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GAFFORISK INONDATION_0411-0156A-DOC OK 16/
La formule du risque majeur
ALÉA
ENJEUX
RISQUE MAJEUR
+
=
Débordement lié à la montée des eaux
Nombreux et vulnérables
Si l’inondation affecte tout le village,les dégâts seront très importants.
Les secours auront du mal à faire face.
La vulnérabilité exprime et mesure le niveau de conséquences prévisibles de la crue sur
les constructions et les personnes.
Un cours d’eau qui déborde en pleinecampagne n’est pas une inondationmajeure.Un cours d’eau qui déborde en pleincentre-ville est une inondation majeure.
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Repère ci-dessous lesinondations majeures.
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Réponses :Inondations majeures :Illustrations n°1, n°3 et n°6.
Autres situations :Illustrations n°2 et n°4.
La submersion marine (n°5) n’est pas
une inondation majeure puisqu’il n’y a pas
d’enjeu (habitants, maisons…).
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Au rythme desinondations …
Le bassin versantd’une rivière est
son aire géographique d’alimentation en eau.
Il conditionne la vitesse des crues.
Lorsque le débit d’un cours d’eauaugmente, on dit qu’il est en crue. �
Lit majeur
Lit mineur
Un bassin versant petit, encaissé et peu perméableLes crues de la Rionne, dans la Drôme, ne durentque quelques heures.
?Une vaste plainepour bassin versantLes inondations de la Somme, en 2001, ont duréplusieurs semaines.
1856LA LOIRE
ET LE RHÔNE
LA SEINE 1910
1930
1955
2003
2006
LA GARONNE
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Paris, 1910Crue de référence pour la Seine, cette inondation a duré 2 mois.
La MartiniqueEn saison cyclonique, la mer pénètre dans lesterres et provoque desinondations dans les villesdu littoral.
Le Gard, 2002Liées à d’exceptionnellespluies sur le Sud-Est de la France, ces inondations sont responsables de 22 décès.
Attribue un numéroaux inondationsdécrites ci-après.
Réponses :Paris, 1910 : le 2
La Martinique : le 3
Le Gard, 2002 : le 1
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L’inondation est le premier risque naturel en France
Enjeux humains
- +
MEEDDM, 2004
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Les types d’inondations
Sous forme de pluie, neige ou grêle, les précipitations se mesurent en mmd’eau. A Anduze, dans le Gard, en2002, il est tombé 670 mm d’eau soit670 litres d’eau par m² en quelquesheures.
Crues lentes :Inondations de plaineou par remontée denappe.
précipitations
importantes et de
longue durée
Crues rapides :Inondations torrentielles ou parruissellement pluvial.
pluies orageuses,
courtes et intenses
Submersions littorales :Inondations liées à lahoule ou à l’engorge-ment des estuaires.
Tempêtes
et cyclones
Les inondations, en aval d’un bassinversant, sont parfois déconnectéesdes précipitations tombées enamont.
En montagne, en l’absence de pluie,la fonte des neiges peut provoquerdes inondations en aval.
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A partir de l’histogramme,identifie l’année des différentes crues.Réponses :8,62 m : 1910, crue centennale (1 fois sur 100)
7,32 m : 1924
7,14 m : 1955, crue trentennale (1 fois sur 30)
6,85 m : 1945
6,18 m : 1982, crue décennale (1 fois sur 10)
La crue centennale peut se produire 1 fois sur 100 chaque année. Les hauteursd’eau atteintes sont supérieures à cellesdes crues décennales, plus fréquentes.
8,62 m :
5,39 m : 19885,20 m : 2000 et 20014,96 m : 1995
4,50 m : 19904,30 mniveau des plus hauteseaux navigables
3,20 m
7,32 m :
7,14 m :
6,85 m :
6,18 m :
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Les crues
de Seine
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Les facteurs aggravants
Ils sont d’origine : • naturelle : climat, topographie,nature des sols, forme du réseau hydrographique,• humaine : aménagements, utilisation du sol.
Les argiles, saturéesd’eau dans les couches superficielles du sol, peuvent bloquerl’infiltration de celle-cien profondeur.
Aux confluences, lesinondations sontsouvent de plusgrande ampleur.
Quand on s’installe dans le lit majeur d’un cours d’eau, on s’implante dans larivière elle-même.
L’urbanisation oucertaines pratiquesde culture accentuentles ruissellements.
De forts ruissellementsont parfois des effetssecondaires : couléesboueuses, glissementsde terrain…
Ces facteurs peuvent se surajouter.�
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Agit-on sur l’aléa ousur les enjeux ?
Le Plan de Préventiondes Risques d’inondationpeut interdire de construire ou alors sousconditions, en fonction du niveau de risque.
Les ouvrages (barrages,digues…), qui ont unecapacité limitée, contien-nent les débordementsles plus fréquents.
Des dispositifs permettent de diminuerla vulnérabilité des bâtiments tels que lesbatardeaux.
Des voies d’écoulementdégagées et des champsnaturels d’expansion de crue limitent lesinondations en aval.
Le maintien des arbres,des ripysilves et deshaies, sur les bassins versants, permet deralentir le ruissellement.
Réponses :Pour être efficaces, les politiques d’aménage-
ment doivent être réfléchies à l’échelle du
bassin versant. Localement chacun, collective-
ment ou individuellement, peut :
- réduire l’aléa : 2, 4 et 5
- réduire la vulnérabilité des enjeux : 1 et 3
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PPRi
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Des bénéfices à vivreavec un fleuve
Un fleuve nourricierIl constitue une réservede pêche et les terrainsinondables sont souventfertiles pour l’agriculture.
Un axe de communica-tion et de commerceDe nombreuses marchandises sonttransportées par voiesfluviales.
Un milieu d’intérêts faunistiques et floristiques1/3 des sites français « Natura 2000 »concerne les habitatsd’eaux douces.
Un espace de loisirs Pour la pratique ducanoë, de la baignade,mais aussi pour la randonnée…
Une force motrice source d’énergie Pour les moulins, les centrales hydroélectriques…
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Connaître les risques majeurs
S'informer sur les risques majeurs : • DDRM, Dossier Départemental surles Risques Majeurs.• DICRIM, Document d'InformationCommunal sur les Risques Majeurs.• Affichage communal du risque dansles bâtiments publics.• Réunions publiques d'information.
En savoir plus sur le risque d’inonda-tion et connaître les différents acteurset leurs missions :
www.prim.net www.risquesmajeurs.frwww.iffo-rme.fr www.crue1910.frwww.iibrbs.fr www.vigicrues.ecologie.gouv.fr www.meteofrance.com
Aménager
Surveiller
S’organiser
Eduquer
Se protéger
Connaître
S’informer
MitigationToute action qui permet de
diminuer les conséquences descatastrophes pour undéveloppement durablede notre territoire
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A ton avis :A) Dans quelles zones sera-t-il interdit de construire ?B) Dans quelles zones pourra t-on construire à condition quela maison compte deux étages ? C) Où pourra t-on construirelibrement ?
Réponses :A) Les zones à haut risque (1) sont inconstructibles.
Elles sont en rouge sur le Plan de Prévention des Risques
inondation (PPRi).
B) Les zones à risque moyen (2) sont constructibles sous
certaines conditions. Elles sont en bleu sur le PPRi.
C) Les zones à risque faible ou nul (3), très éloignées des cours
d’eau, ne sont soumises à aucune contrainte.
Elles sont en blanc sur le PPRi.
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Moi face à la crue majeure
AVANT, je m’informe
PENDANT, je m’organise
APRES, je me souviens
Mon habitation est-elleen zone inondable ?Consulte le DICRIM enmairie.
Comment serais-je averti en cas de crue ?Consulte la carte de vigilance « crues ».
Pourrais-je resterchez moi ?Le « plan familial demise en sûreté » prévoit, par exemple, d’être hébergé pardes proches.
Pourrais-je aller àmon travail ou à l’école ?Les plans de continuité des activités prévoient le travail à distance.
Existe-t-il des indicesdes crues passées ?Le Maire pose etentretient les repèresde crue de sa commune.
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B/ En cas de péril imminent, quel numéro faut-il composer pour appeler directement :
A/ Quel est le numéro commun à tous les services de secours et valable en Europe ?
Mais quel est donc ce numéro ?
Réponses : A/ Le 112
B/ Actuellement, le 18 pour les pompiers,
le 17 pour la police et le 15 pour le SAMU.
Les gestes de premier secourspeuvent toujours être utiles :Protéger / Alerter / Secourir
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S’organiser ensemble
Au niveau départemental
Le plan ORSEC*permet de déployerdes mesures d’urgence pour protéger et secourirla population.
* Organisation de la Réponse de SÉcurité Civile
Dans la communeLe Plan Communal de Sauvegarde(PCS) recense les moyens de protection qui seront mis en œuvre,par le maire, en cas d’évènementmajeur.
A l’écoleLe Plan Particulier de Mise en Sûreté(PPMS), adapté à chaque établisse-ment, prévoit la mise à l’abri ou l’évacuation de toutes les personnesprésentes.
Les parents informésde cette organisationdoivent se conformeraux directives desautorités.
En cas d’inondation majeure, lessecours sont très sollicités. Ils ne peuvent intervenir aussi vite que d’habitude. Il faut ainsis’organiser ensemble pour faireface à l’évènement.
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Que dois-tu faire en casd’inondation rapide ?
Réponses : En cas d'inondation rapide, tu dois : écouter la radio
(1), monter à l'étage ou sur le toit (3), couper l'arrivée
de gaz et l'électricité (6).
Tu ne dois en aucun cas t'exposer à la crue (2, 4, 5).
Une lame d’eau de 30 cm suffit à emporter un véhicule.
En cas d’inondation lente, tu as letemps d’anticiper et de mettre ensûreté les affaires auxquelles tutiens.
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Vigilance orange Réduire les activités extérieures,limiter les déplacements en pre-nant en compte les conditions decirculation, s’éloigner des coursd’eau et des voies immergées…
Vigilance rouge, redoubler devigilance… En plus des recommandationsliées à la vigilance orange : suivrel’évolution du phénomène à laradio, respecter la signalisationroutière mise en place, mettre àl’abri les biens et les personnes…
Pour une information plus précisesur le risque d’inondation, consulterla carte de vigilance « crues ».
La vigilance « pluie-inondation »
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Les vigilances météorologiques orange ou rouge sont assorties derecommandations.
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Quelles peuvent-êtreles conséquencesd’une crue majeure ?
Réponses :N° 2, 3, 5.
Un fort élan d’entraide et de solidarité.
Une très forte augmentation de vente de bouées et de cannes àpêche.
De très nombreusespersonnes privées d’électricité.
De l’eau et de la nourriture distribuées par les secours.
Une recrudescencedu nombre de grenouilles.
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Plus de 5 millions de Français concernés.
En France, malgré les efforts réalisés pour limiter les inondations, l’urbanisation croissante a augmenté la vulnérabilité des territoires.
Des activités économiques paralysées.
Des pollutions à craindre.
Des réseaux d’eau, d’électricité et de transports endommagés voirecoupés.
Une inondation de la Seine, demême importance que celle de 1910, serait aujourd’hui lacatastrophe naturelle la pluscoûteuse pour la France.
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Notre vulnérabilitéaujourd’hui
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Cré
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phique : Isab
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Conce
ption éditoriale : IFFO
-RME/2010
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