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GUIDE D’ACCUEIL ET
D’ACCOMPAGNEMENT
À LA RÉSIDENCE
EN SANTÉ PUBLIQUE ET
MÉDECINE PRÉVENTIVE
Département de médecine
sociale et préventive
- Mise à jour 2014 -
RÉDIGÉ PAR LES RÉSIDENTS DU PROGRAMME DE SANTÉ PUBLIQUE ET MÉDECINE PRÉVENTIVE, SOUS LA DIRECTION DE
BENOÎT LÉVESQUE, DIRECTEUR DU PROGRAMME ET RÉVISÉ PAR LE COMITÉ DE PROGRAMME
I
Table des matières
Table des matières .............................................................................................................................I Le rôle du médecin spécialiste en santé publique et médecine préventive ...................................... 1 L’accueil des résidents ..................................................................................................................... 2
Le programme de résidence ............................................................................................................. 2 Durée de la formation ................................................................................................................... 2 Le stage d’initiation à la santé publique et médecine préventive ................................................. 2 La formation de maîtrise .............................................................................................................. 3 Les stages ..................................................................................................................................... 3
Les objectifs de stage ............................................................................................................... 3 Les compétences CanMEDS .................................................................................................... 4
Les stages obligatoires .............................................................................................................. 5
Les stages optionnels ................................................................................................................ 5
Les milieux de stage ................................................................................................................. 6 Les changements de stage ........................................................................................................ 6 Les gardes en santé publique .................................................................................................... 6
L’évaluation des stages ................................................................................................................ 7 Évaluation en cours de stage .................................................................................................... 7
L’évaluation du stage par le résident ........................................................................................ 7 Les stratégies utilisées durant le programme ............................................................................... 7
L’enseignement formel ............................................................................................................. 7
La pratique réflexive et le mentorat ......................................................................................... 8 Fonds pour colloques et congrès .............................................................................................. 9
La formation ALDO ................................................................................................................... 10
L’évaluation finale ..................................................................................................................... 10
La fiche d'évaluation en fin de formation (FEFF) du CRMCC .............................................. 10 Les examens terminaux .......................................................................................................... 10
Les comités du programme de résidence ....................................................................................... 11 L’aide offerte aux médecins résidents ............................................................................................ 12
Aide disponible à la Faculté de médecine .................................................................................. 12 Programme d’aide aux médecins du Québec (PAMQ) .............................................................. 13 L’intimidation et le harcèlement ................................................................................................ 13
Les ressources à connaître .............................................................................................................. 14 Organismes pertinents ................................................................................................................ 14
Associations pertinentes ............................................................................................................. 14 Autres ......................................................................................................................................... 14 Références pertinentes ................................................................................................................ 15
ANNEXE 1: CONTENU ET EXEMPLE DE SÉQUENCE DE STAGES ............................. 11
ANNEXE 2: LA MAÎTRISE ..................................................................................................... 12
ANNEXE 3: L’ENSEIGNEMENT FORMEL ........................................................................... 23
1
Le rôle du médecin spécialiste en santé publique et médecine
préventive1
Il serait possible d’écrire longtemps sur le rôle du spécialiste en santé publique et médecine
préventive, mais contentons-nous de faire état de deux positions intéressantes :
« La santé publique et médecine de prévention est une spécialité médicale qui
s’intéresse à la santé des populations. Le spécialiste en santé publique et médecine
de prévention utilise ses connaissances et ses compétences pour agir comme
leader ou comme collaborateur dans les activités destinées à préserver et à
améliorer la santé et le bien-être de la communauté. Il évalue, en partenariat
interdisciplinaire et intersectoriel, les besoins des populations en matière de santé
et il élabore des stratégies de promotion des modes de vie sains, de prévention des
maladies et de protection de la santé afin d’améliorer la santé et le bien-être.
Le spécialiste en santé publique et médecine de prévention démontre des habiletés
dans l’exercice du leadership, dans l’élaboration de politiques publiques, dans la
conception, la mise en œuvre et l’évaluation des programmes de santé et il
applique ces capacités à une variété de problèmes touchant la santé
communautaire. »
Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada
« … Le champ d'activités du médecin spécialiste en santé communautaire
comprend la surveillance de l'état de santé de la population, la protection de la
santé publique, la prévention des maladies et des problèmes psychosociaux, la
promotion de la santé, la recherche, la formation, la production de
recommandations pour des politiques et des règlements en santé publique ainsi
que des services cliniques directs auprès d'individus ou de groupes d'individus
dans la collectivité … »
Site internet de l’Association des médecins spécialistes
en santé communautaire du Québec
Il est à noter que les termes santé communautaire et santé publique et médecine
préventive sont utilisés, mais que l’usage du second est maintenant privilégié.
1 La première version de ce guide (2009) a été réalisée par Denis Laliberté et révisée par le comité de programme de
la résidence en santé communautaire, sous la direction de Pierre Lajoie, directeur du programme.
2
L’accueil des résidents
Une rencontre d’accueil pour les nouveaux résidents est prévue au début de chacune des années.
Le directeur de programme, de même que tous les résidents actuels du programme, participent à
cette rencontre. La rencontre permet, entre autres, de présenter le présent guide ainsi que le
déroulement de la résidence.
Lors de chaque stage, c’est le responsable du thème de stage qui accueille le résident et qui
s’occupe de son organisation physique dans le milieu de stage (bureau de travail, ordinateur et
autre matériel).
Le programme de résidence
Le cheminement habituel à l’intérieur de la résidence en santé publique et médecine préventive
est décrit à l’annexe 1.
DURÉE DE LA FORMATION
Elle est de cinq ans et comprend les éléments suivants :
1e année : stages cliniques en médecine familiale;
2e année : un stage d’initiation à la santé publique et médecine préventive et l’amorce
d’un cheminement de maîtrise en santé communautaire ou en épidémiologie;
3e, 4
e et 5
e années : complétion du cheminement de maîtrise et stages en santé
publique et médecine préventive.
LE STAGE D’INITIATION À LA SANTÉ PUBLIQUE ET MÉDECINE PRÉVENTIVE
Le stage d’initiation à la santé publique et médecine préventive dure deux périodes et se tient au
cours de la période estivale de la seconde année (juillet et août). Il permet au résident de se
familiariser avec les concepts-clés de la spécialité, l’organisation régionale et provinciale en santé
publique et les grands enjeux de santé de la population. Un court document expliquant les
objectifs et l’organisation du stage sera remis au résident en début de stage.
3
LA FORMATION DE MAÎTRISE
Le résident doit compléter un programme d'études de 2e cycle en santé communautaire/santé
publique (programme en révision) ou en épidémiologie à l’Université Laval, correspondant au
titre universitaire de M. Sc. Ceci amène le résident à avoir des expositions académiques
universitaires durant neuf périodes au cours de sa seconde année, suivies d’un stage d’une durée
de neuf périodes pour développer son projet de mémoire.
Dans le cadre du projet de maîtrise en santé communautaire, le résident devra effectuer la
maîtrise avec mémoire qui comprend 48 crédits dont 24 crédits de cours et 24 crédits pour le
mémoire. Un cours préalable de trois crédits en biostatistique doit également être complété.
Dans le cadre du projet de maîtrise en épidémiologie, le résident devra compléter 45 crédits
universitaires, soit 21 crédits de cours (18 obligatoires et trois à option) et 24 crédits pour le
mémoire.
L’encadrement pour le volet académique est sous la supervision conjointe du milieu universitaire
et du programme de résidence. Une présence régulière aux cours de maîtrise est obligatoire et les
absences répétées devront être justifiées à la direction du programme de résidence en santé
publique et médecine préventive.
Des informations plus complètes sur ces programmes sont disponibles sur le site internet de
l’Université Laval à l’adresse suivante www.ulaval.ca et sous la section « Les études », puis dans
l’onglet « Programmes ». Pour de plus amples renseignements concernant le programme de
maîtrise en santé communautaire, la personne à contacter au Pavillon Ferdinand-Vandry est Mme
Gisèle Groleau (bureau 2426 ou numéro de téléphone (418) 656-2131, poste 7772). Le médecin
résident doit rapidement discuter avec le directeur du programme de résidence de son choix de
maîtrise pour que l’impact de ce choix sur le déroulement global de la résidence soit bien évalué.
Pour le choix de sa maîtrise, il est recommandé au résident de prendre connaissance des
Orientations concernant la formation des résidents en recherche adoptées par le programme en
2006.
L’annexe 2, écrite par les résidents, contient des renseignements utiles sur la maîtrise.
LES STAGES
LES OBJECTIFS DE STAGE
Chaque stage comporte des objectifs CanMEDS qui apparaissent dans un document intitulé « Les
objectifs des stages en santé communautaire ». Chaque stage doit faire l’objet d’un contrat
d’apprentissage dont le résident a la responsabilité de proposer le contenu après discussion avec
le responsable du stage. Un stage en santé publique et médecine préventive s’organise autour
d’un dossier principal (souvent appelé dossier majeur) et d’activités au sein de l’équipe du milieu
de stage. Par ailleurs, le résident participe aux activités du programme de résidence (voir section
L’enseignement formel, p.7).
4
LES COMPÉTENCES CANMEDS
Les résidents canadiens doivent être en mesure d’occuper des rôles stratégiques importants dans
la pratique médicale. Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, après de longues
consultations, a identifié sept compétences que chaque médecin résident doit développer au
cours de sa résidence pour assumer pleinement les rôles tel qu’attendu d’un médecin spécialiste:
Expert médical : En tant qu’experts médicaux, les médecins jouent tous les rôles CanMEDS et
utilisent leur savoir médical, leurs compétences spécialisées cliniques et leurs attitudes
professionnelles pour dispenser des soins axés sur les patients. Le rôle d’expert médical est le rôle
pivot du médecin dans le cadre CanMEDS.
Communicateur : Comme communicateurs, les médecins facilitent efficacement la relation
médecin-patient et les échanges dynamiques qui se produisent avant, pendant et après le contact
médical.
Collaborateur : Comme collaborateurs, les médecins travaillent efficacement dans une équipe de
soins de santé afin de prodiguer des soins optimaux aux patients.
Gestionnaire : Comme gestionnaires, les médecins participent à part entière à la vie
d’organisations prodiguant des soins de santé où ils gèrent des pratiques durables, prennent des
décisions sur l’affectation des ressources et contribuent à l’efficacité du système de soins de
santé.
Promoteur de la santé : Comme promoteurs de la santé, les médecins utilisent leur expertise et
leur influence de façon responsable pour promouvoir la santé et le mieux-être des patients,
collectivités et populations.
Érudit : Comme érudits, les médecins démontrent un engagement de toute une vie envers
l’apprentissage fondé sur la réflexion, ainsi que la création, la diffusion, l’application et
l’utilisation de connaissances médicales.
Professionnel : Comme professionnels, les médecins sont voués à la santé et au mieux-être de la
personne et de la société, à la pratique respectueuse de l’éthique, à l’autoréglementation de la
profession et aux critères rigoureux de comportements personnels.
Ces définitions sont tirées intégralement du document « Cadre CanMEDS 2005 » disponible sur
le site internet du Collège royal à l’adresse suivante : http://www.royalcollege.ca/portal/page/portal/rc/common/documents/canmeds/the_7_canmeds_roles_f.pdf
Il est à noter qu’une révision du cadre de compétences CanMEDS est en cours et que le nouveau
cadre devrait voir le jour en 2015.
Les objectifs des compétences CanMEDS ont été adaptés à la santé publique dans le cadre de la
résidence en santé publique et médecine préventive à l’Université Laval. Ils seront présentés aux
résidents en cours de résidence.
5
LES STAGES OBLIGATOIRES
En plus du stage dédié à la rédaction du mémoire, d’une durée de neuf périodes, le programme
prévoit sept stages obligatoires d’une durée de deux à cinq périodes dans les disciplines de base
en santé publique et médecine préventive2 :
Contrôle des maladies infectieuses 5 périodes
Santé environnementale 4 périodes
Santé au travail 3 périodes
Connaissance et surveillance de l'état de santé 2 périodes
Prévention et promotion de la santé 2 séquences de 3 périodes
Organisation et évaluation des services de santé 4 périodes
de la population
Gestion des organisations 2 périodes
LES STAGES OPTIONNELS
Six périodes permettent au résident de développer une pointe d’expertise dans l’un ou l’autre des
sept champs de la santé publique et médecine préventive. Ces stages peuvent également se
dérouler en milieu clinique avec les programmes pertinents de spécialité pour la santé publique et
médecine préventive: pédiatrie, microbiologie-infectiologie, pneumologie (médecine du travail),
psychiatrie, etc. Le médecin résident « sénior » peut aussi choisir des stages optionnels au cours
de cette dernière année auprès d’organismes provinciaux, tels le Ministère de la santé et des
services sociaux et l’Institut national de santé publique du Québec, ou pour des projets à caractère
national ou international. Par ailleurs, après entente il peut effectuer un stage optionnel dans un
autre milieu universitaire. Cette implication dépend en grande partie de la pointe d'excellence que
celui-ci entend développer au début de sa carrière.
Au printemps de la dernière année de résidence, le résident effectue un stage optionnel de
consolidation et d’intégration. Ce stage d’une période permet de consolider l’ensemble des
connaissances et des habiletés acquises durant la résidence et de couvrir théoriquement des
situations non vécues pendant les stages. Il permet de favoriser une intégration des connaissances
selon une démarche adaptée aux besoins du résident.
2 L’ordre des stages peut varier. En général, il est recommandé de compléter les stages de protection au début de la
résidence. Les stages de protection préparent le résident aux gardes en maladies infectieuses et en santé
environnementale qu’il devra effectuer parallèlement à ses périodes de stage en santé publique et médecine
préventive à compter de sa troisième année de résidence.
6
LES MILIEUX DE STAGE
Les stages se déroulent dans les milieux agréés à cet effet. Ces milieux sont la Direction régionale
de santé publique de la Capitale-Nationale et/ou l’Institut national de santé publique du Québec
(CHU de Québec), la Direction régionale de santé publique de Chaudière-Appalaches, le Centre
hospitalier affilié universitaire Hôtel-Dieu de Lévis (CHAU-HDL), le Ministère de la santé et des
services sociaux du Québec (Direction générale de la santé publique), la Direction régionale de
santé publique du Bas-St-Laurent (CSSS de Rimouski-Neigette), le Centre de coopération
internationale en santé et développement (CCISD) et l’Unité d’évaluation des technologies et des
modes d’intervention en santé (CHU de Québec).
Environ un mois avant le début de chaque stage, le résident doit prendre contact avec le
responsable du stage pour lui signifier la date du début de stage et ses expériences antérieures.
Cette procédure permet au responsable de proposer un certain éventail de dossiers principaux ou
majeurs et d’offrir un stage qui répond aux objectifs d’apprentissage du résident. Pour connaître
le nom du responsable de stage, le résident peut s’adresser au directeur de programme.
Les résidents peuvent également faire des stages dans des milieux non-agréés après acceptation
des objectifs, des modalités d’encadrement et d’évaluation par la Direction du programme et le
Collège des médecins. La durée maximale des stages en milieu non-agréé est de trois mois.
LES CHANGEMENTS DE STAGE
Les changements de stage sont possibles, mais doivent être acceptés par la Direction du
programme deux mois avant le début du stage ainsi modifié. Le Bureau des études post-MD
exige un préavis d’au moins un mois avant tout changement de stage.
LES GARDES EN SANTÉ PUBLIQUE
Les gardes sur appel sont obligatoires pendant les stages de contrôle des maladies infectieuses et
de santé environnementale. De plus, à la suite de ces stages, les résidents sont de garde pendant
une semaine toutes les huit semaines jusqu’à la fin de leur programme de résidence, excepté
pendant la durée des stages optionnels. Ces semaines de garde comprennent la réponse aux
demandes courantes pendant les heures ouvrables. Un médecin responsable de la garde encadre
en tout temps le médecin résident.
7
L’ÉVALUATION DES STAGES
ÉVALUATION EN COURS DE STAGE
Le processus d’évaluation s’amorce dès le début du stage lorsque le résident complète et signe
avec le responsable du stage le Contrat d’apprentissage qui précisera les engagements du résident
et les attentes du responsable du stage. Les évaluations de stages sont effectuées pour des
périodes n'excédant pas cinq mois à l'aide de la fiche d'appréciation qui doit être complétée au
plus tard 30 jours après la fin du stage. Il s’agit d’une occasion privilégiée de rétroaction sur le
travail fait par le résident dans le cadre de son stage. Le formulaire d’évaluation spécifique au
programme et complété en ligne devrait être utilisé dans le courant de l’année 2014-2015.
L’évaluation de mi-stage, qui n’a pas de valeur officielle et qui n’a pas à être transmise aux
autorités facultaires en raison de son caractère purement formatif, est un outil supplémentaire
permettant les ajustements en cours de stage.
Des épreuves orales (mises en situation) sont élaborées et administrées dans chacun des stages
pratiques. Quant aux évaluations écrites, elles se déroulent une fois l’an et sont à visée formative.
Ces dernières sont effectuées par les résidents des niveaux trois à cinq (R3 à R5). Des évaluations
écrites peuvent également être administrées dans le cadre d’un stage.
Par ailleurs, le directeur du programme rencontre chaque résident deux fois par année pour faire
le suivi et le bilan des évaluations effectuées.
L’ÉVALUATION DU STAGE PAR LE RÉSIDENT
Chaque stage doit être évalué par le résident à l’aide d’un questionnaire anonyme disponible sur
internet dans le cadre du système d’évaluation mis sur pied par la Faculté de médecine. Le
système permet aussi aux résidents d’évaluer les enseignants sur une base individuelle.
LES STRATÉGIES UTILISÉES DURANT LE PROGRAMME
L’ENSEIGNEMENT FORMEL
Au cours de la première année de résidence, le résident en santé publique et médecine préventive
suit le programme d’enseignement formel de son Unité de médecine familiale (UMF) d’attache et
du programme de résidence en médecine familiale. Il se doit toutefois d’assister au Séminaire de
recherche intitulé Retour sur les maîtrises et présenté habituellement en juin de chaque année.
À compter de la deuxième année de résidence, le résident doit assister aux activités de formation
prévues par le programme de résidence en santé publique et médecine préventive, en l’occurrence
les clubs de lecture, les séminaires de recherche ainsi que les demi-journées de formation
interuniversitaires.
8
Les exigences de présentation sont les suivantes :
Clubs de lecture : les résidents R2 à R5 sont tenus de présenter un (1) club de lecture par
semestre (automne et hiver);
Séminaires de recherche : les résidents R3 à R5 sont tenus de présenter un (1) séminaire
de recherche par semestre;
Demi-journées de formation (DJF) : les résidents R3 à R5 sont tenus de présenter une (1)
DJF par an. Les résidents des niveaux inférieurs sont invités à présenter, sans obligation
toutefois.
Par ailleurs, des présentations supplémentaires peuvent être demandées aux résidents dans le
cadre de leurs stages. Également, des simulations d’examens oraux réservées aux résidents des
niveaux R3 à R5 ont lieu approximativement deux fois par semestre.
Le département de santé publique du CHU de Québec et l’Institut national de santé publique du
Québec tiennent également, de façon régulière, des activités de formation continue. Les résidents
sont invités à participer à ces activités, sans obligation toutefois.
L’annexe 3 fournit des informations détaillées sur les activités d’enseignement.
LA PRATIQUE RÉFLEXIVE ET LE MENTORAT
Le portfolio est un nouvel outil d’évaluation en cours d’implantation dans le programme de
résidence en santé publique et médecine préventive de l’Université Laval. Il s’agit d’un outil
permettant de recueillir des données factuelles sur l’acquisition progressive des compétences. Il
permet d’évaluer des éléments complexes du rendement et les compétences CanMEDS. Le
portfolio est un outil très efficace pour l’évaluation formative continue et la documentation des
progrès. Il permet d’améliorer le suivi de l’acquisition progressive des compétences transversales
tout au long des différents stages et, de ce fait, permettre une évaluation longitudinale.
Les objectifs du portfolio numérique sont les suivants :
Supporter l’apprentissage des compétences CanMEDS;
Développer chez les résidents une pratique réflexive;
Documenter la réalisation d’interventions de santé publique réalisées au cours des stages;
Favoriser et structurer les évaluations formatives.
Le portfolio est une collection organisée et cumulative de travaux et de réflexion d’un étudiant,
qui rassemble des informations sur les compétences qu’il a développées au cours d’une période
plus ou moins longue d’apprentissage. Il comprend, entre autres, une auto-évaluation du
développement des compétences CanMEDS et la mise sur pied d’un plan d’apprentissage, une
documentation des interventions de santé publique effectuées lors de stages, une pratique
réflexive, des rencontres de suivi avec le mentor et un plan de carrière.
9
Le mentorat s’avère une composante essentielle de l’implantation d’un portfolio qui vise à
soutenir l’apprentissage. Un mentor est choisi par chaque résident, à partir d’une liste de mentors
disponibles. Il accompagne l’étudiant dans son cheminement au cours de la résidence ainsi que
dans ses réflexions sur des événements qui suscitent la mobilisation de diverses compétences,
dans l’identification des besoins d’apprentissage et dans la définition de son plan d’apprentissage.
Le mentor est un conseiller qui accompagne le résident dans son cheminement en permettant
l’émergence et la consolidation des attitudes nécessaires à la pratique de la médecine
communautaire et en révélant le potentiel de l’étudiant afin de maximiser son rendement.
Les modalités du portfolio, de la pratique réflexive et du mentorat sont encore à établir et une
intégration progressive est visée. Actuellement, les activités de mentorat ont été mises en place et
sont en cours d’évaluation. À court terme, l’accent sera mis sur la pratique réflexive qui devrait
être utilisée comme activité d’apprentissage régulière. Le programme statuera progressivement
sur la place que prendront ces différentes activités dans le cadre de la résidence.
Les résidents de niveaux R1 et R2 doivent rencontrer leur mentor à au moins deux reprises durant
l’année, tandis que les résidents de niveaux R3 à R5 doivent prévoir un minimum de quatre
rencontres annuelles. De plus amples renseignements seront fournis par les responsables de ce
volet d’évaluation en cours de résidence.
FONDS POUR COLLOQUES ET CONGRÈS
Les résidents sont encouragés à participer à des colloques ou congrès pertinents pour leur
formation ou leur pratique future. Les Journées annuelles de santé publique (JASP), le Congrès
annuel de l’Association des médecins spécialistes en santé communautaire du Québec
(AMSSCQ) ainsi que la conférence annuelle de l’Association canadienne de santé publique
(ACSP) sont des événements d’importance. Tel que stipulé dans la convention collective, un
résident peut « assister sans perte de salaire à un ou plusieurs congrès médicaux ou scientifiques
de son choix, jusqu'à concurrence de dix jours par année » (article 13.02).
Le Département de médecine sociale et préventive de l’Université Laval met à disposition des
résidents un montant annuel global de 1500$ servant à rembourser les frais d’inscription pour la
participation à des colloques ou congrès. Les résidents ayant participé à un ou des événements au
cours de l’année doivent conserver une copie de leur inscription, le programme détaillé de
l’activité ainsi que la preuve de paiement et les remettre à l’assistant résident-coordonnateur du
programme avant la fin de l’année financière prévue au 30 avril. Le montant est alors réparti de
façon uniforme parmi les résidents ayant fait une demande de remboursement.
Par ailleurs, lorsque les résidents sont en stage à la Direction régionale de santé publique de la
Capitale-Nationale et qu’ils participent à des activités pédagogiques reconnues pertinentes et en
lien avec leur stage, les frais d’inscription relatifs à ces activités peuvent être pris en charge par ce
milieu de stage.
10
LA FORMATION ALDO
Pour obtenir son droit de pratique, le résident doit également compléter la formation ALDO
portant sur les aspects législatifs, déontologiques et organisationnels de la pratique médicale.
Cette formation est donnée sous l’égide du Collège des médecins du Québec. Les informations
relatives à l’inscription pour cette formation se trouvent à l’adresse suivante :
http://www.cmq.org/fr/EtudiantsResidents/ExamensALDO/Aldo.aspx
L’ÉVALUATION FINALE
LA FICHE D'ÉVALUATION EN FIN DE FORMATION (FEFF) DU CRMCC
Dans les mois qui précèdent la fin de la résidence, le directeur de programme complète la FEFF
après avoir consulté les fiches d'évaluation et, au besoin, avoir rencontré les superviseurs d'un
résident dont la situation serait problématique.
LES EXAMENS TERMINAUX
L’examen terminal en fin de formation est un examen unique pour le Collège des médecins du
Québec et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. Il se déroule à la fin de mai ou
au début de juin et comporte deux sessions écrites de trois heures et deux sessions orales. Chaque
session écrite comporte une trentaine de questions, principalement de type QROC (questions à
réponses ouvertes et courtes) et de type « courte dissertation » (« short essay »). Un résident peut
être autorisé à passer l’examen s’il complète sa formation avant le 31 décembre de la même
année. Les informations en lien avec les examens terminaux peuvent être trouvées sur le site
internet du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada à la page suivante :
http://www.royalcollege.ca/. En collaboration avec les résidents des autres facultés du Québec,
des groupes d’études sont formés par les résidents des dernières années du programme afin
d’assurer une préparation adéquate aux examens. Par ailleurs, des informations importantes sur
les examens et la préparation s’y rattachant sont transmises par les résidents séniors.
Par ailleurs, les résidents doivent maintenant passer l’examen d’aptitude du Conseil médical du
Canada, partie II (EACMC II). L’examen est offert deux fois par an, soit au printemps et à
l’automne. Afin d’être admissible, le résident doit avoir complété avec succès 12 mois de
formation médicale clinique au 1er
juillet. Il est recommandé de passer l’examen au courant de la
deuxième année de résidence, compte tenu du caractère clinique de celui-ci. Les informations
sont disponibles sur le site internet du Conseil médical du Canada :
http://mcc.ca/fr/examens/eacmc-partie-ii/
11
Les comités du programme de résidence
Plusieurs comités ayant diverses fonctions existent au sein du programme de résidence en santé
publique et médecine préventive de l’Université Laval. Ces comités sont :
Comité de programme : Ce comité est présidé par le directeur de programme et aide
celui-ci dans la planification, l’organisation et la supervision du programme. Il est
responsable de revoir le programme de façon continue afin d’évaluer la qualité de
l’expérience pédagogique ainsi que les ressources disponibles. En 2014, le comité de
programme est formé du directeur, de dix membres du personnel enseignant destinés à
être représentatif des différents milieux de stages et des différentes sous-spécialités, et de
deux résidents incluant l’assistant résident-coordonnateur.
Le comité de programme :
o S’assure de la qualité du programme et de l’enseignement offert, de l’adéquation
avec l’évolution du domaine du savoir et les besoins de la société, ainsi que du
respect des orientations et des objectifs du programme, tels qu’adoptés par le
Conseil universitaire, et en tenant compte, le cas échéant, des modifications
approuvées;
o S’assure de la qualité et de la pertinence des moyens mis en œuvre pour atteindre
ces objectifs et satisfaire à ces besoins et, après consultation des départements
concernés, propose au Conseil de la faculté les modifications à apporter;
o Collabore au recrutement et assiste le directeur de programme dans l’exercice de
ses responsabilités relatives à l’admission, à l’accueil et à l’encadrement des
étudiants.
Sous-comité d’admission : Ce sous-comité est responsable de l’admission des nouveaux
résidents, selon les critères de sélection et d’admission révisés par le directeur de
programme et mis à jour sur le site du CARMS. Il est habituellement formé du directeur
de programme, d’un résident et d’un ou deux membres du personnel enseignant
participant à l’enseignement lié au programme.
Sous-comité de promotion : Il est issu du comité de programme et est constitué du
directeur du programme, d’un membre enseignant du comité de programme et d’un
résident. Il révise annuellement toutes les fiches d’évaluations complétées au cours de
l’année afin de vérifier si le résident satisfait aux conditions pour la poursuite du
programme. Le mandat de ce comité est le suivant :
o Superviser l’évaluation et la promotion des résidents du programme dont il a la
charge;
o Évaluer le progrès des résidents au moins une fois par année de formation et
décider des mesures appropriées à prendre;
o Aviser par écrit le résident des décisions qui le concernent avec copie au
responsable facultaire des études;
o Décider de l’exclusion d’un résident.
12
Sous-comité d’évaluation des compétences : Ce sous-comité est responsable de
l’évaluation des compétences CanMEDS et de leur intégration tout au long de la
résidence. Il s’occupe également du processus de mentorat et de la pratique réflexive.
Comité d’enseignement : Le comité d’enseignement est un comité plurifacultaire. Les
quatre directeurs des programmes de santé publique et médecine préventive du Québec,
de même que les assistants résidents-coordonnateurs de chacune des facultés participent à
ce comité. Ce comité est principalement responsable de l’élaboration du programme
d’enseignement conjoint, soit les demi-journées de formation.
Comité social informel: Un comité social informel s’occupe de l’organisation d’activités
permettant aux résidents de se rencontrer et d’échanger dans un contexte autre que celui
des stages. Habituellement, des événements ont lieu en début d’année, avant la période
des fêtes et suite aux examens terminaux des résidents de niveau R5, mais d’autres
événements peuvent être organisés selon le désir des résidents. Par ailleurs, une rencontre
informelle peut également être organisée entre les patrons supervisant des stages et les
résidents afin de socialiser dans un cadre différent des milieux de stages.
L’aide offerte aux médecins résidents
Plusieurs difficultés de parcours peuvent survenir pendant la formation : difficultés académiques,
problèmes de santé physique ou mentale, difficultés conjugales et familiales ou encore
personnelles, choix de carrière, toxicomanie, etc. Outre les échanges avec leurs pairs ou des
spécialistes en qui ils ont confiance, un certain nombre de ressources sont également disponibles :
AIDE DISPONIBLE À LA FACULTÉ DE MÉDECINE
La Direction des affaires étudiantes (DAE) :
Il s’agit d’une initiative originale à la Faculté de médecine; la DAE a comme mandat :
d’informer les étudiants de niveau prégradué et postgradué;
d’intervenir auprès de ceux qui présentent des difficultés de toutes sortes;
de prévenir par un programme approuvé les difficultés inhérentes à la pratique
médicale;
d’aider les étudiants dans la planification et le choix de leur carrière.
Les moyens utilisés par la Direction des affaires étudiantes sont diversifiés et incluent des
rencontres individuelles avec des personnes-ressources à la Faculté, des sessions en grands et
petits groupes, l’encouragement et le soutien au réseau d'aide étudiante. La DAE vient en aide à
l'étudiant et le supporte de façon totalement confidentielle.
13
Pour rejoindre la Direction des affaires étudiantes :
418 656-2131 poste 3459
Pavillon Ferdinand-Vandry, local 2445
http://www.fmed.ulaval.ca/site_fac/services/direction-des-affaires-etudiantes/
PROGRAMME D’AIDE AUX MÉDECINS DU QUÉBEC (PAMQ)
Le Programme d’aide aux médecins du Québec est un organisme autonome sans but lucratif
incorporé en 1990. La FMOQ, FMSQ, FMRQ, CMQ et AMLFC sont membres du conseil
d’administration. Le PAMQ est un outil d’aide et d’entraide issu du milieu pour les médecins, les
résidents, les étudiants et leur famille immédiate. On peut rejoindre ce programme au numéro
suivant : 1-800-387-4166. L’adresse internet est la suivante :
http://www.pamq.org/
L’INTIMIDATION ET LE HARCÈLEMENT
La Faculté de médecine de l’Université Laval pratique une politique de tolérance zéro à l’égard
d’actes d’intimidation ou de harcèlement de la part de son personnel. Le Programme de résidence
en santé publique et médecine préventive souscrit à cette politique et considère qu’elle s’applique
également à tout enseignant qui ne serait pas membre du personnel de l’Université Laval. Tout
résident confronté à une telle situation devra en aviser rapidement son responsable de stage, la
Direction du programme ou du département pour apporter une solution au problème. Il peut
également se référer à la direction sur le harcèlement de l’Université Laval ou à la FMRQ. La
démarche pour déposer une plainte est décrite dans le guide du résident disponible en ligne
(http://www.fmed.ulaval.ca/guide/index.php?id=1).
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Les ressources à connaître
ORGANISMES PERTINENTS
Collège des médecins du Québec : www.cmq.org/
Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada : http://royalcollege.ca/
ASSOCIATIONS PERTINENTES
Association des médecins spécialistes en santé communautaire du Québec (AMSSCQ) :
www.amsscq.org/
Fédération des médecins résidents du Québec (FMRQ) : www.fmrq.qc.ca
Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) : www.aspq.org
Association canadienne de santé publique (ACSP) : www.cpha.ca/fr/default.aspx
Médecins de santé publique du Canada (MSPC) : www.nsscm.ca/fr/accueil
Centres de collaboration nationale en santé publique (CCNSP) :
www.nccph.ca/fr/accueil.aspx
AUTRES
Département de médecine sociale et préventive de l’Université Laval :
http://www.fmed.ulaval.ca/dmsp/
Programme de résidence en santé publique et médecine préventive de l’Université Laval :
http://www.fmed.ulaval.ca/santecommunautaire/
Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) : http://www.inspq.qc.ca/
Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale : http://www.dspq.qc.ca/
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RÉFÉRENCES PERTINENTES
Parmi plusieurs références pertinentes, nous n’en mentionnerons que quelques-unes à portée
générale :
Un volume de référence en santé publique est un bon investissement. Le plus classique, à un prix
décent pour un tel volume, est le Public Health and Preventive Medecine édité par Maxcy-
Rosenau-Last. Une édition récente est disponible (15e édition parue en 2007) et même s’il s’agit
d’un volume qui traduit ses origines américaines, il demeure néanmoins intéressant. Un autre
volume de référence pertinent est le Oxford textbook of public health. La 5e édition est parue en
2009.
Un écrit en français est également intéressant; il s’agit du livre Médecine préventive et santé
publique au Canada de Chandrakant P. Shah dont l’adaptation française a été menée sous la
direction de Fernand Turcotte (Presses de l’Université Laval, 393 pages). Cette version française
date malheureusement de 1995, mais une édition anglaise plus récente est également disponible
(5e édition, 2003).
Le Centers for disease control (CDC) est un organisme américain qui vise à outiller des
partenaires pour prendre les meilleures décisions au regard de la prévention. Il compte sur un site
internet très richement doté (www.cdc.gov). De plus, il publie hebdomadairement le Mortality
morbidity weekly report ou MMWR qui est une source très intéressante d’information très à jour;
on peut s’abonner sans frais à l’édition en ligne à l’adresse suivante :
www.cdc.gov/mmwr
Des listes de références seront également remises aux résidents lors des divers stages.
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ANNEXE 1: CONTENU ET EXEMPLE DE SÉQUENCE DE STAGES
ANNÉE DU
PROGRAMME CONTENU ET SÉQUENCE DES STAGES
NOMBRE DE PÉRIODES (OU DE BLOCS DE 4 SEMAINES EFFECTIVES)
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
Première RÉSIDENTS EN DÉTACHEMENT EN MÉDECINE FAMILIALE
Deuxième Stage d’initiation à
la santé publique et
médecine préventive
Stage académique – cours universitaires (Sessions universitaires d’automne et d’hiver)
Stage académique -
mémoire
Troisième Stage académique - mémoire
Stage santé au travail
Stage santé environnementale
(SE)
Quatrième Stage SE
Stage contrôle des maladies infectieuses
Stage prévention/promotion de la
santé
Stage organisation des services/évaluation
Cinquième Stage prévention/promotion de la
santé
Stage connaissance/
surveillance
Stage gestion
Stages optionnels
* Stages optionnels
*Stage de consolidation et d’intégration
12
ANNEXE 2: LA MAÎTRISE3
Le choix de la maîtrise
La maîtrise est exigée dans les programmes de résidence en santé publique et médecine
préventive par le Collège Royal des médecins et chirurgiens du Canada. Deux choix s’offrent
actuellement aux résidents du programme de résidence en santé publique et médecine préventive
de l’Université Laval :
la maîtrise en santé communautaire - avec mémoire, et
la maîtrise en épidémiologie - avec mémoire.
LA MAÎTRISE EN SANTÉ COMMUNAUTAIRE - AVEC MÉMOIRE:
La maîtrise en santé communautaire - avec mémoire est une maîtrise de 48 crédits, soit 24 crédits
de cours et 24 crédits de recherche. Deux sessions universitaires sont consacrées aux cours.
Le programme de maîtrise en santé communautaire est actuellement en cours de révision dans le
cadre de l’obtention d’un agrément pour le titre de maîtrise en santé publique. Des changements
sont à prévoir au courant des prochaines sessions concernant la structure du programme.
Pour de plus amples renseignements concernant le choix des cours à effectuer, les résidents
peuvent contacter Mme Gisèle Groleau, responsable de formation pratique au Département de
médecine sociale et préventive de l’Université Laval, au (418) 656-2131, poste 7772 ou au local
2426 du Pavillon Ferdinand-Vandry.
LA MAÎTRISE EN ÉPIDÉMIOLOGIE – AVEC MÉMOIRE:
La maîtrise en épidémiologie est une autre possibilité pour les résidents particulièrement
intéressés par la recherche et les méthodes quantitatives. La maîtrise en épidémiologie est une
maîtrise de 45 crédits. Elle comprend 18 crédits de cours obligatoires, trois crédits de cours
optionnels et 24 crédits de recherche. Vous trouverez une liste de chercheurs et de leurs domaines
de recherche à l’adresse suivante : http://www.fmed.ulaval.ca/site_fac/formation/2e-et-3e-cycles/programmes/epidemiologie/chercheurs-et-domaines-
de-recherche/
3 Annexe initiale rédigée par les résidents en 2008 sous la coordination de Ariane Courville et Caroline Huot et révisé
par les résidents en 2014 sous la supervision de Benoît Lévesque
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Le déroulement de la maîtrise
LA DEMANDE D’ADMISSION
Ne soyez pas surpris lorsqu’on vous demandera de déposer une demande d’admission à la
maîtrise, comme tous les autres étudiants. La demande d’admission se fait habituellement au
courant de l’hiver précédant le début de la maîtrise. Vous devrez fournir plusieurs documents :
demande d’admission, curriculum vitae, relevés de notes, lettre de motivation. Vous pouvez
connaître le détail des exigences sur les sites des programmes de maîtrise. Par ailleurs, pour la
maîtrise en santé communautaire, Mme Gisèle Groleau est une personne-ressource avec qui vous
pouvez discuter et qui vous orientera dans les dédales administratifs ! Mme Nadine Bédard peut
aussi vous renseigner sur certains aspects de cette maîtrise, de même que sur la maîtrise en
épidémiologie (418-656-2131, poste 7723).
LES COURS
Pour la maîtrise en santé communautaire, les résidents doivent prendre cinq cours lors de la
session d’automne (sauf si exemption pour le cours de biostatistique) et quatre lors de celle
d’hiver. Sachez que nous sommes pratiquement les seuls à faire cinq cours par session, mais nous
avons la chance de pouvoir réellement nous y consacrer à temps plein, plusieurs autres étudiants
devant également avoir un emploi en même temps. Le résident est responsable de l’inscription à
ses cours, de même qu’aux crédits de recherche, et doit le faire via le site internet Capsule
(www.capsule.ulaval.ca). Le résident n’a pas à prendre en charge les frais d’inscription des cours,
hormis pour le cours préalable de biostatistique.
Actuellement, les cours suivants sont à effectuer :
Cours préalable (exemption si équivalence ou examen obligatoire) : (SAC-7005) – 3 cr.
Biostatistique : exploration et interprétation de données. AUTOMNE;
(SAC-6019) – 3 cr. Santé communautaire et déterminants de la santé. AUTOMNE;
(SAC-7012) – 3 cr. Organisation des services de santé : enjeux et perspectives. AUTOMNE;
(SAC-6032) – 3 cr. Recherche qualitative en santé communautaire. AUTOMNE;
(SAC-7030) – 3 cr. Évaluation : fondements théoriques et pratiques. AUTOMNE;
(SAC-7004) – 3 cr. Introduction en épidémiologie. HIVER;
(SAC-6002) – 3 cr. Éthique et santé publique. HIVER;
(SAC-6008) – 3 cr. Aspects socioculturels et politiques en santé. HIVER;
(SAC-6031) – 3 cr. Recherche quantitative en santé communautaire. HIVER.
Si possible, il est judicieux d’investir du temps sur son projet de recherche lors des deux sessions
de cours de la maîtrise, afin de bien profiter des mois qui resteront ensuite pour la collecte et
l’analyse des données ainsi que pour la rédaction du mémoire. Nous vous rappelons que suite aux
neuf périodes de résidence allouées à la complétion des cours de maîtrise, vous disposez de neuf
périodes pour mener à terme votre projet de recherche et rédiger votre mémoire. Tel que
mentionné plus bas, les étapes sont nombreuses avant le dépôt final du mémoire et des délais
administratifs peuvent survenir.
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En investissant du temps lors de la période académique, vous maximiserez vos chances d’être en
mesure de terminer votre mémoire au courant de la période de temps consacrée à cet effet et ainsi
éviter de continuer à travailler sur votre projet lors de vos stages.
La charge de travail à la maîtrise en santé communautaire est très importante. Pour chaque cours
de trois crédits, il faut compter six heures de lecture et de travaux par semaine, et souvent
davantage pour certains cours.
Les étapes de la maîtrise et comment éviter les pièges
Plusieurs étapes sont critiques dans le cheminement de la maîtrise. Vous devrez, entre autres,
choisir rapidement votre sujet et votre directeur de maîtrise.
QUEL TYPE DE MAÎTRISE CHOISIR ?
D’abord, il vous faudra choisir entre la maîtrise en santé communautaire et celle en
épidémiologie. Pour effectuer ce choix, il vous faut bien vous questionner sur l’orientation que
vous voulez donner à votre carrière. Voulez-vous faire de la recherche principalement? Sur quels
sujets? Ou aimeriez-vous plutôt avoir une pratique d’intervention en santé publique? Voulez-vous
travailler en région ou en ville? Ces questions vous permettront de mieux vous orienter. Notez
que le choix que vous effectuerez ne vous fermera pas nécessairement des portes à tout jamais.
En ce qui concerne la santé communautaire, les cours de maîtrise abordent des sujets près de la
pratique. Pour la recherche, vous aurez le choix de l’approche (quantitative ou qualitative).
L’approche qualitative est souvent utilisée en pratique pour recueillir des données servant à
soutenir l’intervention. Ce choix entraîne comme désavantage principal de moins bien
approfondir les notions d’épidémiologie et de biostatistiques apprises durant les cours. La
recherche quantitative, quant à elle, se rapproche beaucoup plus de ces dernières notions.
La maîtrise en épidémiologie s’adresse plutôt à ceux qui se vouent à la recherche. Seule
l’approche quantitative est abordée dans le cursus. Les cours sont très avancés en épidémiologie
et en biostatistiques. Par contre, les bases de santé communautaire (déterminants de la santé,
cadres de promotion de la santé, bases de l’évaluation, etc.) seront à aller chercher plus tard lors
des stages, car ils ne seront pas abordés dans les cours obligatoires de cette maîtrise et parce
qu’ils sont essentiels à acquérir en vue des examens de spécialité.
La voie mémoire est actuellement celle que doivent choisir tous les résidents. Les chances de
publier un article scientifique sont plus grandes en choisissant cette voie, et elle offre des bases de
recherche plus solides. Il est possible de rédiger son mémoire sous forme d’article, ce qui offre
l’avantage d’avoir un produit fini publiable.
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Des bourses peuvent être disponibles afin de vous aider à payer certaines dépenses liées à votre
projet de recherche, le cas échéant. Le directeur du programme de résidence en santé publique et
médecine préventive vous transmettra de l’information sur certaines bourses offertes par la
Faculté de médecine. N’hésitez pas à demander de l’information à la Faculté de médecine, à votre
directeur de recherche ou au directeur du programme de résidence concernant d’autres bourses
auxquelles vous pourriez avoir accès si votre projet nécessite du financement.
LE SUJET ET LE DIRECTEUR
Vous vous demandez comment choisir votre directeur de maîtrise ? Pour ce faire, commencez
d’abord par identifier un champ de la santé communautaire qui vous intéresse (ex : santé au
travail). Si vous avez une idée du sujet précis sur lequel vous voudriez travailler, tentez de trouver
un directeur de maîtrise qui connaît le sujet ou s’y intéresse. Pour ce faire, consultez la liste des
directeurs potentiels sur le site du programme de maîtrise qui vous intéresse. Peut-être n’avez-
vous aucune idée du sujet de votre maîtrise ? Dans ce cas, choisissez d’abord un directeur qui
travaille dans le domaine qui vous intéresse, et demandez-lui s’il a des projets à vous proposer.
Vous pouvez aussi envoyer, avec l’aide du directeur du programme de résidence en santé
publique et médecine préventive, une demande à plusieurs chercheurs, qui vous proposeront des
sujets de maîtrise. Vous pouvez également demander à Mme Gisèle Groleau une liste de
directeurs de recherche potentiels. Il est aussi très pertinent, pour certains sujets, d’avoir un
directeur et un codirecteur derrière vous. Ils veilleront à mieux vous orienter dans votre
démarche, et à vous encadrer ensemble et à tour de rôle, selon leurs expertises respectives.
Malheureusement, et bien que cette étape soit d’une importance capitale, il n’existe pas une façon
unique de faire. Nous pouvons toutefois vous donner quelques conseils…
Premièrement, choisissez rapidement votre sujet et votre directeur. La raison est fort simple: le
temps dont nous disposons pour mener à terme notre projet de recherche et rédiger notre mémoire
est limité (neuf périodes). Idéalement, tentez de trouver votre sujet et votre directeur au courant
de la première session de cours afin de débuter votre documentation et la rédaction de votre
protocole de recherche. Au besoin, cela vous laissera aussi le temps de réajuster le tir si vous
voyez que ça ne convient pas. Malheureusement, les cours ne vous permettront pas de faire
avancer votre protocole, mais les notions que vous y acquerrez vous aideront certainement pour
la rédaction de celui-ci. Vous devrez éventuellement informer la direction de la maîtrise de votre
choix (voir Mme Groleau à ce sujet pour la maîtrise en santé communautaire et les formulaires).
Deuxièmement, choisissez un sujet que vous aimez. Vous travaillerez longtemps, longtemps sur
votre sujet, et vous investirez temps et énergie pour arriver à déposer votre mémoire. Il est donc
essentiel qu’au minimum, le sujet vous intéresse.
Troisièmement, choisissez un directeur avec qui vous pensez bien vous entendre. Rencontrez
cette personne, et tenez une discussion avec elle. De plus, il n’est pas mauvais de consulter des
personnes qui ont été encadrées par ce directeur, pour connaître sa disponibilité, ses exigences,
son mode d’interaction avec les étudiants, son ouverture, etc.
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Choisissez aussi un directeur qui a de l’expérience dans l’encadrement d’étudiants. Cela a
l’avantage qu’il peut anticiper l’ampleur de la tâche et vous guider à travers les diverses étapes.
Souvent, il peut vous faire bénéficier de certaines ressources (ex : support pour l’analyse de
données).
Quatrièmement, n’hésitez pas à rencontrer plusieurs directeurs potentiels. On a souvent peur
de «magasiner» son directeur, mais c’est la seule façon d’évaluer rapidement s’il sera possible de
bien s’entendre avec cette personne. Cette dernière ne vous en voudra pas si vous discutez avec
elle de sujets possibles de maîtrise, mais que vous choisissez un autre directeur en bout de ligne.
Cinquièmement, choisissez un projet réaliste pour le temps que vous avez. Le sujet que vous
choisirez vous intéressera probablement beaucoup, voire passionnément pour certains. Toutefois,
rappelez-vous que vous avez un temps très limité pour réaliser votre projet de recherche. Il arrive
aux résidents de dépasser le temps qui leur est imparti pour ce faire, et ce n’est pas la fin du
monde si ça arrive. Mais, une chose est certaine, ce n’est pas l’idéal puisque les stages sont déjà
très chargés (dossier principal, réunions, lectures, clubs de lecture, enseignement, etc.). Il devient
alors difficile de ne pas faire de compromis sur la qualité du travail remis pour la maîtrise ou les
stages, ou alors on se retrouve en surcharge de travail. Et il y a quatre ingrédients essentiels pour
entrer dans le temps : choisir tôt, bien circonscrire le sujet, être encadré adéquatement, travailler
fort durant le temps alloué à la maîtrise pour pousser le projet le plus loin possible, et idéalement
avoir fait un premier dépôt avant le début des stages !
QUALITATIF OU QUANTITATIF ?
Si vous choisissez une maîtrise en santé communautaire, vous aurez à choisir entre une approche
qualitative, quantitative, ou une combinaison des deux. Chacun de ces choix comporte des
avantages et des inconvénients. Encore une fois, pour faire une décision éclairée, il faut tenir
compte de plusieurs choses : ce que vous voulez faire plus tard, quel est votre sujet et qui vous
encadre.
L’APPROCHE QUALITATIVE :
D’abord, il va de soi que vos intentions futures peuvent servir à vous orienter pour faire ce
choix. Les méthodes qualitatives sont fréquemment nécessaires en santé communautaire, et vous
aurez à les utiliser au cours de votre pratique. Plusieurs résidents s’en sortent tout de même très
bien en pratique sans avoir étudié ces méthodes. Ils les apprennent dans leur pratique, en faisant
des essais et des erreurs, ou en étant aidés de collègues. Toutefois, il faut savoir que la recherche
qualitative, tout comme celle quantitative, a des critères de qualité, et des standards sur lesquels
on peut juger une étude, par exemple. Si on ne les connaît pas et ne les applique pas, il est fort
probable que les études que l’on fait ne puissent pas être publiées. Cela a pour conséquences de
dévaloriser la recherche qualitative de deux façons : 1) on peut croire à tort que la recherche
qualitative « c’est facile, et qu’aucune formation n’est nécessaire pour en faire » et 2) « que de
toute façon, ça ne sert à rien puisque les résultats ne sont ni valides, ni publiables ». Ces
affirmations sont fausses.
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Le choix de votre sujet ou de votre question de recherche peut vous mener naturellement vers
les méthodes qualitatives. N’hésitez pas si c’est le cas à vous y lancer. Mais sachez que la
recherche qualitative s’avère longue et complexe si on la fait selon les standards de qualité. Cela
ne vous empêche pas de le faire pour la maîtrise, mais assurez-vous d’avoir du support. Par
exemple, entendez-vous pour que quelqu’un retranscrive les verbatim pour vous, car cette
opération peut gober une quantité considérable de temps précieux.
D’autre part, étant donné les spécificités de la recherche qualitative, soyez certains d’être encadré
par une personne qui maîtrise parfaitement ses aspects méthodologiques. Vous augmenterez
vos chances de faire une recherche qui répond aux standards de qualité et qui soit publiable.
L’APPROCHE QUANTITATIVE :
Les méthodes quantitatives sont très utilisées en santé communautaire. Il est possible que vous
vouliez faire de la recherche, ou peut-être seulement approfondir vos connaissances dans ce
domaine. Le choix de l’approche quantitative s’avère alors judicieux.
Ce choix offre plusieurs avantages. D’abord, ces méthodes nous sont plus familières en tant que
médecin. De plus, cette approche est davantage valorisée au sein de la profession médicale, et ce
choix se défend souvent mieux auprès de vos collègues. Enfin, il est probablement plus facile, si
vous tenez à être encadré par un médecin pour votre maîtrise, de trouver une personne qui soit
bien formée en quantitatif.
Peu importe le choix du sujet, le type de maîtrise et l’approche retenue, assurez-vous de choisir
un sujet qui soit près de la santé communautaire et utile. Initiez-vous aux enjeux qui entourent
vos dossiers, même si vous faites une étude de type épidémiologique, et développez le réflexe de
faire un pas en arrière pour prendre du recul sur votre recherche et de la replacer dans un contexte
plus global.
TRAVAILLER SEUL OU EN ÉQUIPE ?
Il peut arriver que votre sujet fasse en sorte que vous travailliez seul : vous avez choisi le sujet
vous-même, votre directeur vous propose un projet de type exploratoire, etc. Peu importe la
raison, ce choix comporte des avantages et des inconvénients. Les principaux avantages sont que
vous aurez plus de latitude pour la question de recherche, les objectifs, les méthodes, l’angle
abordé, etc. Si vous aimez l’autonomie et désirez une place pour la créativité, c’est probablement
un bon choix. De plus, vous vous impliquerez nécessairement à toutes les étapes de votre projet,
et apprendrez, sans en devenir un spécialiste, aussi bien sur la revue des écrits, la formulation de
la question de recherche, le choix des méthodes, la création d’outils de collecte de données,
l’analyse, etc. Par contre, les désavantages sont également nombreux. Vous aurez peut-être moins
de support clérical si vous n’êtes pas intégré à une équipe, et vous vous retrouverez seul (avec
votre directeur) face aux problèmes qui pourraient se présenter.
Le travail d’équipe a aussi ses avantages et inconvénients. Le principal avantage, c’est que vous
partagerez les tâches avec d’autres, ce qui allégera le processus.
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Vous développerez des liens avec des personnes dans ce domaine, ce qui peut faciliter la
communication des résultats par la suite. De plus, le travail d’équipe sera pour plusieurs une
réalité de notre pratique future. Par contre, vous aurez moins de latitude en ce qui concerne le
sujet, et plusieurs éléments risquent d’être campés avant même que vous ne débutiez. Il faut aussi
s’assurer d’être présent à toutes les étapes importantes de la recherche, par exemple la création du
questionnaire (c’est vous qui serez pris avec les résultats qui en sortiront…).
Les étapes du projet de recherche
LA DOCUMENTATION
La première étape que vous aurez à accomplir pour votre projet de recherche est la revue de la
littérature. C’est l’étape qui vous permet d’identifier les trous de connaissance, et de vous assurer
de trouver une niche inoccupée, tout en approfondissant vos connaissances dans le domaine
retenu.
Cette étape semble de prime abord facile. Nous sommes habitués de faire nos recherches sur
PubMed ou Cochrane, et croyons que nos façons de faire sont efficaces. Or, rien n’est plus faux.
La maîtrise est le meilleur moment pour acquérir des méthodes de recherche efficaces. Cela
demandera malheureusement un investissement de temps, et un effort intellectuel pour ce faire.
Faites-vous d’abord bien expliquer les banques de données disponibles à l’Université, notamment
lors des petites séances de formation qui vous seront offertes. Vous verrez que PubMed et
Cochrane ne sont pas les seules que vous pouvez consulter, et sûrement pas les plus pertinentes
pour tout ce qui entoure les questions d’ordre social. Prenez le temps de vous les faire expliquer,
et profitez des ressources de la bibliothèque ou des centres de documentation à la Direction de
santé publique ou à l’Institut national de santé publique. Le temps que vous passerez à bien
apprendre comment faire ces étapes sera sauvé ensuite lors de votre mémoire, mais aussi tout au
long de votre vie professionnelle.
Une fois que vous aurez identifié les articles d’intérêt, il peut être pertinent d’utiliser, si le sujet
s’y prête et que vos études sont principalement quantitatives, des échelles de rigueur
méthodologique pour donner plus de poids aux études bien faites lorsque vous discuterez des
articles de votre revue.
L’apprentissage d’un logiciel comme End notes ou Reference manager est fortement utile. Ces
logiciels sont faciles à apprendre pour ce qui est des principales fonctions. Ils vous sauveront un
temps énorme lorsque le moment sera venu de faire la liste de vos références et vous assureront
un travail de plus grande qualité. Apprenez-le tout de suite, et demandez qu’il soit installé sur
votre poste informatique. Si vous travaillez chez vous, il n’est probablement pas mauvais
d’acheter ce type de logiciel, à rabais pour les étudiants. Il existe également des formations
offertes par l’Université pour l’usage efficace de certains logiciels comme End notes.
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Pour ce qui est de la lecture d’articles, il est très utile de se faire des fiches de lecture. Votre
directeur de maîtrise n’y pensera peut-être pas, alors prenez vous-même l’initiative. On retrouve
sur une fiche de lecture les éléments importants de l’article que vous venez de lire : but, objectifs,
méthodes, résultats, discussion, conclusion. Ajoutez à ces éléments une section personnelle :
score de rigueur méthodologique, critique de l’article, pertinence pour le sujet, etc. Lorsque
viendra le temps de la rédaction, vous n’aurez qu’à utiliser ces fiches au lieu de retourner à
chacun des 50 articles que vous aurez lus !
Finalement, n’oubliez pas de faire la rédaction de votre revue de la littérature dès qu’elle sera
complétée. Il ne faut pas oublier que si c’est la première étape à faire, c’est également la dernière,
puisque vous aurez à mettre à jour votre revue si plusieurs mois (ou années) se sont écoulés entre
le début et la fin de votre projet.
LE PROTOCOLE
Le protocole est une partie critique de votre recherche pour deux raisons. D’abord, parce que
toute votre recherche en dépendra. De plus, vous aurez à le soumettre au programme et au(x)
comité(s) d’éthique. Il doit être fait avec rigueur et précision. Soyez bien encadré lors de cette
partie par votre directeur. Écrivez cette partie au fur et à mesure, et faites-la lire rapidement par
votre directeur. Les cours peuvent vous aider à cerner la structure d’un protocole, mais vous
devrez possiblement faire des recherches par vous-même afin de bien comprendre ce qu’il doit
comporter. N’hésitez pas à demander aux résidents plus avancés que vous des renseignements à
ce sujet, de même que sur les étapes à parcourir avant de débuter votre collecte de données. Tous
les outils que vous utiliserez pour votre collecte de données doivent être inclus dans le protocole,
donc si vous prévoyez utiliser un questionnaire ou faire des entrevues, il vous faudra élaborer ces
éléments avant le dépôt de votre protocole. Cela requiert du temps et c’est pourquoi il est
important de faire une bonne planification durant l’année académique.
Certains projets de recherche peuvent être exemptés d’une approbation d’un comité d’éthique,
mais cela arrive rarement. Dites-vous donc que vous aurez fort probablement à faire approuver
votre protocole avant le début de votre projet de recherche et de votre collecte de données.
Restez à l’affût des dates butoirs pour soumettre votre protocole au comité d’éthique. À titre
d’exemple, il est possible de déposer un protocole au Comité d’éthique de la recherche sur les
humains de l’Université Laval (CÉRUL) une fois par mois, sauf l’été. Ce processus peut être long
et il est important de le prévoir à l’avance. Un projet est rarement accepté après le premier dépôt;
des demandes de modifications et de renseignements supplémentaires sont habituellement faites
par le comité et plusieurs échanges peuvent se faire entre l’étudiant et le comité d’éthique avant
l’approbation finale.
C’est pour cette raison qu’idéalement, nous vous conseillons de déposer votre protocole au
comité d’éthique concerné avant la fin de votre deuxième session de cours. Vous maximiserez
ainsi vos chances d’avoir suffisamment de temps lors de la période consacrée au mémoire pour
votre collecte de données et la rédaction.
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En effet, si vous déposez votre protocole une fois cette portion de résidence entamée, vous
perdrez une partie de vos précieuses neuf périodes allouées pour mener à terme votre étude et
rédiger votre mémoire. Par ailleurs, les comités d’éthique font habituellement relâche durant l’été
et il est souvent impossible de déposer entre le début du mois de juin et la fin du mois d’août.
C’est donc pour vous éviter de « perdre » ce temps que nous vous conseillons de déposer avant la
fin de vos cours de maîtrise, selon les dates butoirs des comités d’éthique.
Dans le cadre de la maîtrise en santé communautaire, quelques étapes sont nécessaires avant
d’être en mesure de déposer votre protocole au comité d’éthique. Vous devrez remplir et remettre
quelques formulaires à la direction de programme et faire approuver votre protocole par la
direction. Pour ce faire, trois méthodes peuvent être employées (examinateurs, jury ou défense
publique). Mme Groleau est la personne à contacter pour obtenir tous les détails concernant les
formulaires à compléter et la procédure à suivre. Allez la rencontrer le plus tôt possible afin de
connaître adéquatement les différentes étapes et ainsi estimer le temps qu’il vous faudra pour
accomplir chacune d’elles. Elle vous remettra également le « Guide de réalisation du projet de
recherche avec mémoire », document qui contient des renseignements pertinents.
LA COLLECTE DES DONNÉES
La collecte des données est une partie agréable du travail, où l’on voit enfin prendre forme notre
projet de recherche. Ce peut être une période de grande joie si tout va bien ! Acceptez l’aide
qu’on vous offre pour cette étape, mais rappelez-vous de toujours jeter un œil sur ce qui se fait, et
sur comment cela est fait ! Soyez également prêts à rencontrer des obstacles et à devoir vous
réajuster, ça arrive à tout le monde.
L’ANALYSE ET LA RÉDACTION DES DONNÉES
L’analyse se fera très différemment selon que vous avez utilisé une approche qualitative ou
quantitative.
En qualitatif, apprenez à utiliser, du moins pour ses principales fonctions, un logiciel d’analyse
comme N-Vivo. Le principal défaut de ce logiciel est d’être très coûteux, mais les institutions ont
habituellement plusieurs licences. Assurez-vous qu’on vous l’installe sur votre poste
informatique.
En quantitatif, vous pouvez, si vous maîtrisez bien SAS par exemple, faire vos analyses seul, mais
il est probablement plus judicieux de faire appel à un statisticien si c’est possible dans votre
équipe de travail. Sachez toutefois quel type d’analyse vous voulez, pour lui faire des demandes
précises. Vous devrez même bâtir un plan d’analyse qui vous permettra de discuter avec le
statisticien et de mieux vous comprendre, vous-même et ensemble!
La rédaction des résultats est difficile, car elle oblige à faire des choix parfois déchirants : quels
résultats présenter ? Lesquels laisser tomber ? Sous quelle forme ? Il est aussi plus difficile qu’il
n’y paraît de prime abord de faire un bon tableau. Gardez-vous suffisamment de temps pour bien
rédiger cette partie.
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Par ailleurs, dès que vous avez rédigé certaines sections, entendez-vous avec votre directeur pour
qu’il les lise, et vous fasse rapidement des commentaires. N’attendez surtout pas à la fin, car vous
aurez peut-être des surprises!
Informez-vous sur le nouveau format de mémoire avec inclusion d’article qui peut vous permettre
de faire à la fois votre mémoire et un article et ainsi sauver temps et énergie.
LES DÉPÔTS
Vous aurez deux dépôts de votre maîtrise à faire. Les exigences pour chacun de ces dépôts sont
dictées par la Faculté des études supérieures et postdoctorales de l’Université (FESP). Informez-
vous dès le début de la rédaction de votre mémoire sur les exigences pour la présentation
matérielle. Nous vous invitons à consulter le site web de la FESP (www.fesp.ulaval.ca). Vous
trouverez sur ce site les règles de présentation, l’ordre des parties du mémoire, des canevas de
mise en page de mémoire qui vous faciliteront la vie ainsi que des capsules vidéo d’outils de
rédaction. Ces derniers vous aideront à bien respecter les exigences de présentation matérielle
(ordre des parties, pagination recto verso, styles de mise en forme, table des matières, liste des
illustrations, sauts de section).
Le nombre de copies à remettre pour chacun de ces dépôts est également spécifié. En cas de
doute, encore une fois, Mme Gisèle Groleau pourra répondre à vos questions en temps opportun.
LA DIFFUSION
Après avoir effectué votre dépôt final (félicitations!), il vous reste à faire connaître au plus grand
nombre de gens possible les résultats de vos efforts acharnés, afin que ces efforts puissent servir à
faire avancer les dossiers en lien avec votre sujet d’étude. Cette étape est exigeante mais cruciale
pour que serve l’information, et faire avancer les dossiers qui sont en lien avec votre sujet
d’étude.
D’un point de vue éthique, il est important de penser tout d’abord à présenter les résultats de
votre recherche à vos participants, le cas échéant, ainsi qu’à toutes les personnes qui ont
contribué à votre recherche. Ces personnes, qui vous ont offert de leur temps, seront
probablement les premières à être touchées et intéressées par vos résultats. À vous de voir avec
elles quelle est la meilleure façon de les en informer.
En ce qui concerne les présentations orales, vous aurez d’abord l’obligation de présenter au
Département de médecine sociale et préventive. Pour ce qui est des autres présentations, plusieurs
opportunités s’offriront à vous. Vous pouvez aussi vous faire aider de votre directeur de maîtrise
pour identifier ces occasions. Ensuite, les personnes intéressées par le sujet seront également
heureuses de prendre connaissance de votre recherche. Vous pouvez pour ce faire présenter dans
des congrès spécialisés ou aux Journées annuelles de santé publique. Lors du congrès de
l’Association des médecins spécialistes en santé communautaire, du temps est réservé pour les
présentations de résidents.
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Vous aurez aussi la chance de présenter à la Direction régionale de santé publique et à l’INSPQ,
aux gestionnaires et aux décideurs le cas échéant, etc. Finalement, des occasions se présenteront
aussi à l’Université dont à la Faculté de médecine.
Vous serez fortement incités à publier un article dans une revue scientifique. Pour la rédaction
d’un tel article, l’encadrement est plus que jamais nécessaire. Vous devez prévoir du temps pour
le rédiger. Discutez de cela avec votre directeur, qui pourra vous orienter vers les revues les plus
susceptibles d’être intéressées par le sujet de votre étude.
L’affiche est aussi un moyen de communication à ne pas dédaigner. Elle a également l’avantage
d’être utilisable plusieurs fois, dans différents congrès. Cependant, dans plusieurs congrès, la
présentation de résultats déjà présentés n’est pas permise.
Conclusion
Nous avons abordé plusieurs thèmes touchant à la maîtrise. Il n’y a pas de cheminement parfait,
et tous les choix que vous ferez comporteront à la fois des avantages et des désavantages. On peut
quand même identifier les difficultés et les aspects facilitant la maîtrise.
Parmi les difficultés, la principale est que tout doit se dérouler très vite, du choix du sujet au au
dépôt du mémoire. Nous avons 18 périodes allouées au processus, ce qui est moins que la
majorité des gens. Paradoxalement, nous sommes en apprentissage, et chaque étape est également
plus longue. De plus, il est parfois difficile de bien évaluer l’ampleur de la tâche et le temps que
cela va prendre, d’où l’idée d’être bien accompagné dans le processus. Malheureusement, nous
sommes un peu seuls dans ces choix, mais les conseils des autres résidents, du directeur du
programme et du directeur de maîtrise peuvent nous aider à nous orienter.
Plusieurs choses peuvent aussi nous faciliter la vie. Le directeur de maîtrise est une personne clé,
et s’il comprend bien le facteur humain, cela peut effectivement être facilitant. Le travail bien fait
doit être visé, mais pas la perfection. Son intérêt devrait idéalement être orienté vers l’acquisition
d’une méthode de travail plutôt que sur les résultats. Il doit si possible être disponible au moment
où vous en avez besoin, et ce, tout au long du processus. Il doit vous enligner sans vous
contraindre, et laisser place à la créativité au besoin. L’ouverture d’esprit est une caractéristique
qui facilite la chose. Finalement, choisissez un directeur qui peut vous faire profiter de son
expérience. Il est absolument nécessaire de faire confiance à son directeur de maîtrise.
En dernier lieu, il est bon d’avoir quelque chose dans la vie qui nous ramène à la réalité. Assurez-
vous d’avoir de la compréhension de la part de votre entourage et profitez d’eux pour remettre en
perspective votre maîtrise dans le reste du monde.
N’oubliez pas que la maîtrise se veut d’abord et avant tout un exercice méthodologique visant à
vous donner des bases en recherche. Ne visez pas la perfection, car celle-ci est difficile à
atteindre… Choisissez un sujet qui vous passionne, et mettez les bouchées doubles pour terminer
dans le temps alloué.
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ANNEXE 3: L’ENSEIGNEMENT FORMEL
Clubs de lecture des résidents en santé publique et médecine
préventive de l’Université Laval
Les clubs de lecture sont d’une durée d’une heure et sont présentés par les résidents. Les clubs de
lecture ont lieu sur une base mensuelle ou aux quinze jours, en fonction du nombre de résidents
dans le programme. Les thématiques et l’horaire sont établis par le directeur du programme de
résidence en santé publique et médecine préventive et par l’assistant résident-coordonnateur en
début de chaque année. Les résidents sont par la suite invités à choisir la thématique qu’ils
voudraient présenter.
La présence des résidents de niveaux R2 à R5 à cette activité de formation est obligatoire. Les
résidents des niveaux R2 à R5 doivent présenter un club de lecture par semestre (automne et
hiver).
Les objectifs poursuivis par cette activité d’enseignement sont les suivants :
Présenter une analyse sommaire et formuler un argumentaire sur un sujet controversé ou
d’actualité en santé publique et médecine préventive;
Discuter de l’application des résultats de recherche dans les activités de santé publique et
médecine préventive;
Pratiquer la communication orale d’arguments favorables et défavorables portant sur un
sujet controversé ou d’actualité en santé publique et médecine préventive;
Réaliser l’analyse critique de la méthodologie d’articles dans le domaine de la santé
publique et médecine préventive.
Un résident et un médecin sont responsables de chaque club de lecture. Le résident doit contacter
le médecin responsable au moins un mois avant la date prévue pour le club de lecture. Le
médecin proposera au résident un ou des articles sur le thème choisi. Le résident peut être amené
à sélectionner l’article qu’il préfère présenter. Par ailleurs, le médecin peut fournir des lectures
préparatoires au résident. Le résident doit transmettre l’article choisi à l’assistant résident-
coordonnateur au moins une semaine avant la rencontre pour diffusion.
La présentation par le résident dure environ 45 minutes et 15 minutes sont allouées pour la
période de discussion. Le résident présente un résumé et une critique sommaire qui portent sur les
principaux arguments, les forces et les faiblesses, de même que sur la portée du sujet dans les
activités de santé publique.
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Séminaires de recherche
Les séminaires de recherche sont d’une durée de 90 minutes et portent sur des méthodes et des
sujets de recherche pertinents pour les futurs spécialistes en santé communautaire. Les
thématiques et l’horaire sont établis par Dr Patrick Levallois, responsable des séminaires de
recherche, et par l’assistant résident-coordonnateur en début de chaque année. La présence des
résidents de niveaux R2 à R5 est obligatoire et ceux de niveaux R3 à R5 sont tenus de présenter
un séminaire par semestre.
Les séminaires de recherche visent à améliorer la formation des résidentes et résidents en
recherche en favorisant les échanges sur leur expérience de recherche et sur celles des médecins
chercheurs en santé publique. Les objectifs de cette activité sont les suivants :
Résoudre des problèmes pratiques rencontrés lors de la conduite d’une recherche;
Analyser et interpréter les résultats de recherche;
Communiquer les résultats de recherche.
Tel que recommandé par le Collège royal, les séminaires peuvent inclure les activités suivantes :
Présentation de projets de recherche par les résidentes et résidents;
Présentation d’ateliers sur l’éthique, la rédaction de demandes de bourses et de
subventions, la planification de la carrière en recherche, la recherche avec l’industrie, la
propriété intellectuelle, la fraude en recherche, l’informatique, l’analyse statistique, les
aspects méthodologiques, la recherche qualitative, etc;
Présentation par des cliniciens-chercheurs de carrière invités à faire part de leur
expérience notamment sur l’intégration de la recherche et la clinique;
Présentation par des résidentes et résidents ayant complété leur programme en recherche
clinique invités à présenter leur projet ainsi qu’à faire part des difficultés rencontrées lors
de la conduite de leur recherche et des solutions identifiées.
Un résident et un médecin ou autre professionnel œuvrant dans le domaine sont responsables
d’un séminaire de recherche. Le résident doit contacter au moins un mois à l’avance le médecin
ou le professionnel afin de planifier la présentation. En fonction du niveau de résidence du
résident, il sera amené à présenter une partie variable du séminaire. Le résident est habituellement
responsable de présenter la portion « cas pratiques ». Le responsable peut suggérer des lectures au
résident en vue de la présentation. Si une ou des lectures sont proposées à l’auditoire en
préparation à la tenue du séminaire, celles-ci doivent être transmises par le résident responsable à
l’assistant résident-coordonnateur au moins une semaine avant la présentation pour diffusion.
Annuellement, un séminaire de recherche intitulé « Retour sur les maîtrises » est présenté en juin.
Les résidents ayant complété leur projet de recherche, ou qui sont en train de le compléter,
présentent aux autres résidents leur projet, le cheminement à la maîtrise, les difficultés
rencontrées et des astuces pour bien réussir. La participation à ce séminaire de recherche est
obligatoire pour tous les résidents des niveaux R1 à R5.
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Simulations d’examen oral
Des simulations d’examen oral sont prévues pour les résidents de niveaux R3 à R5 et sont au
nombre d’environ deux par semestre. Ces sessions permettent aux résidents de bien se préparer
en vue des examens terminaux. Dans la plupart des stages, il y a généralement des simulations
destinées à évaluer l’apprentissage des contenus spécifiques par les résidents.
Demi-journées de formation (DJF) interuniversitaires
Les demi-journées de formation sont des activités d’enseignement interuniversitaires organisées
conjointement par les quatre facultés de médecine du Québec. Les DJF ont lieu environ deux fois
par mois et se déroulent le vendredi de 13h30 à 16h30 par visioconférence. À Québec, elles ont
lieu à la DRSP de la Capitale-Nationale ou à l’INSPQ. La présence aux DJF est obligatoire pour
les résidents des niveaux R2 à R5. Les résidents des niveaux R3 à R5 sont tenus de présenter une
DJF par an. Les résidents des niveaux R1 et R2 peuvent, s’ils le désirent, également présenter. Ils
seront alors jumelés avec un résident d’un niveau supérieur. Après consultation de la liste des
thématiques abordées et de l’horaire, chaque résident est invité en début d’année à sélectionner la
thématique qu’il voudrait présenter.
Le résident doit contacter le médecin attitré à sa DJF quelques mois à l’avance afin de planifier la
présentation. Ensemble, ils conviennent de la formule de la présentation et des tâches respectives
de chacun. Le résident doit rendre disponible les documents pertinents à sa présentation au moins
une semaine avant celle-ci. Les DJF se veulent interactives dans la mesure du possible. La DJF
devrait être planifiée en fonction d’une plage horaire de 2,5 heures afin de laisser du temps pour
une pause et pour les questions. La portion didactique (une présentation Powerpoint ou
l’équivalent) ne devrait pas dépasser 90 minutes et chacune des présentations individuelles ne
devrait pas durer plus de 45 minutes. Il est important d’intégrer d’autres activités pédagogiques
Au courant de la présentation, une ou plusieurs compétences CanMEDS doivent être
approfondies et quelques objectifs d’apprentissage clairs et concrets doivent être définis. De une à
trois questions du type Collège royal en lien avec la thématique doivent être préparées et peuvent
être intégrées dans la présentation. Tous les résidents qui ont assisté à la DJF doivent compléter le
formulaire d’évaluation qui leur sera transmis suite à la présentation. Par ailleurs, le résident
ayant organisé une DJF doit faire un résumé des évaluations et le mettre sur le Drive commun.
Un compte Google commun a été créé pour tous les résidents des quatre programmes de
résidence en santé publique et médecine préventive. Ce compte permet d’envoyer des messages à
des listes de diffusion et ainsi être en mesure de rejoindre tous les résidents. Des documents sont
également déposés sur le Drive (horaire des DJF et locaux, consignes relatives à la préparation
d’une DJF, documentation pertinente à consulter en vue d’une DJF, présentations Powerpoint des
DJF). Les résidents sont invités à consulter régulièrement le compte afin de faire les lectures
appropriées. Le nom du compte ainsi que le mot de passe seront remis aux nouveaux résidents
lors de la rencontre d’accueil.
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Les résidents du programme de santé publique et médecine préventive de l’Université Laval ont
également un compte Google commun. Les présentations Powerpoint des clubs de lecture et des
séminaires y sont déposées, de même que l’horaire des activités de formation, des informations
sur les colloques intéressants et d’autres présentations auxquelles un ou plusieurs résidents ont
assisté et qui pourraient être utiles pour les autres résidents. Par ailleurs, des documents
d’informations sur la résidence et sur chacun des stages y sont déposés. Les résidents sont invités
à déposer tout document jugé pertinent pour leurs collègues et sont invités à consulter
régulièrement le compte.
Autres
D’autres activités d’enseignement sont organisées. Elles ne sont pas obligatoires pour les
résidents, mais ceux-ci sont encouragés à participer afin de bonifier leur formation.
ACTIVITÉS DE FORMATION CONTINUE DU DÉPARTEMENT DE SANTÉ PUBLIQUE ET MÉDECINE
PRÉVENTIVE DU CHU DE QUÉBEC, DE LA DIRECTION RÉGIONALE DE SANTÉ PUBLIQUE DE LA
CAPITALE-NATIONALE ET DE L’INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC
Des activités de formation continue auxquelles le résident peut participer sont organisées sur une
base régulière. L’horaire est envoyé hebdomadairement dans la boîte courriel de l’Université
Laval des résidents. Ces activités peuvent inclure, entre autres, des clubs de lecture d’équipes de
la DRSP et de l’INSPQ. Lors de stages spécifiques, les résidents peuvent être appelés à présenter
dans le cadre de ces clubs de lecture. La participation à ces activités ne requiert habituellement
pas d’inscription.
AUTRES CONFÉRENCES
Tout au long de l’année, des conférences sont organisées dans divers milieux (DRSP, INSPQ,
CHU de Québec, Université Laval). Les résidents peuvent participer à ces conférences, qui sont
habituellement disponibles en visioconférence dans plusieurs sites distincts. Une inscription est
parfois requise pour participer. Les résidents reçoivent l’information relative à ces conférences
dans leur boîte courriel de l’Université Laval.
WÉBINAIRES CCNSP
Les centres de collaboration nationale en santé publique (CCNSP) organisent plusieurs fois par
année des wébinaires destinés aux résidents en santé publique et médecine préventive à travers le
Canada. Ces wébinaires sont gratuits, mais nécessitent une inscription. Les détails se trouvent sur
le site internet des CCNSP (http://www.nccph.ca/1/accueil.ccnsp) ou sur le site internet des
Médecins en santé publique du Canada – MSPC (http://nsscm.ca/fr/accueil). Le MSPC organise
également à l’occasion des wébinaires d’intérêt en santé publique. Les résidents en santé publique
et médecine préventive peuvent s’inscrire gratuitement au MSPC afin de participer aux
wébinaires et afin d’avoir accès à des ressources tels que des résumés d’étude des résidents de
l’Université de Toronto.