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INSTITUT DES EXPERTS-COMPTABLES ET DES CONSEILS FISCAUX RAPPORT ANNUEL 2009

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I N S T I T U T D E S E X P E R T S - C O M P T A B L E S E T D E S C O N S E I L S F I S C A U X

R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 9

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R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 9

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E T D E S C O N S E I L S F I S C A U X

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3

Le mot du président

La crise financière de 2008 a fait

place à une crise économique qui a

aussi très lourdement touché notre

pays. Nous avons été confrontés à un

accroissement du chômage, à une

baisse significative du chiffre d’affaires

des entreprises, ainsi qu’à un manque

criant de liquidités pour pallier les

conséquences de cette crise. Dans ces

circonstances, l’expert-comptable et le

conseil fiscal doivent être particulière-

ment proactifs et vigilants afin de dé-

tecter en temps utile les difficultés qui

menacent les entreprises et les assister

dans la mise en place de solutions.

Soucieux de développer un service de qualité aux membres, le

Conseil de l’Institut a également développé des outils qui furent no-

tamment présentés dans le cadre d’un tour des provinces, qui ren-

contra un grand succès : pas moins de 2 800 membres ont suivi ces

présentations auxquelles différents membres du Conseil ont parti-

cipé. Consultables sur le site web de l’Institut, ces instruments

constituent des outils de travail pour nos membres.

Dans cette même logique, nous travaillons actuellement à l’élabo-

ration d’un guide pratique « Procédures et Organisation » : un ouvrage

volumineux appelé à devenir une référence dans les cabinets en vue

d’améliorer l’organisation, l’efficience et la qualité des travaux.

Ce dernier ouvrage s’inscrit dans le cadre du contrôle de qualité

qui permettra à l’Institut d’exercer sa mission légale de contrôle et

renforcera la crédibilité et l’image de compétence de nos professions.

Ce contrôle de qualité, dont la première phase pourrait débuter dès

2011, tend d’évidence à contribuer à la réalisation de ces objectifs.

Outre la seconde partie du vade-mecum entièrement dédiée aux

missions légales spéciales de l’expert-comptable, et qui contient des

textes de loi, des normes, des descriptions de missions et des

exemples pratiques qui en font le guide idéal pour mener à bien ces

missions, nous vous avons également proposé, en 2009, le Code des

sociétés contenant textes de loi, bibliographie et nombreux commen-

taires.

Plusieurs de nos préoccupations ont bénéficié, pour leur concréti-

sation sur le plan légal, du soutien affiché de nos ministres compé-

tents, Sabine Laruelle et Vincent Van Quickenborne. L’ouverture de

l’actionnariat de nos sociétés professionnelles à des non-membres de

l’Institut offre ainsi des perspectives sur le plan de la collaboration

interprofessionnelle et permet de résoudre un certain nombre de pro-

blèmes d’actionnariat familial tout en apportant une réponse crédible

et pratique à certaines situations difficiles en matière d’actionnariat

familial.

Approuvée il y a peu, une modification de la loi permet également

de limiter la responsabilité professionnelle en droit commun. Sa por-

tée et les modalités d’application seront commentées et précisées au

cours des prochains mois.

C’est peu dire que la fiscalité évolue en permanence. Dossier

phare de l’année 2009, le VAT Package a fait l’objet d’une après-midi

d’étude opportune, qui a rencontré un franc succès et démontré, si

besoin en était encore, l’importance qu’accordent les experts-

comptables et conseils fiscaux à une formation permanente de qua-

lité. Dans ce cadre, l’ouverture d’une plateforme de dépôt électro-

nique du rapport de formation professionnelle permanente constitue

une avancée significative sur le chemin, aujourd’hui largement en-

tamé, de la modernisation de la profession.

Il faut sans cesse remettre l’ouvrage sur le métier. Tant les défis

que nous devons relever que le nombre de missions qui nous sont

confiées connaissent une belle croissance. Témoin privilégié du tra-

vail accompli tout au long de l’année écoulée par le Conseil, le comité

exécutif, la direction, les collaborateurs, les commissions et les

groupes de travail, le présent rapport est aussi l’occasion d’exprimer

des remerciements à tous ceux qui ont collaboré aux diverses réalisa-

tions. Parmi eux, je tiens particulièrement à remercier les experts-

comptables et les conseils fiscaux, car ce sont eux les ambassadeurs

de nos professions auprès des entreprises.

André BertPrésident

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4 | SOMMAIRE

Le mot du président

Événements 2009– Assemblée générale – 25 avril 2009. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

– Séances d’information locales de l’Institut – février-mars 2009. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

– Réunion commune des Conseils de l’IEC et de l’IRE – 27 mars 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

– Salon « Entreprendre » – 1er et 2 avril 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

– Forum for the Future – 5 mai 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

– Après-midi d’étude « VAT Package 1er janvier 2010 – Nouvelle révolution TVA » –

4 décembre 2009. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

Publications– Accountancy & Tax . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

– Tax Audit & Accountancy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

– Code des sociétés annoté 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

– Guide pratique de l’impôt des sociétés 2009. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

– VAT Package 1er janvier 2010 – Nouvelle révolution TVA : après-midi d’étude du 4 décembre 2009 . 17

– Handleiding ter verwerking van Vlaamse milieu-aangelegenheden in de jaarrekening . . . . . . . . . . 17

– www.iec-iab.be . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

Accès à la profession– Rapport de la Commission de stage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Exercice de la profession– L’IEC, partenaire d’une réflexion sur la simplification de l’impôt des personnes physiques . . . . . . 24

– Lettres de mission : un nouvel outil sur le site . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

– Banque-Carrefour des Entreprises. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

– Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme : révision en

profondeur du dispositif préventif… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

Jurisprudence– Aperçu de la jurisprudence en matière disciplinaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

– Aperçu de la jurisprudence des juridictions pénales en matière de protection des titres

professionnels d’expert-comptable et de conseil fiscal et des activités de monopole de

l’expert-comptable externe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37

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SOMMAIRE | 5

Départements– Stage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

– Formation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

– Communication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

– Techniques professionnelles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

– Accompagnement et surveillance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

– Publications et outils d’assistance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

– Nouvelles technologies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

Institutions internationales– FEE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

– EFRAG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54

– IAESB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55

– Le 64e congrès du Conseil supérieur de l’Ordre des Experts-comptables français sous le signe

de la relance par la confiance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55

– CFE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

– IFAC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

– IFA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59

L’Institut– Organigramme de l’Institut . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

– Les services de l’Institut . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64

– Statistiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

– Les confrères décédés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67

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6 | ÉVÉNEMENTS 2009

Assemblée générale – 25 avril 2009

Le 25 avril 2009, à 9 heures, Monsieur le président André Bert aouvert la vingt-troisième assemblée générale de l’Institut. À cette oc-casion, outre des personnalités du monde économique et du mondejudiciaire, les membres s’étaient déplacés en nombre à l’Auditorium2000 du Parc des Expositions de Bruxelles, au Heysel. Vous trouverezci-dessous le compte rendu de cette assemblée.

Le bureauLe bureau était composé de  : Monsieur André Bert, président, Ma-

dame Micheline Claes, vice-présidente, Madame Christine Cloquet,

secrétaire-trésorière, et Monsieur Jos De Blay, secrétaire, assistés de

Monsieur Eric Steghers, directeur général.

Désignation des scrutateursL’assemblée générale des membres procède à la désignation des

scrutateurs.

Élection des commissairesL’assemblée générale des membres procède à l’élection des commis-

saires.

Intervention d’un membreMonsieur Émile Van Keerberghen, expert-comptable n° 675 1ABN45, intervient pour contester les modalités d’élection des commis-

saires. Le président Bert lui rappelle la procédure légale et reçoit

l’approbation de l’assemblée générale à ce propos.

Allocution de Monsieur André Bert, présidentDressant un bilan de l’année écoulée, le président Bert commence

par évoquer l’effondrement international sans précédent des sys-

tèmes et marchés financiers, qui a surpris tout le monde malgré les

symptômes de régression économique qui s’étaient déjà manifestés.

Le président Bert constate que la perte de confiance a entraîné une

diminution de la consommation nationale et internationale, la crise

se répercutant directement sur les entreprises. Puisque des mesures

drastiques de réduction des coûts ont entraîné un ralentissement de

l’activité et des licenciements en masse dans les grandes entreprises,

avec les mêmes répercussions pour leurs partenaires commerciaux ou

leurs fournisseurs, Monsieur Bert constate qu’assurer la continuité

des clients-entreprises devient un véritable défi pour nos profession-

nels, sans compter le risque inhérent au fait que le recouvrement des

honoraires est retardé par le manque de liquidité des entreprises.

L’orateur rappelle qu’une commission paritaire 336 a été créée pour

les professions libérales, dans laquelle les trois instituts des profes-

sions du chiffre ont deux représentants directs, l’un de l’UCM, via

l’UNPLIB, et l’autre de l’UNIZO, via la FVIB, et que cette commission

regroupe quelque 80 000 travailleurs, parmi lesquels le groupe des

salariés des professions du chiffre est le plus important.

Dans ce cadre, Monsieur Bert estime utile que l’Institut puisse éta-

blir, à partir des données que ses membres lui fourniront via l’en-

quête transmise entre-temps, le nombre d’emplois créés par nos titu-

laires professionnels externes. Le président saisit l’occasion pour

insister une nouvelle fois sur l’importance que la participation des

membres à l’enquête revêt pour l’Institut.

Plus l’Institut présente ses titulaires professionnels comme les ex-

perts par excellence pour conseiller les entreprises, plus la mission

de contrôle de l’Institut revêt de l’importance : concrètement, Mon-

sieur Bert évoque la demande formulée par l’Institut pour que la res-

ponsabilité professionnelle des experts-comptables et conseils fis-

caux externes soit limitée conformément au droit commun, leurs

missions légales particulières, sur lesquelles un contrôle spécifique

est déjà exercé, la demande de l’Institut d’obtenir certains accès ou

encore de réserver certaines missions à ses titulaires professionnels.

L’orateur souligne que, même à propos de la nouvelle norme en ma-

tière de formation permanente, le Conseil supérieur des professions

économiques a argué que pour être tout à fait conforme à la régle-

mentation internationale, à savoir la réglementation de l’IFAC, un

contrôle systématique devait ici aussi être instauré.

Le président André Bert

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ÉVÉNEMENTS 2009 | 7

− un seul mandat pour représenter les clients auprès de tous les

services des Finances et, par extension, auprès d’autres pouvoirs

publics, même régionaux ;

− un accès uniforme à toutes les applications électroniques des dé-

clarations ;

− un accès à certaines bases de données, ce qui permet de collecter

des informations pour consulter la situation fiscale des clients.

L’Institut souhaite engager des discussions avec les autorités pour

obtenir une promesse d’accès, après quoi les aspects techniques et

de sécurisation pourront être assurés.

Le président Bert attire l’attention des membres présents sur l’une

des priorités que le Conseil s’est fixées, à savoir la communication

avec les membres, et sur deux initiatives qu’il a prises dans ce des-

sein  : d’une part, le renouvellement complet du site web, que les

membres devraient consulter au moins une fois par jour, et, d’autre

part, les rencontres qui ont été organisées dans les différentes pro-

vinces, qui ont permis de porter directement le message de l’Institut

à 2 800 membres et stagiaires, un véritable succès, pour lequel Mon-

sieur Bert remercie encore les participants.

L’orateur rend hommage aux personnes qui, au sein de l’Institut,

s’investissent pour la profession et pour les membres  : d’abord les

membres du Conseil, avec une mention particulière pour la vice-

présidente et les deux secrétaires du comité exécutif, ensuite la

direction de l’Institut et ses nombreux collaborateurs, enfin les nom-

breux confrères qui s’engagent bénévolement, en participant à des

commissions ou à des groupes de travail.

Le dernier point qu’aborde le président concerne l’immeuble de l’Ins-

titut. En effet, sur proposition de l’IRE, qui va quitter ses bâtiments

actuels, le Conseil de l’IEC a décidé de chercher un site commun, qui

permettrait une synergie entre certains services. Le Conseil de l’IPCF

ayant récemment décidé de se joindre au projet, il y a donc une

chance que, dans un avenir proche, les trois instituts des professions

du chiffre aient leur siège au même endroit.

Pour conclure, le président Bert souhaite évoquer la date du 21 fé-

vrier 2010, date à laquelle l’Institut fêtera ses 25 ans.

Allocution de Madame Micheline Claes,vice-présidenteMadame Claes, vice-présidente, évoque quelques autres événements

auxquels les membres de l’Institut ont participé.

1. La séance d’information destinée aux maîtresde stage du 16 février 2008Madame Claes met l’accent sur cette séance d’information, organisée

pour la première fois depuis sa création par l’IEC – à l’initiative de

son président – et à laquelle plus de 150 maîtres de stage avait ré-

pondu « présent ». L’objectif de cet événement était double : d’une

part, être à l’écoute des maîtres de stage et de leurs préoccupations

Monsieur Bert met ensuite en exergue la décision prise l’an dernier

par le Conseil de l’Institut de procéder à l’introduction d’un contrôle

de qualité systématique pour les membres externes, décision en vertu

de laquelle ces derniers doivent bénéficier d’une assistance et d’un

accompagnement suffisants pour être à même d’adapter leur organi-

sation et leurs méthodes de travail, et de répondre ainsi aux exigences

du contrôle de qualité. Il énumère les principaux instruments desti-

nés aux membres qui, dans ce cadre, ont été développés sous l’im-

pulsion du Conseil, à savoir : la lettre de mission, le dossier perma-

nent et la nouvelle norme en matière de formation permanente,

lesquels ont été présentés lors de la récente rencontre avec les

membres dans les différentes provinces et figurent également sur le

site web renouvelé de l’Institut. En outre, un manuel intitulé Organi-sation et procédures est actuellement rédigé dans le cadre de cette

mission d’assistance et d’accompagnement.

Quant à l’organisation du contrôle, pour laquelle l’Institut pourra

compter sur l’expérience des confrères français et néerlandais, le pré-

sident précise qu’elle sera élaborée parallèlement à ces activités et

donnera lieu à la rédaction d’un manuel Contrôle, ainsi qu’à la consti-

tution d’une réserve de confrères chargés du contrôle. Ensuite, l’Ins-

titut proposera aux confrères de se soumettre volontairement au

contrôle et, après analyse des résultats, procédera à un contrôle sys-

tématique périodique.

Monsieur Bert aborde ensuite la problématique de la simplification

administrative. La proposition de la Commission européenne de par-

venir à une réduction des coûts par le biais d’une simplification dans

le domaine de la comptabilité et des comptes annuels ayant généré

de multiples controverses, une plateforme a été constituée à l’initia-

tive des trois instituts ; après que des représentants des organisations

concernées y eurent échangé leurs points de vue, elle a abouti à une

table ronde, où diverses propositions concrètes ont été formulées et

transmises par les instituts aux autorités. Le président rappelle que la

suppression de l’obligation de déposer des comptes annuels aurait

renvoyé à l’époque où aucune information générale n’était disponible

sur la situation des entreprises. Les propositions de la Commission

européenne ayant été rejetées, le président Bert précise que l’on

tente à présent de réaliser la réduction des coûts par simplification

administrative via d’autres canaux et que l’Institut reste impliqué

dans la concertation, dont se charge désormais la Commission des

normes comptables.

L’Institut participe aussi au groupe de travail sur les applications

électroniques du SPF Finances. Monsieur Bert constate que l’avan-

tage de celles-ci profite surtout à l’Administration et que la mise en

œuvre d’une application électronique durcit aussi les délais d’intro-

duction de certains documents. Après avoir ajouté que l’Institut était

intervenu récemment pour que le délai d’introduction des fiches soit

prolongé, l’orateur rappelle la volonté de l’Institut d’œuvrer pour que

la prestation de services des membres bénéficie des avancées réali-

sées, cette volonté se traduisant sous l’appellation de mandat unique,

lequel peut adopter différentes formes :

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8 | ÉVÉNEMENTS 2009

3. Les publications de l’Institut

3.1. Accountancy & TaxEn 2008, la revue trimestrielle de l’Institut s’est une fois de plus in-

téressée de près à l’exercice de la profession, ainsi qu’à d’autres

questions issues de la pratique fiscale et comptable. Les différentes

rubriques proposent un contenu varié : profession – fiscalité – droit

des sociétés – droit comptable – e-accounting – interviews – l’IEC en

bref – littérature professionnelle... Les numéros d’Accountancy & Tax

et leurs annexes peuvent être consultés en ligne sur le site de l’IEC

(www.iec-iab.be).

3.2. Tax Audit & AccountancyUne publication commune des trois instituts, avec quatre numéros

parus en 2008 (numéros 13 à 16) et, dans chacun de ces numéros,

les nouvelles institutionnelles, les dernières informations de l’IASB et

des articles dédiés à la pratique professionnelle.

3.3. Vademecum de l’expert-comptable et du conseil fiscal :Wetgeving – LégislationLe Vademecum publié en 2004 a été remanié en profondeur. Après le

volume consacré aux mandats spéciaux publié en 2007, une autre

partie a été éditée en 2008 et reprend les principaux textes de loi

concernant l’Institut et les professions d’expert-comptable et de

conseil fiscal : la législation de base, la législation relative à l’octroi et

au retrait de la qualité d’expert-comptable et de conseil fiscal, la ré-

glementation déontologique et la réglementation relative à la sur-

veillance et au contrôle de l’exercice de la profession. Cette partie

rassemble également les articles de loi pertinents qui décrivent les

missions de l’expert-comptable et du conseil fiscal. Il s’agit d’une

édition bilingue.

3.4. Guide pratique de l’impôt des sociétés 2008Cette publication parue aux éditions Edipro, sous le contrôle de l’IEC,

a été distribuée gracieusement à tous les membres et stagiaires de

l’IEC.

3.5. Syllabus de l’après-midi d’étude du 5 décembre 2008consacrée à l’expert-comptable et au conseil fiscal au seinde l’entreprise

4. Le nouveau site : www.iec-iab.beEn 2008,  le site web de l’IEC a fait l’objet d’une réflexion intense.

Désormais, le site est construit autour de trois rubriques essentielles :

1.  « Faire appel à un expert-comptable ou un conseil fiscal »  : la

plateforme d’entreprise qui apporte une réponse détaillée aux

questions de l’entrepreneur et met à cet égard toute une série

d’instruments pratiques à sa disposition, tout en attirant son at-

tention sur certains points fondamentaux.

2. « La profession vous tente ? » : la plateforme professionnelle, qui

s’adresse aux jeunes et, de façon plus générale, à tous ceux que la

profession intéresse. Ce volet comprend les conditions d’accès et

d’exercice, d’une part, et toutes les modalités du stage, d’autre

part, présentées sur une ligne du temps.

ou interrogations afin d’apporter des réponses concrètes et, d’autre

part, fournir un maximum d’informations sur le déroulement du stage

et les dernières évolutions en la matière. Mme Claes énumère les

principales questions qu’en tant que vice-présidente et membre de la

Commission de stage, elle a abordées à cette occasion.

2. L’après-midi d’étude « L’expert-comptable etle conseil fiscal au sein de l’entreprise » du5 décembre 2008Cette après-midi d’étude a été organisée grâce au soutien de la Com-

mission des experts-comptables et conseils fiscaux internes. Quelque

150 membres y ont pris part, dont 60 % de membres internes. Le

président de l’Institut, André Bert, y a développé une série de points

importants, comme la préparation d’une enquête auprès des membres

visant à obtenir une meilleure appréhension de la plus-value de notre

profession, la possibilité d’accéder en ligne à des informations finan-

cières et commerciales très détaillées via Companyweb, et l’annonce

d’une tournée d’information, début 2009, passant dans les diffé-

rentes provinces.

Monsieur Robert Moreaux, président de la Commission des experts-

comptables et conseils fiscaux internes, y expliqua en détail l’impor-

tance du rôle de l’expert-comptable interne dans la vie de l’entreprise

et pour le secteur public.

Les thèmes suivants ont ensuite été abordés :

– Ce que Enterprise Resource Planning peut signifier pour votre en-

treprise, par Monsieur Ludo Goubert (Financial Controller NATOCIS Services Agency) ;

– Consolidation, par Monsieur Alexis Palm (Audit Partner KPMG) ;

–  Salary split, par Monsieur Nicolas de Limbourg (Tax PartnerPriceWaterhouseCoopers).

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ÉVÉNEMENTS 2009 | 9

CATEGORIES COTISATIONS

1. Personnes physiques membres internes 359,95

Une réduction de 50 % est accordée aux :

a. nouveaux membres internes agréés en 2009, 2008,

2007, après accomplissement d’un stage de 3 ans 179,97

b. membres internes pensionnés 179,97

2. Personnes physiques membres externes (y compris

taxe obligatoire CTIF, Cellule de traitement des

informations financières, 14,68 euros) 554,50

Une réduction de 50 % est accordée aux :

a. nouveaux membres externes agréés en 2009, 2008,

2007, après accomplissement d’un stage de 3 ans

(y compris taxe obligatoire CTIF, Cellule de traitement

des informations financières, 14,68 euros) 284,60

b. membres externes pensionnés (y compris taxe

obligatoire CTIF, Cellule de traitement des

informations financières, 14,68 euros) 284,60

3. Sociétés professionnelles

– unipersonnelles 205,65

– autres 514,15

4. Stagiaires (frais administratifs) 118,00

5. Stagiaires (droit d’inscription) 134,00

Les membres de l’assemblée générale approuvent unanimement les

comptes annuels 2008 et le budget 2009, ainsi que le montant in-

dexé de 7 % des cotisations 2009.

À l’unanimité, les membres de l’assemblée générale donnent dé-

charge aux membres du Conseil et au trésorier.

Résultats de l’élection d’un commissairenéerlandophonePour le mandat de commissaire effectif néerlandophone, Monsieur

Hugo Dooms, expert-comptable et conseil fiscal, est élu avec 244

voix.

Résultats de l’élection d’un commissaire effectiffrancophonePour le mandat de commissaire effectif francophone, Madame Joëlle

Van Hecke, expert-comptable et conseil fiscal, est élue avec 230

voix.

3. « Membres et stagiaires » : l’extranet ou espace sécurisé réservé

aux membres de l’IEC, conçu comme une plateforme d’informa-

tion et d’échanges, avec des outils et des documents classés par

thème pour une utilisation pratique.

D’autre part, le site d’information « IEC-info » a été intégré dans le

nouveau site, de sorte que l’actualité et les articles peuvent désor-

mais être consultés sur l’extranet du site www.iec-iab.be, sous les

titres « 41, rue de Livourne », « Au cœur de l’actualité » et « Parole

d’experts ». Les articles les plus importants des archives de l’ancien

site web ont également été repris sur le nouvel extranet.

Toutes les publications de l’IEC – revues, ouvrages, séminaires – sont

désormais accessibles sur l’extranet, sous la rubrique «  Publica-

tions ». Les syllabi des séminaires destinés aux stagiaires s’y trouvent

également et sont accessibles via le calendrier des séminaires.

Rapport financierMadame Christine Cloquet, secrétaire-trésorière, rend compte de la

situation financière de l’Institut et commente les états financiers

transmis aux membres.

Rapport des commissairesMadame Maria-Theresia Smet-Van Meerbeeck et Madame Denise

Veranneman, commissaires, ont fait rapport sur les comptes de l’an-

née écoulée. En conclusion de leur rapport de commissaires, mandat

qu’elles ont pu exercer dans un esprit de collaboration avec le Conseil

et les services de l’Institut, en toute liberté et indépendance, elles

ont pu confirmer que les comptes annuels se clôturant au 31  dé-

cembre 2008, dont le total du bilan s’élève à 2 592 485,32 euros, et

dont le compte de résultats se solde par un boni de l’exercice de

25  644,88  euros, sont exacts et donnent une image fidèle de la

situation financière et du patrimoine de l’Institut des Experts-

comptables et des Conseils fiscaux, et que la comptabilité respecte

les règles comptables légales, telles qu’elles sont appliquées en

Belgique.

Présentation du budget 2009Monsieur Jos De Blay, secrétaire, présente ensuite le budget 2009.

Le montant des cotisations pour les personnes physiques et les socié-

tés est indexé de 7 %, et la taxe obligatoire à la Cellule de traitement

des informations financières (CTIF) est portée à 14,68 euros.

Questions d’un membreMonsieur Emile Van Keerberghen, expert-comptable n° 675 1ABN45, intervient pour poser des questions aux membres du Bureau sur

certains postes du budget. M. Jos De Blay, secrétaire néerlando-

phone, lui fournit toutes explications utiles et reçoit l’approbation de

l’assemblée générale des membres.

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10 | ÉVÉNEMENTS 2009

Récapitulatif des décisions prises parl’assemblée généraleL’assemblée générale a pris les décisions suivantes à l’unanimité :

− Élection de deux nouveaux commissaires effectifs, un franco-

phone et un néerlandophone, et désignation d’un nouveau com-

missaire francophone suppléant

− Approbation des comptes de l’exercice écoulé 

− Approbation du budget pour 2009, le montant des cotisations

pour les personnes physiques et les sociétés étant indexé de 7 %

et la taxe obligatoire à la Cellule de traitement des informations

financières (CTIF) étant portée à 14,68 euros

− Décharge pour les membres du Conseil, le trésorier et les commis-

saires.

Désignation d’un commissaire suppléantfrancophoneL’assemblée générale des membres désigne Madame Denise

Veranneman, expert-comptable et conseil fiscal, pour la fonction de

commissaire francophone suppléant.

Remise des prix de la Fondation du CNECBMonsieur Robert Moreaux, président de la Fondation du CNECB, et

Monsieur René Houdmont, vice-président, remettent les prix de la

Fondation aux stagiaires experts-comptables et/ou conseils fiscaux

ayant rédigé les meilleurs mémoires de fin d’études.

Remise des prix aux lauréats de la Fondation du CNECB

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ÉVÉNEMENTS 2009 | 11

L’Institut a collaboré à cet effet avec les associations professionnelles

locales et a toujours reçu un accueil particulièrement chaleureux. Les

membres ont réagi avec enthousiasme à cette initiative et ont profité

de l’occasion pour discuter avec des confrères lors de la réception

organisée après chaque séance.

Nous avons par ailleurs eu le plaisir d’accueillir notre ministre, Sa-

bine Laruelle, lors de la toute dernière séance à Wépion, le 26 mars.

La ministre a tenu aux membres un discours sur ses dernières initia-

tives en faveur des PME.

La bonne collaboration entre le Fonds de participation, Companyweb

et l’IEC a également été mise en évidence lors de ces séances, aux-

quelles les deux organisations étaient présentes afin d’expliquer di-

rectement cette collaboration à nos membres.

Enfin, nous tenons à remercier tous les membres présents pour leur

participation à ces séances d’information et l’intérêt qu’ils y ont

porté, et nous espérons avoir prochainement l’occasion d’organiser

une nouvelle rencontre.

Réunion commune des Conseils de l’IECet de l’IRE – 27 mars 2009

Au cours de cette réunion annuelle, les Conseils de l’IEC et de l’IRE

ont examiné les points suivants de l’ordre du jour :

Bâtiment communUn état du dossier est présenté aux membres des deux Conseils res-

pectifs. Différentes propositions de bâtiments sont présentées ainsi

qu’une mise en commun de certaines ressources des deux instituts.

Un groupe de travail composé de membres des deux instituts conti-

nuera l’élaboration de ce dossier et des rapports réguliers sur l’avan-

cement seront faits aux deux Conseils.

Partie académique

Le président André Bert a accueilli Monsieur Koen Geens, professeur

à la KULeuven et avocat associé fondateur d’Eubelius, lors de la par-

tie académique de l’assemblée générale. Koen Geens a, d’une part,

commenté la crise économique et financière actuelle et ses causes

et, d’autre part, formulé un certain nombre de recommandations.

Koen Geens a affirmé que la solution à la crise financière était avant

tout une question de confiance. À cet égard, une tâche importante

incombe à l’Union européenne, même si celle-ci ne semble pas en

être suffisamment consciente. La prévention est capitale pour éviter

de telles crises. Après avoir passé en revue les différents facteurs qui

ont conduit à la crise, Koen Geens a commenté les recommandations

formulées par la Commission de Larosière dans un rapport. En

conclusion, il a vivement recommandé aux participants de poursuivre

leurs activités, certes en respectant certaines mesures de prévention.

Séances d’information locales de l’Institut– février-mars 2009

Pour la première fois de son histoire, l’IEC a organisé un véritable

tour des provinces avec 11 séances d’information locales. Lors de ces

séances d’information, qui ont eu lieu en février et en mars, les parti-

cipants ont reçu de plus amples explications concernant un certain

nombre d’instruments mis par l’Institut à la disposition de ses

membres dans le cadre de l’exercice de leur profession.

La lettre de mission, le dossier permanent, la nouvelle norme de for-

mation permanente, l’analyse des comptes annuels avec Compa-

nyweb, le rôle de l’expert-comptable dans le cadre d’Initio (Fonds de

participation), les nouveautés de la législation antiblanchiment et la

présentation du nouveau site web de l’IEC sont autant de thèmes qui

ont été abordés en détail lors de ces séances d’information et à pro-

pos desquels les participants ont pu formuler leurs remarques ou po-

ser leurs questions.

Le président André Bert, le professeur Koen Geens et

la vice-présidente Micheline Claes

Madame Laruelle, ministre des PME, des Indépendants, de l’Agriculture

et de la Politique scientifique

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12 | ÉVÉNEMENTS 2009

Forum for the futureL’initiative mise sur pied par Emmanuel Degrève fixée au 5 mai 2009

a été débattue. Les deux Conseils ont confirmé leur soutien à cette

manifestation.

Copropriété et syndic d’immeublesLes membres des deux Conseils ont reçu les positions des deux insti-

tuts développées lors de l’audition prévue en janvier 2009 à la

Chambre des Représentants concernant la proposition de loi n° 1334

relative au contrôle des copropriétés.

Mandat uniqueL’IEC a présenté l’état d’avancement des travaux relatifs au mandat

unique (accès aux données fiscales des clients), qui constitue une

mesure de simplification administrative.

Expertise judiciaireL’IEC présente la loi du 15 mai 2007 et les modifications qui sont

proposées. Un groupe de travail composé de membres des deux insti-

tuts a été créé pour suivre les développements législatifs de ce projet.

Cette loi a une fois de plus été modifiée par une loi du 30 décembre

2009. Le groupe de travail a eu une influence majeure sur les modi-

fications apportées. Ces modifications ont depuis été commentées

dans un article distinct publié sur le site web de l’Institut, dans la

partie Membres et stagiaires, sous la rubrique Publications/41 rue de

Livourne (publié le 12 mars 2010).

Loi sur la continuité des entreprisesL’IRE présente la loi du 31 janvier 2009 sur la continuité des entre-

prises sur la base d’une note conjointe des services des deux insti-

tuts. Les points suivants ont été évoqués :

− le médiateur d’entreprise ;

− le renforcement de l’égalité entre les créanciers et la réduction

des possibilités de saisies durant la procédure ;

− le mandataire délégué (le juge délégué remplace le commissaire

au sursis) ;

− la simplification de la procédure de vérification des créances.

Les deux instituts ont poursuivi leurs contacts avec le gouvernement

concernant la possibilité pour leurs membres d’être désignés en qua-

lité de médiateur d’entreprise et de mandataire de justice dans le

cadre de la loi sur la continuité des entreprises. Les membres des

deux instituts seront tenus informés de ces démarches.

Limitation de la responsabilitéL’IEC signale avoir demandé aux ministres de l’Économie et des

Classes moyennes de supprimer l’interdiction de limiter contractuel-

lement la responsabilité civile pour les missions qui ne sont pas ré-

servées par ou en vertu de la loi, soit les missions contractuelles. Les

missions légales font déjà l’objet d’une limitation à 3 et 12 Mio EUR

pour les réviseurs d’entreprises et les experts-comptables externes.

L’IRE soutient cette initiative.

Actionnariat des sociétés professionnellesL’IEC signale avoir sollicité auprès des ministres compétents l’autori-

sation d’ouvrir le capital des sociétés professionnelles à des non-

membres de l’Institut.

Simplification administrativeL’IRE qui, représenté par son vice-président, coordonne le groupe de

travail commun des trois instituts en la matière, présente les travaux

à l’encontre de la proposition de directive européenne sur les mi-

croentreprises. Le groupe de travail a reçu confirmation de la repré-

sentation permanente de la Belgique auprès de l’Union européenne

que la Belgique a défendu la position selon laquelle il convient de

maintenir les obligations d’établissement et de publication des

comptes. Une réponse commune à la consultation européenne a été

préparée par les trois instituts le 21 avril 2009.

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ÉVÉNEMENTS 2009 | 13

Thématique centrale, mais complexe et multifacette, «  Réussir satransmission d’entreprises » bénéficia le second jour des éclairages

particulièrement pertinents de Guy Kahn et Ludo Van den Bossche.

 

Outre cet aspect thématique, informatif, il est une autre tradition au

salon entreprendre  : celle des premiers conseils gratuits. Ceux que

nous avons délivrés dans le cadre de notre stand furent nombreux et,

de l’avis général, largement appréciés  : 84 % des visiteurs étaient

satisfaits !

En un mot comme en cent : une sixième édition, une participation ma-

nifestement réussie !

Forum for the future – 5 mai 2009

Lancée en septembre 2008, la fondation « Forum for the future » est

une initiative privée axée sur le changement de la profession et le

besoin de nos professionnels à s’en conscientiser pour mieux s’y

adapter. Rassembler sur un projet novateur commun l’ensemble des

professionnels du secteur et initier un débat susceptible de favoriser

le changement, tels sont les objectifs et la dynamique de ce projet

fédéral, aux actions régionales, interprofessionnel et interinstituts. 

Ses premiers mois d’existence furent ainsi mis à profit pour organiser,

pilotés par les associations professionnelles régionales engagées, un

ensemble de formations et d’informations, de rencontres, d’échanges

et de travail sur des thématiques structurées « vers le changement » :

travailler en réseau, développer de la valeur ajoutée ou mieux utiliser

les technologies de l’information. Ils furent l’occasion de découvrir un

Salon « Entreprendre » – 1er et 2 avril 2009

L’occasion du salon « Entreprendre » à Bruxelles (Tour & Taxis) fut

une nouvelle fois saisie afin de mettre en évidence le rôle central et

multiple des professions du chiffre dans la vie économique.

Chiffres à l’appui, cette sixième édition rencontra ses objectifs : 250

exposants, 9 000 visiteurs (29 % et 23 % étaient respectivement des

dirigeants d’entreprise et des indépendants). Par ailleurs, les profes-

sions économiques représentaient 12 % des visiteurs.

À n’en point douter, le premier jour fut marqué du sceau des profes-

sions du chiffre.

Dès la matinée, où, sous l’égide des trois instituts, deux conférences

conjointes furent notamment l’occasion pour nos présidents respec-

tifs d’accueillir la ministre Laruelle et des représentants du cabi-

net Reynders. Mais surtout, au moment du débat central « comment

relancer l’économie » d’insister légitimement et de démontrer  tous

les effets de la dynamique d’accompagnement des entreprises, qui

constitue notre core business.

L’après-midi ne fut pas en reste, par les deux ateliers proposés par

l’IEC. Au cœur de l’actualité, toutes les implications de la suppres-

sion des titres au porteur furent très largement explicitées par Chris-

tine Darville (FEB) et Patrick Drogné (Febelfin), coprésidents de la

Dmat Task Force FEB. Dirigé par le professeur Jos Ruysseveldt, le

second atelier offrit aux nombreux participants un état de la situation

actuelle de la législation et de la jurisprudence en matière de droits

de succession.

Réunion commune des Conseils de l’IEC et de l’IRE

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14 | ÉVÉNEMENTS 2009

Après-midi d’étude « VAT Package1er janvier 2010 – Nouvelle révolutionTVA » – 4 décembre 2009

Comme la législation TVA modifiée, inspirée par les changements ra-

dicaux apportés par les directives européennes 2008/8/CE (Conseil

du 12 février 2008) et 2008/117/CE (Conseil du 16 décembre

2008), a des répercussions importantes sur les travaux des membres,

l’IEC a décidé d’organiser un séminaire sur les nouvelles mesures

entrées en vigueur le 1er janvier 2010 et mieux connues sous le nom

de paquet TVA.

Lors de cette après-midi d’étude qui a reçu un accueil extrêmement

positif des membres présents, les conséquences pratiques de ces

nouvelles mesures ont été examinées, notamment la localisation des

prestations de services, la nouvelle procédure de remboursement au

sein de l’UE et l’échange de données entre les différents États

membres.

Après l’accueil et une brève introduction du sujet par le président de

l’Institut, Monsieur André Bert, les thèmes suivants ont été présentés

par leurs orateurs respectifs :

− Anciennes et nouvelles règles en matière de localisation des pres-

tations de services – redevabilité de la taxe, par Benoît Vandersti-

chelen (Associé Deloitte et membre du Conseil IEC)  : Monsieur

Vanderstichelen a établi un parallèle entre les anciennes et les

nouvelles règles et a présenté les nouveaux critères pour la locali-

sation des prestations de services. Il a également fourni texte et

explications sur les règles de facturation.

− Impact des nouvelles règles sur les obligations déclaratives en ma-

tière de TVA, par Patrick Wille (Managing Director The VAT House

et professeur à la Fiscale Hogeschool)  : en s’appuyant sur des

exemples pratiques, Monsieur Wille a commenté les modifications

introduites dans les obligations déclaratives (déclaration TVA et

listing intracommunautaire) et la comptabilité TVA, en accordant

une attention particulière aux implications sur les systèmes ERP.

− Impact sur les procédures d’entreprises et les systèmes ERP.

Conséquences en matière d’obligations déclaratives dans les prin-

cipaux pays européens, par Olivier Hody (Associé Deloitte) : Mon-

sieur Hody a exposé l’impact des nouvelles obligations déclara-

tives en matière de TVA sur les systèmes SAP/ERP, en mettant

l’accent sur les spécifications du reporting TVA au niveau euro-

péen.

nouvel e-news dont chacun des 30 numéros publiés alterna, dans

cette même dynamique de sensibilisation récurrente, articles infor-

matifs, conseils pratiques, prises de position éditoriales et commen-

taires pertinents sur les résultats d’une enquête nationale réalisée

dans le courant du mois de juin 2008, en prélude au lancement du

Forum. Mieux connaître notre profession au départ de critères dis-

criminants pertinents, objectiver un nombre limité de paramètres

dont l’identification pourrait servir d’indicateurs «  futurs » des ac-

tions entreprises était opportun dans une démarche visant à éclairer

les décisions stratégiques, tactiques ou opérationnelles futures, pour

les différents acteurs de la profession.

Mais le point d’orgue de l’année fut incontestablement le premier

congrès national des professions du chiffre le 5 mai 2009, organisé

avec le soutien de l’Institut. Réunissant près d’un millier de profes-

sionnels à Tour et Taxis, cette grande première conjugua actions et

réflexions en proposant pas moins de 64 conférences, 48 sessions

d’information et plus de 100 orateurs. À l’évidence, cette présence

massive donna force à la démonstration de notre capacité de sensi-

bilisation et de mobilisation, vigueur à notre faculté de réagir à court

terme et à long terme et de mettre en œuvre une politique d’évolution

réfléchie en s’éduquant ou témoignant sur des enjeux majeurs de

notre futur, à délivrer un message de cohérence à l’intérieur et à

l’extérieur de la profession. Celle d’une profession tenue d’évoluer

pour tendre vers plus de performance, plus de qualité et relever

chaque jour davantage la barre de l’excellence qu’elle doit vouloir at-

teindre. Rechercher la valeur ajoutée que nous pouvons créer par

l’activité, améliorer l’orientation de nos services et la vision d’un ave-

nir meilleur, sont des quêtes utiles et nécessaires.

Espace informatif, tout autant que zone de dialogue et d’échanges, le

site Internet du forum (www.forumforthefuture.be) se devait égale-

ment d’être un « point de contact ». Si ce mouvement, cette ambition

que nous rêvons pour la profession, chacun d’entre nous les porte à

sa façon, son dynamisme se nourrit de l’entrain de chacun.

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ÉVÉNEMENTS 2009 | 15

Ce séminaire s’est tenu au Palais des Congrès entièrement rénové de

Bruxelles, qui a été rebaptisé Square Brussels Meeting Centre, et a

été organisé devant une salle comble, avec près de 500 participants.

Il a d’ailleurs fallu mettre un terme anticipativement aux inscriptions.

Les membres présents se composaient de 76 % de membres ex-

ternes, 16 % de membres internes et 8 % de stagiaires.

Pour ne pas déroger à une bonne habitude, un syllabus a été composé

à l’occasion de ce séminaire. Outre les présentations, il reprend éga-

lement les textes de référence relatifs à la réglementation en ques-

tion. La version électronique de ce syllabus est disponible pour tous

les membres sur le site web de l’Institut (Membres et Stagiaires/Pu-

blications/Ouvrages et livres).

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16 | PUBLICATIONS

Code des sociétés annoté 2009

Sous le couvert de l’IEC, l’Institut a mis gratuitement à la disposition

de tous ses membres – personnes physiques – et stagiaires un exem-

plaire du Code des sociétés annoté 2009, publié par La Charte. L’édi-

tion 2009 a été entièrement remaniée, complétée et améliorée.

Guide pratique de l’impôt des sociétés 2009

En 2009, la version actualisée de cette publication appréciée d’Edi-

pro a une nouvelle fois été mise gratuitement à la disposition de tous

les membres et stagiaires de l’IEC sous le couvert de celui-ci.

Accountancy & TaxComme à l’accoutumée, les quatre numéros d’Accountancy & Tax pa-

rus en 2009 ont décortiqué l’actualité au cœur de notre profession.

Le lecteur y trouve à la fois des articles solidement étayés concer-

nant, notamment, le blanchiment de capitaux ou la continuité des

entreprises et associations, ainsi que d’autres informations concises

et pratiques.

Les numéros d’Accountancy & Tax peuvent également être consul-

tés sur www.iec-iab.be, rubrique « Publications ».

Tax Audit & AccountancyQuatre numéros étayés de cette édition conjointe des trois Instituts

ont été publiés : en février, mai, septembre et novembre. Au total, ce

périodique aura donc compté 20 numéros, puisque l’édition conjointe

prend fin en 2010. Le titre sera réutilisé pour une édition périodique

de l’IRE.

Les Tax Audit & Accountancy des années 2006-2009 peuvent

également être consultés sur l’extranet www.iec-iab.be, rubrique

« Publications ».

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PUBLICATIONS | 17

(opérationnel depuis fin mars 2009)

Conçu comme un véritable instrument de travail, ce module ras-

semble, outre les modèles de conditions générales et les documents

contractuels indispensables lors de l’acceptation d’une nouvelle mis-

sion, des textes de loi, des normes, des notes techniques, de la litté-

rature spécialisée..., bref, toute la documentation essentielle à l’ac-

complissement des différentes missions de l’expert-comptable et du

conseil fiscal.

Ce catalogue quasiment complet des différentes missions de

l’expert-comptable et du conseil fiscal est disponible sur l’extranet,

sous la rubrique « Outils ».

(opérationnel depuis avril 2009)

Ce module contient toutes les informations utiles concernant le statut

de membre des sociétés professionnelles et les procédures adminis-

tratives y afférentes.

Celles-ci ont été adaptées, début 2010, au nouvel arrêté royal du

16 octobre 2009, pour les sociétés professionnelles qui ont l’inten-

tion d’ouvrir leur actionnariat et/ou organe de gestion à des tiers (non-

membres de l’IEC). Les membres personnes physiques y trouveront

également toutes les informations concernant leur statut de membre.

À consulter sur l’extranet, rubrique « Membres/Prof. libérales ».

Le 2 février 2009, le Conseil de l’IEC a modifié la norme de forma-

tion permanente sur avis du Conseil supérieur des professions écono-

miques. Toute infraction à cette norme est considérée comme une

faute disciplinaire.

Un module important donc, qui concentre tous les aspects de la

formation permanente.

Les membres et stagiaires y trouvent la norme et ses effets pra-

tiques, la procédure d’agréation des opérateurs de formation et des

activités de formation, la liste des opérateurs de formation agréés et

une liste des questions le plus fréquemment posées. Le rapport an-

nuel relatif à la formation permanente est à compléter en ligne dans

«  Mes formations  » depuis décembre 2009 (année académique

2008-2009). Les opérateurs de formation peuvent également y

consulter leurs offres respectives.

À consulter sur l’extranet, rubrique « Formation permanente ».

VAT Package 1er janvier 2010 – Nouvellerévolution TVA : après-midi d’étude du4 décembre 2009Le paquet TVA en vigueur depuis le 1er janvier 2010 apporte d’impor-

tantes modifications au niveau de la localisation des prestations de

services et de l’exigibilité de la taxe. Les experts-comptables, conseils

fiscaux et réviseurs d’entreprises doivent pouvoir intégrer les implica-

tions pratiques de cette « nouvelle révolution TVA » dans la gestion

journalière de leurs clients. L’IEC a organisé à ce sujet un séminaire à

réelle valeur ajoutée : la possibilité de parcourir les nouveautés, d’éli-

miner les derniers doutes, de mettre la théorie en pratique, de discu-

ter des difficultés tant sur le plan des dispositions que des nouvelles

obligations formelles qu’elles contiennent.

La documentation relative à cette après-midi d’étude est dispo-

nible sur l’extranet, rubrique « Publications/Ouvrages et livres ».

« Handleiding ter verwerking van Vlaamsemilieu-aangelegenheden in de jaarrekening »Le Département flamand Environnement, Nature et Energie a publié

en décembre 2009 une brochure destinée à aider les entreprises à

intégrer les mesures environnementales et énergétiques dans leur

comptabilité. L’IEC a collaboré à la rédaction de ce guide pratique,

aux côtés de l’Université et la Haute Ecole de Gand, l’IPCF, l’Agence

flamande de l’Energie (VEA) et Brocap SA.

Ce guide (édité uniquement en néerlandais) peut être consulté sur

notre extranet néerlandais, à la page thématique « Milieu ».

www.iec-iab.beComme exposé dans le précédent rapport annuel, le site rénové de

l’IEC a démarré en février 2009 : www.iec-iab.be.

L’extranet de notre site s’est enrichi dans le courant de 2009 de

quelques modules performants, lesquels sont consacrés, comme pro-

mis, à la communication électronique entre les membres et les sta-

giaires, d’une part, et entre les membres et l’Institut, d’autre part.

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18 | ACCÈS À LA PROFESSION

mis pour approbation au Conseil les décisions relatives à l’octroi des

dispenses demandées par les stagiaires.

La commission, composée de professeurs des hautes écoles et des

universités, a, selon l’article 5, § 1er, de l’arrêté royal, rédigé les ques-

tions de l’examen. L’Institut est représenté au sein de cette commis-

sion par le président et la vice-présidente de la Commission de stage,

avec une voix consultative. La commission a aussi délibéré sur les

examens et les résultats ont été transmis aux candidats.

La commission a également été contactée par des hautes écoles et

par des universités afin d’adapter les tables de concordance. Les dé-

cisions prises par la Commission de stage ont été inspirées par le

souci de s’adapter aux dispositions découlant des Accords de

Bologne. Après chaque décision, le site de l’Institut a été modifié et

les institutions d’enseignement ont été averties de la décision de la

Commission de stage.

La Commission de stage a décidé de proposer au Conseil, conformé-

ment à l’article 52, § 2, de l’arrêté royal du 8 avril 2003, de prolon-

ger d’une session, au bénéfice de certains candidats, la période de

cinq années, en raison de la force majeure dûment justifiée.

L’adaptation des dispositions légales (A.R. du 22 novembre 1990

et A.R. du 8 avril 2003) est poursuivie par le groupe de travail « Nou-

velle législation ». Dans le courant de l’année 2010, un projet de

modification de ces deux arrêtés royaux devra être soumis à la Com-

mission de stage et ensuite au Conseil.

Examen d’aptitudeL’examen d’aptitude a été organisé pour la partie écrite le 4 avril,

avec 288 participants, et le 21 novembre, avec 117 participants.

À la différence de l’examen d’admission, les questions de l’exa-

men d’aptitude sont rédigées par des experts-comptables et/ou des

conseils fiscaux, membres de la Commission de stage ou non. Cet

examen est plus axé sur la pratique et doit permettre aux jurys d’ap-

précier les capacités du stagiaire à maîtriser les multiples aspects des

professions d’expert-comptable et de conseil fiscal.

Pour rappel, les jurys sont composés de quatre membres de l’Institut

et d’un membre ayant la qualité d’enseignant soit de l’enseignement

universitaire, soit de l’enseignement supérieur. La Commission de

stage a mis en place une série de critères d’appréciation permettant

d’accéder à l’examen d’aptitude. Les critères suivants sont retenus :

− le respect du nombre minimum d’heures de stage par an

(1 000 heures)

− le respect du nombre d’heures de formation permanente

(40 heures) et la présence aux séminaires obligatoires

− l’appréciation du stage par le maître de stage

− l’existence ou non de sanctions disciplinaires

− les résultats des épreuves intermédiaires.

Rapport de la Commission de stage

La Commission de stage a été très touchée d’apprendre le décès de

Monsieur Michel Dumont survenu le 10 juillet 2009. Par son enthou-

siasme et sa vision réaliste, notre estimé confrère a, durant de nom-

breuses années, apporté un soutien apprécié au développement du

stage.

Parlant au nom de la Commission de stage, son président a tenu à

rappeler la personnalité et l’engagement sans faille de Michel Dumont

à l’égard de l’Institut.

1.Réunions

La Commission de stage a tenu, au cours de l’année 2009, les réu-

nions suivantes  : le 27  janvier 2009, le 25 mars 2009, le 27 mai

2009, le 23 juin 2009, le 16 septembre 2009 et le 17 novembre

2009.

La composition de la Commission de stage et de son comité exécutif

est reprise sous la rubrique « Organigramme de l’Institut » du présent

rapport annuel.

2.Examens et conférences

Examen d’admissionLa Commission de stage a organisé en 2009 les deux sessions de

l’examen d’admission prévues par l’arrêté royal du 8 avril 2003.

Chaque session s’est déroulée sur deux journées : les 2 et 9 mai et les

17 et 24 octobre.

L’Institut a enregistré respectivement les inscriptions de 322 et

371 candidats. Ceux-ci avaient au préalable introduit un dossier avec

une demande de dispenses. En application de l’article 3, § 6, 4e ali-

néa, de l’arrêté royal du 8 avril 2003, la Commission de stage a trans-

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ACCÈS À LA PROFESSION | 19

Les résultats des épreuves intermédiaires et le respect des conditions

relatives à la tenue du journal de stage et à la formation permanente

forment un ensemble qui, en cas de succès, doit permettre au sta-

giaire de passer à l’année de stage suivante.

La Commission de stage a analysé les résultats des différentes

épreuves intermédiaires et a proposé au Conseil d’approuver la procé-

dure de délibération et la liste des stagiaires autorisés à passer à

l’année suivante de leur stage. La procédure de délibération a tenu

compte du nombre d’heures accomplies par le stagiaire (1  000

heures par an), des points obtenus lors de l’épreuve intermédiaire et

du nombre d’heures de formation permanente (40 heures de forma-

tion par an, avec un total de 120 heures sur une période de trois ans).

Le Conseil a accepté la proposition de délibération formulée par la

Commission de stage.

La Commission de stage a autorisé un certain nombre de stagiaires,

qui avaient déposé une attestation médicale en temps utile, à présen-

ter les épreuves intermédiaires lors d’une session ultérieure fixée au

21 janvier 2010.

Droit de regardLe droit de regard est applicable à tous les examens organisés par

l’Institut. Pour l’examen d’aptitude, il ne peut s’exercer qu’après la

présentation de la partie orale de l’examen.

ConférencesLa Commission de stage a organisé plusieurs conférences au cours de

l’année écoulée. Les stagiaires doivent assister à au moins deux de

ces conférences et, en première année, également à la conférence

consacrée à la déontologie. Celles-ci servent en effet de base aux

épreuves intermédiaires. La commission continue à encourager les

stagiaires à être présents à ces conférences.

Les matières suivantes ont été présentées : Gestion financière ; Exer-

cice d’impôt des sociétés ; TVA ; Principes généraux de droits d’enre-

gistrement ; Les fusions et scissions ; Contrôle externe ; Droit fiscal

international ; Déontologie.

Au cours de la première conférence consacrée à la déontologie, qui

s’est tenue le 7 février 2009, la Commission de stage a également

présenté le déroulement du stage ainsi que le journal de stage élec-

tronique. Au cours de cette présentation, deux stagiaires ont été invi-

tés à transmettre à leurs collègues stagiaires leurs expériences en la

matière.

La documentation relative à ces différentes conférences est dispo-

nible sur le site de l’Institut, non seulement pour les stagiaires mais

aussi pour les membres (www.iec-iab.be).

La commission a examiné 306 dossiers, dont 158 étaient en ordre,

86 ont reçu un avis négatif, sur la base des critères d’appréciation

repris ci-dessus, et 62 dossiers ont reçu un délai complémentaire

pour régulariser leur situation. La commission a ensuite transmis une

liste des stagiaires aptes à présenter l’examen d’aptitude au Conseil

du 2 février 2009.

La commission a organisé, le 10 octobre 2009, une séance d’infor-

mation relative à l’examen d’aptitude à l’intention des stagiaires de

troisième année. La commission entendait informer les stagiaires sur

les différentes matières à présenter, sur la préparation à l’examen, sur

les conférences spécifiques et/ou sur les ouvrages de référence, et

finalement sur la gestion du temps pendant l’examen.

La Commission de stage a proposé au Conseil, en vertu de l’article

52, § 1er, 2e alinéa, de l’arrêté royal du 8 avril 2003, de prolonger la

période de cinq années d’une session au bénéfice de certains candi-

dats, en raison d’une situation de force majeure dûment justifiée.

La commission a malheureusement aussi dû proposer au Conseil la

radiation d’un certain nombre de stagiaires qui avaient épuisé leurs

cinq chances pour réussir l’examen. Ces stagiaires disposent d’un

recours devant la Commission d’appel suivant les conditions prévues

aux articles 48 à 51 de l’arrêté royal du 2 mars 1989 fixant le règle-

ment d’ordre intérieur de l’Institut.

Épreuves intermédiairesLes épreuves intermédiaires, telles que prévues à l’article 38, § 1er,

de l’arrêté royal du 8 avril 2003, ont eu lieu le 5 décembre 2009.

Les tests portaient sur les matières suivantes :

− Pour les stagiaires experts-comptables de première année : Impôt

des sociétés ; Déontologie ; Mandats spéciaux ; Contrôle externe

− Pour les stagiaires experts-comptables de deuxième année : Impôt

des sociétés  ; Contrôle externe  ; Mandats spéciaux  ; Droit fiscal

international

− Pour les stagiaires conseils fiscaux de première année : Impôt des

sociétés ; Déontologie ; Droit fiscal international ; TVA

− Pour les stagiaires conseils fiscaux de deuxième année : Impôt des

sociétés ; Droits d’enregistrement ; Droit fiscal international ; TVA.

En première année, sur 435 stagiaires, 376 se sont inscrits à

l’épreuve, 59 stagiaires inscrits à l’épreuve ne se sont pas présentés,

27 ont échoué et 290 ont réussi.

En deuxième année, sur 369 stagiaires, 328 se sont inscrits à

l’épreuve, 41 stagiaires inscrits ne se sont pas présentés, 22 ont

échoué, et 265 ont réussi.

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20 | ACCÈS À LA PROFESSION

Comité des stagiairesLa Commission de stage a lancé un appel à candidature pour le co-

mité des stagiaires, conformément à l’article 47 de l’arrêté royal du

8 avril 2003. Tenant compte du nombre de candidats, il n’a pas été

nécessaire d’organiser des élections. Le comité est composé de

Grégory Hardat (président), Ivo Vermaete (vice-président), Nathalie

Leveque et Bernard Denys (membres). La composition a été publiée

sur le site de l’Institut.

Le comité des stagiaires s’est réuni cinq fois en 2009, plus précisé-

ment le 25 mars 2009, le 23 avril 2009, le 16 juin 2009, le 3 sep-

tembre 2009 et le 5 novembre 2009.

En résumé, au cours de l’année 2009, le comité des stagiaires a pris

contact, par courrier électronique, avec tous les stagiaires afin de leur

faire part de la composition dudit comité et de leur apporter divers

éclaircissements sur le déroulement de leur stage (i.e., journal de

stage, formation permanente et examen d’aptitude).

De plus, le comité des stagiaires a fait part à la commission d’un

certain nombre de propositions afin d’améliorer et de faciliter le quo-

tidien des stagiaires (notamment sur le journal de stage et sur l’exa-

men d’aptitude).

La plus importante étant le développement et la maintenance

d’un forum sur le site Internet de l’Institut. Ce forum aurait comme

objectif de faciliter l’échange d’informations entre les stagiaires.

Site IEC – partie réservée au stageLe nouveau site est devenu une réalité au début de l’année 2009 ; la

partie relative au stage a été fondamentalement revue. Néanmoins, la

commission est restée attentive aux améliorations qui devront inter-

venir afin de remplir au mieux la mission d’information et de rensei-

gnement de cette partie du site dédiée aux stagiaires.

Nouvelle législationAu cours de l’année, Monsieur Paul Van Geyt a été nommé au sein du

groupe de travail. Les différentes réunions de ce groupe ont permis

d’analyser les articles de l’arrêté royal du 8 avril 2003 et de proposer

à la Commission de stage les modifications souhaitables. Cette ana-

lyse devrait être terminée dans le courant de l’année 2010.

L’arrêté royal modifiant l’arrêté royal du 22 novembre 1990 relatif

aux diplômes des candidats experts-comptables et des candidats

conseils fiscaux a été signé par le Roi et les ministres compétents. Sa

validité est prolongée jusqu’au 30 juin 2011.

3.Groupes de travail de la Commission de stage

Règlement interne du stageCe règlement doit reprendre toutes les questions qui peuvent se poser

dans l’administration du stage. Un projet de règlement a été rédigé et

la Commission de stage a entamé son examen au cours de l’année

2009. Le document a été actualisé en fonction des décisions prises

par la Commission de stage. Le texte définitif sera soumis pour appro-

bation au Conseil dans le courant de l’année 2010.

Suivi des journaux de stageLes activités suivantes du groupe de travail ont été exécutées :

− suivi périodique du journal de stage électronique. La Commission

de stage a constaté qu’un nombre important de stagiaires ne rem-

plissent pas régulièrement leur journal de stage. Des rappels ont

été régulièrement adressés afin de sensibiliser les stagiaires à

cette obligation fondamentale ;

− introduction d’un diagramme (en forme de tarte) pour les matières

et pour les types de missions ;

− évaluation annuelle par le maître de stage ;

− suivi électronique de la formation permanente.

Lors des tests intermédiaires du 5 décembre, les stagiaires ont été

informés de la situation de leur journal de stage et du nombre

d’heures encodées à ce moment.

Le groupe de travail a également initié une réflexion sur le suivi des

stagiaires qui ont terminé leur période de stage de trois ans, mais qui

n’ont pas encore réussi l’examen d’aptitude.

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ACCÈS À LA PROFESSION | 21

Demande de report du début du stageLa Commission de stage a également autorisé, dans certains cas et

sur la base de demandes dûment motivées, le report du début du

stage d’une année. En vertu de l’article 27, § 1er, de l’arrêté royal du

8 avril 2003, le stage commence le 1er janvier de chaque année.

Réduction de la durée du stage (position des stagiaires quisont membres de l’IPCF)Conformément à l’article 29, 3e alinéa, de l’arrêté royal du 8 avril

2003, le Conseil peut, après avis de la Commission de stage, dimi-

nuer la durée du stage pour les personnes qui sont soit inscrites au

tableau de l’Institut des Réviseurs d’entreprises, soit inscrites au ta-

bleau de l’Institut professionnel des Comptables et Fiscalistes agréés.

Afin d’éviter toute discrimination avec les stagiaires de l’IEC, la Com-

mission de stage a complété la procédure, approuvée par le Conseil,

pour les membres de l’IPCF, par les trois points suivants :

− lors de la demande de diminution du stage, le stagiaire doit être

membre de l’IPCF depuis au moins 2 ans au début du stage à

l’IEC ;

− il ne peut faire l’objet d’aucune sanction disciplinaire auprès de

l’IPCF ;

− il doit avoir satisfait à l’obligation de formation permanente de

40 heures par an.

Dispense du stageSuite à la décision du Conseil de permettre aux personnes exerçant

ou ayant exercé la profession d’avocat et ayant acquis de l’expérience

en matière de droit fiscal, d’avoir accès, après leur démission en tant

qu’avocat, au titre de conseil fiscal, sans devoir présenter l’examen

d’admission, et d’obtenir une réduction de la durée du stage, sous

certaines conditions, la commission a examiné six dossiers de per-

sonnes rentrant en ligne de compte. Ces candidats, après avoir été

entendus par la Commission de stage, ont été dispensés par le

Conseil de l’examen d’admission et d’une partie du stage, mais ont

été invités à présenter l’examen d’aptitude (partie écrite et partie

orale) et à introduire le mémoire dans le délai imparti.

Coordination des séminaires, questions pour l’examend’aptitude et les épreuves intermédiairesLe groupe de travail a proposé à la commission de répartir les copies

des épreuves intermédiaires entre les membres de la Commission de

stage pour correction. Pour chacune des conférences, le groupe de

travail a désigné des coordinateurs et, en accord avec la Commission

de stage, a déterminé les matières des épreuves intermédiaires pour

les stagiaires experts-comptables et conseils fiscaux.

Nouveau groupe de travail créé en 2009 « Promotion dustage IEC »La Commission de stage a décidé de créer un nouveau groupe de

travail concernant la promotion du stage de l’IEC. Il s’agira, pour ce

groupe de travail, de sensibiliser les professeurs des hautes écoles et

des universités à l’orientation des étudiants vers les filières expertise-

comptable ou fiscalité. Le groupe de travail sera présent non seule-

ment aux journées portes ouvertes organisées par les institutions

d’enseignement, mais aussi aux salons prévus pour les étudiants, et il

prépare également une brochure explicative.

L’Institut a ainsi été représenté le 18 novembre aux Jobdays de la

KUL et le 25 novembre aux Jobdays de l’UCL (LLN) ainsi qu’à l’Uni-

versité de Mons.

4.Décisions de la Commission de stage

Suspension de stageConformément à l’article 30 de l’arrêté royal du 8 avril 2003, la Com-

mission de stage peut accorder, sur demande motivée du stagiaire ou

du maître de stage, une suspension de stage dont elle détermine la

durée. La Commission de stage a accordé, au cours de l’année 2009,

diverses suspensions de l’année de stage en cours jusqu’au 1er janvier

2010, et ce pour une durée maximale d’un an. Le stagiaire devait

soumettre une nouvelle convention de stage pour approbation avant

le 31 décembre 2009. Exceptionnellement, la Commission de stage

a été amenée à autoriser une suspension pour deux années eu égard

au déplacement professionnel du stagiaire à l’étranger pendant cette

période.

Prolongation du stageConformément à l’article 27, §  2, 3°, de l’arrêté royal du 8 avril

2003, la Commission de stage peut accorder, sur demande motivée

du stagiaire, une prolongation du stage. Le candidat conserve la qua-

lité de stagiaire ainsi que les droits et devoirs y afférents. La commis-

sion a accepté, au cours de l’année écoulée, la demande de prolonga-

tion de plusieurs stagiaires. Néanmoins, la Commission de stage a

refusé la prolongation du stage à un candidat qui avait épuisé ses

cinq chances de présenter l’examen d’aptitude.

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22 | ACCÈS À LA PROFESSION

Stagiaires sans convention de stageLa Commission de stage a décidé de publier, avec l’accord des candi-

dats stagiaires, leurs coordonnées sur le site de l’Institut, afin de leur

permettre de trouver un maître de stage. En effet, tant que les candi-

dats stagiaires n’ont pas signé de convention de stage, ils ne peuvent

commencer le stage.

Transfert du stage de conseil fiscal vers celui d’expert-comptableConfrontée à cette demande, la Commission de stage a accepté le

principe d’un transfert du stage de conseil fiscal vers celui d’expert-

comptable, moyennant la réussite de l’examen d’admission d’expert-

comptable (les 11 matières restantes, tenant compte des éventuelles

dispenses) et de l’épreuve intermédiaire de 1re et/ou de 2e années, en

fonction de l’avancement du stage initial de conseil fiscal. Si le sta-

giaire ne réussit que l’examen d’admission, il sera admis en première

année de stage d’expert-comptable.

Poursuite du stage à l’étrangerConformément à l’article 28 de l’arrêté royal du 8 avril 2003, la com-

mission a répondu favorablement à la demande d’un stagiaire d’effec-

tuer un tiers de son stage à l’étranger, sous réserve du respect des

conditions reprises dans l’arrêté royal, à savoir que l’activité du sta-

giaire soit surveillée de façon adéquate par le maître de stage, en

collaboration avec une personne ayant, dans le pays étranger, une

qualité équivalente à celle d’expert-comptable et/ou de conseil fiscal.

DémissionLa Commission de stage a enregistré une série de démissions qui ont

été présentées au Conseil pour approbation.

La commission a confirmé sa décision de réintégrer un stagiaire

démissionnaire dans le stage sans nouvel examen d’admission, à la

condition que la demande de réinscription intervienne dans le délai

de trois ans de la démission. Ce délai de trois ans est pris par analo-

gie avec l’article 13 de l’arrêté royal du 2 mars 1989, fixant le règle-

ment d’ordre intérieur et réglant la situation des membres qui deman-

dent un nouvel agrément après désistement.

Réduction de stage pour les membres de l’IPCFConformément à l’article 29, 3e alinéa, de l’A.R. du 8 avril 2003, le

Conseil peut, après avis de la Commission de stage, diminuer la du-

rée du stage pour les personnes qui sont soit inscrites au tableau de

l’Institut des Réviseurs d’entreprises, soit inscrites au tableau de

l’Institut professionnel des Comptables et Fiscalistes agréés. Dans le

cadre de demandes provenant de membres de l’IPCF, la commission

a vérifié les conditions suivantes :

− la date de l’inscription en tant que membre de l’IPCF  ; comme

indiqué ci-dessus, lors de la demande de réduction du stage, le

stagiaire doit être membre de l’IPCF depuis au moins 2 ans au

début du stage à l’IEC ;

− l’exercice de la profession à titre principal ou accessoire ;

− l’absence de sanction disciplinaire ;

− le respect de 40 heures de formation permanente par an.

La commission a proposé au Conseil d’accorder une réduction du

stage d’une année. Le stagiaire doit dès lors effectuer les 1re et 2e

années de stage, réussir les épreuves intermédiaires de 1re et de 2e

années, et introduire ensuite le mémoire de fin de stage pour être

admis à l’examen d’aptitude.

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ACCÈS À LA PROFESSION | 23

6.Passerelles IRE-IEC – stagiaires

La commission a, au cours de l’année 2009, traité trois dossiers de

stagiaires réviseurs désirant être admis à l’IEC par le biais de la pro-

cédure de passerelle, selon les termes de l’accord intervenu entre les

deux instituts le 30 mars 1998.

7.Discipline

La Commission de stage a été saisie d’une demande de conciliation

entre un maître de stage et son stagiaire. Après examen de la situa-

tion, et tenant compte de l’introduction d’une procédure judiciaire, la

commission n’a pu que constater l’absence de conciliation possible

entre les parties. Le journal de stage du stagiaire sera néanmoins revu

et traité par le maître de stage.

8.Rencontre avec les maîtres de stage –Journée d’information du 28 mars 2009

Suite au succès rencontré en 2008, la Commission de stage a décidé

de rencontrer les maîtres de stage le 28 mars 2009. Au cours de

cette réunion, les points suivants ont été évoqués :

− présentation du journal de stage, et plus particulièrement la partie

réservée au maître de stage ;

− déroulement de la fin du stage pour les stagiaires qui ont terminé

la période de 3 ans, mais qui n’ont pas encore réussi l’examen

d’aptitude ;

− aperçu des activités de la Commission de stage ;

− relations entre les stagiaires et les maîtres de stage ;

− statistiques concernant le stage.

Les maîtres de stage ont ensuite reçu des explications complémen-

taires au sujet de la loi dite « antiblanchiment » et des initiatives

prises par la Commission européenne dans le cadre de la simplifica-

tion administrative.

Processus de fin de stage La Commission de stage s’est penchée sur la situation de fin de stage

et des obligations qui incombent encore aux stagiaires durant la pé-

riode entre leur accès à l’examen d’aptitude (voir plus haut) et la

réussite de celui-ci (maximum cinq ans, sauf cas de force majeure,

dûment motivé). En effet, les stagiaires disposent de cinq chances

pour réussir cet examen, ce qui peut impliquer, dans la pratique, une

prolongation de la période de stage de un à cinq ans. La Commission

de stage a donc décidé que les stagiaires se trouvant dans cette situa-

tion devront :

− établir chaque année un bref rapport de stage, via le journal de

stage électronique ;

− respecter les obligations de formation permanente ;

− s’acquitter du paiement de la participation requise dans les frais

administratifs ;

− maintenir leur obligation d’assurance (pour les stagiaires exerçant

leurs activités sous statut d’indépendant sur le plan des assu-

rances sociales).

Les stagiaires ne devront plus introduire les 1 000 heures annuelles

d’activité dans le journal de stage : ils garderont le titre de « stagiaire

expert-comptable et/ou conseil fiscal », ils seront, de plus, invités aux

cycles de conférences organisés dans le cadre du stage.

Participation annuelle des stagiaires aux frais administratifset de publicationConformément à l’article 34 de l’arrêté royal du 8 avril 2003, la Com-

mission de stage peut proposer au Conseil de radier les stagiaires

pour des mesures autres que disciplinaires et donc, entre autres, pour

non-paiement de la participation annuelle aux frais administratifs et

de publication. Après examen des dossiers d’une série de stagiaires

restés en défaut de paiement, la commission a proposé au Conseil

leur radiation, qui a été acceptée lors de la séance du Conseil du

7 décembre 2009.

5.Administration des stagiaires

Au cours de l’année 2009, la Commission de stage, assistée par le

service du stage, a suivi les dossiers administratifs de 1  651 sta-

giaires ; ils se répartissent de la façon suivante : 390 (1re année), 391

(2e année) et 385 (3e année). Il y a 485 stagiaires qui doivent encore

réussir l’examen d’aptitude.

Toutes les demandes d’inscription aux examens, en ce compris l’ana-

lyse des dispenses, les absences aux examens et aux épreuves inter-

médiaires, les demandes de suspension, de réduction, de report de

début du stage ainsi que les démissions, sont examinées et préparées

par le service du stage, permettant ainsi à la Commission de stage de

prendre les décisions en toute connaissance de cause. Les différents

types de situations ayant donné lieu aux décisions de la Commission

de stage ont été repris dans le projet de règlement interne du stage

dont question ci-dessus.

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24 | EXERCICE DE LA PROFESSION

Régulièrement poursuivis, les travaux de réflexion ont abouti en-

suite à un premier référencement d’une série de propositions consi-

gnées dans un prérapport.  Parmi nos propositions, citons entre

autres : a) suppression des différences de traitement fiscal entre les 

intérêts, les dividendes,  les bonis de liquidation et de rachat d’ac-

tions  ; b) révision de la problématique des bénéfices ou profits re-

cueillis  en qualité d’associé d’une société ou d’une entité étrangère

considérée comme fiscalement transparente en reconnaissant en

Belgique la transparence fiscale de ces véhicules de droit étranger ;

c) simplification du régime de taxation des revenus de remplacement,

principalement des prestations de type « revenus garantis », partant

du principe directeur que la taxation n’est envisageable qu’en cas de

perte « réelle » de revenus professionnels ; d) regroupement des inci-

tants fiscaux  (déduction,  réduction d’impôt, crédit d’impôt, tarif

d’imposition préférentiel…) en un groupe plus cohérent, y compris 

dans son positionnement dans le schéma de calcul de l’IPP ;  e) har-

monisation des systèmes de déductions  immobilières – calcul à

charge de l’Administration  ; f) clarification de certains régimes fis-

caux  avantageux : taxation étalée, plus-values sur véhicules d’entre-

prises, amortissements dégressifs, simplification des obligations pra-

tiques découlant du régime d’imposition commune.

Du pain sur la planche, manifestement. Opportune tout autant que

nécessaire, la simplification de l’impôt des personnes physiques n’est

pas le seul domaine de notre activité professionnelle où la confronta-

tion des idées amène souvent de riches conclusions. Comme vous

pourrez le lire plus avant dans le texte consacré aux relations électro-

niques, notre position d’interface nourrit notre communication dans

le cadre du protocole signé avec l’Administration fiscale, tout autant

qu’elle nous autorise, par exemple, à souligner les difficultés d’appli-

cation d’un texte vécu sur le terrain ou de délais accordés ainsi qu’à

formuler des propositions d’amélioration de la législation fiscale.

L’IEC, partenaire d’une réflexion sur lasimplification de l’impôt des personnesphysiques 

Complexe, changeante,  cumulant réductions, déductions, imposi-

tions, exonérations, catégories différentes de revenus, on peut consta-

ter sans peine que l’imposition des personnes physiques connaît de-

puis plusieurs années une inflation de difficultés lorsqu’il s’agit de

vivre les textes sur le terrain. Rappeler, par exemple, que pas moins

de 59 nouveaux codes ont fait leur apparition dans la dernière décla-

ration, qui, au demeurant, en compte aujourd’hui 440 suffit large-

ment à convaincre du fait que les efforts doivent porter en priorité sur

la simplification.

Mis sur pied en mars 2009 par le secrétaire d’État en charge de la

lutte contre la fraude fiscale, Monsieur Bernard Clerfayt, le groupe de

travail  simplification de l’IPP s’inscrit dans cette dynamique, tout

autant qu’il souligne notre rôle prospectif et au cœur de la société.  

Réunissant autour d’une table de discussion le top management de

l’Administration, des représentants des entreprises, des professions

économiques, des praticiens de la fiscalité et les médiateurs  fédé-

raux, ce groupe de travail entend jouer la carte du pragmatisme et de

l’ouverture. Fort de la dynamique d’échanges ainsi amorcée, il s’agit,

en effet, de formuler sans tabous des pistes concrètes de simplifica-

tion, traduites ensuite en autant de propositions au secrétaire d’État

pour constituer, le cas échéant, des textes légaux « simplifiés » en

vue d’améliorer la législation tout autant que la perception qu’en ont

les contribuables dans un délai raisonnable. À l’évidence, la forma-

tion professionnelle des experts-comptables et des conseils fis-

caux,  tout autant que  leur expérience pratique, qualifiait les repré-

sentants désignés par l’IEC  pour participer de manière active et

constructive à un tel débat. Lors de la première réunion, un consen-

sus s’est rapidement dégagé pour que les 5,8 millions de contri-

buables qui n’utilisent pas la grande majorité des quatre cents codes

constituant aujourd’hui la déclaration reçoivent, dès l’exercice d’im-

position 2010, une déclaration préremplie  pour simple approba-

tion. Les salariés, pensionnés et chômeurs devraient être concernés

par cette première proposition de simplification. 

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EXERCICE DE LA PROFESSION | 25

Lutte contre le blanchiment de capitauxet le financement du terrorisme : révisionen profondeur du dispositif préventif…

En tant qu’expert-comptable et/ou conseil fiscal externe, vous n’êtes

pas sans savoir que vous êtes pleinement soumis aux dispositions de

la loi du 11 janvier 1993. Ce cadre législatif, qui constitue la colonne

vertébrale du volet préventif du dispositif antiblanchiment en

Belgique, a été revu en profondeur par la loi du 18 janvier 2010

modifiant la loi du 11 janvier 1993 relative à la prévention de l’utili-

sation du système financier aux fins du blanchiment de capitaux et

du financement du terrorisme, et le Code des sociétés. Publiée au

Moniteur belge du 26 janvier 2010 et entrée en vigueur le 5 février

2010, cette loi du 18 janvier 2010 a d’ores et déjà été commentée

article par article par la CTIF, qui propose également sur son site une

version consolidée de la loi du 11 janvier 1993 (www.ctif-cfi.be).

Pour l’essentiel...a) Il s’agissait d’intégrer les dispositions de la troisième directive1 qui

vise notamment à aligner le droit européen sur les 40 nouvelles re-

commandations adoptées par le Groupe d’action financière (GAFI) en

juin 20032, ainsi que sur ses neuf recommandations spéciales3 en

matière de lutte contre le financement du terrorisme, téléchargeables

sur leur site (www.fatf-gafi.org).

En ordre principal, la directive 2005/60/CE : a) prévoit l’introduction

de dispositions plus détaillées concernant l’identification du client,

celle du bénéficiaire effectif et la vérification de leur identité ; b) éta-

blit une définition précise du bénéficiaire effectif  ; c) précise les

conditions de recours à un tiers introducteur aux fins d’exécuter les

obligations de vigilance ; d) prévoit un certain nombre d’exceptions à

l’interdiction de divulgation des informations transmises à la cellule

de renseignement financier, et ce afin de tenir compte de l’utilité de

l’échange d’informations liées à des transactions suspectes au sein

d’un même groupe financier ou d’un même réseau professionnel.

Cette directive fut en outre complétée par les mesures d’exécution

définies par la directive 2006/70/CE de la Commission du 1er août

2006 portant mesures de mise en œuvre de la directive 2005/60/CE

du Parlement européen et du Conseil pour ce qui concerne la défini-

tion des « personnes politiquement exposées » et les conditions tech-

niques de l’application d’obligations simplifiées de vigilance à l’égard

de la clientèle ainsi que de l’exemption au motif d’une activité finan-

cière exercée à titre occasionnel ou à une échelle très limitée.

Lettres de mission : un nouvel outil sur lesite

La présentation des documents d’aide à la rédaction de lettres de

mission, rédigés par l’IEC, a suscité un grand intérêt lors des diffé-

rentes séances locales d’information de l’Institut, dont il est question

en page 11 du présent rapport.

Bien entendu, ces outils de travail sont téléchargeables sur notre site

dans la partie « Outils » réservée aux professionnels.

Outre des modèles de conditions générales et de documents contrac-

tuels, cette rubrique vous propose, préalablement à l’acceptation de

toute nouvelle mission :

une approche interactive des différentes missions de l’expert-

comptable et du conseil fiscal ;

l’essentiel de la documentation corrélative à l’exercice pratique de

ces missions (textes de loi, normes, notes techniques, littérature

professionnelle…).

Régulièrement enrichie par nos services, cette rubrique se veut égale-

ment le lieu de rencontre de vos observations et suggestions, qu’il

vous est loisible de nous adresser par courrier électronique.

Banque-Carrefour des Entreprises

La loi du 20 mars 2009 a modifié l’article 4 de la loi du 16 janvier

2003 portant création d’une Banque-Carrefour des Entreprises

(BCE), modernisation du registre de commerce, création de guichets-

entreprises agréés et portant diverses dispositions.

L’article 4 de la loi du 16 janvier 2003 oblige, à partir du 30 juin

2009, les entreprises non commerciales de droit privé, qui ont l’in-

tention d’exercer une activité, à se faire enregistrer dans la Banque-

Carrefour des Entreprises. Cette disposition trouvait aussi son appli-

cation pour nos membres.

L’IEC a dès lors été associé aux différents travaux du SPF Économie

chargé d’appliquer les nouvelles dispositions législatives. Cette colla-

boration a permis l’enregistrement de tous les membres externes de

l’IEC, ainsi que des stagiaires, et de vérifier l’exactitude des rensei-

gnements repris pour chacun d’entre eux. Des modifications ont été

progressivement introduites.

Dans le cadre d’un protocole d’accord avec le SPF Économie,

l’IEC reçoit à intervalles réguliers les nouveaux enregistrements à la

BCE et vérifie s’ils ont fait l’objet d’un agrément auprès de l’Institut.

Dans ce genre de fichier, dont l’origine remonte aux anciens registres

du commerce, des erreurs d’encodage sont tout à fait possibles. L’IEC

se tient à la disposition des membres, au cas où ils constateraient des

erreurs dans leur fiche signalétique.

Toutes les informations complémentaires sont disponibles sur le site

du SPF Économie (http://www.economie.fgov.be).

1 Directive 2005/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 26 octobre

2005 relative à la prévention de l’utilisation du système financier aux fins

du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme.

Plus d’info  : voyez le site «  délinquance financière  » de la CE http://

ec.europa.eu/internal_market/company/financial-crime/index_fr.htm).2 http://www.fatf-gafi.org/document/23/0,3343,fr_32250379_32236920_

34920215_1_1_1_1,00.html#lesquarante).3 (http://www.fatf- gafi.org/document/51/0,3343,fr_32250379_32236920_

35280947_1_1_1_1,00.html).

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26 | EXERCICE DE LA PROFESSION

e) Comme vous avez pu le constater, ces changements, tout autant

que les efforts que nous avons déployés pour que nos légitimes reven-

dications soient prises en compte, ont fait l’objet de commentaires

réguliers dans moult articles et autres prises de position. Cette thé-

matique fut également présentée et discutée lors de notre tour des

provinces, fin 2009. Pour des questions de visibilité, de convivialité

et d’efficacité, l’ensemble de ces ressources sera regroupé dans une

page thématique «  Blanchiment  » que vous pourrez consulter sur

notre site.

f) C’est la raison pour laquelle, dans le cadre forcément réduit de

cette rubrique dans le rapport annuel, nous présentons schématique-

ment les changements intervenus, qui, sauf dispositions transitoires

ponctuelles visées à l’article 43 de la loi, notamment relatives aux

bénéficiaires effectifs, sont entrés en vigueur dix jours après la publi-

cation de la loi au Moniteur belge, soit donc le 5 février 2010. Re-

quise par le Conseil supérieur des professions économiques et les

dispositions de la loi, une norme professionnelle contraignante appor-

tera prochainement les précisions attendues sur les modalités d’ap-

plication des obligations qui figurent au nouveau chapitre II de la loi

du 11 janvier 1993 intitulé « Vigilance à l’égard des clients et des

bénéficiaires effectifs, vigilance à l’égard des opérations et des rela-

tions d’affaires et organisation interne ». Avec les précisions suscep-

tibles d’être apportées par divers arrêtés royaux qui, en l’occurrence,

peuvent modifier, compléter, remplacer ou abroger les dispositions

légales en vigueur, ce règlement, le cas échéant, soumis à l’approba-

tion du Roi, sera consultable dans notre page thématique « Blanchi-

ment ».

b) Il convenait également de tenir compte des résultats de l’évalua-

tion de l’efficacité du dispositif belge de lutte contre le blanchiment

de capitaux et le financement du terrorisme, réalisée en juin 2005,

dont l’essentiel4 est consigné dans le rapport de suivi de la Belgique

du 13 septembre 2007, téléchargeable sur leur site.

Grosso modo, on peut dire que tant l’évaluation par le GAFI que les

exigences de la nouvelle directive imposent ainsi de prendre des me-

sures de vigilance renforcées à l’égard des personnes politiquement

exposées et des clients non physiquement présents lors de l’identifi-

cation, étendent l’obligation d’établir un rapport écrit lorsque des

opérations ou faits inhabituels ont été constatés ainsi que la mise en

place de procédures de contrôle interne afin de détecter les opéra-

tions et faits susceptibles d’être liés au blanchiment de capitaux ou

au financement du terrorisme. Plusieurs obligations ont ainsi été sim-

plifiées, modulées, renforcées, plusieurs précisions terminologiques

ont été apportées dans le cadre d’une meilleure efficience du dispo-

sitif.

c) Le processus d’intégration a été mis à profit pour obtenir, à l’instar

de nombreux confrères européens, à la lumière des enseignements du

considérant 21 de la troisième directive, une dérogation à l’obligation

de déclaration pour les informations obtenues du client ou sur le

client, lors d’une consultation juridique.

d) Comme nous le verrons enfin, même si le premier a reçu un début

de solution légale, deux thématiques, au centre de nos préoccupa-

tions en 2009, ne sont pas clôturées. D’une part, la protection légale

du déclarant ; d’autre part, la question de l’interprétation « autonome

ou complémentaire » de la portée dans le cadre du dispositif préven-

tif antiblanchiment des 13 indicateurs de la notion de « fraude fis-cale grave et organisée qui met en œuvre des mécanismes complexesou qui use de procédés à dimension internationale ». Ces deux thé-

matiques « en attente » feront naturellement l’objet de commentaires

plus circonstanciés pour en dresser l’état des lieux et les pistes d’évo-

lution prévisibles.

4 Si, dans l’ensemble, le dispositif belge a été considéré comme largement

conforme aux recommandations du GAFI, certaines adaptations du cadre

légal étaient encore nécessaires. Le GAFI relève ainsi que les notaires, les

réviseurs d’entreprises, les experts-comptables, les comptables et comp-

tables-fiscalistes agréés, ainsi que les avocats, ne sont ni soumis à l’obliga-

tion de désigner un responsable pour l’application de la loi du 11 janvier

1993 ni à celle d’établir un rapport écrit sur les opérations atypiques, alors

que le respect de ces obligations peut paraître important, en particulier

lorsque ces activités sont exercées dans de grandes structures. Le rapport

souligne également que, pour la majorité de ces professions, des efforts en

matière de formation et de concertation sont nécessaires pour clarifier leurs

obligations de vigilance et les adapter aux normes 2003 du GAFI. Le rap-

port regrette enfin que les organisations d’autorégulation de plusieurs pro-

fessions non financières ne disposent pas de réels moyens de contrôle du

respect, par leurs membres, des obligations imposées par la loi du 11 jan-

vier 1993. Il n’est pas non plus certain que ces organisations disposent de

ressources suffisantes pour accomplir leur mission (les ressources tech-

niques et humaines semblent généralement insuffisantes).

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EXERCICE DE LA PROFESSION | 27

Axée sur le considérant 21 de la directive 2005/60/CE7, si cette

nouvelle dérogation, qui ne porte pas atteinte au statut juridique

particulier et unique des avocats belges, est justifiée par des ob-

jectifs de respect du principe constitutionnel d’égalité et de non-

discrimination entre titulaires des différentes professions, dans la

mesure où de nombreux confrères étrangers en bénéficient, elle

mérite d’évidence quelques précisions quant à sa portée exacte,

sur laquelle nous aurons certainement l’occasion de revenir dans

nos prochaines publications. À lire le nouveau paragraphe II de

l’article 14bis de la loi du 11 janvier 1993, constatons déjà que

les experts-comptables et les conseils fiscaux ne doivent plus

transmettre les informations antérieurement visées « si celles-ci,dans le cadre de l’exercice de leur profession, ont été reçues d’unde leurs clients ou sur un de leurs clients lors de l’évaluation juri-dique de ce client, sauf s’ils prennent part à des activités de blan-chiment de capitaux ou de financement du terrorisme, fournissentun conseil juridique à des fins de blanchiment de capitaux ou definancement du terrorisme ou savent que le client sollicite unconseil juridique à de telles fins ».

Rôles et moyens d’action de l’InstitutIl serait enfin fortement réducteur d’écrire que les modifications in-

tervenues ne visent que les obligations des professionnels déclarants.

Par bien des aspects, la nouvelle loi du 11 janvier 1993 renforce

également les obligations et moyens d’action de l’Institut sur les

plans déclaratifs et réglementaires, mais plus encore dans sa fonction

de contrôle d’office du respect des obligations de la loi par les

experts-comptables et les conseils fiscaux.

D’une part, sur la base du nouvel article 37 de la loi, il incombe à

l’Institut de fixer par voie de règlement, sous la forme d’une norme

professionnelle soumise à l’avis du Conseil supérieur des professions

économiques, en raison de son caractère contraignant, les modalités

d’application des obligations qui figurent au nouveau chapitre II de la

loi du 11 janvier 1993, en l’occurrence les nouveaux articles 7 à 19

de la loi :

Obligations des experts-comptables, conseilsfiscaux : précisions, modularités, nouveautés…Une part importante des modifications de la loi du 11 janvier 1993

trouve son origine dans l’intégration d’une approche fondée sur les

risques, en prévoyant, dans la droite ligne des deux documents pu-

bliés par le GAFI en la matière : d’une part, le RBA « Guidance foraccountant », publié en juin 20085, et, d’autre part, le « Guidance onthe RBA approach to combatting money laundering and terrorism fi-nancing – high level principles and procedures »6, des obligations de

vigilance tantôt simplifiée, tantôt renforcée. Outre l’exercice d’une

vigilance constante à l’égard de la relation d’affaires et des opérations

effectuées, des procédures plus rigoureuses d’identification et de vé-

rification de l’identité sont ainsi jugées nécessaires lorsque le client

n’est pas physiquement présent et lorsque le client ou le bénéficiaire

effectif de ce client est une personne politiquement exposée.

Mais, in fine, les changements portent sur l’ensemble des obligations

qui vous incombent en tant qu’expert-comptable et/ou conseil fiscal

dans le cadre du dispositif préventif antiblanchiment.

− D’une part, les opérations d’identification (données, personnes vi-

sées, mise à jour, documents probants, tiers introducteur d’af-

faires), les devoirs de vigilance (modulation, actualisation, rapport

écrit sur les opérations atypiques), les obligations de conservation

des données et documents, de formation du personnel et d’organi-

sation interne du cabinet, selon des modalités d’application qui

seront fixées par l’Institut ;

− D’autre part, les opérations de déclaration (nouvelle dérogation

– conseil juridique/art. 26 de la loi, assouplissement du « tipping

off »/art. 30, § 1-3, de la loi et personne habilitée à procéder à

une déclaration de soupçon auprès de la CTIF/art. 29 de la loi) et

de suivi/art. 33 de la loi.

7 Les services directement comparables doivent être traités de la même ma-

nière lorsqu’ils sont fournis par l’une des professions soumises à la présente

directive. Afin de respecter les droits inscrits dans la Convention euro-

péenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales

et dans le traité de l’Union européenne, les commissaires aux comptes, les

experts-comptables externes et les conseils fiscaux, qui, dans certains États

membres, peuvent défendre ou représenter un client dans une procédure

judiciaire ou évaluer la situation juridique d’un client, ne devraient pas être

soumis aux obligations de déclaration prévues dans la présente directive

pour les informations obtenues dans l’exercice de telles fonctions.

5 http://www.fatf-gafi.org/dataoecd/19/40/41091859.pdf.6 http://www.fatf-gafi.org/dataoecd/43/46/38960576.pdf.

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28 | EXERCICE DE LA PROFESSION

2) Vigilance à l’égard des relations d’affaires et desopérations, et conservation des données et documents

a) Art. 14, § 1er : a) vigilance constante de la relation d’affaires  ;

b) examen attentif des opérations effectuées et si nécessaire de

l’origine des fonds, afin de s’assurer que celles-ci sont cohérentes

avec votre connaissance du client, de ses activités profession-

nelles et de son profil de risque  ; c) examen avec une attention

particulière de toute opération ou tout fait que vous considérez

particulièrement susceptible d’être lié au blanchiment de capi-

taux ou au financement du terrorisme, et ce en raison de sa nature

ou de son caractère inhabituel par rapport aux activités du client

ou en raison des circonstances qui l’entourent, ou de par la qua-

lité des personnes impliquées ;

b) Art. 14, § 2 : a) modalités d’établissement d’un rapport écrit de

cet examen ; b) transmission, le cas échéant, au « responsable de

l’application de la loi » – cf. art. 18).

3) Organisation internea) Art. 16 : mise en œuvre des mesures et des procédures de contrôle

interne adéquates en vue d’assurer le respect des dispositions de

la loi et des procédures de communication et de centralisation des

informations, afin de prévenir, détecter et empêcher le risque de

blanchiment de capitaux ;

b) Art. 17 : a) mesures appropriées de sensibilisation des employés

et représentants ; b) formation et honorabilité adéquate des em-

ployés ‘fit and proper’ ;

c) Art. 18 : détermination des critères sur la base desquels un res-

ponsable blanchiment devra être désigné dans les « grandes struc-

tures ».

1) Vigilance à l’égard des clients et bénéficiaires effectifs etconservation des données et documents 

a) Art. 7 : identification et vérification des clients et mandataires des

clients et mise à jour, en fonction du risque, de leurs données

d’identification ;

b) Art. 8 : identification8 du ou des bénéficiaires effectifs du client et

prise de mesures adéquates et adaptées au risque pour vérifier

leur identité, mise à jour des données d’identification ;

c) Art. 9 : document probant, dont il est pris copie, sur support pa-

pier ou électronique ;

d) Art. 10  : modalités de recours à un tiers introducteur d’affaires

dans le cadre de l’exécution des devoirs de vigilance – équiva-

lence de la documentation utilisée ;

e) Art. 11 : obligations de vigilance simplifiée pour certains clients/

bénéficiaires effectifs (§  1er) et allègement des devoirs de vigi-

lance pour certains produits et transactions (§ 2) ;

f) Art. 12  : modalités particulières de vigilance dans les situations

de risque élevé de blanchiment de capitaux et de financement du

terrorisme. Tel est, en toute hypothèse, le cas quand le client n’est

pas physiquement présent lors de l’identification et/ou quand le

client/bénéficiaire effectif est une personne politiquement expo-

sée ;

g) Art. 13 : modalités de conservation des données d’identification

des clients et, le cas échéant, de ses mandataires et bénéficiaires

effectifs  ; la faculté de conserver les références des documents

probants exigés lors de l’identification du client en lieu et place

d’une copie de ceux-ci pourra ainsi être accordée dans les cas et

aux conditions qui seront déterminés par l’Institut (art. 37 de la

loi).

8 Il s’agit d’une obligation de moyens et non de résultat. Ces mesures prises

pour identifier les bénéficiaires effectifs doivent être proportionnées au

risque de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, et

pourront varier en fonction du type de client et de relation d’affaires, ainsi

que de la nature du produit et de la transaction. Pour les bénéficiaires ef-

fectifs des sociétés clientes et des personnes morales, ainsi que des

constructions juridiques avec lesquelles des relations d’affaires sont déjà en

cours à la date du 5 février 2010, l’identification, conformément à la nou-

velle norme, de la possession ou du contrôle direct ou indirect de plus de

25 % des actions ou des droits de vote, doit avoir lieu dans les deux ans au

maximum. Un délai de cinq ans est proposé pour procéder à l’identification,

dans la mesure du possible, du lieu et de la date de naissance de ces béné-

ficiaires effectifs.

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EXERCICE DE LA PROFESSION | 29

– Interprétation des « 13 indicateurs »

Depuis la promulgation de l’arrêté royal du 3 juin 1997 portant exé-

cution de l’article 14quinquies de la loi du 11 janvier 1993 relative à

la prévention de l’utilisation du système financier aux fins du blanchi-

ment de capitaux et du financement du terrorisme (Moniteur belge du

13 juin 2007), il existe 13 indicateurs de ce que pourrait être, dans

le cadre de la loi antiblanchiment « la  fraude fiscale grave et organi-sée qui met en œuvre des mécanismes complexes ou qui use de pro-cédés à dimension internationale ». La question de l’interprétation

autonome ou complémentaire de ces indicateurs fait débat. Comme

on le sait, pour des motifs légitimes, l’Institut est un farouche parti-

san de l’interprétation complémentaire de ces indicateurs. Si, pour

apprécier si la fraude fiscale constatée ou présumée dans l’exercice

de votre activité professionnelle, compte tenu de votre connaissance

du client, s’avère également « grave » et « organisée », auquel cas,

elle doit faire l’objet d’une déclaration de soupçon à la CTIF, la détec-

tion de l’un de ces treize indicateurs est déterminante pour fonder

votre conviction. Pour autant, elle n’est pas suffisante en soi en tant

qu’élément isolé pour déclencher l’obligation de déclaration. En

d’autres mots, ce n’est qu’en présence d’une présomption nourrie par

d’autres éléments, que l’utilisation de ces indicateurs vous permet,

en toute connaissance de cause, de tracer la frontière entre la fraude

fiscale « ordinaire », qui ne doit pas faire l’objet d’une dénonciation

dans le cadre de la loi du 11 janvier 1993, et la fraude fiscale « grave

et organisée », qui, comme par le passé, doit faire l’objet d’une décla-

ration de soupçon. Si cette question d’importance n’est pas réglée

dans la nouvelle version de la loi du 11 janvier 1993, des garanties

ont été obtenues qu’elle le sera dans le cadre d’une prochaine circu-

laire.

D’autre part, il convient manifestement de relever que le nouvel ar-

ticle 38 de la loi renforce également le pouvoir de contrôle d’office de

l’Institut qui doit mettre en œuvre des dispositifs efficaces de contrôle

du respect par les experts-comptables et conseils fiscaux externes

des obligations visées aux articles 7 à 20, 23 à 30 et 33, ainsi que

par celles prévues par les arrêtés royaux, règlements ou autres me-

sures d’exécution des mêmes dispositions de la loi. Dans le cadre de

ce contrôle, qui peut être exercé sur la base d’une appréciation des

risques, l’Institut peut se faire communiquer tous les renseignements

jugés nécessaires concernant la manière dont les experts-comptables

et conseils fiscaux externes mettent en œuvre ces articles (art. 38,

§ 2, de la loi). Les modalités de ce contrôle, qui est appelé à s’inté-

grer dans le champ plus vaste d’un contrôle de qualité, seront préci-

sées ultérieurement. Dans le cadre des inspections appelées ainsi à

être effectuées ou de toute autre manière, l’Institut est tenu, par écrit

ou par voie électronique, d’informer immédiatement la CTIF des faits

susceptibles d’être liés au blanchiment de capitaux ou au finance-

ment du terrorisme (art. 37 de la loi).

Les thématiques en suspensPour différentes raisons, deux problématiques n’ont pu être réglées

par la loi du 18 janvier 2010 modifiant la loi du 11 janvier 1993 re-

lative à la prévention de l’utilisation du système financier aux fins du

blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme, et le Code

des sociétés.

– Anonymat du déclarant

En cas de mise en évidence d’indices sérieux de blanchiment, lorsque

la CTIF porte les faits dénoncés à la connaissance du procureur du

Roi, la déclaration n’est jamais jointe au dossier, les informations

nécessaires sont rassemblées dans le rapport de transmission qui ne

mentionne jamais l’identité du déclarant, mais uniquement l’arron-

dissement judiciaire, ce qui suffit pour que l’attribution de compé-

tence soit effectuée. S’il échet, une lettre personnelle et confiden-

tielle est adressée au procureur mentionnant l’identité du déclarant.

D’une façon très explicite, nous avons fait part de notre souhait, à

l’exemple de ce qui existe en France, d’un anonymat légalement ga-

ranti pour les experts-comptables et les conseils fiscaux déclarants,

afin que l’identité du déclarant ne puisse être démasquée dans le

cadre de l’instruction des faits concernés. Depuis l’entrée en vigueur

de la loi « Franchimont », les inculpés ont plus rapidement accès au

dossier judiciaire. Concrètement, le parquet conserverait l’identité du

déclarant et les données de la déclaration dans un dossier confiden-

tiel distinct. Un juge indépendant et impartial, en l’occurrence le

juge pénal, veillerait au respect des conditions légales d’octroi de

l’anonymat. Ce juge aurait accès au dossier confidentiel.

Cette demande de renforcement légal de l’anonymat du professionnel

déclarant a été partiellement rencontrée par les nouveaux articles 30,

§ 4, et 36, de la loi, une matière sensible sur laquelle nous revien-

drons plus en détail dans nos publications.

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30 | JURISPRUDENCE

Chaque expert-comptable ou conseil fiscal est en outre tenu de ré-

pondre aux demandes d’information, injonctions et convocations

émanant de l’Institut, et ce dans le délai fixé par celui-ci. Lorsque le

professionnel néglige de réagir à des lettres, l’Institut est gravement

entravé dans l’exercice de sa mission légale de contrôle du respect

des règles de déontologie, conformément aux articles 3 et 28 de la loi

du 22 avril 1999 relative aux professions comptables et fiscales.

AppréciationPour appliquer le degré de la sanction, la Commission de discipline a

tenu compte :

− du fait que le défaut de paiement des cotisations de membre

constitue un manque de respect, de dignité et de confraternité de

la part de l’intéressé ;

− du fait que, en dépit de sanctions disciplinaires antérieures pour

les mêmes charges, l’intéressé néglige également l’année suivante

d’acquitter sa cotisation de membre ;

− du fait que l’absence de réaction aux mises en demeure de l’Insti-

tut implique également un manque d’égards vis-à-vis des organes

de l’Institut ;

− du fait que l’inobservance des règles en matière de formation per-

manente compromet la formation continue nécessaire et la qualité

des services prestés ;

− du fait que l’intéressé a déjà été sanctionné pour les mêmes

charges et que cela ne l’incite manifestement pas à respecter ses

obligations ;

− du fait qu’un tel refus obstiné de respecter ses obligations est un

signe de manque total de conscience professionnelle, de respect

pour la profession, de respect pour ses collègues, l’Institut et les

organes de celui-ci ;

− du fait que l’intéressé ne se donne pas la peine de venir se justi-

fier devant la Commission de discipline ou ne fournit pas d’expli-

cations sur les raisons pour lesquelles il ne le fait pas.

DécisionLa sanction disciplinaire prononcée par la Commission de discipline

contre l’intéressé est la radiation.

Aperçu de la jurisprudence en matièredisciplinaire

Commission de discipline du 14 avril 2009(Chambre néerlandophone)

Les faitsIl est reproché à l’intéressé d’avoir manqué à ses obligations profes-

sionnelles dans l’exercice de ses missions et aux principes de dignité,

de probité et de délicatesse qui font la base de la profession :

− en ne payant pas sa cotisation de membre pour l’année 2008

(art. 6 de la loi du 22 avril 1999 – art. 14 de l’A.R. du 2 mars

1989) ;

− en ne déposant pas de rapport annuel sur la formation perma-

nente pour les années académiques 2002-2003 à 2007-2008

(articles 2, 3 et 33 de l’A.R. du 1er mars 1998 combinés aux ar-

ticles 1er, 5 et 6 de la norme relative à la formation permanente) ;

et

− en ne réagissant pas aux lettres de l’Institut (art. 2, 3 et 4 de

l’A.R. du 1er mars 1998).

DiscussionLes membres de l’Institut doivent payer tous les ans une cotisation

dont le montant est fixé par l’assemblée générale de l’Institut.

Le défaut de paiement ou le paiement tardif des cotisations de

membre entraînent des opérations et coûts supplémentaires pour les

services de l’Institut. Cette atteinte à la déontologie est très grave

parce que les cotisations de ses membres sont la principale source de

revenus de l’Institut.

Cette attitude témoigne également d’un comportement peu

confraternel et d’un manque de respect vis-à-vis des membres de

l’Institut et de l’Institut lui-même et n’est pas conforme à la dignité

que l’on est en droit d’attendre d’un expert-comptable et/ou d’un

conseil fiscal.

Les membres de l’Institut doivent consacrer tous les ans un nombre

minimal d’heures à des activités qui contribuent à améliorer leurs

connaissances professionnelles, conformément aux normes du

Conseil. Lorsque le professionnel ne remet pas de rapport annuel, on

peut supposer qu’il ou elle n’a pas consacré le temps requis à la for-

mation permanente1.

1 B. TILLEMAN, « Le droit disciplinaire de l’IEC : un aperçu de la jurispru-

dence », L’Expert-Comptable belge, 1998, n° 3, n° 124 et Commission de

discipline de l’IEC du 6 juin 2006, inédit.

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JURISPRUDENCE | 31

Enfin, tout expert-comptable ou conseil fiscal est tenu de répondre

aux demandes d’information, injonctions et convocations émanant de

l’Institut, et ce dans le délai fixé par l’Institut. Lorsque le profession-

nel néglige de réagir à des lettres, l’Institut est gravement entravé

dans l’exercice de sa mission légale de contrôle du respect des règles

de déontologie, conformément aux articles  3 et 28 de la loi du

22 avril 1999 relative aux professions comptables et fiscales.

AppréciationPour appliquer le degré de la sanction, la Commission de discipline a

tenu compte :

− du fait que l’intéressé viole les obligations les plus élémentaires

d’un conseil fiscal et membre de l’Institut ;

− du fait qu’en violant le monopole et en travaillant dans une société

non agréée, il jette le discrédit sur la profession tant d’expert-

comptable que de conseil fiscal ;

− du fait que l’exercice illégal d’un droit de rétention implique un

mépris des règles déontologiques en la matière et porte gravement

atteinte à la confraternité ;

− du fait que l’intéressé fait étalage d’une absence totale de dignité

et d’un manque total de respect pour la profession, ses collègues,

l’Institut et les organes de celui-ci ; et

− du fait que l’intéressé ne se donne pas la peine de présenter sa

défense à la Commission de discipline, à tout le moins de lui ex-

pliquer pourquoi il ne le fait pas.

DécisionLa sanction disciplinaire appliquée à l’intéressé par la Commission de

discipline est la radiation.

Commission de discipline du 14 avril 2009(Chambre néerlandophone)

Les faitsIl est reproché à l’intéressé (conseil fiscal) d’avoir manqué à ses obli-

gations professionnelles dans l’exercice de ses missions et aux prin-

cipes de dignité, de probité et de délicatesse qui font la base de la

profession :

− en violant le monopole comptable (art. 38 de la loi du 22 avril

1999) ;

− en exerçant la profession d’expert-comptable dans une société

non agréée (art. 20, deuxième alinéa, de l’A.R. du 1er mars

1998) ;

− en exerçant un droit de rétention illicite (art. 23 et 26 de l’A.R. du

1er mars 1998) ;

− en ne déposant pas les rapports relatifs à la formation permanente

(articles 2, 3 et 33 de l’A.R. du 1er mars 1998 combinés aux ar-

ticles 1, 5 et 6 de la norme relative à la formation permanente) ;

et

− en ne répondant pas aux lettres de l’Institut (art. 2, 3 et 4 de

l’A.R. du 1er mars 1998).

DiscussionLa fonction de conseil fiscal consiste :

1° à donner des avis se rapportant à toutes matières fiscales ;

2° à assister les contribuables dans l’accomplissement de leurs obli-

gations fiscales ;

3° à représenter les contribuables.

La tenue de la comptabilité est une activité qui ne fait pas partie de

la fonction de conseil fiscal. Par ailleurs, un expert-comptable et/ou

un conseil fiscal ne peut exercer sa fonction que dans une société

agréée par le Conseil.

Quand un expert-comptable externe succède à un confrère, il in-

combe à ce dernier de mettre sans délai tous les documents, pro-

priété du client, ainsi que ceux entrant dans le cadre de l’assistance

et de la courtoisie confraternelles, à la disposition du client ou du

confrère lui succédant. Il est également tenu de remettre immédiate-

ment tous les livres et documents appartenant à son client lorsque

celui-ci en fait la demande.

De plus, les membres de l’Institut doivent consacrer tous les ans un

nombre minimal d’heures à des activités contribuant à améliorer

leurs connaissances professionnelles, conformément aux normes du

Conseil. Lorsque le professionnel ne remet pas de rapport annuel, on

peut supposer qu’il ou elle n’a pas consacré le temps requis à la for-

mation permanente2.

2 B. TILLEMAN, « Le droit disciplinaire de l’IEC : un aperçu de la jurispru-

dence », L’Expert-Comptable belge, 1998, n° 3, n° 124 et Commission de

discipline de l’IEC du 6 juin 2006, inédit.

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32 | JURISPRUDENCE

Les experts-comptables externes et les conseils fiscaux externes sont

responsables de l’accomplissement de leur mission professionnelle,

conformément au droit commun. Il leur est interdit de se soustraire à

cette responsabilité, ne fût-ce que partiellement, par voie de conven-

tion particulière.

Chaque expert-comptable externe et/ou conseil fiscal externe est

dès lors tenu de faire couvrir sa responsabilité civile professionnelle

par un contrat d’assurance approuvé par le Conseil de l’Institut.

Chaque expert-comptable ou conseil fiscal est de plus tenu de ré-

pondre aux demandes d’informations, injonctions et convocations

émanant de l’Institut, et ce dans le délai fixé par celui-ci.

Lorsque le professionnel néglige de réagir à des lettres, l’Institut

est gravement entravé dans l’exercice de sa mission légale de contrôle

du respect des règles de déontologie, conformément aux articles 3 et

28 de la loi du 22 avril 1999 relative aux professions comptables et

fiscales.

AppréciationPour appliquer le degré de la sanction, la Commission de discipline a

tenu compte :

− du fait que le défaut de paiement des cotisations de membre

constitue un manque de respect, de dignité et de confraternité de

la part de l’intéressé ;

− du fait que l’absence de réaction aux mises en demeure de l’Insti-

tut implique également un manque de respect vis-à-vis des or-

ganes de l’Institut ;

− du fait que le défaut d’assurance de la responsabilité civile profes-

sionnelle comporte un grand risque pour l’intéressé et compromet

la dignité et la crédibilité de la profession ;

− du fait que l’intéressé ne se donne pas la peine de se justifier de-

vant la Commission de discipline et n’invoque aucune excuse à ce

sujet.

DécisionLa sanction disciplinaire prononcée par la Commission de discipline

contre l’intéressé est la radiation.

Commission de discipline du 19 mai 2009(Chambre néerlandophone)

Les faitsIl est reproché à l’intéressé d’avoir manqué à ses obligations profes-

sionnelles dans l’exercice de ses missions et aux principes de dignité,

de probité et de délicatesse qui font la base de la profession :

− en ne payant pas sa cotisation de membre et la contribution à la

CTIF pour l’année 2008 (art. 6 de la loi du 22 avril 1999 – art. 14

de l’A.R. du 2 mars 1989) ;

− en ne faisant pas couvrir sa responsabilité civile professionnelle

par une assurance (art. 33 de la loi du 22 avril 1999) ; et

− en ne réagissant pas aux lettres de l’Institut (art. 2, 3 et 4 de

l’A.R. du 1er mars 1998).

DiscussionLes membres doivent payer chaque année une cotisation dont le

montant est fixé par l’assemblée générale de l’Institut. En outre, les

membres externes sont tenus de payer une contribution aux frais de

fonctionnement de la Cellule de traitement des informations finan-

cières (art. 11, § 7, de la loi du 11 janvier 1993 relative à la préven-

tion de l’utilisation du système financier aux fins du blanchiment de

capitaux et du financement du terrorisme et art.  12 de l’A.R. du

11 juin 1993 relatif à la composition, à l’organisation, au fonctionne-

ment et à l’indépendance de la CTIF).

Le défaut de paiement ou le paiement tardif des cotisations de

membre entraîne des opérations et coûts supplémentaires pour les

services de l’Institut. Cette atteinte à la déontologie est très grave

parce que les cotisations de ses membres sont la principale source de

revenus de l’Institut.

Cette attitude témoigne également d’un comportement peu

confraternel et d’un manque de respect vis-à-vis des membres de

l’Institut et de l’Institut lui-même et n’est pas conforme à la dignité

que l’on est en droit d’attendre d’un expert-comptable et/ou d’un

conseil fiscal.

Page 34: iec - iab Rue de Livourne 41 1050 Bruxelles tél. 02 543 74 90 · 2010-04-28 · iec - iab s Rue de Livourne 41 s 1050 Bruxelles s tél. 02 543 74 90 s I N S T I T U T D E S E X P

JURISPRUDENCE | 33

En conséquence, le Conseil estime que cette omission constitue un

grave manquement aux principes de dignité, de probité et de délica-

tesse visés à l’article 4, 2°, de la loi du 22 avril 1999 relative à la

discipline professionnelle des experts-comptables et des conseils fis-

caux, et qu’il y a dès lors lieu de déférer la société en cause à la

Commission de discipline.

B. Concernant la personne physiquePour être réputé responsable, en tant que gérant de la société en

cause, de l’omission de déposer les comptes annuels de ladite so-

ciété à la Centrale des bilans de la Banque nationale de Belgique.

Il convient de souligner que l’intéressé avait procédé tardivement,

et sur les injonctions réitérées de l’Institut, au dépôt des comptes

annuels de la société en cause pour 1999, 2000, 2001, 2002, 2003

et 2004.

Discussion – AppréciationL’intéressé (personne physique) reconnaît la matérialité des griefs

tels qu’énoncés dans la décision de renvoi devant la Commission de

discipline. Il n’a pas de motifs objectifs de nature à justifier ses man-

quements.

Il parle lui-même de pure négligence dans son chef.

Il échet de constater ici que pour les six exercices sociaux anté-

rieurs à 2005, l’expert-comptable et conseil fiscal en cause a effec-

tué le dépôt des comptes annuels à la BNB tardivement et après in-

sistance de l’Institut.

DécisionPar ces motifs, la Commission de discipline, statuant contradictoire-

ment, inflige à la personne physique et à la société la peine de la ré-

primande.

Commission de discipline du 27 mai 2009(Chambre francophone)

Les faitsLa société d’expertise comptable et son gérant, expert-comptable et

conseil fiscal, sont poursuivis pour avoir, dans l’exercice de leurs mis-

sions, manqué à leurs obligations professionnelles visées à l’article 4,

1°, de la loi du 22 avril 1999 relative à la discipline professionnelle

des experts-comptables et des conseils fiscaux3, ainsi qu’aux prin-

cipes de dignité, de probité et de délicatesse, tels que visés à l’article

4, 2°, de la même loi, en l’espèce :

A. Concernant la sociétéPour avoir omis de déposer ses comptes annuels, exercices sociaux

2005, 2006 et 2007 à la Centrale des bilans de la Banque nationale

de Belgique, en infraction au prescrit des articles 98 et 129bis du

Code des sociétés.

Le Conseil de l’Institut souhaite attirer l’attention de la Commission

de discipline sur les faits suivants :

En 2005, l’Institut avait été contraint d’ouvrir un premier dossier,

après avoir constaté que, depuis sa constitution, la société d’exper-

tise comptable en cause n’avait jamais déposé ses comptes annuels à

la Banque nationale de Belgique.

Le dossier a été classé en septembre 2006, après que la société

intéressée eut procédé au dépôt de ses comptes annuels pour les

exercices 1999, 2000, 2001, 2002, 2003 et 2004.

Dans une lettre du 6 octobre 2008, la société s’est engagée à

publier ses comptes annuels «  courant novembre 2008 au plus

tard ».

Toutefois, à la date de clôture du présent dossier disciplinaire, le

Conseil de l’Institut n’était en possession d’aucune pièce établissant

que ces comptes annuels avaient bel et bien été déposés.

3 Auparavant, article 91, 1° et 2°, de la loi du 21 février 1985.

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34 | JURISPRUDENCE

Commission de discipline du 14 octobre 2009(Chambre francophone)

Les faitsL’expert-comptable est poursuivi pour avoir, dans l’exercice de sa

fonction, manqué (art. 4, 1°, et 4, 2°, de la loi du 22 avril 1999 rela-

tive à la discipline professionnelle des experts-comptables et des

conseils fiscaux) :

− à ses obligations professionnelles dans l’exercice de sa mission

d’expert-comptable et de conseil fiscal ;

− aux principes de dignité, de probité et de délicatesse qui font la

base de la profession.

Deux sociétés clientes de l’intéressé ont porté plainte contre lui. Les

griefs sont les suivants :

1. Inexécution des missions qui lui ont été confiéesLe dossier établit que, malgré de très nombreux rappels des clients

concernés et l’intervention de l’IEC, l’expert-comptable en cause est

resté en défaut d’établir des documents faisant l’objet de ses mis-

sions et nécessaires pour que ses clients se conforment à leurs obli-

gations administratives et fiscales :

− en ce qui concerne la première société plaignante  : le bilan au

31/12/2007 et la déclaration ISoc. 2008 (revenus 2007) ;

− en ce qui concerne la seconde société : la déclaration ISoc. rela-

tive aux revenus de l’exercice 2007-2008.

L’intéressé, qui exerce l’activité d’expert-comptable indépendant à

titre complémentaire, a évoqué une très grande charge de travail pour

justifier ses retards et inexécutions.

C’est une circonstance dont il ne peut être tenu compte que

jusqu’à un certain point : elle résulte de son organisation personnelle

et de son choix d’accomplir malgré tout les prestations convenues

plutôt que, le cas échéant, de faire appel à un sous-traitant ou un

collaborateur, ou encore de convenir avec ses clients d’une restitution

des honoraires perçus et éventuellement d’un dédommagement mo-

dique, pour échapper à l’exécution d’un travail qu’il devait savoir ne

pas pouvoir effectuer, ou pas sans grandes difficultés, retards et

suites dommageables pour le client.

2. Rétention de documentsMalgré de nombreuses interpellations de son client et de l’IEC,

l’expert-comptable en cause reste en défaut de transmettre un dos-

sier comptable au confrère successeur, ou à tout le moins, de com-

muniquer à l’IEC la preuve de la réalisation de ce transfert.

Commission de discipline du 22 juin 2009(Chambre francophone)

Les faitsL’expert-comptable en cause est poursuivi pour avoir, dans l’exercice

de ses missions, manqué à ses obligations professionnelles visées à

l’article 4, 1°, de la loi du 22 avril 1999 relative à la discipline pro-

fessionnelle des experts-comptables et des conseils fiscaux, ainsi

qu’aux principes de dignité, de probité et de délicatesse, tels que vi-

sés à l’article 4, 2°, de la même loi, en l’espèce :

− avoir exercé et exercer son activité professionnelle par l’intermé-

diaire d’une société non agréée ;

− avoir manqué aux principes d’assistance et de courtoisie, ainsi

qu’aux principes de dignité, probité et délicatesse, pour :

à titre principal : avoir délibérément profité de l’inexpérience

de la plaignante et de son incapacité à gérer les affaires de son

mari décédé, pour tirer tout le profit possible de la situation

créée par le décès d’un confrère, au mépris des intérêts légi-

times de la plaignante et de ses enfants,

à titre subsidiaire  : avoir profité passivement d’une situation

sans avoir la correction de proposer, spontanément, d’indemni-

sation pour certains postes qui, sans son intervention, auraient

représenté un produit ou un élément d’actif valeur patrimo-

niale pour la succession, ou à tout le moins, une absence de

charge ;

− être resté et rester en défaut de répondre aux courriers de l’IEC ;

− ne pas avoir introduit de rapport de formation permanente et ne

pas avoir satisfait à l’obligation de formation permanente  pour

l’année académique 2005-2006.

Discussion – appréciationL’expert-comptable en cause ne semble pas contester la matérialité

des griefs mis à sa charge, tels qu’énoncés dans la décision de renvoi

devant la Commission de discipline.

Dans un courriel, il confirme par ailleurs qu’il est dans l’incapa-

cité de poursuivre ses activités d’expert-comptable.

DécisionPar ces motifs, la Commission de discipline, statuant par défaut, in-

flige à l’intéressé la peine de la radiation.

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JURISPRUDENCE | 35

La formation permanente : l’intéressé ne conteste pas la matérialité

du grief, qui est par conséquent établi.

Absence de communication spontanée d’une procédure judiciaire : le

Conseil de l’IEC, qui se base sur les renseignements de la société plai-

gnante, n’apporte par la preuve du « lancement » d’une « procédure

judiciaire » fin 2008. L’intéressé a indiqué par ailleurs à la Commis-

sion de discipline qu’il n’y avait qu’une mise en demeure à cette date

du 30 mars 2009, laquelle n’est pas assimilable à la saisine d’une

autorité judiciaire. En effet, une mise en demeure n’est constitutive

que d’une simple intention de procéder encore à mise à exécution. Le

grief n’est pas établi.

Absence de réponse au courrier de l’IEC : le grief n’est pas contesté.

DécisionPar ces motifs, la Commission de discipline, statuant contradictoire-

ment, inflige à l’expert-comptable en cause la peine de l’avertisse-

ment.

Commission de discipline du 2 décembre 2009(Chambre francophone)

Les faitsL’expert-comptable et conseil fiscal en cause est poursuivi pour avoir,

dans l’exercice de sa fonction, manqué (art. 4, 1°, et 4, 2°, de la loi

du 22 avril 1999 relative à la discipline professionnelle des experts-

comptables et des conseils fiscaux) :

− à ses obligations professionnelles dans l’exercice de sa mission

d’expert-comptable et de conseil fiscal ;

− aux principes de dignité, de probité et de délicatesse qui font la

base de la profession.

Plus particulièrement, il lui est reproché de ne pas s’être conformé

aux dispositions suivantes :

− articles 23 et 26 du règlement de déontologie (A.R. 1er mars

1998) relatifs à l’interdiction de rétention de dossiers comptables

et fiscaux ;

− article 33 du règlement de déontologie (A.R. 1er mars 1998), ar-

ticle 28, § 1er, loi du 22 avril 1999 relative aux professions comp-

tables et fiscales et les dispositions de la norme du 7 septembre

1998 relative à la formation permanente ;

− article 30 de la loi du 22 avril 1999 relative aux professions

comptables et fiscales (obligation d’informer l’IEC de toute procé-

dure judiciaire, administrative ou disciplinaire portant sur l’exer-

cice de la fonction) ;

− articles 4 et 5 du règlement de déontologie (A.R. 1er mars 1998) à

propos de l’obligation de donner suite à toute demande d’informa-

tion de l’IEC et de collaborer à l’instruction de l’enquête discipli-

naire.

3. Omission de remplir son obligation de formation permanenteIl reste en défaut d’avoir introduit ses rapports relatifs aux formations

suivies pour les années académiques 2002-2003 à 2007-2008, et

d’avoir satisfait à l’obligation de formation permanente au cours des

mêmes années.

4. Absence de communication spontanée d’une procédure judiciaireD’après les renseignements communiqués par une des sociétés

plaignantes, une procédure judiciaire a été lancée contre l’expert-

comptable en cause fin 2008, en vue d’obtenir la restitution du dos-

sier et la production du travail convenu.

Bien qu’il en eût pourtant l’obligation légale (cf. art. 30 de la loi

du 22 avril 1999 relative aux professions comptables et fiscales),

l’expert-comptable en cause s’est abstenu d’informer spontanément

l’Institut à ce sujet et, qui plus est, de répondre à sa demande ex-

presse d’information.

5. Absence de réponse aux courriers de l’IECIl appert du dossier que l’intéressé n’a pas répondu à deux lettres que

l’Institut lui a adressées, par courrier ordinaire et par courrier recom-

mandé.

Discussion – appréciationL’inexécution du bilan au 31/12/07 et de la déclaration ISoc. 2008

(revenus 2007) pour la première société plaignante  : l’intéressé ne

conteste pas la matérialité du grief, qui est par conséquent établi. Il

convient néanmoins de relever qu’il n’y a pas eu inexécution pure et

simple en l’espèce mais exécution tardive.

L’inexécution de la déclaration ISoc. relative aux revenus de l’exer-

cice 2007-2008 pour la deuxième société plaignante : le grief repose

notamment sur une lettre du SPF Finances faisant état de l’«  ab-

sence de déclaration à l’impôt des sociétés pour l’exercice d’imposi-

tion 2008. »

L’expert-comptable en cause n’apporte pas la preuve contraire. En

effet, si le dossier établit qu’il a bien déposé les comptes annuels

arrêtés au 31 mars 2008 de la société à la BNB, il ne comporte en

revanche aucune trace relative à l’exécution effective de la déclara-

tion ISoc. corrélative.

La rétention de documents : l’intéressé a expliqué à la Commission

de discipline que le différend qui l’opposait à une des sociétés plai-

gnantes était lié à un litige relatif au paiement de ses honoraires

(avéré par le dossier de l’IEC à l’appui de la décision de renvoi) et

qu’en définitive, il avait été chargé de la comptabilité de ladite so-

ciété jusques et y compris le 1er trimestre 2008, de sorte qu’il n’avait

pu restituer les documents litigieux qu’en avril/mai 2008, ce qu’il

avait fait.

Le dossier produit par le Conseil de l’IEC à l’appui de la décision

de renvoi ne comporte aucune pièce de nature à infirmer les dires de

l’intéressé, et par conséquent à établir une rétention illicite à cette

date. Eu égard à la charge de la preuve qui repose sur le Conseil de

l’IEC, le grief n’est pas établi.

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36 | JURISPRUDENCE

En outre, l’intéressé pratique vis-à-vis de l’IEC la même politique

que celle dont ses clients se plaignent de manière persistante. Les

nombreux courriers de l’IEC sont restés sans la moindre réaction ni

réponse. L’expert-comptable et conseil fiscal en cause a pourtant déjà

été condamné deux fois par la Commission de discipline, pour des

faits similaires, une de ces décisions ayant été confirmée par la Com-

mission d’appel.

3. Non-respect de l’obligation de formation permanenteEn 2008, la Commission de discipline a condamné l’intéressé pour

non-respect de l’obligation de formation permanente pour les années

académiques 2002-2003, 2003-2004, 2004-2005.

L’intéressé reste toutefois en défaut d’avoir renvoyé ses rapports

relatifs aux formations suivies au cours des années académiques

2005-2006, 2006-2007 et 2007-2008, et d’avoir satisfait à l’obli-

gation de formation permanente au cours des mêmes années.

Il s’agit à nouveau d’une carence persistante de sa part.

Discussion – appréciationIl ressort du dossier, des pièces déposées par l’intéressé et des expli-

cations données en séance, que les griefs mis à sa charge sont éta-

blis, et qu’il a tenté de régulariser la situation après coup.

L’expert-comptable et conseil fiscal en cause a des antécédents

disciplinaires qui attestent une absence préoccupante de volonté

d’amendement.

Ceci étant acquis, et afin de tenter de le contraindre à respecter

finalement les règles de la profession qu’il souhaite poursuivre en

qualité de membre de l’IEC, il y a lieu de lui infliger une suspension

d’un an.

DécisionPar ces motifs, la Commission de discipline, statuant contradictoire-

ment, inflige à l’intéressé la peine de la suspension d’un an.

Plusieurs plaintes ont été déposées contre lui.

1. RétentionL’intéressé est resté en défaut de transmettre les dossiers de deux

sociétés clientes pour lesquelles sa mission avait pris fin, malgré l’in-

tervention de l’IEC et malgré une condamnation judiciaire.

Il est également resté en défaut de transmettre à un plaignant et à

son réviseur les éléments dont celui-ci avait besoin pour établir le

rapport nécessaire à la mise en liquidation d’une société.

Ces faits, répétés, s’inscrivent dans une continuité puisque

l’expert-comptable et conseil fiscal en cause avait déjà fait l’objet

d’une décision de renvoi devant la Commission de discipline pour

avoir notamment autorisé, commis, rendu possible ou organisé des

faits de rétention de documents comptables au préjudice d’une so-

ciété cliente, grief que la Commission de discipline avait jugé établi

dans sa décision.

Le dossier soumis à la Commission de discipline contenait en

outre une décision judiciaire condamnant la société agréée, dont l’in-

téressé était le gérant, à restituer les dossiers comptables et fiscaux,

ainsi que tous documents et pièces lui confiées, à trois sociétés de-

manderesses.

2. Manquement au devoir d’information et omission de répondre auxcourriers de l’IECIl résulte de l’exposé des faits que, bien que faisant l’objet d’une

procédure judiciaire portant sur l’exercice de sa fonction (vraisembla-

blement une procédure en référé), l’intéressé a non seulement né-

gligé d’informer spontanément l’IEC, mais qu’il s’est en outre abs-

tenu de répondre à une demande d’information précise de l’IEC à ce

sujet.

Un grief similaire à l’encontre de l’intéressé avait déjà été déclaré

établi par décision de la Commission de discipline. Il portait sur une

procédure judiciaire en responsabilité ayant débouché sur un juge-

ment de condamnation à payer une somme de plus de 17 000 euros

à titre de dommages et intérêts.

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JURISPRUDENCE | 37

Cette procédure judiciaire a connu une issue positive.

Le 24 juin 2009, le président du tribunal de commerce de Termonde

a ordonné à la scs Flex-Accountancy et à son gérant de cesser :

− d’utiliser le titre d’expert-comptable ou un quelconque terme sem-

blable ou une quelconque figure susceptible de donner à des tiers

l’impression que la société et le gérant en question possèdent la

qualité d’expert-comptable, sous peine d’une astreinte de

1  000,00  euros par infraction constatée et par jour, l’astreinte

commençant à courir 24 heures après la signification de l’ordon-

nance ;

− d’utiliser le logo de l’IEC et d’exercer des activités légalement ré-

servées à des experts-comptables et conseils fiscaux externes et

d’y faire référence, sous peine d’une astreinte de 1 000,00 euros

par infraction constatée et par jour, l’astreinte commençant à cou-

rir 24 heures après la signification de cette ordonnance ;

− toute publicité directe ou indirecte faisant directement ou indirec-

tement référence au terme « expert-comptable » ou à un terme

prêtant à confusion avec lui et à des activités réservées à des

experts-comptables agréés, sous peine d’une astreinte de

1 000,00 euros par infraction constatée et par jour.

De plus, la société concernée, de même que son gérant, ont été

condamnés :

− à supprimer du site web de la société et de tout autre site web

renvoyant à ses activités, toute référence au titre d’expert-

comptable ou à un terme similaire ou prêtant à confusion, le logo

de l’Institut et toute référence aux missions relevant du monopole

légal de l’expert-comptable externe, et ce dans un délai de 5 jours

à compter de la signification de l’ordonnance à rendre, sous peine

d’une astreinte de 1 000,00 euros par jour de retard et par infrac-

tion constatée ;

− à supprimer aussi bien de la raison sociale que des statuts de la

société en question toute référence au titre d’expert-comptable ou

à un terme similaire ou prêtant à confusion et aux missions rele-

vant du monopole légal de l’expert-comptable externe, et ce pour

le 01/08/2009, sous peine d’une astreinte de 1 000,00 euros par

jour de retard et par infraction constatée.

Ce n’est que le 30 septembre 2009 qu’une modification de la raison

sociale et une adaptation de l’objet social ont été publiées.

L’huissier désigné par l’IEC recouvre les astreintes dues.

Aperçu de la jurisprudence desjuridictions pénales en matière deprotection des titres professionnelsd’expert-comptable et de conseil fiscal etdes activités de monopole de l’expert-comptable externe

Tribunal de commerce de Termonde,24 juin 2009

Les faitsLe 2 juin 2008, un expert-comptable a été radié d’office du tableau

de l’IEC parce qu’il avait été déclaré en faillite.

Il n’a pas été fait appel de la décision du Conseil de retrait adminis-

tratif de la qualité d’expert-comptable en vertu de l’article 22 de la loi

du 22 avril 1999 relative aux professions comptables et fiscales.

Le 3 juillet 2008, l’intéressé a néanmoins constitué une société dont

la raison sociale comprend le terme « expert-comptable » et qui pro-

pose aussi entre autres les activités d’expert-comptable dans son

objet social.

Peu après, l’Institut a invité à deux  reprises l’expert-comptable en

cause à prendre les mesures nécessaires en vue de ne plus contreve-

nir aux dispositions légales concernant la protection du titre et du

monopole de l’expert-comptable.

Or, aucune suite n’y a été donnée.

Il ne restait pas d’autre choix à l’Institut que de déposer une plainte

au pénal contre la société constituée et le gérant en question pour

atteinte au titre et au monopole des experts-comptables.

Le Conseil a également décidé d’introduire une demande en référé

devant le président du tribunal de commerce de Termonde afin d’en-

tendre ordonner la cessation :

− [de l’utilisation] du titre d’expert-comptable ou d’un quelconque

terme semblable ou d’une quelconque figure susceptible de don-

ner à des tiers l’impression que les parties défenderesses possè-

dent la qualité d’expert-comptable sous peine d’une astreinte de

1  000,00 euros par infraction constatée et par jour, l’astreinte

commençant à courir 24 heures après la signification de l’ordon-

nance ;

− de l’utilisation du logo de l’Institut et de l’exercice des, et de la

référence aux, activités légalement réservées aux experts-

comptables et conseils fiscaux externes, sous peine d’une as-

treinte de 1  000,00  euros par infraction constatée et par jour,

l’astreinte commençant à courir 24 heures après la signification

de cette ordonnance ;

− de toute publicité directe ou indirecte faisant directement ou

indirectement référence au terme « expert-comptable » ou à un

terme prêtant à confusion avec lui et à des activités réservées à

des experts-comptables agréés, sous peine d’une astreinte de

1 000,00 euros par infraction constatée et par jour.

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38 | DÉPARTEMENTS

2. Formation

Le département « Formation », sous la direction de Monsieur Jean-

Luc Kilesse (coordinateur francophone) et de Madame Sylva Troon-

beeckx (coordinatrice néerlandophone), prend en charge la formation

permanente des membres.

De manière générale, le département a pour but de mettre en place

les moyens nécessaires pour s’assurer de la qualité réelle de la forma-

tion permanente des membres.

Commission concernée

Commission de formation permanente

Commission de formation permanenteLe Conseil a adopté le texte définitif de la nouvelle norme pour la

formation permanente en sa séance du 2 février 2009, norme dont

l’entrée en vigueur était prévue le 1er septembre 2009.

Force est donc de constater que le département « Formation » avait,

en cette année 2009, du pain sur la planche.

Il s’est donc agi, durant la période transitoire, d’agréer les premiers

opérateurs de formation. Pour ce faire, un comité exécutif au sein de

la Commission de formation permanente a été constitué  : Madame

Katelijn Callewaert et Monsieur Vincent Delvaux ont rejoint Madame

Sylva Troonbeeckx (coordinatrice néerlandophone) et Monsieur Jean-

Luc Kilesse (coordinateur francophone) pour analyser les dossiers

d’agréation d’opérateurs de formation qui ont été soumis à la com-

mission durant cette année 2009.

Les premières activités de formation ont été également agréées en

cette fin d’année 2009.

Autres nouveautés  : la commission a travaillé d’arrache-pied pour

mettre en place :

− une nouvelle arborescence de la Commission de formation perma-

nente sur le site web de l’Institut ;

− un rapport de formation permanente «  informatisé  » que les

membres ont été invités à remplir en ligne sur le site de l’IEC dans

le courant du mois de janvier 2010.

Par ailleurs, le Conseil a décidé de s’adjoindre les services d’une nou-

velle collaboratrice, en la personne de Madame Dominique Willems, à

qui il a confié le secrétariat de la Commission de formation perma-

nente.

Enfin, l’année 2010 devrait permettre aux membres d’appréhender

de mieux en mieux le contenu de cette nouvelle norme, dont l’idée

maîtresse est le maintien et le développement des connaissances pro-

fessionnelles de l’expert-comptable et/ou du conseil fiscal par une

formation de qualité.

1. Stage

Le département «  Stage  », sous la direction de Madame Christine

Cloquet (coordinatrice francophone) et de Monsieur Joseph Van

Wemmel (coordinateur néerlandophone), prend en charge l’ensemble

des missions relatives à l’accueil et à la formation des nouveaux

membres au sein de l’Institut.

Les objectifs de ce département sont :

− Centrer la formation sur les deux professions composant notre Ins-

titut :

expert-comptable  : en mettant l’accent sur la formation au

conseil de gestion, afin de rencontrer les besoins des entre-

prises (administrateurs indépendants, loi sur le corporate go-

vernance…),

conseil fiscal : pour répondre aux besoins et aux exigences de

professionnalisme réclamés par les entreprises, les autorités

publiques et le public en général ;

− Faire mieux connaître les professions d’expert-comptable et de

conseil fiscal auprès des institutions d’enseignement universitaire

et des hautes écoles ;

− Développer un suivi plus personnalisé des stagiaires pour leur per-

mettre d’atteindre graduellement l’aptitude requise à la fin du

stage ;

− Gérer de manière ouverte l’évolution des membres des professions

économiques à travers les passerelles, en concertation avec les

autres instituts ;

− Adapter les textes légaux aux exigences des accords de Bologne.

Commissions concernées

Commission de stage

Comité exécutif de la Commission de stage

Commission d’examen

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DÉPARTEMENTS | 39

3) Communications de l’Institut :

− taux de participation à l’enquête : environ 2 100 réponses

− roadshow : environ 2 800 participants

− journée d’étude VAT Package à l’automne 2009

− achat ou location d’un bâtiment neuf ? Étude réalisée avec le

concours de l’IRE.

21 septembre 2009En présence du président de l’IEC, Monsieur André Bert, et de la

vice-présidente, Madame Micheline Claes, les points suivants de

l’ordre du jour ont été abordés :

1) Acceptation de l’association professionnelle  : « Union des prati-

ciens de la fiscalité »

2) Rapport de la réunion des associations professionnelles franco-

phones et néerlandophones du 4 juillet 2009 : présentation d’un

projet de charte

3) Points divers abordés par le Comité interinstituts :

− SPRL Starter  : constitution d’une sprl au capital d’un  euro,

avec plan financier obligatoire

− nouveau développement Companyweb.

9 novembre 2009La réunion de la Commission consultative a été entièrement consa-

crée à la signature solennelle de la charte de qualité des associations

professionnelles – opérateurs de formation. Tous les présidents des

associations professionnelles ont été conviés à cette réunion. Le pré-

sident et la vice-présidente de l’Institut, ainsi que plusieurs membres

du Conseil, y ont assisté. Après la signature de la charte, une récep-

tion a été organisée afin de célébrer ce moment historique.

Contacts avec les ministres

Réunion au cabinet du ministre De ClerckAu cours d’une réunion de travail au cabinet du ministre Stefaan

De Clerck, le président André Bert, accompagné de la vice-présidente

Micheline Claes et de Messieurs Jos De Blay et Jacques Hellin,

membres du Conseil, a pu signaler au ministre quelques dossiers qui

intéressaient les membres de l’Institut.

Ainsi les dossiers suivants ont été évoqués :

− la transposition de la troisième directive antiblanchiment dans le

droit belge et la question de l’obligation ou non de déclaration lors

de conseils juridiques donnés par nos membres ;

− la nomination des magistrats pour les Commissions de discipline

et d’appel ;

− la possibilité pour l’Institut d’être mis au courant des jugements

pénaux définitifs condamnant des experts-comptables ou des

conseils fiscaux ;

− la vérification de la comptabilité des syndics d’immeubles par un

expert-comptable.

Le ministre a répondu que ces dossiers seraient suivis par son

administration.

3. Communication

Le département « Communication », sous la direction de Madame

Micheline Claes (coordinatrice francophone) et de Monsieur André

Bert (coordinateur néerlandophone), prend en charge l’ensemble des

missions relatives à la communication tant interne qu’externe de

l’IEC.

Les objectifs du département sont :

− suivre l’évolution professionnelle dans les pays voisins et tenir le

Conseil informé des opportunités de développement intéressantes

pour les professionnels établis en Belgique ;

− assurer une meilleure communication entre le Conseil et les diffé-

rentes associations professionnelles ;

− assurer une présence effective de l’IEC sur le terrain à travers les

manifestations organisées par les tiers ou à notre initiative.

Commissions concernées

Commission consultative des associations professionnelles

Groupe de discussion belgo-néerlandais

Commission consultative des associationsprofessionnellesCette commission s’est réunie aux dates suivantes :

16 mars 2009En présence du président de l’IEC, Monsieur André Bert, et de la di-

rectrice adjointe, Madame Fabienne Cleymans, les points suivants de

l’ordre du jour ont été abordés :

1) Commentaire de l’enquête menée par l’IEC.

L’enquête est subdivisée en quatre volets  : un volet général, un

volet pour les membres externes, un volet pour les sociétés et un

volet pour les membres internes.

Les questionnaires sont à compléter selon la manière dont la pro-

fession est exercée : comme salarié dans une entreprise privée ou

comme expert-comptable externe, ou comme indépendant ou sa-

larié dans une société professionnelle.

2) Roadshow de l’IEC : l’évaluation montre que cette initiative a rem-

porté un franc succès et mérite d’être renouvelée.

3) Nouvelle norme de formation permanente : discussion à propos de

la façon dont les attestations sont délivrées aux participants.

4) Autres points importants : TVA et facturation électronique, simpli-

fication de la procédure de liquidation.

18 mai 2009En présence du président de l’IEC, Monsieur André Bert, et de la

vice-présidente, Madame Micheline Claes, les points suivants de

l’ordre du jour ont été abordés :

1) Délivrance d’attestations aux participants aux séminaires : compte

rendu des débats des comités de concertation francophone et

néerlandophone.

2) Service de simplification administrative  : création d’un comité

d’experts chargé d’établir si la simplification administrative (li-

sez  : la suppression de certaines obligations) conduira effective-

ment à une réduction des coûts.

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40 | DÉPARTEMENTS

Relations électroniques : des avancéesconcrètes… Sous l’égide du cabinet du secrétaire d’État à la Modernisation du

Service public fédéral Finances, à la Fiscalité environnementale et à

la Lutte contre la fraude fiscale, adjoint au ministre des Finances,

des réunions avec les responsables des différentes applications élec-

troniques, déclaratives et autres, sont ainsi régulièrement tenues au

cabinet Clerfayt. 

Lieu d’échanges et de dialogue, c’est d’abord l’occasion de dresser

ensemble un état des lieux, de souligner les problèmes rencontrés sur

le terrain et d’examiner les solutions apportées. À l’exemple de la ré-

cente application « VAT refund », c’est aussi l’opportunité d’être in-

formé en priorité sur les développements envisagés en matière de re-

lations électroniques et d’y inscrire de manière dynamique les

accents de nos souhaits, spécificités et garanties à obtenir dans cet

environnement, aujourd’hui et davantage encore demain, de données

dématérialisées et des traitements qui peuvent y être appliqués, no-

tamment pour que les données de l’ensemble des contribuables du

royaume puissent librement circuler au sein du SPF Finances. On

l’aura compris, le sujet est sensible… 

Plus concrètement encore, dans une démarche mettant l’accent sur

le caractère nécessairement plus prononcé « winwin » de la relation,

aujourd’hui il est vrai peu perceptible, alors que la profession n’est

pas étrangère au succès rencontré, les discussions ont porté sur la

mise au point d’un accès « My Minfin pro », au cœur du nouveau

protocole de concertation mis en place en mars 2010. De quoi s’agit-

il ? Sous réserve d’autres développements dans le cadre d’un mandat

général de consultation, pouvoir obtenir, dans un délai rapide, un

accès aux données contenues dans le My Minfin des contribuables

pour lesquels nous disposons d’un mandat TOW. Une première étape

pratique, bientôt accomplie sur le chemin de nos légitimes revendica-

tions avant la mise en place opérationnelle du système générique

« IAM » (Identity & Access Management). Un projet « mammouth » à

l’horizon 2012, voire davantage, qui devrait régler tout à la fois la

question des mandats électroniques et celle des délégations, à l‘aune

du projet de mandat unique.

À l’évidence, des discussions que nous suivons avec le plus grand

intérêt et dont nous vous tiendrons régulièrement au courant en

2010.

Réunions aux cabinets de la ministre Laruelle etdu ministre Van QuickenborneAu cours de l’année écoulée, différentes réunions ont eu lieu au cabi-

net de la ministre Laruelle et au cabinet du ministre Van Quickenborne.

Ces réunions ont permis de finaliser des dossiers importants pour nos

membres. Il s’agit en effet de l‘ouverture de l’actionnariat des socié-

tés professionnelles à des non-membres de l’Institut, de la limitation

de la responsabilité professionnelle pour nos membres, de la création

de la SPRL Starter.

Réunions aux cabinets du secrétaire d’ÉtatClerfayt et du secrétaire d’État De VliesCes réunions avec les deux cabinets des secrétaires d’État ont permis

d’avancer dans le dossier de la transposition de la directive antiblan-

chiment ainsi que la problématique du mandat unique et des rela-

tions électroniques. Vous trouverez dans le présent rapport, les expli-

cations complémentaires concernant l’évolution de ces importants

dossiers pour la profession.

Outre les contacts fréquents directement opérationnels qu’elles ap-

portent avec l’Administration fiscale, ces réunions nous ont permis de

sensibiliser le monde politique à nos préoccupations légitimes.

À l’exemple de nombreux confrères étrangers, ils ont ainsi permis

d’engranger, dans le cadre du dispositif préventif antiblanchiment,

une dérogation à l’obligation de déclaration pour les informations ob-

tenues d’un client ou sur un client, dans le cadre d’une consultation

juridique (voyez page 25 du présent rapport).

Que les ministres, secrétaires d’État ou membres des cabinets res-

pectifs soient particulièrement remerciés pour l’appui qu’ils nous ont

fourni dans ces dossiers au cours de l’exercice écoulé.

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DÉPARTEMENTS | 41

− Avis 2009/8 Traitement comptable des opérations de scission (15juillet 2009) ;

− Avis 2009/9 Implications comptables de l’obligation d’accepta-tion des déchets d’équipements électriques et électroniques(11 mars 2009) ;

− Avis 2009/10 Détermination de la monnaie fonctionnelle des so-ciétés de financement (16 septembre 2009) ;

− Avis 2009/11 Le traitement comptable des scissions partielles(16 septembre 2009) ;

− Avis 2009/12 Le bilan social et les travailleurs statutaires (14 oc-tobre 2009) ;

− Avis 2009/13 Le traitement comptable du régime de dispense depaiement de quotités de précompte professionnel organisé parl’article 275/3 du Code des impôts sur les revenus 1992 (18 no-vembre 2009) ;

− Avis 2009/14 Traitement comptable des certificats d’électricitéécologique et de cogénération (16 décembre 2009) ;

− Avis 2009/15 Traitement comptable de l’apport de branche d’ac-tivités ou d’universalité de biens (16 décembre 2009) ; et

− Avis 2009/16 Conversion du capital lors de fusions transfronta-lières (16 décembre 2009).

2) Projet d’avis soumis pour consultationLe 8 décembre 2009, la Commission des normes comptables a pu-

blié un projet d’avis relatif aux principes comptables généraux appli-cables aux instruments financiers dérivés. Vu la portée générale des

principes comptables repris dans ce projet d’avis, il n’est pas exclu

que la commission, à l’issue de la consultation, adapte le champ

d’application de ce dernier. Les personnes intéressées sont invitées à

faire part de leurs observations à la CNC pour le 31 mars 2010 au

plus tard.

3) Avis en préparationPlusieurs projets de textes sont actuellement en phase de préparation

et donneront lieu prochainement, après qu’ils auront été approuvés

par les membres de la commission, à la publication de nouveaux avis/

recommandations. Il s’agit plus particulièrement de projets de textes

concernant les sujets suivants :

− L’interprétation de l’obligation de publication des transactions si-gnificatives avec des parties liées, effectuées en dehors des condi-tions du marché, telle que prévue par l’arrêté royal du 10 août2009 portant modification de l’A.R. du 30 janvier 2001 et del’A.R. du 12 septembre 1983 (M.B., 24 août 2009) ;

− Le traitement comptable des indemnités de transfert payées lorsdu transfert de joueurs de football (non amateurs et profession-nels) ;

− Le traitement comptable de la mesure fiscale dite « Tax shelter » ;et

− L’enregistrement de comptes de tiers dans les comptes annuelsd’avocats, d’huissiers de justice et d’agents immobiliers.

4. Techniques professionnelles

Le département « Techniques professionnelles », sous la direction de

Madame Micheline Claes (coordinateur francophone) et Monsieur Lu-

cien Ceulemans (coordinateur néerlandophone), prend en charge

l’ensemble des missions relatives à l’élaboration des normes et re-

commandations. Il tient à jour les avis techniques, recommandations

et normes à publier.

Le département a pour but :

− de fournir à nos membres les «  normes  » et la documentation

technique nécessaires au développement qualitatif de leur activité

professionnelle ;

− de rencontrer les besoins spécifiques des différents segments de

notre profession.

Commissions concernées

Commission des normes comptables

Commission mixte IEC-IRE – Missions spéciales

Sous-commission « Expertise »

Commission mixte IEC-IRE – Relations internationales

Commission des conseils fiscaux

Comité interinstituts

Commission des experts-comptables et conseils fiscaux internes

Commission des normes comptablesSynthèse des travaux de la CNC en 2009

1) AvisEn 2009, la commission a abordé toute une série de questions

concernant des thèmes bien précis. Les avis qui en ont découlé ont

entre-temps été approuvés par les membres de la commission et en-

suite publiés sur le site web www.cnc-cbn.be. Les membres de la

CNC ont décidé de numéroter d’une nouvelle manière les avis à partir

de 2009. De cette façon, tous les avis approuvés renvoient, à partir

de maintenant, à l’année de publication et reçoivent, en outre, un

numéro chronologique.

Les avis suivants ont été publiés en 2009 :

− Avis 2009/1 L’acompte sur dividende face au dividende interca-laire (14 janvier 2009) ;

− Avis 2009/2 Sociétés de droit étranger établies en Belgique  :Champs d’application des articles 81, 82, 83 et 107 du Code dessociétés (14 janvier 2009) ;

− Avis 2009/3 Traitement comptable des subsides en capital dontl’octroi et/ou le paiement sont échelonnés sur plusieurs années(11 février 2009) ;

− Avis 2009/4 Le modèle de livre comptable unique visé par l’article2 de l’arrêté royal du 26 juin 2003 relatif à la comptabilité simpli-fiée de certaines ASBL, fondations et AISBL (11 février 2009) ;

− Avis 2009/5 La condition de rentabilité liée à la comptabilisationde plus-values de réévaluation (11 mars 2009) ;

− Avis 2009/6 Traitement comptable des fusions (1er avril 2009) ;− Avis 2009/7 Traitement comptable des fusions transfrontalières

(15 juillet 2009) ;

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42 | DÉPARTEMENTS

− Le groupe de travail permanent « Comité technique » propose un

forum d’échange d’idées sur l’application des normes internatio-

nales de reporting financier (IFRS/IAS). Le groupe de travail pré-

pare également les réponses aux demandes d’avis de l’EFRAG et

de l’IASB. Dans cette optique, la commission a déjà fait connaître

son point de vue sur les thèmes suivants :

Amendment to IAS 39 and IFRS 7 Reclassification of Finan-

cial Assets – Effective Date and Transition ;

Exposure Draft Proposed amendments to IFRS 1 Additional

Exemptions for first time Adopters ;

Exposure Draft IFRS 5 Discontinued Operations ;

Revised version of IFRS 1 First-time adoption of International

Financial Reporting Standards ;

Exposure Draft of proposed Amendments to IFRIC 9 and IFRIC

16 ;

Exposure Draft 10 Consolidated Financial Statements ;

IASB/FASB Phase B Financial Statement Presentation Pro-

ject ;

Discussion Paper – Preliminary Views on Revenue Recognition

in Contracts with Customers ;

Discussion Paper Leases- Preliminary Views ;

Exposure Draft on Fair Value Measurements ;

Exposure Draft of the proposed amendments to IAS 19 Dis-

count rate for Employee Benefits ;

Exposure Draft concerning Improvements to IFRS’s ;

Exposure Draft concerning the Rate-Regulated Activities ;

Part 2 of the IASCF Constitutional Review : Proposals for en-

hanced public accountability ;

Exposure Draft Limited Exemption from Comparative IFRS 7

Disclosures for First-time Adopters ;

Amendments to IAS 24 Related Party Disclosures ; et

Exposure Draft Management Commentary.

− Le groupe de travail temporaire Environnement a contribué à la

publication du Guide de l’environnement pour les comptes statu-taires. Cette brochure, publiée à l’initiative du ministre flamand

des Travaux publics, de l’Énergie, de l’Environnement et de la Na-

ture, et avec la collaboration des divers instituts professionnels

compétents, à savoir l’IEC, l’IPCF et l’IRE, a été rédigée sur ordre

du Département Environnement, Nature et Energie. Elle vise à

permettre aux entreprises de traduire correctement certaines me-

sures relatives à l’application de la réglementation environnemen-

tale dans leur comptabilité.

− Les avis 2009/6, 2009/7, 2009/8, 2009/11, 2009/15 et

2009/16 sont le fruit des travaux du groupe de travail temporaire

« Fusions et scissions ». Ils commentent le traitement comptable

et la conversion du capital en cas de fusion transfrontalière, de

scission (partielle), d’apport d’une branche d’activités ou d’une

universalité de biens et s’efforcent ainsi de combler une lacune de

longue date.

− Le groupe de travail temporaire Instruments financiers est à l’ori-

gine du projet d’avis relatif aux principes comptables généraux

applicables aux instruments financiers dérivés. Cet avis a été pu-

blié pour consultation sur le site web de la CNC.

4) BulletinsLa commission rassemble régulièrement les avis qu’elle publie dans

des bulletins. Les bulletins suivants ont été publiés en 2009 :

Bulletin n° 48 (mai 2009) ;

Bulletin n° 49 (juin 2009) ; et

Bulletin n° 50 (novembre 2009).

5) DérogationsEn 2008 déjà, la commission a prêté son concours à l’élaboration de

la dérogation sectorielle en faveur du secteur du diamant. L’admis-

sion au bénéfice de cette dérogation sectorielle implique le respect

d’un certain nombre de conditions, parmi lesquelles la confirmation

de l’attestation par le commissaire. La commission suggère qu’une

confirmation de l’expert-comptable ou du comptable(-fiscaliste)

agréé puisse être exigée pour les sociétés qui ne sont pas tenues de

désigner de commissaire. Les ministres compétents ont entre-temps

marqué leur accord avec cette proposition de la CNC.

En outre, la commission reçoit régulièrement des demandes de socié-

tés désireuses de tenir leur comptabilité et d’établir leurs comptes

annuels dans une monnaie autre que l’euro. En l’occurrence, la com-

mission vérifie s’il est satisfait aux conditions, telles que décrites

dans l’avis CNC 117/3 Tenue de la comptabilité et établissement descomptes annuels dans une monnaie autre que l’euro et dans l’avis

CNC 2009/10 Détermination de la monnaie fonctionnelle des socié-tés de financement, et rend un avis au ministre compétent.

6) Fonctionnement des groupes de travailLa commission a la possibilité, conformément à son règlement

d’ordre intérieur, d’instituer des groupes de travail et groupes d’étude,

ce qui lui permet de faire appel à des experts et de solliciter l’avis de

tiers.

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DÉPARTEMENTS | 43

projet de texte d’arrêté royal portant modification de l’arrêté royal du

30 janvier 2001 portant exécution du Code des sociétés, fixant les

caractéristiques essentielles du plan financier d’une société privée à

responsabilité limitée Starter, a entre-temps été préparé par la CNC.

9) Adhésion de la CNC à l’Accounting RegulatoryCommittee (ARC)

L’ARC a été créé par la Commission européenne et est composé de

délégués des différents États membres de l’Union européenne. Le

comité se réunit en moyenne une fois par mois. Lors de ces réunions,

les délégués débattent des nouvelles normes (IFRS)/interprétations

(IFRIC), ainsi que des modifications apportées aux normes (IAS-

IFRS)/interprétations (SIC-IFRIC) existantes, dans le cadre de leur

application possible en Europe (endorsement process), tel que visé à

l’article 3 du règlement (CE) n° 1606/2002 du Parlement européen

et du Conseil du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comp-

tables internationales. La CNC participe à ces réunions, le président

de la CNC a un droit de vote dans ce processus d’approbation.

10) Consultation Papers− Consultation Paper on Review of he Accounting DirectivesSelon la Commission européenne, l’initiative de publier un Consulta-

tion Paper constitue une étape du projet de simplification des règles

comptables applicables aux PME et autres entreprises. Étant donné

que le Consultation Paper porte sur une problématique très com-

plexe, avec des propositions détaillées concernant diverses matières

du droit comptable, la CNC a été chargée d’interroger tous les acteurs

concernés et de recueillir et formuler une position belge commune. À

cet effet, la CNC a institué un groupe de travail au sein duquel les

parties concernées étaient représentées. Une position commune a en-

suite été transmise à la Commission européenne.

− Consultation Paper IFRS for SMEsLa Commission européenne a organisé un projet similaire concernant

l’application des normes internationales de reporting financier (IFRS/

IAS) pour les petites et moyennes entreprises (SME). Ce projet fait

suite à la publication en juillet 2009 de la norme « IFRS for SME’s »

par l’International Accounting Standards Board (IASB). La CNC est

d’avis que la Belgique aura davantage de chances d’être entendue

par la Commission européenne si les institutions belges qui font auto-

rité dans ce domaine s’entendent sur une position commune. Début

2010, la CNC organisera donc à nouveau une «  consultation à

l’échelle nationale » afin d’entendre un maximum d’intéressés dans

l’espoir de parvenir à une position commune.

11) Réaction à la proposition de modification de ladirective 78/660/CEE du Conseil concernant lescomptes annuels de certaines formes de sociétés ence qui concerne les microentités

Tout au long de l’année 2009, les membres de la Commission des

normes comptables ont attiré l’attention de diverses façons sur les

conséquences de la proposition qui vise à dispenser les microentités

(une notion qui, telle qu’elle est définie par la Commission euro-

péenne, englobe la grande majorité des entreprises belges) de l’appli-

cation de la quatrième directive. La CNC a également participé à la

réunion du groupe de travail du Conseil « Company Law » relative à la

proposition de la commission. Il ressort clairement des réactions ex-

7) Préparation de réponses aux questions parlementairesLa commission a apporté une réponse à la Question n°  518 du

23 février 2009 de Monsieur Stefaan Vercamer au ministre pour

l’Entreprise et la Simplification, Vincent Van Quickenborne, concer-

nant l’arrêté royal du 15 septembre 2006 modifiant l’arrêté royal du

26 juin 2003 relatif aux petites ASBL. La réponse à la question par-

lementaire a donné lieu à la publication de l’avis CNC 2009/4 Lemodèle de livre comptable unique visé par l’article 2 de l’arrêté royaldu 26 juin 2003 relatif à la comptabilité simplifiée de certainesASBL, fondations et AISBL (11 février 2009).

8) Nouvelle législation− Publiée au Moniteur belgeLa CNC rédige actuellement un projet d’arrêté royal qui prévoit la

transposition d’un certain nombre d’articles de la directive 2006/46/

CE du Parlement européen et du Conseil du 14 juin 2006. Cette di-

rective modifie en certains points la quatrième directive concernant

les comptes annuels et la septième directive concernant les comptes

consolidés. En Belgique, plusieurs modifications ont été apportées en

ce sens à l’arrêté d’exécution du Code des sociétés. Plusieurs nou-

veaux états ont ainsi été ajoutés au modèle de comptes annuels.

Outre l’insertion de ces nouveaux états dans l’annexe aux comptes

annuels, cette modification a été l’occasion d’apporter un certain

nombre de corrections mineures. La proposition de la CNC a finale-

ment débouché sur la publication de l’arrêté royal du 10 août 2009portant modification de l’arrêté royal du 30 janvier 2001 et de l’ar-rêté royal du 12 septembre 1983 (M.B., 24 août 2009).

À la demande du cabinet de la ministre Laruelle, la CNC prépare

également un projet d’arrêté royal concernant les obligations comp-

tables et la publication des comptes annuels des guichets d’entre-

prises. Cet arrêté royal tend à adapter les règles relatives à la compta-

bilité et à la publication des comptes annuels des guichets

d’entreprises aux nécessités spécifiques des missions légales accom-

plies par ces guichets d’entreprises et à leur organisation. À cet

égard, il est essentiellement tenu compte des relations particulières

qu’ils entretiennent avec les entités apparentées dont ils dépendent.

Une proposition de plan comptable est également développée en vue

de promouvoir la transparence des guichets d’entreprises. La CNC a

également participé à la préparation d’un projet d’arrêté ministériel

établissant la ventilation du chiffre d’affaires du plan comptable des

guichets d’entreprises. Après concertation, les travaux préparatoires

ont finalement conduit à la publication de l’arrêté royal du 9 dé-cembre 2009 relatif aux obligations comptables et à la publicité descomptes annuels des guichets d’entreprises (M.B., 30 décembre

2009).

− En préparationL’article 21bis du Code des sociétés, tel qu’il a été introduit récem-

ment en vertu de l’article 7 de la loi du 12 janvier 2010 modifiant le

Code des sociétés et prévoyant des modalités de la société privée à

responsabilité limitée « Starter », autorise le Roi à fixer les critères

essentiels pour la rédaction du plan financier qui doit être utilisé

dans le cadre de la création d’une SPRL-S. À cet égard, la Commis-

sion des normes comptables a reçu une demande de la ministre Sa-

bine Laruelle en date du 20 octobre 2009 déjà, la priant de rédiger

un projet d’arrêté royal d’exécution de cette disposition. Un premier

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44 | DÉPARTEMENTS

4. Établir des contacts et organiser une concertation au sein des

principaux groupements professionnels (secteur de la construc-

tion, secteur médical, secteur de l’architecture) dont les membres

sont le plus souvent désignés comme experts par les tribunaux ;

5. Établir et entretenir des contacts au sein des cours et tribunaux

afin de déterminer les conséquences pratiques de la nouvelle lé-

gislation pour les réviseurs d’entreprises et les experts-comptables

désignés comme experts en matière civile.

Suite à l’enquête organisée l’an dernier parmi les membres qui réali-

sent des expertises judiciaires, nous avons regroupé les principaux

points abordés, à savoir :

Réunion d’installationprésence obligatoire au tribunal ;

moment précis de la naissance de l’obligation d’entamer les tra-

vaux ;

désignation de l’expert (de préférence par le juge ou par les par-

ties) ;

recommandation concernant le rôle du tribunal dans le cadre de

l’installation ;

organisation de la réunion d’installation en chambre du conseil =

mauvaise idée.

Indemnité – paiementdans quelle mesure faut-il indiquer préalablement un montant to-

tal ?

comment fixer une provision de manière raisonnable ?

comment solliciter une provision supplémentaire ?

comment augmenter le montant total fixé initialement ?

facturation aux parties : intermédiaire/à la fin de la mission ;

disposition légale aux termes de laquelle l’expert peut interrompre

ses travaux en cas de non-paiement ;

impossibilité pour le juge de fixer les honoraires ;

insuffisance des provisions accordées ;

paiement final tributaire de la bonne volonté du tribunal ;

comptes bancaires des greffes inconnus ;

manque de clarté de la procédure relative aux provisions et mé-

connaissance de cette procédure par les membres du Conseil.

Exécution de la missionrespect des délais prévus dans la législation ;

fixation de la date de la première réunion de travail ;

quid en cas d’interruption de la mission par l’une des parties ?

quid en cas d’entrave à la mission par l’une des parties ?

quid en cas de retard dans l’exécution de la mission imputable à

l’une des parties ?

quid en cas de tentatives de conciliation entre les parties (indé-

pendamment de l’expert) ?

quid en cas de prolongation indispensable des délais impartis ?

quid en cas de désaccord concernant le caractère contradictoire ?

quid en cas de nécessité d’élargissement de la mission (à la de-

mande de l’expert – de la ou des parties) ?

limitation du nombre de répliques des parties aux rapports préli-

minaires ;

suivi de l’expertise par le tribunal = bonne chose.

primées pendant cette réunion, mais aussi lors d’autres réunions, que

non seulement la Belgique, mais également d’autres États membres,

n’approuveront pas la proposition. En 2009, une minorité de blocage

a pu être maintenue avec l’aide de ces États membres. La CNC, avec

le concours de la France, entend élaborer une proposition alternative.

12) Divers− Commentaire des avis publiés par la CNC à l’usage des membres

de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB)À intervalles réguliers, la CNC, à la demande de la FEB, commente

les avis récemment publiés à l’usage des membres de la FEB.

− Participation de la CNC à la World Standard Setters Conference deLondres les 10 et 11 septembre 2009

− Participation à la European Commission Conference Financial Re-porting in a Changing World les 7 et 8 mai 2009

Sous-commission « Expertise »Suite à l’entrée en vigueur de la loi de modification du 15 mai 2007,

une sous-commission a été instituée au sein de l’IEC et de l’IRE.

Cette sous-commission poursuit les objectifs suivants :

1. Inventorier tous les séminaires organisés et tous les travaux écrits

dans le domaine de l’expertise ;

2. Informer les membres de l’IEC et de l’IRE des conséquences de la

nouvelle législation par le biais de textes approuvés par les deux

instituts ;

3. Assurer un suivi systématique de la jurisprudence relative à la

nouvelle législation ;

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DÉPARTEMENTS | 45

Si cette représentation nous permet d’évidence d’être informés au

plus près de l’évolution des dossiers, son niveau nous ouvre de réelles

possibilités d’agir au mieux dans les matières au cœur de notre pro-

fession.

Lors des réunions des 19 mars et 19 octobre 2009, les représentants

des deux instituts ont fait rapport des activités de ces institutions in-

ternationales. À ce sujet, nous vous renvoyons, pour des explications

plus détaillées, aux parties du présent rapport qui traitent des activi-

tés de ces institutions.

La commission mixte a notamment examiné les derniers développe-

ments au sujet des tentatives de la Commission européenne de sup-

primer l’obligation de dépôt des comptes annuels pour les microenti-

tés. Au niveau du Conseil de l’Union européenne, le débat se

concentre sur deux questions, à savoir :

− l’importance de la directive proposée dans le contexte plus large

du processus de simplification des quatrième et septième direc-

tives sur le droit des sociétés ; et

− le caractère facultatif de la proposition : les États membres sou-

haitant réduire la charge administrative pesant sur les microenti-

tés, du fait de l’obligation d’établir et de publier des comptes an-

nuels, seraient autorisés à exclure ces entreprises du champ

d’application de la quatrième directive sur le droit des sociétés.

Toutefois, des préoccupations ont été exprimées parce que le ca-

ractère facultatif de la proposition risquerait de mettre en péril

l’harmonisation des règles communautaires dans le domaine de la

comptabilité.

En février 2009, la Commission européenne a présenté, dans le cadre

de son plan de relance économique, une proposition de directive mo-

difiant la directive 78/660/CEE du Conseil concernant les comptes

annuels de certaines formes de sociétés en ce qui concerne les mi-

croentités.

D’autres sujets ont aussi été débattus, qu’il s’agisse de la transposi-

tion de la troisième directive antiblanchiment en droit belge, de la

fiscalité verte, de la fraude à la TVA, de l’organisation par la FEE d’un

« Tax Day » en octobre 2009, de l’ouverture de l’actionnariat des ca-

binets « d’accountant » (accountant doit être entendu au sens large

du terme = experts-comptables et réviseurs). Les travaux de la FEE

sont disponibles sur son site (http://www.fee.be).

Les travaux de l’IFAC ont aussi fait l’objet de commentaires, et no-

tamment les chapitres 290 et 291 du « Code of Ethics » concernant

les conséquences des avis fiscaux pour les clients du département

audit. Les différents travaux de l’IFAC peuvent être consultés sur son

site http://www.ifac.org.

Les travaux de la CFE, qui font l’objet d’un rapport particulier, sont

disponibles sur son site http://www.cfe.eutax.org.

Les travaux de la FIDEF sont également disponibles et peuvent être

consultés sur son site http://www.fidef.org.

Généralitésagrément des experts – liste… ;

davantage de travail, pas d’accélération de la procédure.

Des informations de la plus haute importance ont été collectées à

propos de tous ces points.

Depuis la modification de loi du 15 mai 2007 concernant l’expertise,

deux propositions de loi1,2 ont été déposées, lesquelles sont restées

sans suite. Le 14 septembre 2009, le gouvernement a pris l’initiative

de déposer un projet de loi3. Après discussion à la Chambre et au

Sénat, cette loi a été publiée au Moniteur belge du 15 janvier 2010.

Se basant sur les informations recueillies dans le cadre de l’enquête

visée ci-dessus, la sous-commission « Expertise » a formulé en Com-

mission de la justice divers ajouts et suggestions à propos du projet

de loi, dont la plupart ont été intégrés dans le projet de loi par le biais

d’amendements.

Commission mixte IEC-IRE – RelationsinternationalesLa Commission mixte des relations internationales rassemble les re-

présentants des deux instituts (IEC et IRE) au sein des institutions

internationales (FEE, IFAC, CFE et FIDEF). Elle s’est réunie à deux

reprises au cours de l’année, les 19 mars et 19 octobre 2009, sous la

présidence de Monsieur Jean-François Cats, qui a rappelé que l’ob-

jectif de la commission est d’organiser un partage d’informations sur

les points importants traités au sein des groupes de travail et qui

comportent une dimension internationale.

Non sans une légitime fierté, les deux instituts comptent parmi leurs

membres deux vice-présidents d’institutions internationales, à savoir

Madame Christine Cloquet, vice-présidente de la CFE, et Monsieur

André Kilesse, vice-président de la FEE.

Monsieur Michel De Wolf a été nommé président de la FIDEF lors

de l’assemblée générale du mois d’octobre.

1 Proposition de loi du 29 octobre 2008 réformant les dispositions du Code

judiciaire sur l’expertise (Chambre, DOC. 52 1523/001, déposée par Mes-

sieurs Joseph GEORGE et Gérald KINDERMANS et par Madame Clotilde

NYSSENS).2 Proposition de loi du 27 avril 2009 modifiant les articles 972 et 987 du

Code judiciaire, en ce qui concerne l’expertise judiciaire (Chambre, DOC.

52 1955/001, déposée par Mesdames Carine LECOMPTE et Josée

LEJEUNE).3 Le projet de loi a ajouté une Section 1re (Modification du Code judiciaire en

ce qui concerne l’expertise) au Chapitre 3 (Modifications diverses de droit

judiciaire et de droit commercial) de la Loi-programme « Projet de loi du

14 septembre 2009 portant des dispositions diverses en matière de Justice

(II) – DOC. 52 2161/001 », et plus particulièrement les articles 20 à 38

inclus.

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46 | DÉPARTEMENTS

Commission des experts-comptables et conseilsfiscaux internesCouronnée de succès, l’après-midi d’étude consacrée le 5 décembre

2008 à la thématique «  L’expert-comptable et le conseil fiscal au

sein de l’entreprise », fut au centre des discussions de la réunion du

26 mai 2009. À cette occasion, le président André Bert évoqua une

série de points importants, dont la préparation d’une enquête auprès

de nos membres n’est pas le moindre. Cette enquête vise, en effet, à

obtenir une meilleure appréhension de la plus-value apportée par

notre profession.

Logiquement, il a été décidé de postposer la mise en place d’actions

concrètes en faveur de nos membres jusqu’à la mise à disposition des

résultats pertinents de cette enquête.

D’évidence importants pour la poursuite des travaux de la com-

mission, ces résultats devraient être publiés à l’occasion de l’assem-

blée générale d’avril 2010.

La commission a également rédigé, en 2009, une synthèse pratique

des nouvelles règles TVA en matière de « localisation des services »,

qui entreront en vigueur au 1er janvier 2010. Cette synthèse a été

publiée dans la revue Accountancy & Tax n° 4/2009.

5. Accompagnement et surveillance

Le département « Accompagnement et surveillance », sous la direc-

tion de Monsieur Jean-Guy Didier (coordinateur francophone) et Mon-

sieur Jacques Hellin (coordinateur néerlandophone), prend en charge

l’ensemble des missions relatives à la discipline et à la déontologie

des membres de l’IEC. Il organise le contrôle et la démarche de qua-

lité des cabinets.

Les objectifs du département sont :

− réorienter le contrôle dans une approche préventive plutôt que ré-

pressive ;

− apporter une assistance technique en cas de décès ou de maladie

grave d’un membre ;

− créer un contrôle confraternel dans une optique de contrôle de

qualité.

Commissions concernées

Commission d’accompagnement et de surveillance

Commissions d’arbitrage

Commission de discipline

Commission d’appel

Comité interinstitutsLe Comité interinstituts, créé par l’article 53 de la loi du 22 avril

1999, réunit les présidents et vice-présidents des trois instituts.

Au cours de l’année 2009 et début 2010, quatre réunions ont eu

lieu : les 12 mars, 18 juin, 10 septembre et 6 janvier 2010.

Les points suivants ont fait l’objet de discussions :

− SPRL Starter

− Communication de l’Union européenne sur la simplification admi-

nistrative : rappel des propositions des instituts (IEC/IRE/IPCF)

− Loi antiblanchiment (dispense pour le conseil juridique et problé-

matique de l’anonymat)

− Forum for the future

− FVIB – accord de coopération

− Bâtiment commun

− Limitation de la responsabilité

− Simplification de la déclaration IPP – groupe de travail avec le

secrétaire d’État Clerfayt

− Actionnariat des cabinets

− Statut social des indépendants

− Intégration des professions libérales dans la BCE (Banque-

Carrefour des Entreprises)

− Commission paritaire 336 pour les professions libérales

− KMO portefeuille

− Facturation électronique – groupe de travail de la FEB

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DÉPARTEMENTS | 47

6. Publications et outils d’assistance

Le département « Publications et outils d’assistance », sous la direc-

tion de Monsieur Benoît Vanderstichelen (coordinateur francophone)

et de Monsieur Jos De Blay (coordinateur néerlandophone), prend en

charge l’ensemble des missions relatives aux publications de l’IEC, et

ce en étroite collaboration avec le comité exécutif. Il détermine et

rencontre les besoins documentaires des membres et les outils mis à

leur disposition.

Sur le site de l’Institut, qui a été totalement remanié en 2009, les

membres trouvent un aperçu de l’actualité sous trois rubriques  :

« 41, rue de Livourne », contenant des nouvelles de l’Institut, « Au

cœur de l’actualité », qui est alimentée quotidiennement par des in-

formations actuelles, et enfin « Parole d’experts », une rubrique qui

traite en détail de sujets spécifiques. Depuis 2009, une lettre d’infor-

mation électronique bimensuelle est également adressée à tous les

membres et stagiaires.

Dans le cadre de cette collaboration avec les éditions Kluwer, les

membres, les stagiaires et les membres honoraires bénéficient de ré-

ductions sur les abonnements des éditions Kluwer.

En 2009, quatre numéros de la revue Accountancy & Tax ont été pu-

bliés, en collaboration avec les maisons d’édition Intersentia et

Anthémis, ainsi que quatre numéros de la revue commune Tax Audit &

Accountancy, en collaboration avec la maison d’édition die Keure.

Enfin, l’Institut a organisé, le 4 décembre 2009, une après-midi

d’étude sur le VAT Package. À cette occasion, les participants ont

reçu une documentation utile, que vous pouvez également consulter

sur notre site www.iec-iab.be.

Commissions concernées

Comité exécutif

Comité de rédaction de la revue commune

Commission d’accompagnement et desurveillanceEn 2009, 434 rapports – dont 265 en néerlandais et 169 en français

– ont été relus et commentés en séance plénière par les membres de

la Commission d’accompagnement et de surveillance.

Après répartition des rapports en fonction du type de mission, il appa-

raît qu’environ 81 % des rapports s’inscrivent dans le cadre de l’ar-

ticle 181 du C.  soc. (dissolutions), que 18  % concernent l’article

777 du C. soc. (transformations) et qu’1 % traite des articles 695 et

suivants du C. soc. (fusions et scissions).

Cette répartition n’a rien d’inhabituel quand on sait que dans de

nombreux cas, une fusion ou scission s’accompagne d’un apport en

nature, à l’occasion duquel le rapport doit être établi par un réviseur

d’entreprises.

En ce qui concerne la répartition sur l’année, on constate que la plu-

part des rapports sont introduits au cours des premier et quatrième

trimestres, avec des pics en mars, avril, septembre et décembre. Une

fois encore, il s’agit là d’une évolution normale, dans la mesure où de

nombreux rapports, basés sur des résultats intermédiaires, sont éta-

blis à la fin d’un trimestre ou juste avant la clôture d’une période

comptable.

L’Institut des Experts-comptables et des Conseils fiscaux et les

membres de la Commission d’accompagnement et de surveillance

multiplient les efforts pour que ces missions soient et restent acces-

sibles aux experts-comptables. Des efforts qui sont, semble-t-il,

payants au vu de l’amélioration systématique de la qualité des rap-

ports.

Pourtant, nous constatons qu’un grand nombre de confrères n’exploi-

tent pas encore suffisamment les possibilités que nous offre le légis-

lateur.

De l’avis de la Commission d’accompagnement et de surveillance, de

nombreux confrères rechignent encore à accepter de telles missions.

Pourtant, celles-ci se révèlent être un exercice très enrichissant qui

leur permet d’affiner leur sens du contrôle, ce qui profite au fonction-

nement de leur propre cabinet.

La commission a transmis un certain nombre de dossiers au comité

exécutif afin qu’ils soient portés devant la Commission de discipline.

Les dossiers en question laissent en effet apparaître des manque-

ments flagrants, principalement des manquements à l’obligation

d’indépendance, mais malheureusement aussi une connaissance in-

suffisante des missions accomplies.

Au nom du président de la Commission d’accompagnement et de sur-

veillance, les membres de la commission sont remerciés pour leur

coopération pleinement appréciée.

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48 | DÉPARTEMENTS

− La plateforme «  » répond ainsi de manière circonstan-

ciée aux questions que se pose un entrepreneur. En suivant sa lo-

gique et le déroulement chronologique, du projet à la transmission

de son entreprise. Pourquoi et quand ai-je besoin d’un conseiller ?

Pourquoi recourir aux services d’un expert-comptable et/ou d’un

conseil fiscal ? Quelle sera sa valeur ajoutée dans telle et telle

circonstances, dans telle et telle matières ? Le cadre précis de la

relation ? En orchestrant ainsi la dynamique de la combinaison de

savoir-faire et de savoir être, à la base de notre profession, c’est

toute la valeur ajoutée de nos prestations, notre image de marque

« expert-comptable et conseil fiscal », notre accompagnement pri-

vilégié tout au long des différentes étapes de la vie d’une entre-

prise, que nous démontrons concrètement. Une démonstration

que nous valorisons, en relayant, dans le « Coin malin », outils et

clignotants, sous la forme de documents spécialement dédicacés

au monde de l’entreprise et qui seront autant d’amorces de dialo-

gue, d’occasions de concertation…

− Le pôle «  »  regroupe ensuite toute l’information utile

pour découvrir et approfondir les multiples facettes d’un métier en

pleine évolution : conditions d’accès et d’exercice, d’une part, mo-

dalités pratiques du stage, d’autre part, proposant, entre autres,

calibrées sur une ligne du temps, une vision claire, prospective,

pratique, des étapes, des enjeux et des délais des trois années du

stage. Parce qu’elles constituent des lieux de rencontre et

d’échanges, tout autant que d’occasions de se former, les coor-

données complètes et l’agenda en ligne des conférences organi-

sées par les différentes associations professionnelles complètent

ce cadre destiné prioritairement aux jeunes et, d’une manière gé-

nérale, à toute personne intéressée par la profession.

7. Nouvelles technologies

Le département « Nouvelles technologies », sous la direction de Mon-

sieur Emmanuel Degrève (coordinateur francophone) et de Madame

Gonda Schelfhaut (coordinatrice néerlandophone), prend en charge

les missions relatives aux nouvelles technologies de l’information et

de la communication. Outre la poursuite des activités relatives à la

dématérialisation comptable et fiscale des pièces et des processus, il

s’est surtout concentré, en 2008, sur le renouvellement du site web

de l’Institut.

Le nouveau site : convivial, informatif, pratique,évolutif !Navire amiral de notre communication, le nouveau site de l’Institut

est d’abord l’aboutissement d’une réflexion interne en profondeur sur

les leviers à déployer pour atteindre nos objectifs. Marier convivialité

et efficacité communicationnelle, théorie et outils pratiques, ré-

flexions prospectives et suivi de l’actualité, mais aussi préparer la

carte du dialogue et de l’interactivité dans le cadre de relations élec-

troniques, furent ainsi, parmi d’autres, les pôles majeurs de cette

dynamique stratégique, prélude à son lancement officiel fin février

2009.

Un simple regard suffit pour s’en convaincre : sa structure claire est,

en effet, l’expression la plus visible de cet ensemble de priorités.

Trois piliers de soubassement. Trois espaces thématiques complé-

mentaires, trois angles de vision, autant de messages ciblés : le

monde de l’entreprise, les infos « profession » et un espace d’infor-

mation, de communication et d’échanges, dont l’accès est largement

réservé aux membres et stagiaires.

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DÉPARTEMENTS | 49

Tout à la fois base documentaire, plateforme de communication et

outil multiservice, le nouveau site, qui fut l’un des pivots des séances

d’information de notre tour des provinces, rencontre, depuis son lan-

cement, un succès croissant en termes de fréquence de consultation.

Si les réflexions menées sur le terrain de l’efficacité de la communi-

cation et de la qualité du message semblent ainsi avoir d’ores et déjà

abouti à un résultat fructueux, gageons que l’avenir sera synonyme,

au vu des nombreux projets dans nos cartons, de multiples dévelop-

pements consensuels, pertinents, sur la voie aujourd’hui bien amor-

cée d’une communication efficience à la hauteur des missions et

ambitions de la profession, à la mesure des défis qu’elle doit relever,

des messages à véhiculer et du souci constant de qualité qui est le

nôtre.

− L’espace « Membres et stagiaires » traduit plus encore ce bascule-

ment dans notre politique de communication, mais aussi notre

volonté d’aboutir à des résultats fructueux en termes de services

offerts. D’une double façon !

Par l’information délivrée, d’abord : avec « L’essentiel d’un seul

clic », c’est une information ciblée, actualisée, orchestrée au-

tour de onze thématiques consultables par type de publica-

tions, mais également par nature (infos profession, hotspots et

parole d’experts), majoritairement mise « sous les feux de la

rampe » dans notre courrier électronique bimensuel, qui vous

est ainsi proposée et largement réservée. Convivial, efficace,

l’agenda nourrit vos rendez-vous de formations et de journées

d’étude.

Par les outils pratiques, ensuite. Résultat d’accords pris par

l’Institut, « dénichés » sur la toile et développés en travaux in-

ternes, c’est, entre autres, la garantie d’une efficacité accrue

dans l’exercice quotidien de la profession. Parce qu’ils s’inscri-

vent manifestement dans cette logique et ont été établis en

2009, on ne saurait passer sous silence que cet espace pro-

pose désormais une lettre de mission et un modèle de contenu

du dossier client. On ne saurait davantage terminer ce bref tour

d’horizon sans mettre en évidence les importants travaux, qui

ont abouti en 2009, en matière de formation permanente, dont

le rapport annuel peut être désormais géré en ligne. Une autre

étape sur la voie des relations électroniques que nous privilé-

gions désormais avec nos membres, parce que plus rapides,

davantage conviviales et participatives, et économisant de

grandes quantités de papier. Plus important encore : un espace

est spécialement dédicacé aux stagiaires  : communications

spécifiques, renseignements pratiques sur les séminaires, jour-

nal de stage électronique, dossier de stage, tout y est acces-

sible dans le cadre d’une procédure sécurisée...

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50 | INSTITUTIONS INTERNATIONALES

2. Développer une approche à la mesure des PME qui soit aussi écolo-

gique et globale

Il est généralement admis que les petites entreprises sont le mo-

teur de l’économie européenne. La Commission doit donc davan-

tage soutenir les PME plutôt que les effrayer par sa volonté de tout

réguler. Il faut soutenir la croissance, les initiatives écologiques et

les exportations.

3. Favoriser la transparence par un reporting financier de qualité et des

normes communes à toute la zone UE

Un reporting financier de qualité est essentiel au bon fonctionne-

ment des marchés. L’Europe doit tenir sa place et faire entendre

sa voix sur les forums internationaux concernés.

4. Stimuler la confiance et l’intégrité à travers l’audit

La Commission européenne doit assurer le suivi de l’implémenta-

tion de sa résolution de mars 2009 pour que la huitième directive

puisse entrer en vigueur en temps utile et dans toute l’Union. Un

reporting financier de qualité favorise la transparence, la confiance

et l’intégrité. L’adoption (d’une version adaptée aux PME) des

« Clarified International Standards on Auditing » (IAS) à l’échelle

de l’Union européenne toute entière est essentielle, mais ne peut

détourner cette dernière de son objectif.

5. Améliorer la gouvernance d’entreprise et les droits des sociétés

La gouvernance d’entreprise et une législation communautaire

adaptée doivent évoluer vers un ensemble d’instruments au ser-

vice d’une économie durable, intègre et crédible.

6. Répondre au besoin de directives plus claires et d’un contrôle finan-

cier plus efficace

La FEE soutient une législation fidèle à ses principes, qui tienne

compte des évolutions du système économique et conduise à une

plus grande stabilité. Cette législation doit être mise en place de

façon homogène et progressive dans toute l’Union européenne, en

tenant compte des particularités et contraintes nationales.

7. Intégrer la durabilité dans le processus décisionnel, dans le dévelop-

pement de la communauté et dans les mécanismes de marché

Il s’agit en l’occurrence de combiner les aspects de durabilité et

de potentiel d’autonomisation. La FEE appelle la Commission à

une participation active aux débats sur le climat, afin d’œuvrer à

un avenir économique durable.

Les entreprises doivent également être aidées afin que la

« durabilité » devienne un réflexe au quotidien.

L’IEC est représenté au sein du Conseil de la FEE par notre confrère

Ruddy De Wilde.

Fédération des Experts-comptableseuropéens (FEE)

GénéralitésL’impact majeur de la crise financière sur l’économie mondiale et sur

la récession économique européenne a influencé, dans une large me-

sure, la façon de travailler des experts-comptables, de leurs instituts

et, partant, de la FEE.

L’une des principales conséquences pour le monde de l’expertise

comptable a été que la profession a évolué d’une fonction d’autorégu-

lation vers une fonction de corégulation, voire, selon certains, vers

une fonction de surrégulation. Et la pression exercée par les poli-

tiques n’est pas étrangère à cette évolution. Dans ce contexte, l’in-

fluence de la Commission européenne est dès lors décisive.

À l’occasion de la nomination de la nouvelle Commission européenne,

la FEE a fait part de ses projets et priorités pour la nouvelle législa-

ture dans un document intitulé «  7 key objectives for 5 decisive

». Dans ce document, la FEE affirme que les cinq prochaines

années seront décisives en vue du développement d’une économie

forte et durable et du rétablissement de la confiance et de la compé-

titivité. La FEE est convaincue que la profession d’expert-comptable

peut contribuer aux objectifs précités.

La FEE a donc élaboré un plan en sept points qui, s’il est soutenu par

les institutions européennes, conduira à une économie saine et du-

rable. Ce plan se présente comme suit :

1. Faire en sorte que le marché intérieur devienne une réalité

Un marché européen ouvert est propice au développement des

entreprises européennes. Il leur permet d’évoluer avec succès

dans une économie mondiale en voie de globalisation.

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INSTITUTIONS INTERNATIONALES | 51

1.2. Établissement stable actif et passif – deux conceptsL’établissement stable en tant que tel n’est pas une notion nouvelle

et il existe déjà une jurisprudence appréciable de la CEJ quant au

concept d’établissement stable actif1.

Certaines questions restent toutefois sans réponse, du moins

expressis verbis.

La notion d’établissement renvoie-t-elle au siège social ou à l’endroit

à partir duquel sont exercées toutes les activités économiques ?

Les principes existants, tels que définis par la jurisprudence de la

CEJ, seront-ils appliqués pour déterminer le lieu de la prestation d’un

service ?

Selon nous, une définition claire et commune de l’établissement est

cruciale pour veiller à une détermination correcte du lieu de la pres-

tation de services.

Nous insistons sur la nécessité de clarifier des questions restant sans

réponse, par exemple en ce qui concerne l’importance du niveau

d’activité nécessaire pour considérer une filiale, par exemple, comme

un établissement stable.

Citons le cas d’une filiale uniquement impliquée dans le marketing

avant-vente et renvoyant le client au siège social pour la vente à pro-

prement parler. La filiale constitue-t-elle un établissement stable pas-

sif du siège social non résident ?

À cet égard, nous saluons le fait que le Comité TVA ait unanimement

admis que les éléments suivants, en particulier, devaient être pris en

considération pour déterminer si un établissement stable est le pre-

neur d’un service :

− le contrat et/ou le bon de commande ;

− l’établissement payant pour la prestation de services ou en sup-

portant le coût ;

− la nature des prestations de services2.

Nous sommes d’avis qu’un établissement n’est un établissement

stable que si le degré de permanence et la structure adéquate, en

termes de ressources techniques et humaines, sont suffisants pour

que l’établissement soit en mesure (i) de prester des services (établis-

sement stable actif) ou (ii) de bénéficier et faire usage des services

(établissement stable au regard de la deuxième phrase de l’article 44

de la directive).

En outre, il serait utile de déterminer avec précision quel établisse-

ment est le preneur d’un service, s’il existe plusieurs établissements.

FEE Indirect Tax Working PartyAu cours de l’année 2009, le groupe de travail « Impôts indirects »

de la FEE a réussi à produire des commentaires sur quelques-uns des

principaux sujets relatifs au fonctionnement de la TVA.

Les principaux thèmes discutés et commentés ont été les suivants :

− le paquet TVA 2010 ;

− la fraude à la TVA ;

− la facturation en matière de TVA.

Naturellement, nous avons également discuté et analysé les consé-

quences des nombreuses affaires de la CEJ en matière de TVA.

Le paquet TVA a évidemment été un des sujets phares.

1. Le paquet TVA 2010Le 10 février 2009, nous avons envoyé nos commentaires sur ce

qu’on appelle communément le paquet TVA à M. Laszlo Kovacs, com-

missaire européen chargé de la fiscalité et de l’union douanière

B-1049 Bruxelles.

Le 10 août 2009, nous lui avons également envoyé un ensemble

de questions que nous avions préparées sur les principaux sujets rela-

tifs au fonctionnement du Paquet TVA.

À cet égard, nous sommes d’avis que plusieurs expressions utilisées

dans la directive 2008/8/CE pourraient faire l’objet d’une définition

plus précise.

L’approche que nous préconisons est de  : (i) compléter la directive

par des dispositions à mettre en œuvre dans les États membres, au

moyen (ii) d’un règlement prévoyant des règles directement appli-

cables contenant les définitions, à l’instar de ce qui a été publié par

le passé pour la 6e directive (Règlement n° 1777/2005 du 17 octobre

2005).

1.1. AssujettiGénéralement, il était admis qu’une personne disposant d’un numéro

d’identification à la TVA et l’utilisant pour l’opération concernée pou-

vait être considérée comme un « assujetti agissant en tant que tel ».

Toutefois, la personne à laquelle incombe la charge de la preuve et

les mesures à prendre par un assujetti pour identifier son client et

vérifier son statut en tant qu’assujetti ne sont pas définies clairement

et donc laissées au processus de mise en œuvre des États membres.

Une définition plus précise des termes utilisés dans le règlement du

Conseil permettrait d’éviter les cas de double imposition ou de non-

imposition non intentionnelle.

En ce qui concerne l’identification du preneur des services prestés,

qui est cruciale pour déterminer le lieu de la prestation de services, le

preneur était jusqu’à présent défini dans certains pays (la France, par

exemple) comme la personne à qui la facture a été envoyée.

Ici aussi, cette règle pourrait être fixée par un règlement du

Conseil dès lors que certains pays considèrent que le preneur est la

personne qui paie la prestation de services, ce qui pourrait, une nou-

velle fois, conduire à la double imposition ou à la non-imposition.

1 Voyez à cet égard, inter alia, Affaire 168/84 (Berkholz), Affaire C-231/91

(Faaborg-Gelting Linien), Affaire C-260/95 (DFDS), Affaire C-190/95 (ARO

Lease), Affaire C-390/96 (Luxembourg Lease Plan), Affaire C-452/03

(RAL), Affaire C-210/04 (FCE Bank), Affaire C-73/06 (Planzer Luxem-

bourg).2 Nous nous attendons à ce que cette position soit reprise dans un règlement

modifiant le règlement 1777/2005 (voir commentaires ultérieurs).

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52 | INSTITUTIONS INTERNATIONALES

De nouveau, nous espérons que ce point critique pour les entreprises

comptant un ou plusieurs établissements stables au sein de l’UE

puisse être éclairci via une définition non équivoque reprise dans un

règlement, publié dès que possible, afin de garantir un certain degré

de sécurité juridique.

1.4. La prochaine étape : un nouveau règlementDans l’ensemble, tous les sujets susmentionnés sont particulière-

ment importants pour les opérations transfrontalières. Par consé-

quent, un règlement du Conseil prévoyant des règles directement ap-

plicables dans l’ensemble des États membres pour les définitions

serait l’occasion de clarifier ces questions importantes, d’apporter la

nécessaire sécurité juridique aux États membres et assujettis dans

toute l’Union européenne, et d’améliorer la position concurrentielle

de l’UE dans l’économie globale.

Enfin, nous remarquons que la Commission prépare effectivement un

nouveau règlement portant sur la clarification des questions susmen-

tionnées sur la base des notes d’orientation du Comité TVA modifiant

le règlement n° 1777/2005 du 17 octobre 2005.

Nous craignons toutefois que ce règlement ne soit pas publié au

cours des premiers mois de 2010, ce qui constituerait une déception

en termes de sécurité juridique.

2. Fraude à la TVANous avons entre autres discuté de la résolution législative du Parle-

ment européen du 24 avril 2009 sur la proposition de directive du

Conseil modifiant la directive 2006/112/CE relative au système com-

mun de taxe sur la valeur ajoutée en ce qui concerne la fraude fiscale

liée aux importations et autres opérations transfrontalières.

3. Facturation en matière de TVANous avons analysé les aspects suivants du plan de travail de la Com-

mission :

− l’aspect « fraude » : une facture valable est essentielle pour pou-

voir exercer le droit à déduction ;

− la réduction des charges administratives pesant sur les entre-

prises :

assurer l’égalité de traitement entre les factures électroniques

et les factures sur papier,

supprimer de nombreuses possibilités dans la directive ac-

tuelle,

élargir l’utilisation de factures simplifiées ;

− les factures TVA modifiées – un point problématique ?

L’IEC est représenté au sein de ce groupe de travail par notre confrère

Yves Bernaerts.

Quid, par exemple, d’un contrat global de télécommunications si-

gné entre deux groupes des États-Unis, lorsque le preneur de services

compte un certain nombre de filiales dans l’UE ?

Un contrat global est un contrat commercial pouvant couvrir l’en-

semble des prestations de services fournies à un assujetti.

En principe, ces prestations de services devraient être imposables à

l’endroit où le client a établi le siège de ses activités. Lorsque les

prestations de services couvertes par un tel contrat sont destinées à

être utilisées par un établissement stable et que cet établissement

stable supporte le coût de ces prestations de services, elles devraient

toutefois être imposables à l’endroit où se situe cet établissement

stable.

1.3. Principe d’attraction – Article 192a de la directiveCet article dispose  : « Un assujetti qui dispose d’un établissementstable sur le territoire de l’État membre dans lequel la taxe est dueest considéré comme un assujetti qui n’est pas établi sur le territoirede cet État membre lorsque les conditions ci-après sont réunies :− il effectue une livraison de biens ou une prestation de services

imposable sur le territoire de cet État membre ;− un établissement que le fournisseur ou le prestataire possède sur

le territoire de cet État membre ne participe pas à la livraison deces biens ou à la prestation de ces services. »

À cet égard, nous posons à M. Kovacs les questions suivantes :

Quel degré de vigilance doit être observé par le preneur ou l’acheteur

pour vérifier que le prestataire dispose d’un établissement stable

dans son État membre ?

Que signifient les termes « participe à la livraison de ces biens ou à laprestation de ces services » aux fins de cet article ?

La définition devrait être plus précise, dès lors que les différentes

versions linguistiques de la directive ne rendent pas identiquement

compte du degré d’implication de l’établissement (le terme «  inter-

vene » est utilisé dans la version anglaise, alors qu’on retrouve le mot

« participe » en français).

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INSTITUTIONS INTERNATIONALES | 53

OCDELe groupe de travail a communiqué ses commentaires sur le projet de

nouvel article 7 du modèle de convention préventive de la double

imposition : Bénéfices d’entreprises.

IASBLe groupe de travail a participé à l’établissement de la lettre de com-

mentaire adressée par la FEE à l’EFRAG au sujet du projet d’exposé

Impôts directs.

Tax DayConjointement avec le groupe de travail Impôts indirects, le groupe

de travail a organisé à Bruxelles, le 1er octobre 2009, un Tax Day sous

le titre « Simple, fair, coordinated-tax Utopia in the EU? », avec la

participation de représentants du monde académique, des entre-

prises, de la Commission européenne, de l’OCDE et de la profession.

Les présentations des 14  orateurs, de même qu’un résumé de la

journée, sont consultables sur le site www.fee.be, rubrique News.

L’IEC est représenté au sein de ce groupe de travail par notre confrère

Jean-Marie Cougnon.

FEE Working Group on Money LaunderingAu cours des deux réunions tenues durant l’année 2009, la réflexion

a essentiellement porté sur trois documents principaux, dont le se-

cond a fait l’objet d’une publication en septembre 2009.

D’une part, le guide édité uniquement en anglais par le GAFI « Gui-

dance on a risk-based approach for accountants ». Téléchargeable sur

leur site, ce document3 favorise l’acquisition d’une compréhension

commune de l’approche fondée sur les risques. Véhiculée par la troi-

sième directive (Directive 2005/60/CE du Parlement européen et du

Conseil du 26 octobre 2005 relative à la prévention de l’utilisation du

système financier aux fins du blanchiment de capitaux et du finance-

ment du terrorisme) – voyez le site de la Commission consacré à la

délinquance financière4 –, cette approche plus pragmatique de la

lutte antiblanchiment module les obligations d’identification et de

vigilance. Si elles peuvent ainsi être simplifiées lorsque le risque est

faible, des procédures plus rigoureuses d’identification et de vérifica-

tion sont ainsi requises dès l’instant où l’évaluation du risque conduit

à déceler une situation qui, par sa nature, peut présenter un risque

accru de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.

Ainsi que nous le verrons plus en détail dans l’article consacré spéci-

fiquement aux changements apportés par l’intégration en droit belge

de la troisième directive, en page 25 du présent rapport, tel est, en

toute hypothèse, le cas lorsque le client n’est pas physiquement pré-

sent lors de son identification ou lorsque la relation est nouée avec ou

pour le compte de « personnes politiquement exposées », telles que

définies par la directive 2006/70/CE.

FEE Direct Tax Working PartyAmendements à la directive Épargne transfrontalièreLa Commission européenne a adopté le 13 novembre 2008 une pro-

position de modification de la directive sur la fiscalité de l’épargne en

vue de combler les lacunes du texte et de mieux prévenir l’évasion

fiscale. Depuis 2005, en vertu de la directive « Épargne », les agents

payeurs sont tenus soit de déclarer les intérêts perçus par les contri-

buables résidant dans d’autres États membres de l’UE, soit de préle-

ver une retenue à la source sur les intérêts perçus. La proposition de

la Commission vise à améliorer la directive, de manière à mieux ga-

rantir l’imposition des paiements d’intérêts transitant par des struc-

tures intermédiaires non imposées. Elle prévoit aussi d’étendre le

champ d’application de la directive aux revenus équivalant à des in-

térêts et provenant d’investissements effectués dans divers produits

financiers innovants ainsi que dans certains produits d’assurance-vie

(site www.europa.eu).

Le groupe de travail a examiné la portée des avis rendus par le Parle-

ment européen, le 24 avril 2009, et par le Comité économique et

social européen, le 13 mai 2009.

La proposition de modification s’est inspirée des suggestions faites

par les experts de la FEE, notamment sur la question des structures

intermédiaires auxquelles seraient imposées des obligations, dans le

cadre des consultations menées par la Commission. Il est estimé que

plusieurs années seront encore nécessaires avant de voir adoptée la

modification de directive. Plusieurs réunions d’experts se sont encore

tenues à la Commission en 2009.

Coopération entre administrations fiscalesLe 2 février 2009, la Commission européenne a présenté deux propo-

sitions de directives pour promouvoir une meilleure coopération entre

les administrations fiscales (COM (2009) 28 & 29) visant à améliorer

l’assistance mutuelle entre les autorités fiscales des États membres

pour l’établissement du montant et le recouvrement des taxes et im-

pôts. Cette initiative a pour objet d’aider les États membres à coo-

pérer efficacement au niveau international afin de surmonter les dif-

ficultés croissantes auxquelles ils sont confrontés pour établir

correctement le montant des taxes et impôts qui leur sont dus. Des

règles de coopération plus claires et plus précises sont prévues,

notamment des règles de procédure communes, ainsi que des formu-

laires, des formats et des canaux communs pour les échanges

d’informations.

Les États membres seront obligés d’accorder le même niveau de coo-

pération à leurs partenaires européens que celui consenti à tout autre

pays tiers. L’assistance ne pourra pas être refusée seulement parce

que les informations sont détenues par une institution financière,

quand ces informations se rapportent à un contribuable résidant dans

l’État membre qui a besoin de l’information, afin d’éviter que les re-

strictions basées sur le secret bancaire ne favorisent l’évasion fiscale

au sein de l’UE (site www.europa.eu).

Le groupe de travail a analysé la portée de ces propositions.3 http://www.fatf-gafi.org/dataoecd/19/40/41091859.pdf.4 http://ec.europa.eu/internal_market/company/financial-crime/index_fr.htm.

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54 | INSTITUTIONS INTERNATIONALES

European Financial Reporting AdvisoryGroup (EFRAG)

L’EFRAG (Groupe consultatif pour l’information financière en Europe)

a été créé par les principaux acteurs intéressés par l’information fi-

nancière en Europe, essentiellement les utilisateurs, les concepteurs

et les professionnels de la comptabilité (soutenus par les organes na-

tionaux de normalisation).

L’objectif principal de l’EFRAG est de contribuer de manière proac-

tive aux travaux de l’IASB (l’International Accounting Standards

Board). L’EFRAG formule également un avis sur l’évaluation tech-

nique dont font l’objet les normes et les interprétations de l’IASB qui

doivent être appliquées en Europe. Il convient de toujours faire claire-

ment la distinction entre le travail proactif de l’EFRAG, d’une part, et

la prise de position du groupe dans le cadre de débats internes, de

publications et de consultations, d’autre part.

Les lettres de commentaires, les prises de position, les propositions,

les minutes et tous les autres documents, sont disponibles gratuite-

ment sur le site www.efrag.org.

D’autre part, le groupe de travail a finalisé les résultats d’une enquête

intitulée «  Survey on European and National Legislation and Gui-

dance on the Prevention of Money Laundering and Terrorist Finan-

cing ». Téléchargeable sur le site de la FEE5, cette étude propose,

outre un aperçu comparatif de la législation européenne antiblanchi-

ment, un état des lieux de l’implémentation des directives euro-

péennes dans les 23 États membres. Une analyse transversale met

également en évidence les différences d’interprétation par rapport

aux champs d’application et obligations de la troisième directive :

professionnels visés, identification, vigilance, déclaration, organisa-

tion interne, formation du personnel.

Enfin, la mise au point d’un guide antiblanchiment FEE a focalisé les

énergies et retenu les attentions. À vocation exhaustive et pragma-

tique, ce document « FEE ANTI-MONEY LAUNDERING », en cours de rédac-

tion, repose principalement sur le UK guidance établi par l’ICAEW

and CCAB. Sans nullement remettre en cause ni affadir les guides et

autres documents techniques qui sont ou seront établis par les ins-

tances nationales, ce guide pratique se veut notamment le reflet de

l’expérience des différents professionnels du chiffre en la matière.

L’opportunité de mettre sur le site de la FEE une page thématique

AML a également été débattue quant à ses premières modalités.

L’IEC est représenté au sein de ce groupe de travail par nos confrères

Jos De Blay et Roger Lassaux.

5 http://www.fee.be/publications/default.asp?library_ref=4&content_

ref=1105.

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INSTITUTIONS INTERNATIONALES | 55

Le 64e congrès du Conseil supérieur del’Ordre des Experts-comptables françaissous le signe de la relance par laconfiance

Classique rendez-vous automnal, le congrès annuel s’est déroulé

à Nantes les 15, 16 et 17  octobre 2009. Comme l’a souligné le

nouveau président du Conseil supérieur de l’Ordre des Experts-

comptables, Monsieur Joseph Zorgniotti, dans son discours d’ouver-

ture, en ces temps perturbés, les travaux furent logiquement orientés

autour du thème de la finance et de la relance par la confiance, pour

favoriser la sortie de crise et faciliter l’accès direct aux sources de fi-

nancement. Focalisé ainsi autour de cet outil innovant et concret

qu’est le passeport de la relance, le congrès fut encore notamment

l’occasion de mettre à disposition 20 fiches pratiques pour tout savoir

sur les différentes solutions à proposer pour relancer les activités des

clients, proposant, par type de difficultés, des solutions adaptées à la

sortie de crise ainsi que les missions correspondantes.

Au-delà de ce recensement d’outils professionnels efficaces, c’est

peu dire que ce rassemblement de très nombreux professionnels fran-

çais fut traditionnellement l’occasion d’échanges et de partages ainsi

qu’un outil de diffusion des bonnes pratiques et de solutions basées

sur l’expérience de chacun. Tout autant, il a permis de prendre du

recul par rapport aux événements, en développant, lors de séances

plénières, une analyse macroéconomique sur les mécanismes de la

crise et les moyens de mieux maîtriser les causes et les facteurs d’ac-

célération, en mettant en perspective le rôle central de notre profes-

sion, rouage essentiel du retour à la confiance et au développement

du crédit.

On sait enfin le congrès annuel fort opportunément mis à profit

pour présenter les nouveaux outils mis chaque année au service de

la  profession française par le Conseil supérieur. Avec l’ensemble

des  supports, les conférences plénières d’ouverture et de clôture,

les  ateliers et conférences de la profession, ils sont intégrés dans

l’onglet  spécialement dédicacé6 sur le site du Conseil supérieur

(www.experts-comptables.fr/csoec/).

IAESB

L’IAESB (International Accounting Education Standards Board) s’est

réuni à Bruxelles les lundi 26 et mardi 27 octobre 2009. Monsieur

Paul Behets (ancien président de l’IRE) fut membre, voici 15 ans, de

ce Conseil.

Les deux instituts (IEC/IRE) ont profité de l’occasion pour inviter les

représentants de l’IAESB et échanger des informations au sujet des

dossiers qui sont actuellement traités par l’IAESB et qui ont une in-

fluence sur les activités de nos membres. Ce Conseil émet en effet

des recommandations destinées à améliorer les normes de formation

comptable dans le monde entier et se concentre sur deux domaines

principaux :

− les éléments essentiels de l’agrément, que sont la formation ini-

tiale, l’expérience pratique et les tests de compétence profession-

nelle ; et

− la nature et l’étendue de la formation professionnelle continue

dont les professionnels ont besoin.

L’objectif et la portée des activités de l’IAESB ainsi que les condi-

tions de participation au Conseil (Board) sont définis dans les textes

de référence, qui sont disponibles sur le site de l’IFAC (http://www.

ifac.org).

Dans la procédure de consultation mise sur pied par l’IAESB figure le

CAG (Consultative Advisory Group). Parmi les membres de ce groupe,

Monsieur André Kilesse a été désigné représentant de la FEE. Il s’agit

pour les deux instituts (IEC/IRE) d’une prestigieuse nomination.

En effet, ce groupe fournit toute une série d’avis sur notamment :

− l’agenda de l’IAESB et le planning des projets, en ce compris les

priorités à y consacrer ;

− les projets techniques proprement dit de l’IAESB ;

− les autres matières qui relèvent de la compétence de l’IAESB,

telles que décrites ci-dessus.

La présence d’un de nos représentants au sein des institutions qui,

au niveau mondial, décident de l’avenir des professions, est fonda-

mental et nous permet d’être informés des évolutions et développe-

ments qui s’imposeront tôt au tard à la profession dans son ensemble.

6 www.experts-comptables.fr/csoec/communication/congres/64e_congres/.

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56 | INSTITUTIONS INTERNATIONALES

tendre à créer des conditions optimales pour l’exercice des activi-tés de conseil fiscal ;faciliter la coopération dans tous les domaines d’intérêt communpour les conseils fiscaux en Europe, au sein ou à l’extérieur de

l’Union européenne.

Sur le plan déontologique, la CFE a édicté un code de conduitecontenant les principes fondamentaux sur le plan des qualifications

professionnelles requises pour les personnes désirant s’affilier à des

organisations membres ainsi que sur le plan de l’éthique profession-

nelle (« Qualifications professionnelles et éthique des Conseils fis-

caux en Europe »). Ce code de conduite fut publié en 1991 et sa

dernière révision date d’avril 2005.

le comité fiscal pour ce qui concerne le suivi et le développement

du droit fiscal européen, et

le comité des affaires professionnelles pour les problèmes relatifs

à l’exercice des activités de conseil fiscal.

Principales activités de la CFE en 2009Comité fiscalLe comité fiscal étudie divers problèmes fiscaux sur le plan européen

et émet des avis (« opinion statements ») publiés sur le site et dans le

périodique trimestriel («  CFE Newsletter  ») de la CFE. Ces docu-

ments, ainsi que d’autres publications de la CFE (par exemple les

« CFE Tax Reports »), sont disponibles sur le site web de l’organisa-

tion (www.cfe-eutax.org). Les avis émis par la CFE sont généralement

adressés au Conseil de l’Union européenne, à la Commission euro-

péenne et au Parlement européen.

En 2009, la CFE a émis les avis suivants, par le biais de son comité

fiscal :

En matière de TVA, sur l’arrêt de la Cour de justice des Commu-

nautés européennes (CJCE) dans le cas Auto Lease Holland BV

(Cas C-185/01), portant sur la détermination du fournisseur de car-burant, en rapport notamment avec la récupération de la TVA payéesur le carburant, en cas de location de véhicules avec contrat deservices. La CFE a invité la Commission européenne à demander à

la CJCE de reconsidérer sa position à cet égard (novembre 2009).

En matière de TVA, sur la distinction entre location immobilièretaxable ou exemptée (novembre 2009).

En matière de TVA, sur l’arrêt de la CJCE dans le cas Velvet &

Steel (Cas C-455/05) concernant la définition de « services finan-ciers » (novembre 2009).

Concernant le fonctionnement de la CJCE, la CFE regrette que de plusen plus d’arrêts soient rendus sans qu’une opinion soit formulée parl’avocat général et demande de considérer d’augmenter, si néces-

saire, le nombre d’avocats généraux (octobre 2009).

Sur la compensation des pertes au sein de l’Union européenne pourles entreprises individuelles et les sociétés exerçant leurs activitéspar l’intermédiaire d’établissements stables (juillet 2009).

Confédération fiscale européenne (CFE)

La Confédération fiscale européenne a été fondée à Paris le 1er juin

1959 et y a son siège social. La CFE est une association sans but

lucratif de droit français. La Belgique, représentée par Monsieur

A. Tiberghien, fut un des membres fondateurs de la CFE.

Cette association compte 32 organisations membres, provenant de

24 États européens et représentant quelque 180 000 conseils fis-

caux.

Elle a pour objet de :

rassembler les groupements de conseils fiscaux de tous les États

européens,

de défendre les intérêts professionnels des conseils fiscaux, et

d’assurer la qualité des services rendus au public en matière fis-

cale.

Concrètement, sur la base des dispositions statutaires et compte tenu

de l’évolution de son environnement, la mission de la CFE s’articule

actuellement surtout autour de deux axes : d’une part, le développe-

ment du droit fiscal européen et, d’autre part, la législation réglemen-

tant l’exercice des activités des conseils fiscaux. Cette mission

s’exerce principalement par le biais des domaines d’action suivants :

maintenir des relations régulières et un dialogue permanent avecles autorités de l’Union européenne, et ce aux différents niveaux

de pouvoir, afin de contribuer à l’élaboration de la législation fis-

cale européenne sur la base de l’expérience des conseils fiscaux

affiliés à ses organisations membres ;

promouvoir la coordination des dispositions légales nationales ré-gissant l’exercice des activités de conseil fiscal et la protection dutitre de conseil fiscal dans les pays des organisations membres ;

promouvoir le droit pour les conseils fiscaux de représenter leursclients en matière de droit fiscal auprès des autorités judiciairesou administratives ainsi qu’auprès d’autres instances nationales,

internationales ou supranationales ;

informer le public concernant les services que peuvent rendre lesconseils fiscaux ;

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INSTITUTIONS INTERNATIONALES | 57

Autres activitésLa CFE est membre, à titre consultatif, du Conseil économique et

social des Nations Unies, composé de 25 experts.

La CFE entretient aussi des relations suivies avec l’AOTCA (Asia

Oceania Tax Consultants’Association). Le président de l’AOTCA a as-

sisté au comité des affaires professionnelles en septembre à Paris et

y a donné une présentation sur la structure de la profession de conseil

fiscal en Asie/Océanie.

La CFE a fêté ses 50 ans d’existence lors de son assemblée générale

annuelle qui, en 2009, s’est tenue à Paris, lieu de sa fondation.

Cet événement a été marqué par :

l’édition d’un livre portant sur l’historique de la CFE et sur lesdroits des contribuables en Europe, et ce dans le contexte des

développements du droit européen en matière d’échange de ren-

seignements accrus entre les administrations fiscales ;

l’organisation d’une conférence avec l’Institut des avocats conseils

fiscaux (IACF) et l’Union professionnelle des sociétés d’avocats

(UPSA), dont le thème était : “Making Europe more competitive

– Where are we after 50 years?” (« Rendre l’Europe plus compéti-tive – Où en est-on après 50 ans ? ».

En octobre 2009, la CFE a organisé un séminaire à Luxembourg : le

thème central, auquel les conseils fiscaux européens sont de plus en

plus souvent confrontés, était  : «  Comment conseiller mes clients

avec efficience dans des dossiers fiscaux qui sont (ou seront) affectés

par une décision de la CJCE ? ». Le résumé de ces travaux est dis-

ponible sur le site (voir ci-dessous).

L’IEC est représenté dans les divers groupes de travail de la CFE par

les consoeurs et confrères Fredegonda Schelfhaut, Jos Goubert,

Philippe Vanclooster et Christine Cloquet, cette dernière a par ailleurs

été réélue en tant que vice-présidente de la CFE pour un mandat de

deux ans se terminant le 31 décembre 2010.

Vous trouverez plus d’informations sur le site www.cfe-eutax.org.

Sur l’arrêt de la CJCE dans le cas Cartesio Oktato és Szolgaltato

BT (Cas C-210/06) concernant, entre autres, la compatibilité avecle droit communautaire, de prélèvements fiscaux effectués à chargede sociétés qui transfèrent leur siège principal dans un autre État(prélèvements dits « exit taxes ») (avril 2009).

Suite à une consultation lancée par l’Organisation de coopération

et de développement économiques (OCDE), sur les aspects liés auxprix de transfert dans les restructurations d’entreprises (mars 2009).

Sur l’arrêt de la CJCE dans le cas SPF Finances Belgique contre

Truck Center SA (Cas C-282/07) concernant le prélèvement de re-tenues à la source sur des paiements transfrontaliers (situation anté-rieure à la directive dite « intérêts/redevances ») (février 2009).

Sur la proposition de la Commission européenne quant à une di-rective et un plan d’action pour mieux combattre la fraude en matièrede TVA (février 2009).

D’autre part, le comité fiscal a organisé à Bruxelles, en avril 2009,

son forum annuel. Les thèmes retenus en 2009 étaient :

Crossing Borders – Exit taxes and transfer pricing in the EU (À

travers les frontières – Prélèvements fiscaux à la sortie d’un État et

prix de transfert dans l’UE)

Cross-Border VAT Structures (Structures TVA transfrontalières) :

groupements TVA, société européenne, groupements de partage

de coûts, etc.

Comité des affaires professionnellesLe comité des affaires professionnelles s’est réuni en avril à Bruxelles

et en septembre à Paris. Les principaux thèmes discutés durant ces

réunions furent les suivants :

Discussions au sein du groupe de travail sur les professions libé-

rales en rapport avec les activités de conseil fiscal.

Poursuite des travaux relatifs à l’enquête sur la profession de

conseil fiscal dans les pays des organisations membres de la CFE

et sur l’évaluation des codes de déontologie appliqués dans les

organisations membres de la CFE.

Rapports des organisations membres sur les développements na-

tionaux en matière de normes juridiques et/ou professionnelles

affectant l’exercice des activités de conseil fiscal.

Développements relatifs à l’application de la directive européenne

2005/36/CE sur la reconnaissance mutuelle des qualifications et

la recommandation du Conseil et du Parlement européen de créer

un cadre européen des certifications (European Qualifications Fra-

mework) et l’impact de ces mesures ou de ce projet sur l’exercice

des activités de conseil fiscal.

Structure de la profession de conseil fiscal en Asie/Océanie (voir

ci-dessous).

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58 | INSTITUTIONS INTERNATIONALES

Une partie des informations publiées par l’IFAC sur son site sont dis-

ponibles en quatre langues, dont le français. Pour de plus amples

informations et le téléchargement, il y a lieu de consulter le site à

l’adresse suivante : www.ifac.org/Store.

En 2008, suite à la demande de l’IFAC adressée à tous ses membres,

l’IEC a adopté un plan d’action pour donner suite à des recommanda-

tions formulées spécifiquement à son intention par l’IFAC, et ce dans

les matières suivantes :

− Norme concernant les standards de qualité et le contrôle y affé-

rent.

− Norme en matière de formation permanente.

− Code d’éthique promulgué par l’IFAC.

− Utilisation par le secteur public des normes de comptabilisation et

relatives aux rapports financiers promulguées par l’IFAC.

− Norme en matière disciplinaire : adoption de sanctions à caractère

financier.

− Convergence avec les normes IFRS (International Financial Repor-

ting Standards).

La mise en œuvre de ce plan d’action a commencé dans le courant de

l’année 2009 et sa mise à jour est en cours.

L’assemblée générale et le séminaire annuel global de l’IFAC se sont

tenus à Washington en novembre 2009.

Outre les divers rapports d’activité présentés par les différents or-

ganes de l’IFAC, les principaux thèmes abordés lors de ces réunions

se résument comme suit :

− Éviter la prochaine crise financière.

− Économie globalisée : les états financiers et les rapports d’audit

dans la perspective de l’intérêt public.

− International Standards on Auditing (ISAs) clarifiés.

− Le nouveau Code de déontologie (« Code of Ethics ») de l’IFAC

publié en 2009.

− Développements et travaux de l’IFAC en ce qui concerne les petits

et moyens cabinets de réviseurs d’entreprises et d’experts-

comptables et les petites et moyennes entreprises.

International Federation of Accountants(IFAC)

L’IFAC est une fédération internationale regroupant 159 organisations

membres ou associées issues de 124 pays et représentant plus de

2,5 millions de professionnels exerçant leurs activités soit à titre

indépendant, soit en tant qu’employé, soit auprès des autorités

publiques, soit dans des fonctions académiques. L’IFAC tend à pro-

téger l’intérêt public en encourageant à l’échelle mondiale les profes-

sions comptables à livrer des services de haute qualité. L’IFAC a pour

but de servir l’intérêt public et de contribuer à renforcer l’économie

internationale en développant la profession comptable au sens large

(comptabilité, expertise comptable et contrôle légal des comptes an-

nuels et autres missions de contrôle), en établissant des normes de

qualité et en favorisant l’harmonisation internationale de ces normes.

L’IFAC compte environ 50 collaborateurs permanents qui travaillent

en son siège à New York et opère au travers de nombreux groupes de

travail impliquant quelque 300 volontaires provenant de nombreux

pays. L’acceptation de ces volontaires fait l’objet d’une procédure

formelle et rigoureuse afin de sonder leurs qualifications sur le plan

technique et opérationnel.

Depuis janvier 2003, toutes les publications de l’IFAC (normes,

manuels, exposure drafts, études…) – également celles émanant de

l’International Auditing and Assurance Standards Board (IAASB) –

sont disponibles gratuitement sous forme électronique, après s’être

enregistré comme utilisateur (procédure d’enregistrement unique et

simple) : www.ifac.org. Pour couvrir les coûts de production, l’IFAC

demande une contribution pour les publications imprimées.

Par ailleurs, toutes les publications ne sont plus nécessairement im-

primées (ex., exposure drafts). Les publications de l’IFAC sont subdi-

visées en divers domaines : auditing, assurance and related services,

education, ethics, information technology, professional accountants

in business, public sector accounting, small and medium practices

and other.

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INSTITUTIONS INTERNATIONALES | 59

4. Taxation des investissements immobiliers détenus soit directe-ment, soit par l’intermédiaire de fonds d’investissement ou detrusts (y compris les revenus de trusts d’investissements immobi-

liers (« real estate investment trusts »)).

5. Règles spécifiques applicables aux résidents temporaires.6. Travaux de l’IFA et de l’OCDE relatifs à la nouvelle mouture de

l’article 7 du « Modèle de convention concernant le revenu et lafortune » établi par l’OCDE – bénéfices des entreprises.

7. La mort des retenues à la source ? – Nature et but des retenues à

la source, fonction et admissibilité de la taxation par retenues à

la source dans les situations intra-européennes (sur le plan de

l’Union européenne (UE)).

8. Conférence et commentaires y relatifs, sur le thème de l’élabora-tion des mesures de politique fiscale internationale.

9. Taxation des activités présentant un caractère important de mo-bilité, telles que le transport international, les services finan-

ciers, la production cinématographique et les sports et aspects

de fiscalité internationale liés aux revenus d’immobilisations in-

corporelles.

10. Développements récents en fiscalité internationale  : décisions

judiciaires importantes, évolution législative et en matière de

conventions bilatérales préventives de la double imposition, ten-

dances récentes en ce qui concerne la taxation des dividendes,

l’impôt des sociétés, etc.

11. Le rôle futur d’organisations/instances internationales en matièrefiscale : OCDE (par le comité des affaires fiscales), Fonds moné-

taire international, Nations Unies, Commission européenne.

12. Émigration et immigration de sociétés : aspects fiscaux.

13. Taxation des paiements relatifs à l’utilisation et à la distributionde logiciels : état de la question et étude de cas pratiques : jeux

en ligne, aliénation partielle de droits, droits de distribution.

14. Amnisties fiscales : types, constitutionalité, questions en rapport

avec le droit européen, impact sur les plans économique, social

et moral.

15. Séminaire du réseau des jeunes membres de l’IFA (Young IFA

Network (YIN))  : aspects de droit européen relatifs aux entitéshybrides, débat sur la notion de « bénéficiaire effectif ».

En Belgique, l’IFA est constitué en une association sans personnalité

juridique, le « Centre d’étude du droit fiscal », et compte environ 350

membres. Une conférence, accessible aux membres, est donnée tous

les mois (sauf en juillet et août) sur des sujets de droit fiscal.

L’IEC est devenu membre de l’IFA en 2008.

Les informations relatives aux activités de l’IFA, en Belgique ou à

l’étranger, sont disponibles sur son site www.ifa-belgium.

International fiscal association (IFA)

L’IFA, fondée en 1938 à La Haye, est une organisation non-

gouvernementale internationale sans but lucratif ayant pour but

l’étude et la recherche en matière de droit fiscal.

Plus spécifiquement, les activités de l’IFA portent sur l’étude et la

recherche en droit fiscal comparé ainsi que sur les aspects financiers

et économiques de la fiscalité.

Ces objectifs sont poursuivis principalement au travers de la tenue de

congrès annuels, de séminaires nationaux ou internationaux, de pu-

blications à caractère scientifique et de projets de recherche scienti-

fique.

L’IFA compte actuellement plus de 12 000 membres dans 100 pays.

Les membres sont des conseils fiscaux (soit titulaires de cabinets in-

dépendants, soit travaillant au sein d’entreprises), des avocats, des

professeurs d’université ou de l’enseignement supérieur, spécialisés

en droit fiscal, des représentants des administrations fiscales ou

d’autres instances gouvernementales et des représentants d’organisa-

tions internationales telles que l’Union européenne ou l’Organisation

de coopération et de développement économiques (OCDE).

Ces caractéristiques font de l’IFA un forum unique pour des échanges

d’idées fructueux concernant des questions de droit fiscal

international.

En 2009, le congrès annuel mondial de l’IFA s’est tenu à Vancouver

(Canada).

Les deux thèmes principaux du congrès étaient :

Y a-t-il un établissement stable ?7.

Problèmes liés aux différences de change en fiscalité internatio-nale8.

Les rapports généraux et nationaux relatifs à ces deux thèmes sont

publiés dans les « Cahiers de droit fiscal international »9.

Lors de ce congrès, des séminaires étaient également organisés sur

les thèmes énumérés ci-après :

1. Règles applicables aux nouvelles formes d’établissementsstables, notamment sans installation fixe ou les établissements

stables « de services ».

2. Établissement stable en matière de TVA ou de taxes sur les opé-rations de vente (« General Sales Tax – GST ») : présence phy-

sique et concepts équivalents.

3. Problèmes de différences de change liés aux règles de taxationde revenus passifs («  Controlled Foreign Corporation (CFC)

rules »).

7 Is there a permanent establishment?8 Foreign exchange issues in international taxation9 Disponibles en version anglaise.

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60 | L’INSTITUT

Comité exécutifConformément à l’article 11 de la loi du 22 avril 1999 relative aux

professions comptables et fiscales, le Conseil a confié la gestion jour-

nalière de l’Institut à un comité exécutif, composé des personnes

suivantes :

André BERT Micheline CLAES

Secrétaire-trésorière francophone Secrétaire néerlandophone

Christine CLOQUET Jos DE BLAY

Past Presidents

Raymond VAN DE WOESTYNE

1985-1989

Roger VANDELANOTTE

1989-1992

Raymond KROCKAERT

1992-1998

Johan DE LEENHEER

1998-2004

Gérard DELVAUX

2004-2007

ORGANIGRAMME DE L’INSTITUT

Conseil

André BERT Micheline CLAES

Secrétaire-trésorière francophone Secrétaire néerlandophone

Christine CLOQUET Jos DE BLAY

Membres francophones Membres néerlandophones

Bruno COLMANT Lucien CEULEMANS

Emmanuel DEGREVE Jacques HELLIN

Jean-Guy DIDIER Gonda SCHELFHAUT

Jean-Luc KILESSE Sylva TROONBEECKX

Benoît VANDERSTICHELEN Joseph VAN WEMMEL

Le président a réuni son Conseil les  5 janvier, 2 février, 2 mars,

30  mars, 4 mai, 8 juin, 6 juillet, 7 septembre, 5 octobre, 9 no-

vembre, 7 décembre et 17 décembre 2009.

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L’INSTITUT | 61

Membres

Paul BELLEN André CULOT

André DE COEN Catherine DENDAUW

Patrick DE WOLF Michel GRIGNARD

Dominique HERMANS-JACQUET Ermenegildo PASQUALINI

Carl REYNS Eric RIGOLET

Mieke ROGGEN Patrick SCARMURE

Jean THILMANY Bernard TILLEMAN

Jo VAN DEN BOSSCHE Inge VAN DE WOESTEYNE

Frans VANISTENDAEL Jacques VANNESTE

Liesbet VERLINDEN Patrick WILLE

Inès WOUTERS

Observateurs

Joseph VAN WEMMEL

Président de la Commission de stage IEC

Christine CLOQUET

Vice-présidente de la Commission de stage IEC

Département FormationCoordinateur francophone Coordinatrice néerlandophone

Jean-Luc KILESSE Sylva TROONBEECKX

Commission de formation permanente

Membres francophones Membres néerlandophones

Vincent DELVAUX Katelijn CALLEWAERT

Patrick JAILLOT Rolf DECLERCK

Guy KAHN Jean-Claude DEKEYSER

Yves MOTTET Werner HUYGEN

Jacques WEERTS Johan VAN DER PAAL

Département CommunicationCoordinatrice francophone Coordinateur néerlandophone

Micheline CLAES André BERT

Commission consultative des associations professionnelles

Robert MOREAUX Christian RONSSE

Secrétaire francophone Secrétaire néerlandophone

Christian DE MUELENAERE Patrick SMEETS

Groupe de discussion belgo-néerlandais

Membres néerlandophones

André BERT

Ferdinand VAN GELDER

Secrétariat scientifique

Fabienne CLEYMANS

Commissaires

Membres francophones Membre néerlandophone

Effectifs

Joëlle VAN HECKE Hugo DOOMS

Suppléant

Denise VERANNEMAN

Commissions

Département StageCoordinatrice francophone Coordinateur néerlandophone

Christine CLOQUET Joseph VAN WEMMEL

Commission de stage

Joseph VAN WEMMEL Christine CLOQUET

Membres francophones Membres néerlandophones

Effectifs

Micheline CLAES Jos DE BLAY

Jean-Guy DIDIER Staf JONGEN

Michel DUMONT † Leon KERFS

Guy FIJALKOWSKI Maria-Theresia SMET

Patrick JAILLOT François VERMEIREN

Joëlle VAN HECKE

Suppléants

Didier BOUCKAERT Christiana BAERT-VREVEN

Michel DETRY Albert BAUWENS

Carine CUIJKENS Roger SMOLDERS

Marc CROHAIN Kristof SWINNEN

Patrick VANDERPERRE

Comité exécutif de la Commission de stage

Joseph VAN WEMMEL Christine CLOQUET

Secrétaire francophone Secrétaire néerlandophone

Micheline CLAES Staf JONGEN

Membre francophone Membre néerlandophone

Jean-Guy DIDIER Leon KERFS

Commission d’examen

Paul BEGHIN Omer VAN WAAS

Yvan STEMPNIERWSKY

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62 | L’INSTITUT

Commission mixte IEC-IRE – Relations internationales

Les membres de l’IEC qui font partie de cette commission sont les

suivants :

Yves BERNAERTS André BERT

Mark BRUSSELAERS Katelijn CALLEWAERT

Lucien CEULEMANS Micheline CLAES

Christine CLOQUET Jacques COLSON

Jean-Marie COUGNON Jos DE BLAY

Johan DE COOMAN Johan DE COSTER

Isabelle DE LEENHEER Ruddy DE WILDE

Georges DUPONT Lodewijk GOUBERT

Claude JANSSENS Jean-Luc KILESSE

Alain KOEVOETS Roger LASSAUX

Freddy MEAN Hugo SMITT

René VAN ASBROECK Patrick VAN HAUDT

Johan VAN HAEVERBEKE Edward VAN RIJSWIJCK

Wim VERSCHAEVE

Secrétariat scientifique

Sandrine GHILAIN

Eric STEGHERS

Kikki VANDRIESSCHE

Commission des conseils fiscaux

Président

Lucien CEULEMANS

Membres francophones Membres néerlandophones

Micheline CLAES Katelijn CALLEWAERT

Christine CLOQUET Jos DE BLAY

Vincent DELVAUX Claudia DE GROOT

Roger LASSAUX Stephan JANSSENS

Alain KOEVOETS

Johan LEMMENS

Rudi LEYS

Wim VERSCHAEVE

Secrétariat scientifique

Sandrine GHILAIN

Kikki VANDRIESSCHE

Commission des experts-comptables et conseils fiscaux internes

Robert MOREAUX Sabine MAHY

Membres francophones Membres néerlandophones

Jean-Marie BONIVERT Michel BUYSSE

Evelyne FAIDHERBE Roland ROELS

Harold VAN KOECKHOVEN

(secrétaire)

Département Techniques professionnellesCoordinatrice francophone Coordinateur néerlandophone

Micheline CLAES Lucien CEULEMANS

Commission mixte IEC-IRE – Missions spéciales

Les membres de l’IEC qui font partie de cette commission sont les

suivants :

Lucien CEULEMANS Micheline CLAES

Jacques COLSON Jean-Guy DIDIER

Claude JANSSENS Joseph MARKO

Joseph VAN WEMMEL Jan VERHOEYE

Secrétariat scientifique

Kikki VANDRIESSCHE

Les membres de l’IEC qui font partie de cette commission sont les

suivants :

Lucien CEULEMANS Micheline CLAES

Jacques COLSON

Secrétariat scientifique

Kikki VANDRIESSCHE

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L’INSTITUT | 63

Commission d’appel

CHAMBRE FRANCOPHONE

Président

Jacques GODEFROID, président honoraire de la Cour d’appel de

Liège

Président suppléant

Martine CASTIN, conseiller à la Cour d’appel de Mons

Magistrats effectifs Magistrats suppléants

Cécile LION Nicole LEPOIVRE

Juge honoraire au Tribunal Président honoraire du Tribunal

du travail de Bruxelles du travail de Huy

Marc-Olivier PÂRIS Françoise GERIN

Président des Tribunaux Juge au Tribunal de

de commerce de Dinant et commerce de Charleroi

de Marche-en-Famenne

Membres effectifs IEC Membre suppléant IEC

Vincent DELVAUX Denise VERANNEMAN

Colette MORIAU

CHAMBRE NÉERLANDOPHONE

Président

Koenraad MOENS, conseiller à la Cour d’appel de Bruxelles

Magistrats effectifs Magistrats suppléants

Luc DE DECKER André BUYSSE

Président du Tribunal Président du Tribunal

de commerce de Malines de commerce d’Anvers

Eduard NUYTS Lionel DELPORTE

Président honoraire des Tribunaux Président des Tribunaux du

du travail de Courtrai, d’Ypres et travail de Courtrai, d’Ypres et

de Furnes de Furnes

Membres effectifs IEC Membre suppléant IEC

Walter IEMANTS Johan DE COSTER

André VINDEVOGEL Jean STROOBANT

Commissions d’arbitrage

Vous trouverez ci-dessous la composition des commissions d’arbi-

trage suivant la décision du Conseil du 7 mars 2005.

Francophone

Foulek RINGELHEIM, magistrat honoraire

François van der MENSBRUGGHE, avocat au barreau de Bruxelles

Pol CUVELIER, expert-comptable et conseil fiscal

Néerlandophone

Luc DE DECKER, président du Tribunal de commerce de Malines

Stefaan CLOET, avocat au barreau de Bruxelles

Jacques HELLIN, expert-comptable et conseil fiscal

Département Accompagnement et surveillanceCoordinateur francophone Coordinateur néerlandophone

Jean-Guy DIDIER Jacques HELLIN

Commission d’accompagnement et de surveillance

Membres francophones Membres néerlandophones

Baudouin ALEN Jacques COLSON

André CNUDDE Jacques HELLIN

Gérard DELVAUX Leo PIPELEERS

Jean-Guy DIDIER Maria-Theresia SMET

Joséphine GEERTS Hugo SMITT

Raymond GHYSELS Hein VANDELANOTTE

Claude JANSSENS Maurice VANDER AUWERA

Joseph VAN WEMMEL

Bert VERDONCK

Commission de discipline

CHAMBRE FRANCOPHONE

Président

Anne SPIRITUS-DASSESSE, président honoraire du Tribunal de com-

merce de Bruxelles

Membres effectifs IEC Membres suppléants IEC

Richard FIELZ Michel DETRY

Josiane LERMINIAUX-VINCKE Pol CUVELIER

CHAMBRE NÉERLANDOPHONE

Président

Joris DEGROOTE, juge au Tribunal de commerce de Courtrai

Président suppléant

Yolande VAN WEERT, vice-présidente du Tribunal de commerce

d’Anvers

Membres effectifs IEC Membres suppléants IEC

Hugo DOOMS Etienne SCHINKELS

Leo STESSENS Ludie VAN OPSTAL

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64 | L’INSTITUT

LES SERVICES DE L’INSTITUT

DIRECTIONDirecteur généralEric STEGHERS

Directrice adjointeFabienne CLEYMANS

Conseiller auprès de la directionRoger LASSAUX

Secrétariat de direction – Administration des membres –SéminairesFanny LIETAER Willemine SAMBAERE

Service étudesFrancophone Néerlandophone

Roger LASSAUX Jacques COLSON

Secrétariat – Accueil et réception des appels téléphoniques –SéminairesLaura CRIEL

SERVICES GÉNÉRAUXComptabilité – Gestion du personnelMonique BOLLEN

InformatiqueEric ANCION

Département PublicationsCoordinateur francophone Coordinateur néerlandophone

Benoît VANDERSTICHELEN Jos DE BLAY

Comité de rédaction revue commune

Membres IEC

André BERT

Micheline CLAES

Membres IRE

Michel DE WOLF (président du comité de rédaction)

Pierre P. BERGER

Membres IPCF

Daniel DE DECKER

Stéphane MERCIER

Professeurs externes

Christian FISCHER

Christoph VAN DER ELST

Département Nouvelles technologiesCoordinateur francophone Coordinatrice néerlandophone

Emmanuel DEGREVE Gonda SCHELFHAUT

Commission mixte IEC-IRE-IPCF – ICT

Les membres de l’IEC qui font partie de cette commission sont les

suivants :

Olivier de BONHOME

Jean-Marie HILLEWAERE

Roger LASSAUX

Jozef VAN BEEK

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L’INSTITUT | 65

SERVICE DU STAGEChantal VANDENDRIESSCHE Valérie CLESSE

Kristien MICHIELS Anne FISCHER

Marie-Claire ROTTE

SERVICE DE DOCUMENTATION ET BIBLIOTHÈQUELeen BOONEN

SERVICE DES PUBLICATIONS ET COORDINATION DELA RÉDACTIONMuriel TILMANT Nicole HORMANS

CommunicationAndré BERT

Micheline CLAES

Muriel TILMANT (coordination)

PRATIQUES PROFESSIONNELLES ETACCOMPAGNEMENTFrancophone Néerlandophone

Claude JANSSENS Jacques COLSON

Secrétariat de la Commission d’accompagnement et desurveillance et coordination de la Commission consultativedes associations professionnellesGéraldine PANIER

SERVICE JURIDIQUEResponsable : Sandrine GHILAIN

Francophone Néerlandophone

Eric BASSO Dorien CALLEBAUT

Kikki VANDRIESSCHE

Secrétariat Commission de formation permanenteDominique WILLEMS

Secrétariat de la Commission Secrétariat de la Commissionde discipline de discipline et d’appelGéraldine PANIER Dorien CALLEBAUT

Secrétariat de la Commissiond’appelNicole HORMANS

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66

STATISTIQUES

Total Francophones Néerlandophones

Total des membres 9641 3603 6038

Membres personnes physiques 6815 2519 4296

Sociétés 2826 1084 1742

Experts-comptablesTotal Francophones Néerlandophones

Total des membres experts-comptables 8076 3234 4842

Experts-comptables 5503 2214 3289

Sous-liste des experts-comptables externes 3809 1597 2212

Sociétés 2573 1020 1553

Conseils fiscauxTotal Francophones Néerlandophones

Total des membres conseils fiscaux 6777 2353 4424

Conseils fiscaux 4972 1720 3252

Sous-liste des conseils fiscaux externes 3372 1282 2090

Sociétés 1805 633 1172

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67

LES CONFRÈRES DÉCÉDÉS

BASTIN André

BATAILLE André

BECKER François

BISSCHOT Jean

BROUHA Joseph

COENE Tom

DEFOIN Jean-Marie

DE LEMBRE Philippe

DE RYCK Raymond

DESCHAMPS Jacques

DUMONT Michel

GEELEN Julien

GINSBACH Luc

GYS Nicolas

HENNEN Helmut

HONORE Georges

KENNES Jean-Pierre

LAMBERT Jean

LAPORTE Georges

LEEMANS Denis

MAAS Leo

MADOU Walter

MANCEAU François

MASSET Fernand

POZZI Georges

RAYMOND Marcelle

SIMOENS Mark

SOBCZIK Christian

TRUYENS Paul

VANDERBORGHT Willy

VAN DE VLIET Gustaaf

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Mise en pages, impression et façonnage

Tous droits réservés.

Aucune partie du présent ouvrage ne peut être reproduite,

stockée dans un fichier informatique et/ou publiée sous

quelque forme ou par quelque procédé que ce soit sans

l’autorisation écrite et préalable de l’éditeur.

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