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Fiche d’information éditée par la SFORL, le Syndicat National ORL, le Collège Français des Enseignants en ORL http://www.orlfrance.org Service d’ORL Pédiatrique et de Chirurgie Cervico-Faciale, Hôpital d’Enfants Armand-Trousseau, Paris. Fiches adaptées à la pédiatrie, d’après les fiches d’information du Collège Français d’ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale. Décembre 2003. INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE PAROTIDECTOMIE CHEZ L'ENFANT Madame, Monsieur, La parotidectomie est l'ablation partielle ou totale de la glande parotide, glande salivaire située devant et sous le lobule de l'oreille. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire au chirurgien les traitements que votre enfant prend régulièrement, et en particulier l'aspirine. N'oubliez pas de signaler si votre enfant a déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment. BUT DE L'INTERVENTION Cette intervention permet de procéder à l'ablation de la tuméfaction que votre enfant présente, d'en préciser la nature. En effet, certaines tumeurs peuvent s'infecter, augmenter de volume, ce qui rend l'intervention beaucoup plus dangereuse pour préserver le nerf facial qui traverse cette glande. D'autres tumeurs peuvent enfin être de nature maligne ou se cancériser secondairement. REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin anesthésiste- réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'incision cutanée est dissimulée, située juste en avant de l'oreille puis sous le lobule, pour se prolonger sur quelques centimètres au niveau du cou. Le nerf facial sera repéré et disséqué pour effectuer l'ablation de la tumeur et du tissu glandulaire qui l'entoure. La pièce opératoire est ensuite adressée pour une analyse histologique pendant l'intervention, afin d'identifier la nature de la tumeur. Selon ce résultat, la parotidectomie sera : partielle s'il s'agit d'une tumeur strictement bénigne et sans risque de récidive quasi totale en cas de tumeur mixte, tumeur bénigne la plus fréquente de la glande parotide afin d'éviter tout risque de récidive totale, associée à un traitement des chaînes ganglionnaires du cou, en cas de tumeur maligne. Ce traitement ganglionnaire nécessite de prolonger l'incision cutanée dans la région cervicale. La durée de l'intervention est variable en fonction des difficultés chirurgicales et selon les résultats de l'examen histologique per-opératoire. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par le chirurgien. RISQUES IMMEDIATS Au décours immédiat de l'intervention, les complications hémorragiques nécessitant une réintervention sont exceptionnelles. Un hématome post-opératoire est possible, il est rarement préoccupant. Il peut exister quelques douleurs et difficultés transitoires à la mastication. Ceci est lié à la proximité de l'articulation de la mâchoire par rapport à la zone opérée. De même, quelques douleurs cervicales sont possibles, liées à la position de la tête pendant l'intervention. A l'ablation du pansement, vous constaterez une dépression juste en arrière de l'angle de la mâchoire, correspondant à la glande qui a été retirée ; on constate également une perte de sensibilité de la joue et du pavillon de l'oreille. Ceci est normal et s'atténue avec le temps. Enfin, il peut exister une paralysie de la face, d'intensité variable selon les difficultés chirurgicales et la disposition anatomique du nerf. Celle-ci sera temporaire et la récupération d'une mobilité normale et symétrique de la face sera aidée, si nécessaire, par une kinésithérapie. Néanmoins, le temps que cette paralysie récupère, l'oeil devra être protégé. Toute douleur oculaire, toute rougeur de l'oeil devra être signalée et conduira à un examen ophtalmologique. RISQUES SECONDAIRES Dans l'année qui suit l'intervention de parotidectomie, vous pouvez voir apparaître une "transpiration" dans la zone opératoire, lors de l'alimentation. Ce phénomène, appelé syndrome de Frei, est d'intensité variable, il est inconstant et doit être signalé au chirurgien. La cicatrice peut être sensible, voire douloureuse, parce qu'inflammatoire pendant plusieurs mois. COMPLICATIONS GRAVES ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. La paralysie faciale définitive est exceptionnelle. Elle est due à une intervention particulièrement difficile (tumeur inflammatoire ou infectée, réintervention) ou à un sacrifice délibéré du nerf pour une tumeur cancéreuse ayant envahi le nerf. Rappelons que ce risque est exceptionnel, sauf s'il existe une paralysie faciale avant l'intervention, ce dont le chirurgien vous aura averti.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D ...plus fréquente de la glande parotide afin d'éviter tout risque de récidive totale, associée à un traitement des chaînes ganglionnaires

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  • Fiche d’information éditée par la SFORL, le Syndicat National ORL, le Collège Français des Enseignants en ORL http://www.orlfrance.org

    Service d’ORL Pédiatrique et de Chirurgie Cervico-Faciale, Hôpital d’Enfants Armand-Trousseau, Paris.

    Fiches adaptées à la pédiatrie, d’après les fiches d’information du Collège Français d’ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale. Décembre 2003.

    INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE

    PAROTIDECTOMIE CHEZ L'ENFANT Madame, Monsieur, La parotidectomie est l'ablation partielle ou totale de la glande parotide, glande salivaire située devant et sous le lobule de l'oreille. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire au chirurgien les traitements que votre enfant prend régulièrement, et en particulier l'aspirine. N'oubliez pas de signaler si votre enfant a déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

    BUT DE L'INTERVENTION Cette intervention permet de procéder à l'ablation de la tuméfaction que votre enfant présente, d'en préciser la nature. En effet, certaines tumeurs peuvent s'infecter, augmenter de volume, ce qui rend l'intervention beaucoup plus dangereuse pour préserver le nerf facial qui traverse cette glande. D'autres tumeurs peuvent enfin être de nature maligne ou se cancériser secondairement.

    REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'incision cutanée est dissimulée, située juste en avant de l'oreille puis sous le lobule, pour se prolonger sur quelques centimètres au niveau du cou. Le nerf facial sera repéré et disséqué pour effectuer l'ablation de la tumeur et du tissu glandulaire qui l'entoure. La pièce opératoire est ensuite adressée pour une analyse histologique pendant l'intervention, afin d'identifier la nature de la tumeur. Selon ce résultat, la parotidectomie sera : partielle s'il s'agit d'une tumeur strictement bénigne et sans risque de récidive quasi totale en cas de tumeur mixte, tumeur bénigne la plus fréquente de la glande parotide afin d'éviter tout risque de récidive totale, associée à un traitement des chaînes ganglionnaires du cou, en cas de tumeur maligne. Ce traitement ganglionnaire nécessite de prolonger l'incision cutanée dans la région cervicale. La durée de l'intervention est variable en fonction des difficultés chirurgicales et selon les résultats de l'examen

    histologique per-opératoire. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par le chirurgien.

    RISQUES IMMEDIATS Au décours immédiat de l'intervention, les complications hémorragiques nécessitant une réintervention sont exceptionnelles. Un hématome post-opératoire est possible, il est rarement préoccupant. Il peut exister quelques douleurs et difficultés transitoires à la mastication. Ceci est lié à la proximité de l'articulation de la mâchoire par rapport à la zone opérée. De même, quelques douleurs cervicales sont possibles, liées à la position de la tête pendant l'intervention. A l'ablation du pansement, vous constaterez une dépression juste en arrière de l'angle de la mâchoire, correspondant à la glande qui a été retirée ; on constate également une perte de sensibilité de la joue et du pavillon de l'oreille. Ceci est normal et s'atténue avec le temps. Enfin, il peut exister une paralysie de la face, d'intensité variable selon les difficultés chirurgicales et la disposition anatomique du nerf. Celle-ci sera temporaire et la récupération d'une mobilité normale et symétrique de la face sera aidée, si nécessaire, par une kinésithérapie. Néanmoins, le temps que cette paralysie récupère, l'oeil devra être protégé. Toute douleur oculaire, toute rougeur de l'oeil devra être signalée et conduira à un examen ophtalmologique.

    RISQUES SECONDAIRES Dans l'année qui suit l'intervention de parotidectomie, vous pouvez voir apparaître une "transpiration" dans la zone opératoire, lors de l'alimentation. Ce phénomène, appelé syndrome de Frei, est d'intensité variable, il est inconstant et doit être signalé au chirurgien. La cicatrice peut être sensible, voire douloureuse, parce qu'inflammatoire pendant plusieurs mois.

    COMPLICATIONS GRAVES

    ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. La paralysie faciale définitive est exceptionnelle. Elle est due à une intervention particulièrement difficile (tumeur inflammatoire ou infectée, réintervention) ou à un sacrifice délibéré du nerf pour une tumeur cancéreuse ayant envahi le nerf. Rappelons que ce risque est exceptionnel, sauf s'il existe une paralysie faciale avant l'intervention, ce dont le chirurgien vous aura averti.

  • Fiche d’information éditée par la SFORL, le Syndicat National ORL, le Collège Français des Enseignants en ORL http://www.orlfrance.org

    Service d’ORL Pédiatrique et de Chirurgie Cervico-Faciale, Hôpital d’Enfants Armand-Trousseau, Paris.

    Fiches adaptées à la pédiatrie, d’après les fiches d’information du Collège Français d’ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale. Décembre 2003.

  • Fiche d’information éditée par la SFORL, le Syndicat National ORL, le Collège Français des Enseignants en ORL http://www.orlfrance.org

    Service d’ORL Pédiatrique et de Chirurgie Cervico-Faciale, Hôpital d’Enfants Armand-Trousseau, Paris.

    Fiches adaptées à la pédiatrie, d’après les fiches d’information du Collège Français d’ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale. Décembre 2003.

    INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE

    SEPTOPLASTIE CHEZ L'ENFANT

    Madame, Monsieur, la septoplastie a pour but de corriger une déviation de la cloison nasale. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire au chirurgien les traitements que votre enfant prend régulièrement, et en particulier l'aspirine. N'oubliez pas de signaler si votre enfant a déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

    BUT DE L'INTERVENTION La déviation de la cloison nasale peut entraîner une obstruction nasale, un ronflement ou favoriser une infection des sinus et parfois des oreilles. Elle peut, dans certains cas, s'associer à une déformation externe du nez. La septoplastie permet de remodeler la cloison nasale pour améliorer la respiration. Le résultat obtenu sera fonction de l'importance de la déformation anatomique constatée.

    REALISATION DE L'INTERVENTION

    L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Une anesthésie locale sera le plus souvent réalisée en complément, en utilisant de la Xylocaïne. L'intervention s'effectue par les voies naturelles, sans cicatrice cutanée, sauf cas exceptionnels où elle pourra nécessiter une incision cutanée minime, peu visible. Une contention endo-nasale est assurée par un méchage et/ou la mise en place de plaques de Silastic. Ceux-ci seront retirés au bout de quelques jours, comme vous le précisera le chirurgien. Un traitement antibiotique peut être prescrit pendant quelques jours après l'intervention. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par le chirurgien.

    RISQUES IMMEDIATS

    Dans les suites immédiates de l'intervention, un saignement post-opératoire est possible. Il est rarement important. Un larmoiement passager lié à l'irritation des voies lacrymales peut exister. Un trouble de sensibilité des dents de la mâchoire supérieure est possible, temporaire. Toute douleur ou fièvre peuvent témoigner d'un processus infectieux local, qui sera contrôlé par le chirurgien.

    RISQUES SECONDAIRES Une perforation séquellaire de la cloison est possible. Elle sera parfois cause de sifflements lors de la respiration, de formation de croûtes, de petites hémorragies. Des adhérences cicatricielles endonasales peuvent être responsables d'une obstruction nasale persistante. Une déformation éventuelle secondaire de la pointe de votre nez pourra être prise en charge par le chirurgien. Dans de très rares cas, l'insensibilité des dents persiste au niveau des incisives.

    COMPLICATIONS GRAVES

    ET/OU EXCEPTIONNELLES

    Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Une complication infectieuse grave à type de méningite ou d'abcès par fuite de liquide céphalo-rachidien est très exceptionnelle, de même que les troubles de l'odorat. Une fistule bucco-nasale est également très rare, liée en règle à une intervention particulièrement difficile pour une déformation complexe ou d'origine malformative.

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    Service d’ORL Pédiatrique et de Chirurgie Cervico-Faciale, Hôpital d’Enfants Armand-Trousseau, Paris.

    Fiches adaptées à la pédiatrie, d’après les fiches d’information du Collège Français d’ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale. Décembre 2003.

    INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE

    REDUCTION DE FRACTURE DES OS PROPRES DU NEZ CHEZ L'ENFANT Madame, Monsieur, votre enfant présente une fracture des os propres du nez qui entraîne une déformation de la pyramide nasale avec éventuelle obstruction nasale liée à l'atteinte associée de la cloison. Cette déformation sera évaluée soit d'emblée, soit après traitement médical visant à réduire l'oedème, par un examen clinique et un examen radiologique. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire au chirurgien les traitements que votre enfant prend régulièrement, et en particulier l'aspirine. N'oubliez pas de signaler si votre enfant a déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

    BUT DE L'INTERVENTION L'intervention a pour but de restaurer la morphologie du nez, la plus proche possible de l'état précédent l'accident, et de restaurer la respiration nasale. L'os est habituellement bien remis en place. Par contre les cartilages fracturés peuvent avoir tendance à se redéformer secondairement.

    REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation avant l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. La réduction de la fracture s'effectue par voie endonasale.

    Un méchage endonasal ainsi qu'un plâtre peuvent être mis en place en fin d'intervention. L'ablation du méchage et du plâtre sera effectuée au bout de quelques jours,ce que vous précisera le chirurgien. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par le chirurgien.

    RISQUES IMMEDIATS Dans les suites normales on observe souvent un hématome autour des yeux, ainsi qu'un oedème. Une gêne nasale et un larmoiement sont habituels, liés au méchage.

    RISQUES SECONDAIRES La persistance d'anomalies morphologiques résiduelles est fréquente et dépend de l'importance de la déformation initiale ou est liée à la consolidation de la fracture. Une obstruction nasale post-opératoire peut être observée, due à la déviation résiduelle de la cloison.

    COMPLICATIONS GRAVES

    ET/OU EXCEPTIONNELLES

    Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. La fracture des os propres du nez est une fracture ouverte dans les cavités nasales. De ce fait, un risque infectieux existe, en particulier au niveau du cartilage. Cette infection exceptionnelle appelée chondrite entraîne alors une déformation de la pointe du nez. Une intervention secondaire, dans ce cas, pourra être proposée.

  • Fiche d’information éditée par la SFORL, le Syndicat National ORL, le Collège Français des Enseignants en ORL http://www.orlfrance.org

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    Fiches adaptées à la pédiatrie, d’après les fiches d’information du Collège Français d’ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale. Décembre 2003.

    INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE

    TURBINECTOMIE CHEZ L'ENFANT Madame, Monsieur, la turbinectomie est l'ablation chirurgicale partielle ou totale du ou des cornets inférieurs du nez. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire au chirurgien les traitements que votre enfant prend régulièrement, et en particulier l'aspirine. N'oubliez pas de signaler si votre enfant a déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

    BUT DE L'INTERVENTION Votre enfant présente une obstruction nasale liée à une augmentation de volume des cornets inférieurs. L'échec des traitements médicaux et locaux conduit à vous proposer cette intervention. L'intervention a pour but d'améliorer la ventilation nasale. Cette intervention n'a aucun effet sur l'écoulement nasal, ni sur les éternuements.

    REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation au préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'intervention s'effectue sans cicatrice, par l'intérieur du nez. Une anesthésie locale peut être réalisée en complément, utilisant de la Xylocaïne. Un geste sur la cloison nasale est parfois nécessaire au cours de la même intervention. Un méchage post-opératoire est parfois utile pour éviter le saignement. En cas de méchage un traitement antibiotique vous sera prescrit.

    Ce méchage est conservé pendant quelques jours, ce que vous précisera le chirurgien. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par le chirurgien.

    RISQUES IMMEDIATS Une petite hémorragie peut survenir au déméchage, elle cède en général à une simple compression.

    RISQUES SECONDAIRES La formation de croûtes est habituelle après l'intervention, responsable d'une sensation de nez sec. Elle nécessite des soins locaux prolongés. Une obstruction nasale résiduelle est possible. Elle est due soit à une déformation de la cloison nasale, soit à une adhérence cicatricielle endonasale. Un larmoiement enfin, lié à une irritation des voies lacrymales, peut exister pendant quelque temps.

    COMPLICATIONS GRAVES

    ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Une hémorragie nasale importante est exceptionnelle ; elle nécessite alors un geste d'hémostase chirurgical urgent.

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    Service d’ORL Pédiatrique et de Chirurgie Cervico-Faciale, Hôpital d’Enfants Armand-Trousseau, Paris.

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    INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE

    MEATOTOMIE MOYENNE CHEZ L'ENFANT

    Madame, Monsieur, la méatotomie moyenne est l'ouverture large du sinus maxillaire dans la cavité nasale. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire au chirurgien les traitements que votre enfant prend régulièrement, et en particulier l'aspirine. N'oubliez pas de signaler si votre enfant a déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

    BUT DE L'INTERVENTION Votre enfant présente une infection ou une obstruction du sinus maxillaire. Cette sinusite peut être responsable de douleurs de la face, d'une obstruction nasale, d'un mouchage purulent et parfois d'infection à distance. La chirurgie ne s'envisage qu'après échec des différents traitements médicaux, ce qui sera confirmé par un bilan radiologique, en règle un scanner. L'intervention a pour but d'ouvrir largement le sinus dans le nez, pour permettre aux sécrétions purulentes de s'évacuer dans la fosse nasale.

    REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation avant l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'intervention est effectuée par voie endo-nasale, sans cicatrice extérieure. L'anesthésie locale peut être réalisée en complément avec de la Xylocaïne. L'intervention est réalisée avec des instruments optiques, éventuellement sous contrôle vidéo.

    Un méchage, ainsi qu'un traitement antibiotique, sont souvent nécessaires pendant quelques jours, ce que vous précisera le chirurgien. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par le chirurgien.

    RISQUES IMMEDIATS En post-opératoire immédiat, une petite hémorragie peut se produire. Elle cède, en règle, rapidement à la compression. On peut noter un larmoiement lié à l'irritation des voies lacrymales pendant quelque temps. On peut observer un emphysème par passage d'air sous la peau dans la région des paupières, ou encore un petit hématome péri-orbitaire.

    RISQUES SECONDAIRES Malgré cet acte opératoire, la pathologie sinusienne peut récidiver. Une obstruction nasale peut être observée, liée à des adhérences endo-nasales. Enfin, un larmoiement chronique peut persister pendant plusieurs mois.

    COMPLICATIONS GRAVES

    ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Des troubles de la vue, par atteinte des muscles de l'oeil, ou par baisse de la vision, sont très exceptionnels, liés en règle à des difficultés chirurgicales per-opératoires. Ils surviennent précocément après l'intervention et doivent être signalés immédiatement à votre chirurgien. Une hémorragie nasale importante est exceptionnelle : elle nécessite alors un geste d'hémostase chirurgical urgent.

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    Service d’ORL Pédiatrique et de Chirurgie Cervico-Faciale, Hôpital d’Enfants Armand-Trousseau, Paris.

    Fiches adaptées à la pédiatrie, d’après les fiches d’information du Collège Français d’ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale. Décembre 2003.

    INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE

    ETHMOIDECTOMIE PAR VOIE ENDONASALE CHEZ L'ENFANT Madame, Monsieur, l'ethmoïdectomie par voie endonasale est une ouverture large de tout ou partie de l'ethmoïde dans la fosse nasale. L'ethmoïde est un ensemble de cavités sinusiennes en relation avec les fosses nasales comme vous le verrez sur le schéma ci-joint. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire au chirurgien les traitements que votre enfant prend régulièrement, et en particulier l'aspirine. N'oubliez pas de signaler si votre enfant a déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

    BUT DE L'INTERVENTION L'ethmoïdectomie a pour but d'aérer les cavités sinusiennes, de traiter le foyer infectieux chronique que présente votre enfant, ou d'effectuer l'ablation des polypes responsables de l'obstruction nasale. L'intervention sera proposée en règle après échec ou intolérance au traitement médical. Un bilan radiologique comportant un scanner sera effectué au préalable.

    REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation au préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'intervention est réalisée par les voies naturelles, à l'aide d'instruments optiques et éventuellement contrôle vidéo. Pour minimiser le saignement, l'opérateur utilise un tampon et/ou une infiltration locale d'un produit anesthésique vaso-constricteur (Adrénaline, Naphazoline, Cocaïne). L'intervention consiste à ouvrir toutes les cellules et cloisons de l'ethmoïde dont les parois sont en rapport avec les méninges en haut, l'orbite et l'oeil en dehors. Au cours de l'intervention, les sinus voisins (sinus frontal, sinus sphénoïdal) sont fréquemment délibérément ouverts. Un drainage externe du sinus frontal (pose d'un clou de Lemoyne) mis en place par une petite incision

    cutanée de la région frontale au-dessus du sourcil est parfois nécessaire. Les suites opératoires sont longues et nécessitent des soins locaux répétés sous surveillance médicale. Un méchage est parfois nécessaire en cas de saignement important. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par le chirurgien.

    RISQUES IMMEDIATS Des saignements de nez modérés sont habituels, en règle banals. Ils cèdent en règle à une simple compression. Une surinfection est possible et nécessite un traitement médical approprié. Un larmoiement peut survenir, lié à la proximité des voies lacrymales.

    RISQUES SECONDAIRES La formation de croûtes endo-nasales est la règle et justifie des soins locaux prolongés. La formation d'adhérences ou de brides n'est pas exceptionnelle et justifie la surveillance régulière de la cicatrisation de votre muqueuse nasale. Enfin, cette intervention ne met pas à l'abri de la récidive de votre pathologie initiale, responsable du manque d'odorat, de la persistance d'une infection chronique et de la formation de polypes.

    COMPLICATIONS GRAVES

    ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Un hématome intra-orbitaire compressif avec risque de cécité peut nécessiter une intervention urgente. Un écoulement nasal de liquide céphalo-rachidien avec risque de méningite précoce ou tardive est une complication exceptionnelle due, le plus souvent, à une disposition anatomique particulière de la partie haute des cavités sinusiennes. L'hémorragie massive, avec risque vital, est elle aussi exceptionnelle. Elle survient en règle pendant l'intervention ou au décours immédiat. Votre chirurgien connaît bien ces risques et prendra toutes les dispositions nécessaires. Rappelons enfin que des troubles visuels, de gravité variable, sont possibles : atteinte des muscles oculaires, blessure du nerf optique avec risque de cécité, atteinte des voies lacrymales.

  • Fiche d’information éditée par la SFORL, le Syndicat National ORL, le Collège Français des Enseignants en ORL http://www.orlfrance.org

    Service d’ORL Pédiatrique et de Chirurgie Cervico-Faciale, Hôpital d’Enfants Armand-Trousseau, Paris.

    Fiches adaptées à la pédiatrie, d’après les fiches d’information du Collège Français d’ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale. Décembre 2003.

    Toutes ces complications sont exceptionnelles. Elles peuvent vous alarmer, mais il faut bien savoir que la

    pathologie sinusienne, elle-même, est évolutive et susceptible de se compliquer au cours de son évolution spontanée.

  • Fiche d’information éditée par la SFORL, le Syndicat National ORL, le Collège Français des Enseignants en ORL http://www.orlfrance.org

    Service d’ORL Pédiatrique et de Chirurgie Cervico-Faciale, Hôpital d’Enfants Armand-Trousseau, Paris.

    Fiches adaptées à la pédiatrie, d’après les fiches d’information du Collège Français d’ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale. Décembre 2003.

    INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE

    AMYGDALECTOMIE CHEZ L'ENFANT Madame, monsieur, votre enfant être opéré des amygdales. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire au chirurgien les traitements que votre enfant prend régulièrement, et en particulier l'aspirine. N'oubliez pas de signaler si votre enfant a déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

    BUT DE L'INTERVENTION Les amygdales palatines sont formées d'un tissu lymphoïde normal, situées dans la gorge au niveau du voile du palais, de chaque côté de la luette. L'ablation des amygdales se justifie pour des infections récidivantes (angines) ou si leur volume gêne la respiration ou la déglutition, ou encore si elles sont responsables de complications infectieuses.

    REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence de ce médecin de répondre à vos questions concernant l'anesthésie. L'intervention est réalisée en passant les instruments par la bouche. Dans les suites opératoires persiste, de chaque côté, une petite plaie qui mettra huit à quinze jours à cicatriser. Cette plaie va se recouvrir d'un enduit blanchâtre, souvent nauséabond. La déglutition est douloureuse comme dans une forte angine, mais la reprise d'une alimentation adaptée, ce qui vous sera précisé, favorise un rétablissement rapide de la déglutition. Des médicaments seront prescrits contre la douleur. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par le chirurgien.

    RISQUES IMMEDIATS

    Compte-tenu des instruments utilisés pour réaliser l'intervention, on peut observer des petites lésions de la langue, de la lèvre ou la mobilisation, voire la chute d'une dent, de lait en particulier. Ces lésions sont bénignes. Des douleurs dans l'oreille sont habituelles, sans gravité. On peut observer quelques crachats hémorragiques en post-opératoire. Des complications infectieuses à type d'otite ou de rares abcès peuvent survenir.

    RISQUES SECONDAIRES L'hémorragie au 8ème-10ème jour est rare. Elle doit être traitée rapidement et tout saignement, même minime, doit être signalé au chirurgien. Des modifications de la voix par fuite d'air au niveau du voile du palais peuvent être constatées après la cicatrisation. Elles peuvent nécessiter une rééducation orthophonique. Des reliquats amygdaliens peuvent parfois subsister et donner lieu à des phénomènes infectieux.

    COMPLICATIONS GRAVES

    ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Une complication exceptionnelle doit être signalée : c'est l'hémorragie majeure, qui survient en règle pendant l'intervention et qui peut imposer une opération au niveau du cou pour effectuer l'hémostase.

  • Fiche d’information éditée par la SFORL, le Syndicat National ORL, le Collège Français des Enseignants en ORL http://www.orlfrance.org

    Service d’ORL Pédiatrique et de Chirurgie Cervico-Faciale, Hôpital d’Enfants Armand-Trousseau, Paris.

    Fiches adaptées à la pédiatrie, d’après les fiches d’information du Collège Français d’ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale. Décembre 2003.

    INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE

    ADENOIDECTOMIE CHEZ L'ENFANT

    Madame, monsieur, votre enfant doit être opéré des végétations : c'est l'adénoïdectomie. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire au chirurgien les traitements que votre enfant prend régulièrement, et en particulier l'aspirine. N'oubliez pas de signaler si votre enfant a déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

    BUT DE L'INTERVENTION

    Les végétations sont constituées d'un tissu lymphoïde normal, situé dans l'arrière-nez. Leur hypertrophie ou leur infection chronique est très fréquente chez l'enfant. L'ablation des végétations est justifiée en cas : d'obstruction nasale de rhino-pharyngites récidivantes et de leurs

    complications, notamment les otites.

    REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation au préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'intervention est rapide et s'effectue à l'aide d'une curette introduite par la bouche. Elle permet d'enlever la majeure partie des végétations. Les suites opératoires sont, en règle, simples. Un petit mouchage sanguinolent persiste pendant les premières heures. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par le chirurgien.

    RISQUES IMMEDIATS Un saignement plus abondant peut, dans certains cas, nécessiter un geste local. Plus rarement peut survenir un épisode infectieux rhino-pharyngé ou une otite aiguë. Compte-tenu des instruments utilisés pour réaliser l'intervention, la langue ou les lèvres peuvent être pincées. La mobilisation ou la chute d'une dent de lait en particulier peut s'observer.

    RISQUES SECONDAIRES Après cicatrisation, on peut observer une modification de la voix liée à une fuite d'air au niveau du voile du palais. Il pourra, dans ce cas, être nécessaire d'envisager une rééducation orthophonique. L'ablation des végétations ne met pas à l'abri d'une récidive ultérieure de la pathologie nasale ou des otites.

    COMPLICATIONS GRAVES

    ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Une inhalation de sang peut se produire lors de l'intervention ; celle-ci peut être responsable d'une infection broncho-pulmonaire qui nécessitera un traitement médical. L'infection cervicale à type d'adéno-phlegmon est rare. Révélée par une fièvre importante, des douleurs cervicales, un gonflement du cou, elle nécessite une consultation d'urgence auprès de votre chirurgien. Enfin, une hémorragie importante est exceptionnelle, nécessitant alors un geste d'hémostase sous anesthésie générale.

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    INFORMATIONS MEDICALES AVANT LA POSE

    D'AERATEURS TRANS-TYMPANIQUES CHEZ L'ENFANT Madame, monsieur, l'aérateur trans-tympanique est un tube creux en matériau plastique (diabolo, tube droit ou T tube). Cet aérateur est mis en place au travers de la membrane tympanique après incision, ou paracentèse, du tympan, sous microscope. Cet aérateur tient en place pendant plusieurs mois. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire au chirurgien les traitements que votre enfant prend régulièrement, et en particulier l'aspirine. N'oubliez pas de signaler si votre enfant a déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

    BUT DE L'INTERVENTION

    La mise en place d'un aérateur à travers le tympan a pour but de favoriser l'aération de l'oreille moyenne en cas : - d'otite moyenne aiguë à répétition - d'otite séro-muqueuse avec atteinte auditive - de rétraction tympanique. Cette intervention est proposée après échec des traitements habituels et en l'absence de résorption spontanée de l'otite séro-muqueuse. En l’absence de traitement, l’otite séromuqueuse peut être source de retard de langage ou scolaire en raison de la baisse d’audition (réversible) due au liquide qui est présent derrière le tympan. Elle peut évoluer vers également une otite chronique avec, entre autres complications, une baisse d’audition par perforation du tympan ou atteinte des osselets.

    REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation au préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien.

    RISQUES IMMEDIATS Un écoulement de l'oreille peut se produire après l'intervention. Cet écoulement est plus ou moins sanglant,

    plus ou moins infecté, il peut favoriser l'expulsion précoce de l'aérateur.

    RISQUES SECONDAIRES L'aérateur peut être obstrué par un corps étranger ou par du simple cérumen. Dans ce cas, la pathologie de l'oreille peut récidiver. Dans de rares cas on peut observer la migration de l'aérateur derrière le tympan. Une fois l'aérateur expulsé, la guérison est la règle mais on peut observer : une modification cicatricielle de la membrane

    tympanique (atrophie, tympano-sclérose, granulome) comme après tout acte opératoire sur une oreille

    une récidive de la pathologie. rarement une perforation séquellaire du tympan qui

    peut nécessiter un acte chirurgical ultérieur

    COMPLICATIONS GRAVES ET/OU

    EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Très exceptionnellement ont été rapportés des pertes d’audition importante, des bourdonnements d'oreille, des vertiges, des inclusions d'épiderme derrière le tympan.

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    INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE

    MYRINGOPLASTIE CHEZ L'ENFANT ET L'ADULTE

    Madame, Monsieur, la myringoplastie est la fermeture chirurgicale d'une perforation du tympan par une greffe. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire au chirurgien les traitements que votre enfant prend régulièrement, et en particulier l'aspirine. N'oubliez pas de signaler si votre enfant a déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

    BUT DE L'INTERVENTION Son but est d'assurer l'étanchéité de l'oreille, d'éviter les surinfections (douches, piscine...) et d'améliorer, si possible, l'audition.

    REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation au préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'intervention nécessite un abord cutané qui laissera une petite cicatrice devant et/ou au dessus de l'oreille. Cette technique opératoire varie avec le type de perforation et l'existence ou non d'une otite chronique sous-jacente. La greffe utilisée est soit un fragment d'aponévrose prélevée sur le muscle temporal (au-dessus de l'oreille), soit un fragment de cartilage prélevé sur le pavillon de l'oreille. Dans certains cas cette intervention peut s'accompagner d'un contrôle des osselets de l'oreille, d'une exploration de la mastoïde, os situé derrière l'oreille.

    La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien.

    RISQUES IMMEDIATS Une douleur de la région opératoire ou une gêne à la mastication sont banales dans les premiers jours qui suivent l'intervention.

    RISQUES SECONDAIRES Une nécrose de la greffe est possible, liée à une surinfection. De ce fait, tout écoulement d'oreille après l'intervention doit être signalé au chirurgien. Un rétrécissement du conduit auditif externe, dû à la voie d'abord chirurgicale, fera l'objet d'une surveillance post-opératoire appropriée. De minimes troubles du goût peuvent exister après l'intervention, en général réversibles. L'échec fonctionnel, avec absence de gain auditif et/ou avec perforation résiduelle de la membrane tympanique, peut être constaté après cicatrisation.

    COMPLICATIONS GRAVES

    ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Peuvent être observés : - une inclusion d'épiderme à l'intérieur du tympan, justifiant une intervention secondaire, - exceptionnellement une dégradation de

    l'audition pouvant aller jusqu'à la surdité totale (cophose), avec vertiges ou bourdonnements et sifflements d'oreille,

    - exceptionnellement une paralysie faciale qui nécessitera un traitement approprié.

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    INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE

    INTERVENTION POUR OTITE MOYENNE CHRONIQUE CHEZ L'ENFANT ET L'ADULTE Madame, Monsieur, l'otite chronique est une pathologie inflammatoire et/ou infectieuse sournoise, latente, de l'oreille moyenne, responsable d'une surdité qui peut être évolutive avec écoulement chronique de l'oreille ; elle peut évoluer spontanément vers des complications graves. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire au chirurgien les traitements que vous ou votre enfant prenez régulièrement, et en particulier l'aspirine. N'oubliez pas de signaler si vous ou votre enfant avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

    BUT DU TRAITEMENT CHIRURGICAL L'intervention a pour but : d'explorer et de nettoyer les lésions de l'oreille moyenne : inflammation, infection des os de l'oreille, choléstéatome qui est une tumeur bénigne due à la présence d'épiderme dans l'oreille moyenne et dont l'extension entraîne une destruction lente de l'os avec risque de paralysie faciale, de surdité totale, de méningite voire d'abcès du cerveau. Les lésions sont, en règle, dépistées lors d'un bilan radiologique par scanner en pré-opératoire. d'améliorer, si possible, l'audition en restaurant le tympan par une greffe permettant l'étanchéité et en remplaçant les osselets s'ils sont détruits.

    REALISATION DE L'INTERVENTION

    L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation au préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'abord cutané laissera une cicatrice devant et/ou au dessus de l'oreille. Pour fermer le tympan on utilise l'aponévrose du muscle temporal, muscle situé au-dessus de l'oreille, ou du cartilage du pavillon de l'oreille.

    Pour remplacer les osselets, on utilise des fragments de cartilage pris sur le pavillon de l'oreille et/ou des prothèses synthétiques (téflon, céramique, biomatériaux). Pour enlever un choléstéatome, on est parfois obligé d'agrandir la cavité de l'oreille moyenne pour en faciliter l'exérèse et améliorer la surveillance post-opératoire. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien.

    RISQUES IMMEDIATS

    Une surinfection est possible, révélée par un écoulement qui doit être signalé au chirurgien. Des vertiges, des bourdonnements ou sifflements de l'oreille peuvent survenir en post-opératoire. Toutes ces anomalies doivent faire l'objet d'une consultation spécialisée.

    RISQUES SECONDAIRES La fragilité de votre oreille interne peut être responsable de la persistance des bourdonnements d'oreille et des vertiges. De même, elle peut être responsable d'une dégradation progressive de l'audition. Des troubles du goût minimes peuvent être constatés après l'intervention, habituellement régressifs. Compte-tenu de la voie d'abord chirurgicale, peuvent survenir un rétrécissement du conduit auditif externe qui fera l'objet d'une surveillance post-opératoire appropriée. Le choléstéatome peut récidiver, un reliquat peut persister. C'est la raison pour laquelle il est très souvent nécessaire de réopérer l'oreille 12 à 15 mois plus tard pour contrôler l'absence d'épiderme résiduel à l'intérieur de l'oreille. L'intervention, même bien conduite, ne met pas à l'abri d'un échec fonctionnel par nécrose de la greffe et/ou absence de gain auditif.

    COMPLICATIONS GRAVES

    ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Doivent être signalées la possibilité de complications infectieuses méningées, d'une paralysie faciale, d'une chute auditive pouvant aboutir à une perte totale de

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    Fiches adaptées à la pédiatrie, d’après les fiches d’information du Collège Français d’ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale. Décembre 2003.

    l'audition. Ces complications sont liées à l'importance des lésions inflammatoires, des destructions osseuses

    constatées dans votre oreille. Elles restent exceptionnelles.

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    INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE INTERVENTION POUR

    OTOSPONGIOSE OU BLOCAGE DE L'ETRIER CONGENITAL CHEZ L'ENFANT ET L'ADULTE Madame, Monsieur, vous même ou votre enfant présentez une baisse d'audition uni ou bilatérale, parfois familiale, qui est présente depuis la petite enfance (blocage congénital de l'étrier) ou a progressé pendant l'enfance avec vers une surdité socialement handicapante (otospongiose). Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire au chirurgien les traitements que vous ou votre enfant prenez régulièrement, et en particulier l'aspirine. N'oubliez pas de signaler si vous ou votre enfant avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

    BUT DE L'INTERVENTION L'intervention a pour but de débloquer et de remplacer la chaîne des osselets ankylosés au niveau de l'étrier. La seule alternative à l'intervention est la prothèse auditive. Un scanner de l'oreille a le plus souvent été réalisé pour préciser le diagnostic en pré-opératoire

    REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation au préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'abord chirurgical s'effectue par un abord cutané laissant une petite cicatrice devant l'oreille. L'intervention consiste, après ablation de l'étrier, à le remplacer par une prothèse accrochée à l'enclume. Le montage de la prothèse s'effectue selon différentes techniques. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par le chirurgien.

    RISQUES IMMEDIATS Vertiges et bourdonnements d'oreille sont en règle transitoires.

    On peut observer des troubles du goût minimes habituellement régressifs. En raison d'une disposition anatomique particulière des éléments de l'oreille, l'intervention est parfois irréalisable.

    RISQUES SECONDAIRES Compte-tenu de la voie d'abord chirurgicale, qui nécessite de décoller le tympan, une perforation tympanique peut rarement être observée après cicatrisation. L'échec fonctionnel est possible avec gain auditif partiel ou nul.

    COMPLICATIONS GRAVES

    ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. En raison de la proximité anatomique du nerf facial et de l'étrier, une paralysie faciale durable ou temporaire peut exceptionnellement être observée. Elle nécessitera des soins appropriés. La présence de vertiges, d'une surdité fluctuante, pourrait témoigner d'une communication ou fistule persistante entre l'oreille interne et la cavité tympanique. Ces anomalies doivent être signalées rapidement au chirurgien qui prendra les décisions nécessaires. Une dégradation auditive pouvant aller jusqu'à la surdité totale (cophose) avec vertiges, sifflements ou bourdonnements d'oreille, reste une éventualité très rare.

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    INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE

    ENDOSCOPIE CHEZ L'ENFANT

    Madame, Monsieur, l'endoscopie est une exploration visuelle de la muqueuse de l'ensemble des voies aériennes et digestives supérieures. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire au chirurgien les traitements que votre enfant prend régulièrement, et en particulier l'aspirine. N'oubliez pas de signaler si votre enfant a déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

    BUT DE L'INTERVENTION Cet examen est indiqué pour faire le diagnostic ou assurer

    le suivi d'une malformation ou d'une maladie des voies aériennes supérieures.

    REALISATION DE L'ENDOSCOPIE L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation au préalable, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Pour réaliser l'endoscopie, des tubes rigides ou endoscopes avec amplification optique sont utilisés. Dans certains cas un complément d'examen sera réalisé à l'aide d'un tube souple ou fibroscope, en particulier au niveau des bronches, ou de l'oesophage, voire de l'estomac. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par le chirurgien.

    RISQUES IMMEDIATS Compte-tenu de dispositions morphologiques particulières, il est parfois impossible de réaliser une exposition correcte du larynx. En raison des instruments utilisés pour cet examen, peuvent être observés un pincement des lèvres, de la langue, une petite plaie de la cavité buccale, une mobilité anormale voire la chute d'une dent de lait. Après l'intervention on peut observer un certain degré d'oedème du larynx. Cet oedème laryngé peut altérer temporairement la voix. En raison de prélèvements effectués, un petit saignement sous forme de crachats sanguinolents peut être observé. Enfin, compte tenu de la position de la tête pendant l'examen, quelques douleurs du cou sont possibles. Ceci est transitoire.

    COMPLICATIONS GRAVES

    ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. L'impossibilité de ventiler correctement l'enfant du fait de dispositions anatomiques particulières ou du fait d'un obstacle majeur sur les voies aériennes peut nécessiter une intubation après l'examen et une surveillance prolongée en salle de réveil ou une hospitalisation en réanimation. Cette complication est exceptionnelle, précoce, survenant pendant ou au décours immédiat de l'examen. Si l'endoscopie est pratiquée pour une ingestion de produit caustique ou pour enlever un corps étranger de l'œsophage, une perforation du conduit digestif peut survenir et nécessiter une prise en charge appropriée.

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    Service d’ORL Pédiatrique et de Chirurgie Cervico-Faciale, Hôpital d’Enfants Armand-Trousseau, Paris.

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    INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'INTERVENTIONS

    SOUS LARYNGOSCOPIE DIRECTE EN SUSPENSION CHEZ L'ENFANT Madame, Monsieur, la pathologie que présente votre enfant nécessite une exploration directe du larynx par voie endoscopique, à l'aide d'un tube rigide et d'un microscope opératoire ou d'optique grossissant, afin d'effectuer un geste chirurgical. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire au chirurgien les traitements que votre enfant prend régulièrement, et en particulier l'aspirine. N'oubliez pas de signaler si votre enfant a déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

    BUT La laryngoscopie directe en suspension permet : de préciser l'extension d'une lésion endo-laryngée parfois de réaliser un prélèvement ou biopsie d'effectuer un geste chirurgical avec des micro-instruments ou un laser pour enlever un polype, un angiome, des papillomes, ou pour traiter une laryngomalacie sévère.

    REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'instrumentation comporte une suspension qui libère les mains de l'opérateur. Le laryngoscope est introduit par la bouche et s'appuie sur les dents par l'intermédiaire d'une protection dentaire. Les instruments sont utilisés sous contrôle du microscope opératoire ou des optiques. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par le chirurgien.

    RISQUES IMMEDIATS En raison de dispositions anatomiques particulières, il est parfois impossible d'exposer le larynx.

    Compte-tenu de la position de la tête, il peut exister des douleurs dans le cou dans les jours qui suivent l'intervention. Compte-tenu des instruments utilisés, on peut observer des plaies de la langue, de la lèvre, des gencives. De même un traumatisme des dents est possible, voire la perte d'une dent de lait qui peut être inhalée et qui nécessitera alors son extraction. Le tube étant introduit par voie buccale, une gêne à la déglutition peut persister quelques jours. Un oedème du larynx peut être responsable d'une gêne respiratoire.

    RISQUES SECONDAIRES Pour certaines pathologies, la voix peut rester altérée, voire aggravée du fait de la présence d'un granulome ou de lésions cicatricielles, ou encore d'une récidive de la lésion initiale.

    COMPLICATIONS GRAVES ET/OU

    EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. L'impossibilité de ventiler correctement l'enfant du fait de dispositions anatomiques particulières ou du fait d'un obstacle majeur sur les voies aériennes peut nécessiter une intubation après l'examen et une surveillance prolongée en salle de réveil ou une hospitalisation en réanimation. Cette complication est exceptionnelle, précoce, survenant pendant ou au décours immédiat de l'examen. Le risque de pneumothorax est exceptionnel, lié à certaines modalités anesthésiques et/ou à des antécédents broncho-pulmonaires particuliers. En cas d'utilisation du laser qui sert à vaporiser, inciser et coaguler, d'autres risques spécifiques doivent être signalés, tels que : des brûlures des téguments (lèvre, visage), accidents

    qui doivent être évités par une protection du patient par des champs humides, ou des brûlures des muqueuses de la cavité buccale ou du pharynx

    un rétrécissement ou sténose du larynx en cas de vaporisation étendue.

    Ces complications exceptionnelles sont connues de votre chirurgien, qui prendra toutes les précautions nécessaires pour éviter ces risques.

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    Service d’ORL Pédiatrique et de Chirurgie Cervico-Faciale, Hôpital d’Enfants Armand-Trousseau, Paris.

    Fiches adaptées à la pédiatrie, d’après les fiches d’information du Collège Français d’ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale. Décembre 2003.

    INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE

    SOUS-MAXILLECTOMIE CHEZ L'ENFANT Madame, Monsieur, la sous-maxillectomie est l'ablation totale de la glande sous-maxillaire, glande salivaire située sous la partie horizontale de la machoire. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire au chirurgien les traitements que votre enfant prend régulièrement, et en particulier l'aspirine. N'oubliez pas de signaler si votre enfant a déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

    BUT DE L'INTERVENTION Cette intervention permet de procéder à l'ablation de la glande sous-maxillaire, soit parce que celle-ci est porteuse d'une tumeur dont il est indispensable de préciser la nature, soit parce que cette glande est le siège d'une inflammation, voire d'une infection chronique d'origine lithiasique (calcul), ou autre.

    REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'intervention nécessite une courte incision en regard de la glande, dans un pli cutané. La glande sous-maxillaire est enlevée par dissection de proche en proche en libérant la glande pour lier son canal évacuateur, qui vient se terminer dans la cavité buccale sous la langue. En cas de tumeur, la pièce sera adressée pour analyse pendant l'intervention pour connaître sa nature. En cas de tumeur maligne, il faut alors contrôler les ganglions situés autour de la glande et les faire analyser. Il peut s'agir, dans ce cas, d'un véritable curage ganglionnaire. En cas de calcul, il faudra s'assurer de l'absence de calcul dans le canal évacuateur de la glande ; il est parfois nécessaire, de ce fait, de faire une petite incision par voie endo-buccale, sous la langue. La durée de l'intervention est variable et fonction des difficultés chirurgicales et des résultats de l'examen histologique per-opératoire. La durée de l'hospitalisation et

    les soins post-opératoires vous seront précisés par le chirurgien.

    RISQUES IMMEDIATS Au décours immédiat de l'intervention, les complications hémorragiques nécessitant une réintervention sont exceptionnelles, ce d'autant que l'hématome post-opératoire au niveau de cette région est peu préoccupant. Les douleurs au niveau de la zone opérée sont relativement peu importantes. On peut observer une asymétrie buccale lors du sourire et de la parole. Elle est liée à l'atteinte du rameau mentonnier du nerf facial, qui passe dans la région disséquée. Cette asymétrie sera temporaire et récupérera plus ou moins rapidement, aidée parfois par une kinésithérapie. A l'ablation du pansement, vous pourrez constater l'existence d'une légère dépression située sous le rebord de la mâchoire ; celle-ci s'atténuera progressivement avec le temps.

    RISQUES SECONDAIRES On peut parfois constater une petite zone anesthésiée (endormie) dans la région située sous la mâchoire. Cette anesthésie s'atténuera avec le temps. On peut constater également la survenue d'une hypertrophie de la cicatrice, plus ou moins évolutive. Cette éventualité est très rare dans cette région et nécessitera des soins particuliers.

    COMPLICATIONS GRAVES

    ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication.

    En cas d'adhérences, en particulier à la partie profonde de la langue, il peut y avoir : - un traumatisme du nerf responsable de la mobilité linguale avec paralysie dont les conséquences sont mineures sur la déglutition et la parole - un traumatisme du nerf lingual responsable de troubles de sensibilité plus ou moins gênants. Il faut souligner que ces complications restent très exceptionnelles, car ces éléments anatomiques sont bien connus de votre chirurgien.

  • Fiche d’information éditée par la SFORL, le Syndicat National ORL, le Collège Français des Enseignants en ORL http://www.orlfrance.org

    Service d’ORL Pédiatrique et de Chirurgie Cervico-Faciale, Hôpital d’Enfants Armand-Trousseau, Paris.

    Fiches adaptées à la pédiatrie, d’après les fiches d’information du Collège Français d’ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale. Décembre 2003.

  • Fiche d’information éditée par la SFORL, le Syndicat National ORL, le Collège Français des Enseignants en ORL http://www.orlfrance.org

    Service d’ORL Pédiatrique et de Chirurgie Cervico-Faciale, Hôpital d’Enfants Armand-Trousseau, Paris.

    Fiches adaptées à la pédiatrie, d’après les fiches d’information du Collège Français d’ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale. Décembre 2003.

    INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE

    PONCTION DU SINUS MAXILLAIRE AVEC OU SANS DRAINAGE CHEZ L'ENFANT. Madame, Monsieur, la ponction du sinus est un moyen d'exploration et/ou de traitement des sinusites maxillaires. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire au chirurgien les traitements que votre enfant prend régulièrement, et en particulier l'aspirine. N'oubliez pas de signaler si votre enfant a déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

    BUT DE L'INTERVENTION Votre enfant présente une infection du sinus maxillaire. Cette sinusite peut-être responsable de douleurs de la face, d'une obstruction nasale, d'un mouchage purulent et parfois d'infection à distance. La ponction ne s'envisage qu'après échec des traitements médicaux, confirmé par un bilan radiologique. L'intervention a pour but d'aspirer les sécrétions purulentes, de contrôler la cavité sinusienne par l'introduction d'une optique, de pratiquer un prélèvement pour rechercher un germe et choisir un antibiotique efficace. Il est parfois utile de laisser en place un drain durant quelques jours pour assurer des lavages et l'introduction d'antibiotiques et de corticoïdes à l'intérieur du sinus.

    REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. En cas d'anesthésie générale, une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité.

    L'intervention est effectuée à l'aide d'un trocart mis en place par voie endo-nasale, sans cicatrice extérieure, ou parfois sous la lèvre supérieure. La durée de l'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par le chirurgien.

    RISQUES IMMEDIATS Une petite hémorragie peut survenir au cours de la ponction ou dans les jours qui suivent, ceci peut justifier un méchage endo-nasal.

    RISQUES SECONDAIRES Cette intervention ne met pas à l'abri du risque de récidive de la pathologie sinusienne à moyen ou à long terme.

    COMPLICATIONS GRAVES

    ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Des troubles de la vue, très exceptionnels, peuvent être observés après ce type d'intervention ; ils surviennent précocément et doivent être signalés immédiatement à votre chirurgien.

  • Fiche d’information éditée par la SFORL, le Syndicat National ORL, le Collège Français des Enseignants en ORL http://www.orlfrance.org

    Service d’ORL Pédiatrique et de Chirurgie Cervico-Faciale, Hôpital d’Enfants Armand-Trousseau, Paris.

    Fiches adaptées à la pédiatrie, d’après les fiches d’information du Collège Français d’ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale. Décembre 2003.

    INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'EXTRACTION D'UN

    CORPS ETRANGER DE LA FOSSE NASALE CHEZ L'ENFANT Madame, Monsieur, votre enfant présente un corps étranger dans la fosse nasale. Celui-ci, responsable d'une obstruction nasale, peut entraîner une surinfection avec écoulement purulent et nauséabond, un saignement ou des maux de tête. Les conséquences peuvent être sévères : - risque de perforation de la cloison nasale par nécrose - risque de sinusite - risque de fermeture de l'orifice narinaire - risque d'inhalation du corps étranger dans les voies respiratoires trachéo-bronchiques. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire au chirurgien les traitements que votre enfant prend régulièrement, et en particulier l'aspirine. N'oubliez pas de signaler si votre enfant a déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

    BUT DE L'INTERVENTION Le but de l'intervention est d'extraire le corps étranger pour restaurer la perméabilité nasale en créant un minimum de dégâts muqueux.

    REALISATION DE L'INTERVENTION En cas de corps étranger bloqué chez l'enfant, l'intervention se déroule sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'extraction s'effectue par voie endo-nasale (sans cicatrice extérieure) avec un matériel adapté. Un contrôle avec des instruments optiques peut être réalisé.

    Une antibiothérapie par voie générale est parfois nécessaire. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par le chirurgien.

    RISQUES IMMEDIATS Une hémorragie nasale peut se produire ; elle est en règle parfaitement bénigne.

    RISQUES SECONDAIRES On peut observer une bride cicatricielle dans la fosse nasale. Celle-ci peut être à l'origine d'une obstruction nasale et/ou d'une infection des sinus.

    COMPLICATIONS GRAVES

    ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. En cas de corps étranger facilement mobilisable, et en l'absence d'anesthésie générale, le risque exceptionnel majeur est l'inhalation du corps étranger dans les voies respiratoires trachéo-bronchiques, nécessitant alors son extraction.

  • Fiche d’information éditée par la SFORL, le Syndicat National ORL, le Collège Français des Enseignants en ORL http://www.orlfrance.org

    Service d’ORL Pédiatrique et de Chirurgie Cervico-Faciale, Hôpital d’Enfants Armand-Trousseau, Paris.

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    INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE

    POLYPECTOMIE ENDO-NASALE CHEZ L'ENFANT Madame, Monsieur, la polypectomie est l'exérèse des polypes qui obstruent les fosses nasales. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire au chirurgien les traitements que votre enfant prend régulièrement, et en particulier l'aspirine. N'oubliez pas de signaler si votre enfant a déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

    BUT DE L'INTERVENTION Votre enfant présente des polypes dans les fosses nasales ; ce sont des tumeurs bénignes qui se développent aux dépens de la muqueuse des sinus. Ceux-ci ne se cancérisent jamais mais, suivant leur taille, ils peuvent être à l'origine d'obstruction nasale gênante, de troubles de l'odorat, ou encore de sinusites à répétition. La chirurgie ne s'envisage qu'après échec des traitements médicaux. L'intervention a pour but de pratiquer l'exérèse des polypes pour améliorer la perméabilité nasale, ainsi

    que celle des sinus, parfois après une intervention

    d'ethmoïdectomie préalable.

    REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité.

    L'intervention est réalisée par voie endo-nasale sans cicatrice extérieure ; l'opérateur peut être amené à utiliser des instruments optiques, et éventuellement un contrôle vidéo. La durée de l'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par votre chirurgien.

    RISQUES IMMEDIATS Malgré les différents moyens utilisés pour éviter l'hémorragie, ce risque, bien que rare, persiste pendant ou après l'intervention. Cette hémorragie ne nécessite qu'un simple méchage.

    RISQUES SECONDAIRES Cette intervention ne met pas à l'abri de la récidive de la polypose qui peut nécessiter, ultérieurement, une intervention plus complète.

    COMPLICATIONS GRAVES

    ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. Les complications respiratoires, qui peuvent survenir au cours de l'intervention ou au décours immédiat, sont essentiellement dues aux terrains allergique et/ou asthmatique sur lesquels surviennent plus volontiers des polyposes. Ceci est parfaitement connu de votre chirurgien qui saura prendre toutes les précautions nécessaires, de façon préventive.

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    INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D'UNE

    CORDECTOMIE POSTERIEURE PAR VOIE ENDOSCOPIQUE AU LASER CHEZ L'ENFANT

    Madame, Monsieur, la cordectomie par voie endoscopique au laser est l'ablation de la partie postérieure de la corde vocale par les voies naturelles à l'aide d'un tube rigide ou endoscope, et sous microscope opératoire, à l'aide d'un laser. Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire au chirurgien les traitements que votre enfant prend régulièrement, et en particulier l'aspirine. N'oubliez pas de signaler si votre enfant a déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

    BUT DE L'INTERVENTION Cette intervention a pour but d'améliorer la gène respiratoire de votre enfant, due à une insuffisance d'ouverture des cordes vocales.

    REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. L'instrumentation comporte une suspension qui libère les mains de l'opérateur. Le laryngoscope (tube rigide) est introduit par la bouche. Il s'appuie sur le maxillaire par l'intermédiaire d'une protection dentaire. Les instruments sont utilisés sous contrôle du microscope opératoire. Un laser est couplé au microscope. Le laser est un instrument chirurgical qui permet de coaguler, vaporiser, inciser. La durée d'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par le chirurgien.

    RISQUES IMMEDIATS Compte-tenu de la position de la tête, il peut exister des douleurs dans le cou dans les jours qui suivent l'intervention.

    Compte-tenu des instruments utilisés, on peut observer des plaies de la langue, de la lèvre, des gencives. De même, un traumatisme voire la perte d'une dent de lait est possible. Un œdème laryngé peut être responsable d'une augmentation de la gêne respiratoire durant les premiers jours post-opératoires.

    RISQUES SECONDAIRES La voix peut être modifiée. Des troubles de la cicatrisation (granulomes) peuvent apparaître, certains peuvent nécessiter un traitement spécifique. L'amélioration de la respiration après cordectomie postérieure peut être transitoire et nécessiter une autre intervention.

    COMPLICATIONS GRAVES

    ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. L'impossibilité de ventiler correctement l'enfant du fait d'un œdème des voies aériennes peut nécessiter une intubation après l'examen et une surveillance prolongée en salle de réveil ou une hospitalisation en réanimation. Cette complication peut survenir pendant ou au décours immédiat de l'examen. En raison de l'utilisation du laser, d'autres risques spécifiques doivent être signalés tels que : - brûlures des téguments (lèvres, visage), accidents qui doivent être évités par une protection du patient par des champs humides, ou brûlures des muqueuses. - rétrécissement ou sténose du larynx en cas de vaporisation étendue. Ces complications exceptionnelles sont parfaitement connues de votre chirurgien qui prendra toutes les précautions nécessaires.

  • Fiche d’information éditée par la SFORL, le Syndicat National ORL, le Collège Français des Enseignants en ORL http://www.orlfrance.org

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    INFORMATIONS MEDICALES AVANT EXERESE D'UN

    KYSTE DU TRACTUS THYREOGLOSSE CHEZ L'ENFANT

    Madame, Monsieur, votre enfant présente, à la partie antérieure et haute du cou, un kyste dont l'ablation chirurgicale est nécessaire Afin que vous soyez clairement informé du déroulement de cette intervention, nous vous demandons de lire attentivement ce document d'information. Votre chirurgien est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N'oubliez pas de dire au chirurgien les traitements que votre enfant prend régulièrement, et en particulier l'aspirine. N'oubliez pas de signaler si votre enfant a déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses. Enfin n'oubliez pas d'apporter, lors de l'hospitalisation, les documents médicaux en votre possession : prises de sang, examens radiologiques notamment.

    BUT DE L'INTERVENTION Ce kyste, d'origine malformative, peut être inapparent pendant plusieurs années. Lorsqu'il augmente de volume, il devient visible et palpable à la partie antérieure du cou. Il n'y a jamais de disparition spontanée des kystes du tractus thyréoglosse. Le risque évolutif principal est la survenue d'une surinfection du kyste, pouvant aller jusqu'à un abcès avec un risque d'ouverture ou fistulisation à la peau. Ces épisodes de surinfection ont tendance à se répéter. La survenue d'une cancérisation du kyste du tractus thyréoglosse est une éventualité possible, mais extrêmement rare et tardive. Le but de l'intervention est de retirer le kyste et son trajet fistuleux qui peut aller jusqu'à la glande thyroïde vers le bas, jusqu'à la base de la langue vers le haut. L'abstention thérapeutique avec surveillance peut être proposée pendant un certain temps, mais il est préférable d'en effectuer l'exérèse avant surinfection importante.

    REALISATION DE L'INTERVENTION L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Une consultation d'anesthésie pré-opératoire est indispensable. Il est de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur, que vous verrez en consultation au préalable à l'intervention, de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Une incision cutanée horizontale, en regard du kyste, sera effectuée. L'intervention consiste à enlever le kyste dans son intégralité, ainsi qu'un fragment de l'os hyoïde auquel

    il adhère et l'ensemble du trajet fistuleux pour limiter les risques de récidive. Un drain est, en règle, mis en place pour éviter la formation d'un hématome. Il sera laissé en place quelques jours. La durée de l'hospitalisation et les soins post-opératoires vous seront précisés par le chirurgien.

    RISQUES IMMEDIATS

    Pendant quelques jours l'alimentation peut être un peu douloureuse, de même que les mouvements du cou, nécessitant des médicaments antalgiques qui seront systématiquement prescrits. Un saignement post-opératoire peut survenir, aboutissant éventuellement à la formation d'un hématome du cou. Celui-ci peut entraîner une gêne respiratoire et/ou nécessiter une réintervention. Une infection de la zone opérée peut survenir, imposant parfois un nouveau geste chirurgical.

    RISQUES SECONDAIRES A plus long terme, la qualité de la cicatrisation peut se détériorer avec apparition d'une cicatrice épaisse, voire formation d'une cicatrice dite "chéloïde", surtout si le kyste était ouvert à la peau en pré-opératoire. Une atrophie, en regard de la zone opérée, peut apparaître, responsable d'une modification des reliefs du cou. Enfin, même après une intervention bien réalisée, il existe un risque de récidive se manifestant habituellement par un suintement et/ou une surinfection au niveau de la cicatrice.

    COMPLICATIONS GRAVES

    ET/OU EXCEPTIONNELLES Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication. L'hémorragie per-opératoire importante est rarissime. Exceptionnellement, en cas de kyste volumineux surinfecté et latéralisé, on peut observer une complication nerveuse responsable d'une diminution de la mobilité de la langue.

  • Fiche d’information éditée par la SFORL, le Syndicat National ORL, le Collège Français des Enseignants en ORL http://www.orlfrance.org

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    Fiches adaptées à la pédiatrie, d’après