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La révolution numérique impacte directement le domaine de la sécurité de l’information avec une amplification et une diversification de la cybercriminalité. Face à ces nouvelles menaces, le formation CAS/DAS/MAS InfoSec de l‘Université de Genève propose un nouveau cur- sus dès janvier 2017. Ce programme permet de traiter les fondamentaux en matière de sécurité de l‘information (gestion des risques, BCP, audit, sécurité logique, protection des données) mais également de découvrir les nouvelles tendances en matière de veille technologique, d‘intelligence économique et de protection contre la cybercriminalité. Plus d’informations sont disponibles sur le site http://infosec.unige.ch. Une séance d‘information sera également proposée cet automne pour permettre de faire découvrir notre programme. FORMATION CONTINUE EN SÉCURITÉ DE L’INFORMATION UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence JEAN-PHILIPPE WALTER Interview SÉCURITÉ IT Un enjeu de taille DIGITAL WORKPLACE Collaboration de demain TRANSFORMATION La révolution du digital JUILLET 2016 FOCUS IT: SMART BUSINESS flowbox getflowbox.com Transformer le contenu généré par l’utilisateur en un avantage décisif pour votre marque. Contactez-nous: +41 44 258 86 00

Focus IT: Smart Business

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La révolution numérique impacte directement le domaine de la sécurité de l’information avec une amplification et une diversification de la cybercriminalité. Face à ces nouvelles menaces, le formation CAS/DAS/MAS InfoSec de l‘Université de Genève propose un nouveau cur-sus dès janvier 2017. Ce programme permet de traiter les fondamentaux en matière de sécurité de l‘information (gestion des risques, BCP, audit, sécurité logique, protection des données) mais également de découvrir les nouvelles tendances en matière de veille technologique, d‘intelligence économique et de protection contre la cybercriminalité. Plus d’informations sont disponibles sur le site http://infosec.unige.ch. Une séance d‘information sera également proposée cet automne pour permettre de faire découvrir notre programme.

FORMATION CONTINUE EN SÉCURITÉ DE L’INFORMATION

U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence

JEAN-PHILIPPE WALTER

Interview

SÉCURITÉ IT Un enjeu de taille

DIGITAL WORKPLACECollaboration de demain

TRANSFORMATIONLa révolution du digitalJUILLET 2016

FOCUSIT: SMART BUSINESS

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UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA

2 Editorial

Depuis la naissance de la Toile à la fin des années 90, le monde a connu une «quatrième vague» d'indus-trialisation sans précédent. Les technologies de l'in-formation et de la commu-nication font aujourd'hui partie intégrante de la vie quotidienne de tous les habitants des pays indus-trialisés.

Grâce à ces technolo-gies, des possibilités ini-maginables dans le passé s'offrent à plus de 3,2 mil-liards d'individus. Les TIC nous aident déjà à prendre des décisions plus avisées, en donnant accès à des res-sources éducatives et à des informations sur la santé et en créant de nouveaux réseaux «à croissance or-ganique» d'information et d'influence autour de thé-matiques d'actualité.

Selon le nouveau rap-port de Facebook/PwC qui vient d'être publié Connecting the World: Ten Mechanisms for Global In-clusion, le fait de raccorder à l'internet les 4,1 milliards d'habitants dans le monde qui ne le sont pas encore permettrait d'augmenter la production économique mondiale de 6,7 milliers de

milliards de dollars EU et de sortir de la pauvreté 500 millions de personnes.

Selon les estimations de la Global e-Sustainabi-lity Initiative, les recettes supplémentaires tirées des services utilisant les TIC se chiffreraient à 6,5 milliers de milliards de dollars EU à l'horizon 2030. L'utilisa-tion généralisée des TIC permettrait aussi de réduire les coûts économiques to-taux dans l'ensemble des secteurs de 4,9 milliers de milliards de dollars EU.

L'internet des objets, les services financiers nu-mériques et les petites et moyennes entreprises (PME) sont trois domaines en particulier qui nous donnent de bonnes rai-sons d'être optimistes et de miser sur le potentiel des TIC pour résoudre des pro-blèmes de développement qui perdurent.

Dans les pays industria-lisés, l'internet des objets – c'est-à-dire les disposi-tifs connectés, depuis les ordinateurs et les smart-phones jusqu'aux simples capteurs et puces RFID, dont le nombre ne cesse d'augmenter – est déjà très utilisé dans les systèmes de

gestion des stocks et des inventaires, les systèmes de gestion de flottes, les systèmes de surveillance de l'environnement et de nombreux processus in-dustriels.

Plus d'un milliard de dispositifs hertziens uti-lisant l'internet des objets ont été expédiés en 2015 et 25 milliards de dispositifs en réseau devraient être connectés d'ici 2020, fai-sant du marché de l'inter-net des objets le plus grand marché de dispositifs TIC au monde.

Les entrepreneurs et les PME fournissent jusqu'à 70% des emplois dans le monde et nous avons besoin de leurs connais-sances spécialisées, de leur sens de l'innovation et de leurs investissements pour atteindre nos objectifs communs. Les pouvoirs publics dans le monde en-tier ont déjà fait ce constat et nombreux sont les gouvernements qui sont aujourd'hui d'ardents dé-fenseurs des pôles d'inno-vation et d'entreprises afin de dynamiser la création de jeunes entreprises.

Cela étant dit, il nous faut encore remédier à de

graves lacunes, qu'il s'agisse du financement, des com-pétences, des outils ou des connaissances. Près d'un tiers du capital risque dans le monde reste concentré dans la région de San Fran-cisco. Les investissements de capital risque réalisés dans cette toute petite par-tie du nord de la Californie représentent l'équivalent des investissements conju-gués de l'ensemble de la Chine et de l'Europe.

L'UIT, aux côtés de ses membres, continuera de soutenir ces initiatives afin de généraliser l'innovation numérique dans le domaine social et de mettre l'esprit d'entreprise du secteur des TIC au service du pro-grès social et ainsi créer un monde meilleur pour tous.

La réalisation des objectifs de développement durable fixés par l'Organisation des Nations Unies passera par la création d'une économie numérique inclusive

ITU Secretary-General Houlin ZHAO

04 Digital Workplace

05 Collaboration de demain

06 Sécurité et ERP

07 Sécurité informatique

08 Interview Jean-Philippe Walter

10 Cloud & mobilité

11 Monitoring des PME

12 Brandreport ESRI

13 Formation & compétences

14 Data center

Bonne lecture!

Enora Brunet

Chef de projet

Chef de projet Enora Brunet [email protected]

Country Manager Jeroen Minnee

Equipe éditoriale SMA

Design Smart Media Agency S.A.

Canal de distribution PME Magazine, Juillet 2016

Impression Swissprinters

Smart Media Agency S.A. Gerbergasse 5, 8001 Zurich, Suisse

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FOCUS IT: SMART BUSINESS

Contenu

Page 3: Focus IT: Smart Business

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Monsieur Osterwalder, qui est SUISSEDIGITAL?SUISSEDIGITAL a vu le jour en 1992 suite à la fusion des associations «Vereinigung Schweizer Kabelnetze» (VSK) et «Vereinigung Schweize-rischer Gemeinschaft-santennen-Betriebe» (VSGB). En notre qualité d’association faîtière économique des réseaux de communication suisses, nous défendons les intérêts et les offres de la branche face à la concurrence. En interne, nous officions comme plateforme d'actions et d'informations pour nos partenaires.

Pourquoi a-t-on besoin de SUISSEDIGITAL?La numérisation englobe de plus en plus de domaines de notre vie. C’est la raison pour laquelle nous avons besoin d’une infrastruc-ture performante pour tous et d’une association

forte s’engageant pour défendre les intérêts de la branche et de la population suisse. D’autre part, nous ne de-vons pas revenir à une situation de monopole comme à l’époque des PTT. La population veut être libre de choisir. SUISSEDIGITAL est ouverte à tous les membres des domaines des télécommunications et de la numérisation et se positionne comme un contre-pouvoir à l’entreprise étatique Swisscom. Nos membres sont animés par une volonté commune.

Quel est le profil de vos membres?Nos membres sont par exemple des entre-prises privées comme UPC, Quickline ou Net+. Mais nous comptons également des entre-prises de droit public comme des communes et des fournisseurs

d’énergie exploitant un réseau de communi-cation. Ensemble, nos membres garantissent un service universel de qualité et se positionnent comme les partenaires de télécommunication de la population.

Dans quelle me-sure la population en profite-t-elle?La concurrence qui prévaut actuellement sur le marché permet aux consommateurs de bénéficier des meilleures offres au meilleur prix: des offres financièrement intéressantes combinant télévision, Internet à haut débit et téléphonie. La télévision en différé qui a par exemple été développée par l’un de nos membres. Grâce aux offres d’Internet à haut débit, nos membres ré-pondent à une demande de la population qui a gagné en importance ces dernières années.

Qu’en est-il de votre engagement en faveur de la liberté du choix?Nous nous engageons avec succès tant sur le plan politique qu’au niveau entrepreneu-rial. Nous faisons par exemple en sorte que les propriétaires immobiliers et les locataires puissent

choisir entre différentes offres dans le domaine de la télévision, de la radio et des télécom-munications. C’est la raison pour laquelle nous demandons à ce que les biens immobiliers soient toujours raccordés au réseau câblé local en fibres optiques. Nos autres engagements sont par exemple la lutte pour les droits sportifs ou la révision de la loi sur les télécommunications.

Quels sont vos ob-jectifs et visions pour SUISSEDIGITAL?Les membres de SUISSE-DIGITAL sont très hétéro-gènes en termes de taille et de modèle commer-cial. Ils sont aussi diver-sifiés que la Suisse. Je crois que cette situation constitue précisément un

facteur de succès et que ce sera de plus en plus le cas. Ancrage régional et réseau national: par notre échange commun, nous réussissons à maintenir la position de pointe de notre pays grâce à d’ex-cellents services et à des infrastructures de réseau performantes. Notre but est d’apporter une contri-bution essentielle à une utilisation réussie de la numérisation dans toutes les régions de Suisse.

«Plus jamais de monopole»L’une des plus grandes forces de la Suisse est sa capacité à innover grâce à la concur-rence et à des conditions cadres équi-tables. Cette condition est également vraie dans le domaine des télécommunications.Interview de Simon Osterwalder, directeur de SUISSEDIGITAL

Association des réseaux de communicationKramgasse 5 — Case postale 515 — CH-3000 Berne 8T +41 31 328 27 28 — F +41 31 328 27 [email protected] — www.suissedigital.ch

Simon Osterwalder, directeur de

SUISSEDIGITAL

facebook.com/suissedigital

twitter.com/suissedigital

Nos membres répondent à une de-mande de la population qui a gagné en importance ces dernières années.

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ten? Gerade entferntere Gebiete der Schweiz sind auf funktionierende und moderne Kommunikationswege angewiesen, ohne diese sind nötige Innovationen für die Wirtschaft nicht realisierbar.

Warum setzen die Mitglieder von SUISSEDIGITAL auf Regionalität?Sie kennen ihre Kunden oft persön-lich und richten sich gezielt nach ihren Wünschen. Die regionale Präsenz ist ein grosser Wettbewerbs-vorteil: In einer Tourismusregion kann etwa das Angebot nicht nur auf die Bedürfnisse der lokalen Bevöl-kerung, sondern auch auf diejeni-gen von Hotels und internationalen Gästen zugeschnitten werden.

Ist die Grundversorgung in den Randregionen teurer als in städti-schen Zonen?Ja, die Topografie und die weiten Distanzen zwischen den bewohn-ten Gebieten stellen eine grössere

Herausforderung dar als in urbanen Zonen. Deshalb ist es unseren Mitgliedern hoch anzurechnen, dass sie auch in Randregionen immer nach Lösungen suchen. Diejährliche Investition in den

Ausbau unserer Glasfaserkabelnetze beträgt rund 350 Millionen Franken.

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ten? Gerade entferntere Gebiete der Schweiz sind auf funktionierende und moderne Kommunikationswege angewiesen, ohne diese sind nötige Innovationen für die Wirtschaft nicht realisierbar.

Warum setzen die Mitglieder von SUISSEDIGITAL auf Regionalität?Sie kennen ihre Kunden oft persön-lich und richten sich gezielt nach ihren Wünschen. Die regionale Präsenz ist ein grosser Wettbewerbs-vorteil: In einer Tourismusregion kann etwa das Angebot nicht nur auf die Bedürfnisse der lokalen Bevöl-kerung, sondern auch auf diejeni-gen von Hotels und internationalen Gästen zugeschnitten werden.

Ist die Grundversorgung in den Randregionen teurer als in städti-schen Zonen?Ja, die Topografie und die weiten Distanzen zwischen den bewohn-ten Gebieten stellen eine grössere

Herausforderung dar als in urbanen Zonen. Deshalb ist es unseren Mitgliedern hoch anzurechnen, dass sie auch in Randregionen immer nach Lösungen suchen. Diejährliche Investition in den

Ausbau unserer Glasfaserkabelnetze beträgt rund 350 Millionen Franken.

… et les localités éloignées comme Zermatt.

Les 200 réseaux de communication de SUISSE-DIGITAL apportent une contribution importante au service universel avec un Internet haut débit performant dans les villes comme Lausanne …

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4 Digital workplace

Les nouveaux espaces de travail

Plus mobiles, connectées et collabo-ratives, les méthodes de travail qui voient le jour depuis quelques an-nées déjà, notamment sous l’impul-sion des progrès informatiques, mo-difient les espaces de travail. Dans ce secteur, des entreprises spécialisées se profilent et proposent un accom-pagnement sur mesure, allant de la fabrication de mobilier à la concep-

tion des lieux en passant par l’amé-nagement des espaces. Et ces ser-vices ne s’arrêtent pas aux bureaux seulement. Salles de conférences, de séminaires ou encore cafétérias et espaces d’accueil doivent être inclus dans les démarches.

Si tant d’attention doit être portée sur les environnements de travail, c’est parce qu’un bureau représente bien plus qu’un simple aménage-ment de meubles fonctionnels. Et au-delà de la rentabilité, ce lieu doit être élaboré en tenant compte de l’es-thétique, de la convivialité ou encore de la flexibilité. Autant d’éléments qui, abordés et inclus dans une même réflexion, permettent d’optimiser les conditions de travail, la productivi-té, la créativité, la collaboration et le bien-être de ses employés. Dans

cette optique, les standards et les modèles uniques n’existent pas. Le choix du mobilier ainsi que les so-lutions d’aménagement des espaces doivent être individualisés et conçus selon les souhaits et demandes des entreprises concernées.

Mobilier, disposition des bu-reaux ou encore systèmes de ran-gement, l’optimisation des espaces de travail concerne de nombreux aspects. Et parmi les dernières ten-dances en matière d’aménagement, on constate que les entreprises d’une certaine taille sont de plus en plus nombreuses à rechercher des so-lutions modulables. Ainsi, sur une grande surface ouverte, les possi-bilités de segmenter l’espace sans le fermer ni le figer font leur appari-tion. Dans ce sens, les ilots, ou box,

s’avèrent particulièrement adaptés. Souvent vitrées, de manière opaque ou non, ces surfaces permettent aux usagers de bénéficier d’un espace clos et tranquille, par exemple pour effectuer des tâches où la concentra-tion est de mise, pour s’isoler ou en-core pour mener des réunions.

Afin de renforcer l’esprit d’équipe et favoriser l’interaction entre les collaborateurs, les espaces de dé-tente doivent également être soi-gneusement élaborés. Occupées du-rant les pauses et les repas, ces zones constituent des lieux clés en termes de consolidation des liens entre les différentes équipes d’une entreprise. Ainsi, un système de cloisons mo-biles peut s’avérer ingénieux pour séparer équipements de cuisine et cafétéria par exemple.

Les manières de travail-ler évoluent, tant dans les processus suivis que dans les technologies utilisées. Dans ce sens, l’aménage-ment des bureaux mais aussi le mobilier professionnel doivent être repensés.TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

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Page 5: Focus IT: Smart Business

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA

Collaboration de demain 5

Aujourd’hui, les conditions ainsi que les environne-ments de travail connaissent d’importants changements. Si les réunions au bureau se déroulent autour d’une table sont toujours de mise, l’avènement des services informatiques et du Cloud Computing engendre une sorte d’éclatement des em-placements professionnels. Ces moyens de communi-cation omniprésents per-mettent en effet de mener des collaborations de qua-lité tout en étant très éloi-gnés les uns des autres. En termes de qualité du travail mais aussi de sécurité et de confidentialité, l’informa-tique a un rôle essentiel à jouer. Et pour se démarquer

de la concurrence tout en libérant le potentiel de ses équipes, mieux vaut rester à la pointe ou se mettre à la page.

Si ces changements, que l’on adopte progressi-vement, modifient les mo-des de travail, ils impactent aussi et surtout l’envi- ronnement professionnel. Actuellement, les avancées technologiques sont telles qu’elles permettent aux uti-lisateurs de travailler sans être limités par leur environ-nement. Parmi ces change-ments et évolutions, un des plus grands avantages réside certainement dans le fait que les infrastructures tech-niques sont bien plus légères qu’autrefois. Plus besoin de matériel complexe dont les câbles et les fils enchevêtrés constituent un casse-tête en termes d’installation mais aussi d’organisation du travail. Désormais, les technologies sans fil et les services disponibles sur le cloud permettent de béné-ficier d’un climat de travail fluide, rapide et sécurisé. Dans ce climat, la collabo-

ration, le travail en équipe et la transmission ainsi que le partage d’information ne connaissent plus de limites et sont pleinement exploités.

Moins segmentées, les nouvelles solutions disponibles aujourd’hui peuvent par exemple per-mettre à un médecin en déplacement de suivre en temps réel l’état de santé

de ses patients sur une tablette. Dans le secteur de la vente, les vendeurs disposent d’outils qui leur donnent la possibilité de traiter les achats des clients à n’importe quel endroit d’un magasin par l’inter-médiaire d’un appareil réunissant les capacités et avantages d’un ordinateur portable et d’une tablette.

Et dans les environnements de bureau, les PC à faible encombrement permettent de résoudre les problèmes d’espace et du nombre d’employés qui l’occupent. A relever également, ces outils et technologies peuvent facilement être adaptés aux différents envi-ronnements professionnels et besoins des entreprises.

Collaboration en entreprise: les nouvelles solutionsA l’heure où les mé-thodes de travail sont toujours plus orientées sur l’esprit d’équipe et la collaboration, dis-poser de technologies novatrices et adaptées s’avère essentiel. Présentation des dernières tendances.TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

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6 Sécurité et ERP

Le cœur électronique de l'entreprise

Les entreprises sont confrontées à un grand changement: on travaille de plus en plus vite et à grande échelle. Dans ces conditions, il est essentiel pour les entreprises d'utiliser leurs ressources le plus efficacement possible. L'époque où il fallait se démener avec des for-mules Excel et des piles de dossiers

et chemises est révolue. «Enter-prise-Resource-Planning» est la formule magique pour le quotidien de l'entreprise. Aujourd'hui, on ne peut plus vraiment se passer des systèmes ERP dans le monde pro-fessionnel. A l'aide de ces systèmes, on peut gérer presque tous les processus de l'entreprise, en toute sécurité, de la gestion des clients à l'évaluation de chiffres clés. Les entreprises profitent d'un énorme gain de temps et d'une transpa-rence complète. Les domaines de fonction typiques d'un logiciel ERP sont par exemple la production, le controlling, la vente ou le marke-ting. Ceux-ci sont ensuite reliés entre eux dans une base de don-nées commune. Ainsi, on trouve souvent de nouvelles possibilités pour optimiser encore d’avantage les processus internes à l'entreprise et sécuriser les réseaux.

TAILLÉ SUR MESURE COMME UN COSTUMEMais tous les systèmes ERP ne conviennent pas à toutes les entre-prises. Lors de la sélection d'une solution appropriée, il faut procéder avec minutie et tenir compte de tous les critères de sélection importants. Le logiciel doit être le mieux adapté à la branche, aux produits, au type de production, aux processus et à l'organisation de l'entreprise.

Les aspects tels que la couver-ture des besoins, l'adaptation aux exigences futures, les clients de ré-férence et le rapport qualité-prix doivent absolument être pris en compte. Les coûts d'un système ERP se répartissent dans trois do-maines: les coûts pour les licences logicielles et le matériel, le conseil sélection, adaptation, introduction et les coûts d'exploitation pour cinq ans (licences, mises à jour support).

PAS D'ARRÊT DE PRODUCTION GRÂCE À L'ERPLa nécessité de ce type d'inves-tissement dans certains cas se montre à l'exemple d'un logiciel de maintenance. Celui-ci garan-tit l'état fonctionnel de systèmes techniques, d'installations de l'entreprise, de machines et de moyens de production et le ré-tablit en cas de panne. Grâce à un système de maintenance, les ordres de maintenance et de ré-paration peuvent être saisis et la remise en état peut commencer immédiatement. Les ordres de maintenance avec affectation du monteur compétent, les pièces de rechange nécessaire, les documents facultatifs et les temps de travail prescrits ne sont que quelques-uns des nombreux avantages que pré-sente ce logiciel.

Réagir très vite, réduire les stocks au minimum et pou-voir tout consulter partout: l'«Enterprise-Resource-Plan-ning», abrégé ERP, rend tout cela possible. En utilisant un système ERP dans votre entreprise, les employeurs fa-cilitent nettement leur propre quotidien professionnel et celui de leurs employés, ainsi que la sécurité des données.TEXTE OLGA SHOSTAK

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Sécurité informatique 7

Le challenge de la sécurité informatique

De nombreux risques pèsent sur les entreprises dans l'univers de l'in-formatique. Parmi eux, les virus, le piratage, l’espionnage ou encore l’éventuelle perte d’informations. L’ampleur des conséquences peut être très grande, c’est pourquoi il est essentiel de bien protéger le reséau informatique de son entreprise. Les experts s’accordent sur l’anti-cipation comme élément primaire.

Il peut réduire considérablement l’impact en cas d’incident, par rap-port à une réaction précipitée, suite à l’apparition d’un problème.

Pour sécuriser ses données il est nécessaire de protéger à la fois les accès à internet – en limitant le nombre par exemple ou en pri-vilégiant une approche de réseau privé virtuel (VPN) – et au réseau informatique. Il est important d'uniformiser son parc informa-tique: homogénéiser les systèmes d’exploitation, les paramètres de sécurité et logiciels de protection sur chaque poste. Si le plus évident est de sauvegarder le contenu, une bonne sensibilisation et formation des employés s’impose également.

SÉCURITÉ EN DÉPLACEMENTLa mobilité des employés implique des risques supplémentaires, si bien que la protection des données en

déplacement prend toute son impor-tance. La disparition d’un appareil, ordinateur portable ou téléphone, reste une préoccupation majeure. La perte pour l’utilisateur des éléments qu’il contient et la possibilité que ces dernières puissent être accédées par un tiers peuvent vite devenir très pro-blématiques. Pour éviter ce type d’en-nui, quelques gestes sont à prévoir déjà avant de partir en déplacement.

Une sauvegarde régulière des données est primordiale. Le stockage des informations grâce au cloud plu-tôt que sur la machine donne la pos-sibilité d’y accéder également depuis d’autres terminaux. En cas de vol ou de perte, des logiciels permettent de verrouiller les accès à distance comme par exemple des applica-tions d'auto chiffrement dévelop-pées par les entreprises. L’utilisation est simple pour les employés, qui courent ainsi de moindres risques.

Une fois sur place, il est recom-mandé de couper le Bluetooth et le Wi-Fi lorsqu’ils ne sont pas uti-lisés. Les bornes publiques sont également à éviter. À nouveau, une connexion via VPN permet une sé-curité supplémentaire.

SURVEILLANCE PROACTIVEDe nombreux prestataires pro-posent d’effectuer un audit pour une vision d’ensemble de son infor-matique, afin d’évaluer les risques. Ils fournissent conseils et équipe-ments pour se protéger au mieux. Le domaine de la sécurité est en constante évolution, faire appel à une société qui effectue également de la surveillance proactive et de la maintenance permet d’avoir des so-lutions parfaitement adaptées à ses besoins et toujours performantes. Protection, détection ou encore for-mations sont proposées.

L’informatique est un domaine risqué pour les sociétés qui se doivent d’être armées contre tous types de menaces. La prévention et la mise en place de solutions spécifiques sont le nouveau quotidien des entreprises en matière de sé-curité informatique pour être prêtes en cas de problème. TEXTE SANDRA HILDEBRANDT

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8 Interview Jean-Philippe Walter

Smart Media: Globalement, quel constat peut-on établir quant au degré de sécurité et de protection des données en Suisse?Jean-Philippe Walter: Il est difficile d’avoir une vision globale de la si-tuation. Néanmoins, je pense que les entreprises qui évoluent dans des domaines où la confidentialité et la protection des données s’avèrent es-sentielles doivent porter davantage d’attention à cette problématique. Les failles, les fuites, voire les vols de données sont hélas encore trop nombreux. Le cas de Ruag début mai l’illustre bien. Et il me semble que ces questions ne constituent pas toujours une priorité au sein des entreprises. Il s’agit pourtant d’un aspect central. En effet, pour la personne concernée, les dommages à la sphère privée peuvent être conséquents (accès à des données de santé, publication de photos sur internet, divulgation d’informations personnelles sensibles, vol d’identi-té, etc.). Pour rappel, les législations en la matière en vigueur dans notre pays stipulent que la responsabilité de la protection des données in-combe à celui qui les traite.

Selon vous, quelle est la plus grande menace qui pèse sur la Suisse en termes de protection des données?A mes yeux, le plus grand défi consiste à ne pas tomber dans ce que j’appellerais une «dictature des algorithmes». C’est-à-dire le fait qu’en ligne, notre comporte-ment, nos déplacements et nos actions soient entièrement tracés, voire dictés par les programmes informatiques qui régissent et constituent internet. Cela peut concerner la publicité et le mar-keting, déjà très présents et in-trusifs aujourd’hui sur la toile, mais aussi d’autres domaines tels que l’assurance, la santé ou en-core des crédits bancaires. Je crois qu’il faut veiller attentivement à ne pas se retrouver dans une si-tuation où toutes nos décisions soient le fait de l’ordinateur et non plus de notre libre volonté. Il est important que nous ayons des choix et que tout ne dépende pas exclusivement du numérique. Ce risque existe notamment avec la tendance à vouloir supprimer les paiements en espèce.

Par exemple?Prenons le cas de l’assurance auto-mobile. Si l’on continue à évoluer dans un paradigme hyper connecté, il est tout à fait imaginable que les primes soient calculées en fonction de son comportement d’automobi-liste. Par exemple, selon les heures où l’on roule le plus souvent, en fonction des trajets que l’on effectue ou en-core sur sa manière de conduire. Dans le domaine du crédit, la sol-vabilité pourrait dépendre de pro-fils numériques très détaillés qui fourniraient une quantité d’infor-mations relevant non seulement de notre revenu, de notre fortune et de nos comportements économiques et financiers, mais aussi de nos rela-tions et de nos actions en ligne, par exemple sur les réseaux sociaux.

Finalement, internet en sait déjà trop sur nous?Oui. Et il faut éviter que cela s’ac-centue davantage, car nous perdons de plus en plus la maîtrise sur les informations qui nous concernent. Tous les jours, de nombreux ser-vices et applications mobiles voient le jour. Et un grand nombre de ces apps nous tracent et tentent d’en savoir le plus possible sur vous, par exemple en collectant vos données de santé lors de votre footing, en vous géolocalisant lors de vos dé-placements ou en en accédant à vos contacts ou à vos photos. Inutile de rappeler également les risques liés à l’utilisation des réseaux sociaux, no-tamment en termes de réputation ou d’intimité.

Afin d’éviter cette «dictature des algo-rithmes», quelles actions menez-vous?Notre service, qui compte une tren-taine de collaborateurs et dispose d’un budget de 6 millions de francs par année, veille à ce que les en-treprises respectent la loi qui régit la protection des données. Nous sommes également actifs dans le domaine de la transparence de l’ad-ministration. Bien sûr, nous man-quons de moyens pour répondre au défi du monde numérique pour nos droits et libertés fondamentales. Nous devons agir de manière ciblée et forcément limitée; nous ne pou-vons de loin pas répondre à toutes les attentes. En outre, nous agissons en tant que conseillers, pour les entreprises et les individus, afin de les aiguiller et de les former en la

«Ne pas tomber dans une dictature des algorithmes»A l’heure où les services et applications connectés ne cessent de se développer, la protection des données constitue un enjeu majeur. Jean-Philippe Walter, préposé fédéral à la protection des données et à la transparence, détaille la situation helvétique. Interview.

TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Notre service, qui compte une tren-taine de collabo-rateurs et dispose d’un budget de 6 millions de francs par année, veille à ce que les entrepri-ses respectent la loi qui régit la protec-tion des données.

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UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA

Jean-Philippe Walter Interview 9

matière. Et quand cela s’avère nécessaire, nous ef-fectuons des contrôles pour vérifier si la loi a été violée. Dans ce cas, nous émettons des recommandations en-joignant les responsables à remédier à la situation.

Les cas dans lesquels vous devez intervenir en tant qu’organe de contrôle, voire de sanction, ont-ils augmenté de manière significative durant ces dernières années?Oui, très fortement. Ce qui est normal si l’on considère le développement massif et continu d’internet et de ser-vices ou objets connectés. Il arrive parfois que des en-treprises recourant aux tech-nologies de l’information et de la communication ou offrant des services basés sur ces technologies nous

contactent dans le but de vérifier que leurs services soient bien en règles. Les de-mandes et sollicitations des individus sont aussi toujours plus nombreuses.

Le domaine de la protection des données fait parfois intervenir différents Etats. La coopération internationale fonctionne-t-elle bien?A l’échelle européenne plu-tôt bien, mais il y a encore des efforts à faire. Un cadre légal et institutionnel régit déjà la collaboration entre les différents Etats membres de l’Union européenne ou du Conseil de l’Europe. Je me souviens d’une affaire survenue il y a quelques an-nées où Google était en tort à cause d’informations et de données recueillies sur des réseaux Wi-Fi ouverts. La

collaboration avec certains de nos voisins européens avait été bénéfique. Il est également arrivé que cer-tains Etats nous consultent pour bénéficier de notre expertise. En revanche, il reste à instaurer un cadre juridique à l’échelle mon-diale et à mettre en place une agence mondiale de la protection des données. A l’heure actuelle, lorsqu’une situation concerne des pays qui ne sont pas régis par un même cadre légal et qui n’ont pas d’autorités de protection des données, la collaboration s’avère plus difficile, voire impossible.

Vous mentionnez vos actions contre Google. Est-il plus complexe de s’attaque à un tel géant du web?Google est certes un géant.

Mais lorsque nous avons des arguments fondés, il n’y a pas de raisons de ne pas interve-nir. Nous avions également agi contre Google suite à des plaintes d’individus qui s’étaient reconnus dans Goo-gle Street View. Et nous avons pu imposer des mesures pour garantir l’anonymat des per-sonnes filmées. Les échanges peuvent certes être un peu plus soutenus avec ce type d’entreprises. Mais ces cas restent similaires aux autres dans la manière de les traiter et de les résoudre.

Quels sont les futurs défis que vous identifiez dans la lutte pour la protection des données et comment influencent-ils votre travail?Un des défis majeurs concerne le domaine de la santé. Avec la progressive instauration des dossiers électroniques de patients, la protection des données va bien sûr jouer un rôle crucial. La réussite de ce nouveau sys-tème va d’ailleurs reposer sur sa capacité à garantir la sécu-rité et la confidentialité des données des patients. Le Par-lement helvétique a adopté une loi cadre qui entrera en vigueur l’année prochaine. Elle détermine notamment les personnes autorisées à accéder à ce type d’informa-tions. De manière générale, je dirais que le défi actuel consiste à parvenir à redon-ner une plus grande maî-trise aux individus sur leurs données et à leur permettre d’exercer leurs droits dans le monde numérique.

Quel serait votre objectif ultime en termes de protection des données et que vous faudrait-il pour l’atteindre?

L’objectif ultime serait de parvenir à faire en sorte, à l’échelle de la planète, que tous les traitements de données soient effectués de manière à ce que les droits et les libertés fondamentales des per-sonnes soient respectés quels que soient leur lieu de résidence et leur na-tionalité. A court terme, nos démarches consistent à garantir que notre lé-gislation assure à tout un chacun un haut niveau de protection des données lors du recours aux tech-nologies de l’information et aux services en ligne. Pour cela, je pense qu’il nous faut rapidement re-voir la législation suisse, qui date de 1992, et qui mérite clairement d’être actualisée et mise au niveau de la législation européenne. Elle doit notamment renforcer les droits des personnes concernées, contribuer à améliorer la transparence des traitements, impo-ser de nouvelles obliga-tions aux responsables de traitement (notamment l’annonce des violations de données, l’évaluation du risque et la mise en conformité), renforcer les compétences et pou-voirs du préposé fédéral et prévoir des sanctions dissuasives en cas de vio-lation de la loi. Il faut en-fin favoriser le dévelop-pement de technologies favorables à la protection de la vie privée et inten-sifier la sensibilisation du public, des administra-tions et des entreprises à la protection et à la sécu-rité des données.

Avec la progressive instauration des dossiers électroniques de pa-tients, la protection des données va bien sûr jouer un rôle crucial.

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10 Cloud & mobilité

Cloud computing; mobilité et collaboration

Le développement du cloud com-puting offre de nombreuses pos-sibilités aux entreprises, dont le principal avantage est la mobilité. Fonctionnant avec des solutions SaaS (software as a service), les programmes sont disponibles sans être installés, téléchargés ou encore mis à jour. Ils sont hébergés sur les serveurs distants d’un prestataire, plutôt que sur les terminaux ou les serveurs internes de l’entreprise. Le déploiement est alors accéléré. Les employés ont ainsi la possibi-lité de travailler à distance, depuis

n’importe quel endroit. L’accès et la disponibilité des programmes et fichiers, avec une notion temporelle et de géolocalisation infinie, signi-fient également que la transition (même temporaire) d’un appareil à un autre est facilitée.

La collaboration entre collè-gues est renforcée et les possibili-tés d’échanges entre divers sites de l’entreprise s'intensifient puisque le cloud computing permet éga-lement à plusieurs personnes de travailler ensemble sur le même projet. Au niveau technique, le SaaS implique des programmes toujours à jour ainsi que la certitude que tous les employés utilisent une ver-sion identique.

ET LA SÉCURITÉ? Les questions sécuritaires liées à l'utilisation du cloud constituent la plus grande préoccupation des entreprises, induites par une perte du contrôle physique et virtuel des

données. Les possibilités de cryp-tage des données et autres solu-tions de protections informatiques sont nombreuses. Si bien que cer-tains experts jugent cette pratique plus sûre encore qu’une posses-sion physique. Car au-delà des avantages offerts en termes de mo-bilité, il y a également une dimi-nution du risque de perte puisque les documents sont stockés dans cet espace virtuel.

Le cloud computing couvre des services variés. Evidemment, les relations clients, mais aussi la gestion et les finances (devis, facturation, comptabilité), l’ana-lyse (veille, tableaux de bord), en passant par les ressources humaines (gestion des salaires, des congés et absences ou encore recrutement) et par la gestion des tâches et du temps ainsi que le travail collaboratif (outils de bureautique, notes, gestions de projets, stockage et partage). Par

exemple, un manager l’utilisera pour prioriser ses tâches et celles de ses équipes afin de se concen-trer sur l’essentiel, apportant ainsi une valeur ajoutée à l’entreprise.

De nombreuses sociétés ont fait le pas vers cette technologie pour des questions financières. Fonctionnant généralement sur la base d’un abonnement, les coûts d’une telle utilisation sont réduits et plus aucun amortis-sement d’investissement n’est à prévoir. Le passage au cloud computing demande toutefois de s’adapter, de former son per-sonnel et d’équiper son entre-prise avec les solutions cloud et les appareils pour. Le principal but est une augmentation de la souplesse et de la réactivité. Les sociétés utilisant le cloud com-puting performent grâce à un esprit collaboratif, démultiplié et une compétitivité qui a déjà fait ses preuves.

Le cloud computing se dé-veloppe très rapidement et ses solutions font irruption plus vite qu’il n’est pos-sible de l’imaginer. Pour les entreprises, c'est un outils performant, souvent préco-nisé pour la flexibilité et la productivité qu’il apporte.TEXTE SANDRA HILDEBRANDT

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Monitoring des PME 11

Dans le domaine infor-matique, les grandes en-treprises sont aujourd’hui nombreuses à externali-ser la gestion de leurs in-frastructures et services. La démarche s’avère per-tinente, tant en termes de maîtrise des compétences que de limitation des coûts. Car une entreprise qui dé-sire assurer ces tâches à l’interne doit disposer d’in-formaticiens qualifiés au sein de ses équipes. Ce qui constitue évidemment un coût non négligeable, sans compter le fait que les dif-férentes licences de logiciels à acquérir pèsent également dans la balance budgétaire d’une société.

«La tendance actuelle est très clairement à l’ex-ternalisation, évoque Mat-thieu Robin, co-fondateur d’Open-IT, une société éta-blie à Genève et spécialisée

dans le monitoring et la supervision informatique des entreprises. On observe encore quelques réticences et hésitations de la part des institutions bancaires ou des cabinets d’avocats. Ce qui peut se comprendre, no-tamment pour des raisons de protection et de sécurité des données. »

Open-IT, créée en 2010, s’est spécialisée dans le mo-nitoring et la supervision informatique d’entreprise.

Avec le logiciel open-source Centreon, développé il y a 12 ans par deux étudiants parisiens spécialisés dans le domaine, la société pro-pose une supervision glo-bale des infrastructures et services informatiques de ses clients. Etat du disque dur, température de la salle du serveur ou encore fonc-tionnement de services web, tout est passé au peigne fin et des alertes sont immédia-tement déclenchées en cas

de problème éventuel. Une solution qui apporte une précieuse aide aux équipes informatiques. «Notre rôle consiste à implémenter ce système chez nos client et à former leurs collabora-teurs à son utilisation, ce qui prend une quinzaine de jours en moyenne, poursuit Matthieu Robin. Et pour les PME, qui ne disposent pas forcément des moyens importants à consacrer à la supervision informatique,

nous leur proposons de louer le logiciel en mode SAAS (software as a ser-vice). Ce qui leur permet de bénéficier de la suite Centreon complète à des tarifs abordables.»

On l’aura compris, pour les entreprises, externaliser la gestion de ses infrastruc-tures informatiques permet d’économiser tout en béné-ficiant d’un service effectué par des spécialistes. «Cha-cun son métier.»

Externaliser sa gestion informatiqueLes métiers de l’IT se complexifient et se spécialisent. Pour les entreprises, les avantages à confier ces tâches à un spécialiste externe sont multiples.TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

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12 Esri Brandreport

Doper son entreprise avec la géographie appliquée

Tout le monde connaît la multina-tionale Starbucks et ses cafés dispo-nibles dans des points de vente im-plantés aux quatre coins du monde. Si la marque connaît un tel succès dans son expansion – la chaîne ouvre notamment une nouvelle enseigne tous les jours en Chine – c’est parce que sa stratégie s’avère minutieusement calculée. Afin de savoir où implanter ses magasins et restaurants, Starbucks procède à une analyse hyper détaillée dans laquelle de nombreux paramètres sont intégrés, tels que données dé-mographiques, météorologiques ou encore culturelles. On l’aura com-pris, rien n’est laissé au hasard, ni même aux réflexions humaines. Car pour intégrer toutes ces données et déceler les zones clés à investir pour poursuivre son expansion, la marque utilise des solutions et tech-nologies développées sur-mesure par Esri, une société internationale spécialisée dans la géographie ap-pliquée, établie à Zurich, à Nyon ainsi que dans plus de 80 pays.

Peu connu, le domaine de la géogra-phie appliquée est pourtant exploité par de grands groupes et peut éga-lement l’être par des PME, souligne Emmanuel Gennai, directeur d’Esri Suisse romande. En Suisse, la Migros et La Poste utilisent nos systèmes depuis une dizaine d’années. Pour la Migros, cela lui a par exemple per-mis d’optimiser sa gestion commer-ciale. Grâce à une application et une connexion cryptée, elle peut consul-ter en temps réel différentes données, telles que les recettes ou encore cer-tains indicateurs relatifs au marché. Les algorithmes géographiques que nous développons lui sont égale-ment utiles pour élaborer sa stratégie d’expansion, en analysant notam-ment l’emplacement et l’offre de la concurrence. La Poste a quant à elle pu calculer les directions et les trajets à suivre pour optimiser l’efficacité de ses livraisons grâce à nos outils.»

POTENTIEL ILLIMITÉSi Esri, créée en 1969, fournit déjà ses services et technologies à de nom-breux clients institutionnels parmi lesquels on dénombre services in-dustriels, Confédération, cantons et communes, la société étend depuis plusieurs années son offre vers les PME grâce à des solutions faciles à utiliser. La solution ArcGIS Maps for Office permet par exemple de réaliser des cartes et analyses dynamiques directement dans Excel et Power-Point. «Cette application permet à n’importe quelle PME d’accéder à des fonctionnalités de visualisation mais surtout d’analyse de données dans

leur contexte local, par exemple grâce à l’ajout d’informations socio-éco-dé-mographiques, ajoute Emmanuel Gennai. En considérant le fait que toute donnée comporte une dimen-sion spatiale, les domaines d’appli-cation sont quasiment illimités. Sou-vent, les entreprises ne réalisent pas à quel point l’utilisation de données géographiques permet d’optimiser et de développer leurs affaires. Dans ce sens, nous agissons en quelque sorte en tant que révélateur de potentiel.»

Outre Starbucks, qui figure parmi les récents clients d’Esri, Schindler a également fait appel à ses services. L’entreprise a ainsi pu optimiser la gestion et l’organisation de ses équipes de maintenance. Car avec des contrôles et travaux à réaliser sur des milliers d’ascenseurs et escaliers rou-lant répartis dans le monde entier, les tournées effectuées par les équipes doivent être finement calculées, tout en intégrant des données permet-tant de localiser avec précision le

positionnement des infrastruc-tures. «La visualisation de notre portfolio sur une carte ouvre de nouvelles possibilités à la gestion de nos ressources et l’interaction avec la carte transforme la planifi-cation en un jeu d’enfant», s’enthou-siasme Peter Vandamme, Business Process Manager chez Schindler. Notons enfin les divers ateliers, we-binaires et conférences proposés par Esri aux entreprises romandes.

Souvent ignorées ou mécon-nues, les données géo-graphiques fournissent de précieuses informations qui permettent de développer ses affaires. Implantation de succursales, optimisa-tion de ses points de vente ou encore gestion de ses équipes: les applications s’avèrent multiples.TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Analyse spatiale des ventes et du potentiel commercial

La visualisation de notre portfolio sur une carte ouvre de nouvelles possibi-lités à la gestion de nos ressources.Peter Vandamme Business Process Manager chez Schindler

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Formations & compétences 13

A l’heure où les services et technologies en ligne se développent à grande vi-tesse, les questions liées à la sécurité informatique ainsi qu’à la protection des données constituent un en-jeu central dans la branche. Les cas de pertes ou même de vols de données restent encore trop fréquents, sans parler du hacking et des cyberattaques. Et comme le secteur informatique évolue constamment et de manière particulièrement rapide, la formation continue semble devenir un indispensable si l’on désire rester performant et crédible en tant qu’entre-prise. Si les compétences des professionnels de la branche

s’avèrent souvent suffisantes en matière de maîtrise tech-nique des outils et produits informatiques, les capacités et connaissances liées à la cybersécurité peuvent par-fois faire défaut.

En optant pour des for-mations continues orientées sur ces aspects, on permet à son personnel de se fami-liariser avec la conception et la mise en œuvre d’un réseau sécurisé, le contrôle des points d’accès au réseau, l’analyse et l’anticipation des risques, la gestion et la résolution de problèmes et d’incidents ou encore la mise en place d’un système de surveillance continue. Autant de mesures qui permettent d’augmenter de manière significative la protection et la sécurité des données. Généralement, l’offre en matière de for-mation prévoit différents types de cours qui peuvent s’adresser autant aux chefs de projets, aux employés ainsi qu’aux cadres. A l’issu des modules de formation suivis, diverses certifica-tions professionnelles sont délivrées et valident ainsi les

compétences acquises. Une plus-value professionnelle qui vaut aussi bien pour les employés, sur le plan indivi-duel pour leur carrière, que pour l’entreprise, qui amé-liore ainsi son expertise et son image.

Bien sûr, ces compé-tences se déclinent en-suite sur le terrain en de nombreux systèmes et solutions que l’expert en

sécurité informatique doit pouvoir proposer à sa clientèle en tenant compte de ses besoins spécifiques, de son matériel et de ses infrastructures informa-tiques mais aussi de ses objectifs et moyens. As-surer la sécurité et la pro-tection des données de ses clients implique donc de connaître et de maî-triser pare-feu, antivirus,

limitation des accès au réseau, gestion des mots de passe ou encore cryp-tographie. A la maîtrise technique de ces outils et services, vient s’ajouter la connaissance des diffé-rentes législations et régle-mentations en matière de protection des données et de cybersécurité. Législa-tions qui, d’un pays à l’autre, peuvent évidemment varier.

Métiers de l’IT, former ses collaborateurs pour rester performantDans le secteur informatique, les exigences et la tech-nicité professionnelle augmentent, notam-ment en matière de protection des données. Pour une entreprise, former son personnel parallèlement au travail s’avère judicieux.TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

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14 Data center

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La Suisse, territoire idéal pour stocker ses données

Le centre de données, ou data center, site physique qui regroupe les équipe-ments du système d’information de l’entreprise, abritant les ordinateurs centraux, les serveurs, ou encore les équipements réseaux et de télécom-munications, et la gestion qui en découle impliquent de nombreuses décisions. L’investissement pour un centre interne étant souvent trop important, beaucoup d’entreprises privilégient l’hébergement chez un fournisseur. Il convient ensuite

également de choisir si le prestataire apporte son aide dans l’exploitation. La sécurité constituant la préoc-cupation principale des décideurs, cela permet d’éviter bien des risques. Faire appel à un prestataire permet la garantie des conditions nécessaires, telles que climatisation, prévention des incendies ou encore alimentation d’urgence en cas de panne.

L’IMPORTANCE DU SERVICE INFORMATIQUEDe nouvelles contraintes appa-raissent au fil du temps. Les sociétés comptent de plus en plus sur leur service informatique pour innover et améliorer la rentabilité. Si cela assure au centre de stockage de données une certaine complexité et expertise, la demande en espace de stockage grandit de manière ex-ponentielle, faisant naître de nou-veaux défis et imposant une adap-tation continue. Par ailleurs, les

entreprises se souciant de leur em-preinte environnementale, la maî-trise de la consommation électrique reste une des plus grosses difficultés auxquelles elles doivent faire face.

UN MARCHÉ EN PLEIN BOOM Au cours des dernières années, des milliards ont été investis sur le mar-ché des data centers, marché qui ne cesse de se développer en Suisse, plaçant le pays parmi ceux qui comptent le plus de centres de don-nées. Le secteur des technologies de l’information et de la communica-tion se veut également très innovant sur le territoire, avec des technolo-gies hautement performantes. Si bien que de nombreuses entreprises internationales délocalisent leur stockage pour investir le territoire suisse. L’offre riche et de qualité – avec des infrastructures à la pointe – attirent mais c’est principalement la stabilité économique et politique

ou encore la sécurité dont le pays dispose qui convainquent. La loi suisse et son caractère peu intrusif concernant la protection des don-nées assurent une grande confi-dentialité puisqu’aucune admi- nistration ne peut avoir accès à des informations personnelles sans l’accord d’un juge.

La Suisse profite de cet essor. En investissant le créneau de l’informa-tique éco-responsable, des sociétés mettent au point des techniques pour économiser l’énergie utilisée par les centres, permettant ainsi de la réduire parfois de moitié. Em-ploi de l’eau à proximité ou de l’air pour refroidir les serveurs, ou en-core l'exploitation de sources élec-triques hydrauliques, les centres de stockage de données suisses ne cessent d’évoluer permettant d’at-teindre des chiffres record en termes d'indice énergétique, de sûreté et de performance pour les entreprises.

Avec l’importance qu’a pris l’informatique et la masse de données à traiter, les entreprises sont désormais contraintes d’apporter une attention toute particu-lière à leur data center. En Suisse, ces derniers fleu-rissent et les conditions offertes sont intéressantes. TEXTE SANDRA HILDEBRANDT

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