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¥ 11 le journal du fonds d’assurance formation des secteurs de la culture, de la communication et des loisirs spectacle vivant, cinéma, audiovisuel, presse & agences de presse, édition, publicité, distribution directe, loisirs Décembre 2012 financements 2013 Les nouveaux plafonds p.07 territoires Tourisme Consolider les acteurs p.16 dossier Formation De l’énergie pour la 2 nde partie de carrière

Journal Afdas#11

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Dossier consacré aux seniors. - Nouvel accord EDEC signé entre l’État, les partenaires sociaux et l’Afdas pour aider les presses quotidiennes régionale et départementale - Le diagnostic et l’accompagnement GPEC - L’ouverture prochaine du nouveau bureau régional Afdas en Midi-Pyrénées - La professionnalisation des acteurs du tourisme

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Page 1: Journal Afdas#11

∞¥11

le j ournal du fonds d ’ a ssurance format ion des sec teurs de l a culture , de l a commun i cat ion e t de s lo i s irsspec tac le v ivant, c inéma , aud iov i sue l , pre sse & agence s de pre sse , éd i t i on , publ i c i t é , d i s tr ibut i on d irec te , lo i s i r s

Décembre 2012 f inancements

2013Les nouveaux plafondsp.07

territoires

TourismeConsolider les acteursp.16

dossier

Formation

De l’énergie pour la 2nde partie de carrière

Observatoires

Page 2: Journal Afdas#11

2 • décembre 2012 • afdas #11

Directrice de la publication

Christiane Bruère-Dawson

Comité de rédaction

Marc André, Diane Galbaud, Kris Ludhor,

Tatiana Maksimovic, Valérie Schaekowiez

Éditeur Atelier Large Design

www.atelier-large.com

Direction artistique : Mathieu Chévara

Réalisation graphique : Laurianne Mariette

Coordination éditoriale : Maylis Gaillard

Rédaction : Christelle Destombes

Photos : Baptiste Lignel / Otra Vista

Illustrations : Clément Charbonnier Bouet

Impression Néo-Typo

Dépôt légal déc. 2012 – N° ISSN 2118-3260

Afdas 66 rue Stendhal

CS 32016 - 75990 Paris Cedex 20

tél. : 01 44 78 39 39 – www.afdas.com

À la Une 3 • Un accord pour amortir le chocD’une branche à l’autre 4• Édition : entretenir le terreau du secteur • Presse : salariés de la presse, qui sont-ils ? 5• Audiovisuel : les formations vedettes • Spectale vivant : pour la prévention des risques• Auteurs : 6 nouvelles formations Décisions 6• Décisions du CA• Alternance : contrat en ligne • Plafonds de prises en charge 2013 7Innovation 8• La situation de compte en ligne

Actualités 3

Seniors, gérer la secondepartie de carrière• Des compétences à faire valoir 10• TF1 chouchoute ses seniors 12• Entretien : Rodolphe Delacroix,auteur de « Si Senior !

» 12

• Témoignages : un nouveau départ 14

Limousin, Bretagne, Poitou-Charente• Soutenir les acteurs du tourisme 16Pays-de-la-Loire • Devenir fauconnier ou meneur de char, c’est possible ! 17Midi-Pyrénées • De la proximité pour la ville rose 18

Tout savoir sur le diagnostic et l’accompagnement GPEC

Dossier 9

Territoires 16

Questions / réponses 18

sommaire¥11

Sur la question de l’emploi des seniors, force est de le constater, la France reste à la traîne de ses voisins. Le taux d’emploi des 50-64 ans, aux alentours de 55 %, demeure toujours inférieur à la moyenne européenne.

Certes, les employeurs s’efforcent de maintenir en activité les salariés de cette tranche d’âge, notamment depuis le lancement des plans seniors dans les entreprises il y a deux ans. Néanmoins, les actions engagées restent souvent en deçà des espérances.

Les prochains contrats de génération permettront-ils d’améliorer les politiques d’emploi des entreprises en faveur des seniors ? Les freins semblent encore puissants, liés aux stéréotypes sur l’âge ; dès 45 ans, un salarié serait considéré comme moins compétitif. Or, pourtant, il n’est souvent qu’à mi-parcours.

Pour préparer la seconde partie de carrière, le bilan de compétences et la formation représentent des leviers essentiels d’employabilité. Notre dossier vous présente les principales pistes, illustrées par un reportage au groupe TF1 et par plusieurs témoignages.

Enfin, cher lecteur, quel que soit votre âge, les équipes de l’Afdas se joignent à moi pour vous souhaiter une très bonne année 2013, sous le signe de l’emploi, des compétences et de l’égalité des chances !

Christiane Bruère-Dawson directrice générale de l’Afdas

éd i tor ia l

Pour l’emploi des seniors

Page 3: Journal Afdas#11

afdas #11 • décembre 2012 • 3

actualitésà la une

Un nouvel accord Edec a été signé entre l’État, les partenaires sociaux et l’Afdas pour aider les presses quotidiennes régio-nales et départemen-tales à traverser la crise. La presse quotidienne régionale souffre durablement : lectorat pa-pier vieillissant, concurrence de l’offre numérique, crise publici-taire… Un accord cadre Engage-ment et développement de l’em-ploi et des compétences (Edec) a été signé entre l’État, les organi-sations patronales (SPQR, SPQD*), syndicales et l’Afdas le 15 no-vembre dernier, afin de répondre aux besoins de formation en presse quotidienne régionale et départementale.

33 millions d’eurospour 3 ansLà, il s’agit d’anticiper « en matière de développement des compétences des salariés et de leur maintien dans l’emploi qu’impose l’environnement économique et technologique dans lequel évoluent les entreprises de la profession ». À l’aide de moyens conséquents : 33 millions d’euros pour trois ans, que l’État s’engage à financer à hauteur de 30 %, la branche et l’Afdas contribuant à

70 %. Pour en bénéficier, les entre-prises de la PQR de + de 300 sala-riés devront avoir signé un accord GPEC dans les trois dernières an-nées. Les autres entreprises de-vront avoir évalué leurs besoins en matière d’emploi et de compé-tences, et avoir réalisé des entre-tiens d’orientation avec les sala-riés susceptibles de suivre une formation.

Des publics prioritairesSont notamment prioritaires les salariés en deuxième partie de car-rière, les plus exposés aux consé-quences des évolutions technolo-giques et économiques et ceux qui « exercent des métiers dont les effec-tifs sont potentiellement en décrois-sance ». Les actions de formation éligibles concernent en particulier les métiers de la rédaction, du pré-presse, de l’imprimerie, du com-merce et de l’informatique. Si elles mettent l’accent sur les nouveaux supports et l’adaptation au pluri-média, elles pourront également permettre d’envisager des recon-versions, limitées à 25 % des dé-penses globales Edec. Grâce à cet accord, les entreprises bénéficie-ront de financements complémen-taires pour leurs formations. L’Af-das reste l’interlocuteur privilégié des entreprises pour l’accompa-gnement dans leur politique RH et des salariés dans toute dé-marche d’anticipation et de main-tien dans l’emploi.

enquête lecteurs

À vous la parole !Depuis juillet 2009, vous êtes

près de 19 000 personnes à

recevoir, trois fois par an, le

journal de l’Afdas. Près de 250

articles, brèves d’information,

interviews ont depuis été

publiés, avec l’objectif de

vous tenir informés des

pratiques et des tendances

de la formation continue.

Ces informations vous sont-

elles utiles ? Sont-elles

accessibles, suffisamment

variées et attractives ?

Pour nous aider à améliorer

ce journal, nous vous invitons

à répondre à notre enquête

de satisfaction. Elle ne vous

demandera que quelques

minutes d’attention.

Deux possibilités pour y répondre :

> si vous êtes utilisateur des

services web de l’Afdas, et

disposez de vos identifiants de

connexion, accédez au formulaire

en ligne à cette adresse :

www.bit.ly/afdas-enquete

> sinon, utilisez le formulaire

papier joint au journal (ce

formulaire peut être photocopié),

ou inscrivez-vous sur le site

pour recevoir vos identifiants

personnels de connexion

(ils seront envoyés sous deux

à trois jours par voie postale).

Nous espérons que vous

serez nombreux à répondre

à cette enquête. Merci de

votre participation.

presse quotidienne

Un accord pour amortir le choc

zoomSyndicat de

la presse

quotidienne

régionale

et syndicat

de la presse

quotidienne

départementale

Page 4: Journal Afdas#11

4 • décembre 2012 • afdas #11

actualitésd’une branche à l’autre

Le Syndicat national de l’édition (SNE) invite les entreprises de l’édition à verser leur taxe d’appren-tissage à l’APDS, qui travail-lera en partenariat avec l’Asfored, afin de favoriser la formation des apprentis dans leur secteur.

epuis 2005, l’Afdas gère la collecte de la taxe d’apprentissage des en-treprises de ses branches pour le

compte de l’APDS*, l’organisme collecteur et répartiteur créé à l’initiative des secteurs du cinéma, de l’audiovisuel et du spectacle vivant. Fin 2012, alors que les secteurs de la presse et de l’édition ont rejoint l’Afdas en début d’année, le Syndicat national de l’édition recommande à ses membres de verser leur taxe d’apprentissage à l’APDS.

Un signal fortC’est un signal fort adressé aux entreprises du secteur. Le SNE, organisation profes-sionnelle des entreprises d’édition, a été à l’initiative de la création de l’Asfored (Association nationale pour la formation et le perfectionnement professionnels dans les métiers de l’édition) dès 1972. Devenu CFA en 1996, l’Asfored est le seul centre à dispenser le BTS édition en alternance. L’APDS a ainsi décidé de nouer un parte-nariat avec l’Asfored pour une meilleure gestion des dossiers. Autrement dit, en

choisissant de verser leur taxe d’appren-tissage à l’APDS, les entreprises démontrent leur attachement à la formation dans les métiers de l’édition. Rappelons que chaque année, avant le 1er mars, les entreprises versent une taxe calculée en fonction de leur masse salariale, destinée à financer l’apprentissage. Cette taxe est reversée aux CFA (“quota”), aux établissements de formation initiale habi-lités à la recevoir (“hors quota”) et aux ré-gions (via le Trésor public). Une entreprise peut cibler un établissement, mais doit passer par un organisme collecteur qui ef-fectuera les versements. Si l’entreprise ne désigne pas d’école ou de CFA, l’APDS re-verse ces budgets aux écoles du spectacle, de l’audiovisuel, de la communication, des loisirs et dorénavant de l’édition. En 2011, 12 575 entreprises ont confié leur contribu-tion à l’APDS, pour un montant de collecte globale de 38 735 000 euros.

Une philosophie mutualisteLa taxe d’apprentissage a été initialement créée, comme son nom l’indique, pour fa-voriser l’apprentissage. Toutes les entre-prises soumises à l’impôt sur les sociétés sont appelées à participer à l’effort de for-mation à travers cette taxe. Récemment, la part reversée aux CFA a été revue à la hausse, au détriment des écoles. Et les entreprises de plus de 250 salariés sont soumises à des contributions supplémen-taires si elles n’atteignent pas un effectif de 4 % d’alternants. Un objectif qui sera relevé à 5 % d’ici à 2015.

taxe d’apprentissage

Entretenir le terreau du secteur de l’édition

clic !www.apds.fr

Page 5: Journal Afdas#11

afdas #11 • décembre 2012 • 5

presse

Salariés de la presse, qui sont-ils ?En 2010, près des 3/4 des salariés travaillent dans des grands groupes, alors que le secteur* rassemble en majorité des petites entreprises (60 % ont moins de 10 salariés). La presse maga-zine et la PQR emploient le plus de personnes (30,5 % et 24,2 %). Les hommes restent majori-taires (52,1 %), mais les femmes représentent plus de la moitié des nouvelles recrues (53 %).

auteurs

Six nouvelles formationsLe dispositif de formation profes-sionnelle proposé aux auteurs de l’écrit et du livre en Île-de-France*, financé par la Région, le Motif, l’Afdas et deux sociétés d’auteurs, compte de nouvelles formations :

- Négocier un contrat d’éditeur dans le domaine du livre (orga-nisme de formation : Agecif).

- Dossiers de subventions et rési-dences. Approches du partenariat public (Agecif).

- Réaliser un site web de présen-tation sans programmer avec Adobe Muse (Gobelins).- Écrire une adaptation pour la radio (Aleph). Deux formations vont se dérouler prochainement :

- Gestion de sa photothèque numé-rique (Gobelins).

- Conduire une recherche docu-mentaire sur l’univers du polar (Agecif).

audiovisuel

Les formations vedettesL’Afdas a réalisé une enquête sur le plan de formation de branche auprès des employeurs et salariés permanents des entreprises du secteur de l’audiovisuel, ayant bénéficié de prises en charge de stages entre janvier 2011 et juin 2012. Il en ressort que les forma-tions techniques sont plébiscitées, notamment celles ayant trait à la

TV haute définition, suivies par les approfondissements en ges-tion (management de la diversité, risques psychosociaux...), et tech-niques du Web. En ce qui concerne les domaines de formation souhaités, 73 % des thèmes cités sont inscrits dans le plan de formation de branche 2011-2012.

spectacle vivant

Pour la prévention des risquesCMB, service interentreprises de santé au travail, publie un guide consacré à la prévention des risques pour les métiers de la musique et du chant. Concret et accessible, cet outil invite les pro-fessionnels du spectacle à s’inter-roger sur leur parcours profes-sionnel et à réfléchir à l’impact de leur activité sur leur santé. Troisième guide de la collection, après ceux dédiés à la danse et aux arts du cirque, il est dispo-nible en version interactive.*

Des guides, des stages et un certificatRappelons que l’Afdas propose des stages collectifs sur la pré-vention des risques dans le spec-tacle vivant (www.stages.afdas.com). En outre, un nouveau cer-tificat de compétences profes-sionnelles vient de voir le jour, qui introduit aux fondamentaux de la prévention des risques dans le spectacle vivant. Il s’agit d’identifier les risques liés aux activités du spectacle, de sensi-biliser les différents acteurs à engager les actions de prévention appropriées. Cette formation d’une durée d’un jour, à destina-tion des artistes et techniciens et des personnels administratifs, est validée par un certificat, après un examen final.

clic !bit.ly/

afdas-auteur

clic !bit.ly/

afdas-guides

clic !Observatoire

de la presse

www.metiers-

presse.org

Page 6: Journal Afdas#11

6 • décembre 2012 • afdas #11

actualitésdécisions

conseil d’administration

Décisions 2013Congé bilan de compétencesSelon les dispositifs légaux, cinq ans d’expérience professionnelle sont demandés aux candidats au congé bilan de compétences de niveau bac+2 ou infra. Mesure spécifique à l’Afdas : tous les autres candidats doivent jus-tifier de huit ans d’activité professionnelle.

TutoratLes coûts liés à la fonction tuto-rale sont remboursés si, et seule-ment si, les tuteurs concernés ont suivi une formation tuteur (entiè-rement prise en charge par l’Af-das). Cette mesure concerne tous les secteurs, y compris la presse écrite, les agences de presse et l’édition, jusqu’ici exclues par dérogation.

Plafonds deprises en chargeLes plafonds de prises en charge Afdas au titre de la profession-nalisation vont baisser à partir de janvier 2013. Ils reviennent au niveau de 2011, après une aug-mentation provisoire en 2012 grâce aux réserves des nouveaux secteurs ayant rejoint l’Afdas (voir détails p. 7). La branche de l’édi-tion est la seule qui conserve le même plafond pour 2013. Avant de rejoindre l’Afdas, ce secteur n’avait pas mis en œuvre les ac-tions prioritaires au titre du DIF et leur utilisation par les entre-prises reste encore relativement méconnue.Les plafonds de prises en charge Afdas au titre du plan de forma-tion des entreprises de moins de 10 salariés diminuent également,

en raison d’une trésorerie insuf-fisante. Cette baisse concerne uni-quement les entreprises avec une masse de salaires annuelle supé-rieure à 20 000 euros.

Taux de contribution au FPSPP*En 2013, sur les salaires versés en 2012, 13 % du montant global de la participation des entreprises au développement de la formation professionnelle continue de-vraient être reversés directement par les Opca et Opacif, dont l’Afdas, au Fonds paritaire de sé-curisation des parcours profes-sionnels (FPSPP). Après la propo-sition unanime des partenaires sociaux, ce taux de 13 % doit en-core être confirmé par le gouver-nement dans un arrêté ministériel à paraître au Journal officiel.

Le portail de l’alternance*, lancé par le gouvernement, offrait déjà une dématéria-lisation des formulaires Cerfa des contrats d’appren-tissage et de professionna-lisation. Une nouvelle fonc-tionnalité permet désormais aux candidats, entreprises et organismes de formation de remplir conjointement le contrat d’alternance en ligne. Chacun remplit les

informations du contrat qui le concernent, à commencer par l’entreprise. Le candidat et l’organisme de formation sont prévenus par mail de la démarche à suivre. Une condition : disposer d’un espace personnel sur le site. En outre, le portail permet d’accéder aux offres de for-mation disponibles, et inclut une bourse des offres d’em-ploi en alternance. Les en-

treprises y trouveront quant à elles toutes les informa-tions disponibles pour ini-tier une démarche de recru-tement en alternance, de l’accompagnement juri-dique aux explications sur les exonérations de charges sociales ou la désignation d’un tuteur. Bref, des outils pour les entreprises, des ser-vices pour les jeunes et les demandeurs d’emploi.

alternance

Contrat en ligne clic !bit.ly/

afdas-alternance

clic !www.fpspp.org

Page 7: Journal Afdas#11

afdas #11 • décembre 2012 • 7

Plafonds de prises en charge 2013

Plafonds horaires tous dispositifsLangues, outils bureautiques, formations à distance, formations universitairesToute autre formationBilans de compétences

p 40 euros / heurep 60 eurosp 1800 euros / 24 heures

Plafonds de durée DIFBranches spectacle vivant et publicité : languesBranche spectacle vivant : langues des signes

p 35 h maximum par an et par salariép 40 h maximum par an et par salarié

Des durées minimales sont prévues selon les branches d’activité, la taille des entreprises et l’âge des bénéficiaires.Consultez le détail sur www.afdas.com/employeur/financements/plafonds

Plafond inchangé depuis la dernière publication de ce tableau (Afdas#10, juillet 2012)

Plafond modifié, en baisse Nouveau plafond

Plafonnement des coûts horaires : plan de formation des entreprises de moins de 10 salariés, DIF prioritaires et périodes de professionnalisation

branche professionnelle

dif prioritaires et périodes de professionnalisation(hors formations rncp et cqp (1) )

plan de formation de branche

plan de formation des entreprises de moins de 10 salariés

audiovisuel

2 000 € + 85 %de la contribution “professionnalisation” (2)

3 000 € + 130 %de la contribution “plan de formation de branche” (2)

De 1 100 à 3 550 €, selon la masse salariale

distribution de films

3 000 € + 100 % de la contribution “professionnalisation” (2)

5 000 € + 200 %de la contribution “plan de formation de branche” (2)

De 850 à 2 400 €, selon la masse salariale

édition (livre)

5000 € + 135 % de la contribution “professionnalisation” (2) Non concerné

De 950 à 3 100 €, selon la masse salariale

édition phonographique

2 000 € + 85 %de la contribution “professionnalisation” (2) Non concerné

De 950 à 3 100 €, selon la masse salariale

exploitation cinématographique

3 000 € + 100 % de la contribution “professionnalisation” (2)

2 000 € + 110 % de la contribution “plan de formation de branche” (2)

De 850 à 2 400 €, selon la masse salariale

loisirs

3 500 € + 80 % de la contribution “professionnalisation” (2)

2 500 € + 160 %de la contribution “plan de formation de branche”

De 950 à 3 100 €, selon la masse salariale

presse

3 000 € + 130 %de la contribution “professionnalisation” (2) Non concerné

De 950 à 3 100 €, selon la masse salariale

publicité et distribution directe

3 000 € + 100 %de la contribution “professionnalisation” (2) Non concerné

De 1 200 à 4 050 €, selon la masse salariale

spectacle vivant

1 500 € + 110 %de la contribution “professionnalisation” (2)

1 500 € + 130 % de la contribution “plan de formation de branche” (2)

De 1 200 à 4 050 €, selon la masse salariale

(1) Répertoire national des certifications professionnelles ; Certificat de qualification professionnelle

(2) Contribution 2013 au titre des salaires versés en 2012. Voir détails sur www.afdas.com/employeur, rubrique “taux de contribution”.

Page 8: Journal Afdas#11

8 • décembre 2012 • afdas #11

actualitésinnovation

Les utilisateurs du site de l’Afdas l’ont remarqué depuis le 12 no-vembre. La connexion sur le site de l’Afdas, qui leur donnait déjà accès aux demandes de finance-ment en ligne et aux déclarations de salaires, fait maintenant apparaître deux nouveaux ser-vices : les situations de comptes et les historiques détaillés des financements.Testées et approuvées fin octobre par une vingtaine d’entreprises volontaires, les deux applications sont désormais accessibles à tous. Deux conditions pour y accéder : disposer d’un mot de passe indi-viduel et avoir obtenu l’habilita-tion d’accès à ces données (lire ci-dessous).Les principales fonctionnalités : accéder à une synthèse constam-ment à jour des budgets dispo-nibles, consulter l’état de finan-

cement des dossiers, le récapitu-latif détaillé des stages et des stagiaires. Outre les indispen-sables possibilités de filtrage et les nombreux liens pour naviguer parmi les données, des exporta-tions peuvent être effectuées pour procéder à des analyses dans Ex-cel. Fonctionnalité notable : il est possible de déterminer quelles colonnes exporter et les tris et filtrages effectués sur le site s’ap-pliquent aux données exportées. Les fichiers proposés à l’export sont ainsi prêts à l’emploi !

Un accès multi-comptes, à portée de clicLes personnes qui disposaient de droits d’accès à plusieurs entre-prises conservent leurs droits multi-comptes pour l’accès aux nouveaux services, avec en plus, le cas échéant, la possibilité de

visualiser les comptes de manière consolidée. Pour cela, un nouveau système de navigation a été mis en place, permettant d’avoir une vue d’ensemble de l’organisation du groupe et des éventuelles consolidations et ce, sans perdre le fil de la navigation dans les services. Pour l’heure, seules les données 2012 sont accessibles. Dès le 1er janvier 2013, les données de l’année N-1 (soit celles de l’année 2011) seront également consul-tables. Et le service continuera de s’enrichir dans les prochains mois : segmentation plus fine des dépenses, indicateurs divers, améliorations des possibilités de filtrage... Une page de suivi vous permet d’être tenu informé des avancées au fil de leurs mises en ligne et des développements prévus*.

www.afdas.com

La situation de compte en ligne

Le mot de passe fourni lors de l’enregistrement ini-tial sur le site donne accès aux services déclaratifs : demande de financement et déclaration de salaires. Les nouveaux services de consultation de comptes et d’historiques nécessitent d’obtenir une habilita-tion supplémentaire, qui doit également être deman-dée en ligne (en accédant aux nouveaux services).

Cette demande est alors transmise soit à la personne habilitée dans l’entreprise à gérer les droits d’accès (si elle est identifiée par l’Afdas), soit à l’assistant formation Afdas (les demandes sont en général trai-tées en moins de 2 jours). En cas de validation, le demandeur est notifié par email et peut accéder aux services avec son mot de passe habituel.

clic !Suivi des

développements

www.bit.ly/

afdas-11-02

Un accès restreint aux personnes habilitées

Deux services majeurs viennent de voir le jour sur le site de l’Afdas : les situations de comptes et les historiques des financements. Ces deux services, très attendus par les entreprises, ont fait l’objet de soins particuliers.

Page 9: Journal Afdas#11

Parcours de formation, en avant les seniors ! à mi-parcours de sa vie professionnelle,

comment envisager la suite ? salariés

et drh partagent des questions sur la

seconde partie de carrière. éléments

de réponses : formation pour les uns,

gestion de compétences pour les autres…

afdas #11 • décembre 2012 • 9

p. 10

seconde part i e de c arr i ère des compétences à fa ire valo ir

p. 14

t émo ignages un nouveau départ

p. 12

reportage tf 1 chouchoute se s sen iors

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dossier seniors

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Page 10: Journal Afdas#11

10 • décembre 2012 • afdas #11

dossier seniors

Les seniors deviendraient-ils la nouvelle priorité des DRH ? Alors que la France est à la traîne, avec un taux d’emploi des 50-64 ans de 54,7 % en 2011, contre une moyenne de 61,2 % dans les autres pays de l’OCDE*, plusieurs signaux viennent confirmer le nouvel inté-rêt qu’on leur porte. Ainsi, une étude publiée en octobre par France Retraite et le cabinet de communication Add’if révèle que pour 49 % des DRH, le maintien dans l’emploi des plus âgés de-vient une priorité pour leur entre-prise… Et 24 % des DRH estiment que recruter des seniors est une priorité, alors qu’ils n’étaient que 11 % à le penser en 2011*. Les se-niors auraient-ils enfin gagné leur légitimité, fait preuve de leur ir-remplaçable expérience, ou béné-ficient-ils du contexte législatif qui a repoussé le départ de l’âge légal à la retraite et contraint donc les entreprises à s’adapter à la donne ?

En tout état de cause, le débat a été réactivé par la proposition de loi sur le “contrat de génération”, dont l’examen a débuté en dé-cembre, qui présente l’avantage d’encourager la collaboration des générations, en liant recrutement d’un jeune à maintien dans l’em-ploi des seniors.

Cette annonce, et celle de la fin précipitée des plans seniors, adoptés en 2009 et qui arrivent à leur terme fin 2012, est égale-ment l’occasion d’un premier bi-lan. Toujours selon l’étude France Retraite-Add’if, si 53 % des entre-prises ont mis en place un plan d’action et 47 % un accord d’en-treprise, 20 % des DRH estiment que leur initiative en faveur des seniors a été “médiocre” et ont envie d’aller plus loin. Un bilan partagé par l’OCDE qui estime que les mesures prises en France pour améliorer les perspectives de l’emploi des seniors en France ont été de “faible ampleur” et n’ont pas atteint tous leurs objectifs.

seconde partie de carrière

Des compétences à faire valoirDès 45 ans, les sala-riés entrent dans la catégorie des “seniors”. Selon les stéréotypes en vigueur, ils seraient mal formés aux nou-velles technologies et peu adaptables… Pourtant des leviers existent pour dévelop-per leur employabili-té, booster leur moti-vation et mettre fin aux clichés.

Page 11: Journal Afdas#11

afdas #11 • décembre 2012 • 11

Ainsi, s’agissant de l’accès à la formation : « On constate toujours que le taux d’accès à la formation des salariés varie largement selon l’âge et la catégorie socioprofession-nelle, les cadres et les plus jeunes accédant davantage à la formation que les ouvriers et les seniors. »

Pourtant, l’adaptation des com-pétences des salariés et l’entre-tien de leur “employabilité” est un facteur clé du maintien dans l’emploi. Les salariés qui ne bénéficient pas de formations régulières sont les plus fragiles en cas d’évolution rapide des métiers, comme c’est le cas pour les métiers des branches de l’Afdas, qui doivent s’adapter à la nouvelle donne nu-mérique. Et le législateur a prévu des dispositifs incitatifs : ainsi, les seniors sont systématique-ment éligibles à la période de pro., l’entretien de seconde partie de carrière a été mis en place pour booster leur projection dans l’ave-nir (cf. encadré). Les seniors sont également prioritaires dans les

accords signés par les branches, avec un objectif de 35 % des se-niors bénéficiaires en 2012 et 37 % pour 2013.

Autant de signaux en faveur de la formation, pour des seniors bien dans leur emploi. La GPEC est également un outil à disposition des DRH (voir. p 19), qui peut notamment permettre d’anticiper le départ des baby-boomers et assurer les transitions professionnelles. Comme en té-moigne l’expérience de TF1 (voir. p 12), les techniciens de l’audio-visuel disposent d’une expérience et d’une technicité qu’il serait désastreux de voir disparaître. À cet égard aussi, l’outil du tutorat, qui dans les métiers de l’Afdas ne saurait être limité à la catégorie des seniors, peut se révéler per-tinent. De quoi réfléchir en-semble, salariés comme DRH, afin d’aménager au mieux cette se-conde partie de carrière. Car les seniors sont encore là pour longtemps, avec l’allongement de l’espérance de vie et celui des carrières…

clic !www.bit.ly/

afdas-ocde

clic !www.bit.ly/

afdas-etude

le savez-vous ?

La loi du 29 novembre 2009

relative à l’orientation et à

la formation précise, pour

les entreprises d’au moins

50 salariés, que l’entreprise

doit organiser dans l’année

qui suit le 45e anniversaire du

salarié, un entretien professionnel

au cours duquel il l’informe,

notamment sur ses droits d’accès

à un bilan d’étape professionnel,

à un bilan de compétences ou

à une action de professionnali-

sation.

Page 12: Journal Afdas#11

12 • décembre 2012 • afdas #11

dossier seniors

le point de vue de l ’expert

“Il faut un engagement de la société tout entière”Quelle est la spécificité de l’emploi des seniors en France ?L’absence de marché de l’emploi ! Perdre son emploi après 50 ans est vécu comme une catastrophe, avec la quasi-impossibilité de revenir dans le circuit des grandes entreprises, d’être condamné à l’auto-entreprenariat, au management de transition, à la création d’entreprise, ou à devenir consultant indé-pendant. Cela suscite des comportements très an-xiogènes dans l’entreprise, les seniors s’accrochent à leur poste, il n’y a pas assez de fluidité, de mobilité. Les cadres peuvent en théorie travailler plus long-temps, mais pour les autres, aux métiers pénibles, s’y ajoute une vraie usure. Comme on n’a pas anti-cipé le problème en envisageant des solutions alter-

natives, on les retrouve en fin de carrière dans des situations bloquées…

Pourtant, il existe l’entretien de seconde partie de carrière…Seules 18 % des entreprises le pratiquent ! On a de-mandé aux entreprises de mettre en place des plans seniors. Que ce plan tienne sur un timbre poste ou soit un document élaboré, il n’y a pas de contrôle sur la pertinence, la mise en œuvre des mesures. Certes, il n’est pas souhaitable que l’État contrôle les entre-prises, mais il y a un besoin de les sensibiliser au fait qu’elles détruisent de la valeur en n’entretenant pas l’employabilité des seniors. Si on ne lutte pas contre les stéréotypes, si on ne comprend pas l’intérêt éco-nomique de maintenir les seniors en activité, les entreprises ne vont pas changer. Cela passe par de la communication, de la sensibilisation et la mobili-sation à tous les niveaux des responsables (élus, ad-ministrations, décideurs locaux, chambres de com-merce, groupements d’entreprises…), afin de faire comprendre aux entreprises l’intérêt d’avoir un équi-

Rodolphe

Delacroix,

directeur du

département

communication

et conduite du

changement,

cabinet Towers

Watson, auteur

de Si senior !

Travailler plus

longtemps

en entreprise,

c’est possible.

(Édition Lignes

de repères)

Au sein du groupe TF1, « il n’y a pas de conflit de génération. Mais l’importance d‘accompagner davan-tage la seconde partie de carrière a été évoquée », relate Jean-Pierre Cerles, responsable formation. Le

plan seniors, mis en œuvre, montre de premiers résultats en-courageants quant au maintien dans l’emploi de ses + de 50 ans. Ainsi, le groupe TF1 comptait, en 2009, 185 seniors de + de 50 ans,

parmi les 3 700 collaborateurs ré-partis dans la vingtaine de filiales. En 2012, ils sont 223. Un succès, obtenu par la déclinaison de trois domaines d’action : développe-ment des compétences, qualifica-tions et accès à la formation ; anti-cipation de l’évolution des car-rières professionnelles ; transmis-sion des savoirs et des compé-tences par le tutorat.Concernant le premier volet, l’objectif était d’augmenter de 5 % le nombre de salariés de + de 50 ans accédant à un dispositif de formation. Prioritaires pour les périodes de pro., l’accès à la VAE

reportage

TF1 chouchoute ses seniorsLe plan seniors du groupe TF1, signé avec les partenaires sociaux en 2009, a opté pour le maintien des plus de 50 ans dans l’emploi.

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afdas #11 • décembre 2012 • 13

libre des âges, qu’investir dans les compétences à tout âge permet d’avoir des seniors performants. Mais au cours des trois dernières années, seuls 20 % des plus de 50 ans ont eu accès à une formation…

Que préconisez-vous ?La politique de formation de l’entreprise doit être volontariste et s’articuler entre la gestion prévision-nelle des emplois et des compétences, la formation et la mobilité. Le terme clé, c’est “compétences” : de quelles compétences aurais-je besoin dans trois ans en fonction de mes priorités stratégiques ? Des métiers périclitent, d’autres apparaissent, des compétences sont transférables, comment faire pour accompagner les collaborateurs pour passer de l’un à l’autre ?

La GPEC n’est pas bien comprise par les DRH ? Il y a deux problèmes : une difficulté à anticiper l’évolution et à convaincre les managers de lâcher certaines personnes dont elles sont pleinement sa-tisfaites, mais dont l’intérêt serait d’évoluer. Il faut

éviter les pratiques qui empêchent la mobilité. La DRH est l’interface entre la direction générale et les managers, elle doit jouer un rôle d’orchestration pour traduire la stratégie en emplois et convaincre les managers de suivre. C’est peut-être sur ce point que les choses font défaut.

Que pensez-vous du contrat de génération ?L’idée est bonne d’associer les âges, mais ce qu’on sait du dispositif n’incite pas à l’optimisme, comme les aides limitées aux entreprises de moins de 300 sala-riés. Surtout, le contrat de génération semble devoir remplacer le plan seniors, alors que ce dernier com-prenait six volets (développement des compétences, pénibilité, employabilité, recrutement, etc.), la trans-mission des compétences vers les plus jeunes n’étant qu’un de ces six volets. Il y a un risque de recul en matière d’accompagnement des seniors. Les entre-prises auraient intérêt à remettre leur stratégie RH à plat pour mieux gérer la diversité des âges et être plus modernes que paternalistes.

et aux bilans de compétences, les seniors peuvent utiliser leurs heures de DIF par anticipation dès 55 ans. 354 seniors ont ainsi béné-ficié de 7 000 h de formation, tous dispositifs confondus. 149 ont uti-lisé leurs heures de DIF, 5 ont ac-cédé au bilan de compétences, 2 ont bénéficié d’une VAE. C’est surtout à l’occasion du volet

“anticipation de l’évolution des car-rières” que TF1 a innové. Pour aider les salariés à préparer l’en-tretien de seconde partie de car-rière, une journée de réflexion

“nouveau regard sur son parcours professionnel” a été proposée aux

+ de 45 ans, à l’extérieur de l’en-treprise. Les salariés de métiers différents sont appelés à se pro-jeter, à explorer leurs besoins et à identifier leur stratégie de réus-site. Au confluent entre les besoins de l’entreprise, leur expérience et leur identité, se dessine un projet d’avenir. Trente-trois participants (de 45 à 57 ans) ont profité de cette formule : « J’en ressors motivé pour agir » ; « une prise de conscience pro-metteuse » ; « la possibilité d’amélio-rer mon présent pour mieux appré-hender l’avenir ». « C’est sur la base du volontariat, précise J-P. Cerles. Et c’est très intéressant de constater

que onze personnes qui ont suivi cette journée la complètent par un bilan de compétences. Depuis, cinq ont mis en œuvre leur projet ». Quant au tutorat, l’accord place les seniors en première ligne : il s’agit de parvenir à 30 tuteurs seniors fin 2012 (14 fin 2011). For-més depuis deux ans, les tuteurs offrent un soutien individuel et sur la durée aux étudiants, contrats d’alternance, nouveaux CDI. Et si le tutorat ne relève pas exclusivement des seniors, pour les métiers traditionnels de la TV, le lien expérience/qualité/tutorat reste indéniable.

Le groupe incite les seniors à réfléchir sur leur parcours professionnel.

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dossier seniors

témoignages

Un nouveau départc’était le moment de suivre une formation. L’Afdas m’a accompa-gnée pour faire mon CV et remplir un dossier de CIF. J’ai opté pour une licence professionnelle “Ges-tion des ressources documentaires et base de données, spécialisation audiovisuel”. Grâce aux bilans de compétence, je savais qu’il me fal-lait acquérir un diplôme reconnu et je voulais également élargir le domaine dans lequel je travaillais, pour conserver le réseau et parce que je jugeais mes compétences transférables. Mon CIF a été ac-cepté, je suis entrée en formation, j’ai fait mon stage chez Gaumont Pathé Archives et obtenu mon di-plôme en décembre 2011. Mais le problème, c’est que la reconver-sion des “seniors” est un vrai par-cours du combattant. J’ai envoyé plus d’une centaine de lettres, et n’ai été que peu reçue en entretien. J’ai effectué quelques vacations de documentaliste-recherchiste pour des films d’archives, mais je ne décroche pas de contrat ! Dans ma promotion, seuls les moins de 38 ans ont trouvé un CDD, qui pour certains d’entre eux débou-chera sur un CDI. Pourtant, je n’ai pas choisi cette formation au ha-sard ni sans réfléchir : il y avait un vaste projet européen de numéri-sation des données… Aujourd’hui, malgré toutes les difficultés que je rencontre, je continue à croire que la reconversion profession-nelle des seniors est possible ! »

geneviève boulestreau, 51 ans

Couturière lyrique propose des ateliers « Je suis chanteuse lyrique depuis vingt ans, essentiellement pour l’ensemble de chœur Accentus. Nous, chanteurs, avons conscience que, passé 50 ans, nous aurons moins d’activité, avec le jeunisme ambiant en France ; alors que l’on est en pleine possession de ses moyens vocalement et qu’on a l’expérience du collectif… Donc, je me suis un peu préparée. J’ai souvent enseigné au cours de ma carrière, et je ne me voyais pas finir professeur de chant. Je savais qu’il me fallait trouver un métier pour les vingt prochaines années.

anne bourc i er , 5 2 ans

Fraîchement diplômée, recherche CDI « J’étais chef opérateur de prise de son dans l’audiovisuel et j’ai vrai-ment ressenti un coup d’arrêt bru-tal avec la décision en 2008 de supprimer la publicité sur les chaînes de télévision publique après 20 h… qui a eu des réper-cussions sur tout l’audiovisuel. En l’espace de six mois, il n’y avait quasiment plus de travail. Cela faisait un moment que je réflé-chissais à un projet de reconver-sion : j’ai fait deux bilans de com-pétence en dix ans, une validation des acquis professionnels, tenté des reconversions. J’ai pensé que

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témoignages

Un nouveau départfrançoise rechaussat, 49 ans

Un nouveau poste via la mobilité interne« Cela fait vingt-trois ans que je travaille dans le même groupe (Aegis Media). J’étais chargée de budgets pour le média affichage et après ces nombreuses années au commercial, j’ai ressenti une sorte d’essoufflement, l’envie de faire autre chose, plus tourné vers l’écoute et l’humain… Vers 45 ans, j’ai commencé à réflé-chir à mon avenir professionnel. Au sein de mon groupe, il y a une vraie politique de mobilité in-terne. Ma DRH savait que je sou-haitais évoluer et m’a parlé d’un poste d’assistant formation. J’ai postulé, je me suis plongée dans les livres traitant de la formation professionnelle… J’ai eu la chance de bénéficier avant la prise de fonction d’un appui clé de la part de ma collègue qui quittait son poste : une demi-journée par semaine, elle m’a ini-tiée au b.a.-ba du métier… Un accompagnement terrain qui a précédé une formation sur les bases de la fonction d’assistant de formation : maîtrise du cadre juridique et fiscal, présentation des dispositifs, gestion des bud-gets, etc. Cette formation, gérée

par l’Afdas, entrait dans le cadre du plan de formation de l’entre-prise. C’est une bonne base, mais je pense qu’il faut un cycle d’une année entière pour bien connaître l’univers et toutes les étapes de la formation professionnelle. J’ai pris le poste en août 2011, je suis ravie de m’être posé les bonnes questions et d’avoir eu cette opportunité en interne. C’est un vrai challenge, j’ai déployé des efforts pour prendre mon nouveau poste, mais les résultats sont très positifs.

Or, depuis que je suis toute jeune, je couds. J’ai réalisé plusieurs de mes costumes de scène, j’adore transformer des vêtements ou des objets pour la décoration inté-rieure. C’est bien simple : quand je ne chante pas, je couds ! Je me suis renseignée, d’abord en contactant des amies costumières de théâtre, pour voir quelles com-pétences techniques me man-quaient. Et l’idée a germé de créer des ateliers, comme des “cafés couture”, à la carte, sans qu’il soit nécessaire de s’inscrire pour une année. J’ai rencontré une chargée de mission à l’Afdas qui m’a aidée pour monter mon dossier de CIF, écrire une lettre de motivation, y voir clair dans mon projet. Le ser-vice documentation m’a envoyé une liste d’écoles et j’ai opté pour une formation modulaire à For-mamod, sur trois modules (patro-nage, moulage et montage). J’ai vraiment eu la chance de pouvoir être prise en charge et formée pen-dant sept mois, je me suis donnée à fond pour réussir, car chaque module était sanctionné par un examen. Un peu stressant, à notre âge, de retourner sur les bancs de l’école. Mon projet mûrit : je suis accompagnée par Pôle emploi sur des mini-formations sur la créa-tion d’entreprise, par exemple. Mais je pense tester la formule en proposant des ateliers dans une association de loisirs avant de sauter le pas. »

À une étape clé de leur carrière, trois professionnelles relatent leur envie de rebondir et leur cheminement, parfois difficile, pour réussir dans leur nouvelle activité.

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territoires

Comment mieux professionnaliser les sala-riés du tourisme, qui relèvent de plusieurs branches professionnelles ? L’Afdas s’y emploie, en lien avec les conseils régio-naux et les branches professionnelles.C’est le Limousin qui a été précurseur de cette initiative, en participant depuis deux ans au plan régional de professionnalisa-tion en faveur des acteurs du secteur. Dé-sormais, deux autres régions se lancent dans ce type de rapprochement, entre les conseils régionaux, les représentants des branches et les Opca. L’objectif est de conso-lider et pérenniser les emplois, notamment via la formation. Et, de façon inédite, les différentes branches concernées (hôtelle-rie-restauration, loisirs, hôtellerie de plein air, etc.) s’associent pour mutualiser leur offre de formation.

Des compétences transversalesC’est ainsi qu’en Bretagne, un contrat d’objectifs emploi-formation a été signé en juillet dernier, déclinant plusieurs axes

de travail : réaliser un état des lieux em-ploi-formation en Bretagne, accompagner et anticiper les évolutions du secteur, sécuriser les parcours de formation et les trajectoires professionnelles. La réflexion en est à ses débuts, les partenaires orga-nisent la mutualisation de l’offre de for-mation pour 2013, avec l’objectif commun de développer des compétences transver-sales telles que les techniques d’accueil et d’animation, la vente, les langues étrangères, la connaissance de l’environ-nement touristique et l’entretien des infrastructures,En Poitou-Charentes, une réflexion simi-laire est en cours, pour participer à un plan régional de formation des acteurs du tourisme, dont le secteur des loisirs. Là encore, la volonté politique est forte de professionnaliser les salariés en mutuali-sant des moyens entre le comité régional de tourisme, les branches et les Opca. L’Afdas planche d’ores et déjà sur une offre de formation, qui sera dévoilée au premier trimestre 2013.

agenda régional

Sud-EstL’Afdas participe aux rendez-

vous professionnels du spectacle

2012/2013 organisés par l’Arcade :

www.arcade-paca.com

Le Thor : mardi 29 janvier 2013

(en partenariat avec Arts vivants

en Vaucluse), de 14 h à 18 h,

à l’Auditorium

Nice : vendredi 8 février 2013

de 14h à 18h, au Théâtre

national de Nice

Aix-en-Provence :

mardi 12 mars 2013

de 14h à 18h, à l’Arcade

Infos : [email protected]

Île-de-FranceRéunions d’information pour

les bénéficiaires de CDD dans

les secteurs couverts par l’Afdas.

Objectif : les renseigner sur les

possibilités de financement

Afdas à l’issue de leur contrat

de travail.

Public : personnels en CDD

Date : 7 janvier 2013 de 10h

à 12h30

Lieu : Paris

Inscriptions : www.afdas.com

Nord-Pas de CalaisLes entreprises de l’image sont

conviées à une réunion “recrute-

ment et formation“ à Plaine

Images, le site régional d’excel-

lence économique dédié à l’image.

Date : 9 janvier 2013 à 9h

Lieu : Plaine Images, Tourcoing

Infos : [email protected]

salons nationaux

SIEL, Paris4-6 février 2013

www.siel-expo.com

Salon du livre, Paris16-19 mars 2013

www.salondulivreparis.com

provence-alpes-côte d’azur

Culture Marseille Provence 2013L’Afdas Sud-Est et le Conseil régional PACA cofinancent un programme de formation, pour tous les opérateurs et professionnels engagés dans la préparation et l’organi-sation de l’année de la Capitale euro-péenne de la culture “Marseille Provence 2013”. Six actions de formations sont pré-vues : organiser un événement culturel ; dynamiser sa communication et sa pro-

motion via le web ; la distribution de l’énergie dans le spectacle vivant (en dé-cembre 2012) ; accueillir tous les publics : qualité, sécurité, égalité d’accès ; appli-quer les fondamentaux juridiques ; le plan de prévention adapté au spectacle vivant ; engager des collaborateurs et sécuriser l’embauche dans le spectacle et l’évène-mentiel.

l imousin, bretagne, poitou-charentes

Soutenir les acteurs du tourisme

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afdas #11 • décembre 2012 • 17

Consacré meilleur parc de loisirs du monde par le prestigieux Thea Classic Awards en 2012, le Puy du Fou est reconnu pour la qualité et l’unicité de son offre. Le Grand Parc situé en Vendée, qui compte 103 salariés perma-nents, recrute chaque année des saisonniers fauconniers ou me-neurs de chars, une discipline autrefois olympique ! Et les ac-cueille en les formant.

Des contrats de pro. inéditsJusqu’à très récemment, le Puy du Fou* formait en interne ses nouvelles recrues. En 2011, cette procédure de recrutement a été formalisée en utilisant le disposi-tif du contrat de pro. Avec l’aide de l’Afdas, le Puy du Fou a élaboré des fiches de poste et défini des parcours de formation adaptables à chaque candidat. Un fauconnier débutant pourra ainsi gagner des galons, grâce au contrat de pro-fessionnalisation dispensé en in-terne, à l’Académie de fauconne-rie du parc. Le but, devenir fau-connier confirmé, capable de gé-rer aussi bien les spectacles que les coulisses tout en s’occupant des 500 rapaces vivant à l’année au Puy du Fou (l’Académie s’est notamment engagée dans une démarche de réintroduction des rapaces dans la faune). Devenir meneur de char, un mé-tier d’art qui ne dispose d’aucune formation, est l’autre possibilité des contrats de pro. internes. On ne peut pas vraiment s’improviser Ben Hur, et trois ans de formation sont jugés nécessaires pour mener

à bien un quadrige, un char tiré par quatre chevaux… « Le contrat de pro. est vraiment pertinent dans les secteurs où il n’existe pas de for-mation, souligne Arnould Béthery, le DRH du parc. Il permet de valo-riser une première expérience comme de confirmer ceux qui dis-posaient déjà d’un capital. »

Une dynamique de tutoratDeuxième étape : la formation des tuteurs qui encadrent les nou-veaux arrivants, les accom-pagnent et les évaluent pendant toute la durée du contrat de pro. « Grâce au soutien de l’Afdas, qui finance ces formations sur deux jours, j’ai pu organiser 3 ou 4 ses-sions de formations de tuteur. » Et les anciens saisonniers qui cu-mulent trois ans à temps plein (soit cinq saisons) au Grand parc, peuvent également devenir tuteurs. En 2011, 22 personnes ont été intégrées et formées, certaines en amont de l’ouverture du parc, avec des modules de formation d’une moyenne de 260 h. Elles ont suivi un total de 5 600 heures de formation. Peu de contrats ont été rompus, certains ont été conclus en CDI. « Le contrat de pro. permet une reconnaissance des com-pétences par la branche », souligne Arnould Béthery. Une façon éga-lement d’influer sur les salaires, revalorisés grâce à la formation. Car le contrat de pro. n’est pas envisagé comme une variable d’ajustement salarial, mais bien comme une valorisation des com-pétences.

pays-de-la-loire

Devenir fauconnier ou meneur de char, c’est possible !

france entière

Alternance : à votre service !Grâce à un dispositif convention-né avec le FPSPP, l’Afdas a recruté six “développeurs de l’alter-nance”, chargés de développer les contrats de professionnalisation dans les entreprises des secteurs de l’Afdas. Recrutés entre mai et septembre dernier, ils sont à votre disposition pour vous aider à re-cruter en alternance.

Ouest Corinne Malabeuf - 02 23 21 12 68 Sud-Est Audrey Gatian - 04 91 99 21 11 Audrey Milcent - 04 91 99 44 83Nord-Ouest Dorothée Podemski - 03 20 17 16 80 Sud-Ouest Arnaud Bouland - 05 56 48 69 17 Anne Dugas - 05 56 48 69 16

clic !www.puydufou.

com

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18 • décembre 2012 • afdas #11

territoires

Le conseil d’administra-tion de l’Afdas a décidé d’ouvrir un nouveau bureau régional. Pourquoi à Toulouse ?Il y a quelques années déjà que nous réfléchissons à ouvrir un deuxième bureau régional, après celui de Montpellier, créé à l’au-tomne 2009. Ce bureau, situé en plein centre de Toulouse, sera une extension régionale de la déléga-tion Sud-Ouest (basée à Bordeaux), qui couvre quatre régions – Aqui-taine, Limousin, Midi-Pyrénées et Poitou-Charentes. Le principe a été acté en conseil d’administration il y a deux ans et le nombre important d’entre-prises en Midi-Pyrénées, ajouté à la conséquence de l’intégration des secteurs presse et édition par l’Afdas, ont fini de convaincre de la pertinence du projet. Le conseil d’administration a donc validé

l’ouverture de ce bureau toulou-sain, qui devrait être opérationnel au printemps prochain.

Quelles seront les mis-sions du bureau régional ?Il s’agira de renforcer le service de proximité, une stratégie déve-loppée par l’Afdas depuis le début des années 1990, pour intensifier les actions de conseil auprès des intermittents du spectacle, des pigistes, des salariés et des entre-prises. Le ou la correspondant-e régional-e qui s’occupera de ce bureau sera en quelque sorte un

“chargé de mission ++”, puisqu’il devra assurer la permanence et l’accueil du public, rencontrer les entreprises et organiser des ren-contres, dynamiser les partena-riats institutionnels, avec les conseils régionaux, la Direccte… Mais il n’aura pas vocation à tra-vailler seul ou à respecter des

frontières territoriales : en cas de besoin, les chargés de mission de la délégation Sud-Ouest seront bien sûr mobilisés. Il sera l’interlocuteur privilégié des en-treprises de la branche et des partenaires.

Un défi à relever ?Avec 1 828 entreprises cotisantes, l’Afdas est un partenaire à prendre en considération. J’insiste sur ce point : le correspondant régional aura pour priorité de rencontrer les entreprises de la région. Et de dynamiser nos partenariats insti-tutionnels, ou d’en développer de nouveaux…

ouverture d’un bureau afdas à toulouse

De la proximité pour la ville rose

Branche Nbre entreprises cotisantes

Nbre salariés estimés

Nbre salariés formés

Taux accès formation

Presse 87 1 641 427 26 %

Édition 22 196 34 17 %

Cinéma 32 168 75 45 %

Publicité 258 1 681 326 19 %

Loisirs 233 1 085 285 26 %

Audiovisuel 198 470 122 26 %

Spectacle vivant 998 1 246 298 24 %

Total 1 828 6 487 1 567

Chiffres clés 2011 Midi-Pyrénées

Béatrice de Fournoux, responsable de la délégation Sud-Ouest de l’Afdas, évoque l’ouverture du nouveau bureau régional en Midi-Pyrénées, prévue au printemps 2013.

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questions / réponses

afdas #11 • décembre 2012 • 19

À quoi sert ce diagnostic ?Évolutions technologiques, concurrence accrue, turn-over, départs à la retraite… les ressources humaines peuvent être confrontées à certaines situations où un accompagne-

ment à la gestion prévision-nelle des emplois et compé-tences (GPEC) s’avère nécessaire. Depuis deux ans, les chargés de mission Afdas ont initié un accompagnement des entre-prises tournées vers la GPEC : en examinant l’environnement et la stratégie globale de l’entreprise, ils identifient la formation comme un outil au service de la réalisation des projets de l’entreprise. Avec le diagnostic accompa-gnement GPEC, le passage de relais à un consultant permet d’avoir une vision plus globale. Pour définir et planifier les actions RH et les formations à mener à plus ou moins court terme, ce dispositif, que toutes les branches de l’Afdas encouragent, s’adresse aux entreprises de moins de 300 salariés décidées à s’adapter aux évolutions de leur environnement.

Quelles sont les étapes à suivre ?Pour démarrer, vous pouvez contacter directement votre conseiller Afdas qui vous expliquera le cadre de l’inter-vention. Une liste des orga-nismes sélectionnés par l’Afdas vous sera ensuite communi-

quée, pour choisir votre prestataire*. Le consultant est reçu en entretien par l’entreprise et établit un diagnostic (état des lieux, enjeux RH, scénarios d’évolution possible).Il élabore ensuite un plan d’actions, stratégique et opérationnel, qui peut préconiser des actions de formation ou une réflexion plus globale sur la stratégie de l’organisation. Les chargés de mission Afdas et le consultant travaillent en collaboration, afin que l’Afdas puisse faire vivre les préconisations en matière de formation. Un suivi de ce plan d’action est intégré au dispositif, de trois à six mois après son lancement.

Quel est son coût ?Tous les organismes prestataires ont accepté les conditions de durée et de coût fixés dans le cahier des charges de l’Afdas (financement de un à cinq jours de diagnostic sur la base d’un forfait maximum de 1 200 euros HT par journée). La prise en charge par l’Afdas est totale.

services

Tout savoir sur le diagnostic et l’accompagnement GPECLe diagnostic GPEC est opérationnel. Un outil supplémen-taire pour booster les compétences des entreprises de moins de 300 salariés.

clicliste sur

www.bit.ly/

gpec-afdas

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I • décembre 2012 • afdas #11

Siège social

Île-de-France, Centre, Champagne-Ardenne 66, rue StendhalCS 32016 - 75990 Paris Cedex 20Tél. : 01 44 78 39 39Fax : 01 44 78 39 40

Département entrepriseschargés de missionTél. : 01 44 78 36 [email protected]

Département salariés(BC, CIF, VAE)Tél. : 01 44 78 38 45Fax : 01 44 78 39 61 [email protected]

Département intermittents du spectacleTél. : 01 44 78 38 [email protected]

Unité collecteTél. : 01 44 78 38 38 [email protected]

Est

Alsace, Lorraine 42, rue Jean-Frédéric Oberlin67000 StrasbourgTél. : 03 88 23 94 70Fax : 03 88 23 05 [email protected]

Centre-Est

Rhône-Alpes, Auvergne, Bourgogne, Franche-ComtéEspace Confluence3, cours Charlemagne69002 LyonTél. : 04 72 00 23 00Fax : 04 72 00 22 [email protected]

Sud-Est

PACA, Languedoc-Roussillon, Corse40, boulevard de Dunkerque – BP 7166313566 Marseille Cedex 02Tél. : 04 91 99 41 98Fax : 04 91 91 23 [email protected]

Bureau MontpellierImmeuble Le GenesisParc Eureka – 97, rue de Freyr 34000 MontpellierTél. : 04 91 99 44 83 [email protected]

Ouest

Bretagne, Pays de la Loire, Basse-Normandie227, rue de Châteaugiron 35000 RennesTél. : 02 23 21 12 60Fax : 02 23 21 12 [email protected]

Nord-Ouest

Nord-Pas de Calais,Haute-Normandie, Picardie87, rue Nationale 59000 LilleTél. : 03 20 17 16 80Fax : 03 20 17 16 [email protected]

Sud-Ouest

Aquitaine, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes, Limousin74, rue Georges-BonnacLes Jardins de Gambetta Tour 2 – 33000 BordeauxTél. : 05 56 48 91 80Fax : 05 56 48 91 [email protected]

Les organismes ci-dessous assurent par délégation l’information et la gestion des dossiers Afdas. Les ressortissants des départements et territoires d’Outre-Mer non cités doivent s’adresser au siège social de l’Afdas.

Réunion

OPCALIA RéunionCentre d’Affaires de la Mare5, rue André-Lardy Bât C La Turbine97438 Sainte-MarieTél. : 02 62 90 41 37Fax : 02 62 41 35 [email protected]

Guadeloupe

OPCALIA GuadeloupeImmeuble BravoBP 2393 – Jarry97188 Guadeloupe CedexTél. : 05 90 60 18 25Fax : 05 90 60 18 [email protected]

Martinique

OPCALIA MartiniqueBâtiment les Palmiers CaryotaZA de Bois Quarré97232 le LamentinTél. : 05 96 50 79 31 Fax : 05 96 50 54 [email protected]

Sites des observatoires

prospectifs des métiers

et des qualifications

Observatoire des métiers du spectacle vivantwww.cpnefsv.orgwww.alternance-spectacle.fr

Observatoire des métiers de l’audiovisuelwww.observatoire-av.fr

Observatoire des métiers de la pressewww.metiers- presse.org

Observatoire des métiers de la publicitéwww.metiers-publicite.fr

APDS Organisme collecteur

et répartiteur de la taxe

d’apprentissage

www.apds.frTél. : 01 44 78 38 [email protected]

Plate-forme conseilIndustries techniques de l’audiovisuelInformations pour lessalariés et les employeurs Tél. : 01 44 78 34 09

Contacts

Délégations Afdas

www.afdas.com

Observatoires