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Formation feux de forêts

Equipier – FDF1 Organisation fonctionnelle et moyens de lutte.

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FORMATION FEUX DE FORETS EQUIPIER – FDF1

Organisation fonctionnelle et moyens de lutte.

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Version 02

Fascicule stagiaire

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SOMMAIRE

1. Organisation fonctionnelle

2. Véhicules de lutte contre les feux de forêts

3. Matériel de forestage

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1. ORGANISATION FONCTIONNELLE

1.1 Fonctions opérationnelles

1.1.1 Equipier (FDF1)

L’équipier constitue le maillon d’exécution sur un feu de forêt .Son rôle est essentiellement de mettre en œuvre les matériels et d4ex2cuter les manœuvres, et ce sous l’impulsion et l’autorité de ses chefs.

o il agit conformément aux ordres de son chef d’agrès, o il doit avoir une parfaite connaissance du matériel mis à sa disposition pour assurer

correctement sa mission. o il doit connaître l’ensemble des manœuvres applicables au CCF, il doit veiller à sa propre

sécurité ainsi qu’à celle des autres membres de l’équipe.

Pour ce faire, il ne doit jamais entreprendre une action isolée, et doit être en tenue réglementaire quelles que soient les circonstances.

1.1.2 Chef d’équipe (FDF1)

Chef du binôme, il manœuvre la lance et veille sur l’équipier. Le niveau de chef d’équipe en feux de forêts ne fait pas l’objet d’une formation spécifique. Le choix du chef d’équipe doit se faire par désignation du titulaire du niveau de formation FDF le plus élevé ou par désignation du plus ancien dans le grade le plus élevé en cas de niveau FDF identique. 1.1.3 Conducteur (FDF1 – COD2)

Il est responsable de la conduite de l’engin, vérifie le bon fonctionnement des équipements de sécurité de son véhicule et veille sur le matériel.

1.1.4 Chef d’agrès (FDF2)

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lus du sien.

Le chef d’agrès et le premier maillon de la hiérarchie, il a sous sa responsabilité un engin d’intervention feu de forêt avec son équipement et son équipage. Il peut être le premier commandant des opérations de secours (Cos) s’il est le premier engagé sur le sinistre à ce titre il peut commander 2 CCF en p

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1.1.5 Chef de groupe (FDF3)

Le chef de groupe a sous ses ordres un groupe d’intervention feux de forêts (Giff) composé de cinq engins dont un de commandement. Il occupe les fonctions de Cos en tant que premier chef de groupe sur un sinistre, à ce titre il peut commander 1 Giff et 3 CCF isolés en plus de son groupe. Il peut commander un secteur géographique ou fonctionnel.

1.1.6 Chef de colonne (FDF4)

Le chef de colonne sur une opération feu de forêt a sous ses ordres un ou plusieurs groupes, et peut occuper les fonctions de premier Cos, sur un sinistre important, il pourra avoir la responsabilité d’un secteur désigné (chef de secteur) ainsi que des moyens mis à sa disposition par le Cos. 1.1.7 Chef de site (FDF5)

Le chef de site est un officier qui commande l’ensemble du dispositif sur opération feu de forêt sectorisée avec un poste de commandement de site. Il peut commander un secteur géographique ou fonctionnel.

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1.2 Les organes de commandement 1.2.1 Le centre de gestion des interventions (CGI)

L’organisation territoriale s’appuie sur trois groupements territoriaux : est, centre et ouest qui assurent la permanence de la couverture opérationnelle des cadres sapeurs-pompiers. Ils veillent à la disponibilité des personnels et des moyens en liaison avec le Codis. Pour l’exécution des missions opérationnelles, chaque groupement territorial dispose d’un CGI. Ils sont situés à Fréjus, Le Luc et Toulon. 1.2.2 Le centre opérationnel départemental d’incendie et de secours (Codis)

Sous l’autorité du DDSIS, le Codis, outil de centralisation de l’alerte et de l’information, d’aide à la décision et de commandement, constitue l’organe autour duquel s’articulent les dispositifs préventifs et de lutte contre les feux de forêts. Le Codis est situé à Draguignan dans les locaux de la DDSIS. 1.2.3 L’état major interministériel de zone (Emiz) et le centre opérationnel de zone (Coz)

Sous l’autorité du préfet de zone, l’Emiz coordonne les moyens de sécurité civile dans la zone de défense et de sécurité, pour ce faire il met en œuvre le Coz qui est un centre opérationnel et de veille. Le Coz est informé en permanence de la situation de tous les départements de la zone de défense et de sécurité. Pour la zone de défense et de sécurité sud, le Cos est situé à Valabre (Gardanne – 13)

1.2.4 Le centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (Cogic)

Le Cogic est l’outil dont dispose la Direction de la Sécurité Civile pour assumer la phase opérationnelle de ses missions. Situé à Asnières-sur-Seine près de Paris, le Cogic constitue en cas de dysfonctionnement grave touchant la défense et la sécurité civiles un outil d’aide à la décision. Il assure l’information du gouvernement et dispose d’un centre de crise et d’un centre de transmissions. 1.2.5 Le monitoring and information center (Mic) – centre d’information et de suivi

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e forêts par exemple.

Il permet à l’Union de répondre aux urgences de type catastrophes naturelles en mobilisant de façon coordonnée les protections civiles des Etats membres qui le souhaitent, comme la mutualisation des moyens

aériens de lutte contre les feux d

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1.3 Les acteurs participant à la lutte contre les FDF 1.3.1 L’Office National des Forêts (ONF)

Établissement public à caractère industriel et commercial créé en 1964, l'Office national des forêts est le premier gestionnaire d'espaces naturels en France. Il assure la gestion durable des forêts publiques françaises, soit près de 10 millions d’hectares de forêts et espaces boisés en France métropolitaine et outre mer.

Parmi ses multiples missions, l'ONF assure des missions de service public pour la prévention et la gestion des risques naturels. En zone Sud cela se traduit par sa mission DFCI* en liaison avec la Sécurité civile.

C’est dans ce cadre que les gestionnaires assurent les travaux tels qu’ouverture des pistes, débroussaillements de sécurité, aménagement des points d’eau, construction de citernes, etc…..Enfin la présence permanente de nombreux agents (fonctionnaires, ouvriers, forestiers sapeurs) dans les zones sensibles contribue à la surveillance générale des forêts et à la sensibilisation aux risques d’incendies.

Une mission zonale DFCI*, basée à Aix-en-Provence, assure la coordination des différentes actions DFCI de l’Office, en liaison étroite avec les autres acteurs de la prévention : préfectures de zone et de départements, pompiers, gendarmes, collectivités... Les forestiers du Var assurent pendant toute la période à haut risque une présence 7 jours sur 7. Ils se concentrent principalement sur des missions de surveillance. Durant l’été 2009, l’ONF a mis en œuvre 15.900 jours de patrouille en France, dont près de 5.000 jours dans le Var.

Dans le Var, les forêts et espaces naturels sensibles au feu couvrent plus de 50% du territoire, soit 430.000 ha. Environ un quart de ces espaces sont publics (forêts domaniales ou communales). Ils se déploient sur de vastes étendues où alternent pinèdes, taillis feuillus, garrigues, maquis, landes, friches et pelouses naturelles.

*DFCI : Défense des forêts contre les incendies

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La majorité des véhicules sont des 4 x 4 de première intervention porteurs d’eau : leur réservoir de 600 litres permet d’éteindre des feux dans les premières minutes qui suivent leur éclosion. De couleur jaune, ils arborent les logos de la République française (préfecture du Var) et de l’ONF. Les opérations de prévention menées tout au long de l’année - débroussaillement, entretien des ouvrages DFCI (citernes d'eau, pistes...) - nécessitent des machines spécialisées.

Une partie de ces travaux est réalisée par des équipes d'ouvriers du pôle DFCI du Var : 3 ouvriers forestiers rapatriés d'Afrique du Nord (Ofran) et 36 auxiliaires de la protection de la forêt méditerranéenne (APFM).

Les réserves d’eau (citernes posées au sol ou enterrées) réparties dans les massifs sont aussi régulièrement inspectées. Dans le Var, plus de 1.000 citernes sont ainsi positionnées.

Des opérateurs du réseau hydrique, qui comprend 30 sites sur la région méditerranéenne, dont 3 dans le Var, effectuent des mesures régulières de teneur en eau des végétaux vivants. Les résultats des analyses, en apportant un complément aux prévisions de sécheresse réalisées par Météo France, permettent de mieux apprécier le danger météorologique d'incendie.

Le protocole, développé par l'Inra, est mis en œuvre par l'ONF sur commande de la préfecture de zone Sud. Il s’agit de prélever, les lundis et jeudis, des pousses de deux espèces végétales - sans fruits - entre 11 h et 14 h, aux heures les plus chaudes de la journée. Elles sont ensuite mises à l’étuve à 60°C pendant 24 heures pour les sécher. En fin de cycle, une nouvelle pesée permet de connaître la quantité d'eau perdue et donc la teneur en eau du végétal. Les 30 sites transmettent leurs résultats les mardis et vendredis dans l'après-midi à la mission zonale DFCI de l'ONF qui en fait l'analyse. Les résultats sont diffusés sous forme de bulletin au Centre opérationnel de zone, ainsi qu'à de nombreux partenaires (DDTM, SDIS...).

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Vigie de Laquina, située au sommet du Bau de la Saoupe, dans le massif des Maures. Cette tour d’observation fait partie d’un réseau de 10 tours réparties sur le Var. Durant l’été 2009, l’ONF a mis en œuvre 1.638 jours de vigie en région méditerranéenne, dont 160 jours dans le Var.

Les forestiers ont aussi pour mission de faire respecter les restrictions de circulation. Assermentés, ils peuvent délivrer des contraventions aux contrevenants.

Les sapeurs-pompiers et les forestiers se connaissent bien pour partager en permanence des informations et opérer ensemble en cas d’incendie. Les forestiers peuvent procéder à une première intervention et lorsque l'incendie devient important, ils peuvent apporter une assistance au commandant des opérations de secours, pour lui faire profiter de leur connaissance du terrain, du milieu et des équipements en place. Lorsque des forêts ont été parcourues par le feu, l’office établit le diagnostic sur l’état des peuplements et les travaux à entreprendre.

Source : www.onf.fr © Nathalie Petrel

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1.3.2 Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) Issue de la fusion, le 1er janvier 2009, de la direction départementale de l’équipement (DDE) et de la direction départementale de l’agriculture et de la forêt (DDAF), la DDTM est chargée de la mise en œuvre de la politique forestière au niveau départemental, avec en particulier l’équipement des massifs forestiers (DFCI) , la surveillance active et la valorisation du potentiel forestier, et la prise en compte du risque feu de forêt dans le développement urbain de la commune (PPRIF*).

Les Issambres – D8 – Photo jmm

* Le PPRIF ou Plan de Prévention des Risques d’Incendies de Forêt est un outil au service de la prévention des feux de forêt et d’information pour les habitants et leurs biens. Il s’inscrit dans une politique globale de prévention des risques dont il est l’outil privilégié. C’est un document valant servitude d’utilité publique qui a pour principaux objet de :

de délimiter les zones exposées aux risques, dites « zones de danger », ainsi que les zones dites « zones de précaution » ;

o améliorer la connaissance du risque des personnes exposées

de définir les mesures de prévention, de protection et de sauvegarde qui doivent être prises face à ce risque (travaux de protection) ;

o limiter les probabilités de départ de feu o limiter les dommages aux biens et activités exposés à un risque incendie de forêt o prescrire la réalisation d’équipements visant à améliorer la défense contre l’incendie

de définir les mesures relatives à l’aménagement, l’utilisation ou l’exploitation des constructions (dispositions de chaque zone).

o améliorer la sécurité des personnes exposées à un risque incendie de forêt o limiter ou interdire les implantations humaines dans les zones les plus dangereuses

Source : www.onf.fr © Nathalie Petrel

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1.3.3 Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) Etablissement public sous la double tutelle des Ministères chargés du Développement Durable et de l’Agriculture, l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, créé en 1972, remplit cinq missions principales :

la surveillance des territoires et la police de l’environnement et de la chasse,

des études et des recherches sur la faune sauvage et ses habitats, l’appui technique et le conseil aux administrations, collectivités

territoriales, gestionnaires et aménageurs du territoire, l’évolution de la pratique de la chasse selon les principes du développement durable et la

mise au point de pratiques de gestion des territoires ruraux respectueuses de l’environnement,

l’organisation et la délivrance de l’examen du permis de chasser.

Les 1400 agents techniques et techniciens de l’environnement ont plusieurs attributions judiciaires et en particulier en ce qui concerne les infractions à la prévention contre les incendies de forêts.

Un agent de l’ONCFS et de l’ONF en repérage.

Source : www.var.equipement.gouv.fr

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1.3.4 Forces de l’ordre Ces services sont chargés du maintien de l’ordre sur les lieux du sinistre ainsi que de l’enquête relative à celui-ci. En fonction du lieu, cette mission incombe soit à la gendarmerie (milieu rural), soit à la police (milieu urbain). D’autre part ces deux organismes ont aussi des missions de surveillance et de prévention.

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Ces services sont également épaulés au plan local par les polices municipales et rurales.

La Provence

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1.3.5 Equipes de recherche des causes et circonstances des incendies de forêts.

Il a été créé au sein du département du Var, par protocole d’accord établi avec le tribunal de grande instance de Draguignan, une équipe pluridisciplinaire de recherche des causes et circonstances des incendies de forêts (RCCI).

Composée d’un enquêteur de police judiciaire référent, d’un agent forestier et d’un sapeur-pompier, elle est chargée d’opérer toutes les investigations nécessaires pour rechercher et déterminer la localisation du point d’éclosion des feux de forêts et tous les indicateurs de leur origine.

Préservation des indices :

Afin de préserver les indices sur les départs de feux de forêts ou péri-urbains, et faciliter le travail de prélèvement de l’équipe RCCI, les premières équipes sur places doivent veiller, dans la mesure du possible, à : ne pas noyer systématiquement ou fouler avec des engins ou à pied l’aire de départ supposée

du feu et procéder uniquement à l’extinction des abords, baliser par quelques piquets ou éléments naturels l’aire supposée du départ du feu, signaler tous renseignements utiles concernant notamment l’identification des véhicules, les

déplacements et les individus au comportement suspect (tels que les fuyards, ceux qui marquent un intérêt excessif pour le feu, sont désinvoltes, sont des conseillers incompétents, sont des témoins invraisemblables).

Une fois identifiée, la zone de départ du feu a été balisée et interdite d’accès pour préserver les indices.

Lorsqu’il existe une présomption d'allumage à l'aide d'hydrocarbures, on peut avoir recours à une sonde qui va

permettre de connaître le produit qui a été utilisé pour provoquer le départ.

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A1.3.6 Les comités communaux feux de forêts

C’est une commission extra-municipale crée par arrêté du maire après délibération du conseil municipal. Il constitue la cellule feux de forets de la réserve communale de sécurité civile (RCSC).

Il se définit par le rassemblement sous l’autorité du maire, de bénévoles d’une commune unis par l’intérêt qu’ils portent à la protection de la forêt, de leur village, de sa population et de son environnement. Leur champ de compétences est le suivant :

Développer et entretenir auprès de la population résidente et estivale la connaissance et le respect de la forêt.

L’informer sur les risques que comporte la vie en milieu forestier. Responsabiliser la population par rapport au respect de la forêt et aux risques d’incendies. Tenir a jour l’état des risques et des ressources. Assurer sous l’autorité du maire la coordination et la surveillance du débroussaillement des

domaines publics et privés. Apporter leur concours aux services de secours, à l’ONF et aux services de police.

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Les missions du comité communal feux de forêts

Hors période à risques •Conseils sur le Débroussaillement •Dans le cas d'établissement d'un PPRIF, conseil des Élus •Vérification des équipements DFCI •Conseiller les habitants sur l'équipement des maisons •Partenaires des “Comités de Secteur” pour les opérations de “Prévention” et de “Prévision” dans les communes. Sensibilisation du public

CCFF Solliès-Pont

En période à risques •Surveiller la Forêt et son environnement par le guet •Patrouiller avec un véhicule, éventuellement armé, toujours équipé de moyens de liaison •Informer les promeneurs •Détecter les anomalies •Détecter les départs de feu et donner l'alerte La vigie de Solliès-Pont

En cas de sinistre •Se mettre à la disposition du COS, le Président ou son délégué se rend au COS ou au PC •Guidage des secours •Soutien Logistique des Pompiers •Assister les personnes sinistrées ou évacuées •Surveiller les zones incendiées •Préserver les indices •Rester à la disposition des Services de Secours •Signaler les événements suspects •Apporter son concours aux personnes chargées de la Forêt

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Source : - www.ville-solliestoucas.fr www.adccff83.ne

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1.3.7 Les unités militaires

En dehors des formations militaires de la sécurité civile (Formisc) et en application d’un protocole conclu entre le ministère de l’interieur et le ministère de la défense, des moyens militaires concourent à la lutte contre les feux de forêts dans les départements situés dans la zone de défense et de sécurité sud pour la durée de la campagne feux de forêts.

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2 LES ENGINS DE LUTTE CONTRE LES FEUX DE FORETS 2.1 Les moyens terrestres 2.1.1 Les véhicules de commandement et de liaison

VLTT - Véhicule de liaison tout terrain cadre

VLTT - Véhicule de liaison tout terrain chef de GIFF

PCC - Poste de commandement de colonne

PCS - Poste de commandement de site

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2.1.2 Les véhicules de soutien et de logistique

CCGC – Camion citerne grande capacité

DALTT Dévidoir automobile léger tout terrain

CCGC ayant déployé sa citerne ouverte

souple destinée aux HBE

VSS – Véhicule de soutien sanitaire

VTU LOG – Ensemble logistique (1er échelon) VSS – vue intérieure

CELOG – Cellule logistique (2ème échelon) VRMTT

Véhicule radio médicalisé tout terrain

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2.1.3 Les camions citernes feux de forêts (CCF)

Le CCF est l’engin de base utilisé dans la lutte contre les feux de forêts. Ses caractéristiques techniques peuvent conduire cet engin à être utilisé dans des missions autres que les feux de forêts.

Les CCF sont divisés en trois classes en fonction de leur masse totale en charge : CCFL, CCFM et CCFS.

Quelques CCF en service dans le département :

CCFM – Mercedes Unimog 1550

CCFM – MAN

CCFM – Mercedes Unimog U 5000 CCFM – Renault Midlum 240

Dans le guide départemental de référence – Techniques professionnelles feux de forêts – GDR TP FDF vous trouverez les thèmes suivants relatifs à l’emploi des CCF :

Mission Possibilités d’établissement d’un CCF

Les manœuvres d’établissements

Les manœuvres d’alimentation)

Consignes relatives au CCF

Les manœuvres d’établissements du groupe

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Quelques CCF en service dans le département :

CCFS Mercedes 1ère génération CCFS Mercedes 2ème génération

CCFL Land Rover

2.1.4 Le groupe d’intervention feux de forêts (Giff) et le groupe d’intervention préventif (Gip)

Le Giff se compose de 5 véhicules : un véhicule de commandement, trois camions citernes feux de forêts moyens, 1 camion citerne feux de forêts super, armement 17 hommes.

Le Giff, lorsqu’il est positionné dans le cadre d’un dispositif préventif est appelé Gip. Son indicatif radio reste Giff + le nom du centre fournissant le véhicule de commandement. (exemple : Giff Cotignac)

Giff Cotignac - 2008

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2.1.5 Le détachement d’intervention préventif (DIP)

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Le DIP se compose de :

un véhicule de commandement, un ou deux camions citernes feux de forêts armement 6 ou 10 hommes.

Toutefois certains DIP pourront ne comprendre qu’un véhicule d’incendie.

2.1.6 Le groupe de protection des interfaces habitat/forêt (GPIHF)

Le GPIHF est composé de 6 véhicules :

Véhicule Mission Vue

1 VLR ou VLU Commandement

3 CCFL Protection et assistance

1 VTU Soutien

1 VIP ou FPTl ou VIPl

Protection et extinction

Mise en sécurité d’une villa Etablissement de tuyaux

dans un lotissement Mise en œuvre d’une

otopompe portative dans unepiscine

m

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2.1.7 Le groupe d’appui feu de forêts (GrAFF) Le GrAFF est composé de 6 véhicules et de 18 personnels :

Véhicule Mission Vue

1 VTT Commandement

3 CCFM pénétrants Appui

1 DALTT + MPR Soutien

1 VPCE + CESMI FDF Soutien

Ses missions sont les suivantes : Appui des GIFF pour :

les Etablissement de Grande Longueur (EGL) > 400 m ; la maîtrise des flancs et de l’arrière du feu ; la progression en terrain particulièrement accidenté ; la permanence de l’alimentation en eau ; le traitement et le noyage des lisières ; la surveillance active des feux.

Appui des équipes : de brûlage dirigé et de feux tactiques ; du DIH.

Permettre la libération plus rapide de GIFF : Reconditionnement en matériel au moyen de la cellule SMI.

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2.2 Les moyens aériens 2.2.1 Les avions

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La mission prioritaire des avions de la sécurité civile est la lutte contre les incendies de forêts en complément des moyens terrestres.

Les appareils de la flotte sont affectés à la base de Marignane sur l'aéroport de Marseille- Provence et sont répartis en 3 secteurs opérationnels :

secteur Canadair ; secteur Tracker ; Scot (secteur de coordination opérationnelle et de transport).

o Observation, investigation et coordination en vol au profit du directeur de la sécurité civile pour l'ensemble du territoire national et, en période feux de forêts au profit du préfet de la zone sud disposant du Coz de Valabre dans le cadre de ses missions.

o Transport et liaison (au profit du ministère de l'Intérieur).

Le nombre d'avions en alerte ou en détachement est déterminé par le Cogic ou le Coz de Valabre en fonction de la période, de la nature des risques et de la disponibilité de la flotte (période hivernale ou estivale).

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Formation feux de forêts

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Type Indicatif Photo BEECHCRAFT 200 3 en service en 2011 Basc *

BENGALE

TRACKER S2F 3400 litres 9 en service en 2011 Basc *

TRACKER + N°

CANADAIR CL 415 6000 litres 12 en service en 2011 Basc *

PELICAN +N°

DASH 8 10 000 litres 2 en service en 2011 Basc *

MILAN +N°

*Basc : base aérienne de la sécurité civile à Marignane

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2.2.2 Les hélicoptères

Type Indicatif radio Photo ECUREUIL Appareils loués par le département 2 du 15/06 au 30/09 4 du 01/07 au 15/09 LE LUC, LE CASTELLET

ECUREUIL +N°

EC 145 Appareil appartenant à l’Etat. 1 en 2015 (Uniquement en été) LE LUC

DRAGON 83

HBE Sdis 06 HBE Sdis 13

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2.3 Les moyens de surveillance et de détection 2.3.1 Les tours de guet Afin de coordonner l’ensemble des moyens de surveillance (patrouilles et vigies CCFF et forestières notamment), le Sdis arme en période estivale 5 tours de guet et une vigie :

NOTRE DAME DES ANGES (indicatif radio REAL 2), GROS BESSILLON (indicatif radio REAL 3), PUY DE LA SIGUE (indicatif radio REAL 4), MONT VINAIGRE (indicatif radio REAL 5), MONTJEAN (indicatif radio REAL 6).

Ces tours de guet, en relation radio permanente avec le Codis sur le canal 10, fournissent des renseignements précieux en cas de départ de feu. Une vigie forestière est intégrée au dispositif, il s’agit de la vigie Mont Caume.

REAL 2

REAL 2

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2.3.1 La surveillance aérienne La surveillance aérienne a pour but de détecter toute fumée suspecte et d’en informer le Codis Des guets aériens armés (Gaar) généralement composés de Tracker, DASH 8 ou Canadair sont actionnés par l’Emiz lorsque les risques sont élevés.

Tracker en Gaar

Largage de Tracker sur un départ de feu

En cas de détection de feu, l’Emiz est aussitôt informé par le pilote. Le Codis donne les instructions nécessaires au pilote. En cas d’absence de personnel au sol, le pilote prend l’opportunité tactique de l’exécution du largage après en avoir informé le Codis. A l’issue de l’attaque du feu naissant ou lors de l’arrivée d’autres moyens nationaux, les « Tracker » reprennent immédiatement leur Gaar.

Les aéronefs des bases aéronavales et de l’école d’application de l’aviation légère de l’armée de Terre (EA ALAT) ont des instructions de leur commandement pour signaler tout incendie de forêt. La transmission de l’alerte se fait par les tours de contrôle, à l’adresse du Codis.

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3 MATERIEL DE FORESTAGE

3.1 Le forestage Le forestage dans le cadre de la lutte contre les feux de forêt peut servir à : ouvrir des accès pour les personnels, pour les engins, aménager le terrain : DZ, ligne d’appui, débroussaillement préventif, compléter l’extinction : séparation des végétaux brûlés, non brûlés.

3.2 Les outils

- Outils coupants non mécaniques : serpe, croissant, machette. L’outil le plus répandu dans les CCF est la serpe piémontaise. Elle est principalement utilisée pour se frayer un chemin dans la végétation deans lors de certains établissements.

Différents modèles de serpes :

Croissant

Machette

Sabre d’abattis

Hache

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- Outils coupants mécaniques : tronçonneuse, débroussailleuse. Ni la débroussailleuse, ni la tronçonneuse ne fait partie de l’armement d’un véhicule de lutte contre les feux de forêts. Toutefois ces outils peuvent être utilisés par d’autres services dans le cadre de la lutte contre les feux de forêts.

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Une tronçonneuse au moins est en dotation dans chaque centre, elle est conditionnée dans une caisse contenant tous les équipements de protection nécessaires à son utilisation. La formation en vue de sa mise en œuvre est prodiguée dans le cadre de l’unité de valeur TOP1.

- Outils non coupants : râteau, pelle, pioche.

Pelle US

Râteau riche

Pioche hache

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Règles d’utilisation communes à tous les outils : - Sécurité d’emploi et précision des mouvements - Contrôle des outils (affûtage, emmanchage, niveaux) - Nettoyage - Vérification - Mise en route - Sécurité - Protection adaptée à chaque outil - Entretien

Emploi des outils manuels : Avant chaque utilisation des outils, l’utilisateur doit vérifier certains points :

- Emmanchement correct de l’outil (pour l’ensemble des outils coupant ou non coupant), - Affûtage parfait du tranchant (hache,serpe,etc…)

Emploi des outils portables : L’utilisation des outils mécaniques portables demande encore plus d’attention de la part des utilisateurs, ils peuvent s’avérer très dangereux voir mortels en cas de non-respect des règles de sécurité dans leur emploi. L’utilisation de ce matériel ne peut être autorisée qu’après avoir suivi une formation adaptée à l’outil.

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Rédacteur en chef Commandant Jean-Claude POPPI

Création Eric ULRICH

Rédacteurs et metteurs en forme

Sarah TOUDIC / Eric ULRICH

Document FDF1 Ecasc 1998 Scénario pédagogique FDF1 DGSGC Ordre d’opérations interservices pour les feux de forêts 2015 Recueil des ordres de services et directives complémentaires de l’ordre d’opérations interservices pour les feux de forêts 2015 GNR Emplois et formations feux de forêts GDR techniques professionnelles – Manœuvres feux de forêts Principales donnée(s)

source(s) www.onf.fr

www.var.equipement.gouv.fr www.interieur.gouv.fr

www.msa-gallet.fr www.vps-epi.com

www.grandsitesaintevictoire.comwww.futura-sciences.com

www.var.equipement.gouv.fr www-old.cemagref.fr

www.larousse.fr www.risquesmajeurs.fr

www.culture.gouv.fr www.helirotor.com

Crédit photographique SDIS 83

Mise à jour 8 avril 2016

Version 02

Imprimeur Imprimé par nos soins

Direction départementale des services d’incendie et de secours du Var 87, boulevard du colonel Michel Lafourcade, quartier le Fournas

83300 DRAGUIGNAN 04 94 60 37 00

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