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Fiche pédagogique : 1
Classe de première année baccalauréat Lettres
Activité de lecture
Durée : une heure
Module 3 : Etudier un roman à thèse « Le dernier jour d’un condamné » de Victor Hugo
Séquence : l’argumentation dans un roman à thèse
Compétence : lire, comprendre et interpréter un roman à thèse
Objectif général : apprendre à argumenter à partir d’une œuvre littéraire
Objectifs de la séance :
Lire et comprendre l’extrait étudié
Relever et identifier les arguments employés par l’auteur
Apprendre à dégager la structure argumentative d’un texte
S’initier à l’interprétation d’un texte littéraire
Contenu : Le dernier jour d’un condamné de Victor Hugo, chapitre IX
Activités et techniques
Lecture : magistrale et individuelle
Explication : linéaire en insistant sur les éléments les plus importants.
Interprétation : relever, identifier et interpréter les arguments avancés par le personnage :
Emploi d’une anaphore pour attirer l’attention sur le fait qu’il va poser : un constat.
« Je laisse une mère, je laisse une femme, je laisse un enfant. »
Argument affectif pour gagner la compassion des lecteurs, car quant on est
compatissant avec autrui, on se laisse facilement être persuadé par ses paroles :
« Une petite fille de trois ans, … »
Conséquence logique : trois « orphelines », le mot est bien choisi pour agir sur les
émotions des lecteurs.
Puis il introduit le sujet de cette conséquence fâcheuse : « la loi ».
Mais, puisque la loi est faite pour punir les coupables, lui, il nie pas cela, mais défend
les innocents, sa familles qui va souffrir après sa mort.
Emploi d’une antiphrase, une figure de style a toujours un effets plus puissant sur
celui à qui elle est adressée : « C’est la Justice. »
Conséquences probables présentées comme nécessaires : la mort de sa mère et de
sa femme.
Conséquences nécessaire : un enfant sans protection, dégradation de la société.
Synthèse : Le condamné à mort condamne la loi qui le condamne, du fait qu’elle fait
injustice à des innocents, à savoir sa famille. Pour nous convaincre de l’injustice de cette soi-
disant « Justice », il introduit des arguments logiques et affectifs.