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iec - iab Rue de Livourne 41 1050 Bruxelles tél. 02 543 74 90 www.iec-iab.be
I N S T I T U T D E S E X P E R T S - C O M P T A B L E S E T D E S C O N S E I L S F I S C A U X
R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 9
R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 9
iecI N S T I T U T D E S E X P E R T S - C O M P T A B L E S
E T D E S C O N S E I L S F I S C A U X
3
Le mot du président
La crise financière de 2008 a fait
place à une crise économique qui a
aussi très lourdement touché notre
pays. Nous avons été confrontés à un
accroissement du chômage, à une
baisse significative du chiffre d’affaires
des entreprises, ainsi qu’à un manque
criant de liquidités pour pallier les
conséquences de cette crise. Dans ces
circonstances, l’expert-comptable et le
conseil fiscal doivent être particulière-
ment proactifs et vigilants afin de dé-
tecter en temps utile les difficultés qui
menacent les entreprises et les assister
dans la mise en place de solutions.
Soucieux de développer un service de qualité aux membres, le
Conseil de l’Institut a également développé des outils qui furent no-
tamment présentés dans le cadre d’un tour des provinces, qui ren-
contra un grand succès : pas moins de 2 800 membres ont suivi ces
présentations auxquelles différents membres du Conseil ont parti-
cipé. Consultables sur le site web de l’Institut, ces instruments
constituent des outils de travail pour nos membres.
Dans cette même logique, nous travaillons actuellement à l’élabo-
ration d’un guide pratique « Procédures et Organisation » : un ouvrage
volumineux appelé à devenir une référence dans les cabinets en vue
d’améliorer l’organisation, l’efficience et la qualité des travaux.
Ce dernier ouvrage s’inscrit dans le cadre du contrôle de qualité
qui permettra à l’Institut d’exercer sa mission légale de contrôle et
renforcera la crédibilité et l’image de compétence de nos professions.
Ce contrôle de qualité, dont la première phase pourrait débuter dès
2011, tend d’évidence à contribuer à la réalisation de ces objectifs.
Outre la seconde partie du vade-mecum entièrement dédiée aux
missions légales spéciales de l’expert-comptable, et qui contient des
textes de loi, des normes, des descriptions de missions et des
exemples pratiques qui en font le guide idéal pour mener à bien ces
missions, nous vous avons également proposé, en 2009, le Code des
sociétés contenant textes de loi, bibliographie et nombreux commen-
taires.
Plusieurs de nos préoccupations ont bénéficié, pour leur concréti-
sation sur le plan légal, du soutien affiché de nos ministres compé-
tents, Sabine Laruelle et Vincent Van Quickenborne. L’ouverture de
l’actionnariat de nos sociétés professionnelles à des non-membres de
l’Institut offre ainsi des perspectives sur le plan de la collaboration
interprofessionnelle et permet de résoudre un certain nombre de pro-
blèmes d’actionnariat familial tout en apportant une réponse crédible
et pratique à certaines situations difficiles en matière d’actionnariat
familial.
Approuvée il y a peu, une modification de la loi permet également
de limiter la responsabilité professionnelle en droit commun. Sa por-
tée et les modalités d’application seront commentées et précisées au
cours des prochains mois.
C’est peu dire que la fiscalité évolue en permanence. Dossier
phare de l’année 2009, le VAT Package a fait l’objet d’une après-midi
d’étude opportune, qui a rencontré un franc succès et démontré, si
besoin en était encore, l’importance qu’accordent les experts-
comptables et conseils fiscaux à une formation permanente de qua-
lité. Dans ce cadre, l’ouverture d’une plateforme de dépôt électro-
nique du rapport de formation professionnelle permanente constitue
une avancée significative sur le chemin, aujourd’hui largement en-
tamé, de la modernisation de la profession.
Il faut sans cesse remettre l’ouvrage sur le métier. Tant les défis
que nous devons relever que le nombre de missions qui nous sont
confiées connaissent une belle croissance. Témoin privilégié du tra-
vail accompli tout au long de l’année écoulée par le Conseil, le comité
exécutif, la direction, les collaborateurs, les commissions et les
groupes de travail, le présent rapport est aussi l’occasion d’exprimer
des remerciements à tous ceux qui ont collaboré aux diverses réalisa-
tions. Parmi eux, je tiens particulièrement à remercier les experts-
comptables et les conseils fiscaux, car ce sont eux les ambassadeurs
de nos professions auprès des entreprises.
André BertPrésident
4 | SOMMAIRE
Le mot du président
Événements 2009– Assemblée générale – 25 avril 2009. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
– Séances d’information locales de l’Institut – février-mars 2009. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
– Réunion commune des Conseils de l’IEC et de l’IRE – 27 mars 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
– Salon « Entreprendre » – 1er et 2 avril 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
– Forum for the Future – 5 mai 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
– Après-midi d’étude « VAT Package 1er janvier 2010 – Nouvelle révolution TVA » –
4 décembre 2009. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Publications– Accountancy & Tax . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
– Tax Audit & Accountancy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
– Code des sociétés annoté 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
– Guide pratique de l’impôt des sociétés 2009. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
– VAT Package 1er janvier 2010 – Nouvelle révolution TVA : après-midi d’étude du 4 décembre 2009 . 17
– Handleiding ter verwerking van Vlaamse milieu-aangelegenheden in de jaarrekening . . . . . . . . . . 17
– www.iec-iab.be . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
Accès à la profession– Rapport de la Commission de stage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Exercice de la profession– L’IEC, partenaire d’une réflexion sur la simplification de l’impôt des personnes physiques . . . . . . 24
– Lettres de mission : un nouvel outil sur le site . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
– Banque-Carrefour des Entreprises. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
– Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme : révision en
profondeur du dispositif préventif… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
Jurisprudence– Aperçu de la jurisprudence en matière disciplinaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
– Aperçu de la jurisprudence des juridictions pénales en matière de protection des titres
professionnels d’expert-comptable et de conseil fiscal et des activités de monopole de
l’expert-comptable externe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
SOMMAIRE | 5
Départements– Stage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
– Formation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
– Communication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
– Techniques professionnelles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
– Accompagnement et surveillance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
– Publications et outils d’assistance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
– Nouvelles technologies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
Institutions internationales– FEE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
– EFRAG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
– IAESB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
– Le 64e congrès du Conseil supérieur de l’Ordre des Experts-comptables français sous le signe
de la relance par la confiance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
– CFE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
– IFAC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
– IFA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
L’Institut– Organigramme de l’Institut . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
– Les services de l’Institut . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
– Statistiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
– Les confrères décédés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
6 | ÉVÉNEMENTS 2009
Assemblée générale – 25 avril 2009
Le 25 avril 2009, à 9 heures, Monsieur le président André Bert aouvert la vingt-troisième assemblée générale de l’Institut. À cette oc-casion, outre des personnalités du monde économique et du mondejudiciaire, les membres s’étaient déplacés en nombre à l’Auditorium2000 du Parc des Expositions de Bruxelles, au Heysel. Vous trouverezci-dessous le compte rendu de cette assemblée.
Le bureauLe bureau était composé de : Monsieur André Bert, président, Ma-
dame Micheline Claes, vice-présidente, Madame Christine Cloquet,
secrétaire-trésorière, et Monsieur Jos De Blay, secrétaire, assistés de
Monsieur Eric Steghers, directeur général.
Désignation des scrutateursL’assemblée générale des membres procède à la désignation des
scrutateurs.
Élection des commissairesL’assemblée générale des membres procède à l’élection des commis-
saires.
Intervention d’un membreMonsieur Émile Van Keerberghen, expert-comptable n° 675 1ABN45, intervient pour contester les modalités d’élection des commis-
saires. Le président Bert lui rappelle la procédure légale et reçoit
l’approbation de l’assemblée générale à ce propos.
Allocution de Monsieur André Bert, présidentDressant un bilan de l’année écoulée, le président Bert commence
par évoquer l’effondrement international sans précédent des sys-
tèmes et marchés financiers, qui a surpris tout le monde malgré les
symptômes de régression économique qui s’étaient déjà manifestés.
Le président Bert constate que la perte de confiance a entraîné une
diminution de la consommation nationale et internationale, la crise
se répercutant directement sur les entreprises. Puisque des mesures
drastiques de réduction des coûts ont entraîné un ralentissement de
l’activité et des licenciements en masse dans les grandes entreprises,
avec les mêmes répercussions pour leurs partenaires commerciaux ou
leurs fournisseurs, Monsieur Bert constate qu’assurer la continuité
des clients-entreprises devient un véritable défi pour nos profession-
nels, sans compter le risque inhérent au fait que le recouvrement des
honoraires est retardé par le manque de liquidité des entreprises.
L’orateur rappelle qu’une commission paritaire 336 a été créée pour
les professions libérales, dans laquelle les trois instituts des profes-
sions du chiffre ont deux représentants directs, l’un de l’UCM, via
l’UNPLIB, et l’autre de l’UNIZO, via la FVIB, et que cette commission
regroupe quelque 80 000 travailleurs, parmi lesquels le groupe des
salariés des professions du chiffre est le plus important.
Dans ce cadre, Monsieur Bert estime utile que l’Institut puisse éta-
blir, à partir des données que ses membres lui fourniront via l’en-
quête transmise entre-temps, le nombre d’emplois créés par nos titu-
laires professionnels externes. Le président saisit l’occasion pour
insister une nouvelle fois sur l’importance que la participation des
membres à l’enquête revêt pour l’Institut.
Plus l’Institut présente ses titulaires professionnels comme les ex-
perts par excellence pour conseiller les entreprises, plus la mission
de contrôle de l’Institut revêt de l’importance : concrètement, Mon-
sieur Bert évoque la demande formulée par l’Institut pour que la res-
ponsabilité professionnelle des experts-comptables et conseils fis-
caux externes soit limitée conformément au droit commun, leurs
missions légales particulières, sur lesquelles un contrôle spécifique
est déjà exercé, la demande de l’Institut d’obtenir certains accès ou
encore de réserver certaines missions à ses titulaires professionnels.
L’orateur souligne que, même à propos de la nouvelle norme en ma-
tière de formation permanente, le Conseil supérieur des professions
économiques a argué que pour être tout à fait conforme à la régle-
mentation internationale, à savoir la réglementation de l’IFAC, un
contrôle systématique devait ici aussi être instauré.
Le président André Bert
ÉVÉNEMENTS 2009 | 7
− un seul mandat pour représenter les clients auprès de tous les
services des Finances et, par extension, auprès d’autres pouvoirs
publics, même régionaux ;
− un accès uniforme à toutes les applications électroniques des dé-
clarations ;
− un accès à certaines bases de données, ce qui permet de collecter
des informations pour consulter la situation fiscale des clients.
L’Institut souhaite engager des discussions avec les autorités pour
obtenir une promesse d’accès, après quoi les aspects techniques et
de sécurisation pourront être assurés.
Le président Bert attire l’attention des membres présents sur l’une
des priorités que le Conseil s’est fixées, à savoir la communication
avec les membres, et sur deux initiatives qu’il a prises dans ce des-
sein : d’une part, le renouvellement complet du site web, que les
membres devraient consulter au moins une fois par jour, et, d’autre
part, les rencontres qui ont été organisées dans les différentes pro-
vinces, qui ont permis de porter directement le message de l’Institut
à 2 800 membres et stagiaires, un véritable succès, pour lequel Mon-
sieur Bert remercie encore les participants.
L’orateur rend hommage aux personnes qui, au sein de l’Institut,
s’investissent pour la profession et pour les membres : d’abord les
membres du Conseil, avec une mention particulière pour la vice-
présidente et les deux secrétaires du comité exécutif, ensuite la
direction de l’Institut et ses nombreux collaborateurs, enfin les nom-
breux confrères qui s’engagent bénévolement, en participant à des
commissions ou à des groupes de travail.
Le dernier point qu’aborde le président concerne l’immeuble de l’Ins-
titut. En effet, sur proposition de l’IRE, qui va quitter ses bâtiments
actuels, le Conseil de l’IEC a décidé de chercher un site commun, qui
permettrait une synergie entre certains services. Le Conseil de l’IPCF
ayant récemment décidé de se joindre au projet, il y a donc une
chance que, dans un avenir proche, les trois instituts des professions
du chiffre aient leur siège au même endroit.
Pour conclure, le président Bert souhaite évoquer la date du 21 fé-
vrier 2010, date à laquelle l’Institut fêtera ses 25 ans.
Allocution de Madame Micheline Claes,vice-présidenteMadame Claes, vice-présidente, évoque quelques autres événements
auxquels les membres de l’Institut ont participé.
1. La séance d’information destinée aux maîtresde stage du 16 février 2008Madame Claes met l’accent sur cette séance d’information, organisée
pour la première fois depuis sa création par l’IEC – à l’initiative de
son président – et à laquelle plus de 150 maîtres de stage avait ré-
pondu « présent ». L’objectif de cet événement était double : d’une
part, être à l’écoute des maîtres de stage et de leurs préoccupations
Monsieur Bert met ensuite en exergue la décision prise l’an dernier
par le Conseil de l’Institut de procéder à l’introduction d’un contrôle
de qualité systématique pour les membres externes, décision en vertu
de laquelle ces derniers doivent bénéficier d’une assistance et d’un
accompagnement suffisants pour être à même d’adapter leur organi-
sation et leurs méthodes de travail, et de répondre ainsi aux exigences
du contrôle de qualité. Il énumère les principaux instruments desti-
nés aux membres qui, dans ce cadre, ont été développés sous l’im-
pulsion du Conseil, à savoir : la lettre de mission, le dossier perma-
nent et la nouvelle norme en matière de formation permanente,
lesquels ont été présentés lors de la récente rencontre avec les
membres dans les différentes provinces et figurent également sur le
site web renouvelé de l’Institut. En outre, un manuel intitulé Organi-sation et procédures est actuellement rédigé dans le cadre de cette
mission d’assistance et d’accompagnement.
Quant à l’organisation du contrôle, pour laquelle l’Institut pourra
compter sur l’expérience des confrères français et néerlandais, le pré-
sident précise qu’elle sera élaborée parallèlement à ces activités et
donnera lieu à la rédaction d’un manuel Contrôle, ainsi qu’à la consti-
tution d’une réserve de confrères chargés du contrôle. Ensuite, l’Ins-
titut proposera aux confrères de se soumettre volontairement au
contrôle et, après analyse des résultats, procédera à un contrôle sys-
tématique périodique.
Monsieur Bert aborde ensuite la problématique de la simplification
administrative. La proposition de la Commission européenne de par-
venir à une réduction des coûts par le biais d’une simplification dans
le domaine de la comptabilité et des comptes annuels ayant généré
de multiples controverses, une plateforme a été constituée à l’initia-
tive des trois instituts ; après que des représentants des organisations
concernées y eurent échangé leurs points de vue, elle a abouti à une
table ronde, où diverses propositions concrètes ont été formulées et
transmises par les instituts aux autorités. Le président rappelle que la
suppression de l’obligation de déposer des comptes annuels aurait
renvoyé à l’époque où aucune information générale n’était disponible
sur la situation des entreprises. Les propositions de la Commission
européenne ayant été rejetées, le président Bert précise que l’on
tente à présent de réaliser la réduction des coûts par simplification
administrative via d’autres canaux et que l’Institut reste impliqué
dans la concertation, dont se charge désormais la Commission des
normes comptables.
L’Institut participe aussi au groupe de travail sur les applications
électroniques du SPF Finances. Monsieur Bert constate que l’avan-
tage de celles-ci profite surtout à l’Administration et que la mise en
œuvre d’une application électronique durcit aussi les délais d’intro-
duction de certains documents. Après avoir ajouté que l’Institut était
intervenu récemment pour que le délai d’introduction des fiches soit
prolongé, l’orateur rappelle la volonté de l’Institut d’œuvrer pour que
la prestation de services des membres bénéficie des avancées réali-
sées, cette volonté se traduisant sous l’appellation de mandat unique,
lequel peut adopter différentes formes :
8 | ÉVÉNEMENTS 2009
3. Les publications de l’Institut
3.1. Accountancy & TaxEn 2008, la revue trimestrielle de l’Institut s’est une fois de plus in-
téressée de près à l’exercice de la profession, ainsi qu’à d’autres
questions issues de la pratique fiscale et comptable. Les différentes
rubriques proposent un contenu varié : profession – fiscalité – droit
des sociétés – droit comptable – e-accounting – interviews – l’IEC en
bref – littérature professionnelle... Les numéros d’Accountancy & Tax
et leurs annexes peuvent être consultés en ligne sur le site de l’IEC
(www.iec-iab.be).
3.2. Tax Audit & AccountancyUne publication commune des trois instituts, avec quatre numéros
parus en 2008 (numéros 13 à 16) et, dans chacun de ces numéros,
les nouvelles institutionnelles, les dernières informations de l’IASB et
des articles dédiés à la pratique professionnelle.
3.3. Vademecum de l’expert-comptable et du conseil fiscal :Wetgeving – LégislationLe Vademecum publié en 2004 a été remanié en profondeur. Après le
volume consacré aux mandats spéciaux publié en 2007, une autre
partie a été éditée en 2008 et reprend les principaux textes de loi
concernant l’Institut et les professions d’expert-comptable et de
conseil fiscal : la législation de base, la législation relative à l’octroi et
au retrait de la qualité d’expert-comptable et de conseil fiscal, la ré-
glementation déontologique et la réglementation relative à la sur-
veillance et au contrôle de l’exercice de la profession. Cette partie
rassemble également les articles de loi pertinents qui décrivent les
missions de l’expert-comptable et du conseil fiscal. Il s’agit d’une
édition bilingue.
3.4. Guide pratique de l’impôt des sociétés 2008Cette publication parue aux éditions Edipro, sous le contrôle de l’IEC,
a été distribuée gracieusement à tous les membres et stagiaires de
l’IEC.
3.5. Syllabus de l’après-midi d’étude du 5 décembre 2008consacrée à l’expert-comptable et au conseil fiscal au seinde l’entreprise
4. Le nouveau site : www.iec-iab.beEn 2008, le site web de l’IEC a fait l’objet d’une réflexion intense.
Désormais, le site est construit autour de trois rubriques essentielles :
1. « Faire appel à un expert-comptable ou un conseil fiscal » : la
plateforme d’entreprise qui apporte une réponse détaillée aux
questions de l’entrepreneur et met à cet égard toute une série
d’instruments pratiques à sa disposition, tout en attirant son at-
tention sur certains points fondamentaux.
2. « La profession vous tente ? » : la plateforme professionnelle, qui
s’adresse aux jeunes et, de façon plus générale, à tous ceux que la
profession intéresse. Ce volet comprend les conditions d’accès et
d’exercice, d’une part, et toutes les modalités du stage, d’autre
part, présentées sur une ligne du temps.
ou interrogations afin d’apporter des réponses concrètes et, d’autre
part, fournir un maximum d’informations sur le déroulement du stage
et les dernières évolutions en la matière. Mme Claes énumère les
principales questions qu’en tant que vice-présidente et membre de la
Commission de stage, elle a abordées à cette occasion.
2. L’après-midi d’étude « L’expert-comptable etle conseil fiscal au sein de l’entreprise » du5 décembre 2008Cette après-midi d’étude a été organisée grâce au soutien de la Com-
mission des experts-comptables et conseils fiscaux internes. Quelque
150 membres y ont pris part, dont 60 % de membres internes. Le
président de l’Institut, André Bert, y a développé une série de points
importants, comme la préparation d’une enquête auprès des membres
visant à obtenir une meilleure appréhension de la plus-value de notre
profession, la possibilité d’accéder en ligne à des informations finan-
cières et commerciales très détaillées via Companyweb, et l’annonce
d’une tournée d’information, début 2009, passant dans les diffé-
rentes provinces.
Monsieur Robert Moreaux, président de la Commission des experts-
comptables et conseils fiscaux internes, y expliqua en détail l’impor-
tance du rôle de l’expert-comptable interne dans la vie de l’entreprise
et pour le secteur public.
Les thèmes suivants ont ensuite été abordés :
– Ce que Enterprise Resource Planning peut signifier pour votre en-
treprise, par Monsieur Ludo Goubert (Financial Controller NATOCIS Services Agency) ;
– Consolidation, par Monsieur Alexis Palm (Audit Partner KPMG) ;
– Salary split, par Monsieur Nicolas de Limbourg (Tax PartnerPriceWaterhouseCoopers).
ÉVÉNEMENTS 2009 | 9
CATEGORIES COTISATIONS
1. Personnes physiques membres internes 359,95
Une réduction de 50 % est accordée aux :
a. nouveaux membres internes agréés en 2009, 2008,
2007, après accomplissement d’un stage de 3 ans 179,97
b. membres internes pensionnés 179,97
2. Personnes physiques membres externes (y compris
taxe obligatoire CTIF, Cellule de traitement des
informations financières, 14,68 euros) 554,50
Une réduction de 50 % est accordée aux :
a. nouveaux membres externes agréés en 2009, 2008,
2007, après accomplissement d’un stage de 3 ans
(y compris taxe obligatoire CTIF, Cellule de traitement
des informations financières, 14,68 euros) 284,60
b. membres externes pensionnés (y compris taxe
obligatoire CTIF, Cellule de traitement des
informations financières, 14,68 euros) 284,60
3. Sociétés professionnelles
– unipersonnelles 205,65
– autres 514,15
4. Stagiaires (frais administratifs) 118,00
5. Stagiaires (droit d’inscription) 134,00
Les membres de l’assemblée générale approuvent unanimement les
comptes annuels 2008 et le budget 2009, ainsi que le montant in-
dexé de 7 % des cotisations 2009.
À l’unanimité, les membres de l’assemblée générale donnent dé-
charge aux membres du Conseil et au trésorier.
Résultats de l’élection d’un commissairenéerlandophonePour le mandat de commissaire effectif néerlandophone, Monsieur
Hugo Dooms, expert-comptable et conseil fiscal, est élu avec 244
voix.
Résultats de l’élection d’un commissaire effectiffrancophonePour le mandat de commissaire effectif francophone, Madame Joëlle
Van Hecke, expert-comptable et conseil fiscal, est élue avec 230
voix.
3. « Membres et stagiaires » : l’extranet ou espace sécurisé réservé
aux membres de l’IEC, conçu comme une plateforme d’informa-
tion et d’échanges, avec des outils et des documents classés par
thème pour une utilisation pratique.
D’autre part, le site d’information « IEC-info » a été intégré dans le
nouveau site, de sorte que l’actualité et les articles peuvent désor-
mais être consultés sur l’extranet du site www.iec-iab.be, sous les
titres « 41, rue de Livourne », « Au cœur de l’actualité » et « Parole
d’experts ». Les articles les plus importants des archives de l’ancien
site web ont également été repris sur le nouvel extranet.
Toutes les publications de l’IEC – revues, ouvrages, séminaires – sont
désormais accessibles sur l’extranet, sous la rubrique « Publica-
tions ». Les syllabi des séminaires destinés aux stagiaires s’y trouvent
également et sont accessibles via le calendrier des séminaires.
Rapport financierMadame Christine Cloquet, secrétaire-trésorière, rend compte de la
situation financière de l’Institut et commente les états financiers
transmis aux membres.
Rapport des commissairesMadame Maria-Theresia Smet-Van Meerbeeck et Madame Denise
Veranneman, commissaires, ont fait rapport sur les comptes de l’an-
née écoulée. En conclusion de leur rapport de commissaires, mandat
qu’elles ont pu exercer dans un esprit de collaboration avec le Conseil
et les services de l’Institut, en toute liberté et indépendance, elles
ont pu confirmer que les comptes annuels se clôturant au 31 dé-
cembre 2008, dont le total du bilan s’élève à 2 592 485,32 euros, et
dont le compte de résultats se solde par un boni de l’exercice de
25 644,88 euros, sont exacts et donnent une image fidèle de la
situation financière et du patrimoine de l’Institut des Experts-
comptables et des Conseils fiscaux, et que la comptabilité respecte
les règles comptables légales, telles qu’elles sont appliquées en
Belgique.
Présentation du budget 2009Monsieur Jos De Blay, secrétaire, présente ensuite le budget 2009.
Le montant des cotisations pour les personnes physiques et les socié-
tés est indexé de 7 %, et la taxe obligatoire à la Cellule de traitement
des informations financières (CTIF) est portée à 14,68 euros.
Questions d’un membreMonsieur Emile Van Keerberghen, expert-comptable n° 675 1ABN45, intervient pour poser des questions aux membres du Bureau sur
certains postes du budget. M. Jos De Blay, secrétaire néerlando-
phone, lui fournit toutes explications utiles et reçoit l’approbation de
l’assemblée générale des membres.
10 | ÉVÉNEMENTS 2009
Récapitulatif des décisions prises parl’assemblée généraleL’assemblée générale a pris les décisions suivantes à l’unanimité :
− Élection de deux nouveaux commissaires effectifs, un franco-
phone et un néerlandophone, et désignation d’un nouveau com-
missaire francophone suppléant
− Approbation des comptes de l’exercice écoulé
− Approbation du budget pour 2009, le montant des cotisations
pour les personnes physiques et les sociétés étant indexé de 7 %
et la taxe obligatoire à la Cellule de traitement des informations
financières (CTIF) étant portée à 14,68 euros
− Décharge pour les membres du Conseil, le trésorier et les commis-
saires.
Désignation d’un commissaire suppléantfrancophoneL’assemblée générale des membres désigne Madame Denise
Veranneman, expert-comptable et conseil fiscal, pour la fonction de
commissaire francophone suppléant.
Remise des prix de la Fondation du CNECBMonsieur Robert Moreaux, président de la Fondation du CNECB, et
Monsieur René Houdmont, vice-président, remettent les prix de la
Fondation aux stagiaires experts-comptables et/ou conseils fiscaux
ayant rédigé les meilleurs mémoires de fin d’études.
Remise des prix aux lauréats de la Fondation du CNECB
ÉVÉNEMENTS 2009 | 11
L’Institut a collaboré à cet effet avec les associations professionnelles
locales et a toujours reçu un accueil particulièrement chaleureux. Les
membres ont réagi avec enthousiasme à cette initiative et ont profité
de l’occasion pour discuter avec des confrères lors de la réception
organisée après chaque séance.
Nous avons par ailleurs eu le plaisir d’accueillir notre ministre, Sa-
bine Laruelle, lors de la toute dernière séance à Wépion, le 26 mars.
La ministre a tenu aux membres un discours sur ses dernières initia-
tives en faveur des PME.
La bonne collaboration entre le Fonds de participation, Companyweb
et l’IEC a également été mise en évidence lors de ces séances, aux-
quelles les deux organisations étaient présentes afin d’expliquer di-
rectement cette collaboration à nos membres.
Enfin, nous tenons à remercier tous les membres présents pour leur
participation à ces séances d’information et l’intérêt qu’ils y ont
porté, et nous espérons avoir prochainement l’occasion d’organiser
une nouvelle rencontre.
Réunion commune des Conseils de l’IECet de l’IRE – 27 mars 2009
Au cours de cette réunion annuelle, les Conseils de l’IEC et de l’IRE
ont examiné les points suivants de l’ordre du jour :
Bâtiment communUn état du dossier est présenté aux membres des deux Conseils res-
pectifs. Différentes propositions de bâtiments sont présentées ainsi
qu’une mise en commun de certaines ressources des deux instituts.
Un groupe de travail composé de membres des deux instituts conti-
nuera l’élaboration de ce dossier et des rapports réguliers sur l’avan-
cement seront faits aux deux Conseils.
Partie académique
Le président André Bert a accueilli Monsieur Koen Geens, professeur
à la KULeuven et avocat associé fondateur d’Eubelius, lors de la par-
tie académique de l’assemblée générale. Koen Geens a, d’une part,
commenté la crise économique et financière actuelle et ses causes
et, d’autre part, formulé un certain nombre de recommandations.
Koen Geens a affirmé que la solution à la crise financière était avant
tout une question de confiance. À cet égard, une tâche importante
incombe à l’Union européenne, même si celle-ci ne semble pas en
être suffisamment consciente. La prévention est capitale pour éviter
de telles crises. Après avoir passé en revue les différents facteurs qui
ont conduit à la crise, Koen Geens a commenté les recommandations
formulées par la Commission de Larosière dans un rapport. En
conclusion, il a vivement recommandé aux participants de poursuivre
leurs activités, certes en respectant certaines mesures de prévention.
Séances d’information locales de l’Institut– février-mars 2009
Pour la première fois de son histoire, l’IEC a organisé un véritable
tour des provinces avec 11 séances d’information locales. Lors de ces
séances d’information, qui ont eu lieu en février et en mars, les parti-
cipants ont reçu de plus amples explications concernant un certain
nombre d’instruments mis par l’Institut à la disposition de ses
membres dans le cadre de l’exercice de leur profession.
La lettre de mission, le dossier permanent, la nouvelle norme de for-
mation permanente, l’analyse des comptes annuels avec Compa-
nyweb, le rôle de l’expert-comptable dans le cadre d’Initio (Fonds de
participation), les nouveautés de la législation antiblanchiment et la
présentation du nouveau site web de l’IEC sont autant de thèmes qui
ont été abordés en détail lors de ces séances d’information et à pro-
pos desquels les participants ont pu formuler leurs remarques ou po-
ser leurs questions.
Le président André Bert, le professeur Koen Geens et
la vice-présidente Micheline Claes
Madame Laruelle, ministre des PME, des Indépendants, de l’Agriculture
et de la Politique scientifique
12 | ÉVÉNEMENTS 2009
Forum for the futureL’initiative mise sur pied par Emmanuel Degrève fixée au 5 mai 2009
a été débattue. Les deux Conseils ont confirmé leur soutien à cette
manifestation.
Copropriété et syndic d’immeublesLes membres des deux Conseils ont reçu les positions des deux insti-
tuts développées lors de l’audition prévue en janvier 2009 à la
Chambre des Représentants concernant la proposition de loi n° 1334
relative au contrôle des copropriétés.
Mandat uniqueL’IEC a présenté l’état d’avancement des travaux relatifs au mandat
unique (accès aux données fiscales des clients), qui constitue une
mesure de simplification administrative.
Expertise judiciaireL’IEC présente la loi du 15 mai 2007 et les modifications qui sont
proposées. Un groupe de travail composé de membres des deux insti-
tuts a été créé pour suivre les développements législatifs de ce projet.
Cette loi a une fois de plus été modifiée par une loi du 30 décembre
2009. Le groupe de travail a eu une influence majeure sur les modi-
fications apportées. Ces modifications ont depuis été commentées
dans un article distinct publié sur le site web de l’Institut, dans la
partie Membres et stagiaires, sous la rubrique Publications/41 rue de
Livourne (publié le 12 mars 2010).
Loi sur la continuité des entreprisesL’IRE présente la loi du 31 janvier 2009 sur la continuité des entre-
prises sur la base d’une note conjointe des services des deux insti-
tuts. Les points suivants ont été évoqués :
− le médiateur d’entreprise ;
− le renforcement de l’égalité entre les créanciers et la réduction
des possibilités de saisies durant la procédure ;
− le mandataire délégué (le juge délégué remplace le commissaire
au sursis) ;
− la simplification de la procédure de vérification des créances.
Les deux instituts ont poursuivi leurs contacts avec le gouvernement
concernant la possibilité pour leurs membres d’être désignés en qua-
lité de médiateur d’entreprise et de mandataire de justice dans le
cadre de la loi sur la continuité des entreprises. Les membres des
deux instituts seront tenus informés de ces démarches.
Limitation de la responsabilitéL’IEC signale avoir demandé aux ministres de l’Économie et des
Classes moyennes de supprimer l’interdiction de limiter contractuel-
lement la responsabilité civile pour les missions qui ne sont pas ré-
servées par ou en vertu de la loi, soit les missions contractuelles. Les
missions légales font déjà l’objet d’une limitation à 3 et 12 Mio EUR
pour les réviseurs d’entreprises et les experts-comptables externes.
L’IRE soutient cette initiative.
Actionnariat des sociétés professionnellesL’IEC signale avoir sollicité auprès des ministres compétents l’autori-
sation d’ouvrir le capital des sociétés professionnelles à des non-
membres de l’Institut.
Simplification administrativeL’IRE qui, représenté par son vice-président, coordonne le groupe de
travail commun des trois instituts en la matière, présente les travaux
à l’encontre de la proposition de directive européenne sur les mi-
croentreprises. Le groupe de travail a reçu confirmation de la repré-
sentation permanente de la Belgique auprès de l’Union européenne
que la Belgique a défendu la position selon laquelle il convient de
maintenir les obligations d’établissement et de publication des
comptes. Une réponse commune à la consultation européenne a été
préparée par les trois instituts le 21 avril 2009.
ÉVÉNEMENTS 2009 | 13
Thématique centrale, mais complexe et multifacette, « Réussir satransmission d’entreprises » bénéficia le second jour des éclairages
particulièrement pertinents de Guy Kahn et Ludo Van den Bossche.
Outre cet aspect thématique, informatif, il est une autre tradition au
salon entreprendre : celle des premiers conseils gratuits. Ceux que
nous avons délivrés dans le cadre de notre stand furent nombreux et,
de l’avis général, largement appréciés : 84 % des visiteurs étaient
satisfaits !
En un mot comme en cent : une sixième édition, une participation ma-
nifestement réussie !
Forum for the future – 5 mai 2009
Lancée en septembre 2008, la fondation « Forum for the future » est
une initiative privée axée sur le changement de la profession et le
besoin de nos professionnels à s’en conscientiser pour mieux s’y
adapter. Rassembler sur un projet novateur commun l’ensemble des
professionnels du secteur et initier un débat susceptible de favoriser
le changement, tels sont les objectifs et la dynamique de ce projet
fédéral, aux actions régionales, interprofessionnel et interinstituts.
Ses premiers mois d’existence furent ainsi mis à profit pour organiser,
pilotés par les associations professionnelles régionales engagées, un
ensemble de formations et d’informations, de rencontres, d’échanges
et de travail sur des thématiques structurées « vers le changement » :
travailler en réseau, développer de la valeur ajoutée ou mieux utiliser
les technologies de l’information. Ils furent l’occasion de découvrir un
Salon « Entreprendre » – 1er et 2 avril 2009
L’occasion du salon « Entreprendre » à Bruxelles (Tour & Taxis) fut
une nouvelle fois saisie afin de mettre en évidence le rôle central et
multiple des professions du chiffre dans la vie économique.
Chiffres à l’appui, cette sixième édition rencontra ses objectifs : 250
exposants, 9 000 visiteurs (29 % et 23 % étaient respectivement des
dirigeants d’entreprise et des indépendants). Par ailleurs, les profes-
sions économiques représentaient 12 % des visiteurs.
À n’en point douter, le premier jour fut marqué du sceau des profes-
sions du chiffre.
Dès la matinée, où, sous l’égide des trois instituts, deux conférences
conjointes furent notamment l’occasion pour nos présidents respec-
tifs d’accueillir la ministre Laruelle et des représentants du cabi-
net Reynders. Mais surtout, au moment du débat central « comment
relancer l’économie » d’insister légitimement et de démontrer tous
les effets de la dynamique d’accompagnement des entreprises, qui
constitue notre core business.
L’après-midi ne fut pas en reste, par les deux ateliers proposés par
l’IEC. Au cœur de l’actualité, toutes les implications de la suppres-
sion des titres au porteur furent très largement explicitées par Chris-
tine Darville (FEB) et Patrick Drogné (Febelfin), coprésidents de la
Dmat Task Force FEB. Dirigé par le professeur Jos Ruysseveldt, le
second atelier offrit aux nombreux participants un état de la situation
actuelle de la législation et de la jurisprudence en matière de droits
de succession.
Réunion commune des Conseils de l’IEC et de l’IRE
14 | ÉVÉNEMENTS 2009
Après-midi d’étude « VAT Package1er janvier 2010 – Nouvelle révolutionTVA » – 4 décembre 2009
Comme la législation TVA modifiée, inspirée par les changements ra-
dicaux apportés par les directives européennes 2008/8/CE (Conseil
du 12 février 2008) et 2008/117/CE (Conseil du 16 décembre
2008), a des répercussions importantes sur les travaux des membres,
l’IEC a décidé d’organiser un séminaire sur les nouvelles mesures
entrées en vigueur le 1er janvier 2010 et mieux connues sous le nom
de paquet TVA.
Lors de cette après-midi d’étude qui a reçu un accueil extrêmement
positif des membres présents, les conséquences pratiques de ces
nouvelles mesures ont été examinées, notamment la localisation des
prestations de services, la nouvelle procédure de remboursement au
sein de l’UE et l’échange de données entre les différents États
membres.
Après l’accueil et une brève introduction du sujet par le président de
l’Institut, Monsieur André Bert, les thèmes suivants ont été présentés
par leurs orateurs respectifs :
− Anciennes et nouvelles règles en matière de localisation des pres-
tations de services – redevabilité de la taxe, par Benoît Vandersti-
chelen (Associé Deloitte et membre du Conseil IEC) : Monsieur
Vanderstichelen a établi un parallèle entre les anciennes et les
nouvelles règles et a présenté les nouveaux critères pour la locali-
sation des prestations de services. Il a également fourni texte et
explications sur les règles de facturation.
− Impact des nouvelles règles sur les obligations déclaratives en ma-
tière de TVA, par Patrick Wille (Managing Director The VAT House
et professeur à la Fiscale Hogeschool) : en s’appuyant sur des
exemples pratiques, Monsieur Wille a commenté les modifications
introduites dans les obligations déclaratives (déclaration TVA et
listing intracommunautaire) et la comptabilité TVA, en accordant
une attention particulière aux implications sur les systèmes ERP.
− Impact sur les procédures d’entreprises et les systèmes ERP.
Conséquences en matière d’obligations déclaratives dans les prin-
cipaux pays européens, par Olivier Hody (Associé Deloitte) : Mon-
sieur Hody a exposé l’impact des nouvelles obligations déclara-
tives en matière de TVA sur les systèmes SAP/ERP, en mettant
l’accent sur les spécifications du reporting TVA au niveau euro-
péen.
nouvel e-news dont chacun des 30 numéros publiés alterna, dans
cette même dynamique de sensibilisation récurrente, articles infor-
matifs, conseils pratiques, prises de position éditoriales et commen-
taires pertinents sur les résultats d’une enquête nationale réalisée
dans le courant du mois de juin 2008, en prélude au lancement du
Forum. Mieux connaître notre profession au départ de critères dis-
criminants pertinents, objectiver un nombre limité de paramètres
dont l’identification pourrait servir d’indicateurs « futurs » des ac-
tions entreprises était opportun dans une démarche visant à éclairer
les décisions stratégiques, tactiques ou opérationnelles futures, pour
les différents acteurs de la profession.
Mais le point d’orgue de l’année fut incontestablement le premier
congrès national des professions du chiffre le 5 mai 2009, organisé
avec le soutien de l’Institut. Réunissant près d’un millier de profes-
sionnels à Tour et Taxis, cette grande première conjugua actions et
réflexions en proposant pas moins de 64 conférences, 48 sessions
d’information et plus de 100 orateurs. À l’évidence, cette présence
massive donna force à la démonstration de notre capacité de sensi-
bilisation et de mobilisation, vigueur à notre faculté de réagir à court
terme et à long terme et de mettre en œuvre une politique d’évolution
réfléchie en s’éduquant ou témoignant sur des enjeux majeurs de
notre futur, à délivrer un message de cohérence à l’intérieur et à
l’extérieur de la profession. Celle d’une profession tenue d’évoluer
pour tendre vers plus de performance, plus de qualité et relever
chaque jour davantage la barre de l’excellence qu’elle doit vouloir at-
teindre. Rechercher la valeur ajoutée que nous pouvons créer par
l’activité, améliorer l’orientation de nos services et la vision d’un ave-
nir meilleur, sont des quêtes utiles et nécessaires.
Espace informatif, tout autant que zone de dialogue et d’échanges, le
site Internet du forum (www.forumforthefuture.be) se devait égale-
ment d’être un « point de contact ». Si ce mouvement, cette ambition
que nous rêvons pour la profession, chacun d’entre nous les porte à
sa façon, son dynamisme se nourrit de l’entrain de chacun.
ÉVÉNEMENTS 2009 | 15
Ce séminaire s’est tenu au Palais des Congrès entièrement rénové de
Bruxelles, qui a été rebaptisé Square Brussels Meeting Centre, et a
été organisé devant une salle comble, avec près de 500 participants.
Il a d’ailleurs fallu mettre un terme anticipativement aux inscriptions.
Les membres présents se composaient de 76 % de membres ex-
ternes, 16 % de membres internes et 8 % de stagiaires.
Pour ne pas déroger à une bonne habitude, un syllabus a été composé
à l’occasion de ce séminaire. Outre les présentations, il reprend éga-
lement les textes de référence relatifs à la réglementation en ques-
tion. La version électronique de ce syllabus est disponible pour tous
les membres sur le site web de l’Institut (Membres et Stagiaires/Pu-
blications/Ouvrages et livres).
16 | PUBLICATIONS
Code des sociétés annoté 2009
Sous le couvert de l’IEC, l’Institut a mis gratuitement à la disposition
de tous ses membres – personnes physiques – et stagiaires un exem-
plaire du Code des sociétés annoté 2009, publié par La Charte. L’édi-
tion 2009 a été entièrement remaniée, complétée et améliorée.
Guide pratique de l’impôt des sociétés 2009
En 2009, la version actualisée de cette publication appréciée d’Edi-
pro a une nouvelle fois été mise gratuitement à la disposition de tous
les membres et stagiaires de l’IEC sous le couvert de celui-ci.
Accountancy & TaxComme à l’accoutumée, les quatre numéros d’Accountancy & Tax pa-
rus en 2009 ont décortiqué l’actualité au cœur de notre profession.
Le lecteur y trouve à la fois des articles solidement étayés concer-
nant, notamment, le blanchiment de capitaux ou la continuité des
entreprises et associations, ainsi que d’autres informations concises
et pratiques.
Les numéros d’Accountancy & Tax peuvent également être consul-
tés sur www.iec-iab.be, rubrique « Publications ».
Tax Audit & AccountancyQuatre numéros étayés de cette édition conjointe des trois Instituts
ont été publiés : en février, mai, septembre et novembre. Au total, ce
périodique aura donc compté 20 numéros, puisque l’édition conjointe
prend fin en 2010. Le titre sera réutilisé pour une édition périodique
de l’IRE.
Les Tax Audit & Accountancy des années 2006-2009 peuvent
également être consultés sur l’extranet www.iec-iab.be, rubrique
« Publications ».
PUBLICATIONS | 17
(opérationnel depuis fin mars 2009)
Conçu comme un véritable instrument de travail, ce module ras-
semble, outre les modèles de conditions générales et les documents
contractuels indispensables lors de l’acceptation d’une nouvelle mis-
sion, des textes de loi, des normes, des notes techniques, de la litté-
rature spécialisée..., bref, toute la documentation essentielle à l’ac-
complissement des différentes missions de l’expert-comptable et du
conseil fiscal.
Ce catalogue quasiment complet des différentes missions de
l’expert-comptable et du conseil fiscal est disponible sur l’extranet,
sous la rubrique « Outils ».
(opérationnel depuis avril 2009)
Ce module contient toutes les informations utiles concernant le statut
de membre des sociétés professionnelles et les procédures adminis-
tratives y afférentes.
Celles-ci ont été adaptées, début 2010, au nouvel arrêté royal du
16 octobre 2009, pour les sociétés professionnelles qui ont l’inten-
tion d’ouvrir leur actionnariat et/ou organe de gestion à des tiers (non-
membres de l’IEC). Les membres personnes physiques y trouveront
également toutes les informations concernant leur statut de membre.
À consulter sur l’extranet, rubrique « Membres/Prof. libérales ».
Le 2 février 2009, le Conseil de l’IEC a modifié la norme de forma-
tion permanente sur avis du Conseil supérieur des professions écono-
miques. Toute infraction à cette norme est considérée comme une
faute disciplinaire.
Un module important donc, qui concentre tous les aspects de la
formation permanente.
Les membres et stagiaires y trouvent la norme et ses effets pra-
tiques, la procédure d’agréation des opérateurs de formation et des
activités de formation, la liste des opérateurs de formation agréés et
une liste des questions le plus fréquemment posées. Le rapport an-
nuel relatif à la formation permanente est à compléter en ligne dans
« Mes formations » depuis décembre 2009 (année académique
2008-2009). Les opérateurs de formation peuvent également y
consulter leurs offres respectives.
À consulter sur l’extranet, rubrique « Formation permanente ».
VAT Package 1er janvier 2010 – Nouvellerévolution TVA : après-midi d’étude du4 décembre 2009Le paquet TVA en vigueur depuis le 1er janvier 2010 apporte d’impor-
tantes modifications au niveau de la localisation des prestations de
services et de l’exigibilité de la taxe. Les experts-comptables, conseils
fiscaux et réviseurs d’entreprises doivent pouvoir intégrer les implica-
tions pratiques de cette « nouvelle révolution TVA » dans la gestion
journalière de leurs clients. L’IEC a organisé à ce sujet un séminaire à
réelle valeur ajoutée : la possibilité de parcourir les nouveautés, d’éli-
miner les derniers doutes, de mettre la théorie en pratique, de discu-
ter des difficultés tant sur le plan des dispositions que des nouvelles
obligations formelles qu’elles contiennent.
La documentation relative à cette après-midi d’étude est dispo-
nible sur l’extranet, rubrique « Publications/Ouvrages et livres ».
« Handleiding ter verwerking van Vlaamsemilieu-aangelegenheden in de jaarrekening »Le Département flamand Environnement, Nature et Energie a publié
en décembre 2009 une brochure destinée à aider les entreprises à
intégrer les mesures environnementales et énergétiques dans leur
comptabilité. L’IEC a collaboré à la rédaction de ce guide pratique,
aux côtés de l’Université et la Haute Ecole de Gand, l’IPCF, l’Agence
flamande de l’Energie (VEA) et Brocap SA.
Ce guide (édité uniquement en néerlandais) peut être consulté sur
notre extranet néerlandais, à la page thématique « Milieu ».
www.iec-iab.beComme exposé dans le précédent rapport annuel, le site rénové de
l’IEC a démarré en février 2009 : www.iec-iab.be.
L’extranet de notre site s’est enrichi dans le courant de 2009 de
quelques modules performants, lesquels sont consacrés, comme pro-
mis, à la communication électronique entre les membres et les sta-
giaires, d’une part, et entre les membres et l’Institut, d’autre part.
18 | ACCÈS À LA PROFESSION
mis pour approbation au Conseil les décisions relatives à l’octroi des
dispenses demandées par les stagiaires.
La commission, composée de professeurs des hautes écoles et des
universités, a, selon l’article 5, § 1er, de l’arrêté royal, rédigé les ques-
tions de l’examen. L’Institut est représenté au sein de cette commis-
sion par le président et la vice-présidente de la Commission de stage,
avec une voix consultative. La commission a aussi délibéré sur les
examens et les résultats ont été transmis aux candidats.
La commission a également été contactée par des hautes écoles et
par des universités afin d’adapter les tables de concordance. Les dé-
cisions prises par la Commission de stage ont été inspirées par le
souci de s’adapter aux dispositions découlant des Accords de
Bologne. Après chaque décision, le site de l’Institut a été modifié et
les institutions d’enseignement ont été averties de la décision de la
Commission de stage.
La Commission de stage a décidé de proposer au Conseil, conformé-
ment à l’article 52, § 2, de l’arrêté royal du 8 avril 2003, de prolon-
ger d’une session, au bénéfice de certains candidats, la période de
cinq années, en raison de la force majeure dûment justifiée.
L’adaptation des dispositions légales (A.R. du 22 novembre 1990
et A.R. du 8 avril 2003) est poursuivie par le groupe de travail « Nou-
velle législation ». Dans le courant de l’année 2010, un projet de
modification de ces deux arrêtés royaux devra être soumis à la Com-
mission de stage et ensuite au Conseil.
Examen d’aptitudeL’examen d’aptitude a été organisé pour la partie écrite le 4 avril,
avec 288 participants, et le 21 novembre, avec 117 participants.
À la différence de l’examen d’admission, les questions de l’exa-
men d’aptitude sont rédigées par des experts-comptables et/ou des
conseils fiscaux, membres de la Commission de stage ou non. Cet
examen est plus axé sur la pratique et doit permettre aux jurys d’ap-
précier les capacités du stagiaire à maîtriser les multiples aspects des
professions d’expert-comptable et de conseil fiscal.
Pour rappel, les jurys sont composés de quatre membres de l’Institut
et d’un membre ayant la qualité d’enseignant soit de l’enseignement
universitaire, soit de l’enseignement supérieur. La Commission de
stage a mis en place une série de critères d’appréciation permettant
d’accéder à l’examen d’aptitude. Les critères suivants sont retenus :
− le respect du nombre minimum d’heures de stage par an
(1 000 heures)
− le respect du nombre d’heures de formation permanente
(40 heures) et la présence aux séminaires obligatoires
− l’appréciation du stage par le maître de stage
− l’existence ou non de sanctions disciplinaires
− les résultats des épreuves intermédiaires.
Rapport de la Commission de stage
La Commission de stage a été très touchée d’apprendre le décès de
Monsieur Michel Dumont survenu le 10 juillet 2009. Par son enthou-
siasme et sa vision réaliste, notre estimé confrère a, durant de nom-
breuses années, apporté un soutien apprécié au développement du
stage.
Parlant au nom de la Commission de stage, son président a tenu à
rappeler la personnalité et l’engagement sans faille de Michel Dumont
à l’égard de l’Institut.
1.Réunions
La Commission de stage a tenu, au cours de l’année 2009, les réu-
nions suivantes : le 27 janvier 2009, le 25 mars 2009, le 27 mai
2009, le 23 juin 2009, le 16 septembre 2009 et le 17 novembre
2009.
La composition de la Commission de stage et de son comité exécutif
est reprise sous la rubrique « Organigramme de l’Institut » du présent
rapport annuel.
2.Examens et conférences
Examen d’admissionLa Commission de stage a organisé en 2009 les deux sessions de
l’examen d’admission prévues par l’arrêté royal du 8 avril 2003.
Chaque session s’est déroulée sur deux journées : les 2 et 9 mai et les
17 et 24 octobre.
L’Institut a enregistré respectivement les inscriptions de 322 et
371 candidats. Ceux-ci avaient au préalable introduit un dossier avec
une demande de dispenses. En application de l’article 3, § 6, 4e ali-
néa, de l’arrêté royal du 8 avril 2003, la Commission de stage a trans-
ACCÈS À LA PROFESSION | 19
Les résultats des épreuves intermédiaires et le respect des conditions
relatives à la tenue du journal de stage et à la formation permanente
forment un ensemble qui, en cas de succès, doit permettre au sta-
giaire de passer à l’année de stage suivante.
La Commission de stage a analysé les résultats des différentes
épreuves intermédiaires et a proposé au Conseil d’approuver la procé-
dure de délibération et la liste des stagiaires autorisés à passer à
l’année suivante de leur stage. La procédure de délibération a tenu
compte du nombre d’heures accomplies par le stagiaire (1 000
heures par an), des points obtenus lors de l’épreuve intermédiaire et
du nombre d’heures de formation permanente (40 heures de forma-
tion par an, avec un total de 120 heures sur une période de trois ans).
Le Conseil a accepté la proposition de délibération formulée par la
Commission de stage.
La Commission de stage a autorisé un certain nombre de stagiaires,
qui avaient déposé une attestation médicale en temps utile, à présen-
ter les épreuves intermédiaires lors d’une session ultérieure fixée au
21 janvier 2010.
Droit de regardLe droit de regard est applicable à tous les examens organisés par
l’Institut. Pour l’examen d’aptitude, il ne peut s’exercer qu’après la
présentation de la partie orale de l’examen.
ConférencesLa Commission de stage a organisé plusieurs conférences au cours de
l’année écoulée. Les stagiaires doivent assister à au moins deux de
ces conférences et, en première année, également à la conférence
consacrée à la déontologie. Celles-ci servent en effet de base aux
épreuves intermédiaires. La commission continue à encourager les
stagiaires à être présents à ces conférences.
Les matières suivantes ont été présentées : Gestion financière ; Exer-
cice d’impôt des sociétés ; TVA ; Principes généraux de droits d’enre-
gistrement ; Les fusions et scissions ; Contrôle externe ; Droit fiscal
international ; Déontologie.
Au cours de la première conférence consacrée à la déontologie, qui
s’est tenue le 7 février 2009, la Commission de stage a également
présenté le déroulement du stage ainsi que le journal de stage élec-
tronique. Au cours de cette présentation, deux stagiaires ont été invi-
tés à transmettre à leurs collègues stagiaires leurs expériences en la
matière.
La documentation relative à ces différentes conférences est dispo-
nible sur le site de l’Institut, non seulement pour les stagiaires mais
aussi pour les membres (www.iec-iab.be).
La commission a examiné 306 dossiers, dont 158 étaient en ordre,
86 ont reçu un avis négatif, sur la base des critères d’appréciation
repris ci-dessus, et 62 dossiers ont reçu un délai complémentaire
pour régulariser leur situation. La commission a ensuite transmis une
liste des stagiaires aptes à présenter l’examen d’aptitude au Conseil
du 2 février 2009.
La commission a organisé, le 10 octobre 2009, une séance d’infor-
mation relative à l’examen d’aptitude à l’intention des stagiaires de
troisième année. La commission entendait informer les stagiaires sur
les différentes matières à présenter, sur la préparation à l’examen, sur
les conférences spécifiques et/ou sur les ouvrages de référence, et
finalement sur la gestion du temps pendant l’examen.
La Commission de stage a proposé au Conseil, en vertu de l’article
52, § 1er, 2e alinéa, de l’arrêté royal du 8 avril 2003, de prolonger la
période de cinq années d’une session au bénéfice de certains candi-
dats, en raison d’une situation de force majeure dûment justifiée.
La commission a malheureusement aussi dû proposer au Conseil la
radiation d’un certain nombre de stagiaires qui avaient épuisé leurs
cinq chances pour réussir l’examen. Ces stagiaires disposent d’un
recours devant la Commission d’appel suivant les conditions prévues
aux articles 48 à 51 de l’arrêté royal du 2 mars 1989 fixant le règle-
ment d’ordre intérieur de l’Institut.
Épreuves intermédiairesLes épreuves intermédiaires, telles que prévues à l’article 38, § 1er,
de l’arrêté royal du 8 avril 2003, ont eu lieu le 5 décembre 2009.
Les tests portaient sur les matières suivantes :
− Pour les stagiaires experts-comptables de première année : Impôt
des sociétés ; Déontologie ; Mandats spéciaux ; Contrôle externe
− Pour les stagiaires experts-comptables de deuxième année : Impôt
des sociétés ; Contrôle externe ; Mandats spéciaux ; Droit fiscal
international
− Pour les stagiaires conseils fiscaux de première année : Impôt des
sociétés ; Déontologie ; Droit fiscal international ; TVA
− Pour les stagiaires conseils fiscaux de deuxième année : Impôt des
sociétés ; Droits d’enregistrement ; Droit fiscal international ; TVA.
En première année, sur 435 stagiaires, 376 se sont inscrits à
l’épreuve, 59 stagiaires inscrits à l’épreuve ne se sont pas présentés,
27 ont échoué et 290 ont réussi.
En deuxième année, sur 369 stagiaires, 328 se sont inscrits à
l’épreuve, 41 stagiaires inscrits ne se sont pas présentés, 22 ont
échoué, et 265 ont réussi.
20 | ACCÈS À LA PROFESSION
Comité des stagiairesLa Commission de stage a lancé un appel à candidature pour le co-
mité des stagiaires, conformément à l’article 47 de l’arrêté royal du
8 avril 2003. Tenant compte du nombre de candidats, il n’a pas été
nécessaire d’organiser des élections. Le comité est composé de
Grégory Hardat (président), Ivo Vermaete (vice-président), Nathalie
Leveque et Bernard Denys (membres). La composition a été publiée
sur le site de l’Institut.
Le comité des stagiaires s’est réuni cinq fois en 2009, plus précisé-
ment le 25 mars 2009, le 23 avril 2009, le 16 juin 2009, le 3 sep-
tembre 2009 et le 5 novembre 2009.
En résumé, au cours de l’année 2009, le comité des stagiaires a pris
contact, par courrier électronique, avec tous les stagiaires afin de leur
faire part de la composition dudit comité et de leur apporter divers
éclaircissements sur le déroulement de leur stage (i.e., journal de
stage, formation permanente et examen d’aptitude).
De plus, le comité des stagiaires a fait part à la commission d’un
certain nombre de propositions afin d’améliorer et de faciliter le quo-
tidien des stagiaires (notamment sur le journal de stage et sur l’exa-
men d’aptitude).
La plus importante étant le développement et la maintenance
d’un forum sur le site Internet de l’Institut. Ce forum aurait comme
objectif de faciliter l’échange d’informations entre les stagiaires.
Site IEC – partie réservée au stageLe nouveau site est devenu une réalité au début de l’année 2009 ; la
partie relative au stage a été fondamentalement revue. Néanmoins, la
commission est restée attentive aux améliorations qui devront inter-
venir afin de remplir au mieux la mission d’information et de rensei-
gnement de cette partie du site dédiée aux stagiaires.
Nouvelle législationAu cours de l’année, Monsieur Paul Van Geyt a été nommé au sein du
groupe de travail. Les différentes réunions de ce groupe ont permis
d’analyser les articles de l’arrêté royal du 8 avril 2003 et de proposer
à la Commission de stage les modifications souhaitables. Cette ana-
lyse devrait être terminée dans le courant de l’année 2010.
L’arrêté royal modifiant l’arrêté royal du 22 novembre 1990 relatif
aux diplômes des candidats experts-comptables et des candidats
conseils fiscaux a été signé par le Roi et les ministres compétents. Sa
validité est prolongée jusqu’au 30 juin 2011.
3.Groupes de travail de la Commission de stage
Règlement interne du stageCe règlement doit reprendre toutes les questions qui peuvent se poser
dans l’administration du stage. Un projet de règlement a été rédigé et
la Commission de stage a entamé son examen au cours de l’année
2009. Le document a été actualisé en fonction des décisions prises
par la Commission de stage. Le texte définitif sera soumis pour appro-
bation au Conseil dans le courant de l’année 2010.
Suivi des journaux de stageLes activités suivantes du groupe de travail ont été exécutées :
− suivi périodique du journal de stage électronique. La Commission
de stage a constaté qu’un nombre important de stagiaires ne rem-
plissent pas régulièrement leur journal de stage. Des rappels ont
été régulièrement adressés afin de sensibiliser les stagiaires à
cette obligation fondamentale ;
− introduction d’un diagramme (en forme de tarte) pour les matières
et pour les types de missions ;
− évaluation annuelle par le maître de stage ;
− suivi électronique de la formation permanente.
Lors des tests intermédiaires du 5 décembre, les stagiaires ont été
informés de la situation de leur journal de stage et du nombre
d’heures encodées à ce moment.
Le groupe de travail a également initié une réflexion sur le suivi des
stagiaires qui ont terminé leur période de stage de trois ans, mais qui
n’ont pas encore réussi l’examen d’aptitude.
ACCÈS À LA PROFESSION | 21
Demande de report du début du stageLa Commission de stage a également autorisé, dans certains cas et
sur la base de demandes dûment motivées, le report du début du
stage d’une année. En vertu de l’article 27, § 1er, de l’arrêté royal du
8 avril 2003, le stage commence le 1er janvier de chaque année.
Réduction de la durée du stage (position des stagiaires quisont membres de l’IPCF)Conformément à l’article 29, 3e alinéa, de l’arrêté royal du 8 avril
2003, le Conseil peut, après avis de la Commission de stage, dimi-
nuer la durée du stage pour les personnes qui sont soit inscrites au
tableau de l’Institut des Réviseurs d’entreprises, soit inscrites au ta-
bleau de l’Institut professionnel des Comptables et Fiscalistes agréés.
Afin d’éviter toute discrimination avec les stagiaires de l’IEC, la Com-
mission de stage a complété la procédure, approuvée par le Conseil,
pour les membres de l’IPCF, par les trois points suivants :
− lors de la demande de diminution du stage, le stagiaire doit être
membre de l’IPCF depuis au moins 2 ans au début du stage à
l’IEC ;
− il ne peut faire l’objet d’aucune sanction disciplinaire auprès de
l’IPCF ;
− il doit avoir satisfait à l’obligation de formation permanente de
40 heures par an.
Dispense du stageSuite à la décision du Conseil de permettre aux personnes exerçant
ou ayant exercé la profession d’avocat et ayant acquis de l’expérience
en matière de droit fiscal, d’avoir accès, après leur démission en tant
qu’avocat, au titre de conseil fiscal, sans devoir présenter l’examen
d’admission, et d’obtenir une réduction de la durée du stage, sous
certaines conditions, la commission a examiné six dossiers de per-
sonnes rentrant en ligne de compte. Ces candidats, après avoir été
entendus par la Commission de stage, ont été dispensés par le
Conseil de l’examen d’admission et d’une partie du stage, mais ont
été invités à présenter l’examen d’aptitude (partie écrite et partie
orale) et à introduire le mémoire dans le délai imparti.
Coordination des séminaires, questions pour l’examend’aptitude et les épreuves intermédiairesLe groupe de travail a proposé à la commission de répartir les copies
des épreuves intermédiaires entre les membres de la Commission de
stage pour correction. Pour chacune des conférences, le groupe de
travail a désigné des coordinateurs et, en accord avec la Commission
de stage, a déterminé les matières des épreuves intermédiaires pour
les stagiaires experts-comptables et conseils fiscaux.
Nouveau groupe de travail créé en 2009 « Promotion dustage IEC »La Commission de stage a décidé de créer un nouveau groupe de
travail concernant la promotion du stage de l’IEC. Il s’agira, pour ce
groupe de travail, de sensibiliser les professeurs des hautes écoles et
des universités à l’orientation des étudiants vers les filières expertise-
comptable ou fiscalité. Le groupe de travail sera présent non seule-
ment aux journées portes ouvertes organisées par les institutions
d’enseignement, mais aussi aux salons prévus pour les étudiants, et il
prépare également une brochure explicative.
L’Institut a ainsi été représenté le 18 novembre aux Jobdays de la
KUL et le 25 novembre aux Jobdays de l’UCL (LLN) ainsi qu’à l’Uni-
versité de Mons.
4.Décisions de la Commission de stage
Suspension de stageConformément à l’article 30 de l’arrêté royal du 8 avril 2003, la Com-
mission de stage peut accorder, sur demande motivée du stagiaire ou
du maître de stage, une suspension de stage dont elle détermine la
durée. La Commission de stage a accordé, au cours de l’année 2009,
diverses suspensions de l’année de stage en cours jusqu’au 1er janvier
2010, et ce pour une durée maximale d’un an. Le stagiaire devait
soumettre une nouvelle convention de stage pour approbation avant
le 31 décembre 2009. Exceptionnellement, la Commission de stage
a été amenée à autoriser une suspension pour deux années eu égard
au déplacement professionnel du stagiaire à l’étranger pendant cette
période.
Prolongation du stageConformément à l’article 27, § 2, 3°, de l’arrêté royal du 8 avril
2003, la Commission de stage peut accorder, sur demande motivée
du stagiaire, une prolongation du stage. Le candidat conserve la qua-
lité de stagiaire ainsi que les droits et devoirs y afférents. La commis-
sion a accepté, au cours de l’année écoulée, la demande de prolonga-
tion de plusieurs stagiaires. Néanmoins, la Commission de stage a
refusé la prolongation du stage à un candidat qui avait épuisé ses
cinq chances de présenter l’examen d’aptitude.
22 | ACCÈS À LA PROFESSION
Stagiaires sans convention de stageLa Commission de stage a décidé de publier, avec l’accord des candi-
dats stagiaires, leurs coordonnées sur le site de l’Institut, afin de leur
permettre de trouver un maître de stage. En effet, tant que les candi-
dats stagiaires n’ont pas signé de convention de stage, ils ne peuvent
commencer le stage.
Transfert du stage de conseil fiscal vers celui d’expert-comptableConfrontée à cette demande, la Commission de stage a accepté le
principe d’un transfert du stage de conseil fiscal vers celui d’expert-
comptable, moyennant la réussite de l’examen d’admission d’expert-
comptable (les 11 matières restantes, tenant compte des éventuelles
dispenses) et de l’épreuve intermédiaire de 1re et/ou de 2e années, en
fonction de l’avancement du stage initial de conseil fiscal. Si le sta-
giaire ne réussit que l’examen d’admission, il sera admis en première
année de stage d’expert-comptable.
Poursuite du stage à l’étrangerConformément à l’article 28 de l’arrêté royal du 8 avril 2003, la com-
mission a répondu favorablement à la demande d’un stagiaire d’effec-
tuer un tiers de son stage à l’étranger, sous réserve du respect des
conditions reprises dans l’arrêté royal, à savoir que l’activité du sta-
giaire soit surveillée de façon adéquate par le maître de stage, en
collaboration avec une personne ayant, dans le pays étranger, une
qualité équivalente à celle d’expert-comptable et/ou de conseil fiscal.
DémissionLa Commission de stage a enregistré une série de démissions qui ont
été présentées au Conseil pour approbation.
La commission a confirmé sa décision de réintégrer un stagiaire
démissionnaire dans le stage sans nouvel examen d’admission, à la
condition que la demande de réinscription intervienne dans le délai
de trois ans de la démission. Ce délai de trois ans est pris par analo-
gie avec l’article 13 de l’arrêté royal du 2 mars 1989, fixant le règle-
ment d’ordre intérieur et réglant la situation des membres qui deman-
dent un nouvel agrément après désistement.
Réduction de stage pour les membres de l’IPCFConformément à l’article 29, 3e alinéa, de l’A.R. du 8 avril 2003, le
Conseil peut, après avis de la Commission de stage, diminuer la du-
rée du stage pour les personnes qui sont soit inscrites au tableau de
l’Institut des Réviseurs d’entreprises, soit inscrites au tableau de
l’Institut professionnel des Comptables et Fiscalistes agréés. Dans le
cadre de demandes provenant de membres de l’IPCF, la commission
a vérifié les conditions suivantes :
− la date de l’inscription en tant que membre de l’IPCF ; comme
indiqué ci-dessus, lors de la demande de réduction du stage, le
stagiaire doit être membre de l’IPCF depuis au moins 2 ans au
début du stage à l’IEC ;
− l’exercice de la profession à titre principal ou accessoire ;
− l’absence de sanction disciplinaire ;
− le respect de 40 heures de formation permanente par an.
La commission a proposé au Conseil d’accorder une réduction du
stage d’une année. Le stagiaire doit dès lors effectuer les 1re et 2e
années de stage, réussir les épreuves intermédiaires de 1re et de 2e
années, et introduire ensuite le mémoire de fin de stage pour être
admis à l’examen d’aptitude.
ACCÈS À LA PROFESSION | 23
6.Passerelles IRE-IEC – stagiaires
La commission a, au cours de l’année 2009, traité trois dossiers de
stagiaires réviseurs désirant être admis à l’IEC par le biais de la pro-
cédure de passerelle, selon les termes de l’accord intervenu entre les
deux instituts le 30 mars 1998.
7.Discipline
La Commission de stage a été saisie d’une demande de conciliation
entre un maître de stage et son stagiaire. Après examen de la situa-
tion, et tenant compte de l’introduction d’une procédure judiciaire, la
commission n’a pu que constater l’absence de conciliation possible
entre les parties. Le journal de stage du stagiaire sera néanmoins revu
et traité par le maître de stage.
8.Rencontre avec les maîtres de stage –Journée d’information du 28 mars 2009
Suite au succès rencontré en 2008, la Commission de stage a décidé
de rencontrer les maîtres de stage le 28 mars 2009. Au cours de
cette réunion, les points suivants ont été évoqués :
− présentation du journal de stage, et plus particulièrement la partie
réservée au maître de stage ;
− déroulement de la fin du stage pour les stagiaires qui ont terminé
la période de 3 ans, mais qui n’ont pas encore réussi l’examen
d’aptitude ;
− aperçu des activités de la Commission de stage ;
− relations entre les stagiaires et les maîtres de stage ;
− statistiques concernant le stage.
Les maîtres de stage ont ensuite reçu des explications complémen-
taires au sujet de la loi dite « antiblanchiment » et des initiatives
prises par la Commission européenne dans le cadre de la simplifica-
tion administrative.
Processus de fin de stage La Commission de stage s’est penchée sur la situation de fin de stage
et des obligations qui incombent encore aux stagiaires durant la pé-
riode entre leur accès à l’examen d’aptitude (voir plus haut) et la
réussite de celui-ci (maximum cinq ans, sauf cas de force majeure,
dûment motivé). En effet, les stagiaires disposent de cinq chances
pour réussir cet examen, ce qui peut impliquer, dans la pratique, une
prolongation de la période de stage de un à cinq ans. La Commission
de stage a donc décidé que les stagiaires se trouvant dans cette situa-
tion devront :
− établir chaque année un bref rapport de stage, via le journal de
stage électronique ;
− respecter les obligations de formation permanente ;
− s’acquitter du paiement de la participation requise dans les frais
administratifs ;
− maintenir leur obligation d’assurance (pour les stagiaires exerçant
leurs activités sous statut d’indépendant sur le plan des assu-
rances sociales).
Les stagiaires ne devront plus introduire les 1 000 heures annuelles
d’activité dans le journal de stage : ils garderont le titre de « stagiaire
expert-comptable et/ou conseil fiscal », ils seront, de plus, invités aux
cycles de conférences organisés dans le cadre du stage.
Participation annuelle des stagiaires aux frais administratifset de publicationConformément à l’article 34 de l’arrêté royal du 8 avril 2003, la Com-
mission de stage peut proposer au Conseil de radier les stagiaires
pour des mesures autres que disciplinaires et donc, entre autres, pour
non-paiement de la participation annuelle aux frais administratifs et
de publication. Après examen des dossiers d’une série de stagiaires
restés en défaut de paiement, la commission a proposé au Conseil
leur radiation, qui a été acceptée lors de la séance du Conseil du
7 décembre 2009.
5.Administration des stagiaires
Au cours de l’année 2009, la Commission de stage, assistée par le
service du stage, a suivi les dossiers administratifs de 1 651 sta-
giaires ; ils se répartissent de la façon suivante : 390 (1re année), 391
(2e année) et 385 (3e année). Il y a 485 stagiaires qui doivent encore
réussir l’examen d’aptitude.
Toutes les demandes d’inscription aux examens, en ce compris l’ana-
lyse des dispenses, les absences aux examens et aux épreuves inter-
médiaires, les demandes de suspension, de réduction, de report de
début du stage ainsi que les démissions, sont examinées et préparées
par le service du stage, permettant ainsi à la Commission de stage de
prendre les décisions en toute connaissance de cause. Les différents
types de situations ayant donné lieu aux décisions de la Commission
de stage ont été repris dans le projet de règlement interne du stage
dont question ci-dessus.
24 | EXERCICE DE LA PROFESSION
Régulièrement poursuivis, les travaux de réflexion ont abouti en-
suite à un premier référencement d’une série de propositions consi-
gnées dans un prérapport. Parmi nos propositions, citons entre
autres : a) suppression des différences de traitement fiscal entre les
intérêts, les dividendes, les bonis de liquidation et de rachat d’ac-
tions ; b) révision de la problématique des bénéfices ou profits re-
cueillis en qualité d’associé d’une société ou d’une entité étrangère
considérée comme fiscalement transparente en reconnaissant en
Belgique la transparence fiscale de ces véhicules de droit étranger ;
c) simplification du régime de taxation des revenus de remplacement,
principalement des prestations de type « revenus garantis », partant
du principe directeur que la taxation n’est envisageable qu’en cas de
perte « réelle » de revenus professionnels ; d) regroupement des inci-
tants fiscaux (déduction, réduction d’impôt, crédit d’impôt, tarif
d’imposition préférentiel…) en un groupe plus cohérent, y compris
dans son positionnement dans le schéma de calcul de l’IPP ; e) har-
monisation des systèmes de déductions immobilières – calcul à
charge de l’Administration ; f) clarification de certains régimes fis-
caux avantageux : taxation étalée, plus-values sur véhicules d’entre-
prises, amortissements dégressifs, simplification des obligations pra-
tiques découlant du régime d’imposition commune.
Du pain sur la planche, manifestement. Opportune tout autant que
nécessaire, la simplification de l’impôt des personnes physiques n’est
pas le seul domaine de notre activité professionnelle où la confronta-
tion des idées amène souvent de riches conclusions. Comme vous
pourrez le lire plus avant dans le texte consacré aux relations électro-
niques, notre position d’interface nourrit notre communication dans
le cadre du protocole signé avec l’Administration fiscale, tout autant
qu’elle nous autorise, par exemple, à souligner les difficultés d’appli-
cation d’un texte vécu sur le terrain ou de délais accordés ainsi qu’à
formuler des propositions d’amélioration de la législation fiscale.
L’IEC, partenaire d’une réflexion sur lasimplification de l’impôt des personnesphysiques
Complexe, changeante, cumulant réductions, déductions, imposi-
tions, exonérations, catégories différentes de revenus, on peut consta-
ter sans peine que l’imposition des personnes physiques connaît de-
puis plusieurs années une inflation de difficultés lorsqu’il s’agit de
vivre les textes sur le terrain. Rappeler, par exemple, que pas moins
de 59 nouveaux codes ont fait leur apparition dans la dernière décla-
ration, qui, au demeurant, en compte aujourd’hui 440 suffit large-
ment à convaincre du fait que les efforts doivent porter en priorité sur
la simplification.
Mis sur pied en mars 2009 par le secrétaire d’État en charge de la
lutte contre la fraude fiscale, Monsieur Bernard Clerfayt, le groupe de
travail simplification de l’IPP s’inscrit dans cette dynamique, tout
autant qu’il souligne notre rôle prospectif et au cœur de la société.
Réunissant autour d’une table de discussion le top management de
l’Administration, des représentants des entreprises, des professions
économiques, des praticiens de la fiscalité et les médiateurs fédé-
raux, ce groupe de travail entend jouer la carte du pragmatisme et de
l’ouverture. Fort de la dynamique d’échanges ainsi amorcée, il s’agit,
en effet, de formuler sans tabous des pistes concrètes de simplifica-
tion, traduites ensuite en autant de propositions au secrétaire d’État
pour constituer, le cas échéant, des textes légaux « simplifiés » en
vue d’améliorer la législation tout autant que la perception qu’en ont
les contribuables dans un délai raisonnable. À l’évidence, la forma-
tion professionnelle des experts-comptables et des conseils fis-
caux, tout autant que leur expérience pratique, qualifiait les repré-
sentants désignés par l’IEC pour participer de manière active et
constructive à un tel débat. Lors de la première réunion, un consen-
sus s’est rapidement dégagé pour que les 5,8 millions de contri-
buables qui n’utilisent pas la grande majorité des quatre cents codes
constituant aujourd’hui la déclaration reçoivent, dès l’exercice d’im-
position 2010, une déclaration préremplie pour simple approba-
tion. Les salariés, pensionnés et chômeurs devraient être concernés
par cette première proposition de simplification.
EXERCICE DE LA PROFESSION | 25
Lutte contre le blanchiment de capitauxet le financement du terrorisme : révisionen profondeur du dispositif préventif…
En tant qu’expert-comptable et/ou conseil fiscal externe, vous n’êtes
pas sans savoir que vous êtes pleinement soumis aux dispositions de
la loi du 11 janvier 1993. Ce cadre législatif, qui constitue la colonne
vertébrale du volet préventif du dispositif antiblanchiment en
Belgique, a été revu en profondeur par la loi du 18 janvier 2010
modifiant la loi du 11 janvier 1993 relative à la prévention de l’utili-
sation du système financier aux fins du blanchiment de capitaux et
du financement du terrorisme, et le Code des sociétés. Publiée au
Moniteur belge du 26 janvier 2010 et entrée en vigueur le 5 février
2010, cette loi du 18 janvier 2010 a d’ores et déjà été commentée
article par article par la CTIF, qui propose également sur son site une
version consolidée de la loi du 11 janvier 1993 (www.ctif-cfi.be).
Pour l’essentiel...a) Il s’agissait d’intégrer les dispositions de la troisième directive1 qui
vise notamment à aligner le droit européen sur les 40 nouvelles re-
commandations adoptées par le Groupe d’action financière (GAFI) en
juin 20032, ainsi que sur ses neuf recommandations spéciales3 en
matière de lutte contre le financement du terrorisme, téléchargeables
sur leur site (www.fatf-gafi.org).
En ordre principal, la directive 2005/60/CE : a) prévoit l’introduction
de dispositions plus détaillées concernant l’identification du client,
celle du bénéficiaire effectif et la vérification de leur identité ; b) éta-
blit une définition précise du bénéficiaire effectif ; c) précise les
conditions de recours à un tiers introducteur aux fins d’exécuter les
obligations de vigilance ; d) prévoit un certain nombre d’exceptions à
l’interdiction de divulgation des informations transmises à la cellule
de renseignement financier, et ce afin de tenir compte de l’utilité de
l’échange d’informations liées à des transactions suspectes au sein
d’un même groupe financier ou d’un même réseau professionnel.
Cette directive fut en outre complétée par les mesures d’exécution
définies par la directive 2006/70/CE de la Commission du 1er août
2006 portant mesures de mise en œuvre de la directive 2005/60/CE
du Parlement européen et du Conseil pour ce qui concerne la défini-
tion des « personnes politiquement exposées » et les conditions tech-
niques de l’application d’obligations simplifiées de vigilance à l’égard
de la clientèle ainsi que de l’exemption au motif d’une activité finan-
cière exercée à titre occasionnel ou à une échelle très limitée.
Lettres de mission : un nouvel outil sur lesite
La présentation des documents d’aide à la rédaction de lettres de
mission, rédigés par l’IEC, a suscité un grand intérêt lors des diffé-
rentes séances locales d’information de l’Institut, dont il est question
en page 11 du présent rapport.
Bien entendu, ces outils de travail sont téléchargeables sur notre site
dans la partie « Outils » réservée aux professionnels.
Outre des modèles de conditions générales et de documents contrac-
tuels, cette rubrique vous propose, préalablement à l’acceptation de
toute nouvelle mission :
une approche interactive des différentes missions de l’expert-
comptable et du conseil fiscal ;
l’essentiel de la documentation corrélative à l’exercice pratique de
ces missions (textes de loi, normes, notes techniques, littérature
professionnelle…).
Régulièrement enrichie par nos services, cette rubrique se veut égale-
ment le lieu de rencontre de vos observations et suggestions, qu’il
vous est loisible de nous adresser par courrier électronique.
Banque-Carrefour des Entreprises
La loi du 20 mars 2009 a modifié l’article 4 de la loi du 16 janvier
2003 portant création d’une Banque-Carrefour des Entreprises
(BCE), modernisation du registre de commerce, création de guichets-
entreprises agréés et portant diverses dispositions.
L’article 4 de la loi du 16 janvier 2003 oblige, à partir du 30 juin
2009, les entreprises non commerciales de droit privé, qui ont l’in-
tention d’exercer une activité, à se faire enregistrer dans la Banque-
Carrefour des Entreprises. Cette disposition trouvait aussi son appli-
cation pour nos membres.
L’IEC a dès lors été associé aux différents travaux du SPF Économie
chargé d’appliquer les nouvelles dispositions législatives. Cette colla-
boration a permis l’enregistrement de tous les membres externes de
l’IEC, ainsi que des stagiaires, et de vérifier l’exactitude des rensei-
gnements repris pour chacun d’entre eux. Des modifications ont été
progressivement introduites.
Dans le cadre d’un protocole d’accord avec le SPF Économie,
l’IEC reçoit à intervalles réguliers les nouveaux enregistrements à la
BCE et vérifie s’ils ont fait l’objet d’un agrément auprès de l’Institut.
Dans ce genre de fichier, dont l’origine remonte aux anciens registres
du commerce, des erreurs d’encodage sont tout à fait possibles. L’IEC
se tient à la disposition des membres, au cas où ils constateraient des
erreurs dans leur fiche signalétique.
Toutes les informations complémentaires sont disponibles sur le site
du SPF Économie (http://www.economie.fgov.be).
1 Directive 2005/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 26 octobre
2005 relative à la prévention de l’utilisation du système financier aux fins
du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme.
Plus d’info : voyez le site « délinquance financière » de la CE http://
ec.europa.eu/internal_market/company/financial-crime/index_fr.htm).2 http://www.fatf-gafi.org/document/23/0,3343,fr_32250379_32236920_
34920215_1_1_1_1,00.html#lesquarante).3 (http://www.fatf- gafi.org/document/51/0,3343,fr_32250379_32236920_
35280947_1_1_1_1,00.html).
26 | EXERCICE DE LA PROFESSION
e) Comme vous avez pu le constater, ces changements, tout autant
que les efforts que nous avons déployés pour que nos légitimes reven-
dications soient prises en compte, ont fait l’objet de commentaires
réguliers dans moult articles et autres prises de position. Cette thé-
matique fut également présentée et discutée lors de notre tour des
provinces, fin 2009. Pour des questions de visibilité, de convivialité
et d’efficacité, l’ensemble de ces ressources sera regroupé dans une
page thématique « Blanchiment » que vous pourrez consulter sur
notre site.
f) C’est la raison pour laquelle, dans le cadre forcément réduit de
cette rubrique dans le rapport annuel, nous présentons schématique-
ment les changements intervenus, qui, sauf dispositions transitoires
ponctuelles visées à l’article 43 de la loi, notamment relatives aux
bénéficiaires effectifs, sont entrés en vigueur dix jours après la publi-
cation de la loi au Moniteur belge, soit donc le 5 février 2010. Re-
quise par le Conseil supérieur des professions économiques et les
dispositions de la loi, une norme professionnelle contraignante appor-
tera prochainement les précisions attendues sur les modalités d’ap-
plication des obligations qui figurent au nouveau chapitre II de la loi
du 11 janvier 1993 intitulé « Vigilance à l’égard des clients et des
bénéficiaires effectifs, vigilance à l’égard des opérations et des rela-
tions d’affaires et organisation interne ». Avec les précisions suscep-
tibles d’être apportées par divers arrêtés royaux qui, en l’occurrence,
peuvent modifier, compléter, remplacer ou abroger les dispositions
légales en vigueur, ce règlement, le cas échéant, soumis à l’approba-
tion du Roi, sera consultable dans notre page thématique « Blanchi-
ment ».
b) Il convenait également de tenir compte des résultats de l’évalua-
tion de l’efficacité du dispositif belge de lutte contre le blanchiment
de capitaux et le financement du terrorisme, réalisée en juin 2005,
dont l’essentiel4 est consigné dans le rapport de suivi de la Belgique
du 13 septembre 2007, téléchargeable sur leur site.
Grosso modo, on peut dire que tant l’évaluation par le GAFI que les
exigences de la nouvelle directive imposent ainsi de prendre des me-
sures de vigilance renforcées à l’égard des personnes politiquement
exposées et des clients non physiquement présents lors de l’identifi-
cation, étendent l’obligation d’établir un rapport écrit lorsque des
opérations ou faits inhabituels ont été constatés ainsi que la mise en
place de procédures de contrôle interne afin de détecter les opéra-
tions et faits susceptibles d’être liés au blanchiment de capitaux ou
au financement du terrorisme. Plusieurs obligations ont ainsi été sim-
plifiées, modulées, renforcées, plusieurs précisions terminologiques
ont été apportées dans le cadre d’une meilleure efficience du dispo-
sitif.
c) Le processus d’intégration a été mis à profit pour obtenir, à l’instar
de nombreux confrères européens, à la lumière des enseignements du
considérant 21 de la troisième directive, une dérogation à l’obligation
de déclaration pour les informations obtenues du client ou sur le
client, lors d’une consultation juridique.
d) Comme nous le verrons enfin, même si le premier a reçu un début
de solution légale, deux thématiques, au centre de nos préoccupa-
tions en 2009, ne sont pas clôturées. D’une part, la protection légale
du déclarant ; d’autre part, la question de l’interprétation « autonome
ou complémentaire » de la portée dans le cadre du dispositif préven-
tif antiblanchiment des 13 indicateurs de la notion de « fraude fis-cale grave et organisée qui met en œuvre des mécanismes complexesou qui use de procédés à dimension internationale ». Ces deux thé-
matiques « en attente » feront naturellement l’objet de commentaires
plus circonstanciés pour en dresser l’état des lieux et les pistes d’évo-
lution prévisibles.
4 Si, dans l’ensemble, le dispositif belge a été considéré comme largement
conforme aux recommandations du GAFI, certaines adaptations du cadre
légal étaient encore nécessaires. Le GAFI relève ainsi que les notaires, les
réviseurs d’entreprises, les experts-comptables, les comptables et comp-
tables-fiscalistes agréés, ainsi que les avocats, ne sont ni soumis à l’obliga-
tion de désigner un responsable pour l’application de la loi du 11 janvier
1993 ni à celle d’établir un rapport écrit sur les opérations atypiques, alors
que le respect de ces obligations peut paraître important, en particulier
lorsque ces activités sont exercées dans de grandes structures. Le rapport
souligne également que, pour la majorité de ces professions, des efforts en
matière de formation et de concertation sont nécessaires pour clarifier leurs
obligations de vigilance et les adapter aux normes 2003 du GAFI. Le rap-
port regrette enfin que les organisations d’autorégulation de plusieurs pro-
fessions non financières ne disposent pas de réels moyens de contrôle du
respect, par leurs membres, des obligations imposées par la loi du 11 jan-
vier 1993. Il n’est pas non plus certain que ces organisations disposent de
ressources suffisantes pour accomplir leur mission (les ressources tech-
niques et humaines semblent généralement insuffisantes).
EXERCICE DE LA PROFESSION | 27
Axée sur le considérant 21 de la directive 2005/60/CE7, si cette
nouvelle dérogation, qui ne porte pas atteinte au statut juridique
particulier et unique des avocats belges, est justifiée par des ob-
jectifs de respect du principe constitutionnel d’égalité et de non-
discrimination entre titulaires des différentes professions, dans la
mesure où de nombreux confrères étrangers en bénéficient, elle
mérite d’évidence quelques précisions quant à sa portée exacte,
sur laquelle nous aurons certainement l’occasion de revenir dans
nos prochaines publications. À lire le nouveau paragraphe II de
l’article 14bis de la loi du 11 janvier 1993, constatons déjà que
les experts-comptables et les conseils fiscaux ne doivent plus
transmettre les informations antérieurement visées « si celles-ci,dans le cadre de l’exercice de leur profession, ont été reçues d’unde leurs clients ou sur un de leurs clients lors de l’évaluation juri-dique de ce client, sauf s’ils prennent part à des activités de blan-chiment de capitaux ou de financement du terrorisme, fournissentun conseil juridique à des fins de blanchiment de capitaux ou definancement du terrorisme ou savent que le client sollicite unconseil juridique à de telles fins ».
Rôles et moyens d’action de l’InstitutIl serait enfin fortement réducteur d’écrire que les modifications in-
tervenues ne visent que les obligations des professionnels déclarants.
Par bien des aspects, la nouvelle loi du 11 janvier 1993 renforce
également les obligations et moyens d’action de l’Institut sur les
plans déclaratifs et réglementaires, mais plus encore dans sa fonction
de contrôle d’office du respect des obligations de la loi par les
experts-comptables et les conseils fiscaux.
D’une part, sur la base du nouvel article 37 de la loi, il incombe à
l’Institut de fixer par voie de règlement, sous la forme d’une norme
professionnelle soumise à l’avis du Conseil supérieur des professions
économiques, en raison de son caractère contraignant, les modalités
d’application des obligations qui figurent au nouveau chapitre II de la
loi du 11 janvier 1993, en l’occurrence les nouveaux articles 7 à 19
de la loi :
Obligations des experts-comptables, conseilsfiscaux : précisions, modularités, nouveautés…Une part importante des modifications de la loi du 11 janvier 1993
trouve son origine dans l’intégration d’une approche fondée sur les
risques, en prévoyant, dans la droite ligne des deux documents pu-
bliés par le GAFI en la matière : d’une part, le RBA « Guidance foraccountant », publié en juin 20085, et, d’autre part, le « Guidance onthe RBA approach to combatting money laundering and terrorism fi-nancing – high level principles and procedures »6, des obligations de
vigilance tantôt simplifiée, tantôt renforcée. Outre l’exercice d’une
vigilance constante à l’égard de la relation d’affaires et des opérations
effectuées, des procédures plus rigoureuses d’identification et de vé-
rification de l’identité sont ainsi jugées nécessaires lorsque le client
n’est pas physiquement présent et lorsque le client ou le bénéficiaire
effectif de ce client est une personne politiquement exposée.
Mais, in fine, les changements portent sur l’ensemble des obligations
qui vous incombent en tant qu’expert-comptable et/ou conseil fiscal
dans le cadre du dispositif préventif antiblanchiment.
− D’une part, les opérations d’identification (données, personnes vi-
sées, mise à jour, documents probants, tiers introducteur d’af-
faires), les devoirs de vigilance (modulation, actualisation, rapport
écrit sur les opérations atypiques), les obligations de conservation
des données et documents, de formation du personnel et d’organi-
sation interne du cabinet, selon des modalités d’application qui
seront fixées par l’Institut ;
− D’autre part, les opérations de déclaration (nouvelle dérogation
– conseil juridique/art. 26 de la loi, assouplissement du « tipping
off »/art. 30, § 1-3, de la loi et personne habilitée à procéder à
une déclaration de soupçon auprès de la CTIF/art. 29 de la loi) et
de suivi/art. 33 de la loi.
7 Les services directement comparables doivent être traités de la même ma-
nière lorsqu’ils sont fournis par l’une des professions soumises à la présente
directive. Afin de respecter les droits inscrits dans la Convention euro-
péenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales
et dans le traité de l’Union européenne, les commissaires aux comptes, les
experts-comptables externes et les conseils fiscaux, qui, dans certains États
membres, peuvent défendre ou représenter un client dans une procédure
judiciaire ou évaluer la situation juridique d’un client, ne devraient pas être
soumis aux obligations de déclaration prévues dans la présente directive
pour les informations obtenues dans l’exercice de telles fonctions.
5 http://www.fatf-gafi.org/dataoecd/19/40/41091859.pdf.6 http://www.fatf-gafi.org/dataoecd/43/46/38960576.pdf.
28 | EXERCICE DE LA PROFESSION
2) Vigilance à l’égard des relations d’affaires et desopérations, et conservation des données et documents
a) Art. 14, § 1er : a) vigilance constante de la relation d’affaires ;
b) examen attentif des opérations effectuées et si nécessaire de
l’origine des fonds, afin de s’assurer que celles-ci sont cohérentes
avec votre connaissance du client, de ses activités profession-
nelles et de son profil de risque ; c) examen avec une attention
particulière de toute opération ou tout fait que vous considérez
particulièrement susceptible d’être lié au blanchiment de capi-
taux ou au financement du terrorisme, et ce en raison de sa nature
ou de son caractère inhabituel par rapport aux activités du client
ou en raison des circonstances qui l’entourent, ou de par la qua-
lité des personnes impliquées ;
b) Art. 14, § 2 : a) modalités d’établissement d’un rapport écrit de
cet examen ; b) transmission, le cas échéant, au « responsable de
l’application de la loi » – cf. art. 18).
3) Organisation internea) Art. 16 : mise en œuvre des mesures et des procédures de contrôle
interne adéquates en vue d’assurer le respect des dispositions de
la loi et des procédures de communication et de centralisation des
informations, afin de prévenir, détecter et empêcher le risque de
blanchiment de capitaux ;
b) Art. 17 : a) mesures appropriées de sensibilisation des employés
et représentants ; b) formation et honorabilité adéquate des em-
ployés ‘fit and proper’ ;
c) Art. 18 : détermination des critères sur la base desquels un res-
ponsable blanchiment devra être désigné dans les « grandes struc-
tures ».
1) Vigilance à l’égard des clients et bénéficiaires effectifs etconservation des données et documents
a) Art. 7 : identification et vérification des clients et mandataires des
clients et mise à jour, en fonction du risque, de leurs données
d’identification ;
b) Art. 8 : identification8 du ou des bénéficiaires effectifs du client et
prise de mesures adéquates et adaptées au risque pour vérifier
leur identité, mise à jour des données d’identification ;
c) Art. 9 : document probant, dont il est pris copie, sur support pa-
pier ou électronique ;
d) Art. 10 : modalités de recours à un tiers introducteur d’affaires
dans le cadre de l’exécution des devoirs de vigilance – équiva-
lence de la documentation utilisée ;
e) Art. 11 : obligations de vigilance simplifiée pour certains clients/
bénéficiaires effectifs (§ 1er) et allègement des devoirs de vigi-
lance pour certains produits et transactions (§ 2) ;
f) Art. 12 : modalités particulières de vigilance dans les situations
de risque élevé de blanchiment de capitaux et de financement du
terrorisme. Tel est, en toute hypothèse, le cas quand le client n’est
pas physiquement présent lors de l’identification et/ou quand le
client/bénéficiaire effectif est une personne politiquement expo-
sée ;
g) Art. 13 : modalités de conservation des données d’identification
des clients et, le cas échéant, de ses mandataires et bénéficiaires
effectifs ; la faculté de conserver les références des documents
probants exigés lors de l’identification du client en lieu et place
d’une copie de ceux-ci pourra ainsi être accordée dans les cas et
aux conditions qui seront déterminés par l’Institut (art. 37 de la
loi).
8 Il s’agit d’une obligation de moyens et non de résultat. Ces mesures prises
pour identifier les bénéficiaires effectifs doivent être proportionnées au
risque de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, et
pourront varier en fonction du type de client et de relation d’affaires, ainsi
que de la nature du produit et de la transaction. Pour les bénéficiaires ef-
fectifs des sociétés clientes et des personnes morales, ainsi que des
constructions juridiques avec lesquelles des relations d’affaires sont déjà en
cours à la date du 5 février 2010, l’identification, conformément à la nou-
velle norme, de la possession ou du contrôle direct ou indirect de plus de
25 % des actions ou des droits de vote, doit avoir lieu dans les deux ans au
maximum. Un délai de cinq ans est proposé pour procéder à l’identification,
dans la mesure du possible, du lieu et de la date de naissance de ces béné-
ficiaires effectifs.
EXERCICE DE LA PROFESSION | 29
– Interprétation des « 13 indicateurs »
Depuis la promulgation de l’arrêté royal du 3 juin 1997 portant exé-
cution de l’article 14quinquies de la loi du 11 janvier 1993 relative à
la prévention de l’utilisation du système financier aux fins du blanchi-
ment de capitaux et du financement du terrorisme (Moniteur belge du
13 juin 2007), il existe 13 indicateurs de ce que pourrait être, dans
le cadre de la loi antiblanchiment « la fraude fiscale grave et organi-sée qui met en œuvre des mécanismes complexes ou qui use de pro-cédés à dimension internationale ». La question de l’interprétation
autonome ou complémentaire de ces indicateurs fait débat. Comme
on le sait, pour des motifs légitimes, l’Institut est un farouche parti-
san de l’interprétation complémentaire de ces indicateurs. Si, pour
apprécier si la fraude fiscale constatée ou présumée dans l’exercice
de votre activité professionnelle, compte tenu de votre connaissance
du client, s’avère également « grave » et « organisée », auquel cas,
elle doit faire l’objet d’une déclaration de soupçon à la CTIF, la détec-
tion de l’un de ces treize indicateurs est déterminante pour fonder
votre conviction. Pour autant, elle n’est pas suffisante en soi en tant
qu’élément isolé pour déclencher l’obligation de déclaration. En
d’autres mots, ce n’est qu’en présence d’une présomption nourrie par
d’autres éléments, que l’utilisation de ces indicateurs vous permet,
en toute connaissance de cause, de tracer la frontière entre la fraude
fiscale « ordinaire », qui ne doit pas faire l’objet d’une dénonciation
dans le cadre de la loi du 11 janvier 1993, et la fraude fiscale « grave
et organisée », qui, comme par le passé, doit faire l’objet d’une décla-
ration de soupçon. Si cette question d’importance n’est pas réglée
dans la nouvelle version de la loi du 11 janvier 1993, des garanties
ont été obtenues qu’elle le sera dans le cadre d’une prochaine circu-
laire.
D’autre part, il convient manifestement de relever que le nouvel ar-
ticle 38 de la loi renforce également le pouvoir de contrôle d’office de
l’Institut qui doit mettre en œuvre des dispositifs efficaces de contrôle
du respect par les experts-comptables et conseils fiscaux externes
des obligations visées aux articles 7 à 20, 23 à 30 et 33, ainsi que
par celles prévues par les arrêtés royaux, règlements ou autres me-
sures d’exécution des mêmes dispositions de la loi. Dans le cadre de
ce contrôle, qui peut être exercé sur la base d’une appréciation des
risques, l’Institut peut se faire communiquer tous les renseignements
jugés nécessaires concernant la manière dont les experts-comptables
et conseils fiscaux externes mettent en œuvre ces articles (art. 38,
§ 2, de la loi). Les modalités de ce contrôle, qui est appelé à s’inté-
grer dans le champ plus vaste d’un contrôle de qualité, seront préci-
sées ultérieurement. Dans le cadre des inspections appelées ainsi à
être effectuées ou de toute autre manière, l’Institut est tenu, par écrit
ou par voie électronique, d’informer immédiatement la CTIF des faits
susceptibles d’être liés au blanchiment de capitaux ou au finance-
ment du terrorisme (art. 37 de la loi).
Les thématiques en suspensPour différentes raisons, deux problématiques n’ont pu être réglées
par la loi du 18 janvier 2010 modifiant la loi du 11 janvier 1993 re-
lative à la prévention de l’utilisation du système financier aux fins du
blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme, et le Code
des sociétés.
– Anonymat du déclarant
En cas de mise en évidence d’indices sérieux de blanchiment, lorsque
la CTIF porte les faits dénoncés à la connaissance du procureur du
Roi, la déclaration n’est jamais jointe au dossier, les informations
nécessaires sont rassemblées dans le rapport de transmission qui ne
mentionne jamais l’identité du déclarant, mais uniquement l’arron-
dissement judiciaire, ce qui suffit pour que l’attribution de compé-
tence soit effectuée. S’il échet, une lettre personnelle et confiden-
tielle est adressée au procureur mentionnant l’identité du déclarant.
D’une façon très explicite, nous avons fait part de notre souhait, à
l’exemple de ce qui existe en France, d’un anonymat légalement ga-
ranti pour les experts-comptables et les conseils fiscaux déclarants,
afin que l’identité du déclarant ne puisse être démasquée dans le
cadre de l’instruction des faits concernés. Depuis l’entrée en vigueur
de la loi « Franchimont », les inculpés ont plus rapidement accès au
dossier judiciaire. Concrètement, le parquet conserverait l’identité du
déclarant et les données de la déclaration dans un dossier confiden-
tiel distinct. Un juge indépendant et impartial, en l’occurrence le
juge pénal, veillerait au respect des conditions légales d’octroi de
l’anonymat. Ce juge aurait accès au dossier confidentiel.
Cette demande de renforcement légal de l’anonymat du professionnel
déclarant a été partiellement rencontrée par les nouveaux articles 30,
§ 4, et 36, de la loi, une matière sensible sur laquelle nous revien-
drons plus en détail dans nos publications.
30 | JURISPRUDENCE
Chaque expert-comptable ou conseil fiscal est en outre tenu de ré-
pondre aux demandes d’information, injonctions et convocations
émanant de l’Institut, et ce dans le délai fixé par celui-ci. Lorsque le
professionnel néglige de réagir à des lettres, l’Institut est gravement
entravé dans l’exercice de sa mission légale de contrôle du respect
des règles de déontologie, conformément aux articles 3 et 28 de la loi
du 22 avril 1999 relative aux professions comptables et fiscales.
AppréciationPour appliquer le degré de la sanction, la Commission de discipline a
tenu compte :
− du fait que le défaut de paiement des cotisations de membre
constitue un manque de respect, de dignité et de confraternité de
la part de l’intéressé ;
− du fait que, en dépit de sanctions disciplinaires antérieures pour
les mêmes charges, l’intéressé néglige également l’année suivante
d’acquitter sa cotisation de membre ;
− du fait que l’absence de réaction aux mises en demeure de l’Insti-
tut implique également un manque d’égards vis-à-vis des organes
de l’Institut ;
− du fait que l’inobservance des règles en matière de formation per-
manente compromet la formation continue nécessaire et la qualité
des services prestés ;
− du fait que l’intéressé a déjà été sanctionné pour les mêmes
charges et que cela ne l’incite manifestement pas à respecter ses
obligations ;
− du fait qu’un tel refus obstiné de respecter ses obligations est un
signe de manque total de conscience professionnelle, de respect
pour la profession, de respect pour ses collègues, l’Institut et les
organes de celui-ci ;
− du fait que l’intéressé ne se donne pas la peine de venir se justi-
fier devant la Commission de discipline ou ne fournit pas d’expli-
cations sur les raisons pour lesquelles il ne le fait pas.
DécisionLa sanction disciplinaire prononcée par la Commission de discipline
contre l’intéressé est la radiation.
Aperçu de la jurisprudence en matièredisciplinaire
Commission de discipline du 14 avril 2009(Chambre néerlandophone)
Les faitsIl est reproché à l’intéressé d’avoir manqué à ses obligations profes-
sionnelles dans l’exercice de ses missions et aux principes de dignité,
de probité et de délicatesse qui font la base de la profession :
− en ne payant pas sa cotisation de membre pour l’année 2008
(art. 6 de la loi du 22 avril 1999 – art. 14 de l’A.R. du 2 mars
1989) ;
− en ne déposant pas de rapport annuel sur la formation perma-
nente pour les années académiques 2002-2003 à 2007-2008
(articles 2, 3 et 33 de l’A.R. du 1er mars 1998 combinés aux ar-
ticles 1er, 5 et 6 de la norme relative à la formation permanente) ;
et
− en ne réagissant pas aux lettres de l’Institut (art. 2, 3 et 4 de
l’A.R. du 1er mars 1998).
DiscussionLes membres de l’Institut doivent payer tous les ans une cotisation
dont le montant est fixé par l’assemblée générale de l’Institut.
Le défaut de paiement ou le paiement tardif des cotisations de
membre entraînent des opérations et coûts supplémentaires pour les
services de l’Institut. Cette atteinte à la déontologie est très grave
parce que les cotisations de ses membres sont la principale source de
revenus de l’Institut.
Cette attitude témoigne également d’un comportement peu
confraternel et d’un manque de respect vis-à-vis des membres de
l’Institut et de l’Institut lui-même et n’est pas conforme à la dignité
que l’on est en droit d’attendre d’un expert-comptable et/ou d’un
conseil fiscal.
Les membres de l’Institut doivent consacrer tous les ans un nombre
minimal d’heures à des activités qui contribuent à améliorer leurs
connaissances professionnelles, conformément aux normes du
Conseil. Lorsque le professionnel ne remet pas de rapport annuel, on
peut supposer qu’il ou elle n’a pas consacré le temps requis à la for-
mation permanente1.
1 B. TILLEMAN, « Le droit disciplinaire de l’IEC : un aperçu de la jurispru-
dence », L’Expert-Comptable belge, 1998, n° 3, n° 124 et Commission de
discipline de l’IEC du 6 juin 2006, inédit.
JURISPRUDENCE | 31
Enfin, tout expert-comptable ou conseil fiscal est tenu de répondre
aux demandes d’information, injonctions et convocations émanant de
l’Institut, et ce dans le délai fixé par l’Institut. Lorsque le profession-
nel néglige de réagir à des lettres, l’Institut est gravement entravé
dans l’exercice de sa mission légale de contrôle du respect des règles
de déontologie, conformément aux articles 3 et 28 de la loi du
22 avril 1999 relative aux professions comptables et fiscales.
AppréciationPour appliquer le degré de la sanction, la Commission de discipline a
tenu compte :
− du fait que l’intéressé viole les obligations les plus élémentaires
d’un conseil fiscal et membre de l’Institut ;
− du fait qu’en violant le monopole et en travaillant dans une société
non agréée, il jette le discrédit sur la profession tant d’expert-
comptable que de conseil fiscal ;
− du fait que l’exercice illégal d’un droit de rétention implique un
mépris des règles déontologiques en la matière et porte gravement
atteinte à la confraternité ;
− du fait que l’intéressé fait étalage d’une absence totale de dignité
et d’un manque total de respect pour la profession, ses collègues,
l’Institut et les organes de celui-ci ; et
− du fait que l’intéressé ne se donne pas la peine de présenter sa
défense à la Commission de discipline, à tout le moins de lui ex-
pliquer pourquoi il ne le fait pas.
DécisionLa sanction disciplinaire appliquée à l’intéressé par la Commission de
discipline est la radiation.
Commission de discipline du 14 avril 2009(Chambre néerlandophone)
Les faitsIl est reproché à l’intéressé (conseil fiscal) d’avoir manqué à ses obli-
gations professionnelles dans l’exercice de ses missions et aux prin-
cipes de dignité, de probité et de délicatesse qui font la base de la
profession :
− en violant le monopole comptable (art. 38 de la loi du 22 avril
1999) ;
− en exerçant la profession d’expert-comptable dans une société
non agréée (art. 20, deuxième alinéa, de l’A.R. du 1er mars
1998) ;
− en exerçant un droit de rétention illicite (art. 23 et 26 de l’A.R. du
1er mars 1998) ;
− en ne déposant pas les rapports relatifs à la formation permanente
(articles 2, 3 et 33 de l’A.R. du 1er mars 1998 combinés aux ar-
ticles 1, 5 et 6 de la norme relative à la formation permanente) ;
et
− en ne répondant pas aux lettres de l’Institut (art. 2, 3 et 4 de
l’A.R. du 1er mars 1998).
DiscussionLa fonction de conseil fiscal consiste :
1° à donner des avis se rapportant à toutes matières fiscales ;
2° à assister les contribuables dans l’accomplissement de leurs obli-
gations fiscales ;
3° à représenter les contribuables.
La tenue de la comptabilité est une activité qui ne fait pas partie de
la fonction de conseil fiscal. Par ailleurs, un expert-comptable et/ou
un conseil fiscal ne peut exercer sa fonction que dans une société
agréée par le Conseil.
Quand un expert-comptable externe succède à un confrère, il in-
combe à ce dernier de mettre sans délai tous les documents, pro-
priété du client, ainsi que ceux entrant dans le cadre de l’assistance
et de la courtoisie confraternelles, à la disposition du client ou du
confrère lui succédant. Il est également tenu de remettre immédiate-
ment tous les livres et documents appartenant à son client lorsque
celui-ci en fait la demande.
De plus, les membres de l’Institut doivent consacrer tous les ans un
nombre minimal d’heures à des activités contribuant à améliorer
leurs connaissances professionnelles, conformément aux normes du
Conseil. Lorsque le professionnel ne remet pas de rapport annuel, on
peut supposer qu’il ou elle n’a pas consacré le temps requis à la for-
mation permanente2.
2 B. TILLEMAN, « Le droit disciplinaire de l’IEC : un aperçu de la jurispru-
dence », L’Expert-Comptable belge, 1998, n° 3, n° 124 et Commission de
discipline de l’IEC du 6 juin 2006, inédit.
32 | JURISPRUDENCE
Les experts-comptables externes et les conseils fiscaux externes sont
responsables de l’accomplissement de leur mission professionnelle,
conformément au droit commun. Il leur est interdit de se soustraire à
cette responsabilité, ne fût-ce que partiellement, par voie de conven-
tion particulière.
Chaque expert-comptable externe et/ou conseil fiscal externe est
dès lors tenu de faire couvrir sa responsabilité civile professionnelle
par un contrat d’assurance approuvé par le Conseil de l’Institut.
Chaque expert-comptable ou conseil fiscal est de plus tenu de ré-
pondre aux demandes d’informations, injonctions et convocations
émanant de l’Institut, et ce dans le délai fixé par celui-ci.
Lorsque le professionnel néglige de réagir à des lettres, l’Institut
est gravement entravé dans l’exercice de sa mission légale de contrôle
du respect des règles de déontologie, conformément aux articles 3 et
28 de la loi du 22 avril 1999 relative aux professions comptables et
fiscales.
AppréciationPour appliquer le degré de la sanction, la Commission de discipline a
tenu compte :
− du fait que le défaut de paiement des cotisations de membre
constitue un manque de respect, de dignité et de confraternité de
la part de l’intéressé ;
− du fait que l’absence de réaction aux mises en demeure de l’Insti-
tut implique également un manque de respect vis-à-vis des or-
ganes de l’Institut ;
− du fait que le défaut d’assurance de la responsabilité civile profes-
sionnelle comporte un grand risque pour l’intéressé et compromet
la dignité et la crédibilité de la profession ;
− du fait que l’intéressé ne se donne pas la peine de se justifier de-
vant la Commission de discipline et n’invoque aucune excuse à ce
sujet.
DécisionLa sanction disciplinaire prononcée par la Commission de discipline
contre l’intéressé est la radiation.
Commission de discipline du 19 mai 2009(Chambre néerlandophone)
Les faitsIl est reproché à l’intéressé d’avoir manqué à ses obligations profes-
sionnelles dans l’exercice de ses missions et aux principes de dignité,
de probité et de délicatesse qui font la base de la profession :
− en ne payant pas sa cotisation de membre et la contribution à la
CTIF pour l’année 2008 (art. 6 de la loi du 22 avril 1999 – art. 14
de l’A.R. du 2 mars 1989) ;
− en ne faisant pas couvrir sa responsabilité civile professionnelle
par une assurance (art. 33 de la loi du 22 avril 1999) ; et
− en ne réagissant pas aux lettres de l’Institut (art. 2, 3 et 4 de
l’A.R. du 1er mars 1998).
DiscussionLes membres doivent payer chaque année une cotisation dont le
montant est fixé par l’assemblée générale de l’Institut. En outre, les
membres externes sont tenus de payer une contribution aux frais de
fonctionnement de la Cellule de traitement des informations finan-
cières (art. 11, § 7, de la loi du 11 janvier 1993 relative à la préven-
tion de l’utilisation du système financier aux fins du blanchiment de
capitaux et du financement du terrorisme et art. 12 de l’A.R. du
11 juin 1993 relatif à la composition, à l’organisation, au fonctionne-
ment et à l’indépendance de la CTIF).
Le défaut de paiement ou le paiement tardif des cotisations de
membre entraîne des opérations et coûts supplémentaires pour les
services de l’Institut. Cette atteinte à la déontologie est très grave
parce que les cotisations de ses membres sont la principale source de
revenus de l’Institut.
Cette attitude témoigne également d’un comportement peu
confraternel et d’un manque de respect vis-à-vis des membres de
l’Institut et de l’Institut lui-même et n’est pas conforme à la dignité
que l’on est en droit d’attendre d’un expert-comptable et/ou d’un
conseil fiscal.
JURISPRUDENCE | 33
En conséquence, le Conseil estime que cette omission constitue un
grave manquement aux principes de dignité, de probité et de délica-
tesse visés à l’article 4, 2°, de la loi du 22 avril 1999 relative à la
discipline professionnelle des experts-comptables et des conseils fis-
caux, et qu’il y a dès lors lieu de déférer la société en cause à la
Commission de discipline.
B. Concernant la personne physiquePour être réputé responsable, en tant que gérant de la société en
cause, de l’omission de déposer les comptes annuels de ladite so-
ciété à la Centrale des bilans de la Banque nationale de Belgique.
Il convient de souligner que l’intéressé avait procédé tardivement,
et sur les injonctions réitérées de l’Institut, au dépôt des comptes
annuels de la société en cause pour 1999, 2000, 2001, 2002, 2003
et 2004.
Discussion – AppréciationL’intéressé (personne physique) reconnaît la matérialité des griefs
tels qu’énoncés dans la décision de renvoi devant la Commission de
discipline. Il n’a pas de motifs objectifs de nature à justifier ses man-
quements.
Il parle lui-même de pure négligence dans son chef.
Il échet de constater ici que pour les six exercices sociaux anté-
rieurs à 2005, l’expert-comptable et conseil fiscal en cause a effec-
tué le dépôt des comptes annuels à la BNB tardivement et après in-
sistance de l’Institut.
DécisionPar ces motifs, la Commission de discipline, statuant contradictoire-
ment, inflige à la personne physique et à la société la peine de la ré-
primande.
Commission de discipline du 27 mai 2009(Chambre francophone)
Les faitsLa société d’expertise comptable et son gérant, expert-comptable et
conseil fiscal, sont poursuivis pour avoir, dans l’exercice de leurs mis-
sions, manqué à leurs obligations professionnelles visées à l’article 4,
1°, de la loi du 22 avril 1999 relative à la discipline professionnelle
des experts-comptables et des conseils fiscaux3, ainsi qu’aux prin-
cipes de dignité, de probité et de délicatesse, tels que visés à l’article
4, 2°, de la même loi, en l’espèce :
A. Concernant la sociétéPour avoir omis de déposer ses comptes annuels, exercices sociaux
2005, 2006 et 2007 à la Centrale des bilans de la Banque nationale
de Belgique, en infraction au prescrit des articles 98 et 129bis du
Code des sociétés.
Le Conseil de l’Institut souhaite attirer l’attention de la Commission
de discipline sur les faits suivants :
En 2005, l’Institut avait été contraint d’ouvrir un premier dossier,
après avoir constaté que, depuis sa constitution, la société d’exper-
tise comptable en cause n’avait jamais déposé ses comptes annuels à
la Banque nationale de Belgique.
Le dossier a été classé en septembre 2006, après que la société
intéressée eut procédé au dépôt de ses comptes annuels pour les
exercices 1999, 2000, 2001, 2002, 2003 et 2004.
Dans une lettre du 6 octobre 2008, la société s’est engagée à
publier ses comptes annuels « courant novembre 2008 au plus
tard ».
Toutefois, à la date de clôture du présent dossier disciplinaire, le
Conseil de l’Institut n’était en possession d’aucune pièce établissant
que ces comptes annuels avaient bel et bien été déposés.
3 Auparavant, article 91, 1° et 2°, de la loi du 21 février 1985.
34 | JURISPRUDENCE
Commission de discipline du 14 octobre 2009(Chambre francophone)
Les faitsL’expert-comptable est poursuivi pour avoir, dans l’exercice de sa
fonction, manqué (art. 4, 1°, et 4, 2°, de la loi du 22 avril 1999 rela-
tive à la discipline professionnelle des experts-comptables et des
conseils fiscaux) :
− à ses obligations professionnelles dans l’exercice de sa mission
d’expert-comptable et de conseil fiscal ;
− aux principes de dignité, de probité et de délicatesse qui font la
base de la profession.
Deux sociétés clientes de l’intéressé ont porté plainte contre lui. Les
griefs sont les suivants :
1. Inexécution des missions qui lui ont été confiéesLe dossier établit que, malgré de très nombreux rappels des clients
concernés et l’intervention de l’IEC, l’expert-comptable en cause est
resté en défaut d’établir des documents faisant l’objet de ses mis-
sions et nécessaires pour que ses clients se conforment à leurs obli-
gations administratives et fiscales :
− en ce qui concerne la première société plaignante : le bilan au
31/12/2007 et la déclaration ISoc. 2008 (revenus 2007) ;
− en ce qui concerne la seconde société : la déclaration ISoc. rela-
tive aux revenus de l’exercice 2007-2008.
L’intéressé, qui exerce l’activité d’expert-comptable indépendant à
titre complémentaire, a évoqué une très grande charge de travail pour
justifier ses retards et inexécutions.
C’est une circonstance dont il ne peut être tenu compte que
jusqu’à un certain point : elle résulte de son organisation personnelle
et de son choix d’accomplir malgré tout les prestations convenues
plutôt que, le cas échéant, de faire appel à un sous-traitant ou un
collaborateur, ou encore de convenir avec ses clients d’une restitution
des honoraires perçus et éventuellement d’un dédommagement mo-
dique, pour échapper à l’exécution d’un travail qu’il devait savoir ne
pas pouvoir effectuer, ou pas sans grandes difficultés, retards et
suites dommageables pour le client.
2. Rétention de documentsMalgré de nombreuses interpellations de son client et de l’IEC,
l’expert-comptable en cause reste en défaut de transmettre un dos-
sier comptable au confrère successeur, ou à tout le moins, de com-
muniquer à l’IEC la preuve de la réalisation de ce transfert.
Commission de discipline du 22 juin 2009(Chambre francophone)
Les faitsL’expert-comptable en cause est poursuivi pour avoir, dans l’exercice
de ses missions, manqué à ses obligations professionnelles visées à
l’article 4, 1°, de la loi du 22 avril 1999 relative à la discipline pro-
fessionnelle des experts-comptables et des conseils fiscaux, ainsi
qu’aux principes de dignité, de probité et de délicatesse, tels que vi-
sés à l’article 4, 2°, de la même loi, en l’espèce :
− avoir exercé et exercer son activité professionnelle par l’intermé-
diaire d’une société non agréée ;
− avoir manqué aux principes d’assistance et de courtoisie, ainsi
qu’aux principes de dignité, probité et délicatesse, pour :
à titre principal : avoir délibérément profité de l’inexpérience
de la plaignante et de son incapacité à gérer les affaires de son
mari décédé, pour tirer tout le profit possible de la situation
créée par le décès d’un confrère, au mépris des intérêts légi-
times de la plaignante et de ses enfants,
à titre subsidiaire : avoir profité passivement d’une situation
sans avoir la correction de proposer, spontanément, d’indemni-
sation pour certains postes qui, sans son intervention, auraient
représenté un produit ou un élément d’actif valeur patrimo-
niale pour la succession, ou à tout le moins, une absence de
charge ;
− être resté et rester en défaut de répondre aux courriers de l’IEC ;
− ne pas avoir introduit de rapport de formation permanente et ne
pas avoir satisfait à l’obligation de formation permanente pour
l’année académique 2005-2006.
Discussion – appréciationL’expert-comptable en cause ne semble pas contester la matérialité
des griefs mis à sa charge, tels qu’énoncés dans la décision de renvoi
devant la Commission de discipline.
Dans un courriel, il confirme par ailleurs qu’il est dans l’incapa-
cité de poursuivre ses activités d’expert-comptable.
DécisionPar ces motifs, la Commission de discipline, statuant par défaut, in-
flige à l’intéressé la peine de la radiation.
JURISPRUDENCE | 35
La formation permanente : l’intéressé ne conteste pas la matérialité
du grief, qui est par conséquent établi.
Absence de communication spontanée d’une procédure judiciaire : le
Conseil de l’IEC, qui se base sur les renseignements de la société plai-
gnante, n’apporte par la preuve du « lancement » d’une « procédure
judiciaire » fin 2008. L’intéressé a indiqué par ailleurs à la Commis-
sion de discipline qu’il n’y avait qu’une mise en demeure à cette date
du 30 mars 2009, laquelle n’est pas assimilable à la saisine d’une
autorité judiciaire. En effet, une mise en demeure n’est constitutive
que d’une simple intention de procéder encore à mise à exécution. Le
grief n’est pas établi.
Absence de réponse au courrier de l’IEC : le grief n’est pas contesté.
DécisionPar ces motifs, la Commission de discipline, statuant contradictoire-
ment, inflige à l’expert-comptable en cause la peine de l’avertisse-
ment.
Commission de discipline du 2 décembre 2009(Chambre francophone)
Les faitsL’expert-comptable et conseil fiscal en cause est poursuivi pour avoir,
dans l’exercice de sa fonction, manqué (art. 4, 1°, et 4, 2°, de la loi
du 22 avril 1999 relative à la discipline professionnelle des experts-
comptables et des conseils fiscaux) :
− à ses obligations professionnelles dans l’exercice de sa mission
d’expert-comptable et de conseil fiscal ;
− aux principes de dignité, de probité et de délicatesse qui font la
base de la profession.
Plus particulièrement, il lui est reproché de ne pas s’être conformé
aux dispositions suivantes :
− articles 23 et 26 du règlement de déontologie (A.R. 1er mars
1998) relatifs à l’interdiction de rétention de dossiers comptables
et fiscaux ;
− article 33 du règlement de déontologie (A.R. 1er mars 1998), ar-
ticle 28, § 1er, loi du 22 avril 1999 relative aux professions comp-
tables et fiscales et les dispositions de la norme du 7 septembre
1998 relative à la formation permanente ;
− article 30 de la loi du 22 avril 1999 relative aux professions
comptables et fiscales (obligation d’informer l’IEC de toute procé-
dure judiciaire, administrative ou disciplinaire portant sur l’exer-
cice de la fonction) ;
− articles 4 et 5 du règlement de déontologie (A.R. 1er mars 1998) à
propos de l’obligation de donner suite à toute demande d’informa-
tion de l’IEC et de collaborer à l’instruction de l’enquête discipli-
naire.
3. Omission de remplir son obligation de formation permanenteIl reste en défaut d’avoir introduit ses rapports relatifs aux formations
suivies pour les années académiques 2002-2003 à 2007-2008, et
d’avoir satisfait à l’obligation de formation permanente au cours des
mêmes années.
4. Absence de communication spontanée d’une procédure judiciaireD’après les renseignements communiqués par une des sociétés
plaignantes, une procédure judiciaire a été lancée contre l’expert-
comptable en cause fin 2008, en vue d’obtenir la restitution du dos-
sier et la production du travail convenu.
Bien qu’il en eût pourtant l’obligation légale (cf. art. 30 de la loi
du 22 avril 1999 relative aux professions comptables et fiscales),
l’expert-comptable en cause s’est abstenu d’informer spontanément
l’Institut à ce sujet et, qui plus est, de répondre à sa demande ex-
presse d’information.
5. Absence de réponse aux courriers de l’IECIl appert du dossier que l’intéressé n’a pas répondu à deux lettres que
l’Institut lui a adressées, par courrier ordinaire et par courrier recom-
mandé.
Discussion – appréciationL’inexécution du bilan au 31/12/07 et de la déclaration ISoc. 2008
(revenus 2007) pour la première société plaignante : l’intéressé ne
conteste pas la matérialité du grief, qui est par conséquent établi. Il
convient néanmoins de relever qu’il n’y a pas eu inexécution pure et
simple en l’espèce mais exécution tardive.
L’inexécution de la déclaration ISoc. relative aux revenus de l’exer-
cice 2007-2008 pour la deuxième société plaignante : le grief repose
notamment sur une lettre du SPF Finances faisant état de l’« ab-
sence de déclaration à l’impôt des sociétés pour l’exercice d’imposi-
tion 2008. »
L’expert-comptable en cause n’apporte pas la preuve contraire. En
effet, si le dossier établit qu’il a bien déposé les comptes annuels
arrêtés au 31 mars 2008 de la société à la BNB, il ne comporte en
revanche aucune trace relative à l’exécution effective de la déclara-
tion ISoc. corrélative.
La rétention de documents : l’intéressé a expliqué à la Commission
de discipline que le différend qui l’opposait à une des sociétés plai-
gnantes était lié à un litige relatif au paiement de ses honoraires
(avéré par le dossier de l’IEC à l’appui de la décision de renvoi) et
qu’en définitive, il avait été chargé de la comptabilité de ladite so-
ciété jusques et y compris le 1er trimestre 2008, de sorte qu’il n’avait
pu restituer les documents litigieux qu’en avril/mai 2008, ce qu’il
avait fait.
Le dossier produit par le Conseil de l’IEC à l’appui de la décision
de renvoi ne comporte aucune pièce de nature à infirmer les dires de
l’intéressé, et par conséquent à établir une rétention illicite à cette
date. Eu égard à la charge de la preuve qui repose sur le Conseil de
l’IEC, le grief n’est pas établi.
36 | JURISPRUDENCE
En outre, l’intéressé pratique vis-à-vis de l’IEC la même politique
que celle dont ses clients se plaignent de manière persistante. Les
nombreux courriers de l’IEC sont restés sans la moindre réaction ni
réponse. L’expert-comptable et conseil fiscal en cause a pourtant déjà
été condamné deux fois par la Commission de discipline, pour des
faits similaires, une de ces décisions ayant été confirmée par la Com-
mission d’appel.
3. Non-respect de l’obligation de formation permanenteEn 2008, la Commission de discipline a condamné l’intéressé pour
non-respect de l’obligation de formation permanente pour les années
académiques 2002-2003, 2003-2004, 2004-2005.
L’intéressé reste toutefois en défaut d’avoir renvoyé ses rapports
relatifs aux formations suivies au cours des années académiques
2005-2006, 2006-2007 et 2007-2008, et d’avoir satisfait à l’obli-
gation de formation permanente au cours des mêmes années.
Il s’agit à nouveau d’une carence persistante de sa part.
Discussion – appréciationIl ressort du dossier, des pièces déposées par l’intéressé et des expli-
cations données en séance, que les griefs mis à sa charge sont éta-
blis, et qu’il a tenté de régulariser la situation après coup.
L’expert-comptable et conseil fiscal en cause a des antécédents
disciplinaires qui attestent une absence préoccupante de volonté
d’amendement.
Ceci étant acquis, et afin de tenter de le contraindre à respecter
finalement les règles de la profession qu’il souhaite poursuivre en
qualité de membre de l’IEC, il y a lieu de lui infliger une suspension
d’un an.
DécisionPar ces motifs, la Commission de discipline, statuant contradictoire-
ment, inflige à l’intéressé la peine de la suspension d’un an.
Plusieurs plaintes ont été déposées contre lui.
1. RétentionL’intéressé est resté en défaut de transmettre les dossiers de deux
sociétés clientes pour lesquelles sa mission avait pris fin, malgré l’in-
tervention de l’IEC et malgré une condamnation judiciaire.
Il est également resté en défaut de transmettre à un plaignant et à
son réviseur les éléments dont celui-ci avait besoin pour établir le
rapport nécessaire à la mise en liquidation d’une société.
Ces faits, répétés, s’inscrivent dans une continuité puisque
l’expert-comptable et conseil fiscal en cause avait déjà fait l’objet
d’une décision de renvoi devant la Commission de discipline pour
avoir notamment autorisé, commis, rendu possible ou organisé des
faits de rétention de documents comptables au préjudice d’une so-
ciété cliente, grief que la Commission de discipline avait jugé établi
dans sa décision.
Le dossier soumis à la Commission de discipline contenait en
outre une décision judiciaire condamnant la société agréée, dont l’in-
téressé était le gérant, à restituer les dossiers comptables et fiscaux,
ainsi que tous documents et pièces lui confiées, à trois sociétés de-
manderesses.
2. Manquement au devoir d’information et omission de répondre auxcourriers de l’IECIl résulte de l’exposé des faits que, bien que faisant l’objet d’une
procédure judiciaire portant sur l’exercice de sa fonction (vraisembla-
blement une procédure en référé), l’intéressé a non seulement né-
gligé d’informer spontanément l’IEC, mais qu’il s’est en outre abs-
tenu de répondre à une demande d’information précise de l’IEC à ce
sujet.
Un grief similaire à l’encontre de l’intéressé avait déjà été déclaré
établi par décision de la Commission de discipline. Il portait sur une
procédure judiciaire en responsabilité ayant débouché sur un juge-
ment de condamnation à payer une somme de plus de 17 000 euros
à titre de dommages et intérêts.
JURISPRUDENCE | 37
Cette procédure judiciaire a connu une issue positive.
Le 24 juin 2009, le président du tribunal de commerce de Termonde
a ordonné à la scs Flex-Accountancy et à son gérant de cesser :
− d’utiliser le titre d’expert-comptable ou un quelconque terme sem-
blable ou une quelconque figure susceptible de donner à des tiers
l’impression que la société et le gérant en question possèdent la
qualité d’expert-comptable, sous peine d’une astreinte de
1 000,00 euros par infraction constatée et par jour, l’astreinte
commençant à courir 24 heures après la signification de l’ordon-
nance ;
− d’utiliser le logo de l’IEC et d’exercer des activités légalement ré-
servées à des experts-comptables et conseils fiscaux externes et
d’y faire référence, sous peine d’une astreinte de 1 000,00 euros
par infraction constatée et par jour, l’astreinte commençant à cou-
rir 24 heures après la signification de cette ordonnance ;
− toute publicité directe ou indirecte faisant directement ou indirec-
tement référence au terme « expert-comptable » ou à un terme
prêtant à confusion avec lui et à des activités réservées à des
experts-comptables agréés, sous peine d’une astreinte de
1 000,00 euros par infraction constatée et par jour.
De plus, la société concernée, de même que son gérant, ont été
condamnés :
− à supprimer du site web de la société et de tout autre site web
renvoyant à ses activités, toute référence au titre d’expert-
comptable ou à un terme similaire ou prêtant à confusion, le logo
de l’Institut et toute référence aux missions relevant du monopole
légal de l’expert-comptable externe, et ce dans un délai de 5 jours
à compter de la signification de l’ordonnance à rendre, sous peine
d’une astreinte de 1 000,00 euros par jour de retard et par infrac-
tion constatée ;
− à supprimer aussi bien de la raison sociale que des statuts de la
société en question toute référence au titre d’expert-comptable ou
à un terme similaire ou prêtant à confusion et aux missions rele-
vant du monopole légal de l’expert-comptable externe, et ce pour
le 01/08/2009, sous peine d’une astreinte de 1 000,00 euros par
jour de retard et par infraction constatée.
Ce n’est que le 30 septembre 2009 qu’une modification de la raison
sociale et une adaptation de l’objet social ont été publiées.
L’huissier désigné par l’IEC recouvre les astreintes dues.
Aperçu de la jurisprudence desjuridictions pénales en matière deprotection des titres professionnelsd’expert-comptable et de conseil fiscal etdes activités de monopole de l’expert-comptable externe
Tribunal de commerce de Termonde,24 juin 2009
Les faitsLe 2 juin 2008, un expert-comptable a été radié d’office du tableau
de l’IEC parce qu’il avait été déclaré en faillite.
Il n’a pas été fait appel de la décision du Conseil de retrait adminis-
tratif de la qualité d’expert-comptable en vertu de l’article 22 de la loi
du 22 avril 1999 relative aux professions comptables et fiscales.
Le 3 juillet 2008, l’intéressé a néanmoins constitué une société dont
la raison sociale comprend le terme « expert-comptable » et qui pro-
pose aussi entre autres les activités d’expert-comptable dans son
objet social.
Peu après, l’Institut a invité à deux reprises l’expert-comptable en
cause à prendre les mesures nécessaires en vue de ne plus contreve-
nir aux dispositions légales concernant la protection du titre et du
monopole de l’expert-comptable.
Or, aucune suite n’y a été donnée.
Il ne restait pas d’autre choix à l’Institut que de déposer une plainte
au pénal contre la société constituée et le gérant en question pour
atteinte au titre et au monopole des experts-comptables.
Le Conseil a également décidé d’introduire une demande en référé
devant le président du tribunal de commerce de Termonde afin d’en-
tendre ordonner la cessation :
− [de l’utilisation] du titre d’expert-comptable ou d’un quelconque
terme semblable ou d’une quelconque figure susceptible de don-
ner à des tiers l’impression que les parties défenderesses possè-
dent la qualité d’expert-comptable sous peine d’une astreinte de
1 000,00 euros par infraction constatée et par jour, l’astreinte
commençant à courir 24 heures après la signification de l’ordon-
nance ;
− de l’utilisation du logo de l’Institut et de l’exercice des, et de la
référence aux, activités légalement réservées aux experts-
comptables et conseils fiscaux externes, sous peine d’une as-
treinte de 1 000,00 euros par infraction constatée et par jour,
l’astreinte commençant à courir 24 heures après la signification
de cette ordonnance ;
− de toute publicité directe ou indirecte faisant directement ou
indirectement référence au terme « expert-comptable » ou à un
terme prêtant à confusion avec lui et à des activités réservées à
des experts-comptables agréés, sous peine d’une astreinte de
1 000,00 euros par infraction constatée et par jour.
38 | DÉPARTEMENTS
2. Formation
Le département « Formation », sous la direction de Monsieur Jean-
Luc Kilesse (coordinateur francophone) et de Madame Sylva Troon-
beeckx (coordinatrice néerlandophone), prend en charge la formation
permanente des membres.
De manière générale, le département a pour but de mettre en place
les moyens nécessaires pour s’assurer de la qualité réelle de la forma-
tion permanente des membres.
Commission concernée
Commission de formation permanente
Commission de formation permanenteLe Conseil a adopté le texte définitif de la nouvelle norme pour la
formation permanente en sa séance du 2 février 2009, norme dont
l’entrée en vigueur était prévue le 1er septembre 2009.
Force est donc de constater que le département « Formation » avait,
en cette année 2009, du pain sur la planche.
Il s’est donc agi, durant la période transitoire, d’agréer les premiers
opérateurs de formation. Pour ce faire, un comité exécutif au sein de
la Commission de formation permanente a été constitué : Madame
Katelijn Callewaert et Monsieur Vincent Delvaux ont rejoint Madame
Sylva Troonbeeckx (coordinatrice néerlandophone) et Monsieur Jean-
Luc Kilesse (coordinateur francophone) pour analyser les dossiers
d’agréation d’opérateurs de formation qui ont été soumis à la com-
mission durant cette année 2009.
Les premières activités de formation ont été également agréées en
cette fin d’année 2009.
Autres nouveautés : la commission a travaillé d’arrache-pied pour
mettre en place :
− une nouvelle arborescence de la Commission de formation perma-
nente sur le site web de l’Institut ;
− un rapport de formation permanente « informatisé » que les
membres ont été invités à remplir en ligne sur le site de l’IEC dans
le courant du mois de janvier 2010.
Par ailleurs, le Conseil a décidé de s’adjoindre les services d’une nou-
velle collaboratrice, en la personne de Madame Dominique Willems, à
qui il a confié le secrétariat de la Commission de formation perma-
nente.
Enfin, l’année 2010 devrait permettre aux membres d’appréhender
de mieux en mieux le contenu de cette nouvelle norme, dont l’idée
maîtresse est le maintien et le développement des connaissances pro-
fessionnelles de l’expert-comptable et/ou du conseil fiscal par une
formation de qualité.
1. Stage
Le département « Stage », sous la direction de Madame Christine
Cloquet (coordinatrice francophone) et de Monsieur Joseph Van
Wemmel (coordinateur néerlandophone), prend en charge l’ensemble
des missions relatives à l’accueil et à la formation des nouveaux
membres au sein de l’Institut.
Les objectifs de ce département sont :
− Centrer la formation sur les deux professions composant notre Ins-
titut :
expert-comptable : en mettant l’accent sur la formation au
conseil de gestion, afin de rencontrer les besoins des entre-
prises (administrateurs indépendants, loi sur le corporate go-
vernance…),
conseil fiscal : pour répondre aux besoins et aux exigences de
professionnalisme réclamés par les entreprises, les autorités
publiques et le public en général ;
− Faire mieux connaître les professions d’expert-comptable et de
conseil fiscal auprès des institutions d’enseignement universitaire
et des hautes écoles ;
− Développer un suivi plus personnalisé des stagiaires pour leur per-
mettre d’atteindre graduellement l’aptitude requise à la fin du
stage ;
− Gérer de manière ouverte l’évolution des membres des professions
économiques à travers les passerelles, en concertation avec les
autres instituts ;
− Adapter les textes légaux aux exigences des accords de Bologne.
Commissions concernées
Commission de stage
Comité exécutif de la Commission de stage
Commission d’examen
DÉPARTEMENTS | 39
3) Communications de l’Institut :
− taux de participation à l’enquête : environ 2 100 réponses
− roadshow : environ 2 800 participants
− journée d’étude VAT Package à l’automne 2009
− achat ou location d’un bâtiment neuf ? Étude réalisée avec le
concours de l’IRE.
21 septembre 2009En présence du président de l’IEC, Monsieur André Bert, et de la
vice-présidente, Madame Micheline Claes, les points suivants de
l’ordre du jour ont été abordés :
1) Acceptation de l’association professionnelle : « Union des prati-
ciens de la fiscalité »
2) Rapport de la réunion des associations professionnelles franco-
phones et néerlandophones du 4 juillet 2009 : présentation d’un
projet de charte
3) Points divers abordés par le Comité interinstituts :
− SPRL Starter : constitution d’une sprl au capital d’un euro,
avec plan financier obligatoire
− nouveau développement Companyweb.
9 novembre 2009La réunion de la Commission consultative a été entièrement consa-
crée à la signature solennelle de la charte de qualité des associations
professionnelles – opérateurs de formation. Tous les présidents des
associations professionnelles ont été conviés à cette réunion. Le pré-
sident et la vice-présidente de l’Institut, ainsi que plusieurs membres
du Conseil, y ont assisté. Après la signature de la charte, une récep-
tion a été organisée afin de célébrer ce moment historique.
Contacts avec les ministres
Réunion au cabinet du ministre De ClerckAu cours d’une réunion de travail au cabinet du ministre Stefaan
De Clerck, le président André Bert, accompagné de la vice-présidente
Micheline Claes et de Messieurs Jos De Blay et Jacques Hellin,
membres du Conseil, a pu signaler au ministre quelques dossiers qui
intéressaient les membres de l’Institut.
Ainsi les dossiers suivants ont été évoqués :
− la transposition de la troisième directive antiblanchiment dans le
droit belge et la question de l’obligation ou non de déclaration lors
de conseils juridiques donnés par nos membres ;
− la nomination des magistrats pour les Commissions de discipline
et d’appel ;
− la possibilité pour l’Institut d’être mis au courant des jugements
pénaux définitifs condamnant des experts-comptables ou des
conseils fiscaux ;
− la vérification de la comptabilité des syndics d’immeubles par un
expert-comptable.
Le ministre a répondu que ces dossiers seraient suivis par son
administration.
3. Communication
Le département « Communication », sous la direction de Madame
Micheline Claes (coordinatrice francophone) et de Monsieur André
Bert (coordinateur néerlandophone), prend en charge l’ensemble des
missions relatives à la communication tant interne qu’externe de
l’IEC.
Les objectifs du département sont :
− suivre l’évolution professionnelle dans les pays voisins et tenir le
Conseil informé des opportunités de développement intéressantes
pour les professionnels établis en Belgique ;
− assurer une meilleure communication entre le Conseil et les diffé-
rentes associations professionnelles ;
− assurer une présence effective de l’IEC sur le terrain à travers les
manifestations organisées par les tiers ou à notre initiative.
Commissions concernées
Commission consultative des associations professionnelles
Groupe de discussion belgo-néerlandais
Commission consultative des associationsprofessionnellesCette commission s’est réunie aux dates suivantes :
16 mars 2009En présence du président de l’IEC, Monsieur André Bert, et de la di-
rectrice adjointe, Madame Fabienne Cleymans, les points suivants de
l’ordre du jour ont été abordés :
1) Commentaire de l’enquête menée par l’IEC.
L’enquête est subdivisée en quatre volets : un volet général, un
volet pour les membres externes, un volet pour les sociétés et un
volet pour les membres internes.
Les questionnaires sont à compléter selon la manière dont la pro-
fession est exercée : comme salarié dans une entreprise privée ou
comme expert-comptable externe, ou comme indépendant ou sa-
larié dans une société professionnelle.
2) Roadshow de l’IEC : l’évaluation montre que cette initiative a rem-
porté un franc succès et mérite d’être renouvelée.
3) Nouvelle norme de formation permanente : discussion à propos de
la façon dont les attestations sont délivrées aux participants.
4) Autres points importants : TVA et facturation électronique, simpli-
fication de la procédure de liquidation.
18 mai 2009En présence du président de l’IEC, Monsieur André Bert, et de la
vice-présidente, Madame Micheline Claes, les points suivants de
l’ordre du jour ont été abordés :
1) Délivrance d’attestations aux participants aux séminaires : compte
rendu des débats des comités de concertation francophone et
néerlandophone.
2) Service de simplification administrative : création d’un comité
d’experts chargé d’établir si la simplification administrative (li-
sez : la suppression de certaines obligations) conduira effective-
ment à une réduction des coûts.
40 | DÉPARTEMENTS
Relations électroniques : des avancéesconcrètes… Sous l’égide du cabinet du secrétaire d’État à la Modernisation du
Service public fédéral Finances, à la Fiscalité environnementale et à
la Lutte contre la fraude fiscale, adjoint au ministre des Finances,
des réunions avec les responsables des différentes applications élec-
troniques, déclaratives et autres, sont ainsi régulièrement tenues au
cabinet Clerfayt.
Lieu d’échanges et de dialogue, c’est d’abord l’occasion de dresser
ensemble un état des lieux, de souligner les problèmes rencontrés sur
le terrain et d’examiner les solutions apportées. À l’exemple de la ré-
cente application « VAT refund », c’est aussi l’opportunité d’être in-
formé en priorité sur les développements envisagés en matière de re-
lations électroniques et d’y inscrire de manière dynamique les
accents de nos souhaits, spécificités et garanties à obtenir dans cet
environnement, aujourd’hui et davantage encore demain, de données
dématérialisées et des traitements qui peuvent y être appliqués, no-
tamment pour que les données de l’ensemble des contribuables du
royaume puissent librement circuler au sein du SPF Finances. On
l’aura compris, le sujet est sensible…
Plus concrètement encore, dans une démarche mettant l’accent sur
le caractère nécessairement plus prononcé « winwin » de la relation,
aujourd’hui il est vrai peu perceptible, alors que la profession n’est
pas étrangère au succès rencontré, les discussions ont porté sur la
mise au point d’un accès « My Minfin pro », au cœur du nouveau
protocole de concertation mis en place en mars 2010. De quoi s’agit-
il ? Sous réserve d’autres développements dans le cadre d’un mandat
général de consultation, pouvoir obtenir, dans un délai rapide, un
accès aux données contenues dans le My Minfin des contribuables
pour lesquels nous disposons d’un mandat TOW. Une première étape
pratique, bientôt accomplie sur le chemin de nos légitimes revendica-
tions avant la mise en place opérationnelle du système générique
« IAM » (Identity & Access Management). Un projet « mammouth » à
l’horizon 2012, voire davantage, qui devrait régler tout à la fois la
question des mandats électroniques et celle des délégations, à l‘aune
du projet de mandat unique.
À l’évidence, des discussions que nous suivons avec le plus grand
intérêt et dont nous vous tiendrons régulièrement au courant en
2010.
Réunions aux cabinets de la ministre Laruelle etdu ministre Van QuickenborneAu cours de l’année écoulée, différentes réunions ont eu lieu au cabi-
net de la ministre Laruelle et au cabinet du ministre Van Quickenborne.
Ces réunions ont permis de finaliser des dossiers importants pour nos
membres. Il s’agit en effet de l‘ouverture de l’actionnariat des socié-
tés professionnelles à des non-membres de l’Institut, de la limitation
de la responsabilité professionnelle pour nos membres, de la création
de la SPRL Starter.
Réunions aux cabinets du secrétaire d’ÉtatClerfayt et du secrétaire d’État De VliesCes réunions avec les deux cabinets des secrétaires d’État ont permis
d’avancer dans le dossier de la transposition de la directive antiblan-
chiment ainsi que la problématique du mandat unique et des rela-
tions électroniques. Vous trouverez dans le présent rapport, les expli-
cations complémentaires concernant l’évolution de ces importants
dossiers pour la profession.
Outre les contacts fréquents directement opérationnels qu’elles ap-
portent avec l’Administration fiscale, ces réunions nous ont permis de
sensibiliser le monde politique à nos préoccupations légitimes.
À l’exemple de nombreux confrères étrangers, ils ont ainsi permis
d’engranger, dans le cadre du dispositif préventif antiblanchiment,
une dérogation à l’obligation de déclaration pour les informations ob-
tenues d’un client ou sur un client, dans le cadre d’une consultation
juridique (voyez page 25 du présent rapport).
Que les ministres, secrétaires d’État ou membres des cabinets res-
pectifs soient particulièrement remerciés pour l’appui qu’ils nous ont
fourni dans ces dossiers au cours de l’exercice écoulé.
DÉPARTEMENTS | 41
− Avis 2009/8 Traitement comptable des opérations de scission (15juillet 2009) ;
− Avis 2009/9 Implications comptables de l’obligation d’accepta-tion des déchets d’équipements électriques et électroniques(11 mars 2009) ;
− Avis 2009/10 Détermination de la monnaie fonctionnelle des so-ciétés de financement (16 septembre 2009) ;
− Avis 2009/11 Le traitement comptable des scissions partielles(16 septembre 2009) ;
− Avis 2009/12 Le bilan social et les travailleurs statutaires (14 oc-tobre 2009) ;
− Avis 2009/13 Le traitement comptable du régime de dispense depaiement de quotités de précompte professionnel organisé parl’article 275/3 du Code des impôts sur les revenus 1992 (18 no-vembre 2009) ;
− Avis 2009/14 Traitement comptable des certificats d’électricitéécologique et de cogénération (16 décembre 2009) ;
− Avis 2009/15 Traitement comptable de l’apport de branche d’ac-tivités ou d’universalité de biens (16 décembre 2009) ; et
− Avis 2009/16 Conversion du capital lors de fusions transfronta-lières (16 décembre 2009).
2) Projet d’avis soumis pour consultationLe 8 décembre 2009, la Commission des normes comptables a pu-
blié un projet d’avis relatif aux principes comptables généraux appli-cables aux instruments financiers dérivés. Vu la portée générale des
principes comptables repris dans ce projet d’avis, il n’est pas exclu
que la commission, à l’issue de la consultation, adapte le champ
d’application de ce dernier. Les personnes intéressées sont invitées à
faire part de leurs observations à la CNC pour le 31 mars 2010 au
plus tard.
3) Avis en préparationPlusieurs projets de textes sont actuellement en phase de préparation
et donneront lieu prochainement, après qu’ils auront été approuvés
par les membres de la commission, à la publication de nouveaux avis/
recommandations. Il s’agit plus particulièrement de projets de textes
concernant les sujets suivants :
− L’interprétation de l’obligation de publication des transactions si-gnificatives avec des parties liées, effectuées en dehors des condi-tions du marché, telle que prévue par l’arrêté royal du 10 août2009 portant modification de l’A.R. du 30 janvier 2001 et del’A.R. du 12 septembre 1983 (M.B., 24 août 2009) ;
− Le traitement comptable des indemnités de transfert payées lorsdu transfert de joueurs de football (non amateurs et profession-nels) ;
− Le traitement comptable de la mesure fiscale dite « Tax shelter » ;et
− L’enregistrement de comptes de tiers dans les comptes annuelsd’avocats, d’huissiers de justice et d’agents immobiliers.
4. Techniques professionnelles
Le département « Techniques professionnelles », sous la direction de
Madame Micheline Claes (coordinateur francophone) et Monsieur Lu-
cien Ceulemans (coordinateur néerlandophone), prend en charge
l’ensemble des missions relatives à l’élaboration des normes et re-
commandations. Il tient à jour les avis techniques, recommandations
et normes à publier.
Le département a pour but :
− de fournir à nos membres les « normes » et la documentation
technique nécessaires au développement qualitatif de leur activité
professionnelle ;
− de rencontrer les besoins spécifiques des différents segments de
notre profession.
Commissions concernées
Commission des normes comptables
Commission mixte IEC-IRE – Missions spéciales
Sous-commission « Expertise »
Commission mixte IEC-IRE – Relations internationales
Commission des conseils fiscaux
Comité interinstituts
Commission des experts-comptables et conseils fiscaux internes
Commission des normes comptablesSynthèse des travaux de la CNC en 2009
1) AvisEn 2009, la commission a abordé toute une série de questions
concernant des thèmes bien précis. Les avis qui en ont découlé ont
entre-temps été approuvés par les membres de la commission et en-
suite publiés sur le site web www.cnc-cbn.be. Les membres de la
CNC ont décidé de numéroter d’une nouvelle manière les avis à partir
de 2009. De cette façon, tous les avis approuvés renvoient, à partir
de maintenant, à l’année de publication et reçoivent, en outre, un
numéro chronologique.
Les avis suivants ont été publiés en 2009 :
− Avis 2009/1 L’acompte sur dividende face au dividende interca-laire (14 janvier 2009) ;
− Avis 2009/2 Sociétés de droit étranger établies en Belgique :Champs d’application des articles 81, 82, 83 et 107 du Code dessociétés (14 janvier 2009) ;
− Avis 2009/3 Traitement comptable des subsides en capital dontl’octroi et/ou le paiement sont échelonnés sur plusieurs années(11 février 2009) ;
− Avis 2009/4 Le modèle de livre comptable unique visé par l’article2 de l’arrêté royal du 26 juin 2003 relatif à la comptabilité simpli-fiée de certaines ASBL, fondations et AISBL (11 février 2009) ;
− Avis 2009/5 La condition de rentabilité liée à la comptabilisationde plus-values de réévaluation (11 mars 2009) ;
− Avis 2009/6 Traitement comptable des fusions (1er avril 2009) ;− Avis 2009/7 Traitement comptable des fusions transfrontalières
(15 juillet 2009) ;
42 | DÉPARTEMENTS
− Le groupe de travail permanent « Comité technique » propose un
forum d’échange d’idées sur l’application des normes internatio-
nales de reporting financier (IFRS/IAS). Le groupe de travail pré-
pare également les réponses aux demandes d’avis de l’EFRAG et
de l’IASB. Dans cette optique, la commission a déjà fait connaître
son point de vue sur les thèmes suivants :
Amendment to IAS 39 and IFRS 7 Reclassification of Finan-
cial Assets – Effective Date and Transition ;
Exposure Draft Proposed amendments to IFRS 1 Additional
Exemptions for first time Adopters ;
Exposure Draft IFRS 5 Discontinued Operations ;
Revised version of IFRS 1 First-time adoption of International
Financial Reporting Standards ;
Exposure Draft of proposed Amendments to IFRIC 9 and IFRIC
16 ;
Exposure Draft 10 Consolidated Financial Statements ;
IASB/FASB Phase B Financial Statement Presentation Pro-
ject ;
Discussion Paper – Preliminary Views on Revenue Recognition
in Contracts with Customers ;
Discussion Paper Leases- Preliminary Views ;
Exposure Draft on Fair Value Measurements ;
Exposure Draft of the proposed amendments to IAS 19 Dis-
count rate for Employee Benefits ;
Exposure Draft concerning Improvements to IFRS’s ;
Exposure Draft concerning the Rate-Regulated Activities ;
Part 2 of the IASCF Constitutional Review : Proposals for en-
hanced public accountability ;
Exposure Draft Limited Exemption from Comparative IFRS 7
Disclosures for First-time Adopters ;
Amendments to IAS 24 Related Party Disclosures ; et
Exposure Draft Management Commentary.
− Le groupe de travail temporaire Environnement a contribué à la
publication du Guide de l’environnement pour les comptes statu-taires. Cette brochure, publiée à l’initiative du ministre flamand
des Travaux publics, de l’Énergie, de l’Environnement et de la Na-
ture, et avec la collaboration des divers instituts professionnels
compétents, à savoir l’IEC, l’IPCF et l’IRE, a été rédigée sur ordre
du Département Environnement, Nature et Energie. Elle vise à
permettre aux entreprises de traduire correctement certaines me-
sures relatives à l’application de la réglementation environnemen-
tale dans leur comptabilité.
− Les avis 2009/6, 2009/7, 2009/8, 2009/11, 2009/15 et
2009/16 sont le fruit des travaux du groupe de travail temporaire
« Fusions et scissions ». Ils commentent le traitement comptable
et la conversion du capital en cas de fusion transfrontalière, de
scission (partielle), d’apport d’une branche d’activités ou d’une
universalité de biens et s’efforcent ainsi de combler une lacune de
longue date.
− Le groupe de travail temporaire Instruments financiers est à l’ori-
gine du projet d’avis relatif aux principes comptables généraux
applicables aux instruments financiers dérivés. Cet avis a été pu-
blié pour consultation sur le site web de la CNC.
4) BulletinsLa commission rassemble régulièrement les avis qu’elle publie dans
des bulletins. Les bulletins suivants ont été publiés en 2009 :
Bulletin n° 48 (mai 2009) ;
Bulletin n° 49 (juin 2009) ; et
Bulletin n° 50 (novembre 2009).
5) DérogationsEn 2008 déjà, la commission a prêté son concours à l’élaboration de
la dérogation sectorielle en faveur du secteur du diamant. L’admis-
sion au bénéfice de cette dérogation sectorielle implique le respect
d’un certain nombre de conditions, parmi lesquelles la confirmation
de l’attestation par le commissaire. La commission suggère qu’une
confirmation de l’expert-comptable ou du comptable(-fiscaliste)
agréé puisse être exigée pour les sociétés qui ne sont pas tenues de
désigner de commissaire. Les ministres compétents ont entre-temps
marqué leur accord avec cette proposition de la CNC.
En outre, la commission reçoit régulièrement des demandes de socié-
tés désireuses de tenir leur comptabilité et d’établir leurs comptes
annuels dans une monnaie autre que l’euro. En l’occurrence, la com-
mission vérifie s’il est satisfait aux conditions, telles que décrites
dans l’avis CNC 117/3 Tenue de la comptabilité et établissement descomptes annuels dans une monnaie autre que l’euro et dans l’avis
CNC 2009/10 Détermination de la monnaie fonctionnelle des socié-tés de financement, et rend un avis au ministre compétent.
6) Fonctionnement des groupes de travailLa commission a la possibilité, conformément à son règlement
d’ordre intérieur, d’instituer des groupes de travail et groupes d’étude,
ce qui lui permet de faire appel à des experts et de solliciter l’avis de
tiers.
DÉPARTEMENTS | 43
projet de texte d’arrêté royal portant modification de l’arrêté royal du
30 janvier 2001 portant exécution du Code des sociétés, fixant les
caractéristiques essentielles du plan financier d’une société privée à
responsabilité limitée Starter, a entre-temps été préparé par la CNC.
9) Adhésion de la CNC à l’Accounting RegulatoryCommittee (ARC)
L’ARC a été créé par la Commission européenne et est composé de
délégués des différents États membres de l’Union européenne. Le
comité se réunit en moyenne une fois par mois. Lors de ces réunions,
les délégués débattent des nouvelles normes (IFRS)/interprétations
(IFRIC), ainsi que des modifications apportées aux normes (IAS-
IFRS)/interprétations (SIC-IFRIC) existantes, dans le cadre de leur
application possible en Europe (endorsement process), tel que visé à
l’article 3 du règlement (CE) n° 1606/2002 du Parlement européen
et du Conseil du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comp-
tables internationales. La CNC participe à ces réunions, le président
de la CNC a un droit de vote dans ce processus d’approbation.
10) Consultation Papers− Consultation Paper on Review of he Accounting DirectivesSelon la Commission européenne, l’initiative de publier un Consulta-
tion Paper constitue une étape du projet de simplification des règles
comptables applicables aux PME et autres entreprises. Étant donné
que le Consultation Paper porte sur une problématique très com-
plexe, avec des propositions détaillées concernant diverses matières
du droit comptable, la CNC a été chargée d’interroger tous les acteurs
concernés et de recueillir et formuler une position belge commune. À
cet effet, la CNC a institué un groupe de travail au sein duquel les
parties concernées étaient représentées. Une position commune a en-
suite été transmise à la Commission européenne.
− Consultation Paper IFRS for SMEsLa Commission européenne a organisé un projet similaire concernant
l’application des normes internationales de reporting financier (IFRS/
IAS) pour les petites et moyennes entreprises (SME). Ce projet fait
suite à la publication en juillet 2009 de la norme « IFRS for SME’s »
par l’International Accounting Standards Board (IASB). La CNC est
d’avis que la Belgique aura davantage de chances d’être entendue
par la Commission européenne si les institutions belges qui font auto-
rité dans ce domaine s’entendent sur une position commune. Début
2010, la CNC organisera donc à nouveau une « consultation à
l’échelle nationale » afin d’entendre un maximum d’intéressés dans
l’espoir de parvenir à une position commune.
11) Réaction à la proposition de modification de ladirective 78/660/CEE du Conseil concernant lescomptes annuels de certaines formes de sociétés ence qui concerne les microentités
Tout au long de l’année 2009, les membres de la Commission des
normes comptables ont attiré l’attention de diverses façons sur les
conséquences de la proposition qui vise à dispenser les microentités
(une notion qui, telle qu’elle est définie par la Commission euro-
péenne, englobe la grande majorité des entreprises belges) de l’appli-
cation de la quatrième directive. La CNC a également participé à la
réunion du groupe de travail du Conseil « Company Law » relative à la
proposition de la commission. Il ressort clairement des réactions ex-
7) Préparation de réponses aux questions parlementairesLa commission a apporté une réponse à la Question n° 518 du
23 février 2009 de Monsieur Stefaan Vercamer au ministre pour
l’Entreprise et la Simplification, Vincent Van Quickenborne, concer-
nant l’arrêté royal du 15 septembre 2006 modifiant l’arrêté royal du
26 juin 2003 relatif aux petites ASBL. La réponse à la question par-
lementaire a donné lieu à la publication de l’avis CNC 2009/4 Lemodèle de livre comptable unique visé par l’article 2 de l’arrêté royaldu 26 juin 2003 relatif à la comptabilité simplifiée de certainesASBL, fondations et AISBL (11 février 2009).
8) Nouvelle législation− Publiée au Moniteur belgeLa CNC rédige actuellement un projet d’arrêté royal qui prévoit la
transposition d’un certain nombre d’articles de la directive 2006/46/
CE du Parlement européen et du Conseil du 14 juin 2006. Cette di-
rective modifie en certains points la quatrième directive concernant
les comptes annuels et la septième directive concernant les comptes
consolidés. En Belgique, plusieurs modifications ont été apportées en
ce sens à l’arrêté d’exécution du Code des sociétés. Plusieurs nou-
veaux états ont ainsi été ajoutés au modèle de comptes annuels.
Outre l’insertion de ces nouveaux états dans l’annexe aux comptes
annuels, cette modification a été l’occasion d’apporter un certain
nombre de corrections mineures. La proposition de la CNC a finale-
ment débouché sur la publication de l’arrêté royal du 10 août 2009portant modification de l’arrêté royal du 30 janvier 2001 et de l’ar-rêté royal du 12 septembre 1983 (M.B., 24 août 2009).
À la demande du cabinet de la ministre Laruelle, la CNC prépare
également un projet d’arrêté royal concernant les obligations comp-
tables et la publication des comptes annuels des guichets d’entre-
prises. Cet arrêté royal tend à adapter les règles relatives à la compta-
bilité et à la publication des comptes annuels des guichets
d’entreprises aux nécessités spécifiques des missions légales accom-
plies par ces guichets d’entreprises et à leur organisation. À cet
égard, il est essentiellement tenu compte des relations particulières
qu’ils entretiennent avec les entités apparentées dont ils dépendent.
Une proposition de plan comptable est également développée en vue
de promouvoir la transparence des guichets d’entreprises. La CNC a
également participé à la préparation d’un projet d’arrêté ministériel
établissant la ventilation du chiffre d’affaires du plan comptable des
guichets d’entreprises. Après concertation, les travaux préparatoires
ont finalement conduit à la publication de l’arrêté royal du 9 dé-cembre 2009 relatif aux obligations comptables et à la publicité descomptes annuels des guichets d’entreprises (M.B., 30 décembre
2009).
− En préparationL’article 21bis du Code des sociétés, tel qu’il a été introduit récem-
ment en vertu de l’article 7 de la loi du 12 janvier 2010 modifiant le
Code des sociétés et prévoyant des modalités de la société privée à
responsabilité limitée « Starter », autorise le Roi à fixer les critères
essentiels pour la rédaction du plan financier qui doit être utilisé
dans le cadre de la création d’une SPRL-S. À cet égard, la Commis-
sion des normes comptables a reçu une demande de la ministre Sa-
bine Laruelle en date du 20 octobre 2009 déjà, la priant de rédiger
un projet d’arrêté royal d’exécution de cette disposition. Un premier
44 | DÉPARTEMENTS
4. Établir des contacts et organiser une concertation au sein des
principaux groupements professionnels (secteur de la construc-
tion, secteur médical, secteur de l’architecture) dont les membres
sont le plus souvent désignés comme experts par les tribunaux ;
5. Établir et entretenir des contacts au sein des cours et tribunaux
afin de déterminer les conséquences pratiques de la nouvelle lé-
gislation pour les réviseurs d’entreprises et les experts-comptables
désignés comme experts en matière civile.
Suite à l’enquête organisée l’an dernier parmi les membres qui réali-
sent des expertises judiciaires, nous avons regroupé les principaux
points abordés, à savoir :
Réunion d’installationprésence obligatoire au tribunal ;
moment précis de la naissance de l’obligation d’entamer les tra-
vaux ;
désignation de l’expert (de préférence par le juge ou par les par-
ties) ;
recommandation concernant le rôle du tribunal dans le cadre de
l’installation ;
organisation de la réunion d’installation en chambre du conseil =
mauvaise idée.
Indemnité – paiementdans quelle mesure faut-il indiquer préalablement un montant to-
tal ?
comment fixer une provision de manière raisonnable ?
comment solliciter une provision supplémentaire ?
comment augmenter le montant total fixé initialement ?
facturation aux parties : intermédiaire/à la fin de la mission ;
disposition légale aux termes de laquelle l’expert peut interrompre
ses travaux en cas de non-paiement ;
impossibilité pour le juge de fixer les honoraires ;
insuffisance des provisions accordées ;
paiement final tributaire de la bonne volonté du tribunal ;
comptes bancaires des greffes inconnus ;
manque de clarté de la procédure relative aux provisions et mé-
connaissance de cette procédure par les membres du Conseil.
Exécution de la missionrespect des délais prévus dans la législation ;
fixation de la date de la première réunion de travail ;
quid en cas d’interruption de la mission par l’une des parties ?
quid en cas d’entrave à la mission par l’une des parties ?
quid en cas de retard dans l’exécution de la mission imputable à
l’une des parties ?
quid en cas de tentatives de conciliation entre les parties (indé-
pendamment de l’expert) ?
quid en cas de prolongation indispensable des délais impartis ?
quid en cas de désaccord concernant le caractère contradictoire ?
quid en cas de nécessité d’élargissement de la mission (à la de-
mande de l’expert – de la ou des parties) ?
limitation du nombre de répliques des parties aux rapports préli-
minaires ;
suivi de l’expertise par le tribunal = bonne chose.
primées pendant cette réunion, mais aussi lors d’autres réunions, que
non seulement la Belgique, mais également d’autres États membres,
n’approuveront pas la proposition. En 2009, une minorité de blocage
a pu être maintenue avec l’aide de ces États membres. La CNC, avec
le concours de la France, entend élaborer une proposition alternative.
12) Divers− Commentaire des avis publiés par la CNC à l’usage des membres
de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB)À intervalles réguliers, la CNC, à la demande de la FEB, commente
les avis récemment publiés à l’usage des membres de la FEB.
− Participation de la CNC à la World Standard Setters Conference deLondres les 10 et 11 septembre 2009
− Participation à la European Commission Conference Financial Re-porting in a Changing World les 7 et 8 mai 2009
Sous-commission « Expertise »Suite à l’entrée en vigueur de la loi de modification du 15 mai 2007,
une sous-commission a été instituée au sein de l’IEC et de l’IRE.
Cette sous-commission poursuit les objectifs suivants :
1. Inventorier tous les séminaires organisés et tous les travaux écrits
dans le domaine de l’expertise ;
2. Informer les membres de l’IEC et de l’IRE des conséquences de la
nouvelle législation par le biais de textes approuvés par les deux
instituts ;
3. Assurer un suivi systématique de la jurisprudence relative à la
nouvelle législation ;
DÉPARTEMENTS | 45
Si cette représentation nous permet d’évidence d’être informés au
plus près de l’évolution des dossiers, son niveau nous ouvre de réelles
possibilités d’agir au mieux dans les matières au cœur de notre pro-
fession.
Lors des réunions des 19 mars et 19 octobre 2009, les représentants
des deux instituts ont fait rapport des activités de ces institutions in-
ternationales. À ce sujet, nous vous renvoyons, pour des explications
plus détaillées, aux parties du présent rapport qui traitent des activi-
tés de ces institutions.
La commission mixte a notamment examiné les derniers développe-
ments au sujet des tentatives de la Commission européenne de sup-
primer l’obligation de dépôt des comptes annuels pour les microenti-
tés. Au niveau du Conseil de l’Union européenne, le débat se
concentre sur deux questions, à savoir :
− l’importance de la directive proposée dans le contexte plus large
du processus de simplification des quatrième et septième direc-
tives sur le droit des sociétés ; et
− le caractère facultatif de la proposition : les États membres sou-
haitant réduire la charge administrative pesant sur les microenti-
tés, du fait de l’obligation d’établir et de publier des comptes an-
nuels, seraient autorisés à exclure ces entreprises du champ
d’application de la quatrième directive sur le droit des sociétés.
Toutefois, des préoccupations ont été exprimées parce que le ca-
ractère facultatif de la proposition risquerait de mettre en péril
l’harmonisation des règles communautaires dans le domaine de la
comptabilité.
En février 2009, la Commission européenne a présenté, dans le cadre
de son plan de relance économique, une proposition de directive mo-
difiant la directive 78/660/CEE du Conseil concernant les comptes
annuels de certaines formes de sociétés en ce qui concerne les mi-
croentités.
D’autres sujets ont aussi été débattus, qu’il s’agisse de la transposi-
tion de la troisième directive antiblanchiment en droit belge, de la
fiscalité verte, de la fraude à la TVA, de l’organisation par la FEE d’un
« Tax Day » en octobre 2009, de l’ouverture de l’actionnariat des ca-
binets « d’accountant » (accountant doit être entendu au sens large
du terme = experts-comptables et réviseurs). Les travaux de la FEE
sont disponibles sur son site (http://www.fee.be).
Les travaux de l’IFAC ont aussi fait l’objet de commentaires, et no-
tamment les chapitres 290 et 291 du « Code of Ethics » concernant
les conséquences des avis fiscaux pour les clients du département
audit. Les différents travaux de l’IFAC peuvent être consultés sur son
site http://www.ifac.org.
Les travaux de la CFE, qui font l’objet d’un rapport particulier, sont
disponibles sur son site http://www.cfe.eutax.org.
Les travaux de la FIDEF sont également disponibles et peuvent être
consultés sur son site http://www.fidef.org.
Généralitésagrément des experts – liste… ;
davantage de travail, pas d’accélération de la procédure.
Des informations de la plus haute importance ont été collectées à
propos de tous ces points.
Depuis la modification de loi du 15 mai 2007 concernant l’expertise,
deux propositions de loi1,2 ont été déposées, lesquelles sont restées
sans suite. Le 14 septembre 2009, le gouvernement a pris l’initiative
de déposer un projet de loi3. Après discussion à la Chambre et au
Sénat, cette loi a été publiée au Moniteur belge du 15 janvier 2010.
Se basant sur les informations recueillies dans le cadre de l’enquête
visée ci-dessus, la sous-commission « Expertise » a formulé en Com-
mission de la justice divers ajouts et suggestions à propos du projet
de loi, dont la plupart ont été intégrés dans le projet de loi par le biais
d’amendements.
Commission mixte IEC-IRE – RelationsinternationalesLa Commission mixte des relations internationales rassemble les re-
présentants des deux instituts (IEC et IRE) au sein des institutions
internationales (FEE, IFAC, CFE et FIDEF). Elle s’est réunie à deux
reprises au cours de l’année, les 19 mars et 19 octobre 2009, sous la
présidence de Monsieur Jean-François Cats, qui a rappelé que l’ob-
jectif de la commission est d’organiser un partage d’informations sur
les points importants traités au sein des groupes de travail et qui
comportent une dimension internationale.
Non sans une légitime fierté, les deux instituts comptent parmi leurs
membres deux vice-présidents d’institutions internationales, à savoir
Madame Christine Cloquet, vice-présidente de la CFE, et Monsieur
André Kilesse, vice-président de la FEE.
Monsieur Michel De Wolf a été nommé président de la FIDEF lors
de l’assemblée générale du mois d’octobre.
1 Proposition de loi du 29 octobre 2008 réformant les dispositions du Code
judiciaire sur l’expertise (Chambre, DOC. 52 1523/001, déposée par Mes-
sieurs Joseph GEORGE et Gérald KINDERMANS et par Madame Clotilde
NYSSENS).2 Proposition de loi du 27 avril 2009 modifiant les articles 972 et 987 du
Code judiciaire, en ce qui concerne l’expertise judiciaire (Chambre, DOC.
52 1955/001, déposée par Mesdames Carine LECOMPTE et Josée
LEJEUNE).3 Le projet de loi a ajouté une Section 1re (Modification du Code judiciaire en
ce qui concerne l’expertise) au Chapitre 3 (Modifications diverses de droit
judiciaire et de droit commercial) de la Loi-programme « Projet de loi du
14 septembre 2009 portant des dispositions diverses en matière de Justice
(II) – DOC. 52 2161/001 », et plus particulièrement les articles 20 à 38
inclus.
46 | DÉPARTEMENTS
Commission des experts-comptables et conseilsfiscaux internesCouronnée de succès, l’après-midi d’étude consacrée le 5 décembre
2008 à la thématique « L’expert-comptable et le conseil fiscal au
sein de l’entreprise », fut au centre des discussions de la réunion du
26 mai 2009. À cette occasion, le président André Bert évoqua une
série de points importants, dont la préparation d’une enquête auprès
de nos membres n’est pas le moindre. Cette enquête vise, en effet, à
obtenir une meilleure appréhension de la plus-value apportée par
notre profession.
Logiquement, il a été décidé de postposer la mise en place d’actions
concrètes en faveur de nos membres jusqu’à la mise à disposition des
résultats pertinents de cette enquête.
D’évidence importants pour la poursuite des travaux de la com-
mission, ces résultats devraient être publiés à l’occasion de l’assem-
blée générale d’avril 2010.
La commission a également rédigé, en 2009, une synthèse pratique
des nouvelles règles TVA en matière de « localisation des services »,
qui entreront en vigueur au 1er janvier 2010. Cette synthèse a été
publiée dans la revue Accountancy & Tax n° 4/2009.
5. Accompagnement et surveillance
Le département « Accompagnement et surveillance », sous la direc-
tion de Monsieur Jean-Guy Didier (coordinateur francophone) et Mon-
sieur Jacques Hellin (coordinateur néerlandophone), prend en charge
l’ensemble des missions relatives à la discipline et à la déontologie
des membres de l’IEC. Il organise le contrôle et la démarche de qua-
lité des cabinets.
Les objectifs du département sont :
− réorienter le contrôle dans une approche préventive plutôt que ré-
pressive ;
− apporter une assistance technique en cas de décès ou de maladie
grave d’un membre ;
− créer un contrôle confraternel dans une optique de contrôle de
qualité.
Commissions concernées
Commission d’accompagnement et de surveillance
Commissions d’arbitrage
Commission de discipline
Commission d’appel
Comité interinstitutsLe Comité interinstituts, créé par l’article 53 de la loi du 22 avril
1999, réunit les présidents et vice-présidents des trois instituts.
Au cours de l’année 2009 et début 2010, quatre réunions ont eu
lieu : les 12 mars, 18 juin, 10 septembre et 6 janvier 2010.
Les points suivants ont fait l’objet de discussions :
− SPRL Starter
− Communication de l’Union européenne sur la simplification admi-
nistrative : rappel des propositions des instituts (IEC/IRE/IPCF)
− Loi antiblanchiment (dispense pour le conseil juridique et problé-
matique de l’anonymat)
− Forum for the future
− FVIB – accord de coopération
− Bâtiment commun
− Limitation de la responsabilité
− Simplification de la déclaration IPP – groupe de travail avec le
secrétaire d’État Clerfayt
− Actionnariat des cabinets
− Statut social des indépendants
− Intégration des professions libérales dans la BCE (Banque-
Carrefour des Entreprises)
− Commission paritaire 336 pour les professions libérales
− KMO portefeuille
− Facturation électronique – groupe de travail de la FEB
DÉPARTEMENTS | 47
6. Publications et outils d’assistance
Le département « Publications et outils d’assistance », sous la direc-
tion de Monsieur Benoît Vanderstichelen (coordinateur francophone)
et de Monsieur Jos De Blay (coordinateur néerlandophone), prend en
charge l’ensemble des missions relatives aux publications de l’IEC, et
ce en étroite collaboration avec le comité exécutif. Il détermine et
rencontre les besoins documentaires des membres et les outils mis à
leur disposition.
Sur le site de l’Institut, qui a été totalement remanié en 2009, les
membres trouvent un aperçu de l’actualité sous trois rubriques :
« 41, rue de Livourne », contenant des nouvelles de l’Institut, « Au
cœur de l’actualité », qui est alimentée quotidiennement par des in-
formations actuelles, et enfin « Parole d’experts », une rubrique qui
traite en détail de sujets spécifiques. Depuis 2009, une lettre d’infor-
mation électronique bimensuelle est également adressée à tous les
membres et stagiaires.
Dans le cadre de cette collaboration avec les éditions Kluwer, les
membres, les stagiaires et les membres honoraires bénéficient de ré-
ductions sur les abonnements des éditions Kluwer.
En 2009, quatre numéros de la revue Accountancy & Tax ont été pu-
bliés, en collaboration avec les maisons d’édition Intersentia et
Anthémis, ainsi que quatre numéros de la revue commune Tax Audit &
Accountancy, en collaboration avec la maison d’édition die Keure.
Enfin, l’Institut a organisé, le 4 décembre 2009, une après-midi
d’étude sur le VAT Package. À cette occasion, les participants ont
reçu une documentation utile, que vous pouvez également consulter
sur notre site www.iec-iab.be.
Commissions concernées
Comité exécutif
Comité de rédaction de la revue commune
Commission d’accompagnement et desurveillanceEn 2009, 434 rapports – dont 265 en néerlandais et 169 en français
– ont été relus et commentés en séance plénière par les membres de
la Commission d’accompagnement et de surveillance.
Après répartition des rapports en fonction du type de mission, il appa-
raît qu’environ 81 % des rapports s’inscrivent dans le cadre de l’ar-
ticle 181 du C. soc. (dissolutions), que 18 % concernent l’article
777 du C. soc. (transformations) et qu’1 % traite des articles 695 et
suivants du C. soc. (fusions et scissions).
Cette répartition n’a rien d’inhabituel quand on sait que dans de
nombreux cas, une fusion ou scission s’accompagne d’un apport en
nature, à l’occasion duquel le rapport doit être établi par un réviseur
d’entreprises.
En ce qui concerne la répartition sur l’année, on constate que la plu-
part des rapports sont introduits au cours des premier et quatrième
trimestres, avec des pics en mars, avril, septembre et décembre. Une
fois encore, il s’agit là d’une évolution normale, dans la mesure où de
nombreux rapports, basés sur des résultats intermédiaires, sont éta-
blis à la fin d’un trimestre ou juste avant la clôture d’une période
comptable.
L’Institut des Experts-comptables et des Conseils fiscaux et les
membres de la Commission d’accompagnement et de surveillance
multiplient les efforts pour que ces missions soient et restent acces-
sibles aux experts-comptables. Des efforts qui sont, semble-t-il,
payants au vu de l’amélioration systématique de la qualité des rap-
ports.
Pourtant, nous constatons qu’un grand nombre de confrères n’exploi-
tent pas encore suffisamment les possibilités que nous offre le légis-
lateur.
De l’avis de la Commission d’accompagnement et de surveillance, de
nombreux confrères rechignent encore à accepter de telles missions.
Pourtant, celles-ci se révèlent être un exercice très enrichissant qui
leur permet d’affiner leur sens du contrôle, ce qui profite au fonction-
nement de leur propre cabinet.
La commission a transmis un certain nombre de dossiers au comité
exécutif afin qu’ils soient portés devant la Commission de discipline.
Les dossiers en question laissent en effet apparaître des manque-
ments flagrants, principalement des manquements à l’obligation
d’indépendance, mais malheureusement aussi une connaissance in-
suffisante des missions accomplies.
Au nom du président de la Commission d’accompagnement et de sur-
veillance, les membres de la commission sont remerciés pour leur
coopération pleinement appréciée.
48 | DÉPARTEMENTS
− La plateforme « » répond ainsi de manière circonstan-
ciée aux questions que se pose un entrepreneur. En suivant sa lo-
gique et le déroulement chronologique, du projet à la transmission
de son entreprise. Pourquoi et quand ai-je besoin d’un conseiller ?
Pourquoi recourir aux services d’un expert-comptable et/ou d’un
conseil fiscal ? Quelle sera sa valeur ajoutée dans telle et telle
circonstances, dans telle et telle matières ? Le cadre précis de la
relation ? En orchestrant ainsi la dynamique de la combinaison de
savoir-faire et de savoir être, à la base de notre profession, c’est
toute la valeur ajoutée de nos prestations, notre image de marque
« expert-comptable et conseil fiscal », notre accompagnement pri-
vilégié tout au long des différentes étapes de la vie d’une entre-
prise, que nous démontrons concrètement. Une démonstration
que nous valorisons, en relayant, dans le « Coin malin », outils et
clignotants, sous la forme de documents spécialement dédicacés
au monde de l’entreprise et qui seront autant d’amorces de dialo-
gue, d’occasions de concertation…
− Le pôle « » regroupe ensuite toute l’information utile
pour découvrir et approfondir les multiples facettes d’un métier en
pleine évolution : conditions d’accès et d’exercice, d’une part, mo-
dalités pratiques du stage, d’autre part, proposant, entre autres,
calibrées sur une ligne du temps, une vision claire, prospective,
pratique, des étapes, des enjeux et des délais des trois années du
stage. Parce qu’elles constituent des lieux de rencontre et
d’échanges, tout autant que d’occasions de se former, les coor-
données complètes et l’agenda en ligne des conférences organi-
sées par les différentes associations professionnelles complètent
ce cadre destiné prioritairement aux jeunes et, d’une manière gé-
nérale, à toute personne intéressée par la profession.
7. Nouvelles technologies
Le département « Nouvelles technologies », sous la direction de Mon-
sieur Emmanuel Degrève (coordinateur francophone) et de Madame
Gonda Schelfhaut (coordinatrice néerlandophone), prend en charge
les missions relatives aux nouvelles technologies de l’information et
de la communication. Outre la poursuite des activités relatives à la
dématérialisation comptable et fiscale des pièces et des processus, il
s’est surtout concentré, en 2008, sur le renouvellement du site web
de l’Institut.
Le nouveau site : convivial, informatif, pratique,évolutif !Navire amiral de notre communication, le nouveau site de l’Institut
est d’abord l’aboutissement d’une réflexion interne en profondeur sur
les leviers à déployer pour atteindre nos objectifs. Marier convivialité
et efficacité communicationnelle, théorie et outils pratiques, ré-
flexions prospectives et suivi de l’actualité, mais aussi préparer la
carte du dialogue et de l’interactivité dans le cadre de relations élec-
troniques, furent ainsi, parmi d’autres, les pôles majeurs de cette
dynamique stratégique, prélude à son lancement officiel fin février
2009.
Un simple regard suffit pour s’en convaincre : sa structure claire est,
en effet, l’expression la plus visible de cet ensemble de priorités.
Trois piliers de soubassement. Trois espaces thématiques complé-
mentaires, trois angles de vision, autant de messages ciblés : le
monde de l’entreprise, les infos « profession » et un espace d’infor-
mation, de communication et d’échanges, dont l’accès est largement
réservé aux membres et stagiaires.
DÉPARTEMENTS | 49
Tout à la fois base documentaire, plateforme de communication et
outil multiservice, le nouveau site, qui fut l’un des pivots des séances
d’information de notre tour des provinces, rencontre, depuis son lan-
cement, un succès croissant en termes de fréquence de consultation.
Si les réflexions menées sur le terrain de l’efficacité de la communi-
cation et de la qualité du message semblent ainsi avoir d’ores et déjà
abouti à un résultat fructueux, gageons que l’avenir sera synonyme,
au vu des nombreux projets dans nos cartons, de multiples dévelop-
pements consensuels, pertinents, sur la voie aujourd’hui bien amor-
cée d’une communication efficience à la hauteur des missions et
ambitions de la profession, à la mesure des défis qu’elle doit relever,
des messages à véhiculer et du souci constant de qualité qui est le
nôtre.
− L’espace « Membres et stagiaires » traduit plus encore ce bascule-
ment dans notre politique de communication, mais aussi notre
volonté d’aboutir à des résultats fructueux en termes de services
offerts. D’une double façon !
Par l’information délivrée, d’abord : avec « L’essentiel d’un seul
clic », c’est une information ciblée, actualisée, orchestrée au-
tour de onze thématiques consultables par type de publica-
tions, mais également par nature (infos profession, hotspots et
parole d’experts), majoritairement mise « sous les feux de la
rampe » dans notre courrier électronique bimensuel, qui vous
est ainsi proposée et largement réservée. Convivial, efficace,
l’agenda nourrit vos rendez-vous de formations et de journées
d’étude.
Par les outils pratiques, ensuite. Résultat d’accords pris par
l’Institut, « dénichés » sur la toile et développés en travaux in-
ternes, c’est, entre autres, la garantie d’une efficacité accrue
dans l’exercice quotidien de la profession. Parce qu’ils s’inscri-
vent manifestement dans cette logique et ont été établis en
2009, on ne saurait passer sous silence que cet espace pro-
pose désormais une lettre de mission et un modèle de contenu
du dossier client. On ne saurait davantage terminer ce bref tour
d’horizon sans mettre en évidence les importants travaux, qui
ont abouti en 2009, en matière de formation permanente, dont
le rapport annuel peut être désormais géré en ligne. Une autre
étape sur la voie des relations électroniques que nous privilé-
gions désormais avec nos membres, parce que plus rapides,
davantage conviviales et participatives, et économisant de
grandes quantités de papier. Plus important encore : un espace
est spécialement dédicacé aux stagiaires : communications
spécifiques, renseignements pratiques sur les séminaires, jour-
nal de stage électronique, dossier de stage, tout y est acces-
sible dans le cadre d’une procédure sécurisée...
50 | INSTITUTIONS INTERNATIONALES
2. Développer une approche à la mesure des PME qui soit aussi écolo-
gique et globale
Il est généralement admis que les petites entreprises sont le mo-
teur de l’économie européenne. La Commission doit donc davan-
tage soutenir les PME plutôt que les effrayer par sa volonté de tout
réguler. Il faut soutenir la croissance, les initiatives écologiques et
les exportations.
3. Favoriser la transparence par un reporting financier de qualité et des
normes communes à toute la zone UE
Un reporting financier de qualité est essentiel au bon fonctionne-
ment des marchés. L’Europe doit tenir sa place et faire entendre
sa voix sur les forums internationaux concernés.
4. Stimuler la confiance et l’intégrité à travers l’audit
La Commission européenne doit assurer le suivi de l’implémenta-
tion de sa résolution de mars 2009 pour que la huitième directive
puisse entrer en vigueur en temps utile et dans toute l’Union. Un
reporting financier de qualité favorise la transparence, la confiance
et l’intégrité. L’adoption (d’une version adaptée aux PME) des
« Clarified International Standards on Auditing » (IAS) à l’échelle
de l’Union européenne toute entière est essentielle, mais ne peut
détourner cette dernière de son objectif.
5. Améliorer la gouvernance d’entreprise et les droits des sociétés
La gouvernance d’entreprise et une législation communautaire
adaptée doivent évoluer vers un ensemble d’instruments au ser-
vice d’une économie durable, intègre et crédible.
6. Répondre au besoin de directives plus claires et d’un contrôle finan-
cier plus efficace
La FEE soutient une législation fidèle à ses principes, qui tienne
compte des évolutions du système économique et conduise à une
plus grande stabilité. Cette législation doit être mise en place de
façon homogène et progressive dans toute l’Union européenne, en
tenant compte des particularités et contraintes nationales.
7. Intégrer la durabilité dans le processus décisionnel, dans le dévelop-
pement de la communauté et dans les mécanismes de marché
Il s’agit en l’occurrence de combiner les aspects de durabilité et
de potentiel d’autonomisation. La FEE appelle la Commission à
une participation active aux débats sur le climat, afin d’œuvrer à
un avenir économique durable.
Les entreprises doivent également être aidées afin que la
« durabilité » devienne un réflexe au quotidien.
L’IEC est représenté au sein du Conseil de la FEE par notre confrère
Ruddy De Wilde.
Fédération des Experts-comptableseuropéens (FEE)
GénéralitésL’impact majeur de la crise financière sur l’économie mondiale et sur
la récession économique européenne a influencé, dans une large me-
sure, la façon de travailler des experts-comptables, de leurs instituts
et, partant, de la FEE.
L’une des principales conséquences pour le monde de l’expertise
comptable a été que la profession a évolué d’une fonction d’autorégu-
lation vers une fonction de corégulation, voire, selon certains, vers
une fonction de surrégulation. Et la pression exercée par les poli-
tiques n’est pas étrangère à cette évolution. Dans ce contexte, l’in-
fluence de la Commission européenne est dès lors décisive.
À l’occasion de la nomination de la nouvelle Commission européenne,
la FEE a fait part de ses projets et priorités pour la nouvelle législa-
ture dans un document intitulé « 7 key objectives for 5 decisive
». Dans ce document, la FEE affirme que les cinq prochaines
années seront décisives en vue du développement d’une économie
forte et durable et du rétablissement de la confiance et de la compé-
titivité. La FEE est convaincue que la profession d’expert-comptable
peut contribuer aux objectifs précités.
La FEE a donc élaboré un plan en sept points qui, s’il est soutenu par
les institutions européennes, conduira à une économie saine et du-
rable. Ce plan se présente comme suit :
1. Faire en sorte que le marché intérieur devienne une réalité
Un marché européen ouvert est propice au développement des
entreprises européennes. Il leur permet d’évoluer avec succès
dans une économie mondiale en voie de globalisation.
INSTITUTIONS INTERNATIONALES | 51
1.2. Établissement stable actif et passif – deux conceptsL’établissement stable en tant que tel n’est pas une notion nouvelle
et il existe déjà une jurisprudence appréciable de la CEJ quant au
concept d’établissement stable actif1.
Certaines questions restent toutefois sans réponse, du moins
expressis verbis.
La notion d’établissement renvoie-t-elle au siège social ou à l’endroit
à partir duquel sont exercées toutes les activités économiques ?
Les principes existants, tels que définis par la jurisprudence de la
CEJ, seront-ils appliqués pour déterminer le lieu de la prestation d’un
service ?
Selon nous, une définition claire et commune de l’établissement est
cruciale pour veiller à une détermination correcte du lieu de la pres-
tation de services.
Nous insistons sur la nécessité de clarifier des questions restant sans
réponse, par exemple en ce qui concerne l’importance du niveau
d’activité nécessaire pour considérer une filiale, par exemple, comme
un établissement stable.
Citons le cas d’une filiale uniquement impliquée dans le marketing
avant-vente et renvoyant le client au siège social pour la vente à pro-
prement parler. La filiale constitue-t-elle un établissement stable pas-
sif du siège social non résident ?
À cet égard, nous saluons le fait que le Comité TVA ait unanimement
admis que les éléments suivants, en particulier, devaient être pris en
considération pour déterminer si un établissement stable est le pre-
neur d’un service :
− le contrat et/ou le bon de commande ;
− l’établissement payant pour la prestation de services ou en sup-
portant le coût ;
− la nature des prestations de services2.
Nous sommes d’avis qu’un établissement n’est un établissement
stable que si le degré de permanence et la structure adéquate, en
termes de ressources techniques et humaines, sont suffisants pour
que l’établissement soit en mesure (i) de prester des services (établis-
sement stable actif) ou (ii) de bénéficier et faire usage des services
(établissement stable au regard de la deuxième phrase de l’article 44
de la directive).
En outre, il serait utile de déterminer avec précision quel établisse-
ment est le preneur d’un service, s’il existe plusieurs établissements.
FEE Indirect Tax Working PartyAu cours de l’année 2009, le groupe de travail « Impôts indirects »
de la FEE a réussi à produire des commentaires sur quelques-uns des
principaux sujets relatifs au fonctionnement de la TVA.
Les principaux thèmes discutés et commentés ont été les suivants :
− le paquet TVA 2010 ;
− la fraude à la TVA ;
− la facturation en matière de TVA.
Naturellement, nous avons également discuté et analysé les consé-
quences des nombreuses affaires de la CEJ en matière de TVA.
Le paquet TVA a évidemment été un des sujets phares.
1. Le paquet TVA 2010Le 10 février 2009, nous avons envoyé nos commentaires sur ce
qu’on appelle communément le paquet TVA à M. Laszlo Kovacs, com-
missaire européen chargé de la fiscalité et de l’union douanière
B-1049 Bruxelles.
Le 10 août 2009, nous lui avons également envoyé un ensemble
de questions que nous avions préparées sur les principaux sujets rela-
tifs au fonctionnement du Paquet TVA.
À cet égard, nous sommes d’avis que plusieurs expressions utilisées
dans la directive 2008/8/CE pourraient faire l’objet d’une définition
plus précise.
L’approche que nous préconisons est de : (i) compléter la directive
par des dispositions à mettre en œuvre dans les États membres, au
moyen (ii) d’un règlement prévoyant des règles directement appli-
cables contenant les définitions, à l’instar de ce qui a été publié par
le passé pour la 6e directive (Règlement n° 1777/2005 du 17 octobre
2005).
1.1. AssujettiGénéralement, il était admis qu’une personne disposant d’un numéro
d’identification à la TVA et l’utilisant pour l’opération concernée pou-
vait être considérée comme un « assujetti agissant en tant que tel ».
Toutefois, la personne à laquelle incombe la charge de la preuve et
les mesures à prendre par un assujetti pour identifier son client et
vérifier son statut en tant qu’assujetti ne sont pas définies clairement
et donc laissées au processus de mise en œuvre des États membres.
Une définition plus précise des termes utilisés dans le règlement du
Conseil permettrait d’éviter les cas de double imposition ou de non-
imposition non intentionnelle.
En ce qui concerne l’identification du preneur des services prestés,
qui est cruciale pour déterminer le lieu de la prestation de services, le
preneur était jusqu’à présent défini dans certains pays (la France, par
exemple) comme la personne à qui la facture a été envoyée.
Ici aussi, cette règle pourrait être fixée par un règlement du
Conseil dès lors que certains pays considèrent que le preneur est la
personne qui paie la prestation de services, ce qui pourrait, une nou-
velle fois, conduire à la double imposition ou à la non-imposition.
1 Voyez à cet égard, inter alia, Affaire 168/84 (Berkholz), Affaire C-231/91
(Faaborg-Gelting Linien), Affaire C-260/95 (DFDS), Affaire C-190/95 (ARO
Lease), Affaire C-390/96 (Luxembourg Lease Plan), Affaire C-452/03
(RAL), Affaire C-210/04 (FCE Bank), Affaire C-73/06 (Planzer Luxem-
bourg).2 Nous nous attendons à ce que cette position soit reprise dans un règlement
modifiant le règlement 1777/2005 (voir commentaires ultérieurs).
52 | INSTITUTIONS INTERNATIONALES
De nouveau, nous espérons que ce point critique pour les entreprises
comptant un ou plusieurs établissements stables au sein de l’UE
puisse être éclairci via une définition non équivoque reprise dans un
règlement, publié dès que possible, afin de garantir un certain degré
de sécurité juridique.
1.4. La prochaine étape : un nouveau règlementDans l’ensemble, tous les sujets susmentionnés sont particulière-
ment importants pour les opérations transfrontalières. Par consé-
quent, un règlement du Conseil prévoyant des règles directement ap-
plicables dans l’ensemble des États membres pour les définitions
serait l’occasion de clarifier ces questions importantes, d’apporter la
nécessaire sécurité juridique aux États membres et assujettis dans
toute l’Union européenne, et d’améliorer la position concurrentielle
de l’UE dans l’économie globale.
Enfin, nous remarquons que la Commission prépare effectivement un
nouveau règlement portant sur la clarification des questions susmen-
tionnées sur la base des notes d’orientation du Comité TVA modifiant
le règlement n° 1777/2005 du 17 octobre 2005.
Nous craignons toutefois que ce règlement ne soit pas publié au
cours des premiers mois de 2010, ce qui constituerait une déception
en termes de sécurité juridique.
2. Fraude à la TVANous avons entre autres discuté de la résolution législative du Parle-
ment européen du 24 avril 2009 sur la proposition de directive du
Conseil modifiant la directive 2006/112/CE relative au système com-
mun de taxe sur la valeur ajoutée en ce qui concerne la fraude fiscale
liée aux importations et autres opérations transfrontalières.
3. Facturation en matière de TVANous avons analysé les aspects suivants du plan de travail de la Com-
mission :
− l’aspect « fraude » : une facture valable est essentielle pour pou-
voir exercer le droit à déduction ;
− la réduction des charges administratives pesant sur les entre-
prises :
assurer l’égalité de traitement entre les factures électroniques
et les factures sur papier,
supprimer de nombreuses possibilités dans la directive ac-
tuelle,
élargir l’utilisation de factures simplifiées ;
− les factures TVA modifiées – un point problématique ?
L’IEC est représenté au sein de ce groupe de travail par notre confrère
Yves Bernaerts.
Quid, par exemple, d’un contrat global de télécommunications si-
gné entre deux groupes des États-Unis, lorsque le preneur de services
compte un certain nombre de filiales dans l’UE ?
Un contrat global est un contrat commercial pouvant couvrir l’en-
semble des prestations de services fournies à un assujetti.
En principe, ces prestations de services devraient être imposables à
l’endroit où le client a établi le siège de ses activités. Lorsque les
prestations de services couvertes par un tel contrat sont destinées à
être utilisées par un établissement stable et que cet établissement
stable supporte le coût de ces prestations de services, elles devraient
toutefois être imposables à l’endroit où se situe cet établissement
stable.
1.3. Principe d’attraction – Article 192a de la directiveCet article dispose : « Un assujetti qui dispose d’un établissementstable sur le territoire de l’État membre dans lequel la taxe est dueest considéré comme un assujetti qui n’est pas établi sur le territoirede cet État membre lorsque les conditions ci-après sont réunies :− il effectue une livraison de biens ou une prestation de services
imposable sur le territoire de cet État membre ;− un établissement que le fournisseur ou le prestataire possède sur
le territoire de cet État membre ne participe pas à la livraison deces biens ou à la prestation de ces services. »
À cet égard, nous posons à M. Kovacs les questions suivantes :
Quel degré de vigilance doit être observé par le preneur ou l’acheteur
pour vérifier que le prestataire dispose d’un établissement stable
dans son État membre ?
Que signifient les termes « participe à la livraison de ces biens ou à laprestation de ces services » aux fins de cet article ?
La définition devrait être plus précise, dès lors que les différentes
versions linguistiques de la directive ne rendent pas identiquement
compte du degré d’implication de l’établissement (le terme « inter-
vene » est utilisé dans la version anglaise, alors qu’on retrouve le mot
« participe » en français).
INSTITUTIONS INTERNATIONALES | 53
OCDELe groupe de travail a communiqué ses commentaires sur le projet de
nouvel article 7 du modèle de convention préventive de la double
imposition : Bénéfices d’entreprises.
IASBLe groupe de travail a participé à l’établissement de la lettre de com-
mentaire adressée par la FEE à l’EFRAG au sujet du projet d’exposé
Impôts directs.
Tax DayConjointement avec le groupe de travail Impôts indirects, le groupe
de travail a organisé à Bruxelles, le 1er octobre 2009, un Tax Day sous
le titre « Simple, fair, coordinated-tax Utopia in the EU? », avec la
participation de représentants du monde académique, des entre-
prises, de la Commission européenne, de l’OCDE et de la profession.
Les présentations des 14 orateurs, de même qu’un résumé de la
journée, sont consultables sur le site www.fee.be, rubrique News.
L’IEC est représenté au sein de ce groupe de travail par notre confrère
Jean-Marie Cougnon.
FEE Working Group on Money LaunderingAu cours des deux réunions tenues durant l’année 2009, la réflexion
a essentiellement porté sur trois documents principaux, dont le se-
cond a fait l’objet d’une publication en septembre 2009.
D’une part, le guide édité uniquement en anglais par le GAFI « Gui-
dance on a risk-based approach for accountants ». Téléchargeable sur
leur site, ce document3 favorise l’acquisition d’une compréhension
commune de l’approche fondée sur les risques. Véhiculée par la troi-
sième directive (Directive 2005/60/CE du Parlement européen et du
Conseil du 26 octobre 2005 relative à la prévention de l’utilisation du
système financier aux fins du blanchiment de capitaux et du finance-
ment du terrorisme) – voyez le site de la Commission consacré à la
délinquance financière4 –, cette approche plus pragmatique de la
lutte antiblanchiment module les obligations d’identification et de
vigilance. Si elles peuvent ainsi être simplifiées lorsque le risque est
faible, des procédures plus rigoureuses d’identification et de vérifica-
tion sont ainsi requises dès l’instant où l’évaluation du risque conduit
à déceler une situation qui, par sa nature, peut présenter un risque
accru de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.
Ainsi que nous le verrons plus en détail dans l’article consacré spéci-
fiquement aux changements apportés par l’intégration en droit belge
de la troisième directive, en page 25 du présent rapport, tel est, en
toute hypothèse, le cas lorsque le client n’est pas physiquement pré-
sent lors de son identification ou lorsque la relation est nouée avec ou
pour le compte de « personnes politiquement exposées », telles que
définies par la directive 2006/70/CE.
FEE Direct Tax Working PartyAmendements à la directive Épargne transfrontalièreLa Commission européenne a adopté le 13 novembre 2008 une pro-
position de modification de la directive sur la fiscalité de l’épargne en
vue de combler les lacunes du texte et de mieux prévenir l’évasion
fiscale. Depuis 2005, en vertu de la directive « Épargne », les agents
payeurs sont tenus soit de déclarer les intérêts perçus par les contri-
buables résidant dans d’autres États membres de l’UE, soit de préle-
ver une retenue à la source sur les intérêts perçus. La proposition de
la Commission vise à améliorer la directive, de manière à mieux ga-
rantir l’imposition des paiements d’intérêts transitant par des struc-
tures intermédiaires non imposées. Elle prévoit aussi d’étendre le
champ d’application de la directive aux revenus équivalant à des in-
térêts et provenant d’investissements effectués dans divers produits
financiers innovants ainsi que dans certains produits d’assurance-vie
(site www.europa.eu).
Le groupe de travail a examiné la portée des avis rendus par le Parle-
ment européen, le 24 avril 2009, et par le Comité économique et
social européen, le 13 mai 2009.
La proposition de modification s’est inspirée des suggestions faites
par les experts de la FEE, notamment sur la question des structures
intermédiaires auxquelles seraient imposées des obligations, dans le
cadre des consultations menées par la Commission. Il est estimé que
plusieurs années seront encore nécessaires avant de voir adoptée la
modification de directive. Plusieurs réunions d’experts se sont encore
tenues à la Commission en 2009.
Coopération entre administrations fiscalesLe 2 février 2009, la Commission européenne a présenté deux propo-
sitions de directives pour promouvoir une meilleure coopération entre
les administrations fiscales (COM (2009) 28 & 29) visant à améliorer
l’assistance mutuelle entre les autorités fiscales des États membres
pour l’établissement du montant et le recouvrement des taxes et im-
pôts. Cette initiative a pour objet d’aider les États membres à coo-
pérer efficacement au niveau international afin de surmonter les dif-
ficultés croissantes auxquelles ils sont confrontés pour établir
correctement le montant des taxes et impôts qui leur sont dus. Des
règles de coopération plus claires et plus précises sont prévues,
notamment des règles de procédure communes, ainsi que des formu-
laires, des formats et des canaux communs pour les échanges
d’informations.
Les États membres seront obligés d’accorder le même niveau de coo-
pération à leurs partenaires européens que celui consenti à tout autre
pays tiers. L’assistance ne pourra pas être refusée seulement parce
que les informations sont détenues par une institution financière,
quand ces informations se rapportent à un contribuable résidant dans
l’État membre qui a besoin de l’information, afin d’éviter que les re-
strictions basées sur le secret bancaire ne favorisent l’évasion fiscale
au sein de l’UE (site www.europa.eu).
Le groupe de travail a analysé la portée de ces propositions.3 http://www.fatf-gafi.org/dataoecd/19/40/41091859.pdf.4 http://ec.europa.eu/internal_market/company/financial-crime/index_fr.htm.
54 | INSTITUTIONS INTERNATIONALES
European Financial Reporting AdvisoryGroup (EFRAG)
L’EFRAG (Groupe consultatif pour l’information financière en Europe)
a été créé par les principaux acteurs intéressés par l’information fi-
nancière en Europe, essentiellement les utilisateurs, les concepteurs
et les professionnels de la comptabilité (soutenus par les organes na-
tionaux de normalisation).
L’objectif principal de l’EFRAG est de contribuer de manière proac-
tive aux travaux de l’IASB (l’International Accounting Standards
Board). L’EFRAG formule également un avis sur l’évaluation tech-
nique dont font l’objet les normes et les interprétations de l’IASB qui
doivent être appliquées en Europe. Il convient de toujours faire claire-
ment la distinction entre le travail proactif de l’EFRAG, d’une part, et
la prise de position du groupe dans le cadre de débats internes, de
publications et de consultations, d’autre part.
Les lettres de commentaires, les prises de position, les propositions,
les minutes et tous les autres documents, sont disponibles gratuite-
ment sur le site www.efrag.org.
D’autre part, le groupe de travail a finalisé les résultats d’une enquête
intitulée « Survey on European and National Legislation and Gui-
dance on the Prevention of Money Laundering and Terrorist Finan-
cing ». Téléchargeable sur le site de la FEE5, cette étude propose,
outre un aperçu comparatif de la législation européenne antiblanchi-
ment, un état des lieux de l’implémentation des directives euro-
péennes dans les 23 États membres. Une analyse transversale met
également en évidence les différences d’interprétation par rapport
aux champs d’application et obligations de la troisième directive :
professionnels visés, identification, vigilance, déclaration, organisa-
tion interne, formation du personnel.
Enfin, la mise au point d’un guide antiblanchiment FEE a focalisé les
énergies et retenu les attentions. À vocation exhaustive et pragma-
tique, ce document « FEE ANTI-MONEY LAUNDERING », en cours de rédac-
tion, repose principalement sur le UK guidance établi par l’ICAEW
and CCAB. Sans nullement remettre en cause ni affadir les guides et
autres documents techniques qui sont ou seront établis par les ins-
tances nationales, ce guide pratique se veut notamment le reflet de
l’expérience des différents professionnels du chiffre en la matière.
L’opportunité de mettre sur le site de la FEE une page thématique
AML a également été débattue quant à ses premières modalités.
L’IEC est représenté au sein de ce groupe de travail par nos confrères
Jos De Blay et Roger Lassaux.
5 http://www.fee.be/publications/default.asp?library_ref=4&content_
ref=1105.
INSTITUTIONS INTERNATIONALES | 55
Le 64e congrès du Conseil supérieur del’Ordre des Experts-comptables françaissous le signe de la relance par laconfiance
Classique rendez-vous automnal, le congrès annuel s’est déroulé
à Nantes les 15, 16 et 17 octobre 2009. Comme l’a souligné le
nouveau président du Conseil supérieur de l’Ordre des Experts-
comptables, Monsieur Joseph Zorgniotti, dans son discours d’ouver-
ture, en ces temps perturbés, les travaux furent logiquement orientés
autour du thème de la finance et de la relance par la confiance, pour
favoriser la sortie de crise et faciliter l’accès direct aux sources de fi-
nancement. Focalisé ainsi autour de cet outil innovant et concret
qu’est le passeport de la relance, le congrès fut encore notamment
l’occasion de mettre à disposition 20 fiches pratiques pour tout savoir
sur les différentes solutions à proposer pour relancer les activités des
clients, proposant, par type de difficultés, des solutions adaptées à la
sortie de crise ainsi que les missions correspondantes.
Au-delà de ce recensement d’outils professionnels efficaces, c’est
peu dire que ce rassemblement de très nombreux professionnels fran-
çais fut traditionnellement l’occasion d’échanges et de partages ainsi
qu’un outil de diffusion des bonnes pratiques et de solutions basées
sur l’expérience de chacun. Tout autant, il a permis de prendre du
recul par rapport aux événements, en développant, lors de séances
plénières, une analyse macroéconomique sur les mécanismes de la
crise et les moyens de mieux maîtriser les causes et les facteurs d’ac-
célération, en mettant en perspective le rôle central de notre profes-
sion, rouage essentiel du retour à la confiance et au développement
du crédit.
On sait enfin le congrès annuel fort opportunément mis à profit
pour présenter les nouveaux outils mis chaque année au service de
la profession française par le Conseil supérieur. Avec l’ensemble
des supports, les conférences plénières d’ouverture et de clôture,
les ateliers et conférences de la profession, ils sont intégrés dans
l’onglet spécialement dédicacé6 sur le site du Conseil supérieur
(www.experts-comptables.fr/csoec/).
IAESB
L’IAESB (International Accounting Education Standards Board) s’est
réuni à Bruxelles les lundi 26 et mardi 27 octobre 2009. Monsieur
Paul Behets (ancien président de l’IRE) fut membre, voici 15 ans, de
ce Conseil.
Les deux instituts (IEC/IRE) ont profité de l’occasion pour inviter les
représentants de l’IAESB et échanger des informations au sujet des
dossiers qui sont actuellement traités par l’IAESB et qui ont une in-
fluence sur les activités de nos membres. Ce Conseil émet en effet
des recommandations destinées à améliorer les normes de formation
comptable dans le monde entier et se concentre sur deux domaines
principaux :
− les éléments essentiels de l’agrément, que sont la formation ini-
tiale, l’expérience pratique et les tests de compétence profession-
nelle ; et
− la nature et l’étendue de la formation professionnelle continue
dont les professionnels ont besoin.
L’objectif et la portée des activités de l’IAESB ainsi que les condi-
tions de participation au Conseil (Board) sont définis dans les textes
de référence, qui sont disponibles sur le site de l’IFAC (http://www.
ifac.org).
Dans la procédure de consultation mise sur pied par l’IAESB figure le
CAG (Consultative Advisory Group). Parmi les membres de ce groupe,
Monsieur André Kilesse a été désigné représentant de la FEE. Il s’agit
pour les deux instituts (IEC/IRE) d’une prestigieuse nomination.
En effet, ce groupe fournit toute une série d’avis sur notamment :
− l’agenda de l’IAESB et le planning des projets, en ce compris les
priorités à y consacrer ;
− les projets techniques proprement dit de l’IAESB ;
− les autres matières qui relèvent de la compétence de l’IAESB,
telles que décrites ci-dessus.
La présence d’un de nos représentants au sein des institutions qui,
au niveau mondial, décident de l’avenir des professions, est fonda-
mental et nous permet d’être informés des évolutions et développe-
ments qui s’imposeront tôt au tard à la profession dans son ensemble.
6 www.experts-comptables.fr/csoec/communication/congres/64e_congres/.
56 | INSTITUTIONS INTERNATIONALES
tendre à créer des conditions optimales pour l’exercice des activi-tés de conseil fiscal ;faciliter la coopération dans tous les domaines d’intérêt communpour les conseils fiscaux en Europe, au sein ou à l’extérieur de
l’Union européenne.
Sur le plan déontologique, la CFE a édicté un code de conduitecontenant les principes fondamentaux sur le plan des qualifications
professionnelles requises pour les personnes désirant s’affilier à des
organisations membres ainsi que sur le plan de l’éthique profession-
nelle (« Qualifications professionnelles et éthique des Conseils fis-
caux en Europe »). Ce code de conduite fut publié en 1991 et sa
dernière révision date d’avril 2005.
le comité fiscal pour ce qui concerne le suivi et le développement
du droit fiscal européen, et
le comité des affaires professionnelles pour les problèmes relatifs
à l’exercice des activités de conseil fiscal.
Principales activités de la CFE en 2009Comité fiscalLe comité fiscal étudie divers problèmes fiscaux sur le plan européen
et émet des avis (« opinion statements ») publiés sur le site et dans le
périodique trimestriel (« CFE Newsletter ») de la CFE. Ces docu-
ments, ainsi que d’autres publications de la CFE (par exemple les
« CFE Tax Reports »), sont disponibles sur le site web de l’organisa-
tion (www.cfe-eutax.org). Les avis émis par la CFE sont généralement
adressés au Conseil de l’Union européenne, à la Commission euro-
péenne et au Parlement européen.
En 2009, la CFE a émis les avis suivants, par le biais de son comité
fiscal :
En matière de TVA, sur l’arrêt de la Cour de justice des Commu-
nautés européennes (CJCE) dans le cas Auto Lease Holland BV
(Cas C-185/01), portant sur la détermination du fournisseur de car-burant, en rapport notamment avec la récupération de la TVA payéesur le carburant, en cas de location de véhicules avec contrat deservices. La CFE a invité la Commission européenne à demander à
la CJCE de reconsidérer sa position à cet égard (novembre 2009).
En matière de TVA, sur la distinction entre location immobilièretaxable ou exemptée (novembre 2009).
En matière de TVA, sur l’arrêt de la CJCE dans le cas Velvet &
Steel (Cas C-455/05) concernant la définition de « services finan-ciers » (novembre 2009).
Concernant le fonctionnement de la CJCE, la CFE regrette que de plusen plus d’arrêts soient rendus sans qu’une opinion soit formulée parl’avocat général et demande de considérer d’augmenter, si néces-
saire, le nombre d’avocats généraux (octobre 2009).
Sur la compensation des pertes au sein de l’Union européenne pourles entreprises individuelles et les sociétés exerçant leurs activitéspar l’intermédiaire d’établissements stables (juillet 2009).
Confédération fiscale européenne (CFE)
La Confédération fiscale européenne a été fondée à Paris le 1er juin
1959 et y a son siège social. La CFE est une association sans but
lucratif de droit français. La Belgique, représentée par Monsieur
A. Tiberghien, fut un des membres fondateurs de la CFE.
Cette association compte 32 organisations membres, provenant de
24 États européens et représentant quelque 180 000 conseils fis-
caux.
Elle a pour objet de :
rassembler les groupements de conseils fiscaux de tous les États
européens,
de défendre les intérêts professionnels des conseils fiscaux, et
d’assurer la qualité des services rendus au public en matière fis-
cale.
Concrètement, sur la base des dispositions statutaires et compte tenu
de l’évolution de son environnement, la mission de la CFE s’articule
actuellement surtout autour de deux axes : d’une part, le développe-
ment du droit fiscal européen et, d’autre part, la législation réglemen-
tant l’exercice des activités des conseils fiscaux. Cette mission
s’exerce principalement par le biais des domaines d’action suivants :
maintenir des relations régulières et un dialogue permanent avecles autorités de l’Union européenne, et ce aux différents niveaux
de pouvoir, afin de contribuer à l’élaboration de la législation fis-
cale européenne sur la base de l’expérience des conseils fiscaux
affiliés à ses organisations membres ;
promouvoir la coordination des dispositions légales nationales ré-gissant l’exercice des activités de conseil fiscal et la protection dutitre de conseil fiscal dans les pays des organisations membres ;
promouvoir le droit pour les conseils fiscaux de représenter leursclients en matière de droit fiscal auprès des autorités judiciairesou administratives ainsi qu’auprès d’autres instances nationales,
internationales ou supranationales ;
informer le public concernant les services que peuvent rendre lesconseils fiscaux ;
INSTITUTIONS INTERNATIONALES | 57
Autres activitésLa CFE est membre, à titre consultatif, du Conseil économique et
social des Nations Unies, composé de 25 experts.
La CFE entretient aussi des relations suivies avec l’AOTCA (Asia
Oceania Tax Consultants’Association). Le président de l’AOTCA a as-
sisté au comité des affaires professionnelles en septembre à Paris et
y a donné une présentation sur la structure de la profession de conseil
fiscal en Asie/Océanie.
La CFE a fêté ses 50 ans d’existence lors de son assemblée générale
annuelle qui, en 2009, s’est tenue à Paris, lieu de sa fondation.
Cet événement a été marqué par :
l’édition d’un livre portant sur l’historique de la CFE et sur lesdroits des contribuables en Europe, et ce dans le contexte des
développements du droit européen en matière d’échange de ren-
seignements accrus entre les administrations fiscales ;
l’organisation d’une conférence avec l’Institut des avocats conseils
fiscaux (IACF) et l’Union professionnelle des sociétés d’avocats
(UPSA), dont le thème était : “Making Europe more competitive
– Where are we after 50 years?” (« Rendre l’Europe plus compéti-tive – Où en est-on après 50 ans ? ».
En octobre 2009, la CFE a organisé un séminaire à Luxembourg : le
thème central, auquel les conseils fiscaux européens sont de plus en
plus souvent confrontés, était : « Comment conseiller mes clients
avec efficience dans des dossiers fiscaux qui sont (ou seront) affectés
par une décision de la CJCE ? ». Le résumé de ces travaux est dis-
ponible sur le site (voir ci-dessous).
L’IEC est représenté dans les divers groupes de travail de la CFE par
les consoeurs et confrères Fredegonda Schelfhaut, Jos Goubert,
Philippe Vanclooster et Christine Cloquet, cette dernière a par ailleurs
été réélue en tant que vice-présidente de la CFE pour un mandat de
deux ans se terminant le 31 décembre 2010.
Vous trouverez plus d’informations sur le site www.cfe-eutax.org.
Sur l’arrêt de la CJCE dans le cas Cartesio Oktato és Szolgaltato
BT (Cas C-210/06) concernant, entre autres, la compatibilité avecle droit communautaire, de prélèvements fiscaux effectués à chargede sociétés qui transfèrent leur siège principal dans un autre État(prélèvements dits « exit taxes ») (avril 2009).
Suite à une consultation lancée par l’Organisation de coopération
et de développement économiques (OCDE), sur les aspects liés auxprix de transfert dans les restructurations d’entreprises (mars 2009).
Sur l’arrêt de la CJCE dans le cas SPF Finances Belgique contre
Truck Center SA (Cas C-282/07) concernant le prélèvement de re-tenues à la source sur des paiements transfrontaliers (situation anté-rieure à la directive dite « intérêts/redevances ») (février 2009).
Sur la proposition de la Commission européenne quant à une di-rective et un plan d’action pour mieux combattre la fraude en matièrede TVA (février 2009).
D’autre part, le comité fiscal a organisé à Bruxelles, en avril 2009,
son forum annuel. Les thèmes retenus en 2009 étaient :
Crossing Borders – Exit taxes and transfer pricing in the EU (À
travers les frontières – Prélèvements fiscaux à la sortie d’un État et
prix de transfert dans l’UE)
Cross-Border VAT Structures (Structures TVA transfrontalières) :
groupements TVA, société européenne, groupements de partage
de coûts, etc.
Comité des affaires professionnellesLe comité des affaires professionnelles s’est réuni en avril à Bruxelles
et en septembre à Paris. Les principaux thèmes discutés durant ces
réunions furent les suivants :
Discussions au sein du groupe de travail sur les professions libé-
rales en rapport avec les activités de conseil fiscal.
Poursuite des travaux relatifs à l’enquête sur la profession de
conseil fiscal dans les pays des organisations membres de la CFE
et sur l’évaluation des codes de déontologie appliqués dans les
organisations membres de la CFE.
Rapports des organisations membres sur les développements na-
tionaux en matière de normes juridiques et/ou professionnelles
affectant l’exercice des activités de conseil fiscal.
Développements relatifs à l’application de la directive européenne
2005/36/CE sur la reconnaissance mutuelle des qualifications et
la recommandation du Conseil et du Parlement européen de créer
un cadre européen des certifications (European Qualifications Fra-
mework) et l’impact de ces mesures ou de ce projet sur l’exercice
des activités de conseil fiscal.
Structure de la profession de conseil fiscal en Asie/Océanie (voir
ci-dessous).
58 | INSTITUTIONS INTERNATIONALES
Une partie des informations publiées par l’IFAC sur son site sont dis-
ponibles en quatre langues, dont le français. Pour de plus amples
informations et le téléchargement, il y a lieu de consulter le site à
l’adresse suivante : www.ifac.org/Store.
En 2008, suite à la demande de l’IFAC adressée à tous ses membres,
l’IEC a adopté un plan d’action pour donner suite à des recommanda-
tions formulées spécifiquement à son intention par l’IFAC, et ce dans
les matières suivantes :
− Norme concernant les standards de qualité et le contrôle y affé-
rent.
− Norme en matière de formation permanente.
− Code d’éthique promulgué par l’IFAC.
− Utilisation par le secteur public des normes de comptabilisation et
relatives aux rapports financiers promulguées par l’IFAC.
− Norme en matière disciplinaire : adoption de sanctions à caractère
financier.
− Convergence avec les normes IFRS (International Financial Repor-
ting Standards).
La mise en œuvre de ce plan d’action a commencé dans le courant de
l’année 2009 et sa mise à jour est en cours.
L’assemblée générale et le séminaire annuel global de l’IFAC se sont
tenus à Washington en novembre 2009.
Outre les divers rapports d’activité présentés par les différents or-
ganes de l’IFAC, les principaux thèmes abordés lors de ces réunions
se résument comme suit :
− Éviter la prochaine crise financière.
− Économie globalisée : les états financiers et les rapports d’audit
dans la perspective de l’intérêt public.
− International Standards on Auditing (ISAs) clarifiés.
− Le nouveau Code de déontologie (« Code of Ethics ») de l’IFAC
publié en 2009.
− Développements et travaux de l’IFAC en ce qui concerne les petits
et moyens cabinets de réviseurs d’entreprises et d’experts-
comptables et les petites et moyennes entreprises.
International Federation of Accountants(IFAC)
L’IFAC est une fédération internationale regroupant 159 organisations
membres ou associées issues de 124 pays et représentant plus de
2,5 millions de professionnels exerçant leurs activités soit à titre
indépendant, soit en tant qu’employé, soit auprès des autorités
publiques, soit dans des fonctions académiques. L’IFAC tend à pro-
téger l’intérêt public en encourageant à l’échelle mondiale les profes-
sions comptables à livrer des services de haute qualité. L’IFAC a pour
but de servir l’intérêt public et de contribuer à renforcer l’économie
internationale en développant la profession comptable au sens large
(comptabilité, expertise comptable et contrôle légal des comptes an-
nuels et autres missions de contrôle), en établissant des normes de
qualité et en favorisant l’harmonisation internationale de ces normes.
L’IFAC compte environ 50 collaborateurs permanents qui travaillent
en son siège à New York et opère au travers de nombreux groupes de
travail impliquant quelque 300 volontaires provenant de nombreux
pays. L’acceptation de ces volontaires fait l’objet d’une procédure
formelle et rigoureuse afin de sonder leurs qualifications sur le plan
technique et opérationnel.
Depuis janvier 2003, toutes les publications de l’IFAC (normes,
manuels, exposure drafts, études…) – également celles émanant de
l’International Auditing and Assurance Standards Board (IAASB) –
sont disponibles gratuitement sous forme électronique, après s’être
enregistré comme utilisateur (procédure d’enregistrement unique et
simple) : www.ifac.org. Pour couvrir les coûts de production, l’IFAC
demande une contribution pour les publications imprimées.
Par ailleurs, toutes les publications ne sont plus nécessairement im-
primées (ex., exposure drafts). Les publications de l’IFAC sont subdi-
visées en divers domaines : auditing, assurance and related services,
education, ethics, information technology, professional accountants
in business, public sector accounting, small and medium practices
and other.
INSTITUTIONS INTERNATIONALES | 59
4. Taxation des investissements immobiliers détenus soit directe-ment, soit par l’intermédiaire de fonds d’investissement ou detrusts (y compris les revenus de trusts d’investissements immobi-
liers (« real estate investment trusts »)).
5. Règles spécifiques applicables aux résidents temporaires.6. Travaux de l’IFA et de l’OCDE relatifs à la nouvelle mouture de
l’article 7 du « Modèle de convention concernant le revenu et lafortune » établi par l’OCDE – bénéfices des entreprises.
7. La mort des retenues à la source ? – Nature et but des retenues à
la source, fonction et admissibilité de la taxation par retenues à
la source dans les situations intra-européennes (sur le plan de
l’Union européenne (UE)).
8. Conférence et commentaires y relatifs, sur le thème de l’élabora-tion des mesures de politique fiscale internationale.
9. Taxation des activités présentant un caractère important de mo-bilité, telles que le transport international, les services finan-
ciers, la production cinématographique et les sports et aspects
de fiscalité internationale liés aux revenus d’immobilisations in-
corporelles.
10. Développements récents en fiscalité internationale : décisions
judiciaires importantes, évolution législative et en matière de
conventions bilatérales préventives de la double imposition, ten-
dances récentes en ce qui concerne la taxation des dividendes,
l’impôt des sociétés, etc.
11. Le rôle futur d’organisations/instances internationales en matièrefiscale : OCDE (par le comité des affaires fiscales), Fonds moné-
taire international, Nations Unies, Commission européenne.
12. Émigration et immigration de sociétés : aspects fiscaux.
13. Taxation des paiements relatifs à l’utilisation et à la distributionde logiciels : état de la question et étude de cas pratiques : jeux
en ligne, aliénation partielle de droits, droits de distribution.
14. Amnisties fiscales : types, constitutionalité, questions en rapport
avec le droit européen, impact sur les plans économique, social
et moral.
15. Séminaire du réseau des jeunes membres de l’IFA (Young IFA
Network (YIN)) : aspects de droit européen relatifs aux entitéshybrides, débat sur la notion de « bénéficiaire effectif ».
En Belgique, l’IFA est constitué en une association sans personnalité
juridique, le « Centre d’étude du droit fiscal », et compte environ 350
membres. Une conférence, accessible aux membres, est donnée tous
les mois (sauf en juillet et août) sur des sujets de droit fiscal.
L’IEC est devenu membre de l’IFA en 2008.
Les informations relatives aux activités de l’IFA, en Belgique ou à
l’étranger, sont disponibles sur son site www.ifa-belgium.
International fiscal association (IFA)
L’IFA, fondée en 1938 à La Haye, est une organisation non-
gouvernementale internationale sans but lucratif ayant pour but
l’étude et la recherche en matière de droit fiscal.
Plus spécifiquement, les activités de l’IFA portent sur l’étude et la
recherche en droit fiscal comparé ainsi que sur les aspects financiers
et économiques de la fiscalité.
Ces objectifs sont poursuivis principalement au travers de la tenue de
congrès annuels, de séminaires nationaux ou internationaux, de pu-
blications à caractère scientifique et de projets de recherche scienti-
fique.
L’IFA compte actuellement plus de 12 000 membres dans 100 pays.
Les membres sont des conseils fiscaux (soit titulaires de cabinets in-
dépendants, soit travaillant au sein d’entreprises), des avocats, des
professeurs d’université ou de l’enseignement supérieur, spécialisés
en droit fiscal, des représentants des administrations fiscales ou
d’autres instances gouvernementales et des représentants d’organisa-
tions internationales telles que l’Union européenne ou l’Organisation
de coopération et de développement économiques (OCDE).
Ces caractéristiques font de l’IFA un forum unique pour des échanges
d’idées fructueux concernant des questions de droit fiscal
international.
En 2009, le congrès annuel mondial de l’IFA s’est tenu à Vancouver
(Canada).
Les deux thèmes principaux du congrès étaient :
Y a-t-il un établissement stable ?7.
Problèmes liés aux différences de change en fiscalité internatio-nale8.
Les rapports généraux et nationaux relatifs à ces deux thèmes sont
publiés dans les « Cahiers de droit fiscal international »9.
Lors de ce congrès, des séminaires étaient également organisés sur
les thèmes énumérés ci-après :
1. Règles applicables aux nouvelles formes d’établissementsstables, notamment sans installation fixe ou les établissements
stables « de services ».
2. Établissement stable en matière de TVA ou de taxes sur les opé-rations de vente (« General Sales Tax – GST ») : présence phy-
sique et concepts équivalents.
3. Problèmes de différences de change liés aux règles de taxationde revenus passifs (« Controlled Foreign Corporation (CFC)
rules »).
7 Is there a permanent establishment?8 Foreign exchange issues in international taxation9 Disponibles en version anglaise.
60 | L’INSTITUT
Comité exécutifConformément à l’article 11 de la loi du 22 avril 1999 relative aux
professions comptables et fiscales, le Conseil a confié la gestion jour-
nalière de l’Institut à un comité exécutif, composé des personnes
suivantes :
André BERT Micheline CLAES
Secrétaire-trésorière francophone Secrétaire néerlandophone
Christine CLOQUET Jos DE BLAY
Past Presidents
Raymond VAN DE WOESTYNE
1985-1989
Roger VANDELANOTTE
1989-1992
Raymond KROCKAERT
1992-1998
Johan DE LEENHEER
1998-2004
Gérard DELVAUX
2004-2007
ORGANIGRAMME DE L’INSTITUT
Conseil
André BERT Micheline CLAES
Secrétaire-trésorière francophone Secrétaire néerlandophone
Christine CLOQUET Jos DE BLAY
Membres francophones Membres néerlandophones
Bruno COLMANT Lucien CEULEMANS
Emmanuel DEGREVE Jacques HELLIN
Jean-Guy DIDIER Gonda SCHELFHAUT
Jean-Luc KILESSE Sylva TROONBEECKX
Benoît VANDERSTICHELEN Joseph VAN WEMMEL
Le président a réuni son Conseil les 5 janvier, 2 février, 2 mars,
30 mars, 4 mai, 8 juin, 6 juillet, 7 septembre, 5 octobre, 9 no-
vembre, 7 décembre et 17 décembre 2009.
L’INSTITUT | 61
Membres
Paul BELLEN André CULOT
André DE COEN Catherine DENDAUW
Patrick DE WOLF Michel GRIGNARD
Dominique HERMANS-JACQUET Ermenegildo PASQUALINI
Carl REYNS Eric RIGOLET
Mieke ROGGEN Patrick SCARMURE
Jean THILMANY Bernard TILLEMAN
Jo VAN DEN BOSSCHE Inge VAN DE WOESTEYNE
Frans VANISTENDAEL Jacques VANNESTE
Liesbet VERLINDEN Patrick WILLE
Inès WOUTERS
Observateurs
Joseph VAN WEMMEL
Président de la Commission de stage IEC
Christine CLOQUET
Vice-présidente de la Commission de stage IEC
Département FormationCoordinateur francophone Coordinatrice néerlandophone
Jean-Luc KILESSE Sylva TROONBEECKX
Commission de formation permanente
Membres francophones Membres néerlandophones
Vincent DELVAUX Katelijn CALLEWAERT
Patrick JAILLOT Rolf DECLERCK
Guy KAHN Jean-Claude DEKEYSER
Yves MOTTET Werner HUYGEN
Jacques WEERTS Johan VAN DER PAAL
Département CommunicationCoordinatrice francophone Coordinateur néerlandophone
Micheline CLAES André BERT
Commission consultative des associations professionnelles
Robert MOREAUX Christian RONSSE
Secrétaire francophone Secrétaire néerlandophone
Christian DE MUELENAERE Patrick SMEETS
Groupe de discussion belgo-néerlandais
Membres néerlandophones
André BERT
Ferdinand VAN GELDER
Secrétariat scientifique
Fabienne CLEYMANS
Commissaires
Membres francophones Membre néerlandophone
Effectifs
Joëlle VAN HECKE Hugo DOOMS
Suppléant
Denise VERANNEMAN
Commissions
Département StageCoordinatrice francophone Coordinateur néerlandophone
Christine CLOQUET Joseph VAN WEMMEL
Commission de stage
Joseph VAN WEMMEL Christine CLOQUET
Membres francophones Membres néerlandophones
Effectifs
Micheline CLAES Jos DE BLAY
Jean-Guy DIDIER Staf JONGEN
Michel DUMONT † Leon KERFS
Guy FIJALKOWSKI Maria-Theresia SMET
Patrick JAILLOT François VERMEIREN
Joëlle VAN HECKE
Suppléants
Didier BOUCKAERT Christiana BAERT-VREVEN
Michel DETRY Albert BAUWENS
Carine CUIJKENS Roger SMOLDERS
Marc CROHAIN Kristof SWINNEN
Patrick VANDERPERRE
Comité exécutif de la Commission de stage
Joseph VAN WEMMEL Christine CLOQUET
Secrétaire francophone Secrétaire néerlandophone
Micheline CLAES Staf JONGEN
Membre francophone Membre néerlandophone
Jean-Guy DIDIER Leon KERFS
Commission d’examen
Paul BEGHIN Omer VAN WAAS
Yvan STEMPNIERWSKY
62 | L’INSTITUT
Commission mixte IEC-IRE – Relations internationales
Les membres de l’IEC qui font partie de cette commission sont les
suivants :
Yves BERNAERTS André BERT
Mark BRUSSELAERS Katelijn CALLEWAERT
Lucien CEULEMANS Micheline CLAES
Christine CLOQUET Jacques COLSON
Jean-Marie COUGNON Jos DE BLAY
Johan DE COOMAN Johan DE COSTER
Isabelle DE LEENHEER Ruddy DE WILDE
Georges DUPONT Lodewijk GOUBERT
Claude JANSSENS Jean-Luc KILESSE
Alain KOEVOETS Roger LASSAUX
Freddy MEAN Hugo SMITT
René VAN ASBROECK Patrick VAN HAUDT
Johan VAN HAEVERBEKE Edward VAN RIJSWIJCK
Wim VERSCHAEVE
Secrétariat scientifique
Sandrine GHILAIN
Eric STEGHERS
Kikki VANDRIESSCHE
Commission des conseils fiscaux
Président
Lucien CEULEMANS
Membres francophones Membres néerlandophones
Micheline CLAES Katelijn CALLEWAERT
Christine CLOQUET Jos DE BLAY
Vincent DELVAUX Claudia DE GROOT
Roger LASSAUX Stephan JANSSENS
Alain KOEVOETS
Johan LEMMENS
Rudi LEYS
Wim VERSCHAEVE
Secrétariat scientifique
Sandrine GHILAIN
Kikki VANDRIESSCHE
Commission des experts-comptables et conseils fiscaux internes
Robert MOREAUX Sabine MAHY
Membres francophones Membres néerlandophones
Jean-Marie BONIVERT Michel BUYSSE
Evelyne FAIDHERBE Roland ROELS
Harold VAN KOECKHOVEN
(secrétaire)
Département Techniques professionnellesCoordinatrice francophone Coordinateur néerlandophone
Micheline CLAES Lucien CEULEMANS
Commission mixte IEC-IRE – Missions spéciales
Les membres de l’IEC qui font partie de cette commission sont les
suivants :
Lucien CEULEMANS Micheline CLAES
Jacques COLSON Jean-Guy DIDIER
Claude JANSSENS Joseph MARKO
Joseph VAN WEMMEL Jan VERHOEYE
Secrétariat scientifique
Kikki VANDRIESSCHE
Les membres de l’IEC qui font partie de cette commission sont les
suivants :
Lucien CEULEMANS Micheline CLAES
Jacques COLSON
Secrétariat scientifique
Kikki VANDRIESSCHE
L’INSTITUT | 63
Commission d’appel
CHAMBRE FRANCOPHONE
Président
Jacques GODEFROID, président honoraire de la Cour d’appel de
Liège
Président suppléant
Martine CASTIN, conseiller à la Cour d’appel de Mons
Magistrats effectifs Magistrats suppléants
Cécile LION Nicole LEPOIVRE
Juge honoraire au Tribunal Président honoraire du Tribunal
du travail de Bruxelles du travail de Huy
Marc-Olivier PÂRIS Françoise GERIN
Président des Tribunaux Juge au Tribunal de
de commerce de Dinant et commerce de Charleroi
de Marche-en-Famenne
Membres effectifs IEC Membre suppléant IEC
Vincent DELVAUX Denise VERANNEMAN
Colette MORIAU
CHAMBRE NÉERLANDOPHONE
Président
Koenraad MOENS, conseiller à la Cour d’appel de Bruxelles
Magistrats effectifs Magistrats suppléants
Luc DE DECKER André BUYSSE
Président du Tribunal Président du Tribunal
de commerce de Malines de commerce d’Anvers
Eduard NUYTS Lionel DELPORTE
Président honoraire des Tribunaux Président des Tribunaux du
du travail de Courtrai, d’Ypres et travail de Courtrai, d’Ypres et
de Furnes de Furnes
Membres effectifs IEC Membre suppléant IEC
Walter IEMANTS Johan DE COSTER
André VINDEVOGEL Jean STROOBANT
Commissions d’arbitrage
Vous trouverez ci-dessous la composition des commissions d’arbi-
trage suivant la décision du Conseil du 7 mars 2005.
Francophone
Foulek RINGELHEIM, magistrat honoraire
François van der MENSBRUGGHE, avocat au barreau de Bruxelles
Pol CUVELIER, expert-comptable et conseil fiscal
Néerlandophone
Luc DE DECKER, président du Tribunal de commerce de Malines
Stefaan CLOET, avocat au barreau de Bruxelles
Jacques HELLIN, expert-comptable et conseil fiscal
Département Accompagnement et surveillanceCoordinateur francophone Coordinateur néerlandophone
Jean-Guy DIDIER Jacques HELLIN
Commission d’accompagnement et de surveillance
Membres francophones Membres néerlandophones
Baudouin ALEN Jacques COLSON
André CNUDDE Jacques HELLIN
Gérard DELVAUX Leo PIPELEERS
Jean-Guy DIDIER Maria-Theresia SMET
Joséphine GEERTS Hugo SMITT
Raymond GHYSELS Hein VANDELANOTTE
Claude JANSSENS Maurice VANDER AUWERA
Joseph VAN WEMMEL
Bert VERDONCK
Commission de discipline
CHAMBRE FRANCOPHONE
Président
Anne SPIRITUS-DASSESSE, président honoraire du Tribunal de com-
merce de Bruxelles
Membres effectifs IEC Membres suppléants IEC
Richard FIELZ Michel DETRY
Josiane LERMINIAUX-VINCKE Pol CUVELIER
CHAMBRE NÉERLANDOPHONE
Président
Joris DEGROOTE, juge au Tribunal de commerce de Courtrai
Président suppléant
Yolande VAN WEERT, vice-présidente du Tribunal de commerce
d’Anvers
Membres effectifs IEC Membres suppléants IEC
Hugo DOOMS Etienne SCHINKELS
Leo STESSENS Ludie VAN OPSTAL
64 | L’INSTITUT
LES SERVICES DE L’INSTITUT
DIRECTIONDirecteur généralEric STEGHERS
Directrice adjointeFabienne CLEYMANS
Conseiller auprès de la directionRoger LASSAUX
Secrétariat de direction – Administration des membres –SéminairesFanny LIETAER Willemine SAMBAERE
Service étudesFrancophone Néerlandophone
Roger LASSAUX Jacques COLSON
Secrétariat – Accueil et réception des appels téléphoniques –SéminairesLaura CRIEL
SERVICES GÉNÉRAUXComptabilité – Gestion du personnelMonique BOLLEN
InformatiqueEric ANCION
Département PublicationsCoordinateur francophone Coordinateur néerlandophone
Benoît VANDERSTICHELEN Jos DE BLAY
Comité de rédaction revue commune
Membres IEC
André BERT
Micheline CLAES
Membres IRE
Michel DE WOLF (président du comité de rédaction)
Pierre P. BERGER
Membres IPCF
Daniel DE DECKER
Stéphane MERCIER
Professeurs externes
Christian FISCHER
Christoph VAN DER ELST
Département Nouvelles technologiesCoordinateur francophone Coordinatrice néerlandophone
Emmanuel DEGREVE Gonda SCHELFHAUT
Commission mixte IEC-IRE-IPCF – ICT
Les membres de l’IEC qui font partie de cette commission sont les
suivants :
Olivier de BONHOME
Jean-Marie HILLEWAERE
Roger LASSAUX
Jozef VAN BEEK
L’INSTITUT | 65
SERVICE DU STAGEChantal VANDENDRIESSCHE Valérie CLESSE
Kristien MICHIELS Anne FISCHER
Marie-Claire ROTTE
SERVICE DE DOCUMENTATION ET BIBLIOTHÈQUELeen BOONEN
SERVICE DES PUBLICATIONS ET COORDINATION DELA RÉDACTIONMuriel TILMANT Nicole HORMANS
CommunicationAndré BERT
Micheline CLAES
Muriel TILMANT (coordination)
PRATIQUES PROFESSIONNELLES ETACCOMPAGNEMENTFrancophone Néerlandophone
Claude JANSSENS Jacques COLSON
Secrétariat de la Commission d’accompagnement et desurveillance et coordination de la Commission consultativedes associations professionnellesGéraldine PANIER
SERVICE JURIDIQUEResponsable : Sandrine GHILAIN
Francophone Néerlandophone
Eric BASSO Dorien CALLEBAUT
Kikki VANDRIESSCHE
Secrétariat Commission de formation permanenteDominique WILLEMS
Secrétariat de la Commission Secrétariat de la Commissionde discipline de discipline et d’appelGéraldine PANIER Dorien CALLEBAUT
Secrétariat de la Commissiond’appelNicole HORMANS
66
STATISTIQUES
Total Francophones Néerlandophones
Total des membres 9641 3603 6038
Membres personnes physiques 6815 2519 4296
Sociétés 2826 1084 1742
Experts-comptablesTotal Francophones Néerlandophones
Total des membres experts-comptables 8076 3234 4842
Experts-comptables 5503 2214 3289
Sous-liste des experts-comptables externes 3809 1597 2212
Sociétés 2573 1020 1553
Conseils fiscauxTotal Francophones Néerlandophones
Total des membres conseils fiscaux 6777 2353 4424
Conseils fiscaux 4972 1720 3252
Sous-liste des conseils fiscaux externes 3372 1282 2090
Sociétés 1805 633 1172
67
LES CONFRÈRES DÉCÉDÉS
BASTIN André
BATAILLE André
BECKER François
BISSCHOT Jean
BROUHA Joseph
COENE Tom
DEFOIN Jean-Marie
DE LEMBRE Philippe
DE RYCK Raymond
DESCHAMPS Jacques
DUMONT Michel
GEELEN Julien
GINSBACH Luc
GYS Nicolas
HENNEN Helmut
HONORE Georges
KENNES Jean-Pierre
LAMBERT Jean
LAPORTE Georges
LEEMANS Denis
MAAS Leo
MADOU Walter
MANCEAU François
MASSET Fernand
POZZI Georges
RAYMOND Marcelle
SIMOENS Mark
SOBCZIK Christian
TRUYENS Paul
VANDERBORGHT Willy
VAN DE VLIET Gustaaf
Mise en pages, impression et façonnage
Tous droits réservés.
Aucune partie du présent ouvrage ne peut être reproduite,
stockée dans un fichier informatique et/ou publiée sous
quelque forme ou par quelque procédé que ce soit sans
l’autorisation écrite et préalable de l’éditeur.
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