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CITATION TIRÉE DES POÈMES DE SAINTE THÉRÈSE ET MISE EN CHANSON DANS « MOI SI JAVAIS COMMIS » : Paroisse Saint-Sauveur - 38 rue de la Fosse Marine - 37100 Tours - 02 47 54 46 19 - [email protected] 2012 avril A ujourd’hui peut être encore plus qu’hier, tout semble opposer l’esprit et la chair. A l’activité de l’un s’opposerait la passivité de l’autre, à la liberté la dé- pendance ; d’un côté l’ar- deur et la clarté, de l’autre la faiblesse et l’opacité ; pour la chair la mort, pour l’esprit la vie éternelle. De fait, la foi chrétienne s’est longtemps débattue dans un cadre dualiste issu du mon- de grec toujours ressurgis- sant. Elle bouscule pourtant les catégories de ce dernier en affirmant que le Verbe s’est fait chair et que les corps ressusciteront. Quel est donc ce Temple du Saint Esprit, capax dei, capa- ble d’avoir été corps de Dieu en Jésus Christ et suscepti- ble de devenir corps spiri- tuel ? Et pourtant, reconnaissons- le, la pensée tend toujours à se figer en des oppositions commodes qui appauvris- sent chaque notion en oc- cultant le paradoxe chrétien de la communion profonde du corps et de l’âme. Le Christ est venu unir cet ap- parent paradoxe comme Il a uni l’humain et le divin, la vérité et l’amour. Et la Ré- surrection, terme du mystè- re pascal que nous actuali- sons en ces jours, est juste- ment le parachèvement de cette union entre le sensible et le spirituel. Dès ici-bas nous sommes invités à vivre de cette union dans la communion eucha- ristique. Alors même que nos corps parlent de bien des façons, vous pourrez découvrir une manière de répondre aux jeunes à la question de l’habitation du corps, via le parcours Teen Star. Également, dans ces pages, une interview sur le sens de la souffrance, ex- pression désordonnée de nos corps, mais lieu privilé- gié de l’accueil de l’amour de Dieu. Enfin, nous som- mes invités à la réflexion autour de la prière et du corps. Car, si nous croyons que c’est tout notre être qui se tourne vers Dieu, com- ment exprimons-nous par nos sens, ce que notre cœur peut murmurer à Dieu ? En tout cas la place du corps dans tous ces développe- ments est centrale dans la foi chrétienne. Que ce soit en termes négatifs (de condamnation) ou en ter- mes positifs (de célébra- tion), constante est l’affir- mation de sa « gravité » et d’un enjeu de sens qui tou- che à l’absolu, dont un beau texte de Péguy dit à la fois la grandeur… et l’inconfort. « Voilà mon ami, ce qu’est le christianisme. Vous avez complètement chambardé le marché des valeurs. Vous avez tout porté, toutes les valeurs, au maximum, à la limite, à l’éternel, à l’infini. Alors on ne peut plus être (un instant) tranquille(s) avec vous. On avait déjà tel- lement de mal à s’arranger avec les valeurs purement humaines. Voilà, mon en- fant, voilà ce que c’est que le christianisme. On ne peut plus être tranquille avec vous. Des valeurs humaines, de toutes les valeurs humai- nes, de simples valeurs hu- maines, vous avez tout fait des valeurs divines. Vous portez tout à Dieu, vous avez tout rapporté à Dieu. Vous touchez Dieu de partout. » www.saint-sauveur.doyenne-tours-nord.fr ÉDITO DU PÈRE THIBAULT BRUÈRE LE CORPS, CE (H)EROS !? "Non, je n'ai pu trouver, nulle autre créature, Qui m'aimât à ce point, et sans jamais mourir Car il me faut un Dieu qui prenne ma nature Qui devienne mon frère et qui puisse souffrir."

Journal de la Paroisse Saint-Sauveur avril 2012

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Journal paroisse Saint-Sauveur avril 2012 Tours nord

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Page 1: Journal de la Paroisse Saint-Sauveur avril 2012

CITATION TIRÉE DES POÈMES DE SAINTE THÉRÈSE ET MISE EN CHANSON DANS « MOI SI J’AVAIS COMMIS » :

Paroisse Saint-Sauveur - 38 rue de la Fosse Marine - 37100 Tours - 02 47 54 46 19 - [email protected]

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a v r i l

A ujourd’hui peut être encore plus qu’hier,

tout semble opposer l’esprit et la chair. A l’activité de l’un s’opposerait la passivité de l’autre, à la liberté la dé-pendance ; d’un côté l’ar-deur et la clarté, de l’autre la faiblesse et l’opacité ; pour la chair la mort, pour l’esprit la vie éternelle. De fait, la foi chrétienne s’est longtemps débattue dans un cadre dualiste issu du mon-de grec toujours ressurgis-sant. Elle bouscule pourtant les catégories de ce dernier en affirmant que le Verbe s’est fait chair et que les corps ressusciteront.

Quel est donc ce Temple du Saint Esprit, capax dei, capa-ble d’avoir été corps de Dieu en Jésus Christ et suscepti-ble de devenir corps spiri-tuel ?

Et pourtant, reconnaissons-le, la pensée tend toujours à se figer en des oppositions commodes qui appauvris-sent chaque notion en oc-cultant le paradoxe chrétien de la communion profonde du corps et de l’âme. Le Christ est venu unir cet ap-parent paradoxe comme Il a uni l’humain et le divin, la vérité et l’amour. Et la Ré-surrection, terme du mystè-re pascal que nous actuali-sons en ces jours, est juste-ment le parachèvement de cette union entre le sensible et le spirituel.

Dès ici-bas nous sommes invités à vivre de cette union dans la communion eucha-ristique. Alors même que

nos corps parlent de bien des façons, vous pourrez découvrir une manière de répondre aux jeunes à la question de l’habitation du corps, via le parcours Teen Star. Également, dans ces pages, une interview sur le sens de la souffrance, ex-pression désordonnée de nos corps, mais lieu privilé-gié de l’accueil de l’amour de Dieu. Enfin, nous som-mes invités à la réflexion autour de la prière et du corps. Car, si nous croyons que c’est tout notre être qui se tourne vers Dieu, com-ment exprimons-nous par nos sens, ce que notre cœur peut murmurer à Dieu ?

En tout cas la place du corps dans tous ces développe-ments est centrale dans la foi chrétienne. Que ce soit en termes négatifs (de condamnation) ou en ter-mes positifs (de célébra-

tion), constante est l’affir-mation de sa « gravité » et d’un enjeu de sens qui tou-che à l’absolu, dont un beau texte de Péguy dit à la fois la grandeur… et l’inconfort.

« Voilà mon ami, ce qu’est le christianisme. Vous avez complètement chambardé le marché des valeurs. Vous avez tout porté, toutes les valeurs, au maximum, à la limite, à l’éternel, à l’infini. Alors on ne peut plus être (un instant) tranquille(s) avec vous. On avait déjà tel-lement de mal à s’arranger avec les valeurs purement humaines. Voilà, mon en-fant, voilà ce que c’est que le christianisme. On ne peut plus être tranquille avec vous. Des valeurs humaines, de toutes les valeurs humai-nes, de simples valeurs hu-maines, vous avez tout fait des valeurs divines. Vous portez tout à Dieu, vous avez tout rapporté à Dieu. Vous touchez Dieu de partout. »

www.saint-sauveur.doyenne-tours-nord.fr

ÉDITO DU PÈRE THIBAULT BRUÈRE

LE CORPS, CE (H)EROS !?

"Non, je n'ai pu trouver, nulle autre créature, Qui m'aimât à ce point, et sans jamais mourir Car il me faut un Dieu qui prenne ma nature Qui devienne mon frère et qui puisse souffrir."

Page 2: Journal de la Paroisse Saint-Sauveur avril 2012

A ujourd’hui, dans l’Égli-

se, le corps dérange.

Debout, assis, à genou, les

mains jointes tout au plus.

Que rien ne dépasse ni ne

bouge ! Comme Lazare, em-

prisonné dans ses bandelet-

tes. Figé. Mort. Ne sommes

nous pas comme lui, enfer-

més dans nos bienséances,

dans la peur du qu’en dira-t-

on ? Si mon voisin de messe

commence à bouger un peu,

il me décentre de « ma »

prière, il est ridicule, il cher-

che à se faire remarquer

sûrement !

Dans le livre de Samuel, 2,

23, le roi David, dans l’élan

de son cœur, sau-

te et tournoie «

de toutes ses forces » de-

vant l’arche d’alliance ; il ôte

ses vêtements (sa représen-

tation sociale), il danse de-

vant Dieu et non devant les

hommes. Mais Mikal, la fille

du roi Saül « le méprise » et

le traite « d’homme de

rien ». Or, quelle fécondité

pour ce roi libre et vivant ! :

Jésus, « fils de David ». Alors

que Mikal « n’eut pas d’en-

fant jusqu’au jour de sa

mort » !

Voulons-nous être une

Église vivante ou une Église

morte et stérile ? Continuer

à vivre à demi poumon, à

critiquer et juger, rester à

sec ? ou nous réjouir qu’il y

ait de l’eau vive ?

Affaire d’éducation et de

culture, c’est ce que je pen-

sais, jusqu’à ce que je dé-

couvre combien le corps

était un allié : devant le ta-

bernacle, vivre une plongée

dans l’intimité, si facilement

après avoir été à la piscine

par exemple ; ou chez moi,

sur un CD de louange, me

mettre à danser et me re-

trouver à adorer et à inter-

céder… Quand la vie de mon

âme vient jusqu'aux extré-

mités de mon corps, la vie

de l'Esprit me rend vivante

de Sa Vie, et glorifie le Sei-

gneur… ! Quel bonheur !

Dans les temps arides,

louons à haute voix, procla-

mons la Parole. Et puis vien-

dront aussi les moments où

l'âme, à son tour, soutiendra

ce corps de misère et de

gloire !

« Glorifiez donc Dieu dans votre corps » 1 Cor 6,13 ; 20

Corinne Charoy

Référence : Mes premières prières avec des gestes, Von S. Gretchen / Amiot Karine-Marie, édition Fleurus

LE CORPS EN QUESTION, RENCONTRE AVEC LE PÈRE BOUZY

L e regard lumineux, le Père Pierre Bouzy m’ac-

cueille à la maison Sainte-Claire le jour de ses quatre-vingt ans. Après avoir passé plus de cinquante ans en Afrique, en mission avec les Jésuites au Tchad, au Togo et au Burkina-Faso, il est revenu en Touraine, sa terre natale, voilà trois ans, faute de pouvoir se soigner en Afrique. Sa main tremble, sa

voix est basse, mais son es-prit est agile et son cœur joyeux. « Nous sommes dor-lotés ici ! » assure-t-il plein de gratitude pour le diocèse qui l’a rapatrié et les sœurs qui le soignent.

Quand on lui parle du corps, le Père Bouzy y voit une source de joie et « l’objet d’une telle sollicitude de la part du Créateur que les cheveux de sa tête en sont tous comptés (cf. Mt 10, 27) ». C’est aussi un lieu à préserver du péché et des immoralités de toutes sortes alors que « je cherche à glo-rifier Dieu dans mon propre corps ».

Le journal : Le corps est beau, source d’émerveille-ment, mais quel sens lui donner lorsqu’il diminue ?

Père Pierre Bouzy : Il y a un mystère de communion dans la souffrance. C’est un grand mystère, mais un

mystère nécessaire pour déboucher sur une vie nou-velle. Il faut passer par la croix salvatrice, la croix ré-demptrice.

Le journal : En Afrique où vous avez passé la majeure partie de votre vie, la rela-tion au corps doit être diffé-rente de celle des Euro-péens ?

Père Pierre Bouzy : 0h, oui ! Elle pourrait se résumer ain-si : « Je n’ai pas un corps, je suis mon corps ». Les Afri-cains le vivent plus immé-diatement, plus pleinement. Ils développent leur sensibi-lité plus que nous. Il y a des excès, comme lors des en-terrements où il faut impé-rativement pleurer (sauf dans le cas d’une personne âgée) sous peine d’être ré-primandé. Mais il y a aussi un réalisme africain de bon aloi : les mères restent en contact étroit avec le corps de leur bébé puis de leur

enfant jusqu’à trois ans. Beaucoup des angoisses de l’âge adulte en Occident sont dues au manque de soins corporels dans la peti-te enfance.

Propos recueillis par Cécile Chevilard

Références :

Laissez-moi m’en aller, Car-dinal Diwicz

Philippine, la force d’une vie fragile, Sophie Lutz & Articles

TÉM

OIG

NA

GES

PRIER AVEC SON CORPS… RIDICULE… ?

Page 3: Journal de la Paroisse Saint-Sauveur avril 2012

C e vendredi 2 mars 2012, la Journée

Mondiale de Prière était célébrée dans 180 pays et dans plus de 300 lieux en France. Le thème, t o u j o u r s d’actualité, avait été préparé par les femmes de Malaisie : «Que règne la justice!»

Vaste programme…cependant concrétisé par 3 projets précis en Malai-sie: - Internats pour les en-

fants des villages pau-vres éloignés.

- Formation de mères de famille défavorisées et soutien avec le mi-crocrédit ainsi qu’une création de classes préscolaires.

- Programme éducatif parmi les Bidayuh (ethnie de Malaisie).

Cette soirée, organisée par un groupe œcuméni-que de Tours, s’est dé-roulée dans un climat de recueillement. Après la salutation : Selamat Datang (Paix et Bienve-

nue), nous avons prié et chanté avec ferveur, écouté la Parole et la lec-ture du témoignage d’u-

ne femme malai-sienne qui s’est battue pour la justice puis ré-flexion et échan-ges (en petits groupes) sur ce que nous pou-

vons faire pour changer des situations d’injustice que nous connaissons. Ce temps d’union au monde, femmes et hom-mes, était empreint de paix et de solidarité. Il s’est terminé par un frugal buffet avec recet-tes de gâteaux de Malai-sie et de France. Nous nous retrouverons, comme chaque année, le premier vendredi de mars, ainsi la prochaine célébration œcuménique aura lieu le 1er mars 2013 avec le thème préparé par la JMP France : «J’étais étranger et vous m’avez accueilli».

Marie-Thérèse Lozat

SEMAINE SAINTE

Mardi 3 avril : messe chrismale à 18h30 à la cathédrale Saint-Gatien

Jeudi Saint : office de la Cène célébré à : 15h à Notre-Dame-de-l’Europe (avec sacrement 19h15 au Christ-Roi des malades)

Vendredi Saint : chemin de croix à 15h à Notre-Dame-d’Oé,

au Christ-Roi, Saint-Symphorien, Notre-Dame-de l’Europe suivis de confessions.

Office de la Passion à 19h15 au Christ-Roi

Samedi Saint : Office des ténèbres à 12h au Christ-Roi Veillée pascale à 21h au Christ-Roi

Pâques : messes à 9h45 à Saint-Symphorien et Notre-Dame-de-l’Europe et 11h au Christ-Roi et à Chanceaux

TEEN STAR : MON CORPS, CETTE MERVEILLE

C haque mercredi soir, ces 4 derniers mois 10

lycéens ont suivi un parcours d'éducation à la vie affective et sexuelle appelé "teen star" : ils témoignent de ce qu'ils ont appris. Le journal : Aimer son corps, c’est facile ? « Mon corps peut donner la vie, c’est précieux, je l’aime pour ça » (Sybille). « J’ai pris conscience que mon corps est bien fait, je me connais mieux donc je me sens plus à l ’aise, plus heureu-

se » (Clémence). « Avoir un rapport juste avec son corps, c’est dur car on ne contrôle pas tout, on n’a pas non plus toujours le corps qu’on vou-drait » (Thibaut). « Oui, mais ça se travaille, ça peut deve-nir moins difficile ; il faut connaître ses limites et les aimer » (Jean). « Teen Star m’a fait grandir dans ma tête, je sais qu’à notre âge le corps n’est pas stabilisé : je prends patience » (Albane). « J’ai appris que le fonctionnement de mon corps est infiniment complexe : c’est beau d’avoir un corps complexe » (Julien). Le journal : Respecter son corps, ça t’évoque quoi ? « J’ai un corps, mais j’ai aussi un cœur, un cerveau. Me res-pecter, c’est réussir l’unité entre mon corps, mes senti-m e n t s , m e s r é -flexions » (Antoine). « Moi, quand je vois des publicités dégradantes dans la rue, je ne les regarde plus désor-mais. J’ai compris que ce que je regarde a une influence profonde sur moi » (Marie). Le journal : Alors l’Homme

est une machine très perfor-mante, merveilleusement programmée ? « Non, en exercice, on a dû observer nos émotions : j’ai bien vu que j’avais des hauts et des bas à l’intérieur d’une même journée » (Julien). « Oui, c’est vrai, le moral, ça dépend des périodes, des semaines, en fait, en l’observant, j’ai vu que ça dépend de mon cy-cle » (Sixtine). « Le corps in-flue sur tout le reste de notre personne, il faut le compren-dre et l’aimer pour progres-

ser sur tous les autres plans » (Antoine). Le journal : Et dans votre relation aux autres, qu’est-ce qui a changé depuis Teen Star ? « Je souhaite à tout le monde de faire Teen Star. J’ai essayé d’aider des amis à avoir un raisonnement plus pur à propos des filles : Teen Star m’a donné des argu-ments » (Julien). « J’ai appris que les attentes de la fille sont différentes de celles du garçon dans une relation amoureuse. Si je ne l’avais pas su, j’aurais pu faire des choses que je ne désirais pas vraiment » (Amicie). Teen Star m’a apporté une stabilité intérieure, une assurance supplémentaire » (Thibaut).

Propos recueil-lis par Marie Joulie

Réfé-rence :

JOURNÉE MONDIALE DE PRIÈRE

Page 4: Journal de la Paroisse Saint-Sauveur avril 2012

LE PÈLERINAGE DIOCÉSAIN À ROME

AUX RACINES DE VATICAN II

C e pèlerinage nous invi-te à découvrir ou à re-

découvrir Rome : le Forum, le Colisée, les catacombes, le Vatican, la basilique Saint Pierre et sa place et même une audience pontificale. Dans la foulée, nous avons découvert Assise avec la basilique Saint François, les églises Sainte Claire et Saint Damien, l’ermitage des Carcieri.

Mais ce qui donne tout son sens au pèlerinage, c’est dire notre foi en Dieu qui nous aime. ! C’est aussi

aller aux sources du concile Vatican II pour mieux dé-couvrir l’Église, et aller à la rencontre de Jésus.

Durant ce pèlerinage, j’ai ressenti que nous étions appelés et invités à lire l’É-vangile et pas seulement le dimanche. Lisons l’Évangile tous les jours de la semaine comme le faisait Saint Fran-çois d’Assise !

Merci Seigneur de m’avoir donné une grâce. Le jour de la découverte du Vatican, je suis invité par quelques per-sonnes du Christ-Roi à me

joindre à elles pour recons-tituer un groupe de lecture de l’Évangile de Saint Marc qui ne fonctionne plus par manque de personne.

Je suis encore dans l’admi-ration et dans l’émerveille-ment du parcours de Saint François et Sainte Claire à Assise. Cela m’encourage à suivre encore plus leur che-min en continuant d’aller aux sources avec la Frater-nité franciscaine séculière de Tours.

Merci Seigneur, pour tous ces temps de partage, d’é-

change, de prière, d’émer-veillement, à la découverte de Rome et d’Assise. Merci pour la contemplation de la beauté de la nature autour d’Assise et de ses ermita-ges.

Comme l’a fait Saint Fran-çois d’Assise avec son père, tu nous invites, Seigneur, à tout dépouillement de nos habitudes, de nos œillères, des horaires, pour bien préparer notre route de Pâques.

Jean-Louis Bougard