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GRATUIT - HORS SERIE - Edition du Mercredi 8 Août 2012 Journal Israélien en langue française Mitt Romney «Fasse que D... bénisse l’Amérique, et qu’Il bénisse et protège la nation d’Israël» (page 22)

Israël Actualités - Hors série n°1

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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GRATUIT - HORS SERIE - Edition du Mercredi 8 Août 2012 Journal Israélien en langue française

Mitt Romney«Fasse que D... bénisse l’Amérique, et qu’Il bénisse

et protège la nation d’Israël» (page 22)

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Août 2012

Directeurs de la publication

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Rédacteur en chefEliahou Ben YéouchouaIsraël Actualités est une marque déposée en France

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Nous tenons à annoncer à nos amis francophones israéliens qu’Israël Ac-tualités vient de signer un protocole de partenariat avec la plus grande Compagnie aérienne israélienne, EL AL, pour que le journal soit distribué à ses passagers lors de l’enregistre-ment à l’aéroport de Paris Charles de Gaulle - Terminal 2A et dans son salon de prestige VIP du même aéro-port, ainsi qu’aux passagers de l’aéro-port de Marseille Marignane à partir du 5 Septembre 2012.

Aujourd’hui, Israël Actualités est devenu le leader la presse commu-nautaire en France avec un tirage de 20 000 exemplaires par semaine. Une équipe de bénévoles se déploie pour vous donner une information des plus explicites, sans langue de bois …

Le journal a pris une dimension ex-ceptionnelle alors que nos concur-rents ne nous donnaient que quelques numéros de survie. Mais aujourd’hui, vous avez entre les mains le 223ème numéro et cela grâce aux dirigeants de la communauté qui nous soutiennent et grâce à de plus en plus de lecteurs fidèles et amis qui s’abonnent pour

soutenir le combat que nous menons pour la défense de l’Etat d’Israël et du peuple juif.

Par ailleurs, je tiens à tirer mon cha-peau au candidat républicain à l’élec-tion présidentielle américaine, Mitt ROMNEY qui, à l’occasion du dis-cours qu’il a donné en Israël, a pris des positions fermes par rapport à la situation au Proche Orient, sur les sujets de sécurité de première impor-tance et sur les menaces que faisait peser l’Iran dans la région … Nous avons tout particulièrement apprécié sa position sur Jérusalem qu’il estime être la capitale légitime d’Israël.

« Fasse que D… Bénisse l’Amérique et qu’il bénisse et protège la nation d’Israël », « Jérusalem capitale d’Is-raël », jamais un candidat au poste de Président de la plus grande puissance du monde n’a été aussi loin dans son amour pour l’état juif en prononçant des discours aussi forts. Ne rêvons pas pour autant car d’après les der-niers sondages, Barack Obama est donné gagnant dans les Etats clés de Floride, d’Ohio et de Pennsylvanie. Aucun candidat n’a jamais remporté la présidentielle américaine depuis 1960 sans pointer en tête dans au moins deux de ces trois Etats.

Il est toutefois important pour nous, que quelque soit le prochain président qui sera élu à la fin de l’année, que les États-Unis et Israël restent les plus proches alliés dans la région.

Que D… Bénisse Israël et le peuple juif

AM ISRAEL HAI

Alain SAYADA06 68 17 25 55

Mitt ROMNEY :« Fasse que D... Bénisse l’Amérique et qu’Il bénisse et protège la nation d’Israël »«Jérusalem capitale d’Israël»

Nourrice à domicileDisponible immédiatement, je serais ravie de pouvoir m’occuper de vos bout’choux. Mamie dynamique et at-tentionnée, je serais ravie de transmettre mes valeurs et

mon enthousiasmeN’hésitez pas à prendre contact avec moi

D’avance merci

06 65 94 99 38

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Août 2012

C’est une tragédie grecque au sens économique du terme. La Grèce empoche allègrement des cen-taines et des centaines de milliards d’euros. Mais dans le même temps, la Grèce ne tient toujours pas ses promesses de réformes et aucune administration fiscale grecque fonctionnelle n’a encore été mise en place.

Et là, la tragédie tourne à la tragico-médie. Résultat : les Allemands, les Français, les Italiens et les Espagnols doutent de plus en plus de l’avenir de l’euro. A ce propos, je lis (extraits adaptés ; lien en bas de page) que 51% des Allemands pensent que « leur pays se porterait mieux hors de la zone euro et 71% veulent que la Grèce en sorte si les engagements ne sont pas tenus.

Au moment où la chancelière alle-mande, Angela Merkel, réitère sa promesse de ‘tout faire pour proté-ger la zone euro’, un sondage paru (hier) dimanche dans l’hebdomadaire allemand Bild am Sonntag montre qu’une majorité d’Allemands se ver-

rait bien sans la monnaie unique ».

« L’écart est faible mais il est tout de même révélateur : ils sont 51% à estimer que leur économie se porte-rait mieux si elle ne faisait pas partie de la zone euro. Les Allemands ne sont pourtant pas les plus critiques à l’égard de la création de l’Union monétaire. D’après une étude du Pew Research Center 44% des Allemands estiment que l’euro est une bonne chose, contre 37% des Espagnols, 31% des Français et 30% des Italiens ».

« Mais l’opinion publique allemande est divisée sur ce que la zone euro apporte à leur pays. Première écono-mie du continent et principal contri-buteur aux plans d’aide, l’Allemagne a pourtant vu à son tour sa note AAA mise sous perspective négative par l’agence de notation Moody’s à cause des risques d’éclatement de la zone euro. La pilule a du mal à passer dans le pays, qui s’est érigé en modèle de rigueur budgétaire ».

« L’attachement des Allemands à

leur ancienne monnaie, le mark, reste même plus fort qu’ailleurs : 40% d’entre eux aimeraient y revenir, selon un sondage réalisé par l’insti-tut Ifop-Fiducial pour Le Journal du dimanche. En France et en Espagne, 25% de la population souhaitent un retour au franc et à la peseta. Les Ita-liens sont 28% à vouloir retrouver la lire ». - - « Concernant la Grèce, les Allemands restent très hostiles à une renégociation des mesures de rigueur imposées à Athènes par ses créanciers en échange des plans de sauvetage.

Le sondage paru (hier) dimanche montre que 71% des Allemands de-mandent une sortie de la Grèce de la zone euro si le pays ne respectait pas ses engagements budgétaires ». « Le ministre de l’Économie alle-mand, Philipp Rösler, affirme dans un entretien au même journal qu’il y a ‘des doutes considérables sur le fait que la Grèce tienne ses promesses de réformes ; la mise en œuvre (des réformes) est hésitante’, ajoute-t-il. ‘Aucune administration fiscale fonc-tionnelle n’a encore été mise en place.

En outre, il n’y a eu pratiquement aucune avancée dans la privatisation des biens publics promise’, précise-t-il ». « 64% des Allemands estiment que leur pays ne devrait pas continuer à venir en aide à la Grèce, selon un sondage Ifop-Fiducial pour Le Fi-garo.

Les Français sont 53% à le penser, les Espagnols 46% et les Italiens 36%. En novembre 2011, un sondage montrait que 68% des Allemands estimaient que la Grèce n’avait pas d’avenir dans la zone euro ».

Michel Garroté

La Grèce continue de tricher avec l’EuropeUn représentant du Hamas, le Sheikh Yunis Al-Astal, s’est ex-primé le mois dernier sur Al-Aqsa TV. Pour lui, après les Allemands, “c’est au tour de la nation isla-mique de punir les Juifs”.

La haine anti-juive au cœur de l’idéologie du Hamas

La charte du Hamas définit l’idéolo-gie et la politique de l’organisation terroriste sur des points centraux, notamment sa volonté de détruire l’État d’Israël et la création d’un Etat islamiste à la place, mais également la diffusion de la haine des Juifs.

La charte présente des arguments clairement antisémites et cite à plu-sieurs reprises les “Protocoles de Sages de Sion” comme référence pour démontrer le caractère “cupide” et “manipulateur” des Juifs. Ce docu-ment reprend les vieux clichés antisé-mites. Parmi eux : les Juifs deviennent riches en volant, ils complotent pour prendre le contrôle du monde et tirent les ficelles des médias, de la finance et de la politique.

Ces préjugés sont les mêmes que ceux utilisés depuis des centaines d’années pour diaboliser le Peuple juif. Ils sont par exemple à la base de la politique antisémite du régime nazi pendant la Seconde Guerre Mondiale.Le Hamas accuse notamment les Juifs d’être à l’origine de la création des Nations-Unies, dans le but de contrôler le monde par l’intermédiaire de cette organisation internationale.

Voici quelques passages de la Charte :

“Nous attendons le moment où les Musulmans combattrons les Juifs; à tel point que les Juifs se cacheront derrière les arbres et les roches, et crieront : ‘O Musulman’! Un Juifs est caché derrière moi, lève-toi et tue-le…” (Article 7)

Les Juifs contrôlent les médias et uti-lisent leur richesse pour faire émerger des révolutions…Ils sont à l’origine des Révolutions Française et Com-muniste.” (Article 22)

“Il n’a aucune guerre qui n’ait éclaté sans l’influence des Juifs” (Article 22)

L’antisémitisme du Hamas, un ta-bou ?Bien que l’organisation terroriste qui contrôle la bande de Gaza s’efforce de se présenter sous un visage mo-déré aux yeux du monde occidental, elle ne cache pas son idéologie anti-sémite. Bien au contraire, le Hamas en a fait un axe important de sa pro-pagande.

Par exemple, depuis que le Hamas a fait son apparition sur Twitter, plus de 20 000 abonnés suivent et dif-fusent ses messages de haine.

Les messages mis en ligne lancent des appels au Jihad islamique, à l’ex-pulsion et au massacre des Juifs, et à la conquête de Jérusalem. Le Hamas encourage également les Gazaouis à devenir des “martyrs” en prenant pour cible des civils et des soldats israéliens via des attaques terroristes. En contrepartie, une somme d’argent est versée à leurs familles, et ils accè-dent au paradis.

Encore des preuves, s’il en fallait, du caractère antisémite du Hamas

La sortie de la Grèce de la zone euro n’est plus un sujet tabou. Du reste, que ce pays demeure dans la zone euro ou pas, de toute façon, il y aura de la casse pour tout le monde. Personnellement, je suis hostile aux demi-mesures. Je pré-fère les décisions à la fois nettes et courageuses. En clair, je ne vois que deux alternatives.

Soit la Grèce – et peut-être d’autres pays – quittent la zone euro (auquel cas ces pays ne sont soumis à aucun contrôle extérieur). Soit l’on donne aux institutions européennes des moyens de contrôle – mais cette fois réels et concrets – pour scruter et si nécessaire corriger, efficacement, les finances des pays membres de la zone euro (auquel cas l’on instaure un «

fédéralisme budgétaire » pour l’en-semble des pays membres de la zone euro). Au-delà de la dette, je vois un autre risque dont il faudra bien tenir compte. Il s’agit du risque de guerre.

Depuis 1945, l’Europe n’a plus connu de guerres. Mais la guerre de 1939-1945 a fait 50 millions de morts. L’une des causes – mais pas la seule – de cette épouvantable guerre fut la crise économique dite « crise de 1929 ». Mais revenons aux Grecs. J’ai écrit plus haut que la sortie de la Grèce – de la zone euro – n’est plus un sujet tabou. Ainsi, je lis dans un quotidien français de centre-gauche se faisant passer pour un journal de droite (ex-traits adaptés ; lien en bas de page) :

« ‘Pour de nombreux experts, pour

mon parti et pour moi, une sortie de la Grèce de la zone euro a perdu de son horreur il y a longtemps’, déclare le vice-chancelier allemand et lea-der du parti libéral, Philipp Roessler. Cette déclaration s’apparente à une menace envers le gouvernement grec (Note de Michel Garroté – C’est du bon sens au service du bien commun et non pas une « menace »). Le gou-vernement grec veut négocier avec ses partenaires pour obtenir un délai de deux ans supplémentaires afin de redresser ses finances publiques.

Berlin s’y oppose. Même si ce diri-geant allemand est depuis longtemps hostile à l’aide grecque, il exprime ce que certains pensent tout bas. Alors même que le risque de voir la Grèce quitter la monnaie unique n’a jamais été aussi élevé, selon les économistes de Citigroup ».

« Dans une note, ces économistes estiment que cette éventualité a 90% de chances de se réaliser, contre 50% à 75% auparavant. Jusqu’au début de 2012, une sortie de la Grèce – ou ‘Grexit’, comme le nomme les Anglo-Saxons en contractant les mots ‘Grèce’ et ‘exit’ – faisait en effet craindre de très lourdes pertes pour les banques et, par ricochet, menaçait l’économie européenne.

Ce risque semble désormais revu à la baisse. D’abord, les banques ont rapatrié les trois cinquièmes des fonds placés en Grèce depuis fin sep-

tembre 2009 selon les chiffres de la Banque des règlements internatio-naux (Note de Michel Garroté – Peut-on faire confiance à cette banque et aux chiffres qu’elle avance ?). La restructuration de la dette de l’État grec, opérée en mars 2012 a, ensuite, permis aux marchés de réduire encore plus, moyennant l’effacement de 100 milliards d’euros, leur exposition à la dette » (Note de Michel Garroté –

Et quelles sont les victimes de cet « effacement » miraculeux de 100 milliards d’euros ?). « ‘Il y a un an, une grande partie de la dette publique était encore détenue par le secteur privé. Ce n’est plus le cas’, explique Fabrice Montagné, économiste à Bar-clays. ‘Moins exposés, les marchés ont moins peur d’une éventuelle sor-tie de la Grèce de la zone euro’. La dette publique grecque, qui s’élevait à 337 milliards d’euros début 2012, selon UBS, était détenue presque aux deux tiers par des créanciers privés. Leur part a fondu à moins d’un tiers.

Ce sont les institutions européennes et les pays membres de la zone euro qui ont pris le relais. Via les aides versées depuis plus de deux ans, ils réunissent désormais 73% de la dette et des risques de pertes en cas d’une faillite qui ne manquerait pas d’être provoquée par la sortie du pays » (Note de Michel Garroté – Perdre 73% de 337 milliards d’euros, ce n’est point une mince affaire pour les contribuables, n’est-il pas ?

Mais continuer à donner des cen-taines de milliards d’euros aux Grecs ne serait pas non plus une mince affaire…). « Outre les coûts finan-ciers directs, les risques de contagion générés par une éventuel ‘Grexit’ ont longtemps fait craindre le pire. Seraient-ils moins élevés que prévu grâce à la mise en place, bien que retardée, du pare-feu financier de la zone euro qu’est le Mécanisme euro-péen de stabilité ?

Pas sûr. ‘La possibilité d’organiser la sortie de la Grèce de la zone euro ramène à la question de savoir si le pare-feu européen est suffisamment solide pour contenir le choc’, analyse Michala Marcussen, chef économiste de la Société générale CIB : ‘notre avis ?

Il ne l’est pas’. Pour la Grèce elle-même, quitter la zone euro se tradui-rait par une récession accrue à court terme. Les économistes du groupe de réflexion bruxellois CEPS estiment que ‘la richesse produite par le pays retrouverait seulement au bout de 10 ans son niveau d’avant-crise’ »

(Note de Michel Garroté – Le « pare-feu financier de la zone euro qu’est le Mécanisme européen de stabilité » est-il vraiment un pare-feu et peut-il réellement apporter de la stabilité ?).

Michel Garroté

La Grèce va-t-elle se retirer de la zone euro ?

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Août 2012

Les Jeux Olympiques de Londres ont commencé le 27 juillet. Ils se-ront au centre de l’attention des grands médias et de centaines de millions de gens jusqu’au milieu du mois d’août. On comptera les médailles. Les Français suivront les Français. Les Américains suivront les Américains. Les Russes suivront les Russes et ainsi de suite. On par-lera des idéaux olympiques et du baron de Coubertin.

Je dois le dire : je m’intéresse peu au sport. Et je m’intéresse moins encore aux Jeux Olympiques. J’y vois, à chaque fois qu’ils ont lieu une forme de jeux du cirque des temps modernes. Une grande distraction qui détourne les populations des vrais problèmes du monde.

J’y vois, souvent, l’exaltation de formes plus ou moins étriquées de nationalisme, et je n’ai jamais com-

pris la fierté qu’un pays entier pouvait porter à quelqu’un qui saute plus haut ou qui court plus vite : c’est, à chaque fois, un individu qui court et qui saute et qui s’est entraîné pour cela, et le pays n’a que fort peu à voir dans l’affaire.

Cette dimension nationaliste a, qui plus est, servi de nombreuses fois à cacher le pire ou à lui servir de façade : peut-on oublier que les Jeux de 1936 ont été, ainsi, un moment conçu pour la plus grande gloire du Troi-sième Reich et d’Adolf Hitler en un moment où celui-ci mettait en place l’emprise totalitaire qui allait débou-cher sur une guerre mondiale et sur la shoah ? Peut-on laisser de côté que les Jeux de Pékin en 2008 se sont ac-compagnés d’une répression exacer-bée vis-à-vis des dissidents chinois et ont permis d’occulter opportunément les crimes perpétrés au Tibet ?

Les Jeux de Moscou ont été, en 1980, boycottés par une cinquantaine de pays, sous l’instigation du Président Carter : c’est l’une des rares décisions qu’on peut porter à son crédit, dont acte. Se rendre à Moscou au moment de l’invasion de l’Afghanistan et de diverses offensives soviétiques sur trois continents a été, pour les pays qui l’ont fait, un acte de complicité.

Le boycott par l’Union Soviétique et ses alliés des Jeux de Los Angeles, quatre années plus tard, a montré que le coup avait porté : on peut regret-ter que d’autres coups n’aient pas été portés. La dimension nationaliste est, ajouterai-je, souvent allée de pair avec une dimension politique et pro-pagandiste qui, dans les pires cas, a pu transformer l’athlétisme en une foire aux monstres : les nageuses d’Allemagne de l’Est sont, là, bien placées pour servir d’exemple.

Nous sommes, me dira-t-on, dans une époque post-totalitaire où il n’existe plus guère de régime totalitaire et où les derniers régimes répréhensibles sont à même d’évoluer positivement si on les entraîne vers un élan de fra-ternité universelle, et cela peut être le rôle des Jeux aujourd’hui. Qu’on me permette de balayer l’argument.

Pour une raison très précise. La plus grande et la plus extrême violation de l’idéal prétendu des Jeux Olympiques a eu lieu à Munich en 1972, avec la prise d’otage d’athlètes et d’entraî-neurs israéliens par des terroristes arabes : cette prise d’otage s’est ache-vée par douze morts, onze Israéliens et un policier allemand (je ne compte pas parmi les morts les terroristes arabes, qui se sont exclus de l’huma-nité en faisant ce qu’ils ont fait). Les Jeux de Munich ont été menés à leur terme, comme si de rien n’était ou presque.

Aucun hommage, aucun acte de mémoire n’a été organisé en souve-nir de cette atrocité : ni en 1976 à Montréal, ni en 1980 à Moscou, bien sûr (l’Union Soviétique était alors le principal financier du terrorisme arabe), ni en 1984 à Los Angeles, ni en 1992 à Barcelone, ni en 1996 à At-lanta, ni en 2000 à Sidney, ni en 2004 à Athènes, ni en 2008 à Pékin. Les Jeux ont fait, pendant quarante an-nées, le tour du monde en pratiquant l’amnésie et en foulant aux pieds la mémoire des morts de 1972. Il en est allé de même cette année à Londres.

Les présidents du Comité internatio-nal Olympique ont longtemps été des antisémites notoires et des gens aux

sympathies très douteuses. Depuis que Juan Antonio Samaranch a cédé la place, il a été dit que son rempla-çant, Jacques Rogge, était plus pré-sentable. Je ne sais si c’est le cas, mais le fait est qu’il existe un lobby qui était prêt à boycotter les Jeux de Londres si un hommage avait lieu : le lobby constitué par le monde isla-mique. Le lobby islamique a obtenu gain de cause, et les Jeux de Londres seront donc des Jeux placés sous son ombre portée.

On y voit même une délégation d’un pays censé être appelé « Palestine » (discipline sportive, le tir à balles réelles sur des enfants ? le lancer d’explosifs ?). Bien que placés sous l’ombre portée du lobby islamique, on pourrait sourire avec tristesse en songeant que les Jeux sont néanmoins sous la menace d’attentats terroristes islamiques, ce qui implique une mo-bilisation policière sans précédents. Les responsables des Jeux ont choisi le déshonneur. Ils ont le déshonneur, et ils ont quand même les menaces. Jeux du cirque, écrivais-je.

© Guy Millière

L’imposture Olympique

Une majorité de 51% des électeurs américains affirment que leur pays devrait aider Israël si l’état juif attaquait l’Iran, selon un sondage Rasmussen. Cette nouvelle enquête révèle que 61% des personnes interrogées «pensent qu’il est au moins probable qu’Israël attaque-ra l’Iran l’année prochaine, alors que seulement 23% pensent une telle attaque comme peu probable.

Parmi ceux qui pensent qu’une at-taque est probable, 22% ont déclaré qu’elle est «très probable.» Ras-mussen a noté que les tentions entre Israël et l’Iran sont à nouveau en hausse après l’attaque terroriste de la semaine dernière contre des civils israéliens en Bulgarie. Les personnes interrogées ont répondu a plusieurs questions lors d’un sondage télé-phonique, y compris : «quelle est la probabilité qu’Israël attaque l’Iran au cours de l’année prochaine?»

Et : «si Israël attaque l’Iran, les Etats-Unis devraient aider Israël, l’Iran, ou ne rien faire ?» Le «guide suprême»

iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a déclaré mardi que des sanctions éco-nomiques plus sévères contre la dic-tature islamique ne l’inciteront pas à annuler son programme nucléaire. Reprises par l’agence de presse Fars, ces déclarations ont été faites alors que des responsables iraniens avaient des entretiens avec des diplomates européens à Istanbul.

Lors d’une réunion avec des respon-sables politiques, Khamenei a déclaré : «ils (les ennemis de l’Iran) disent explicitement que par l’intensifica-tion de la pression et des sanctions, ils cherchent à forcer les autorités iraniennes à réexaminer leurs calculs.

Mais en réalité, nous ne repenserons pas nos calculs, et nous allons conti-nuer à fouler la route de la nation iranienne avec plus de fermeté.» Il a ajouté que le «front de résistance» mené par les Etats-Unis et Israël continue de s’affaiblir et que les en-nemis de l’Iran n’oseront pas l’atta-quer.

«les Etats-Unis devraient aider Israël en cas d’attaque contre l’Iran»

L’économie palestinienne a peu de chance de rebondir cette année, et si Israël n’est pas entièrement à blâmer, il porte une «grande culpa-bilité», a déclaré un important économiste palestinien en réponse à un rapport de la banque mon-diale indiquant que l’économie de l’autorité palestinienne «n’est pas assez forte pour soutenir un état,» citant la forte dépendance vis-à-vis de l’aide étrangère.

Le docteur Mohammed Shatiya, un économiste du comité central du Fatah, a souscrit aux conclusions de la banque mondiale, disant que l’éco-nomie de l’AP est en déclin, alors que les taux du chômage et de la pauvreté augmentent. «Le rapport de la banque mondiale est exact dans ses évalua-tions de l’économie palestinienne,» a

déclaré Shatiya.

«Tous les signes indiquent que l’éco-nomie palestinienne ne se rétablira pas cette année.» Le rapport de la banque mondiale, qui a été publié mercredi, a déclaré qu’une croissance durable ne viendra que grâce à un ac-cent mis sur le commerce, l’intégra-tion et la création d’un secteur privé dynamique.

La banque note que les restrictions israéliennes restent le principal obs-tacle à l’investissement, créent une incertitude et un risque. Shatiya convient qu’Israël a une grande res-ponsabilité dans la crise économique de l’AP, mais explique que d’autres facteurs sont également impliqués.

«La crise a été créée grâce au contrôle

d’Israël sur les checkpoints et les in-vestissements, mais aussi en raison de la dépendance de l’autorité palesti-nienne vis-à-vis de l’aide étrangère.» Il ne fait par contre aucune référence à la corruption, qui est devenu la marque de fabrique des responsables palestiniens, détournant les fonds de l’aide internationale sensés créer des infrastructures et des emplois, pour remplir des comptes en banques, à l’exemple des milliards de dollars détournés par Arafat, et dont profite aujourd’hui sa «veuve».

Shatiya a également estimé que la croissance économique de l’AP sera inférieure en 2012, alors que la crise a touché tous les secteurs, y compris le gouvernement.

Vu que l’économie palestinienne, si on peut parler ainsi, dépend presque essentiellement de l’aide étrangère, «les principaux employeurs sont l’autorité palestinienne et l’UNRWA (agence de l’ONU), toutes les deux dépendant de l’aide internationale,» dit Shatiya, et le secteur privé est limité en termes d’investissements et de prêts, la croissance économique récente s’est produite dans une bulle. Shatiya a exprimé l’espoir que l’éco-nomie de l’autorité palestinienne (de Judée Samarie, Gaza étant aux mains des islamistes du Hamas) s’amélio-rera, avec les pays arabes comme garants financier de l’aide à l’AP.

Les palestiniens ne sont pas prêts pour la création d’un état

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Août 2012

Le Figaro a publié il y a quelques jours un article présentant l’Etat d’Israël comme étant le nouvel “eldorado des start-up”. Certains paragraphes de l’article revenaient sur le rôle de l’armée israélienne dans cette prouesse économique. Extraits.

C’est la nouvelle Silicon Valley. La Silicon Waddy comme on l’appelle en Israël. Ces dernières années, l’État hébreu est devenu une terre de start-up. Il s’en crée près de 500 chaque année. Et l’on compte plus de socié-tés israéliennes cotées au Nasdaq que d’européennes.

Israël dispose, selon les derniers classements, du plus fort indice d’in-vestissement en recherche par tête d’habitant au monde. La plupart des grands groupes américains Google, Yahoo!, Intel, Microsoft… ont instal-lé des laboratoires de R & D à Haïfa, dans le quartier de Matam, au bord de la mer! C’est ici que Kinnect a été inventé, tout comme le processeur Centrino, d’Intel, ou Google Suggest, qui suggère des choix dès les pre-mières lettres tapées dans le moteur de recherche.

Petit territoire de la taille de la Bre-

tagne, microscopique marché local avec ses 7 millions d’habitants, Is-raël a pourtant des allures de village global. On y trouve des migrants du monde entier dont des scientifiques brillants formés en Union soviétique et arrivés massivement dans les an-nées 1990. L’État soutient largement ce dynamisme technologique. «Il consacre 6% de son PIB à la R & D. Le pays affiche aussi le plus fort taux d’ingénieurs par habitant…» dé-taille Nicole Guedj, la présidente de la fondation France Israël qui vient d’emmener 11 blogueurs high-tech français à la découverte du «miracle technologique».

Si le monde de l’Internet israélien apparaît bronzé et en short comme en Californie, planant au-dessus des conflits de frontières et de religions, il reste largement imbriqué dans l’armée. «Les Israéliens sont parti-culièrement performants sur le traite-ment du signal dans les technologies à la fois civile et militaire», analyse Stéphane Distinguin de Faber Novel. «Ils sont capables d’analyser le taux d’agressivité d’une conversation. Et ces technologies sont maintenant uti-lisées dans le télémarketing», ajoute Roseline Kalifa, d’Orange. Tsahal recrute des ingénieurs extrêmement brillants dans les unités les plus en pointe et forme également les jeunes recrues à l’intelligence numérique. Les gradés viennent exposer leurs besoins sur les campus. Ils ont ainsi réclamé un moustique espion… Les militaires se rendent notamment sur le campus du Technion à Haïfa, la fameuse université scientifique créée avant même la naissance de l’État d’Israël par le mouvement sioniste pour assurer le développement de la nation qu’il voulait bâtir.

En 1922, Albert Einstein qui le visitait avait prophétisé: «Israël ne pourra survivre qu’en développant la connaissance et la technologie.» (…)Incubateur sur le campus

Déjà polytechnicien, Yonathan Af-flalo pensait poursuivre son cursus au MIT à Boston, lorsque des pro-fesseurs français lui ont conseillé le Technion. Il a intégré l’une des unités les plus performantes de maths appli-quées au traitement des images… «Le niveau est excellent. Les gens ne se croient pas arrivés parce qu’ils ont

fait de bonnes études. Il faut toujours démontrer ce que l’on vaut. Les étu-diants ont fait trois ans de service mi-litaire et arrivent supermotivés. Rien à voir avec les étudiants français!»Interview de Saul Singer

Journaliste et professeur d’université, Saul Singer a coré-digé un ouvrage devenu un best-seller, Start-Up Na-tion, qui sortira en France en sep-tembre.

LE FIGARO. - Comment expliquez qu’Israël soit devenu une terre de start-up?

Saul SINGER. - En réalité, le pays est une start-up, toujours dans la né-cessité de survivre, de s’adapter. Les ressources naturelles sont faibles et le marché local minuscule. Cela déve-loppe l’esprit de «rootspa»: il faut oser prendre des risques. Les gens pensent par mission. Or l’innovation n’est pas une pure idée, mais une intuition réalisée.

L’armée joue-t-elle un rôle majeur?

La recherche militaire débouche sur des applications civiles. Néanmoins, la plupart des start-up ne concernent pas la sécurité. L’armée influence plus durablement l’esprit des Israéliens. Elle est comme un troisième stade de la vie, entre l’enfance et le monde adulte. C’est souvent une épreuve. Les jeunes se trouvent responsabili-sés. Ils doivent trouver des solutions, même quand les moyens manquent. L’impact culturel de ces années-là est immense. Les étudiants déboulent sur les campus vraiment mûrs.

Source: www.LeFigaro.fr

Comment Tsahal contribue à faire d’Israël «l’eldorado des start-up» ?

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Août 2012

Près de deux semaines après l’at-tentat terroriste contre un auto-bus rempli de touristes israéliens, les enquêteurs bulgares ont dit qu’ils n’avaient pas encore identi-fier formellement le kamikaze. Ils ajoutent « ne pas savoir fermement qui se trouve derrière cette attaque. » Mais si la piste reste trouble aux yeux des bulgares, l’impact de la catastrophe sur cette petite nation des Balkans est claire: elle a mis en péril ses liens étroits avec Israël et les pays arabes du Moyen-Orient.

Les responsables bulgares ont été notamment réticents à adhérer aux mots du Premier ministre Benjamin Netanyahu d’Israël, épinglant le Hezbollah et l’Iran comme respon-sable. Un point de vue partagé par les responsables américains. Au lieu de cela, le gouvernement bulgare a essayé de contenir des détails au sujet de l’enquête, dans l’espoir d’éviter des erreurs avec des répercussions politiques et sécuritaires mondiales.

« Pour un petit pays comme la Bul-garie, aller parler ouvertement du Hezbollah c’est comme entrer dans un terrain miné » a déclaré Vladimir Shopov, politologue à la Nouvelle Université Bulgare de Sofia, au News York Times. « Il faudrait avoir la certitude absolue ou presque que le Hezbollah est bien le responsable. Ils faudrait que les enquêteurs soient réellement certain, avec des preuves convaincantes, pour pouvoir présen-ter les résultats devant l’Union Euro-péenne. »

Un membre de l’establishment de la sécurité bulgare, parlant sous condi-tion de l’anonymat parce que l’en-quête se poursuit, a déclaré qu’il y avait une « direction claire qui pointe vers le Hezbollah » dans le motif et la preuve de l’attaque, mais qu’il fau-drait probablement un certain temps

avant de prendre toute décision offi-cielle.

Contrairement aux États-Unis et Israël, qui ont officiellement sur leur liste des organisations terroristes le Hezbollah, l’Union Européenne a jusqu’ici refusé de l’intégrer à sa liste noir. Les enjeux sont donc particu-lièrement élevés pour un pays avec une population d’un peu plus de sept millions d’habitants et dont la classe politique est normalement occupé par ce que M. Shopov appelle « l’esprit de clocher heureux. »

La Bulgarie est perché entre la Ser-bie, la Grèce et la Turquie. En tant que membre de l’OTAN et de l’Union européenne, elle a travaillé, avec l’aide de ses partenaires occidentaux, à écraser la corruption et le crime or-ganisée au sein de ses institutions. Le pays a une importante population in-digène musulmane, estimée à 10 pour cent, la plupart du temps des Turcs ethniques, mais aussi des musulmans slaves et les immigrants du Moyen-Orient.

« La Bulgarie a une minorité mu-sulmane. Nous avons beaucoup d’Arabes qui sont venus dans le pays et nous ne voulons pas qu’ils se sen-tent stigmatisés à cause de cet acte, » affirme Nickolay Mladenov, ministre des Affaires étrangères de la Bulga-rie.

« C’est un pays calme, » ajoute Mla-denov, « et nous aimerions le garder calme. » Le Premier ministre du pays, Boyko Borissov, a déclaré la semaine dernière que l’attaque était l’œuvre d’un groupe « exceptionnellement expérimenté » de terroristes.

Et si tout le monde critique la len-teur de l’enquête, le gouvernement s’excuse toujours avec « l’expérience » des assassins. L’ancien chef du Service national de renseignement, le lieutenant-général Kircho Kirov, a déclaré qu’il n’était pas surpris par l’attaque.

« Au cours des cinq ou six dernières années, nous avons eu des informa-tions très concrètes sur des organi-sations comme le Hezbollah et des structures liées à Al-Qaïda, ainsi que sur certaines personnes qui étaient prêtes à préparer des attaques sur le sol national bulgare », a déclaré géné-ral Kirov.

En Janvier, avant qu’il ne quitte le service, il y avait « des informations très concrètes sur les attaques contre les touristes israéliens », a déclaré général Kirov. « Nous avons mis en place des mesures pour empêcher une catastrophe et la saison touristique d’hiver s’est passé sans incident. La saison estivale non. »

Par Yonatan Aboulkeir

La Bulgarie a-t-elle peur de parler du Hezbollah comme coupable de l’attentat de Burgas ?

Souris, la veuve multimillionnaire du terroriste égyptien YaSSer Ara-fate a déposé une plainte contre son défunt mari pour suicide assisté. La découverte, rendue publique en juillet, de radio-isotopes atomiques sur la brosse à dents de l’ex-terro-riste égyptien avait relancé la thèse d’un suicide assisté. En juillet, Sou-ris Arafate avait annoncé son inten-tion de mener une action judiciaire.

Cette plainte avec constitution de partie civile a été déposée au nom de Souris Arafate et de sa fille mineure Zaza, entre les mains du doyen des juges d’instruction du Tribunal de grande instance de Parterre. Ce der-nier peut désormais soit transmettre le dossier à la moquette, soit deman-der le versement d’une consignation. Si la plainte est considérée comme recevable, elle donnera lieu alors à l’ouverture d’une instruction ou bien à un non-lieu.

« Cette plainte pour suicide assisté qui est dirigée contre son défunt mari – de telle sorte que Souris et Zaza Arafate n’accusent personne de vi-vant : ni Etat, ni groupement, ni indi-vidu – n’est pas prescrite puisqu’elle intervient moins de dix ans après les faits et n’a d’autre objet que d’établir la vérité en mémoire de leur mari et père », indique le communiqué diffu-sé par le cabinet de Me Paul-Figuier Sourd, qui avait annoncé en juillet être mandaté par Souris Arafate pour préparer cette plainte.

Après la découverte de radio-isotopes atomiques, le neveu du défunt terro-riste égyptien, Nasser al-Qaïda, avait accusé Israël d’avoir « empoisonné » son oncle.

« Souris et Zaza Arafate font entière-ment confiance à la justice française et, pour lui permettre de remplir sa mission en totale indépendance, elles ne donneront aucune interview pen-dant le cours de l’information judi-ciaire – sauf si leur action venait à être récupérée par quiconque (ndmg – c’est fait…) à des fins d’instrumen-talisation politique », indique égale-ment le communiqué.

L’ancien terroriste égyptien est dé-cédé le 11 novembre 2004 à l’hôpi-tal psychiatrique de Villejuif, sous le regard bienveillant du Dr Ysraël. La thèse d’un suicide assisté de YaSSer Arafate a été relancée par la diffusion sur Al-Jouira d’un feuilleton où il apparaît que l’Institut de Radiation de Lôzanne (Helvetistan), qui a analysé des échantillons biologiques prélevés sur la brosse à dents d’Arafate, y a découvert « une quantité vicieuse de radio-isotopes atomiques ».

Souris Arafate souhaite vendre aux enchères la brosse à dents de son défunt mari. Il se raconte qu’Obama serait intéressé.

Michel GarrotéRédacteur en chef

La veuve d’Arafate dépose plainte contre son défunt mari

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Août 2012

Les derniers drames d’immola-tion par le feu dans un contexte de revendications sociales, non seulement nous émeuvent mais interpellent notre responsabilité ; ils montrent en effet à quel point le désespoir s’amplifie dans les couches les plus défavorisées de la population israélienne ; on ne peut continuer à faire croire que c’est un mouvement folklorique de revendi-cations sous les tentes par période estivale. Pour arriver à des suicides en série et dans leur forme la plus cruelle il faut que le désespoir ait atteint son paroxysme !

Alors que faire ? Augmenter les salaires, élargir les allocations familiales, renforcer l’As-surance chômage ?...Certes mais ces mesures sont vite plafonnées par 2 contraintes :a/ les problèmes sécuritaires étant prioritaires ils absorbent la partie la plus importante du budget israélien ; b/la deuxième en est que si l’éco-nomie israélienne est relativement vigoureuse dans un contexte de crise des pays occidentaux défavorisés par la mondialisation, c’est parce qu’elle est compétitive par l’excellence de sa recherche mais aussi par la maitrise des couts salariaux qui permettent de remporter des marchés alors que la concurrence mondiale est acharnée et non modulée.

L’inconvénient de cette logique éco-nomique et commerciale est qu’elle permet un enrichissement du pays

mais de manière inégale et qu’elle laisse beaucoup de familles au bord du chemin, vivant dans la misère dans un contexte d’opulence, ce qui rend la frustration encore plus insuppor-table !Ainsi cette logique implacable de réussite économique et commerciale qui fait fi de l’Homme dans une guerre économique mondialisée doit aller de pair avec une logique antidotique et complémentaire, celle des associa-tions caritatives : celles-ci placent au contraire l’Homme au centre de leurs préoccupations ; elles ne parlent pas le langage de la réussite mais celui de la compassion. Elles sont implan-tées sur le terrain, connaissent les problèmes de proximité, n’ont pas le carcan administratif rigide et déshu-manisé du budget social de l’Etat.

Autre avantage : le Bénévolat permet de multiplier l’efficacité du système ; la collecte des excédents des Kib-boutzim, des fabricants…les quin-tuplent également sans nuire au sys-tème économique classique.De plus, concernant Israël, les Dons proviennent non seulement des is-raéliens (qui devraient être incités à plus de solidarité envers leurs conci-toyens les plus démunis) mais aussi de l’étranger, par la contribution de la Diaspora.

Tout est fait pour canaliser cette aide vers un organisme centralisateur, sorte d’état dans l’état avec son admi-nistration tentaculaire, ses salariés, sa priorité donnée aux projets d’infras-

tructure plutôt que le pain quotidien des plus faibles qui ignorent jusqu’ à son existence…

Restent les « Petites Associations Ca-ritatives (PAC)», toutes bénévoles, qui livrent un combat passionnel et acharné contre la précarité, chacune avec son génie propre, ses implan-tations géographiques, ses priorités sociales (enfance défavorisée, per-sonnes âgées…), dont les dirigeants sont non seulement bénévoles mais souvent les plus contributeurs et les plus déterminés dans cette lutte sa-crée contre la misère et pour les mis-sions diverses et variées du Hessed.

Que proposer concrètement dans cette atmosphère d’urgence et de crise?1/ Dons en espèces : des accords signés entre Israël et la France per-mettent l’aide aux plus démunis dans une transparence et rigueur totales avec incitation par le mécanisme du Cerfa permettant la rétrocession par le fisc des 2/3 de son Don.Il faut donc une mobilisation plus forte de donateurs de diaspora pour venir en aide de la manière la plus di-recte et personnalisée possible à ceux qu’on ne voit pas mais qui sont peut être les futurs candidats à s’immoler si on ne fait rien pour eux…A ce sujet et pour stimuler la géné-rosité des israéliens du haut de l’échelle, il faudrait aligner progres-sivement le HEZER MAS( -35%) sur le CERFA(-66% - Au moins pour les dons destinés aux associations cari-

tatives reconnues d’utilité publique). Ce serait bien plus incitatif et utile à la cohésion sociale. 2/ Dons en nature : il a fallu plu-sieurs scandales pour des taxes inad-missibles sur les envois caritatifs, cer-taines associations préférant rapatrier leur conteneur plutôt que de subir pareille humiliation ou racket admi-nistratif…La dernière et la plus âpre bataille en date a été livrée par l’Association AHAVAT-RAHAMIM qui pour récu-pérer son « Conteneur des Pauvres » a dû débourser environ 10 000 euros (en TVA, douane, magasinage lors des mois de litige…en plus des frais de transport). L’administration a été inflexible pour ne pas perdre la face et nous avons même reçu une som-mation judiciaire à payer : de quoi décourager les meilleures volontés et les plus fidèles amis d’Israël ! Mais le Combat n’aura pas été vain puisque aussitôt après le dénouement de cette affaire un décret daté du 14/03/2012 a officialisé l’exonération de toutes taxes des envois humanitaires aux plus démunis d’Israël.Il faut que ceci soit porté à la connais-sance aussi bien des Associations caritatives homologuées que des donateurs, grossistes, fabricants : les excédents et rebus peuvent faire le bonheur de certains en Israël, sans bourse délier…

3/ Structures d’ accueil : Les actions caritatives, pour désintéressées et motivées qu’elles soient ne peuvent se dérouler en pleine nature ; il faut

des structures d’accueil, d’écoute : les besoins ne sont pas les mêmes pour tout le monde : pour certains c’est la banque alimentaire ou vestimentaire.Il ne suffit pas de collecter des den-rées alimentaires dans les kibboutzim ; il faut des lieux de stockage, une chaine du froid avec congélateurs, des plans de travail pour la confection des colis alimentaires ...Pour d’autres, des aides financiers ou prêts sans intérêt sont nécessaires après études des dossiers pour passer des caps critiques où tout peut bascu-ler (faillite, expulsion, divorce…)…Pour ceux qui refusent l’aumône, achats groupés pour les familles nom-breuses de denrées de première né-cessité et redistribution à prix coutant ; aide à la gestion du budget familial, aide au mariage avec prêt gratuit de robres de mariées aux démunies, soins dentaires ou optique inacces-sibles aux plus pauvres dans les cir-cuits classiques, rattrapage scolaire des enfants défavorisés avec salles équipées d’ordinateurs qu’ils n’ ont pas chez eux etc…Accueil des personnes âgées pour rompre leur isolement lorsque leurs enfants sont au travail avec études, repas, convivialité, sorties ou pèleri-nages …

Pour cela des locaux de Bienfai-sance sont indispensables !Ils seront polyvalents et pourront ac-cueillir successivement les personnes agées, puis les enfants au retour de l’école, puis la confection des colis alimentaires et en fin de soirée, des

Crise Sociale en Israël : Solutions préconisées par

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11L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Août 2012

fêtes familiales pour impécunieux.a/ L’état doit y prendre sa part en octroyant terrains et subventions ; Après tout les récents gisements de gaz sont un cadeau du Ciel qui ap-partient à tous les israéliens et pas toujours aux mêmes multinationales qui auront un jack pot de plus qui ne changera en rien leur quotidien sauf par le nombre de zéros pointés de leur comptes en banques… b/ Les donateurs israéliens stimulés par un HEZER MAS plus avantageux pourraient prendre en charge le gros œuvre brut auquel coopéreront les bé-névoles des corps de métiers concer-nés sur place ;c/ Enfin la Diaspora peut collec-ter pour l’architecture intérieure, les équipements, les containers, etc d/Solliciter aussi les entreprises bénéficiaires de l’essor de l’économie et du tourisme israéliens (EL AL , Banques, entrepreneurs immobiliers, hoteliers, etc : leur mécénat sera un facteur de réussite supplémentaire pour leur image de marque !)e/ Les motivations ne manquent pas : AHAVAT-RAHAMIM propose de graver le nom des gros donateurs ou des sponsors ou celui des êtres chers qu’on veut immortaliser (tels les malheureuses victimes d’ozar- hatora)sur le Mur des Fondateurs de ce Centre Philanthropique Polyvalent à Jérusalem qui aura de fait valeur de mémorial du judaïsme français dans la ville sainte ;

Il y aura également des inscriptions au Livre d’Or des Bienfaiteurs, des Tableaux d’Honneur et Bénédictions sertis d’or dédiées aux Philanthropes

: cela ne vaut-il pas la peine de se priver d’un week- end à Deauville ou d’un achat futile pour pérenniser son nom pour l’Eternité ?! Il faut réveiller la Générosité qui sommeille au fond de chacun d’ entre nous et expérimenter l’évidence qu’une satisfaction morale est sou-vent plus profonde et plus durable qu’une satisfaction matérielle, gas-tronomique ou touristique : « TAAMOU OUROU KI TOV HA-CHEM ! »Tout ceci n’est que le processus ; le But est d’éviter de pareils drames où culmine le Désespoir ; il y a déjà près d’un an que nous avions publié un article s’intitulant :Gouverner c’est Prévoir : c’était vrai pour le feu du Carmel ; c’est vrai aussi pout cette explosion sociale par-faitement prévisible et notre pétition pour la libération du container des pauvres de AHAVAT-RAHAMIM se terminait ainsi : « un affamé devant une start-up milliardaire, cela augure d’une crise sociale pouvant mener au chaos ! »

« On ne combat pas les suicides par des décisions administratives mais en agissant en amont sur la misère et la solitude qui en sont souvent la cause ! »Nous avions hélas raison et cela justi-fie notre conclusion de l’époque : « Nous continuerons à aimer et sou-tenir ISRAEL – même contre son gré s’il le faut ! A ce titre nous ne ména-gerons pas nos critiques quand les inégalités deviennent insupportables et qu’on s’acharne contre les pauvres :

Hokhiah tokhiah et amitekha » « Il convient de faire des reproches justifiés et constructifs à ton ami »

Le test de l’édification de ce Centre Philanthropique polyvalent pour le-quel Ahavat-Rahamim se bat depuis tant d’années (Cf www.ahavat-raha-mim.org/ptojet) car sa nécessité est évidente et reproductible sur d’ autres sites défavorisés nous indiquera si on été reçu 5/5 ou si on a prêché dans le désert : les responsables politiques, communautaires, tous ceux qui pou-vaient et n’ ont rien fait devront cette fois assumer toutes leurs responsabi-lités sans circonstances atténuantes…A eux de rendre des comptes à leur conscience !

Dr Joseph BENAMARA Pdt Ahavat-Rahamim 0663125452

Coordonnées en France : Association AHAVAT-RAHAMIM12 Rue de L’ ISLY 75008 PARIS06 63 12 54 52 [email protected](Reçu CERFA)Caisse d’Epargne IDF National : 17515/ 9000/ 08296931978-35Utilisation internationale : CE ILE- DE-FRANCE Bic : CEPAFRPP751 (IBAN) FR76/ 1751/ 5900/ 0008/ 52969/ 3197/ 835Coordonnées en Israël :Amoutat AHAVAT-RAHAMIM 116/13 Rehov HEVRONI_JERUSALEM077-7807810 ; 052-6071491; [email protected] (Reçu Hezer –Mas)“MIZRAHI TFAHOT Bank; Acc189901,Talpiot Branch 517;Str. Yad Harusim,15Jerusalem IBAN: IL860205170000000189901 Swift:MIZBILIT

Crise Sociale en Israël : SuiteLa Paracha nous relate le destin de Joseph qui, du fond du gouffre a pu accéder à la fonction de vice roi d’Egypte par le fait qu’il a su prévoir: Prévoir le devenir de ses 2 compa-gnons d’infortune ; prévoir qu’après les années d’opulence il y aura des années de misère et qu’il faut prendre les mesures pour optimiser les res-sources sur le long terme.

UN PROJET ENTHOUSIAS-MANT Israël doit faire face à 2 défis majeurs: le problème sécuritaire est essentiel ;le problème social ne l’est pas moins: il faut intégrer, éduquer, donner du travail ou, à défaut nourrir et vêtir des centaines de milliers de personnes en difficulté. La Diaspora comprend Israël qui ne peut porter ces 2 fardeaux à lui seul : Pour la sécurité elle n’a a pas son mot à dire; pour le social elle peut apporter une aide non négligeable et prévenir une crise majeure .Encore faut-il que les dirigeants actuels soutiennent son action .Nous proposons la création de Centres Philanthropiques Polyva-lents intégrant banques alimentaire et vestimentaire, soins dentaires et optique, prêt de robes de mariées, prise en charge de jour de nos aînés pour rompre leur solitude et leur redonner vie, cours d’informatique et rattrapage scolaire pour enfants défavorisés, avec initiation pratique à la bienfaisance, pour prévenir le trio infernal :délinquance, drogue, margi-nalisation par l’échec.

Ces centres fonctionneront grâce à une complémentarité entre les dons (en numéraire ou en natures) collec-tés par les associations caritatives, les subventions de l’état et enfin la contribution considérable des béné-

voles qui démultiplient ces apports. Ce projet pilote est inscrit dans la rubrique perspectives/projets sur le site ahavat-rahamim.org . Une part du financement existe de même que le terrain, les plans, le matériel den-taire les banques alimentaires et ves-timentaires qui fonctionnent admi-rablement mais dans des conditions précaires…Le moment est venu de le concrétiser. Pour cela il faudrait une volonté col-lective qui se traduise par des Dons substantiels notamment pour hono-rer la mémoire d’un être cher dont le nom sera immortalisé à jamais dans ce magnifique Centre de Bienfai-sance à Jérusalem.

On peut ainsi perpétuer le nom des victimes de la barbarie antisémite ou terroriste tels que les martyrs d’Ozar Hatorah ou d’Itamar, le nom de ses propres parents ou le sien propre, les sponsors, les médias, les associa-tions, les communautés qui apportent chacune à leur manière leur contribu-tion auront leur nom gravé à l’entrée de ce centre de bienfaisance, immor-talisés et bénits pour l’éternité.

Après avoir été élue «Homme de l’année», AHAVAT-RAHAMIM a reçu deux tableaux d’honneur en 2012. Elle bénéficie du soutien des plus hautes autorités morales telles que les Richon-Letsion. Ensemble, grâce à votre générosité et avec l’aide de D… nous réussirons. Adressez vos dons ou contactez-nous.AHAVAT-RAHAMIM12, Rue de l’ ISLY 75008 PARIS Tel [email protected] BENAMARA

Gouverner, c’est prévoir

Mr Assous, vous êtes un enfant de la Com, un autodidacte, vous avez été au lancement des plus grandes radio FM, à l’époque des radios libres … Aujourd’hui, vous êtes devenu l’organisateur de divers salons comme le salon du Golf et la préparation du 1er salon du ski à Paris. Pourquoi aujourd’hui votre intérêt pour l’organisation d’un salon de l’Immobilier en Israël ?

Effectivement, j’ai lancé des radios libres comme Voltage fm dans la-quelle j’ai été actionnaire avec de grand nom de ce monde comme Etienne Mougeotte ou Gérard LOU-VIN.Je me suis fait plaisir en travaillant puisqu’à la fin de l’opération je diri-geais 56 radios.L’organisation de salons me cha-touillait et j’ai créé le 1er salon du golf qui a lieu à la porte de Versailles tous les ans depuis 7 ans. On y retrouve toutes les destinations golfiques ainsi

que le matériels. Cette année, le salon aura lieu les 22, 23 et 24 Mars 2013, toujours à la porte de Versailles Les visiteurs se régalent à acheter en début de saison tous leurs équipe-ments.Pour la première fois cette année, nous allons également organiser, le 1er salon du ski, toujours à la porte de Versailles, les 2/3 et 4 Novembre 2012.Nous installerons une véritable piste de ski en partenariat avec l’ESF (Ecole de Ski Française).EXPODIENCE France que je repré-sente organise aussi le 1er salon des étudiants en ROUMANIE. www.Salondeletudiant.ro , le salon aura lieu à Cluj, les 12 /13 et 14 Avril 2013 en partenariat avec la Mairie de Cluj.J’ai toujours besoin de challenge, le salon de l’immobilier de luxe est une vraie demande de la part des promo-teurs israéliens qui m’ont contacté afin de leur permettre une alternative

supplémentaire à ce qui existe déjà …Mon choix pour les exposants est très transparent, les exposants présents sont des promoteurs israéliens et / ou des agences qui les représentent.

Combien y aura-t-il d’exposants ?Nous attendons une vingtaine d’ex-posants triés sur le volet qui repré-senteront les plus grandes signatures d’Israël dans les plus grandes villes.

Nous avons pu nous apercevoir, que vous avez mis les moyens pour l’organisation de cet événement ?Notre organisation prendra en charge pour les exposants:- le vol Aller –Retour TEL AVIV – PARIS -Les transferts de l’aéroport CDG à Deauville ALLER –RETOUR- les 2 nuitées d’hôtel avec petit-dé-jeuner au NORMANDY LUCIEN BARRIERE (hôtel 5 étoiles luxe) LES 19 ET 20 Octobre 2012 Alors Rendez-vous à Deauville le

Samedi 19 Octobre après shabbat et le dimanche 20 Octobre 2012 toute la journée.Je souhaite communiquer à travers la presse généraliste, spécialisée, communautaire, TV et Radios, un peu d’affichage en panneau (4X3) à l’entrée de DEAUVILLE, pendant 2 mois en amont du salon et après qui vivra verra …

Combien de visiteurs attendez-vous ?Du coté des visiteurs, nous souhai-tons cibler sur une population de CSP ++ , les professions médicales, professions libérales, les avocats, les experts comptables ainsi que les grands dirigeants des entreprises. Qu’elles seront les villes représen-tées et delà des promoteurs y aura-t-il des établissements financiers?A travers tout le pays, nous pourrons trouver des biens de luxe en partant du nord au sud en passant par Haïfa, Jérusalem, Ashdod, Netanya, Césarée ou Eilat. Il y aura également des banques et des établissements de crédit. Je souhaite proposer une offre glo-bale et générale à tous les visiteurs qui souhaiteront faire un investisse-ment important en Eretz ou acheter un bien de luxe.J’ai envie de mettre à disposition de la communauté mon savoir-faire dans l’organisation de salons.

Pourquoi avoir choisi Deauville pour votre premier Salon ? Deauville est une ville très prisée par la communauté, une grande partie de

la communauté va se reposer le WE, climat sympa, 1h de Paris, un centre équestre à disposition des enfants, et surtout, la mer !

Le fait d’organiser un salon en ce moment a-t-il un lien avec la mon-tée de l’antisémitisme ?L’antisémitisme a toujours existé. Depuis quelques années en France, on ressent beaucoup de mal être. Effectivement la crainte, l’angoisse que nos enfants ne puissent pas un jour exister en France ou en Europe pose très clairement un problème. Je dis tous les jours a mes quatre enfants qu’ils devront un jour prendre la déci-sion d’aller vivre sur la terre de nos ancêtres. Il va bien falloir un jour que cela arrive …Ce salon est très important, puisqu’aujourd’hui, avec ce que la communauté endure, avec le nouveau gouvernement de gauche, beaucoup de personnes ont décidé de faire leur alya.Créer une rencontre franco-israé-lienne afin d’acheter des maisons ou des appartements de luxe en Israël, c’est aujourd’hui devenu nécessaire.Si ce salon peut permettre à des gens de s’installer en Israël, j’aurais fait un petit quelque chose de plus dans ma vie au service de la communauté.

Pouvez-vous me donner un syno-nyme du mot Israël ?Israël pour moi signifie Habait chela-nou … (notre maison)

Interview fait par Alain SAYADA

Interview de Marc Assous

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Août 2012

Bientôt un raid israélien sur l’Iran ?! Il ne s’agit que d’une simple hy-pothèse, plusieurs éléments suscep-tibles de confirmer la pertinence de celle-ci sont à prendre en compte. D’abord, la campagne électorale américaine débute et l’actuel pré-sident, Barack Obama, se retrouve avec les mains liées jusqu’à sa pos-sible réélection -sinon éviction- en Novembre prochain.

Par conséquent, en cas de victoire du camp démocrate aux prochaines élections, l’actuel président améri-cain sera en mesure de faire comme jamais pression sur Israël afin d’im-poser sa vision (donc d’éternelles né-gociations dont les résultats sont pour l’instant stériles) sur le règlement du conflit avec l’Iran. Un autre fait essentiel à prendre en compte réside dans l’obtention imminente d’armes nucléaires par l’Iran. En effet, des évaluations très sérieuses prévoient un Iran nucléaire dès 2014, c’est no-tamment l’avis du chef des services de renseignement britanniques (MI6).

1 En 1972, l’opinion publique israé-lienne réclamait des représailles contre l’ensemble des personnes impliquées dans le massacre des ath-lètes israéliens durant les Jeux Olym-piques qui se déroulèrent la même année à Munich. Afin de répondre aux attentes de la population et bien que réticente au départ, Golda Meir accepta de mettre en œuvre l’Opé-ration Colère de D.ieu qui permit d’éliminer les quatorze terroristes et responsables présents sur la « liste Golda ».

Quarante ans après, le Premier mi-nistre Binyamin Netanyahou ainsi que différents dirigeants israéliens promettent de « punir, partout où ils se trouvent» les responsables de l’attentat

2 ayant visé des touristes israéliens en Bulgarie et dont le bilan s’élève à cinq morts et plus d’une trentaine de blessés. Il est important de préci-ser que le régime iranien ainsi que le Hezbollah figurent parmi les accusés.

De leur côté, les dirigeants iraniens redoutent déjà d’éventuelles repré-sailles israéliennes : ils viennent de démentir (après le hezbollah) toute implication dans l’attentat ayant visé des touristes israéliens à Burgas. Mais l’hypocrisie ne s’arrête pas là, ils sont allés jusqu’à condamner cette « action terroriste ».

3 Sur le plan intérieur, Binyamin Ne-tanyahou trouverait même un intérêt politique à une telle action en béné-ficiant d’un gouvernement d’union nationale (comme c’est la règle en Israël lorsqu’il y a des conflits), ce qui permettrait aussi d’apaiser le climat politique actuel suite aux dif-férentes polémiques relatives au « service militaire pour tous ». Enfin, Israël surveille de près l’évolution de la situation en Syrie dont les consé-quences sont inquiétantes au niveau sécuritaire.

En effet, les nombreuses armes chimiques détenues par le régime de Bachar el-Assad pourraient être transférées au Hezbollah. Une fois de plus, on retrouve les alliés tradition-nels de l’Iran. Face à cette situation dangereuse pour la sécurité d’Israël, Binyamin Netanyahou se dit prêt à réagir par la force : « C’est une chose inacceptable pour nous, pour les Etats-Unis, et nous devrons agir pour l’empêcher s’il en est besoin ».

4 D’ailleurs, et suite à l’inquiétude des autorités israéliennes quant à la destinée des armes chimiques syriennes, la demande s’est soudain accrue depuis quelques jours dans les différents centres qui distribuent gra-tuitement depuis plus de deux ans des masques à gaz en Israël

5. L’existence d’Israël n’est pas da-

vantage menacée en cas de conflit avec l’Iran et ses alliés… Nombreux sont les israéliens, juifs à travers le monde ou amis et soutiens non-juifs d’Israël qui craignent l’apparition d’un conflit violent notamment avec l’Iran et le Hezbollah dont les milliers de missiles sont pointés vers Israël. Il est utile de rappeler que la dissuasion a toujours été une caractéristique essentielle de la puissance militaire israélienne.

Par conséquent, en dehors de la stra-tégie qui sera adoptée par Tsahal en cas d’un éventuel conflit, peu de gens ont connaissance de ce qu’on appelle « l’option Samson » qui est à la base même des capacités dissuasives d’Is-raël si son existence se trouvait un jour menacée. L’option Samson tire son nom du personnage biblique qui a pris la décision de faire s’écrouler les colonnes du temple philistin -quitte à mettre sa propre vie en péril- afin d’entrainer la chute de l’édifice qui provoquera également l’anéantisse-ment de ses ennemis.

Ainsi, seul l’objectif général de cette option militaire est connu : si l’État Israël risque de tomber, il entrainera l’ensemble de ses ennemis avec lui. Les cibles précises sont susceptibles d’évoluer avec le temps et font bien évidemment mystère. Cependant, certaines informations font état d’une volonté de viser -au minimum- les 20 ou 30 plus grandes villes du Moyen-Orient. Mais les effets d’une bombe nucléaire ne se limitant pas aux fron-tières d’une ville et de ses banlieues, c’est bien tout le monde arabo-musul-man qui prendrait le risque de dispa-raitre si jamais l’existence d’Israël se trouvait menacée.

Pour cela, il suffit de constater les

dégâts causés par le bombardement d’Hiroshima il y a plus d’un demi-siècle pour prendre conscience de la capacité de destruction infiniment plus puissante de l’arme nucléaire aujourd’hui.

L’existence de l’option Samson est officielle, Israël était sur le point de la mettre en application une seule fois à travers son Histoire durant la guerre de Kippour en 1973 où le pays fut attaqué par surprise durant le jour le plus important du calendrier juif tan-dis que les troupes étaient démobili-sées alors que les hommes jeûnaient et priaient dans les synagogues.

D’ailleurs, Ariel Sharon résumait cette ultime option militaire avec le ton direct et sans détour qui carac-térise les dirigeants israéliens : « les arabes peuvent bien avoir le pétrole, nous nous avons les allumettes ! ».

Bien évidemment, il s’agit là d’une doctrine stratégique dont le carac-tère est purement militaire et qui par conséquent ne prend pas en compte les considérations religieuses propres au Judaïsme. Jusqu’à l’heure actuelle et malgré des conditions souvent défavorables, Israël n’a jamais perdu une seule guerre face à ses ennemis.

Aussi, il est bon de rappeler qu’à travers le temps, les miracles ont toujours été indissociables de l’His-toire de la nation juive. Et comment ne pas conclure sur l’exemple de Haman qui est perçu dans la tradition juive comme la personnification de la barbarie et de la haine antisémite : il était perse et prévoyait en effet d’ordonner l’extermination des juifs avant d’échouer et de disparaitre lui-même… Jonathan Curiel et Yonathan Laïk

Iran: ça ne fait « guerre » de doute !

Avec une discrétion absolue, de nombreuses firmes israéliennes participeront aux Jeux Olympiques d’Eté. Les Français sont fiers des sociétés qui travaillent pour les J.O. Deux exemples : “1. Le groupe informatique Atos, dirigé par l’an-cien ministre Thierry Breton, sera le chef d’orchestre du Technology Operations Centre, le centre de contrôle des 94 sites olympiques, dédiés ou non à la compétition.

Ce centre supervise et contrôle les systèmes informatiques qui délivrent en temps réel aux médias du monde entier, les résultats de l’ensemble des Jeux Olympiques et Paralympiques. 2. Le groupe GDF Suez a inauguré, en 2010, la centrale énergétique du parc Olympique et conçu, via sa filiale Co-fely, le réseau urbain de chauffage et de climatisation du nouveau quartier de Stratford, l’est londonien, et du Parc Olympique”.

Mais que font donc les israéliens ? Is-raelValley a fait quelques recherches. C’est avec une discrétion absolue que de nombreuses firmes israéliennes participeront aux Jeux Olympiques d’été. Selon une enquête d’IsraelVal-ley plus d’une quinzaine de leaders israéliens seront actifs durant cet évè-nement majeur (Impossible de citer tout les noms car les firmes ne le sou-haitent pas).

La sensibilisation à la sécurité et le niveau élevé de préparation sont les forces motrices de l’industrie de sécurité d’Israël. C’est l’une des in-dustries exportatrices israélienne à la pointe de la technologie. Israël utilise du matériel sophistiqué de détection, de CCTV, de senseurs, de solutions biométriques, de systèmes de rayons X, d’armes non mortelles, etc.

Le site d’Ubifrance a diffusé recem-ment un article qui démontre d’un cas de firme de sécurité israélienne parti-culièrement innovante :

«Un nouveau système de détection des incendies à distance et de capa-cité d’alerte est maintenant intégré aux caméras de sécurité de périmètre à imagerie thermique Opgal Optro-nic Industries, l’un des leaders mon-diaux de l’imagerie thermique et des solutions d’illumination proche infra-rouge pour les applications de protec-tion et de sécurité, vient d’ajouter un

système de détection des incendies à distance et d’évaluation de risques d’incendies à certains modèles de sa gamme de caméras thermiques non refroidies de pointe EyeSec™.

Grâce à cette option intégrée, Opgal est le seul fabriquant de caméras à pouvoir offrir un algorithme de com-pression vidéo spécialement dédié à la détection des incendies et capable de détecter un feu et de fournir une notification automatique de l’incident pour la protection et la sécurité.

Disponible dans une vaste gamme d’objectifs et disposant d’une inter-face facile à intégrer, le système de détection des incendies et d’évalua-tion des risques EyeSec offre une solution inégalée à ses clients. Les lo-caux contenant des matériaux inflam-mables, les tunnels de transport, les zones de stockage de combustibles, et les sites de périmètre situés à proxi-mité des forêts et zones boisées sont tous sujets aux risques d’incendies.

Ces sites peuvent maintenant utili-ser un nouvel outil de détection des incendies et d’alerte automatique et économique qui viendra s’intégrer à leur système de sécurité et de sur-veillance existant». Les opportunités à saisir pour les israéliens concer-naient de nombreux domaines : sécu-rité des jeux, stades et infrastructures diverses, aéroports, médecine d’ur-

gence, ordre public, communication cellulaire et par satellite, gestion de véhicules, solutions logistiques, etc.

Parmi les entreprises israéliennes qui ont montré un grand intérêt pour le marché des JO de Londres, on peut citer : Nice, Elbit, ISDS, Beit-Alfa Technologies, Magal Security Sys-tems, Verint Systems, LR Group, IDO eVigilo, Septier Communica-tions, ECI, Controp, etc.

Ehud Olmert est en Chine et va invi-ter les représentats de ECI aux diffé-rentes réunions d’affaires. ECI avait été active aux derniers JO (mise en place d’un réseau de transmissions optiques). La solution optique XDM de ECI Telecom avait été déployée pour «augmenter les capacités du réseau et fournir à Pékin une capacité additionnelle de largeur de bande afin d’anticiper la forte demande exigée pour les Jeux.

Le Président d’ECI Telecom Paci-fique, Aviel Tenenbaum d’unité d’affaires d’ECI Asie avait déclaré : “nous sommes fiers que nos solu-tions optiques aient été choisies de nouveau par une entreprise de service public importante en Chine et pour un événement aussi important que les Jeux Olympiques”.

Selon un blog tout a fait sérieux, des firmes israéliennes sont actives dans

la mise en place d’une arme acous-tique : «il est question que les Royal Marines mettent en oeuvre une arme acoustique, dite à « létalité réduite ». Il s’agit du Long range acoustic device (LRAD) 1000 xi. Selon le ministère britannique de la Défense (MoD), ce LRAD, qui est une sorte de mégaphone très puissant, sera uti-lisé en premier lieu pour diffuser des messages aux bateaux évoluant sur la Tamise. Mais ce système peut aussi servir à disperser des foules, comme cela a été le cas lors du sommet du G-20 de Pittsburgh, en septembre 2009, ou encore comme l’a fait l’ar-mée américaine en Irak.

En effet, ce canon acoustique direc-tionnel peut émettre un son strident à une fréquence comprise entre 2.000 et 3.000 hertz pouvant dépasser le seuil des 150 décibels à un mètre. En clair, cela devient vite insupportable pour des manifestants qui y sont exposés et une exposition prolongée peut pro-voquer une sensation d’étouffement et, au pire, des dommages auditifs».

Youval Barzilaï/Israel Valley

Ces israéliens inattendus aux J.O. de Londres

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Août 2012

L’Agence de Sécurité israélienne (Shabak, aussi connue sous le nom de Shin Bet) a publié un rapport dans lequel elle montre que les acti-vités terroristes dans la capitale du pays se sont multipliées cette année, y compris les attaques au poignard et les jets de cocktails Molotov et d’explosifs.

Depuis le début de l’année 2012, 71 attaques au cocktail Motov, 3 attaques au poignard et des centaines de cas de jets de pierres ont été recensés. Depuis le début de l’année toujours, 29 Israéliens, dont 16 civils, ont été blessés dans de telles attaques.

Toujours selon son rapport, le Sha-bak, en coordination avec l’armée et la police israéliennes ont découvert trois réseaux de terroristes organisés localement. L’enquête a révélé leurs projets d’attaques. Ces derniers mois,

des dizaines de terroristes de ce type ont été arrêtés.

Pour le Shabak, la récente décou-verte de ces cellules terroristes popu-laires montre qu’elles se sont renfor-cées, tant sur le plan de l’armement qu’elles détiennent, que sur celui de leur motivation et de leur préparation à mener des attaques.

Le rapport indique également que le démentalement des infrastructures de ces terroristes dans la région de Jérusalem est toujours en cours. “Compte tenu de la récente vague d’arrestations, une diminution signi-ficative du nombre de troubles a été notée dans les différents quartiers de Jérusalem”, avant d’ajouter, “mais les efforts visant à accroître les capacités des terroristes organisés à Jérusalem devraient se poursuivre.”

Le Shabak note un renforcement des activités terroristes

“Le Front Intérieur est prêt à faire face à toutes les menaces“, a rap-pelé le Général Eyal Eizenberg, Commandant du Front Intérieur, “Les civils israéliens doivent com-prendre qu’ils feront partie de la prochaine guerre et que son issue dépend de leur résilience.“

“L’armée israélienne, y compris le Commandement du Front Intérieur, est préparé à une guerre de grande ampleur. Les missiles seront l’arme principale. Nous parlons de roquettes Fajr et Grad qui peuvent frapper Is-raël du nord au sud”, a-t-il continué. “L’ennemi possède quelques 200 000 missiles et bien que tout le territoire soit à leur portée – seule la force de dissuasion de l’État d’Israël empêche

qu’ils ne soient tirés.”

Le Général Eizenberg a salué l’effi-cacité des soldats du Dôme de fer, dont l’action a permis d’éviter de nombreuses victimes et d’importants dommages au sud d’Israël au cours des récentes escalades de violence.

Le Commandant du Front Intérieur a également évoqué les différents efforts déployés par le Front Inté-rieur pour donner les moyens à la population de se protéger. Une cam-pagne visant à informer et protéger la population civile, et à distribuer des kits de protection personnelle conçus pour la défense contre des armes non conventionnelles a notamment été lancée par le Gouvernement israélien.

Au quotidien le Commandement de la Défense Civile dispense des for-mations dans les écoles, diffuse les communiqués sur l’état des menaces et alerte la population en cas de tirs de missiles. Ces menaces ont donné naissance à une société dans laquelle chacun sait qu’il faut être “prêt à tout moment”. Dès le plus jeune âge, un enfant est capable de dire où se trouve l’abri le plus proche ou d’enfiler un masque à gaz. Les enfants apprennent également à l’école des mesures de sécurité essentielles et des gestes de protection simples et rudimentaires pour faire face aux situations d’ur-gence.

La population israélienne en première ligne dans le prochain conflit

Suite à des années de développe-ment, les bombes Bunker Buster de près de 14 tonnes sont prêtes a êtres utilisées en cas de besoin, a déclaré la force aérienne américaine cette semaine. Selon le Air Force Times, le secrétaire de l’US Air Force, Mi-chael Donley, a déclaré mercredi que le Massive Ordnance Penetra-tor, conçu pour détruire les bunkers profondément enfuis qui protègent des armes chimiques, biologiques ou nucléaires, est fin prêt.

«Si nous en avons besoin aujourd’hui, nous serions prêts à le faire,» a-t-il déclaré. «Nous continuons à faire des tests sur la bombe pour affiner ses capacités, et c’est en cours. Nous avons également la capacité d’utiliser aujourd’hui la configuration exis-tante,» a ajouté Donley. Les experts militaires ont mentionné à plusieurs reprises la nécessité d’une telle bombe pour toute attaque contre les installations nucléaires iraniennes.

Selon les rapports, la bombe pèse environ 14 tonnes, et est capable de pénétrer jusqu’à 60 mètres sous terre

avant d’exploser. La bombe, qui fait plus de 6 mètres de long, peut éga-lement pénétrer plus de 40 mètres de roche ou 10 mètres de béton armé de meilleure qualité. Elle transporte près de 3 tonnes d’explosif à fort pouvoir détonant.

L’agence de presse russe RT a indi-qué que le Pentagone a dépensé 330 millions de dollars pour développer et fournir plus de 20 exemplaires de ces bombes anti-bunker. RT a déclaré que les chefs militaires américains ont ouvertement admis que l’arme a été construite pour frapper les instal-lations nucléaires fortifiées des «états voyous» comme l’Iran et la Corée du Nord.

Bien que le Pentagone insiste sur le fait qu’elle ne vise pas une menace spécifique, RT a signalé que des res-ponsables anonymes ont affirmé a plusieurs reprises que la bombe est faite sur mesure pour détruire les installations nucléaires iraniennes de Fordo, ou tout au moins pour intimi-der l’Iran.

USA : les bombes contre l’Iran sont prêtes

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Août 2012

De toutes les démocraties occiden-tales, la France est la seule dont aucun membre du gouvernement n’est issu du privé. Imaginez le degré d’incompétence économique d’un gouvernement dont aucun de ses membres n’a jamais dirigé une entreprise. Dont aucun de ses membres n’a même jamais travail-lé en entreprise.

Un gouvernement composé d’indivi-dus qui ont toute leur vie été payés par le produit de nos impôts. Imagi-nez que leurs « conseillers » écono-miques – tous leurs conseillers éco-nomiques – n’ont eux non plus jamais travaillé en entreprise mais ont égale-ment été payés par nos impôts.

Ils ne savent pas ce que faire fructifier

une entreprise veut dire.Seulement voilà, l’argent que le gouvernement utilise, distribue pour sa politique so-ciale, il vient des entreprises (qui, au passage, créent également l’emploi). Si vous réalisez les conséquences de cette ingrate réalité, c’est que vous êtes marginal au sein de votre propre pays. Avant la présidentielle, seuls 40 % des Français pensaient que François Hollande serait capable de redresser la France. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 38 % (1). Et ils l’ont élu…

Les entreprises, elles, ne peuvent pas se permettre ces raisonnements. Car avant d’être les vaches à lait qui financent les largesses du socia-lisme, elles ont des obligations vis à vis de leurs salariés, vis à vis de leurs

actionnaires, et vis à vis de leurs pro-priétaires, à qui il serait difficile de reprocher de vouloir protéger leur patrimoine.

Ainsi, plusieurs entreprises du CAC 40 ont-elles déjà installé à l’étranger quelques fonctions clefs, pour évi-ter la taxe à 75 %, et elles préparent des baisses de rémunération pour ceux qui restent en France. « J’avais recruté trois cadres américains à Paris. Ils sont partis, confie le PDG d’un groupe industriel du CAC 40 au Figaro (2). Ils exercent les mêmes fonctions, mais sont basés ailleurs » Leurs impôts rempliront désormais les caisses d’autres États, leurs dé-penses personnelles feront fleurir les économies d’autres pays.

La taxation à 75 %, pas encore vali-dée par le Sénat, fait déjà très fort. Elle fait fuir les dirigeants et cadres supérieurs, et même ceux qui sont encore loin de gagner le million d’eu-ro fatidique qui punit les dirigeants performants. Après des semaines de négociations, un manager de retour d’expatriation a annulé au dernier moment la signature d’un contrat de location pour un grand appartement de prestige, raconte un agent immobi-lier parisien. Son employeur a choisi de l’installer à Londres Londres, où David Cameron avait déjà annoncé qu’il récupèrerait avec plaisir tous les riches que la France n’aime pas.

Mais pas besoin de dérouler le tapis rouge, comme l’a proposé le premier ministre britannique : des entreprises

sont en train de se sauver de l’enfer fiscal français. Un groupe tricolore vient d’installer un manager français, débauché aux États-Unis dans une so-ciété d’ascenseurs, mais qui refusait de rentrer dans l’Hexagone. Du coup, une partie de son équipe, jusqu’ici basée en France, va devoir traverser la Manche pour le rejoindre, privant la France de ces imposables si juteux. Un autre indice ?

La liste d’attente au lycée Charles de Gaulle à Londres « a augmenté de plus de 700 demandes après le 6 mai », confie un diplomate, tou-jours au Figaro. Chez BNP Paribas, plusieurs responsables de la salle de marché ont demandé leur mutation à Londres, tandis que qu’un patron de groupe de luxe affirme que « vous ne trouvez plus aucun cadre étranger qui accepte de venir à Paris. Cette mesure va freiner l’attractivité de la place de Paris » Idem dans l’industrie : « faire venir un cadre de haut niveau et le baser en France, c’est devenu mis-sion impossible » explique un autre dirigeant.

En fait, explique encore le Figaro, la taxe à 75% déstabilise l’ensemble du management, car elle est vécue comme une injustice. Je confirme que punir ceux qui sont le plus capable de créer la dynamique dont manque la France n’était pas la meilleure façon de redresser l’économie. Mais les membres du gouvernement, pétris de leurs certitudes, ne savent pas à quoi ressemble une entreprise.

Certaines d’entre elles, habituées à promouvoir les meilleurs, les poussent à la délocalisation. « J’ai une pression de certains cadres diri-geants pour partir à l’étranger », confie le patron d’un groupe réalisant plus des trois quarts de son chiffre d’affaires hors de France.

Ce qui est sûr, c’est qu’on ne fera pas de cadeau à l’État, confie un membre de comité exécutif d’un des principaux groupes français, qui a calculé que, s’il coûte 3,5 millions d’euros par an à son employeur, il ne lui reste plus, après le paiement des charges patronales et sociales, puis le règlement de ses impôts, que 750 000 euros. Si la loi passe, on sera payé un million d’euros, et pas plus. Et la mu-sique est la même du coté des grande familles françaises fortunées (3), qui quittent la France sans attendre le durcissement et la remontée des droits de successions.

Pour Sotheby’s International Immo-bilier, le marché des biens supérieur à 5 millions d’euros est extrêmement dynamique, depuis que « les proprié-taires (Français) vendent des biens très importants ». Finalement, Fran-çois Hollande aura fait la preuve que même les riches ont besoin d’amour. Déclarer qu’il ne les aime pas n’était sans doute pas le meilleur moyen de les encourager à la solidarité natio-nale.

© Jean-Patrick Grumberg

Le cas unique du gouvernement Français : aucun ministre n’est issu du secteur privé

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17L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Août 2012

Que les Français soient aujourd’hui obnubilés par l’Allemagne, dans l’industrie automobile et ailleurs, en dit long sur la crise identitaire qu’ils traversent. Le quotidien conservateur Die Welt brosse le tableau de ce déclin. Juin 2008. François Hollande vient d’accéder à la présidence du Conseil général de Corrèze, et un cruel exercice d’autodérision choque les Français.

Dans un spot publicitaire particulière-ment réussi [voir ci-dessous], Citroën présente sa nouvelle berline, la C5, comme un véhicule intrinsèquement allemand - à ce miracle près qu’il est fabriqué en France. Le héros du petit spot a toutes les caractéristiques de l’Aryen.

Il a les cheveux blonds, les yeux bleus, possède un château dans les monts de Bavière et roule au son de la Chevauchée des Walkyries de Wagner. Il fonce à Berlin parader avec son carrosse devant la Porte de Brandebourg et le stade olympique nazi. Il se félicite – c’est l’objet de la publicité – d’avoir trouvé dans la Citroën C5 «la» voiture allemande par excellence.

A travers ce spot, les publicitaires expriment une grande vérité automo-bile. La deuxième génération de la C5 était une jolie variation sur l’Audi A4, avec un soupçon de BMW. N’osant pas diffuser le spot dans l’Hexagone, les Français l’ont fait passer dans les cinémas anglais avec succès, même si une poignée de députés travaillistes ont poussé des cris d’orfraie, jugeant malséant de jouer ainsi avec l’esthé-tique nazie. En France également, Citroën a reçu des milliers de lettres de doléances.

Elles témoignaient aussi de l’orgueil blessé des Français. Le fait qu’une marque historique comme Citroën juge nécessaire d’estampiller «al-lemand» le fleuron de sa gamme

était vécu comme une humiliation. Quand les voitures françaises étaient symboles d’élégance Le déclin de l’industrie automobile française est révélateur d’un grand nombre des problèmes avec lesquels se débat au-jourd’hui la France. Après la guerre, les Français ont signé, avec la 2 CV et la DS, deux véhicules à la fois origi-naux, novateurs et viables sur le plan commercial.

De son côté, Renault a développé la 4L et, dans les années 1960 et 1970, Peugeot a fait dessiner par Pininfa-rina des coupés et des cabriolets qui furent parmi les plus affriolants de l’époque. Rien n’était alors plus chic aux yeux de la classe moyenne supé-rieure qu’un 404 cabriolet ou qu’un coupé 504. Plus flamboyante encore, la Citroën SM, équipée d’un moteur Maserati, mais qui n’a hélas été pro-duite que pendant cinq ans.

Des problèmes de mise au point et de qualité des motorisations, ainsi qu’un prix trop élevé, l’ont empêché de ren-contrer le succès. Idem avec la CX : malgré des lignes séduisantes, elle n’était techniquement plus en phase avec son temps – et déjà très loin des standards allemands.

Que PSA doive aujourd’hui suppri-mer 8 000 postes est révélateur de la crise identitaire traversée par l’indus-trie automobile française. Aupara-vant, les voitures françaises, qu’on les aimât ou non, étaient instantanément reconnaissables, comme la Parisienne BCBG l’est encore aujourd’hui.

Elles étaient les symboles ambulants d’une nation élégante, fière et obsti-née, qui était persuadée, non sans une certaine arrogance, que Paris était le nombril du monde et que l’art de vivre à la française était l’acmé de la civilisation. Comme dans l’autre grande puissance coloniale, l’Angle-terre, on regardait volontiers dans le rétroviseur pour se repaître de l’éclat

des jours passés. Adieu Foucault, Barthes, Derrida…

Les nouveaux états d’âme des Fran-çais, qui ne datent pas de l’arrivée de Nicolas Sarkozy et de ses chaussures à talonnettes, découlent de la multi-plication des entorses aux symboles. Chanel est aux mains d’un Hambour-geois [Karl Lagerfeld], Dior d’un Belge [Raf Simons]. L’âge d’or du cinéma français semble tout aussi révolu que la suprématie de la litté-rature et de la philosophie françaises en Europe.

Avec la disparition de grands pen-seurs comme Michel Foucault, Ro-land Barthes ou Jacques Derrida, les Français ont déserté les centres de gravité intellectuels, désormais occu-pés par des Slovènes, des Allemands et des Américains. Dans les arts plas-tiques, les Français, jadis icônes de modernité, sont aujourd’hui relégués au second plan.

Et, pendant ce temps, les problèmes du pays sont devenus de plus en plus criants. Peu de pays de l’Europe en crise ont autant passé sous silence leurs problèmes économiques que la France. Le pays est «dans le déni», titrait récemment The Economist.L’ancien ministre américain des Af-faires étrangères, Dean Acheson, a déclaré jadis à propos d’une Angle-terre en plein doute existentiel : «La Grande-Bretagne a perdu un empire et n’a pas encore trouvé de rôle.» Grâce à Maggie Thatcher, elle s’est trouvé celui de «banquier de la pla-nète». L’Angleterre des années 1970 était bien plus mal en point que ne l’est aujourd’hui la France – et même l’Allemagne, ancien «enfant malade de l’Europe», est la preuve que des années de doute et d’autocritique peuvent changer un perdant en ga-gnant. Mais il faut pour cela que les Français ouvrent le débat. En diffu-sant le spot Citroën, par exemple.

Ce n’est pas PSA qui va mal, c’est tout le pays !

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Août 2012

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré mardi que le gouvernement devra augmenter les impôts pour éviter de graves difficultés économiques, et il le fera dès mercredi prochain, le 1er août. Le plan du Premier ministre comprend une augmentation de la TVA, ce qui devrait provoquer des frictions avec les manifestants déjà préoccupés par les inégalités écono-miques en Israël.

Et même si ces mesures font mal, il est de l’intérêt de tous de les accepter : aucun gouvernement n’augmente les impôts pour le plaisir. Israël a besoin d’argent s’il veut améliorer l’écono-mie nationale et mettre en œuvre une meilleure justice sociale.

La TVA (taxe à valeur ajoutée) va ain-si augmenter d’un point, passant de 16 % à 17 %. Chaque augmentation

d’un point de pourcentage de la TVA apportera un chiffre d’affaires de 800 millions d’euros selon les experts. Le cabinet va également couper 140 millions d’euros dans les budgets de différents ministères et augmentera les impôts sur le tabac.

« Il n’y a pas de repas gratuit », a déclaré Netanyahu, ajoutant qu’Israël ne peut pas se protéger, du moins pas entièrement, de la crise financière dans le monde. Les étapes, recom-mandées par le ministère des Fi-nances aideront à éviter qu’Israël ne glisse dans une crise financière, un peu comme l’Espagne et la Grèce. Se référant aux économies européennes sur le bord de la faillite, Netanyahu a déclaré :

« Cette faillite n’a pas eu lieu chez nous, car nous avons respecté les règles de comportement économique

responsable et nous continuerons à le faire. » Le Premier ministre a égale-ment mentionné que le gouvernement allait augmenter l’impôt sur les per-sonnes qui gagnent plus de 200 000 euros par an.

Cette mesure viendra probablement s’ajouter l’année prochaine, comme le feront d’autres augmentations d’impôts. Une autre mesure poten-tiellement impopulaire peut être une augmentation sur le prix du gaz de 0,10 euros le litre, également destinée à prendre effet le 1er août.

Le Premier ministre a expliqué que les mesures prises récemment par l’Etat (école gratuite dès 3 ans, créa-tion d’une barrière de sécurité contre les infiltrés à proximité de la frontière avec l’Egypte, ainsi que de nouvelles armes et le systèmes de défense – sont coûteux et nécessitent une mise à jour, «responsable» du budget qui reflète ces réalités. Ces hausses d’im-pôts sont les premières d’une série de mesures visant à mettre en place des coupes budgétaires – dont le but est de réduire le déficit d’Israël.

Les économistes prédisent que le déficit pourrait atteindre 58 milliards en shekels 2013, par opposition à son objectif de 30 milliards de shekels. La date-butoir de 2012 pour un déficit de 2 % du PIB global, ou 4 milliards d’euros, devrait être plus proche des 8 milliards.

Raphaël Livshin

Par besoin, Israël augmente ses taxes : TVA, cigarettes, gaz… tout y passe !

Le mois dernier, une grande délé-gation d’experts américains en énergie étaient en Israël pour une semaine afin d’étudier la possibilité d’une collaboration entre les deux pays dans le domaine des énergies renouvelables. Des personnalités américaines de haut rang et très influentes dans les secteurs énergé-tiques ont fait le voyage jusqu’en Israël pour établir des partena-riats stratégiques et encourager le partage d’informations entre les Américains et leurs homologues israéliens.

Des conseillers du gouvernement, des hommes d’affaires, des spécialistes et des experts ont été ravis d’en ap-prendre davantage sur les innovations israéliennes : “Israël se trouve sur la ligne de front dans la lutte contre les pires conséquences du réchauf-fement climatique” a déclaré Mark Brownstein, conseiller en chef du programme pour la défense de l’en-vironnement aux Etats-Unis. ” Les plus grandes innovations du monde dans le domaine des énergies ont été inventées en Israël, J’espère que nos deux pays travailleront ensemble pour accélérer la transition mondiale vers les énergies propres”

Les spécialistes de l’énergie se sont

réunis avec les dirigeants de socié-tés israéliennes, leaders dans les solutions énergétiques alternatives et propres. La délégation a visité les principaux sites de technologies inno-vantes israéliennes, telle que l’Insti-tut Jacob Blaustein, BrightSource Energy, le Centre de développement solaire thermique dans le désert du Néguev, à Dimona; l’usine de des-salement d’eau à Ashkelon; et SDE Energy Ltd, développeur d’une tech-nologie qui produit de l’électricité à partir de vagues de l’océan.

Les participants bénéficieront de séances d’information données par des experts sur des questions poli-tiques complexes comme les ques-tions de société, et les efforts huma-nitaires israéliens à travers le monde. La délégation s’est également rendue à Rawabi, un projet de ville nouvelle palestinienne à 9 km au nord de Ra-mallah Les Américains sont depuis longtemps des fidèles consommateurs des technologies vertes produites en Israël. Il n’est donc pas étonnant qu’ils désiraient, lors de ce voyage, approfondir leurs connaissances et qu’ils ont choisi pour cela, la Nation Start-up.

Zoé Kauffman

D’influents experts américains choisissent Israël pour se perfectionner

« La lettre adressée au président Shimon Peres au nom de Moham-med Morsi est un canular », a annoncé le bureau du président égyptien mardi soir. Yasser Ali, un porte-parole de Morsi, a rejeté les allégations selon lesquelles Morsi aurait envoyé une correspondance à Peres.« Ce rapport est complètement faux, » a-t-il insisté au quotidien arabe Al-Ahram. « Le président n’a pas envoyé la moindre correspondance au président israélien, et les rapports à cet effet dans les journaux israéliens d’aujourd’hui sont fabriqués. Ces fabrications ne s’arrêtent pas. » Le bureau de Peres a refusé de commen-ter le rapport. Cependant, des sources israéliennes sont restées inflexibles au sujet de l’authenticité de la lettre.

C’est d’ailleurs le bureau de Shimon

Peres qui a publié la lettre amicale envoyée par Morsi. En niant la réa-lité de cette lettre, Morsi ne fait que continuer le travail des gouverne-ments égyptiens depuis 30 ans : les gouvernements sont en paix mais le peuple d’Egypte est à brosser dans le sens du poil : ne pas lui dire que les Israéliens sont en paix avec l’Egypte.Un problème majeur quand on sait que 57 % des Egyptiens sont pour l’abrogation du traité de paix avec l’Egypte (seulement 7 % en Israël). Dans la missive attribuée au leader islamiste, Morsi dit que l’Egypte est engagée envers la sécurité et la sta-bilité régionale, y compris pour le peuple israélien. La réception de la lettre a été confirmée par le bureau de Peres, et mis en ligne par le ministère des Affaires étrangères.Dans la lettre, non datée, non signée, le nom de Peres est mal orthographié,

« Perez », et se réfère à la région comme le Moyen-Orient. Le chef nouvellement élu islamiste de l’Etat a offert ses « sincères remerciements » pour le message de bon Ramadan envoyé il y a une dizaine de jours par le président israélien. La lettre était censée exprimer l’intérêt de Morsi à continuer sur la voix du processus de paix.

Au début du mois, Peres a écrit une lettre de félicitations à Morsi et lui a assuré de la volonté d’Israël de main-tenir des relations pacifiques. Le pré-sident a également envoyé des sou-haits distincts au début de la fête du Ramadan. Depuis qu’il a été nommé Raïs, Morsi s’est abstenu d’attaques ouvertes contre Israël et a indiqué avoir l’intention d’honorer le proces-sus de paix signé en 1979.Jonathan-Simon Sellem

Egypte: « la lettre amicale de Morsi à Peres est une fausse »

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Août 2012

Le lundi 30 juillet, le vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères, monsieur Avigdor Lie-berman et le directeur général du Maguen David Adom en Israël, monsieur Eli Bin, se sont ren-contrés. Le Ministre des Affaires étrangères avait invité Eli Bin à Jérusalem afin de lui exprimer sa profonde gratitude envers la délégation du MDA qui avait été envoyée à Burgas (Bulgarie) pour prendre en charge et continuer les soins sur les victimes de l’attentat qui s’est produit il y a une dizaine de jours.

Lors de leur rencontre, le vice-premier ministre a déclaré : “Je vous remercie pour la rapidité de votre mobilisation et de la coopération qui a eu lieu entre le ministère des affaires étrangères et le Maguen David Adom afin de per-mettre l’identification et l’évacuation des israéliens blessés ou décédés lors de cette attaque meurtrière [...]

La délégation que vous (Eli Bin) avez

dirigé a fourni des soins d’une grande qualité aux victimes”. Le 18 juillet, peu de temps après avoir été informé de l’attentat ayant eu lieu à Burgas (Bulgarie), le directeur général du MDA, Eli Bin, a organisé une réunion afin d’effectuer une évaluation immé-diate de la situation.

D’autre part, il a donné des instruc-tions au département des affaires internationales du MDA afin que ce dernier soit en collaboration avec le ministère des affaires étrangères, mais aussi avec la Société nationale bulgare de la Croix-Rouge dans le but d’obtenir des informations détaillées sur l’état et la localisation des vic-times israéliennes.

Dans les heures qui ont suivi, une délégation co-dirigée par le direc-teur général du MDA, Eli Bin et le directeur du centre médical Sorosky (Ichilov) de Tel-Aviv, le professeur Gabi Barabash, s’est envolée pour Burgas.

Elle était composée d’infirmiers-ur-gentistes, de médecins du Maguen David Adom et de l’hôpital Ichilov, avec une importante cargaison de ma-tériel médical comme : des bouteilles d’oxygène, du matériel de soins d’ur-gence, des poches de sang, etc.

Ceci dans le but de faciliter le traite-ment des victimes de Burgas. Grâce à cette grande réactivité, les équipes du MDA présentent à Burgas ont rendu possible le rapatriement en Israël de toutes les victimes de cette attaque meurtrière. Et elles ont ainsi pu béné-ficier de soins de la meilleure qua-lité possible. Le directeur général du MDA, Eli Bin, a remercié monsieur Avigdor Liberman, pour la coopéra-tion qui a eu lieu entre eux.

Il en a aussi profité pour lui remettre, en signe de remerciement et de re-connaissance un drapeau de l’orga-nisation du MDA, ainsi qu’un livre de formation aux premiers secours. Enfin, Eli Bin a déclaré “Le Maguen David Adom en Israël, dans sa qualité de service national d’urgences médi-cales, se soucie de la sécurité des is-raéliens et des juifs du monde entier.

Après l’attentat de Burgas, il était clair qu’une délégation du MDA dis-posait de peu de temps pour réagir car elle devait se rendre sur place mais surtout devait s’assurer que les bles-sés recevaient les soins appropriés et de les ramener chez eux, à la maison. Le MDA se doit d’être efficace à tout moment”

Dr. Arriel BenisResponsable de la Communication du Bureau FrancophoneMaguen David Adom en Israël

Avigdor Lieberman exprime sa reconnaissance envers le Maguen David Adom en Israël suite à l’attentat L’histoire des athlètes Egyptiens

qui découvrent, la veille des JO de Londres, que leurs chaussures Nike ne sont pas les bonnes (contrefa-çon grossière) a fait rire le monde entier. Pas les israéliens qui en souffrent. En effet, les consomma-teurs israéliens sont des victimes non consentantes de la contrefaçon dans le secteur des chaussures de sport qui règne dans le pays.

Combien de fois un cadeau est-il offert et quelques jours après les acheteurs et bénéficiaires se rendent compte qu’il sont été abusés ? As-sez souvent! De nombreux cabi-nets d’avocats protègent les grandes marques mais il semblerait que les Autorités israéliennes “laissent cou-rir”. Le département du commerce extérieur américain a publié il y a quelques années, une liste des pays à surveiller dans le domaine de la contrefaçon.Source américaine : « Toutes ces atteintes sont autant de manque à ga-gner, un manque chiffré en milliards pour l’économie américaine dans les secteurs les plus divers : films, musique, logiciels ou d’autres plus sensibles dont l’industrie pharmaceu-tique». La « priority watch list » éta-blit le classement des 12 pays présen-tant le plus de risques pour la santé financière des USA. La Russie, la Chine, l’Argentine, le Chili, l’Égypte, l’Inde, Israël, le Liban, la Thaïlande, la Turquie, l’Ukraine et le Venezuela sont dans la liste. (1) : «La délégation égyptienne aux Jeux olympiques de Londres n’en revient toujours pas. À la veille de l’inauguration de la compétition, elle a eu la mauvaise surprise de décou-vrir que les équipements Nike dont elle disposait étaient en réalité des contrefaçons.

Le président du Comité olympique égyptien a confirmé au journal Al Ahram qu’il avait bien été arnaqué par un intermédiaire malin. “Vous ne pouvez jamais faire la différence entre l’original et les faux”, s’est défendu Mahmoud Ali, qui a reconnu qu’il avait “signé avec un distributeur chinois à la lumière de la situation économique de l’Égypte”.Et de poursuivre : “Tous les pro-duits Nike en Égypte sont fabriqués en Chine. Ils ont tous le même logo. Comment pouvez-vous savoir ?” L’une des 112 athlètes de l’équipe n’est, elle, pas tombée dans le pan-neau. Yomna Khallaf, membre de l’équipe de natation synchronisée, a immédiatement signalé l’entourloupe sur Twitter : “Les sacs, par exemple, ont un grand logo Nike sur le devant, mais les fermetures Éclair sont Adi-das.”Bien vu ! L’équipementier améri-cain, sollicité par la fédération égyp-tienne pour retrouver le filou qui l’a arnaquée, a, quant à lui, assuré au Daily Telegraph qu’il avait envoyé à la délégation égyptienne des aver-tissements qui sont restés sans suite. Nike et la fédération égyptienne sont actuellement en pourparlers pour trouver une issue à ce qui, selon de nombreux internautes, a “déshonoré” le pays. Nul ne sait si les athlètes dis-poseront d’équipements authentiques à temps pour le début des Jeux.Pour parer au plus pressé, Yomna Khallaf a choisi de casser sa tirelire, comme elle l’a affirmé sur Twitter : “C’est tellement frustrant de consta-ter que nous avons dû payer un sup-plément de 2 000 livres égyptiennes (250 euros, NDLR)” pour avoir du matériel de qualité. On n’est jamais mieux servi que par soi-même».

Source: http://www.lepoint.fr

Les israéliens victimes de la contrefaçon

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 8 Août 2012

Le candidat à la présidentielle américaine Mitt Romney a rap-pelé dimanche que Jérusalem est la capitale de l’état juif, et a dit à un public israélien que les Etats-Unis ont «le devoir solennel et un impé-ratif moral» d’empêcher l’Iran d’atteindre la capacité nucléaire. «Ne vous méprenez pas, les aya-tollahs en Iran testent nos défenses morales. Ils veulent savoir qui va s’opposer et qui va regarder ail-leurs,» a dit Romney dans un dis-cours à Jérusalem.

«Nous n’allons pas détourner le regard, de même que notre pays ne détournera jamais les yeux de notre passion et de notre engagement en-vers Israël.» L’élection présidentielle planait au dessus du discours, avec la vieille ville en toile de fond et cer-tains des donateurs de Romney pré-sents dans le public.

Dans une remarque a peine voilée à l’administration du président Obama, Romney a déclaré que toute diffé-rence entre Israël et les Etats-Unis exposé en public enhardi nos adver-

saires. Le candidat à la présidence des Etats-Unis a déclaré que c’est une «vérité fondamentale» que les Etats-Unis et Israël seront toujours en-semble. Sans parler des tensions entre Obama et les dirigeants israéliens, Romney a suggéré que les différences diplomatiques ne font qu’encourager les ennemis d’Israël.

Obama a rompu avec les dirigeants d’Israël et appelé Israël à «respecter ses engagements», tels que de mettre un terme à la construction juive en Judée et Samarie. Romney a souligné qu’il ne critiquera jamais Israël, et se-rait un allié indéfectible de l’état juif.

Romney, qui plus tôt dans la journée de dimanche a rencontré le premier ministre Benyamin Netanyahou et le président Shimon Pères, a dit qu’il se sentait honoré de visiter un pays qui a souffert du crime le plus odieux (la Shoah) et qui est devenu un pays démocratique développé. Il a appelé l’Iran un chef de file de l’exportation du terrorisme et de l’instabilité. Avant de prononcer son discours à Jérusa-lem, Romney a rencontré le premier ministre palestinien Salam Fayyad, il n’a par contre pas rencontré le prési-dent palestinien Mahmoud Abbas.

En Israël, Romney rappelle que Jérusalem est la capitale

Israël mérite un meilleur traite-ment que ce qu’il a reçu du pré-sident américain Barack Obama, a déclaré le candidat à la prési-dentielle Mitt Romney, dans une interview au journal israélien Is-raël Hayom. Romney a déclaré au quotidien que lui, contrairement a Obama, ne règlerait pas ses diffé-rends avec les dirigeants israéliens publiquement. «

Je ne peux pas imaginer aller à l’Or-ganisation des Nations Unies, comme l’a fait Obama, et de critiquer Israël à la face du monde,» a-t-il dit.

«Vous ne critiquez pas vos alliés en public pour obtenir les applaudisse-ments de vos ennemis.» Si il lui arri-vait de ne pas être d’accord avec Is-raël, les différences seront examinées «dans des conversations privées, et non dans des forums publics,» a-t-il

ajouté. Les critiques de Romney font écho aux «comités d’urgence pour Israël» qui ont publié une annonce jeudi critiquant la politique d’Obama envers Israël comme «hostile, inef-ficaces, et en contradiction avec les promesses qu’il a faites en 2008.»

Des récents sondages montrent qu’Obama mène contre Romney avec 49% contre 43%. Cependant, le Wall Street Journal et NBC ont publié un sondage montrant que les électeurs pensent que Romney est mieux à même de gérer l’économie.

Alors que l’économie continue d’être dans une situation difficile, les ques-tions financières pourraient être le facteur décisif dans les élections. Obama et Romney se sont récemment attaqués sur la fiscalité, l’externalisa-tion et les questions connexes.

Romney : «Israël mérite mieux qu’Obama»

Mitt Romney, pratiquement le can-didat officiel républicain à la pré-sidentielle, a prononcé un discours passionné à la Fondation de Jérusa-lem aujourd’hui, enveloppant d’un soutien affectif les déclarations de franche politique. Le contraste avec le président Obama pourrait difficilement être plus spectacu-laire. En effet, on pourrait éplucher le discours et noter les nombreuses assertions qui réfutent Obama.

par Daniel Pipes

Par exemple, le commentaire d’ou-verture que «mettre les pieds en Israël c’est mettre les pieds dans une nation qui a commencé avec une ancienne promesse faite dans cette terre» contraste directement avec la décla-ration dure d’Obama au Caire sur «l’aspiration à une patrie juive [étant] enracinée dans une histoire tragique.» Mitt Romney parlant avec en toile de fond Jérusalem.

En outre, contrairement à la position absurde de l’administration Obama sur Jérusalem –effectuant sournoi-sement les changements de légendes qui l’identifiaient comme telle [capi-tale d’Israël (NDLT)] et en passant par la gymnastique verbale pour éviter de la nommer - Romney s’est dévoilé et a clairement appelé Jérusa-lem « la capitale d’Israël» Plusieurs de ses déclarations sont un hymne à l’Etat juif et aux liens extraordinaires qui l’unissent aux États-Unis.

Quelques citations, avec des mots-clés que j’ai mis en italique dans chaque citation: Nos deux nations sont séparées par plus de 8000 kms. Mais pour un Américain à l’étranger, on ne peut pas être plus proche des idéaux et des convictions de mon propre pays qu’on ne l’est en Israël. J’ai la ferme conviction que la sécu-rité d’Israël est vitale pour les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis. Nous avons vu les horreurs de l’histoire.

Nous ne resterons pas là sans rien faire. Nous n’allons pas les regarder jouer à nouveau. Il serait insensé de ne pas prendre les dirigeants iraniens au mot. Ils sont, après tout, le produit d’une théocratie radicale. ... Nous avons un devoir solennel et un impé-ratif moral de refuser aux dirigeants iraniens les moyens de donner suite à leurs intentions malveillantes. Notre alliance est plus profonde que les modèles de stratégie ou le poids des intérêts.

L’histoire de la façon dont l’Amé-rique - une nation encore si nouvelle dans le monde du point de vue de cette ancienne région - se leva pour devenir le cher ami du peuple d’Israël est parmi les plus beaux et le plus pro-metteurs [exemples] dans l’histoire de notre nation. Aussi différents que nos chemins aient été, nous voyons les mêmes qualités dans l’autre. Israël et l’Amérique sont à bien des égards le miroir l’un de l’autre.

L’alliance durable entre l’Etat d’Is-raël et les États-Unis d’Amérique est plus qu’une alliance stratégique: c’est une force au service du bien dans le monde. Le soutien de l’Amérique à Israël devrait rendre tout Américain fier. Nous ne devrions pas permettre aux complexités inévitables de la géopolitique moderne d’occulter les pierres de touche fondamentales. Une ...

Amérique libre et forte se tiendra tou-jours à côté d’un Israël libre et fort. Par l’histoire et par conviction, nos deux pays sont liés entre eux. Aucun individu, aucune nation, aucune orga-nisation mondiale, ne nous séparera. Et tant que nous restons ensemble et solidaires, il n’y a pas de menace que nous ne puissions pas surmonter et très peu de chose que nous ne puis-sions pas réaliser.

Mais de tout le discours, ce sont les derniers mots qui m’ont le plus frappé . «Fasse que D... bénisse l’Amérique, et qu’Il bénisse et protège la nation

d’Israël ». Depuis quand un politicien a-t-il demandé au Seigneur de proté-ger un autre pays et pas uniquement le sien propre?

Commentaires:

(1) Obama et Romney se présentent comme étant autant en désaccord sur Israël qu’ils le sont sur les sources de la croissance économique.

(2) A maintes reprises, Romney est revenu à la question des obligations morales existant entre les deux pays ; oui, il y a des avantages mutuels à notre relation, mais finalement cela reflète quelque chose de supérieur et de plus grand que n’importe lequel d’entre nous.

(3) S’il est élu, il sera fascinant de voir dans quelle mesure les perspec-tives exprimées aujourd’hui se trans-mettront aux questions de politique courante. Je m’attends à ce qu’il les transmette en grande partie.

Mise à jour du 29 juillet 2012: (1) Josh Katzen du service de JNS.org news note le contraste entre les dires de Romney: «Je suis impatient que ma famille se joigne à lui [c.-à-Neta-nyahu] ce soir, comme ils observent la clôture de ce jour de jeûne de Ticha B’Av »[le jeûne du neuvième jour du mois d’Av, jeûne du cinquième mois (NDLT)]et l’attitude d’ Obama sno-bant Netanyahu à la Maison Blanche quand Obama s’en alla dîner avec sa famille en mars 2010, laissant le Premier ministre israélien poireau-ter. (2) Le Centre « Menachem Begin Heritage » fait remarquer que Rom-ney a cité Begin trois fois dans son discours, ce n’est pas quelque chose qu’un candidat à la présidence fait chaque jour.

Version originale anglaise: Rom-ney’s Remarkable Speech in Jeru-salemAdaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

Le remarquable discours de Mitt Romney à Jérusalem

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