Histoire(s) du Limousin

Un ciné­concert de Jean­Philippe Feiss interprété par le trio Sibielsur des images de la Cinémathèque du Limousin

Présentation du projet artistique du trio Sibiel

Pistes pour la conception de projets pédagogiques autour de cette proposition artistique

Présentation des artistes

Présentation du projet artistique

Après  avoir  découvert   le   fonds de  la  Cinémathèque du Limousin,  Jean­Philippe  Feiss a  décidéd’écrire   un   ciné­concert   à   partir   des   très   nombreuses   archives   amateurs   conservée   par   laCinémathèque. Le Limousin est une région riche culturellement et ce projet a pour but de mettre envaleur son patrimoine culturel et matériel à travers des films qui, pour la plupart, ont été tournés parses habitants. Ces images, belles, rares, parfois insolites, nous montrent l’évolution de la région àtravers lieux, personnages et grands évènements en nous permettant de voir Limoges, Aubusson,Saint­Junien,  Uzerche etc… à  différentes  périodes de leur  histoire.    Le regard de ces cinéastesamateurs sur leur environnement est pertinent et nous montre la région sous un jour nouveau àtravers des images saisies lors de situations familiales, sociales, professionnelles ou historiques, etpar exemple pendant des ostensions, une course de garçons de café, des travaux d'aménagementurbain, des scènes filmées pendant la Libération...La partition musicale nous permet de déambuler à travers tous ces paysages, et rassemble toutes cespetites histoires pour n’en former qu’une seule. Il s'agit ainsi d'aider le public à (re)découvrir sarégion, en allant à la rencontre des métiers, des industries et d'évènements qui ont construit sonidentité actuelle. 

Pistes pour la conception de projets pédagogiques

Grâce à la collaboration de la Cinémathèque du Limousin, qui recense les films depuis plusieursannées, Jean­Philippe Feiss a sélectionné  des images et a travaillé  à les mettre en musique. Sonprojet artistique débouchera sur un ciné­concert et sera interprété par le trio à cordes Sibiel.

Ce projet peut s’accompagner d’actions culturelles et de projets pédagogiques visant à contribuer audéveloppement de la pratique artistique, de la connaissance du patrimoine culturel local et de lamise en œuvre de projets pédagogiques pluridisciplinaires, que ce soit dans les écoles, les collègesou les lycées.

La   réalisation   de   ces   projets   pédagogiques   peut   nécessiter   l'intervention   de   professionnels   del'image ou du son. Lorsque c'est le cas, et à condition que ces projets soient véritablement le fruitd'un co­construction,   ils  peuvent gagner à  être  déposés dans  le cadre de  l'appel  à  projets  EACRectorat/Drac. La date butoir de remise de candidature dans le cadre de cet appel à projets a étéfixée au 3 juin 2016.

Un temps sera prévu, en début de ciné­concert, pour la projection des productions audio­visuellesdes classes ou ateliers dont les élèves seront présents dans la salle de spectacle.

Voici quelques suggestions ou pistes :

=>   A   partir   d'images   d'archives   mises   à   leur   disposition,   les   élèves   pourraient   travailler   à   lafabrication d’un film et à sa sonorisation, voire à sa mise en musique. Leur attention se porteraitainsi  sur   les  multiples   façons dont  on peut  choisir  de montrer  un évènement  et  d'exploiter  desimages  d’archives.  Cela   se  prêterait   avantageusement  à   un   travail  mené   en  collaboration  avecun professeur d’histoire.

=> Les élèves pourraient aussi être incités à suivre l'exemple des auteurs des films d'archives qui lesont  précédés  en cherchant  à   rendre compte  d'aspects  des  réalités  qui  les  entourent  grâce à  desproductions audio­visuelles. L’idéal serait alors qu'ils observent leur environnement quotidien dansle but de le mettre en valeur (lieux, personnes familières) en essayant, grâce à la caméra, de lemontrer sous un angle nouveau. Ils découvriraient ensuite, par le montage, comment donner unecohésion à toutes les prises, et comment écrire et développer une histoire.

=> La mise en musique peut se faire par plusieurs moyens. Si les élèves pratiquent la musique, ilspeuvent, au moyen de leur instrument, exprimer, par des notes, ou des mélodies, ce qu’ils estimentcorrespondre   le   mieux   aux   images,   éventuellement   guidés   par   un   intervenant.   Ceux   qui   nepratiquent pas d’instrument trouveront un moyen de mettre en son les images, par les moyens quis’offrent à eux. Cela s’apparenterait alors plus à du bruitage. Les élèves seraient ainsi sensibilisés àla manière dont la mise en son de toute image est importante et peut en influencer le sens général. 

=> Dans le cas où la réalisation d'un projet débouchant sur des productions audiovisuelles ne seraitpas  possible,  une   rencontre  avec   les  musiciens  de  Sibiel,   sur   le  bord  du  plateau   le   jour  de   lareprésentation et/ou dans l’établissement afin qu'ils présentent leur travail sont envisageables.

Si vous souhaitiez développer un projet pédagogique à partir de la proposition de Sibiel etle co­construire avec un intervenant artistique ou culturel,   il vous est possible de prendredirectement contact avec Jean­Philippe Feiss ou avec Sophie Girodon, conseillère EAC dela Drac, qui pourra vous orienter selon les besoins de votre projet vers un professionnel del'image et/ou du son.Pour   rappel,   la   date   butoir   de   remise   de   projet   dans   le   cadre   de   la   procédure   EACRectorat/Drac a été fixée au 3 juin 2016.

Dans tous les cas, si vous êtes intéressés pour faire bénéficier vos élèves du ciné­concert« Histoire(s) du Limousin », nous vous remercions d'adresser un message aux trois adressessuivantes :jeanphilippefeiss@gmail.comsophie.girodon@culture.gouv.frhien.le­van@ac­limoges.fr

Dans ce message, nous vous invitons à nous donner les renseignements suivants :­ Nom de l'établissement ;­ Nombre et niveau des classes envisagées ; nombre approximatif d'élèves bénéficiaires ;­ Professeurs et disciplines qui seraient impliqués ;­   Projet,   types   d'activités   qui   seraient   menés   autour   du   ciné­concert   « Histoire(s)   duLimousin » ;­ Nom et adresse électronique d'un correspondant établissement.

Présentation des artistes qui composent le trio à cordes Sibiel

Sibiel est un trio à cordes, contrebasse, guitare, violoncelle, qui existe depuis 2001. Naviguant entrepop, musique improvisée, rock, le trio regroupe les influences de ses trois membres, en utilisant desdelays aériens, des guitares lourds, ou la douceur des cordes.Le groupe a joué  dans de nombreuses salles et  festival  en France et en Europe: Rencontres devioloncelle de Beauvais, Rhino Jazz, Les Nuits et les Jours de Querbes, Festival d’Anères, Chinonen Jazz,  Théâtre  de   l’Agora,  cinémathèque  d’Oslo,  cinémathèque  de Copenhague,   Jazz  Station(Bruxelles), Atelier du Plateau, Centre Culturel Jean Gagnant, Jazz Club d’Auxerre, le Comptoir, leRegard du Cygne, le Studio de l’Ermitage, le Pannonica…Sibiel a à son répertoire deux ciné­concerts, “Noces à Hardanger” de Rasmus Breistein (1926) et“The Battle of the Somme” de Geoffrey H. Malins et John B. McDowell (1916), et a enregistré troisdisques sur le label Discobole Records. 

Jean­Philippe Feiss : violoncelle.

Né en 1977, il étudie le violoncelle au conservatoire de Limoges, où il obtient un premier prix en1992. Il poursuit ensuite ses études au conservatoire de Boulogne avec Xavier Gagnepain. Il setourne ensuite vers le jazz et les musiques improvisées. Il fonde avec Théo Girard le trio Sibiel en2001. Il joue dans de nombreux projets, avec Chassol, David S. Ware, Patrick Watson, RichardBona,   Nicolas   Repac,   Emmanuel   Bex.   Il   écrit   de   la   musique   pour   plusieurs   ciné­concert:“Brudeferden I Hardanger” de Rasmus Breistein (1926), “Kurutta Ippeji” de Teinosuke Kinugasa(1926), “The battle of the Somme” de Geoffrey H. Malins et John B. McDowell (1916). Il écrit etjoue la musique de la pièce de théâtre “Les filles aux mains jaunes”, jouée à Avignon, Bruxelles,Esch/Alzette, Aubagne, Marseille. 

Il   joue  également  dans   le  projet   Inspiration  Baroque  avec  Louis  Sclavis,  Matthieu  Metzger  etl’ensemble Amarillis, et dans Roll over Beethoven du compositeur Fabien Tehericsen avec JulienGrattard, François Corneloup, Jean­Charles Richard, Joachim Florent, François Verly et FrançoisMerville. Il  a participé  à  de nombreux enregistrements  pour  cinéma et   le   théâtre,  avec Chassol,  VincentCourtois, Bruno Girard, Sébastien Tellier, Jean­Philippe Viret….

David Potaux­Razel : guitare.Il se dirige très jeune vers le jazz et l’improvisation,  et  étudie à   l’American School of ModernMusic à Paris et au Berklee College of Music à Boston.Entre 2001 et 2005, il s’installe aux Etats­Unis. Il y monte le sextet Stoneage avec le saxophonisteGeorge Garzone. Il a aussi joué avec Tim Berne et a fait la prise de son de deux de ses disques. Ilenregistre   et   compose   pour   le   cinéma,   avec   notamment   le   morceau   “Solférino”   dans   le   film“Million Dollar Baby” de Clint Eastwood. Actuellement, il partage son activité entre Sibiel, Asap, et le groupe de Macha Garibian.

Théo Girard : contrebasse.Inspiré autant par Scott LaFaro et Claude Tchamitchian que par les musiques de l’est ou la popanglo­saxonne, il a baigné dans un environnement familial musical. Il a étudié auprès d’Olivier Sens, Denis Colin, Malo Valois, Hein Van de Geyn, Vijay Iyer et DaveDouglas. Membre fondateur de Sibiel, Chasseur et Nhog, il joue aussi dans le Bruit du Sign, Girafe,Bratsch, Univers Nino (Denis Colin), et avec Macha Garibian.Fondateur et directeur artistique de “Discobole Records” et de la “Compagnie du Discobole” auxprojets multiples et pluri­disciplinaires.