Huellas de Racine en Koltes

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    Comisin directivaPerodo 2012-2014

    Presidenta: Rosana Pasquale Universidad Nacional de LujnVicepresidenta: Alicia Tissera Universidad Nacional de SaltaSecretaria: Daniela Quadrana Universidad de Buenos AiresTesorera: Silvia Delayel Universidad Nacional de QuilmesSecretaria de Actas: Mara Fabiana Luchetti Universidad Nacional de LujnSecretario de Relaciones Pblicas: Elisabeth Viglione Universidad Nacional de San LuisVocal 1: Mara Laura Perassi Universidad Nacional de CrdobaVocal 2: Laura Marziano Universidad Nacional de SaltaVocal Suplente 1: Raquel Partemi Universidad Nacional de CuyoVocal Suplente 2: Mnica Ponce de Len Universidad Nacional de TucumnJunta Revisora de Cuentas: Liliana Morandi Universidad Nacional de Ro CuartoMara Elena Ceberio Universidad Nacional de Ro CuartoMnica Vidal Universidad de Buenos Aires

    Directrice de la publication: Estela Raquel Klett Universidad Nacional de Buenos Aires > [email protected]

    Rdactrice en chef: Ana Mara Gentile Universidad Nacional de La Plata > [email protected]

    Revue de la SAPFESU

    Sociedad Argentina de Profesores de Francs de la Enseanza Superior y Universitaria

    ISSN 0327-8964SAPFESU. Personera jurdica No 8012/82.

    Fundada en diciembre de 1979. Miembro de la FIPF.

    Ao XXXI Nmero 36 Noviembre 2013.

    Buenos Aires, Argentina

    Adresse lgale: Instituto Superior del Profesorado Joaqun V. Gonzlez,

    Ayacucho 632 (1026), Buenos Aires, Argentina.

    Information et adhsion: sapfesu-arg.fipf.org [email protected]

    Hecho el depsito que marca la Ley 11.723.

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    Comit scientifique

    Irma Bioujout de Azar Universidad Nacional de La Plata (Argentine)

    Isabel Alvarado Universidad de Concepcin (Chili)Philippe Blanchet Universit de Rennes (France)

    Monique Lebrun-Brosard Universit du Qubec Montral (Canada)Eliane Lousada Universidade de So Paulo (Brsil)Laura Masello Universidad de la Repblica (Uruguay)Ligia Saniz de Torrico Universidad Mayor de San Simn (Bolivie)

    Comit de lecture

    Lilia Castan Universidad Nacional de CuyoGuiomar Ciapuscio Universidad de Buenos AiresMara Ignacia Dorronzoro Universidad Nacional de LujnAna Mara Filippini Universidad Nacional de CuyoClaudia Gaiotti Universidad de Buenos AiresVirginia Gnecco Universidad Nacional de La PlataSilvia Labado Universidad Nacional de General SarmientoRaquel Pastor Universidad Nacional de TucumnRosana Pasquale Universidad Nacional de LujnElizabeth Viglione de Larramendi Universidad Nacional de San Luis

    Sommaire

    La co-construction pdagogique de lintercomprhension

    en formation de formateurs distance ......................................................... 7Mara Helena Arajo e S | Mara Elena Ceberio

    Huellas de Racine en el teatro de Bernard-Marie Kolts ............................ 23Estela Blarduni

    El acento enftico en el discurso informativo mediatizado.

    Anlisis perceptivo y contrastivo ................................................................. 34Amelia Bogliotti | Ana Mara Carullo

    La manipulacin enunciativa en textos acadmicos:

    el caso de la resea crtica ........................................................................... 48Mara Ignacia Dorronzoro

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    Littraties universitaires : scnes discursives, contextes et pratiques .................................................. 62Claudia Gaiotti

    Wilhelm von Humboldt et la reprsentation

    du monde par le langage ............................................................................. 77Patricia C. Hernndez

    Le rcit autobiographique comme outil

    dans la formation des futurs enseignants ................................................... 90Estela Klett

    Formation des enseignants de langues trangres. Lincidence du contexte .............................................................................. 101Marta Lucas | Mnica Vidal

    La contextualisation des manuels de FLE :

    Quels problmes ? Quels enjeux ? ............................................................. 112Rosana Pasquale

    Linfinitif : valeurs et emplois en franais et en espagnol .......................... 131Silvina Slepoy

    La rencontre entre le franais et lespagnol au cours des sicles .............. 151Henriette Walter

    Les auteurs des articles sont responsables de leur contenu.

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    Editorial

    La Revue de la SAPFESU en mutation

    La Revue de la SAPFESU est ne en 1983, fonde par Irma Biojout de Azar et dirige pendant 30 ans par cette femme clairvoyante et pugnace qui voulait alors rendre visible le travail et les recherches des enseignants au-del de notre pays. Notre chre Irma, cest ainsi que nous nous plaisons lappeler, remarquait dans le numro prcdent que la premire publication de notre Revue (anne 1, numro 1, novembre 1983) tait mince et ne comptait que 6 articles. Un numro par an a rgulirement vu le jour depuis 1983 et le volume de la revue a grandi au fil des numros : de 88 pages (no 1), il est pass progressivement environ 200 pages.

    Disons un mot des volutions structurelles. Il y a dabord lvolution naturelle des comits de lecture consquence des dparts en retraite des uns et des recrutements oprs en fonction des thmatiques abordes dans la revue. Quant au comit scientifique, il a t largi et on a associ des chercheurs latino-amricains, franais et canadiens. Jusquau no 35, cest Irma Biojout de Azar qui est directrice de la revue, partir du prsent numro, cest Estela Klett qui prend en main la publication. Il est signaler quavec le numro 35, en 2012, une rdactrice en chef, Ana Mara Gentile, vient pauler la directrice de la revue. Par ailleurs, les articles sont dsormais systmatiquement anonymiss.

    Une autre mutation est que la Revue de la SAPFESU sapprte paratre en ligne (que les inquiets se rassurent, il y aura la revue papier pour les auteurs et pour les bibliothques !). La mise en ligne de notre revue reprsente une nouvelle tape ncessaire. Dun ct, elle permettra une

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    meilleure diffusion tant donn que les contraintes budgtaires limitent les envois postaux dont les cots ont beaucoup augment. De lautre, la revue pourra trouver un nouveau public denseignants, chercheurs, traducteurs, et ce aussi bien dans notre pays qu ltranger. Nous esprons ainsi gagner de la visibilit.

    Nous voudrions conclure cet ditorial par un chaleureux hommage Irma Biojout de Azar, notre chre Irma, qui a fond la revue en 1983 et qui na cess duvrer pour cette publication pendant 30 ans. Avec son dynamisme et sa force, la revue a grandi et a acquis le prestige scientifique qui est le sien aujourdhui. Le travail dIrma pour Revue de la SAPFESU na pas arrt puisquelle ne cesse de partager avec nous sa sagesse et son exprience. Nous lui transmettons notre profonde gratitude.

    Estela KlettDirectrice

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    La co-construction pdagogique de lintercomprhension en formation de formateurs distance

    Mara Helena Arajo e SUniversit dAveiro (Portugal)

    [email protected]

    Mara Elena Ceberio Universit Nationale de Ro Cuarto (Argentine)

    [email protected]

    Rsum : Lapproche mthodologique de lintercomprhension, surgie en Europe en fin du XXe sicle, faisant partie des approches plurielles et interculturelles, est novatrice en Didactique des Langues. Cette approche, ses composantes, sa porte, ses publics, ses outils sont co-construits en formation de formateurs distance, sur la plateforme europenne Galapro. Le concept dIntercomprhension ainsi que lanalyse des profils dun groupe de forms, de leurs attentes et des premiers sujets de discussion crs concernant les dilemmes que les enseignants se posent au cours dune session de formation prcise font lobjet de cet article.

    Mots-cls : plurilinguisme, intercomprhension, formation de formateurs, travail collaboratif distance

    Jaime le prfixe inter car il veut dire crer des ponts . Forme Galapro, session 2011

    1. IntroductionSurgie aux annes 90 en Europe, lIntercomprhension, dornavant IC, comme approche mthodologique fait lobjet de pratiques de classe diverses et de recherche continue dans un continuum de rtroaction permanente. Elle prend vite pied sur dautres continents. En Amrique du Sud, des quipes universitaires au Brsil, au Chili, au Prou, en Uruguay et en Argentine avancent en enseignement et recherche orients vers tous les niveaux de lenseignement. En Argentine, le document ministriel 20101 pour la formation initiale des professorats de langues introduit lIC parmi les approches plurielles. Besoin est devenu la formation des enseignants

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    dans cette perspective didactique nouvelle. Le projet europen Galapro2 propose la formation de formateurs distance sur la notion mme, son insertion curriculaire, ses outils pdagogiques, dans un espace de temps appel session . la conceptualisation de lIC suivent, dans ce texte, la description succincte de Galapro et lanalyse des profils, attentes et motivations dun groupe de forms dans la session octobre-dcembre 2011, concernant leurs soucis conceptuels et mthodologiques en IC.

    2. LIntercomprhension : lments pour le balisage dun concept didactique provocateur

    Lintercomprhension est actuellement un concept incontournable en Didactique des Langues (DL), en particulier dans le cadre des approches plurilingues et interculturelles qui dominent les discours de cette discipline (Zarate, Levy & Kramsch, 2008). Il sagit dun concept assez polyphonique et complexe (Degache & Melo, 2008), qui est dclin diffremment selon les coles pistmologiques des auteurs et des groupes qui le travaillent (pour exemplifier, voir Ferro Tavares & Ollivier, 2010). Il se construit tout de mme autour dun certain nombre daxes qui permettent de le baliser et qui peuvent tre dfinis de la faon suivante (Arajo e S, sous presse) :

    considration du plurilinguisme (individuel et socital) en tant que stratgie, moyen et finalit, contribuant ainsi pour la conjugaison dune ducation au plurilinguisme avec une ducation par le plurilinguisme (Ferro Tavares, Silva & Silva et Silva, 2010);

    exploitation didactique des espaces de contact entre les langues, en pariant sur leurs zones deffraction (Coste, 2011) (objectives, subjectives e intersubjectives), comprises en tant que possibilits de construction de sens ;

    mise en valeur de lactivit cognitivo-verbale et stratgique de lapprenant, de ses capacits de (savoir) apprendre et de ses rpertoires (savoirs, expriences, habilets, attitudes, reprsentations), tout en lencourageant les dvelopper et se charger de son apprentissage, ce qui implique confier soi-mme et ses possibilits et comptences ;

    acceptation de la dissociation et du dsquilibre des comptences de langage, selon les parcours et projets des sujets.

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    Ces axes mettent en exergue une caractristique majeure du concept qui ne peut pas tre nglige : malgr les potentialits ducatives et psycholinguistiques de lapproche intgrative, dynamique, plurielle et transversale des langues quil propose (Doy, 2005), lIC est clairement une notion qui lance dnormes dfis (mme des provocations) aux systmes institus de formation et dducation en langues. Ceci car elle se situe rebours dune doxa scolaire, ou des reprsentations sociales sur ce qui est une langue et comment lapprendre et lutiliser, qui valorisent une idologie monolingue lcole o les langues sont tudies comme des systmes tanches et apprises sparment et dune faon linaire. Coste, Moore & Zarate crivent, dans le mme sens :

    Il est clair que, dans la presque totalit des systmes ducatifs, y compris quand ces derniers font une place importante lapprentissage des langues trangres, la juxtaposition de connaissances distinctes (langue par langue) lemporte sur la mise en place dune comptence plurilingue intgre (Coste, Moore & Zarate, 2009 : 33).

    Ainsi, nous pensons, comme Coste (2011), que lIC nest pas un concept immdiat et que son insertion ducative ne peut qutre mdie par la formation:

    On se risquera faire lhypothse que cette forme de relgation de lIC [du systme scolaire] trouve son origine dans le caractre peru comme quasi subversif de pratiques qui bousculent plus que dautres les cloisons entre les langues et qui, aux yeux de certains, passent ainsi les bornes. Dautant que, de manire plus marque que les autres approches plurielles, elle sappuie sur un dj-l des capacits des apprenants plus quelle ne requiert lexpertise dun enseignant (Coste, 2011 : 187).

    Nous comprenons donc que la formation des professeurs la didactique de lIC devient un dfi majeur et une condition incontournable pour faire vivre ce concept ou mieux, les pratiques quil inspire dans les espaces denseignement/apprentissage des langues. Cest le but de Galapro, que nous prsentons par la suite.

    3. Galapro : plateforme de formation la didactique de linter-comprhension

    Construite la suite des travaux en IC du groupe Gala (voir < www.e-

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    gala.eu >), Galapro propose une approche actionnelle et dialogique, plurilingue et interculturelle de lIC, dinspiration socio-constructiviste. Cette approche promeut linteraction plurilingue et la co-action des interlocuteurs, engags dans des projets communs o toutes les langues quils matrisent doivent tre mobilises ayant en vue la construction dun sens partag. LIC est ainsi dfinie (et pratique) en tant que forme de communication plurilingue o chacun sefforce de comprendre la langue de lautre et semploie se faire comprendre (Degache, 2009), le grand enjeu devenant la construction dun territoire commun de parole.

    Dans ce cadre, la plateforme conjugue une double finalit - une formation la didactique de lIC par la pratique de lIC -, tout en proposant aux professeurs de travailler ensemble et dans plusieurs langues dans lespace virtuel prsent dans la figure 1.

    Figure 1. La plateforme Galapro

    La formation suit un scnario chronologique, dit session, conu typiquement pour 12 semaines et organis en 4 phases plus 1 prliminaire (voir reprsentation dans la barre verticale droite, figure 1).

    Pendant la phase prliminaire, les sujets en formation (les forms ), inscrits dans des groupes rattachs des institutions de formation (les groupes institutionnels ou GI, qui suivent la formation en situation hybride)

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    ou dans un groupe tout distance, dcouvrent la plateforme et le scnario (une vido de dmonstration est disponible sur < http://www.youtube.com/watch?v=nRjAhqbmKBQ >). Cest dans cette phase aussi quils remplissent leurs profils individuels (gnral, langagier et professionnel), selon un modle qui leur est propos, et rflchissent ensemble sur leurs besoins, attentes et motivations en matire de formation lIC.

    Lobjectif de la phase suivante (Nos questions et dilemmes) est la discussion, intra et intergroupes, dans les forums, des questions et problmatiques identifies dans la phase prcdente, ayant en vue la constitution de groupes de travail (GT) plurilingues autour de certaines thmatiques considres par les forms comme pertinentes. Ces GT, qui intgrent des forms provenant de GI distincts, dfinissent leur plan de travail en phase 2 (Sinformer pour se former) et le dveloppent en phase 3 (En formation), avec laide des matriels, activits et ressources dposs dans lespace Bibliothque de la plateforme. Les produits du travail de chaque GT sont dposs, discuts et valus dans la plateforme dans la dernire phase de la session (Evaluation et Bilan) (pour plus de dtails, voir Arajo e S, 2010).

    Pour raliser ce travail, les participants disposent de plusieurs espaces (bureaux individuels et des groupes, bibliothque, ) et outils de travail (forum, wiki, partage de fichiers, chat et courriel), quils grent et occupent ensemble, sous la coordination dun responsable de session.

    4. Se former la didactique de lIC : attentes et motivations dun groupe de forms distance

    Comme nous lavons vu plus haut, lIC est un concept qui dfie les pratiques institues dducation linguistique, de par son approche plus intgre qui privilgie les ponts que les apprenants sont capables de trouver (et de construire ensemble) entre les langues et qui valorise leurs efforts pour accder au sens. La formation la didactique de lIC ne peut pas ignorer ce caractre dfiant du concept, faute ce que son efficacit sera fortement mise en cause. La meilleure faon de le faire, de notre point de vue, cest dancrer la formation sur les profils des sujets qui se forment, dans leurs histoires et parcours de vie, savoirs et croyances, motivations et attentes. Il faut donc rendre explicites et verbaliser ces profils ds le dpart, en les rendant accessibles aux formateurs.

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    Pour ce qui est Galapro, la connaissance des projets de dveloppement professionnel des forms se trouve facilite dans le cas des GI, de par la familiarit des formateurs avec les sujets (qui sont leurs tudiants) et la situation de formation, ainsi que du fait de la proximit physique et temporelle entre les uns et les autres (formation hybride). Ceci nest pas du tout le cas pour le GI tout distance, constitu par des professeurs de plusieurs provenances (gographiques, linguistiques, professionnelles), qui ne se connaissent pas entre eux (et qui ne connaissent pas non plus les formateurs) et qui se sont inscrits volontairement Galapro, tout en frquentant la session dans une modalit exclusivement distance. Et si un pourcentage assez significatif de ces inscrits en ligne abandonne la session assez rapidement, aprs 1 ou 2 rapides connexions (ce qui est un comportement assez typique des formations gratuites et distance), ceux qui restent (dits forms actifs ) sont toujours des professeurs trs motivs qui donnent des apports fondamentaux la formation et qui contribuent dune faon trs significative pour la qualit des travaux raliss.

    La question quil faut alors se poser est la suivante : qui sont ces sujets ? Pourquoi se sont-ils inscrits? Quels sont leurs motivations, attentes et besoins ?

    4.1. Corpus de ltudePour rpondre ces questions, nous nous sommes penchs sur les forms actifs du GI tout distance de la session Galapro 2011-20123. Plus particulirement, nous avons analys :

    - leurs profils individuels ;- leurs interventions dans les forums de la Phase 1 (Nos questions

    et dilemmes).

    4.2. Profils des forms du GI tout distance : les points de dpart de la formation

    Dans cette session, il y avait un groupe de 12 forms actifs inscrits dans le GI tout distance.

    Ces forms prsentaient des profils assez htrognes, en particulier pour ce qui est la nationalit (4 Brsiliens, 1 Franais, 1 Italien, 1 Suisse, 3 Argentins, 1 Bulgare, 1 Espagnol, 1 Roumain), lge (entre 27 et 50 ans, la plupart se situant au-dessus de 35 ans) et les langues dclares (tableau 1).

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    Langue 1 Langue 2 Autres Langues

    Portugais 5 1 2

    Franais 2 7

    Italien 1 1 7

    Espagnol 3 3 2

    Roumain 1 1

    Anglais 8

    Tchque 1

    Bulgare 1

    Russe 1

    Langues dclares dans les profils des forms actifs du GI tout distance

    Du point de vue professionnel, et lexception dun sujet (tudiant de master), le groupe est constitu par des enseignants avec plusieurs annes dexprience et des parcours de formation assez solides et longs, notamment en contexte universitaire (2 poursuivaient leurs formations de master et 1 de doctorat ; 4 avaient le degr de master et 1 de docteur).

    Si cette attitude dengagement professionnel semble caractriser les sujets de ce GI, les situations et contextes dans lesquels ils agissent sont trs diversifis. Ainsi, ces professeurs enseignent plusieurs langues, maternelles, classiques, trangres ou secondes (anglais, franais, latin, italien, portugais, ), et le font plusieurs niveaux (du primaire au suprieur) et dans diffrents contextes (coles publiques et prives, de formation gnrale ou professionnelle, universits). Un des sujets est professeur dhistoire, gographie et franais (LE) et un autre se dclare traducteur. La plupart des forms na eu aucun contact prcdent avec lIC en tant que mthodologie didactique, lexception dun qui a vcu une exprience Galanet (en tant qutudiant et tuteur), dun autre qui a particip un projet etwinning et dun dernier qui enseigne lIC luniversit. Pourtant, ils dclarent la pratiquer dans leurs quotidiens caractriss par le contact avec plusieurs langues.

    Ainsi, deux traits semblent communs tout le groupe :

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    - la forte prsence des langues et lamour dclar par ces objets ( Soy una apasionada de las lenguas F11) ;

    - la volont de dvelopper leur connaissance didactique sur lIC, un concept quils pensent pratiquer en tant que locuteurs mais quils ne matrisent pas en tant quenseignants et quils ne savent pas bien comment intgrer dans leurs terrains professionnels.

    Inscrites sur cet ancrage, les raisons de la participation de ces sujets Galapro deviennent plus explicites dans la section Motivation vis--vis de la frquence de cette formation de leurs profils professionnels. Ces motivations sont de deux ordres : personnel et professionnel.

    Les motivations personnelles renvoient au principe de plurilinguisme de Galapro (Arajo e S, 2010): une formation actionnelle o des professionnels de plusieurs provenances discutent ensemble des problmes communs et constituent ainsi une communaut de pratique de lIC pour se former lIC . Ainsi, nos professeurs souhaitent :

    - pratiquer lIC ( Adorei a ideia de participar de um grupo onde, apesar de falarmos lnguas diferentes, falamos uma s lngua F7) et dvelopper leurs comptences linguistiques par le biais de cette approche ( treinar meu francs e espanhol e aprender o que puder das outras lnguas F1);

    - rencontrer de nouveaux interlocuteurs et espaces de discussion et de partage de leurs expriences denseignement ( Je serais ravie de discuter avec les membres de Galapro sur des thmatiques diverses lies lapprentissage des langues et videmment sur lintercomprhension F10).

    Trs relies aux vcus htrognes des forms, les motivations professionnelles rvlent une appropriation subjective du savoir construire et la volont de le rendre significatif dans leurs contextes de travail. Ainsi, ces motivations sont surtout en rapport avec :

    - la dimension mthodologique de lIC, les sujets sinterrogeant sur les potentialits de lapproche pour la qualit des processus denseignement/apprentissage ( optimiser lefficacit du processus denseignement-apprentissage du FLE notamment dans le niveau primaire surmonter les difficults dapprentissage

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    observes dcouvrir de nouvelles manires, de nouvelles ides, stratgies F5) ;

    - ses conditions dinsertion curriculaire, dans les contextes ducatifs prcis o les sujets agissent ( Aprender mais sobre IC e sua integrao no currculo refletir sobre sua importncia no contexto brasileiro/latino e sul-americano e como desenvolv-la aqui F1).

    Ces motivations mettent donc en exergue la pertinence dautres principes noyaux de la formation Galapro (Arajo e S, De Carlo & Antoine, 2011) : la flexibilit (des parcours, des groupes, des thmatiques, des produits du travail) ; la diversification (des ressources, des matriels, des activits, de lvaluation) ; la centration sur le savoir professionnel du sujet qui se forme (antrieur et construire).

    4.3. Attentes et premires proccupations concernant lInter-comprhension: les forums de discussion intra-groupes

    La phase 1 de la session, Nos questions et dilemmes, sinitie par des premires discussions sur les forums privs de lespace du GI jusqu ce que ces premires proccupations deviennent des sujets poss dans le forum gnral de la phase o interviennent alors tous les forms de tous les GI (voir lambiance des forums dans la figure 2).

    Figure 2. Ambiance de communication dans les forums

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    De cette tape de travail, au sein du groupe Tout distance, nous pouvons relever des proccupations qui concernent des aspects distincts mais qui embrassent lapproche mthodologique nouvelle.

    En effet, une des questions concerne lun des publics possibles et la modalit de lapprentissage: avancer dans la rflexion sur les bonnes stratgies susceptibles dinitier les jeunes adolescents des pratiques dintercomprhension distance (car jenseigne en lyce) . F2

    Ce souhait davancement implique une rflexion pralable et la suite de cette intervention indique une question didactique ponctuelle mais centrale, lvaluation des comptences: ... intresse par une forme dvaluation qui permette de faire valoir les dmarches entreprises dans ce genre de communication . F2

    Les propos de ce sujet tmoignent aussi de la mconnaissance de lIC au niveau secondaire dans son pays dorigine, mme si les comptences valuer rpondent trs bien aux comptences attendues dans le cadre ducatif europen . F2

    La suivante intervention drive vers un sujet didactique prcis, le besoin dune didactique intgre des langues associe au besoin defficacit:

    Je cherche des outils thoriques et (surtout!!) pratiques (stratgies) pour rendre plus effectif lapprentissage dune langue trangre. En ce sens, je ressens labsence dune Didactique Commune, partage par dautres langues, tant donnes les normes difficults des lves au moment dincorporer deux langues trangres (anglais et franais). F5

    Les outils que lenseignante rclame relvent de lobservation du milieu scolaire particulier o elle travaille, o plus dune LE fait partie des curricula en constituant des disciplines isoles. Son intention de rendre plus effectif lapprentissage dune langue trangre par le biais de lintgration interdisciplinaire des langues montre son valuation exprientielle et critique par rapport aux situations denseignement et apprentissage.

    Les deux interventions suivantes, tant lune rplique de lautre, indiquent comment lIC est perue dans sa multidimensionnalit linguistique et culturelle :

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    Comment initier les jeunes lintercomprhension dans une exprience qui permette: dobserver la transparence des langues apparentes/ mais aussi leur originalit propre ; dtablir une vritable coopration entre les participants qui soit satisfaisante et qui donne bien le sentiment davoir agi ensemble. F2

    A m se me ocurre, ligada a este dilema, esta pregunta plutt deindole interculturel: Qu temticas de ndole intercultural o universal podran plantearse como disparadores que estimulen y motiven a los alumnos et en mme temps leur permettent de **simpliquer ds leurs propres cultures et de leur propre monde, pour dcouvrir celui de lautre...Une inter-dcouverte. F7

    La comparaison, la rflexion, le dressage de ponts entre les langues et les cultures sont la base de ces propos.

    La mconnaissance de lIC dans le milieu de travail est voque par des intervenants europens et sud-amricains : Je dois beaucoup expliquer sur ce quon entend par intercomprhension autour de moi et convaincre du bien fond dune telle approche . F2

    Cette ide de lentraide des langues est pratiquement mconnue parmi les profs. Et cet isolement est aussi vident entre les diffrentes disciplines. On enseigne et on apprend comme dans des compartiments tanches, compltement spars les uns des autres. On voit cela au moment dvaluer les rsultats chez les lves: ils sont incapables de faire des rapports, dtablir des liens Il faudra, je crois, enseigner enseigner et apprendreVoil pourquoi je crois que lintercomprhension est la cl. F7

    Lintervention dune autre collgue provenant dun autre pays sud-amricain va dans le mme sens : non seulement est voque la non communication entre les enseignements scolaires mais la dominance dune seule langue trangre dans loffre ducative. Au cours des dbats se profilent ainsi des sujets pour les tapes suivantes: Quase que poderia ser um tema para um GT: como que as crianas vivem a IC no seu mundo plurilingue????? F1. Dans ce GI, rappelons-le, cohabitent des forms/enseignants ayant eu (et projetant avoir) des rapports diffrents lIC.

    Lintervention suivante est dune valeur mthodologique norme pour une dmarche possible dans un cours de latin au secondaire, dans un cadre de lecture plurilingue :

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    Nos lves nont aujourdhui plus la mme connaissance de la grammaire /syntaxe, parce que les objectifs de lenseignement ont chang et que la syntaxe est aussi moins enseigne dans la langue maternelle. Cela ne rend pas les choses faciles, mais peut-tre tout aussi intressantes : les lves saccrochent/sintressent dabord aux mots qui leur semblent transparents, ou dont ils comprennent le sens. Ils sappuient aussi sur le contexte, lnonciation, lorganisation du texte, la typographie leurs propres reprsentations, comme ils le font avec un texte crit en franais. Avec tout cela, ils ont dj des repres, des questions. Trs vite, ils se demandent qui fait/ dit quoi ? Cest l que dautres indices leurs sont utiles (sujet/ verbe/ complment), des indices qui pour tre identifis ncessitent quelques connaissances. Dans les langues romanes, je trouve que ces indices-l sont bien faciles trouver, car la syntaxe est trs similaire Les lves sen rendent compte quand nous comparons le latin des traductions plurilingues. Cest pourquoi, lorsque ces lves dcouvrent lespagnol, ...ils trouvent quil est assez facile de comprendre (en tout cas plus que sils devaient comprendre du latin !). F2

    La suite de lintervention retrace les pas de la lecture intercomprhensive : stratgies de lecture globale, recours la comparaison entre les langues, rflexion devenant pratique, connaissance partielle, formulation dhypothses, construction progressive de la connaissance en langues, investissement des sujets :

    Au final, la stratgie repose bien sur la dbrouillardise, la comparaison incessante des langues entre elles, une pratique dailleurs plus quune rflexion mtalinguistique. Cest seulement quand on ne comprend plus, et quil y a une diffrence radicale, que cela mrite dtre observ, expliqu, compris Mais comme nous allons lconomie avec ces connaissances en grammaire, je suis tout fait daccord que ce serait utile de les harmoniser, de les rendre plus cohrentes, tant du point de vue du concept que du point de vue de la dnomination. F2

    La mme forme illustre par la suite la dcouverte du sens dun mot, valorisant la connaissance partielle et lauthenticit de la communication dans des scnarios pdagogiques sur des dispositifs technologiques, tels que les plateformes Galanet et Galapro:

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    Cette manire dapprendre repose aussi sur lide quon ne maitrise, ni ne comprend pas tout. Por ejemplo, no entiendo exactamente lo que significa Tri legal no s tampoco cual es la lengua de esta expresin... entonces, creo que es una palabra dinmica para decir que todo est bien, o un saludo igual que hasta luego? Tant pis, cela ne mempche pas de comprendre le message global. Il faut donc aussi accepter lide dune connaissance partielle, avec des manques qui vont peu peu se combler au fur et mesure. Llve habitu des exercices artificiels ou tout est vrai ou faux doit entrer dans une autre dmarche. F2

    Dautres participants soccupent des supports pour la classe:

    Acho que vlido tambm trabalhar com publicidade. Primeiro porque as imagens falam por si s, depois porque so textos curtos e diretos. A partir da ir associando as palavras transparentes, et au fur et a mesure ir aumentando os textos e diminuindo as figuras. F7

    En un primer momento seran textos seleccionados y proporcionados por m los que usara con el alumnado. La Wikipedia, los peridicos, revistas digitales nos pueden proporcionar multitud de posibilidades. F8

    Les propos recueillis lors des premiers changes intragroupe Tout distance mettent donc en vidence la richesse que lhtrognit de contextes, de formations et de connaissances concernant la notion et pratique pdagogique de lIC, dj observe dans les profils de ces sujets, rinvestit sur la formation mme. Lobjet IC est vu sous des angles varis et en rapport avec le savoir didactique contextualis de ces enseignants en change. Ces savoirs et premires questions seront socialiss et partags dans les forums suivants o tous les galaproniens se rencontrent.

    4.4. Toutes les questions et dilemmes : les forums de discussion inter-groupes

    Trente-et-un sujets de discussion se sont inscrits sur les forums inter-groupes de la phase 1. Un parcours sur les titres rvle au moins cinq catgories de groupement. Dans le tableau suivant, ces groupements sont suivis des titres des forums, le numro entre parenthses indiquant le nombre dinterventions dans chacun dentre eux, soit, 1019 changes. Les titres sont retenus dans la langue o ils ont t exprims.

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    Groupement Sujets de discussion

    Dfinition de lapproche O que a Intercompreenso? (33); IC entre lnguas no aparentadas (84)

    Reprsentations/rsistances Prjugs professionnels: un obstacle lInter-comprhension (107); Representaes, dilogo

    intercultural e IC (37);

    IC et rapports linguistiques Estrangeirismos (77); Faisons de langlais notre alli (40); Interferncias lingusticas: positivo ou negativo? (41); Sinonmia interlingustica (14);

    Latinistes et intercomprhension en langues romanes (7); Variante actuale ale limbilor in

    intercomprehensiune (3); A Intercompreenso e os atos de fala associados cultura de cada

    falante (3); Registos de lngua:discurso formal e informal (16)

    IC et rapports didactiques Concevoir des Units didactiques intercomprhensives (58); Intercompreenso nas aulas (estratgias didticas... 45); A IC, uma forma de aprender? (23); Lorsquenseigner/apprendre

    rime avec EVALUER (13); Desenvolvimento de livros didticos especficos para a

    intercompreenso (16); A intercompreenso para a melhoria do ensino de lngua materna (32); Literatura e Intercompreenso (34); As novas mdias e a intercompreenso (11); Estratgias

    de compreenso, atitudes e competncias (5); A oralidade x Intercompreenso (3); La IC: ventana a nuestras culturas populares (65); Les stratgies de comprhension plurilingue avec les nouvelles

    technologies (6); Mudar o ensino das lnguas estrangeiras a partir da IC (14); Ensino Lnguas de

    Herana (como EPE!) e Intercompreenso (22)

    Intgration curriculaire et publics cibles

    Integrao curricular da IC (83); A intercompreenso e a linguagem dos jovens

    (37); A infncia e a intercompreenso (86); Como a intercompreenso pode ajudar na educao

    jovens e adultos fora de faixa escolar (4)

    Mme si le dsquilibre quantitatif en faveur des questions didactiques est vident, les sujets de discussion crs couvrent largement les enjeux de lIC et mobilisent srement les inquitudes vers dautres questions et dilemmes professionnels.

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    La premire conceptualisation est dj faite. Dans la suite des phases de la session, comme nous lavons expliqu plus haut, les GI se disperseront et leurs membres intgreront les Groupes de Travail pour continuer discuter daprs leurs intrts particuliers. Les changes aboutiront dans une production de synthse qui sera publie sur la plateforme et joignable pour les co-quipiers de la session ainsi que par tous les internautes qui sintressent la thmatique (sur < www.galapro.eu/sessions >; les travaux de cette session sont publis sur Arajo e S, De Carlo & Antoine, 2011).

    5. ConclusionsGalapro constitue un espace plusieurs effets et consquences. Les formateurs-forms, nimporte quelle connaissance/exprience aient-ils eu en IC, sintgrent dautres pour sinterroger, se rpondre et prciser une approche mthodologique nouvelle relevant de la didactique du plurilinguisme et motivant une certaine rupture, en quelque sorte, au sein de la didactique des langues. La bibliographie et les ressources disponibles (et elles sont dj abondantes) et les connaissances prexistantes de la part de ceux qui sengagent dans la formation deviennent un soutien et un point de dpart la fois, pour aller plus loin en travail collaboratif, en change et cration.

    Rfrences bibliographiques> Arajo e S, M. H. (sous presse). A Intercompreenso em Didtica de Lnguas:

    modulaes em torno de uma abordagem internacional . Linguarum Arena, n4.

    > Arajo e S, M. H. (Coord.) 2010. Manual Galapro Formao de formadores para a intercompreenso em lnguas romnicas. Aveiro : Universidade de Aveiro.

    > Arajo e S, M. H., De Carlo, M., Antoine, M.-N. (Coords.) 2011.

    Lintercomprhension: la vivre, la comprendre, lenseigner. Cadernos do LALE. Aveiro : Universidade de Aveiro.

    > Coste, D. 2011. Plurilinguisme et intercomprhension . In lvarez, D.,

    Chardenet. P., Tost, M. (Dir.). Lintercomprhension et les nouveaux dfis pour

    les langues romanes. Paris : Union Latine, pp.179-189.> Coste, D., Moore, D., Zarate, G. 1997. Comptence plurilingue et pluriculturelle.

    Strasbourg : Conseil de lEurope.

    > Degache, C. 2009. Nouvelles perspectives pour lintercomprhension (Afrique

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    de lOuest et Carabe) et volutions du concept . In: Arajo e S, M. H. et al.

    (Orgs.). A intercompreenso em lnguas romnicas. Aveiro : Universidade de Aveiro, pp. 81-102.

    > Degache, C., Melo, S. 2008. Introduction. Un concept aux multiples facettes

    . Les Langues Modernes, n1, pp. 7-14.

    > Doy, P. 2005. Intercomprhension Guide for the development of language education policies in Europe. Reference Study. Strasbourg : Council of Europe.

    > Ferro Tavares, C., Ollivier, C. (Eds.) 2010. O conceito de Intercompreenso: origem, evoluo e definies. REDINTER-Intercompreenso, 1.

    > Ferro Tavares, C., Silva, J., Silva E Silva, M. 2010. Des notions actuelles (et

    potentielles) dintercomprhension en didactique des langues-cultures .

    REDINTER-Intercompreenso, n1, pp. 125-155.

    > Zarate, G., Lvy, D. & Kramsch, C. (Coord.) 2008. Prcis du plurilinguisme et du pluriculturalisme. Paris : ditions des Archives Contemporaines.

    Notes

    1. Proyecto de mejora para la formacin inicial de profesores de nivel secundario.

    (2010). Ministerio de Educacin de la Nacin (Argentina), Secretara de Polticas

    Universitarias (SPU), Instituto Nacional de Formacin Docente (INFOD). Lenguas

    extranjeras: pg.147-199.

    < http://repositorio.educacion.gov.ar/dspace/bitstream/handle/123456789/89787/

    Proyecto%20Mejora%20Lenguas%20Extranjeras.PDF?sequence=6 >2. Galapro. Plateforme de formation lIntercomprhension. Coordination:

    Universit dAveiro (Pt). Partenaires: Universits de Lyon et de Grenoble (Fr), de

    Cassino (It), de Mons-Hainaut (Be), Autnoma de Barcelona y Complutense de

    Madrid (Es), et Alexandru Yoan Cuzi - Iasi (Ro).

    3. Helena Arajo e S est coordinatrice du projet Galapro. Elle a t responsable

    de la session 2011-2012. Mara Elena Ceberio a t lune des formatrices dans la

    session cite.

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    Huellas de Racine en el teatro de Bernard-Marie Kolts

    Estela BlarduniIdICHS, FaHCE, UNLP, CONICET

    Facultad de Filosofa y Letras, UBA

    [email protected]

    Resumen: En este artculo estudio los ecos del teatro clsico francs, en especial de la dra-maturgia de Jean Racine, en la obra teatral de Bernard-Marie Kolts, uno de los autores ms representativos del teatro contemporneo. Mediante rasgos de estilo, recursos retri-cos y temticas provenientes de la tragedia de Racine, Kolts crea un teatro que- a seme-janza del autor clsico- concede especial importancia a la palabra insuflada de potente carga potica. A la par, su obra produce una disolucin de ciertos procedimientos clsicos que instala la inestabilidad de sentido y exige una percepcin abierta, fragmentaria, propia del teatro posdramtico.

    Palabras clave: teatro, poesa, preceptiva, estilo, disolucin, posdrama

    1. La palabra en el teatro de Racine y Kolts La obra teatral de Bernard-Marie Kolts, (1948-1989) interrumpida por su muerte prematura, constituye una de las dramaturgias del siglo XX ms reconocidas y representadas en la actualidad, tanto en Francia como in-ternacionalmente. Mediante una escritura personalsima que equilibra la lengua hablada y la escrita, Kolts se muestra como testigo sagaz e impu-gnador de su tiempo en obras que plantean enigmas cuya resolucin on-tolgica queda en perpetua suspensin, exigiendo una percepcin abier-ta, fragmentaria, ms all de toda sntesis globalizadora. Estos ltimos rasgos permiten caracterizar la mayora de sus obras como posdramas, tal como ha denominado Hans-Thies Lehmann a cierta produccin teatral surgida entre las dcadas de los 80 y los 90 que, a diferencia del llamado por Martin Esslin Teatro del absurdo, no percibe ya lcroulement des certitudes dans la conception du monde comme une angoisse mtaphy-sique, mais comme une donne culturelle pralable vidente et allant de soi (Lehmann, 2002: 80).

    En qu sentido podemos relacionar este artista tan representativo de

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    nuestro tiempo con el teatro clsico? Sabemos que la primera represen-tacin teatral que lo conmovi profundamente fue Medea de Sneca pro-tagonizada por Mara Casares; quizs no sea casual que sus personajes, al igual que Medea, sean a menudo marginales, extranjeros, excluidos, br-baros del mundo contemporneo. Pero adems, a travs de la estructura de sus obras, de los rasgos de estilo, de recursos retricos y de temticas, podemos sealar puntos de contacto con Jean Racine, cuyas tragedias expresan la culminacin ms acabada y perfecta del clasicismo francs del siglo XVII, acuado a partir de la imitacin de las obras ejemplares de griegos y latinos.

    La obra del dramaturgo clsico se desarrolla en plena Contrarreforma, en el trnsito del Renacimiento a la Ilustracin. En la poca donde el abso-lutismo real, cada vez ms poderoso en relacin con la nobleza, impo-na desde el Estado una centralizacin cultural que vena construyndose desde la primera mitad del siglo y que, particularmente en la lengua, la literatura y el teatro se afianzaba a partir de de la creacin de la Academia de Letras y de la redaccin de una Gramtica y de un Diccionario. Adems, profusas publicaciones de eruditos como Hyppolite de La Mnardire, Grard Vossius, Franois dAubignac, Pierre Corneille y Jean Chapelain entre otros, haban contribuido a ordenar, clarificar y hacer accesibles al gran pblico los principios de la esttica clsica provenientes de las in-terpretaciones que los estudiosos italianos haban realizado de la Potica de Aristteles1. La voz de Luis XIV, el rey Sol, se haca sentir en todas las cuestiones de Estado, incluyendo las disputas teolgicas entre jesuitas y jansenistas -estos ltimos, maestros del dramaturgo, quien haba estudia-do en la abada de Port Royal.

    Escnicamente, Racine no fue un innovador. Mantuvo e incluso acentu el ascetismo que haba hallado en sus predecesores: son proverbiales tan-to la limitacin de su lxico como la pobreza y sencillez extrema de sus medios teatrales. A pesar, o en virtud de esta austeridad, la palabra ad-quiere en su teatro especial relevancia. Karl Vossler2 denomin al trgico el poeta del renunciamiento y seal que la palabra en sus personajes es menos la expresin y la eclosin, que el velo y el filtro de su alma (Vossler, 1947: 133). En ellos, la sobriedad y estricta economa se hallan condicionadas por la plenitud y profundidad del contenido anmico de quienes dicen poco, porque piensan y sienten mucho.

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    Ajoutez quelquefois, et souvent effacez (Boileau, 1953: 33), aconseja-ba su contemporneo, Nicolas Boileau, quien en su Art Potique conden-s los conceptos que constituan el cdigo de la preceptiva clsica y que la dramaturgia de Racine ejemplifica paradigmticamente. Por su parte Kolts, a diferencia de algunos teatristas de la actualidad que restan im-portancia al texto escrito, se aproxima en este primer aspecto a Racine, ya que concede importancia primordial a la palabra y trabaja obsesivamente el estilo a la manera de los clsicos: Jai crit en effaant sans cesse. Je suis persuad que l est notre seul travail, savoir supprimer (Ubersfeld, 1999 : 167).

    2. Leyes de la preceptiva clsica y rasgos de estiloRespecto de la construccin de las obras, sabemos que Racine, a diferen-cia de Corneille, se adapt magnficamente a las exigencias de la precep-tiva referidas esencialmente a la estructura externa organizada en cinco actos, y a las conocidas unidades de accin, lugar y tiempo. La primera, necesidad de una accin nica y completa estructurada internamente en introduccin, nudo y desenlace, haba sido la nica enunciada por Arist-teles en su potica. Los clsicos franceses del siglo XVII haban seguido a los comentaristas italianos del Renacimiento y haban incorporado las dos siguientes: la tragedia deba desarrollarse en un solo lugar y en el trans-curso de un da.

    Constreirse a estas reglas no perturb en nada al poeta, ya que cuando en sus piezas la accin comienza, los hechos y pasiones fundamentales ya han sucedido o ya se han desatado, de modo que podemos llamar a sus tragedias actos finales, casi agonas. El pasado, casi siempre asociado a la culpa individual o ancestral, gravita en los hroes racinianos, esto indu-dablemente fundado en la formacin jansenista recibida en Port Royal, bajo la influencia de su maestro, el padre Arnauld, con la conviccin de que slo algunos hombres nacen con la gracia divina que les procura la salvacin de sus almas a pesar del pecado original.

    Por su parte, Kolts, lector apasionado del filsofo jansenista Pascal, construye un mundo escindido entre aquellos seres fatalmente conde-nados y los otros; y para ello, salvo la excepcin de Roberto Zucco, tam-bin recurre a la regla clsica de las unidades. A propsito, seal que tras un perodo de experimentacin haba descubierto que en el teatro,

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    a diferencia de la novela o el cine, el tiempo corre imperativamente de modo lineal y sin interrupcin desde el comienzo al final de la obra, y que uno no puede cambiar de decorado sin razn:

    Bref, jai dcouvert la rgle des trois units, qui na rien darbitraire, mme si on a le droit aujourdhui de lappliquer autrement. En tous les cas, cest bien la prise en compte du temps et de lespace qui est la grande qualit du thtre. (Kolts, 2001: 136)

    Adems, podemos relacionar el sentido de las unidades en el teatro de Racine con la esencia minimalista de su dramaturgia, como expresaba en el Prefacio de Brnice: toute linvention consiste faire quelque chose de rien (Racine, 1963 I: 358). La frase alude a la simplicidad de la intriga, refinamiento de una sobre-exigencia aadida a la unidad de accin, que siglos ms tarde invocara Flaubert para sus novelas, agregando una pre-misa en cierto modo tambin implcita en la frase de Racine: no interesa cul es el tema que se trate, lo importante es la perfeccin formal propia del arte y de lo bello. El comentario de Kolts a propsito de su obra Quai Ouest, descansa en un principio semejante: On a trop souvent tendance, lorsquon vous raconte une histoire, poser la question pourquoi? , alors que je pense que la seule question se poser est comment ? (Kolts, 2001 : 129).

    Cmo desarrollar a lo largo de una tragedia un acontecimiento nfimo, prximo a la nada? Racine lo logra sembrando la duda, la indecisin o la deliberacin en sus personajes. (Backs, 1981: 41-42) En general existe en ellos una reticencia a decir la verdad, ya se trate de las largas negociaciones de Bajazet y Roxane, o la forma velada a travs de silogismos que emplea Hippolyte para defenderse ante su padre de las acusaciones de Oenone, o en Phdre misma, para quien confesar su secreto, significa morir, motivo por el que Roland Barthes la ha considerado une tragdie nominaliste (Barthes, 1963: 109), en la que confesar o no la pasin es el verdadero tema.

    De modo semejante, se presenta una accin simple y retardada en Kolts a travs del estatismo e irresolucin del protagonista de Lhritage, o en el silencio de ese otro, extranjero, a quien se dirige sin recibir respuesta el personaje de La nuit juste avant les forts, o en la reticencia del CLIENTE a expresar abiertamente su deseo ante la insistencia del DEALER en Dans la solitude des champs de coton.

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    Por otra parte, en Racine muchos de los acontecimientos importantes para el avance de la accin suceden fuera de escena, y no siempre por imperio de la ley del decoro que impona sustraer a los ojos del espectador aquellas imgenes de muerte o de sangre que lo pudieran importunar, tal como la decisin de Andromaque de aceptar el casamiento con Pyrrhus y luego ma-tarse, tomada entre el Acto III y el IV; del mismo modo Kolts seala: Les solutions apparaissent toujours comme devant se jouer hors du plateau, un peu comme dans le thtre classique ( Kolts, 2001: 133). En este sen-tido, lo nuevo y diferente respecto del autor clsico aparece en Kolts en la libertad explcita que deja a la interpretacin del espectador lo que sucede en el exterior, cuando los detalles no le parecen decisivos, por ejemplo, en Quai Ouest ante la muerte de un personaje, Koch, quien puede haber sido asesinado o haberse suicidado, comenta que en todo caso el resultado sera siempre el mismo, y agrega: Chacun peut bien avoir son opinion sur la question, quest-ce que cela change? (Kolts, 2001: 130).

    Muy limitado en las indicaciones escnicas, el teatro de Kolts, como el de Racine, carece prcticamente de didascalias con referencias explcitas a la diccin o el decorado, quizs algunas veces se menciona un gesto, pero el actor slo halla en la frase pronunciada la sugestin necesaria para interpretar al personaje.

    Respecto del espacio escnico, la unidad de lugar en el teatro de Raci-ne refuerza la atmsfera opresiva en que se debaten los hroes, aban-donados por el Deus absconditus de los jansenistas. (Goldmann, 1968: 51-54) Barthes ha subrayado la aridez de los lugares trgicos racinianos, encerrados entre el desierto y el mar, donde la sombra y el sol aparecen en estado absoluto (Barthes, 1963: 9) En ese hbitat la nica posibilidad de huida se halla en el mar o en la muerte. Phdre, etimolgicamente la luminosa, es nieta de Helios, el Sol y por el lado paterno est emparen-tada con las potencias de la Tierra. Slo la confesin de su culpa antes de morir la libera: Et la mort mes yeux drobant la clart, /Rend au jour, quils souillaient, toute sa puret. (Racine, 1963 II: 294) Toda la tragedia se teje a partir de las imgenes de luz y sombra, claridad y oscuridad, explotadas potica y dramticamente desde el punto de vista simblico, mtico y religioso y ligadas a la de la llama, como metfora de la pasin que Phdre expresa mediante un oxmoron: flamme si noire , cuyos efectos la hacen transir et brler (Racine, 1963 II: 247).

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    Ambos autores nos tienen acostumbrados a lugares espaciosos y des-pojados en los que casi no aparecen objetos; en el caso de Kolts, las conocidas puestas de Patrice Chreau se realizan en hangares o fbricas abandonadas; no es casual que la iluminacin con potentes reflectores proyectados en la oscuridad en Dans la solitude des champs de coton co-bre importancia: responde a las didascalias internas que aparecen en un texto pleno de smbolos proxmicos, y con ricas alusiones como en Raci-ne, a los juegos de luz y sombra.

    La amplitud tenebrosa de los espacios koltesianos se relaciona con la mar-ginalidad y la angustia opresiva en el laberinto de las grandes ciudades. Dicha angustia se refuerza en La Nuit juste avant les forts con la alu-sin a la lluvia cuyos regueros evocan los barrotes de una celda, como en Spleen LXXVIII de Les fleurs du mal de Baudelaire3.

    Si en el inicio de Dans la solitude des champs de coton, el personaje del Dealer alude a la hora nocturna: qui est celle o dordinaire lhomme et lanimal se jettent sauvagement lun sur lautre (Kolts, 1986: 9); para-lelamente, como en Racine, se asocia el deseo con imgenes de llamas, y tambin se recurre al oxmoron, ya que se menciona que aquellas, con-tradictoriamente, semblent glaces comme des crpuscules dhiver (Kolts, 1986: 16). Los recursos de estilo en Kolts: simetras, repeticiones, ritmo ternario de las frases y puntuacin, refieren a una prosa de cuidado preciosismo clsico.

    En coincidencia con Racine, cabe mencionar la importancia que en ambos autores adquiere la alusin a la mirada y todas sus variantes semnticas y metafricas enunciadas con verbos o sustantivos. Constituye la forma predilecta de expresar las relaciones escnicas entre los personajes, ya sea de pasin amorosa, o, ms a menudo, de violencia, odio, sojuzga-miento, podero, amenaza o desprecio; as Phdre confiesa su eros s-bito y apasionado hacia Hyppolyte mediante el verbo ver: Je le vis, je rougis, je plis sa vue (Racine, 1963 II: 50) ; en Dans la solitude, el Dealer dice al Cliente : Je vois votre dsir comme on voit une lumire qui sallume (Kolts, 1986 : 10), o: ... nexiste que le fait que vous mavez regard et que jai intercept ce regard ou linverse ( Kolts, 1986 : 18).

    Por otra parte, a propsito de elecciones de estilo, existe una figura que la retrica clsica denomin hipotiposis, referida a una descripcin viva y

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    eficaz de una imagen o un hecho del pasado. Segn Roland Barthes (Bar-thes, R. 1962, 21) es el recurso ideal para plasmar el fantasma raciniano mediante el cual se evoca placenteramente el nacimiento del amor como una verdadera escena pictrica, con claroscuros a lo Rembrandt: Phdre conmovida de encontrar en Hippolyte la imagen de Thse, Nron revi-viendo el momento en que se enamora de Junie. Algo semejante ocurre en Kolts: si sus protagonistas se mueven en un mundo cerrado e insegu-ro, donde no existe el don, sino nicamente el intercambio o la soledad, queda slo el refugio en la imagen fantasmtica y utpica: Roberto Zucco evocando las altas montaas nevadas del frica, el extranjero protago-nista de La Nuit juste avant les forts que en la hostilidad de Paris aora descansar sobre la hierba, o la posibilidad de pasearse desnudo en la soledad de un campo de algodn, cronotopo que menciona el Dealer, que es a la vez lugar, momento de la noche y estado de alma, y que Patrice Pavis (Pavis, P. 2001 86) considera un lugar fetal y fantasmtico, suerte de refugio en simbiosis con la naturaleza o con la madre.

    3. Posdrama y mecanismos de disolucinDans la solitude des champs de coton, considerada la obra maestra de Kolts, ilustra a la par el empleo y la disolucin de ciertos mecanismos del clasicismo, que aparece como uno de los rasgos caracterizadores del posdrama. Pensada como un dilogo filosfico, nos enfrenta a un largo duelo verbal entre dos personajes: el Dealer y el Cliente. En la Obertura, la nica didascalia de la pieza aclara el significado de la palabra inglesa deal (Kolts, B.M, 2001 7), que se erige en metfora de las relaciones humanas regidas por la lgica del mercado; a continuacin sigue el dilogo de los dos personajes de quienes desconocemos los habituales rasgos caracteri-zadores: nombre, edad, ocupacin, procedencia social.

    Como en Racine, del intercambio verbal surge la desconfianza, el temor a la traicin o el engao del otro y tambin el significado aludido pero no expresado directamente. Asimismo, en la mayora de las obras de Kolts, dentro de un espacio signado por la angustia y la violencia, los desplaza-miento de los personajes -avances, curvas, retrocesos- tienden a estable-cer un movimiento centrfugo de huida que favorece la construccin de una dramaturgia de la bsqueda vana, de la pura circularidad (Coquelin, 1997: 45-57).

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    Toda la obra en realidad gira alrededor del debate argumentativo genera-do por el Dealer, quien insta al Cliente a que le formule un pedido, segura-mente generado por un deseo que el segundo se niega a formular. Kolts conoca muy bien las leyes de la argumentacin, pero en el texto la lgica del deal -persuasin, defensa, contra-ataque- sobrepasa e incluso borra las leyes del intercambio psicolgico, y es a partir de esa premisa que se produce un desplazamiento, una desvalorizacin irnica de los cnones clsicos que traba el mecanismo convencional de resolucin del conflicto, tanto en escenas particulares como en el desenlace final que, como un espejismo, se aleja paulatinamente. De este modo en lugar de una per-cepcin globalizada y uniforme se instala otra, inestable, fragmentaria y abierta, propia del posdrama.4

    A ello contribuye que muchas de las frases pronunciadas, especialmente por el Dealer, tienen el carcter de sentencias clsicas, que expresan ver-dades generales en un presente gnmico; sin embargo la deconstruccin de este procedimiento se realiza a partir de la propia contradiccin de su naturaleza, mediante frmulas vacas o enigmticas para el lector-es-pectador que no puede comprender los presupuestos ideolgicos que las sustentan: il tait sot de refuser un parapluie lorsquon sait quil va pleu-voir (Kolts 1989: 49); Un dsir se vole mais ne sinvente pas (Kolts, 1989: 44). As, a partir de una frase gramatical y sintcticamente correcta, se teje una retrica que impide la legibilidad de un significado unvoco, produciendo en cambio, ex profeso, la ambigedad semntica.

    Voluntariamente la accin no resuelve de manera abierta el enigma del texto5; qu se ofrece y qu se desea y en qu nivel del ser?, droga, sexo, muerte?, el deseo del deseo del otro? Falsamente se hace creer al espectador que la metfora del deseo se develar; podemos suponer que quizs desde el principio, o seguramente en el final, ambos personajes llegarn a entenderse perfectamente con medias palabras y que slo bas-ta la perspicacia del espectador para comprenderlas o develarlas, pero las pistas siempre se confunden y borran. Como en Racine, la palabra va ms all de una frmula lingstica y constituye un acto de habla ambiguo, mediante el cual el personaje esconde su verdadero deseo. En el desenla-ce queda resonando la afirmacin repetida dos veces por el Cliente como una rotunda certeza: Il ny a pas damour (Kolts, 1989: 60), quizs el pedido de amor es lo que une a ambos personajes? Toda la maraa del

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    texto encerrara de modo impreciso ese pedido, tal como sostiene Ubers-feld? (Ubersfeld, 1999: 148/149) Tal vez esa sea slo una parte de la res-puesta que el texto no ofrece.

    Otro dramaturgo y teorizador del teatro contemporneo, Michel Vinaver, quien aproxima su potica teatral a la de otras expresiones artsticas (Blarduni, 2012: 39-51), incluye tanto sus obras como las de Kolts dentro de la categora de piezas- paisaje, en las que la accin avanza en forma aleatoria. Menciona a propsito de las mismas, la imagen de progresin en espiral, que toma del msico contemporneo Iannis Xenakis: el ritmo en espiral est definido como la oscilacin que no vuelve nunca al mismo punto, se gira alrededor de l, pero separndose cada vez ms. Vinaver considera la materia misma del texto de Kolts como un incessant ph-nomne explosif, dordre potique, par lequel laction progresse, indpen-dammant de toute causalit (Vinaver, 1988 2: 180).

    4. ConclusinHe demostrado cmo desde la adhesin terica explcita, Kolts ha seala-do su pertenencia a la tradicin del canon clsico. Asimismo, se han ejem-plificado las coincidencias evidentes de su dramaturgia con la de Jean Ra-cine, no slo a partir de la importancia de la palabra como signo teatral artsticamente significativo en s mismo, sino tambin mediante el empleo de variados recursos retricos y procedimentales. Si la regla de las tres uni-dades y las figuras de estilo sirvieron al dramaturgo del siglo XVII para plas-mar escnicamente el hombre jansenista abandonado por los dioses en un mundo de fieras, Kolts se sirve de los mismos recursos para configurar la soledad y angustia del individuo en las grandes urbes contemporneas.

    Sin embargo, en sus creaciones los andamiajes y figuras del teatro clsico aparecen en muchas ocasiones como estructuras debilitadas, como suerte de materiales moribundos que portan en s su propia destruccin. Conse-cuentemente, en la mayora de sus obras aparecen situaciones dramti-cas caracterizadas por la ambigedad semntica en las que la densidad de momentos intensos reemplaza a la sntesis argumental global y obliga al lector-espectador a una percepcin abierta, fragmentaria y mltiple, pro-pia del teatro posdramtico. Una de las grandes virtudes de Kolts como creador ha sido indudablemente la originalidad de su dramaturgia que

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    amalgama la tradicin clsica con una poderosa y rica expresin escnica del mundo contemporneo.

    Referencias bibliogrficas> Backs, J.-L.. 1981. Racine. Paris : du Seuil.> Barthes, R. 1963. Jean Racine. Paris: ditions du Seuil.> Baudelaire, Ch. 1966. Oeuvres Compltes. Paris : Gallimard.> Blarduni, E. 2012. La potica teatral de Michel Vinaver En: Montezanti,

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    Notas1. De este modo, como lo demuestra Ren Bray, cuando en 1674 Nicolas Boileau

    public su Arte Potica sintetiz la doctrina que la generacin precedente haba

    enunciado.

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    2. A propsito, no es arbitraria la eleccin que en el siglo XX un terico de la

    poesa, como Jean Cohen realiza de los alejandrinos clsicos y en especial de

    Racine, como ejemplo potico del siglo XVII (Cohen, 1966: 20).

    3. Quand la pluie talant ses immenses tranes/ Dune vaste prison imite les

    barreaux, V. 9 y 10 de LXXVIII SPLEEN En: Baudelaire, Charles. Oeuvres Compltes. Paris: Gallimard, 1968, 71.4. Con referencia a los signos posdramticos, ver: Lehmann, 2002: 128/170.

    5. En este sentido, Jorge Dubatti ha analizado desde el punto de vista episte-

    molgico, la categora posmoderna del teatro del autor, ya que busca no

    resolver en qu plano del ser trabaja la potica y cmo piensa sus relaciones y su

    articulacin con el mundo extra-potico. (Dubatti, 2008: 295- 296)

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    El acento enftico en el discurso informativo mediatizado

    Anlisis perceptivo y contrastivo

    Amelia [email protected]

    Ana Mara [email protected]

    del Equipo InterRom

    Facultad de Lenguas - UNC

    Resumen: El acento enftico es uno de los fenmenos prosdicos con incidencia en la expresin del sentido del discurso en general. Con frecuencia recae sobre piezas lxicas y parece funcionar como marcador que permite establecer relaciones lgicas cuando stas no se ven explcitamente sealadas por otro tipo de conectores. Otras veces emerge en palabras gramaticales. En el marco de un discurso informativo mediatizado, una secuen-cia de acentos enfticos revelara el hilo conductor de la trama textual. Segn los anlisis efectuados sobre un corpus de noticias en lenguas romances, el acento de insistencia cap-tara la atencin de un oyente no experto en dichas lenguas y orientara su proceso de comprensin durante la escucha.

    Palabras clave: fontica, contraste, acento enftico, lenguas romances

    1. IntroduccinEl presente trabajo se inscribe en la lnea de investigacin que nuestro equipo, InterRom, desarrolla en el campo del plurilingismo, la intercom-prensin y su didctica. Constituye una parte de proyectos orientados a la intercomprensin lectora en lenguas romances que dieron lugar a nume-rosos estudios publicados en revistas nacionales e internacionales y a pro-puestas didcticas para instancias de formacin presencial y a distancia1.

    A partir de 2008, nuestras investigaciones se encaminaron hacia la inter-comprensin en lenguas romances en el plano de la discursividad oral, con el propsito de incorporar, complementariamente a la lectura plurilinge, la enseanza y el aprendizaje de la intercomprensin del discurso oral ex-positivo. Se emprendieron entonces, entre otros, estudios contrastivos de

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    aspectos suprasegmentales del discurso oral expositivo y se apunt a la identificacin y anlisis de los rasgos prosdicos, en noticias grabadas en espaol, francs, italiano y portugus.

    En el presente artculo volcamos nuestras observaciones sobre el compor-tamiento de uno de los rasgos prosdicos analizados, el acento enftico, en un discurso particular, a saber, el discurso informativo mediatizado. Motivaron nuestra eleccin la incidencia del acento de insistencia en la expresin del sentido del discurso en general y su singular recurrencia en las noticias periodsticas.

    Orientadas por los aportes de Aguilar, Alcoba y al. (2002), Alcoba (2000) tra-tamos de responder a las siguientes preguntas: el acento de insistencia se apoya en las piezas lxicas que contribuyen a la construccin del contenido esencial de un texto informativo mediatizado? Se comporta la insistencia como una suerte de conector que posibilitara establecer relaciones lgicas no sealadas por marcadores lxicos? La suma de acentos de insistencia en el marco de un discurso dado posibilitara sacar a la luz su trama?

    2. Los rasgos prosdicos o suprasegmentales Superpuestos a la articulacin de sonidos que integran una sucesin li-neal de unidades lingsticas, los rasgos prosdicos estn presentes en cualquier enunciacin y contribuyen a que el hablante exprese los sen-tidos de su discurso y a que el oyente oriente la interpretacin de los sen-tidos de la enunciacin que escucha.

    Al definir rasgos prosdicos, algunos autores refieren en trminos fsicos, a energa, altura meldica y duracin; otros a hechos prosdicos como el acento, la entonacin, la cantidad y los tonos; hay quienes agregan las nociones de pausa y ritmo y quienes incorporan el concepto de juntura asocindole la pausa, la ruptura meldica y el alargamiento voclico. Por ltimo estn aquellos que incluyen entre los rasgos prosdicos el tempo o velocidad de elocucin (Martinet 1970, Carton 1974, Lon 1997, Aguilar, 2002, Garca Jurado 2005).

    2.1. Acento, acento de intensidad, acento enftico o de insistencia

    El acento es un rasgo prosdico, que se percibe como una prominen-

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    cia en una slaba de la palabra (Alcoba, 2000:90), con lo cual asignar un acento equivale a otorgar relieve sonoro a una slaba determinada dentro de la palabra o de un grupo acentual y realzar as determinados fragmen-tos del discurso. Ese realce silbico se logra por medio del aumento de la intensidad y del incremento de la duracin, a lo que se agrega fre-cuentemente una inflexin tonal. La intensidad se manifiesta en el habla por movimientos sucesivos de aumento y disminucin de la energa del impulso espiratorio (Ibid.: 107). La duracin se mide en tiempo de elo-cucin: una slaba acentuada es ms larga que una slaba inacentuada. La inflexin tonal resulta de una variacin de la lnea meldica del enunciado en direccin ascendente o descendente en muy corto tiempo.

    El acento a su vez puede ser de varios tipos. Para este estudio toma-mos en cuenta el acento de intensidad y el acento enftico que tienen lugar dentro del grupo tnico. El acento de intensidad o principal recae siempre en una slaba tnica dentro del grupo acentual o grupo tnico y cumple esencialmente una funcin contrastiva, demarcativa de los constituyentes de un enunciado. El acento enftico o de insistencia pue-de emerger tanto en una slaba tnica (como ocurre generalmente en italiano, portugus y espaol) como en una slaba tona (caso frecuente en francs), dentro del grupo tnico. Su funcin tambin es contrastiva y al servir para realzar ciertas entidades del discurso, desempea adems una funcin focalizadora.

    Ejemplos:

    a- (Es): fuego en el taj mahal / uno de los hoteles ms presti giosos de bombay en la tarde del 26 de noviembre

    b- (Fr) : les dpouilles des deux victimes franaises sont dailleurs arrives/ euh sont aussi arrives roissy ce matin sur place

    c- (It): le prime immagini dellassalto dei terroristi allhotel taj mahal di mumbai //

    d- (Pt): o presidente eleito nos estados unidos barak obama confirmou hoje que o novo secretrio do tesouro vai ser mesmo timothy geithner.

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    3. La noticia televisiva y/o radiofnica La noticia ha sido elegida como soporte de nuestra investigacin por las siguientes razones: a) porque se trata de un gnero discursivo con el que un hispanohablante puede enfrentarse a menudo a travs de programas de televisin o de los sitios de canales y de radios va Internet; b) porque, por lo general, este tipo de textos oralizados contienen recursos lings-ticos y especficamente prosdicos orientadores de la percepcin-com-prensin; c) porque creemos que la mayor intensidad y la inflexin de la altura tonal, rasgos propios del acento en general y del acento enftico en particular, funcionan en la noticia como elementos cohesivos, a modo de conectores o marcadores discursivos.

    4. Objetivos especficos de la investigacin, corpus y mtodoEn el presente estudio perseguimos los siguientes objetivos especficos: a) identificar los acentos enfticos en un corpus de noticias en cuatro lenguas romances emparentadas; b) analizar su funcin como elementos cohesivos del discurso equivalentes a los conectores o marcadores dis-cursivos; c) establecer similitudes y diferencias de comportamiento del acento enftico en espaol, francs, italiano y portugus.

    Se conform un corpus con grabaciones de cinco noticias en espaol, francs, italiano y portugus, extradas de medios de comunicacin ma-siva, disponibles en Internet que fue seleccionado dentro de un corpus mayor, compuesto por discursos orales expositivos de tipo informativo y explicativo. Las fuentes de nuestro corpus fueron el Journal Tlvis de TF1, la Rede Globo de Televiso, la Radio Televisione Italiana, la Agencia Apf y TN Noticias. Las noticias (correspondientes al ao 2008) de idn-tica temtica fueron grabadas el mismo da, con muy buena calidad de audio. Convinimos para su identificacin los siguientes ttulos: Obama, nuevo equipo; Jean-Marie-Gustave Le Clzio, Nobel de literatura; Ataques en Bombay; Peligrosa melamina y Revueltas en Grecia.

    Hemos adoptado un mtodo cualitativo, de tipo descriptivo-comparativo. El estudio comienza con la percepcin y anlisis de los fenmenos prosdi-cos focalizando la observacin en el comportamiento del acento enftico. Los anlisis se validaron por medio de triangulacin de jueces expertos.

    Se llev a cabo slo transcripcin de lo prosdico (acentos de intensidad

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    y de insistencia, curvas de entonacin, sonidos prolongados y pausas). La transcripcin ortogrfica de los textos se efectu en minscula, sin signos de puntuacin.

    5. ResultadosEl anlisis posibilita la identificacin del acento enftico como elemen-to de cohesin discursiva; como reestructurador de una red semntica, como expresin de la subjetividad enunciativa.

    5.1. Acento enftico como cohesin discursivaEn los discursos analizados, el nfasis puesto en determinadas piezas lxi-cas pareciera indicar que el locutor pone de relieve los lexemas entre los que se establece una relacin lgica no explicitada a travs de conectores o marcadores lxicos. Es decir, como sealan Aguilar et al. (2002), y segn nuestros anlisis, el acento enftico, en su funcin focalizadora operara como sustituto de un conector o marcador lxico.

    La mayor intensidad y la variacin de la altura tonal de las slabas enfati-zadas refuerzan prosdicamente la informacin y de esa manera guan las inferencias comunicativas del discurso, para atraer la atencin del oyente hacia aquello acerca de lo que se est informando.

    Ejemplos.

    Espaol:

    velas encendidas y flores / en el homenaje a alexis grigorpulos // (1) fue aqu que este adolescente fue asesinado el sbado pasado por la polica /(2) el punto de partida para la violencia que desde entonces ha sumido a grecia en el caos // (3)

    Entre los enunciados (1), (2) y (3) se puede inferir una relacin causal no explicitada a travs de marcadores lxicos o conectores, pero manifiesta, a travs de los acentos enfticos. velas = homenaje, es consecuencia del asesinato, que a su vez es causa de la violencia desencadenada en Grecia.

    // la crisis es el compendio de una serie de recientes escndalos de corrupcin y la percepcin pblica de que la violencia es

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    t fuera de control / (4) el gobierno intenta demostrar que puede manejar lacrisis (5) y prometi compensar a las vctimas de los enfrentamientos / en particular con partidas de diez mil euros para los propietarios de los comercios destrozados / (6)

    Entre los enunciados (4) y (5), (6) se establece una relacin semntica de oposicin con ausencia de marcador lxico. Los marcadores no lxicos utilizados por el locutor son la pausa, como frontera entre los enunciados en oposicin; la intensidad y variacin de altura tonal, en la primera slaba del adjetivo del grupo nominal la percepcin pblica ; en la primera sla-ba del verbo que expresa la accin del gobierno: puede manejar la crisis y sobre el monoslabo mil que representa la estrategia compensatoria gubernamental: partidas de diez mil euros para los propietarios de los comercios destrozados . Las pausas y la funcin focalizadora de los acentos enfticos substituyen en este discurso oral radiofnico al conec-tor sin embargo, elptico en la enunciacin del locutor.

    La misma noticia escrita en un peridico podra leerse de esta manera: la crisis es el compendio de una serie de recientes escndalos de corrupcin y la percepcin de que la violencia pblica est fuera de control, sin embar-go el gobierno intenta demostrar que puede manejar la situacin.

    Francs :

    Timothy Geithner 47 ans pourrait quant luidevenir (6)secr-taire au trsor/ hier lannonce de la nomination de cet ancien prsidentde la rserve fdrale spcialiste de la gestion de crise a provoqu la (7)hausse du Down Jones / Wall Street

    En el ejemplo en francs, que refiere a la conformacin del gabinete de Barack Obama, los acentos enfticos que recaen en (6) y (7) refuerzan la relacin de causa-consecuencia expresada lingsticamente por la forma verbal a provoqu.

    Timothy Geithner Hausse du Down Jones

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    Et detrois / cest le troisime (1) prix Nobel qui a t attribu cette semaine un Franais aprs le professeur Luc Montagnier et Franoise Barr-Sinoussipour la mdecine l il sagit du (2) Nobel de littrature et de Jean-Marie Le Clzio ce prix couronne (3) quarante-cinq ans de carrire et une (4) cinquantaine de romans

    En esta otra noticia se establece tambin una relacin de causa-conse-cuencia no expresada lingsticamente sino inferida por medio del refuer-zo acentual y de la altura tonal de las slabas enfatizadas. En primer lugar se anuncia el efecto (1) prix Nobel y (2) il sagit du Nobel de littrature. Luego se explicita la causa (3) quarante-cinq ans de carrire y (4) cinquantaine de romans.

    Italiano:

    allorigine della (1) contaminazione probabilmente la presen-za di (2) melamina nel (3) mangime (4) somministrato alle galli-ne/ il rischio /quindi che la sostanza velenosa per luom-o sia entrata nella catena (5) nutritiva degli animali con la (6) possibilit che siano contaminati anche maiali polli e pesce

    En el ejemplo en italiano, los acentos enfticos refuerzan la relacin cau-sa-consecuencia establecida entre los elementos (2) melamina nel (3) mangime (4) somministrato alle galline y (1) contaminazione. Como en otros casos observamos la ausencia de conectores lgicos lingsticos.

    Portugus:

    na china mais de (1) seis mil bebs foram (2) contaminados por lei-te em p // (3) tres morreram e mil e trezentos esto internados / em estado grave// o governo chins anunciou uma campanha (4) nacional para testar (5) todos os derivados de leite//

    Tampoco en este ejemplo del portugus existen marcadores de tipo lgi-co, sin embargo, al igual que en los casos anteriores, se puede tejer una relacin lgica entre las piezas lxicas sobre las cuales recae el acento

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    enftico. En este caso, la intoxicacin y la muerte de bebs por ingestin de leche en polvo contaminada dieron lugar a la puesta en marcha de una campaa nacional para testear los derivados de la leche. Notamos un paralelismo entre la insistencia sobre la cantidad de nios afectados (seis mil) y la focalizacin sobre la dimensin de la decisin gubernamental que alcanza todo el pas (nacional) y a todos los derivados de la leche (todos).

    5.2. Acento enftico como reestructurador de sentido

    Los acentos de insistencia que focalizan determinadas piezas lxicas pare-cen posibilitar la reconstruccin de una trama de sentidos a partir de la cual sera posible establecer la macroestructura semntica del discurso.

    Espaol:

    La noticia refiere al momento en que el escritor francs Jean-Marie-Gus-tave Le Clzio recibe el premio Nobel de literatura otorgado por la Aca-demia Sueca. El realzar ciertas piezas lxicas y no otras a travs de la acentuacin enftica, responde a la intencin comunicativa del locutor de focalizar elementos cuantificativos y calificativos de modalidad apreciati-va positiva, que posibilitan la activacin de inferencia macroestructural con predominio de la relacin lgica de causa-efecto.

    CAUSA

    autor de ms de (1) treinta libros () escritor de la (2) ruptura () investigador de una humanidad (3) fuera2 y debajo de la civilizacin reinante segn la (4) argumentacin de la academia // () con sus novelas crticas y en parte autobiogrficas en torno a mundos (5) hundidos y alejados ()uno de los escritores franceses (6) ms significativos de la actualidad /

    CONSECUENCIA

    // el escritor () recibir el diez de diciembre prximo un cheque por (7) diez millones de coronas suecas esto significa (8) ms de un milln de euros en esa (9) solemne ceremonia / que se hace en la entrega de los nobels

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    Es interesante observar que entre los cuantificadores de categoras equi-valentes o casi equivalentes se establece una simtrica relacin de causa efecto:

    a) autor de ms de (1) treinta libros recibir () un cheque por (7) diez millones de coronas suecas.

    b) uno de los escritores franceses (6) ms significativos de la actualidad / recibir () ms de un milln de euros

    Francs:

    Et detrois / cest le troisime (1)prix Nobel qui a t attribu cette semaine un Franais aprs le professeur Luc Montagnier et Franoise Barr-Sinoussipour la mdecine l il sagit du (2) Nobel de littrature et de Jean-Marie Le Clzio ce prix couronne (3) quarante-cinq ans de carrire et une (4) (5)cin-quantaine de romans Jean-Marie Le Clzio discret comme dhabitude a accueilli cette rcompense avec (6) philosophie// () la rumeur parlait de lui depuis hier / confirmation trei ze heures / Jean-Marie Le Clzio rejoint Andr Gide Franois Mauriac Albert Camus ou Claude Simon au sein du cercle trs ferm des crivains franais / couronns par le prix Nobel // ()preuves / des photographes / pour un auteur : aux antipodes de lcrivain mondain En soixante trois le prix Renaudot qui consacre son premier roman le place/ sous les feux de la rampe / mais avant trois ans il prfre (7)dj se tenir lcart du (8)tout Paris littraire/ et reste vivre Nice / chez ses parents//() Jean-Marie Le Clzio a souvent t qualifi dcrivain (9)aventurier ou dcrivain (10)vagabond / il a vcu tour tour en Europe au Mexique en Core il a : la (11) double nationalit franco-mauricienne est actuellement rsident des (12)tats Unis et revient rgulirement en Bretagne dont sa famille est originaire lAca-dmie Nobel a rcompens luvre dun citoyen du monde //() Jean-Marie Le Clzio travaille (13) dj un nouveau roman / le tout dernier Ritournelle de la faim est paru il y a tout juste unmois en dcembre il ira Stokholmrecevoir son prix accompagn dun chque dun million deuros //

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    Como en el caso del espaol, a travs de la percepcin de las piezas lxicas enfatizadas, en la noticia referida al premio Nobel de Jean M.G. Le Clzio se observa una estructura tripartita que comprende primero el objeto de la noticia -el premio Nobel en (1) y (2)- ; luego, la justificacin del hecho anunciado en (3) y (4) y por ltimo la carrera del autor, y los elementos que perfilan la imagen del escritor laureado (5 a13).

    Italiano:

    Laccademia di svezia non smentisce il rumor e si premia il (1) sessantottenne scrittore francese jean-marie le clzio con il nobel duemilaotto della letteratu:ra per la sua capacit di esplorare lumanit / dentro e fuori la civilt imperante un (2) cosmopolita spiega il segretario della giuria horace eng-dahl i lunghi anni spesi tra (3) messico e pa:nama/ ne hanno fatto un autore (4) poco francese dal punto di vista cultura:le // una trenti:na i titoli allatti:vo di una carriera cominciata a (5) ventitr anni col primo romanzo il verba:le / e proseguita spaziando tra (6) tutti i generi narrati:vi dal saggio al racconto dai reportage di viaggio ai libri per ragazzi //

    En la noticia sobre el Nobel en italiano, la percepcin de las piezas lxicas sobre las cuales el locutor pone el nfasis, posibilita la identificacin de los segmentos discursivos para una reconstruccin de la macro estructura semntica que remite al perfil del escritor, es decir la persona (1), (2) y (3), la dimensin de su carrera y su produccin literaria (4), (5) y (6).

    Portugus:

    um escritor francs pouco conhecido no brasil o ganhador do prmio nobel de literatura // com mais de trinta livros publicados / (...) um prmio de um milho de euros / pouco mais de trs mi-lhes de reais///

    En el caso del portugus, en la noticia referida al Nobel de literatura 2009, no se advierten demasiados acentos de insistencia, sin embargo, los contados focalizan, al igual que los ejemplos en francs y en italiano, la produccin literaria del autor.

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    5.3. Acento enftico, expresin de la subjetividad enunciativa

    Sabemos que la subjetividad enunciativa aparece en el discurso a travs de marcas lingsticas y no lingsticas. En el corpus de noticias analizado el acento de insistencia refuerza a veces la intencin comunicativa del locutor.

    Espaol:

    El ejemplo tomado aqu para el espaol refiere a aspectos centrales de la conformacin del gabinete de Barack Obama y a la cantidad de ciuda-danos que se espera acompaen al presidente electo en la ceremonia de asuncin el 20 de enero de 2009.

    / el alcalde de washingtona drian fenty cree que habr una multitud / y tal vez hasta (4) cuatro veces mayor que en la / (5) anterior toma del mando /

    El cuantificador cuatro (4) se encuentra en una construccin compa-rativa en la que se establece una relacin de superioridad entre dos no-ciones. Esa relacin lgica de comparacin junto al conector de superio-ridad mayor que en el enunciado, queda reforzada en la enunciacin, por medio de la focalizacin del nmero cuatro a travs del acento en-ftico. Se caracterizan los cuantificadores por su especial sensibilidad a la categora del nmero, con repercusiones notables en el significado (NGLE, 2010: 361). Queda claro de este modo la intencin comunicativa del locutor de contrastar nmeros y de poner as en evidencia el apoyo dismil de la ciudadana norteamericana a dos presidentes y con ello a dos proyectos polticos en el momento de la toma de mando: Barack Obama, candidato del partido demcrata y George W. Bush, represen-tante del partido republicano.

    / hasta ahora e:: la toma del mando que:: donde ms gente asisti fue la (6) de Lyndon Johnson/ en el ao mil novecientos sesenta y cinco / hubo / cuatro millones de personas frente al Congreso /

    En este caso, se focaliza el nombre de Lyndon Johnson El locutor enfati-za as el nombre del nico presidente que desde 1963 a la fecha concentr mayor cantidad de ciudadanos al momento de su asuncin. Ese manda-

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    tario, tambin demcrata, vicepresidente de EEUU de John F. Kennedy asumi el mando despus de que este ltimo fuera asesinado.

    Francs:

    (XXXtu) aprs les attaques de Bombay qui ont fait selon un dernier bilandailleurs revu la baisse 172 morts la police soriente vers un groupe islamiste bas au Pakistan et actif au Cachemire le ministre de lintrieur et le conseiller la scuri-t nationale ont dmissionn de nombreux ressortissants trangers ont quitt le pays les (1) dpouilles des (2) deux victimes franaises sont dailleurs arrives/ euh sont aussi arrives Roissy ce matin

    En la noticia referida a los atentados en la India, los acentos de insistencia no son numerosos y los que aparecen responderan ms bien a la intencin de la periodista relatora de subrayar la gravedad de los efectos (1) y (2).

    Italiano:

    secondo la nbc poi la poltrona pi scottan:te quella del teso:ro andrebbe a timothy geithner presidente della federal reserve new york/ per lui lincarico pi (1) diffi:cile tra-ghettare gli stati uniti (2) fuo:ri dalla crisi

    En este ejemplo del italiano, el nfasis prosdico refuerza el adjetivo cali-ficativo (1) difficile que, en construccin comparativa de superioridad, revela la subjetividad del locutor. El mismo caso se observa en la enfa-tizacin del adverbio (2) fuori asociado al verbo traghettare, lo que significa sacar a EEUU de la crisis.

    6. ConclusionesNos preguntbamos al inicio si el acento enftico incide en la expresin del discurso informativo mediatizado. El anlisis efectuado sobre el cor-pus de noticias nos permiti observar que en efecto este rasgo prosdico contribuye a la reconstruccin del contenido esencial de las mismas. En las cuatro lenguas estudiadas el acento enftico pareciera desempear

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    similares funciones. En algunos casos, elemento de cohesin, acta como sustituto de marcadores discursivos; en otros, asume el rol de reestruc-turador de una red semntica y en otros ms, se constituye como una marca de la subjetividad enunciativa. Ahora bien, este rasgo no es el nico que orienta la comprensin de un discurso oral expositivo. Otros factores lingsticos y discursivos tambin la facilitan. Pero tanto el acento enfti-co, como esos otros factores, han de ser tenidos en cuenta a la hora de construir una propuesta didctica de la intercomprensin oral.

    Es sabido que las lenguas romances comparten vocabulario internacio-nal, lxico panromnico, estructuras morfosintcticas, grafemas, sonidos, prefijos y sufijos lo que favorece la intercomprensin lectora. La lnea de investigacin iniciada hacia la intercomprensin de la discursividad oral y los primeros resultados de los que hoy damos cuenta, nos inducen a pensar que es posible avanzar en el diseo de materiales didcticos que apunten a integrar actividades de comprensin de la lectura y de la ora-lidad en varias lenguas de una misma familia lingstica, considerando la incidencia de los r