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SANTÉ Cancer du sein : Faites-vous dépister ! Bulletin de la Mutuelle de Mare-Gaillard - MARS 2005 N° 23 www.maregaillard.com A GENCE DE C APESTERRE B ELLE -E AU : “I L Y A DE PLUS EN PLUS DE JEUNES ADHÉRENTS page 3 • Vous devrez choisir un médecin traitant unique • Le forfait journalier hospitalier augmente • Vous paierez un euro par acte médical • Certains adhérents bénéficieront d’une aide à la complémentaire santé… 2005 L’ASSURANCE MALADIE FAIT SA RÉVOLUTION pages 4 et 5 V OUS DEVEZ ÊTRE HOSPIT ALISÉ SUR P ARIS ? NOUS METTONS UN APPARTEMENT À VOTRE DISPOSITION page 3 page 7

JOURN. M-GAILLARD n° 23-1 · 2018. 10. 15. · chaque acte ou pour chaque consul-tation réalisé par un médecin en ville, dans un établissement ou dans un e de santé, à l’exclusion

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  • S A N T É

    Cancer du sein :Faites-vous dépister !

    B u l l e t i n d e l a M u t u e l l e d e M a r e - G a i l l a r d - MARS 2005 N° 23

    www.maregaillard.com

    AGENCE DE CAPESTERRE BELLE-EAU :

    “IL Y A DE PLUSEN PLUS DE JEUNESADHÉRENTS” page 3

    • Vous devrezchoisir unmédecintraitantunique

    • Le forfaitjournalierhospitalieraugmente

    • Vous paierez uneuro par actemédical

    • Certainsadhérentsbénéficierontd’une aide à lacomplémentairesanté…

    2 0 0 5

    L’ASSURANCE MALADIEFAIT SA RÉVOLUTION

    pages 4 et 5

    VOUS DEVEZ ÊTRE HOSPITALISÉ SUR PARIS ?

    NOUS METTONS UNAPPARTEMENT À VOTREDISPOSITION page 3

    page 7

  • Le 5 janvier dernier, la Commission de contrôle desassurances, des mutuelles et des institutions de pré-voyance (CCAMIP) a décidé de liquider huit mutuellesde la Guadeloupe. 43 autres mutuelles étaient placéesdans le même temps sous administration provisoire.Le 3 février dernier, la situation de ces consoeurs s’ag-gravait encore plus avec l’ouverture d’une procédurede liquidation judiciaire à l’encontre de toutes cesmutuelles par les tribunaux de grande instance deBasse-Terre et Pointe-à-Pitre. Plusieurs milliers de mutua-

    listes se retrouvent ainsi privés de garan-ties de santé et abandonnés à

    eux-même. La Mutuelle de Mare-

    Gaillard n’a pas sou-haité s’associer

    au tapagemédiatique,

    mené lep l u s

    s o u -

    vent par les assurances, pour inciter ces mutualistesdans la détresse à venir les rejoindre. Ce racolage nousa semblé tout à la fois indécent et méprisant pour tousnos frères mutualistes, alors même que certains lut-tent pour faire reconnaître leurs droits dans les pro-cédures de liquidation engagées.

    Une solidarité forte et indéfectible

    Pour autant, laMutuel le deMare-Gaillardréaffirme sasolidarité forteet indéfectibleavec tous lesmutual istesg u a d e l o u -péens au-jourd’hui dansla tourmente.Elle leur rappellequ’elle est prêteà accueillir tous les mutualistes qui le souhaitent, enconformité avec ses statuts. Compte tenu de la situa-tion, elle n’appliquera pas le traditionnel délai de caren-

    ce envers ces nouveaux adhérents

    Directeur de publication

    :

    M. Maurille Serge Chico

    t

    MUTUELLE DEMARE-GAILLARDMUTUELLE SOUMISE AUX DISPOSITIONS DU LIVRE IIDU CODE DE LA MUTUALITÉ

    APRÈS LA DISPARITION DE L’UDMG,

    NOTRE MUTUELLE SOLIDAIREDE TOUS LES MUTUALISTES

    Nos agences ont pris toutes les dispositionsnécessaires pour accueillir nos frères

    mutualistes qui voudraient nous rejoindre

    H O M M A G E

    LE CALENDRIER DES MESSES DE 2005Voici le calendrier des messes qui serontcélébrées cette année :

    • 17 avril 2005 : Eglise de Trois-Rivières

    • 20 novembre 2005 : Eglise de Baie-Mahault

    • 11 décembre 2005 : Eglise de Port-Louis

    Unenouvelle èreEn ces temps de campagneélectorale dans le cadre du référendumsur la future constitution européenne, etalors que le monde mutualiste guadeloupéenest en pleine mutation après la disparition del’UDMG, la réforme de l’assurance maladie nefait guère la “Une” de l’actualité. A tort ! En effet,c’est bien une véritable révolution de notre systèmede santé qui s’opère sous nos yeux.

    Les mutuelles, évidemment, sont directement concernéespar cette réforme de l’assurance maladie. Elles doivent,dans des délais extrêmement courts, revoir leur offre deproduits, adapter leurs systèmes informatiques aux nouvellesmodalités de règlement et, bien sûr, informer leurs adhérentssur les changements introduits par la réforme de l’assurancemaladie. Vaste chantier ! Votre mutuelle s’est donc mise autravail au fur et à mesure que les modifications de l’assurancemaladie se précisaient, sans même attendre leur adoptionofficielle. Dès le 1er janvier dernier, nous avons intégré dans notredispositif, l’application des premières modalités de la réforme. Voustrouverez dans ce journal toutes les informations utiles sur vosnouveaux droits et obligations, induits par la réforme de l’assurancemaladie. Je vous invite à les lire avec le plus grand soin et à prendretoutes les dispositions qui s’imposent, notamment en choisissantrapidement votre médecin traitant. Aujourd’hui plus que jamais, vouspouvez compter sur le soutien actif de votre Mutuelle de Mare-Gaillardpour bénéficier d’une complémentaire santé à la hauteur de vosexigences.

    Le Président, Maurille Serge Chicot

    EDITO

  • “Beaucoup de choses en Guadeloupeviennent d’ailleurs mais la Mutuellede Mare-Gaillard, elle est à nous,Guadeloupéens. C’est notre patrimoi-ne à tous !” Ainsi parle EmilienneMagdeleine, la soixantaine rayon-nante, qui anime depuis 1994 l’agen-ce de Capesterre Belle-Eau de notremutuelle. Cette agence couvre égale-ment les communes de Petit-Bourg,Goyave, Trois-Rivières. Jusqu’en

    1994, Petit-Bourg avait sa propreagence, animée par… EmilienneMagdeleine. La Mutuelle de Mare-Gaillard a décidé de fusionner sesagences de Capesterre Belle-Eau etPetit-Bourg au sein d’un seul établis-sement, installé dans la capitale de labanane. Une période délicate, aussibien pour les adhérents de Petit-Bourg que pour Emilienne Magde-leine. “Au départ, j’étais un peuangoissée. J’avais d’excellentes rela-tions avec la population de Petit-Bourg. Je ne savais pas si je m’habi-tuerais à Capesterre Belle-Eau. En faittout c’est très bien passé. Les adhé-rents m’ont bien accueillie. Nous for-mons une grande famille à la Mutuellede Mare-Gaillard. Il y a de plus en plusde jeunes adhérents. Au départ, ilsviennent juste accompagner leursparents ou accomplir des démarchesà leur place. Puis je leur fait découvrirles produits de notre mutuelle, et sur-tout la complémentaire santé”. Pouraméliorer la qualité des prestations

    rendues à ses adhérents, laMutuelle de Mare-Gaillard aprévu de déménager son agen-ce dans de nouveaux locaux etde l’informatiser. Nous aurons l’occasion de vousen reparler

    LES REUNIONS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION EN 2005Samedi 02 avril 1ère réunion statutaire trimestrielle

    Samedi 30 Avril examen et approbation des comptes de l'exercice 2004 - Préparation de l'AssembléeGénérale

    Dimanche 22 Mai Dernière Assemblée Générale Ordinaire de la mandature

    Samedi 09 Juillet 2ème Réunion Statutaire Trimestrielle Rapport Semestriel de Gestion

    Samedi 08 Octobre 3ème Réunion Statutaire Trimestrielle Préparatifs des Assemblées de Section pour le renouvellement Général des Délégués

    Samedi 17 Décembre Présentation, Etude et Vote du Budget Prévisionnel 2006

    AGENCE DE CAPESTERRE BELLE EAU

    “Il y a de plus en plus de jeunes adhérents”

    VOUS DEVEZ ÊTREHOSPITALISÉ SUR PARIS ?

    Nousmettons unappartementà votredispositionSoucieuse d’améliorer en perma-nence la qualité des prestationsqu’elle propose à ses adhérents,la Mutuelle de Mare-Gaillard s’estpenchée sur les difficultés ren-contrées par ses adhérents qui doi-vent suivre des soins en Métropo-l e . D a n s l e c a d r e d ’ u n econvention qu’elle a signée avecla Maison Dépar tementale del’Outre-Mer des Hauts de Seine, laMutuelle de Mare-Gaillard metdésormais à la disposition de sesadhérents un appartement de typeF2, à Corbeil-Essonne dans larégion parisienne. Moyennant unecontribution mutualiste modeste,cet appar tement accueillera,notamment, les adhérents de notremutuelle qui doivent bénéficiersur Paris de soins en hospitalisa-tion de jour ou les parents adhé-rents d’enfants hospitalisés.Pour tout renseignement complémentaire :

    0800 073 564(appel gratuit)

    Le Président ColbertOxybel nous a quitté

    Colbert Oxybel, présidentd’honneur de la Mutuel-le de Mare-Gaillard, nousa quitté le 7 février 2005,à l’âge de 86 ans. ColbertOxybel a été élu en 1974,pour œuvrer au redres-sement de l’institution quivenait de subir une gravecrise juridico-financière.Il défendra toute sa vieavec acharnement les

    valeurs de la mutualité, de la mutualité gua-deloupéenne et de la Mutuelle de Mare-Gaillard en particulier. Des problèmes desanté le contraindront quelques années plustard à abandonner ses fonctions mais il conti-nuera à apporter sa contribution au déve-loppement de notre mutuelle. Il laisse l’ima-ge et l’exemple d’un homme laborieux,cultivant l’humanisme, le sens de la modé-ration, de la justice, de la tolérance ainsi quel’amour du prochain.

    DERNIÈRE MINUTE

    3

  • Dans le cadre de la réformede l’assurance maladie, uneaide à la complémentairesanté a été instituée. Elleentre en vigueur dès cetteannée. Pour y avoir droit, vosressources ne doivent pasdépasser de plus de 15 % leplafond de la couverturemaladie universelle com-plémentaire. Notez que cen’est pas votre Mutuelle qui

    instruit votre dossier pour vousaccorder l’aide, mais votre caissed’assurance maladie. Le montantde l’aide varie en fonction de votreâge au 1er janvier. Ainsi, pour 2005,l’aide a été fixée à 75 euros pour lesmoins de 25 ans, 150 euros pour lespersonnes âgées de 25 à 59 ans et205 euros à partir de 60 ans. Lemontant de l’aide est directementdéduit de la cotisation payée parl’adhérent à sa mutuelle

    C’est sans doute, l’innovation de laréforme de l’assurance maladie quibouleversera le plus vos habitudes.Avant le 1er juillet 2005, vous devezchoisir, par écrit, un médecin trai-tant, et un seul ! Votre parcours desanté commencera alors systémati-quement par lui. Il centralisera les don-nées médicales vous concernant, déci-dera ou non de vous orienter vers unspécialiste qui lui transmettra ensuiteses conclusions sur votre état de santé.C’est ce que l’on appelle “Le parcoursde soins coordonnés”. Vous êtes librede ne pas respecter ce nouveau prin-cipe mais vous subirez alors des péna-lités financières. D’abord, si vous nepassez pas par votre médecin traitant

    avant de consulter un spécialiste, ce der-nier pourra augmenter le prix de sa consul-tation jusqu’à 17,5 % plus cher ! Pire, les

    remboursements de la Sécurité sociale,eux, seront diminués. Notez néanmoinsque certains spécialistes pourront tou-jours être consultés directement. C’est lecas, par exemple, pour certains problèmesd’ophtalmologie tels que la prescriptionet le renouvellement de verres correcteurs.D’ici la mi-mars en principe, votre cais-se d’assurance maladie vous enverraun formulaire dans lequel vous devrezdésigner votre médecin traitant. Par lasuite, vous pourrez à tout moment modi-fier votre choix. Ce médecin traitant pour-ra être un généraliste ou un spécialiste.Notez également qu’un patient aura ledroit de ne pas respecter le passage obli-gé chez son médecin traitant en cas d’ur-gence ou d’éloignement géographique.Nous aurons bien entendu l’occasion derevenir sur cette question dans nos pro-chains numéros

    Vous devrezchoisir un médecintraitant unique

    Certains adhérentsbénéficieront d’une aide àla complémentaire santé

    AS S U R A N C E MA L A D I E

    CE QUI VA CHANGER POUR VOUSDepuis le 1er janvier dernier, les premières mesures de la réforme de l’assurance maladie sont entrées en vigueuraux Antilles. D’autres interviendront au milieu de cette année. Toutes vont transformer en profondeur le système desanté que vous connaissez jusqu’alors. Pour vous aider à y voir clair, nous vous proposons un tour d’horizon desprincipales nouveautés introduites par la réforme de l’assurance maladie.

    Vous paierez

    un euro par

    acte médicalDepuis le 1er janvi

    er 2005, confor-

    mément aux décisions arrêtées dans

    le cadre de la réforme de l’assuran-

    ce maladie, vous payez une contri-

    bution forfaitaire d’un euro “pour

    chaque acte ou pour chaque consul-

    tation réalisé par un médecin en

    ville, dans un établissement ou dans

    un centre de santé, à l’exclusion des

    actes ou consultations réalisés au

    cours d’une hospitalisation”. Voilà

    pour le principe général. Notez tou-

    tefois, que cette contribution est pla-

    fonnée à 50 actes par an, soit une

    contribution maximum par person-

    ne de 50 euros. De même, elle est

    limitée à un euro par professionnel

    de santé et par jour. Les femmes

    enceintes de plus de six mois, les

    ayant droits de moins de 18 ans et

    les bénéficiaires de la couverture

    maladie universelle (C.M.U) sont exo-

    nérés. De même, cette contribution

    ne s’applique pas aux soins réalisés

    par les chirurgiens dentistes, les

    sages-femmes et les auxiliaires médi-

    caux (infir mières, kinésithé-

    rapeuthes, orthophonistes, orthop-

    tistes). Le plus souvent, pourtant,

    vous ne vous apercevrez pas que

    vous payez cet euro supplémentai-

    re car il sera en réalité tout simple-

    ment déduit de vos remboursements.

    Conformément aux décisions arrê-

    tées par la Mutualité Française, ce

    forfait d’un euro ne sera pas pris en

    charge par la Mutuelle de Mare-

    Gaillard 4

  • 5

    Le forfait journalier hospitalieraugmenteDepuis le 1er janvier 2005, le forfait journalier hospitalier est passé de 13 euros à 14 euros par jour. Il est d’ores et déjà programmé de le faire passerà 15 euros en 2006 puis à 16 euros par jour en 2007. Il augmentera donc de 23 % en 3 ans ! Ce forfait hospitalier est pris en charge par notre mutuelle pourles adhérents qui ont souscrit une complémentaire santé mais son augmenta-tion se traduira obligatoirement par une augmentation des cotisations. Il fautrappeler à ce propos que lorsque les pouvoirs publics avaient créé ce forfaithospitalier en 1983, leur objectif officiel était de faire participer les maladeshospitalisés aux frais d’hébergement. Pourtant, depuis sa création, ce forfaithospitalier a augmenté de plus 450 % ! Cela n’a absolument rien à voir avecl’accroissement du coût de la vie sur la même période

    C’est sans doute, l’innovation de laréforme de l’assurance maladie quibouleversera le plus vos habitudes.Avant le 1er juillet 2005, vous devezchoisir, par écrit, un médecin trai-tant, et un seul ! Votre parcours desanté commencera alors systémati-quement par lui. Il centralisera les don-nées médicales vous concernant, déci-dera ou non de vous orienter vers unspécialiste qui lui transmettra ensuiteses conclusions sur votre état de santé.C’est ce que l’on appelle “Le parcoursde soins coordonnés”. Vous êtes librede ne pas respecter ce nouveau prin-cipe mais vous subirez alors des péna-lités financières. D’abord, si vous nepassez pas par votre médecin traitant

    avant de consulter un spécialiste, ce der-nier pourra augmenter le prix de sa consul-tation jusqu’à 17,5 % plus cher ! Pire, les

    remboursements de la Sécurité sociale,eux, seront diminués. Notez néanmoinsque certains spécialistes pourront tou-jours être consultés directement. C’est lecas, par exemple, pour certains problèmesd’ophtalmologie tels que la prescriptionet le renouvellement de verres correcteurs.D’ici la mi-mars en principe, votre cais-se d’assurance maladie vous enverraun formulaire dans lequel vous devrezdésigner votre médecin traitant. Par lasuite, vous pourrez à tout moment modi-fier votre choix. Ce médecin traitant pour-ra être un généraliste ou un spécialiste.Notez également qu’un patient aura ledroit de ne pas respecter le passage obli-gé chez son médecin traitant en cas d’ur-gence ou d’éloignement géographique.Nous aurons bien entendu l’occasion derevenir sur cette question dans nos pro-chains numéros

    Vous devrezchoisir un médecintraitant unique

    N’attendezpas le derniermomentTout au long de la mise enplace de cette réforme de l’as-surance maladie, la Mutuellede Mare-Gaillard sera évi-demment à vos côtés pour vousguider. Premier conseil pra-tique : n’attendez pas la der-nière minute pour choisir votremédecin traitant. Dès que vousaurez reçu votre formulaire,remplissez-le et expédiez-le.Souvenez-vous que c’est uneformalité obligatoire et que desdizaines de mi l l iers deGuadeloupéens devront l’ac-complir d’ici le 1er juillet pro-chain. Attention aux embou-teillages ! Deuxième conseilpratique : dans la plupart descas, vous aurez tout intérêt àchoisir comme médecin trai-tant un généraliste de secteur1, c’est à dire un médecin géné-raliste dont les tarifs ne sontpas libres. Vous avez de toutesles façons intérêt à en discuterau préalable avec votre méde-cin habituel. Pensez-y si vousdevez le consulter dans les pro-chaines semaines

    POUR VOUSaladie sont entrées en vigueur

    mer en profondeur le système deposons un tour d’horizon des

    En 2006 : les contratsresponsablesLa loi de réforme de l’assurance maladie a prévu la mise enplace en janvier 2006 des “contrats responsables” pour lesmutuelles. La Mutuelle de Mare-Gaillard prépare donc d’oreset déjà cette nouvelle échéance. De quoi s’agit-il ? Pour vousproposer des prestations de qualité à des coûts les plus baspossibles, les mutuelles bénéficient de l’exonération de la taxesur les conventions d’assurances et d’une exonération de coti-sations sociales sur les contrats collectifs. Le dispositif des“contrats responsables” imposera aux mutuelles qui veulentbénéficier de ces exonérations, de nouvelles contraintes. Ainsi,il leur sera interdit de prendre en charge la participation for-faitaire d’un euro (lire page précédente) de leurs adhérents,ni la totalité des majorations des tarifs médicaux en cas denon respect du parcours de soins par leurs adhérents

  • 6

    Pour disposer d’un système d'infor-mation spécifique et permanent surle médicament, les mutuelles ont créél’Observatoire du Médicament de laMutualité Française. Les statistiquesde cet organisme pour l’année 2002,les dernières dont nous avons pu dis-poser, sont inquiétantes. Elles mon-trent, en effet, que la consommationmédicamenteuse en France est large-ment supérieure à celle de ses voisinseuropéens, sans que cet état de faitsoit justifié médicalement.

    10 000 hospitalisations par an à cause de médicamentsmal utilisés

    Cette surconsommation pose égale-ment des problèmes de santépublique. Ainsi, plus de 10 000 hos-pitalisations sont liées chaque annéeà des interactions médicamenteuses.Autre exemple : les angines sontsouvent traitées comme si ellesétaient streptococciques (formeinfectieuse d'origine bactérienne)ce qui revient à établir 9 millionsde prescriptions d'antibiotiques paran dont 8 millions sont inutiles. Plusglobalement la consommationexcessive d'antibiotiques entraîneun développement des résistancesaux antibiotiques, qui peut réduireleur efficacité. Bien que l’hôpitalsoit aujourd’hui encore le poste decoût le plus important en santé, c’estle médicament qui, le premier, contri-bue à la hausse des dépenses. Depuis1997, le médicament contribue enmoyenne à hauteur de 40 % à la crois-sance de la consommation des soinset biens médicaux. La contribution de

    l’hôpital, bien que très élevée dans lesannées 70 (60 %), est aujourd’hui infé-rieure à 20 %.

    En 2003, les ventes de médicamentspar les pharmacies ont représenté26,3 milliards d’euros. 90 % de cesventes sont réalisées sur des médi-caments prescrits et remboursables.

    2 médicaments remboursés sur 10 ne sont pas assez efficaces

    Près de 20 % des remboursements desmutuelles en 2002 concernent desmédicaments à service médical renduinsuffisant. Ainsi, la première classethérapeutique remboursée par lesmutuelles, les veinotoniques, est entiè-

    rement constituée de médicaments àservice médical rendu insuffisant.Pour évaluer l’attitude de pays voi-sins sur ce sujet, la Mutualité Fran-çaise a réalisé une étude sur 5 payspour comparer la prescription et laconsommation de médicaments à ser-vice médical rendu insuffisant. Quece soit en termes de prescription oude consommation, la France est lepays où le médicament à service médi-cal rendu insuffisant est le plus utili-sé. Au moment où la réforme de l’as-surance maladie exigera des famillesun effort financier encore plus lourden matière de santé, les constats del’Observatoire du Médicament de laMutualité Française doivent tous nousinterpellerSource d’information : la Mutualité Française

    S A N T É

    Médicaments :

    DES CHIFFRES INQUIÉTANTS!En Guadeloupe, les médicaments font partie des biens deconsommation courante. Nous sommes nombreux à en prendrefréquemment - trop fréquemment - sans jamais se poser dequestions sur leur efficacité réelle. L’Observatoire duMédicament de la Mutualité Française s’est penché sur laconsommation de médicaments en France. Ses conclusions sontédifiantes.

    VOTRE MUTUELLE COURTCONTRE LECANCERDans le cadre de la semainenationale d’information et deprévention de lutte contre le can-cer, la Mutuelle de Mare-Gaillarda apporté son soutien actif etfinancier à la manifestation "Cou-rir contre le cancer" qui a ras-semblé près de 1400 personnes

    dans les rues de Pointe-à-Pitre le dimanche 13 mars. De nombreux Gua-deloupéens ont d’ailleurs saisi cette occasion pour rendre visite à notrestand installé sur la Place de la Victoire où s’achevait la course de 6 km.Notre soutien au Comité Guadeloupe de lutte contre le cancer s’inscritévidemment dans le cadre de notre engagement au développement d’unepolitique de santé publique de qualité dans notre archipel

  • 7

    D R O I T

    Handicap :

    UNE LOI POUR UNEMEILLEURE INTÉGRATIONLa loi pour l’égalité des droits etdes chances, la participation et lacitoyenneté des personnes handi-capées, votée à l’Assemblée Natio-nale le 3 février 2005, a été pro-mulguée le 11 février 2005. Cetteloi instaure un droit à compensa-tion permettant la prise en charge

    des dépenses liées au handicap :la prestation universelle. Cette der-nière sera versée tous les mois à lapersonne handicapée. Son montantvariera en fonction de l’âge et desrevenus du bénéficiaire.

    Une nouvelle aide -la prestation decompensation- va remplacer l'al-location compensatrice pour tier-ce personne qui date de 1975. Laprestation de compensation,destinée à compenser les consé-quences du handicap, prend laforme d ’ une a i de hum ai ne ,technique ou animalière, en fonc-tion du projet de vie de la person-ne handicapée. Il peut s’agir, parexemple, de la prise en charge del’achat d’un fauteuil ou de l’amé-nagement du logement d’une per-sonne, pour aider au quotidien lapersonne handicapée ou encored’un chien d’assistance.

    Cette loi met en place, par ailleurs,une garantie de ressources pourles chômeurs handicapés qui nereçoivent que l'allocation adultehandicapé. Dès le deuxièmesemestre 2005, ils devraient rece-voir 80 % du Smic net. La loi pré-voit également la création des mai-

    sons départementalesdes personnes handi-capées, équipées d’unguichet unique d'infor-mations. Toutes lesdémarches administra-tives et les informationsy seront centralisées.Par ailleurs, au coursdes dix prochainesannées , tous l e sespaces p ub l ic sdevront être aménagéspour accueillir les per-

    sonnes handicapées. La loi intro-duit ainsi l’obligation de mise enaccessibilité des transports encommun et de l’ensemble des lieuxrecevant du public, qu’ils soientpublics ou privés, conformémentau principe de "tout pour tous". Desdérogations peuvent intervenir surles moyens, jamais sur les objec-tifs. Enfin, la loi stipule que chaqueenfant handicapé doit être inscrità l'école la plus proche de sondomicile

    Cancer du sein :

    PRENEZVOTRE SANTÉEN MAIN

    Plus un cancer du sein est détecté tôt, mieux il sera traité.Pour détecter un cancer du sein,le premier spécialiste… c’estvous ! Prenez l’habitude de sur-veillez vos seins régulièrement.Le premier signe qui doit vousalerter, c’est l’apparition degrosseurs dans le sein. Atten-tion : grosseur ne veut pas direcancer. Le plus souvent, il s’agi-ra en effet d’un kyste ou un adé-nome fibreux. Pour ne pasprendre de risques et être ras-surée, vous devez néanmoinscontacter votre médecin si vousconstatez l’apparition de gros-seurs dans un de vos seins. Sur-veillez également un change-ment de la taille ou de la formede vos seins, l’apparition d’une“peau d’orange”, de change-ments au niveau de la peau.N’hésitez jamais à consulterrapidement votre médecin encas de doute ou d’inquiétude àpropos d’un changement de vosseins. Si nécessaire, ce derniervous proposera des examens dedépistage, et notamment unemammographie, c’est à dire uneradiographie des seins auxrayons X. Une mammographieest rapide et indolore. A partirde 50 ans, vous devrez faire unemammographie tous les 3 ans

  • Toujours plus proche de vous

    Pour bien profiter de la vieMUTUELLE DE

    MARE-GAILLARD

    MUTUELLE SOUMISE AUX D

    ISPOSITIONS DU LIVRE II

    DU CODE DE LA MUTUALI

    GOSIERSection Bernard97190 LE GOSIERTél. : 0590 85 91 36Fax : 0590 85 80 23

    ABYMESCentre Commercial Steel Shoppinglocal n° 08Boisripeaux - 97139 ABYMESTél. : 0590 20 80 47 Fax : 0590 20 27 51

    ANSE-BERTRANDrue Gratien Candace97121 ANSE-BERTRANDTél. : 0590 22 10 75Fax : 0590 22 64 16

    MOULE70, Boulevard Rougé97160 MOULETél. : 0590 23 54 11Fax : 0590 88 70 14

    BASSE-TERRE20, rue du Père Labat97100 BASSE-TERRETél. : 0590 81 26 21Fax : 0590 41 01 17

    CAPESTERRE BELLE-EAU62, rue de la Liberté97130 CAPESTERRE BELLE-EAUTél. : 0590 86 31 64Fax : 0590 81 97 09

    MARIE-GALANTE49, rue du Presbytère97112 GRAND-BOURGTél. : 0590 97 98 93Fax : 0590 97 14 55

    SAINTE-ROSECirconvallation97115 SAINTE-ROSETél. : 0590 28 70 59Fax : 0590 28 05 11

    SAINT-MARTIN60, rue Saint-James - lieu dit Low-Town97150 SAINT-MARTINTél. : 0590 87 10 06Fax : 0590 87 10 48

    DUCOS (Martinique)1, rue Toussaint Louverture97224 Ducos - MartiniqueTél. : 0596 56 13 47 Fax : 0596 77 17 44

    LES COMPLÉMENTAIRES SANTÉLa Mutuelle de Mare-Gaillard propose aux particuliers une gammecomplète de garanties complémentaire santé :• spécial séniors

    • spécial famille

    • garanties individuelles

    • la complémentaire santé «spécial entreprise»La complémentaire santé «spécial entreprise» a été étudiée pourrépondre aux besoins collectifs de couverture sociale des salariésd’une même société.

    LA PROTECTION HOSPITALIÈREElle assure à son bénéficiaire des revenus journaliers en casd’hospitalisation. L’adhérent détermine lui-même la qualité de saprotection hospitalière parmi les trois niveaux d’indemnité que luipropose la mutuelle.

    LES GARANTIESDE PREVOYANCECette prestation garantit à l’adhérent unrevenu en cas d’arrêt de travail provisoireou définitif. S’il s’agit d’un décès, uncapital sera versé à ses proches. Ellecouvre également les risques liés àl’invalidité et à l’incapacité.

    LA COMPLÉMENTAIRESANTÉ «FAMILLE»Une garantie indispensable !