'Abbaye en 1908, desil'otcs sur la Technique poétique en collaboration avec Duhamel, en 1910, et auxEditions de la Nouvelle Revue Française Découvertes en 1<)12, le Livre«l'Amour (191 >), les('liants du Désespéré (1920). Le PaqueboC-Tenaeity

joué pour la première lois au théâtre du Vieux-Colombier en Mars 1920 avait à la datedit i« janvier 191) dépassé sa deux cmtihne représentation.


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ROGER MARTIN DU GARD

JEAN BAROISROMAN

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EXTRAITS I»E PRESSE

« Je crois qu'un romancier de haute valeur nous est né.»

Paul SOUDAY (Le Temps, 17-VI11-22.)

« M. MARTIN DU GARD est un romancier du plus remar-

quable talent et du plus sûr avenir. »HENRI DE RÉGNIER, de l'Académie Française

l (Le Figaro, 22-VIII-22.)

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DEVENIR ivol. 7 fr.

LE TESTAMENT DU PÈRE LELEU (Répertoire duVieux-Colombier. N. R. F. 1920), 1 vol. 2.50

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1. LE CAHIER GRIS (N. R. F. 1922), 1 vol 6.75

n. LE PÉNITENCIER (N. R. F. 1922), 1 vol 7 fr.

III. LA BELLE SAISON (Pour paraître en 1923 aux Éditions dela Nouvelle Revue Française).

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CHARLES VILDRAC

DÉCOUVERTES« Proses amicales a dit EMILE Verhaeren, grâce

auxquelles CHARLES VILDRAC est parvenu à renouveler

l'art littéraire de ce temps.»

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U AMOUR DE LA VIETraduit DE l'anglais PAR

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de l'Alaska, tous les drames de l'aventure, de l'or et de `

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GEORGES GABORY

POÉSIES POUR DAMES SEULESÉIMT|O\ ORIUIU'ALE

Avec un portrait de l'auteur, gravé sur cuivre, par D. GALANIS

i vol. in-16 jésus sur vergé d'Arches tiré à 1050 exemplaires 12 fr.Dès la publication de CŒURS A PRENDRE dans la Nouvelle Revue Fran-çaise cette suite de petits poèmes avait mis en lumière le talent de cet écrivain.Ce nouveau recueil séduira par les qualités de fraîcheur* de grâce, en un mot devéritable jeunesse, si rares en un temps où le maquillage littéraire est si fortà lamode.

No4

LOUIS ARAGON

LES AVENTURES DE TÉLFJIAQUEÉl»ITIO\ ORICilJllLE

Avec un portrait de l'auteur, gravé sur cuivre, par R. DELAUNAYi vol. in-t6 jésus sur vélin de Rives 12 fr.

La personnalité de l'auteur d'ANICET s'affirme dans ce nouveau livre qui nesurprendra personne. L'histoire du fils d'Ulysse n'est pour M. ARAGON qu'unprétexte à rouvrir le débat de l'imitation qui n'est pas épuisé.

IL EST TIRÉ A PART DE CHACUN DE CES VOLUMES 15 EXEMPLAIRES SURJAPON ANCIEN ACCOMPAGNÉS D'UNE ÉPREUVE SUR VIEUX JAPON DUPORTRAIT, NUMÉROTÉE ET SIGNÉE 5O FR.

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VIOLETTES DE PARME:i»ITI»\ OUIGI.I.tl,E

Avec un portrait en lithographie par MARIE LAURENCÏNN66

RABINDRANATH TAGORE

LE CROISSANT DE LUNEAvec un portrait gravé sur bois par G. AUBERT

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TABLEAU DE LA BOXEPAR

TRISTAN BERNARDIllustré de 30 gravures originales à l'eau-forte par

ANDRb DUNOYER DE SEGONZAC

Éiiniov «miîvi!

• M. TRISTAN BERNARD n'est pas seulement le délicieux ironiste qu'ontrendu célèbre tant de romans et de comédies c'est aussi un sportsman, dequi le nom est inséparable des fastes du cyclisme et de la boxe. Rien de plusdivertissant que cette peinture pittoresque d'un milieu aux mœurs curieuseset sympathiques où passent les figures les plus diverses depuis les temps

héroïques du noble art jusqu'aux grands matches qui l'ont rendu populaireen France.

Cent anecdotes comptées avec humour îont pénétrer le lecteur dans l'intimitédes pugilistes célèbres et dans les coulisses d'un spectacle où soigneurs, mana--gers, spectateurs de toutes catégories, présentent tant de traits singuliers.M. DUNOYER DE SEGONZAC a illustré cet ouvrage de la manière la plus vivante.Le moindre de ses dessins est révélateur d'une attitude ou d'un réflexe phy-siologique qu'un observateur aussi sagace pouvait seul fixer. Cette forceexpressive est encore accrue par le prestige du style le plus naturel et le plusvigoureux.

Un volume de 23e pages in-8 couronne, imprimé en 14 Didot de Peignot parCoulouma, les eaux-fortes tirées hors texte et dans le texte par Vennint.

18 exemplaires hors commerce.300 exemplaires sur velin pur fil Lafuma-Navarre .• 160 fr.

10 exempl. sur japon impérial avec une suite des gravures 300 fr. {souscrits)5 exemplaires sur japon impérial avec double suite des gravures en premier

et en secondétat 400 fr. (souscrits)Le premier de ces exemplaires comportant en outre les dessinsoriginaux de Segonzac 5.000 fr. (VENDU)

POUR PARAITRE PROCHAINEMENT

N° 4

TABLEAU DE LA VENERIEou

ESSAI SUR LA CHASSE A COURRE EN FRANCE• PARR

J.-L. DUPLANIllustré par J.-L. BOUSSINGAULT

ÉDITION URICil.VAI-E

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l LA NOUVELLE

Revue FRANÇAISEREVUE MENSUELLE DE LITTERATURE ET DE CRITIQUE

io« Année. Directeur JACQUES RIVIÈRE

PARAIT LE ier DE CHAQUE MOIS

Par la qualité de» «puvre* et de» auteur* qu'elle < et~fe nu

publie lettré, pur le nnuri constant d'éclairer le» aspect*

nonreaujr de la pennée et de l'trrl, par ~'er~f~e ¡,ô.tttdioft

critique de »e» chroniquem,

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DE LA NOUVELLE REVUE rltTOÇAISE PARIS, 3," RUE. DE GRENELLE (6e)


LA VISION EXTRA-RÉTINIENNE

ÉTAT DE LA QUESTION

AU 15 JANVIER 1923

Nos lecteurs ne sont pas sans avoir entendu parler de la découverte remar-quable,à laquelle de patients travaux ont conduit notre collaborateur Jules

Romains, et dont l'essentiel est que la peau est susceptible, dans certainesconditions, de fournir à la conscience des images visuelles Les éditions de

la Nouvelle Revue Française ont publié, il y a trois ans, l'opuscule oùRomains décrivait ses expériences et proposait ses hypothèses. Au moment oùle monde scientifique commence à s'intéresser ci la question et où les

confirmations expérimentales se multiplient, la Nouvelle Revue Fran-çaise croit important d'en offrir à ses lecteurs un exposé, qu'elle est filrede voir signé du nom d'un de ses plus fidèles et anciens collaborateurs.

Au début de juillet 19 18, j'avais terminé les séries

d'expériences dont je m'étais précédemment fixé le pro-gramme. Dans chaque série, j'avais eu la bonne fortune

de parvenir à réaliser et à répéter la ou lesexpériencescruciales. Les hypothèses qui restaient debout à l'issue dece travail, et qui, par leur coordination naturelle, tendaientà,constituer la théorie ocellaire de la vision extra-rétinienne,

avaient cessé l'une après l'autre d'être de simples vues de.l'esprit, des anticipations ou des approximations sur lepapier. Soumises, à satiété, à l'épreuve du laboratoire, ellesse présentaient désormais comme l'armature même des

faits. Sur un seul point les limites spectrales de la perceptionparoptique, les circonstances m'avaient empêché d'atteindre

à la précision désirable. Mais cette lacune très partielle, et

1 Cf. La Vision extra-rclinienne et le Sens paroptique. Recherchesde psycho-physiologie expérimentale et de physiologie histologique,par L. Farigoule, agrégé de l'Université. Ed. Nouvelle Revue Française,1920. 2e Ed. 1921.

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LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

très facile à combler ultérieurement, ne pouvait ni affecter

l'ensemble de la théorie, ni retarder le passage à l'étude des

applications pratiques.La principale, ou au moins la première des applications

à envisager, c'était l'éducation du sens paroptique chez lesaveugles. La guerre, qui marchait alors vers son terme,n'était pas faite pour rendre cet essai d'application moinsopportun, moins urgent.

Mais il me parut qu'il me manquait encore, pour ache-ver de déterminer la technique applicable aux aveugles, etpour aborder cette entreprise très émouvante avec unemaîtrise suffisante de moyens, et aussi avec assez de cou-rage, la connaissance des phénomènes par leur côté interneou subjectif.

C'est pour cela que je commençai et poursuivis, du9 juillet au 8 septembre 1918, les expériences subjectivesque j'ai relatées au chapitre VI de mon ouvrage, et quicomportèrent 150 heures environ d'expérimentation effec-tive réparties en 31 séances.

J'employai les jours suivants, du 8 au 15septembre, àfixer sur le papier la méthode que j'allais appliquer auxaveugles. On me permettra de copier, sur une fiche decette époque, ces quelques lignes

« Aveugles. Idée générale des recherches.« But leur donner la vision e-r dans des conditions aussi

voisines que possible de la normale, et en permettant l'usageaisé et quotidien.

« Méthode envisagée« Obtenir les mêmes résultats que dans la série objective,

mais utiliser les données et indications de la série sub/ective, de

façon à obtenir l'éveil du sens paroptique sans s'éloigner del'état ordinaire, ou avec faculté d'y revenir.»

Quant aux détails de cette technique, ce n'est pas lelieu de les exposer.

Le 16 septembre, des démarches pénibles, quotidienne-ment répétées depuis une semaine, aboutissaient à ce qu'on




Documents

Extrait de la publication… · Le diable au village.. 6.75 22. Dr CABANES. La princesse de Lam-balle intime. 15 fr. 23. Vie de Benvenuto Cellini. 2 vol. 18 fr. 24. ÉLIE DAURIN