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3fT In» f 1X3 fS Ptgesj II Cwtims mm MMATH —I»CatiMB P>ges| M n Janviw !«» Ateniitrttcor -Mteat-Gfcut O. RANDOLET AMflittriHia, twmlmitAnnum, TÉL. 10.4? 86, Rue Fontenelle, 86 Aims* Télégraphique : RANDOLST Sam Le Petit Havre ANNONCES AU HAVRE.. ... Bureau du Journal, 112,tmul' de Strasoourg. 1 l.'AGENOE HAVAS,8, place de la Bourse, est . . .... . < seule ehargée de recevoir les Annonces pour ( le Journal, LePETITHAVHEut désigntpour In AnnoncesJudlclatre*it tégolit A PARIS OB CANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE Le plus fori Tirage des de la Region RKDACTIUR BN CHBP J.-J. CASPAR - JORDAN fieorétalreOtfoéral: TH. VALLÉS Rédactlon, 35, rue Fontenelle - Tól. 7.60 ABONNEMENT» Le Harre, la Seine -Inférieure, l'Eura, I l'Oise et la Somme j Autres Département* Union Postale Trois Hors •* ft. 13 Six Mors Fr. IB Fr. ss Pr. UnAn ss Fr. S3 » .S Oni'abinm égolimmt,SANSFHAIS, dam tout 1stBureauxdl Frame dl PotU Les OrientatloES onvelles Danssondernier Bulletin. l'Alliance ré- pnblicainedémocratiquepublie sous ce ti- Ire « les Partis politiques», un intéressant article qui ne saurait passer inaperpu. Get article fait une analyse, a la fois conscien- cieuse et pénétrante, de la situation ac- tuelle des partis politiques dans ,,nojre pays. II monlreIe parti socialistetoujours agissant,toujoursremuant, abritant, sous son unité de facade,des divergencessensi- bles d'opinionset de tendances. II indiijue Ia dislocationindéniabledu parti radical et radical-socialiste. II concl'ut è l'al- liance, nousdirions plus volontiersa la fu¬ sion des diversgroupements républicaius. Dans le parti socialiste,des minoritaires, essayistesencoretimides du maximalisme russe, chercheraientvolontiersa se mode- Ier sur lui. lis négligent de parti pris les exernplesmulfipliésde cette politiquema- ximaliste qui, a l'extérieur, s'abaisse et s'humilie devantl'ennemi, et qui, è l'inté- rieur, ne connait que les coups de force envers les institutions ou les hommesqui la gênent: commesi le maximalismevou- lait se vengerde ses humiliations a l'exté¬ rieur par ses violences a l'intérieur. Le parti socialistesembledonebien,cheznous, en voiede dissociation; lesuns iraienl aux exlrêmeset les autres se rapprocheraient volontiersdesradicauxsocialistesles plus avancés. Parmi ceux ci, mêmesmouvements.Les uns veulent, écoutant les appels socialis¬ tes ou faisant eux-mêmesdes invites em- firessées,mêler leur politique et prêter eurs hommesaux combinaisonsdes so¬ cialistesgouvernementaux.Et c'est préci- sémentcette tendance, aux contours cha- quejour plus nets et aux volontéssans ces- se plus impérieuses, conlre laquelles'élè- ve une importantefraction du parti radi¬ cal. Vainementcertains éléments avancés se défendront-ilsd'avoirattaché une im¬ portanceexagérée aux questions de per- sonnes.Lorsquele Comitédu commerceet dé l'industrie, par l'organe de son prési¬ dent, M. le sénateur Mascuraud, le lui rappelle,il ne fait qu'évoquer des souve¬ nirs dont la certitude s'impose a tout es¬ prit impartial. Questions de personnes tropsouventdominantessur les questions de principesavantla guerre, voilé ce que Ia politique radicale socialiste avancée è maintesfoisoffertaux yeuxdu paysattristé et Iroubléde querelles individuelles. Déjè,a Paris et dansles grandesvilles, c'étaient les errements de ceftains radi¬ caux; mais quelle» divisions ne semait- elle pas, surtout en provinceI Ont-elles donedisparudepuisla guerre, ces concep¬ tions étroitesde certainsmilitantsdu radi calisme? Elles ont été peut-être trés atté- nuées, mais il ne faut pas se dissimuler que, depuisquelque temps,des tentatives sont faites par quelquesradicauxsocialis¬ tes avancés pour dériver de nouveau les questions de principes vers des ques¬ tions de personnes. Ne sont-cepas quel- ques-uns de ces radicaux qui, è propos du droit commun appliquéa deux person- naiités radicales— un ancien ministre de l'intérieur, M. Malvy,un ancien président du Conseil, M. Gaillaux — parlaient de « charrettes» et de « fossés de Vincen- nes » ? Comparerl'arrestationd'Ettenheim, or- donnéëpar la volontéd'un seul, pratiquée, la nuit, par la forcesur le territoire étran- ger, aux formes régulières employéesau grand jour sur notresol, conformément aux iois, et ratifléespar lesAssembléesdélibé- rantes régulières,c'est peut-être excessif. Vouloirsouslraire aux informationsléga- les —ou en tout cas protestercontre elles —deuxhommeséminentsdu parti radical (M,Debierredisait, parlant de l'un d'eux : « L'un des nótres et non des moindres »), c'est vouloir que la justice ne soit pas égale pour tous, c'est rétablir des majestés parliculièresauxquelles il serait interdit de toucher,c'est pour tout dire subordon- ner les principes de justice aux considéra- tions de personnes. Ainsi, Ié encore,dans ce grand parti ra¬ dical, des flottements s'annoncent comme les précurseursde dispositions nouvelles. Voilapourquoil'appel de l'Allianceré- publicainedémocratiquevienté sonheure. L'Alliancene prétend pas imposer sa loi, ses volontésé des contradictcursrepentis ; elle offre,au contraire, son loyalconcours a des associéspossibles. On ne peut certes pas reprocher aux républicains modérés leurs exigencesni leur tyrannic; on pour- ran plutót déplorerparfois leur réserve et leur effacement.Maisl'Alliance,justiflant son titre et sonprogramme, peul être ie centre ou l'un des élémentsessenliels d'un vasteparti républicainqui, appuyésur les principes et réfraclaire aux querelles de personnes,continuera, après la guerre,une politiqueintérieure dont celle-eiaura mon- tré les bienfaits en politique nationale : 1union entre tous les citoyeuspour lespro- gres nécessaires. (Le Temps) LES MIHISTEES ITALIENS APARIS M. Orlando, président da Consêii des mi¬ nistres italieo. est arrivé é Paris mardi rtja- tin, é 10 h. 30, accompagné de MM Cresti, ministre de l'approvisionuement rtaiien, et Moscs, directeur des transports. Le3 minis- ties ont été repus é la gare de Lyon par Ie cornte Bonin-Longare, ambassadeur d'Italie é Paris, par le générai Mordacq, représen¬ tant M. Giemenceau. M. Orlando ne compte faire é Paris qn'an séjour de coarte durée. II se rendra sous peu è Londres, en compagnie de l'amiral Thaon de Revel qui doit prendre part au prochaiu Gonseil naval interaliié, et du gé¬ nérai Alfleri, ministre de la guerre d'Italie, qui tous deux sont nos hótes depuis trois jours. M. Clmienceau, a repu hier après-midi M. Orlando, président du Gonseil d'italie,et eut avec loi un long entretien. COMMUNIQUÉS OFFICIELS 1,262' JOtJTMVHJK FRANCE Paris, 22 Janvier, 14 heure*. En Champagne, un coup de main ennemi, k l'Ouest de la ferme Navarin, n'a donné aucun résu tat. Dans la région d'Aubarive, nos patrouilles ont rantené des prisonniers. Rten a signaler sur la este du front, Pfochaine Reunion du interaliié guerre Le Gomilé des présidents da Conseil et dei ministres de ia guerre interalliés, se rénnira é Versailles probablement la semaine pro- chaine, sous ia presidence de M.GIernencean. Les Etats-Unis et la Grèce seront repré- sentés. MM. Lloyd George et Orlando y assiste- ront. LesRclalioas entre I'ltaiieeties Etats-Unis A j'occasion de l'inangu ration des com¬ munications radiotélégraphiques entre l'lta lie et ies Etats-Uois, l'amiral Delbeno, mi¬ nistre de la marine, a envoys one depêche d salutations de ia marine itaüenne au pré¬ sident Wilson, qui a répondu, exprimant sa vive satisfaction du nouveau lien d'amitié entre i'ltaiie et les Etats-Unis. — Lés tarifs télégraphiques étr ngers sn- biront, è pirtir du lw février, 40 0/0 d'aug- mentation en raisoa de la hausse du cüange fiioiivemant dsns lehaut personnel DES COLONIES M. Henri S'mon, ministre des colonies, a iait signer au président de la Répub ique nn dccret qui comporte des nominations dans Ie hant personnel des colonies. M. Merlin, gouverneur de Madagascar, est nommé gouverneur générai de l'Afnque oc- C dentale Irarpaise, en remplacement de M Van Vollenhoven, reievé de ses functions sur demande, et mis éla disposition dn ministre de la guerre. M. Garbit, ancien gouverneur générai de Madagascar, par intérim, est noromé gou¬ verneur générai de Madagascar, mis en dts- ponibilité sur sa demande, it reste aux ar- mées. M. Angoulevant, gouverneur de l'Afrique équatoriale franpaise, sera chargé, nar dé- cret spécial, de l'intérim du gouvernement générai de l'Afrique occidentale franpaise, jusqu'é l'arrivee de M Merlin. II continuera a dinger en même temps le gonvernement générai de l'Afrique équatoriale franpaise. Cette mesure a ete prise pour que toutes nos colonies de 1Ou' st africain soient réu- nies sous la même autorité an moment va s'tff ctuer le noavean reerntemeot. M. Schrameck, prétet des Boncbes-du- , Rhone est nommé gonvernenr de Madagas- car . j Un important mouvement administratif est actueliement en preparation ; il sera pu- biié trés prociiainement. 23 heures. Un coup de main ennemi sur nos petitspos- tes au Hord de Reims a échoué sous nos feux. De notre cöié, nous avoirs réussi une incur sion dans les lignes allemandes k l'Ouost de la ferme Navarin. Notre dótachement a pé étré | ju&qu'a la troisiéme parallèhennemia et, après avoir opéré de nombreuses destructions, a ra¬ mend une dizaine de prisonniers. Sur la rive droite de la Meuse, la tutte d'ar- tillerie s'est poursuivie assez vive sur Ie front de Bezonvaux, au bois Le Chaume Rien k signaler sur te reste du front, GRANDE-BRETAGNE 22 Janvier, 14 heures. Des tentatives de coups de main ennemis ont échoué, la nuit dernière, k l'Est d'Ypres. Aucun autre événement important k signaler sur l'ensembie du front. 22 b. S0 Des rencontres de patrouilles nous ont per mis la nuit dernière d'enlever deux mitrail¬ leuses k l'Est d'Ypres. Au cours d'un coup de main exécuté ce ma- tin par l'ennemi sur un de nos postes au Sud de Saint Quentin deux de nos hommes ont dis¬ paru. L'artillerie allemande a montré quelque ac- tivité aujourd'hui sur le front de Cambrai. AVIATION — Par suite des fréquents orages de la journée, nos aviateurs se sont bornés, hier, k effectuer des opórations de réglages et de bombardement. Les nuages ayant disparu k la nuit, l'activité aórienne est devenue trés grande. Nous avons jbtè pius de deux cents bombes sur les centres d'aviation de la région de Courtrai et les can- tonnements ennemis de Routers et de Eunbeke Au cours des raids exócutés en Aliemagno deux tonnes de projectiles ont été jetées sur les aviéries da Thionville, les importantes voies de garage de Pernsdorf 4 quarante-huit kilomè tres Sud -Est de Metz et le nceud de chemin de ter d'Arnaville immédiatement au Sud do Ueiz. Un do nos appareils n'est pas rentré. quelques jours plus iard, a repoussé l'ennemi de Maghaira, qui est maintenant occupée par les Arabes, les Turcs s'étant retirés dans lo voisinage a'Uheida, a environ huil kilometres k l'Ouest de Ma'&n. S imultanément, au Nord, une autre force arabe, s'avanpant rapidement de Wadi Mousa, a oblige l'ennemi k évacuer la forêt de Hioh, occupant tout d'abord Chobek (la forêt formant terminus du chemin de far turc k voie étroito d'Aneiza), et ensuite Taliló, faisant prison- nière foute la garnison de ce dernier point, soit plus d'une centaine de Turcs. La perte de la forêt de Hich est trés sérieuse pour l'ennemi, puisque celui d dópend pres- que entièrement de cette région pour le com¬ bustible nécessaire a son service de chemins de far vers Médine. Tandis que ces opérations se poursuivaient, ud fort contingent arabe, operant sur la voie ferrêe, a obtenu un succès k la fois au Sud et au Nord de Ma'kn. Au Nord de Ma'kn les Arabes ont emporté Jouf-en-Dorouich, dans un brillant assaut, après un engagement sévère, qui a duré deux jours et dans lequel 80 Turcs ont 6tó tués et plus de 200 faits prisonniers. Un canon de campagne et quelques mitrailleuses oht ótó pris. Avant de se retirer avec les prisonniers et lo butin sur une position commandant la voio ferrée dans Ie voisinage deJouf, les Arabas ont détruit partiellement avec de la dynamite le pont du chemin de fer k six arches, et ils ont brilè les bkiiments de la gare, ainsi qu'une grande quantité du matériel rou'ant. Des coups de main effectuès avec succès contre la voie ferrée au Sud de Ma'kn sont également annoncés k Chadir-el-Haaj et k Tell Chahm. L'artillerie arabe a détruit plu- sieurs wagons dans ce dernier endroit, dé- molisant une partie des bkiiments de la gare. M£kn a été bombardée trois fois avec succès au cours des trois dernières semaines par des aviateurs anglais. Les bombes lancées ont ob¬ tenu, chaque fois, grand effet sur des caserne nes, des entrepóts turos, des bktiments et des voies ferrêes. Tous nos appareils sont revenue indemnes, en dépit du f u violent des canons de dófense et des mitrailleuses. Un aéroplane ennemi qui, venant de Ma'kn, tentait une reconnaissance, le 4 janvier, s'est écrasé dans les lignes arabes ; les deux occu¬ pants ont été tués. Dernière Heure ppourp de pai L'Empereur d'Autricho répondauPap9 Rome, 22janvier. La réponse de l'emperear d'Autricho k Ia note de Benoit XV protestant contre les bombardrments aeriens de diverses villes d'Italie est arrivée au Vatican. Charles I« reconoalt le bien-fondé de la proiestation pontificale, mais il déclare que ces bombardemeats sont les conséquences a'ane guerre cruelle. II fait rem trquer qn'it est trés difficile de distinguer les villes ou- vertes des autres. II a néanmoi is donné des ordres poor qu'è l'av^nir de nojveaux dé¬ sastres soient évitéï. Une note officieuse allemande . Ls Gieette ie l Allemagordu Nord éerit, au 'Of jet des néeooiitions menées a Brest-Utovsfr, qu^unaccord réidaot les relations politiques fu- tures est intervnnu entre les puissinc*s contrales et 1Ukraine..Le journal offleieuxajoute : Quant aux négqciations avec ia delégatio* de Petrograd, elles ont été en o « davan- tage relégaées au second plan. On n'a évi- demment pas basoin de nommer celui qid entrave la marche de ces dernières. Les né- gociateurs rasses ne perpoivetat pas que Is puissance sur laquelle ilg voudraient as« seoir la paix qui leur piait n'est autre chose, a I heure presente, qu'un squelette, une forme qui ne sera une réalité que lorsque par la paix sa raison d'ètre aura été léeitb mée. " Tro eky et ses collaborateurs ne davraient pas ignorerce fait. Si, malgré tout, ils tra¬ il faut laisser h In luetic I «"ij"" contre leur propre oeuvre, c'est qu'il misser a ia justice j y a des motifs qui ne sont pis comp ttibla* sa mission "— Paris, 22janvier. M. Murat, sénateur de I'Ardèche a écrit k M. Debierre en précisant qne le Comité ré¬ publicain dn Commerce et de l'industrie a repris son indópendance vis k vis du Comité exécotif, c'était p us spécialement en raison da vote par le C<mité de ia motion de faire imprimsr et distnbner ies discours de MM. Cail aux et Benaudel k ia chambre des depu- tés, ce qui tendait è faire prendre parti au Comité exécntif dans une affaire devant ras¬ ter strictement dans le domaine judiciaire. En Palestine 21 janvier, Samedt, au cours d'opêrations de patrouilles effectuées avec succès dans la région do la cóie, quelques prisonniers ont été faits. Dimancl ie, nos aéroplanes ont renouveló leurs raids do bombardement sur les camps ennemis et les dépots de marchandises qui se trouvent prés de la station de chemin de fer, k trois kilometres k l'Ouest de Ssbastyé (Sama¬ ria). Un aêroplane ennemi a été descendu hors de contröle. Une de nos machines a été forcée e'atterrir dans les lignes ennemies, mais elle fut détruite par son pilote et l'observateur avant l'arrivee des Turcs, Le nouveau gouverneur générai de l'Afrique occidentalefranqaiae UneConvention balgaro-ronmaine On msnde de Sofia. A la suite de tougs et laborienx pourpar¬ lers, Ie représentant du gouvernement boi- gare è Bucarest, assiste d'officiers allernands commes par Mackensen, a signé le 16 jan¬ vier, a Focsani, avec les déiegués du gouver¬ nement roumain de Jassy, nne convention relative a la mise en liberté et au rapatrie- ment de tous les Bulgares de Dobroudja et de Reu manie ainsi que des sujets roumains qui se trouvent inter nés en Moidavie. Le rapatriemeni des sujets bulgares réglé par une antre convention couclne le 14 dé- cembre a commence ie 20 janvier. Celui d°s sujets roumains s'effectuera k partir dn Sa du courant . En exécution de ces conventions an pre¬ mier groape d'eaviron cinq cants person¬ nes a eté remis le 88 janvier aux autorités M.MartialMerlin, gouverneur générai de Ma¬ dagascar, est nommé gouverneur générai de l'Afnque occidentale franpaise. Nóen I860,engage volontaire dans les chas¬ seurs a pied, oütit gagna rapidement les galons de sergent» il entra de bonne heure dans la car¬ rière coloniale. II débuta en 188"comme résident aux ïlesGam- bier jOcèanie1. Nommé ensuite administrateur aux Hes Marquises,puls au Sénégal, il fdt. en 1897 ch irgé des fonclions de secrétaire general au Congo. Aprés un ravage a ta Martiniquecom¬ me secrétaire générai, il fut nommé gouverneur de ia Guadeloupe en 190t. Gouverneur ensuite au Senegal, ildeviot, dans cette colonie, ie col¬ laborateur de M. Routue au gouvernement géné¬ rai de l'Afrique occidentale franpaise. Lorsque M Roume quilla l'Afrique occidentale franeaise, après avoir donné a notre grande possession africaine l'essor qu'elle avail Mors, M. Merlin fut nommé gouverneur g.-néral de l'Afrique équato- rtaie franeaise. Depuis 1908,il a administré cette colonie. M. Merlina organise, d'accord avec les Anglais, la coBquête du Csmeroun allemand U s'élait rendu sur place a Duala, pour s'eniecdre avec Ie Rénóral anglais Dobell sur l'organisation de l'ex- pédtlion qui a, comme on sail, abouti avec un plein succès 4 ia conquête de la colonie alle¬ mande. 11 a été, a cette occasion, cité a l'ordre du jour du pays. M.MartialMerlinest, depuis 1912,commandeur de la Lóglon d'bonneur. II suceéde, a Dakar,4 M.Van Vollenboven, qui ayait étó nommé le tt>mai 1917.par M Maginot alors ministre des colonies. M Van Vollenhoven qui o avait aceepté le poste de gouverneur géné- ral ae i'A. O F.^qae pour ua ceitain temps, sur les itisUnc "S(le M. Msginot,el qui a fail campa¬ gne sur le frofit francais, oü il a é»é deux fois Wessê, retourne au front, oü il reprend ses ga¬ lons de capiiaine. " b LesOpérations destroupes dnHedjaz 21 janvier. Une série d'importantes opérations entière- ment couvertes de succès ont été exécutées par l'armie du Nord de i'èmir Faipal, dans le voisinage de Ma'kn, sur la voie ferrée du Hed¬ jaz. . Au commencement de janvier, une fo"ce arabe partant de Fouafla, au Sud Ouest de Ma'kn , s'est emparée de la forte position tur- que d'Abou-Lissal, et après une nouvelle avance, En Afrlque Oriëntale 21 janvier, Wos troupes sont entrêes en contact avec une force ennémie dans le voisinage de la colline de Pamuni, k environ 80 kilometres au Sud- Ouest de Port-Amelia. Dans ia région de M'wombe M'arika, notre colonne du Nyassaland a occupé Luvambula- Boma, dans l'angle formé par le confluent du Luwam-Dula et du Luejenda, la retraite de l'en¬ nemi ayant ótó hktee par la destruction des ponts par les inondations. ITALIË Rome, 2! janvier. Vives actions des deux artilleries dans la ré¬ gion de Zurez et de Zugna. A l'Ouest de Marca, nous avons obligó les groupes ennemis en reconnaissance k se re- plier. Au Nord de Eagare, des patrouilles adverses furent rejetées. DANS LES BALKANS FRANCE Salonique, 21janvier. Les troupes britannlques ont exécuté un raid avec succès prés du lac Butkovo. Dans la vallöe de Skumbi, nous avons re¬ poussé de fortes reconnaissances ennemies. L' aviation britannique a bombarde les batte¬ ries et les établissements ennemis dans la ré¬ gion de Serres et un train sur la voie ferrée ds Serres k Drama. etIssPa/s-Bas Salon le Timet, il y a qneiqnes temps déié que des négociations se poursoiventè Loo- dres entre des représentant» des allies et des Pays-Bas, è l'effet de conclure nn accord qui ineitrait Ie tonnage h dlandais è la disposi¬ tion des aiiiés en éch :nge d'eliments et de matières premières permettant an commerce et aux industries de ia Holiande de conti¬ neer a fonctionner. On a lieu de croire quo le» négociations sont arrivés è une heurease conclusion. Les bases de l'accord sont maintenant soumises k l'approbation définitivedes gouvernement» allies et néerlandaii. Pinsienr» représentant» de ce dernier *ont retournés i ta Haye pour coaiérer avec la jSQHTorueHuni desPsyi-üa»/ ENGRANDE-BRETAGNE Le Cabinet de guerre Sir Edward Carson, ministre sans porte¬ feuille et membre du Comité direceur de la guerre, a adressé sa déraission, motivée par sa position personnelle daus ia question ir- landaise. Selon le Daily Express, c'est M. Walter Long, ministre des coionies, qui remplacera au cabinet de guerre sir Elward Carson, Sir Edward Carson et la question irlandalse Etant donné l'impasse dans laquelle trouve la convention irlandaise, la démis- sson de sir Edw. Carson n'a pas causé de surprise. Les termes de la Iettre de sir Edw. Carson k M. Lloyd George établissent neitement que la démistion n'est nuliement provoquée par des divergences de vues an sujet de la guer¬ re ; mais, étant donné qu'on faisait jntendre que Ia convention irlandaise approchait de ia rupture, sir Edw. Carsoa rendit comote qu'è. titre de chef des nationalistes de l'UI- ster, il occnpait ure position plutót anor- iuale daas le Cabinet de guerre qui aurait peot-ê re, en fin de compte, êi prendre une décision sur ia question irlandaise. Le correspondent parlementaire dn Daily News croit savoir que le président Wilson a fait récenament dr pressantss representa¬ tions au cabinet britannique, insistant sur son désir de voir résoudre la question ir- Aadaise. Le corre*por<dant ajoute que Ie sentiment générai est que ie gouvernement doit impo¬ ser ('application dss conditions d'un accord équitabie sur ia question dn « Home Rale. » Le Times annonce qua sir Edward Carson part poar Be!iast, Les Effectifg La Chambre des Commune» a voté tous let article» du bill dea effectifs. Visite du due de Connaught Le due da Connaughtest parti peur ia France iaidi ataha. SUJK _MKR La fln du a Breslau » et du « Gceben » ( Commmniquéofficiel de l'Amirauté ) On communique offleiellement Ie» nouveaux fleiaits suivanis sur t'eugagement naval qui eut lieu 4 l'eotrée de» Dardanelles: Le Gcebenet le Breslau apparnrent k I'en- trée des Dardanelles de bonne heure le 20 janvier et attaquèrent nos forces au Nord de l'tle d'lmbros. Le monitor Raglan et ie petit monitor N» 28 furent sérieusement toucbè» et conlèrent. Les navirés ennemis se dirigèrent vers leSud de l'i e d'Irnbros. Le Breslau entra dans nn de nos champs de mines et coula. Le Gceben, l'abandonnant, rebroussa chemin k toute vapenr dans ta direction des Dardanelles. Des destroyers turcs, venus an seconrs du Breslau, enga- gèrent le combat avec nos destroyejs et fn- rent repoussés. Prés de i'entrée dn déhroit, le Gcebentou¬ ch» une mine et son arrière accus nne in- Clinaison d'environ quinze degrés. II conii- nua néanmoins sa route a Vitesse réouite et finit par aller s'échouer a l'Ouest de la poin¬ te de Nagara. Le navire ennemi est conti- nueliemant bombardé par notre aviation. Nous avons recueilii 172 survivaots du Breslau, que nous avons faits prisonniers. Les noms des snrvivants dn Raglan et dn monitor N» 28 ne sont pas encore comma. Sur un total d'environ 310 hommes d'équi- page, on annonce qu'il y a déjè 132 snrvi¬ vants. Après Ie Combat naval des Dardanelles Le commodore, vicamte Brooina, neveu et héritier da lord Kitchener, qui commandait le Raglan, monitor coulé au cours du combat du Garken et du Breslau, a été sauvé et n'est pac blessé. La Holiande et les Etats-Unis Le gouvernement hollandai» a donné soa consentement poor l'atfrètement par le gou¬ vernement de» Etats-Unis de 80 bailments hoifandais actueUesseoi dsns ies ports amé- itotiju. Les Complols allernands en Argentina Buenos Aires, 2i janvier: Un complot organisé afin de faire explo- ser six wagons d'aicool destiné aux Allies a éte decouvert. La police a pn éviter la ca¬ tastrophe. II è'agirait d'un attentat alle- mand. A la " Patrie Allemande " Amsterdam, tl janvier. A la réunion de la Patrie Allemande, von Tirpiiz a dit : « La détermination de l'Alle- mand d'obtenir la vicioire ne fléchit pas. Malgré ia hitte et les grandes privations ia confiance dans l'armée reste illimitée. » la réunion a adopté une motion favorable è la paix dcmindantde rendre impossible k ia Grande Bretagne de détrnire un rival dan- gereux et de fo<cer ceile-ci è reconnaitre que i'Allemagae est soa égale. LesAllernands etlesnaviresneutm Stockholm, 22 janvier. Les Allernands ont capturó le vapenr da- nois Luna, chargé de socre pour Goteborg et le condnisirent a Svinemunde. Le gouvertiBrneat snedois a chargé Ie mi¬ nistro da Suèda è Bartin de protester. . . . r— compatit avec le bat poursaivi dans les négociations. Si les Russes ont cru pouvoir égarer Is peuple et l'armée aliem mds par teur ma¬ noeuvre, c'est qu'ils étaient dans nne igno¬ rance profoude sar Ia force et l'esprit de notre penple. Le résultat de l'accord coocln avec I'Ukraiae ne maaquera pas de se aca- duire. L'Allemagne et I' Ukraine La National Z itung, de Berue, qui peut étr* en mesure de conuai re les iuteutions aliemandes, écrit : L'Allemagne '-lent naturetlement 4 réserver les terriioire» en litige »ux Ukrainieas plutót qu'4 1* Russie oa aux Potonais. Les puissances coutraies espérent acquérir as allié naturel contre l'irredenta polonaise et contra la Russie révolutionnaire, et surtout assurer des moyens abond»nts de ravitaitlement. Les Ukrainiens, qui ne sont pas des théoriciens fanauques, mais dos démocrates d'esprit positif, paraissent disposes a tirer tou< los avmhge» possible»d'une situation momantanément favo¬ rable. Les résultats L°s organes oifieiei.i des bolcbsvik3 vont publier aujourd'hui un article émanant da Trotsky, laissant entendre que les pourpar¬ lers de paix è Brest- Litvosk ne semblent pas devoir donner d'antres résultats que eens obtenus jusqu'ici. Par suite des événement» des jonrs der- niers et tous les délénués n'etant pas encora arrivés, Ie Congrè» des Soviets des ouvriers et des soldats qui devait se réuntr !e 21 jan¬ vier, est recuió de denx ou trot» jours. Le comteCzernin a Vienne On mande de Vtenne : Le comte Cz*rnin est arrivé lundi, venant de Brest-Litovsk. Le Rationnement du Pain Paris, tl janvier. M. Boret a annoncé que le rationnement du pain a Paris et dans Ia banlieue aurait lieu a partir du 29 janvier sur la base de 300 grammes quotidiennement par personae. Condamnations d'Êspions Montpcllier,22janvier. Le Conseil de guerre a condamné k la pei¬ ne de mort Joseph Espandella, agé de 52 ans, origiaaire de Roaee. Arrète i Perpignaa le 8 novembre der- | nier pour intelligence avec l'ennemi, Espan¬ della s'élait évadé de la prison militaire ; il fat retrouvé è Agde alors qu'il se dirigeait vers i'Espagne. # Pari», 22 janvier. Le Con3eil de guerre de Paris a condmané eet après-midi è ia peine de mort uoor es- pionuage nn sujet suisse,. Henrt Nivergiei, 4gé de 26 ans. IESAFFAIRES ALTOTHUCTM Paris, 22 janvier. Dans l'après midi, M. Bonchardon a re? a la declaration d'un coionel francais qui a déposé dans l'instrnction onverte coatre M. Caillanx. Dsmain, sera entendu un générai en re¬ traite. Oa assure au Palai3 que d'après ('estima¬ tion de l'expart doyen chirgé de rechercher la valeur des titres trouves dans le ceftre- fort de Florence, ceux-ci valaieut è l'érais- sion 469,000 francs, dont 180,000 provenant de ta succession de la famine Raynouard, et au'ih atteignent actueliement ie chiffre de 220.000 francs. ' Le capitaine Mangin-Bocqnet a anjour- d'hui interrogé Turmel au sujet dn sejour qu'il a fait è_ Chalon-»ar-S>óa» è son retoar ae Suisse, il avait été appelé par nne carte postale siguée Ju lien. L'inculpé nie avoir séjoarné dans cette ville. Turmel, se disant pris de crise cardiaqne dans la nuit de dimanche è lundi, on dat faire appeler le médecin de la prison. Le capitaine rapporteur a désigné Ie docteur Socquet pour examiner l'état de santé de l'inculpé. Caissier dévalisé Paris, 22janvier. Ce matin, Ie caissier de la perception de Mootrouge, prés de Paris, portant 70 000 franc», tut dévalisé par deux individus qui, aorès l'avoir suivi dans un auto-taxi, sau- tèrent sur lui, coupèrent les courroies de sa sacoche, s'emparèrent deceiie-ci puis re- montèrent en automobile et disparurent k toute vitesse. LACRUEDELASEIKE Trojres, 21 janvier. La Seine, a Troyes, a baissé de 57 centimè- tre» en deux jours, par contre elle e»t en hausse è Nogent-sar-Seine oü semble passer le dernier flut. II atiaignati 2 mètres >1 nier et 2 jbMtmM p.aoiia. Les Êfénements deBessie Lasituationintérieure La terreur maximaliste Une dépêche de Petrograd publiée par les jour¬ naux de New-York doane quelques noureaus renseignemenls concu-nant l'assassinat de MM. Cbingaref et Kokochkine qui furent rnrmbres, tous deux. du cabiuet Kerensky. Le» matelots qui pirticipèrent a eet assassinat étaient au nom- bre d'uce dizaine. Dès leur eulrée dans I'böpital,i ils demandèrent oü se trouvaient les lits des deux anciens ministres. L'n instant après M. Ko- koebkine était lué de deux balles tanuis qu'il dormait ; M. Chirigaref,éveillé par le bruii, pro- testa conlre ce crime, six balie» lui furent tiróes et ies assassins quitiérent aussitöt l'hdpital. Le meurtre a causé une profonde émolion dans la capilale et semble y avoir réveille l'ir téiét po¬ litique endormi. Pariout de»groupes se torment ét discutent ardomment. L' Action des maximalistes Ls Pravda annonce que les froupes bol» oh»viks ont occupé Poltava, Akhtyrk r >a"sl« mêtne province et Troi't prés d Orenbourg. Lp cas Radek te Tempspublie les informations suivsntes sar le< antécédents de Sobelsonn, dd Radtk qui a pris osrt aux négociations russo-aliem.«ndes da Pitrogrsd, comme président de la délégatioa maximaliste: M Konrad Haenisch, député socia'iste ma« joritaire è la Chrrabr» prussienue, publie dans les Nouvelles de Dasteldorf un article destiné è d feudre Krii RtJek contre lee sonppons dont ce persomage est lobjet chez les socialistes allernands eux-mêmes. Après avoir rappelé que Radek (de soa vrai noni Sobelsoho) est origiuaire de Cra- covie et qu'il a pris part è la revolution ras¬ se de 1905, Particle raconte qn'il a ensnite vécu en Allemagne, il s'est iivré è de vioientes polémiquea contre le centra et le droite de la Soeiaidemokratie allemande t Cette attitude catégo ique lui attira de nom- breux ennemis personnels, car 4 la violence de sa polómique il joignail un manque de taci ca- raciérisé. II était complëtemont dénué de cette reserve que devralt s'imposer l'étranger, méme Ie rnieuxdoué, lorsqu'il assists au sein d'un partt 4 des discussion»d'ordrc privé. Rid^k finit par se mêler de questions d'affaires toutes pratique*, qui intéressaienl la vie intérieure du parli et na le r gardaient nuliement. Aussi le* ennemis qu'il s'étaii créés parmi ses coreligionnairts politique* n'eurenl-ils plus aucun mécagement 4 son égard: ils réveilléront et utllisèrent conlre Radek tous les bruits féchenx qui avaiant couru sur lui aux jours troubles de la première revolution russe. Les plus regrettables d scussions s'éievèrent i ce sujet dans la presse et les congres du parti, si hien qu'après avoir éte exclu d'ahord par une fraction de la social-démocratie polonaise, Ra- dek fut écarté du parti alb-mand A cette époque, je suis intervenu avec énergie en sa faveur ; ja reste persuadé que les accusations d'ordre per¬ sonnel qui oni été lancées contra lui sont san» fondement ; et je suis fermement conviincu qua le n proche qu'on lui a fait plus tard d'etre un agent de la police, n'est qu'un vain bavtrd (ga. On ne sait ce que vaut ce certifieat de mo- raliié décerné aujourd'hui par, M. Haemsch è Badtk. mais ii est iuteressant de savoir, par un témoiu aussi autorisé, que Radek s été exciu de la Sozialdemokratie sous Prn- ca Ipation d'être un agent de la police im¬ periale. Sar les avatars de Radek pendant in guerre, M. Haen sch doane encore lee rensnignemeats ci-d*ssons : L'Angleterre s'opposa, l'été dernier, te retoar dans leur pays d'un grand nombre de révolu¬ tionnaire» russe» ; mais trice au gouvernement allemand, Us purest quitter la Suiase dans dee wsgons plombes,traverser l'All»magneet se ren¬ dre en Russie par la Suède. Radrit se trouvalt parmi ceux qui tcoomp*gn«ie»t ces révoiutinn- n«ire« (us leer prodigicox roysgs on pays

IICwtims— MMATHmm—I»CatiMB P>ges| M nJanviw!«» … · 2017. 3. 23. · 3fTIn»—f1X3fS Ptgesj IICwtims— MMATHmm—I»CatiMB P>ges| M nJanviw!«» Ateniitrttcor-Mteat-Gfcut

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  • 3fT In» — f 1X3fS Ptgesj II Cwtims— mmMMATH—I»CatiMB P>ges| M n Janviw!«»Ateniitrttcor-Mteat-GfcutO. RANDOLET

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    LesOrientatloESonvellesDanssondernier Bulletin. l'Alliance ré-pnblicainedémocratiquepublie sous ce ti-Ire « lesPartis politiques», un intéressantarticle qui ne saurait passer inaperpu. Getarticle fait une analyse, a la fois conscien-cieuse et pénétrante, de la situation ac-tuelle des partis politiques dans ,,nojrepays. II monlreIe parti socialistetoujoursagissant, toujoursremuant, abritant, soussonunité de facade,des divergencessensi-bles d'opinionset de tendances. II indiijueIa dislocationindéniabledu parti radicalet radical-socialiste. II concl'ut è l'al-liance, nousdirionsplus volontiersa la fu¬sion des diversgroupements républicaius.Dansle parti socialiste,desminoritaires,essayistesencoretimidesdu maximalismerusse, chercheraientvolontiersa se mode-Ier sur lui. lis négligent de parti pris lesexernplesmulfipliésde cette politiquema-ximaliste qui, a l'extérieur, s'abaisse ets'humiliedevantl'ennemi, et qui, è l'inté-rieur, ne connait que les coups de forceenvers les institutionsou les hommesquila gênent : commesi le maximalismevou-lait se vengerde ses humiliations a l'exté¬rieur par ses violences a l'intérieur. Leparti socialistesembledonebien,cheznous,en voiede dissociation; lesuns iraienl auxexlrêmeset les autres se rapprocheraientvolontiersdes radicauxsocialistesles plusavancés.Parmi ceux ci, mêmesmouvements.Lesuns veulent, écoutant les appels socialis¬tes ou faisant eux-mêmesdes invites em-firessées,mêler leur politique et prêtereurs hommesaux combinaisonsdes so¬cialistesgouvernementaux.Et c'est préci-sémentcette tendance, aux contours cha-quejour plusnets et aux volontéssans ces-se plus impérieuses,conlre laquelles'élè-ve une importantefraction du parti radi¬cal. Vainementcertains éléments avancésse défendront-ilsd'avoir attaché une im¬portanceexagérée aux questions de per-sonnes.Lorsquele Comitédu commerceetdé l'industrie, par l'organe de son prési¬dent, M. le sénateur Mascuraud, le luirappelle, il ne fait qu'évoquer des souve¬nirs dont la certitude s'impose a tout es¬prit impartial. Questions de personnestropsouventdominantessur les questionsde principesavantla guerre, voilé ce queIa politiqueradicale socialiste avancée èmaintesfoisoffertauxyeuxdu paysattristéet Iroubléde querelles individuelles.Déjè,a Paris et dansles grandesvilles,c'étaient les errements de ceftains radi¬caux; mais quelle» divisions ne semait-elle pas, surtout en provinceI Ont-ellesdonedisparudepuisla guerre, ces concep¬tions étroitesde certainsmilitantsdu radicalisme?Ellesont été peut-être trés atté-nuées, mais il ne faut pas se dissimulerque, depuisquelque temps,des tentativessont faitespar quelquesradicauxsocialis¬tes avancés pour dériver de nouveau lesquestions de principes vers des ques¬tions de personnes. Ne sont-cepas quel-ques-uns de ces radicaux qui, è proposdu droit commun appliquéa deux person-naiités radicales— un ancienministredel'intérieur, M. Malvy,un ancienprésidentdu Conseil, M. Gaillaux— parlaient de« charrettes» et de « fossés de Vincen-nes »?Comparerl'arrestationd'Ettenheim, or-donnéëpar la volontéd'un seul, pratiquée,la nuit, par la forcesur le territoire étran-ger, aux formes régulières employéesaugrand jour sur notresol,conformémentauxiois, et ratifléespar lesAssembléesdélibé-rantes régulières,c'est peut-être excessif.Vouloirsouslraireaux informationsléga-les—ou en tout cas protestercontre elles—deuxhommeséminentsdu parti radical(M,Debierredisait, parlantde l'un d'eux:« L'un des nótreset nondes moindres »),c'est vouloir que la justice ne soit paségalepour tous, c'est rétablir des majestésparliculièresauxquelles il serait interditde toucher,c'est pour tout dire subordon-ner les principesdejustice aux considéra-tions de personnes.Ainsi, Iéencore,dans ce grandparti ra¬dical, des flottements s'annoncent commeles précurseursde dispositions nouvelles.Voilapourquoil'appel de l'Allianceré-publicainedémocratiquevienté sonheure.L'Alliancene prétend pas imposer sa loi,ses volontésé des contradictcurs repentis ;elleoffre,au contraire, son loyalconcoursa des associéspossibles. On ne peut certespas reprocher aux républicains modérésleurs exigencesni leur tyrannic; on pour-ran plutótdéplorerparfois leur réserve etleur effacement.Maisl'Alliance,justiflantson titre et sonprogramme, peul être iecentre ou l'un desélémentsessenliels d'unvasteparti républicainqui, appuyésur lesprincipes et réfraclaire aux querelles depersonnes,continuera,après la guerre,unepolitiqueintérieure dont celle-eiauramon-tré les bienfaits en politique nationale :1unionentre tous les citoyeuspour lespro-gres nécessaires.

    (LeTemps)

    LESMIHISTEESITALIENSAPARISM. Orlando, président da Consêii des mi¬nistres italieo. est arrivé é Paris mardi rtja-tin, é 10 h. 30, accompagné de MM Cresti,ministre de l'approvisionuement rtaiien, etMoscs, directeur des transports. Le3 minis-ties ont été repus é la gare de Lyon par Iecornte Bonin-Longare, ambassadeur d'Italieé Paris, par le générai Mordacq, représen¬tant M. Giemenceau.M. Orlando ne compte faire é Paris qn'anséjour de coarte durée. II se rendra souspeu è Londres, en compagnie de l'amiralThaon de Revel qui doit prendre part auprochaiu Gonseil naval interaliié, et du gé¬nérai Alfleri, ministre de la guerre d'Italie,qui tous deux sont nos hótes depuis troisjours.

    M. Clmienceau, a repu hier après-midi M.Orlando, président du Gonseil d'italie,et eutavec loi un long entretien.

    COMMUNIQUÉSOFFICIELS1,262' JOtJTMVHJK

    FRANCEParis, 22 Janvier, 14 heure*.

    En Champagne, un coup de main ennemi, kl'Ouest de la ferme Navarin, n'a donné aucunrésu tat.Dans la région d'Aubarive, nos patrouillesont rantené des prisonniers.Rten a signaler sur la este du front,

    PfochaineReunionduinteraliié

    guerre

    Le Gomilé des présidents da Conseil et deiministres de ia guerre interalliés, se rénniraé Versailles probablement la semaine pro-chaine, sous ia presidence de M.GIernencean.Les Etats-Unis et la Grèce seront repré-sentés.MM. Lloyd George et Orlando y assiste-ront.

    LesRclalioasentreI'ltaiieetiesEtats-UnisA j'occasion de l'inangu ration des com¬munications radiotélégraphiques entre l'ltalie et ies Etats-Uois, l'amiral Delbeno, mi¬nistre de la marine, a envoys one depêched salutations de ia marine itaüenne au pré¬sident Wilson, qui a répondu, exprimant savive satisfaction du nouveau lien d'amitiéentre i'ltaiie et les Etats-Unis.— Lés tarifs télégraphiques étr ngers sn-biront, è pirtir du lw février, 40 0/0 d'aug-mentation en raisoa de la hausse du cüange

    fiioiivemantdsnslehautpersonnelDES COLONIES

    M. Henri S'mon, ministre des colonies, aiait signer au président de la Répub ique nndccret qui comporte des nominations dansIe hant personnel des colonies.M. Merlin, gouverneur de Madagascar, estnommé gouverneur générai de l'Afnque oc-Cdentale Irarpaise, en remplacement de MVan Vollenhoven, reievé de ses functionssur demande, et mis éla disposition dnministre de la guerre.M. Garbit, ancien gouverneur générai deMadagascar, par intérim, est noromé gou¬verneur générai de Madagascar, mis en dts-ponibilité sur sa demande, it reste aux ar-mées.M. Angoulevant, gouverneur de l'Afriqueéquatoriale franpaise, sera chargé, nar dé-cret spécial, de l'intérim du gouvernementgénérai de l'Afrique occidentale franpaise,jusqu'é l'arrivee de M Merlin. II continueraa dinger en même temps le gonvernementgénérai de l'Afrique équatoriale franpaise.Cette mesure a ete prise pour que toutesnos colonies de 1Ou' st africain soient réu-nies sous la même autorité an moment oüva s'tff ctuer le noavean reerntemeot.M. Schrameck, prétet des Boncbes-du- ,Rhone est nommé gonvernenr de Madagas-car . jUn important mouvement administratifest actueliement en preparation ; il sera pu-biié trés prociiainement.

    23 heures.Un coup de main ennemi sur nos petitspos-tes au Hord de Reims a échoué sous nosfeux.De notre cöié, nous avoirs réussi une incursion dans les lignes allemandes k l'Ouost de laferme Navarin. Notre dótachement a pé étré| ju&qu'a la troisiéme parallèhennemia et, aprèsavoir opéré de nombreuses destructions, a ra¬mend une dizaine de prisonniers.Sur la rive droite de la Meuse, la tutte d'ar-tillerie s'est poursuivie assez vive sur Ie frontde Bezonvaux, au bois Le ChaumeRien k signaler sur te reste du front,

    GRANDE-BRETAGNE

    22 Janvier, 14 heures.Des tentatives de coups de main ennemis ontéchoué, la nuit dernière, k l'Est d'Ypres.Aucun autre événement important k signalersur l'ensembie du front.

    22 b. S0Des rencontres de patrouilles nous ont permis la nuit dernière d'enlever deux mitrail¬leuses k l'Est d'Ypres.Au cours d'un coup de main exécuté ce ma-tin par l'ennemi sur un de nos postes au Sudde Saint Quentin deux de nos hommes ont dis¬paru.L'artillerie allemande a montré quelque ac-tivité aujourd'hui sur le front de Cambrai.AVIATION — Par suite des fréquents oragesde la journée, nos aviateurs se sont bornés,hier, k effectuer des opórations de réglages etde bombardement.Les nuages ayant disparu k la nuit, l'activitéaórienne est devenue trés grande. Nous avonsjbtè pius de deux cents bombes sur les centresd'aviation de la région de Courtrai et les can-tonnements ennemis de Routers et de EunbekeAu cours des raids exócutés en Aliemagnodeux tonnes de projectiles ont été jetées sur lesaviéries da Thionville, les importantes voies degarage de Pernsdorf 4 quarante-huit kilomètres Sud-Est de Metz et le nceud de chemin deter d'Arnaville immédiatement au Sud doUeiz.Un do nos appareils n'est pas rentré.

    quelques jours plus iard, a repoussé l'ennemide Maghaira, qui est maintenant occupée parles Arabes, les Turcs s'étant retirés dans lovoisinage a'Uheida, a environ huil kilometres kl'Ouest de Ma'&n.S imultanément, au Nord, une autre forcearabe, s'avanpant rapidement de Wadi Mousa,a oblige l'ennemi k évacuer la forêt de Hioh,occupant tout d'abord Chobek (la forêt formantterminus du chemin de far turc k voie étroitod'Aneiza), et ensuite Taliló, faisant prison-nière foute la garnison de ce dernier point,soit plus d'une centaine de Turcs.La perte de la forêt de Hich est trés sérieusepour l'ennemi, puisque celui d dópend pres-que entièrement de cette région pour le com¬bustible nécessaire a son service de cheminsde far vers Médine.Tandis que ces opérations se poursuivaient,ud fort contingent arabe, operant sur la voieferrêe, a obtenu un succès k la fois au Sud etau Nord de Ma'kn.Au Nord de Ma'kn les Arabes ont emportéJouf-en-Dorouich, dans un brillant assaut,après un engagement sévère, qui a duré deuxjours et dans lequel 80 Turcs ont 6tó tués etplus de 200 faits prisonniers. Un canon decampagne et quelques mitrailleuses oht ótópris.Avant de se retirer avec les prisonniers etlo butin sur une position commandant la voioferrée dans Ie voisinage deJouf, les Arabasont détruit partiellement avec de la dynamitele pont du chemin de fer k six arches, et ilsont brilè les bkiiments de la gare, ainsi qu'unegrande quantité du matériel rou'ant.Des coups de main effectuès avec succèscontre la voie ferrée au Sud de Ma'kn sontégalement annoncés k Chadir-el-Haaj et kTell Chahm. L'artillerie arabe a détruit plu-sieurs wagons dans ce dernier endroit, dé-molisant une partie des bkiiments de la gare.M£kn a été bombardée trois fois avec succèsau cours des trois dernières semaines par desaviateurs anglais. Les bombes lancées ont ob¬tenu, chaque fois, grand effet sur des casernenes, des entrepóts turos, des bktiments et desvoies ferrêes.Tous nos appareils sont revenue indemnes,en dépit du f u violent des canons de dófenseet des mitrailleuses.Un aéroplane ennemi qui, venant de Ma'kn,tentait une reconnaissance, le 4 janvier, s'estécrasé dans les lignes arabes ; les deux occu¬pants ont été tués.

    DernièreHeureppourparlersdepaixL'Empereurd'Autricho

    répondau Pap9Rome, 22janvier.

    La réponse de l'emperear d'Autricho k Ianote de Benoit XV protestant contre lesbombardrments aeriens de diverses villesd'Italie est arrivée au Vatican.Charles I« reconoalt le bien-fondé de laproiestation pontificale, mais il déclare queces bombardemeats sont les conséquencesa'ane guerre cruelle. II fait rem trquer qn'itest trés difficile de distinguer les villes ou-vertes des autres. II a néanmoi is donné desordres poor qu'è l'av^nir de nojveaux dé¬sastres soient évitéï.

    Unenote officieuse allemande. Ls Gieette ie l Allemagordu Nord éerit, au 'Ofjet des néeooiitions menées a Brest-Utovsfr,qu^unaccord réidaot les relations politiques fu-tures est intervnnu entre les puissinc*s contraleset 1Ukraine..Le journal offleieuxajoute :Quant aux négqciations avec ia delégatio*de Petrograd, elles ont été en o « davan-tage relégaées au second plan. On n'a évi-demment pas basoin de nommer celui qidentrave la marche de ces dernières. Les né-gociateurs rasses ne perpoivetat pas que Ispuissance sur laquelle ilg voudraient as«seoir la paix qui leur piait n'est autre chose,a I heure presente, qu'un squelette, uneforme qui ne sera une réalité que lorsquepar la paix sa raison d'ètre aura été léeitbmée. "Tro eky et ses collaborateurs ne davraientpas ignorerce fait. Si, malgré tout, ils tra¬

    il faut laisser h In luetic I «"ij"" contre leur propre oeuvre, c'est qu'ilmisser a ia justice j y a des motifs qui ne sont pis comp ttibla*sa mission "—

    Paris, 22janvier.M. Murat, sénateur de I'Ardèche a écrit kM. Debierre en précisant qne le Comité ré¬publicain dn Commerce et de l'industrie arepris son indópendance vis k vis du Comitéexécotif, c'était p us spécialement en raisonda vote par le C1 nieret 2 jbMtmM p.aoiia.

    LesÊfénementsdeBessieLasituationintérieureLa terreur maximaliste

    Une dépêchede Petrograd publiée par les jour¬naux de New-York doane quelques noureausrenseignemenls concu-nant l'assassinat de MM.Cbingaref et Kokochkine qui furent rnrmbres,tous deux. du cabiuet Kerensky. Le»matelotsqui pirticipèrent a eet assassinat étaient au nom-bre d'uce dizaine. Dès leur eulrée dans I'böpital,iils demandèrent oü se trouvaient les lits desdeux anciens ministres. L'n instant après M.Ko-koebkine était lué de deux balles tanuis qu'ildormait ; M. Chirigaref,éveillé par le bruii, pro-testa conlre ce crime, six balie» lui furent tiróeset ies assassins quitiérent aussitöt l'hdpital.Le meurtre a causé une profondeémolion dansla capilale et semble y avoir réveille l'ir téiét po¬litique endormi. Pariout de»groupes se tormentét discutent ardomment.

    L'Action des maximalistesLs Pravda annonce que les froupes bol»oh»viks ont occupé Poltava, Akhtyrk r >a"sl«mêtne province et Troi't prés d Orenbourg.

    Lp cas Radekte Tempspublie les informations suivsntes sarle< antécédents de Sobelsonn, dd Radtk qui apris osrt aux négociations russo-aliem.«ndes daPitrogrsd, comme président de la délégatioamaximaliste:M Konrad Haenisch, député socia'iste ma«joritaire è la Chrrabr» prussienue, publiedans les Nouvelles de Dasteldorf un articledestiné è d feudre Krii RtJek contre leesonppons dont ce persomage est lobjetchez les socialistes allernands eux-mêmes.Après avoir rappelé que Radek (de soavrai noni Sobelsoho) est origiuaire de Cra-covie et qu'il a pris part è la revolution ras¬se de 1905, Particle raconte qn'il a ensnitevécu en Allemagne, oü il s'est iivré è devioientes polémiquea contre le centra et ledroite de la Soeiaidemokratie allemande tCette attitude catégo ique lui attira de nom-breux ennemis personnels, car 4 la violence desa polómique il joignail un manque de taci ca-raciérisé. II était complëtemont dénué de cettereserve que devralt s'imposer l'étranger, mémeIe rnieuxdoué, lorsqu'il assists au sein d'un partt4 des discussion»d'ordrc privé. Rid^k finit par semêler de questions d'affaires toutes pratique*,qui intéressaienl la vie intérieure du parli et nale r gardaient nuliement. Aussi le* ennemis qu'ils'étaii créés parmi ses coreligionnairts politique*n'eurenl-ils plus aucun mécagement 4 son égard:ils réveilléront et utllisèrent conlre Radek tousles bruits féchenx qui avaiant couru sur lui auxjours troubles de la première revolution russe.Les plus regrettables d scussions s'éievèrent ice sujet dans la presse et les congres du parti,si hien qu'après avoir éte exclu d'ahord par unefraction de la social-démocratie polonaise, Ra-dek fut écarté du parti alb-mand A cette époque,je suis intervenu avec énergie en sa faveur ; jareste persuadé que les accusations d'ordre per¬sonnel qui oni été lancées contra lui sont san»fondement ; et je suis fermement conviincu quale n proche qu'on lui a fait plus tard d'etre unagent de la police, n'est qu'un vain bavtrd (ga.On ne sait ce que vaut ce certifieat de mo-raliié décerné aujourd'hui par, M. Haemschè Badtk. mais ii est iuteressant de savoir,par un témoiu aussi autorisé, que Radek sété exciu de la Sozialdemokratie sous Prn-ca Ipation d'être un agent de la police im¬periale. Sar les avatars de Radek pendantin guerre, M. Haen sch doane encore leerensnignemeats ci-d*ssons :L'Angleterre s'opposa, l'été dernier, te retoardans leur pays d'un grand nombre de révolu¬tionnaire» russe» ; mais trice au gouvernementallemand, Uspurest quitter la Suiase dans deewsgons plombes, traverser l'All»magneet se ren¬dre en Russie par la Suède. Radrit se trouvaltparmi ceux qui tcoomp*gn«ie»t ces révoiutinn-n«ire«(us leer prodigicox roysgs on pays

  • fj? II irvre reredi 5.1 Janvier t*M9 ■ .trjiwcmmOs derolm mois, il s'oecupail aeivcment »Sfeekbolmdn cirigi r IB SfrVicc Cc la presteêtraBgère pour Ie eompic des bolchevik».Ce quinc l'emtécbsK pas de eollaborer de eeltp "rille afa Brtmtr Arbiter Politik, organe des socialislesellcmands les pius avancés.M. Ifatnisch indiquo aussi qne Radeh estchargé de diriger i'Agence téh graphione dePe: rograd. II ajoute que les repmemants dugouvernement allemand dofaent é re biensurpris d'avoir affaire 4 lui. Pent etre leurgnprise est-elle moins grande que ne ie dittl. Haenisch.

    DansTAmériquedu SudLeaNitratesdu Chili

    Le ministre du Chili a Lond'es conflrmequ'i! existe des négociatious enlre son gou¬vernement et les puissances de l'Enientepour l'achat de toute la production dts ni¬trates.Cette opération se fcrait snr les mêmesbases que cedes snr lesquelles s'est traitéi'achat des biés argentics.Les.negotiations se poursuivent dans lemeiüeur espiit des deux eótés, mais avantde pouvoir aboutir, plusieursquett onscom-plexes s'y rapportant devront aoparavantêtre réglées.Les intriguesallemandea

    Le jonrnat El Dut annonce qu'il s'organisenne grande grève simultanée en Argentineet en Uruguay, a i'instigation d'agenis aile-mands, pour empêchsr I'exporiation deseéréales et des viandes pour les Alliós. Lesgouvernemenls argenlin et urugayen sesont mis a'accord pour prévenir ce mouve¬ment.L®sNaviresallenaudsinternesau BrésilL'Allemagce, par 1'intermédiaire de la lé-gation des Pays-Bas, a présenté au gouver¬nement brésilien one vive protestation eon-tre l'accord Iranco-brésiüen pour l'ntilisa-tion de; navires al emands.La réponsedn ministre des affaires étran-gèies, M.Nilo Pecanha, formulae en termesnets, est tiès énergique.

    EN ITALIËün Manifeste du Parii réformlsfe

    ilalienLe parii socialisie réformiste vient de vo¬ter tin oi'dre du jour affirmant 4 nouveau lanécessité de la guerre pour faire triompherles idéés de liberté, de jostiee et de démo¬cratie. II fait ressortir qn'après ies discoursde MM.Lloyd George, W-lson et Pichon, ildtvi nt nécessaire que i'Entente publie unprogramme coliectif, et precise ses vues surle désimment, I'arbitrage, la publicationdes traites internationaux, le déveioppementautonome des peupies et la liberté pourtons de se grouper scion Iturs «ffinités eth-niques.Le parti engage l'ftalie 4 taire prévaloirdans les milieux ouvriers de FEntente cettedéciaration coileciive des principes eonfor-mes a ia démocratie.La propaganda défaiftste

    On a arrêté 4 Milan, pour propaganda dé-ïaitiste, Mme Corradina Lsza'rd, beiie soeurde M. Constantino Ltzzari, secrétaire duparti scciaiiste officie! üaiien.

    EM AETKICI1ELe mouvement populaire et ies Chefs

    muitairesLe général von Arz, chef d'état-major au-Iricliien, a fait, 4 1'Arbetter Zeitung de Vien-ne une longue déciaration, dans iaquelle ila dit qu'il eomprenait i'émotiou des classesouvrieres. mais qu'on arriverait 4 les con-vaincre. Ni le gouvernement, ni le haateommandement ne mettent d'cbstacle a iapaix « Je ne suis pas, a dit ie chef ö'état-major, un homme politique. Je ne suis in-formé des négociations qu'au point de vuemilitaire, mais je puis vons affirmer aveccertitude que, pas plus en nos rangs qu'ansein du gouvernement, il n'y a personnequi voudrait retaraer on différer la paix. Leöesir de paix est général. »Le général von Arz a demandé ensuite auxeuvriers d'avoir la patience et la confiance,de ne pas oubiier que les empires cenirauxne oeuvent pas évacuer immediate inent lesrégions occupées.

    Crlse minisférieSIeUne dépêche de Berlin, via Amsterdam,dit que von Seidler, premier roinisire autri-chieB a déruissionné.M. Toggenburg est chargé de former lecabinet.Le nouveau génératlssime

    Le général Boroevitch est nornmé géné-raiissime auir.cnien, en remplacement del'arcbiduc Eugèae.

    kterpiètes aupiès des Ansées aliiées

    En vue de faciliter Ie recrutement des interprè-tes suprès de: srmée acgiais.'s et sméricaines,les hommes dégagcs de touie obligationmi ilaire,«onnaissant parfauement l'anglsis et siisecp iblesde Ssfisfaire8 l'ewplui. sont p:iés d'envoyer. avantIe 31 jen vier courant, une (fmvndo par écrit a M.Ie géner»! commandant la 3»région, 5, rue du Mou-Itoet a Bonen, paries soinsduquel ils seront con-voqiiés ullérieuremeflt, s'il y a lieu, pour subir unexamen.Les demandes indiqaeront Ia sHuaüon de fa¬milie des candidats et les apiiludrs parllculières,diplênues, dactylographie, sténograpbie, equita¬tion. connaissances des Ungues ètrangérc-s, etc.).Leecandidals sont informés qu'ils ne pourrontéire désigiies qn'a condilion de contracier, aprésavoir smisMIta l'exaroen, un engagement volon¬taire special comme interprets homme de tros¬je.

    LISSUCCESSIONSDESMILITA1P.ESÏUE8 A L'ES^'liSII

    Le ministre des finances, après entente aveeIe niifcistre Ai l'intérieur, vient par l'mtermé-ffiaire des prefets de donner des ïnstrueiions atous les maires de France, tendant s sinsplifierlesaéinarches que doiveni faire les families pour en-trer en possession de la succession des mililai-res décèdés. principaleuient en ca qui eoncerneLeBWissementdu carnet de péeule.Dorénavant les maires auront a déiivrer, dansla raesure du possible, aux intéressés ies eertifi-•ais de proprièté utiles, de facon a leur éviter iesfrais et démarches qui leur étaient imposès jus-quicl.

    INFORMATIONLe maurais temps

    Irpois plus lie quarar.te-huit beures, unouragan est déchainé snr la région ds La Pa-lisse, esdenamagtantdes tORures et Feaver-sant des cheuinées, mais on ne signaie pasé'accident grave de personnes.P. r suite du dégel, ies cours d'ean de iarégion ée Gueugnon (Saöne-et-Loire), sontan crue. Ea plasiears endroKs, les glagonsforment des barrages qui detournent le cou¬rant, causaal des inondations. Le barrageplacént hirivtèral'Arrouia été euporlé.

    RUCONSEILMUNICIPALO I -m

    Séance dLu SS Janvier lö!8

    Présidence d© MORGAND,

    LE PERSONNEL AUXILIAIRE DES SERVICES MÜNiClPAUX

    EES OUVRIERS MUNICIPAUX

    CreationdsCrèsliesdonslesportiersfiotre-OaniBet Soint-Frenpiset deFEiire

    Le Gonsei! Municipal s'est rénni bier après- 1midi, a six heiures, poer cléübsrer sur nnordre du jour comportant douze qnesiions.li ne s'est separé qn 4 dix beufes du soir,après avo r aéliberé sur cinq que stions seu-lement. Cette =imple constatation vaut tousles cornnn niaires que i'on pourrait formu-ier sur les discours sup.uflns — et le tempsperdu en de vèii-.ables logomachies.M. Morgand maire présidait, assisté de M.Jennequin adjoint et de MM.Frank Basset,Ma'llart et Burand-Yel faisact fonctionsd'sdjoiot. Etarnnt ea ootre présents : MM.Bricks, Barrier, Allan, Le Chape tain, Dé-liet, Grenier-Lemarchand, Lang, LronMeyer, B'-gouea-Demeaux, Auger, de Grand-mai.-on, Brct, Encontre, Masqueüer.M. le Maire, an nom de l'Aominlstratton,rappeiie que M. Encontre, conseiiier muni-pal, vient d'etre frappé dans ses plns chèresaff-ctions par la mort de sa lille, Mile Yvon¬ne Encontre qui dt'puis neet aas exeryaitles lonciioas de dactylographe au secretariatde l'llö'.ei do Vtiie. M. Ie M-ire se fait l'imer-prète dn Coss -il pour exprimer a M. En¬contre ies condoléances de tous ses col-lègoes.li ex prime égalament les condii'éances del'a'sembiee a la familie de M. Thomas, eoii-cieige de ia Mairio, décédé.

    CommunicationsL'Adininistratioü fait au Conseil une sériede communications dont les principales sontles suivantes :— Bfmerciements du persoiinsl des ser¬vices municipaux ponr le rclèvemrnt de3traiiemcnls récernment votö psr ie Conseil.— Leitra de M. ie Commissaire ceniral fai-sant connsi r -qu'il a rrpu les remerciementsdu capitiine Fuzpatrick, chef de i'A. J?. M.britarmiquo pour ie concours que a 'a cesséde lui porter ia police havraise.— M. Justin Godard, so is-secréiaire d'Etat4 la Guerre, a atiressa une lettre a i'Adruinis-traiion l'info'mant de la suppression deI'hópital anxiliaire du Cercle Franklin. Iireiri'erele le Conseil d'avoir bieu voulu met-tre a la disposition de i'höpital ce bailmentcommunal et en demands ia concessiontemporaire au ministère de l'inténeur quidoit l'atiribaer a differents services du gou¬vernement beige. Le Conseil érnet un avisfavorable.— Remerciemenis de M. l'Inspecteur pri¬maire pour l'uugmentatiou de l'indemuitécommunale qui lui a eté aceordée.— D'accord avec la Commission des fi¬nacces l'Adminisiration propose d'éiever ietraiiement de M. Sam r- ns, directeur du La¬bors toire municipal et de ie porter de 7,600a 8,000 fr. Le Conseil vote CcUe augmenta¬tion.— Lg Conseil ratifie ie marehé passé pourtournitare d'impression des bons de pain.II vote un avis favorable 4 la création de cesbons, ral fiant ainsi nn vota de la Commis¬sion pirn ère. I1 approuve le morchè iuter-veou pour le camionnage du buis de boulaa-gerie.— Une pétition, ayant pour objet l'attri-butiou a la rue du Canon da nom de G'us-tave Serrorii r, est renvoyee 4 i'examen dela Commission de ia voirie.— Une soumission ponr abaitage d'arbressur le boulevard Amiral-Mouebez est accep-tée. Le prix de la soumittion a verser 4 iaYille est de 3,500 francs.— Le Conseil autorise la location de diversterrains coromunanx aox conditions propo-sées par i'Administratioo.II aotorfae i'acquisiticn, moyennanf 28 000francs, d'un immeabie s tee rue B^z. , 55.Cette acquisition est proposée en vue da iacréation d'une crèche municipale. Ladépensesera prélrvée sur le cr

  • L« Bam Mere?edi Janvier IMS 3LaPoliceH&vrai&een.1917SI la poliee havraise. en raison do la faiblessenuinérique de son effi dir. n'a pu tcujours eom-m- en temps de paix assurer la surveillancecomplete fie ia voie publique. ni faire observerd'une f««on rigoureuze dos Innombrables regie-meets municipaux, elle n'en a pas moins f ecom-pli une tiche considerable pendant l'arnee t9i7,et assuré de l oon li ès relive les principalesmissions qui lui ineombest.Les stalisiiques otlicielles que nousavons sousles yeux, monlrent d'une fa^on ciaire et précisel'importance do la besogne assumes laat par lescommissaires. quo par les secrétaires et lesagents des différents services.C'est ainsi que la police municipale a eu a re-pondre au cours de l'année, a 87,192 df-mandesde renseignements, alcrs que i'année précenenteelse n'avait eu a en tournir que 81,319.C-es renseignemen s so uécomjlosent amsi :6HVgsoour le compte de la matne, 15,145pourle parquet, 6,805 poor la eous-prèfeelure, 4 pourles consuls „ . , „ ....A ces ehiffres il convient d'ajouler 26,252 en-qtièes administralives. En 1916 0 ebiffre était de6.658 et seulcmont de 1,914en 1915, et 1,217 pro¬ces verbaux de recherches infi uetueuses-Au point de vue judicisire, il eonvient dementionner que si, en 1917, ai police n'a eu as'oeccuper d'aucun assassinat. elle a eu, par eon-tre, a connslire de 9 meurlres ou tenlatives demeurtre, 41 suieiües, 5 incendies, 72 vols qua¬lifies et 3 attentats a ia pudeur.Au point de vue des meurtres, ces cbiurcs sontsensiblement les reêmes que ceux de ces der-nières années, même d'avantla guerre.Le nombre des suicides, qui dépasse un peueeiui de I9i6. qui élait de 35, restc cependantsensiblement inférieur a ceux des snnées précé-flemes : 52 en 19 89 en 1914, 115 en 1913 et112 en 1912. Nous lsissons a nos lecteurs lesoin de philosopher sur les raisons de. cettecon fisnee flans l'avenir qi'ont nos coucitoyensa une epoque oü la vie huinaine est si fragile.La s'ati-tique jtidieiaire s'élablit en outre avec1-s ehiffres suivaiits : 1.640 vols simples, 229coups et blessures, 13 vagabondages, 21 roendi-cite 75 oulrages enwrs i'autoritê, 1 outrage pu¬blic's la pudeur, 1,534 üélits divers, 35 ivressecorrection nette.5,789 procès-verbaux ont été en outre aresséspour : ivresse simple, cafetiers et cabaretiers endéfaut avec les ordonnances, tapages et rixes,cbiens errants, saiubiité, etc.Le nombre des arrcsiaiions opérées au cours del'année 1917est de 6.371, légèrement supérieur aeeiui dc I9i6 qui n'était que de 6,255.Ces arrestations sont ainsi motivées : crimes etdé its 1.317, ivesse manifeste et provocation a ladèb-U 'he 4,£18, contraintes et extrsits de juge-ments 826.La nécessité de préserver la sanle pubbquea obligê Ie service spécial des mceors a so mon¬teer particulièrenu m aetif, aussi 2,511arrestationsde rules ont-elles dü être opérées et notamment3,180 contravemions ont-elles été dressées pourprovocation a la débauche.Onze personnes ineoipées d'excitation de mi-neures ont fait l'objet do poursuites judiciaires.Le róie de la police s'est encore exercé enxnsintfs eirconriances, sans que son interventionalt eu uo caracière répressif, notamment dans lasurveillance des garnis et des voysgcurs, dansl'organisation des services d'ordre dans les tieux derépartition des allocations aux mobiiisés, dans lessalles de spectacle, autour des marebés, aussidans i'sssistance aux blessés. C'est ainsi que parles soins des agents, 215 blessés et 65 personnesmalades su'' la voie publique ont été irensportésdans ies böpilaux, et que la police a dü se préoc-euper de tlt morts accidentelles.Au cours de la dernièi e année, nons n'aVonseu que cinq conflüs du travail, dont un seul a en-trslae uue gréve Cos confiits ont été de eourtedurée et une seule arrestation a été opérée pourentraves a la liberté du travail. Elie a entralnéune condamnation a 8 jours de prison.2 487 cbiens (contre 2,305 en 19I6| ont élé cap-turés. Sur ce nombre, 1,859 ont été rendus a leurpropriétaire. 804 ont été abattus et 2» se trou-vaient au 1" janvier a la lourriére, attendant qu'ilsoit stalué sur leur sort.Ajoutons qu'au cours de l'année 1917, MM. lescommissaires do police ont prélevé chez les di¬vers commereaats, 156prêlèvements de denréesalimentaires.Comme on le voit, malgrê les difficultés queprésente actueliement le reerutement du person¬nel de la police municipale, malgré de no vellesobligations etaux difficultés que cause ia présenceen notre viile de nomtrrux étrangers, la policehavraise s'est efforeée d'êlre sans cesse a la hau¬teur de sa Uche et. dans toute la hiërarchie, cha-«un a tenu a répondra a la conliance que nosconcUoyens accodent a notre service municipalde sécurité publique.

    Pourles Prisoniiiersde GuerreN'ou blies pas da rapporter l'« Enveloppedn Prisonnier » dans ia semaine da 21 aa27 janvier.Soavenez-vous que nos prisonniers ontfaim, ont froid, et qu'ils comptent surv«m.L « Enveloppe » est recue ü la « SociétéHavraise de Secours aux Prisonniers deGuerre », a l'Hótel de Ville, ou dans n'im-porte quelle banque locale.

    VOIES UR1NAIRES - 6O6 HMt|««.1 bis, rue Bernarüin-de-St Pierre

    Consult. 1 li. - 3 h. et le soir 7 b.- 9 h. Sam.HCtpl

    Tentative de SuicideM. Charles Periot, chef de group quatre heures troisquarts, a l'angle des rue Faure et des Gobelins,qusi;d il fut renversé par une motocycletie quecoaduisait Mile Aline Tcymens, marcbande dejou'naux, 43. rue Frédéric-Beiisnger.Ayaut une blessure a la joue gauche et se plai-gnant de doaieurs a l'épaule et dans le dos, l'en-fant reput les soins nécessaires dans une pbarma-cie de la rue d'Eiretat.— Surprise, msrdi matin, vers 7 heures et de¬mie. par MM.Aubiu frères, au m ment oü eileprenait 40 kilos environ, de charbon. sur le quaiColbert, Yvonne Deifcboppe fut conduite au com¬missariat du 5° arrondissement.— Emile H..., 17 ans, Edouard Méniel, 18 ansetGeorges Brasseur, 17 ans, domiei iés eite Tbié-baut, qui, vers 11 heures et quart du matin, s'em-paraient de boltes de conserves de corn beefplacées avee d'autres marchandises sur le terre-plein du quai de la Gironde, furent arrètés parMM.Aubin freres et smenés au commissariat du5» arrondissement.

    assuré le gracienx concours in sympathique fil¬bert, de la Scala, et de rimitafeur Hem-Hill.Le programme comporte aussi le nom de MileArbogast et se termine par une attraction : lecélèbre Buffalo, le roi du lasso et du fouet, letbampion 6* Is hieyclette.M'onblions pas d'ajouler que la trouoe desEclaireurs de France prête aussi son gracieuxconcours pour ees trois representations spii sonttoutes doncées au profit dc l'Associatiou des Mu-tilés dn Havre.On peut retenir ses places & partir de dcmalnjoudi.

    Folies-BergèreCe soir, a 8 h. 1/2 Immense Suecès de Tadn Bon, grande llvvue havraise de JU.Albert René.Vendredi prceliain, Nombrtuses Seines nvie¬velies.Location de 11 heures ü midi et de 1 h. 1/3a 0 heures.

    3. CS1LLÜR0, SmSSBSIBH-BBSTiSTi.17, »! Itrit THiit

    Dons ei SouscrlptiousNons avons pnblié dans Ie journal LeHavre, portant la date da mardi 22 janvier1918, les listen de sonscription n* 30 ter et38 bis a ld Croix Ruige Frarigaise, aiusi quela 6® liste de souscrip, ion pour le DevoirSocial.

    (Euvrc Francaise de Protection desOrphelins de la guerre

    Permanence du 17 janvier 19i8. Souscriplions-a l'OEüvre :MM. Trsümann, ni enbotte aux bri talités des deux camarades. Iine se présente pas è l'audieuce.Poor excuser sa conduite, A. prétendque ia débitante refusadelui >eadre 3 francsqui iui étaient dus sur un blilet de 5 francs.Mme Donnet nie énergiquement et seplaint d'qn prejudice d'une quarantaine defrancs.Le Tribunal coudamne Av_ ü un moisd'emprisonnemgnt et Sacleux è 16 jours.

    TribunaldeSimplePoliceAudience du 18 Janvier 1918

    Présidence de M Pourchet, Juge de Paix(ter ArrondissaiHent)

    Au cours de c«tte audience les condam-nations suivantes ont été prononcéss :Vente d'alcool aux soidats nairs anglsis, f ; Dê-bitant : riüeaux clos, t ; Tramways : voyageursmoötés sur le marche pied. 3 ; Fumours sur iesquais, 28; Veme aux abords des camps anglais,6 ; Jeu d argent sur ia voie publique et rassembie-ment, 14 ; Grappillages, 24 ; Opposition a des ju-gements. 10 ; Rixes et tapsges. 4 ; Automobiles :excès de vite*se. 8 ; Rouiage : défaut de lumière,20 ; Défaut d'affiebage de Ia loi sur t'ivresse t ;CartomaDCienne, 1 ; Dépét do ma'c de pomrnessur la voie publique, t ; Dépót d'ordnres sur lavoie publique, 1 ; Logeurs : défaut de déclsrationde locataires. t ; Défaut d'affiriisge du prix desdenrées, 1 ; tefractiou a Ia répartition du sucre(carte non échaagée et pergu r-n trop , 2.Les coadaiiiHttUOBSvanen t entre 1 et 11 franesd'amende.

    EHROIIQHEREQIOHALESaint-Romaln-de-Colbosc

    Suicide —Mme veuve Maze, êgêe de 80 ans,euiiivatriceé Saint Romaiu de-Goibosc lI*ocbf-a-Rólir, bameau), s'est donné Ia mort en se jetantdans sa citerne, mercredi, vers buit beures. Souvoisin, M. Bénard, cultivateur au même endroit,a trouvé attsebé a la barrière un bout de papierécrit au crayon, l'informant qu'elle se trouvaitdsns sa eiterne.En effet, quelques heures après, elle en a étéretiree en préseccede Ia familie prévenue.On atiribue ce suicide a un accès Aa ncuras-thénie.

    MélamareSuicide. — M. Fondimare, Sgé de 49 ans, agri»co .cur en cette commune, a mis fin a ses jourseu se pendant dans le grenier de son habitation.C't st ia jeune fllle de ce dernier qui, vers sixbeurt-s et demie du matin, a fait la lugubre dé-couverte. Celle-ci appela un voisin. M. AlexandreFieurel, qui vint couper la corde, maislamortavait fait son ceuvre.D-pui« queiques jours M. fondimare parais®aittrés cff- elé du depart prochain de son jeune Alspour le régiment.Ls gendarmerie et un médecin ont été appelasa faire les conslaiations médico-légales.

    ETATCIVILDü HAVRENAiSSANCES

    Dm22 janvier. — André LONGÉ, Jtie du Génê-fai-de- Lasalie, 13 ; Lucien COÜGY 1" jurneau,rue des Drapiers. (8 ; Henri MONIER, rue Massil¬lon. 4 ; Henri FREMAÜX, rue Joseph-Morlent, 57,

    PöUPaVOSOlASHSAiTS¥Ö¥EI LECHOIXETLESPSSICHEZGALIBERT,18. Place dede Ville

    DECESDu 22 janvier . — G. OLI.IV1ER,major anglais-,quni d'Escrie ; Jack LANGDON,30 aris, chauffeura bord du steamer ; JeanDÉHAIS, 6 ans, impasse Saint Jean, 6 ; Clémen¬tine LEGROS,veuve QUESNEL,80 ans, remière,rue Lord-Kitchener, 48; Tictorine ÉT1ENNEMARE,veuve MARTIN.63 ans. ancienne co . mersante,rue des Viviers. 35 ; COCGV, mort-née féminin,2»jumelie. rue des Drapiers, 18 ; Edouard LE ROYde MÉRIGOURT,63 sns, sans profession, rueJules Masurier, 2 ; Euphrosine JAMMES, veuveLEFRANÜOIS,73 ans, sans profession, Hospicofienérai ; D mien MALORON,83 ans, charpentier,rue Baaan, i8 ; Anaïse HAVARD, veuve BIHEL,80 ans, sans profession, rue d'kigouviile. 1bis;Paul TRUPEL, 29 ans. employé de commerce, rueThiéhaut, 49.

    epèdallté d« naaitA L'ORPHELlfiE. 13 15. rue ThiersZead emsBtet ea 19 feesrewose inltlftsan «soil porta 4auMur&domiciieTELEPHONE 98

    MALADIESDELANUTRITIONIthumatisme : goutte, obésité ; régimes. -Douleurs articulaires.— Atropbie musculaire. —Im¬potences fonctionnelles.— Enlorses.— Rayons X :fraciuies et luxations, projecti es. — Blessures deguerre. — Examen du coeur et des poumons. —Tuberculose.I a ilr enOCT agrégé. consulte seuiemenf tonsLB U OUnLI les i.|iS et SIEKCRED1S,de 2 4 4 heures, el les VEft'DUEUlS, de t a6 beures, les autres jou s eiant aflectés auxtrwlernenis snéciaux (ie la clinique. — Pouraccidents au traoail et Radiograp hie, tous ies jours.7, HUE 1illEKS ittu-dessus du Gasgillage).

    LesaVlisas IEGE2senslaruss '1it ia ligt e

    M'u Lucienne LEMETEIL,sa sceur ;M. Abet MOfiTANETet sesEnfants;M. et M—LEMARCHANOet leurs Enfants,ses oncle. cousins et cousines ;Mlu t. BERBET,*•>fiancee;Les Families LEMETEIL, DESHOULIERES,TRE6UERet tes Amis,Ont la douleur de vous faire part de la perteerueile qu'ils vienneni d'éprouver en la per-sonne de

    Monsieur Edmond-Juies LEMETEILSerpent au d'T fanterie

    Décorè de la Croix de Guerre [2 citations)tombé devant Hurtebise (Aisne), le 7 sep-tembre 1917, dans sa 25' aDUêe,Et vous prient de bien vouioir assister anserrice qui sera célcbré en sa mémoire lejeudi 24 courant, a huit heurts,en l'ëglise Saint-Nicolas, sa psroisse.Graville, 52, rue Bellefonlalnq.

    |4423Z|

    Vous êtes prié de bien vouioir assister auxconvoi, service et inhumation deMonsieur Paui-Henri TRUPELdécédé 18 22 janvier 1918. dans sa 30' année,muui des sacrements de l'Eglise.Qui auront iieu le jeudi 24 courant, 4 uneheureau soir, en l'égiise Sainte-Anne, sa ps-roisseOn se ré'unira au domicile mortuaire, rueThiébaut, 49.

    ffiszSieasaarbEepsiisssslas!De la part de :

    Families TRUPEL,PCISSOfiet LESIEUTRE;M" CAVEY, M. P. CAVEY.T,e orésent avis tieadra lieu de lettresd'in itation. (44-3

    Vous files prlfi de bien voulelr assister tuxconvoi, service et inhumation fieMadame Veuve Disiró BIHELNée Anaïse HAVARD

    déeédée le 22 janvier (919, 4 rage fie 80 ans,munie des Sacrements de l'Eglise,Qui auront lieu le jfudi 24 conrant, 4 septheures trois quarts du malin, en l'égiise Saint-Michel, sa paroisse.On se réunira aa domicile mortuaire, rued'ingouville, 1 bis.

    ftiez Diea peut ripes ü sen Ami 1

    De la part de ;IR'" oenceJuies TRILLAYS,néeBIHEL,■afille;M et M" BenéBIHEL,son liis: M. et M—LutisuBE6H/ER; M. et M" Albert ANDERSEN; M. etM- ValentinSCHMIDT, M. RentBIHEL,(se.* 0'"iii5-»"'fH"ts) ;DesFümtles BIHEL, HAVARD.BENBIT, 8ER-CEVALLE,SIMON,SES/RE.BON/MARE.(si-s beceux ft - leces ;DesFamiliesLEMAGNEN,DEPEAUX,LEFEBVRE,LEVAILLANT.DEGUYENRO,isfs cousins et cousines),Et des Amis.L.e présent avis tiendra lieu de lettresd'inviiation. (44Uzj

    Vous êtes prié de bien vouioir assisier auxconvoi, service et inhumation deMadame Veuve Auguste MARTINNée Victorine ETIENNEMASEdéeédée 1c 2! janvier 1918. dans sa 61»année,munie des Sacrements de l'Eglise.Qui auront lieu le jeudi 14 courant. 4trois beures et quart du soir, en l'EgliseNotre- Dame, sa parohse.On sc réunira au domicile morluaire, 35,rue des Viviers.

    ?f!iiiietestIsngnftssilei.De ta pari de :M. Alphonse MARTIN, encaisseur 4 ia Com¬pagnie 0 G»z soidai an 129»de ligne ;M'u Augustine MARTIN:M. et id" Léon.PAYSANT,née INARTiN,etleur Fits \M. ei M" Marcel DEHEDE,néeMARTIN,et leurFils ;M et M" Henri DALENQON,néeMARTIN:LesFamiliesETtENNEMaRE,ALLEAUME.LEROY,LECERFDUBOSC,ses eiifams. petiis-enfants, sceurs, tantes,nevux, cousiaes-j

    Et les Amis.II ne sera pas envoyé de lettre d'invita-tion. ie présent avis en tenant iieu.

    (4.41)

    Vous êtes prié de bien vouioir assister auxconvoi, service et inhumation deMadameVeuveAlphonseQUES17ELNée Clémentine LEGROS

    piéusement déeédée en son domicile, 48, rueLord Kitchener, le 21 janvier 1918, dans sa 79'an;>ee.Qui auront lieu le jeudi 24 courant, adix heures du matin, en l'égiise Saint-Mi-Chri, sa paroisse.On se réunira au domicile mortuaire.

    DE PROFUNDI» tDe la pari de :M" VeuoeEugene ROSS/GNOL;M" VeuoeVictor HEMY.M Ga ton B0DEREAUet sesenfants ;M et M" Lucien MASSONet leurs enfants :Mn" Lucile,RsnéeetMarthe AUGERMERCAt ;ses conrins n coiisiues.Do in Familie QUESNEL.Suivant la rolonté de la défuntt on est priide n'envoyer ni flrurs m couron»et.

    (4450)

    M. et M- MENANT; la Familie et les Amis,Remercient ies personnes qui oot bien vouluassirier au service reiigieux célébré cn la mé¬moire deMonsisurErnest-Edouard-PhilippeMENANTSoldut ou 24" régiment d'infanterieDêcoré de hi Croix de guerre

    M Albert LECOINTRE; M. FernandDUTERCQ;et toute ia Familie,Remercient ies pertonnes qui ont bien vouluassister aux convoi, service et inhumation fieMadame Albert LEGOiNTREnée Henrietta LEPLEY

    M. et M" LouisMAUBERT,néeHÊR0DE;M Louis HÊROOE,scgent »ux prisonniers deguerre, et Madame ; et la Familie,Remercient les personnes qui ont bien vouluassister aux coavoi, service et inhumation deMadame Veuve HÉRODENée Florine BOUTIGNY

    Observation utileDès que la gêne respiratoire eu l'oppressionannoncent qu'un rbume ne cèle point auxmoyens h»bituels, il faut employer la PoudreLouis Legras, ce merveilleux remède qui aobtenu la plus haute rdcorop«-nse a ('ExpositionUniv rselle de 1900. Sous son influence, les eom-plicaiions naissantes disparaissent instant-né-ment. Les accès d'asthme même. le catarrhe, latoux des vieilies broncbites, sont promptemenlaméi orés et guéris Une bolte est envoyèe contremandat de 2 fr. 35 adiessé 4 Louis Legras, 139,Bd Magenta, a Paris.

    ïeuilleton du PETIT HAVRE 20

    ÏMNILISiHPLfiGrandRomanseasatonnel

    Par CS-eox-Q-es

    — Pendant les fiouüles.je 1'examinais,quand personnene songeaita le regarder ;je 1'examinaissans qu'ii s'en doutSt... illui était permisd'ètre póieet ému,mais sivous saviezquels coups d'oeil en dessousil lancaita droiteet a gauche,quel air iu-quiet ii avait, vouseussiez pensé commemoi : eet honimeest coupable!— Mais ce serail un monstre,un saa-vage ! une béteféroce!— Eb ! si vousl'aviezvu bondir,quand,•n passant derrière, je lui ai dit : «Vouspouvez regurder, ailez, vous voila biendóbarrassé! ». . . il s'est retourné commesi une vipèrevenaitde le piqaer. . . J'étaisiéja a dix pas, et il a pu eroiremesparoles*n jeu desonimaginationcriminelle.— Marias, tes souptjonssont si terriblesqueje ne veuxpasm'y arrêter.— Moi,je m'yrefuse souventl. . . G'estafinde les éclaircir que nous ne dévoilfi-rons qae plus tardTerreur eommise.— Pourtant, on a trouvéen «orps daasles eendres. ..— On en a trouvé un, voilA ia seulechosecertaine, trop certaine1

    Jlaa.fi».ïK» fit,

    ui est ce qui aurait été brülé a ia place'Yvonne?— Mystère!... Safille, sa fille è lui adisparu... Mais on la dit partie avee lefils de notre maitre, M. ie vicomte deGuibel.. — Puis, pour le coup, ce serait tropabominable,surtout si tu es dans Ie vrai.— Oui, réponditMarius,qui se sentaitla chair de poule,qu'il ait brülé lui-mêrnesa filie !... OhI quel chfitiment!... Nepar¬ions pas de ea. tenez ; c'est aussi atrocequ'impossible!... Le chdtiment,du resle,commence,si elle est déshonorée!— Bah Ion les marieraet onn'y penseraplus, réponditMmeLovier; en attendant,je cours faire chauffer quelque chose kcette petite...Yvonnequ'ona enterrée hier,Yvonne,ici, dans mon lit. Je n'en croispas encoremesyeux...— C'est pourtant bien elle, répliqua lejeune hommeen s'asseyant doucement auchevet desonamie et la couvrant d'un re-gard tendre, un peu attristé, c'est elle, lamortevivautequi ne possèdeplus rien surla terre, pasmêmeun nom...Va! ne crainsrien, pauvre Yvonne,tout ce que tu asperdu, nouste le rendrons, nous te feronsheureuseun jour et on ne t'appellera plusTidiote... tu deviendras une jeune fillecommeune autre, plus belle, et peut-êtremeilleure, «ar tu 11'auraspas compris lemal ni lesméchants,tu ne verras que l'a-venir, le passérestera pour toi un mauvaisrêve inexplicable.Lesyeuxd'Yvonnevenaientde se refer-mer, sa respirationcommcn^ait4 reprendrcsoacoursrégulier.

    La mère descendanta la cuisine,Mariusse trouvait seul prés d'elle.II prit samain blanche,amaigrie,qu'elleavait sortie de ses couvertures,et appuyadessussonfront en feu.Puis, se levant, droit devant le lit, ileontinuaa ia contempler.Danssa pdleur,entouréede ses cheveuxen désordrc,sa tête ressemblait a une têtede madone.Les traits affinéss'idéalisaient; elle étaitvraiment belle ainsi, belle comme unmarbresorti du ciseau d'un sculpteur degénie.Petit a petit, l'expression triste répan-due sur le visage de Marius s'accentua,et il est tout a coup une explosionsourdemurmurant en reculant, en s'éloignantd'elle :— Oui... oui... c'est de l'amour...Yvonne1Yvonne,je l'aime!Quandsa mèreremonta,le jeune homme,deboutprés de la fenêtre, regardaitvague-ment sur la route.En la voyant,il quitta la ehambreet sor-tij de la maisen pour n'y reutrer que lesoir, ayant passé toute son aprèsmidi aróder autour du chfiteau de Beauregardsans rencontrer celui qu'il cherchait,M.Brunaire, et a parcourirle villagepour re-,cueillir les commentairespouvant eourirsur la mortd'Yvonne.lts allaient en dimiuuant,et rien ne s'eadégageait qui fut susceptible de laissereroire k une penséetoucbant le tuteur dela jeune fille.Onjasait autant et plus sur la fuite deMileBrunaireavec le vicomte de Guibel.On aboxdaitie gardc-ebasa* en lei de¬

    mandants'il 11esavait rien la-dessus; onle pressait de questions et on se föcbaitpresquequ'il ne réponditpas.Est-cequ'il n'était pas au chöteau, lui ?et, par conséquent,uedevait-il pas avoirsurpris quelquechose?Marius retrouva Yvonne beaucoupmieux.Plusieurs bouillons et deux ceufs k lacoquelui avaient remis l'estomac.Pour le moment,elle criait la faim, sup¬pliant qu'on lui donnfitdupain.La ntèreLovierne savait commentagir,elle craignait, suivant en cela les recom-mandationsdeson fils,de lui faire du malsi elle accédaita sondésir.L'entréede ceiui-citranchadesuite cettequestion.Yvonnelui paraissait assez bien pourachever de se réconi'orterpar un bonrepas.On souperait ensemble dans quelquesminutes.La table fut en effetdressée prés du litde la ressuscitée, dont on dut arriver amodérerl'appétit.La pauvreenfantdévorait,et la mère et1#filsse sentaient monter les larmes auxyeux en la regardant. „A peineeut-elle mangéqu'elle retombalourdementsur ses oreiilers, et s'endormitd'un sojximeilprofond.Lesoirmême,Mariuséerivit «ett« lettred la nourrice:« MaebèreFlorene#,« Aussitótla présentere^oe aeconrei.« II n'y a rien de mauvais, au contraire,maisnous venousde,passer par des dvé-

    nements bien étranges, tristes d'abord,et après heureux, si heureuxet si inatten-dus que moi et la mère, nons avons be-soin de voir Yvonne,ia, prés denous, dor¬mant tranquillement et tirée pour tou-jours. . . oui, pourtoujours, mabonneFlo¬rence, des mainsde eethommeque, j'en aipeur, nousavonsraison de hair, rendue anosdevoirset a notre affection,pour eroireee qui n'est pourtant que ia réalité.€ Accourezdone, je vous le répète, etimmédiatement.« Epites en sorte, seulement, d'arriverIe soir, de n'êlre pas rencontrée par per¬sonnedu payset d'entrer chez nous sansêtre vue.« Tout seraitperdu si ou savait que vousy êtes venue.« C'est pourquoije n'irai pas vous eher-eher k Tours.« Qavous importe pea da reste ; vousconnaissezle cheminet je suis sür qu'enpensantqu' « elle » vousattend, vous l'au-rez vite arpenté.« Lamèreet moi, nous vousembrassonsde tout notrecceur,« Abientót.« Yotredévoué,

    « MariusLovias. »Lc lendemain,aa jour, le jeune hommeportait cette lettre au bureao de poste.En revenant de Beauregard, «ommeillongeaitia grille du cbfiteaa, il se trouva(acea faceavecM. Brunaire qai seiablaitpartir pour une excursionmatiuale.Marius sentit son cceur bondir et uneeoatraciionie prendre a ia gorge*

    Cependant,par un effort puissantde vo-lonté,il refoulasouémotion.Comment sortirait-il de la lutte qu'ilallaitentreprendre, lutte d'autant plus dif¬ficile qu'il lui faudraitmarcheren lèton-nant, et qu'en somrne ses doutesne reee-vraient peut-être jamais de confirmation,commentsortirait-il de cette grandetfiehe,s'il se laissait dominer par ses impres¬sions?Maitrede lui, en un instant il passa présdeM.Brunaire,souievantsa casquettesansaffectation.— Tiens, c'est vous, mon gar^oD, ditcelui-ci,boDjour1—Bonjour.Monsieur}—Est-ceque vous seriez déja en tour-née, repritM.Brunaireen suivant la mêmedirectiondu jeune hommeet mesurantsoapas sur le sien.—Non, Monsieur,j'avais une lettre aporter a la poste, et je viens d'aller l'yinettre.Puis, une idéé subite lui traversant Ieeerveau :—Cette lettre est pourFlorence,Ianeur-rice deMileYvonne.—AhJ. . . Lui apprenez-vousle terriblemalheurqui nous frappe?De sérieux, le ton du maitre deBeaure¬garddevenaittriste.Sa phvsionomieétait empreiote d'unedjgflité émue.— Oui, réponditMarius,j'ai pensé queMonsieuret Madame,dans un pareiimo¬ment, ne songeraient peut-être pas k l'eainformer,et je lui ai écrit.

    4 (A

  • I

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    son inlégralitó rcmpiacé par Islexte suivant :ARTICLE 2. — Cette Sociétéprend la dénomination de :Société coleniale

    d'AIimeulation frigorifiquePour extrait :Signé : BLONDEU

    « Une expédition de I'ex-« trait de la dél bération sus-« énoncóe a eté déposée ie