IMERYS CERAMICS France - DRIEAT Île-de-France

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Demande d’autorisation d’exploitation de carrière sur la commune de Sainte-Colombe - Diagnostic faune flore.

Gérard GARBAYE - Novembre 2014 1

IMERYS CERAMICS France

DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITATION

DE CARRIERE SUR LA COMMUNE DE

SAINTE-COLOMBE

Diagnostic Faune – Flore

GERARD GARBAYE Conseil en environnement

Tel/fax : 05.57.22.15.13 Port : 06.23.30.38.86 Novembre 2014

[email protected]

mailto:[email protected]

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SOMMAIRE

1. PRESENTATION ..................................................................................... 2

1.1. PRESENTATION ........................................................................................ 2

1.2. SITUATION ............................................................................................. 2

1.3. ASPECT ADMINISTRATIF ET REGLEMENTAIRE....................................................... 3

2. LA METHODOLOGIE DES INVENTAIRES FAUNE-FLORE ........................... 5

2.1. HISTORIQUE DES INVESTIGATIONS ................................................................. 5

2.2. LA FLORE ............................................................................................... 5

2.3. LA FAUNE .............................................................................................. 6

2.4. DEFINITION DES AIRES D’ETUDE .................................................................... 7

3. LA FLORE, LES HABITATS ET LA FAUNE .................................................... 9

3.1. APPROCHE DE LA VALEUR PATRIMONIALE DES HABITATS ......................................... 9

3.1.1. Approche de la valeur patrimoniale des habitats .................................. 9

3.1.2. La flore et les habitats de la demande d’extension ............................. 10

3.1.3. La flore et les habitats de la carrière actuelle .................................... 16

3.2. LA FAUNE ............................................................................................ 19

3.2.1. Approche de la valeur patrimoniale ................................................. 19

3.2.2. Les insectes ................................................................................. 19

3.2.3. Les amphibiens ............................................................................ 24

3.2.4. Les reptiles .................................................................................. 24

3.2.5. Les oiseaux .................................................................................. 26

3.2.6. Les mammifères ........................................................................... 31

3.3. INTERET ECOLOGIQUE .............................................................................. 32

3.3.1. Aspect général ............................................................................. 32

3.3.2. La flore et les habitats ................................................................... 32

3.3.3. La faune ...................................................................................... 34

3.3.4. Aspect fonctionnel ........................................................................ 38

3.3.5. Conclusion : les enjeux écologiques ................................................. 40

ANNEXE : RELEVES FLORISTIQUES ............................................................ 43

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1. PRESENTATION

1.1. Présentation

A la demande de la Société IMERYS CERAMICS France, nous avons réalisé un

diagnostic faune-flore dans le cadre du projet d’extension de la carrière du site

de Sainte-Colombe.

Ce diagnostic vient actualiser et compléter les campagnes de prospection qui se

sont succédées sur le site depuis 2005.

1.2. Situation

Le site du projet se localise sur la commune de Sainte-Colombe, au Sud-Ouest

de Provins.

Il se trouve entre la vallée de la Voulzie, qui entaille l’extrémité du plateau de la

Brie, et la vallée du ruisseau des Méances, affluent en rive gauche de la Voulzie.

Il se situe sur le plateau, entre les deux vallées et se prolonge au Nord sur la

pente du coteau, dans un secteur mêlant bois et cultures.

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1.3. Aspect administratif et réglementaire

Le site d’étude ne se trouve inclus dans aucun périmètre de recensement ou de

protection administrative au titre du milieu naturel

Trois ZNIEFF de type I se localisent à relative proximité du projet :

700 m au Sud de l’extension, la ZNIEFF n°77456001 « Ancienne tourbière

du ru Méances » ;

2,8 km au Sud-Ouest, la ZNIEFF n°77260001 « Ancienne tourbière de la

Voulzie » ;

4,2 km à l’Ouest, la ZNIEFF n°77418001 « Les Glatigny ».

Le site Natura 2000 le plus proche du projet est le site d’intérêt communautaire

FR 1102004 « Rivière du Dragon », 2,4 km à l’Ouest du projet.

Un autre site Natura 2000 n’est guère plus éloigné du projet : la zone de

protection spéciale FR 1112002 « Bassée et plaines adjacentes », 4,5 km au Sud

du projet.

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2. LA METHODOLOGIE DES INVENTAIRES FAUNE-FLORE

2.1. Historique des investigations

Le site a fait l’objet de plusieurs campagnes d’investigations depuis 2005 :

En juin et juillet 2005, trois relevés de terrain ont été réalisées par le

bureau d’étude CERATERA, pour le compte de l’ENCEM (Etude écologique,

projet d’autorisation ICPE, commune de Sainte-Colombe – ENCEM ; février

2006).

En juin et juillet 2007, deux investigations de terrain ont été effectuées

par le bureau d’étude CERATERA, pour le compte de l’ENCEM (Etude

écologique, projet d’autorisation ICPE, commune de Sainte-Colombe –

ENCEM ; novembre 2007).

Début juillet et fin aout 2009, deux visites de terrain ont été réalisées par

OGE (Diagnostic écologique de la partie du site située sur la commune de

Sainte-Colombe, demande d’autorisation d’exploitation de carrière sur le

territoire des communes de Sainte-Colombe et de Poigny en Seine-et-

Marne – ENCEM ; 2009).

Ces investigations ont été actualisées et complétées par une campagne de visites

de terrain assurée par nos soins.

Elle s’est déroulée en 2012, les 27 février, 11 avril, 24 et 25 mai, 14 et 15 juin.

Les visites de mai et juin 2012 ont comporté des investigations crépusculaires

et nocturnes.

La durée et le calendrier des investigations sont donc adaptés au cycle des

espèces identifiées et/ou potentielles.

La méthodologie des inventaires est présentée ci-après.

2.2. La flore

D’une manière générale, l'étude de la végétation d’un site comprend deux

phases :

L’étude des groupements végétaux (phytosociologie), qui détermine la

nature des groupements végétaux (appelés également « habitats ») du

site.

L'étude des espèces végétales sauvages (floristique), avec en particulier la

recherche des stations d'espèces patrimoniales, protégées ou non.

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Sur le terrain, les deux parties se font simultanément.

D’une manière générale, la méthode principale consiste d'abord en une

détermination sommaire des grandes séries de végétation et une analyse des

stades de développement.

Ensuite, pour chaque faciès, sur une surface homogène et réduite qui sert de

témoin, il s'agit de déterminer l'ensemble des espèces présentes, avec un

coefficient d'abondance-dominance (méthode des relevés phytosociologiques).

On dégage alors de chaque relevé un groupe écologique significatif, lié aux

espèces bio-indicatrices qu'il contient. On arrive ainsi à la définition

d'associations végétales, dont la classification est aujourd'hui reconnue et

détermine la valeur patrimoniale des habitats.

Bien évidemment, lorsqu’une espèce patrimoniale est rencontrée, sa situation est

relevée.

2.3. La faune

L’identification de certaines espèces lors des missions de terrain, la présence

d’indices et le repérage de différents types de milieux et des habitats spécifiques

ont permis de reconstituer les peuplements du secteur.

Pour les identifications de terrain la méthode varie en fonction du groupe

recherché.

Les insectes (en fait les papillons de jour et les libellules) ont été identifiés au

cours du déplacement, soit à vue pour les espèces au diagnostic aisé, soit par

capture - identification et relâche.

La recherche des amphibiens a été effectuée par l’observation directe et recherche au filet pour les écophases aquatiques.

Pour les reptiles une prospection du site a été réalisée, en particulier au niveau

des zones d'ensoleillement maximal, accompagnée d’une recherche d’indices

(mues, cadavres).

En ce qui concerne l'avifaune, le recensement a été effectué par points d’écoute,

les durées de guet variant de 10 à 20 minutes par station retenue. Quatre points

d'écoute ont été réalisés sur le site.

Les mammifères ont fait l’objet d’observations visuelles et de recherche des

traces, fèces et relief de repas.

Lors des visites crépusculaires et nocturnes, des investigations visuelles ont été

réalisées ; un détecteur hétérodyne (Petterson D100) a été utilisé pour la

recherche des chauves-souris.

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2.4. Définition des aires d’étude

D’une manière générale, le fonctionnement des espaces naturels et la complexité

des relations entre les différents éléments des écosystèmes font que la zone

d’étude des incidences d’un projet doit s’étendre au-delà de la stricte emprise de

ce dernier.

Nous avons ainsi défini (cf carte ci-après):

L’aire d’étude rapprochée : c’est la zone directement concernée par

l’étude, c’est à dire l’ensemble des parcelles de l’emprise de la carrière et

de la demande d’extension. Les prospections les plus fines (relevés

phytosociologiques, points d’écoute de l’avifaune) se sont déroulées sur

cette aire d’étude.

L’aire d’étude élargie : ce périmètre plus vaste englobe les terrains

entourant l’emprise du projet sur environ 200 m. La carrière voisine de

Poigny a également été intégrée dans cette zone.

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3. LA FLORE, LES HABITATS ET LA FAUNE

3.1. Approche de la valeur patrimoniale des habitats

3.1.1. Approche de la valeur patrimoniale des habitats

La valeur patrimoniale des habitats, c'est-à-dire pour simplifier des formations

végétales, se base sur quatre critères :

Son statut de protection (directive européenne « Habitats »).

Sa rareté.

Son état de conservation sur le site.

La présence d’une flore remarquable.

On peut ainsi déterminer cinq niveaux de valeur :

Majeure

- Habitat prioritaire d’intérêt communautaire (annexe 1 de la

directive « Habitats »)

- Flore protégée à l’échelle européenne ou nationale

- Surfaces restreintes au niveau européen ou national

- Très bon état de conservation

Forte

- Habitat d’intérêt communautaire (annexe 1 de la directive

« Habitats »)

- Flore protégée à l’échelle régionale ou départementale

- Surfaces restreintes au niveau régional ou départemental

- Bon état de conservation

Moyenne

- Flore rare à l’échelle régionale ou départementale

- Surfaces assez importantes au niveau régional ou départemental

- Etat de conservation plus ou moins dégradé

Faible

- Flore commune

- Surfaces importantes au niveau régional ou départemental

- Etat de conservation plus ou moins dégradé

Nulle ou très faible

- Habitat artificiel ne présentant aucun aspect naturel

- Flore commune

- Surfaces importantes au niveau régional ou départemental

- Etat de conservation très dégradé

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3.1.2. La flore et les habitats de la demande d’extension

L’emprise du projet d’extension est occupée pour l’essentiel par des terres

agricoles (jachère et – surtout – cultures intensives). Un boisement relictuel et

des fourrés arbustifs sont également présents.

L’emprise de la carrière autorisée montre surtout des surfaces exploitées. Les

zones remises en état sont cependant relativement étendues, notamment au

Nord.

3.1.2.1. Les cultures intensives

Les terres cultivées occupent la plus grande partie de l’emprise du projet

d’extension.

En dehors des cultures intensives elles-mêmes, traitées par les herbicides, une

flore se développe, notamment aux marges, essentiellement constituée par des

espèces rudérales et adventices des grandes cultures intensives (Cultures avec

marges de végétation spontanée ; code Corine Biotopes : 82.12).

On observe des espèces rudérales banales : Matricaire inodore, Laiteron épineux,

Pensée des champs, Folle Avoine, Trèfle douteux, Véronique de Perse...

Les céréales constituent

la culture concernée par

le projet.

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Il faut néanmoins noter la présence en bordure de champ de céréales de trois

taxons rares de graminées, trois Bromes – qui ne font cependant pas l’objet

d’une protection réglementaire :

Le Brome des champs, très rare en Ile de France. Il constitue une espèce

déterminante en Ile de France.

Le Brome faux-seigle, très rare en Ile de France. Il constitue également

une espèce déterminante en Ile de France.

Le Brome variable, rare en Ile de France.

Brome de champs (photo Bildoj) Brome faux-seigle

Cet habitat présente une faible valeur patrimoniale. Seules ses marges, avec la

présence des Bromes, montrent une valeur moyenne.

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3.1.2.2. La jachère

La jachère se situe au Nord de l’extension et fait partie d’une vaste parcelle dont

seule l’extrémité Est se trouve concernée par le projet.

La végétation se développant sur ces terres cultivées il y a encore quelques

années est à rapprocher des friches herbeuses (Friches; code Corine Biotopes :

87.1).

Elle accueille des espèces des friches héliophiles, avec notamment la Picride

fausse-épervière, le Panais, le Millepertuis perforé, le Cirse commun.

Elle abrite également nombre d’espèces prairiales et des adventices des cultures.

Cet habitat présente une faible valeur patrimoniale.

La jachère concernée par le projet

d’extension n’est qu’une petite

partie d’une vaste parcelle.

3.1.2.3. Les fourrés arbustifs et les boisements relictuels

Au Nord de la demande d’extension, au centre de la jachère, se sont développés

des fourrés arbustifs (Broussailles forestières décidues; code Corine Biotopes :

31.8D).

Ils correspondent à un stade de l’évolution de la friche vers la forêt. Ils sont

constitués par des arbustes comme la Ronce, le Prunellier, l’Aubépine monogyne,

l’Eglantier, le Cornouiller sanguin.

Se développent également des jeunes sujets d’essences forestières comme le

Frêne commun et le Robinier faux-acacia.

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Les fourrés arbustifs au sein de

la jachère.

Cet habitat présente une valeur patrimoniale faible.

En bordure de champ, le long des chemins d’exploitation, subsistent quelques

boisements plutôt linéaires.

Ces boisements se composent du Chêne pédonculé et surtout du Frêne commun,

accompagnés du Robinier faux acacia et de l’Orme champêtre.

Cette chênaie-frênaie, où domine le Frêne (Frênaies calciphiles lutétiennes ; code

Corine Biotopes : 41.38) est d’un intérêt limité pour la flore avec une lisière

nitrophile, avec notamment l’Alliaire et la Clématite, et un tapis continu de

Lierre.

Le boisement et sa lisière en bordure

de la culture de céréales.

Cet habitat présente une valeur patrimoniale faible.

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Notons que le massif boisé entourant la carrière est également composé par la

chênaie-frênaie qui se montre moins dégradée que les boisements relictuels et

possède une valeur patrimoniale moyenne.

Elle accueille le cortège floristique habituel à cet habitat, avec notamment trois

orchidées : la Listère à feuilles ovales, l’Orchis verdâtre et l’Orchis à deux

feuilles, cette dernière espèce étant rare en Ile-de-France.

3.1.3. La flore et les habitats de la carrière actuelle

L’emprise de la carrière autorisée se compose surtout des surfaces exploitées.

Les zones remises en état sont cependant relativement étendues.

Elles présentent globalement deux faciès bien distincts :

d’une part, une végétation calcicole herbacée qui a colonisé une partie des

terrains remis en état au Nord,

d’autre part des plantations de ligneux, au Nord et au Sud.

3.1.3.1. La végétation herbacée calcicole

L’extrémité Nord-Est de l’actuelle carrière, qui a fait l’objet d’une remise en état,

est aujourd’hui couverte par une végétation calcicole herbacée que l’on peut

rapprocher des pelouses sèches calcicoles.

Rappelons que d’une manière générale, les pelouses sèches calcicoles

appartiennent à deux types :

Tendance xérophile1 : alliance du xérobromion.

Tendance mésophile2 ou mésoxérophile3 : alliance du mésobromion.

La végétation herbacée calcicole montre ici la composition habituelle du

mésobromion (Mésobromion jurassique du Bassin parisien; code Corine

Biotopes : 34.3227).

1 Qualifie des conditions de forte sécheresse. 2 Qualifie des conditions d’humidité moyenne. 3 Qualifie des conditions de sécheresse moyenne.

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Elle présente deux faciès :

Un faciès de pelouse calcicole lâche, sur les secteurs de colonisation

récente. Le sol n’est pas partout recouvert par les végétaux. On reconnait

des espèces classiques des pelouses calcicoles avec le Panicaut champêtre,

la Pimprenelle, la Chlorette, la Germandrée des montagnes, l’Anthylide

vulnéraire, la Linaire couchée (ces trois derniers taxons étant rare en Ile-

de-France)… On observe à l’extrémité Sud la présence du Brome des

champs, espèce déterminante, très rare en Ile de France.

Un faciès de friche calcicole herbeuse, plus haut que le précédent. Il se

caractérise par un important tapis graminéen à base de Brachypode

penné, de Brome érigé et de Fétuque rouge. On reconnait également

l’Origan, la Laîche glauque, l’Hippocrépide à toupet, la Gesse tubéreuse,

la Bugrane rampante. Le cortège d’Orchidées est quasiment absent : ce

manque est très vraisemblablement lié au caractère remanié des sols

assez récemment colonisés (les orchidées se développent en symbiose

avec un champignon au niveau de leurs racines ; la mise en place de ce

complexe prend plus de temps que la colonisation par les plantes

« classiques ». Seuls l’Orchis bouc et l’Orchis pyramidal ont été observés

en petit nombre. Des espèces ubiquistes de friches comme la Vipèrine, le

Millepertuis perforé, le Calament clinopode traduisent le caractère encore

récent de la colonisation.

La pelouse calcicole lâche La friche calcicole herbeuse

Les pelouses de type mésobromion, comme celles du xérobromion, se raréfient

dans l’ensemble de l’Union Européenne. A ce titre, elles font partie des habitats

d'intérêt communautaire inscrits à l'annexe I de la Directive européenne

« Habitats » sous l’intitulé : Pelouses sèches semi naturelles et faciès

d’embuissonnement sur calcaire ; code natura : 6210.

Les deux faciès présentés précédemment sont donc tous les deux des

habitats d'intérêt communautaire. A ce titre, ils possèdent une forte

valeur patrimoniale.

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3.1.3.2. Les plantations de ligneux

Les terrains remis en état ont fait l’objet de plantations : au Nord, des arbustes

ornementaux de la famille des fabacées, au Sud, sur le talus en limite de carrière

actuelle, une association d’Aulne vert et de Pin noir, accompagné du Rosier

rugueux.

Ces plantations présentent une faible valeur patrimoniale.

Le talus planté d’Aulne vert et de

Pin noir.

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3.2. La faune

3.2.1. Approche de la valeur patrimoniale

La valeur patrimoniale des espèces se base sur le statut de protection de l’espèce

(protection réglementaire, directives européennes « Habitats » et « Oiseaux ») et

sur le statut de conservation.

Ce dernier est déterminé sur les critères de la diversité spécifique et du degré de

menace pesant sur l’espèce. On utilise en particulier les Listes Rouges existantes,

notamment celles de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la

Nature), mais également celles des associations naturalistes régionales.

On peut ainsi déterminer quatre niveaux de valeur que l’on illustrera par code de

couleur :

Espèce menacée1 ou prioritaire d’intérêt communautaire

(annexe 2 de la directive « Habitats »)

Espèce rare2 ou d’intérêt communautaire (annexe 1 de la

directive « Oiseaux » ou annexe 2 de la directive

« Habitats »)

Espèce commune et protégée

Espèce commune, non protégée

3.2.2. Les insectes

3.2.2.1. Les rhopalocères

Le groupe des papillons diurnes (rhopalocères) constitue un bon indicateur pour

la qualité de certains milieux.

Les espèces contactées forment un cortège de 15 taxons pour l’essentiel

communs, habituel dans ce contexte de boisements et de milieux ouverts. Il

s’agit en majorité d’espèces des milieux herbacés ouverts, pelouses calcicoles et

friches.

1 Espèce « en danger » selon la cotation de l’UICN. 2 Espèce à aire de répartition limitée (taxons endémiques) ou dont les populations possèdent de faibles effectifs, ou « vulnérable » selon la cotation de l’UICN.

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Nom commun Nom scientifique Statut de

protection Statut de conservation

Argus bleu nacré Lysandra coridon -

Assez répandu et abondant

IDF : Rare - Espèce déterminante

Belle Dame Cynthia cardui - Très répandue et assez

abondante

Cuivré commun Lycaena phlaeas - Très répandu et assez abondant

Demi deuil Melanargia galathea - Répandu et très abondant

IDF : Espèce déterminante

Fadet commun Coenonympha pamphilus - Très répandu et assez abondant

Fluoré Colias alfacariensis - Répandu et abondant sur substrat

calcaire

Myrtil Maniolia jurtina - Répandu et très abondant

Paon de jour Inachis io - Très répandu

Piéride de la rave Pieris rapae - Très répandue et abondante

Piéride du chou Pieris brassicae - Répandue et parfois abondante

Piéride du navet Pieris napi - Répandue et assez abondante

Petit Nacré Isoria tathonia - Assez épandu et assez abondant

Souci Colias crocea - Partout, plus abondant dans le

Midi

Tircis Pararge aegeria - Très répandu

Vulcain Vanessa atalanta - Très répandu et abondant

Le statut de conservation concerne la France entière. Cependant, lorsque ce statut est

significativement de celui dans la région, ce dernier est également précisé (précédé de : IDF).

Les espèces du cortège sont communes à l’exception de deux taxons :

L’Argus bleu-nacré : il a été contacté en nombre sur la carrière actuelle : sur la

friche à l’extrémité Sud-Ouest et sur les pelouses calcicoles au Nord.

Ce papillon, inféodé aux prairies maigres et aux pelouses, presque exclusivement

sur calcaire, est assez répandu et abondant en France. Encore largement

répandu dans l’Ouest de la région, depuis le Mantois jusqu’au massif bellifontain,

partout où affleure le calcaire, il est en régression ailleurs (source : Guide

méthodologique pour la création de ZNIEFF en Ile-de-France ; CSRPN et DIREN

Ile-de-France – septembre 2002). A ce titre, il est considéré comme espèce

déterminante ZNIEFF en Ile-de-France.

Le Demi-Deuil : il a été observé en nombre sur la carrière actuelle, sur la friche

à l’extrémité Sud-Ouest et sur les pelouses calcicoles au Nord, mais également

dans l’emprise de l’extension, en lisière des fourrés arbustifs, et en dehors de

l’aire d’étude rapprochée.

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Ce papillon, lui aussi inféodé aux prairies maigres et aux pelouses, est très

répandu et abondant en France – sauf au Nord de la Seine où il est plus localisé.

En Ile-de-France, il est encore bien représenté, mais se trouve en très forte

régression dans un rayon de 20 à 25 km autour de la capitale. A ce titre, il est

considéré comme espèce déterminante ZNIEFF en Ile-de-France.

L’Azuré bleu-nacré (Photo Muséum

National d’Histoire Naturelle) Le Demi-Deuil

3.2.2.2. Les orthoptères

Les orthoptères – ce groupe comprend les sauterelles, les grillons et les criquets - contactés appartiennent pour la plupart à un cortège d’espèces communes,

pour l’essentiel lié aux prairies et aux friches herbeuses avec notamment le Criquet mélodieux, le Criquet des pâtures…

On relève cependant la présence de trois espèces d’intérêt :

La Decticelle bariolée. Elle a été contactée (plusieurs chanteurs) dans les formations calcicoles herbeuses du Nord de la carrière. Cette espèce, bien que répandue, reste vulnérable au niveau régional et est considérée comme espèce

déterminante ZNIEFF en Ile-de-France.

La Decticelle bicolore. Elle a été contactée (plusieurs chanteurs) dans les formations calcicoles herbeuses du Nord de la carrière et dans l’emprise de l’extension, en lisière des fourrés arbustifs. Cette espèce se trouve en limite

Ouest de répartition en Ile de France. Même si elle est assez répandue dans le Sud de la région, elle est considérée comme faiblement menacée au niveau

régional et est à ce titre une espèce déterminante ZNIEFF en Ile-de-France. L’Oedipode turquoise. Ce criquet a été contacté (quelques individus dispersés)

dans les formations calcicoles herbeuses du Nord de la carrière.

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L’espèce se rencontre sur les terrains nus ou à végétation clairsemée et chauds,

caillouteux ou sablonneux comme les chemins, les dunes et les terrains incultes.

Quand il s'envole, il montre ses ailes postérieures de couleur bleu turquoise

largement bordées de noir avant de disparaître quand il se pose à nouveau sur le

sol nu. Sa couleur est très variable et, en principe, très semblable à celle du

substrat où il a grandi, ce qui lui assure un excellent mimétisme.

Assez commune en France, cette espèce particulièrement thermophile est en

revanche assez rare en Ile de France. Elle y fait l’objet d’une protection

régionale.

Oedipode turquoise (Photo R.

Wallon).



Conocéphale bigarré Conocephalus discolor - Espèce commune

Criquet des pâtures Ischnura pumilo - Espèce très commune

Criquet duetiste Chorthippus - Espèce commune

Criquet mélodieux Chorthippus biguttulus - Espèce commune

Decticelle bariolée Metrioptera roeselii - Espèce commune


Decticelle bicolore Metrioptera bicolor -

Espèce assez commune

IDF : Assez rare


Decticelle cendrée Metrioptera cinerea - Espèce très répandue

Gomphocère roux Gomphocerripus rufus - Espèce assez commune

Grande Sauterelle verte Tettigonia viridissima - Espèce commune

Oedipode turquoise Oedipoda caerulescens Protégé IDF Espèce assez commune

IDF : Assez rare

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3.2.3. Les amphibiens

Une seule espèce d’amphibiens a été contacté dans l’aire d’étude élargie lors des

visites de terrain : le Crapaud commun.

Il a été observé dans les boisements à l’Ouest de l’actuelle carrière.



Crapaud commun Bufo bufo Protection

nationale

Commun en France et en Ile de

France

UICN : préoccupation mineure

Le Crapaud commun bénéficie d’une protection réglementaire. Il est relativement

abondant en France et est commun en Ile de France. Il est considéré comme

« préoccupation mineure » dans la Liste Rouge des espèces menacées en France

de l’UICN.

Les espèces pionnières que l’on rencontre souvent sur les carrières ont fait l’objet

d’une attention particulière, notamment le Crapaud calamite. Aucun taxon n’a

été contacté.

3.2.4. Les reptiles

Un seul reptile a été contacté lors des visites de terrain : le Lézard des souches.

Il a été contacté dans la zone de plantation de la partie Nord remise en état et à

l’extérieur de la carrière, au Nord, dans la zone de fourrés arbustifs.

Cette espèce est répandue dans l’Est et le centre de la France. Elle est en

revanche totalement absente de la façade atlantique, de l’Aquitaine, de la vallée

de Garonne. Elle est considérée comme assez commune en Ile de France.

Bien qu’il fasse l’objet d’une protection nationale et qu’il soit inscrit à l’annexe IV

de la directive « Habitats », le Lézard des souches ne présente pas d’enjeu de

conservation significatif en Ile de France.

Nom commun Nom scientifique Statut de protection Statut de conservation

Lézard des

souches Lacerta agilis

Protection nationale

Annexe IV directive

« Habitats »

Commun dans l’Est et le

centre de la France

UICN : préoccupation

mineure

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3.2.5. Les oiseaux

Le cortège avien rencontré sur le site et ses abords apparaît classique pour

l’environnement dans lequel il s’inscrit. Globalement, l’essentiel des espèces

rencontrées se trouve inféodé aux différents types de milieux :

Les espaces ouverts (végétation herbacée calcicole, friches, cultures), avec la Pie, la Corneille, le Chardonneret, le Bruant jaune…

Les zones arbustives, avec le Rossignol, l’Hypolaïs polyglote, le Pouillot véloce, la Linotte mélodieuse…

Les boisements. Ce sont des oiseaux sylvicoles ou simplement liés à la présence d’arbres : Fauvette à tête noire, Grive musicienne, Mésange

charbonnière, Bouvreuil pivoine, Pouillot fitis Rouge-gorge, Epervier d’Europe, Buse variable (un nid se trouve dans le boisement à l’Est de la

carrière)...

L’Epervier d’Europe (Photos S.

LATAPIE)

Si un nombre important des oiseaux contactés a fait l’objet d’une protection

nationale, il faut savoir que pour ce groupe (les oiseaux), la protection se rapporte plus à un statut d’espèce « non chassable » qu’à un enjeu de conservation particulier.

Le tableau ci-après présente les espèces contactées. Le statut de conservation est présenté de manière globale ; lorsqu’il est défavorable, il fait référence au

niveau national à la liste rouge des espèces menacées en France de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) et au niveau régional à la liste rouge régionale des oiseaux nicheurs de l’Ile de France (Birard J., Zucca

M., Lois g. et natureparif, 20121)

1 Réalisée avec l’appui technique du Comité français de l’UICN et du Muséum national d’Histoire naturelle.

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Nom commun Nom scientifique Statut sur le

site

Statut de


Accenteur mouchet Prunella modularis Nicheur Protection nationale Espèce commune

Alouette des champs Alauda arvensis Nicheuse Commune, mais en déclin

Bergeronnette grise Motacilla alba Nicheuse Protection nationale Très commune

Bouvreuil pivoine Pyrrhula pyrrhula Nicheur Protection nationale

Espèce en déclin marqué

UICN : Vulnérable

LRR : Quasi menacé

Bruant jaune Emberiza citrinella Nicheur Protection nationale

Assez Commun

UICN : Quasi menacé

LRR : Quasi menacé

Buse variable Buteo buteo Nicheuse Protection nationale Rapace commun, non

menacé

Chardonneret Carduelis carduelis Nicheur Protection nationale Passereau commun

Corneille noire Corvus corone Alimentation - Espèce non menacée

Epervier d’Europe Acipiter nisus Alimentation Protection nationale Espèce en déclin

Faucon crécerelle Falco tinnunculus Alimentation Protection nationale Rapace commun, non

menacé

Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla Nicheuse Protection nationale Passereau sylvicole

commun

Fauvette babillarde Sylvia curruca Nicheuse Protection nationale Passereau assez commun

Fauvette grisette Sylvia borin Nicheuse Protection nationale Passereau commun

Grimpereau des

jardins Certhia brachydactyla Nicheur Protection nationale Espèce commune

Grive musicienne Turdus philomelos Nicheuse - Espèce sylvicole commune

Gros bec casse-

noyaux

Coccothraustes

coccothraustes Nicheur Protection nationale

Espèce commune, en

augmentation

Hypolaϊs polyglotte Hippolais polyglotta Nicheur Protection nationale Espèce commune

Linotte mélodieuse Carduelis cannabina Nicheuse Protection nationale

Passereau en déclin

UICN : Vulnérable

LRR : Quasi menacé

Merle noir Turdus merula Nicheur - Une des espèces les plus

communes en France

Mésange à longue

queue Aegithalos caudatus Nicheuse Protection nationale Espèce commune

Mésange bleue Parus caeruleus Nicheuse Protection nationale Passereau sylvicole

commun

Mésange

charbonnière Parus major Nicheuse Protection nationale

Passereau sylvicole

commun

Perdrix grise Perdix perdix Nicheuse - Espèces assez commune

Pic épeiche Dendrocopos major Nicheur Protection nationale Espèce commune

Pigeon ramier Columba palumbus Nicheur - Espèce commune

Pinson des arbres Fringilla coelebs Nicheur Protection nationale Une des dix espèces les

plus communes en France

Pipit des arbres Anthus trivialis Nicheur Protection nationale Espèce commune

Pouillot véloce Phylloscopus collybita Nicheur Protection nationale Espèce commune

Pouillot fitis Phylloscopus trochilus Nicheur Protection nationale Passereau en déclin

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UICN : Vulnérable

LRR : Quasi menacé

Roitelet triple-

bandeau Regulus ignicapilla Nicheur Protection nationale Espèce plutôt en déclin

Rossignol philomèle Luscinia

megarhynchos Nicheur Protection nationale Espèce commune

Rouge-gorge familier Erithacus rubecula Nicheur Protection nationale Une des dix espèces les

plus communes en France

Rougequeue noir Phoenicurus ochurus Nicheur Protection nationale Espèce commune

Serin cini Serinus serinus Nicheur Protection nationale Espèce commune

Sitelle torchepot Sitta europaea Nicheuse Protection nationale Passereau sylvicole

commun

Tourterelle des bois Streptopelia turtur Nicheuse -

Diminution des

populations nicheuses

LRR : Quasi menacé

Troglodyte mignon Troglodytes

troglodytes Nicheur Protection nationale

Passereau sylvicole

commun

On relève cependant dans l’aire d’étude élargie, cinq espèces dont le statut de

conservation est défavorable :

Le Bouvreuil pivoine est présent dans le massif boisé autour de la carrière. Il n’a

cependant pas été contacté dans les boisements relictuels du projet d’extension.

Cet oiseau connait un déclin marqué (-63%

depuis 1989, 39% depuis 2001 ; sourde

STOC) résultant surtout de deux chutes

importantes d’effectifs en 1992 et en 2001.

Il est classé par l’UICN comme

« vulnérable » dans la liste rouge des

espèces menacées en France et comme

« quasi menacé » dans la liste rouge

régionale des oiseaux nicheurs de l’Ile de

France.

Le Bruant jaune a été contacté dans les formations calcicoles herbeuses du Nord

de la carrière et, en hiver, au niveau des chaumes des terres cultivées – dont

celles comprises dans la demande d’extension où il vient se nourrir.

Cette espèce en fort déclin en France (-45%

depuis 1989; source STOC), considérée

comme « quasi menacée » par la Liste

Rouge des espèces menacées en France de

l’UICN et par la liste rouge régionale des

oiseaux nicheurs de l’Ile de France.

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La Linotte mélodieuse a été contactée dans la zone de plantation de la partie

Nord de la carrière remise en état et à l’extérieur de la carrière, au Nord, dans la

zone de fourrés arbustifs. Elle n’a pas été mise en évidence dans l’emprise de la

demande d’extension.

Cet oiseau connait un déclin marqué (-68%

depuis 1989, 39% depuis 2001 ; sourde

STOC) résultant surtout de deux chutes

importantes d’effectifs en 1992 et en 2001. Il

est classé par l’UICN comme « vulnérable »

dans la liste rouge des espèces menacées en

France et comme « quasi menacé » dans la

liste rouge régionale des oiseaux nicheurs de

l’Ile de France.

Le Pouillot fitis est présent dans le massif boisé autour de la carrière et dans les

boisements relictuels du projet d’extension.

Cette espèce a connu un déclin en France (-

47% depuis 1989; source STOC), cependant,

sur la période la plus récente, les effectifs

semblent se reconstituer très localement

(+15% depuis 2001; source STOC). Elle est

considérée comme « vulnérable » dans la

liste rouge des espèces menacées en France

et comme « quasi menacé » dans la liste

rouge régionale des oiseaux nicheurs de l’Ile

de France.

La Tourterelle des bois a été contactée dans le massif boisé autour de la carrière

et dans les boisements relictuels du projet d’extension.

Cette espèce connait un déclin (-68% depuis

1989, 39% depuis 2001 ; sourde STOC), en

particulier au niveau des populations

nicheuses. Elle est classée « quasi menacé »

dans la liste rouge régionale des oiseaux

nicheurs de l’Ile de France.

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3.2.6. Les mammifères

Outre les micro-mammifères comme le Campagnol des champs et le Mulot

sylvestre et les petits carnivores qui leurs sont inféodés, les mammifères

présentent les hôtes habituels du secteur : le Lapin de garenne, le Renard, le

Chevreuil, le Sanglier...

Aucune espèce de Chiroptères n’a été contactée. On notera cependant que les

lisières de boisements et les haies constituent des axes potentiels privilégiés de

déplacement et de chasse pour ce groupe.



Campagnol des champs Microtus arvalis - Commun (préoccupation

mineure UICN)

Chevreuil Capreolus capreolus - Commun (préoccupation

mineure UICN)

Lapin de garenne Oryctogalus

cuniculus -

Commun (préoccupation

mineure UICN)

Mulot sylvestre Apodemus sylvaticus - Commun (préoccupation

mineure UICN)

Renard Vulpes vulpes - Commun (préoccupation

mineure UICN)

Sanglier Sus scrofa - Commun (préoccupation

mineure UICN)

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3.3. Intérêt écologique

3.3.1. Aspect général

Les termes d'intérêt et de valeur écologiques traduisent la richesse d'un milieu

qui se caractérise schématiquement :

Soit par la présence de peuplements végétaux ou animaux riches et

diversifiés,

Soit par la présence d'espèces ou d'associations végétales ou animales

originales, rares ou en limite de répartition géographique.

Soit par la fonctionnalité qu’il montre (ex : corridors écologiques).

3.3.2. La flore et les habitats

L’emprise du projet d’extension est occupée pour l’essentiel par des terres

agricoles (jachère et – surtout – cultures intensives). Un boisement relictuel, des

fourrés arbustifs et deux friches sont également présents.

Les terres cultivées constituent un habitat de faible valeur patrimoniale. Seules

leurs marges, avec la présence des Bromes (Brome des champs, Brome faux-

seigle, Brome variable), montrent une valeur moyenne.

Les jachères et les friches présentent une faible valeur patrimoniale. De même, les fourrés arbustifs et le boisement relictuel possèdent une faible

valeur patrimoniale.

L’emprise de la carrière autorisée montre surtout des surfaces exploitées.

Les zones remises en état sont cependant relativement étendues, notamment au

Nord. Elles sont constituées par des plantations de ligneux et une végétation

calcicole herbacée.

Les plantations présentent une faible valeur patrimoniale.

La végétation calcicole herbacée présente un faciès de pelouse calcicole lâche et

un faciès de friche calcicole herbeuse.

Ces deux faciès possèdent une forte valeur patrimoniale et constituent un habitat

d’intérêt communautaire. On note la présence du Brome des champs, espèce

déterminante, très rare en Ile de France.

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Le tableau ci-dessous permet de synthétiser les données présentées plus avant.

Habitat Habitat d’intérêt

communautaire

Valeur

patrimoniale

Zone

humide

Emprise du projet d’extension

Cultures intensives Non Faible Non

Marges des cultures intensives Non Moyenne Non

Jachère Non faible Non

Friches Non Faible Non

Fourrés arbustifs Non Faible Non

Boisement relictuel Non Faible Non

Emprise de la carrière autorisée

Boisement mixte lâche Non Faible Non

Pelouse calcicole lâche herbeuse. Oui Fort Non

Friche calcicole herbeuse. Oui Fort Non

3.3.3. La faune

La faune de l’emprise du projet d’extension apparait globalement banale.

On doit cependant noter :

La présence en lisière des fourrés arbustifs, de deux insectes considérés

comme espèces déterminantes ZNIEFF en Ile-de-France : un papillon, le

Demi-Deuil et une sauterelle, la Decticelle bicolore.

L’existence d’une avifaune assez diversifiée, qui accueille un cortège

d’espèces pour l’essentiel banales inféodées aux espaces ouverts, aux

arbustes et fourrés et aux boisements. Une part importante de ces taxons

fait cependant l’objet d’une protection réglementaire.

La présence de trois oiseaux présentant un statut de conservation

défavorable :

o Le Bruant jaune, qui vient se nourrir en hiver au niveau des

chaumes des terres cultivées. Il considéré comme « quasi menacé »

par la Liste Rouge des espèces menacées en France de l’UICN et par

la liste rouge régionale des oiseaux nicheurs de l’Ile de France.

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o Le Pouillot fitis et la Tourterelle des bois dans les boisements

relictuels du projet d’extension. Ils sont tous les deux considérés

comme « quasi menacé » dans la liste rouge régionale des oiseaux

nicheurs de l’Ile de France. Le Pouillot fitis est en outre noté comme

« vulnérable » dans la liste rouge des espèces menacées en France.

La faune de l’emprise de la carrière actuelle est également banale. Les

zones remises en état, et en particulier la végétation calcicole herbacée qui s’est

développée au Nord, accueillent cependant un certain nombre d’espèces

patrimoniales.

Deux papillons, considérés comme espèces déterminantes ZNIEFF en Ile-

de-France : le Demi-Deuil et l’Argus bleu-nacré. Ils sont présents sur la

friche à l’extrémité Sud-Ouest et sur les formations calcicoles herbeuses

au Nord.

Trois orthoptères contactés sur les formations calcicoles herbeuses au

Nord : la Decticelle bariolée, la Decticelle bicolore et l’Oedipode turquoise.

Les deux premiers taxons sont des espèces déterminantes ZNIEFF en Ile-

de-France, le dernier fait l’objet d’une protection régionale.

Le Lézard des souches a été contacté dans la zone de plantation de la

partie Nord remise en état et à l’extérieur de la carrière, au Nord, dans la

zone de fourrés arbustifs. Ce reptile est commun en Ile de France. Bien

qu’il fasse l’objet d’une protection nationale et qu’il soit inscrit à l’annexe

IV de la directive « Habitats », il ne présente pas d’enjeu de conservation

significatif en Ile de France.

Le Bruant jaune, déjà cité, a été contacté nicheur sur les formations

calcicoles herbeuses au Nord.

La Linotte mélodieuse a été contactée dans la zone de plantation de la

partie Nord de la carrière remise en état et à l’extérieur de la carrière, au

Nord, dans la zone de fourrés arbustifs. Elle est classée par l’UICN comme

« vulnérable » dans la liste rouge des espèces menacées en France et

comme « quasi menacée » dans la liste rouge régionale des oiseaux

nicheurs de l’Ile de France.

La faune à l’extérieur de la carrière actuelle et de l’extension est liée aux

espaces ouverts, aux buissons et fourrés et aux boisements.

Globalement banale, elle accueille cependant un certain nombre d’espèces

patrimoniales. Citons notamment le Crapaud commun, présent dans les

boisements autour de la carrière, ainsi que des oiseaux sylvicoles comme le

Pouillot fitis et la Tourterelle des bois (déjà cités) et le Bouvreuil pivoine. On peut

également citer des rapaces forestiers comme la Buse variable, qui niche à

proximité de la carrière, et l’Epervier d’Europe.

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3.3.4. Aspect fonctionnel

D’un point de vue fonctionnel, la carrière de Sainte Colombe est relativement

enclavée dans les boisements qui couvrent le plateau de la Brie, entre la vallée

de la Voulzie et la vallée du ruisseau des Méances.

Ces boisements constituent des zones complémentaires des réservoirs de

biodiversité définis sur la carte du CSRPN. Leur intérêt réside surtout dans leur

continuité qui créé ainsi des conditions favorables à la biodiversité.

Ces réservoirs sont ainsi reliés par un corridor fonctionnel de la sous-trame

arborée (voir ci-après carte : Situation par rapport au SRCE) ; la carrière actuelle

et son extension jouxtent ce corridor au Sud et à l’Est.

Elles jouxtent également un corridor des milieux calcaires à fonctionnalité réduite

situé au Sud.

Les terrains concernés par le projet d’extension n’assurent pas de fonction

écologique particulière pouvant amplifier l’intérêt intrinsèque somme toute assez

limité qu’ils possèdent.

Plus généralement, l’emprise du projet n’entretient aucune relation fonctionnelle

avec les entités de fort intérêt écologique se trouvant pour l’une à plusieurs

centaines de mètres (ZNIEFF n°77456001 « Ancienne tourbière du ru

Méances »), à plusieurs kilomètres pour les autres (ZNIEFF n°77260001

« Ancienne tourbière de la Voulzie », ZNIEFF n°77418001 « Les Glatigny », site

Natura 2000 FR 1102004 « Rivière du Dragon », site Natura 2000 FR 1112002

« Bassée et plaines adjacentes »).

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3.3.5. Conclusion : les enjeux écologiques

Le constat sur l’intérêt de la flore, des habitats et de la faune basé sur l’ensemble

des investigations réalisées et l’exploitation des données bibliographiques

permettent de synthétiser les enjeux écologiques au regard des milieux et des

espèces recensées.

3.3.5.1. L’emprise de la demande d’extension

Dans l’emprise de la demande d’extension, l’essentiel de l’espace, occupé par les

terres cultivées, les jachères, les friches, présente un enjeu écologique faible.

C’est également le cas des fourrés arbustifs.

Seules trois zones possèdent un enjeu plus important, que l’on peut qualifier

d’enjeu écologique moyen. Ce sont :

Les marges des cultures, qui accueillent les trois Bromes patrimoniaux en

Ile de France (Brome des champs, Brome faux-seigle et Brome variable).

La lisière des fourrés arbustifs, qui abrite deux insectes considérés comme

espèces déterminantes ZNIEFF en Ile-de-France : le Demi-Deuil et la

Decticelle bicolore.

Les boisements relictuels fréquentés par deux oiseaux considérés comme

« quasi menacé » dans la liste rouge régionale des oiseaux nicheurs de

l’Ile de France : le Pouillot fitis et la Tourterelle des bois.

3.3.5.2. L’emprise de la carrière actuelle

L’emprise de la carrière autorisée montre surtout des surfaces exploitées. Ces

surfaces présentent un enjeu écologique faible.

Un petit secteur, à l’extrémité Sud-Ouest, non encore exploité, est couvert

par une friche. Il accueille le Demi-Deuil et l’Argus bleu-nacré. A ce titre,

il possède un enjeu écologique moyen.

Les plantations réalisées au Sud présentent un enjeu écologique faible

Les plantations réalisées au Nord abritent le Lézard des souches et la

Linotte mélodieuse ; à ce titre, elles possèdent un enjeu écologique

moyen.

La végétation calcicole herbacée qui s’est développée au Nord présente un

fort enjeu écologique. En effet :

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o Elle possède une forte valeur patrimoniale et constitue un habitat

d’intérêt communautaire.

o Elle accueille un nombre certain d’espèces patrimoniales : Brome

des champs, Demi-Deuil, Argus bleu-nacré, Decticelle bicolore,

Oedipode turquoise, Bruant jaune.

3.3.5.3. Les abords de la carrière

L’extérieur de la carrière actuelle et de l’extension est occupé par des

espaces ouverts, des buissons et fourrés et des boisements.

Les boisements présentent un enjeu écologique assez fort. En effet, outre

leur valeur patrimoniale moyenne en termes d’habitat, ils accueillent un certain

nombre d’espèces patrimoniales : Crapaud commun, Pouillot fitis, Tourterelle des

bois, Bouvreuil pivoine. On peut également citer des rapaces forestiers comme la

Buse variable, qui niche à proximité de la carrière, et l’Epervier d’Europe.

De plus, ils possèdent un intérêt fonctionnel en constituant des zones

complémentaires des réservoirs de biodiversité.

Les fourrés arbustifs au Nord de la carrière abritent le Lézard des souches et la

Linotte mélodieuse ; à ce titre, ils possèdent un enjeu écologique moyen.

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ANNEXE : RELEVES FLORISTIQUES

Cette liste floristique intègre l’ensemble des observations réalisées depuis 2005.

Nom français : le nom retenu est le plus souvent celui figurant dans la

Flore forestière française de J.C. RAMEAU (1989) pour les espèces forestières ou celui de la Flore de Fournier (1961).

Nom scientifique : la nomenclature adoptée est celle de Flora Europaea.

Rareté : cotation de rareté au niveau régional, établie à partir des

données de l’Atlas partiel de la flore de France (P. DUPONT, 1990), de la

Flore forestière française (J.C. RAMEAU, 1989) et du Catalogue de la flore Vasculaire d’Ile-de-France (Conservatoire botanique national du Bassin

parisien et Muséum national d’Histoire naturelle, 2011).

C : espèce commune

AC : espèce assez commune

AR : espèce assez rare

R : espèce rare

RR : espèce très rare

INT : espèce introduite et/ou subspontanée

NV : taxon à valeur taxonomique incertaine ou en cours de révision.

Espèces déterminantes ZNIEFF en Ile-de-France : issues du Guide

méthodologique pour la création de ZNIEFF en en Ile-de-France (CSRPN et DIREN Ile-de-France, septembre 2002).

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Nom commun Nom scientifique Rareté ZNIEFF

IDF

Achillée millefeuille Achillea millefolium C

Agrostide capillaire Agrostis capillaris C

Agrostide stolonifère Agrostis stolonifera C

Agrostis jouet-du-vent Apera spica-venti C

Aigremoine Agrimonia eupatoria C

Ail des vignes Alium vineale C

Alchémille des champs Aphanes arvensis C

Alémanchier de Lamarck Alemanchier lamarkii INT

Alliaire Alliaria petiola C

Anthrisque sauvage Anthriscus sylvestris C

Anthyllide vulnéraire Anthyllis vulneraria R

Armoise commune Artemisia vulgaris C

Aubépine monogyne Crataegus monogyna C

Aubour faux-ébénier Laburnum anagyroides INT

Aulne vert Alnus viridis INT

Avoine dorée Trisetum flavescens C

Bardane Arctium lappa C

Berce commune Heracleum sphondylium C

Bois de Sainte-Lucie Prunus mahaleb AC

Bouillon blanc Verbascum thapsus C

Bouleau verruqueux Betula pendula C

Brachypode des bois Brachypodium sylvaticum C

Brachypode penné Brachypodium pinnatum C

Brome des champs Bromus arvensis RR X

Brome érigé Bromus erectus C

Brome faux-seigle Bromus secalinus RR X

Brome mou Bromus hordeaceus C

Brome stérile Bromus sterilis C

Brome variable Bromus commutatus R

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Brunelle commune Prunella vulgaris C

Bryone dioïque Bryonia dioica C

Bugrane épineuse Ononis spinosa C

Buplèvre en faux Bupleurum falcatum AR

Calamagrostis commun Calamagrostis epigelos C

Calament commun Clinopodium vulgare C

Camérisier Lonicera xylosteum c

Campanule raiponce Campanula rapunculus C

Capselle bourse-à-pasteur Capsella bursa-pastoris C

Cardère Dipsacus fullonum C

Carline vulgaire Carlina vulgaris C

Carotte sauvage Daucus carota C

Centaurée des près Centaurea thuillieri C

Centaurée scabieuse Centaurea scabiosa AC

Céraiste aggloméré Cerastium glomeratum C

Céraiste commun Cerastium fontanum C

Cerfeuil penché Chaerophyllum temulum C

Chardon crépu Carduus crispus C

Chardon penché Carduus nutans AR

Charme commun Carpinus betulus C

Chêne pédonculé Quercus robur C

Chêne pubescent Quercus pubescens AC

Chêne sessile Quercus petraea C

Chenopode blanc Chenopodium album C

Chicorée amère Cichorium intybus AC

Chiendent rampant Elymus repens C

Chlorette Blackstonia perfoliata AR

Circée de Paris Circaea lutetiana C

Cirse commun Cirsium vulgare C

Cirse des champs Cirsium arvense C

Clématite Clematis vitalba C

Compagnon blanc Silene latifolia C

Consoude officinale Symphytum officinale C

Coquelicot Papaver rhoeas C

Cornouiller sanguin Cornus sanguinea C

Coronille bigarée Securigera varia C

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Crépide à soies Crepis setosa C

Crépide capillaire Crepis capillaris C

Daphné lauréole Daphné laurea AR

Dactyle aggloméré Dactylis glomerata C

Dryoptéris des chartreux Dryopteris carthusiana C

Eglantier Rosa canina C

Epiaire dressée Stachys recta AR

Epiaire des bois Stachys sylvatica C

Epilobe à quatre angles Epilobium tetragonum C

Epilobe en épi Epilobium angustifolium C

Erable champêtre Acer campestre C

Erable sycomore Acer pseudoplatanus C

Erythrée petite-centaurée Centaurium erythraea C

Erythrée élégeante Centaurium pulchellum AR

Eupatoire Eupatorium cannabium C

Euphorbe des jardins Euphorbia peplus C

Euphorbe exiguë Euphorbia exigua C

Euphorbe reveille-matin Euphorbia helioscopa C

Fenouil commun Foeniculus vulgare AR

Fétuque élevée Festuca arundinacea C

Fétuque raide Catapodium rigidum AC

Fétuque rouge Festuca rubra C

Ficaire Ranunculus ficaria C

Fléole des près Phleum pratense C

Flouve odorante Anthoxanthum odoratum AC

Folle avoine Avena fatua C

Fougère mâle Dryopteris filix-mas C

Fraisier des bois Fragaria vesca C

Frêne commun Fraxinus excelsior C

Fromental Arrhenatherum elatius C

Fusain d’Europe Evonymus europaeus C

Gaillet gratteron Galium aparine C

Gaillet mollugine Galium mollugo C

Galéopsis à quatre angles Galeopsis tetrahit C

Genèvrier commun Juniperus communis AR

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Geranium colombin Geranium columbinum C

Geranium découpé Geranium dissectum C

Geranium des Pyrénées Geranium pyrenaicum C

Géranium herbe-à-Robert Geranium robertianum C

Geranium mou Geranium molle C

Germandrée des montagnes Teucrium montanum R

Germandrée petit-chêne Teucrium chamaedrys AR

Gesse tubéreuse Lathyrus tuberosus AR

Gouet tacheté Arum maculatum C

Grande Marguerite Leucanthemum vulgare C

Grande Oseille Rumex acetosa C

Grand Plantain Plantago major C

Groseiller rouge Ribes rubrum C

Hellébore fétide Helleborus foetidus AR

Hippocrépide à toupet Hippocrepis comosa AR

Houlque laineuse Holcus lanatus C

Inule conyze Inula conyza C

Jonc glauque Juncus inflexus C

Jonc grêle Juncus tenuis C

Laîche des bois Carex sylvatica C

Laîche en épi Carex spicata C

Laîche glauque Carex flacca C

Laiteron des champs Sonchus arvensis C

Laiteron maraicher Sonchus oleraceus C

Laiteron rude Sonchus asper C

Laitue scariole Lactuca serriola C

Laitue vireuse Lactuca virosa AC

Lamier blanc Lamium album C

Lamier pourpre Lamium purpureum C

Lampsane commune Lampsana communis C

Lierre Hedera helix C

Lierre terrestre Glechoma hederacea C

Liondent d’automne Leontodon autumnalis C

Linaire bâtarde Kickxia spuria C

Linaire commune Linaria vulgaris C

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Linaire couchée Linaria supina R

Linaire élatine Kickxia elatine C

Lin purgatif Linum catharicum C

Knautie des champs Knautia arvensis C

Liseron des champs Convolvulus arvensis C

Liseron des haies Calystegia sepium C

Listere à feuilles ovales Listeria ovata C

Lotier corniculé Lotus corniculatus C

Luzerne cultivée Medicago sativa C

Luzerne lupuline Medicago lupulina C

Mahonia à feuilles épineuses Mahonia aquifolium INT

Matricaire camomille Matricaria recutita C

Matricaire inodore Matricaria perforata C

Mauve musquée Malva moschata AC

Mélampyre des champs Melampyrum arvense C

Mélilot blanc Melilotus albus C

Mélisse officinale Melissa officinalis INT

Menthe des champs Mentha arvensis AC

Mercuriale annuelle Mercurialis annua C

Merisier Prunus avium C

Millepertuis perforé Hypericum perforatum C

Morelle des champs Solanum dulcamara C

Morelle douce-amère Solanum nigrum C

Moutarde des champs Sinapis arvensis C

Mouron des oiseaux Stellaria media C

Mouron rouge Anagallis arvensis C

Myosotis des champs Myosotis arvensis C

Nerprun purgatif Rhamnus cathartica C

Noisetier Corylus avellana C

Noyer commun Juglans regia INT

Odontite de printemps Odontites vernus C

Orchis à deux feuilles Platanthera bifolia R

Orchis bouc Himantoglossum hircinum AC

Orchis pyramidal Anacampis pyramidalis AR

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Orchis verdâtre Platanthera chlorantha AC

Orge queue de rat Hordeum perforatum C

Origan Origanum vulgare C

Orme champêtre Ulmus minor C

Ortie dioïque Urtica dioica C

Oseille crispée Rumex crispus C

Panais cultivé Pastinaca sativa C

Panicaut champêtre Eryngium campestre C

Pâquerette Bellis perenis C

Pâturin annuel Poa annua C

Pâturin commun Poa trivialis C

Pâturin comprimé Poa compressa AC

Pâturin des prés Poa pratensis C

Pensée des champs Viola arvensis C

Petite Bardane Arctium minus C

Petite Cigûe Aethusa cynapium AC

Petite Linaire Chaenorrhinum minus C

Picride fausse-épervière Picris hieracioides C

Picride fausse-vipèrine Picris echioides C

Pimprenelle Sangisorba minor C

Pin noir Pinus nigra INT

Pissenlit Taraxacum officinale C

Plantain lancéolé Plantago lanceolata C

Pommier cultivé Malus domestica INT

Porcelle enracinée Hypochaeris radicata C

Potentille rampante Potentilla reptans C

Prêle des champs Equisetum arvense C

Primevère officinale Primula veris C

Prunellier Prunus spinosa C

Prunier Prunus domestica INT

Ray-Grass commun Lolium perene C

Renoncule bulbeuse Ranunculus bulbosus AC

Renoncule rampante Ranunculus repens C

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Renouée des oiseaux Polygonum aviculare C

Renouée liseron Fallopia convolvus C

Renouée persicaire Persicaria maculata C

Réséda jaune Reseda lutea C

Réséda jaunâtre Reseda luteola C

Robinier faux-acacia Robinia pseudacacia C

Ronce bleuâtre Rubus caesius C

Ronce commune Rubus fruticosus C

Rosier des champs Rosa arvensis C

Rosier rugueux Rosa rugosa INT

Sabline à feuilles de serpolet Arenaria serpyllifolia C

Salsifis des près Tragopogon pratensis C

Sapin blanc Abies alba INT

Saule cendré Salix cinerea C

Saule marsault Salix caprea C

Séneçon à feuilles de roquette Senecio erucifolius C

Séneçon commun Senecio vulgaris C

Séneçon jacobée Senecio jacobaea C

Serpolet Thymus serpyllum NV

Sétaire verticillée Setaria verticillata C

Séséli des montagnes Seseli montanum AC

Shérardie des champs Sherardia arvensis AC

Silène enflée Silena inflata C

Solidage glabre Solidago gigantea INT

Solidage verge-d’or Solidago virgaurea C

Sureau noir Sambuscus nigra C

Tamier commun Tamus communis C

Torilis des champs Torilis arvensis AC

Torilis du Japon Torilis japonica C

Trèfle des champs Trifolium campestre C

Trèfle des prés Trifolium pratense C

Trèfle douteux Trifolium dubium C

Trèfle fraise Trifolium fragiferum C

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Trèfle rampant Trifolium repens C

Trembe Populus tremula C

Troène commun Ligustrum vulgare C

Tussilage Tussilago farfara C

Vergerette acre Erigeron acer R

Vergerette annuelle Erigeron annua INT

Vergerette du Canada Conyza canadensis INT

Veronique à feuilles de lierre Veronica hederifolia C

Veronique de Perse Veronica persica C

Veronique des champs Veronica arvensis C

Veronique petit-chêne Veronica chamaedrys C

Verveine officinale Verbena officinalis C

Vesce à feuilles étroites Vicia sativa subsp nigra R

Vesce à grappes Vicia cracca C

Vesce à quatre graines Vicia tetrasperma C

Vesce cultivée Vicia sativa C

Vesce des haies Vicia sepium C

Vesce hirsute Vicia hirsuta C

Violette hérissée Viola hirta C

Violette odorante Viola odorata C

Violette de Reichenbach Viola reichenbachiana C

Viorne lantane Viburnum lantana C

Vipérine commune Echium vulgare C

Vulie queue-de-rat Vulpia myuros C

Vulpin des champs Alopecurus myosuroides C

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IMERYS CERAMICS France - DRIEAT Île-de-France