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Guide d’aménagement Parc industriel régional de sherbrooke Harmoniser l’établissement d’entreprises industrielles prospères avec la protection d’un milieu naturel fragile tout en développant le tissu social environnant

guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

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Page 1: guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

Guide d’aménagement

Parc industriel régional de sherbrooke

Harmoniser l’établissement d’entreprises industrielles prospères avec la protection d’un milieu naturel fragile tout en développant le tissu social environnant

Page 2: guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

Rédigé à la demande de la Ville de Sherbrooke, en collaboration avec la Division de l’environnement et la Division de l’urbanisme, des permis et de l’inspection de Sherbrooke, de même qu’avec l’appui d’Innovation et Développement économique Sherbrooke (IDES), ce guide est conçu pour conseiller les entreprises de façon à minimiser les impacts environnementaux de leur aménagement et de leurs activités. En effet, dans une perspective de développement durable et de respect de l’environnement, l’implantation des entreprises industrielles sur le Parc industriel régional de Sherbrooke doit avoir le moins d’impacts possibles sur le milieu riche et fragile du site en question.

L’utilisation simple et rapide de ce guide vous permettra de mettre en œuvre des solutions d’aménagement respectueuses de l’environnement et conformes à la réglementation générale en vigueur.

En premier lieu, vous trouverez deux fiches à l’intérieur du document. La première vous donne un aperçu général du site et de ses sensibilités tandis que la seconde vous présente plus en détail la zone sur laquelle est situé votre lot, ses caractéristiques, ainsi que les obligations de construction et d’usage qui s’y appliquent.

Vous trouverez ensuite dans ce guide les mesures d’atténuation recommandées lors de l’aménagement de votre lot, mais aussi lors de vos opérations. Ces mesures concernent spécifiquement chacun des impacts répartis en six thèmes.

Une attention toute particulière doit être portée aux impacts sur le milieu dans lequel votre entreprise s’installe en fonction de sa sensibilité (même si aucun impact ne doit être négligé). De plus, ce guide vous permettra de prendre connaissance de la réglementation générale s’appliquant pour chacun des impacts.

Enfin, pour de plus amples renseignements, une liste d’institutions et de ressources disponibles est présentée en toute fin du guide.

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Page 3: guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

Comment utiliser le guide? iVision et projet 1Qu’est-ce qu’un milieu humide? 2Pollution 3

Rejets atmosphériquesRejets liquidesÉmissions de poussières

Eau 7Contamination par écoulement des eaux et des bouesEngorgement des égouts pluviaux et ruissellementGestion de la neigeAugmentation de l’érosion et sédimentationGaspillage de l’eau potable

Matières 13Matériaux de constructionChantierMatières résiduellesMatières compostables

Énergie 18Efficacité énergétiqueArchitecture bioclimatique

Circulation, construction et fonctionnement 21Fragmentation des habitats fauniquesDéboisementTassement du solImpacts sonores et visuels sur le voisinage et les employés

Aménagement paysager 26Pesticides et engraisEntretien paysager

Ressources disponibles 29Références 30Remerciements et équipe de travail 33

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Page 4: guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

Délimité par l’autoroute 410 à l’est, l’autoroute 10 à l’ouest, le boulevard Industriel et le secteur de la rue Léger au sud, le Parc industriel régional est stratégiquement situé pour les entreprises ayant un rayonnement qui dépasse les frontières de Sherbrooke. La facilité d’accès est sans contredit l’atout majeur de cette localisation bénéficiant de deux accès directs aux axes autoroutiers.

C’est dans le Parc industriel régional que l’on retrouve la plus grande concentration d’entreprises manufacturières et tertiaire-moteur à Sherbrooke. Globalement, on y retrouve 170 entreprises qui emploient un total de 5 380 personnes.

En plus des entreprises manufacturières, le Parc industriel régional accueille également des centres de recherche, des centres de distribution, des entrepôts, des fournisseurs industriels, des compagnies de transport, des entrepreneurs en construction et autres entreprises connexes au secteur industriel. Les entreprises qui ont choisi cette localisation bénéficient donc de la proximité d’une masse critique de fournisseurs de biens et services reliés à leurs opérations.

Fière du succès qu’a connu à ce jour le Parc industriel régional, la Ville de Sherbrooke, en collaboration avec lnnovation et Développement économique Sherbrooke, a entrepris une démarche de planification afin d’assurer la disponibilité de terrains desservis pour l’accueil de nouveaux projets d’investissement. Consciente de la présence de milieux humides et soucieuse de concilier le développement économique et le respect de l’environnement, elle a élaboré un plan directeur de développement du Parc industriel régional. Ce plan a permis notamment de localiser et de caractériser les milieux humides et, bien entendu, l’ensemble des développements futurs du Parc industriel régional en tiendra compte.

Le présent guide d’aménagement sera un outil supplémentaire pour poursuivre les efforts d’un développement économique durable. Il présente la réglementation générale applicable et propose de bonnes pratiques d’aménagement afin de diminuer au maximum les impacts de l’implantation d’entreprises à proximité du milieu humide. Ainsi, ce projet permettra le développement économique du Parc industriel régional, tout en portant les principes environnementaux de la Ville de Sherbrooke et en mettant en valeur un milieu naturel d’exception.

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Page 5: guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

Les milieux humides, qui incluent les étangs, les marais, les marécages et les tourbières, représentent 14 % du territoire au Canada et 10 % de celui du Québec. Ils comptent parmi les écosystèmes les plus essentiels de la planète. Leur rôle est, en effet, important pour la régula-tion du régime des eaux et pour leur qualité.

Ce sont des habitats de transition entre la terre et l’eau. Ils peuvent être saturés d’eau lors des inondations et secs durant les périodes d’étiage. Ces milieux permettent notamment la rétention d’eau et évitent par le fait même le débordement excessif des cours d’eau. Ceci influence

les caractéristiques du sol et de la végétation, faisant de ces milieux des zones tampons.

Leur rôle est d’absorber l’eau provenant de nombreuses sources différentes (eau de ruissel-lement, pluie, rivières et eaux souterraines) et de la libérer lentement au cours des périodes plus sèches. Ainsi, ils agissent comme des régulateurs naturels en réduisant les inondations, en atténuant la sécheresse et en rechargeant les nappes phréatiques.

En plus d’absorber l’eau, ces milieux humides contribuent à la filtration de celle-ci en captant 70 % des sédiments. En effet, ces écosystèmes sont constitués d’une bande riveraine, composée d’une végétation dense (arbres, plantes herbacées, broussailles…) servant de barrière filtrante pour le milieu. Ainsi, les plantes et le sol absorbent les produits chimiques, les sédiments et toutes autres impuretés, introduits par les activités agricoles et industrielles et transportés par les eaux de ruissellement.

De plus, les caractéristiques particulières de ces écosystèmes leur confèrent une forte productivité et leur permettent de servir d’habitats propices à plusieurs espèces animales, végétales, aquatiques et terrestres, dont 150 espèces d’oiseaux et 600 espèces de plantes, parmi lesquelles la moitié ont le statut d’espèces menacées ou vulnérables.

Finalement, les milieux humides sont des filtres naturels d’une richesse incomparable. Leurs diffé-rentes fonctions en font des écosystèmes remar-quables qu’il est indispensable de protéger.

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Page 6: guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

Lors de l’aménagement d’un parc industriel, les

émissions de contaminants sont diverses et nombreu-

ses. Elles prennent la forme de rejets atmosphériques

ou liquides, de poussières, mais aussi de sels en hiver.

Ces formes de pollution sont présentes durant toutes

les phases du projet, de l’aménagement de la zone

à sa démolition, en passant par son exploitation

industrielle. Elles peuvent compromettre le bien-être

des citoyens vivant dans les environs tout comme les

individus travaillant au sein de la zone industrielle.

Rejets atmosphériques 4

Rejets liquides 5

Émissions de poussières 6

Déglaçage 7

Réglementation générale :

Loi sur la qualité de l’environnement (LQE LRQ C.Q-2) Articles 20; 22; 31.1; 95.1

Règlement sur les matières dangereuses (C. Q-2, R.15.2)

Règlement sur la qualité de l’atmosphère (LRQ C.Q-2 R20)

Règlement municipal 345 sur la protection du ciel nocturne

Règlement municipal 1 (Titre 5, Chapitre 7 - Nuisances)

Rejets atmosphériques

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Page 7: guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

Les rejets de contaminants gazeux lors des activités indus-trielles proviennent majoritairement des procédés et des gaz d’échappement des véhicules. Leurs conséquences peuvent être mondiales (p. ex. : gaz à effet de serre) et locales (p. ex. : gaz contribuant au smog). Ces derniers pourraient avoir des impacts sur la santé des habitants de Sherbrooke.

» Utiliser des moyens de transport moins polluants : véhicules de fonction électriques ou hybrides, trans-ports en commun et covoiturage. Sensibiliser les employés à ces pratiques.

» Limiter les transports de marchandises en centralisant les achats.

» Choisir des procédés moins polluants dès la concep-tion du bâtiment et les utiliser.

» Limiter au maximum le déboisement.

» Végétaliser les bâtiments avec des murs et toits verts pour filtrer l’air et les eaux de pluie qui ruissellent.

Réglementation applicable :

• Règlement sur la déclara-tion obligatoire de certaines émissions de contaminants dans l’atmosphère (Q2 R3.3)

Rejets atmosphériques

Toits verts

Efficacité maximale de filtration : 95 % de cadmium, cuivre, plomb et zinc.

L’utilisation partagée de véhicules de fonction par plusieurs entre-prises partenaires serait un atout.

Mesures d’atténuation et bonnes pratiques

La végétation filtre certains contaminants atmosphériques.

Smog : Combinaison de polluants qui réduisent la visibilité et nuisent à la respiration.

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Quelques exemples de normes de rejets à l’égout autorisés par la Ville de Sherbrooke :

biPhényles Polychlorés (bPc)

0,002 Mg/l

cuivre total (cu) 5,0 Mg/l

cyanures totaux (cn) 10,0 Mg/l

fer total (fe) 50,0 g/l

huiles et graisses totales 150 Mg/l

Mercure total (hg) 0,05 Mg/l

PhosPhore total (P) 100 Mg/l

PloMb total (Pb) 2,0 Mg/l

sulfures totaux (h2s) 5,0 Mg/l

Zinc total (Zn) 10,0 Mg/l

Les rejets liquides proviennent des procédés industriels. En cas de fuite ou d’un mauvais entretien, ces rejets sont des sources potentielles de contamination des sols et des cours d’eau. Ceci est particulièrement important sur le parc indus-triel de Sherbrooke où des milieux humides riches en biodi-versité sont présents.

» Effectuer une caractérisation des effluents liquides qui seraient rejetés à l’égout.

» Rejeter toutes les eaux usées dans le système d’égout de la Ville de Sherbrooke et, s’il y a lieu, mettre en place un système de prétraitement (biologique, physique, chimique) de ces eaux. Effectuer un entretien régulier de ces installations.

» Former le personnel aux mesures d’urgence à mettre en place en cas de fuite accidentelle.

» Aviser la Division de la gestion des eaux s’il y a des risques de contamination des égouts.

Réglementation applicable :

• Loi sur la qualité de l’environ-nement (LRQ C.Q-2) Art. 20

• Règlement 1 de la Ville de Sherbrooke (Titre 6 - Chapitre 2)

Rejets liquides

Mesures d’atténuation et bonnes pratiques

IBM Bromont

L’usine d’IBM établie dans le Technoparc de Bromont utilise un système de prétraitement très élaboré afin d’éviter que des contaminants se retrouvent dans les eaux rejetées à l’égout. Ainsi, il est possible d’isoler certains solvants, métaux et autres espèces chimiques des eaux utilisées dans divers procédés industriels.

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Page 9: guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

Les émissions de poussières lors des travaux de construction et de démolition, des procédés industriels et de la circulation des véhicules sont des sources potentielles de perturbation des employés, du voisinage (autres entreprises et habitants limitrophes au parc) ainsi que du milieu humide.

» Limiter la diffusion des poussières en vaporisant de l’eau lors des travaux de perçage, de sciage et de concassage du béton et en aménageant des clôtures de chantier en treillis soudé autour des sites émetteurs de poussières. Éviter les travaux lors de périodes de grands vents.

» Arroser et balayer régulièrement les routes dans les zones où la poussière est relativement importante, telles que les zones de déchargement des véhicules.

» Choisir des procédés industriels émettant moins de poussières.

Réglementation applicable :

• Règlement 1 de la Ville de Sherbrooke (Titre 5 - Chapitre 7)

• Règlement de zonage 3501 (Partie 3, Chapitre 2)

Émissions de poussières

Mesures d’atténuation et bonnes pratiques

L’arrosage des tâches de démolition réduit les émissions de poussières.

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Affaire Ciment Saint-Laurent

L’affaire du jugement Ciment Saint-Laurent a instauré, en novembre 2008, le principe de responsabilité sans faute. En effet, cette cimenterie a été déclarée coupable par la Cour suprême d’avoir émis des poussières entraî-nant des inconvénients anormaux pour le voisinage. L’entreprise, qui n’a pourtant enfreint aucun règlement, a été condamnée à verser la somme de 15 millions de dollars aux citoyens incommodés. Ainsi, l’importance de la maîtrise des rejets de poussières est majeure et ne doit pas s’arrêter au seul respect des normes.

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Contamination par écoulement des eaux et des boues 8

Engorgement des égouts et ruissellement 9

Gestion de la neige 10

Augmentation de l’érosion 11

Gaspillage de l’eau potable 12La construction d’un parc industriel, et l’implantation

des entreprises sur leur lot entrainent une imper-

méabilisation, un ruissellement d’eau et de boues

contaminées plus important et une utilisation massive

de l’eau. Ceci engendre de nombreux impacts sur le

milieu hydrique.

Réglementation générale :

Loi sur la qualité de l’environnement (LQE LRQ C.Q-2) Articles 20; 22; 23; 31 et 33

Règlement relatif à l’application de la LQE (RRALQE Q-2 R-1 001) Article 1, paragraphe 3

Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables

Règlement municipal intérimaire 218 relatif à la cohabitation des usages agricoles et non agricoles, aux élevages porcins en zone agricole permanente

et à la protection des rives, du littoral et des plaines inondables.

Règlement de zonage 3501 – Partie 12 Protection des rives et du littoral, des lacs et cours d’eau pour les zones CC17 et CC18

Règlement 1 de la Ville de Sherbrooke (Titre 6, Chapitre 1, 1.1 section 3 et chapitre 2) (art. 7 particulièrement)

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Parc industriel de Blainville

Le parc industriel de Blainville a installé des capteurs et des intercepteurs dans les égouts pour récupérer les eaux contaminées.

Contamination par écoulement des eaux et des boues

L’écoulement d’eaux et de boues contaminées par des produits chimiques est responsable d’une pollution des nappes souterraines et des milieux récepteurs. Ces contami-nants engendrent des problèmes de santé en raison de la dégradation de la qualité de l’eau potable et détruisent les organismes aquatiques, végétaux et animaux. Dans le sol, ils diminuent la biodiversité et affectent le métabolisme des plantes et des consommateurs.

» Construire des « bioswales » proches des zones sensibles.

» Aménager des bassins de rétention végétalisés autour du site.

» Mettre en place des bacs de rétention sous le matériel en poste fixe (batterie et groupe électrogène).

» Créer des aires de stockage imperméables pour les produits chimiques.

» Prévoir des aires de lavage des roues de camions et des engins avec un séparateur à hydrocarbures muni d’un récupérateur.

Réglementation applicable :

• Zone I74 : Règlement de zonage 234 de Saint-Élie-d’Orford (entreposage de produits dangereux)

Plus

Goose Island Hazardous and Household Waste Recycling Facility à Chicago a utilisé les “ bioswale ” pour améliorer son caractère environnemental

Bioswales :

Fossés végétalisés et imperméabilisés isolant la route du milieu humide et per-mettant la filtration des eaux de ruisselle-ment.

Mesures d’atténuation et bonnes pratiques

Déhuileur/ débourbeur

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Engorgement des égouts pluviaux et ruissellement

La construction et l’aménagement d’un bâtiment sont souvent responsables de la diminution du couvert végétal par l’augmentation des surfaces imperméables et le rem-placement des espaces boisés par des surfaces gazonnées. Ces actions réduisent la capacité d’infiltration de l’eau dans le sol, ce qui entraîne des inondations plus fréquentes, un engorgement des égouts et un ruissellement de plus en plus important.

» Installer des jardins pluviaux.

» Construire des puits d’infiltration permettant l’évacua-tion rapide de l’eau vers les couches perméables du sol.

» Favoriser la construction de stationnements écologi-ques et perméables (graviers stabilisés blancs, pavés végétaux et alvéolés) qui limitent, de plus, les îlots de chaleur. Ils pourront être munis d’un séparateur d’hy-drocarbures et d’un récupérateur.

» Installer des barils récupérateurs avec filtre pour les eaux pluviales.

» Favoriser la plantation d’arbres, d’arbustes et de plantes et intégrer des toits végétalisés ainsi que des techniques d’infiltration (puits, tranchées et noues).

Réglementation applicable :

• Règlement sur l’enfouisse-ment et l’incinération de matières résiduelles (Q-2 R6.02)

• Cadre de gestion relatif à la réalisation des projets municipaux du Programme d’assainissement des eaux (Q-2 R1 1)

• Règlement 1 de la Ville de Sherbrooke (Titre 6, Chapitres 1, 2 et 5)

Premier stationnement écologique à Québec sur le boulevard Hamel relié à un jardin pluvial pour récupérer et filtrer les contami-nants comme les huiles à moteur.

Jardin pluvial

Lits de plantes et de pierres captant les eaux pluviales et favorisant l’absorption.

Mesures d’atténuation et bonnes pratiques

Terre-plein et pavage d’un stationnement écologique

Jardin pluvial de l’Université de Sherbrooke

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Le déglaçant écologique Clearlane est constitué de chlorure de magnésium et d’une solution collante bleutée fabriquée à base de maïs. Il permet une économie d’utili-sation de 20 % à 30 % et agit jusqu’à -40 °C.

Au printemps, la fonte des neiges provoque un ruisselle-ment des eaux très important induisant une augmentation de la contamination des cours d’eau et des nappes. De plus, la concentration d’abrasifs et de fondants présente dans ces eaux accentue ces dommages à l’environnement, notamment sur les végétaux, les poissons et les autres orga-nismes non adaptés aux conditions salines.

» Ramasser la neige avant d’utiliser des fondants ou des abrasifs.

» Aménager les emplacements de stockage de la neige de façon à limiter les impacts sur le milieu humide et les cours d’eau.

» Les abrasifs et les sels utilisés pour la fonte des neiges doivent être entreposés sur une surface imperméable et dans une enceinte fermée.

» Épandre des pierres concassées, récupérables à 80 %.

Réglementation applicable :

• Règlement sur les lieux d’éli-mination de neige (C. Q-2, R.15.1)

• Règlement 1 de la Ville de Sherbrooke (Titre 2, Chapitre 7 section 6)

Gestion de la neige

Mesures d’atténuation et bonnes pratiques

Stockage de la neige Dommages et souillures causés par le stockage de la neige

Surplus de sel qui contamine l’environnement

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Page 14: guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

Pour plus de détails, consultez le guide des bonnes pratiques :

« Lutte à l’érosion » publié par le RAPPEL

Lors de la construction d’un bâtiment, le sol est mis à nu et le drainage naturel des eaux est modifié. De plus, l’augmen-tation des surfaces imperméables intensifie le ruissellement. L’entraînement des particules du sol par l’action de l’eau provoque une forte érosion menant à son appauvrissement, à une sédimentation importante des terrains voisins et à la dégradation des cours d’eau.

» Protéger le milieu naturel en limitant le déboisement, en protégeant les arbres et en balisant les zones sensibles.

» Installer une barrière à sédiments permet une isolation du terrain, une rétention des sédiments associés et une filtration.

» Aménager des bassins de sédimentation décante l’eau turbide pour que seule l’eau claire soit évacuée dans le milieu récepteur.

» Installer une digue de dérivation permet de détourner les eaux de ruissellement riches en sédiments pour en réduire l’apport dans les cours d’eau.

Réglementation applicable :

• Règlement municipal 3561 (PIIA) Plan d’implantation et d’intégration architectu-rale - Section aménagement paysager pour les arbres

• Politique de gestion de la forêt urbaine publique

Augmentation de l’érosion et sédimentation

Mesures d’atténuation et bonnes pratiques

Barrière à sédiments Marais filtrant de type décanteur

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À Sherbrooke, les entreprises ont le droit de prélever les eaux souterraines pour leurs besoins. Ceci peut réduire l’appro-visionnement en eau pour les autres usages (accès à l’eau potable), et nuire à l’équilibre hydrique du site si cette utilisa-tion n’est pas raisonnable et responsable. Par ailleurs, l’eau fournie par l’aqueduc n’est pas une ressource inépuisable et constitue un coût à supporter.

Mesures d’atténuation et bonnes pratiques » Réutiliser les eaux de pluie et les eaux de procédés

pour le nettoyage ou l’arrosage.

» Réduire les arrosages extérieurs ou favoriser les circuits fermés.

» Restreindre les quantités d’eau souterraine prélevées.

» Laver à contre-courant, à haute pression et à faible débit. Vidanger complètement toutes les installations avant de procéder au lavage.

» Contrôler les déversements à l’aide d’alarmes de niveau ou d’un système d’arrêt automatique des pompes.

Réglementation applicable :

• Règlement 1 de la Ville de Sherbrooke (Titre 6, Chapitre 3)

Gaspillage de l’eau potable

Baril collecteur récoltant l’eau de pluie qui sera utilisée pour l’arrosage

Un arrosage inadéquat et trop abondant peut causer de graves problèmes.

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Une mauvaise gestion des matières peut

engendrer l’abondance de poussières et le rejet

de métaux lourds, mais aussi des nuisances olfac-

tives et visuelles aux alentours du site. Ces impacts

peuvent être ponctuels et directs dans le cas de

la construction (matériaux et chantier), mais aussi

réguliers et indirects dans le cas des matières rési-

duelles quotidiennes.

Matériaux de construction 14

Chantier 15

Matières résiduelles 16

Matières compostables 17

Réglementation générale :

Loi sur la qualité de l’environnement (LRQ CQ-2) Article 20

Règlement sur les matières dangereuses (C. Q-2, R.15.2)

Guide d’information sur le recyclage des matériaux secs

La gestion des matériaux de démantèlement Guide de bonnes pratiques

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Matériaux de construction

Extraire, transformer et transporter des matériaux peut avoir des impacts variables (rejets de métaux lourds et de CO2, des-truction des habitats fauniques, pollution sonore, etc.) et la production de l’énergie utilisée peut être très polluante. Le choix des matériaux et de leur mode d’assemblage va aussi influencer la recyclabilité, la durée de vie du bâtiment et son apparence.

» Choisir des matériaux de construction élégants, durables et produits localement.

» Sélectionner des matériaux faits à partir de ressour-ces renouvelables et qui ont obtenu une certification environnementale. Faire en sorte que l’architecture du bâtiment s’intègre dans le paysage de la zone indus-trielle.

» Opter pour des solutions d’assemblage modulaire (boulonnage vs soudure) de façon à améliorer la recy-clabilité, les possibilités de réparation ou d’agrandisse-ment du bâtiment et prolonger sa durée de vie.

» Examiner comment ont évolué, sur d’autres bâtiments, les matériaux considérés.

Réglementation applicable :

Règlement municipal 3561 (PIIA) Plan d’implantation et d’intégra-tion architecturale pour la zone IT

Contenu énergétique des matériaux de construction

( Kj / Kg )

Sable et gravier

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Bois 430

Brique 5 117

Ciment 9 537

Verre 25 819

Plastique 43 031

Acier 45 357

Cuivre 68 850

Aluminium 240 741

Quelques certifications applicables au bois d’oeuvre

et à l’aménagement forestier durable (AFD)

Mesures d’atténuation et bonnes pratiques

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Chantier

Les chantiers sont des sources importantes de nuisances à l’environnement immédiat sous forme de poussières et de bruits qui compromettent la santé des travailleurs et la quiétude des voisins. De plus, les matériaux mal entreposés sont endommagés et peuvent contaminer le sol. Finale-ment, les matières résiduelles qui sont générées sont diffici-les à mettre en valeur puisque les matières sont mélangées.

» Utiliser des pièces modulaires standardisées fabri-quées en usine afin de réduire les nuisances attribua-bles au travail des matériaux in situ. Cela contribue à un chantier plus propre, plus sécuritaire et plus rapide.

» Installer des abris temporaires pour protéger les matériaux.

» Installer des bacs de récupération faciles à utiliser, clairement identifiés, bien positionnés et sécuritaires, destinés à recueillir les retailles de coupes, les emballa-ges et toutes matières valorisables.

Réglementation applicable :

Règlement de zonage 3501

Règlement municipal 36 - Construction

Règlement municipal 312 - Permis et certificats

Gestion inadéquate des rebuts de chantier

L’utilisation de pièces modulaires standardisées simplifie le chantier.

Avant le début des travaux (Règ. 3501) :

• Clôturer les limites de la rive et d’un milieu humide pour prévenir tout empiétement.

• Aménager la ceinture de sauvegarde des arbres à protéger.

• Prévoir et réaliser des mesures de protection pour réduire l’écoulement de sédiments dans les cours d’eau.

Le guide « Lutte à l’érosion » publié par le RAPPEL est particu-lièrement complet et convivial.

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Industrie A

Industrie B

Matières résiduelles

Les entreprises industrielles génèrent beaucoup de matières résiduelles par leurs activités et par celles de leurs employés. L’élimination courante en site d’enfouissement éloigné nécessite beaucoup de transport et d’espaces, en plus d’imposer des nuisances sonores et olfactives à l’entourage. Enfin, cela les prive d’une source de matière secondaire valo-risable.

» Élaborer un plan de gestion des matières résiduelles incluant une caractérisation des flux actuels, les objectifs prioritaires et les actions (bacs, conteneurs, sensibilisa-tion, transport, etc.) prévues pour les atteindre.

» Prioriser dans l’ordre la réduction à la source, le réemploi, le recyclage, la valorisation énergétique et finalement l’élimination.

» Établir un registre/dépôt de matériaux et d’équipe-ment en bon état que l’entreprise souhaite donner.

» Étiqueter et entreposer de manière sécuritaire les déchets dangereux.

» Créer des liens avec d’autres entreprises du parc indus-triel en vue d’échanger des sous-produits (écologie industrielle).

Réglementation applicable :

Politique québécoise de gestion des matières résiduelles

Règlement sur les matières dan-gereuses (Q-2. R 15.2)

Objectifs de mise en valeur de la politique pour le secteur Indus-trie-Commerce-Institution (ICI) :

85 % des pneus

95 % des métaux / verre

70 % du plastique / fibres (bois, papier, textiles)

Le programme « ICI ON RECYCLE! » reconnaît les établissements ICI (Industries, Commerces, Institu-tions) qui atteignent les objectifs de mise en valeur de leurs matières résiduelles.

Voir Recyc-QuébecLe principe de l’écologie industrielle est de considé-rer les effluents industriels comme des matières brutes qui pourraient être mar-chandées entre les entrepri-ses du parc industriel.

Mesures d’atténuation et bonnes pratiques

Page 20: guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

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Matières compostables

L’aménagement initial d’une entreprise, la consommation de repas des employés et l’entretien paysager produisent des matières organiques. L’enfouissement de ces matières décomposables produit beaucoup de méthane (un gaz à effet de serre 21 fois plus puissant que le CO2). Si ce gaz n’est pas récupéré, il amplifie les changements climatiques.

» Composter sur place les feuilles mortes, la végétation et les restes de table.

» Vérifier auprès de la Ville s’il est possible de participer à la collecte municipale des matières putrescibles.

» Prendre des engagements avec une compagnie privée si les quantités sont importantes.

» Tondre le gazon moins court (de 6,5 à 8 cm) en laissant les rognures sur le sol pour assurer un apport d’engrais régulier et une bonne humidité du sol (herbicyclage).

Réglementation applicable :

• Politique québécoise de gestion des matières rési-duelles

Objectifs de la politique pour le secteur ICI :

Matière putrescible : 60 %

Mesures d’atténuation et bonnes pratiques

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Page 21: guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

L’impact environnemental associé à la production

d’énergie est bien connu et documenté. Plusieurs

stratégies sont expérimentées et mises en œuvre

partout dans le monde en vue de réduire l’impact

global des besoins énergétiques. Les énergies

renouvelables et l’efficacité énergétique sont

souvent évoquées, cependant les stratégies d’ar-

chitecture bioclimatique peuvent se révéler des

solutions alternatives efficaces.

Efficacité énergétique 19

Architecture bioclimatique 20

Réglementation générale :

Loi sur l’économie de l’énergie dans le bâtiment (LRQ C.E-1-1)

Règlement sur l’économie de l’énergie dans les nouveaux bâtiments (C.E-1-1 R.1)iM

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Page 22: guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

Efficacité énergétique

Un mur de pré-chauffage solaire est un dispositif passif qui s’annexe à l’arrivée d’air frais. En hiver, s’il est bien position-né, il fait monter la température de l’air d’une dizaine de degrés.

La géothermie passive ou active permet de profiter de la chaleur du sol en hiver et de sa fraîcheur en été. Ici, un système de canalisation récupère l’énergie du sol.

À l’heure actuelle, les faibles mesures incitatives réglemen-taires et financières font en sorte que plusieurs entreprises se tournent vers une ressource peu coûteuse (l’électricité). Par conséquent, les mesures d’efficacité énergétique offertes sur le marché québécois ne sont pas valorisées.

» Mieux isoler les bâtiments et mieux contrôler la chaleur à l’intérieur de ceux-ci.

» Installer des équipements moins énergivores.

» Opter pour un vitrage à faible émissivité permet d’obtenir un bilan thermique positif s’il est associé à d’autres stratégies bioclimatiques.

» Envisager l’utilisation d’énergies renouvelables au moyen de murs de préchauffage solaire, de panneaux photovoltaïques, d’un système de géothermie ou de mini-éoliennes.

» Installer des récupérateurs de chaleur sur les conduites d’égout et sur les sorties d’air vicié.

L’Agence de l’efficacité énergé-tique du Québec offre plusieurs programmes de soutien aux entreprises désireuses d’amélio-rer leur efficacité énergétique.

Mesures d’atténuation et bonnes pratiques

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Air vicié :Air ayant déjà circulé à l’intérieur du bâtiment.

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Page 23: guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

Architecture bioclimatique

Actuellement, l’orientation traditionnelle du bâtiment parallèle à la rue ne permet pas de profiter de l’énergie solaire. De plus, une fenestration mal conçue impose le recours à l’éclairage artificiel et diurne, mais cause aussi des problèmes de fluctuation de température, sources d’incon-fort et de fatigue. Par ailleurs, la ventilation/climatisation mécanique utilisée est souvent coûteuse et bruyante.

» S’engager dans un processus d’accréditation tel que LEED.

» Considérer l’ensoleillement et le site lors de la concep-tion du bâtiment afin d’offrir des vues agréables et de profiter de l’énergie solaire.

» Utiliser la végétation, les débords de toiture ou des bri-se-soleil pour gérer l’éclairage naturel.

» Utiliser une masse thermique efficace à l’intérieur du bâtiment pour réduire les variations de température.

» Favoriser la ventilation naturelle (fenêtres ouvrantes, atrium, etc.) si les activités de l’entreprise ne sont pas bruyantes.

» Insonoriser les parois extérieures des bâtiments.

Programme LEED :

La certification LEED reconnaît les projets de bâtiments montrant des engagements pour la dura-bilité selon des critères élevés de performance : aménagement écologique, gestion efficace de l’eau, de l’énergie, des ressources et matériaux.

La ventilation naturelle, la géothermie passive, la présence de végétation, l’éclairage naturel et de simples ventila-teurs à pales permettent d’économiser beaucoup d’énergie et rendent l’am-biance plus agréable.

Garder un arbre feuillu devant les fenêtres permet de les ombrager l’été et de laisser passer le soleil l’hiver.

Mesures d’atténuation et bonnes pratiques

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Page 24: guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

La construction des entreprises (et infrastructures

connexes) sur le site, la circulation et le fonctionne-

ment qui s’en suit induisent de nombreux impacts

sur le milieu et le voisinage. En effet, le paysage

visuel et sonore étant modifié, la qualité de vie des

habitants autour du site en subira les conséquen-

ces tout au long du projet, de l’aménagement à sa

démolition.

Fragmentation et destruction des habitats fauniques 22

Déboisement 23

Tassement du sol 24

Impacts sonores et visuels sur le voisinage et les employés 25

Réglementation générale :

Loi sur la qualité de l’environnement (LQE LRQ C.Q-2) Articles 20; 22, 31.1, 95,1.

Règlement relatif à l’application de la LQE (RRALQE C.Q-2.R1.001) Articles 1 et 2.

Loi sur le bâtiment (L.R.Q., chapitre B-1.1) chapitre 3

Règlement sur l’évaluation et l’examen des impacts sur l’environnement (C.Q-2.R.9), Article 2

Règlement de zonage 3501 de la Ville de Sherbrooke, partie 12

Règlement harmonisé 312 visant à assurer un contrôle préalable à la réalisation de divers ouvrages ou travaux de construction.

Règlement 3561, Plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA)

Réglementation intérimaire 218 ciblant les interventions nuisibles sur les rives et plaines inondables.

Règlement 1 de la Ville de Sherbrooke, Titre 5, chapitre 1

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Page 25: guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

Il est important de conserver 10 à 12

chicots par hectare.

L’aménagement des stationnements, bâtiments et autres infrastructures fragmente et perturbe le milieu naturel riche et sensible de la zone (obstacles, pertes de végétation, bruits, risques de collision avec les véhicules, etc.). Ceci touche donc les espèces animales et plus précisément l’occupation de leur territoire.

» Conserver la végétation initiale et un maximum de surfaces boisées (avec chicots).

» Installer des nichoirs (oiseaux, chauves-souris) et aménager des haies pour compenser la destruction d’habitats.

Réglementation applicable :

• Règlement relatif à l’applica-tion de la LQE (RRALQ (Q2 R1 001) paragr. 3 de l’art. 1)

• Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune (LRQ C61.1)

• Règlement sur les habitats fauniques (C.61.1 R18)

Fragmentation des habitats fauniques

Chicots :

Arbres morts d’au moins 20 cm de diamètre utiles pour les insectes et les chauves-souris et permettant la nidification de certaines espèces d’oiseaux.

Mesures d’atténuation et bonnes pratiques

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L’installation de nichoirs permet de compenser la destruction d’habitats.

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Page 26: guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

Les travaux (construction des bâtiments et de leurs infras-tructures) s’effectuant sur une zone boisée entraînent la mort des arbres ou leur coupe obligatoire. Or, les arbres ont une très grande importance tant sur le plan de la biodiver-sité que sur celui de la réduction des polluants atmosphéri-ques, liquides, visuels ou sonores.

» Assurer la supervision des travaux par un profession-nel spécialisé dans la foresterie urbaine.

» Transplanter les arbres appartenant à des espèces dites climaciques et dont le diamètre du tronc est inférieur ou égal à 20 cm dans des zones non ou peu boisées. Planter des arbres sur les terrains non boisés.

» Sectionner par coupe franche les racines de plus de 1,5 cm de diamètre présentes dans les zones de travaux.

» Effectuer un suivi périodique de la condition biolo-gique des arbres : arrosage, fertilisation biologique (limiter le déversement de compost ou de fumier et éviter le lessivage vers les milieux humides), élagage et aération du sol.

Réglementation applicable :

• Règlement harmonisé 312 art. 56

• Loi sur la protection des arbres (LRQ P37)

• Règlement sur les habitats fauniques (C-61.1, R.18) (qui réfère à l’article 3 de la Loi sur les forêts (LRQ, C. F-4.1) à la condition de se conformer aux normes applicables à ces activités prévues au Règlement sur les normes d’intervention dans les forêts du domaine de l’État (D. 498-96, 96-04-24).

• Loi sur les forêts (LRQ F-4.1)

• Politique de gestion de la forêt urbaine

Déboisement

Espèces climaciques :

Espèces présentes lorsque l’écosys-tème est en équilibre.

Mesures d’atténuation et bonnes pratiques

Évaluation forestière

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Saviez-vous que...

Le Technoparc de Québec oblige les industries à conserver vierge 35 % de l’espace non aménagé et à se soumettre à une politique interne de reboi-sement.

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Page 27: guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

L’assise granulaire doit couvrir une distance recommandée d’un minimum de 3 m à partir de la limite du chantier ou d’un arbre à forte valeur écologique.

La circulation des machineries lourdes et les remblais pro-voquent le tassement du sol et réduisent sa porosité (il ne contient donc plus d’eau ni d’air). Ainsi se produisent une asphyxie des systèmes racinaires et le dépérissement des arbres situés à proximité du chantier.

» Poser sur le sol naturel une toile géotextile et la recouvrir d’une assise granulaire. Cela permet d’augmenter la capacité portante du sol et de maintenir l’essentiel des propriétés physico-chimiques du sol sous-jacent (densité, porosité, échanges gazeux et humidité).

» Limiter le plus possible les remblais.

Réglementation applicable :

• Règlement harmonisé 312 art. 58

• Règlement 1 de la Ville de Sherbrooke, (Titre 5, chapitre 7 art. 36) sur les matériaux autorisés pour faire les remblais

Tassement du sol

Assise granulaire :

Couche de pierre concassée suffisam-ment épaisse (environ 45 cm).

Mesures d’atténuation et bonnes pratiques

Assise granulaire usée

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Page 28: guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

La construction et la démolition sont les phases les plus bruyantes, car il s’agit de dynamiter, de creuser ou de remblayer des terrains. Cependant, le fonctionnement des entreprises engendre aussi du bruit et des impacts visuels, et ce, de façon continue : approvisionnement des entreprises, accès automobile, fils électriques, éclairage, etc. Ce sont des facteurs de stress et de perturbation.

» Planifier les phases les plus bruyantes (tâches du chantier, entretien du matériel, livraisons et dynamita-ge) aux heures les moins gênantes (entre 7 h et 19 h).

» Équiper les véhicules motorisés de silencieux, sélec-tionner des outils et des techniques peu bruyants (p. ex. : marteaux-piqueurs électriques).

» Placer des écrans artificiels tels que des murs antibruit en béton ou en bois (végétalisés ou non) ou encore des murs de bâtiments autour des zones bruyantes.

» Garder un écran visuel (bosquets, haies bocagères et arbres d’alignement) dans la continuité de ceux qui sont existants et procéder à l’aménagement paysager dans les plus brefs délais.

Réglementation applicable :

• Règlement 1 de la Ville de Sherbrooke (Titre 5, chapitre 7)

• Règlement intérimaire 395 de la Ville de Sherbrooke sur la protection du ciel nocturne, et particulièrement l’art. 21 sur les méthodes et seuils pour l’éclairage des enseignes.

Impacts sonores et visuels sur le voisinage et les employés

Mesures d’atténuation et bonnes pratiques

Barrière visuelle et atténuation sonore

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Blainville

La Ville impose l’interruption des déchargements et chargements des marchandises entre 21 h et 7 h (horaire plus restreint et plus contraignant pour un plus grand respect de la qualité de vie du voisinage).

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Page 29: guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

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L’entretien et l’aménagement paysager du site

peuvent être responsables de nombreuses pertur-

bations du milieu naturel, en particulier dans un

milieu humide, que ce soit par le déversement de

produits (pesticides et engrais) ou par la répétition

et l’usage de techniques non adaptées à un milieu

naturel sensible.

Pesticides et engrais 27

Impact des entretiens 28

Réglementation générale :

Loi sur la qualité de l’environnement (LRQ C.Q-2) Article 20

Règlement de zonage 3501 de la Ville de Sherbrooke (Partie 3, Chapitre 2)

Règlement 3561, Plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA), pour éviter d’engendrer des nuisances visuelles sur le voisinage.

Page 30: guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

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Le guide « Réglementation sur les pesticides sur le territoire de la Ville de Sherbrooke » permet une utilisation responsable des pesticides.

La capacité de migration des pesticides et des engrais étant importante, ces derniers peuvent être emportés par ruisselle-ment ou lessivage vers les milieux humides ou par drainage en direction des nappes phréatiques. Ainsi, ils contami-nent ces milieux hydriques en modifiant leur composition chimique, ce qui provoque indirectement des conséquen-ces néfastes telles que la toxicité pour les animaux et les végétaux, la prolifération végétale, l’eutrophisation…

» Fertiliser les végétaux et lutter contre les parasites grâce à des produits de traitements biologiques.

» Limiter la fertilisation du sol en implantant des espèces végétales nécessitant peu d’engrais et de pesticides. Choisir des espèces vivaces adaptées au milieu et proscrire les surfaces gazonnées.

» Limiter le ruissellement (voir la section sur l’eau).

Réglementation applicable :

• Règlement 1 de la Ville de Sherbrooke (Titre 6, chapitre 5) sur l’utilisation extérieure des pesticides.

Pesticides et engrais

Mesures d’atténuation et bonnes pratiques

Guide explicatif : RÉGLEMENTATION SUR LES PESTICIDES SUR LE TERRITOIRE DE LA VILLE DE SHERBROOKE

Exemple de tableau tiré du guide explicatif : RÉGLEMENTATION SUR LES PESTICIDES SUR LE TERRITOIRE DE LA VILLE DE SHER-BROOKE

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Eutrophisation :

Accumulation de débris organiques dans des eaux stagnantes provoquant leur pollution par désoxygénation.

Page 31: guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

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L’entretien paysager peut être une source de dérangement lorsqu’il est effectué par des machines à moteur thermique, car ces appareils perturbent la tranquillité du milieu naturel (en particulier des oiseaux) et du voisinage. De plus, la sup-pression des chicots a un impact majeur sur la faune, car de nombreuses espèces en sont dépendantes : oiseaux, chau-ve-souris, coléoptères…

» Limiter les nuisances sonores en taillant manuellement les plantes (ou en utilisant des appareils électriques).

» Préférer les haies et les arbustes à port (aspect) naturel ou les pelouses de mousse ou de trèfle.

» Conserver les chicots et les parties d’arbres morts (un minimum de 10 à 12 chicots par hectare) lors de l’en-tretien des boisés.

Réglementation applicable :

• Règlement de zonage (Partie 3, Chapitre 2)

• Règlement municipal 1 (Titre 6, Chapitre 3) Arrosage

Entretien paysager

Si l’aménagement d’une pelouse est nécessaire, il est préférable de semer 20 % de trèfles ou de fleurs des champs avec les graminées. Le trèfle fleurit, reste vert lors des sécheresses et apporte à la pelouse l’azote dont elle a besoin pour rester belle. Ces pelouses de trèfle poussent moins vite et résistent mieux aux insectes et au piétinement.

Pelouse de trèfles blancs Bande de protection végétale naturelle avec clôture

Mesures d’atténuation et bonnes pratiquesChicots :

Arbres morts d’au moins 20 cm de diamètre utiles pour les insectes et les chauves-souris et permettant la nidifica-tion de certaines espèces d’oiseaux.

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Page 32: guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

Générales

» Division de l’environnement de la Ville de Sherbrooke555, rue des Grandes-Fourches Sud, Bloc B C. P. 610, Sherbrooke (Québec) J1H 5H9 Téléphone : 819 821-5474 [email protected]

» Bureau régional du MDDEP de l’Estrie 770, rue Goretti Sherbrooke (Québec) J1E 3H4 Téléphone : 819 [email protected]

Eau

» RAPPEL Regroupement des associations pour la protection de l’environnement des lacs et des cours d’eau de l’Estrie et du haut bassin de la rivière Saint-François 108, rue Wellington Nord, 3e étageSherbrooke (Québec) J1H 5B8 Téléphone : 819 564-9426

Énergie

» Agence de l’efficacité énergétique 5700, 4e Avenue Ouest, RCQuébec (Québec) G1H 6R1 Téléphone : 418 627-6379 Téléphone sans frais : 1 877 727-6655 http://www.aee.gouv.qc.ca/

Page 33: guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

Crédits des illustrations en couverture

» A : Alexandre Provost

» B : Groupe CANAM

» C : Alexandre Provost

» D : Ville de Sherbrooke

Crédits des illustrations des thèmes

» Pollution : Ville de Sherbrooke

» Eau : Alexandre Provost

» Matières : Alexandre Provost

» Énergie : Alexandre Dain

» Circulation... : Ville de Sherbrooke

» Aménagement : Aube

Page 34: guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

» APEL. Association pour la protection de l’environnement du lac Saint-Charles et des marais du Nord. 2008. Fiches techniques : Lutte à l’érosion sur les chantiers de construction. [En ligne] http://apel.ccapcable.com/apel/pdf/fiches_tech_erosion_8oct.pdf (page consultée le 10 mars 2009).

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» RAPPEL. Regroupement des associations pour la protection de l’environnement des lacs et des cours d’eau de l’Estrie et du haut bassin de la rivière Saint-François. 2003. Lutte à l’érosion. Guide des bonnes pratiques environ-nementales, 29 p.

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» Ville de Montréal. Le portail officiel de la Ville de Montréal, [En ligne] http://www2.ville.montreal.qc.ca/ocpm/pdf/PD06/3i.pdf (page consultée le 15 mars 2009).

» Vertal, Inc. 2009. Composteur « Big Hanna ». [En ligne] http://www.vertal.ca/selection.htm (page consultée en novembre 2009).

» Vinci Construction. 2008. La protection de l’environnement et les chantiers de Vinci Construction France, [En ligne]. http://www.vinciconstruction.fr/commun/plaquettes.nsf (page consultée le 4 mars 2009).

Page 36: guide d'aménagement du parc industriel régional de Sherbrooke

L’équipe tient à remercier l’ensemble des personnes qui nous ont aidés et soutenus lors de la réalisation de ce guide.

Plus particulièrement, nous tenons à remercier Mme Fliesen, Mme Pelchat et la Division de l’environnement de la Ville de Sherbrooke de nous avoir confié ce mandat, tout en nous aiguillant et en étant présentes lorsque nous en avions besoin.

L’équipe tient aussi à souligner l’aide de Mme Prince d’Innovation et Développement éco-nomique Sherbrooke de même que M. Dupras et M.Girard, de la Division de l’urbanisme, des permis et de l’inspection de Sherbrooke, pour les réponses qu’ils nous ont apportées.

Les spécialistes M. Dubé, biologiste à Horizon Multiressource Inc., M. Morin du MDDEP, Mme Audet du Rappel, M. Beaulieu, directeur de l’urbanisme à la Ville de Blainville et M. St-Pierre du Technoparc de Québec sont enfin remerciés pour leur disponibilité et leurs connaissances.

L’équipe de réalisa-tion multidisciplinaire est composée de quatre étudiants de la maîtrise en environnement de l’Uni-versité de Sherbrooke. La partie architecturale du projet et la concep-tion graphique du guide ont été réalisées par Alexandre Provost, bachelier en architecture. Les deux biologis-tes, Alexandre Dain et Ludivine Mas, ont apporté leur regard et leurs connaissances du milieu biophysique afin de prendre en considération les impacts environne-mentaux du projet. Enfin, la question sociale a pu être abordée par Lucile Wallez, issue d’une formation en géo-graphie humaine. Cette interdisciplinarité fait la force de la conception de ce guide élaboré avec toute la diversité et la variété des approches de chacun pour offrir un outil documenté, fonctionnel et complet.

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Le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, tout comme la Ville de Sherbrooke, promeut l’intégration du développement durable et la protection de l’environnement dans chacun de leurs projets.

Dans le cas du projet d’agrandissement du parc industriel de la Ville de Sherbrooke, plusieurs mesures d’atténuation sont requises afin de limiter les dommages sur l’environnement. En effet, le site choisi par la Ville pour l’implantation des entreprises est situé sur un milieu humide, écosystème d’une valeur inestimable.

Pour ce faire, ce guide présente les différents impacts que peut engendrer l’implantation d’entreprises sur un tel site et propose de nombreuses mesures d’atténuation à appliquer au maximum par les entreprises. Ces mesures sont indispensables, car elles permettent de limiter considérablement les dommages causés au milieu naturel.

Ce guide est accompagné d’une fiche de l’ensemble du zonage du site et d’une fiche spécifique pour la zone sur laquelle vous vous implanterez. Cette dernière présente les normes du règlement de zonage applicable ainsi que les mesures d’atténuation à prioriser selon les caractéristiques du milieu de cette zone.

Complet, documenté et utile, ce guide vous permettra de cibler efficacement la manière dont votre entreprise pourrait respecter au mieux l’environnement.

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