GENERATION 98

QUELQUES RESULTATS

SUR L’INSERTION DES JEUNES

ISSUS DE TOUS LES NIVEAUX DE FORMATION

PLAN DE LA PRESENTATION

1 – L’enquête « génération 98 » 2 – Vue d’ensemble sur les premiers pas

dans la vie active de la génération 3 – L’insertion professionnelle pour les

sortants de l’enseignement supérieur• Un cas : les sortants non diplômés

4 – Les jeunes sortant du secondaire -Insertion et spécialités de formation

• Un cas : les sortants sans qualifications

1 – L’enquête « génération 98 »

GENERATION 98 : UNE ENQUETE ... Auprès de 55 000 jeunes sur les 750 000

– sortis de formation initiale en 98– à tous les niveaux

Interrogés en 2001 sur– leur parcours scolaire– leur cheminement sur le marché du travail– leurs origines géographiques et sociales

GENERATION 98 : UNE ENQUETE ... Avec un

questionnement – par téléphone

– modulé et assisté par ordinateur

– d ’environ 20 minutes

A suivre…– des ré-interrogations en

2003 (réalisée au printemps) et 2005.

L’exploitation des données et leur diffusionDes premiers chiffres aux études thématiques Les premiers résultats, le « Bref » n°181

• « Génération 98 : A qui profite l’embellie économique ? »

Des ouvrages de premiers résultats• « L’école est finie », « De l’enseignement supérieur à l’emploi » …

Des séries d’indicateurs, – par niveau, spécialité et région

• Mis à disposition sur le site www.cereq.fr

Des études thématiques• Publiées par le Céreq : Bref, Nef, Relief• Diffusées par des partenaires• Présentées dans la communauté scientifique

Un dispositif d’observation pérenne « Génération 98 »

– Entre « Génération 92 »

et « Génération 2001 »

Tous les 3 ans, insertion à 3 ans

Tous les 6 ans, insertion à 3, 5, et 7 ans Des analyses comparatives

– Mesure des effets de conjoncture

2 – Vue d’ensemble sur les premiers pas dans la vie active de la génération 2.1 – Accès à l’emploi

2.2 – Formes d’entrée dans l’emploi

2.3 – Typologie des parcours

2.1 – L’accès à l ’emploi... Génération 98 - Génération 92

accès plus rapide– 7 jeunes sur 10 ont accédé à un premier emploi en

moins de six mois (contre 6 sur 10)

tendance à la stabilisation en emploi– 3/4 du temps passé en emploi (contre 2/3)– à 3 ans, 81 % des jeunes en emploi (contre 73 %)– taux de chômage à 3 ans de 11 % (contre 17 %)

2.2 – Formes d’entrée dans l’emploi

Analyse des contrats

d’embauche et du salaire

sur le premier emploi

Montée de l’intérim, baisse des contrats aidés…

CONTRATS AU PREMIER EMPLOI

32 30

3937

11 21

713

7 5

0

20

40

60

80

100

Génération 92 Génération 98

Autres

Autre contrat aidé

Emploi Jeune

CES

Intérim

CDD

CDI etFonctionnaires

CONTRATS AIDES

Au premier emploi,

le salaire net médian d’embauche est de

910 Euros (6 000 francs)

pour la génération 98

730 euros (4 800 francs)

pour la génération 92.

Les salaires d’embauche

2.3 – Typologie des parcours professionnels

Codage des parcours avec le calendrier professionnel

MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39

Année 1998 Année 1999 Année 2000 Année 2001

PAULE

PIERRE

JEAN

RENEE

études emploi chômage S.N.ETATS : formation autres

Les calendriers professionnels

Quatre familles de parcours

24%17%

4%

55%

Accède immédiatement et durablement à l’emploi

Se stabilise de façon différée dans l’emploi après le SN (9%), un décrochage temporaire de l’emploi (4%) ou une période de chômage (11%)

Parcours très marqués par le chômage ou l’inactivité

Reprend des études ou se forme hors emploi

Les formes de maintien dans l ’emploi

Accès immédiat et durable à l'emploi (55%)

PARMI LES TYPES DE TRAJECTOIRE

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

fid mob

Même employeur

Mobilité

Embauche en CDI

Temporaire puis CDI

Sans CDI

Rupture de CDI

Autres

cas

La mobilité : un « rattrapage » ?

Premier emploi Dernier emploidébut fin Début Enquête

Part des EDIMobiles 29% 32% 49% 67%Fidélisés 48% 78%

Part des Tps PartielsMobiles 20% 10%Fidélisés 16% 11%

Salaires nets médiansMobiles 5 900 F 6 100 F 7 000 F 7 400 FFidélisés 6 500 F 7 500 F

Les parcours ne convergeant pas vers l ’emploi

Longues périodes d ’inactivité (4%)

Chômage persistant (7%)Basculement hors de l ’emploi (6%)

Les parcours de chômage persistant moins nombreux que pour la Génération 92.

DEMARCHES

en %

Types de démarche au cours de Type de trajectoirela principale période de chômage ou

d'inactivitéChômage prolongé

Inactivité durable

Inscription ASSEDIC 83 37 Est allé à l'ANPE 90 48

Est allé dans une mission locale, une PAIO 69 32

A fait une démarche auprés d'un employeur 69 29 A répondu à une offre d'emploi 63 27 A passé un entretien d'embauche 52 22 A postulé à un emploi jeune 22 7 A été inscrit(e) dans une agence d'intérim 45 20 A passé un concours de la fonction publique 12 6 Est allé à l'APEC 3 1

N'a rien fait 5 40

3- L’insertion des jeunes sortant de l’enseignement supérieur en 1998

Les sortants de l’enseignement supérieur en 1998

50% de l’ensemble des sortants

– Soit 365 000 jeunes

Une situation plus favorable que l’ensemble de la génération

– Un taux de chômage à 6%

– Parmi les jeunes en emploi, 70% sont sous Cdi ou fonctionnaires

Les taux de chômage des sortants de l’enseignement supérieur

depuis 1992 trois ans après (%)

Ecoles d'ingénieurs

02

46

810

12

1995 1997 1999 2001

Ecoles de commerce

0

2

46

8

10

12

1995 1997 1999 2001

3e cycle (docteurs inclus)

02

46

810

12

1995 1997 1999 2001

2e cycle

02

46

810

12

1995 1997 1999 2001

DUT

02

46

810

12

1995 1997 1999 2001

La part de cadres des sortants de l’enseignement supérieur

depuis 1992trois ans après (%)

Ecoles d'ingénieurs

0

20

40

60

80

100

1995 1997 1999 2001

Ecoles de commerce

0

20

40

60

80

100

1995 1997 1999 2001

3e cycle (docteurs inclus)

0

20

40

60

80

100

1995 1997 1999 2001

2e cycle

0

20

40

60

80

100

1995 1997 1999 2001

DUT

0

20

40

60

80

100

1995 1997 1999 2001

Taux de chômage et salaires mensuels médians à 3 ans : « l’effet niveau »

IUFM

Doctoratnd

Doctorat

DEA

DESS

Maîtrise nd

Maîtrise

Licence ndLicence

DEUG

DEUG nd

DUT

BTS

DUT-BTS nd

0

2

4

6

8

10

12

900 1100 1300 1500 1700 1900 2100

Salaires nets mensuels médians (euros)

tau

x d

e c

ho

mag

e

Insertion à partir de l’enseignement supérieur

0

2

4

6

8

10

12

14

500 1 000 1 500 2 000 2 500

Salaire mensuel (en Euros)

Taux de chômage (en %)

Supérieur court

Supérieur longDEUG - non diplômés

Écoles santé-social, niveau bac +2

BTS - diplômés

DUT- BTS - non diplômés

Écoles d'ingénieurs

Écoles de commerce

DESS - diplômé

Doctorat - diplômé

Maîtrise - diplômé

DUT- diplômés

Taux de chômage et salaires mensuels médians à 3 ans : l’exemple des filières scientifiques

DUT elec

3e cycle

2e cycle

DUT autom

3e cycle

2e cycle

DUT elec

3e cycle

2e cycle

DUT autom

3e cycle

2e cycle

IUFM0

2

4

6

8

10

900 1100 1300 1500 1700 1900 2100

Salaires nets mensuels médians (euros)

tau

x d

e ch

om

age

Méca, électronique,Sc. de l'ingénieur

sc de la vie et de laterre

Taux de chômage et salaires mensuels médians à 3 ans : l’exemple de filières SHS

3e cycle2e cycle

3e cycle

2e cycle

DUT

DUT3e cycle

2e cycle

3e cycle

2e cycle

DUT

DUT

IUFM

0

2

4

6

8

10

900 1100 1300 1500 1700 1900 2100

Salaires nets mensuels médians (euros)

tau

x d

e c

ho

mag

e

Gestion

Economie

Commerce

compta-gestion

Une étude particulière : les sortants non diplômés

90 000 jeunes arrêtent leur formation au niveau « IV+ »– 2 types de parcours :

• l’échec en filière professionnelle• Les non diplômés de Deug

Des conditions d’entrée dans la vie active proches de celles du secondaire– Bts-Dut : un écart très important par rapport aux

diplômés, mais quelques bénéfices à poursuivre leurs études après le bac

– Deug : des conditions d’insertion plus proches des bacheliers, voire des Cap-Bep

Une étude particulière : les sortants non diplômés

Une situation contrastée selon le type de bac– Pas d’avantages à poursuivre des études en

filière générale, sans valider un Deug voire une licence.

• Surtout après un bac professionnel ou technologique

Une solution : la reprise d’études

4- Les sortants de l’enseignement secondaire

Logique de niveau et logique de spécialité

Quelques spécialités tertiaires

Le cas des jeunes sortis sans qualification

Evolution par niveau : spécialités industrielles

SPECIALITES INDUSTRIELLES PART DE CHAQUE NIVEAU

DANS LA GENERATION

5,6 5,5

10,810

3,9 6,3

4,3

5,8

0

5

10

15

20

25

30

35

Génération 92 Génération 98

%

Ecoles d'ingénieur

BTS-DUT industriel

Bac industriel

CAP-BEP industriel

Niveau CAP-BEP

NB : Hors quelques filières professionnalisées du supérieur

Evolution par niveau : spécialités tertiaires

SPECIALITES TERTIAIRES PART DE CHAQUE NIVEAU

DANS LA GENERATION

3,6 3

9,79,7

7,66,9

7,38,9

0

5

10

15

20

25

30

35

Génération 92 Génération 98

%

Ecoles de commerce

BTS-DUT tertiaire

Bac tertiaire

CAP-BEP tertiaire

Niveau CAP-BEP

NB : Hors quelques filières professionnalisées du supérieur

TAUX DE CHOMAGE A TROIS ANS(en %)

0

10

20

30

40

-4 -2 0 2 4 6 8

Niveau d'études par rapport au BAC

L’accès à l’emploi : disparités dans la génération 98

Au-delà de la logique de niveau...

CAP Industriel

Bac+1,bac+2 non diplômé

CAP TertiaireEcole d’ingénieur

Spécialités industrielles

Taux de chômage à trois ans

22

13

8 8 8

17

8

5

32

0

5

10

15

20

25

Niveau CAP-BEP

CAP-BEPindustriel

Bac industriel BTS-DUTindustriel

Ecolesd'ingénieur

Génération 92

Génération 98

Taux de chômage à trois ans

29

20

15

87

28

17

8

43

0

10

20

30

40

Niveau CAP-BEP

CAP-BEPtertiaire

Bac tertiaire BTS-DUTtertiaire

Ecoles decommerce

Génération 92

Génération 98

Spécialités tertiaires

POSITION RELATIVE Indices de chômage

1=ensemble de la génération

0,8

0,5 0,5 0,50,7

0,5

0,30,2

1,3

1,5

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

2,5

3,0

Niveau CAP-BEP

CAP-BEPindustriel

Bac industriel BTS-DUTindustriel

Ecolesd'ingénieur

Génération 92

Génération 98

Spécialités industrielles (indice = 1 pour l’ensemble de la génération)

POSITION RELATIVE Indices de chômage 1

=ensemble de la génération

0,9

0,50,40,7

0,40,3

1,7

1,2

2,5

1,5

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

2,5

3,0

Niveau CAP-BEP

CAP-BEPtertiaire

Bac tertiaire BTS-DUTtertiaire

Ecoles decommerce

Génération 92

Génération 98

Spécialités tertiaires (indice = 1 pour l’ensemble de la génération)

Quelques spécialités tertiaires

Fréquence des trajectoires dechômage ou inactivité persistants

0

10

20

30

40

50

60

01 nonqualifiés

02 cap oubep non

diplomes,2de, 1re

03 cap oubep

05 bac proet techno

07 bac + 2

Part en %Accueil, hôtellerie, tourisme

Coiffure, esthétique et autresspécialités des services auxpersonnes

Commerce, vente

Comptabilité, gestion

Nettoyage, assainissement,protection del'environnement

Secrétariat, bureautique

Spécialités plurivalentessanitaires et sociales

Quelques spécialités tertiairesSalaire net

(sur les temps pleins à trois ans)

800

900

1000

1100

1200

1300

1400

01 nonqualifiés

02 cap oubep non

diplomes,2de, 1re

03 cap oubep

05 bac proet techno

07 bac + 2

Sa

lair

e m

en

su

el n

et

Accueil, hôtellerie, tourisme

Coiffure, esthétique et autresspécialités des services auxpersonnes

Commerce, vente

Comptabilité, gestion

Nettoyage, assainissement,protection del'environnement

Secrétariat, bureautique

Spécialités plurivalentessanitaires et sociales

Les emplois occupésDOMAINES PROFESSIONNELS DES EMPLOIS OCCUPES TROIS ANS APRES LA SORTIE DE FORMATION INITIALE

commerce-vente

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

01 non qualif iés

02 cap ou bep nondiplomes, 2de, 1re

03 cap ou bep

05 bac pro et techno

07 bac + 2

vente, comm.

transp.&logistic

gest°-f in.compta

domaine NC

hebergt-tourisme

info-communicat°

metal & meca

culture-loisirs

RH yc pédagogie

agro-aliment

droit-politique

energie&sys.elec

chim-phys matière

amenagt espace

informatique

bois&matx souple

santé

Les emplois occupés DOMAINES PROFESSIONNELS DES EMPLOIS OCCUPES TROIS ANS APRES LA SORTIE DE FORMATION INITIALE

compta-gestion

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

01 non qualif iés

02 cap ou bepnon diplomes,

2de, 1re

03 cap ou bep

05 bac pro ettechno

07 bac + 2gest°-f in.compta

domaine NC

transp.&logistic

vente, comm.

hebergt-tourisme

info-communicat°

informatique

metal & meca

RH yc pédagogie

droit-politique

culture-loisirs

agro-aliment

amenagt espace

energie&sys.elec

chim-phys matière

bois&matx souple

santé

Une étude particulière : les sortants sans qualification

Jeunes sortis de formation initiale sans avoir achevé un cycle complet de CAP ou de BEP et sans avoir eu accès à une classe de seconde

8% des jeunes sortis du système éducatif en 1998 soit près de 60 000

Des conditions d’insertion particulièrement difficiles

en emploi en 2001

en emploi temporaire en 2001

en emploi non qualifié en 2001

sortis sans qualification 59% 53% 55%sortis au niveau V 77% 41% 44%

Peut-on encore parler d’insertion pour les jeunes sortis du collège?

en emploi en 2001

en emploi temporaire en 2001

trajectoire d'accès rapide et durable à

l'emploisortis sans qualification du collège 54 58 29sortis sans qualification d'une formation professionnelle 65 47 45

Les jeunes ayant entamé une première année de formation professionnelle sont-ils réellement « sans qualification »?

en emploi en 2001

en emploi temporaire en

2001

en emploi non qualifié

en 2001

trajectoire d'accès

rapide et durable à l'emploi

filière industrielle sortis en 1ère année de CAP-BEP 69 47 48 50sortis en dernière année de CAP-BEP sans le diplôme 77 48 49 54sortis diplômés d'un CAP-BEP 85 34 39 68

écart V non diplômé / sq 8 1 1 4écart V diplômé / V non diplômé 8 -14 -10 14

filière tertiaire sortis en 1ère année de CAP-BEP 59 48 54 38sortis en dernière année de CAP-BEP sans le diplôme 63 50 58 36sortis diplômés d'un CAP-BEP 73 44 48 48

écart V non diplômé / sq 4 2 4 -2écart V diplômé / V non diplômé 10 -6 -10 12