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POE : Réussir sonentrée en piste Presse : Un passeport pour les journalistes La mutualisation des actions de formation
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∞¥10
le j ournal du fonds d ’ a ssurance format ion des sec teurs de l a culture , de l a commun i cat ion e t de s lo i s irsspec tac le v ivant, c inéma , aud iov i sue l , pre sse & agence s de pre sse , éd i t i on , publ i c i t é , d i s tr ibut i on d irec te , lo i s i r s
Juillet 2012 reportage
Azium & UGCà Lyon ConfluenceÊtre opérationnel le jour Jp.12
territoires
Mutualisons !Monter des actions de formation mutualiséesp.18
dossier
Préparation opérationnelle à l’emploi
Réussir son entrée en piste
2 • juillet 2012 • afdas #10
Directrice de la publication
Christiane Bruère-Dawson
Comité de rédaction
Marc André, Diane Galbaud, Kris Ludhor,
Tatiana Maksimovic, Valérie Schaekowiez
Éditeur Atelier Large Design
www.atelier-large.com
Direction artistique : Mathieu Chévara
Réalisation graphique : Laurianne Mariette
Coordination éditoriale : Maylis Gaillard
Rédaction : Christelle Destombes
Photos : Baptiste Lignel / Otra Vista
Illustrations : Clément Charbonnier
Impression Néo-Typo
Dépôt légal juillet 2012 – N° ISSN 2118-3260
Afdas 66 rue Stendhal
CS 32016 - 75990 Paris Cedex 20
tél. : 01 44 78 39 39 – www.afdas.com
À la Une 3 • 2011, une année bien remplieD’une branche à l’autre 4• Presse : un passeport
pour les journalistes• Spectacle vivant :
4 000 bénéficiaires de l’Adec en trois ans
• Distribution directe : un CQP pour les chefs d’équipe 5
Décisions 6• Plafonds à la hausse• L’édition se met à la page • Plafonds de prises en charge 2012 7Innovation 8• GPEC : prospective en marche
Actualités 3
La POE, la voie toute tracéevers l’emploi !• La POE, pour qui, pourquoi ? 10• Reportage à Lyon Confluence : Pour être opérationnel le jour J 12• Entretien : Caroline Covo-Poulard,
Pôle emploi Spectacle Rhône 15
Aquitaine• Parc Walibi, professionnaliser
les saisonniers 16Picardie • Guide nature Marquenterre 17Nord-Pas de Calais• Solidarité régionale
autour du numérique 17
Mutualisons !• Sur la même longueur d’ondes• Groupés autour de la GPEC
Dossier 9
Territoires 16
Questions / réponses 18
sommaire¥10
L’esprit d’équipe est à l’honneur de ce dixième numéro. Avec la préparation opérationnelle à l’emploi (POE) tout d’abord, passerelle directe entre la formation et l’emploi. Employeur, demandeur d’emploi, Afdas et Pôle emploi travaillent de concert pour sécuriser les embauches. Dans ce numéro, vous pourrez découvrir
les expériences menées au sein de différentes entreprises (Médiamé-trie, UGC Ciné Cité à Lyon...). Des exemples qui montrent que la cohé-sion des acteurs constitue l’une des clés du succès.
Esprit d’équipe aussi dans nos pages Territoires, avec des exemples de mutualisation inter-entreprises pour faciliter et développer l’accès à la formation. Ou encore, dans le secteur des loisirs, entre la direction du parc Walibi et ses salariés saisonniers, via le développement du contrat de professionnalisation… Un moyen de sécuriser les parcours professionnels des saisonniers tout en renforçant le sentiment d’ap-partenance au sein de l’entreprise.
Un vent de collectif souffle donc dans ce journal, et jusque dans les coulisses de l’Afdas : notre certification ISO a été renouvelée en mai dernier. Celle-ci atteste de l’engagement de tous pour l’amélioration de la qualité de nos services.
Enfin, à propos de qualité, vous serez prochainement invités à vous exprimer sur le contenu de ce journal, qu’une équipe s’active à rendre plus instructif à chaque numéro. Nous attendrons votre avis avec impatience, gageons que vous serez de la partie !
Christiane Bruère-Dawson directrice générale de l’Afdas
éd i tor ia l
Un vent de collectif
afdas #10 • juillet 2012 • 3
actualitésà la une
Hausse d’activité, développe-ment de l’alternance, multiples partenariats… Le bilan 2011 de l’Afdas résumé en quelques points marquants. Pour l’Afdas, l’année 2011 s’est révélée particulièrement bien remplie. Elle a été marquée par les rapprochements avec les sec-teurs de la presse et de l’édition. Une démarche validée par le mi-nistère, qui a renouvelé l’agré-ment de l’Opca (et Opacif) dans sa nouvelle composition.
Plusieurs opérations notablesTout au long de l’année, l’Afdas a bénéficié de nombreux soutiens émanant de différents partenaires. Au total, 55 accords de partenariat ont été conclus avec les Conseils régionaux, les Direccte, l’Agefiph, le FPSPP, le FSE… Ces cofinance-ments ont permis la poursuite de plusieurs opérations notables. Ci-tons par exemple la plate-forme conseil pour les entreprises et les salariés des industries techniques audiovisuelles. Objectif : les ac-compagner dans leurs besoins de formation et/ou de reconversion face au passage au numérique. Autre fait marquant en 2011 : l’ac-cord de partenariat conclu avec le Fonds paritaire de sécurisation
des parcours professionnels (FPSPP) portant sur l’acquisition d’un socle de compétences clés (pour des salariés ayant un niveau de qualification V ou inférieur). Aujourd’hui, l’Afdas a obtenu un renouvellement de cet accord –jusqu’à fin 2013 – et peut ainsi inclure les secteurs qui l’ont re-joint en janvier dernier (presse, agences de presse, édition).Parmi les autres initiatives à rete-nir, signalons les actions de for-mation au bénéfice des auteurs de l’écrit, entièrement financées par le Conseil régional d’Île-de-France et plusieurs sociétés d’au-teurs. Ce dispositif expérimental a été mis sur pied avant même la loi de finances rectificative pour 2011 qui reconnaît le droit à la formation professionnelle des artistes auteurs et crée un fonds spécifique à cet effet (lire Afdas #09 p. 3).
Un développement de l’alternanceDu côté des résultats, l’année 2011 s’est caractérisée par un dé-veloppement de l’alternance : l’embauche sous contrat de pro-fessionnalisation a progressé de 18 %. En revanche, la période de professionnalisation reste encore sous-utilisée. Or, elle incarne un
atout pour le maintien dans l’em-ploi, en particulier dans les sec-teurs qui doivent s’adapter aux mutations technologiques (lire encadré ci-dessous). Autre tendance à noter : les inter-mittents du spectacle continuent à montrer leur appétence pour la formation ; leurs demandes de financement ont progressé de près de 9 %. Tous dispositifs et secteurs réunis, l’Afdas a enregis-tré, en 2011, une augmentation d’activité de 9 %. En 2012, cette évolution se poursuit : à périmètre égal, les résultats montrent une hausse au 30 avril de plus de 8 % et de 21 % en incluant la presse et l’édition. L’année 2012 s’an-nonce donc, elle aussi, bien rem-plie. À travers la Convention d’ob-jectifs et de moyens signée avec l’État, l’Afdas compte notamment améliorer encore le conseil aux entreprises, aux salariés et aux demandeurs d’emploi.
chiffres 201 1
39 105 entreprises cotisantes
170,3 M€ de collecte
174,8 M€ de dépenses de formation
7,4millions d’heuresde formation financées
55 accords de partenariats
Bilan 2011
téléchargeable
en septembre :
www.bit.ly/
afdas-bilan
2011 au beau fixe,2012 sous de bons auspices
La période de professionnalisation est “éligible” au FPSPP, dès lors qu’elle permet d’aboutir àun diplôme ou à un Certificat de qualification professionnelle (pour une durée minimale fixéeà 150 heures). Comme pour le contrat de professionnalisation, l’Afdas peut donc apporter un soutien financier sans limite de budget, seulement conditionné par les critères d’accès fixés par le FPSPP. Infos : www.bit.ly/afdas-pp
À savoir
4 • juillet 2012 • afdas #10
actualitésd’une branche à l’autre
Nouvellement créé, le Passeport profession-nel des journalistes offre un socle commun de connaissances propres à l’exercice du mé-tier. La formation est axée sur l’éthique pro-fessionnelle, les principes juridiques régissant la presse, la responsabilité des journalistes et plus globalement le traitement de l’infor-mation. Elle sera proposée aux journalistes non diplômés d’une filière reconnue par la profession.
Enjeux moraux et risques éthiquesLes représentants des journalistes et des em-ployeurs, réunis au sein de la Commission
presse
Un passeport pour les journalistes
paritaire nationale de l’emploi des journa-listes (CPNEJ), ont défini ensemble les contours de cette formation. Sa vocation : « attirer l’attention des journalistes récemment entrés dans le métier sur les enjeux moraux et les risques éthiques qu’ils vont rencontrer durant leur carrière ».La formation « répond à une attente, aussi bien des nouveaux accédants à la profession que des entreprises de presse et du public lassé de trop nombreux dérapages », souligne la CPNEJ. Et d’ajouter : « Sans avoir la valeur d’un diplôme, le Passeport, dont la CPNEJ examine et valide les programmes proposés, apportera un plus aux nouvelles générations de journalistes ».
Une formationde 105 heuresConcrètement, les cours s’articulent autour de cinq axes : relation aux publics ; recueil des informations auprès des interlocuteurs ; conduite à tenir avec les sources ; exploitation des données chiffrées en respectant leur contexte ; chartes de déontologie et autres textes de référence. D’une durée de 105 heures, la formation peut être suivie sur une période maximale de deux ans. Comme pour toute action de formation continue, le financement est assuré par les dispositifs gérés par les entreprises et par l’Afdas.
Organismes délivrant le Passeport professionnel des journalistes (formations validées à ce jour par la CPNEJ)IJBA Marie Santos-Sainz, tél. : 05 57 12 20 20, [email protected] Valérie Pailler, tél. : 01 44 82 20 63, [email protected] Pascal Guénée, tél. : 01 72 74 80 33, [email protected] Lille Daniel Deloit, tél. : 01 42 65 85 60, [email protected]
Contacts
Une formation sur un socle commun de connaissances (traitement de l’information, éthique...), vise les journa-listes non diplômés d’une filière reconnue par la profession.
afdas #10 • juillet 2012 • 5
spectacle vivant
4 000 bénéficiairesde l’Adec en trois ansUn premier bilan de l’Adec, réalisé par l’Afdas, montre qu’entre 2009 et 2011, des parcours de formation qualifiants ont été mis en place dans une douzaine de régions pour quelque 4 000 personnes (exemple en Nord-Pas de Calais p. 19). Une offre inédite de bilan de compétences a permis à 208 professionnels de mieux se posi-tionner dans leurs métiers. L’accès à la forma-tion a augmenté de 29 % pour les entreprises et de 23 % pour les intermittents.
distribution directe
Un CQP pour les chefs d’équipeLa CPNE (1) de la branche, sous l’im-pulsion de Mediapost, entreprise leader de la branche, a travaillé pendant plus d’un an sur un projet de CQP (Certificat de qualification professionnelle) destiné aux ad-joints techniques de centre et aux chefs d’équipe distribution. Ce projet, initié pour compenser l’ab-sence d’un diplôme idoine sur le marché et mené en partenariat avec le cabinet Co&Sens est désor-mais à la disposition des entre-prises de la branche. Les entre-prises ont le choix de travailler avec l’un des deux organismes de formation retenus par la CPNE : l’AFT-IFTIM et le CESI. 1ère promo en janvier 2013Les premières formations pour l’obtention du CQP, modulaires et individualisées, devraient se dé-rouler à partir de janvier 2013.
Outre la théorie, des mises en si-tuation seront proposées selon les besoins, et chaque chef d’équipe sera accompagné d’un tuteur. Mediapost souhaite d’ores et déjà proposer ce CQP à ses chefs d’équipe distribution.
Le fruit d’un processusIl s’agit pour Mediapost d’une nouvelle étape pour développer les compétences de ses collabora-teurs : auparavant, plus de 600 distributeurs (sur 11 500) ont été formés au Certificat de formation générale, 22 responsables de plate-forme ont accédé par la VAE au diplôme de Technicien supérieur en méthodes et exploitation logis-tique et 14 attachés commerciaux ont pu obtenir la licence profes-sionnelle mention commerce spé-cialité marketing direct et vente à distance multicanaux.
clic !www.reca-
animation.com
Commission
paritaire
nationale de
l’emploi.
édition
Dans le bain numériqueEn Île-de-France et en Aquitaine, l’Afdas propose, en partenariat avec les Conseils régionaux, des stages* sur les nouveaux supports, les réseaux sociaux et les droits liés à l’édition numérique. En Île-de-France, le dispositif vise les entreprises de moins de 20 salariés et les indépendants. L’Asfored dis-pense les modules de formation, répartis sur sept jours. En Aqui-taine, neuf actions sont éligibles, menées par l’Asfored ou Galilée. Cette offre est étendue aux régions limitrophes : Midi-Pyrénées, Poi-tou-Charentes et Limousin.
c inéma
L’animationen réseauLancé en janvier, le Réseau des écoles françaises de cinéma et d’animation (Réca)* regroupe 15 écoles. Son objectif : rendre plus lisible l’offre de formation dans ce secteur, fiabiliser l’information à destination des familles, des futurs étudiants et des organismes d’orientation. Le Réca souhaite également jouer le rôle d’interlo-cuteur permanent des institutions et organismes concernés par les logiques de formation et d’emploi. Sa création a été soutenue par le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) et par des syndicats d’employeurs représen-tatifs du secteur : le Syndicat des producteurs de films d’animation (SPFA) et la Fédération des indus-tries du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia (Ficam).
clic !www.stages.
afdas.com
6 • juillet 2012 • afdas #10
actualitésdécisions
DécretLa durée minimale des périodes de professionnalisation passe de 120 h à 150 h pour ouvrir le droit aux versements au titre de la péréquation par le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP). Objectif : inciter les OPCA à financer des périodes plus longues, qui s’adressent aux publics dont les besoins de formation sont les plus importants (Décret no 2012-564 du 24 avril 2012).
un portail pour les compétences
L’OCDE a créé un portail interactif pour permettre aux gouvernements, aux chercheurs et aux acteurs de la formation d’accéder aux dernières données de l’OCDE afin d’éla-bo rer des politiques adéquates en matière de développementdes compétences.http://skills.oecd.org/
Contrat de sécurisation professionnelleUne circulaire Unédic confirme les modalités de calcul de la somme correspondant aux heures de DIF que l’employeur doit verser lorsqu’un salarié accepte de conclure un CSP : nombre d’heures de DIF x 50 % du salaire horaire net du salarié.
conseil d’administration
Plafonds à la hausseUne hausse généralisée des pla-fonds annuels pour le finance-ment des DIF prioritaires et des périodes de professionnalisation a été votée par le conseil d’admi-nistration de l’Afdas du 29 mai dernier. Cette décision est consé-cutive à la mise à jour des données financières intervenue après l’ar-rêté des comptes de l’Afdas pour l’année 2011. La partie fixe est augmentée de 700 euros et le
pourcentage de la contribution versée au titre de la profession-nalisation est augmenté de 5 points (voir le détail par branche dans le tableau en page de droite). Cette augmentation aura pour effet de favoriser le développe-ment de la formation dans les TPE. Une évaluation de cette déci-sion sera présentée au prochain conseil d’administration, qui se tiendra à l’automne 2012.
accord de branche
L’éditionse met à la pageLe Syndicat national de l’édition et l’ensemble des organisations syndicales ont signé un accord* national sur la formation (daté du 26 mars 2012) qui modifie, moder-nise et complète l’accord précé-dent de 2005. La prise en compte de l’Afdas comme nouvel Opca de l’édition est actée, avec, en consé-quence, de nouvelles règles de prise en charge pour le secteur qui se met au diapason des moda-lités en cours dans les autres branches adhérentes à l’Afdas.
Révision généraleLes principaux apports de ce texte font écho aux évolutions induites par la loi relative à l’orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie et celle pour le développement de l’alternance
et la sécurisation des parcours professionnels. Parmi les points notables : le fi-nancement des diagnostics des entreprises ; l’ajout des seniors parmi les publics prioritaires des périodes de professionnalisation ; la définition d’une liste de DIF prioritaires ; des précisions sur le recours aux différents dispositifs de formation.
Information et pédagogieUn effort de pédagogie et d’infor-mation à destination des entre-prises et des salariés sera déployé sur ces différents thèmes.En outre, des précisions ont été apportées sur les missions et le financement de l’Observatoire des métiers de l’édition.
clic !www.bit.ly/
afdas-1002
afdas #10 • juillet 2012 • 7
Plafonds de prises en charge 2012
Plan de formation des entreprises de moins de 10 salariés et DIF (toutes entreprises)
Formations techniques (toutes branches), journalisme (branche presse uniquement)
p 60 euros / heure
Formations en langues et bureautique (toutes branches), découverte et évolution des métiers de l’édition (branche édition uniquement)
p 40 euros / heure (sauf pour DIF prioritaire en langue dans les branches audiovisuel et édition phonographique : 30 euros / heure)
Formations transversales (gestion, comptabilité, management, expression orale…)
p 40 euros / heure (sauf pour les DIF prioritaires de la branche spectacle vivant : 25 euros / heure)
Formations universitaires p 25 euros / heure (sauf pour les DIF prioritaires de la branche spectacle vivant : 15 euros / h)
Plan de formation de branche p Pas de plafonnement des coûts horaires
Périodes de professionnalisation (coûts pédagogiques) �p Branche presse et agences de presse : idem DIFp Branche édition : 35 euros / heurep Autres branches : 25 euros / heure
Plafond inchangé depuis la dernière publication de ce tableau (Afdas#09, avril 2012)
Plafond modifié, en augmentation
Plafonnement des coûts horaires : DIF et plan de formation des entreprises de moins de 10 salariés
branche professionnelle
dif prioritaires et périodes de professionnalisation(hors formations rncp et cqp (1) )
plan de formation de branche
plan de formation des entreprises de moins de 10 salariés
audiovisuel
2 700 € + 90 %de la contribution “professionnalisation” (2)
3 000 € + 130 %de la contribution “plan de formation de branche” (2)
De 1 100 à 3 950 €, selon la masse salariale
distribution de films
3 700 € + 105 % de la contribution “professionnalisation” (2)
5 000 € + 200 %de la contribution “plan de formation de branche” (2)
De 850 à 2 680 €, selon la masse salariale
édition
5000 € + 135 % de la contribution “professionnalisation” (2)
Pas de plan de formation de branche
De 950 à 3 450 €, selon la masse salariale
édition phonographique
2 700 € + 90 %de la contribution “professionnalisation” (2)
Pas de plan de formation de branche
De 950 à 3 450 €, selon la masse salariale
exploitation cinématographique
3 700 € + 105 % de la contribution “professionnalisation” (2)
5 000 € + 110 % de la contribution “plan de formation de branche” (2)
De 850 à 2 680 €, selon la masse salariale
loisirs
4 200 € + 85 % de la contribution “professionnalisation” (2)
2 500 € + 160 %de la contribution “plan de formation de branche”
De 950 à 3 450 €, selon la masse salariale
presse
3 700 € + 135 %de la contribution “professionnalisation” (2)
Pas de plan de formation de branche
De 950 à 3 450 €, selon la masse salariale
publicité et distribution directe
3 700 € + 105 %de la contribution “professionnalisation” (2)
Pas de plan de formation de branche
De 1 200 à 4 520 €, selon la masse salariale
spectacle vivant
2 200 € + 115 %de la contribution “professionnalisation” (2)
1 500 € + 130 % de la contribution “plan de formation de branche” (2)
De 1 200 à 4 520 €, selon la masse salariale
(1) Répertoire national des certifications professionnelles ; Certificat de qualification professionnelle
(2) Contribution 2012 au titre des salaires versés en 2011. Voir détails sur www.afdas.com/employeur, rubrique “taux de contribution”.
8 • juillet 2012 • afdas #10
actualitésinnovation
La loi de novembre 2009 relative à la formation professionnelle encourage les Opca à accompa-gner la stratégie ressources hu-maines de l’entreprise, via la prise en charge de prestations de dia-gnostic et d’accompagnement sur la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) qui s’appuie sur la “démarche compétences”. Une quarantaine de prestataires* de conseils RH sur l’ensemble du territoire ont été sélectionnés via un appel d’offres lancé par l’Afdas fin 2011.
Une méthodologie et des outilsLa prestation proposée par l’Afdas doit permettre d’apporter aux entreprises une méthodologie et des outils pour élaborer un plan de développement des RH en phase avec le projet de l’entre-prise, décrire et analyser les mé-
tiers de l’entreprise et les compé-tences associées, anticiper les enjeux et mesurer les impacts du management des compétences, définir et planifier les actions RH et formations à mener à court et moyen terme.
4 phases opérationnellesLa démarche de “diagnostic ac-compagnement GPEC” comprend quatre phases opérationnelles : lancement et pré-diagnostic, dia-gnostic proprement dit, définition et construction du plan d’action et suivi, trois à six mois après le lancement du plan d’action. Pour assister les entreprises, l’Afdas a décidé d’affecter les fonds mutua-lisés de l’Opca pour le finance-ment de 1 à 5 jours de diagnostic sur la base d’un forfait maximum de 1 200 euros HT par journée.D’ores et déjà, quelques exemples
de réalisation sont relevés sur le territoire : ainsi, en région Nord-Pas de Calais pour les adminis-trateurs des entreprises cultu-relles (lire p.19) ou en Poitou-Cha-rentes, où l’effort a porté sur les entreprises du cinéma d’anima-tion du bassin d’Angoulême, en lien avec le Conseil régional et la Dirrecte. Des réunions d’informa-tion ont été organisées en parte-nariat avec Magelis, le Pôle images d’Angoulême, pour sen-sibiliser les vingt studios concer-nés à la démarche GPEC et leur présenter les prestataires retenus. La région regroupant de nom-breuses petites entreprises recou-rant aux intermittents, un besoin pour former les techniciens aux logiciels spécifiques de l’anima-tion a été identifié. À moyen terme, un plan d’action GPEC et formation inter-entreprises sera élaboré.
accompagnement gpec
Prospective en marche
Dans le secteur de la presse, les TPE et PME
peuvent bénéficier d’un accompagnement
spécifique pour mener à bien la transition vers
le numérique. Démarche conçue en 2010 dans le
cadre d’un Edec (Engagement de développement de
l’emploi et des compétences) conclu entre l’État, la
Direccte et les partenaires sociaux, le dispositif est
prolongé en 2012 et dorénavant géré par l’Afdas.
Concrètement, une prestation de conseil est
proposée aux entreprises de presse employant
entre 5 et 249 salariés, dont les activités migrent
vers le numérique. Cet appui conseil est conduit
par un prestataire externe référencé par l’Afdas (1).
Les entreprises concernées élaborent un cahier
des charges pour définir leurs besoins et
attentes, qu’elles transmettent au prestataire
de leur choix. Une fois le prestataire choisi,
l’entreprise soumet son dossier à l’Afdas.
Une commission d’étude statue et décide
de l’attribution d’un budget et d’une durée
d’intervention (le délai de réponse de l’Afdas
est de trois semaines après réception du dossier).
clic !Liste des
organismes
de formation
www.bit.ly/
gpec-afdas
Appui conseil dans la presse
liste sur
www.bit.ly/
afdas-290612
p. 11
t émo ignages médiamétr ie e t l adyb irds
p. 12
reportage à lyon confluence poe chez a z ium e t ugc
La POE,la voietoute tracée vers l’emploi la préparation opérationnelle à l ’emploi (poe)
permet à un demandeur d’emploi de suivre une
formation avant d’ intégrer son poste, afin de
bien répondre aux besoins de l ’entreprise qui
l ’embauche. ce dispositif résulte d’une convention
entre pôle emploi , l ’afdas et l ’entreprise.
afdas #10 • juillet 2012 • 9
p. 10
pédagog i e l a poe , pour qu i ? pourquo i ?
dossierPOE
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entre t i en avec pô le emplo i apporter le de lta néce ssa ire pour l ’ adaptat ion au poste
10 • juillet 2012 • afdas #10
dossierpoe
Belle audience pour la POE chez MédiamétrieChez Médiamétrie, société indé-pendante assurant la mesure d’audience des principaux mé-dias audiovisuels et multimédia, le dispositif de la POE fait un bon score. Une première vague, ache-vée en mars dernier, a consisté à former douze personnes aux “mé-tiers de la relation client et connaissance de l’entreprise” via une POE multi-entreprises. Une seconde vague a débuté en juin, pour former à nouveau douze personnes pendant 400 h avant de les intégrer en CDI début septembre. « Il est important pour nous d’avoir des enquêteurs opéra-tionnels sur leur poste de travail et
à l’aise dans la relation client », sou-ligne Mathilde Cambier, respon-sable RH du site picard de Médiamétrie.
Moins d’appréhensionà l’embaucheLa formation préalable, assurée par Espace formation consulting, comporte six modules : attitudes, comportement et savoir-être en entreprise, communication, bu-reautique et savoirs de base, en-quête téléphonique, gestion du stress et de l’agressivité, enfin immersion en “soirée blanche” (exercice en conditions réelles sans que les résultats soient pris
en compte dans les enquêtes). En juillet, les futurs collaborateurs sont placés en observation dans l’entreprise, en “double écoute”.Jugeant des premiers résultats, Mathilde Cambier affirme : « les retours sont très positifs, la forma-tion permet aux personnes recru-tées, majoritairement des jeunes, d’avoir moins d’appréhension quant au métier. La POE, c’est gagnant-gagnant ! Les personnes sont à l’aise à leur poste et l’entreprise recrute des collaborateurs immédiatement opérationnels. » L’essentiel des démarches admi-nistratives est géré par Pôle em-ploi et l’Afdas.
Qu’est-ce qu’une POE ?La “préparation opérationnelle à l’emploi” permet aux demandeurs d’emploi de suivre une formation pour acquérir les compétences indispensables à leur embauche dans une entreprise identifiée.
À quoi sert ce dispositif ?Une POE permet de résorber l’écart entre les com-pétences du candidat et celles requises par le poste, donc de développer les compétences correspondant aux besoins immédiats de l’entreprise*. Elle peut être mise en place pour initier un parcours de for-mation individualisé pouvant être complété, au besoin, par des actions relevant du plan de forma-tion ou par un contrat de professionnalisation à l’issue de la préparation.
Que se passe-t-il à l’issue de la POE ?À l’issue de la POE, le contrat de travail peut être conclu entre l’employeur et le demandeur d’emploi. Il s’agit d’un CDD (de 12 mois au minimum), d’un CDI ou d’un contrat de professionnalisation d’une durée minimale de 12 mois ou encore d’un contrat d’apprentissage. Dans sa convention avec Pôle emploi, l’Afdas s’est engagé à développer ce dispositif auprès des entreprises relevant de son champ d’activité pour des projets de POE individuelles, c’est-à-dire un besoin de compétences spécifiques pour un poste défini.
Comment est-elle financée ?La prise en charge de Pôle emploi s’élève à 5 ou 8 euros par heure (formation interne ou externe), jusqu’à une durée maximale de 400 heures. L’Afdas apporte un soutien complémentaire, permettant une prise en charge jusqu’à 15 euros par heure.
qui
Médiamétrie
secteur
Médias
c ible
Futurs enquêteurs
bénéfic iaires
24 personnes
durée
400 h
coût
0 euro pour
l’entreprise
t émo ignages
zoom !À la différence du
contrat de pro.,
durant la POE,
le bénéficiaire est
pris en charge par
Pôle emploi.
afdas #10 • juillet 2012 • 11
Comment mettre en place une POE ?01 L’employeur transmet une offre d’emploi en CDI ou CDD de 12 mois minimum à Pôle emploi. Pôle emploi propose un candidat.
02 L’entreprise retient le candidat, mais celui-cia besoin d’une formation complémentaire.Pôle emploi conseille l’entreprise pour définir le plan de formation adapté à son profil, en fonction du poste proposé et des compétences à acquérir.
03 Pôle emploi, l’Afdas, l’entreprise et l’organisme de formation retenu signent une convention POE.
04 À l’issue de la formation, Pôle emploi et l’Afdas règlent chacun leur part directement à l’organisme de formation à hauteur de leurs engagements financiers respectifs et aux vues des pièces justificatives (bilan de la POE, attestation de formation).
Logiciel maîtrisé, Ladybirds peut s’envolerPetite structure de production audiovisuelle, Ladybirds Films développe et produit essentielle-ment des documentaires pour la télévision, à l’instar de « Sous sur-veillance » produit par Hélène Ba-dinter et diffusé sur France 2 en juin dernier, sur l’univers carcéral. Une structure qui connaît « par chance une activité croissante », confie son administratrice Marie Tauzia : « Le documentaire implique beaucoup de démarches, nous satu-rions un peu entre la comptabilitéet l’administratif ». Lorsqu’une can-didature spontanée a retenu l’at-tention de l’équipe, s’est posée la question des spécificités de la
comptabilité pour les métiers de l’audiovisuel : contrat, paye, devis, coût de film, engagements, droits d’auteur, etc. ainsi que la connais-sance des logiciels dédiés de la société Xotis.
Une POE de 3 joursD’où l’idée de former la future recrue pour qu’elle acquière les compétences nécessaires à l’em-bauche. Marie Tauzia a contacté le Pôle emploi du spectacle qui l’a rapidement orientée vers le dis-positif de la POE. « Pôle emploi a évoqué le dispositif et a pris contact avec l’Afdas. Nous avons été bien conseillés, bien suivis. Nous avons
eu deux rendez-vous à Pôle emploi, des dossiers à remplir, une promesse d’embauche à signer, vraiment, tout s’est bien passé en ce qui nous concerne », résume-t-elle. De plus, tout s’est parfaitement enchaîné : les trois jours de formation dis-pensés par l’éditeur de logiciels se sont terminés la veille de l’em-bauche. « Ce dispositif permet une mise en pratique immédiate des acquis, même si la formation était très intense », souligne Marie Tau-zia, ravie de cette expérience. Elle a dû compléter la prise en charge de l’Afdas et de Pôle emploi mais « c’est un investissement pour le bien de la structure ».
qui
Ladybirds
secteur
Audiovisuel
c ible
Personne en
charge de la
comptabilité
bénéfic iaire
1 personne
durée
3 jours
coût
2 070 euros
Un appel à projets FPSPP
pour développer le dispositif POE
L’Afdas a sollicité une aide financière du
Fonds paritaire de sécurisation des parcours
professionnels (FPSPP) d’un montant de
367 500 euros pour la réalisation de l’opération
“Formation et qualification de demandeurs
d’emploi aux métiers de la culture,
de l’information, de la communication,
des loisirs dans le cadre de la POE”.
Cette aide devrait permettre à l’Afdas de mieux
faire connaître ce dispositif auprès des entreprises
de ses branches, dans l’objectif de former des
demandeurs d’emploi et plus particulièrement
les jeunes de moins de 25 ans.
L’appel à projets, dont la réponse devrait être
apportée cet été, permettrait d’atteindre 150
bénéficiaires de POE, pour des actions de
formation se déroulant jusqu’au 30 juin 2013.
En bref
12 • juillet 2012 • afdas #10
dossierpoe
Impossible de sauter dans le vide : pour recruter et être prêts pour l’ouverture le 4 avril 2012, il a fallu innover. Pôle emploi et l’Af-das étaient sur les rangs en amont du lancement (cf. p.15). Le premier a proposé ses services aux entre-prises, via le relais de ses missions locales ou de la Maison de l’em-ploi, et présenté le dispositif de la POE comme parfaitement adap-té à la problématique : former un pool de nouveaux collaborateurs prêts à relever le défi d’une ouver-ture de centre. L’Afdas, dont le partenariat avec Pôle emploi vise notamment à co-construire une offre sectorielle et territoriale de formation, a également diffusé l’information auprès des entre-prises candidates. La complémen-tarité des acteurs est un facteur
de réussite des POE. Et les inter-locuteurs l’ont bien compris. Ain-si, Thierry Franc, président d’Ad-venture Group, spécialisé dans l’événementiel, la gestion d’es-paces réceptifs et l’exploitation d’espaces de loisirs, a entendu parler du dispositif à la fois par la Maison de l’emploi et l’Afdas.
Du savoir-êtreSon besoin était clair et claire-ment exprimé : « Azium, notre nou-vel espace de loisirs, est un lieu de détente, sans logique de perfor-mance. Les salariés devaient être au diapason de cet état d’esprit : certes, il fallait des compétences techniques, mais l’idée était avant tout le savoir-être. La POE devait faire converger tout le monde vers l’objectif commun : le sourire. »
Idem pour UGC, à qui l’Afdas avait présenté le dispositif lors d’une réunion. Nadine Petrou, respon-sable de la formation profession-nelle du groupe UGC, précise : « Il n’y a pas d’école qui forme à ces métiers d’accueil au cinéma. L’Afdas nous a proposé ce montage, pour répondre à notre besoin de forma-tion de nouveaux effectifs et surtout, nous a introduit auprès de son an-tenne lyonnaise. Donc, nous avions déjà un interlocuteur... ». Il s’agis-sait, en plus d’initier à la culture du groupe, de former à la polyva-lence des postes (un agent de comptoir peut aussi être à l’ac-cueil). « C’est un engagement que nous avons pris de former sur tous les métiers d’exploitation pour don-ner une marge de manœuvre en termes d’employabilité. » Ainsi,
r eportage
Pour être opérationnel le jour Lyon Confluence. Adieu abattoirs, prison, usines, pollution ! Le quartier, en pleine renaissance, entre dans la modernité. Pour l’ouverture de son pôle de commerce et de loisirs, l’innovation a été de mise. UGC Ciné Cité et Azium, un complexe de loisirs et de détente, ont recouru à la POE.
Joseph Ilunga
agent de comptoir, UGC
“La POE était très instructive
pour la relation client”
afdas #10 • juillet 2012 • 13
ugc
+ 1 500collaborateurs
400salles de cinéma en France et en Belgique
17complexesUGC Ciné Cité
chiffres
26POE
231 hde formation
126 hprises encharge parl’Afdas et Pôle emploi
Imen Maksoud, 25 ans, agent re-crutée après la POE, témoigne : « Ce qui me plaît, c’est la relation au client, le travail polyvalent, ça casse la routine. Et comme nous avons tous été formés ensemble, nous pou-vons nous entraider. Ici, on ne peut pas travailler seul dans son coin. »
Des modules adaptésUGC forme donc tous ces futurs collaborateurs au même métier d’agent. Sur les 400 candidats pré-sents à la première réunion d’in-formation, 26 stagiaires ont été retenus pour la POE, 20 heureux élus sont aujourd’hui embauchés en CDI. 231 heures de formation ont été dispensées (dont 126 prises en charge par l’Afdas et Pôle emploi) dans le but d’acqué-rir les compétences nécessaires
pour l’accueil de la clientèle, les techniques de vente, la gestion des caisses et des stocks. Le pre-mier mois a été consacré aux for-mations théoriques alimentaire et billetterie, à l’informatique métier, la sécurité et la santé des salariés et du public ainsi qu’à des exercices de mise en situation d’ouverture. Le deuxième mois a vu les stagiaires pratiquer in situ les savoir-faire acquis en forma-tion, sous l’étroite surveillance des formateurs, dont Nadine Pe-trou. « Ils ne me laissaient pas m’ab-senter une minute. C’est une chose d’être formé à la théorie, une autre de se retrouver face au public ». Des modules ont été dispensés après les premiers vrais contacts avec le public, comme les “risques psy-chosociaux dans la relation com-
merciale” pour gérer les situa-tions difficiles. Joseph Ilunga, 27 ans, ravi de son nouvel emploi après avoir travaillé en station-service, a apprécié la formation : « C’était très instructif notamment pour la relation client, et pour créer un esprit d’équipe. Connaître les contraintes de l’autre fait qu’on développe un esprit solidaire. Et puis ici, de 7 à 77 ans, les gens viennent se détendre, ils ne se plaignent pas parce que l’essence a augmenté... » Même satisfaction pour David Betemps, 29 ans, qui a tâté de l’intermittence avant de garder un lien au cinéma avec son nouvel emploi : « C’est certes différent d’un tournage, mais je ne me vois pas partir. Le fait d’avoir été formés ensemble par UGC a développé un réel esprit d’équipe. »
David Betemps
agent de comptoir, UGC
Imen Maksoud
agent de comptoir, UGC
“La POE a développé
un vrai esprit d’équipe”
“Nous avons été formés ensemble,
nous pouvons nous entraider”
14 • juillet 2012 • afdas #10
dossierpoe
Du côté d’Azium, où le visiteur peut profiter d’un spa, d’une séance d’escalade, d’un parcours aventure urbain, ou tenter le saut de 15 m de l’attraction “Power-jump”, un tronc commun a per-mis d’appréhender la logique mai-son en matière d’accueil du client.
Travailler la cohésion Des ateliers de théâtre ont été conçus pour travailler la cohésion du groupe, comme le rappelle Jean-Michel Malot, de JMSA, qui a élaboré le parcours de formation (160 heures et 80 heures de tuto-rat en entreprise). « La communi-cation est toujours utilisée comme un moyen pour créer la cohésion, ce qui est un aspect fondamental pour réussir l’ouverture d’un site. Pouvoir former les gens en amont permet
de faire monter doucement la pres-sion. À la fin, ils sont pressés que le centre ouvre… » Des modules mé-tiers ont été ensuite déclinés pour les pôles loisirs (autour de l’ani-mation) et restauration (sécurité, hygiène…). Éric Dipas, 28 ans, manager de l’espace réceptif, reconnaît l’ap-port de la POE : « D’un point de vue managérial, c’était nécessaire pour connaître l’équipe, les profils des personnes avec qui j’allais travailler. L’ensemble apportait une base pour bien commencer l’activité, moins appréhender l’ouverture de l’es-pace. » Vincent Bouzy, manager de l’univers loisirs, 26 ans, appré-cie également la préparation : « C’est une très bonne chose qu’on n’arrive pas au travail sans connaître l’entreprise. La formation
nous met dans une dynamique, on sait ce qu’on peut apporter au client. »
Meilleursdans leur jobThierry Franc d’Azium témoigne : « Les salariés s’impliquent, ils sont contents et donc, meilleurs dans leur job. La POE a de vraies vertus ». Jean-Michel Malot, vingt ans d’ex-périence dans la formation, est également enthousiaste : « C’est facile à mettre en œuvre, surtout si il y a un accompagnement intelli-gent de Pôle emploi, ce qui a été le cas. Et c’est un système assez fin, ramassé dans le temps, très rythmé, avec près de 100 % de réussite. » Deux personnes ont quitté l’aven-ture Azium après la POE, mais ont retrouvé très vite un emploi…
chiffres
14 POE
160 h de formation
+ 80 hde tutorat en entreprise
Éric Dipas, manager
espace réceptif, Azium
Vincent Bouzy
manager loisirs, Azium
“La formation nous
met dans une dynamique”
“Une base pour bien
commencer l’activité”
azium
2002Ouverture du premier parc City Aventure
2008Ouverture de la Cabane de Lyon, espace événementiel
2012Ouvertured’Azium
afdas #10 • juillet 2012 • 15
Comment Pôle emploi s’est-il impliqué dans l’expérience POE de Lyon Confluence ?Cette POE est la première que nous ayons réalisée. Ce dispositif était particulièrement adapté, avec un recrutement important (26 personnes pour UGC, 14 pour Azium) pour un nouveau projet. Nous avons monté un comité de pilotage pour coordonner l’en-semble de ces POE, près d’un an avant le démarrage du chantier, avec la Maison de l’emploi, les missions locales, Cap emploi… Nous avons prospecté les entreprises, proposé nos services, suggéré à UGC de recourir au recrutement par simulation – un ser-vice de la plate-forme de vocation de Pôle emploi – qui permet de tester les aptitudes plutôt que les compétences. Nous avons aussi organisé des réu-nions d’information avec les employeurs, l’Afdas, les organismes de formation, et les futurs recrutés afin que chacun ait le même niveau d’information sur le dispositif, les entreprises et Confluence. Outre l’optimisation du temps, ces réunions démontraient la cohésion du dispositif. C’est la raison du succès.
Comment les entreprises accueillent-elles la POE ?Spontanément, les entreprises ne viennent pas en-core vers nous pour une POE. Elles ont tendance à considérer que le dispositif est complexe. Il est récent et doit donc s’installer. Elles connaissent plutôt
l’Action de formation préalable au recrutement (AFPR), un dispositif similaire, mais sans le finance-ment de l’Opca. Il faut que les entreprises com-prennent l’intérêt qu’elles peuvent avoir à former leur personnel à leurs besoins propres, en compen-sant via la formation le delta constaté pour l’adap-tation au poste. Certes, c’est un gros investissement en amont, de tous les acteurs, mais cela donne tout de suite du sens à l’implication de chacun. De plus, nous avons signé un contrat de service avec les entreprises qui implique un suivi des stagiaires, puis un suivi dans l’emploi. Et les entreprises, comme les salariés, se disent satisfaits du service rendu.
Ce dispositif est-il bien adapté aux secteurs gérés par l’Afdas ?La POE nécessite qu’il y ait une action de formation de 400 h maximum, puis la signature d’un contrat en CDI ou en CDD de 12 mois. Aussi, quel que soit le secteur, à partir du moment où ce cas de figure se présente, elle est adaptée. L’intérêt est de béné-ficier d’un appui de Pôle emploi pour allier le contenu de la formation et l’articulation technique. Mais la POE n’est pas compatible avec l’embauche d’inter-mittents, ni avec les contrats aidés, qui ont cours dans beaucoup de petites entreprises du spectacle vivant, par exemple.
Comment Pôle Emploi et l’Afdas collaborent-ils autour de la POE ?Pour Confluence, nous nous sommes rencontrés dès le début, l’Afdas a été intégré au processus tout de suite. La POE, pour nous et pour l’Opca, il faut l’avouer, c’est quand même beaucoup de paperasses ! Mais nous avons optimisé le processus en mutua-lisant le traitement des conventions POE. Une belle expérience de concertation, qui confirme s’il en est besoin notre longue et constructive collaboration avec l’Afdas.
entre t i en
“ Apporter le delta nécessaire pour l’adaptation au poste”
Caroline
Covo-Poulard,
responsable
d’équipe Pôle
emploi Spectacle
Rhône.
Elle a participé
à la mise en place
des POE déployées
par UGC et Azium
dans le contexte
de l’ouverture du
centre commercial
Lyon Confluence.
Une convention Afdas — Pôle emploiL’Afdas et Pôle emploi exercent leur partenariat dans le cadre d’une convention cadre signée en juillet 2011, “pour la promotion de l’emploi, le développement des compétences et l’accompagne-ment des transitions professionnelles” dans les secteurs de la culture, de la communication, des loisirs. Les points clés :• l’échange des informations liées à l’évolution de l’emploi et des métiers, • les perspectives de recrutements et la promotion des aides aux recrutements et au développement des compétences,• la mise en œuvre d’actions communes en direction des entreprises.
En bref
16 • juillet 2012 • afdas #10
territoires
Le 30 juin, le parc Walibi Sud-Ouest a fêté ses vingt ans, en conviant tous les anciens collaborateurs. Une invi-tation en phase avec la gestion RH d’Éric Barberet-Girardin : le directeur général entend renforcer le sentiment d’appartenance tout en veillant aux compétences et à la sécurisation des contrats des saisonniers. Situé près d’Agen, dans une région où le tourisme vert permet une saison longue, le parc de loisirs était confronté à l’éternelle répétition des contrats sai-sonniers, et à la nécessité de former chaque année de nouveaux collabora-teurs sur des gestes liés à la sécurité des attractions. Ce qui engloutissait plus de la moitié du budget plan de formation. L’effectif permanent, d’une dizaine de salariés en CDI, passe en saison à près de 150, entre les 60 à 70 saisonniers recrutés pour assurer la saison longue, d’avril à octobre, et ceux recrutés pour le renfort du pic estival, de mi-juillet à fin août. De fait, le direc-teur constatait un turn-over important, voire des abandons de poste. Il a donc sollicité l’Afdas Sud-Ouest, qui a repéré les compétences des différents postes et identifié l’outil pour former les sala-riés : le contrat de professionnalisation.
Se former en avant-saisonPour la saison 2012, une quinzaine de contrats ont été signés, pour former des opérateurs d’attraction, du person-nel de restauration, des agents de vente (billetterie, boutique, restauration) et
des renforts administratifs. Profitant de l’avant-saison, où le parc est ouvert les week-ends, vacances scolaires et jours fériés, les saisonniers suivent un cursus de 174 h, développé par l’orga-nisme JMSA. Un tronc commun a concer-né toutes les personnes : “environne-ment des parcs de loisirs”, “accueil et communication”, “animation” et “droits et devoirs de chacun”. Des modules plus techniques ont été proposés aux opé-rateurs d’attractions (sécurité, confiance en soi, gestion des conflits), aux agents de vente et aux personnels de restau-ration (hygiène et sécurité).
Des ambassadeurs du parcBertrand Queyroi, chargé de mission Afdas, rappelle les avantages du contrat de pro. : « Il s’agit de constituer des par-cours de formation “métiers” spécifiques à l’activité et de professionnaliser les agents de loisirs, qui seront employables ailleurs. » Un autre objectif consiste à développer le sentiment d’apparte-nance des salariés : se sentant reconnus grâce à la formation, ils s’avèrent de meilleurs ambassadeurs du parc et dé-veloppent le sens de la relation clients. « C’est du gagnant-gagnant, assure Bertrand Queyroi, il n’y a pas de sous-emploi, et la démarche est cohérente. Il s’agit de former l’ensemble des personnels, car une seconde étape est envisagée pour qu’à long terme, les saisonniers prêts à s’investir dans cette démarche évoluent vers des postes de personnel d’encadre-ment opérationnel ».
agenda régional
Centre-EstL’Afdas sera présent au festival
Chalon dans la rue ainsi qu’au
festival international du théâtre
de rue, à Aurillac, en partenariat
avec la FAIAR (Formation avancée
et itinérante des arts de la rue)
et Pôle emploi.
Public professionnels
du spectacle vivant
Rendez-vous le 20/07 à 12 h 30
à Chalon-sur-Saône (dans le
verger) et le 23/08 à 18 h à Aurillac
(jardin de l’espace professionnel).
Infos [email protected]
Comment faire évoluer son
parcours ? Quels interlocuteurs
solliciter, quelles aides mobiliser ?
Lors de la Biennale de la danse,
l’Afdas, Pôle emploi, le Groupe
Audiens, la NACRe Rhône-Alpes
et le Centre national de la danse
vous proposent une matinée
d’information suivie de rendez-
vous individuels.
Public professionnels
du spectacle vivant
Rendez-vous mardi 25/09
de 10 h à 18 h à Lyon
Infos [email protected]
île-de-FranceL’Afdas organise régulièrement
à Paris des réunions d’information
pour les bénéficiaires de CDD
dans ses secteurs. Objectif :
les renseigner sur les possibilités
de financement Afdas à l’issue
de leur contrat de travail.
Public personnels en CDD
Rendez-vous les lundis 3/09,
1/10 et 5/11 de 10h à 12h30 à Paris
Inscription www.bit.ly/
afdas-cddidf
aqu ita ine
Parc Walibi, professionnaliser les saisonniers
afdas #10 • juillet 2012 • 17
nord-pas de calais
Solidaritérégionale autour du numériqueLe Conseil régional Nord-Pas de Calais et l’Afdas accompagnent les évolutions technologiques des petites salles de cinéma. La région dispose d’un réseau important de multiplexes déjà équipés mais les salles de proxi-mité ont besoin d’un soutien pour faire face à l’arrêt de la distribu-tion des films sur support argen-tique. L’Afdas en lien avec le Conseil régional, la Chambre syn-dicale des cinémas du Nord-Pas de Calais et le réseau “De la suite dans les images” ont établi un cahier des charges : il s’agit à la fois de former l’ensemble des sala-riés à la connaissance générale du numérique (environnement technique, juridique et artistique) et plus spécifiquement, les projectionnistes.
Formation techniquemais aussi à l’animationOutre les aspects techniques, ils pourront être formés à “l’anima-tion des avant-séances”, pour ac-cueillir des publics variés (sco-laires, amateurs d’art et d’essai) et se distinguer des multiplexes, ou créer des supports audiovi-suels à diffuser avant le film. Les premières formations devraient se dérouler en septembre 2012, et concerner environ 40 per-sonnes, dans le cadre d’actions du plan de formation. Le Conseil régional cofinance les stages à hauteur de 30 %. Contact : [email protected]
picardie
Guide nature, un DU accessible via un contrat de Pro. Une salle de formation de 3 000 hectares en pleine nature – la Réserve naturelle nationale de la baie de Somme –, voilà ce qui attend les heureux candidats au diplôme universitaire “Guide Marquenterre Nature” proposé via le dispositif du contrat de professionnalisation. Soit, pour l’année 2012, huit jeunes gens déjà dotés à l’entrée en formation d’un Bac +2 Gestion et protection de la nature jusqu’à un master 2 Science de l’environ-nement. Sélectionnés par Philippe Carruette, responsable pédago-gique et ornithologue au Parc du Marquenterre, ils suivront de mars à novembre un cursus éla-boré en partenariat avec l’univer-sité de Picardie Jules-Verne et financé par l’Afdas, tout en respi-rant le bon air.
300 heures de formation en alternanceNeuf modules les attendent, pour 300 heures de formation dont 160 h distillées en interne par les salariés du Parc du Marquenterre.
L’alternance entre le travail et la formation s’organise selon un rythme imposé par la nature (migration, reproduction, nidifi-cation...). En règle générale, les cinq premières semaines sont consacrées à des modules spéci-fiques sur l’ornithologie, la bota-nique, l’éthologie, la géographie du territoire, les spécificités des milieux côtiers... Théorie et pra-tique, ateliers et projet scienti-fique, mais aussi « diffusion et com-munication du guidage » et savoir-être professionnel sont au pro-gramme de cette formation.
100 % d’emploi pourla première promotion « Nous formons nos salariés pour sécuriser et professionnaliser leur parcours », assure David Fusillier, responsable formation de la régie d’exploitation Destination Baie de Somme, au Syndicat mixte Baie de Somme – Grand Littoral picard. « Ce diplôme leur donne une légiti-mité pour obtenir un emploi, c’est le cas de 100 % de notre promotion de l’année 2011 ».
18 • juillet 2012 • afdas #10
territoiresmutualisation
Quel est le principe ?Les salariés de plusieurs entreprises
bénéficient d’une action de
formation commune, répondant
à des besoins similaires. Ces
entreprises peuvent être situées
dans la même région ou non,
être constituées en réseau ou non,
le principe de la mutualisation
est le sur-mesure. Le lieu est
déterminé en fonction de la
localisation géographique des
stagiaires, et un organisme
de formation peut très bien
délocaliser une de ses actions,
avec un déplacement du
formateur sur le lieu choisi.
Si des moyens pédagogiques
sont nécessaires (cf. exemple
des radios bretonnes ci-dessus),
la formation peut avoir lieu dans
les locaux d’une des structures.
Quel est l’intérêt ?Le partage des coûts – ou leur
négociation –, la proximité
géographique avec la baisse, voire
l’absence de frais de déplacements
Comment s’y prendre lorsque l’on est une radio associative et que l’on souhaite inscrire un de ses trois salariés dans une formation dispensée à 400 km… et qu’il s’avère que plusieurs confrères se trouvent confrontés au même problème, à la fois financier et organisationnel ? On s’appelle, on se consulte, on s’organise ! Et on bâtit une action sur le territoire, en faisant venir le formateur sur place. Voilà, résu-mée, l’initiative lancée par Brudañ ha Skignañ, réseau de quatre ra-dios créé en 2007 pour développer les échanges et la coproduction de programmes en langue bretonne. Parmi les actions, le partage d’émissions, un pôle information mais aussi la formation. Ainsi, en novembre 2010, huit stagiaires de cinq radios bretonnes et du réseau se sont retrouvés pour la forma-tion “Préparer et réaliser un maga-zine radio”, dispensée à Sérent, dans le Morbihan, par le CFPJ (situé à Paris) . « Faire venir à nous le for-mateur durant une semaine s’est avéré plus de deux fois moins coû-teux que de se déplacer à huit à Paris ! De plus, le nombre de journalistes à former équivalait à une promotion entière », explique Anna Jaouen,
chargée de coordination et de dé-veloppement au sein du réseau. « Pour les travaux pratiques, nous sommes accueillis par l’une des ra-dios, Plum’ FM. D’où des frais réduits et un grand avantage pédagogique : les stagiaires travaillent sur du di-rect ! ». Une deuxième session a été organisée en juin 2011, selon le même schéma : Anna Jaouen s’oc-cupe de la communication et de la logistique, et la partie pédago-gique est assurée par le CFPJ, via une convention signée avec le ré-seau. Le dernier stage a eu lieu en
novembre 2011, cette fois-ci avec le concours du Club de la presse de Rennes et de Bretagne, et une formatrice indépendante. Trois jours sur le thème “Flashs infos et journaux”, avec huit stagiaires, dont deux en contrat de pro. « Avec l’Afdas, nous essayons de trouver le meilleur dispositif : plan de forma-tion, DIF, contrat de pro… À chacun sa solution ». Prochains stages : une 2e session “Flashs infos et journaux“ et “Mener une interview”. Brudañ ha Skignañ compte bien signaler cette action sur les ondes bretonnantes. Informations : [email protected] (site portail du réseau Brudañ ha Skignañ).
Questions / réponses Mutualiser des actions de formation
bretagne
Sur la même longueur d’ondes
Mutualisons !
afdas #10 • juillet 2012 • 19
pour les stagiaires, l’échange et la
rencontre avec des professionnels
aux intérêts communs sont
autant de raisons de susciter et /
ou de participer à une action de
formation mutualisée. Pour une
petite structure – soit 92 % des
adhérents de l’Afdas –, qui plus
est, dans un territoire un peu
isolé, c’est une façon d’accéder
à des actions difficiles à mettre
en place de manière individuelle.
Et pour le financement ?Chaque entreprise doit se
rapprocher de l’Afdas pour être
accompagnée et connaître les
possibilités de financement.
Selon le cas et le thème de la
formation, ces actions mutualisées
peuvent être financées sur le
plan de formation de branche,
de l’entreprise, sur des heures de
DIF et même être incluses dans un
parcours de contrat ou de période
de pro. La diversité des situations
fait qu’un examen de la part de
l’Afdas, pour optimiser la prise
en charge, est incontournable !
Comment lancerune action mutualisée ?Une action mutualisée part soit
d’un besoin exprimé par plusieurs
entreprises, qui se rapprochent
de l’Afdas pour la concrétiser,
soit par une offre de l’Afdas, qui
informe de manière individuelle
ou collective, de la possibilité de
se regrouper pour bénéficier d’une
action commune. Dans les deux
cas, il est utile qu’une personne,
côté entreprises, fasse le lien
entre les structures intéressées.
Et ce, pour trouver des dates
communes, un lieu pratique,
et préciser les attentes des uns
et des autres. L’organisme de
formation, ou le formateur si
c’est un indépendant, peut
être trouvé par l’Afdas.
Le parcours de formation “Dé-marche compétences” en Nord-Pas de Calais et Picardie, proposé dans le cadre de l’Adec du spec-tacle vivant, s’adresse aux per-sonnes gérant du personnel au sein des entreprises culturelles. Au menu, 8 modules de 2 jours, à choisir en fonction de ses besoins : politique de formation, rémuné-rations, transmission des savoirs, entretien annuel, recrutement… Véronique Alter, administratrice du Bateau Feu, scène nationale de Dunkerque, a bénéficié de cette formation, achevée en mars der-nier : « Nous sommes habitués à nous réunir, de manière informelle, entre administrateurs, la formation
est l’un des sujets de questionnement récurrents. Lorsque cette initiative autour de la démarche compétences nous a été présentée par l’Afdas, nous avons été une vingtaine à nous lan-cer ». Elle a suivi 3 des 8 modules et a particulièrement apprécié le fait d’échanger entre confrères.
Échanges d’expériences La méthode pédagogique est ba-sée sur les expériences person-nelles des administrateurs, per-mettant à chacun d’apporter sa pierre et de se positionner. « La plupart d’entre nous n’ont pas de formation initiale en ressources hu-maines, aussi nous avons beaucoup appris ». Les formations sont dis-
pensées à Lille, par JL2C, un orga-nisme proposé par l’Afdas. Un lieu unique, un responsable pédago-gique commun, un parcours simi-laire mais néanmoins modulaire, permettent de mutualiser les moyens au service de la vingtaine de structures engagées. « Une fois le groupe constitué et les modalités de prise en charge définies pour cha-cun, le reste suit… », résume Flo-rence Mazin, chargée de mission à l’Afdas Nord-Ouest. Le finance-ment est issu des fonds mutuali-sés dédiés aux formations à la GPEC. « La réflexion est lancée : après cette formation, nous sommes plu-sieurs administrateurs à nous inter-roger sur comment continuer à avancer par rapport à cette dé-marche compétences et l’appliquer à nos structures respectives », conclut Véronique Alter. Informations : [email protected]
nord-pas de calais & picardie
Groupés autour de la démarche compétences
20 • juillet 2012 • afdas #10
Siège social
Île-de-France, Centre, Champagne-Ardenne 66, rue StendhalCS 32016 - 75990 Paris Cedex 20Tél. : 01 44 78 39 39Fax : 01 44 78 39 40
Département entrepriseschargés de missionTél. : 01 44 78 36 [email protected]
Département salariés(BC, CIF, VAE)Tél. : 01 44 78 38 45Fax : 01 44 78 39 61 [email protected]
Département intermittents du spectacleTél. : 01 44 78 38 [email protected]
Unité collecteTél. : 01 44 78 38 38 [email protected]
Est
Alsace, Lorraine 42, rue Jean-Frédéric Oberlin67000 StrasbourgTél. : 03 88 23 94 70Fax : 03 88 23 05 [email protected]
Centre-Est
Rhône-Alpes, Auvergne, Bourgogne, Franche-ComtéEspace Confluence3, cours Charlemagne69002 LyonTél. : 04 72 00 23 00Fax : 04 72 00 22 [email protected]
Sud-Est
PACA, Languedoc-Roussillon, Corse40, boulevard de Dunkerque – BP 7166313566 Marseille Cedex 02Tél. : 04 91 99 41 98Fax : 04 91 91 23 [email protected]
Bureau MontpellierImmeuble Le GenesisParc Eureka – 97, rue de Freyr 34000 MontpellierTél. : 04 91 99 44 83 [email protected]
Ouest
Bretagne, Pays de la Loire, Basse-Normandie227, rue de Châteaugiron 35000 RennesTél. : 02 23 21 12 60Fax : 02 23 21 12 [email protected]
Nord-Ouest
Nord-Pas de Calais,Haute-Normandie, Picardie87, rue Nationale 59000 LilleTél. : 03 20 17 16 80Fax : 03 20 17 16 [email protected]
Sud-Ouest
Aquitaine, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes, Limousin74, rue Georges-BonnacLes Jardins de Gambetta Tour 2 – 33000 BordeauxTél. : 05 56 48 91 80Fax : 05 56 48 91 [email protected]
Les organismes ci-dessous assurent par délégation l’information et la gestion des dossiers Afdas. Les ressortissants des départements et territoires d’Outre-Mer non cités doivent s’adresser au siège social de l’Afdas.
Réunion
OPCALIA RéunionCentre d’Affaires de la Mare5, rue André-Lardy Bât C La Turbine97438 Sainte-MarieTél. : 02 62 90 41 37Fax : 02 62 41 35 [email protected]
Guadeloupe
OPCALIA GuadeloupeImmeuble BravoBP 2393 – Jarry97188 Guadeloupe CedexTél. : 05 90 60 18 25Fax : 05 90 60 18 [email protected]
Martinique
OPCALIA MartiniqueBâtiment les Palmiers CaryotaZA de Bois Quarré97232 le LamentinTél. : 05 96 50 79 31 Fax : 05 96 50 54 [email protected]
Sites des observatoires
prospectifs des métiers
et des qualifications
Observatoire des métiers du spectacle vivantwww.cpnefsv.orgwww.alternance-spectacle.fr
Observatoire des métiers de l’audiovisuelwww.observatoire-av.fr
Observatoire des métiers de la pressewww.metiers-presse.org
Observatoire des métiers de la publicitéwww.metiers-publicite.fr
APDS Organisme collecteur
et répartiteur de la taxe
d’apprentissage
www.apds.frTél. : 01 44 78 38 [email protected]
Plate-forme conseilIndustries techniques de l’audiovisuelInformations pour lessalariés et les employeurs Tél. : 01 44 78 34 09
Contacts
Délégations Afdas
www.afdas.com
Observatoires