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« Le travail, c’est la santé… », nous enseigne l’adage populaire.
encore, pourrait-on ajouter, faut-il prendre les bons moyens pour écarter la maladie de soi, sinon on risque de devoir se lever un bon matin avec l’impression d’avoir sur les épaules un fardeau qui de-viendra de plus en plus difficile à supporter avec le temps!
C’est justement le défi auquel s’est attaqué au cours des dernières an-nées notre Ironman national, Pierre Lavoie, en collaboration avec l’Ins-titut universitaire de pneumologie et de cardiologie de Québec (IUPCQ), dont le directeur est le Dr Jean-Pierre Després.
La collaboration entre l’athlète de haut niveau et le médecin spécialiste de réputation mondiale a vu le jour de la façon la plus naturelle qui soit : « J’ai formé une équipe dans le cadre du Grand défi Pierre Lavoie. Au fil des mois et des années, Pierre et moi avons développé une relation ami-cale solide. Je le conseillais à l’oc-casion sur les aspects scientifiques de son action et lui, il me parlait de
l’importance des saines habitudes de vie dans la prévention, notamment, des maladies chroniques. Le Grand défi entreprise est, en bonne partie, le fruit de ces échanges… »
Viser la bonne cible
Le Grand défi entreprise (GDE) vise l’amélioration de la santé des em-ployés à partir de leur lieu de travail, sans médicaments et tout en s’amu-sant : « Les maladies chroniques
graves, par exemple, comme le dia-bète et l’hypertension, coûtent très cher à la société, souligne le Dr Des-prés. Elles affectent la productivité tandis que les budgets publics affec-tés à la santé ne cessent de croître. Le GDE crée une dynamique au sein même des entreprises; c’est une nouvelle structure ciblant les saines habitudes de vie plutôt que les fac-teurs de risque. »
En fait, aux employés désireux de tro-quer leurs mauvaises habitudes de vie en matière de santé par des bonnes, le Grand défi entreprise propose une intervention en trois étapes : une prise de conscience avec, comme point de départ, une évaluation (sys-tème cardiovasculaire, condition res-piratoire); suit une action prenant la forme d’un défi d’équipe (nutrition et activité physique) avec, à la clé, une récompense (un prix à gagner).
Depuis sa mise en œuvre, le Grand défi entreprise a eu un impact majeur sur la vie de pas moins de 4500 em-ployés Québécois en tant qu’hommes et femmes. En effet, ceux-ci ont opté résolument pour de saines habitudes de vie à partir de leur lieu de travail : « Ce résultat auquel nous sommes parvenus en l’espace de seulement
quelques années est tout simplement fantastique, précise le Dr Després. Je cite le GDE en exemple chaque fois que j’en ai l’occasion dans le cadre de ma participation à des congrès de spécialistes en médecine et à des conférences internationales. L’Aus-tralie, la Corée du sud, la Chine, l’Eu-rope, savent à présent que le Québec est un acteur de première importance dans le domaine de la prévention en santé. »
L’aspect le plus original du GDE et qui, d’ailleurs, est à la base de son succès, réside dans sa mobilité. Un autocar ultra moderne muni d’une remorque transporte sur place, à la porte même des entreprises partici-pantes, une équipe médicale munie d’appareils à la fine pointe de la tech-nologie.
« Nous sommes ainsi en mesure, mentionne le Dr Després, de procé-der en temps réel à un diagnostic ex-trêmement précis. Cela nous permet d’indiquer aux employés ce qu’ils doivent corriger pour améliorer leur état de santé en adoptant de saines habitudes de vie. L’accueil est formi-dable, la motivation est à son comble à mesure que notre action se précise sur le terrain, croyez-moi! »
GRAND DÉFI ENTREPRISE PIERRE LAVOIE (GDE)
« Nous avons donné naissance à un mouvement irréversible! »– dr Jean-pierre després, institut de pneumologie et de cardiologie de québec (Upcq)
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Merci au Grand Défi de nous faire confiancepour la réalisation des médailles.
Un produit 100% Régional303R02-17
Dr Jean-Pierre Després de l’Institut de pneumologie et de cardiologie de Québec
(UPCQ). (Photo: Courtoisie)
par carol néronCollaboration spéciale
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La prévention, le secret d’une bonne santé
Le cholestérol, l’hypertension, un mauvais équilibre de l’alimentation à base de gras, sont des terrains fer-tiles à l’éclosion de toutes sortes de maladies, en particulier chroniques. Ajoutez à cela une sédentarité ex-cessive, favorisant ce que les spécia-listes comme le Dr Després appellent l’obésité abdomidale (le « bedon ») et vous aurez, parfaitement réunis, tous les éléments susceptibles de déclen-cher une catastrophe, une « bombe interne », comme l’illustre de manière très imagée le Dr Jean-Pierre Des-prés : « Nous prenons en charge les employés, nous évaluons leur état de santé et nous leur proposons un programme de mise en forme qui se révèle rapidement bénéfique. Notre unité mobile permet de mesurer précisément, entre autres examens, la condition cardio-respiratoire des participants grâce à un tapis roulant. Nous agissons en amont en prati-quant une médecine préventive sur les lieux même de travail, avec des outils que l’on retrouve seulement
dans les départements spécialisés des hôpitaux. »Le Dr Després conclut son propos de manière imagée : « Je nous vois comme des pompiers faisant en sorte de prévenir un grave incendie. Quand un tel drame se déclenche, personne ne peut prédire l’ampleur qu’il prendra, ce qui est certain, c’est que la plupart du temps les dégâts seront considé-rables. C’est la même chose quand il est question de la santé des individus. Il faut prévenir la maladie afin de ne pas passer le reste de notre vie à es-sayer, parfois vainement, de la guérir. »
Le mouvement initié au Québec par le Grand défi entreprise est irréversible, estime le Dr Després : « Nous sommes des leaders dans le domaine de la pré-vention des maladies chroniques par l’adoption de saines habitudes de vie. L’approche originale que nous préco-nisons auprès des entreprises et de leurs employés crée de l’intérêt chez mes confrères ailleurs dans le monde. Nous avons l’intention de continuer dans cette voie car la santé, c’est le bien le plus précieux en notre posses-sion! »
Bizz magasin d’alimentation saine est né du souhait profond d’offrir le meilleur de l’alimentation et des produits de santé naturels. Conscient des impacts de la nutrition sur la santé et l’environnement, chacun des membres de l’équipe est impliqué activement dans la recherche des meilleurs choix possible. Chaque produit est scruté pour sa qualité et sa valeur au niveau biologique, éthique, écologique et responsable.
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naturopathe, propose divers ateliers : initiation à l’alimentation vivante, jus et smoothies,
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Ateliers culinaires
par Sandra Gamache
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La motivation et la persistance dans l’effort sont les deux éléments essen-tiels sur lesquels mise le Grand défi entreprises (gde) pour asseoir son action auprès de travailleurs.
L’équipe responsable des interventions dans les entreprises est composée de douze professionnels de la santé. Ceux-ci peuvent compter sur une logistique impressionnante permettant, en un peu plus d’une heure seulement, d’obtenir un tableau de la condition physique des par-ticipants suffisamment précis pour éta-blir un plan personnalisé : « Nous nous déplaçons avec un équipement à la fine pointe de la technologie, précise le Dr Nathalie Almeras, directrice scientifique du GDE. En plus des examens tradition-nels, comme la prise du tour de taille et de la tension artérielle, nous effectuons des tests à l’effort grâce à notre tapis roulant. De plus, nous mesurons le taux de glycémie, nous dressons les profils sanguin et lipidique… Ce type particulier d’intervention s’effectue habituellement dans les départements spécialisés d’hô-pitaux.
L’équipement utilisé par les profession-nels du GDE prend place dans un auto-car ultra moderne tirant une remorque. Cette unité mobile au gabarit imposant ayant peu d’équivalents dans le monde parcourt les routes du Québec depuis 2011.Le Saguenay–Lac-Saint-Jean fait dé-sormais officiellement partie du GDE
grâce, notamment, à des ententes de partenariat avec des entreprises comme le journal économique Informe Affaires sensibilisées à l’adoption de saines habi-tudes de vie aussi bien à la maison qu’au travail: « Nous faisons en sorte d’adap-ter notre action aux spécificités propres à chaque région faisant partie de notre itinéraire, mentionne le Dr Almeras. Le but recherché vise l’adoption de saines habitudes de vie à partir des lieux de travail. Nous espérons ainsi créer une dynamique qui, avec le temps, déborde-ra de ce cadre pour s’étendre au milieu familial et à la collectivité toute entière. »
taux d’adhésion de 80 %
Le GDE intervient auprès des en-treprises comptant entre 65 et 100 employés. Le Dr Almeras fait état d’un taux d’adhésion de plus de
80 % sur chaque lieu de travail : « Nous formons des équipes, en moyenne trois par PME. La motivation ne tarde pas à se manifester avec des résultats concrets et immédiats sur l’état de santé de chaque participants! » En fait, tel que le précise le Dr Almeras, la philosophie du Grand défi entreprise repose sur une question d’une grande simplicité : qu’est-ce que je peux faire pour améliorer ma santé tout en m’amu-sant? Entre six et huit mois sont requis pour consolider le GDE au sein d’une entreprise.
Selon le Dr Almeras, une seule journée est habituellement nécessaire pour pro-céder aux examens médicaux au sein d’un groupe de travailleurs : « Nous sommes en mesure de dresser le bilan de santé personnalisé d’une soixantaine
d’employés à chacune de nos visites. La durée de chaque consultation est d’environ quinze minutes. Une fois les groupes formés et motivés à pour-suivre dans l’adoption de saines habi-tudes de vie, nous assurons au besoin le suivi, en collaboration étroite avec les représentants des travailleurs et les directions de PME. »
regroupement d’entreprises
Jusqu’à présent, pas moins de 30 en-treprises réparties sur l’ensemble du territoire québécois ont accepté de s’inscrire au GDE. Les PME comptant moins de 60 em-ployés peuvent également faire appel à l’équipe du Dr Almeras : « Dans certaines régions, des propriétaires de PME se re-groupent afin d’offrir le service, ajoute le Dr Almeras. Ce genre d’initiative permet d’étendre notre offre à des groupes plus restreints de travailleurs. » L’impact positif du GDE ne se mesure pas seulement auprès des seuls indivi-dus, il donne lieu, également, à des re-tombées significatives au plan collectif.
En effet, si les employés d’une entreprise qui acceptent de relever le défi ne tardent pas à constater les résultats bénéfiques sur leur santé par l’adoption de saines habitudes de vie, ils se rendent compte surtout que l’ensemble de leur environ-nement de travail évolue rapidement, lui aussi : « Il est fréquent que des change-ments spectaculaires interviennent sur les lieux de travail à l’instigation d’em-ployés ayant accepté de relever le défi,
Adopter de saines habitudes de vie tout en s’amusant!
(Photo: Courtoisie GDE)
par carol néronCollaboration spéciale
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constate le Dr Almeras. Par exemple, chez Ciment Québec, les gens ont de-mandé à l’employeur d’acheter des vé-los triporteurs pour effectuer certains déplacements de proximité sur le site. On évite ainsi d’utiliser des camions. Ailleurs, des traiteurs remplacent les comptoirs à pizzas. Nous remarquons que des travailleurs demandent l’instal-lation de supports à vélo, afin de facili-ter leurs déplacements entre leur lieu de travail et la maison. Enfin, il arrive même que des salles de conditionnement phy-sique soient aménagées sur les lieux de travail… » En fait, le Grand défi entreprise vise l’ap-plication des conditions qui permettront d’adopter de saines habitudes de vie et de les conserver, le tout de façon ludique et sans avoir l’impression de devoir agir sous pression.
« Nous respectons la dynamique propre à chaque région et à chaque groupe d’in-dividus, conclut le Dr Nathalie Almeras. Les milieux de travail ont leur propre spé-cificité. C’est le cas pour les entreprises du Saguenay–Lac-Saint-Jean comme pour celles des autres régions du Qué-bec dans lesquelles le GDE inscrit son action. Notre travail actuel est l’aboutis-sement de 25 années de recherche dans le domaine des saines habitudes de vie.
Des spécialistes du monde entier en-tendent désormais parler de nous grâce au Dr Jean-Pierre Després et à la réponse des entreprises. Ce résultat nous incite à aller encore plus loin car, au Québec, l’actualité quotidienne nous rappelle que la santé est devenue un enjeu de société majeur, sinon le plus important d’entre tous! »
« Le Grand défi entreprise (GDE) a représenté pour nous un tournant majeur, un éveil, en matière d’ac-quisition et de conservation de saines habitudes de vie », affirme Marie-sophie trudeau, coordonna-trice aux Affaires corporatives et communications au siège social de la compagnie Kruger, à Mon-tréal.
Défi relevé avec enthousiasme
« La plupart des 170 employés du siège social de Montréal n’ont pas hésité à relever le défi du GDE au mois de mars 2016, mentionne Ma-rie-Sophie Trudeau. L’enthousiasme était au rendez-vous, car nous étions tous à la recherche depuis un certain temps de la meilleure façon d’ac-quérir et de conserver une meilleure forme physique. Quand nous avons entendu parler du GDE et de l’origi-nalité de son approche, nous n’avons pas mis de temps à nous décider… »
Au bout des trois mois d’activités qui ont débuté au mois de mars de l’an-née dernière, le personnel, à tous les niveaux, affichait une performance extraordinaire. En effet, les employés ayant relevé le défi affichaient une
perte totale de tour de taille équiva-lant à plus d’un mètre!
témoignage révélateur
Pour un, Steven Routhier, adminis-trateur système au département des technologies de l’information, au siège social de Kruger, ne tarit pas d’éloges pour décrire son expérience et les effets bénéfiques qu’il en retire toujours aujourd’hui : « Le Grand défi entreprise, dit-il, m’a permis de réa-liser qu’en apportant quelques petits changements à nos habitudes de vie, on peut arriver à un résultat as-sez surprenant. J’ai perdu près de 6 kilos (13 livres) pendant les activités du GDE; mon tour de taille a été ré-
duit de 10 centimètres. J’ai décidé de poursuivre dans la même voie, ce qui m’a permis de réduire encore mon poids d’environ 10 kilos (20 livres) en moins d’un an. Je n’ai jamais été aus-si en forme de toute ma vie! »
Dans la foulée de sa participation au GDE, la direction de Kruger a déci-dé, entre autres initiatives, d’accorder des fonds qui permettent aujourd’hui aux employés de son siège social d’investir dans une meilleure alimen-tation à la cafétéria.
Enfin, les employés continuent de se motiver entre eux pour accumuler no-tamment les fameux cubes d’énergie rendus célèbres par Pierre Lavoie.
« Le Grand défi entreprise à l’origine d’une véritable révolution chez Kruger! »
– Marie-sophie trudeau, Affaires corporatives et communications
par carol néronCollaboration spéciale
(Photo: Courtoisie Kruger)
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« Le Grand défi entreprise (GDE) s’ins-crit en tout point dans la mission du comité sur les saines habitudes de vie formé en 2016 à l’initiative de denis Lemieux, député (LiB) de chicoutimi à la chambre des communes; c’est pourquoi nous n’avons pas hésité un seul instant à mettre nos ressources et notre expertise à la disponibilité du gde dès qu’une demande de col-laboration a été déposée, l’année dernière », affirme Mario Ruel, res-ponsable des aménagements et des activités sportives de l’UqAc, ainsi que président du groupe d’experts réunis autour de l’initiative du député.
Rappelons que Denis Lemieux veut faire du Saguenay–Lac-Saint-Jean la capi-tale canadienne des saines habitudes de vie. À l’UQAC, le 20 février prochain, dès 7h30, les entrepreneurs de toute la région sont convoqués à un déjeu-
ner-conférence de Pierre Lavoie. Cet événement lancera, en quelque sorte, l’opération de sensibilisation destinée à implanter le GDE dans les entreprises du Saguenay—Lac-Saint-Jean.
Assise solideLe comité d’experts formé par Denis
Lemieux comprend des médecins, des chercheurs dans différents domaines de la santé, des intervenants sociaux, des gens d’affaires et des sportifs. Le but recherché vise à faire du Saguenay—Lac-Saint-Jean la région championne, toutes catégories, en matière notam-ment de réduction du tabagisme et du taux d’obésité. « Nos différents champs d’intervention sont vastes; nous interve-nons notamment dans les secteurs ins-titutionnels et de l’éducation. Cependant, il nous manquait une assise solide dans nos différents milieux du travail, déclare Mario Ruel. Les PME et la grande entre-prise nous échappaient encore. Ce ne sera plus le cas grâce à notre partenariat avec le GDE. Nous sommes satisfaits, car cette initiative fait partie des solutions innovantes favorisant l’amélioration de la santé collective, aussi bien physique que mentale… » Valeur ajoutéeL’appui accordé au GDE par le comité
mis sur pied à l’initiative du député De-nis Lemieux et présidé par Mario Ruel est d’autant plus significatif que le Centre intégré universitaire de santé et de ser-vices sociaux (CIUSSS) du Saguenay–Lac-Saint-Jean s’est engagé, au mois d’août dernier par la voix de sa prési-dente, Martine Couture, a appuyer toutes les initiatives découlant de son action. « Le GDE, conclut Mario Ruel, devient une valeur ajoutée pour l’entreprise ain-si que le démontrent les expériences réalisées avec succès dans les autres régions du Québec. Il donne lieu à des retombées positives sur le climat de tra-vail. Les employés et les directions qui acceptent de relever ce défi aussi bien individuel que collectif adoptent des nou-veaux comportements en matière de saine alimentation et d’exercices visant à améliorer ou consolider leur bilan de santé. Je dirais qu’on peut même parler, dans plusieurs cas, d’une véritable révo-lution dans la façon d’aborder les choses essentielles de la vie! »
« Une véritable révolution dans la façon d’aborder les choses essentielles de la vie! » – Mario ruel, UqAc
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Mario Ruel, UQAC. (Photo: courtoisie)par carol néronCollaboration spéciale
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« À Montmagny, en 2016, nous avons été le premier regroupement de gens d’affaires du québec à tenter avec succès l’expérience du Grand défi entreprise (gde) », lance, enthou-siaste, Francis Fréchette.
L’homme d’affaires est propriétaire de trois concessions automobiles (Ford et GM) dans la région magnymon-toise. Emballé par sa participation, en 2013, au Grand défi Pierre Lavoie, ce qui lui aura permis de tisser des liens serrés avec l’Iron Man québécois et le Dr Jean-Pierre Després, il convainc les propriétaires de quatre autres PME du secteur de se joindre à lui : Thibaut GM, Planchers Mercier, Marquis Imprimeur et Pneus André Ouellet.
Rapidement mise au courant du pro-jet, la ville de Montmagny devient elle aussi partenaire. Au total, l’initiative de Francis Fréchette permet de réunir, au mois de mars 2016, pas moins de 265 employés bien décidés à adopter de saines habitudes de vie par le biais de
plans d’entraînement et nutritionnels!
« Nous sommes en train de préparer la version 2017 du GDE et la motivation est toujours au rendez-vous. La période de 13 semaines au cours de laquelle les employés et les membres de la di-
rection renforcent leur motivation, par le biais de différents engagements per-sonnels, contribue au maintien et à la consolidation du climat de travail. Une compétition amusante se crée entre les groupes composés de cinq personnes », illustre l’homme d’affaires.
Le fait que, à l’issue de la période d’en-gagement intensif de trois mois, des prix à caractère symbolique et des tro-phées couronnent les performances, ont également pour effet d’accentuer la motivation de chacun.
« Nous faisons en sorte au cours de l’année, par exemple en organisant des conférences, de garder présent à l’esprit des participants les bonnes in-tentions prises au cours de la période proprement dite d’activités », précise Francis Fréchette. Il conclut : « Le prix le plus prestigieux du Grand défi en-treprise est personnel. Il appartient à chaque participant. Nous sommes tous gagnants, en effet, quand on décide d’adopter de saines habitudes de vie car la santé, c’est le bien le plus pré-cieux que nous ayons! »
Francis Fréchette ne cache pas sa fier-té d’avoir été à l’origine du premier re-groupement de gens d’affaires du Qué-bec à relever le GDE. Il souhaite que d’autres, comme lui et ses collègues de la région de Montmagny, emboîtent le pas.
Dans cette perspective, il encourage fortement le plus possible de PME du Saguenay–Lac-Saint-Jean à se regrou-per afin d’être en mesure de répondre aux critères d’inscription du Grand défi entreprise et, ainsi, contribuer à l’adop-tion de saines habitudes de vie à partir des lieux de travail.
DES GENS D’AFFAIRES SE REGROUPENT POUR RELEVER LE GRAND DÉFI ENTREPRISE
Montmagny réalise une première grâce à Francis Fréchette
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Francis Fréchette, un des ambassadeurs du Grand Défi Entreprise de Montmagny.
(Photo: courtoisie)
par carol néronCollaboration spéciale
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