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MPM : un territoire vulnérable
La prévention des risques majeurs est un enjeu
fondamental pour la Communauté urbaine Marseille
Provence Métropole et les 18 communes qui la
composent. D’après le Dossier Départemental des
Risques Majeurs (DDRM), le territoire de MPM est en
effet particulièrement exposé :
il cumule six des huit types de risques recensés
en France ;
chaque commune est affectée par au moins cinq
risques différents.
L’ enjeu est d’autant plus fort qu’il touche à la fois à la
sécurité et à la santé des habitants, à leurs biens, mais
aussi à la préservation du cadre de vie (paysages,
biodiversité), au cœur de l’attractivité du territoire.
A titre d’exemples sur MPM :
près d’1 habitant sur 10 habite en zone d’aléa
incendie (modéré à très élevé) ;
seulement 24 % des zones urbanisées ne sont pas
concernées par l’aléa gonflement-retrait des argiles ;
plus de 7 habitants sur 10 sont soumis au risque
industriel du site Arkema (Marseille)
La présence des risques majeurs s’explique d’abord par
la géographie et le climat méditerranéen :
des départs de feu favorisés par la sécheresse
estivale, le Mistral et la végétation inflammable ;
des orages cévenols pouvant causer une montée
soudaine des rivières et la formation de ruisseaux
temporaires ;
l’alternance des épisodes de sécheresse et de pluie,
à l’origine de tassements différentiels des sols (risque
argile).
Intégrer les risques majeurs au projet de territoire
Le DDRM
Le Dossier départemental des risques majeurs des Bouches-
du-Rhône (DDRM) est un document d’information préventive,
réalisé par la Préfecture des Bouches-du-Rhône. Il constitue le
porter à connaissance de l’Etat à destination des maires, à partir
duquel ces derniers doivent organiser leur territoire et protéger
leur population. Il identifie pour chaque commune les risques
naturels et/ou technologiques majeurs en présence. Il identifie
les moyens de prévention pour réduire l’impact de ces phéno-
mènes et renseigne sur les consignes individuelles de sécurité
en cas d’alerte.
MPM : un territoire L’ enjeu est d’autant plus fort qu’il touche à la fois à la
Intégrer les risques majeurs Intégrer les risques majeurs au projet de territoire
MPM : un territoire L’ enjeu est d’autant plus fort qu’il touche à la fois à la
GestionGestionGestionGestionGestionGestionGestion
Changements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiques
Incendie de forêtIncendie de forêtIncendie de forêtIncendie de forêtIncendie de forêtIncendie de forêtIncendie de forêtIncendie de forêtIncendie de forêtIncendie de forêtIncendie de forêtIncendie de forêtIncendie de forêtIncendie de forêtIncendie de forêtIncendie de forêtIncendie de forêtIncendie de forêt
RisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisques
InondationsInondationsInondations
TerritoireTerritoireTerritoireTerritoireTerritoireTerritoire PréventionPréventionPréventionPréventionPréventionPréventionPréventionPréventionPrévention
2
Inondation
RisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisques
Territoire PréventionPréventionPréventionPréventionTerritoireTerritoireTerritoireTerritoireTerritoire
RisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisques
InondationInondationInondationInondationInondationInondationInondationInondationInondationInondationInondationInondationInondationInondationInondation
L’urbanisation extensive de ces 30 dernières années a accru
la vulnérabilité du territoire, des populations qui y résident et
des entreprises qui y sont implantées :
imperméabilisation des sols et artificialisation du lit majeur
de certains cours d’eau ;
réduction des espaces d’interface, autrefois agricoles, entre
les zones urbaines et les massifs ;
étalement des zones urbaines au voisinage des
établissements industriels à risques.
Les changements climatiques, mis en évidence par le
Plan climat de MPM, sont déjà perceptibles. Ils devraient
vraisemblablement accroitre la fragilité du territoire :
diminution des réserves en eau du sol ;
augmentation de l’intensité des phénomènes extrêmes :
canicule, inondation, tempête… voire épisode neigeux ;
submersion marine progressive ou brutale des territoires
littoraux, éboulements littoraux localisés, etc.
Dans ce contexte, les collectivités locales – communes,
Communauté urbaine – ont un rôle fondamental à jouer en
matière de prévention. Cette politique repose sur quatre piliers :
l’amélioration continue des connaissances sur les risques,
l’information de la population, la réduction des risques par
l’aménagement du territoire, et l’organisation de la gestion de crise.
Incendie de forêt
Risques majeurs identifiés
Seisme
Risque industriel
Transport de matière Mouvement de terrain
Inondation
dangeureuses
0 5 km
Sources de données : DDRM, Préfecture des Bouches-du-RhôneRéalisation : Agam - Novembre 2012
Echelle numérique : 1:200 000 N
ROQUEFORT-LA-BEDOULE
CEYRESTE
LA CIOTAT
CASSIS
MARSEILLE
PLAN-DECUQUES
SEPTEMESLES-VALLONS
SAINT-VICTORET
GEMENOS
CARNOUX-EN-PROVENCE
LE ROVE
ENSUESLA-REDONNE
CARRYLE-ROUET
SAUSSETLES-PINS
CHATEAUNEUF-LES-MARTIGUES
MARIGNANE
ALLAUCHGIGNACLA-NERTHE
ÉTANGDE BERRE
MERMÉDITERRANÉE
100 % de la population de MPM est soumise à au moins 1 risque majeur
Risques majeurs sur MPM
Gestion
Changements climatiques
Incendie de forêt
Changements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiques
3
Un SIG pour aider à la décision, un atlas pour informer
La prise en compte des risques majeurs dans les politiques
publiques, en particulier dans les documents d’urbanisme
(POS/PLU) et les projets d’aménagement, nécessite de
pouvoir les cartographier le plus finement possible.
Disposer d’un état des lieux de la connaissance sur les aléas
et risques majeurs est un préalable indispensable :
pour aménager durablement le territoire et définir une
stratégie de réduction des enjeux humains, économiques
et environnementaux ;
pour améliorer la gestion des catastrophes, localiser
le danger et orienter les moyens sur les territoires
potentiellement impactés dans des situations de crise.
Rappelons que les Maires, dans le cadre de leur pouvoir
de police, ont une responsabilité en matière d’alerte,
d’information et d’évacuation de la population.
pour construire progressivement une démarche
multirisque en croisant les différentes "couches" de
risques et ainsi mieux appréhender les effets croisés, les
interactions entre plusieurs risques majeurs.
Pour accompagner cette ambition, la CU MPM a souhaité
compléter son système d’informations géographiques
(SIG) sur le thème des risques en 2012, base de données
géo-localisées. Or, l’exercice est complexe : informations
hétérogènes, non exhaustives et produites par un
grand nombre d’acteurs différents (CU MPM, DDTM des
Bouches-du-Rhône, BRGM, etc). Ce nouvel outil de travail
partagé s’inscrit donc nécessairement dans un processus
d’amélioration continue.
En l’état, le SIG sur les risques majeurs regroupera deux
catégories d’informations :
des données réglementaires, ayant des effets juridiques
fort sur les constructions futures (zones de risques des
POS/PLU approuvés) et parfois sur le bâti existant (Plans
de Prévention des Risques approuvés) ;
des données non réglementaires, qui favorisent une
bonne connaissance du territoire et président souvent
à la définition du risque sur le plan réglementaire
(exemples : études, pré-zonages des Plans de Prévention
des Risques prescrits).
Ce SIG donnera prochainement lieu à la réalisation d’un
atlas cartographique, permettant de visualiser facilement
ce socle de connaissances pour en faire un support de
travail pour les élus et les techniciens de MPM, mais aussi
un outil d’information, de sensibilisation et de pédagogie
auprès de la société civile. Il viendra ainsi compléter l’Atlas
de l’environnement de MPM actualisé en 2012.
Aléa x enjeux = risque majeur
L’aléa est un évènement (exemples : épisode pluvieux intense, accident industriel) défini par plusieurs para-mètres : son intensité, sa probabilité.
L’enjeu représente la vulnéra-bilité du territoire concernant l’ensemble des personnes et des biens matériels (exemples : bâtiments à usage d’habita-tion et d’activités) et du socle environnemental (exemples : espaces naturels protégés, nappe phréatique, eaux marines) pou-vant être affectés par un phénomène.
Le risque est la mesure d’une situation dangereuse, qui résulte de la présence conjointe d’un aléa et d’une vulnérabilité.
4
RisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisques
InondationsInondationsInondationsInondationsInondationsInondationsInondationsInondationsInondationsInondationsInondationsInondationsInondationsInondationsInondationsInondationsInondations
TerritoireTerritoireTerritoireTerritoireTerritoireTerritoire PréventionPréventionPréventionPrévention
Exploitation du SIG risques : quelques exemples
Approche multirisques sur un territoire test
Population non soumiseà un aléa
ou
+
+
+ +
ou
+
0% 20% 40% 60% 80% 100%
88,8 %
88,6 %
78,9 %
42,1 %
11,2 %
1,7 %
L’approche multirisques proposée ici
intéresse le bassin de vie ouest de MPM.
Ce territoire test n’est que partiellement
renseigné : les quatre communes de la côte
bleue et Gignac-la-Nerthe. Ceci est lié à la
non disponibilité de certaines données SIG
sur les communes non renseignées.
La part de la population soumise à un ou
plusieurs aléas a été calculée en croisant la
carte des aléas avec les données de l’INSEE
(population 2006 des IRIS) et les données de
l’occupation du sol 2006 (urbanisation).
Part de la population des 5 communes soumise au(x) aléa(s)
Population des 5 communes : 32 119 habitants
Aléa incendie de forêt Aléa inondation Aléa argile
MER MEDITERRANEE
5
Gestion
Changements climatiques
Incendie de forêt
Changements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiquesChangements climatiques
PPI ARKEMA
PPI STOGAZ
Densité d'habitants
PPI TOTAL FRANCE
18,2%
81,8%
% de la population de MPM en aléa séisme modéré
% de la population de MPM en aléa séisme faible
18,2%
81,8%
% de la population de MPM en aléa séisme modéré
% de la population de MPM en aléa séisme faible
80%
20%
% de la population de MPM concernée par un PPI
% de la population de MPM non concernée par un PPI
80%
20%
% de la population de MPM concernée par un PPI
% de la population de MPM non concernée par un PPI
Approche multirisques sur un territoire test Aléa séisme sur MPM
PPI des établissements SEVESO sur MPM
Le zonage sismique réglementaire a
été révisé en 2006 à l’échelle nationale
et a pris effet en 2011. Les limites de ce
zonage sont communales. Du point de vue
réglementaire, la commune de Marseille
a été donc classée intégralement en "zone
de sismicité faible", bien que les 15e et 16e
arrondissements soient en "aléa modéré"
car situés près d’une faille active.
La représentation cartographique et
l’analyse proposées ici s’intéressent à l’aléa
séisme, et non pas au zonage sismique
réglementaire.
Les Plans Particuliers d’Intervention
(PPI) sont établis par le préfet pour
protéger les populations, les biens et
l'environnement, de façon à faire face aux
risques technologiques liés à l'existence
ou au fonctionnement d'ouvrages ou
d'installations à risque. Sur MPM, trois
établissements industriels SEVESO
disposent d’un PPI, tel que représenté
sur la carte : Arkema (Marseille), Total
Raffinerie (Châteauneuf-les-Martigues/
La Mède) et Stogaz (Marignane).
Les limites du PPI d’Arkema représentées
sur la carte correspondent à la zone d'effets
létaux ou irréversibles pour le chlore de ce
plan en cours de révision.
Part de la population des 5 communes soumise au(x) aléa(s)
Aléa faible (niveau 2)
Aléa modéré (niveau 3)
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InondationInondationInondationInondationInondationInondationInondationInondationInondationInondationInondationInondationInondationInondationInondationInondation
RisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisquesRisques
TerritoireTerritoireTerritoireTerritoireTerritoireTerritoire PréventionPréventionPréventionPrévention
Aménager le territoire avec les risques majeurs
La prise en compte des risques majeurs dans
l’aménagement du territoire constitue l’une des clés pour
en réduire les effets sur la population, les biens et les
espaces habités de MPM. Bien que leurs compétences
soient partagées avec l’Etat, les décideurs locaux
disposent d’outils pour améliorer la vulnérabilité du
territoire aux risques.
Le SCOT de MPM,
récemment approuvé
(29 juin 2012) pose
les bases de cette
politique à l’échelle
des 18 communes.
A titre d’exemple,
pour lutter contre
le risque incendie,
l ’ u r b a n i s a t i o n
autorisée dans les
zones à risques est
désormais soumise
à plusieurs prescriptions : urbanisation isolée interdite,
ouverture à l’urbanisation en continuité de l’existant,
interdiction des constructions ICPE… Le SCOT prescrit
également aux documents d’urbanisme de rang inférieur
(POS/PLU) de définir les mesures et règles pour une
gestion appropriée des risques identifiés au DDRM. L’un
des enjeux pour demain sera d’élargir la prise en compte
des risques non réglementés par un PPR. Surtout lorsque
l’on sait qu’à l’échelle régionale, sur la base du rythme
actuel, tous les PPR considérés comme prioritaires ne
pourront être approuvés au plus tôt qu’en 2030 voire 2040 !
Les POS/PLU des communes de MPM apparaissent
donc comme des outils essentiels dans la prévention
des risques, en traduisant les différents aléas en zonages
réglementaires assortis de prescriptions spécifiques.
Mais tous ne sont pas au même niveau de prise en
compte sur le territoire. Certains zonages ont été
élaborés sur la base d’informations techniques qu’il
conviendrait aujourd’hui d’actualiser. A titre d’exemple,
la modélisation du risque inondation nécessiterait parfois
d’être revu au regard du développement urbain, qui se
traduit fréquemment par l’imperméabilisation des sols
et donc par une augmentation du risque. D’autre part,
l’approche multirisques mériterait d’être d’avantage
prise en considération. Aujourd’hui, qui peut prédire les
conséquences de l’émanation de gaz toxiques sur un
site industriel, sur lequel viendrait se greffer un épisode
pluvieux de grande ampleur ? Comment anticiper les
conséquences du ruissellement pluvial sur les piémonts
d’un massif ayant subi un incendie ? Les décideurs locaux
doivent aujourd’hui se saisir de ces questions.
L’élaboration des Plans de prévention des risques
(PPR) naturels ou technologiques est une façon d’y
remédier. Ils sont prescrits, élaborés et approuvés par
les services de l’Etat, et font l’objet d’un processus de
concertation impliquant les maires. Ils permettent
notamment d’actualiser les connaissances techniques
sur les risques. Ils définissent, en fonction des niveaux
de risques, les zones dans lesquelles des mesures
d’urbanisme doivent être prises : prescription de mesures
constructives de réduction de la vulnérabilité, servitude,
expropriation, droit de délaissement… Une fois approuvé,
le PPR vaut servitude d’utilité publique et est annexé dans
le document d’urbanisme de la commune et il devient
7
opposable aux tiers. Or, l'état d’avancement des PPR est
aujourd’hui très inégal sur MPM. L’un des freins étant que
ces documents impactent les constructions futures, mais
aussi les bâtiments existants.
A titre d’exemple, chaque commune de MPM devrait
disposer d’un PPR inondation, d’après le DDRM. Aujourd’hui,
seuls quatre PPR inondation ont été approuvés et trois
prescrits, dont deux il y a plus de cinq ans. Rappelons
qu’en cas de catastrophe naturelle reconnue, la franchise
d’assurance à charge des particuliers est modulée en
l’absence de PPR ou si celui-ci n’a pas été approuvé dans un
délai de cinq ans à compter de la date de prescription, ce qui
est le cas pour quatre PPR prescris sur MPM. Cette situation
s’apparente, donc, à une "double peine" pour les particuliers
sinistrés.
Les documents d’information préventive à consulter (DDRM rédigé
par l’Etat), à produire : le document d’information communale sur les
risques majeurs (DICRIM) obligatoire pour les 18 communes de MPM ;
les documents stratégiques à l’image du Schéma de cohérence territo-
riale (SCOT) de MPM approuvé en 2012 ;
les documents d'urbanisme réglementaire et la traduction du risque :
les POS/PLU des communes (zonage du risque et règlement associé), les
servitudes d’utilité publique des établissements à haut risque industriel
(SEVESO seuil haut, silos sensibles), les plans de prévention des risques
naturels et technologiques (PPRn et PPRt) réalisés par l’Etat en concer-
tation ;
les outils de maîtrise foncière permettant de réaliser des travaux et
ouvrages de protection ou de délocaliser un bien gravement menacé :
acquisition amiable, délaissement (transfert de propriété), droit de pré-
emption, expropriation pour cause d’utilité publique (dernier recours),
servitudes de passage pour la DFCI ou l’entretien de cours d’eau non
domaniaux notamment ;
de nombreux outils d’aménagement et de gestion qui peuvent être
initiés par les décideurs locaux, parmi lesquels : préservation de zones
agricoles coupe-feu, développement du sylvopastoralisme, renatu-
ration des cours d’eau, aménagement de jardin submersible à l’image
celui en projet sur les Aygalades (Ecocité) ;
les documents opérationnels pour gérer une crise : le plan d’opération
interne (POI) à la charge des exploitants des établissements à risque, le
plan particulier d’intervention (PPI) réalisé par le préfet, le plan commu-
nal de sauvegarde (PCS) obligatoire pour 15 des 18 communes de MPM.
D’après le Code de la sécurité intérieure (article L731-3), un plan inter-
communal de sauvegarde peut être établi à l’échelle d’un EPCI, en lieu et
place des différents PCS. Comme pour le PCS, sa mise en œuvre continue
de relever de chaque Maire sur le territoire de sa commune.
les outils pour améliorer la connaissance des risques majeurs :
la vigilance hydrométéorologique, les arrêtés de catastrophe naturelle
(CatNAT), les études préalables à la réalisation des PPR…
La "boite à outils" des décideurs locaux
Le propos qui suit vise à rappeler les principaux outils et dispositifs - dont certains sont obligatoires - mis à disposition des décideurs pour intégrer les risques naturels et technologiques majeurs dans le projet de territoire qu’ils portent et dans les politiques publiques qu’ils mettent en oeuvre.
Inondation à Marseille décembre 2003
MultirisquesMultirisquesMultirisquesMultirisquesMultirisquesMultirisquesMultirisquesMultirisquesMultirisquesMultirisquesMultirisquesMultirisquesMultirisquesMultirisquesMultirisquesMultirisquesMultirisques
ClimatClimatClimatClimatClimatClimatClimatClimatClimatClimatClimatClimatClimatClimatClimatClimatClimat
TerritoireTerritoireTerritoireTerritoireTerritoireTerritoireTerritoireTerritoireTerritoireTerritoireTerritoireTerritoire
IndustrieIndustrieIndustrieIndustrieIndustrieIndustrieIndustrieIndustrieIndustrieIndustrie
Direction de l'Environnement et de l'Ecologie urbaine
Service Risques Naturels et Technologiques
2, rue Henri Barbusse – Immeuble CMCI – 13001 Marseille
Jean-Michel Chacornac : 04 95 09 52 34 – Fax : 04 95 09 52 30
Agence d’urbanisme de l’agglomération marseillaise
Louvre & Paix – 49, La Canebière
CS 41858 13221 Marseille Cedex 01
Téléphone : 04 88 91 92 90 – Fax : 04 88 91 92 66
Hauteur d'eau > à 1 m. ou vitesse d'écoulement > à 0,5 m. /sec. Hauteur d'eau < à 1 m. ou vitesse d'écoulement < à 0,5 m. /sec.
La 3D : un nouvel outil pour représenter les risques
AléasAléasAléasAléasAléasAléasAléasAléasAléasAléasAléasAléasAléas
Homogénéiser progressivement la prise en compte
des risques majeurs dans les documents d’urbanisme
communaux (classes d’aléa, prescriptions associées)
et veillant à conserver une réglementation adaptée
au territoire, tout ceci dans la perspective d’un PLU
intercommunal.
Organiser l’actualisation régulière de la base de
données SIG sur les risques majeurs afin de construire
une vision partagée du risque à l’échelle du territoire
communautaire ; développer de nouveaux outils de
représentation cartographique des risques comme la
3D (exemple ci-dessous).
Développer l’approche multirisques et l’intégrer aux
Plans Communaux de Sauvegarde (PCS), afin de mieux
cerner les impacts croisés de plusieurs risques sur un
même territoire et d’être préparé à la gestion d’une
crise potentielle.
Intégrer le changement climatique dans les
études à venir sur les risques majeurs, de façon à
bâtir progressivement une stratégie d’adaptation
du territoire aux évolutions inévitables en cours.
Améliorer la connaissance sur des risques nouveaux
qui émergent avec le changement climatique, par
exemple les risques littoraux (submersion marine,
érosion brutale).
Se détacher des frontières administratives dans
l’analyse des risques et raisonner à l’échelle du
bassin versant, du massif, du bassin de risque
technologique…
Des pistes de progrès pour demain
L'exemple des zones inondables au PLU de La Ciotat (approuvé le 22 mai 2006) - Extrait