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III -La Chromatographie liquide haute performance
Les différents type de Chromatographie Liquide
L’appareillage
La chromatographie d’adsorption
La chromatographie de polarité de phase normale
La chromatographie de polarité de phase inverse
Les modes de travail
Les détecteurs
Les domaines d’application
La chromatographie planaire
2
1- Les différents types de CL
Domaines d’application– Masse molaire élevée >10 000 g/mol
• Espèces non polaires : perméation sur gel
• Espèces polaires ou ioniques : filtration sur gel
– Espèces ioniques à faible masse molaire
• Echange d’ions– Petites molécules non ioniques
• Chromatographie de partage
Soluté
Phasestationnaire
Phase
mobile
3
2- L’appareillage2-1- Le chromatographe Chaque paramètre
chromatographique doit être
optimisé pour assurer l’analyse
qualitative et quantitative
– La phase mobile
– La phase stationnaire
– Dimension de la colonne
– Le volume d’injection
– Le traitement de l’échantillon
– Le débit de la phase mobile
– La température de la colonne
– Le détecteur
Pompes
Injecteur
Colonne
Détecteur
Solvants d’élution
Dégazeur
Collecte de
données
4
2-2- Les solvantsCompatibilité avec le système de détection
– Pas d’absorption aux longueurs d’onde de travail (détection par absorption)– Indice de réfraction de la phase mobile différent de celui des solutés (détecteur réfractomètres)
Miscibilité et solubilité des solutésViscosité
– Une augmentation de la viscosité diminue les coefficients de diffusion et de transfert de masse : diminution du nombre de plateaux théoriques
– La pression en tête de colonne augmente proportionnellement à la viscosité de la phase mobileTempérature d’ébullition
– Problème de dégazagePureté des solvants
– Alcanes transparents jusqu’à 190 nm mais les traces d’oléfines absorbent vers 250 nm– Oxygène dissout augmente la longueur d’onde limite de détection
Toxicité et dangerosité– Attention aux solvants chlorés et aromatiques
• Force éluante• Polarité• Coefficient de partage eau/octanol
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2-3- Les problèmes de dégazage et les dégazeurs
Détérioration de la colonne
Bruit lié à la pompe
Problème de détecteur
Les dégazeurs
• Dégazage à l’hélium
• Dégazage sous vide
• Dégazage par ultra sons
Efficacité du dégazage
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2-4- Les pompes– Assurent l’écoulement de la phase mobile dans la colonne– Doivent être près puissantes : P = 420 bars
• Viscosité des solvants• Granulométrie de la phase stationnaire
– Généralement pompes à pistons alternatifs• Petit volume interne• Pression de sortie élevée (700 bars)• Débit constant quelque soit la pression dans la colonne
– Attention aux propriétés physiques de remplissage des colonnes: doivent résister à de fortes pressions
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Pompe isocratique- 1 seul solvant délivré
- Travail en mode isocratique
Pompe binaire: 2 pompes Avantages
- Faible chambre de mélange
- Travail en mode gradient
- Mélange des solvants à haute pression
- Gradient le plus reproductible
(débit et composition extrême)
- Gradient le plus rapidement délivré
Inconvénients
- Plus complexe et plus cher
- Problèmes de cavitation avec certains solvants
Pompe quaternaire Avantages
- Maximum 4 solvants délivrés
- Travail en mode gradient
- Une seule tête de pompe
- Prix plus faible
Inconvénients
- Moins performants aux conditions extrêmes
- Gradient moins précis et reproductible
- Nécessite un dégazage en ligne
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2-5- L’injecteur
Vanne à haute pression à 6 voies– Injection brève pour ne pas perturber le régime
d’écoulement dans la colonne
– Grande reproductibilité
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2-6- La colonne• Généralement courtes et en acier inoxydable
– Longueur de 10 à 25 cm– Diamètre de 4 à 5 mm
• Elles sont remplies de phase stationnaire– Billes de 5 à 10 µm de diamètre– Phase liquide déposée sur des billes (silice)
• Nombre de plateaux théoriques varie de 1000 à 50000• Souvent précédée d’une colonne de garde
u
ColonneColonne Diamètre ddcc
Volume VC = VM + VS
Phase mobile (EluantPhase mobile (Eluant)) Viscosité Volume VM = Vi + Vp
Vi IntergranulaireVp Porosité (stagnation)
Vitesse d’écoulement u
Phase stationnairePhase stationnaireParticules de taille moyenne dp
Volume VS
10
Porosité de la colonne
Intergranulaire
Intragranulaire
TotaleT
mT V
V
20
2
320
)1(180
p
T
ip
dK
dK
Facteur de résistance
Perméabilité spécifique de la colonne K0
Lη
ΔPK
t
Lu
0
m
Lois de Darcy
P = Pe-Ps : perte de charge L : longueur de colonne
En général : T = i
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2-7- Les détecteurs - Termes généraux et conceptsSélectivité
– Un détecteur non sélectif réagit avec la solution qui passe dans la cellule. quand un composé est élué…– Un détecteur sélectif ne réagit pas avec la solution mais mesure une réponse due à une propriété de la
molécule de soluté (i.e. UV absorbance) Sensibilité
– Plus petit signal détectable: signal/bruit=3Domaine de linéarité
– Pente et interception
Limite de détection et de quantification– Limite de détection = la plus petite quantité d’analyte qui peut être détectée (3 fois le bruit de fond)– Limite de quantification = la plus petite concentration d’analyte, dans une certaine matrice, qui peut être
mesurée (10 fois le bruit de fond)
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Détecteur linéarité sélectivité sensibilité
UV 5 moyenne 0,5 – 1,0 ng
Indice de réfraction 4 faible 1 – 5 µg
fluorescence 2 grande 10 – 100 pg
Conductivité faible 10 – 50 ng
électrochimique 2 grande 50 – 500 pg
Spectrométrie de masse 3-4 grande 10 – 100 fg
2-7-1- Détecteur UV-VisibleDétecteur le plus utilisé en HPLC
– Rempli un nombre important de critères du détecteur idéal
• Sensibilité
• Linéarité
• Réponse pas affectée par des fluctuations de température
• Sélectif et utilisable en gradient d’élution
Mesure de l’absorbance : loi de Beer-Lambert ClI
IlogA 0
Gamme de longueurs d’onde : 210 – 850 nm
– 180 – 380 nm : lampe deutérium
– 380 – 800 nm : lampe tungstène
2-7-2- Le détecteur à barrettes de diodes• Détection à une seule ou à plusieurs • Acquisition dynamique du spectre
• Obtenir le spectre de chaque composé
• Détection simultanée à 2 (pureté)
• Soustraction de (compensation de dérive de ligne de base)
• Déconvolution des spectres
Phénomène de co-élution de pics
Analyse de pureté de pics avec un D.A.D. ( diode array détector ) : déconvolution
2-7-3- Détecteur fluorimétriqueLuminescence
– Absorption d’un photon : augmentation de l’énergie – passage de S0 à un état singulet S1 ou S2
– Perte d’énergie selon différents processus
• Luminescence (état excité à état fondamental)
– Photoluminescence lorsque la lumière est source d’excitation
• Fluorescence
– Energie absorbée est distribuée en niveau de rotation et vibration
– Retour à l’état fondamental sans émission de lumière : relaxation
– Puis émission d’énergie
• phosphorescence
Emission se fait à supérieur
LampeSpectre entre 200 et 900 nm
Monochromateur à réseau concave
diffracte la lumière vers la cellule
Lentille et miroir focalisent et dirigent
la lumière vers le réseau d’émission
Cellule en quartz
Monochromateur disperse la lumière émise et la dirige
vers le photomultiplicateur
La lumière est collectée à angle
droit et focalisée par la lentille
Photocathode qui convertit les photons
en électrons
Photodiode mesure le spectre d’émission
3- La chromatographie d’adsorption
• Phase stationnaire solide
– Silice ou alumine
• Phase mobile
– Caractérisée par la force éluante ε0 : énergie d’adsorption du solvant par unité de surface
– ε0 pour l’alumine (ε0silice = 80% ε0
alumine)
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BAk 0ln Solvant ε0
Toluène 0,29
Ether éthylique 0,38
Chloroforme 0,40
Dioxane 0,56
Tetrahydrofurane 0,57
Acétate d’éthyle 0,58
Solvant ε0
Fluoroalcanes -0,25
Cyclohexane -0,2
n-hexane 0,01
CCl4 0,18
1-chlorobutane 0,26
Ether isopropylique
0,28
Solvant ε0
Nitrométhane 0,64
Acétonitrile 0,65
Méthanol 0,95
Éthanol 0,88
Ethylène glycol
1,11
eau élevée
Augmentation de ε0 de 0,05 unité diminue k d’un facteur compris entre 3 et 4
Ordre d’élution des composés
– Paraffines
– Oléfines
– Hydrocarbures aromatiques
– Halogénures, sulfures
– Éthers
– Dérivés nitrés
– Esters, aldéhydes, cétones
– Alcools, amines
– Sulfones
– Sulfoxydes
– Amides
– Acides carboxyliques
4- Chromatographie de partage4-1-Généralités
Peut être subdivisée en deux
– Chromatographie liquide/liquide (applications marginales)
• Phase stationnaire retenue par adsorption sur le support
– Chromatographie liquide/phase greffée (majorité des applications)
• Phase stationnaire liée chimiquement au support
Support : à base de silice
• Particules uniformes
• Particules poreuses et mécaniquement stables
• Particules de diamètre de 3, 5 ou 10 µm
• Surface entièrement hydrolysée
20
21
Les phases stationnaires (Obtenues par réaction de silanisation)• Réaction d’un chlorosilane (mono, di ou tri) avec les groupements silanols
• Monochlorosilane fournit un matériel monomérique lié à la surface par une liaison simple (liaison silyl ether)
– Les phases monomériques sont très efficaces
– Celles produits avec des di- et tri-chlorosilane sont plus robustes
• Les phases greffées sont très utilisées car elles changes la chimie de surface et donc la sélectivité
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Les phases mobiles– Classées selon leur polarité:
indice de polarité de Snyder (P’) basée sur des mesures de solubilité
de la substance étudiée dans 3 solvants
– Dioxane (accepteur de proton à faible moment dipolaire)
– Nitrométhane (accepteur de proton à moment dipolaire élevé)
– Éthanol (donneur de proton à moment dipolaire élevé)
Solvant P’Toluène 2,4
Ether éthylique 2,8
Tetrahydrofurane 4,0
Chloroforme 4,1
Ethanol 4,3
Acétate d’éthyle 4,4
Solvant P’Fluoroalcanes <-2
Cyclohexane 0,04
n-hexane 0,1
1-chlorobutane 1,0
CCl4 1,6
Ether isopropylique 2,4
Solvant P’Dioxane 4,8
Méthanol 5,1
Acétonitrile 5,8
Nitrométhane 6,0
Ethylène glycol 6,9
eau 10,2
4-2- Chromatographie à polarité de phase normale (NP)Définition: la chromatographie en phase normale utilise une phase stationnaire plus polaire que la phase mobile
– Phase stationnaire: silice greffée cyano, diol et amino– Phase mobile: hexane, chloroforme, ethylacétate
• Les analytes polaires sont retenus plus longtemps dans la colonne que les composés moins polaires
• Le groupe le plus polaire guide la rétention
CH3 : les moins retenus Aromatiques : rétention plus
forte du fait des électrons Halogènes : moment dipolaire Ether Nitro Ester Aldéhyde Cétone Alcool : liaisons
hydrogène Amine Amides Acides
la polarité du solvant augmente dans le sens de la flèche
PHASENORMAL
E
adsorbant
polaire et
très polaire
la polarité
del'échanti
llonaugment
e
24
Optimisation de la phase mobile
Différents solvants peuvent modifier la sélectivité– Utilisation de nomographe
Exemple– Élution par 92% n-pentane – 8% methylacétate
• Faible sélectivité
• Durée correcte
– Remplacement par
• 62% n-pentane 38% methylènechloride
4-3- Chromatographie à polarité de phase inversée (RP)Définition : la chromatographie en phase inverse utilise une phase
stationnaire moins polaire que la phase mobile
– Phase stationnaire est hydrophobe et liée chimiquement à un support de silice: octadecylsilyl (C18), octylsilyl (C8) et C4
– Phase mobile: eau, acétonitrile, méthanol, THF, tampons
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la polarité du solvant augmente dans le sens de la flèche
PHASEINVERSÉE
adsorbantpeu
polaire
la polarité de
l'échantillon
augmente
L’eau est le solvant le plus faible car il est le plus polaire
- repousse les analytes hydrophobes vers la phase stationnaire
- les temps d’analyse sont longs
Le modificateur est moins polaire que l’eau
- l’analyte est moins repoussé vers la phase stationnaire
- temps de rétention plus faible
Plus on ajoute de modificateur plus les temps de rétention sont courts
Changer le modificateur change la sélectivité et la rétention (changement de polarité)
Changer le modificateur change la sélectivité et la rétention (changement de polarité)
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Utilisation d’un nomographe
– Permet de sélectionner un autre solvant
– Pour une durée d’élution à peu près identique( isoéluotropique)
– Pour une sélectivité différente
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Rétention en chromatographie de phase inverse
Le caractère hydrophobe est le premier indicateur d’une rétention– le caractère hydrophobe s’exprime par
log P (partition entre eau – octanol) – plus log P est grand plus le composé est hydrophobe
L’ordre d’élution est gouverné par la solubilité et le nombre d’atome de carbone– moins le composé est soluble, plus la rétention est grande– la rétention augmente avec le nombre d’atomes de carbone– les composés ramifiés sont élués plus rapidement que leurs isomères linéaires– les insaturations diminuent la rétention
L’ordre général d’élution est:– les espèces ioniques sont élués avec les volumes vides– acides forts– acides faibles– bases faibles – dipôles permanents – dipôles induits – aliphatiques
Rétention croissante
Solubilité dans l’eau croissante
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5- Les modes de travailMode isocratique
– la composition de la phase mobile reste inchangée
– Certains problèmes peuvent survenir• grande diversité de polarité des analytes• temps d’élution long• mauvaise sensibilité pour les composés
très retenus car les pics sont larges• possibilité de rétention irréversibles
conduisant à des contaminationsMode à gradient d’élution
– la composition de la phase mobile change au cours de l’analyse
– la composition initiale est choisie pour séparer les composés les plus rapidement élués
– la force d’élution est augmentée pour éluer les composés avec une sélectivité optimum
– la composition finale est choisie pour éluer l’ensemble des composés dignes d’intérêt
– il est possible d’augment la force éluante pour éliminer les composés très retenus pouvant conduire à des contaminations
Phase normale ( LC-NP) Phase inverse (LC-RP)
Gradient d’élution
Polarité croissante de l’éluant
Polarité décroissante de l’éluant
Exemple
Hexane + proportion croissante d’acétate d’éthyle
Eau + proportion croissante d’acétonitrile
Ordre d’élution Les solutés les moins polaires sont les plus rapides
Les solutés les plus polaires sont les plus rapides
6- Optimisation
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L’efficacité a une grande influence sur la résolution Les paramètres ayant une influence sur l’efficacité sont
Longueur de la colonne (doubler la longueur double N) Taille des particules dP
Volume vides Débit )(
5,0.( )1
µmdscmu
popt
pdH 3min
Le meilleur moyen de modifier la rétention est dechanger la force du solvant
– une augmentation de 10% du modificateur diminue k d’un facteur 2 ou 3
– Le gain maximal de la résolution est quand k est compris entre 1 et 5
La sélectivité a une grande influence sur larésolutionLes paramètres ayant une influence sur la sélectivité sont
La phase mobile La température La phase stationnaire
Exercice d’application :Les facteurs de rétentions de 2 solutés sur une colonne C18 (L = 15 cm ; dC = 4,6 mm; = 70% )
sont respectivement 0,96 et 1,07 ; La phase mobile est un mélange H2O/MeOH 40/60 ; Le temps mort est tm = 2,3 min
On décide de doubler la longueur de colonne en conservant le même débit ; A ) Déterminer :- Le volume mort de la colonne - Les temps de rétention et le temps mort du système- Les facteurs de rétention
B ) Comment vont évoluer les paramètres suivant :- La sélectivité- L’efficacité- La résolution
7- La chromatographie de surface ou planaire• Elle peut se faire
– Sur papier
– Sur couche mince (plaque d’aluminium ou de verre sur laquelle est déposée la phase stationnaire)
• Elle exploite les phénomènes:
– D’adsorption
– De partage
– D’échange d’ions
• La phase stationnaire
– Silice, alumine, cellulose
– Plus un composé est polaire plus il sera fortement adsorbé
• La phase mobile
– Solvants plus ou moins polaires purs ou en mélange
– Plus l’éluant est polaire plus les composés se déplacent rapidement
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CCM (Chromatographie sur Couche Mince)
Principe: adsorption– La phase stationnaire solide est fixée sur un support adsorbant inerte.
– La phase mobile, non miscible avec la phase stationnaire, migre par capillarité.
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Révélation– UV
– Diiode, permanganate, ou autres réactifs chimiques spécifiques
• Rapport frontal Rf
• Résolution R
• Efficacité N
)1(distance
distance toujours
H
h
solvantleparparcourue
solutéleparparcourueRf i
12
122
hhR
hi
H2
16
i
ihN