Upload
pr-elisee-kouakou
View
306
Download
5
Embed Size (px)
DESCRIPTION
Cet ouvrage fait une analyse détaillée du mécanisme de la foi depuis le cœur du chrétien jusqu’à l’accomplissement du miracle. L'auteur ici révèle ce qu'est la véritable foi selon la Bible: celle qui déclenche les miracles.
Citation preview
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS !
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
2
LA FOI QUI PRODUIT
LE MIRACLE
Eric-Elisée KOUAKOU
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS !
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
LA FOI
QUI PRODUIT
LE MIRACLE
Par Eric-Elisée KOUAKOU
Editions de la Nouvelle Pentecôte
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS !
DU MEME AUTEUR :
- DIEU VEUT CHANGER TA DOULEUR EN ACTIONS DE
GRACES !!! : Ce livre décrit la voie que Dieu souhaite nous voir
utiliser afin de transformer tous nos instants d’épreuves en
moments de joie.
- LA FOI QUI PRODUIT LE MIRACLE : Une analyse détaillée
du mécanisme de la foi depuis le cœur du chrétien jusqu’à
l’accomplissement du miracle.
- TOUT POUR SA GLOIRE! : Cet ouvrage traite suite à une
révélation du Seigneur des quatre étapes que doit suivre un
enfant de Dieu pour voir sa vie refléter la gloire de Dieu.
ISBN N° : 2-9522829-1-9
EAN : 9782952282918
Dépôt légal : 3eme trimestre 2009 Copyright © 2009, Eric Elisée KOUAKOU.
Tous droits réservés.
1ère édition – Juin 2009 EDITIONS DE LA NOUVELLE PENTECOTE (Autoédition)
Avenue Seghin, 17
6183 Trazegnies, Belgique
Tel : (32) 4 89 65 19 33 / email : [email protected]
Sauf autorisation expresse de l’auteur, la publication ou la reproduction,
par quelque moyen que ce soit, d’une partie ou de la totalité de cet
ouvrage est strictement interdite.
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS !
TOUTE LA GLOIRE
AU SEIGNEUR JESUS !
Ce livre est dédié à mon épouse
Mes remerciements vont en premier lieu au Saint-
Esprit de Dieu, mon inspirateur et à tous ceux qui
ont contribué de près ou de loin à la réalisation de
cet ouvrage.
« Et l’Esprit et l’épouse disent: Viens. »
(Apocalypse 22:17)
Oui, viens Seigneur Jésus, viens nous éclairer !
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS !
Les références bibliques citées dans ce livre sont tirées de la
Bible, version Louis Segond 1910.
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS !
TABLE DES MATIERES
Pages
Préambule 8
Introduction 9
Chapitre 1: Le miracle de Dieu 11
Chapitre 2: Les trois principes fondamentaux du miracle divin 19
Chapitre 3: La prière 25
Chapitre 4: La foi véritable 33
Chapitre 5: Que voyez-vous ? 41
Chapitre 6: L’exercice de la foi véritable 54
Chapitre 7: Les actes de foi 68
Chapitre 8: La proclamation et la louange 73
Chapitre 9: Les obstacles au miracle et leurs remèdes 91
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
9
PREAMBULE
Ce livret s’adresse en priorité aux enfants de Dieu, c’est-à-
dire à tous ceux qui ont accepté Jésus comme leur Seigneur
et Sauveur.
Dans un langage simple, il se propose de leur démontrer
par les Ecritures que « tout est possible à celui qui croit » (Marc
9 :23) et que c’est par manque de connaissance qu’ils se
tiennent à portée de main de leurs bénédictions sans pour
autant les saisir.
Nous croyons que toute personne craignant Dieu qui
appliquera le procédé décrit dans les pages qui suivent
recevra l’accomplissement de sa prière car Dieu se montre
fidèle pour qui marche selon ses directives.
Le Seigneur fait la promesse à travers sa parole de se
glorifier dans la vie de tous ceux qui entreront dans cette
dimension de la foi.
C’est un sujet délicat qu’il n’est pas toujours facile de cerner
malgré sa simplicité et je souhaite que tout lecteur demande
l’appui de l’Esprit de Dieu.
Que quiconque lise cet ouvrage expérimente dès ce
moment dans sa vie et au travers de lui, la puissance
miraculeuse du Seigneur Jésus !
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
10
INTRODUCTION
Les chrétiens semblent malheureusement de nos jours les
plus pitoyables, ceux qui ont toujours des difficultés et
n’arrivent malheureusement pas à s’en défaire. Et pourtant
ce sont eux à qui les promesses de Dieu ont été accordées.
La Parole de Dieu dit notamment : « Bien-aimé, je souhaite
que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme
prospère l’état de ton âme. » (3 Jean 2).
Ces mots ne sont pas simplement ceux de l’apôtre Jean mais
plutôt ceux du Seigneur Jésus qui nous enseigne que le plan
parfait de Dieu vise notre prospérité en toutes nos
entreprises, de même que la prospérité de notre corps et
celle de notre être intérieur. Comment cela se fait-il alors
que bon nombre de chrétiens vivent nettement en deçà de
ce but divin, toujours prêts à rejeter sur le diable tous leurs
échecs et leurs frustrations ?
Je pense plutôt que cela provient de la méconnaissance des
principes bibliques et divins qui sous-tendent la
manifestation de la puissance de Dieu et qui apportent la
prospérité dans la vie du chrétien, tout comme il est dit :
« Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la
connaissance » (Osée 4 :6).
De surcroît, beaucoup de chrétiens, soit qu’ils se contentent
en permanence d’une vie difficile et instable, soit qu’ils ont
peur de tout ce qui relève du miraculeux, ne recherchent
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
11
pas la manifestation de la puissance de Dieu et enseignent,
qui plus est, que ce n’est pas important. Cependant, le
Seigneur lui-même disait : « En vérité, en vérité, je vous le dis,
celui qui croît en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en
fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père » (Jean
14 :12).
En déclarant, « celui qui croît en moi fera » et non « celui qui
croit en moi pourra faire », le Seigneur veut nous faire
comprendre que celui qui croit réellement en lui produira
« inévitablement », en quelque sorte, des œuvres
surnaturelles.
Puisque Christ est un Être de puissance, s’il habite
réellement en nous, nous devrons déployer chaque jour la
puissance de Dieu. Ceci est vrai au point que si un chrétien
manque de puissance spirituelle, n’expérimentant aucune
« intervention divine » ou aucun « miracle de Dieu », on
peut se demander, certainement à raison, s’il croit
réellement en Christ.
La Bible contient tout ce que nous devons connaître et
appliquer pour voir Dieu à l’œuvre dans nos vies.
Ensemble et par la grâce de Dieu, nous allons rechercher les
clés spirituelles contenues dans la Parole de Dieu qui nous
conduiront, chaque fois que nous les utiliserons, à voir la
puissance de Dieu se manifester.
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
12
CHAPITRE 1 : LE MIRACLE DE DIEU
Beaucoup de chrétiens fuient le miracle comme la peste, en
grande partie à cause d’une parole du Seigneur : « Car il
s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront de grands
prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible,
même les élus. » (Matthieu 24:24)
Lorsqu’on parle de miracle, il est bon, dès le début, de faire
la distinction entre miracle de Dieu et miracle de Satan.
Le Seigneur n’a jamais dit qu’à cette époque de la fin, il n’y
aurait plus du tout de miracles venant de Dieu. Il a juste
insisté sur le fait que beaucoup de faux prophètes opérant
des miracles de Satan apparaîtront. Mais à vrai dire, dans
toutes les époques bibliques où des faux prophètes ont
surgi, il y a toujours eu d’authentiques prophètes suscités
par Dieu pour leur donner la réplique. Qu’est-ce que serait
un monde avec seulement les manifestations du diable, et
pas la moindre manifestation divine ?
Cette phrase était l’avertissement pour nous ses enfants
qu’un temps viendrait où il y aurait une accentuation des
fausses prophéties et des faux prophètes avec même la
capacité d’opérer des miracles mensongers.
Malgré tout, nous ne sommes pas sans indices quant au
discernement de ces faux prophètes et de ces faux miracles.
La Bible nous éclaire suffisamment là-dessus pour parvenir
efficacement à distinguer le vrai du faux.
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
13
Le miracle de Dieu peut être définit comme une
intervention spéciale de Dieu, ponctuelle, défiant les lois de
la raison et de la logique humaine. C’est une œuvre
merveilleuse et extraordinaire du Seigneur apparaissant
subitement dans un contexte donné.
Le miracle trouve sa justification dans le fait que Dieu est
infiniment au-dessus de sa création, et tout acte qu’il pose a
tendance à sortir du cadre de l’ordre naturel des choses
physiques. Ainsi, la plupart des interventions du Seigneur
au milieu de nous, sembleront à nos yeux des « miracles ».
Dieu est donc, pour nous, un « Dieu de miracles » et
personne ne peut empêcher le Seigneur de vouloir, de
pouvoir et encore moins d’opérer des miracles.
Sans entrer dans les détails du discernement des miracles
développé dans un autre ouvrage1, nous pouvons donner
trois critères essentiels qui caractérisent le miracle qui vient
de Dieu.
Tout d’abord, le miracle divin glorifie Dieu car Dieu
glorifie son nom à travers les miracles qu’il accomplit. En
effet, il existe des miracles que seul le Seigneur est capable
d’opérer car c’est lui « qui seul fait de grands prodiges »
(Psaumes 136:4 ; 72:18).
Par exemple, tout miracle de « création » n’est possible que
par le Seigneur seul puisqu’il est l’unique Créateur. Ainsi
1 Lire « Y a-t-il encore des prophètes de Dieu aujourd’hui ? », EDITIONS DE
LA NOUVELLE PENTECOTE, du même auteur
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
14
lorsqu’une personne a un organe du corps sectionné et qu’il
vienne miraculeusement à se reconstituer, ce n’est que Dieu
seul qui peut en être à l’origine, Satan n’ayant pas le
pouvoir de créer quoi que ce soit ! C’est en cela que la Bible
dit que c’est seul l’Eternel qui « fait de grands prodiges ».
Le miracle qui vient de Dieu suscite une plus grande
glorification de Dieu et même inspire une sainte crainte de
Lui : « Est-ce pour les morts que tu fais des miracles? Les morts
se lèvent-ils pour te louer? » (Psaumes 88:10).
« Beaucoup de miracles et de prodiges se faisaient au milieu du
peuple par les mains des apôtres. Ils se tenaient tous ensemble au
portique de Salomon, et aucun des autres n’osait se joindre à
eux; mais le peuple les louait hautement. » (Actes 5:12-13)
« Quand la foule vit cela, elle fut saisie de crainte, et elle
glorifia Dieu, qui a donné aux hommes un tel pouvoir. »
(Matthieu 9:8)
Toute réelle intervention de Dieu dans la vie des hommes
les conduit toujours à une plus grande révérence et une
plus grande crainte de la Personne Divine en Jésus-Christ,
le Seigneur.
C’est pourquoi tout miracle qui ne glorifie pas Dieu,
l’Eternel, et qui n’a pas comme résultat une louange à Dieu
et une plus grande crainte de lui, ne vient pas de Dieu.
De la même manière, un miracle qui ne renforce pas notre
foi en lui et notre considération de sa Personne, mais qui
par exemple nous éloigne de lui, n’est pas de Dieu. En effet,
je doute fort que Satan veuille faire des miracles qui
conduiraient les hommes à croire en Dieu et à se soumettre
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
15
à sa volonté divine ! Par contre il est plus tenté à en faire
pour nous éloigner du Seigneur!
En deuxième lieu, le miracle de Dieu est en conformité
avec la Parole de Dieu de laquelle il émane.
« Et ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec
eux, et confirmait la parole par les miracles qui
l’accompagnaient. » (Marc 16 :20)
Tout miracle divin a une racine dans la Parole de Dieu avec
laquelle il ne peut être qu’en conformité. Le miracle de Dieu
confirme et accompagne une parole du Seigneur, soit
logos, parole biblique, soit rhema, parole révélée.
Naturellement, le miracle de Satan ne respecte pas ces
critères et c’est ainsi qu’on arrive à le reconnaître.
Par exemple, un miracle qui légitimerait un péché est
d’origine douteuse.
En fait, il n’est pas étonnant que Satan cherche à falsifier les
miracles de Dieu par des miracles de mensonge, lui qui,
depuis la nuit des temps, cherche à égarer les hommes.
Malgré tout, même lorsqu’il s’efforce de le faire, il arrive
forcément un stade où il est dépassé !
C’est exactement ce qui arriva, en Egypte, aux magiciens de
Pharaon qui s’opposaient farouchement à Moïse : « Les
magiciens employèrent leurs enchantements pour produire les
poux; mais ils ne purent pas. < Et les magiciens dirent à
Pharaon: C’est le doigt de Dieu! » (Exode 8:18-19)
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
16
Satan, dans ses pires contrefaçons, est toujours dévoilé car
malgré tous ses déguisements il ne peut parfaitement imiter
l’Esprit de Dieu.
Le « Dieu de miracles »
Notre Dieu est un « Dieu de miracles ». C’est une
caractéristique de sa Divine Personne que l’Eternel a
certainement voulu que l’on retienne de lui car le miracle
est l’une des valeurs les mieux partagées par tous les livres
de la Bible, de la Genèse à l’Apocalypse.
En réalité, le chrétien d’aujourd’hui ne croit pas réellement
au miracle pas plus qu’il ne croit réellement en la Parole de
Dieu dans son entièreté. Lorsque nous ne croyons pas au
miracle divin, ceux qui sont mentionnés tout le long de la
Parole de Dieu nous semblent être des contes, des histoires
à dormir debout ou des allégories.
Bien souvent, on dit y croire sans réellement mesurer
l’envergure de l’action de Dieu telle qu’elle est écrite dans
la Parole. Si aujourd’hui quelqu’un opérait par la grâce de
Dieu de tels miracles, il serait sûrement traité de
« charlatan ». Jésus fustigeait une telle attitude des
pharisiens qui disaient croire aux actions des prophètes de
l’Ancien Testament tout en rejetant la même action du
Saint-Esprit à travers lui de leur temps: « Malheur à vous,
scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous bâtissez les
tombeaux des prophètes et ornez les sépulcres des justes, et que
vous dites: Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne
nous serions pas joints à eux pour répandre le sang des prophètes.
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
17
Vous témoignez ainsi contre vous-mêmes que vous êtes les fils de
ceux qui ont tué les prophètes. » (Matthieu 23:29-31)
C’est malheureusement une tendance bien fréquente qu’ont
les gens de ne pas croire ce qui leur est contemporain mais
plutôt à plus facilement accepter ce qui est du passé.
Quoiqu’on dise les signes et les miracles sont toujours des
manifestations actuelles qui prouvent la Seigneurie de Dieu
et le font se démarquer des idoles.
« Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi; croyez du
moins à cause de ces oeuvres. » (Jean 14:11)
Pour, une bonne fois pour toutes, nous dégager de la
problématique « miracle de Dieu » ou « miracle de Satan »,
sachons que le miracle de Dieu apporte le salut, il sauve, ou
encore il conduit au salut. Voici un troisième critère
fondamental par lequel on discerne l’authenticité ou non
d’un miracle produit.
Dans cette logique-là alors, Dieu veut opérer des miracles,
Dieu veut agir dans la vie de ses enfants, Dieu veut les
sauver lorsqu’ils se tournent vers lui comme il a sauvé les
fils d’Israël de la main des Egyptiens en face de la Mer
Rouge.
D’ailleurs, ce miracle-ci fait partie des miracles bibliques les
plus extraordinaires. Il est certain que le Seigneur pouvait
agir autrement mais il lui a plu de le faire ainsi, de la
manière la plus spectaculaire qui soit, juste pour glorifier
son Nom.
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
18
Le Fils de Dieu lui-même, venu sur terre, n’a cessé d’opérer
des miracles témoignant ainsi de la sollicitude de Dieu le
Père à l’égard de l’homme et son désir d’agir
miraculeusement dans les vies.
Sa venue sur terre s’est faite par un miracle, son retour
auprès de Dieu aussi. Depuis le début de son ministère
jusqu’à sa mort à la croix et à sa résurrection des morts, ça
n’a été que miracles sur miracles, en l’espace de seulement
à peu près trois ans. Ses disciples après lui ont pris le relais
en opérant eux aussi de nombreux miracles.
Jean atteste que « Personne n’a jamais vu Dieu; le Fils unique,
qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître. » (Jean
1:18)
Ainsi la personnalité du Père nous est dévoilée à travers
celle de son Fils. C’est d’ailleurs à la suite d’un miracle que
Jésus dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut
rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père; et
tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. »
(Jean 5:19) voulant signifier que c’est en vérité le Père qui
accomplissait sa volonté et ces actes au travers de lui. Tel
qu’il était dans ses actes tel est le Père aussi.
Il ne fait nul doute donc que Dieu est un Dieu de miracles.
Au temps de Gédéon, le Seigneur a volontairement
restreint le nombre de combattants israélites afin, dit-il,
que le peuple n’en tire pas gloire en disant : « C’est ma main
qui m’a délivré. » (Juges 7:2). Si le Seigneur n’a pas souhaité
que le peuple en tire une gloire, c’est évidemment pour que
la gloire lui revienne à lui et rien qu’à lui seul. Nous nous
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
19
rendons compte que Dieu a utilisé un petit nombre de
personnes pour supplanter une multitude au moyen d’un
miracle, simplement pour se glorifier.
Dieu peut agir de bien de manières, la diversité des
interventions divines dans la Bible nous le prouve, mais
très souvent le Seigneur suscite des actions d’éclat pour se
glorifier. C’est ce que le psalmiste sous-entend lorsqu’il
écrit : « Lève-toi, Eternel, avec ta force! Nous voulons chanter,
célébrer ta puissance. » (Psaumes 21:13)
Dieu aime opérer des miracles parce que les miracles font
éclater sa gloire : « Tu opéras des miracles et des prodiges contre
Pharaon, < et tu fis paraître ta gloire comme elle paraît
aujourd’hui. » (Néhémie 9:10).
Il aime faire des choses extraordinaires dans le but de
sauver et de délivrer afin que les hommes le louent et lui
rendent gloire pour cela.
« Voici, je vais faire une chose nouvelle, sur le point d’arriver: Ne
la connaîtrez-vous pas? Je mettrai un chemin dans le désert, et
des fleuves dans la solitude. Les bêtes des champs me
glorifieront, les chacals et les autruches, parce que j’aurai mis
des eaux dans le désert, des fleuves dans la solitude, pour
abreuver mon peuple, mon élu. Le peuple que je me suis formé
publiera mes louanges. » (Esaïe 43:19-21)
N’ayez donc plus peur du miracle de Dieu. Aspirez à cela et
sachez que les miracles sont la pleine manifestation du
pouvoir extraordinaire de Dieu, la preuve palpable de sa
Toute-Puissance et l’un des éléments caractéristiques de sa
Divinité.
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
20
CHAPITRE 2 : LES TROIS PRINCIPES
FONDAMENTAUX DU MIRACLE
Un premier miracle
Au tout début de ma vie chrétienne, je compris par le Saint-
Esprit, en lisant la Parole de Dieu, que je ne devais pas
rester à paresser chez moi mais qu’il me fallait sortir pour
proclamer l’Evangile de Dieu (Proverbes 22 :13). J’avais à
peine plus de vingt ans, à peine converti au Seigneur
depuis environ deux mois et je n’avais jamais pratiqué
l’évangélisation de rue, seul ou en groupe. Aussi, avais-je
en la matière, d’énormes appréhensions. Il y avait
cependant un verset biblique qui, depuis environ trois
jours, collait à mon esprit et dont je n’arrivais pas à me
défaire. C’était celui-ci : « Tout ce que vous me demanderez en
priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez
s’accomplir » (Marc 11 :24)
Il faut dire qu’à cette époque je passais la plus grande partie
de mon temps à prier le Seigneur en lui demandant de me
permettre d’expérimenter sa puissance miraculeuse comme
certains serviteurs de Dieu que j’avais vu en faire au nom
de Jésus.
A travers ce verset, je fus dès lors persuadé que le Seigneur
voulait me faire comprendre ceci : je devais croire avoir
reçu ce pouvoir d’opérer des miracles comme si
effectivement j’étais subitement devenu un de ces porteurs
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
21
de l’évangile auxquels j’aurais souhaité ressembler. Je reçus
alors cette conviction dans mon cœur et je sortis de chez
moi.
Au cours de mes rencontres de ce jour, je rencontrai un
monsieur, assis par terre et qui me paraissait vraiment en
piteux état à en croire sa mine crispée en tout cas.
Je m’approchai de lui et je commençai à lui parler de
l’amour de Christ et du salut qu’il propose à tous les
hommes. Il m’écoutait passagèrement sans pour autant
décrisper son visage. Il me semblait qu’il souffrait quelque
mal caché que je ne pouvais a priori identifier. Alors je lui
posai la question et il m’affirma souffrir depuis de longues
années d’un mal de reins qui ne lui permettait même pas de
se tenir debout plus de quelques minutes.
Là, il attendait quelqu’un et comme il n’y avait à proximité
aucune chaise, ni aucun banc qui pût le recevoir, il était
obligé de s’asseoir par terre et en cet instant précis, il
souffrait le martyre. Il se mit aussi à me conter tous les
déboires de sa vie dus à cette maladie.
Nous étions dehors sous un soleil tenace. Après lui avoir
parlé, j’étais prêt à m’en aller quand me revinrent
subitement à l’esprit le verset de Marc 11 :24 et cette foi que
j’avais affichée au sortir de chez moi, croyant avoir reçu du
Seigneur la capacité de prier afin qu’il s’opère des miracles.
Je dis alors : « Monsieur, je vais prier pour vous au nom de
Jésus et vous guérirez aujourd’hui même ! ». Tout juste
après avoir prononcé ces mots, je me demandais si je
n’avais pas parlé trop vite. Mais c’était trop tard.
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
22
Car en effet, pour la première fois, cet homme releva
grandement la tête en me considérant attentivement et me
dit : « Je suis d’accord. Tu peux prier ! ». Je priai alors
courtement et j’imposai les mains à ces reins un certain
temps et lui dit finalement : « Vous êtes guéri ! ». La Parole
de Dieu ne disait-elle pas : « Tout ce que vous demanderez en
priant, croyez que vous l’avez reçu et vous le verrez
s’accomplir » ? Je crus qu’il avait reçu la guérison et je lui
dis : « Vous êtes guéri au nom de Jésus ».
Il s’examina, se levant alors et me dit qu’il ne sentait plus la
douleur, il tourna ses reins dans un sens puis dans l’autre et
m’assura une fois de plus ne plus sentir la douleur. Son
visage avait alors changé et rayonnait à présent de joie.
Alléluia ! Il était guéri ! Il se savait guéri, et cela semblait ne
faire aucun doute pour lui quoique visiblement il n’en
revînt pas! Il commença alors à me poser de nombreuses
questions comme où est-ce que j’habitai, dans quelle église
je priai, etc<. En ce temps là, revenant tout juste d’un
voyage à l’étranger, je ne fréquentai assidûment aucune
église, et je ne pus lui donner aucune information valable à
ce sujet. Je ne le vis plus depuis ce jour mais je crois
fermement qu’il reçut cet instant là et de manière
définitive, la guérison d’une maladie qui avait ruiné sa vie
pendant de nombreuses années. Oui, une foi toute simple,
enfantine dirait-on, vainquit une maladie de plusieurs
années.
Cette expérience m’édifia moi aussi car depuis lors, je
compris que le déclenchement du miracle de Dieu était tout
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
23
contenu dans ce verset : « Tout ce que vous demanderez en
priant, croyez que vous l’avez reçu et vous le verrez
s’accomplir ».
Je vis naturellement après ce premier miracle beaucoup
d’autres prodiges du Seigneur s’opérer à travers mon
ministère, par la grâce de Dieu, et je grandis dans la
connaissance des principes bibliques qui sont à l’origine de
la manifestation de la puissance surnaturelle de Dieu.
La prière, la foi et les actes de foi
« Tout ce que vous me demanderez en priant, croyez que vous
l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir » (Marc 11 :24)
Toute la puissance de recevoir et d’opérer des miracles est
contenue dans le verset mentionné ci-dessus ; c’est dire
donc que les clés spirituelles du déclenchement du
processus du miracle y sont également inscrites.
Examinons-le de plus près :
Il commence par : « Tout ce que vous demanderez en
priant <. ». Nous comprenons que la première étape dans
le processus du miracle, c’est la prière et plus exactement la
prière qui consiste à demander quelque chose au Seigneur,
puisque, comme nous le verrons par la suite, il existe
plusieurs types de prière.
En disant « Tout », le Seigneur veut nous indiquer qu’il n’y
a aucune restriction à ce principe biblique, excepté
évidemment ce que Dieu ne voudra pas faire c’est-à-dire
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
24
tout ce qui relève du péché ou qui n’entre pas dans le cadre
de sa volonté parfaite pour nous.
La Parole de Dieu nous enseigne exactement tout sur la
volonté de Dieu, appuyée en cela par le Saint-Esprit en
nous qui nous convainc au sujet de ce que Dieu veut
précisément pour nous car il est écrit : « C’est Dieu qui
produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir »
(Philippiens 2 :13).
Il est donc possible, même à défaut d’une révélation claire,
précise et confirmée du Seigneur, de « ressentir » en nous-
même la conviction de la volonté divine pour nous.
Toutefois, ceci exige un minimum de communion avec le
Seigneur.
La suite du verset dit : «< croyez<. ». Il s’agit ici de
l’exercice de la foi. La foi est donc la deuxième étape, après
la prière sur le chemin de son miracle.
Mais croire quoi ? <. «< que vous l’avez reçu <». C’est ici le
troisième et le dernier principe fondamental ; le dernier
parce que la suite du verset est : « et vous le verrez
s’accomplir » qui précise que l’accomplissement du miracle
suivra automatiquement.
Ce troisième principe c’est la confession de notre foi, en
paroles et en actes, en ce que le miracle est scellé et déjà
réalisé, par exemple par le fait de louer Dieu. On parle alors
d’actes de foi.
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
25
En effet, lorsqu’on reçoit un don de la part de quelqu’un, la
première des choses que l’on fait, presqu’instinctivement,
est remercier cette personne, parfois même avant de savoir
ce que contient ce cadeau, ayant alors une « foi » qui nous
permet de remercier sans avoir réellement encore vu le
contenu. Si donc nous croyons réellement avoir reçu
l’exaucement de la part de Dieu, il faut donc par exemple
proclamer l’avoir reçu et remercier le Seigneur pour cette
grâce.
Ainsi les trois clés fondamentales sont dans l’ordre :
1 ) LA PRIERE
2 ) L’EXERCICE DE LA FOI
3 ) LES ACTES DE FOI
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
26
CHAPITRE 3 : LA PRIERE
La prière est, si l’on s’en tient à son sens premier, le fait de
demander avec instances quelque chose à quelqu’un.
Dans le sens biblique du terme, il s’agit, avant toutes
choses, d’une demande adressée au Seigneur, quoiqu’au fil
des années, le sens de la prière se soit généralisé à toute
parole adressée à Dieu. C’est pourquoi de nos jours, le
terme « prière » peut désigner tant une demande qu’une
action de grâces adressée au Seigneur et en fait même tout
moment que l’on passe en présence de Dieu.
Les différents types de prière
Il existe quatre grands types distincts de prière mais qui
cependant se rejoignent quelques fois:
La « requête » ou « prière de demande » qui est le
fait de demander quelque chose à Dieu. C’est dans
cette catégorie qu’entrent l’intercession, les instances
et les supplications.
La « prière d’actions de grâces » qui consiste à
glorifier le Seigneur et le remercier pour des
bienfaits.
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
27
La « prière de combat » qui consiste à s’adresser aux
démons et autres esprits impurs en leur intimant
des ordres au nom de Jésus. Il ne s’agit pas là de
leur demander quoi que ce soit mais bien
d’ordonner. La prière de combat a pour but premier
d’éloigner des activités maléfiques.
La « prière prophétique » ou « proclamation
prophétique » qui est le fait de s’adresser à
l’environnement matériel (maison, animaux, argent,
etc <) ou immatérielles (événements, vies, activités,
etc <) en proclamant sur elles la Parole de Dieu ou
des paroles de foi. La proclamation prophétique est
une prière qui s’apparente à une « possession » en
avance de choses que l’on n’a pas encore.
La prière d’actions de grâces ou louange à Dieu est
primordiale et est très souvent couplée aux autres formes
de prière. Lorsque quelqu’un prie, par exemple, très
souvent consciemment ou inconsciemment, il fera les
associations suivantes : louange et combat spirituel,
louange et requête, louange et proclamations.
Les sept clés d’une prière réussie
La première étape du processus du miracle c’est la prière
de « demande » ou « requête » et dans ce chapitre, nous
allons nous intéresser aux sept éléments essentiels qui
constituent une prière de demande efficace en prenant
exemple sur Elie, cité en Jacques 5 :17 comme un modèle de
prière efficace.
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
28
Le passage sur lequel s’appuie Jacques est en particulier
celui de 1 Rois 18 :41-46 qui va aussi nous servir et nous
permettre de réaliser la particularité de la méthode d’Elie
résumée ci-dessous en sept points fondamentaux:
1) La foi
La foi est l’élément indispensable, capital même, pour prier
et recevoir l’exaucement car la Bible dit : « Sans la foi, il est
impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche
de Dieu croie que Dieu existe et qu’il est le rémunérateur de ceux
qui le cherchent » (Hébreux 11 :6).
Ainsi pour s’approcher de Dieu par la prière et pour lui
demander quoi que ce soit y compris et surtout une
intervention miraculeuse, il faut s’armer de foi sans laquelle
avant même d’être formulée, la requête sera rejetée. Cette
foi nécessaire ici est la foi en un Dieu qui existe et bon pour
tous ceux qui l’invoquent. Elie assurément était un homme
de foi car dès le début et sans avoir commencé de prier , il
déclara à Achab : « Monte, mange et bois; car il se fait un bruit
qui annonce la pluie » (1 Rois 18 :41).
Autrement dit la foi, que nous allons décortiquer au
chapitre suivant, est un élément primordial dans lequel
baigne en fait tout le processus du miracle. La foi intervient
du début à la fin du processus du miracle. Ainsi, la prière a
certes besoin d’un minimum de foi pour être efficace mais
dans le même temps elle la dynamise.
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
29
2) Le jeûne
Le jeûne décuple l’efficacité de la prière car la Parole de
Dieu dit que par lui l’homme fait entendre sa demande
dans les lieux très hauts, autrement dit jusque dans le
royaume de Dieu (Esaïe 58 :4). Ainsi, tandis qu’Elie dit à
Achab : « Monte, mange et bois », la Bible dit en 1 Rois
18:42 : « Achab monta pour manger et pour boire. Mais Elie
monta au sommet du Carmel; et, se penchant contre terre, il
mit son visage entre ses genoux »
Ces deux actions que la Parole de Dieu met en opposition
montrent bien que pendant qu’Achab montait pour
festoyer, Elie lui montait pour jeûner et pour prier.
Il ne faut cependant pas croire que pour toute prière, il
faille nécessairement jeûner ; pour certains sujets cruciaux,
le jeûne est indispensable parce que donnant plus
d’efficacité à la prière.
3) L’attention (ou la concentration opposée à la
distraction)
Prier en étant distrait est aussi inefficace que ne pas prier
du tout. Il faut, pour bien prier, avoir toute son attention
sur ce qu’on dit ou fait. C’est pourquoi, il est bon pour les
prières importantes de pouvoir se retirer dans des lieux
isolés et éloignés de toute source d’interruption éventuelle
comme Elie le fit ce jour là, allant au sommet du mont
Carmel, tout comme aussi le Seigneur Jésus lui-même se
plaisait à le faire : « Quand il eut renvoyée (la foule), il monta
sur la montagne, pour prier à l’écart; et, comme le soir était venu,
il était là seul. » (Matthieu 14:23)
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
30
4) La précision
Il s’agit là de clairement identifier notre besoin et le
signifier avec précision au Seigneur. Par exemple, pour la
recherche d’un emploi, dites : « Seigneur, je veux avoir une
activité salariée qui me permettent de m’épanouir !» mais
ne dites pas simplement : « Je veux travailler ! » puisque
vous pourriez tomber sur une activité professionnelle mal
rémunérée.
Elie s’attendait à quelque chose de précis qu’il demandait
dans la prière et pas autre chose car la Bible dit qu’à
plusieurs reprises, il dit à son serviteur : « Monte, regarde du
côté de la mer. » (1 Rois 18:43). Il ne disait pas regarde le ciel
dans son ensemble, mais bien « regarde du côté de la mer », ce
qui prouve que sa demande n’était pas vague mais qu’elle
était aussi précise que l’accomplissement précis qu’il
demandait.
La meilleure des armes mal dirigée n’apporte rien. Aussi ce
n’est pas pointé dans n’importe quelle direction que la
prière atteint sa cible. Il ne s’agit donc pas seulement de
prier mais surtout de bien prier.
Il faut être très précis avec le Seigneur, il faut aller droit au
but ; rappelez-vous que l’on reçoit ce que l’on demande
(Matthieu 7 :8) et le plus souvent, comme notre Dieu est un
Dieu de précision, on reçoit ce que l’on a demandé et pas
autre chose.
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
31
Par manque de précision, beaucoup de personnes reçoivent
l’exaucement de leurs prières mais pas comme elles
l’auraient réellement souhaité.
C’est à la précision dans la prière que le Seigneur nous
exhorte lorsqu’il dit : « En priant, ne multipliez pas de vaines
paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles
ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas; car votre Père sait de
quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. »
(Matthieu 6:7-8).
Les « vaines paroles » c’est notamment les paroles vagues,
dites à la fois sans précision et sans attention.
5) La ferveur
Jacques 5 :16 dit : « La prière fervente du juste a une grande
efficacité ».
Ce mot « fervente » est aussi rendu dans certaines
traductions de la Bible par « énergique ». Ainsi, ce terme
révèle que la prière d’Elie fut une prière haute en gestes, en
vigueur et en force. Effectivement, bien prier requiert un
minimum de ferveur et d’acharnement. Le corps doit
participer à la prière, et pas seulement l’âme ou l’esprit,
quand du moins cela est possible, c’est à dire quand le
contexte et l’environnement le permettent.
6) La posture
Même si prier peut se faire en tous lieux et en toutes
circonstances et par conséquent dans toutes sortes de
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
32
postures, la posture idéale à l’exemple d’Elie, est de prier à
genoux ou prosterné devant Dieu. C’est donc la posture
d’humiliation et d’abaissement devant le Seigneur qui
convient le mieux à une requête. Par exemple, quel homme
approcherez-vous dans le but de le faire plier à une
demande importante, sans vous rabaisser un tant soit peu
devant lui ? Si vous vous adressez à lui de haut, vous
écoutera-t-il ?
Il faut s’humilier devant Dieu pour recevoir de Lui ses
grâces excellentes et ses dons parfaits puisque l’Ecriture dit
: « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles.
Soumettez-vous donc à Dieu< » (Jacques 4:6-7)
7) La persévérance
Malgré le fait que Dieu lui ait promis faire pleuvoir, Elie
dût prier sept fois avant que le miracle ne s’opérât (1 Rois
18 :42-44). Il faut pouvoir persévérer dans la prière sans se
lasser ou se décourager jusqu’à ce que naisse en nous la
conviction de l’accomplissement certain de notre miracle,
un signe, une certitude tout comme le petit nuage qui
n’était pas en lui-même le miracle mais le signe
annonciateur.
A travers plusieurs paraboles, le Seigneur nous a montré
l’importance de prier jusqu’à l’obtention du miracle. C’est
l’enseignement que nous pouvons retenir de la parabole du
juge inique : « Jésus leur adressa une parabole, pour montrer
qu’il faut toujours prier, et ne point se relâcher » (Luc 18:1), et
de la parabole de l’ami qui importune (Luc 11:5-8).
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
33
C’est d’ailleurs à la suite de cette dernière parabole que le
Seigneur donnera sa célèbre tournure : « Et moi, je vous dis:
Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez;
frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit,
celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. » (Luc
11:9-10)
Supposons un instant que vous soyez devant une porte à
laquelle vous frappez et que vous entendiez à l’intérieur
des bruits de personnes, prouvant qu’il y a bien bel et bien
des occupants. Je crois que vous frapperiez jusqu’à être
entendu et qu’on vous ouvre. Le fait que le Seigneur
identifie la prière au fait de frapper à une porte est assez
évocateur. Frappe-t-on une seule fois à une porte pour être
entendu ou plusieurs fois ? En vérité, on frappe plusieurs
fois.
Beaucoup de chrétiens croient que prier une seule fois pour
un sujet suffit. Ils justifient leur manque d’engagement
dans la prière par le fait que « Dieu les a déjà entendu ».
Quoique Dieu sache toutes choses, nous sommes obligés
de prier et de prier avec foi jusqu’à l’obtention. Le fait de
prier à répétition ne signifie pas systématiquement un
manque de foi ou une manifestation du doute. On peut
prier à répétition dans la foi et la persévérance jusqu’à voir
le miracle accompli et c’est ce que le Seigneur nous
demande.
Ces sept éléments sont capitaux et vitaux pour celui qui
veut entrer dans la dimension de la prière qui touche le but,
mais il ne faut pas oublier que celui qui les met en œuvre en
nous c’est le Saint-Esprit à qui il faut sans cesse demander
la capacité de pouvoir tous les accomplir.
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
34
CHAPITRE 4 : LA FOI VERITABLE
La Bible évoque en Marc 9 :14-29, un événement très
déterminant pour nous, en ce qui concerne la nature de la
foi du chrétien et certaines de ses implications.
Dans ce texte où il est question de la guérison d’un enfant
lunatique, le père de cet enfant dit à l’occasion : « < si tu
peux quelque chose, viens à notre secours, aie compassion de
nous. » (Marc 9:22). Et Jésus lui dit : « Si tu peux!< Tout est
possible à celui qui croit. » (Marc 9:23).
Le père a fait une chose bonne, celle de lever le regard vers
le Seigneur ; toutefois où il se demandait si le Seigneur
« pouvait », Jésus a voulu lui montrer que
l’accomplissement du miracle, lorsque cela est conforme à
sa volonté, ne dépend pas de Lui qui peut tout à tout
moment et en toutes circonstances, mais plutôt de celui qui
veut recevoir le miracle, en l’occurrence ici le père de
l’enfant. C’était donc lui-même que le père aurait du
examiner quant à savoir s’il avait la foi nécessaire au
déclenchement du miracle.
La foi que le Seigneur décrit là, apparaît donc comme un
mécanisme qui pourrait systématiquement déclencher un
miracle toutefois qu’un chrétien qui en connaîtrait les
secrets le mettrait en œuvre ; Dieu n’interviendrait dans ce
cas là que pour y accorder sa caution divine et
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
35
l’accomplissement lorsque ceci entre dans le cadre de sa
volonté.
Foi religieuse et foi véritable
Beaucoup a été dit sur la foi chrétienne. Néanmoins, au-
delà de ces avis sur la question, convergents ou non, une
voix prime, celle-là même du chef et du consommateur de
la foi (Hébreux 12:2), celui qui est à la fois le concepteur et le
sujet de notre foi, le Seigneur Jésus.
L’avis de notre Seigneur sur la question de la nature de foi
achèvera de convaincre, je crois, les plus indécis. Car s’il
existe une foi chrétienne, c’est certainement celle là même
définie par le Seigneur Jésus. Malheureusement, les
hommes dans leurs faiblesses et dans leur manque de zèle
à vouloir atteindre l’idéal de Dieu ont juxtaposé une foi
chrétienne maquillée qui n’est pas la foi véritable aux yeux
du Seigneur: c’est une foi qui se cantonne à demeurer au
premier palier de l’échelle de la foi et qui porte alors le nom
de foi religieuse ou foi doctrinale.
La foi doctrinale et la foi véritable sont mises en relief dans
le passage de la guérison de l’enfant lunatique, cité plus
haut.
Le père de l’enfant dit en en effet : « Je crois » et juste
après: « viens au secours de mon incrédulité », alors que nous
savons que la foi et l’incrédulité sont fondamentalement
opposées. Il ne pourrait avoir la foi véritable et être au
même moment incrédule. Le père de l’enfant a plutôt
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
36
reconnu dans sa phrase, avoir une foi (« je crois ») mais une
foi incomplète, pas une véritable foi (« viens au secours de
mon incrédulité »).
La foi religieuse est une foi de connaissances et de
croyances mais pas la foi véritable. Le premier palier de la
foi c’est en effet, la foi de « connaissances » qui « sait » que
Dieu a fait ceci et cela, tel qu’écrit dans la Parole de Dieu.
La foi mature, la foi véritable croit que Dieu peut le faire
actuellement encore pour soi ou une autre personne.
De manière plus précise, il existait un critère distinctif aux
yeux de Jésus qui permettait sans se tromper de faire la
différence entre la foi religieuse et la foi mature.
Dans le même passage, lorsqu’il est annoncé à Jésus que ses
disciples n’ont pas pu chasser l’esprit mauvais, que dit-il ?
« Race incrédule ». Il n’hésite donc pas à traiter ses disciples
d’incrédules lorsqu’ils n’ont pas pu chasser l’esprit
mauvais.
En fait, notons judicieusement que toutes les fois où notre
Seigneur a évoqué la foi véritable, il l’a mis en rapport avec
l’intervention miraculeuse de Dieu, la puissance de Dieu.
Constatez-le-vous même :
A la demande de ses disciples, « augmente-nous la foi », Jésus
répond : « Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé,
vous diriez à ce sycomore: Déracine-toi, et plante-toi dans
la mer; et il vous obéirait. » (Luc 17:6 ).
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
37
Fin de l’extrait
Vous pouvez faire parvenir toutes vos remarques, vos suggestions, vos
questions et vos témoignages à l’auteur :
Adresse électronique : [email protected]
SEIGNEUR JE NE PEUX PAS, TOI TU PEUX …FAIS AU NOM DE JESUS
38