Fédération Nationale des Travaux Publics - Publication … · 2018-04-26 · responsabilité sociétale et de ses ... théorie des parties prenantes intègrent dès lors un concept

Fédération Nationale des Travaux Publics - Publication - Août 2010

novembre 2010

Point d’étape et perspectives

du réseau RSE de la FNTP

Toute utilisation, totale ou partielle de cette publication, à des fins autres qu’un usage privé, est interdite sans l’autorisation expresse et préalable de la FNTP. Toute utilisation autorisée de cette publication devra mentionner sa source.

LA RSE QU’EST-CE QUE C’EST ?...............................................4

La vision partagée du développement durable

Le dispositif

Les Clubs RSE régionaux (FRTP)

LA RSE DES TP EN PRATIQUE....................................................8

Introduction

Le management et la vie de l’entreprise

La performance globale en RSE

sous l’angle économique

sous l’angle environnemental

sous l’angle social

L’ancrage territorial

ET DEMAIN … ............................................................................20

La FNTP s’engage pour l’avenir

Le contexte en évolution

La Reconnaissance du parcours RSE

Sommaire

LA RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE DES ENTREPRISES DE TRAVAUX PUBLICS > 2-3

Édito

Patrick BernasconiPrésident de la FNTP

La démarche de « Responsabilité Sociétale des Entreprises » de Travaux Publics est une formidable opportunité de construire l’avenir positivement.

Depuis 2005, la FNTP encourage et accompagne les actions en matière de développement durable chez ses adhérents. Nous mettons à la disposition des entreprises des outils et des expertises pour traduire la RSE au cœur de leurs activités.

Porter un regard neuf sur le management de l’entreprise. Appréhender les enjeux transversaux ou le rapport aux parties prenantes. Permettre une vision à 360° sur les performances environnementales, sociales et économiques en cherchant l’optimum. Promouvoir des valeurs et s’inscrire dans un territoire. Ce sont là autant de perspectives que trace la prise en compte de la RSE.

Cet élan n’existerait pas sans une mobilisation et une appropriation forte de la part des entrepreneurs et de leurs parties prenantes (clients au premier rang). C’est donc l’embryon d’un dialogue renouvelé tourné vers la synergie entre les acteurs.

Ce document constitue un jalon dans le déploiement de la démarche. Il présente une vision de la responsabilité sociétale et de ses concrétisations tangibles sous la forme de bonnes pratiques. Il affiche également un engagement pour l’avenir au travers de la création d’un réseau de clubs RSE dans les fédérations régionales, et dans la structuration d’un label.

Les entreprises engagées dans la démarche RSE des TP construisent le changement aujourd’hui, rejoignez-les !

* Clients - Fournisseurs - Financiers - Futurs embauchés - Personnel - Concurrents médias - Riverains - Assureurs - Actionnaires - Centres de formation ONG - Associations - Sous-traitants - Chambres consulaires - Pouvoirs publics - Collectivités territoriales - Instances internationales.

> Attente d’éthique sociale et environnementale.

Tendances fortes> Notion d’entreprise

citoyenne.

Exigences européennes

> Politique européenne RSEet nationale.

> Adoption d’une stratégie nationale de développement durable.

> Mise en place d’Agenda 21> Code des marchés publics.

> Loi sur les Nouvelles Régulations Economiques

(NRE).

+Démarche RSE1. Identifier vos enjeux significatifs et vos parties prenantes * prioritaires

2. Planifier et déployer un programme d’actions3. Communiquer avec les parties prenantes

4. Evaluer les résultats

Comment ça marchela RSE ?

Nous vivons dans le « village planétaire ». La « globalisation » est une réalité bien tangible à laquelle chacun est confronté jour après jour. Elle se concrétise par une communauté de destin entre les hommes.De nouveaux défis doivent être relevés en commun :

Nourrir 9 milliards d’individus à l’horizon 2050. Endiguer le changement climatique et ses impacts.

Repenser l’utilisation de l’énergie face à la diminution des ressources fossiles.

Préserver voir reconstituer les écosystèmes.

Gérer équitablement la concurrence pour les matières premières non-renouvelables.…

Une nouvelle grille de lecture doit être élaborée. Elle est fondée sur une recherche d’équilibre entre trois « piliers » fondamentaux : Environnement, Social et Économie. On dira d’un développement qui intègre cet équilibre qu’il est « durable ».

La genèse et la diffusion du développement durable vers le grand public est très progressive :

En 1977, par sa formule « Penser global, agir local » René Dubos engage les décideurs : élus, entrepreneurs, citoyens à s’interroger sur les paramètres et sur les conséquences de leurs actions.En 1987, dans le rapport « notre avenir à tous », Gro-Harlem Brundtland en propose une définition aujourd’hui largement partagée.En 1992, lors de la conférence de Rio, les Nations-Unies se dotent d’une nouvelle feuille de route pour le 21è siècle, l’Agenda 21. Dans tous les pays, ce référentiel d’actions est diffusé à l’ensemble des acteurs.

En 2002 à Johannesburg, la communauté internationale renouvelle cet objectif de la construction d’un développement durable auquel les entreprises s’engagent à prendre toute leur part. Refondation de la gouvernance, théorie des parties prenantes intègrent dès lors un concept apparu dans les années 50 dans les pays anglo-saxons, la « Corporate Social Reponsability » la responsabilité sociétale des entreprises.

LA RSE : QU’EST-CE-QUE C’EST ?

La vision partagée

du développement durable

Le développement durable La RSE« Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire aux leurs ». Rapport Bruntland (1987).

Le concept de développement durable établit notre droit d’utiliser les ressources de la planète et notre devoir d’en assurer la pérennité pour les générations à venir.

La nécessité d’élaborer cette définition est née d’un double constat : l’urgence pour sauvegarder l’environnement et la fracture entre les populations du Nord et celle du Sud de la planète. Le développement durable replace l’homme au centre de l’économie. Il nous incite à repenser nos déci-sions à court terme dont l’impact porte sur le long terme.

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La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est l’application du développement durable au sein de l’entreprise.

Une entreprise engagée dans cette démarche démontre qu’elle gère en toute conscience ses impacts sur les aspects environnementaux et sociétaux.

Le guide SD 21000 propose un ensemble de reco- mandations destinées à intégrer progressivement les objectifs du développement durable au sein de l’entreprise.


Entretien

L’idée de la Responsabilité Sociétale est-elle bien comprise par les entreprises de Travaux Publics ?

Les 8 300 entreprises adhérentes à la FNTP œuvrent chaque jour au plus près des territoires pour que soient couverts les besoins essentiels que sont l’eau, l’énergie, la mobilité, l’accès à l’information.

La construction et l’entretien des infrastructures de toutes natures façonnent notre environnement et assurent la qualité de notre cadre de vie. Les métiers des Travaux Publics se situent donc au cœur du développement durable.

Pourquoi la commission développement durable de la FNTP a initié la création d’un guide d’indicateurs RSE ?

Les Travaux Publics portent des valeurs fortes, centrées sur les personnes et sur l’esprit d’entreprise. L’intégration du développement durable au cœur de la vie de l’entreprise se fait naturellement. La FNTP l’accompagne depuis 2005, par la promotion de la RSE et des indicateurs associés auprès des entreprises adhérentes.

Quel rôle jouent les collectivités territoriales dans le développement de la RSE pour les entreprises de Travaux Publics ?

Plus de trois collectivités territoriales sur quatre intègrent d’ores et déjà une dimension développement durable dans leurs projets ; elles contribuent ainsi à conforter les entreprises engagées dans une démarche RSE (ou à motiver si nécessaire celles qui ne le seraient pas suffisamment).

Jean-Louis MarchandPrésident de la commission développement durable de la FNTP

LA RSE : QU’EST-CE-QUE C’EST ?

Le dispositif

Le Passeportsensibilise et informe les entreprises à la notion de développement durable et au fonctionnement de la démarche

Le guide reporting met à disposition les préconisations

et méthodes qui permettent à l’entreprise de suivre et présenter son plan d’actions RSE

à télécharger sur www.fntp.fr

Yves Auphan QUALIFORM AGENCE OUEST

Espace PerformanceLa Fleuriaye

BP 70844 481 Carquefou cedex

Tél. : 02 51 13 90 01 / 06 08 03 88 05Email : [email protected]

Franck Bermond AFNOR COMPÉTENCES

11 rue Francis de Pressensé93571 La Plaine Saint-Denis


Sophie Champaux-BoutryConsultante RSO (Responsabilité Sociétale des

Organisations)73 rue de Bayeux

14520 Port-en-BessinTél. : 06 43 80 42 86

Email : [email protected]

Bruno Duverlie HLC

Le Village9 impasse Chante-Briquet

38560 Champ-sur-DracTél. : 04 38 12 36 60 / 06 72 91 41 34

Email : [email protected]

Les outils Un consultant FNTP prépare et accompagne l’entreprise

de Travaux Publics à la réalisation d’un diagnostic RSE

Les consultants

> DIFFUSER > INFORMER > RÉUNIR > MUTUALISER > ANIMER > ÉCHANGER


Le témoignage

La FRTP Bourgogne a mis en place une action collective à destination de ses adhérents : sensibilisation, promotion et mobilisation sur le terrain, guide de diagnostic, mise à disposition d’un consultant local agréé, pour les accompagner individuellement dans cet état des lieux, selon la méthodologie de la FNTP.

S’inscrivant pleinement dans une démarche entrepreneuriale et volontaire, 14 entreprises se sont engagées et ont réalisé, à ce jour, leur diagnostic et ont défini un plan d’action. Chacune des entreprises bénéficiaires s’est positionnée par rapport au développement durable et a décidé des actions à engager en priorité pour améliorer un certain nombre d’indicateurs.

La fédération poursuit son action et propose d’aller plus loin par la mise en place d’un club RSE. Composée de l’ensemble des entreprises engagées dans la démarche et animée par la FRTP Bourgogne, cette instance a pour objet d’être source d’informations, de favoriser les échanges et de mutualiser les bonnes pratiques.

Le club peut prendre différentes formes : petits déjeuners, club métiers (RH, DAF, QSE…), rencontres périodiques en présence de parties prenantes communes aux entreprises engagées.

Suite à l’inventaire des besoins et des attentes exprimés par les adhérents bénéficiaires, lors du 1er club, les outils de mesure des émissions de gaz à effet de serre émis par les activités des Travaux Publics ont été présentés (bilan carbone, méthode Ademe et Oméga TP). Après expérimentation des deux outils, une entreprise de la Drôme est venue témoigner, afin de contribuer au positionnement des intéressés.

Le 19 novembre 2010, le club RSE a organisé la visite du pôle déchets d’un donneur d’ordre local, le Grand Dijon.

Instance fédérative, le club donne l’opportunité de promouvoir l’action auprès de nos parties prenantes et reste susceptible de convaincre les plus réticents. Le développement durable n’est pas qu’un objet médiatique et médiatisé, il est surtout synonyme d’opportunités à saisir.

Elodie Bidault Animatrice Club RSE Bourgogne

Corinne Melaye SARL CAP RACINES

5 impasse Saucenet27720 Larnod


Corinne Strauss SARL CORINNE STRAUSS

155 avenue Victor Hugo21000 Dijon

Tél. : 06 14 67 39 18Email : [email protected]

Le déploiement de la démarche RSE en régions

Les clubs

Répondre aux attentes

LA RSE DES TP EN PRATIQUE

communicationinterne

dialogue

personnel

clients et DD

prise en compte des impacts

9 %

15 %

19 %

27 %

30 %

Bonnes pratiques 85 %

Révision des outils 13 %

NSP 2 %

Introduction

Collecter les bonnes pratiques

Cette collecte a été réalisée par la même équipe qui a déjà mis en œuvre le site internet des bonnes pratiques environnemen-tales des Travaux Publics (www.bonnespratiques-tp.fr). Elle s’est déroulée entre les mois de mai et septembre 2010 parmi les entreprises participantes au réseau RSE de la FNTP.

Après un appel à volontariat, un questionnaire en ligne a été mis à disposition des entreprises pour décrire librement leurs meilleures réalisations. La plupart de ces témoignages ont été approfondis par des entretiens avec les chefs d’entreprises ainsi qu’avec les acteurs internes et externes qui ont fait le succès de ces démarches.

Dans cette publication, vous sont présentées certaines des bonnes pratiques les plus emblématiques et les plus marquantes.

Cette collecte sera valorisée en 2011 sous forme de fiches dans le nouvel espace extranet RSE de la FNTP.

125 entreprises dans le réseau (chiffre avril 2010)

54 entreprises interviewées

4-5 bonnes pratiques par entreprise

34 recherches de parties prenantes

Mobilité/transports/infrastructures/désenclavement

Développement économique et emploi

Logement / habitat

Environnement /biodiversitéCadres de vie / propreté

Mixité sociale/intégralité sociale, lutte contre l’exclusion

Culture

Autres

43 %

38 %

34 %

34 %

10 %

10 %

7 %

Priorités des collectivités locales en termes de développement territorial

Priorité pour la FNTP par rapport aux outils

Priorités pour les entreprises de TP en matière de RSE


Proposer des clés de lecture (de la RSE des TP)

Cette publication est destinée à un large éventail de lecteurs d’univers différents :

Entrepreneurs et collaborateurs des entreprises de Travaux Publics volontaires pour être acteurs du développement durable.

Clients, donneurs d’ordres publics et privés, maîtres d’œuvre soucieux d’être partenaires de cette évolution.

Tout à chacun curieux de découvrir les Travaux Publics au-delà de leurs réalisations.

Pour ouvrir le débat et structurer la présentation des bonnes pratiques RSE des entreprises de Travaux Publics, nous vous proposons une typologie. Elle reprend les axes structurants apparus lors de nos échanges sur le terrain.

Le management et la vie de l’entreprise La vocation d’une entreprise est de créer de la valeur. C’est également un groupe humain dont l’efficacité et la pérennité ne sont pas seulement concrétisées par sa rentabilité. Plusieurs expériences présentées dans cette publication le démontrent.

La performance globale en RSE Lorsque l’entreprise a intégré le développement durable dans ses pratiques quotidiennes, équilibrer les décisions entre aspects environnementaux, sociaux et économiques devient systématique. C’est ça la performance globale en RSE. Afin de présenter la gamme la plus large possible de ces bonnes pratiques nous vous les décrivons par leurs points forts. Elles mettent en œuvre le développement durable et sont pour autant plus particulièrement marquantes sous l’angle de l’environnement, du social ou de l’économie

L’ancrage territorialL’histoire des Travaux Publics en France, leur tradition sont marquées par l’enracinement local. La réalité des entreprises aujourd’hui c’est la proximité. C’est dans un rapport étroit aux besoins du territoire qu’elles construisent leurs réalisations et leurs ambitions de développement durable. C’est également sur cette culture qu’elles fondent leurs succès à l’international.

Identifier les parties prenantes

Pour qu’une entreprise puisse traduire sa responsabilité sociétale et déterminer sa contribution au développement durable elle doit pouvoir reconnaître ses parties prenantes. C’est-à-dire avoir conscience des interactions avec de nombreux acteurs dans l’entreprise et en dehors, indispensables à son fonctionnement. Le principe même des démarches de RSE est d’instituer le dialogue avec ses parties prenantes. Il s’agit autant de maintenir en continu la circulation des informations que d’anticiper les risques.

Cette publication s’attache à mettre en lumière ce dialogue avec les parties prenantes comme trame des bonnes pratiques.

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Le management et

la vie de l’entreprise

PME spécialisée dans les réseaux d’adduction d’eau, BOUSSEAU TP compte 13 salariés.

L’entreprise est implantée en zone rurale, à Saint-Georges-les-Gardes, commune de moins de 2 000 habitants, située dans le Maine-et-Loire, entre Angers et Cholet.

Elle a engagé une démarche « RSE ».

Pour William Bousseau, son dirigeant, cette initiative relevait tout simplement de l’évi-dence. « La méthode de diagnostic proposée correspondait tout-à-fait à mes attentes. Elle nous amène à tout passer en revue, à tout examiner point par point et à prendre en compte tous les aspects de notre activité ».

C’est aussi cette dimension exhaustive de la démarche qui a particulièrement intéressé Arnaud Pain, qui dirige TEAM RÉSEAUX, entreprise de 115 salariés implantée dans l’agglomération d’Evreux (Eure) et spécialisée dans les réseaux électriques. Pour lui, la méthode proposée par la FNTP présente en plus l’avantage d’avoir été spécialement élaborée pour les entreprises de Travaux Publics

« Elle est centrée sur notre métier. Ce qui permet d’identifier les sujets de façon précise, de faire un tour d’horizon complet et de bien mettre en évidence les axes d’améliorations sur lesquels l’entreprise va pouvoir engager une dynamique de progrès ».

La RSE, un autre regard sur l’entreprise


La méthode ouverte et créative

Implantée en Bourgogne et présente sur plusieurs secteurs des TP (voirie, assainissement, génie civil, réseaux), la SNCTP, compte plus de 400 salariés.

Pour mener à bien son diagnostic « RSE », l’entreprise a opté pour une démarche collective, impliquant directement les principaux cadres de l’entreprise, directeurs de départements et chefs de service.

« Après une présentation de la méthode, explique Pascal Cloatre, Responsable QSE, chacun a travaillé en amont pour établir une cotation par enjeu. Puis l’entreprise a loué une salle à l’extérieur et nous avons organisé un premier séminaire sur une journée pour une mise en commun des constats. Chacun a pu ainsi faire valoir son point de vue et prendre connaissance de celui des autres. Nous nous sommes ensuite réunis une seconde fois, sur toute une journée également, afin d’aboutir à un consensus sur la perception de l’entreprise, de ses priorités et de ses enjeux ».

Au total, la démarche a mobilisé douze personnes. Elle a conduit l’entreprise à s’interroger sur son organisation et sur ses modes de fonctionnement. « Nous avons identifié un problème de fond en matière de répartition et d’articulation des responsabilités.L’implication des principaux cadres dans le diagnostic a permis de bien en appréhender les causes et d’y remédier, en modifiant nos procédures et en faisant évoluer notre organisation ».

Dans la mesure où elle intègre les relations sociales dans l’entreprise et la branche, la « RSE » représente tout naturellement un champ de réflexion majeur pour notre organisation, affirme Fabrice Marion qui s’occupe du secteur des TP à la Fédération Nationale Construction et Bois à la CFDT. Nous pèserons de tout notre poids, ajoute-t-il, pour que le pilier social de cette démarche prenne toute l’importance qu’il doit avoir ! Nous devons aussi, en tant qu’organisation syndicale, agir sur le pilier environnemental, qui a des conséquences en terme d’emploi ».

L’enjeu est aujourd’hui d’autant plus crucial pour les salariés que la pression sur les prix est de plus en plus forte. « En tant qu’organisation syndicale, nous devons veiller à ce que la réduction des coûts de production ne se fasse pas au détriment des salariés et que la priorité au « moins disant » ne se traduise pas par des conditions de travail de plus en plus difficiles ».

Selon la CFDT, il faudrait que les entreprises qui s’engagent dans cette démarche soient reconnues et que les maitres d’ouvrage public en tiennent compte dans leurs procédures d’appel d’offres. « On ne peut plus accepter qu’une entreprise gagne un marché public en pratiquant des coûts de production bas dont les salariés et l’environnement font forcément les frais » !

Dans la mesure où elle intègre les relations sociales dans l’entreprise et la branche, la « RSE » représente tout naturellement un champ de réflexion majeur pour notre organisation, affirme Fabrice Marion qui s’occupe du secteur des TP à la Fédération FFNationale Construction et Bois à la CFDT. Nous pèserons de tout notre poids, ajoute-t-il, pour que le pilier social de cette démarche prenne toute l’importance qu’il doit avoir ! Nous devons aussi, en tant qu’organisation syndicale, agir sur le pilier environnemental, qui a des conséquences en terme d’emploi ».

L’enjeu est aujourd’hui d’autant plus crucial pour les salariés que la pression sur les prix est de plus en plus forte. « En tant qu’organisation syndicale, nous devons veiller à ce que la réduction des coûts de production ne se fasse pas au détriment des salariés et que la priorité au « moins disant » ne se traduise pas par des conditions de travail de plus en plus difficiles ».

Selon la CFDT, il faudrait que les entreprises qui s’engagent dans cette démarche soient reconnues et que les maitres d’ouvrage public en tiennent compte dans leurs procédures d’appel d’offres. « On ne peut plus accepter qu’une entreprise gagne un marché public en pratiquant des coûts de production bas dont les salariés et l’environnement font forcément les frais » !


La performance globale

sous l’angle économique

Le suivi réel des coûts de chantier« Nous avions un souci de suivi des coûts de chantier, explique Pascal Minet, l’un des responsables de CANO TP, entreprise de 55 salariés implantée à Sens, dans l’Yonne. Nos chefs de chantier remplissaient bien des fiches de suivi, mais le bilan n’intervenait qu’en fin de mois et nous n’étions pas en mesure de vérifier au jour le jour que les coûts engagés correspondaient bien à ce qui avait été prévu. Nous en avions conscience, poursuit Pascal Minet, mais suite au diagnostic « RSE », nous nous sommes vraiment attaqués à ce problème ».

L’entreprise a donc mis au point un logiciel de GPAO (Gestion de Production Assistée par Ordinateur) en interne, qui permet d’intégrer tous les coûts de chantiers : matériaux, main-d’œuvre, matériel, élimination des déchets. Elle a aussi équipé ses chefs de chantiers d’ordinateurs portables qui fonctionnent en réseau.


Les sous-traitants qui s’engagent pour l’environnement

Implanté dans le grand sud-ouest, le groupe MALET, filiale du groupe SPIE BATIGNOLLES, compte 1 800 personnes. Il fait partie du peloton de tête des grands groupes de construction routière en France.

Suite au diagnostic « RSE », le groupe MALET a souhaité impliquer plus fortement ses sous-traitants dans la prise en compte de l’environnement au niveau des chantiers. « L’étude des parties prenantes avait mis en évidence la nécessité de renforcer nos relations avec les sous-traitants », explique Carole Burgue-Mazars, Chargée de mission en environnement au sein du Groupe.

Un volet environnemental est désormais intégré à chaque contrat de sous-traitance, avec une fiche d’information sur les consignes générales à suivre, les procédures d’urgence à appliquer en cas d’incident et une fiche d’engagement environnemental, que chaque sous-traitant doit signer.

Pour Frédéric Goubier, Responsable de la SOGECER, entreprise sous-traitante spécialisée dans la pose des rails de sécurité, le balisage des chantiers et les panneaux de signalisation, cette exigence nouvelle du groupe MALET n’a pas vraiment été une surprise « C’est une pratique qui va sans doute se généraliser et qui, de toute manière, va dans le bon sens. Pour ce qui nous concerne, l’impact environnemental de notre activité est assez réduit. On a surtout des problèmes de nuisances sonores quand on pose des piquets pour les rails de sécurité, et on a réussi à diminuer le bruit de 20 décibels »

La dimension sociale du développement durable chez PRO BTP

Facteur d’attractivité et de fidélisation, la protection sociale revêt une importance majeure dans le BTP. Ainsi, PRO BTP :

prend en charge toute personne dès son entrée dans le BTP jusqu’à la fin de sa vie et propose des garanties pour améliorer le confort de vie de ses adhérents, tant dans le domaine professionnel que dans la vie privée ;

fournit des aides individuelles aux jeunes pour favoriser leur insertion dans la vie professionnelle (formations, bourses, prêts… ;

prend le relais de l’entreprise quand les événements de la vie en éloignent les adhérents (longue maladie, invalidité, portabilité des droits au moment de la retraite...) ;

propose des formules de vacances à des tarifs préférentiels ;

accueille les plus fragilisés et dépendants dans ses résidences médico-sociales.

PRO BTP, le lien qui dure, au nom de l’entreprise et au-delà de l’entreprise.

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sous l’angle social

Investir dans la RSE, pour préparer l’avenir

Située sur la commune de Publier, dans la zone d’activité du Pont de Dranse, en Haute Savoie, l’entreprise DAZZA TP est une PME de 30 salariés, spécialisée dans le terrassement, les canalisations et les travaux électriques. « Je vois l’ensemble des salariés pratiquement tous les jours », explique Bernard Bellier, Responsable de l’entreprise. « Le dialogue existe de fait. C’est important, mais ce n’est peut-être pas suffisant. Je me suis rendu compte qu’on avait parfois du mal à se parler, que les salariés n’étaient pas forcément très à l’aise pour s’exprimer ».

Suite au diagnostic RSE, l’entreprise a mis au point un guide d’entretien avec l’assistance d’un consultant spécialisé « Ce support permet au salarié de s’évaluer, puis de comparer nos évaluations respectives. A partir de là, on peut fixer ensemble des objectifs d’amélioration. Avec ce guide d’entretien, qui balaie tous les sujets, on arrive à se parler avec beaucoup de liberté et de franchise ».

Pour Gérard Danguillaume, consultant qui est intervenu auprès de DAZZA TP, ce guide d’entretien a justement été conçu pour susciter l’expression du salarié « Les gens ont des cho-ses à dire. Mais ils ne le font vraiment qui si, à moment donné, on pose des questions précises qui sont adaptées à leur situation ! ».

Neuf chantiers ouverts pour une nouvelle méthode de dialogue social.

Le contrat d’avenir définit les thèmes de négociations, la période à laquelle ils seront discutés ainsi que les objectifs à atteindre. Ainsi, chaque accord négocié dans la branche devra être accompagné d’indicateurs permettant d’en mesurer la réalisation. Neuf grands sujets sont actuellement en cours de négociation :

Accueillir des jeunes volontaires, sans qualification ni emploi, issus de quartiers en difficulté. Renforcer l’accueil des stagiaires. Favoriser les premières insertions dans les entreprises de TP. Faciliter l’accueil des demandeurs d’emploi. Développer l’emploi des personnes handicapées. Maintenir le lien contractuel en cas de réduction temporaire d’activité. Mieux accompagner les salariés pendant les périodes d’essai.Faciliter l’adaptation des horaires de travail à l’activité. Affirmer la responsabilité sociétale des entreprises de TP.

Le contrat d’avenir TPNeuf chantiers ouverts pour une nouvelle méthode de dialogue social.

Le contrat d’avenir définit les thèmes de négociations, la période à laquelle ils seront discutés ainsi que les objectifs à atteindre. Ainsi, chaque accord négocié dans la branche devra être accompagné d’indicateurs permettant d’en mesurer la réalisation. Neuf grands sujets sont actuellement en cours de négociation :

Accueillir des jeunes volontaires, sans qualification ni emploi, issus de quartiers en difficulté.Renforcer l’accueil des stagiaires. Favoriser les premières insertions dans les entreprises de TP. Faciliter l’accueil des demandeurs d’emploi. Développer l’emploi des personnes handicapées.Maintenir le lien contractuel en cas de réduction temporaire d’activité. Mieux accompagner les salariés pendant les périodes d’essai.Faciliter l’adaptation des horaires de travail à l’activité. Affirmer la responsabilité sociétale des entreprises de TP.

Le contrat d’avenir TP

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La prévention des risques et maladies professionnellesPauline Aupied est Responsable HSE (Hygiène Sécurité Environnement) des TRAVAUX PUBLICS DE L’ESSONNE, entreprise de 75 salariés spécialisée dans le terrassement, la voirie, l’assainissement.

« Suite au diagnostic RSE, l’entreprise a mis en place une démarche systématique de prévention des risques, en collaboration étroite avec les spécialistes de la CRAMIF (Caisse Régionale d’Assurance Maladie d’Ile-de-France), qui nous ont apporté leur expérience et leur expertise ».

Manutention des charges lourdes, réduction des émissions de poussières, diminution des vibrations au niveau des sièges des engins de TP, détection de réseaux : tout un plan d’actions a ainsi été engagé pour diminuer les risques d’accidents et de maladies professionnelles.

« Il vaut mieux prévenir que guérir et l’une des missions de la CRAMIF est justement de développer tout ce travail de prévention au sein des entreprises », explique Jean Odry, Contrôleur Sécurité au département prévention des risques professionnels de la CRAMIF. Pour lui, l’initiative menée par les TP DE L’ESSONNE est exemplaire. « Nous avons rencontré une entreprise qui avait la volonté de progresser et qui s’était donnée les moyens d’agir », souligne Jean Odry.

La SMABTP est aussi partie prenante dans le développement durable en accompagnant la FNTP. Le contrat AtouTP et son Pack Réseaux Enterrés, créés en partenariat avec la FNTP et DICT.fr, marquent l’engagement de la SMABTP. Ils apportent une protection totale de l’entreprise face à son risque environnemental et des solutions concrètes aux risques liés aux travaux à proximité des réseaux enterrés.

La SMABTP est aussi partie prenante dans le développement durable en accompagnant la FNTP. Le contrat AtouTP et son Pack Réseaux Enterrés, créés en partenariat avec la FNTP et DICT.fr, marquent l’engagement de la SMABTP. Ils apportent une protection totale de l’entreprise face à son risque environnemental et des solutions concrètes aux risques liés aux travaux à proximité des réseaux enterrés.



sous l’angle environnemental

Le mieux-disant environnemental, un avantage concurrentiel La prise en compte de l’environnement peut représenter un atout stratégique pour une entreprise de TP, comme le montre l’expérience du groupe LHOTELIER, qui compte plus de 700 salariés.

Suite au diagnostic « RSE » de l’une de ses filiales, le groupe s’est engagé sur la voie d’une politique de réduction des consommations d’énergie et des émissions de Gaz à effet de serre : évaluation des émissions de CO2 de toutes les agences implantées sur deux régions, Picardie et Normandie, recours systématique au fret ferroviaire pour l’approvisionnement en matériaux des centrales d’enrobés, stage d’éco-conduite, suivi des consommations de carburant, production d’enrobés à froid.

Pour Philippe Pirquin, Directeur commercial du Groupe, « Les collectivités s’interrogent de plus en plus sur les impacts environnementaux de leurs travaux. Nous leur amenons des éléments d’aide à la décision pour choisir les meilleures options possibles ! ».

Depuis plus de 7 ans, Frédéric Gence est Chauffeur à EBTP, entreprise du groupe LHOTELLIER.

Comme les 22 chauffeurs du Groupe, il a suivi une formation d’éco-conduite. Avec ce stage, affirme-t-il, on apprend vraiment à respecter la zone verte du camion et on passe tout de suite à la mise en pratique. Ce qui permet de bien intégrer les bons réflexes et les bons automatismes.

« Il faudrait que tous les chauffeurs se forment à l’éco-conduite. Pour moi c’est une évidence. Ca va dans le bon sens pour tout le monde ».


Le développement des transports alternatifs Implantée principalement à Nantes et spécialisée dans la conception et réalisation d’ouvrages d’art, de génie civil et dans les travaux maritimes et fluviaux, ETPO a réalisé un diagnostic RSE en 2007.

Dès 2006, l’entreprise avait adhéré au dispositif « Plan de mobilité Entreprise », mis en place par la communauté urbaine de Nantes Métropole. Ce dispositif consistait à co-financer avec la collectivité une carte d’abonnement pour inciter les salariés à utiliser les transports en commun. « Le plan de mobilité proposé aux entreprises, explique Bruno Menzio, Conseiller mobilité à la communauté urbaine, s’inscrit dans une stratégie d’ensemble de développement des transports alternatifs que mène depuis plusieurs années la collectivité. Compte-tenu de l’importance des déplacements domicile-travail, il convient en effet d’agir en partenariat avec les entreprises ».

Dans le cadre de la démarche RSE, ETPO a tout naturellement renforcé ses actions en matière de déplacements de salariés. « Le plan de mobilité intéressait surtout ceux qui travaillent au siège de l’entreprise, qui est situé à proximité immédiate d’une station de tramway. Nous avons en parallèle mis en place des actions pour promouvoir l’usage du vélo (charte vélo avec prime d’équipement et local vélo) et on s’est demandé ce qu’on pouvait faire pour le personnel présent sur les chantiers », explique Ronan Guéguen, Responsable QSE de l’entreprise. Aujourd’hui, sur tous les chantiers situés en zone urbaine ou périurbaine, l’entreprise installe un garage à vélo provisoire.

Pour Cyril Labenne, Conducteur de travaux qui dirige actuellement un important chantier dans le centre-ville de Nantes, la présence d’un local abrité incite tous ceux qui habitent l’agglomération à venir en deux roues. « Ca marche, puisque sur une quarantaine d’ouvriers, une bonne dizaine laissent leur voiture au garage ! ».


L’ancrage territorial

La participation à un Agenda 21L’entreprise ENTREPRISE 26 compte 74 salariés et est implantée dans la Drôme, à Portes-lès-Valence.

Engagée dans une démarche « RSE », l’entreprise a participé à deux « ateliers » organisés dans le cadre de l’élaboration de l’Agenda 21 de la ville de Portes Les Valence. « Notre commune, précise Julien Vye, Chargé de mission développement durable au sein de la collectivité, compte un peu plus de 10 000 habitants, mais concentre près de 500 entreprises et près de 4 000 emplois sur son territoire.

On pouvait donc difficilement envisager un Agenda 21 sans y associer ce tissu économique, qui représente une composante majeure de la vie locale ».

Pour la collectivité, il s’agissait de promouvoir la prise en compte du développement durable au sein des entreprises en suscitant l’échange et le partage d’expérience entre les acteurs économiques. « Bien évidemment, cette démarche se devait d’être incitative et volontariste. Une collectivité doit rester dans les limites de ses compétences. Nous voulions avant tout faire avancer le développement sur le territoire ».

La démarche comprenait un second volet. « Nous voulions identifier les attentes des acteurs économiques par rapport aux services que la collectivité pouvait mettre en place pour faciliter la prise en compte du développement durable dans les entreprises ».

Pour Juilien Vye, la participation d’ENTREPRISE 26 était importante. « C’est une entreprise exemplaire en matière d’envi-ronnement et de développement durable, qui a joué un rôle moteur dans cette démarche de partage d’expériences ».


Pour Etienne Glémot, Maire du Lion d’Angers et Vice-président de la communauté de communes où sont situées les entreprises du groupe LUC DURAND, « la présence d’un groupe de plus de 300 salariés contribue directement au développement du territoire ».

De plus, selon Etienne Glémot, le fait de pouvoir compter sur un prestataire de proximité va dans le sens du développement durable. « Tout en respectant les règles de la concurrence, ça nous permet de privilégier l’emploi local et de faire-valoir le mieux disant environnemental, en réduisant notamment les consommations d’énergie liées aux déplacements ».

Enfin, le groupe LUC DURAND mène une politique particulièrement active en matière de formation et d’emploi des jeunes. « Ce qui offre des débouchés aux jeunes de nos villages et de nos petites bourgades. Ils peuvent apprendre un métier sans avoir à s’exiler dans une grande ville ou à devoir faire chaque jour de longs déplacements ! ».

Au coeur d’un territoire ruralTerrassement, voiries, fabrication d’enro-bés, extraction de matériaux, recyclage des inertes, le groupe LUC DURAND rassemble plusieurs activités et compte 320 salariés.

Ses différentes entités sont réparties sur plusieurs communes de la deuxième couronne de l’agglomération d’Angers, dans des zones plutôt rurales.

Cette implantation résulte de l’histoire du groupe. Elle est aussi le fait d’une volonté délibérée, qui s’inscrit dans le cadre d’une démarche « RSE ».

« Il y a longtemps que nous prenons en compte la dimension sociale de notre activité dans la mesure où nous représentons un employeur important dans les communes où nous sommes implantés. Ce qui nous donne des responsabilités particulières ! ».

ET DEMAIN...

La FNTP s’engage

pour l’avenir

Le projet RSE 2011, une ambition partagée

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Le Salon des Maires et des Collectivités Locales 2010 est une excellente occasion pour les entreprises de Travaux Publics de témoigner de leur implication dans la Responsabilité Sociétale.

Elles ont ainsi la possibilité de faire publiquement un point d’étape des démarches déjà initiées et de formuler une offre de partenariat aux collectivités. Sans l’ambition des collectivités territoriales et sans leur concours, les effets des démarches RSE resteront ponctuels. Agenda 21 et démarche RSE font converger nos approches.

Après 2 années de diffusion active des outils RSE : passeport pour le développement durable, diagnostic RSE et guide de reporting, nous pouvons constater le chemin déjà réalisé. Le retour d’expériences des entreprises de Travaux Publics nous permettra de progresser encore et pourra servir également aux autres secteurs.

Le contexte est porteur : la récente publication de la norme ISO 26 000 comme l’évolution engagée par le Grenelle de l’environnement en matière de publication des données sociales et environnementales sont, entre autres, les signes avant-coureurs d’une évolution irrévocable.

Au-delà de ces constats, la FNTP invite ses partenaires, collectivités et au-delà à partager l’ambition de faire progresser la démarche de la Responsabilité Sociétale au sein des entreprises de Travaux Publics. Afin d’y contribuer en 2011, la FNTP mettra en œuvre les engagements suivants :

Doter chaque FRTP d’un club RSE. Diffuser l’essentiel des bonnes pratiques. Établir un dispositif de reconnaissance du parcours RSE des entreprises. Assurer l’évolution de ses outils.


Le contexte en évolution

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ISO 26 000 Le regard de ...

Emilie BrunChef de projet ISO 26000, Afnor Normalisation

C’est en réponse à la demande des consommateurs qui souhaitent disposer de repères partagés au niveau mondial pour apprécier les démarches de responsabilité des entreprises, que l’ISO mobilise, dès 2005, près de 500 experts, dans 99 pays et 42 organisations internationales, représentants les pouvoirs publics, les industriels, les consommateurs, les syndicats, ONG…, pour définir les lignes directrices de la Responsabilité Sociétale et créer ainsi un cadre international de référence en posant les définitions, les principes, les questions clés et les étapes à suivre.

L’ISO 26 000 définit la responsabilité sociétale comme étant le fait, pour une organisation, d’assumer ses impacts sur la société et l’environnement. En appliquant les principes tels que la redevabilité, la transparence, la reconnaissance des intérêts des parties prenantes, la Responsabilité Sociétale vise à envisager de manière globale les conséquences des décisions et activités sur 7 grandes questions (voir schéma p. 22).

L’ambition de l’ISO 26000 est d’apporter une référence internationale sur la responsabilité sociétale en réalisant une synthèse de l’existant et en offrant une compréhension structurante pour faciliter la communication et l’appréciation des démarches responsables.

Christian Brodhag

L’ISO a offert à la société mondiale un lieu de dialogue, une scène de négociation pour préciser les voies de contribution de chaque organisation au développement durable. Une vision universaliste a émergé de l’ensemble des pratiques et revendications de Responsabilité Sociétale jusque là très diverses. Légitimée par la participation de près de 100 pays représentés par diverses parties prenantes et des organisations internationales, l’ISO 26 000 dépasse largement le champ traditionnel des normes ISO.

En établissant le périmètre d’une responsabilité étendue aux parties prenantes, à la communauté et plus largement au développement durable, il garantit aussi en retour à l’organisation qui s’engage la confiance de la société, la capacité à développer des partenariats et des coopérations avec d’autres organisations. C’est en fait le guide quotidien pour mener la profonde mutation du développement durable tant au niveau des organisations que de la société dans son ensemble, et cela, dans tous les pays.

Une entreprise a divers intérêts pour s’engager : mieux gérer ses ressources internes (environnement et humaines), mieux s’insérer dans le marché en anticipant les demandes de la société, établir des partenariats avec des parties prenantes qui lui permettent de mobiliser des ressources et des moyens externes tant en termes d’information que d’action…

Directeur de recherche à l’ Ecole des Mines de Saint-Etienne,Président du groupe francophone dans le groupe de travail de l’ISO 26 000,ancien Délégué interministériel du développement durable (2004-2008)

Communautés et développement local

Droits de l’homme

Relations et conditions de travail

Loyauté des pratiquesQuestions relatives aux consommateurs

Environnement

Gouvernance

Organisation

ET DEMAIN...

> Le contexte en évolution

RSE, les ambitions du Grenelle

La loi d’engagement national pour l’environnement, dite « Grenelle 2 » donne un nouvel élan à la diffusion des approches de Responsabilité Sociétale dans les entreprises. L’article 225 actualise les dispositions de la loi NRE de 2001 sur la publication des données sociales et environnementales.

La maturité de ces démarches dans les entreprises cotées permet aujourd’hui aux pouvoirs publics d’envisager un élargissement important vers un panel plus large d’opérateurs économiques.

La mise en œuvre de ce dispositif à horizon 2012, puis 2016 inscrit durablement la prise en compte de la Responsabilité Sociétale dans les enjeux des entreprises. Les décrets à paraître fin 2010 établiront les contributions de chacun à la démarche.


La reconnaissance

du parcours RSE

En janvier 2009, La FNTP a lancé la démarche RSE des TP dans toute la France. la commission développement durable de la FNTP a engagé les FRTP a être les catalyseurs de cette politique en se dotant de clubs RSE. Lieux de formation, d’échanges d’informations et de mutualisation.Le développement de ces clubs est en cours.

Fin 2010, dans le cadre du Salon des Maires et des Collectivités Locales, la FNTP réalise un premier point d’étape dans le déploiement de la démarche. Plusieurs enjeux se font jour à cette occasion :

Établir les jalons du parcours RSE des entreprises.

Structurer le réseau des entreprises et des clubs.

Donner une image de marque à la démarche RSE des TP.

Distinguer les « portes drapeaux » de la démarche.

C’est pourquoi la FNTP charge aujourd’hui les clubs RSE de délivrer tous les 2 ans aux entreprises régionales la « reconnaissance du parcours RSE ».

Cette reconnaissance autorise à utiliser le logo RSE de la FNTP sur la base de la correspondance au parcours décrit par la FNTP et à l’engagement de maintenir une action conforme à l’esprit de la RSE.

Selon la FNTP, le parcours RSE d’une entreprise de TP correspond aux étapes suivantes :

Formation d’au moins un collaborateur aux notions du développement durable et à une méthodologie de Responsabilité Sociétale tournée vers l’entreprise.

Réalisation d’un diagnostic de Responsabilité Sociétale de l’entreprise (Référentiel FNTP ou équivalent).

Lancement d’au moins une action RSE (plan d’actions dédié / dimension RSE / intégration à la politique de management).

Participation au club RSE de la région.

Adhésion aux principes de base de la Responsabilité Sociétale (Conformité, Transparence, Participation, Action, Équilibre entre environnement, social et économique).

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FRTP ALSACEPôle BTP - Espace Européen de l’Entreprise

1A rue de Dublin67300 SCHILTIGHEIM

Tél : 03.88.35.59.65 - Fax : [email protected]

FRTP AQUITAINEQuartier du Lac

33081 BORDEAUX cedexTél : 05.56.11.32.00 - Fax : 05.56.11.32.02

[email protected] - www.tp-aquitaine.org

FRTP AUVERGNE13 cours Sablon

BP 33363009 CLERMONT FERRAND cedex 1


FRTP BOURGOGNE

Le Samouraï II - 3 rue René Char21000 DIJON

Tél : 03.80.41.93.21 - Fax : [email protected] - www.frtp.org/bourgogne

FRTP BRETAGNE

74 D rue de Paris - CS 9690735069 RENNES cedex


FRTP CENTRE

32 rue Charles Sanglier45000 ORLEANS


FRTP CHAMPAGNE-ARDENNE

Parc technologique du Mont Bernard8 rue Dom Pierre Pérignon - BP 64

51006 CHALONS EN CHAMPAGNE cedexTél : 03.26.69.34.70 - Fax : 03.26.69.34.71

[email protected] - www.frtp.org/champagne-ardenne

FRTP FRANCHE COMTÉImmeuble Le Major

83 rue de Dole25000 BESANCON


FRTP ILE DE FRANCE7 rue Alfred de Vigny

75008 PARISTél : 01.47.66.01.23 - Fax : 01.47.66.10.39

[email protected] - www.frtp.org/idf

FRTP LANGUEDOC-ROUSSILLONZA de Tournezy

Passage Jean Cocteau34070 MONTPELLIER


www.frtp.org/languedoc-roussillon

FRTP LIMOUSIN22 rue Atlantis - BP 695487069 LIMOGES cedex

Tél : 05.55.35.07.05 - Fax : [email protected] - www.frtplimousin.fr

FRTP LORRAINE1 boulevard Paixhans

57000 METZTél : 03.87.74.38.45 - Fax : 03.87.74.98.37

[email protected] - www.frtp-lorraine.fr

FRTP MIDI PYRÉNÉES7 square Boulingrin - BP 31514

31015 TOULOUSE cedex 6Tél : 05.61.25.71.05 - Fax : 05.61.25.83.40

[email protected] - www.frtp.org/midipy

FRTP NORD-PAS DE CALAIS268 boulevard Clemenceau

59700 MARCQ EN BAROEUL Tél : 03.20.98.00.33 - Fax : 03.20.89.92.17

[email protected] - www.frtp.org/npc

Ce document a été réalisé avec le concours de l’ensemble des participants du réseau RSE

Nos remerciements vont tout particulièrement aux entreprises : BOUSSEAU TP, TEAM RÉSEAUX, SNCTP, CANO TP, MALET, DAZZATP, TP ESSONE,

LHOTTELIER, ETPO, E26, Luc Durand

Crédits photosFNTP, USIRF, BOUSSEAUTP, CANOTP, MALET, DAZZA TP, INRS, LHOTELIER, ETPO, E26, Luc Durand

Les bonnes pratiques ont été collectées avec le concours du cabinet IDE environnement

Contact :Service environnement et développement durable

Tél. 01 44 13 32 41 / Fax : 01 44 13 99 04 / [email protected]

Fédération Nationale des Travaux Publics 3 rue de Berri - 75008 Paris - Tél. : 01 44 13 31 44 - [email protected] - www.fntp.fr

FRTP NORMANDIEParc du Zénith - Bâtiment B1

Avenue des Canadiens76650 PETIT COURONNE


FRTP PAYS DE LA LOIRE

ZAC de la Chantrerie Rue Edmé Mariotte - BP 91602

44316 NANTES cedex 3Tél : 02.28.01.00.60 - Fax : 02.28.01.00.69

[email protected] - www.paysdelaloire.fr

FRTP PICARDIE6 rue Colbert

80000 AMIENSTél : 03.22.71.76.00 - Fax : 03.22.80.03.24

[email protected]

FRTP POITOU-CHARENTES26 rue Gay-Lussac - BP 20958

86038 POITIERS cedexTél : 05.49.61.49.75 - Fax : 05.49.44.09.44

[email protected] - www.frtp.org/poitou-charentes

FRTP PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR344 boulevard Michelet

13009 MARSEILLE Tél : 04.91.77.89.31 - Fax : 04.91.76.36.82

[email protected] - www.frtp.org/paca

FRTP RHÔNE-ALPES55 avenue Galline - BP 1121369609 VILLEURBANNE cedex

Tél : 04.37.47.39.75 - Fax : [email protected] - www.frtp.org/rhonealpes

FEDERATION REUNIONNAISE DU BÂTIMENT

ET DES TRAVAUX PUBLICSBP 108

97462 SAINT DENIS cedexTél : 02.62 41 70 87 - Fax : 02 62 21 55 07

[email protected]@lareunion.ffbatiment.fr

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Fédération Nationale des Travaux Publics - Publication … · 2018-04-26 · responsabilité sociétale et de ses ... théorie des parties prenantes intègrent dès lors un concept