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Projet sur le récit policier
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ANTOINE BÉGIN, HENRI OUELLETTE, PHILIPPE ROBICHAUD ET PHILIPPE RONDYANTOINE BÉGIN, HENRI OUELLETTE, PHILIPPE ROBICHAUD ET PHILIPPE RONDYANTOINE BÉGIN, HENRI OUELLETTE, PHILIPPE ROBICHAUD ET PHILIPPE RONDYANTOINE BÉGIN, HENRI OUELLETTE, PHILIPPE ROBICHAUD ET PHILIPPE RONDY....
ROMANROMANROMANROMAN
BLACK OUT BLACK OUT BLACK OUT BLACK OUT
1ER CHAPITRE
Le lendemain matin, l’enquête commença.
Les policiers étant déjà sur place, notre détective arriva un peu comme en
touriste, ne voulant pas déranger les spécialistes sur la scène du crime.
L’ambiance de la maison était plutôt pénible. Les membres de la famille
attendaient dehors, en larmes, totalement bouleversés par le dernier
évènement. Subban s’approcha de la scène du crime avec discrétion. C’était
dans le bureau, étendu sur le sol, que François Côté était allongé. Un beau
verre d’alcool était lui-aussi au sol. Un téléphone décroché pendait sur le coin
du bureau de bois massif.
-De la vodka dispendieuse qu’il avait là, s’exclama Subban.
-Il est probablement mort en buvant de cette vodka, répondit un policier
après un long silence d’analyse.
Avec un regard vif, Subban scruta rapidement la pièce. Le sol semblait humide,
particulièrement près de la fenêtre. La famille lui avait affirmé avoir posé un
arrosoir automatique dehors. Donc, le meurtrier serait probablement venu de
l’extérieur. Cela était la question, comme dans tous les homicides. La
personne s’était probablement préparée pour ce crime. Il y avait peu
d’indices. En fait, il n’y en avait qu’un, qui avait tenté d’être dissimilé, près de
la fenêtre. Peut-être était-ce un ancien policier, un ancien meurtrier ou un
gangster? Peu importe, la personne savait vraiment comment s’y prendre. Il
fallait maintenant prévoir des interrogatoires avec la famille et les voisins.
Cependant, une question resta sur toutes les lèvres : À qui parlait François au
bout du fil ?
Rien ne finissait mieux une journée pour Subban que d’aller faire un tour au
bar. Il prit sa Camaro 1969 et s’en alla. Subban était un homme de race noire,
ayant une intelligence supérieure à la moyenne. Cet enquêteur avait des
cheveux noirs frisotants et une coiffure qui laissait à désirer. Il était vêtu d’une
veste de cuire et de pantalons plutôt démodés.
L’homme d’expérience ne se laissait pas ridiculiser par les nombreux criminels
qu’il inculpait.
Le lendemain matin, Subban entama les interrogatoires.
2e CHAPITRE
Au lendemain de la découverte du corps de François Côté, Monsieur Subban
retourna sur la scène du crime. Le détective n’était maintenant plus sous
l’emprise de l’alcool, ce qui lui permit de trouver tous les indices manquants.
Aujourd’hui, l’inspecteur devait interroger tous les proches, tous les amis et
tous les collègues de la victime.
Subban débuta par Geneviève. Celle-ci attirait physiquement notre détective
et avait un petit quelque chose de mystérieux. Intrigué, Subban amorça la
discussion…
-Bonjour, je suis Subban. Je veux aujourd’hui m’entretenir avec vous pour
savoir ce que vous pensez du crime de votre ex-mari.
-Donc, pouvez-vous me dire ce que vous faisiez lorsque votre ex-mari parlait
au téléphone dans son bureau?
La femme d’âge mûre parut un peu hésitante, puis poursuivit.
-Eh bien… j’étais au téléphone…
-Avec qui ? demanda Subban avec insistance
- Mon amie d’enfance, nommée Christine. Je lui ai raconté que je m’étais
récemment acheté une nouvelle robe, une affaire de femmes quoi.
-Est-ce que Christine peut nous confirmer ce que vous dites?
-Bien sûr. Vous n’avez qu’à l’appeler. Je vous donnerai son numéro.
Subban termina l’interrogatoire en remerciant Geneviève. Il lui serra la main
et sortit immédiatement.
Comme le détective avait un faible pour elle, il la croyait d’un bout à l’autre. Il
marqua dans ses notes qu’elle avait un alibi valable. Ensuite, il s’empressa
d’aller interroger Fabrice et Éléonore.
L’interrogatoire commença donc par plusieurs politesses. Lorsque tout le
monde fut bien installé, Subban entreprit sa tâche.
-Bonjour, pouvez-vous d’abord me raconter ce que vous faisiez lorsque votre
père était dans son bureau.
C’est Éléonore, de sa petite voix aigue, qui prit la parole.
- En fait, nous étions en train de célébrer mes fiançailles. Puis, tout à coup, il y
a eu une panne d’électricité. Fabrice et moi sommes sortis à l’extérieur, pour
voir qu’es ce qui ce passait.
-C’est tout ? demanda l’homme de race noire.
-Oui, c’est exactement ce que nous avons fait.
-Qu’en est-il du reste de la famille ? Vous ont-ils accompagné?
- Ils étaient tous avec nous dehors, devant la maisonnée.
Subban en avait assez entendu. Grâce à ces deux interrogatoires, il
comprenait beaucoup mieux le crime sur lequel il travaillait.
Lorsqu’il eut fini les interrogatoires, il prit son manteau, salua la famille et prit
le chemin de sa maison. Il était temps de mettre les preuves en évidence.
3E CHAPITRE
Après avoir fait sa tournée de questions dans la famille de François Côté,
l’inspecteur Subban était en manque de sa consommation favorite : l’alcool.
Fatigué, l’homme décida d’aller payer une bonne tournée à ses compagnons
de travail, dans l’un des bars qu’il préférait.
Subban se laissa aller durant toute la soirée, à un point tel qu’Il oublia que le
lendemain matin, il devait se lever très tôt, afin d’aller rencontrer plusieurs
témoins et voisins du cartier. À la sortie du bar, le détective n’était pas en état
de conduire. Il était plutôt saoul.
À 9 h le lendemain, Subban sursauta lorsqu’il entendu la sonnerie de son petit
cadran numérique. Il avait un mal de tête assez fort, à cause de la soirée
d’hier. Il dut avaler 5 capsules de Tylenol pour chasser ce petit contretemps.
C’est ensuite qu’il se rendu compte qu’il était très en retard sur son horaire.
L’heure était venue d’interroger le voisin de gauche de la famille Côté. Subban
monta dans sa voiture et fila à toute allure vers la scène de crime. Arrivé à
destination, il entreprit l’interrogatoire avec André Fortin.
- Bonjour, commença le détective. Je suis l’inspecteur Subban. Je suis ici pour
vous poser quelques questions concernant le drame qui s’est produit chez
votre voisin, Mr. Côté
André Fortin parut devenir blême.
-En effet, j’ai cru entendre parler de ce qui s’est produit chez François. Une
sorte de meurtre familial, je crois.
-Il se pourrait qu’il s’agisse de cela, en effet, rétorqua le détective. Avez-vous
vu ou entendu des choses anormales lors des derniers jours ?
- Bien, non, si ce n’est que la panne d’électricité que nous avons subit il y a
quelques jours.
Subban termina là-dessus. Il savait maintenant que la panne avait bien eu lieu.
-Merci André, votre aide me rend la tâche plus facile, conclu t-il d’un ton
joyeux.
Il lui donna sa carte, puis sortit de la petite maison blanche d’André.
Pour en finir avec la série d’interrogatoires, il alla enfin rencontrer le témoin
qui passait dans le coin à l’heure du crime. Ce passant est un homme, qui
marchait régulièrement dans le quartier et qui fréquentait assez souvent la
famille Côté. C’était Axis qui lui avait parlé de cet homme.
Bref, Subban trouva l’homme dans sa maison, à quelques rues du domicile
Côté. Il se présenta et commença à poser plusieurs questions au passant.
-Bonjour, j’interroge le quartier afin d’en apprendre plus sur le crime arrivé
chez la famille Côté. Racontez-moi ce que vous avez vu.
- Le soir du meurtre, commença le passant, je passais devant la maison de
François. J’ai vu plusieurs gens dehors et je me suis arrêté pour les aider. Je ne
les connaissais pas tous. Je suis ensuite repartit en direction de la centrale
électrique du quartier, pour demander ce qui se passait avec le système. En
fait, mon nom est Justin, et je crois que moi et François n’étions pas
seulement des voisins qui se parlent de temps en temps.
-Que voulez vous dire Justin? demanda le détective
- Eh bien, François et moi avions une relation secrète. Nous nous étions
rencontrés sur Internet, pour la première fois. Jusqu’à ce jour, je n’en avais
parlé à personne. C’était une histoire entre lui et moi.
- Justin, avez-vous eu des relations avec François, quelques jours avant sa
mort ?
-Pas vraiment, nous devions avoir un rendez-vous ce soir, dans un bar pour
hommes seulement. Désolé, mais les larmes me viennent à l’œil juste à penser
à ce qui est arrivé.
-Mes sincères condoléances, Justin. J’ai terminé et je te remercie d’avoir été
honnête avec moi.
C’est ainsi que Subban sortit. Il rentra chez lui, certain de l’identité du
coupable.
Après une dure journée de travail, le détective avait une envie de boire. Il se
sortit une veille bouteille de Rhum Cubain, daté de 30 ans. Demain, il
arrêterait le coupable.
4E CHAPITRE
Vers 7 heures du matin, Geneviève fut emprisonnée pour une durée de 20
ans, pour le meurtre de son ex-mari, François. Avant de partir pour la prison
municipale, elle se confia à notre détective.
Geneviève avait été insultée par François. Celui-ci l’avait quittée pour une
femme plus jeune. Frustrée, Geneviève avait établi un plan bien simple. La
semaine suivante, elle se rendit aux fiançailles des deux amoureux, avec la
ferme intention d’en finir.
Geneviève mit son plan à exécution vers la fin de l’après-midi. Elle se rendit
aux toilettes, d’où elle appela François dans son bureau, par l’entremise de
son cellulaire. Elle prit une voix différente et imita un vendeur téléphonique.
Geneviève savait que François aimait bien boire en parlant. Elle s’était donc,
avant de s’enfermer à la toilette, rendue dans le bureau de François, où elle
avait inséré trois petites gouttes de poison dans la tasse de café.
Ayant tout prévu, elle avait téléphoné à François. Celui-ci avait bu la tasse et
s’était effondré. Pour finir le tout, Geneviève avait coupé le courant de la
maison, afin que personne ne retrace la discussion téléphonique qu’elle avait
eue avec François.
C’est ainsi que Geneviève avait assassiné François.
BLACK OUTBLACK OUTBLACK OUTBLACK OUT
Le 18 octobre 2010, l’honorable François Côté est assassiné dans son domicile. La panique
générale s’empare alors de la famille de ce dernier. C’est un meurtre bien étrange, car tout le
monde était réuni pour le réveillon. Le suspect était donc sûrement un membre de la famille.
Ou était-ce un inconnu s’étant infiltré à l’intérieur?
C’est à cette réponse que devra répondre notre détective d’origine afro-américaine,
Subban.
Il ira d’une approche assez calme, en interrogeant tous les potentiels suspects.
Cependant, Subban devra revenir à la base s’il veut élucider le mystère…
B
L
A
C
K
O
U
T
LES CRITIQUES SONT UNANIMES
«Fantastique»
Yves Ponton, du Devoir
« Enlevant, du début à la fin. Le
livre de l’année»
Bruno Maranda
«À lire absolument, 5 étoiles»
Bryan Perro
GAGNANT DU PRIX
SALON DU LIVRE 2011
GAGNANT AU FESTIVAL
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