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« Il ne faut pas sous- estimer le rôle du Facility Manager dans le processus de construction » Christian Bertrand - AGC Glass Europe magazine 04 OKT-NOV-DEC 2015 AGC Glass Building ©Marie-Françoise Plissart / Afgiftekantoor Oostende X - P 918486- Driemaandelijks tijdschrift - V.U. : Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies JOURNAL FOR THE FACILITY MANAGER

FM-Magazine 04 - FR

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Journal for the Facility Manager

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Page 1: FM-Magazine 04 - FR

« Il ne faut pas sous-estimer le rôle du Facility

Manager dans le processus de construction »

Christian Bertrand - AGC Glass Europe

magazine 04

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JOURNAL FOR THE FACILITY MANAGER

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3CONTENU

Lois et normesGarantir une détection incendie fiable. Les normes NBN/DTD S 21-100-1 et NBN/DTD S 21-100-2

Wanted : talentDes solutions novatrices pour engager les bons talents

Le Ministre Alexander De Croo « La révolution numérique est une chance qui devient une menace si les entreprises ne la saisissent pas »

6 News Architecture 37 Rapport FM&Architecture Questions de fin d’année 50 2015-2016 : rétrospective et prospective

Tendances 54 IFMA présente le premier rapport sur les tendances FM en Belgique

48 Column Young IFMA

12

46

18 40

22

Le groupe de travail de l’IFMA guide l’équipe de construction à travers le cycle de vie du bâtiment

Dès laconception

d’un nouveau bâtiment, le Facility

Manager doit pouvoir mettre

son cachet sur le Programme des

Exigences.

Christian Bertrand - Head of the Facility Management dept. AGC Glass Europe

Page 4: FM-Magazine 04 - FR

DirecteurMieke LonckeT. 02 424 12 80M. 0485 69 77 [email protected] Office ManagerMuriel WalterT. 02 424 12 80M. 0468 13 81 [email protected] Pegasuslaan 5

1831 Diegemwww.ifma.be

4 PREFACE

Chers membres,Chers collègues Facility Managers,

L’automne est habituellement pour la plupart d’entre nous le début de la période bud-gétaire. Cet exercice représente d’année en année un sérieux défi pour les Facility Ma-nagers puisque les coûts sont déjà comprimés depuis de nombreuses années et que la prestation de services a été revue et parfois même réduite. Ce n’est certainement pas un exercice unique mais un point d’attention permanent auquel la plupart des Facility Managers sont confrontés.

Ce mois-ci, IFMA Belgian Chapter présentera pour la première fois de son histoire les résultats d’une enquête unique qui esquisse une meilleure image du marché facilitaire en Belgique. Ce rapport économique sur le FM donne une compréhension claire des chiffres, des tendances et des développements du marché FM en Belgique. Inspiré par le FMN, la fédération professionnelle des Facility Managers aux Pays-Bas, nous voulons que ce travail se développe dans les prochaines années en une référence de notre discipline. Les années à venir ne seront assurément pas moins passionnantes dans le domaine du Facility Management. Les défis sont énormes : la nouvelle façon de prester en est un exemple. Ce nouveau concept est non seulement un exercice de mobilier novateur et créatif mais aussi et avant tout la fusion des feuilles de route des RH, TIC et Facility. Ces trois départements sont face à des défis majeurs liés à la nouvelle forme de prester et de collaborer. Comment le Facility Manager va-t-il devoir déterminer sa stratégie immobili-ère si tout le monde travaille n’importe où et à tout moment de la journée ?

Pensez-y déjà, l’IFMA y reviendra avec des workshops adaptés pour mieux appréhender cette matière.

Pour terminer, avec ce numéro de décembre, je vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année et une année 2016 brillante. Au plaisir de vous rencontrer à l’un des événements de l’IFMA !

Bonne lecture !

Jean MorrenPrésident IFMA

Colophon

Contact us :

Periodicité: TrimestrielleRédactrice en chef: Tilly Baekelandt [email protected] + 32 (0)56 33 42 72 Redaction: Philip Declercq, Rudy Gunst, Andrea Sanchez, Valérie Couplez, Bart VancauwenberghePublicité - conseil: Karl BossuytT +32 (0)475 386 [email protected] responsable:Filip Cossement Boulevard des Canadiens 118 B-7711 DottigniesConception graphique: [email protected]

Nederlandse versie op aanvraag

Aucune partie de cet ouvrage ne peut être reproduite et/ou publiée par impression, photocopie, microfilm ou de quelque manière que ce soit, sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles signés n’engagent que la responsabilité de leur auteur. Le contenu des publicités n’engage que la responsabilité des annonceurs. L’éditeur se réserve le droit de refuser d’insérer les publicités proposées.

Membre de l’union des edi-teurs de la presse periodique.

Page 5: FM-Magazine 04 - FR

Découvrez le logiciel de gestion le plus facile à utiliserVos Services Généraux parfaitement soutenus

Vous voulez le meilleur pour soutenir vos clients, gérer la maintenance des bâtiments et organiser l’entretien des machines aussi efficacement que possible ? Ce qu’il vous faut, c’est une solution ITSM ! Mais pas n’importe laquelle. Il faut que celle-ci intègre l’infrastructure de votre organisation en souplesse. Nous le savons, et c’est pour cette raison que TOPdesk est non seulement d’une grande flexibilité, avec ses to-do-listes ajustables, ses planificateurs dynamiques et ses nombreuses possibilités

de reporting, mais en plus, il simplifie largement la collaboration entre les différents départements, puisqu’il intègre parfaitement les processus IT, SG et RH. Les données sont gérées de façon centralisée, mais chaque département travaille dans son propre environnement.

En savoir plus ? www.topdesk.be/facility

Service Management Simplified

Page 6: FM-Magazine 04 - FR

Hamster Cleaning développe une application novatrice pour l’inspection des conduits d’air

L’entreprise de nettoyage de conduits d’air Hamster Cleaning travaille sur le développement d’une application d’ins-pection novatrice. L’entreprise contrôle dans quelle mesure les conduits d’air sont entretenus dans le secteur public et médical. « Le résultat est décevant », dé-clare l’administrateur Seppe Thys. « Après un an et demi de recherches, il apparaît dans 94, 2% des cas que la face interne des conduits d’air n’a jamais été inspec-tée, comprenez entretenue. Ce qui est particulièrement néfaste pour l’hygiène, la sécurité incendie, la qualité de l’air, la consommation d’énergie et le fonctionne-ment du système de ventilation. Dans ce contexte, nous avons développé le Smart Inspection Rapport. Nous couplons des photos de conduits d’air à notre base de données scientifique. Chaque demandeur peut voir d’un coup d’œil l’état de ses conduits d’air. »L’entreprise a ouvert un site à Aartselaar, fin novembre.

www.hamstercleaning.com

6 NEWS

Depuis plus de 25 ans, MCS offre des conseils et solutions logicielles intégrées dans les domaines de la gestion immobi-lière, de l’organisation du travail et des services facilitaires. La nouvelle version 15.0 de son logiciel comprend de nou-velles applications et des fonctionnalités accrues dans les domaines de la gestion immobilière, des contrats, de l’espace, de l’énergie, des services d’assistance parta-gés et de l’es-pace de travail.

www.MCSsolutions.com

Nouvelle version 15.0 myMCS

Formation de jour : Le FM durable (en français)20 janvier 2016, Diegem

Visite de l’entreprise Office lab04 février 2016, Kasterlee

Mythes des sanitaires démystifiés18 février 2016, Palais 12

Formation de jour : Change Management24 février 2016, Diegem

Evénement FAFQ : Frequently Asked Facility Questions25 février 2016, Odisee Hogeschool - Gand

FMIS toolevent 03 mars 2016, Het Rekreatief - Wilrijk

Formation de jour : Le project-management ciblé (franstalig)09 mars 2016, Diegem

Journee du Facility Management17 mars 2016, ALM - Berchem

UTILITY 2 BUILD23-24 mars 2016, Courtrai Xpowww.utility2build.be

Agenda

= IFMA-events© Vitra

Prestation de services uniforme de haut niveau dans la région EMEA

EMC est leader mondial en ‘Information Technology as a Service’ (ITaaS). Rien que dans la région EMEA, l’entreprise est pré-sente dans cinquante pays. Dans ces pays, EMC vise une prestation de services facili-taires de haut niveau. Non seulement tous les services sont sous-traités mais aussi le

Claudia Struyf

Belleville Chair, Armchair et Tables

Belleville est le quartier parisien dy-namique où se trouve le studio des designers Ronan et Erwan Bouroul-lec. Le mobilier de bistrot français classique et l’ambiance vivante de leur quartier ont été la source d’ins-piration pour la Belleville Chair, la Belleville Armchair et les Belleville tables, un siège en plastique faisant preuve d’un grand raffinement tech-nique et des tables pour aménager des bistrots animés.

www.vitra.com

pilotage local. Dix contractants principaux, des concurrents en fait, travaillent main-tenant ensemble dans 28 pays comme une seule équipe pour environ 12.000 collaborateurs répartis sur 125 sites. Fa-cilicom donne le bon exemple dans cinq pays. Depuis 2006, Claudia Struyf est dé-tachée chez EMC Belgique en tant que Facility Coordinator. Aujourd’hui, elle est responsable de la prestation de services uniforme pour les sites aux Pays-Bas, en Belgique, au Luxembourg, en Suisse et en Autriche. EMEA Real Estate & Facilities d’EMC a été récompensé le 2 juin dernier pour sa transformation en une ‘One Team’. Lors du congrès annuel de l’European Fa-cility Management Network à Glasgow, Bruce Barclay a reçu l’Euro FM Partners Accross Borders Award.

www.facilicom.be

Page 7: FM-Magazine 04 - FR

La surveillance du climat via un système d’abonnement

Dans de nombreux bâtiments, un problème se pose avec le climat inté-rieur. METIZ, le nouveau service créé par les ingénieurs Tim Van Dyck et Geert Bellens, se charge, via un suivi sans fil, de l’enregistrement du climat intérieur, de l’alarme, du rapportage et de l’optimalisation. La surveillance est basée sur un système d’abonne-ment afin que la mesure soit tou-jours correcte. Les calibrages et les remplacements sont à charge de ME-TIZ. L’alarme 24/7 assure un climat intérieur garanti. Un rapport mensuel (Hittestress, Ashrae ranges, Heat in-dex, variations saisonnières, normes CO2, ...) fournit une interprétation correcte des données mesurées. Ce système permet de se décharger de tous les soucis et fournit uniquement de l’information utile, sans devoir investir ou entretenir un système de surveillance.

www.bestbuildingconcept.be

Étude : l’hygiène des mains dans les hôpitaux

En adoptant une approche proactive, les employés des hôpi-taux peuvent améliorer l’hygiène des mains de 40 %. C’est ce qui ressort de l’étude de l’hôpital universitaire Erasmus MC de Rotterdam, menée avec le soutien de SCA. 16 hôpitaux ont été suivis de près durant un an et demi dans le cadre de cette étude. L’approche proactive a notamment consisté à offrir une forma-tion pratique et à utiliser des nouveaux modèles de distributeurs avec capteurs de Tork. Dans les hôpitaux ayant adopté cette ap-proche, une baisse significative des infections hospitalières a été constatée. Les distributeurs Tork qui ont été utilisés dans le cadre de cette étude font partie d’une gamme de produits lancée en mars 2015 et dédiée à l’hygiène des mains dans le secteur des soins de santé. L’offre comprend notamment des solutions pour laver et sécher mais aussi pour désinfecter et hydrater les mains.

www.tork.bewww.sca.com

7NEWS

Leesman désormais aussi actif au Belux

Votre environnement de travail vous per-met-il d’être productif ? Voilà une ques-tion simple qui se répond par un oui ou un non. Combien de vos collaborateurs vont-ils répondre positivement, 50% ? Et s’il n’y en a que 15% ?L’indice Leesman donne une réponse à cette question et explique la relation entre l’environnement de travail et la productivité, le bien-être et la fierté de vos collaborateurs. Via cette méthodique, un diagnostic de votre environnement de travail est posé et les aspects d’améliora-tion sont identifiés. L’indice Leesman est le plus grand bench-mark au monde avec plus de 120.000

Offre d’essai Energiebox et suivi de l’énergie

Avec le développement de l’Energiebox, Energcon offre aux entreprises, aux Ener-gy et aux Facility Managers l’opportunité de faire un pas de plus vers une consom-mation plus efficiente pour ainsi diminuer leur impact environnemental et les coûts. L’entreprise propose aux membres IFMA la possibilité de tester gratuitement pen-dant un mois l’Energiebox et le suivi de l’énergie. Ceci inclut :

répondants répartis sur 1.000 bâtiments. Par la nomination de Gideon van der Burg en tant que responsable pour le Benelux, Leesman est désormais aussi actif au Belux.

• le placement (4 semaines) de l’Energie-box pour la mesure d’énergie (électricité)• l’accès au logiciel de surveillance de l’énergie• une formation (2h/max. 4 personnes) concernant l’utilisation et l’interprétation du suivi de l’énergie• Un rapport détaillé après 4 semaines avec les conclusions et les points d’intérêt• Un plan par étapes pour le suivi perma-nent de l’énergie sur base d’un bilan éner-gétique.

www.energcon.com

L’environnement de travail me permet de travailler de façon productive :

pas d’accord

moyenne neutre

d’accord

www.leesmanindex.com

Page 8: FM-Magazine 04 - FR

TOPdesk conforme à la norme ISAE 3000

Des longues procédures d’audit réalisées par BDO, il a été conclu que TOPdesk répondait aux exigences de la plus haute norme, ISAE 3000. Nous avons plus de 1000 clients qui utilisent la version SaaS de TOPdesk ; il est donc d’une importance capitale que nos prestations de services et la sécurité soient du plus haut niveau. « TOPdesk satis-faisait déjà à la norme ISAE 3402-02. Nous sommes donc particuliè-rement fiers d’être en plus un des premiers fournisseurs de services à satisfaire à la norme ISAE3000 ! », s’enthousiasme Jeroen Boks, Mana-ger Customer Support.

www.topdesk.be

8 NEWS

La Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles (STIB) a réalisé 364.6 millions de trajets en 2014. L’utilisation des transports publics bruxellois a fortement augmenté ces dernières années. La socié-té a pris des mesures supplémentaires pour garantir la propreté dans les stations les plus fréquentées qui sont aujourd’hui nettoyées plus régulièrement. Le baromètre du voyageur, qui mesure la satisfaction globale des utilisateurs, a augmenté l’année dernière pour atteindre un score jamais atteint. La STIB vient d’adjuger le contrat de nettoyage des quais des sta-tions de métro à KÖSE CLEANING. Pour nettoyer effi-cacement les 69 stations de métro, des autolaveuses sont prévues dans chaque station. Le choix s’est porté sur BOMA et son partenaire NILFISK. Le mois dernier, BOMA a livré environ 150 machines Nilfisk sur les divers sites, et plus d’une centaine de travailleurs de chez KÖSE CLEANING ont suivi une formation pour utiliser ces machines de nettoyage.

www.kosecleaning.bewww.boma.be

La STIB choisit KÖSE CLEANING et BOMA

Zendesk

Zendesk est un logiciel basé sur le web permettant d’offrir un meilleur service clientèle, interne ou externe. Cet outil rapproche l’entreprise et le client grâce à une communication améliorée et plus claire. Tho-mas D’Hoe (Project manager PREMIUM PLUS) : « Grâce à ce logiciel, consultable à partir d’un seul site, nous pouvons centraliser et gé-rer toutes les conversations des clients. Via cette centralisation, nous pouvons mesurer la satisfaction des clients et réaliser des analyses sur mesure. La centralisation offre l’avantage de pouvoir aisément maîtriser les flux d’information afin qu’un flux correct de certaines demandes puisse être implémenté. Nous nous distinguons des autres applications FMIS par le fait qu’il ne s’agit pas d’une application FMIS. L’approche est complètement différente et nous nous focalisons sur le support que nous proposons aux clients. Non seulement par le biais d’un ‘système de billetterie’ mais aussi par la mise en place d’un help center. Ce help center est une véritable banque de connaissances dans laquelle les clients peuvent rapidement trouver de l’information ou des données sans l’aide des agents de support. »

www.loveyourzendesk.be

Page 9: FM-Magazine 04 - FR

Le projet d’enseignement GO ! fait partie des trois réseaux éducatifs reconnus par la Communauté flamande. 300.000 élèves et étudiants suivent quotidiennement des cours dans 800 écoles, dont les activités sont rassemblées dans autant de domaines scolaires qui hébergent 3.400 bâtiments. Pour gérer ce patrimoine, GO ! a décidé d’implémenter un Facility Management Information System. Ce système reprend un inventaire des bâtiments et des terrains ainsi que des données pertinentes. Cela permet aux utilisateurs de pouvoir consulter rapidement et efficacement des infor-mations utiles : la surface et le plan du site du bâtiment, les contrats de location, les contrats d’entretien, les certifications, les consommations d’énergie, etc. Toutes ces données peuvent être intégrées dans des rapports et des tableaux de bord à des fins opérationnelles et stratégiques.

www.g-o.be

GO ! implémente un Facility Management Information System

9NEWS

Fonctionnalités & études de cas appréciées lors du Congrès utilisateurs Ultimo

Les études de cas et les dernières fonc-tionnalités ont fait fureur lors du dernier Congrès utilisateurs Ultimo Belgique 2015 (7 octobre, Lamot Malines). Un im-portant groupe d’utilisateurs, provenant de divers secteurs, est venu écouter com-ment ADB Airfield a professionnalisé la prestation de services IT sur trois fuseaux horaires à l’aide de la variante SaaS d’Ul-timo IT Service Management, et comment la ville de Gand a optimalisé sa gestion du stock. A côté de cela, les participants se sont intéressés aux derniers dévelop-pements, notamment les optimalisations du module ITSM, les optimalisations de l’app GO+ et la nouvelle intégration CAO.

Comme de coutume, la journée s’est ter-minée avec la remise de l’Ultimo Award. Jetair Belgique, AZ Sint Lucas Gent et Pra-libel se sont démarqués par leurs appli-cations. Mais c’est AZ Sint Lucas Gent qui a obtenu une majorité de votes et qui a donc remporté l’award. L’hôpital succède à Recticel Insulation.

www.ultimo.com

Un projet novateur pour améliorer le comportement à la conduite et la sécurité routière

Road Safety Pioneers (RSP) est une collaboration unique entre l’Institut Belge de la Sécurité Routière (IBSR) et Fleet&DriverCare (F&DC), dont l’objectif est de réduire le nombre d’accidents en Belgique de manière drastique. L’approche consiste à mesurer le comportement à la conduite, à l’améliorer et à poursuivre systématiquement le résultat atteint. Par une approche positive via des challenges et des incentives, les conducteurs sont guidés de manière sympathique vers un comportement à la conduite plus durable. Cela se traduit aussi par des économies qui compensent largement les frais de parti-cipation. Les entreprises participantes comme Siemens, Electrabel, Allianz, ISS,… sont des références dans leurs secteurs, elles se rallient à l’objectif du projet et participent au Road Safety Advisory Board. Intéressé à entrer dans ce projet avec votre entreprise ? Contactez alors Fleet&DriverCare.

www.fleetanddrivercare.com

Des réunions dynamiques

Faciliter la flexibilité, l’innovation et la multifonctionnalité avec succès dans une entreprise est un travail d’équipe. Une participation active et une bonne organisation sont les mots-clés. Wilkhahn a imaginé des tables dynamiques avec la possibi-lité de réglages flexibles pour une interaction entre les participants qui peuvent aménager leur propre dis-position en un minimum de temps. Ingénieuses, faciles à utiliser et d’un design parfait, ces tables reflètent l’importance de la communication tout en encourageant l’activité phy-sique et l’occupation optimale des espaces à un coût facilitaire minimal.

www.wilkhahn.com

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Pose d’une ligne de tram : d’une situation problématique à une opportunité Chaque jour, plus de 10.000 collaborateurs, étudiants, patients et visi-teurs se rendent au Brussels Health Campus. Comme les alternatives de transport sont insuffisantes, la plupart de ces personnes se déplacent en voiture. En 2014, la Région de Bruxelles-Capitale a décidé de prévoir une ligne de tram. Depuis le démarrage des travaux, au printemps dernier, le chantier est à l’origine de nombreux embarras. L’UZ Brussel a demandé une réunion d’urgence avec la Région et la STIB. Depuis, la collaboration est plus intensive à chaque phase du chantier afin de pouvoir s’organiser anticipativement. L’hôpital a présenté un plan d’action qui met l’accent sur l’évitement des heures de pointe et une politique en faveur du vélo avec un maximum d’incentives et une infrastructure adéquate. Des parkings à distance sont prévus afin que les collaborateurs puissent parcourir le ‘dernier miles’ en vélo, voire à pied. Tout ceci a permis de diminuer la part voiture de 10% en quelques mois.

www.uzbrussel.be

10 NEWS

Nouvelle série de reportages Z-Facility sur Canal Z et Kanaal Z

Depuis juin 2015, Canal Z et Kanaal Z proposent - sous le segment Z-Industry et en collaboration avec les par-tenaires de support IFMA et FM-Magazine - une nou-velle série de reportages Z-Facility. Les jeudis 10 et 17 décembre, deux nouveaux reportages seront diffusés. Les partenaires sont Vinci Facilities et Bringme. Vinci Facilities a une longue expérience dans l’Integrated FM et est actif depuis plus de 40 ans dans la gestion des installations techniques. Via la stratégie ‘Taking Care’, les clients sont aidés dans la gestion de leurs bâtiments et des utilisateurs ainsi que dans l’amélioration de leur empreinte écologique. Bringme propose une nouvelle manière d’envoyer et de réceptionner des colis. Via un réseau de box intelligents et une application, les colla-borateurs ont la possibilité de réceptionner leurs colis privés sur le lieu de travail sans que cela ne crée une charge pour l’employeur. Chaque épisode est introduit par Mieke Loncke, directeur IFMA, et est disponible en ligne via :

www.kanaalz.bewww.canalz.be

méét lance un nouveau service

méét lance the Storage and Furniture Inventory à la demande de ses clients. Ce service donne un meilleur aperçu des espaces de stockage, du mobilier et de l’utilisation réelle. Le Storage Inventory est divisé en plusieurs critères, et reprend notamment les armoires, les tiroirs et les espaces de stockage central. La superficie totale du stockage est liée au nombre de collaborateurs. Ces données sont utilisées pour calculer la surface moyenne par collaborateur et d’autres rapports utiles. Il en résulte une meilleure vision du stoc-kage, et cela permet de voir si l’entreprise est bien organisée. Un point d’attention important a trait à la taille du mobilier, qui aide à déterminer s’il est adapté au poste de travail et si ce dernier est correctement aménagé.

www.meet.nl

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La nouvelle collection de sols vinyles Pergo n’est rien moins qu’une révolution. Une apparence et une sensation naturelle combinée à la durabilité de Pergo. La couche supérieure de protection TitanV™ protège efficacement la surface, ce qui offre une résistance améliorée contre les taches et l’encrassement, une protection contre les rayures et permet de nettoyer le sol plus facilement. La stabilité sans égale grâce au nouveau processus de fabrication et une nouvelle technologie d’assemblage facilitent et accélèrent la mise en œuvre plus qu’auparavant.

Revinylution!

pro.pergo.be

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12 ARCHITECTURE

« Tant du point de vue des Facility Managers que des architectes et des concepteurs, la nécessité est définie pour introduire ces principes de manière com-parable. Un Facility Manager veut disposer d’un bâtiment pouvant être utilisé et en-tretenu de manière rentable. Un bâtiment dont - sous l’angle du design - les commo-dités sont trop peu prises en compte, est par la suite difficile à entretenir. L’archi-tecte, de son côté, veut concevoir des bâ-timents qui puissent être utilisés dans le cadre convenu par son donneur d’ordre », explique Guy Eeckhout.

L’équipe de constructionDurant sa carrière, Guy Eeckhout a parti-cipé à plusieurs projets de construction d’envergure, et une équipe de construc-tion fut mise sur pied pour certains d’entre eux. En tant que Facilities & Maintenance Manager, il est aujourd’hui impliqué dans la réalisation du nouveau Campus Barco établi dans le quartier du Haut-Courtrai. Dès le démarrage du projet, les critères de maintenance et d’exploitation ont été repris dans les objectifs. L’équipe de construction, composée du maître d’ou-vrage Barco, de l’architecte, des bureaux d’études, des conseillers et de l’entre-preneur, discutent - à chaque étape de la

conception et de l’exécution - des consé-quences sur la maintenance et l’exploita-tion. Cette équipe se charge aussi des me-sures adaptatives visant à l’optimalisation.

Juste les bonnes questionsLes membres du groupe de travail FM&Architecture se sont rencontrés tous les mois, de la fin de l’année dernière à juin 2015. En première instance, le groupe était composé d’un échantillon représen-tatif de toutes les parties prenantes im-pliquées dans le processus de construc-tion, avec différents contextes (Facility Manager, architectes, bureaux d’études, …). Guy Eeckhout : « Ceci n’a pas donné le résultat escompté. L’intention initiale

n’a pas été suffisamment définie. Peu à peu, l’idée a mûri de laisser le groupe de travail se focaliser sur l’aspect ‘cycle de vie du bâtiment’. Pendant le cycle de vie d’un bâtiment – selon les phases de construction, d’utilisation, de déconstruc-tion, ... - diverses parties interviennent. Il y a une variété de questions et de respon-sabilités inhérentes aux phases du cycle de vie d’un bâtiment. Il est important que la bonne partie pose la (les) bonne(s) question(s) au bon moment et au bon par-tenaire. Vous obtenez ainsi une sorte de vadémécum de questions pertinentes, pas des réponses. Un exemple : est-ce que la fonctionnalité, le rayonnement ou la neu-tralité énergétique d’un plan de bâtiment

A l’instar de la fabrication de produits et de machines, il faut tenir compte, lors de la construction d’un bâtiment, de coûts pendant toute sa durée de vie. Sous l’égide d’IFMA Belgium, le groupe de

travail FM&Architecture a vu le jour afin de répertorier les bonnes questions inhérentes aux coûts en matière de durée de vie d’un bâtiment. « L’introduction de procédures ‘design for manufacturability’, ‘design for maintainability’, et ‘ecodesign’ répondent à la demande des architectes et des Facility Managers » lance Guy Eeckhout (Facilities & Maintenance Manager Barco nv, vice-président du Groupe de travail).

Le groupe de travail de l’IFMA guide l’équipe de construction à travers le cycle de vie du bâtiment

« Pour le groupe de travail de l’IFMA, le point de départ n’est pas de concevoir des bâtiments selon un ‘coût opérationnel minimal’ mais selon un ‘coût opérationnel connu’, souligne le vice-président Guy Eeckhout.

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Page 13: FM-Magazine 04 - FR

13ARCHITECTURE

priment ? Parce qu’en termes de Facility Management, il y a toujours un autre coût par rapport à ces points. Dès lors, les pro-cédures ‘design for operability’ et ‘design for maintainability’ permettent d’arriver à des bons concepts. »

‘Un coût opérationnel connu’ comme baseIl a explicitement été opté de ne pas dres-ser de liste avec des tas de règles et de restrictions. Idem pour la liste des pro-duits et des installations qui, lors de la réalisation d’un bâtiment, pourraient être utilisés, avec à chaque fois le ‘coût opé-rationnel’ correspondant. De telles listes ne seraient jamais complètes et limitent fortement la liberté conceptuelle de l’ar-chitecte et du donneur d’ordre. Le groupe de travail est parti du principe que l’ob-jectif n’est pas de concevoir des bâtiments selon un ‘coût opérationnel minimal’ mais selon un ‘coût opérationnel connu’. En d’autres termes, si le donneur d’ordre et l’architecte discutent d’un projet, il est important qu’ils connaissent les implica-tions de leurs choix sur les coûts facili-taires. Le donneur d’ordre peut lui-même évaluer dans quelle mesure son projet est réalisable à partir de la combinaison du concept architectural, des coûts de réali-sation et des coûts facilitaires et de main-tenance par la suite.

Le TCO, paramètre déterminant« On se rapproche de la définition du Total Cost of Ownership (TCO) du bâti-ment, et le TCO peut être utilisé comme paramètre déterminant. Un bâtiment n’est pas construit ‘une fois pour toutes’ mais il connait un cycle de vie, il faut parfois prendre des décisions qui peuvent avoir une influence sur le TCO. On a choisi d’uti-liser ce cycle de vie comme base pour la poursuite de l’élaboration du dossier au sein du groupe de travail » commente en-core Guy Eeckhout.

Toute personne qui recherche un local dans notre pays s’informe en général sur le montant du loyer. Dans certains autres pays, la demande du coût d’utilisation mensuel est presque une évidence. Outre l’’information et les données, un logiciel, tel BIM, doit être un instrument de travail effectif pour le Facility Manager afin qu’il puisse optimaliser les coûts de fonctionnement d’un bâtiment en permanence. Le Facility Manager doit disposer d’une information qui lui permette de définir des pro-grammes de maintenance. Les coûts de maintenance inhérents doivent être connus avant que le bâtiment ne sorte de terre. BIM (Building Information Modeling) doit permettre la réalisation de simulations utiles pour, en tant que maître d’ouvrage, poser les meilleurs choix en relation avec le coût de cycle de vie d’un bâtiment. BIM n’a de sens que s’il fait partie intégrante du post traitement, ce qui peut être comparé à la construction et à l’équipe de construction. Le Facility Manager doit disposer d’outils adaptés, qu’il s’agisse de BIM ou de FMIS, lui permettant, même en post-traitement, de faire les bons choix pour optimaliser le TCO d’un bâtiment.

Facility Manager versus BIM

01. ‘The circle’, le nouveau siège de Barco à Courtrai. 02. L’entrée du nouveau siège.03. Le restaurant d’entreprise au The circle 04. Pour le volet stabilité, les techniques d’acier et la visualisation du projet, un ‘BIM de forme compacte’ a été réalisé.

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14 ARCHITECTURE

Un instrument à 11 étapesLe document du groupe de travail FM&Ar-chitecture est structuré autour du cycle de vie d’un bâtiment et des diverses parties prenantes impliquées, suivant la phase dans laquelle le bâtiment se trouve. Au total, 11 étapes sont définies. Le schéma ci-joint décrit le déroulement de la procé-dure avec l’interaction entre les diverses parties prenantes dans le groupe de tra-vail. Dans certains cas, la participation est généralement déjà présente (boule bleue), parfois elle est souhaitée mais pas en-core (ou insuffisamment) présente (boule verte). Dans les tableaux de détail, un par étape, toutes les questions, remarques et commentaires peuvent être notifiés dans une matrice qu’une partie prenante doit poser à l’autre. Ceci afin d’obtenir un flux d’information qui soit utile à chaque étape respective. Il est clair que le ‘delive-rable’ est attendu à chaque étape afin que la procédure globale ne soit pas vécue de manière facultative.

Un guide de facilitation« Le rapport final du Groupe de travail IFMA est plutôt conçu comme un guide avec des recommandations que comme une conclusion, et est téléchargeable gra-tuitement pour tout le monde sur notre site (www.ifma.be/fr/rapports/). Ce qui

importe, c’est que tous les partenaires se parlent, dès la conception d’un projet. Donc pas uniquement le maître d’ouvrage et le Facility Manager mais aussi les en-treprises de maintenance, les propres col-laborateurs, les utilisateurs finaux… Il peut être approprié d’impliquer par exemple une entreprise HVAC à temps lors de la conception, pour prévoir les volets d’accès aux bons endroits dans le bâtiment, à des fins de travaux de maintenance ultérieurs. Dans ce cadre, le Facility Manager doit être un facilitateur plutôt qu’une personne qui dispose de toutes les connaissances. Il ou elle est en première instance la personne

qui doit surveiller les différents processus et faire en sorte que tout se déroule bien », souligne Guy Eeckhout, qui a encore un message à faire passer à ses collègues Facility Managers : « Osez pensez out-of-the-box. Vous ne pouvez pas avoir le mo-nopole de la sagesse. Soyez créatif dans vos méthodes de travail et osez opter pour des nouvelles technologies. Ne soyez pas à l’avance le facteur restrictif, osez parfois dire oui aux créateurs… » (Par Philip Declercq - Photo’s : via Barco ©Jaspers-Eyers Architects)

www.ifma.be/fr/fm-et-larchitecture

Le groupe de travail FM&Architecture vise à développer un outil de référence avec des directives pratiques afin de garantir l’intégration des spécifications FM dans un concept architectural. Tant les architectes, les Facility Managers que les autres par-ties impliquées dans la conception et la construction d’un bâtiment reconnaissent un manque de coordination entre les différentes disciplines. La complexité des techniques de construction, l’innovation et les conditions législatives ont modifié profondément le contenu du champ d’activité de chacun au cours de ces dernières années.

Font actuellement partie du groupe de travail : Mieke Loncke (directeur IFMA), Alain Delahaut (HEPL) ; Guy Eeckhout (Barco), André Colin (Ageas) ; Philippe Vis (RES) ; Hans Janssen (8Office - interieur) ; Anton Boone (Threon) ; Inneke Van Hout (Intervest) ; Tho-mas Vandenbergh (Besix) ; Pieter Pauwels (Universiteit Gent) ; Geert Mertens (PMV) ; Geert Verhelst (Ingenium) ; Iwein Baeyens (UZ Brussel) ; Jan Moens (BB) ; Patrick Hey-neman (Imtech).

www.ifma.be/fr/rapports/

Le groupe de travail FM&Architecture

« Ne soyez pas à l’avance le facteur restrictif, osez parfois dire oui aux créateurs… »

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Page 15: FM-Magazine 04 - FR

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Buildings, le centre de recherche spécialisé dans l’environnement de travail, IFMA a organisé une session de réflexion avec plusieurs experts actifs dans ce domaine.

Pas de NWOW sans développement de lieux de travail

17TENDANCES

Ont participé à cette session sur le dé-veloppement des lieux de travail, modé-rée par Anton Maes de Brainmove : Anca Gosselink (Center for People and Buil-dings), Tülay Yuksel (Working Tomorrow, Bruxelles) Lies Maho (Project Manager SPF Sécurité Sociale) Anthony Huygen (Partner Cresa Belgium, Wemmel), Frédé-ric Kain (Real Estate Director Siemens nv), Gideon van der Burg (Managing Director Benelux Leesman), Jos Duchamps (En-gineer en Managing Director Procos Group, Antwerpen), Guy Vanhoorde (Responsable du département Facility Management Ville&CPAS Gand) et Mieke Loncke (Direc-teur IFMA Belgium). Une rencontre com-posite d’experts qui, en partant de leur propre point de vue - études, entreprise, administration publique, consultance, … - ont partagé leur vision du développement des lieux de travail.

Les multiples facettes d’un nouvel environnement de travail Sur base de questions thématiques, les participants, scindés en trois groupes, ont été amenés à cartographier la probléma-tique des lieux de travail. A la question ‘A quelles caractéristiques satisfait l’envi-ronnement de travail idéal ?’, la culture/le

comportement de l’organisation, la diver-sité et le support s’avèrent être les trois facteurs les plus dominants. A la question ‘A quelle problématique êtes-vous au-jourd’hui confronté dans votre environne-ment de travail ?’ La productivité, tant au niveau de l’entreprise que du collabora-teur individuel, affiche un score élevé, tout comme la qualité de l’air et l’acoustique. La perte de son propre poste de travail est la troisième préoccupation. Troisième pro-position : ‘Un nouvel environnement de travail fait face à de la résistance – pour-quoi ?’ La première explication semble évidente : le changement est intimement lié à de la résistance. Un manque de com-munication claire, et le fait de rechercher un autre concept – pas de copie – que la ‘Nouvelle manière de prester’, ont aussi obtenu un score élevé.

Des formations sur mesure en BelgiqueActuellement, le Center for People and Building (CfPB) propose aux Pays-Bas une formation interactive de six jours sur le thème ‘Améliorez la gestion de votre hébergement pour l’avenir’. Outre les journées consacrées aux cours, une visite d’un lieu pertinent est également prévue.

Le contenu de ce concept est à présent étudié dans notre pays. Anca Gosselink, chercheur au CfPB : « Le cours est prin-cipalement destiné aux HR Managers et aux Facility Managers. L’approche néer-landaise prévoit six jours de cours sur des sujets liés au lieu de travail : choix du modèle d’hébergement, communica-tion et interaction, comment réaliser un bon mix d’espaces de lieux de travail, un meilleur climat intérieur, concentration et acoustique dans le nouvel environnement de travail, … Cette approche est peut-être moins adaptée au pays de PME qu’est la Belgique. Aussi, nous voulons voir avec l’IFMA quelle est la formule qui convien-drait le mieux au marché. Mieke Loncke (IFMA) : « Le CfPB , un des plus importants centres d’études européennes en Europe concernant l’environnement de travail, nous a demandé de réfléchir, ensemble, à une formation spécifique sur ce thème dans notre pays. Une formation dont le contenu peut différer. Les thèmes ‘Un meilleur climat intérieur’ et ‘concentration et acoustique’ peuvent éventuellement être traités dans un même module de cours. Un schéma de trois jours, couplé ou non à une visite d’un lieu, serait un bon point de départ. » (Par Philip Declercq)

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18 INTERVIEW

De quelle manière pensez-vous que la révolution numérique va changer le monde des affaires ?Ministre De Croo : « La quatrième révo-lution industrielle est en cours et tout tourne autour de la connectivité. Pas un secteur n’échappe à cette révolution tech-nologique. Tous vont devoir repenser leurs modèles d’affaires. Dans une certaine me-sure, chaque entreprise va devenir une entreprise technologique. On voit aussi émerger des nouveaux acteurs dans des secteurs où on ne les attendait pas. Qui aurait pu imager il y a dix ans que Google deviendrait un concurrent de Mercedes et de BMW ? Une autre conséquence est que chaque entreprise devient une entreprise technologique. »

Les entreprises sont-elles prêtes pour le numérique ou suffisamment au courant ? Quelles sont les initiatives qui sont mises en place pour les préparer ?

Ministre De Croo : « La révolution numé-rique est aujourd’hui une chance. Si les entreprises ne la saisissent pas, elle sera

demain une menace. La première étape de chaque processus de transformation est une sensibilisation. Dans les entreprises, petites et grandes, la prise de conscience que la révolution numérique offre de nou-velles chances, doit croître. J’ai dès lors lancé l’initiative Tournée Digitale avec plusieurs organisations d’employeurs et d’entrepreneurs ainsi que des partenaires technologiques. Lors de soirées d’infor-mation, nous essayons de mobiliser les entrepreneurs indépendants et les PME pour les motiver à franchir le pas vers l’économie numérique. La seconde étape consiste à investir. Cet été, nous avons porté la déduction d’investissement en actifs numériques à 13,5% pour les PME. Mais il faut aussi investir dans le capital humain. La plateforme digitalchampions.be doit ici jouer un rôle. Nous savons que d’ici cinq ans, neuf emplois sur dix exige-ront des compétences numériques. Dans notre pays, on estime que seuls six col-laborateurs sur dix disposent de connais-sances numériques suffisantes pour l’ave-nir. Il faut donc combler ce fossé. Il s’agit, en première instance, d’une matière pour

mes collègues de l’enseignement dans les Communautés. Mais pour donner toutes les chances à l’économie numérique et à la quatrième révolution industrielle, nous posons aussi quelques accents à partir de Digital Belgium. »

Pouvez-vous citer quelques actions concrètes ? Que peut offrir l’avenir et sur quel soutien les entreprises peuvent-elles compter ?

Ministre De Croo : « L’ambition du ‘plan start-up’ est de faciliter l’accès aux ca-pitaux pour les jeunes entrepreneurs. Le tax shelter se résume au fait que les particuliers bénéficient d’une réduction d’impôt allant de 30% à 45% du revenu personnel lorsqu’ils fournissent du capital à risque aux jeunes entreprises. Une en-treprise starter peut ainsi obtenir jusqu’à 250.000 euro, avec un plafond de 100.000 euro par an. Le crowdfunding est aus-si fiscalement encouragé. A côté de cela, nous avons adopté l’année dernière une stratégie fédérale open data ambitieuse. L’ouverture aux données publiques est dé-sormais la règle. Les entreprises doivent

Le plan d’action Digital Belgium doit renforcer la position de la Belgique sur la carte numérique. Alexander De Croo (Open VLD), vice-premier ministre et ministre de la Coopération au

développement, de l’Agenda numérique, des Télécom et de la Poste, a lancé la stratégie au printemps, avec le Premier Ministre Michel : « L’objectif est clair : le numérique est aujourd’hui un des principaux moteurs de croissance et de l’emploi, et je veux que ce potentiel soit le plus grand possible pour la Belgique. »

« La révolution numérique est une chance qui devient une menace si les entreprises ne la saisissent pas »

Le Ministre Alexander De Croo veut placer la Belgique dans le top numérique européen

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« D’ici cinq ans, neuf emplois sur dix exigeront des compétences numériques. »

pouvoir être en mesure de développer des applications no-vatrices avec ces données. De plus, cela nous aide à évoluer vers une administration allégée, efficiente et moderne. Nous recevons des compliments de l’étranger pour cette approche. Digital Belgium se penche aussi sur l’infrastructure de ré-seau dans notre pays. Chaque année, le trafic mobile double, et le trafic internet double tous les deux à trois ans. Notre pays joue aujourd’hui un rôle de pionnier dans le déploie-ment de nouvelles technologies pour l’internet ultrarapide. Cela demande des investissements dans les réseaux, un cadre législatif stable, un gouvernement qui collabore au lieu de s’opposer. Voilà pourquoi nous avons élaboré, au niveau de l’infrastructure, une stratégie avec 17 mesures concrètes dans 4 domaines d’action thématiques qui va stimuler le déploie-ment de l’internet ultrarapide en Belgique, tant le fixe que le mobile. »

Quelles opportunités de croissance numérique percevez-vous au sein du Facility Management ?Ministre De Croo : « Je ne suis pas un spécialiste du FM mais je peux m’imaginer que les trois grandes transformations nu-mériques – Mobile, Internet of Things et Big Data – auront certainement un impact. Ces dernières années, on remarque au sein du FM une tendance forte pour gérer les facilities de manière plus intelligente. Ici aussi, nous n’en sommes qu’au début. Nous allons de plus en plus évoluer vers les ‘bâtiments intelligents’. Le Big Data et les bâtiments intelligents sont plus que jamais des leviers pour une construction respec-tueuse du climat et de l’énergie et la gestion des bâtiments. »

Quel rôle le BIM (Building Information Modeling) peut-il jouer ici ?Ministre De Croo : « La poursuite du développement des mo-dèles 3D numériques va signifier un sérieux pas en avant pour de nombreux secteurs, et certainement le secteur de la construction. Ce qui peut grandement améliorer l’expérience des stakeholders et donner une chance de renforcer l’activité industrielle dans le pays. » (Par Tilly Baekelandt)

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21REPORTAGE

L’impact du Facility Manager dans l’orga-nisation continue de prendre de l’ampleur. Avec le nouveau concept New et Smart Ways Of Working, il y a plus d’interfaces avec les RH et la collaboration est plus intensive. Cela s’applique aussi à l’IT se-lon le support technologique pour la nouvelle manière de prester. « Le FM est devenu une question de bricks, de bytes et de behaviour, et la complexité ne fait que croître » lance Bart Mariman. « L’offre facilitaire gagne aussi en importance dans le recrutement. Les organisations veulent attirer les meilleurs collaborateurs et les garder. Les solutions de restauration clas-sique et de nettoyage sont dépassées et l’hospitalité - ‘The power of the Human Touch’ en ce qui nous concerne – prend de l’importance. Nous devons former et coacher le collaborateur facilitaire pour qu’il s’intègre dans le fonctionnement de son entreprise, son client, et qu’il perçoive comment il peut fournir une contribution personnelle, le (s)mile supplémentaire », continue Bart Mariman.

Un travail orienté résultatLe FM peut aider à réduire les coûts d’ex-ploitation en étant plus effectif et plus efficient : mieux vaut évaluer ce qu’il y a lieu de faire, et puis agir de manière opti-male. « Avec la technologie des capteurs

et les outils d’analyse qui deviennent abordables, nous allons pouvoir travailler de manière plus ciblée, nous allons mieux gérer l’utilisation quotidienne des salles de réunion, des postes de travail et des sanitaires. Tout ceci profitera au prix de revient du service et à la perception de la qualité, et l’évolution vers le travail orien-té résultat est renforcée », explique Bart Mariman. « Le FM évolue loin de l’exécu-tion de programmes de travail stricts pour répondre avec souplesse et intelligence aux conditions changeantes. Pour cela, il faut être proche du client. A cet égard, ISS a lancé le programme mondial de trans-formation GREAT qui vise à accorder une attention appropriée à chaque client », souligne Van den Steen. A côté de cela, la tendance pour une prestation de services facilitaires intégrés continue de s’accé-lérer chez ISS. « Les grandes entreprises se focalisent sur leur cœur de métier et recherchent la solution de support facili-taire la plus efficiente. Par une externali-sation intégrée, elles peuvent harmoniser la prestation de services et simplifier leur propre suivi et l’administration. »

The Internet of Things & appsSur le plan technologique, les attentes sont élevées concernant The Internet of Things, Smart Buildings et le Big Data.

« Tout le monde parle de The Internet of Things, le battage médiatique est presque à son apogée et les possibilités semblent infinies pour le FM. Nous devons à présent apprendre à travailler avec, même si les résultats ne suivront peut-être que dans quelques années. Néanmoins, la technolo-gie va aider le FM à travailler en étant plus orienté résultat et de manière plus effec-tive. Nous attendons beaucoup de la nou-velle génération des FMIS (Facility Mana-gement Information Systems) et des liens avec les réseaux de capteurs et les applica-tions mobiles simples et rapidement adap-tables, qui offrent un dialogue constant et une interaction avec l’utilisateur final. L’ex-périence des collaborateurs, des invités et des clients de nos clients : voilà de quoi il s’agira dans l’avenir », conclut Mariman. (Par Philip Declercq - Photos : ISS)

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Quelles sont les tendances facilitaires que le premier rapport de l’IFMA va mettre en lumière ? Nous sommes allés sonder

les attentes de Bart Mariman et de Dirk Van den Steen, resp. Chief Commercial Officer, et Marketing & Communication manager chez ISS Facility Services.

« Le FM est devenu une question de bricks, de bytes et de behaviour. »

« Nous devons former et coacher le collaborateur facilitaire pour qu’il perçoive comment il peut fournir une contribution personnelle, le (s)mile supplémentaire. »

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Malgré le fait qu’AGC Glass Europe – an-ciennement Glaverbel – soit entre des mains japonaises, les décisions ayant un lien avec la division européenne sont prises en Europe. La ville de Louvain-la-Neuve héberge depuis deux ans le nou-veau siège où le concept NWOW a été introduit. Le bâtiment - une réalisation de « Philippe SAMYN & PARTNERS sprl. Ar-chitects and engineers – BEAI sa ». – abrite les collaborateurs qui étaient jusqu’à pré-sent dispersés sur six sites. Deux divisions européennes – Building & Industrial Div. et Automotive Div. – y sont rassemblées ainsi que les services centraux. L’entre-prise compte encore un centre R&D à Gosselies qui emploie 250 salariés. La so-ciété est aujourd’hui un leader européen en verre plat destiné à la construction, de l’automobile et du solaire.

Une expertise acquise au fil de la fonctionChristian Bertrand, Head of the Facility Management dept. AGC Glass Europe - ou Facility Manager AGC plus communément – fut auparavant aussi bien actif dans l’industrie que dans le secteur des parti-culiers . « Le réflexe de toujours tout re-penser et d’anticiper a toujours été là. Mes premières années professionnelles dans le bureau d’architecture GMT et ensuite mon passage chez DB Associates, un pion-nier en Facility Management dans notre pays, m’ont permis d’acquérir les bases. A l’époque, nous étions la toute première entreprise à proposer le Facility Mana-gement – le modèle américain – sur les marchés belge et luxembourgeois. J’étais responsable des petites missions Space & Move Projects pour les clients. Des pro-jets de plus grande ampleur ont suivi plus tard. C’est ainsi que je suis entré peu à peu dans le monde du Facility, que l’on n’ap-

pelait pas encore ‘Facility Management’. En mars 2001, j’ai commencé une mission chez GSK à Rixensart dans un tout autre monde, celui des vaccins. Ma première mission a consisté à gérer le déménage-ment des services de comptabilité et des achats vers le nouveau bâtiment à Wavre. Comme il y avait un certain retard dans le projet de construction, j’ai pu lancer et ré-aliser quelques projets d’un point de vue facilitaire. J’étais Facility Manager pour la première fois, au sein des services géné-raux de l’entreprise . Six ans plus tard, un nouveau défi s’est offert à moi chez BNP Paribas Fortis, avec des responsabilités fa-cilitaires, en tant que Coordinator Building Site Manager pour la gestion technique des grands bâtiments de la banque en Wallonie et pour une partie de Bruxelles. »

Déployer une vision sur les FacilitiesChristian Bertrand a commencé à tra-vailler chez AGC il y a deux ans, d’abord comme consultant. « L’entreprise n’avait pas développé de véritable vision sur le Facility Management, mais elle commen-çait à prendre conscience de cette néces-

sité pour le nouveau site qui intégrait le concept NWOW et qui devait bientôt ac-cueillir plusieurs centaines de collabora-teurs de culture différente et provenant de sites géographiques de plusieurs ho-rizons.Avec la réalisation du nouveau Head Quarter européen à Louvain-la-Neuve, j’ai pu cartographier l’ensemble des presta-tions de services pour le bâtiment et les

Cela fait deux ans que Christian Bertrand assume la fonction de Head of the Facility Management dept. au Head Quarter du verrier AGC GLASS EUROPE, établi à Louvain-la-Neuve. « L’entreprise a

dû repenser entièrement sa vision des facilities pour le nouveau siège Européen qui se devait d’offrir des service facilitaires qualitatifs et professionnels. Il a donc fallu partir de zéro, tant pour les hard que les soft services », déclare Christian Bertrand.

Christian Bertrand - Head of the Facility Management dept. AGC Glass Europe

« Il ne faut pas sous-estimer le rôle du Facility Manager dans le processus de construction »

01. Christian Bertrand (Head of the Facility Manage-ment dept. AGC Glass Europe) : « C’est sans doute en-core une utopie, mais j’espère qu’un ordre du Facility Manager sera créé un jour, à l’instar de ce qu’il se fait pour les médecins ou les avocats.»02 & 05. Un peu plus de 500 personnes travaillent dans le nouveau bâtiment d’AGC à Louvain-la-Neuve.

« La ligne directe avec la direction RH européenne facilite grandement mon travail en tant que Facility Manager. »

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déployer. Il a fallu partir de zéro, tant pour les hard que les soft services. Il ne faut pas sous-estimer le rôle du Facility Mana-ger dans le processus de construction. Ma proposition de séparer le Facility Mana-gement du fonctionnement des services généraux a été approuvée par la direction. Au 1er juin 2014, j’étais Facility Mana-ger à part entière. Peu de temps avant le grand déménagement, tous les services facilitaires devaient être lancés. Seul un consultant externe a été engagé pour le déménagement. Tous les contrats relatifs aux hard et aux soft services devaient être implémentés, en étroite collaboration avec l’équipe des acheteurs. Un défi que j’ai pu relever grâce à mon expérience ac-quise en Facility Management lors de mes fonctions précédentes », explique Chris-tian Bertrand.

Une ligne directeUn peu plus de 500 personnes travaillent dans le nouveau bâtiment d’AGC à Lou-vain-la-Neuve. Dans sa fonction de Faci-lity Manager, en lien étroit avec la direc-tion RH européenne, Christian Bertrand peut compter sur deux collaborateurs spécialisés dans les hard et les soft ser-vices. A partir de cette fonction de super-vision, il garde une vue d’ensemble sur le Facility Management stratégique, tactique et opérationnel. Au niveau stratégique, par sa proximité avec la direction, il peut préciser sa vision et faire approuver rapi-

dement des décisions. Au niveau tactique, il est le responsable final pour tous les contrats conclus avec les fournisseurs de Facilities. Au niveau opérationnel, il est impliqué dans l’activité Facilities quoti-dienne au sein de l’entreprise. « La ligne directe avec la direction RH européenne facilite grandement mon travail en tant que Facility Manager », continue Christian Bertrand.

Optimaliser les salles de réunionL’utilisation de l’espace de bureau a lieu selon les principes ‘Flex-office’ et ‘clean desk’. Actuellement, le bâtiment compte 52 salles de réunion, des plus petites aux plus grandes. Un système de réservation strict est en vigueur. Cependant, suite au nombre élevé de visiteurs internes et externes à l’entreprise, cela ne semble pas suffire et des salles de réunion sont louées à proximité, dans des centres de séminaires, des hôtels, etc. L’utilisation de chaque lo-cal a été scrupuleusement étudiée, et de grandes différences en sont ressorties au niveau de l’intensité de l’utilisation. Tous les facteurs ont été étudiés, et en il res-sort aujourd’hui un besoin pour des lo-caux pouvant accueillir huit personnes. Certaines salles de réunion seront donc optimalisées et le câblage existant sera intégré. De cette manière, un nombre plus important de personnes pourront utiliser des locaux plus petits. Ce projet d’optima-lisation peut être réalisé à moindre coût.

D’une restauration saine à un sentier naturelAu cours de ces deux dernières années, de nombreux projets Facilities ont été lancés, notamment une plateforme mobilité au-tour et sous le nouveau bâtiment. Un pro-jet de mobilité avec des vélos électriques a dès lors été lancé. Dans le domaine de la consommation énergétique et des tech-niques, des projets sont aussi en cours afin d’aligner les demandes facilitaires aux be-soins. La restauration est dynamisée (sé-paration du food bar ‘froid’ et du restau-rant de repas chauds) et externalisée. Une autre piste dans le domaine de la santé est la création d’un sentier naturel éduca-tif sur la faune et la flore, sur le site de 4 hectares à Louvain-la-Neuve. En outre, un projet est à l’étude concernant la dynami-sation des façades du bâtiment.

L’aspect stratégique gagne en importanceLa fonction de Facility Manager a for-tement évolué. « Notre rôle se situe de plus en plus au niveau stratégique. Dès

« Dès la conception d’un nouveau bâtiment, le Facility Manager doit pouvoir mettre son cachet sur le Programme des Exigences. »

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la conception d’un nouveau bâtiment, le Facility Manager doit pouvoir mettre son cachet sur le Programme des Exigences. Il doit tisser un lien entre les utilisateurs du bâtiment, la direction et le Core Bu-siness de l’entreprise. J’ai récemment suivi une formation IFMA à la haute Ecole de la province de Liège. En Wallonie, ce n’est pas encore évident de cartographier le thème du Facility Management et de le dynamiser. Bien souvent, on intègre en-core la discipline dans les services géné-raux de l’entreprise. Mais la question vient progressivement à l’ordre du jour des grandes (et moyennes) entreprises. C’est sans doute encore une utopie (rire) mais n’est-il pas souhaitable qu’un ordre du Fa-cility Manager soit créé un jour, à l’instar de ce qu’il se fait pour les médecins ou les avocats. Une organisation professionnelle qui veillera sur nos tâches et nos respon-sabilités, lesquelles ont des implications financières importantes pour l’entreprise, et qui prévoira des formations spéciali-sées et reconnues ainsi qu’une certifica-tion », continue Christian Bertrand.

Black Building Test« L’impact du Facility Manager sur l’acti-vité de l’entreprise est grand » souligne Christian Bertrand. « Tout ce qui ne fait pas partie du Core Business est du ressort du Facility Management. Qu’il s’agisse de technique, de maintenance ou de res-tauration par exemple. Dans le cadre de cette philosophie, on réalise parfois des Black Building Tests (BBT) : on interrompt le fonctionnement du bâtiment pour voir comment réagissent les systèmes afin d’anticiper d’éventuelles pannes. Une panne est ‘volontairement’ créée le soir ou en week-end afin d’éviter que des pro-blèmes techniques ne se produisent pen-dant les heures de travail ». (Par Philip Declercq - Photos : AGC Glass Building)

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03. Un projet est actuellement en cours pour opti-maliser les salles de réunion. 04. Pour les salles de réunion un système de réser-vation strict est en vigueur. 06. L’utilisation de l’espace de bureau a lieu selon les principes ‘Flex-office’ et ‘clean desk’. 07. La restauration est dynamisée et externalisée.

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26 REPORTAGE

Le paquet de tâches du Facility Mana-ger est particulièrement polyvalent et complexe. Suite à cela, la description de la tâche a évolué d’exécutant à planifica-teur. Une des responsabilités en pleine évolution et où le Facility Manager est impliqué, a trait à la réglementation sur l’exploitation des installations de re-froidissement. Pour éviter que la couche d’ozone ne se dégrade un peu plus, des exigences sévères sont appliquées aux gaz réfrigérants. Ainsi, l’Union Européenne est persuadée qu’il existe suffisamment d’alternatives énergétiquement efficaces et respectueuses de l’environnement pour supprimer du marché les gaz HFC ou F les plus nocifs.

Des normes plus strictes« Le 1er janvier 2015, une nouvelle régle-mentation est entrée en vigueur qui pose des normes plus strictes dans l’utilisation de réfrigérants », raconte Lieven Verstaen

(Product Manager systèmes d’expansion directs Daikin Airconditioning Belgique). « Une conséquence directe est que les installations existantes vont progressive-ment disparaître, il y aura moins de gaz F disponible, un glissement vers des gaz F ayant un GWP plus bas et les gaz F qui ont un GWP plus élevé seront plus chers. Au niveau des installeurs en technique du froid et des utilisateurs finaux, de nou-velles obligations et responsabilités sont également établies. Quel rôle les pompes à chaleur jouent-elles dans ce contexte ? Elles sont généralement reconnues comme étant une solution énergétique-ment efficace, durable et fiable, tant pour la demande en froid qu’en chaleur. »

Alors que Lieven Verstaen présentait un aperçu des pompes à chaleur de Daikin pour les applications résidentielles et commerciales ainsi que les différentes technologies (air/air, air/eau, géother-

mie, hybride) et les configurations (split, multisplit,VRV), Jacques Ectors (Product Manager applied systems Daikin Aircondi-tioning Belgique) a détaillé les solutions plus complexes pour l’industrie et les immeubles de bureaux, notamment. Une attention particulière a été accordée au refroidisseur à air EWAD-TZ, un nouveau compresseur monovis inverteur qui offre un processus de refroidissement extrê-mement efficient sans pour autant perdre en fiabilité et en performances. Grâce au Variable Volume Ratio, l’inverteur génère un rendement optimal en toutes circons-tances.

Patrick Snauwaert et Melissa Morseau, tous deux actifs au General Affairs Mana-gement de Daikin Europe, ont présenté un aperçu de leurs vastes paquets de tâches (gestion des automates, réception, restau-ration, fournitures de bureau, traitement du courrier, nettoyage, fleet management, vêtements de travail, vestiaires, tapis, entretien des végétaux, déménagement, stockage, …) ainsi que la maintenance prédictive des installations via un moni-toring permanent pour allonger la durée de vie et garantir l’efficacité énergétique, avec un impact minimal sur les utilisa-teurs. « Mesurer c’est savoir, mais écouter et anticiper tranquillise l’esprit », conclut Patrick Snauwaert. (Par Rudy Gunst)

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Le vendredi 13 novembre ’15, IFMA a organisé une visite d’entreprise chez Daikin Europe à Ostende. « L’énergie

renouvelable est un thème actuel perçu comme une solution permettant de réduire les émissions de CO2 et d’être moins dépendant du pétrole et du gaz », déclare Mieke Loncke (Directeur IFMA). « Les pompes à chaleur, alternative reconnaissante, sont mises œuvre dans les applications de processus et de confort. Il n’y avait pas de meilleur endroit que chez le leader du marché belge pour avoir un aperçu des possibilités. Elément marquant, c’est la première fois que toutes les personnes inscrites étaient au rendez-vous. Mettez cela sur le compte de Daikin. »

La pompe à chaleur, une solution énergétiquement efficace, durable et fiable

« Mesurer c’est savoir, mais écouter et anticiper tranquillise l’esprit » Patrick Snauwaert, General Affairs Management Daikin Europe

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28 REPORTAGE

LDL Group propose des solutions com-plètes dans le domaine du nettoyage, du séchage et de la finition du linge. Via LDL Care, la société veut mettre un équipe-ment de lavage convivial et durable à la disposition des collectivités. « Le charge-ment et le vidage du linge sont faciles du fait que la porte peut être ouverte à 180°. Le raccordement des machines à laver sur le circuit d’eau chaude et/ou du séchoir au gaz permet de réduire la consommation d’énergie jusqu’à 60%. Nous proposons aussi une formule de location financière et/ou opérationnelle pour les appareils », souligne l’administrateur délégué Johan Stuyven.

Lorsqu’une entreprise est renforcée par une nouvelle génération, de nouvelles idées novatrices jaillissent régulière-ment. Il y a deux ans, Julie Stuyven, fille de Johan Stuyven, a rejoint la société. Très rapidement, elle a proposé de s’investir dans un nouveau concept : « J’ai termi-né mes études à l’étranger et j’ai voyagé à l’international pendant cette période. C’est ainsi que j’ai découvert des formules novatrices pour ‘laver et sécher’, qui sont la conséquence de certaines tendances

sociales. La population croît partout dans le monde et il y a moins d’espace dispo-nible pour héberger les individus. Cela va de pair avec une évolution continue vers l’individualisation. Jadis, tout le monde connaissait ses voisins, mais de nos jours, c’est loin d’être évident. »

Le lavage dans une société moderneCes changements démographiques ont aussi des conséquences sur la manière dont les individus lavent et sèchent leur linge. « Voilà pourquoi nous estimons qu’il est important de jouer un rôle au-jourd’hui », continue Julie. « Au sein de l’entreprise, nous avons réfléchi à la ma-nière dont nous pouvions anticiper cette modernisation. Cela a conduit à la nais-sance du concept de ‘lavage et séchage collectif’. Le lavage et le séchage collec-tifs existent depuis longtemps dans des blanchisseries. Avec le lancement de ‘LDL Care’, l’entreprise de Deinze veut intégrer des lieux de lavage collectifs notamment dans les entreprises, les appartements, les logements sociaux, les flats services, les maisons d’étudiants, les campings et autres points de rencontre collectifs. Le

maître d’oeuvre fournit l’infrastructure et nous mettons nos machines à laver et nos séchoirs gratuitement à disposition. De plus, nous nous chargeons gratuitement de la maintenance et des réparations via notre équipe de dix techniciens. Les utili-sateurs des machines insèrent des pièces de monnaie dans la caisse des appareils et ce revenu est réparti entre le maître d’oeuvre et nous selon un pourcentage », explique Johan Stuyven. Il s’agit de ma-chines économiques et respectueuses de l’environnement, qui sont raccordées aux installations sanitaires et électriques par LDL Care. « Les avantages pour le maître d’œuvre sont légion : il ne doit plus inves-tir dans des machines pour l’utilisateur et n’est pas confronté à des coûts de mainte-nance ou de réparation imprévus. Les per-formances des appareils engendrent un gain de temps et des économies d’énergie. Parallèlement à cela, nous stimulons le contact social. »

Une « formule attrayante »LDL Care a réussi dans un délai très court à établir une belle liste de références pour ce service. Tant les entités de loge-ment sociaux, les campings, les maisons

‘Meet and wash’ : il est fort probable que cette tendance sera un jour monnaie courante dans notre société. Via LDL Care,

LDL Equipment veut fortement investir dans cette tendance dans les prochaines années, où le développement de lieux de lavage collectifs est central. « Le système est non seulement économe et rentable pour le maître d’oeuvre, mais il permet aussi de renforcer le contact mutuel », expliquent Johan et Julie Stuyven de LDL Equipment.

Le lavage écologique avec une dimension sociale

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29REPORTAGE

d’étudiants que les flats services en font un bon usage. Au CPAS de Sint-Martens-Latem, Wouter Accou a été un précurseur dans l’implémentation de cette solution dans les flats services à la Vennelaan : « Nous avons contacté la société parce que faire installer une machine à laver et un séchoir dans les chambres des résidents n’était pas une option. On aurait dû placer une trentaine d’appareils, ce qui n’était pas recommandé d’un point de vue technique et écologique. Nous avons alors pensé à créer des lieux de lavage communs. Cela nous a semblé une bonne idée de prévoir un lieu supplémentaire où les personnes peuvent se rencontrer. Elles peuvent dis-cuter ensemble, ne fut-ce que pour savoir à qui c’est le tour de laver. » Au niveau de la facilité d’utilisation, cette approche semble être un choix judicieux. « Ne plus devoir acheter de jetons est par exemple très pratique. De plus, cela stimule l’in-dépendance des résidents plus âgés. Cet aspect a aussi créé des rencontres supplé-mentaires, ne fut-ce que pour changer de la monnaie. La communication entre les résidents se passe si bien que nous, en tant que CPAS, ne devons plus nous soucier de la coordination du local de lavage. »

Lors de l’installation du lieu de lavage col-lectif, le CPAS avait planifié une réunion pour transmettre les informations utiles sur le fonctionnement et l’utilisation des machines de lavage et de séchage. « Dès le premier jour, on a constaté qu’il s’agis-sait de machines industrielles de qualité. Par rapport à nos anciennes solutions,

elles ont moins de manquements. Ceci créé aussi de la satisfaction chez les ré-sidents. Le séchoir avec l’évacuation d’air génère des temps de séchage moins longs. Un atout très apprécié par nos ré-sidents car il est très utilisé. »

« Travailler le marché de l’entreprise »LDL Equipment veut aussi tirer ce concept vers le marché de l’entreprise. La société de Deinze place les machines, les revenus sont ensuite partagés entre le client et LDL Care. « Nous sommes en train de travailler ce marché », continue Julie Stuyven. « On remarque qu’il intéresse les entreprises de transport notamment, certainement si elles travaillent avec des chauffeurs étrangers. Pour les collaborateurs, laver leurs vêtements à l’entreprise est intéres-sant. C’est un service de l’entreprise, pour lequel ils paient une contribution. Nous avons notamment installé notre solution chez une société de transport à Ostende. Les entreprises de cueillette de fruits du Limbourg sont aussi une opportunité in-téressante et elles proposent la solution à leurs collaborateurs (temporaires). »

LDL Care a placé environ 300 machines dans des lieux de lavage collectifs en Belgique, et 200 chez nos voisins du nord. La société ambitionne de déployer ce concept ‘meet and wash’ : « Dans le jar-gon, ce concept s’appelle ‘Route’-business. Il vient en fait des pays anglo-saxons où il est déjà bien implanté. Aux Etats-Unis, environ 500.000 appareils ont été in-

tégrés dans des lieux de lavage, contre 150.000 pièces au Canada et 14.000 en Grande-Bretagne. Nous espérons en ins-taller 8.000 d’ici 2020. L’objectif est d’at-teindre les 40.000 pièces pour 2025. »

La société investit notamment dans un outil en ligne qui informe le maître d’œuvre du chiffre d’affaires généré par chaque machine. « Ce logiciel est actuel-lement en phase d’essai et sera lancé fin 2015. Cela nous permettra de garantir une facturation transparente.» (Par Bart Vancauwenberghe)

www.ldlnv.be

« Le maître d’oeuvre fournit l’infrastructure et nous mettons nos machines à laver et nos séchoirs gratuitement à disposition. De plus, nous nous chargeons gratuitement de la maintenance et des réparations. »

01 02 03

01 & 02. Le concept est appliqué entre autres dans tous les campings du Groupe Floreal, comme ici au Domaine des Sources à Lierneux.03. Les visiteurs du Domaine des Sources peuvent laver le linge pour 4 euros et le sécher par après pour 2 euros.

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30 REPORTAGE

Le groupe Miko est basé à Turnhout. L’en-treprise familiale a commencé en 1801 comme torréfacteur de café. En ce moment Miko engage plus que 900 employés dans le monde entier. Avec plus de 200 années d’expérience dans la torréfaction, la socié-té offre un concept total pour la fourniture de café dans le marché Out-of-Home.

Du café au biscuitVous pouvez compter sur Miko pour votre approvisionnement de café. Nous pro-posons des distributeurs de boissons chaudes petits et grands, en fonction de vos besoins. En dehors de café, on a aussi du thé, du cacao et de la soupe dans notre gamme», explique Johan De Boeck. « On cherche toujours après les derniers appa-reils et technologies de café afin d’offrir la meilleure qualité. Avec, entre autre, une propre barista, la torréfaction de café et le service technique nous offrons le pac-kage complet. On a des différentes for-mules commerciales, d’approvisionnement

simple jusqu’à la formule Full Service, qui garantit un service café sans soucis de votre part.»

Coffee corner : investir au boulot agréableLa pause-café offre un moment de dé-tente au cours d’une journée de travail chargée. Un corner café est l’endroit idéal pour une conversation informelle entre collègues. ISS Catering et Miko Coffee Ser-vice travaillent ensemble pour créer un corner café confortable pour le personnel de HP Belgique à Diegem. Ensemble, ils ont conçu un coffee corner avec un aspect moderne. Miko a fait sur mesure le design des panneaux graphiques et le départe-ment technique a pris soin de toutes les machines à espresso. HP a complété le coin de café parfaitement avec un décor agréable.

« Le coffee corner chez HP existait déjà plus longtemps, mais avait besoin d’être

rafraîchie.» explique Bram De Geeter (Unit Manager ISS Catering). « L’objectif était de créer un lieu de rencontre agréable pour nos collègues et les visiteurs. On a déli-bérément choisi Puro, un café Fairtrade de haute qualité. Les photos de la forêt tro-picale et les machines à espresso vertes contribuent à une belle apparence. On a poursuit la même couleur dans la déco-ration.»

Chaque matin, les employées font la file chez Odette. Le barista de Miko lui a donné un cours pour préparer l’espresso idéale. « Odette est indispensable au coin de café. La qualité est primordiale et elle est très fière des cafés qu’elle prépare. La consommation dépasse facilement 100 cafés par jour, ce qui prouve le grand suc-cès de notre corner café !», conclut Bram De Geeter.

www.purocoffee.comwww.mikocoffee.com

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) tient compte de la dimension sociale de l’entreprise. Prendre soins des

employés par exemple y fait parti. Un employé satisfait se sent bien dans l’entreprise et subit moins de stress. « Un coffee corner agréable est une valeur ajoutée pour votre entreprise. Les employés qui profitent d’une pause-café sont plus satisfaits et obtiennent ainsi des meilleurs résultats. En outre, une pause-café renforce le contact social entre collègues.» , déclare Johan De Boeck (Sales Manager Miko Coffee Service).

« Un coffee corner agréable est une valeur ajoutée pour votre entreprise»

« Les photos de la forêt tropicale et les machines à espresso vertes contribuent à une belle apparence. On a poursuit la même couleur dans la décoration.»

Odette et Bram De Geeter d’ISS Catering dans leur Puro coffee corner

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Puro s’engage à protéger les forêtstropicales. Nous collaborons avec l’organisation de conservation de la nature World Land Trust et pour chaque tasse de café vendue, nous donnons une contribution financière pour acheter et protéger durablement des parties menacées de la forêt tropicale en Amérique du Sud.

Facilicom Services Group Belgium s’est lui-même fixé l’objectif d’ici la fin de l’année 2016 de devenir la société de services facilitaires la plus orientée vers le client. Cela n’implique pas non seulement une plus grande prise de conscience des désirs du client, mais aussi un changement d’attitude, où être à l’écoute du client prend une place centrale. Le but ultime de Facilicom est de créer une valeur ajoutée continue pour le client. “ Pour Facilicom ceci est un grand pas, mais un pas logique “ a déclaré Alain Vandenbrande, PDG. ” Nous sommes convaincus que par une écoute attentive et personnelle vis-à-vis de nos clients et du fait de prioriser leurs valeurs, nous ne serons pas seulement la société la plus orientée vers le client, mais aussi nous élargirons les frontières du monde facilitaire. ”

#amourpourleclient

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British Institute of Facilities Management (BIFM) - Gareth TancredAu Royaume-Uni, les professionnels FM continuent de tisser des liens pour élever la place du Facility Management jusqu’au bureau de la direction. BIFM, en particu-lier, a apporté son aide en travaillant avec l’Energy Manager’s Association, ICAEW Chartered Accountants et le Chartered Institute of Personnel and Development. L’association a aussi mis l’accent sur les normes professionnelles et - dans une tentative de mener à bien cette mission – a publié le FM Professional Standards Handbook. Cet ouvrage détermine l’ob-jectif des normes, introduit un schéma et donne des conseils sur la manière dont l’information peut être appliquée. Outre ces initiatives, le BIFM continue de renou-veler sa conférence annuelle Think FM et informe ses membres sur les trajets de carrière FM spécifiques via des projets de développement.

TENDANCES ET DÉFIS :• Comment le Facility Management peut-il

être perçu comme pertinent et donc valori-sant dans le monde ?• A quoi ressemble le lieu de travail de l’ave-nir ?• Qui est responsable du lieu de travail ?• Le Hot desking devient plus important sur le lieu de travail.

Colombian Facility Management Association - Alejandra VelezIl a fallu attendre les années 2000 pour que l’Amérique latine commence à par-ler de Facility Management. En 1999, l’Argentine a été le premier pays à dis-poser d’un département IFMA. En 2002, le groupe est devenu l’association lati-no-américaine du Facility Management (Sociedad Latinoamericana de Facility Management). En 2004 a vu la fondation d’ABRAFAC (Associacao Brasileira de Fa-cilities), l’association FM au Brésil. Mais il a encore fallu patienter dix ans avant que des organisations similaires voient le jour dans d’autres pays latino-américains. L’Association colombienne pour le Facility Management n’est que la troisième orga-

nisation du genre dans la région. Le Brésil et l’Argentine dominent le marché FM en Amérique Latine du fait de leur puissance économique et la taille de leur marché de la construction. Mais la Colombie, le Panama, le Mexique et le Pérou sont les marchés les plus forts en termes d’espace de construction. Certains de ces pays com-mencent à montrer de l’intérêt pour les formations FM. Les plus grands marchés de bureaux en Amérique Latine restent Mexico City, Sao Paulo et Santiago. Ces trois villes ont aussi la réputation d’être les plus grands centres d’affaires de la ré-gion. Les marchés ayant la croissance la plus rapide de ces deux dernières années sont Bogota, Lima et Panama City, suite à la demande importante et un climat d’investissement favorable. Depuis 2012, l’AGEM (Asociacion de Gestores de Edifi-cios Modernos) se focalise sur la formation continue et le réseautage pour le marché FM. En juin 2014, l’organisation a décidé de se concentrer sur trois piliers : les op-tions de formation pour les membres, les activités de réseautage complémentaires et une meilleure visibilité de la profession

Lors du congrès FM international, les dirigeants des principales associations de Facility Management dans le monde se sont rencontrés pour discuter des tendances, des défis et des opportunités

dans le secteur du FM. Lors de cette troisième édition, le panel a accueilli le président du conseil d’administration de l’IFMA, Jim Whittaker. Le congrès a débuté avec les présentations des sept associations/réseaux issus de l’industrie du Facility Management dans le monde. A l’issue, le public a pu participer au débat sur l’engagement des étudiants. A l’instar des années précédentes, ces associations vont maintenant socialiser les idées proposées et les résultats seront annoncés lors de la prochaine édition. Compte-rendu de ces présentations.

Congrès FM international à La Nouvelle-Orléans

Points de vue et défis régionaux sur le Facility Management

Jim Whittaker

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(via la conférence annuelle TecnoEdificios, etc.). Suite à cela, l’organisation a changé de nom : l’Association des Gestionnaires de Bâtiments Modernes est devenue l’As-sociation Colombienne du Facility Mana-gement (Asociacion Colombiana de Faci-lity Management). Par rapport à d’autres pays, la Colombie se trouve encore dans la phase initiale d’enseignement en matière de Facility Management. Seules quelques entreprises de la région ont développé un modèle FM. Le terme de Facility Manage-ment est peu connu mais les entreprises sont conscientes qu’elles ont besoin de Facility Management pour mieux gérer leurs actifs. L’intérêt dans la formation est croissant.

TENDANCES ET DÉFIS :• En 2013, le record en construction de bureaux a été battu en Amérique Latine : plus de 2 millions de mètres carrés ont été construits. D’ici fin 2015, 5 autres millions de mètres carrés seront construits.• Le terme Facility Management est lent à être reconnu et la signification du terme n’est pas cohérente dans la vie économique colombienne.• Globalement, le FM doit encore gagner sa place et sa reconnaissance sur le marché colombien.

European Facility Management Network - Ron van der WeerdEuroFM ne dit pas à ses membres qu’ils doivent penser d’une certaine manière. EuroFM collabore avec les membres pour comprendre ce que signifie précisément le Facility Management. Van de Weerd a ex-pliqué qu’en tant que président du groupe, il ne pouvait pas parler au nom d’autres organisations FM. En lieu et place, il a pré-senté les développements dans certains

pays et les progrès dans le rapproche-ment des différents points de vue relatifs au Facility Management. Au niveau aca-démique, il est important de prévoir des programmes officiels reconnus en Facility Management (comme le programme de l’IFMA) afin de promouvoir le profil de la profession. Au niveau local, des confé-rences, comme l’EFMC, doivent veiller à ce que des pratiques standard et des normes s’adressent aux caractéristiques typiques de chaque région. Pour réaliser cela effi-cacement, il est important que toutes les associations FM partagent leurs points de vue. De cette manière, les définitions et les compétences utiles inhérentes à la profession seront favorisées.

TENDANCES ET DÉFIS :• Une fois le FM défini, n’oublions pas le dé-veloppement durable.• Les cinq P de la définition du Facility Ma-nagent sont : personnes, processus, place, planète et profit.• Mettre l’accent sur la socialisation de l’im-portance du Facility Management sur le lieu de travail est essentiel au développement de la profession.

Global FM - Duncan WaddellGlobal FM est une association d’organi-sations de Facility Management qui fait office de plateforme pour dégager des

manières alternatives de promouvoir la profession. Pour être plus durable, l’asso-ciation a mis fin à ses activités en Belgique et a établi son siège dans le pays d’un de ses membres. En 2014, FMA Australie a accepté d’abriter le siège, avec Waddell comme président. Les deux tâches de Glo-bal FM sont l’organisation d’un World FM Day annuel et la rédaction d’un rapport d’étude sur l’impact économique du Faci-lity Management à travers le monde.

TENDANCES ET DÉFIS :• L’association veut se concentrer sur une tâche et la mener à bien. • Recherche de possibilités de communica-tion alternative complémentaires pour les membres afin de travailler tous ensemble et d’intensifier l’importance de la profession.

Facility Management Association of Aus-tralia - Nicholas BurtLe Facility Management fournit le PIB de l’Australie, environ 28 milliards euro par an et offre une opportunité de travail à plus de 200.000 personnes. Il garantit la santé, le bien-être et la productivité de la main d’œuvre australienne.Pour la première fois en 25 ans, l’associa-tion s’est donnée une nouvelle image. La Facility Management Association of Aus-tralia va prochainement déployer sa nou-velle stratégie. FMA Australia met l’accent

Les médias sociaux sont à la fois perçus comme une menace et comme quelque chose de positif. Une grande quantité d’information est certes disponible, mais comment la gérer ?Jim Whittaker

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sur l’établissement de possibilités et la reconnaissance de l’industrie, l’influence de l’ordre public, les normes et la légis-lation ainsi que l’affinement du comité. L’organisation veut être le plus grand promoteur du Facility Management sur la voie de la reconnaissance dans le monde des affaires. Elle compte réaliser cela via ses diplômes, des centres de formation, le développement de la profession, les pro-grammes de récompense, la recherche, l’accréditation, l’implication des membres et diverses autres mesures. L’impact de l’organisation continue de croître chaque année. Actuellement, 51 événements sont organisés ainsi que 10 séances de perfec-tionnement professionnel, il y a plusieurs groupes structurés avec des représentants de l’IFMA et 62.000 points de contact.

TENDANCES ET DÉFIS :• Intérêt croissant dans la manière de pro-fessionnaliser la branche industrielle.• Efforts constants pour faire participer les clients et les utilisateurs finaux et connecter toutes les voix de l’industrie afin que tout le monde reçoive des messages directs et complets.• Soixante à 70 pourcents des actionnaires veulent augmenter l’utilisation des outils techniques au sein de leurs services FM. Au plus un bâtiment est techniquement com-plexe, au plus il faut de main d’œuvre straté-gique pour garder une vue d’ensemble.• Le besoin en formations FM continue de croître rapidement. Le défi consiste à suivre le rythme de la demande alors qu’il faut te-nir compte du budget.• La demande augmente mais il est essentiel de garder la qualité comme priorité. Nous devons donner suffisamment de temps à la recherche qui aide à définir la profession.

Facilities Management Association of New Zealand - Val MoraesFondée en 2008, FMANZ est un réseau commun à croissance rapide qui repré-sente les personnes actives dans le monde du FM en Nouvelle Zélande. L’association a trois fonctions principales : former, ré-seauter et représenter. FMANZ a signé un certain nombre d’alliances stratégiques, du Green Building Council of New Zea-land jusqu’à FMA Australia. L’association offre une multitude de possibilités pour réseauter ainsi qu’un support profession-

nel via son FM Summit annuel, des forma-tions, etc. Le développement de possibilités de for-mation pour les membres est la grande priorité de FMANZ. L’association se concentre sur un trajet progressif clair. Les autres priorités de l’association sont le renforcement de la communication (par la refonte du site web, l’accent sur les médias sociaux et une nouvelle mouture du ma-gazine), la mise en réseau, l’augmentation du nombre de membres, le dialogue et la continuation de sa responsabilité fiscale.

TENDANCES ET DÉFIS :• Un plus grand accent sur les médias so-ciaux qui offrent des possibilités supplé-mentaires pour atteindre des membres.• Exigence permanente de certification dans le monde des affaires et programmes de ni-veau académique.• La promotion de la valeur via une plate-forme de formation est un must.• Un plaidoyer doit devenir une priorité. Le développement d’une voix nationale n’est possible qu’avec une offre en formations et un trajet de formation convaincants.

Facility Management Nederland - Roel Masselink et Maybrit AdmiraalFMN, l’association néerlandaise des pro-fessionnels FM, compte environ 2.000 membres. La part du lion est détenue par les membres du management moyen et du management supérieur. Les objectifs internationaux de l’association consistent notamment à renforcer l’attention inter-nationale, à rendre les connaissances in-ternationales plus accessibles aux Facility Managers néerlandais et à tisser des liens entre les professionnels FM du monde entier.Masselink est revenu sur la manière dont les tendances externes influencent les FMN et leur adhésion. Le Facility Mana-gement est généralement sous-traité et les membres FMN potentiels se trouvent souvent parmi les fournisseurs. Il est né-cessaire de renforcer la valeur du Facility Management, et FMN investit tant dans les individus que dans les organisations. Au centre de la tendance pour compri-mer les coûts, l’accent est mis sur d’autres points comme le développement durable, l’hospitalité, la technologie et la commu-nication. L’association s’est adaptée aux

tendances établies en modifiant stratégi-quement le management, en actualisant son site web avec un nouveau CRM (Cus-tomer Relationship Management System), en rafraîchissant l’identité de l’entreprise, par l’introduction d’un European FM Lea-der Conference indépendant et en amélio-rant l’échange des connaissances.

TENDANCES ET DÉFIS :• FM continue d’être considéré comme un intérêt commercial et non une priorité pro-fessionnelle. • Il y a un besoin constant pour développer ensemble des outils permettant de promou-voir le développement durable dans les en-treprises. • Il existe des possibilités pour renforcer la position des FM au sein des entreprises.• Les médias sociaux sont à la fois perçus comme une menace et comme quelque chose de positif. Une grande quantité d’in-formation est certes disponible, mais com-ment la gérer ?

International Facility Management Association - Tony Keane en Jeff JohnsonLa stratégie de l’IFMA est concentrée sur la valeur actionnariale à long terme. Ses idées caractéristiques sur l’influence mon-diale, la communauté, le développement durable et l’excellence opérationnelle im-bibent ses quatre points de vue (action-naire, interne, apprentissage et croissance, financier). L’IFMA veut appuyer sa vision pour être la source et le représentant du Facility Management. L’organisation distingue les différents points de vue en objectifs et en initiatives stratégiques, qui servent à aligner les priorités et à garan-tir que les fonds soient applicablement répartis dans l’entreprise. Un secteur de croissance, l’année dernière, a été la for-mation de l’EU FM Coalition, dont fait également partie IFMA Belgium. Le Fa-

Les nombreuses organisations FM dans le monde continuent d’offrir un immense potentiel pour une future collaboration et le partage des connaissances.

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cility Management doit être plus visible au sein des cercles gouvernementaux et l’objectif de ce groupe croissant est de former les décideurs. EU FM Coalition est une source FM avec une voix unifiée. D’autres initiatives travaillées par l’orga-nisation concernent notamment le pro-gramme Essentiels of FM et une stratégie des connaissances améliorée. Essentials of FM est un programme de budget dis-ponible dans le monde et dans plusieurs langues. Via le programme, des individus peuvent apprendre les compétences de base pour devenir superviseur ou respon-sable de département dans le secteur du FM. La stratégie de la connaissance est un renouvellement de la bibliothèque de connaissances en ligne de l’IFMA qui se développe autour du partage des connaissances entre les membres. L’effort se reflète dans le renouvellement de la communauté en ligne de l’IFMA et plus particulièrement dans les pages sur le développement durable et le volet Work-place Evolutionaries. Dans les prochaines années, le système sera plus personnalisé et plus interactif.

TENDANCES ET DÉFIS :• 28 pourcents des membres de l’IFMA n’ha-bitent pas aux USA. Quelle valeur supplé-mentaire l’organisation peut-elle offrir aux membres internationaux ?• Les nombreuses organisations FM dans le monde continuent d’offrir un immense po-tentiel pour une future collaboration et le partage des connaissances.• La localisation du contenu global est im-portante parce que la pertinence est pres-crite par les différents pays.

Développement de personnel (IFMA Foundation) - Jeff TafelIFMA Foundation continue d’accréditer des hautes écoles et des universités via ses formations accréditées (ADP) et vise à montrer aux étudiants qu’une carrière dans le secteur du FM est un bon choix. Pendant l’IFMA’s World Workplace 2014 Conference & Expo, la fondation a recon-nu la Texas A&M University comme éta-blissement où on peut suivre la 31ème formation accréditée par l’IFMA. IFMA Foundation ne se concentre pas unique-ment sur la croissance de ses formations. Les collaborateurs IFMA ont aussi réé-

crit les normes ADP en gardant à l’esprit le point de vue des étudiants. En 2014, la fondation a fait don de 130.000 euro pour des bourses d’études et des subsides à plus de 37 étudiants, et la participation internationale continue de croître. Outre les programmes et les awards, le point focal d’IFMA Foundation reste l’initiative Global Workplace Workforce : un plan qui va soutenir la position du Facility Mana-gement lorsque les individus doivent faire un choix de carrière.

Le thème des discussions en groupeL’engagement des étudiants a été mis en avant par les participants du congrès comme étant le thème ayant le plus grand potentiel direct. Les idées suivantes ont été proposées :

• Fournir plus d’efforts pour promouvoir la recherche effectuée par les étudiants.• Application d’une ludification dans l’en-seignement des étudiants au sujet du Fa-cility Management. • Réalisation de vidéos FM destinées aux Facility Managers émergents et/ou aux jeunes hommes d’affaires. Ces vidéos peuvent être semblables aux vidéos de TED Talks.• Création d’une banque de connaissances centralisée pour le Facility Management afin de faciliter la consultation.• Utiliser des exemples réels qui soient pertinents dans les régions des étudiants. Ils peuvent ainsi percevoir comment

contribuer au concept. Peut-être y-a-t-il un boom de la construction dans leur ville. Il est important de montrer des exemples pratiques qui soient d’application pour eux. • Les étudiants apprennent mieux en voyant et en faisant. L’enseignement à l’aide de scénarios : « Si vous étiez le directeur de cette école, comment gère-riez-vous le bâtiment ? »• Chercher un exemple de projet connu qui montre à quel point le FM fait partie du concept. Exemple : le projet Mars City a introduit le concept de technologie BIM dans plusieurs écoles, et les étudiants ont pu découvrir un autre aspect du FM. • Les rencontres individuelles entre les étudiants et les entreprises/les organisa-tions pour connaître les défis et les moti-vations des étudiants.• Rassembler un groupe d’étudiants issus de cultures et de nationalités différentes pendant une longue période. Les laisser interagir entre eux en brainstorming sur le FM. Ils avanceront très probablement des so-lutions uniques.(Par Andrea Sanchez, rédacteur en chef FMJ , senior director communication IFMA)

Cet article est initialement paru dans FMJ, le magazine officiel de l’International Facility Management Association (www.ifma.org/fmj), et est à nouveau publié avec l’autori-sation.

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Lorsque le Facility Manager est trop peu impliqué dans les processus de concep-tion et de construction, cela peut entraî-ner la livraison d’un bâtiment non-du-rable, très coûteux et difficile à entretenir et à gérer. Le groupe de travail FM&Archi-tecture, constitué de Mieke Loncke (IFMA), Alain Delahaut (HEPL), Guy Eeckhout (Barco), André Colin (Ageas), Philippe Vis (RES), Hans Janssen (8Office – interieur), Anton Boone (Threon), Inneke Van Hout (Intervest), Thomas Vandenbergh (Besix), Pieter Pauwels (Université de Gand), Geert Mertens (PMV), Geert Verhelst (Ingenium), Iwein Baeyens (UZ Brussel), Jan Moens (BB) et Patrick Heyneman (Imtech), s’est penché sur cette problématique. Le rapport vise l’objectif de réaliser une meilleure rétroaction entre le Facility Ma-nager et l’architecte. Mieux, le groupe de travail s’efforce, via ce document, d’amé-liorer l’échange des connaissances et l’ex-pertise sur le FM entre tous les acteurs impliqués dans les processus de concep-tion, de construction et de gestion.

DirectivesLe rapport compte 37 pages et reprend un ensemble de directives, structurées selon

les phases et les parties concernées. Ces directives doivent donner un fondement au Facility Manager et aux autres parties impliquées, et permettre, dès la première phase de conception, de concevoir des bâ-timents gérables plus efficacement. Les directives indiquent le type de questions auxquelles le bâtiment doit répondre et être conforme pendant les processus de conception, de construction et de gestion. Ces questions sont résumées par étapes dans le cycle de vie d’un bâtiment, peu im-porte qui pose la question.

Le contenu du rapport est scindé en deux parties. La première partie traite de l’inte-raction entre le FM et l’architecture (Cy-cle de vie d’un bâtiment, Construction et performances supérieures, Approche de projet intégrée, Valeur de récupération). Le principal chapitre aborde le partage des connaissances, phase par phase. Onze phases sont développées : Idée, Pro-gramme d’exigences, Concept architectu-ral, Rénovation ou construction, Concep-tion architecturale, Conception technique, Appel d’offres, Construction, Fonction-nement et maintenance, Rénovation et valorisation, Décision de rénovation ou

démolition. A chaque phase, les questions suivantes sont posées : définition de la phase ? Quelles sont les questions qui de-vraient être posées à ce stade à propos du bâtiment ? Deliverables ?Alain Delahaut (HEPL), président du groupe de travail : « Avec ce rapport, nous pensons avoir créé un modèle qui initie et stimule l’interaction entre les parties im-pliquées, chaque fois au moment oppor-tun pendant le cycle de vie complet d’un bâtiment. Nous espérons que le lecteur y trouvera de l’inspiration lors de l’approche d’un prochain projet, où qu’il se situe dans le cycle d’un bâtiment. » (Par Tilly Baekelandt)

Le rapport FM&Architecture peut être télé-chargé gratuitement via le site :

www.ifma.be/fr/rapports/

Le groupe de travail FM&Architecture a présenté son rapport le 24 novembre dernier. Le point de départ est la problématique du manque

d’implication du Facility Manager dans les processus de conception et de construction. Le rapport mentionne quand il faudrait partager quelle information stratégique avec qui, dès la première phase de conception.

Le groupe de travail IFMA FM&Architecture présente son rapport

Le rapport mentionne quand il faudrait partager quelle information stratégique avec qui, dès la première phase de conception.

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37ARCHITECTURE

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38 REPORTAGE

Van Hout Facilities, fondée en 2008, em-ploie 15 techniciens et 9 employés. L’en-treprise n’opère plus uniquement depuis sa base à Geel. Suite à la répartition natio-nale des projets, une seconde entité a vu le jour à Bruxelles. « Plusieurs acteurs de marché se focalisent sur la maintenance technique. Pour nous, l’entretien structurel (façades, toitures, …) est tout aussi impor-tant, tout comme l’interaction possible entre les deux types de maintenance. De la moisissure sur les murs, par exemple, c’est un problème structurel mais sou-vent aussi la conséquence d’une ventila-tion non performante. Outre notre bureau d’études, Botec, et notre bureau d’études en techniques durables, Vadutec, nous gérons toutes les techniques (menuise-rie, construction métallique, …) en in-terne. Nos techniciens multidisciplinaires agissent généralement comme des res-ponsables de chantier et travaillent avec des partenaires qui, sous leur supervision, oeuvrent comme des sous-traitants. »

De la vente au détail aux ambassades« Notre approche de projet dépend de la mission que nous confie le client. Il peut

s’agir uniquement d’une maintenance pré-ventive ou d’une maintenance corrective à la demande. Mais certains clients nous confient tant la maintenance préventive que corrective et l’approvisionnement des investissements de remplacement. On demande de plus en plus de réaliser les activités de maintenance avec le person-nel interne à un prix déterminé à l’avance. Parmi nos clients, nous avons notamment les chaînes de vente au détail, des établis-sements de soins et des ambassades, mais aussi des immeubles de bureaux. L’accent est mis sur les projets où une certaine empathie est demandée à nos collabora-teurs. Dans le secteur des soins de santé, il peut s’agir d’un centre psychiatrique et la prudence y est de mise. Dans les am-bassades, une discrétion absolue est un must. Ce n’est que comme cela que nous pouvons garantir un service optimal. » Pour les marchés publics, le Total Cost of Ownership est un ingrédient de base, certainement lors des projets PPS. « Outre notre division S&R qui se concentre sur la construction et l’exploitation de piscines via PPS, nous sommes souvent impliqués dans de telles formules via les communes. La maison Bethanie à Zoersel, qui a été ré-

novée en une maison communale, est un exemple » explique Parmentier.

Fort en maintenance technique préventiveQue l’entretien structurel ait jusqu’à pré-sent pesé plus lourd que la maintenance technique s’explique par le fait que Van-hout Facilities est issu d’une entreprise de construction. « Depuis un an et demi, les techniques font partie intégrante de nos activités. Nous avons maintenant aussi des frigoristes, des techniciens brûleur, etc., en service. Nos clients peuvent faire appel à notre service de garde 24/24 et 7/7 constitué de nos propres techniciens. Nous sommes forts en maintenance tech-nique préventive et nous travaillons se-lon des prix déterminés au préalable. La maintenance corrective doit être évitée le plus possible. Nous travaillons comme une équipe de construction et nous pen-sons au long terme avec le client qui fait partie de l’équipe », conclut Parmentier. (Par Philip Declercq)

www.vanhout.be

Depuis un an et demi, les techniques font partie intégrante des activités de Vanhout Facilities. « La combinaison de

notre expertise dans le domaine de l’entretien structurel et de la maintenance technique des bâtiments nous donne une position particulière sur le marché », déclare Jan Parmentier, Manager de cette entreprise du Groupe Vanhout.

L’entretien structurel et la maintenance technique sont un et indivisible

Bank van Breda à Anvers : Intégration discrète d’une solution de refroidissement . Photos © Vanhout Facilities

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La moitié des entreprises touchées par un incendie font faillite endéans les deux ans. Telle est la conclusion d’une étude réalisée par Rabobank aux Pays-Bas. Inutile de dire à quel point une

détection incendie est importante. Néanmoins, la norme actuelle date de 1986, époque révolue des vidéocassettes et des baladeurs. Depuis 2005, la commission miroir E72 prépare une adaptation de la norme. Lors d’un demi-journéé formation organisé par l’IFMA, Christophe Pia de DEF a pointé les changements majeurs qui devraient intervenir avant la fin de l’année.

Garantir une détection incendie fiable

01

40 LOIS ET NORMES

Un élément de la sécurité incendieLa sensibilisation à la sécurité incendie a augmenté de façon spectaculaire ces der-nières années. La détection incendie n’est qu’un élément d’un ensemble pouvant être scindé en trois piliers : l’organisation (prévention, intervention, communica-tion), la sécurité passive (les matériaux de construction) et la sécurité active (détec-tion, extinction). Un Facility Manager qui veut établir une bonne politique intègre toujours ces trois éléments. L’accent est aussi mis sur le mouvement, explique Christophe Pia (Sales manager chez DEF, un acteur international dans le secteur des systèmes de sécurité incendie). « Jadis, le seul souci était de protéger le person-nel. Aujourd’hui, c’est toujours l’objectif principal mais on cherche aussi à préser-ver les biens, les produits et le bâtiment. Un incendie peut avoir des lourdes consé-quences et compromettre l’exploitation des activités. L’ancienne norme de 1986 n’en tenait pas suffisamment compte. De plus, elle était prescriptive, non basée sur les performances et bien entendu pas à la hauteur de la technologie d’au-jourd’hui largement disponible, comme les nouvelles centrales de contrôle et de

signalisation et les détecteurs spéciaux. Les entreprises ne doivent pas paniquer. Si elles disposent déjà d’un système et qu’elles sont conscientisées, elles ne de-vront probablement rien changer. Mais c’est une opportunité de secouer tout le monde. La sécurité incendie n’est pas seu-lement une affaire de spécialistes, chaque personne sur le lieu de travail doit être conscientisée. »

Divisé en deux partiesLa norme NBN S21-100 va donc être rem-placée avant la fin de l’année. Cela se fera par deux nouvelles normes : la NBN/DTD S 21-100-1 et la NBN/DTD S 21-100-2. Pia :

« Le changement le plus frappant est que la norme est désormais divisée en deux parties. La première se concentre sur les solutions techniques : comment dois-je intégrer la détection incendie ? La se-conde va plus loin dans la définition de la responsabilité. C’est ce dernier élément qui est surtout nouveau. En recherchant la responsabilité, la détection incendie est devenue un élément dans un ensemble plus vaste d’un système de sécurité incen-die actif, et l’importance des certificats est en augmentation. Le nouveau certificat FISQ peut en dire plus au Facility Mana-ger sur le partenaire à choisir. Il s’agit d’un certificat de qualité indépendant pour les

« La sécurité incendie n’est pas seulement une affaire de spécialistes, chaque personne sur le lieu de travail doit être conscientisée. » Christophe Pia (Sales manager DEF)

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41LOIS ET NORMES

entreprises du secteur de la sécurité in-cendie qui garantit la sécurité et la qua-lité des produits pendant toute la durée de vie de l’installation. A côté de cela, il y a le certificat FCB (Fireforum Certified Building) qui a récemment été créé. Cet agrément signifie que le bâtiment est sé-curisé à 100% contre l’incendie en ce qui concerne l’infrastructure, les techniques, l’organisation et la maintenance. Les Fa-cility Managers profitent ici d’une large vision sur la sécurité incendie qui fait plus que ce que ne prescrit la loi. Tant les Pouvoirs publics que les pompiers et les compagnies d’assurance se sont retrouvés autour d’une table pour rédiger ce certifi-cat. Cela pourra aussi conduire à des ré-ductions sur les tarifs. »

L’analyse des risques donne le tonComme nous l’avons mentionné, la sécu-rité incendie commence par une analyse des risques et l’évaluation des besoins. Tous les locaux d’un bâtiment ne néces-sitent pas la même protection. Pour déter-miner le niveau de surveillance, le Facility Manager doit se poser trois questions : •L’incendie peut-il s’étendre à l’intérieur ou à l’extérieur du local ?• Quelles sont les conséquences d’un in-cendie dans ce local (décès, blessures, perte de propriété, dégâts à l’environne-ment) ?

• Comment dois-je planifier et répartir le cloisonnement et les zones à risques ?

Selon les besoins, un niveau spécifique de surveillance est déterminé. Cela peut aller d’une surveillance simple ou complète des issues d’évacuation ou de l’équipement, à aucune surveillance (des zones réfrigérées non ventilées ou des locaux sanitaires, par exemple). Une fois les besoins identifiés, on peut passer à la prise de mesures pour prévenir l’incendie, garantir la sécurité et évacuer rapidement les personnes pré-sentes, commencer à lutter efficacement contre l’incendie, limiter les effets dom-mageables et faciliter l’intervention des services d’intervention.

Tant la NBN/DTD S 21-100-1 que la NBN/DTD S 21-100-2 suivent la même structure de processus. A chaque étape, vous pouvez retrouver la référence à l’article dans la norme respective, pour de l’information plus détaillée. Si vous poursuivez ces étapes et collaborez avec un parte-naire fiable, vous êtes assuré d’avoir un système de détection incendie complet. • Analyse des risques et évaluation des besoins (article 5 et article 4.2) • Etude et conception (article 6 et article 4.3)• Placement (article 7 et article 4.3)• Mise en service (article 8 et article 4.3) • Contrôle initial (article 9 et article 4.4)• Mise en service (article 10 et 4.5)• Extension ? Modification ? (article 12 et article 4.7)• Vérification et maintenance (article 13 et article 4.6)• Contrôle périodique de la confor-mité (article 9 et article 4.4)

Processus appliqué à une installation de détection incendie et aux systèmes d’alarme incendie

« Le contrôle et la maintenance sont essentiels pour avoir et garder une protection efficace.»

01. Le coeur d’une protection incendie active est la CIE, une centrale de détection incendie intelligente.02. Des contrôles périodiques doivent être réalisés pour garantir le bon fonctionnement de l’installation.03. Il est important que les modules de commande soient surveillés et que les erreurs soient signalées. Un détecteur défectueux ne peut pas prévenir un incendie.

02 03

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42 LOIS ET NORMES

Les systèmes de détection incendie sous la loupeLe coeur d’une protection incendie active est la CIE, une centrale de détection incen-die intelligente. Lorsqu’un capteur détecte de la fumée, des flammes ou un foyer d’in-cendie via ses orifices, il transmet un si-gnal à la CIE. A partir de la CIE, une alarme peut être générée pour prendre les me-sures utiles. Les possibilités de configu-ration d’un tel système sont légion. Les détecteurs optiques sont les chevaux de trait mais ils ne suffisent pas dans toutes les situations. Le mieux est de vous faire conseiller par des entreprises certifiées qui connaissent leur métier. Il est impor-tant de surveiller la CIE, les circuits des détecteurs, les déclencheurs manuels, les sirènes et les modules de commande, et de signaliser des erreurs. Un détecteur dé-fectueux ne peut pas prévenir un incendie. Pour la même raison, un entretien pério-dique réalisé dans les règles de l’art est un must absolu, souligne Pia : « Le contrôle et la maintenance sont essentiels pour avoir et garder une protection efficace. La norme établit clairement la responsabili-té chez le gestionnaire, dans de nombreux cas le Facility Manager ou le responsable

de l’entreprise. Des vérifications doivent avoir lieu tous les jours, tous les mois, tous les trois mois et une fois par an. Car que faire d’un système de surveillance parfait si, façon de parler, la batterie vide n’a pas été remplacée. » Un mouvement de rattrapage« La Belgique n’affiche certainement pas de mauvais score par rapport au reste de l’Europe en matière de sécurité incendie. Bien que les règles datent de 1986, un cadre législatif est en vigueur et les en-treprises sont conscientes de son impor-tance. Avec cet ajustement, nous réalisons un beau mouvement de rattrapage dans le domaine des normes et nous sommes à jour. Néanmoins, la sensibilisation à cette problématique est un travail de longue haleine, mais des organisations profes-sionnelles comme Agoria s’y attèlent.

D’ici la fin de l’année, la fédération de l’industrie technologique va publier un Livre blanc dans lequel elle détaille sa vision sur la sécurité incendie et intègre la législation à différents niveaux dans un ensemble. Le document veut être un fil conducteur dans l’approche d’une po-litique de sécurité incendie efficace », conclut Pia. (Par Valérie Couplez)

www.def-online.be

LIVRE BLANC SÉCURITÉ INCENDIE

Fil conducteur pour une politique incendie efficace

« Avec le certificat FCB, les Facility Managers profitent d’une large vision de la sécurité incendie qui fait plus que ce que ne prescrit la loi.»

04. Il est important de surveiller les issues d’éva-cuation.05. L’analyse des risques doit cartographier les besoins par local. La solution est ensuite choisie en fonction du niveau de sécurité demandé.

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Agoria s’attelle à la sécurité incendieAgoria, la fédération de l’industrie techno-logie, a travaillé dur ces derniers mois pour soutenir les entreprises dans la mise en pra-tique de la nouvelle norme. Elle a publié un Livre blanc dont l’ambition est d’être un fil conducteur pour une politique de sécurité in-cendie effective. Vous voulez en savoir plus ? Allez donc sur le site web, vous y trouverez le document.

http://www.agoria.be/fr/Livre-blanc-Securite-incendie

Page 43: FM-Magazine 04 - FR

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Le grossiste en matériel électrotechnique Cebeo base son approche à partir de la perspective du client. Qu’il s’agisse

d’une prestation de services dans les filiales de vente ou en interne. L’entreprise recherche en permanence comment offrir un meilleur support aux collaborateurs. La coopération entre le Facility et l’IT constitue un beau cas de figure.

Facility et IT : deux équipes, un objectif, un outil

44 REPORTAGE

Cebeo est un grossiste en matériel électro-technique pour notamment la construc-tion résidentielle et l’industrie. L’entre-prise est leader de marché en Belgique. « Le fait que nous soyons leader est sans doute moins pertinent pour les clients », déclare Jo Vanackere, responsable de la communication interne et externe chez Cebeo. « Ce qui compte pour eux, c’est que nous soyons les meilleurs. Tout ce que nous entreprenons doit être profitable pour le client. » Cette stratégie est visible dans toute l’entreprise, confirme Wim Nei-rinck (ICT application development mana-ger) : « Nous voulons soutenir nos clients – les installateurs – dans leur travail d’en-trepreneur. Ainsi, il leur est parfois difficile de passer pendant les heures d’ouverture. Nous disposons donc d’un sas de nuit où ils peuvent venir retirer leurs commandes quand ça les arrange ».

Plus central, plus complexe, plus efficientCebeo a connu une forte croissance ces dernières années suite à des acquisitions. Actuellement, l’organisation compte 32 filiales de vente et emploie environ 700

collaborateurs au sein des départements achats, logistique, vente ou dans les ser-vices de support Finance, Marketing, HR, Facility ou IT. « Jusqu’il y a trois ans, le dé-partement achats et les services de sup-port étaient répartis sur plusieurs sites », explique Vanackere. « Une distance de plusieurs kilomètres vous sépare de votre collègue et vous devez pourtant travailler ensemble, ce n’est pas toujours évident. En 2011, il a donc été décidé de rassembler la direction, les achats et les services de support sur un seul site. »Parallèlement à cette centralisation, les filiales ont été modernisées. Vananckere : « De nouvelles filiales sont venues s’ajou-ter et d’autres plus anciennes ont été rénovées. Pour nos points de vente, nous avons implémenté nos solutions intel-ligentes dédiées aux logements et aux bâtiments. » Le département Facility et sa petite équipe devait gérer de nombreux sites, et suite aux rénovations, les bâti-ments étaient devenus plus complexes. Neirinck : « Il y avait un besoin pour une approche plus structurée et le départe-ment Facility a recherché un logiciel pour soutenir ses activités. A côté de cela, les

services de support recherchaient depuis un certain temps déjà comment améliorer le suivi des notifications et des requêtes. Et l’IT était aussi à la recherche d’un outil pour fluidiser la communication entre les divers spécialistes de l’équipe. »

Shared Service ManagementLes départements se sont rencontrés lors d’un processus de sélection. Neirinck : « Pour l’utilisateur final, il est logique d’être desservi avec un seul outil. Nous sommes vite arrivés à la conclusion que les départements Facility et IT avaient tout intérêt à utiliser le même logiciel. De plus, il existe un chevauchement au niveau des activités. Dans le cadre de la mise en place d’un réseau par exemple, tant les aspects du Facility que de l’IT interviennent. Facility rend l’installation physique possible, tandis que l’IT gère l’infrastructure ».

Lors de la sélection de l’outil, les exi-gences et les souhaits des départements ont été étudiés ensemble. Neirinck : « C’est un grand avantage que de recher-cher une coopération à un stade précoce. Dès les premiers entretiens, nous avons étudié le fonctionnement des deux dépar-tements et des accords ont été pris. Nous ne voulions pas, par exemple, que les no-tifications du Facility soient visibles dans le système IT ou l’inverse ».

Facility comme chef de fileLe choix s’est porté sur l’outil TOPdesk et l’installation a été discutée avec un consultant. Neirinck : « Nous nous sommes concentrés sur les affaires com-munes, les interfaces entre le Facility et l’IT. Pour commencer, nous avons enregis-

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45REPORTAGE

tré les coordonnées des sites et des col-laborateurs, des données qui sont iden-tiques pour les deux départements. Les processus sont globalement les mêmes, je n’ai pas eu vent de problème lors de l’installation de l’outil ». Finalement, Faci-lity a été le premier département à lancer TOPdesk. Neirinck : « Nous avons travaillé par étapes. Nous ne voulions pas tout ins-taller et tout transmettre en une fois aux utilisateurs finaux. Tout le monde a pris le temps de s’habituer à la méthode de tra-vail et l’outil a ensuite été déployé plus facilement ».

Un seul outilLes services de support sont hébergés de-puis maintenant trois ans dans le nouvel immeuble de bureaux situé le long de la E17, et les notifications du Facility et de l’IT sont enregistrées dans TOPdesk. Nei-rinck : « Nous travaillons de manière plus structurée. De plus, nous pouvons montrer clairement là où nous travaillons. Nous rapportons par exemple le nombre de no-tifications que nous avons solutionnées. » Et qu’en est-il de la distinction des notifi-cations du Facility et de l’IT ? « Nous ne voyons rien l’un de l’autre. Nous pouvons faire notre travail comme d’habitude mais il est plus simple de nous transmettre les notifications : toute l’information y est dé-sormais décrite. »Le client en interne tire aussi un avantage de l’utilisation d’un seul outil, remarque Vanackere : « Avant, l’utilisateur final ne savait pas trop si une suite était donnée à son appel téléphonique. Aujourd’hui, la notification est intégrée dans un trajet. » Neirinck ajoute : « Pour l’utilisateur final, ce n’était pas toujours évident de savoir

à quel département ou à quelle personne s’adresser, maintenant tout est réglé dans TOPdesk et les erreurs peuvent être recti-fiées. Chaque notification peut être requa-lifiée pour que le bon département ou la bonne personne la reçoive. »

Rédiger des notifications à l’aide d’un outil est une question d’habitude. Vanackere : « Des questions sont naturellement po-sées lors de l’introduction d’un nouvel outil, et donc la communication est très importante. Les collègues du Facility et de l’IT – mais aussi les utilisateurs fi-naux - doivent savoir ce qu’il se passe et pourquoi. Vous pouvez avoir les meilleurs processus effectifs mais si vos utilisateurs finaux n’en veulent pas, vous ne réussirez pas. Nous mettons un manuel d’utilisation à disposition et les utilisateurs finaux peuvent toujours appeler. Nous leur expli-quons comment réaliser des notifications, aussi longtemps qu’il le faut. »

Cebeo se trouve encore dans la phase de démarrage mais de nombreuses idées pointent déjà à l’horizon. Neirinck : « D’autres services de support nous posent des questions sur cet outil qu’ils souhai-teraient utiliser. Nous avons déjà planifié une réunion avec les RH pour en discu-ter, mais nous voulons d’abord finaliser la base avant d’aller plus loin. Nous nous te-nons à notre approche progressive . » Outre le déploiement dans d’autres dé-partements, Jo Vanackere perçoit d’autres opportunités : « Nous regardons toujours comment encore mieux aider nos clients, c’est inscrit dans notre ADN. Je pense qu’il est important, pour chaque organisation, de répertorier les besoins des utilisateurs

lors de l’installation d’un outil, non seu-lement ceux des départements concernés mais aussi les clients internes. Nos utilisa-teurs finaux vont jouer un grand rôle dans l’évaluation de l’utilisation de l’outil. » (Photos : merci à Cebeo)

www.topdesk.bewww.cebeo.be

01. Jo Vanackere (Communication interne et externe chez Cebeo) et Wim Neirinck (ICT application deve-lopment Manager) : « Dès les premiers entretiens, nous avons étudié le fonctionnement des deux départements et des accords ont été pris. Nous ne voulions pas, par exemple, que les notifications du Facility soient visibles dans le système IT ou l’inverse. » 02. Les services de support sont hébergés depuis trois dans le nouveau bâtiment de bureaux situé le long de la E17, et les notifications du Facility et de l’IT sont enregistrées dans TOPdesk.

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• Recherchez à un stade précoce une collaboration avec d’autres services de support.• Focalisez-vous sur les interfaces et les aspects communs de la presta-tion de services.• Répertoriez les besoins de vos uti-lisateurs et intégrez-les dans l’instal-lation.• Maintenez le seuil d’utilisation de l’outil le plus bas possible.• Ne faites pas tout en une fois mais travaillez par étapes.

Cinq conseils de Cebeo pour la mise en œuvre d’un outil FMIS

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Enquête/TendanceDans sa dixième édition de son en-quête annuelle sur la pénurie de talents, ManpowerGroup a demandé à près de 42.000 employeurs de 42 pays et ré-gions (dont 750 en Belgique) pourquoi ils éprouvent des difficultés à remplir leurs postes vacants. 24% des employeurs belges éprouvent des difficultés à pour-voir leurs postes vacants en 2015 (Top 10 des métiers en pénurie : voir encadré). Les pénuries de talents augmentent dans les trois régions du pays : en Flandre (26%), à Bruxelles (26%) et en Wallonie (18%). A l’échelle mondiale, cette pénurie atteint le score le plus élevé depuis sept ans (38%). Les cinq raisons principales qui perturbent le recrutement sont : le manque de com-pétences techniques/hard skills (51%), le manque de candidats disponibles/pas de candidats (35%), le manque d’expérience (27%), la personnalité/employabilité/soft skills (17%), des salaires pas assez at-tractifs (10%). ManpowerGroup Solutions perçoit quatre tendances : « Les bonnes personnes avec les bonnes compétences

sont difficiles à trouver. Elles sont sur le marché du travail mais elles n’ont pas les compétences demandées. Par ailleurs, l’in-dividu a plus de pouvoir parce qu’il a accès à ce que l’entreprise a à offrir. Les clients ont alors le choix, tout est accessible. Une quatrième tendance est la révolution technologique : comment peut-elle nous aider dans notre vie actuelle ? Je pense à l’impression 3D. Qui dit que les entre-prises de transport seront encore néces-saires ? Si le monde change, allons-nous faire autre chose tous ensemble ? » Que peuvent faire les employeurs ?L’enquête montre que les employeurs n’en font pas assez pour affronter les pénu-ries de talents. 1 employeur sur 3 n’a pas de stratégie. Moins d’1 sur 10 a adopté un plan d’action pour recruter les profils sous-utilisés sur le marché de l’emploi (jeunes inexpérimentés, travailleurs âgés, personnes avec un handicap). Seul 1 em-ployeur sur 5 propose des formations complémentaires à ses collaborateurs. A peine 3% sont prêts à adapter leurs cri-

tères de sélection pour recruter des candi-dats sur base de leur potentiel (‘Teachable Fit’). Seuls 4% recrutent des talents hors des frontières du pays. Luc Engels : « Les employeurs vont devoir introduire de nou-velles pratiques RH pour rechercher des talents. Je pense à l’utilisation des médias sociaux, à la redéfinition des critères de sélection, etc. Les personnes qui ont des connaissances doivent être à nouveau im-pliquées sur le marché. Il faudrait faire du recrutement à partir de sources sous-uti-lisées. Au lieu de chercher un mouton à cinq pattes, trouvez-en un à trois et ajou-

FORMATION

Le talent devient, s’il ne l’est pas encore, la nouvelle ressource rare indispensable à la croissance des entreprises. Les forces

ne sont pas là pour le cueillir. Pas de pénurie par contre pour les talents dormants. La force d’attraction de l’entreprise dépend de son attractivité. Les candidats sont exigeants. Aux employeurs de faire en sorte que leur entreprise soit ‘a great place to work’, un sol fertile pour un emploi durable. Des experts en la matière ont évoqué les défis et les solutions potentielles lors d’un événement IFMA organisé à la Vlerick Business School campus Leuven.

Wanted : talent

Des solutions novatrices pour engager les bons talents

Cindy Vanwelckenhuijzen (Business Unit Manager RPO/MSP) : « En six mois de temps, nous avons traité 21.000 cv et avons trouvé 600 personnes pour les nouveaux sites d’Ikea à Mons et à Hasselt. »

Ann Coene (Responsable Formation Facility Manage-ment Odisee) : « On remarque souvent que les entre-prises recrutent à un mauvais niveau. Elles veulent un Bachelier mais demandent des compétences de Master. »

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47FORMATION

tez-lui deux pattes. De plus, une culture d’apprentissage doit être stimulée pour encourager les travailleurs à prendre leur carrière en main. L’employeur doit aussi promouvoir son image. Faites-en sorte que votre entreprise devienne ‘a great pla-cet to work’ pour les talents à la recherche d’un emploi. »

Business case IkeaFin 2014, ManpowerGroup a été approché par Ikea à propos des deux nouveaux sites (Hasselt, Mons) qui ouvriront en 2016. En six mois de temps, l’entreprise avait besoin de 600 personnes. Cindy Vanwel-ckenhuijzen (Business Unit Manager RPO/MSP) : « Ikea était à la recherche d’un par-tenaire solide, capable de prendre des dé-cisions rapides en matière de recrutement. Comme nous avons reçu énormément de cv, notre première préoccupation a été de répondre rapidement et efficacement. Cela peut avoir un impact sur la marque et le rayonnement. Un autre point d’atten-tion fut une approche uniforme. Il fallait une équipe qui parle au nom d’Ikea, dans le prolongement de l’équipe RH d’Ikea. Une vingtaine de nos collaborateurs ont été préparés pour être intégrés dans l’équipe RH d’Ikea. L’accord convenu était un paiement sur base des activités réali-sées. Nous avons organisé un exercice de talent mapping dès que nous avons pensé manquer de certains profils. Le résultat fut un pourcentage de réussite élevé. Le pro-cessus a été lancé en janvier 2015 et s’est achevé en août. 56% des candidats qui ont eu un premier entretien ont été engagés. Nous avons trouvé 600 personnes, l’ups-cale et downscale est réussi. Finalement, nous avons traité 21.000 cv. Chaque can-didat est reparti avec un sentiment positif car ce sont aussi des clients potentiels. Ikea dispose maintenant d’une réserve de candidats. »

Les défis pour le monde FMDe la discussion en groupe avec Ann Coene (Responsable Formation Faci-lity Management Odisee), Cliff Mostien (Coordinateur Formations post-graduat FM – Odisee), Peter Coenen (Directeur Vlaamse Jongeren Ondernemingen) et le modérateur Luc Engels, il ressort que dans le cadre de la formation continue et des

changements rapides auxquels le secteur est soumis, une collaboration étroite est nécessaire sur le terrain. Anne Coene : « Chaque année, une cinquantaine de per-sonnes terminent à Odisee leurs études de bachelor en Management facilitaire, une formation unique. Avant, on s’en te-nait au trajet standard de trois ans, au-jourd’hui on combine souvent le travail et les études. Les étudiants élaborent eux-mêmes leur trajet. Si aux Pays-Bas l’accent est mis sur les aptitudes à la gestion, et en Allemagne sur l’aspect technique, nous nous focalisons sur l’aspect multidiscipli-naire et intermédiaire. Le Teachable Fit est une donnée très importante. On remarque souvent que les entreprises recrutent à un mauvais niveau. Elles veulent un Bache-lier mais demandent des compétences de Master. Une question importante est : Quel est le niveau que je veux attirer et com-bien suis-je prêt à payer ? » Peter Coenen souligne le rôle du gouvernement et du monde économique : « Que pouvons-nous faire dans le cadre du plan d’apprentis-sage ? Mais aussi : quel rôle le monde économique peut-il jouer ? Je pense à l’initiative ‘Entrepreneurs pour la classe’. » Cliff Mostien estime que les entrepre-neurs doivent donner des conférences en dernière année de l’enseignement secon-

daire : « On arrive trop souvent dans une formation à un stade ultérieur. La fonction de Facility Manager est polyvalente. Nous formons des généralistes. Au monde de l’entreprise à faire de ces personnes des spécialistes. Un profil donné évolue après quelques années et dans l’enseignement, c’est un défi que de repérer rapidement aux tendances. » (Par Tilly Baekelandt)

1 – Ouvriers qualifiés* (statu quo par rapport à 2014)2 – Commerciaux (augmentation par rapport à 2014)3 – Techniciens (diminution par rapport à 2014)4 – Comptables & Financiers (augmentation par rapport à 2014)5 – Chauffeurs (augmentation par rapport à 2014)6 – Profils IT (augmentation par rapport à 2014)7 – Secrétaires et Administration (diminution par rapport à 2014)8 – Ingénieurs (diminution par rapport à 2014)9 – Project managers (nouveau)10 – Ouvriers non qualifiés (diminution par rapport à 2014)

Top 10 des métiers en pénurie en Belgique

Faites-en sorte que votre entreprise devienne ‘a great placet to work’ pour les talents à la recherche d’un emploi.

Peter Coenen (Directeur Vlaamse Jongeren Onderne-mingen) : « Le monde économique doit se déplacer dans les écoles. »

Cliff Mostien (Coordinateur Formation post-graduat FM – Odisee) : « Les entrepreneurs doivent donner des conférences en dernière année de l’enseignement secondaire. On arrive trop souvent dans une forma-tion à un stade ultérieur. »

*Les ouvriers qualifiés arrivent en tête du top 10 des métiers en pénurie pour la quatrième année consécutive.

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« You never get a second chance to make a first impression »

Ecrire un papier sur la vie quotidienne d’un Yipper. A première vue, cela ne semble pas être une tâche trop difficile, vous savez quand même bien ce que vous faites chaque jour. Mais faire sortir du stylo un article de qualité après la publication du premier article de notre président Niki, ce n’est certainement pas une sinécure.

En tant que collaborateur débutant, fraîchement diplômé, il n’est pas toujours évident de trouver sa place au sein d’une organisation. Tout peut aller tellement vite. Un voyage d’été avec des amis parce que vous êtes fier d’avoir décroché votre diplôme. Une première sollicitation avec les mains typiquement moites et des émotions qui font les montagnes russes. Première journée de travail avec des nouveaux visages qui connaissent tous votre nom mais dont vous connaissez à peine le nom de la personne qui vous présente. Premier événement IFMA où vous ne connaissez personne et où, avec un peu de chance, vous rencontrez un ancien camarade qui est aussi seul que vous. Sur une période très courte, la différence entre la vie d’étudiant et la vie au travail devient effroyablement claire.

Depuis le 17 septembre 2014, je travaille chez Scan & CTRL Brussels en tant qu’Operations Manager. Mon activité quotidienne consiste à garantir ‘the operations side’ de notre cœur de métier. Pendant la formation FM, on entend souvent dire qu’un Facility Manager doit se sentir chez lui sur tous les marchés. J’en ai fait personnellement l’expérience. En tant qu’Operations Manager, je gère le planning, la coordination, le rapportage et le suivi de toutes nos réunions. Suite à ce travail très orienté projet, je suis en contact avec des or-ganisations très diverses et donc aussi des individus. En termes de contenu, je travaille tous les jours avec le Facility Management. La communication – dans le cadre de ma fonction – est très importante. Le lundi matin, je peux discuter d’un rapport avec un Facility Manager et converser une heure plus tard avec quatre étudiants qui souhaitent faire une réunion. Ce dernier entretien demande une autre approche. D’autre part, je fais tous les jours de la gestion de bureau. Mon épreuve de bachelier ‘Rôle de la mesure du degré d’oc-cupation lors de l’implémentation de NFT’ s’inscrit parfaitement dans ce cadre.

Depuis janvier 2015, je suis actif dans le comité de Young IFMA. Mes responsabilités se situent principalement au niveau de l’orga-nisation d’événements et la communication. Honnêtement, je n’étais pas très intéressé par Young IFMA quand j’étais étudiant. Mais si j’avais su à ce moment-là la plus-value que Young IFMA pouvait offrir, j’aurai certainement suivi la troisième année. Il y a énormément de membres qui peuvent fournir une plus-value significative aux étudiants FM. Le déploiement d’un réseau FM en Belgique est d’ail-leurs très important. Avec un tel réseau, la recherche d’un travail est facilitée pour un étudiant. L’échange de connaissances qui va de pair est d’une valeur inestimable. Et pendant les workshops de Young IFMA, on parle de thèmes que vous aborderez tôt au tard sur le marché du travail.

Depuis ma première expérience professionnelle, des tas de choses ont changé. Les premiers mois ont surtout été une recherche constante de l’équilibre vie-travail idéal. Une fois ce seuil passé, la vie au travail devient plus simple jusqu’à la prochaine étape de la vie.

Pour terminer, j’aimerais partager ce vieux slogan qui est toujours d’actualité : « You never get a second chance to make a first impres-sion». Donner une première bonne impression est plus important que vous ne le pensez. Ce que je veux donner comme conseil aux collaborateurs débutants, c’est qu’un bonjour franc agrémenté d’un sourire ne coûte rien. Et surtout : restez vous-même !

Simon VandevoordeOperations Manager Scan & CTRL

48 YOUNG IFMA

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49REPORTAGE PHOTOS

Facility Nights 2015

Le cadre magnifique du Bozar a été le 1er décembre dernier le décor pour la 30e édition des Facility Nights. La restauration était assurée par Belgocatering sous la baguette de Peter Goossens.

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2015-2016 : rétrospective et prospectiveHuit experts de la discipline FM posent un regard sur 2015 et pointent les défis pour l’année à venir

Yves Bertholomé(Head of Infrastructure & Facility Management Proximus)

Quel a été votre plus grand défi sur le plan facilitaire en 2015 ?Nous faire évoluer vers un environnement plus intégré, surtout au niveau de la gestion des diverses activités via un processus et des outils adaptés et simplifiés.Quelle est votre plus grande crainte sur le plan facilitaire pour 2016 ?La gestion des ressources internes en fonction de la charge de travail à réaliser, et toujours garantir la plus haute valeur ajoutée à chacune des interventions réalisées.Quelle est l’évolution la plus importante en 2015 ? Définition d’objectifs opérationnels avec une vision sur 3 ans.Comment voyez-vous évoluer la fonction du FM en 2016 ?Transformer le rôle du FM en étant plus à l’écoute des clients internes et en inventant de nouveaux outils, de nouvelles approches plus en ligne avec les besoins modernes (plus de flexibilité, applications et tablettes, ….)Quel(s) conseil(s) donnez-vous à votre (vos) collègue(s) FM ?Anticipez et changez votre manière de faire : dans tous les cas, vos clients internes le feront.Quelle est votre meilleure pratique réalisée en 2015 que vous prenez comme point de référence ? Alignement et simplification des procédures internes au département, tant pour la gestion de la maintenance préventive que curative.

Véronique Laureys(Directeur de l’administration Affaires Générales Sénat)

Quel a été votre plus grand défi sur le plan facilitaire en 2015 ?Mon plus grand défi a consisté à imprégner un véritable mode de réflexion vert et durable dans toute l’organisation et à travers tous les organes stratégiques. D’un autre côté, je re-marque que le terme durable est soumis à l’inflation, et par conviction, je veux continuer d’étayer le concept avec des actions et des résultats concrets, visibles et convaincants.Quelle est votre plus grande crainte sur le plan facilitaire pour 2016 ?En ligne avec la politique de développement durable, il va falloir gérer la consommation d’énergie de la manière la plus écologique et donc la plus économique qui soit. Par ailleurs, des initiatives doivent être prises concernant la numérisation.Quelle est l’évolution la plus importante en 2015 ? D’une manière ou d’une autre, chaque organisation, chaque individu se frotte à l’entrepre-neuriat socialement responsable. Du point de vue politique, tout le monde est convaincu. Dans notre travail en tant que gestionnaire facilitaire, on remarque que c’est principalement travaillé dans le développement durable sous toutes ses formes. Comment voyez-vous évoluer la fonction du FM en 2016 ?Le Facility Management est une fonction de support qui est néanmoins présent dans de nombreux domaines stratégiques d’une organisation comme les RH, l’IT, les Finances, le Juri-dique, etc. Voilà pourquoi le FM doit absolument être impliqué dans le processus décisionnel stratégique. Il sera alors possible de déployer une politique organisationnelle décisive.Quel(s) conseil(s) donnez-vous à votre (vos) collègue(s) FM ?Considérez le changement ciblé comme une opportunité, d’autant plus que le changement est une loi de la nature. Soyez progressif dans le changement et n’oubliez pas l’individu tout au long du processus ! Il finira par s’intégrer.Quelle est votre meilleure pratique réalisée en 2015 que vous prenez comme point de référence ? Transposer dans la pratique une gestion de terrains d’entreprises (lisez Facility Management) solide et durable à Wommelgem et à Ranst (BEWORA). En rassemblant des leaders d’entre-prises passionnés et des entrepreneurs, un management professionnel, l’administration pu-blique et 186 membres/entreprises, il a été possible d’amener cette association d’entreprises, fonctionnelle et rentable, à un niveau supérieur.

« Soyez progressif dans le changement et n’oubliez pas l’individu tout au long du processus ! Il finira par s’intégrer. »

50 QUESTIONS DE FIN D’ANNÉE

« Anticipez et changez votre manière de faire : dans tous les cas, vos clients internes le feront. »

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Huit experts de la discipline FM posent un regard sur 2015 et pointent les défis pour l’année à venir

Hederik Tijs (Facility Manager BASF Anvers N.V.)

Quel a été votre plus grand défi sur le plan facilitaire en 2015 ?La transformation d’une cantine obsolète et subsidiée en une exploitation commerciale novatrice. Un énorme défi en ce qui concerne l’infrastructure, l’organisationnel, le juri-dique/achats techniques.Quelle est votre plus grande crainte sur le plan facilitaire pour 2016 ?Le déploiement d’une approche intégrée pour les soft & hard services, tant aux niveaux tactique, opérationnel que logiciel. Quelle est l’évolution la plus importante en 2015 ? Globalement : la tendance vers des solutions individualisées et un plus grand accent sur le vécu de l’expérience. Les modèles d’affaires classiques doivent faire place aux concepts novateurs qui permettent aux clients et aux utilisateurs de poser leurs propres choix. La propriété doit aussi laisser plus de place à l’expérience et aux initiatives qui se développent dans le cadre de l’économie du partage comme Airbnb, 9flats et Uber. Au sein du FM : le passage progressif de l’obligation de moyens vers l’obligation de résultats.Comment voyez-vous évoluer la fonction du FM en 2016 ?Le Facility Manager va passer moins de temps à éteindre les petits incendies opéra-tionnels et va plutôt se comporter comme un entrepreneur au sein de son entreprise. Il devra essayer d’intégrer de manière novatrice les outils disponibles dans des éléments qui apportent une réelle valeur aux clients internes. Quel(s) conseil(s) donnez-vous à votre (vos) collègue(s) FM ?Prenez contact avec un collègue Facility Manager avant de vouloir réinventer la roue. On recherche encore trop souvent des solutions dans les limites de son entreprise.Quelle est la meilleure pratique réalisée en 2015 que vous prenez comme point de référence ? L’exploitation commerciale de la restauration chez BASF Anvers est du jamais vu dans l’environnement industriel au sein duquel nous travaillons.

Nicole Tsiebos (Conseiller Chef de service ORPSS / DIBISS, Office des régimes particuliers de sécurité sociale)

Quel a été votre plus grand défi sur le plan facilitaire en 2015 ?L’année 2015 a été une période assez bousculée. Au niveau de l’ORPSS, dans le cadre de fusion de deux services publics au 01/01/2015, nous finissions les réceptions des travaux que déjà nous devions préparer un plus grand chantier au niveau facilitaire avec l’intégration de l’ORPSS à l’ONSS, FAMIFED et ONP. Le service Facility prend une part active dans le réaménagement des bâtiments de l’ONSS. En effet, l’ONSS a saisi cette opportunité de fusion pour activer un dossier qui leur trottait en tête avec l’introduction de NWOW pour l’ensemble des 21.000 m², le concept du flexdesk étant privilégié.Quelle est votre plus grande crainte sur le plan facilitaire pour 2016 ?Dans le cadre de mon travail, je ne m’exprimerais pas en termes de crainte. Je pense qu’au vu des déménagements à venir et de l’implémentation du NWOW, la gestion du changement va être un des axes majeurs. La réussite de la numérisation programmée pour 2016 (archives, dossiers actifs, flux entrants) sera également un facteur critique de succès pour l’implémentation du NWOW. Comment voyez-vous évoluer la fonction du FM en 2016 ?Il y a toujours cet écart entre les objectifs stratégiques et le domaine facilitaire. Rares sont les Facility Managers qui siègent dans les organes décisionnels (Conseil de Di-rection etc.). Je pense que l’efficacité énergétique, la performance des bâtiments en la matière, les achats durables et les pratiques respectueuses de l’environnement devraient être le fil conducteur, en tenant compte de la responsabilité sociétale des organisations. C’est vers ce fil conducteur que la fonction devrait pouvoir apporter une plus-value. Pour les professionnels du FM, en dehors des acteurs multi services/techniques, le challenge reste l’externalisation qui est souvent présentée comme la solution « miracle », en partie face à la complexité de la gestion des contrats.Quel(s) conseil(s) donnez-vous à votre (vos) collègue(s) FM ?Intégrez-vous dans des réseaux pour partager les bonnes pratiques et faire du bench-marking.

Quelle est la meilleure pratique réalisée en 2015 que vous prenez comme point de référence ?En tant qu’organisme fédéral, certaine-ment le SPF Mobilité et Transports qui a décroché le Facility Management Project of de Year 2015 ! Je félicite encore les col-lègues, et nous avons pu profiter de leur expérience pour le projet à venir au ni-veau de l’ONSS.

51QUESTIONS DE FIN D’ANNÉE

« Prenez contact avec un collègue Facility Manager avant de vouloir réinventer la roue. On recherche encore trop souvent des solutions dans les limites de son entreprise. »

« Il y a toujours cet écart entre les objectifs stratégiques et le domaine facilitaire. Rares sont les Facility Managers qui siègent dans les organes décisionnels (Conseil de Direction etc.). »

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Frank Geets (Vlaamse Overheid, agentschap voor Facilitair Management, Administrateur Generaal)

Quel a été votre plus grand défi sur le plan facilitaire en 2015 ?Améliorer qualitativement et quantitativement notre portefeuille de services tout en respec-tant le plan d’économies. Quelle est votre plus grande crainte sur le plan facilitaire pour 2016 ?Que des économies supplémentaires nous rendent la vie plus difficile, mais ce sera alors un nouveau défi. Faire plus avec moins… .Quelle est l’évolution la plus importante en 2015 ? L’avènement de l’économie circulaire, tout le monde commence à prendre conscience qu’on ne peut plus continuer ainsi. Comment voyez-vous évoluer la fonction du FM en 2016 ?L’automatisation se poursuit, ce qui laissera du temps pour mieux communiquer et écouter nos clients. Notre seule raison d’exister en tant que fonction est la satisfaction de nos clients et des stakeholders.Quel(s) conseil(s) donnez-vous à votre (vos) collègue(s) FM ?Si nos clients et nos collègues ne sont pas au centre de notre réflexion, alors nous faisons fausse route. L’orientation client doit être l’objectif.Quelle est votre meilleure pratique réalisée en 2015 que vous prenez comme point de référence ? Ce que nous avons réalisé : en 2017, nous accueillerons 2.600 fonctionnaires dans le plus grand immeuble de bureaux passif de Belgique, et nous espérons que cette tendance se reflètera auprès d’autres organisations.

« Pour ma part, la principale évolution en 2015 fut l’avènement de l’économie circulaire. Tout le monde commence à prendre conscience qu’on ne peut plus continuer ainsi. »

Stijn Van den Acker(Coördinator Facilitair Beheer | AG Stadsontwikkeling Leuven)

Quel a été votre plus grand défi sur le plan facilitaire en 2015 ?En 2015, la Belgique a connu un niveau d’alerte élevé pendant un certain temps. Cette si-tuation a entraîné la prise de mesures de sécurité supplémentaires à court terme. Au sein de la ville de Leuven, nous avons opté pour des mesures à court terme mais aussi pour des mesures qui devaient relever le niveau de sécurité des personnes et des biens à plus long terme. Différentes mesures ont donc été introduites à court terme, dont certaines ont de-mandé un changement de mentalité ou une adaptation.Quelle est votre plus grande crainte sur le plan facilitaire pour 2016 ?La ville de Leuven s’est fixée comme objectif stratégique d’être une ville neutre en carbone d’ici 2030. Plusieurs projets sont donc lancés, qui ont trait aux aspects techniques des bâti-ments, à la durabilité des services et à la sensibilisation des collaborateurs.Quelle est l’évolution la plus importante en 2015 ? De plus en plus d’organisations s’intéressent au développement durable. Cet objectif s’in-filtre aussi dans le fonctionnement quotidien des services facilitaires.Comment voyez-vous évoluer la fonction du FM en 2016 ?Là où les Facility Manager apparaissent trop souvent sur la scène lorsque les décisions stratégiques sont prises, leurs conseils seront mieux pris en compte dans l’avenir lors de ces décisions stratégiques.Quel(s) conseil(s) donnez-vous à votre (vos) collègue(s) FM ?Restez critique dans votre réflexion à propos de votre prestation de services. Osez remettre vos services/résultats en question et vous percevrez de nouvelles opportunités.Quelle est la meilleure pratique réalisée en 2015 que vous prenez comme point de référence ?Au sein du SPF Mobilité, et suite à l’introduction de la nouvelle manière de travailler, on a su démontrer que la réalisation d’économies significatives n’entraîne pas automatiquement une diminution de la qualité. Au contraire, grâce à une bonne gestion du changement, le projet a permis d’élever la satisfaction des collaborateurs qui sont devenus de vrais ‘brand ambassadors’ de la nouvelle manière de prester.

« Restez critique dans votre réflexion sur votre prestation de services. Osez remettre vos services/résultats en question et vous percevrez de nouvelles opportunités. »

52 QUESTIONS DE FIN D’ANNÉE

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Guy Vanhoorde (Responsable du département Facility Management Ville&CPAS Gand)

Quel a été votre plus grand défi sur le plan facilitaire en 2015 ?Ces derniers temps, de nombreuses organisations/entreprises ont subi une pression finan-cière. Nous avons étudié le FM pour optimaliser la prestation de services et réaliser des gains d’efficacité au sein de budgets facilitaires conséquents. Quelle est votre plus grande crainte sur le plan facilitaire pour 2016 ?De nombreux collègues facilitaires sont confrontés à un ‘mode d’assainissement’. Pas de pro-blème en soi s’il n’y avait pas le fait que nous risquons souvent de perdre le lien avec la stratégie de notre organisation. Je dois d’ailleurs constater que la solution la plus efficace économiquement ne correspond pas toujours aux résultats escomptés de la stratégie. Heu-reusement, cela arrive parfois, mais il faut alors répertorier ces résultats correctement et les communiquer. Pour 2016, je souhaite un cadre plus clair qui puisse soutenir plus efficace-ment le débat sur le développement durable, et donc que les résultats soient mieux ajustés aux attentes stratégiques, aux collègues-clients et aux utilisateurs finaux. Quelle est l’évolution la plus importante en 2015 ? Difficile à cerner sur un an mais je me réfère au EFMC 2015 sous la devise des 3P’s. Non, il ne s’agit pas des ‘sustainable P’s’ (People-Planet-Profit) mais de ce qui propulse le FM aujourd’hui : People, Performance, Partnership. Le P au centre est certainement à suivre. Par la professionnalisation poussée du FM, on accorde plus d’attention à l’excellence opération-nelle. Les entreprises facilitaires sont de plus en plus capables de répertorier leur rendement de manière standardisée et objective, et – en cas d’extension – de faire du benchmarking. Comment voyez-vous évoluer la fonction du FM en 2016 ?Le FM va de plus en plus se focaliser sur les besoins réels des collègues-clients, et plutôt que de développer des solutions intégrales, il va rechercher des solutions disponibles dans la région.Quel(s) conseil(s) donnez-vous à votre (vos) collègue(s) FM ?Personnellement, j’accorde une grande importance à l’écoute du Facility Manager. Il/Elle doit être capable de comprendre où son donneur d’ordre veut aller à plus long terme et doit traduire cela en stratégies et polices facilitaires, il/elle doit pouvoir analyser correctement les besoins de ses collègues-clients et les (faire) convertir dans des programmes facilitaires et, last but not least, il/elle doit pouvoir bien estimer les performances des prestataires de services – qu’ils soient internes ou externes – afin que tout le monde puisse se baser sur un planning réaliste. Quelle est la meilleure pratique réalisée en 2015 que vous prenez comme point de référence ?Le lauréat du Facility Award 2015 bien sûr, le SPF Mobilité et Transport. A ceux qui se de-mandent pourquoi, je leur conseille de relire l’interview/étude de cas parue dans FM-Ma-gazine 1.

Dominique Verlooy(ISS Facility Services, Building & Facility Manager Belux)

Quel a été votre plus grand défi sur le plan facilitaire en 2015 ?La poursuite de la réduction de nombre de bâtiments en gestion et le contrôle du budget.Quelle est votre plus grande crainte sur le plan facilitaire pour 2016 ?Le déménagement de notre siège le 1er octobre 2016.Quelle est l’évolution la plus importante en 2015 ? La mesure selon laquelle chaque partie de l’organisation est impliquée dans les prépara-tions du déménagement du siège de l’entreprise.Comment voyez-vous évoluer la fonction du FM en 2016 ?Une évolution principalement plus préventive que souvent réactive.Quel(s) conseil(s) donnez-vous à votre (vos) collègue(s) FM ?Persévérance, clients internes, plus de services.

53QUESTIONS DE FIN D’ANNÉE

« Par la professionnalisation poussée du FM, on accorde plus d’attention à ‘l’excellence opérationnelle’. »

« Je vois évoluer la fonction de Facility Manager vers plus de préventif que du réactif. »

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IFMA • FM-Trendrapport België 2015

Rapport sur les tendances FM Belgique 2015Chiffres, tendances et évolutions du marché du FM en Belgique

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Le premier rapport sur les tendances FM en Belgique

L’événement de fin d’année de l’IFMA a eu lieu sur

une note plus festive avec la présentation du Rapport 2015 sur les tendances FM en Belgique. Pour le président Jean Morren, les rêves qu’il avait à l’esprit lors de la prise de son mandat se réalisent : « La création d’un propre magazine FM - la quatrième édition vient de paraître – était un premier rêve. Le second objectif était la publication d’un document regroupant les tendances, les faits et les chiffres du marché facilitaire en Belgique. »

Le rapport donne une image globale du marché du Facility Management en Bel-gique. L’étude a été réalisée par le bureau de consultance PROCOS Group, pour le compte d’IFMA Belgian Chapter, la fédé-ration professionnelle belge des Facility Managers. Cette étude vise à donner un aperçu du volume de marché du Facility Management et à détecter les tendances et les évolutions. A partir de là, IFMA peut ajuster son offre aux besoins du secteur.

Une analyse quantitative et qualitativeL’étude est réalisée sur base d’une ana-lyse quantitative et qualitative. Via le desk research et des entretiens avec les principaux fournisseurs de services fa-cilitaires, les chiffres d’affaires ont été collectés et décryptés. Une enquête en ligne a questionné les Facility Managers, les fournisseurs de services facilitaires, les consultants et les enseignants. A l’aide de questions à choix multiple, ils ont pu don-ner leur vision du marché actuel et les es-timations et attentes pour 2018. Lors des entretiens des tables rondes, les enquê-teurs ont évalué les résultats auprès des professionnels FM de différents secteurs.

Les répondantsLes répondants se composent à 70% de Facility Managers dont 60% travaillent dans une organisation comptant plus de 1.000 salariés. Seuls 8% des répondants

travaillent dans une organisation comp-tant moins de 100 salariés. A travers ces résultats, nous obtenons donc principale-ment un instantané du Facility Manage-ment dans les grandes organisations. Ce qui est peu surprenant puisque le Facility Management y est bien développé.

ContenuLe rapport détaille notamment la justifi-cation de l’étude, la méthodologie, la com-position des répondants, le marché du Facility Management en chiffres, la nou-velle façon de travailler, le Total Facility Management, l’influence des nouvelles technologies sur le FM, la professionnali-sation du marché FM et une comparaison par rapport aux Pays-Bas. Par ailleurs, des chroniques intéressantes de plusieurs ré-dacteurs placent parfois les résultats de l’enquête dans une autre perspective.

Une mise à jour biennaleCette première édition compte 148 pages. IFM a l’intention de publier une nouvelle édition actualisée tous les deux ans. Jean Morren : « Tout le monde – du profes-sionnel FM au fournisseur FM et même le monde politique – trouvera dans ce rapport des données utiles pour se faire une idée de ce que représente le secteur croissant et passionnant du Facility Mana-gement en Belgique. Via cette étude, l’IF-MA veut continuer à se profiler comme le partenaire de chaque professionnel FM et renforcer sa position en tant que ‘place to be’ pour toutes les personnes qui veulent en savoir plus sur le FM et qui veulent se professionnaliser. »

www.ifma.be

IFMA présente

Les membres de l’IFMA reçoivent un exemplaire gratuit du rapport. Les non-membres et les personnes intéressées peuvent contacter Mieke Loncke (Direc-teur IFMA, données sur le site).

54 TENDANCES

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55EVENT

Le cadre innovant du salon a été dévoilé à la mi-septembre en avant-première à Kortrijk Xpo. Les exposants potentiels ont eu l’occasion d’y rencontrer des collègues du secteur et de découvrir dans une am-biance détendue le concept et l’organisa-tion du salon. Tout comme pour ARCHI-TECT@WORK, le visiteur est guidé entre des modules compacts et uniformes en vue d’optimaliser le contact. Pendant deux jours, dans le couloir central, les visiteurs et les exposants ont accès à un catering dans un décor festif.

Axé sur les maîtres d’ouvrage dans six secteurs clésAvec l’événement total UTILITY2BUILD, Kortrijk Xpo Organizations, qui est à l’ori-gine de l’initiative, remédie à l’absence d’une manifestation spécifiquement consacrée à la construction utilitaire et de projet. Comme l’explique Peter Vanbrac-kel, « les salons et congrès existants sont

des initiatives séparées ; nous rassem-blons tout sous un seul pavillon et nous nous concentrons sur les matériaux et les techniques innovants, le networking et le transfert de compétences au moyen de séminaires et d’ateliers. Jusqu’à présent, les maîtres d’ouvrage de grands projets de construction et de rénovation dans la construction utilitaire et de projet ne dis-posaient d’aucune plateforme faîtière où ils pouvaient rencontrer des partenaires potentiels pour leurs projets à venir. Bien souvent, les salons sectoriels n’offrent pas de réponse aux besoins des maîtres d’ouvrage, car l’aspect construction y est souvent trop limité. Quant aux événe-ments généraux axés sur la construction, ils mettent principalement l’accent sur le particulier. » Notre événement invite des maîtres d’ou-vrage de six secteurs clés : Education, Go-vernment, Offices, Healthcare, Hospitality, Retail.

Offre équilibrée« Le succès d’un salon dépend de l’équi-libre de l’offre », poursuit Peter Vanbrackel. La participation à UTILITY2BUILD est ré-servée aux fabricants, importateurs ou dis-tributeurs exclusifs à l’échelle nationale de gros oeuvre et finitions extérieures, finitions intérieures et techniques, bu-reaux d’architectes, bureaux d’ingénieurs et d’études, entrepreneurs de classes 5 à 8, services, logiciels et médias, organi-sations et fédérations. Peter Vanbrackel : « Nous visons 150 modules environ. Si nous pouvons accueillir entre 2000 et 3000 visiteurs sur les deux jours, nous au-rons atteint notre objectif ». (Par Tilly Baekelandt)

En pratique : mercredi 23 et jeudi 24 mars 2016 (de 13 à 20h), Kortrijk Xpo (Palais 4)

www.utility2build.be

Les organisateurs d’ARCHITECT@WORK, aussi connu qu’apprécié, lanceront les 23 et 24 mars 2016 à Kortrijk XPO un

tout nouvel événement bisannuel dédié à la construction utilitaire et de projet : UTILITY2BUILD. Peter Vanbrackel, directeur de l’événement, en a expliqué le concept lors d’une avant-première exclusive organisée le 18 septembre. « Avec cette plateforme consacrée à la construction et à la rénovation, nous entendons répondre à la demande du marché, qui cherche une plateforme professionnelle combinant d’une part une mise en exergue exclusive des matériaux et techniques et de l’autre de vastes possibilités de networking et de transfert des compétences. »

Le nouveau salon professionnel UTILITY2BUILD met l’accent sur la construction utilitaire et de projet

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57REPORTAGE PHOTOS

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Présentation du rapport FM&Architecture

Lors d’un événement à la Haute École de la Province de Liège (Seraing (Jemeppe)) le 24 novembre, le rapport FM&Architecture (voir ail-leurs dans ce numéro) et le Masterplan Seraing ont été présentés.

Photos : Francis Hofman

André Collin – présentation des conclusions du rapport du groupe de travail FM&Architecture

Alain Mathot : le Bourgmestre de Seraing présente le Masterplan Seraing

Alain Delahaut – Président du groupe de travail FM&Architecture

Steven Beckers – présentation d’une collaboration réussie entre FM&Architecture

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« Les formations sont plus abordables »

Werner Glassée (Facility Coordinator chez Faci-licom Facility Solutions) : « Avec des profession-nels impliqués et une vaste palette de services, nous sommes un chef de file dans la prestation de services facilitaires et nous proposons à nos donneurs d’ordres des solutions effectives avec une attention pour le détail, les personnes et un engagement pour la société et l’environnement. En tant Facility et Project Coordinator, je suis un maillon de la chaîne qui place les bonnes per-sonnes au bon endroit. Je souhaite étendre mes connaissances professionnelles et mon réseau

« Le partage de l’information et des idées »

Bram Van Der Meeren est responsable du dé-partement Service Facilitaire et conseiller en prévention chez Europabank. Pourquoi devenir membre/Quelles sont vos at-tentes ?« La participation à plusieurs groupes de tra-

« Réseauter de manière structurée »

Facilicom Facility Solutions

Europabank

AZ Jan Portaels vzw

afin d’être la bonne personne en de nombreux autres endroits. »

Pourquoi devenir membre/Quelles sont vos attentes ?« IFMA propose des bonnes formations qui sont plus abordables pour les membres et qui offrent des possibilités de réseautage. J’at-tends une plateforme neutre où on peut ac-quérir des nouvelles connaissances, échanger des expériences et développer des possibilités de collaboration. Je souhaiterais en savoir plus sur la gestion des fournisseurs, des entrepre-neurs et autres. »

A l’hôpital, Ronny De Bosscher (Directeur services facilitaires, infrastructure et nou-velle construction Algemeen Ziekenhuis Jan Portaels vzw) est responsable des ser-vices d’hôtellerie (cuisine et nettoyage), de la logistique (transport des marchan-dises et magasin central), du service tech-nique et biotechnique ainsi que de la pla-nification de l’espace.

Pourquoi devenir membre/Quelles sont vos attentes ? « Je suis devenu membre pour, d’une part, faire du réseautage de manière structurée et d’autre part étudier de plus près les multiples facettes du Facility Manage-ment. Par ailleurs, les chances de pollini-

sation croisée avec des Facility Managers d’autres secteurs me semblent être une belle opportunité. J’attends de la fédéra-tion professionnelle qu’elle suive et m’in-forme des dernières tendances, législation et autres, qu’elle organise des réunions et des conférences pour acquérir des connaissances et échanger des points de vue sur des thèmes spécifiques. J’aimerais recevoir de l’information sur l’aspect ‘hôtel, logistique et magasin’. Je suis également membre de VTDV suite à mon intérêt pour les aspects techniques du Facility Mana-gement. Pour la pollinisation croisée avec d’autres secteurs, des thèmes techniques peuvent bien entendu s’avérer utiles. »

vail (notamment celui sur les banques)/Forum Facilitaire (VOKA) m’a toujours enseigné des choses intéressantes. J’attends de l’IFMA une centralisation de l’information pour que le Facility Manager puisse travailler plus effica-cement. L’importance d’un tel réseau se situe dans le partage de l’information et des idées. Je voudrais recevoir plus d’information sur les programmes FM et la rédaction de cahiers des charges. »

58 NOUVEAUX MEMBRES

Vous aussi, vous êtes un mordu du FM et tout ce qui touche au FM vous fascine ? Inscrivez-vous alors à la fédération professionnelle du FM en Belgique, le centre de connaissances des personnes actives

dans le monde facilitaire. Plus d’information : [email protected] ou http ://www.ifma.be/fr/cotisation/

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« Qui fabrique des composants de haute technologie pour les moteurs d’avion ne peut jamais voler en pilote automatique. L’équipe d’ISS aide son client Techspace Aero en fournissant des prestations de qualité. A nous tous, nous formons une équipe de haut vol. » Ce professionnalisme reflète le caractère d’ISS – un demi-million de personnes au service de vos collaborateurs à travers le monde, des solutions sur mesure et une bonne dose de Human Touch. Tout cela pour aider vos affaires à mieux se développer.

« Jamais en pilote automatique. »

Axel Winkler, Contract Manager ISS chez Techspace Aero, Milmort

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Pour plus d’informations, appelez le 078 – 150 980 ou rendez-vous sur www.dysonairblade.be

Dyson est hygiénique, économique et écologique.

Et le papier ?Dans les sanitaires, les distributeurs de papier peuvent être vides, ne laissant aucun moyen de se sécher les mains.

Ce n’est pas hygiénique.

Les essuie-mains papier nécessitent un réapprovisionnement, un nettoyage et une gestion des déchets constants.

Cela coûte cher et engendre un impact sur l’environnement.

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