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N ous avons examiné jusqu’alors différents types de grues, impoantes par leur dimensions ou leur puissance, mais toutes ces dernières étaient plus ou moins liées au sol, ce qui leur donnait une stabilité rassurante. Cependant, on ren- .. -- contre quelquefois des mons tres du mme genre, mais cette fois la base solide qui, à première vue, semble absolu ment indispensable à leur édi fication, n’existe plus, ou du moins devient un élément d’une allure beaucoup plus précaire, nous voulons parler de l’élément liquide. L’étude et la réalisation de tels appareils sont d’autant plus intéressantes que les dif ficultés à surmonter sont plus grandes et qu’aussi de tels en gins présentent des avantages considérables, tels que la pos sibilité de déplacements sans limites sur un élément le plus important, sur terre. Monstre Qui SouIve 250 Tonnes Le tonnage sans cesse crois sant des iiavir rrdernes, armés de machines et de ma tériel de puissance formidable, entraine fatalement l’accroisse ment des appareils de mise en euvre. Les grues flottantes n’ont pas échappé I cette évolution; ainsi la grue Titan du port de Table Bay (Union Sud-Afri caine) qui fit l’objet d’un ar ticle antérieur et dont l’impor tance était déjà très apprécia bie, se trouve aujourd’hui sur passée par celle de Bordeaux, d’une puissance élévatrice de 250 tonnes. Cette grue monstre a été construite par les Forges et Ateliers de Constructions Elec triques de Jeumont pour les Chantiers et Ateliers de la Gi rond e. Son prix à l’époque de la mise en construction (avant la guerre était de 2.000.000 de francs, ce qui représente actuellement environ 6 millions de francs. Les détails suivants, qui -- —- —-- nous ont été commUniqués par les constructeurs, vous donne ront une idée de l’importance de cette grue. La charpente se compose d’un portique fixe construit en tale d’acier; d’une ossature métallique rigide, servant d’as siette au système mobile et contenant le contrepoids, d’une flèche particulièrement étudiée afin de pouvoir tre inclinable à des degrés très différents, selon Ies charges à soulever. Tout l’ensemble du système repose sur une plateforme supportée par quatre caissons flotteurs. Le portique, construit avant la guerre, ne fut surmonté de toute la partie mobile qu’a près la guerre. La flèche fuI amende en trois sectioris et le montage de ces trois parties \ nécessita la construction d’un echafaudage spécial constitué ‘. d en _till’s niétallique. Les Chantiers de la Gironde, qui avaient commandé la grue, montèrent eux-mmes la cabine. rMcanisme de Leage La portée de la grue à char ge maxima (250 tonnes est de 16 mètres, cornptés depuis le bord extérieur de l’apponte rnent; mais cette portée peut étre accrue par rabattage de la flèche selon la réduction de la charge admise. A la charge de 120 tonnes la portée est de 31 mètres et à 40 tonnes elle atteint 33 mètres. La prise de charge se fai) par l’intermédiaire de crnchets. Pour les charges de 251) ton (SiL pag I I) rr VOL. Il. -— No 2. , / FÉVRIER 1925 ECCANO MAGAZINE PUBLIÉ DANS L’INTÉRÈI’ DES JEUNES GENS LA GRUE G1ANTF4 DE BORDEAUX. Rédaction et Administration 78 et SI), Rue RhevaI, I’ARIS i i, (Cha,ilhr. €1 Aldj,r.. la Gi,-,n.f Vue Gnra1e de la Grue

LA GRUE G1ANTF4 DE BORDEAUX. - constructiontoys.it · Le freinage nécessaire pour assurer la sécurité indispensable dans la manwuvre de telles charges a été établi de ... freinage

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Nous avons examiné jusqu’alors différents types de grues,impoantes par leur dimensions ou leur puissance, maistoutes ces dernières étaient plus ou moins liées au sol, ce

qui leur donnait une stabilitérassurante. Cependant, on ren- .. --

contre quelquefois des monstres du mme genre, maiscette fois la base solide qui, àpremière vue, semble absolument indispensable à leur édification, n’existe plus, ou dumoins devient un élémentd’une allure beaucoup plusprécaire, nous voulons parlerde l’élément liquide.

L’étude et la réalisation detels appareils sont d’autantplus intéressantes que les difficultés à surmonter sont plusgrandes et qu’aussi de tels engins présentent des avantagesconsidérables, tels que la possibilité de déplacements sanslimites sur un élément le plusimportant, sur terre.

MonstreQui SouIve 250 TonnesLe tonnage sans cesse crois

sant des iiavir rrdernes,armés de machines et de matériel de puissance formidable,entraine fatalement l’accroissement des appareils de mise eneuvre.

Les grues flottantes n’ontpas échappé I cette évolution;ainsi la grue Titan du port deTable Bay (Union Sud-Africaine) qui fit l’objet d’un article antérieur et dont l’importance était déjà très appréciabie, se trouve aujourd’hui surpassée par celle de Bordeaux,d’une puissance élévatrice de250 tonnes.

Cette grue monstre a étéconstruite par les Forges etAteliers de Constructions Electriques de Jeumont pour lesChantiers et Ateliers de la Girond e.

Son prix à l’époque de la mise en construction (avant laguerre était de 2.000.000 de francs, ce qui représenteactuellement environ 6 millions de francs.

Les détails suivants, qui-- —- —-- nous ont été commUniqués par

les constructeurs, vous donneront une idée de l’importancede cette grue.

La charpente se composed’un portique fixe construit entale d’acier; d’une ossaturemétallique rigide, servant d’assiette au système mobile etcontenant le contrepoids, d’uneflèche particulièrement étudiéeafin de pouvoir tre inclinableà des degrés très différents,selon Ies charges à soulever.

Tout l’ensemble du systèmerepose sur une plateformesupportée par quatre caissonsflotteurs.

Le portique, construit avantla guerre, ne fut surmonté detoute la partie mobile qu’après la guerre. La flèche fuIamende en trois sectioris et lemontage de ces trois parties \

nécessita la construction d’unechafaudage spécial constitué‘. d en _till’sniétallique.

Les Chantiers de la Gironde,qui avaient commandé la grue,montèrent eux-mmes la cabine.

rMcanisme de LeageLa portée de la grue à char

ge maxima (250 tonnes est de16 mètres, cornptés depuis lebord extérieur de l’apponternent; mais cette portée peutétre accrue par rabattage dela flèche selon la réduction dela charge admise. A la chargede 120 tonnes la portée est de31 mètres et à 40 tonnes elleatteint 33 mètres.

La prise de charge se fai)par l’intermédiaire de crnchets.Pour les charges de 251) ton

(SiL pag I I)

rr

VOL. Il. -— No 2.,

/ FÉVRIER 1925

ECCANOMAGAZINE

PUBLIÉ DANS L’INTÉRÈI’DES JEUNES GENS

LA GRUE G1ANTF4 DE BORDEAUX.

Rédaction et Administration

78 et SI), Rue RhevaI, I’ARIS

i

i,

(Cha,ilhr. €1 Aldj,r.. la Gi,-,n.f

Vue Gnra1e de la Grue

14 MECCANO MAGAZINE

nea, deux crochets sont employés, maisle mécanisme de manuvre est compris detelle manière que remploi d’un seul erochet suffit pour la manuvre des chargesde 120 tonnes et au-dessous. Un crochetauxiliaire suspendu à un petit ehariot roulant sous la flèche sert pour les faiblescharges jusqu’à 5 tonnes. Les manwuvresde levage, orientation, relevage et abaissement de la flèehe sont électriques et effeetuées par moteurs de 50 CV.

12 Séries de MoteursLa flèche peut accomplir un tour com

plet avec un rayon maximurn de 33 mètres et, dans cette position, la hauteurtotale de la pointe de la flèche au niveaude l’eau est de 41 mètres. Avee le rayond’action de16 mètres, lahauteur del’extrémitéde la flècheest de 45mètres.

Le mouveAe11t d’oiieùtation, lem o uve me n td ‘ abaissement et derelevage dela grue, lesystème dem o uve me n tde levage nécessitent unepartie mécanique trèsi m p0 r t ante,dans laquelle chacundes éléments,étudié de faon touteparticulière,assure lefonctionnement parfaitde l’ensemble. Dans lestreuils, lesréducteurs devitesse sontà vis sans finen acier forgé, et les roues hélicoidales sor.t en bronzephosphoreux.

foute la partie inécanique est elleméme mise en action par 12 moteurs de50 CV, 220 volts, courant continu, et tournant à 720 tours par minute.

Ces moteurs sont commandés par descontacteurs type « métropolitain » à soufflage magnétique, permettant de réaliserune gamme de vitesse très étendue.

Freins SpciauxLe freinage nécessaire pour assurer la

sécurité indispensable dans la manwuvrede telles charges a été établi de manièreà donner toutes garanties; il comprendpour chaque treuil, un freinage à vis sanafin, un freinage électromagnétique, unfreinage rhéostatique et un freinage àmain.

La mise en action de ees quatre modesde freinage assure d’une faon absoluel’arrét d’une charge en un point précis.

Les différents mouvements sont commandés d’une cabine de maneuvre placeeau pied de la flèche d’où le mécanicienpeut suivre les phases de toutes les opérations.

Une seconde cabine dite cabine d’ensemble renferme tout l’ensemble du mécanisme et des moteurs et représente à elleseule une petite usine.

ApplicationsCette grue a été employée jusqu’alors

au montage de tourelles et de plaques decuirasse des bàtiments de guerre, au montage des chaudières, machines, etc.; ellea été utilisde également pour le renflouage d’une péniche de charbon coulee.

Les applications de tels appareils telident 5 sem u ltiplierchaque jour.Les chiffresci - dessousd onn en td’ailleurs unaper9li deadimensions etpoids formidables qu’atteignent lesnavires modernes

Le paquebot Olympiede la WhiteStar Line,d’une bngueur de269 m. 16,d’un déplatement de45.000 tonnes, atteintle poids respectacle de38.000 tonnes.

L’Impera-(or de laHambo u rAmerika, de2 6 8 mètres50, a un tirant d’eaude 10 mètres 40 et

le Gigantic, 50.000 tonneaux.-‘z C’est dire loute f-itnportance jue prennent Ies chaudières et los machines detels bàtiments; on se rend compte alorsaisément des grandes facilités de montagequ’apporte uno grue comme celle décrite,non seulement quand il s’agit de la construction mais aussi quand il s’agli de laréparation et de l’entretien des partiesimportantes de ces bàtiments.

Nous pensons néanmoins que los chiffres énoncés n’arréteront pas los jeunesMeccanos et que de nombreuses gruesseront mises en chantier, mais à échelleréduite.

Chaque année, pour le grand concours,nous recevons toujours un grand nombrede modèbes de ce genre, inspirés pour lapbupart de ceux provenant des manuelsd’Instructions ou des descriptions paruesdans le « M. M. a. La grue Titan faisantl’objet de cet article est digne d’inspirer 5son tour nos jeunes lecteurs.

IDIESGÈNIALES

Celle colonne est réoervéeaux suggeolions envoyéespor los feuneo Meccoeos quiemploienl de nouvelles piè.eco, de nouveoux modèles, cIqui lrouvent de nouvelles

— - - ,nonières de rendre Meeeo—no encore ftlus ottrayanl.

P. Lamy (Paris). — Vous ponrrtez cmpluye une trtng-te aver un aeconplement aet(rJqIIe exlrémitò et elrectner la connextonÌturizontalelnent par le trou (le t’extrémttéIo l’acconplement au moyen d’un bnulnn de19 ni/m. Uno ou (leux rondelles niélailtquesplacées sur le toulon assureratent la 1tbort(tu nlolivemenr. Ceci est un exemplo qui niontre quo des ptèces extstantes penvent reinplacer dea ptècos spéctales.

,I. Mnrchal (Tonrcotng). — Nono somrnestonI 11 ratt d’accorcI que dea tringlos a Puntaépotnlés dtmtnueratent la rrictton, mats beaucoup d’autres dirncnltés se présenteratont.

A. Rodriguez (Avallon). — Nons ratsonsdes expértences avec un nouveau genro depalo d’laélice.

G. Leroy (Charlevtlle). — Uno roio a(liii iégèrensent plns 4ottte quo la roue seInetto ne présenleratt pas boanconp cl’avanlagos.

R. Motssel (Lyon). — L’tntrodnctton d’unpignon ptus pollI quo colui de 12 m/m neseralI pas prattque, car etto nous rorcoratta nous deartor dos dtmensions usuellos.

5. Russei (Vtllonenve-le-Rot). — Dos piiteaux centraux ftxés a l’aldo de tandes adouble courburo de la longnour déstrée peuvont assoz Plon représonter la chaudtèro d’unolocomotive.

L. MaìIlot (Ltlle). — Nous pensons qnenolre rossorI tabituel relté en diagonale adenx tandos placées a angle drott aplantrattla cttrnculté donI vous parloz.

J. Rousseau (Marsetlle). — Nous possédons un arbro coudé (ptèco n° 154). 011 ponIonslttnei dqs bteues a l’aldo do trtngtes otJ’acconplemiiits.

M. David (Clermont-Ferrand). — 1° Pourraettilor l’identtncalton do uno différentostuèces, nos tarlrs sont mnnts U’tllustraltonsreprésenlant cos dorniòres. 2° Nous sertonstleureux (te voir uno pliutograplito, al vonsen avea uno, roprésentant lo (noleur que vousavez construtt.

M. LebIond (Gravelines). — Nono avonsrécemmenl Introduil uno poulte de 15 c/m dodiamètre, de rornie analoguo a la punIte do71 (n/m.

R. Sangy (Ronon). — Nono vous remerctons de volro croquts représentant un chemm de roulement potir rones do cbaosts auto.Il ne paratI toutetois pao se prètor a l’applt—calion 11(10 vons snggérez. Nono en éliuìeronslo tnmnctpe lus mtnutteusemenl 01 lui trou—verons peul-Òlro uno applicatton d’uno antronalnre.

La Grue Pendant sa Construction

5. Dumont (Bourgos). — Uno nantvollorenvorséo ponI étro ratto a l’atdo (lo piècosoxtslanlos, c’osI-a-curo en bonlominamil douxmantvollos.

R. Richard (Brost). — Los appltcaltons dospiòcos Moccano sont si nometbrenseo qn’otlospormollonl la conotructton do lrÒs tono mndèlos do cyllndros 01 de ptstons. Il n’est (tullepas ultlo d’on introdutre dana nntre oyslòmo.

L. RaiIIat (Paris). — Los aoconplomonlsdos lratns Hornby sont snt’ftsamnmont longopour assuror la tibortd d’action dos votturossnr los corctoa do pettI rayon, antromonl lostampono ontroratont on collision los uno avoclos autros.

J. Dulao (Pontoiso). — La combtnatson doptècos quo vous snggérez s’emploto si raromont quo nona no voyons pas l’uttlité do l’introdntro, d’autant ptus qu’on ponI la consttluor a l’aldo do ptòcos déja oxistanteo.

R. Michaud (Sennecy-le-C,rand). — AntanIque nons pnisstuns on jnger d’aprls votrecroqnts, votre oxconlrtque est tont I talIsomblablo au nòtro, oxceplé quo ce dorniorpossèdo trota rayons su lien d’un soul.

MECCANO MAGAZIN

J‘ÉTAIS (( dégoùté » purement et simplement. La veille se trouvait dtre lejour de Nol et nous nous étions fol

lement amUSéS mais ce jour-là, pour uneraison ou pour une autre, je me sentaisdécidément mal en train. J’avais déjà expliqué à des tas de gens que les compositions trimestrielles de l’école m’avaientoccasiOnflé du surmenage, mais monfrère Jean — il n’en fait jamais d’autres! — s’était hàté de faire des insinuations sur « les marrons glacés, Ies chocolats » et je ne sais plus quoi encore!En tout cas, le reste de la famille étaitréuni au salon d’où partaient de joyeuxéclats de rire; mais je voulais rester unpeu seul, ne ftt-ce que quelques moments.

Je me promenais sans but dans toutela maison et la tranquillité qui régnaitpartout me semblait encore plus tristeaprès l’agitation de la nuit précédente.Des jouets et des livres étaient éparpillésau hasard et cependant il me semblaitqu’un siècle s’était écoulé depuis la veilleoù j’avais joué le ròle du Père Noel.J’avais déclaré à tout le monde que jepouvais très bien m’en tirer, puisqu’àl’école j’avais déjà figuré dans certainespièces. Ce fut donc pure méchanceté de

la part de Jean de rappeler à toute lafamille que l’unique occasion où il mefut donné d’exhiber mes talents, j’occupais un r6le tout à fait d’arrière-plan.Enfin, je n’eus réellement pas de chanceen tant que Père Nol; mais je dois reconnaitre que j’étais un peu à blmer dene pas avoir découvert que ma barbe voisinait avec mon oreille droite, avant defaire mon entrée sensationnelle. Malgrétout, je crois que j’aurais pu me tirer decette mauvaise passe, si cet imbécile deBob ne m’avait marché sur le pied. Pauline me dit plus tard que je n ressemblais pas du tout au Père Nodl. Qui, maisPauline est très jeune et n’a jamais eu1eucoup d’imagination!

Eh bien, tout cela s’était produit laveille et le fameux jour en question toutmon entrain s’était envolé comme par enchantement. Je poussai un profond soupirt me mis en qute d’un livre pour noyer

j’avais lu... Un léger bruit attira soudainmon attention vers un coin de la pièce oùj’avais laissd ma nouvelle botte Meccano(Mon Dieu! c’est vrai, je l’avais presqueoubliée!)... Il me sembia que quelquechose avait bougé.,. J’étais prt à croireque j’avais rvé, lorsque le m8me bruitse reproduisit; je regardai de nouveaudans la mme direction. Imaginez ma surprise lorsque je vis un otre minuscule etbizarre vètu d’une armure brillante, setenant avec un air de dfi aupròs d’unetable minuscule elle aussi.

Me croyant l’objet d’une hallucination,je tàchai de traverser la pièce pour mieuxme rendre compte de ce qui se passait,mais je m’aperqus avec terreur que j’étaiSattaché à ma chaise, non pas à J’aide desimples cordes, mais avee des chatneGalle et des bandes. Je jetai un coupd’ceil sur le chevalier minuscule et e visun sourire étrange se jouer sur sa physionomie. Il semblait constitué par une substance analogue à celle qui composait meschaines, car près du feu il brillait étrangement et son armure était percée detrous équidistants. Se tte exerva sur moiune véritable fascination; elle brillaitcomme de l’or et était parfaitement ronde,de méme que les yeux, le nez et la bouche.

Le Roi Meccano

A peine avais-je remarqué ces détailsque je tressaillis au son d’une voix dureet métallique qui s’adressait à moi en cestermes

« Veuillez excuser la liberté que j’alprise d’exercer mon pouvoir sur vous,mais vous conviendrez plus tard que j’aiagi dans votre intert personnel. a

Naturellement, e fus vexé qu’une aussipetite créature se permit de me parler surce ton et je décidai de I’envoyer promenerdans un coin de la pièce! Malheureusement, impossible de faire un mouvement; j’aurais pu me croire paralysé. JecommenQais à me demander si je n’étaispas le jouet d’un reve, mais tout étaitbien réel et je sentais la chaine Galleme meurtrir les poignets.

Enfin, je pris la déterrnination de tàcher de sortir de cette aventure avantl’arrivée de qui que ce solt.

Découvertes au Pays MeccanoU Par Un Jeune

Exercices d Barre Fixe

mon ennui, espérant mentalement quetout irait mieux le lendemain. Je m’emparai d’un beau volume des Voyages deGulliver dont mon onde m’avait fait cadeau et j’approchai ma chaise du feu. Aubout de quelques minutes, j’étais plongédans ma lecture.

Je ne sais combien de temps je restaiainsi, mais je me souviens que Gulliverrevenait sain et sauf de son aventure avecles Lilliputiens et j’avais posé mon •livredepuis un instant pour réfléchir à ce que

Le Vtran”

Partie de Balanoire (Suile page 16)

e Je suis le Roi de Meccano », repritla créature minuscule après quelques minutes de silence. e Voilà longtemps queje guette cette occasion, mais c’est lapremière fois que je peux intervenir dansvotre existence. Je vais vous montrer plusieurs choses que vous pourriez sans celaignorer pour toujours. Eh! là-bas! ecria-t-iI, et, avant que je pusse articuleraucun son, deux garonnets nainuscules,vètus de chandails blancs à carreaux firent leur apparition. Hs se mirent immédiatement en devoir de desserrer mes liensà l’aide de tournevis et de clefs anglaisesdont ils étaient arrnés.

e Dans quelques minutes, je serai libre e pensai-je e et j’enverrai promenerce Roi Meccano dans sa boite de mmeque ses deux complices! e

Mais je m’aperus avec terreur qu’aufur et à mesure que mes liens se desserraient, il m’arrivait une chose extraordinaire. J me sentais comme un ballon quel’on dégonfle et je devenais rapidemeritde plus en plus petit, à tel point que,lorsque mon dernier lien fut dtaché,i’étais devenu à peu près de la mlnetaille que mon compagnon!

Le Mt de Cocagne[La construction du Roi MeceanO (‘ .Ofl

tre clairenìent par nytre grav». De mdmequc lee autres petits persr ..,,ges dont nOUS

—— [eprodution, il. se composeprincipalement ct’une embase plate et dunepOulie de 25 m/m sane vie cl’arrdt. Il re-pose sur uno jambe composée d’une bandede 5 trous et (lune qtlerre; son autre jambecroisde sur la première se compose d’unoéquerre, (l’un support plat et d’une dquerrerenversdo do 12 m/m.]

Tandis que je poussais un soupir desoulagement, le Roi m’assura qu’il luiétait très possible de me rendre ma taillenormale, aussitòt que ses projets à monégard seraient réalisés. Il m’expliqua queles deux garonnets étaient tout simplemeni de jeunes Meccanos qu’il avait capturés pendant qu’ils s’étaient endormissur leurs bo?tes; pour Ies punir de cecrime, ils devaient lui servir de gardesdu corps.

e C’est pour leur faire reconnaitre leurerreur, car au Pays Meccano, personne nedort. D’ailleurs, ils s’y amusent énormé

ment et n’ont pius envie de retournerdans votre monde! » me confia le Roi.

Tout en me faisant signe de le suivre,il ouvrit une porte minuscule située dansla plinthe.

« Nous voici maintenant dans le grandroyaume de Meccano » dit-il fièrement. Ily avait vraiment de quoi étre fier à mec

yeux émerveillés apparaissait le plusbeau pays que j’eusse jamais vu. Linegrande plaine s’étendait à perte de vue.Des centaines de Meccanociens, vaquantà leurs diverses occupations, présentaientune scène d’activité—et de bonheur qu’iinous est rarement donné de contempler.

e Ces terres merveilleuses, qui sont les

--

miennes » me dit mon éminent glje,e sont riches de nouvelles idées et degrandes possibilités que nous tenons secrètes. Il y a cependant plus d’un milljonde jeunes gens de toutes les parties devotre monde qui m’ont juré fidélité —

certains à leur insu — et ce pays leurest ouvert. Le seul passeport dont ils ontbesoin, c’est une boite Meccano. Je lesaccueillerai tous avec joie, car je saisqu’ils contribueront à rendre ce pays encore plus prospère qu’il ne l’est actuellement.

« Ceux qui travaillent et font d’activesrecherches trouveront des trésors cachés,quelquefois à des endroits où ils s’yattendent le moins. Ainsi, je suis sCir quecertains en découvriront en eux-mmes!Ils seront récompensés — peut-étre dansdes années dans votre monde, maisc’est là qu’ils récolteront le fruit de leurtravail! e

J’étais complètement médusé par lespropos du Roi, et, comme nous parcourions le Pays Meccano, mon étonnements’accrut encore. Nous étions entourés parcles milliers d’tres ,minuscules du m6megenre que mon compagnon.

e Les Meccanociens ont aussi leurs vacances, comme vous voyez e, remarquale Roi, tandis que nous arrivions à un

endrpit où une foule brillante se ressaiters des attractions diverses balanoires, chevaux de bois, railways, etc., tousfaits d’acier brillant et de cuivre.

Sa Mai esté devenait de plus en plusagitée tandis que nous suivions la foule.Devant le màt de Cocagne, elle fut prised’un tel accès d’hilarité que ses articulations produisirent de fréquentS craquements; ses gardes du corps se dévisag

(Suite age 22)

M13CCANO MAGAZ1NiI

Dcou4’ertes__(.fuUe)

Une Leon de Danse4

Une Partie de Fleuret

[B!’LANlOlRE. — Daiis ce niodite, la corde(tUO l’oli vOit cnr notie gravino id emoulee(liUX Coie aUIOUC dcc poulds (IO ni/nìplacéee li la partie sopdrieure (le la balan(olre et relide aux mains du Meccanocien dontlos piede constttués par deux (eluerreS sontinsérée aii-desSouS de la plaqile oecteUr rormant uno partie (le la base de la balangOiro.Lorequ’on tiro légèroment l’autre extrénilt dela corde, la balantoire se mcl en marche 01lo Meccanoclen a l’all (le se balancer par seCJropres moyene! Sec jambes sont constitlldespar dos équerree iei(VerseS de 25 m/In.]

Une Promenade en Motocyclette

- -

MECCANO MAGAZINE 17

HISTOIRE

III. FABRICATION DE L’ACIER: LE PROCÉDÉ BESSEMER

DANS nos articles précédents, nousavons vu comment on fabrique lafonte dans le haut-fourneau à l’aide

du minerai de fer, et comment on fait dela fonte forgée ou malléable dans le fourà puddler à l’aide de la fonte. Il nousreste à décrire les différents procédésemployés pour la fabrication de l’acierqui est d’une très grande utiiité pour l’humanité.

Mihodes PrimitivesLe procédé pour la conversion du fer

en acier était connu des pays orientauxbien avant son introduction en Europe.Au Moyen Age, l’Allemagne était au courant de la méthode, mais à cette époquel’Angleterre fabriquait très peu d’acier.En conséquence, elle achetait à l’Allemagne presque tout l’acier dont elie avaitbesoin.

Petit à petit, les industrieis cessèrentde le faire et se mirent à fabriquer l’acier.lls utilisèrent des barres de fer suédoisde bonne quaiité. Ces barres de fer étaientplacées avec du charbon de bois dans unrécipient fermé hermétiquement et soumises à une température éievée pendantune période variant de huit à douze jours;le nombre exact de jours de chauffageétait déterminé d’après le caractère del’acier que l’on voulait obtenir. On retiraitles barres du réeipient et on les cassaiten morceaux de dimensions pratiques.L’acier ainsi produit était connu sous lenom d’acier boursouflé parce que lesbarres étaient couvertes de boursouflurescausées par une réaction chimiqite tavdisqu’eiles étaient molles.

On martelait légèrement les petites barres d’acier boursoufié afin d’aplatir iessailiies; ensuite on piaQait un certainnombre de barres dans un four à souder,où on ies soudait pour leur faire formerune masse solide. L’acier obtenu par ceprocédé était appelé « acier corroyé a.On i’emploie surtout pour la fabricationdes ciseaux de tailieurs et des ressortsd’horloges.

Acier de CreusetPendant une longue période on ne fa

briqua que de l’acier corroyé, mais en1740 un grand progrès fut réaiisé par unhorloger de Sheffield nommé BenjaminHuntsman. L’acier corroyé possédait ungrand défaut parce qu’ii contenait destraces de soudure; Huntsnian se renditcompte qu’un grand progrès eut été réalisé s’il avait été possible de produire del’acier de mème qualité sans lui faire

subir l’opération de la soudiire. Aprèsmùre rfiexion, il lui vint à l’idée decasser les barres d’acier boursouflé enpetits morceaux, de les faire fondre dansun creuset, puis de verser le métal fondudans un moule en forme de barre et enfin de le marteler ou de le rouler pourlui doiner les dimensions voulues. Gràc’à ce procédé, ies marques de soudure disparurent et l’on obtint de l’acier de trèsbonne qualité.

Un Secret VoleHuntsman ne fit pas breveter son pro

cédé, préférant le garder secret. Il travailiait seulement la nuit avec des ou

vriers qui avaient prété serment de n’enjamais parler. Les autres métaiiurgistesde Sheffieid s’alarmèrent du succès deHuntsman et se mirent en wuvre poursurprendre le secret de son procédé.

Par une glaciale nuit d’hiver, un fondeur se déguisa en vagabond et frappaà la porte de l’usine Huntsman pour demander abri. Les ouvriers eurent pitié delui et lui offrirent une piace près du four,où il fit mine de s’endormir. En réalité,il était aux aguets et, tandis que les ouvriers poursuivaient leur travail, le prétendu vagabond notait soigneusement laconstruction du four et les différentesopérations du procédé. Quelques heures

plus tard, le vagabond remerciait les ouvriers de leur hospitalité et s’en allaitemportant avec lui le secret qui tenaittant à ccaur à Huntsman. Peu après, s’ms..taliait une usine rivale qui fabriquaitaussi de l’acier de creuset.

Ce mme procédé est encore employéactellemnt e permet la fabricationacier de qualité supérieure pour outils.

Le Procd BessemerPendant plus de 100 ans le procédé

dont nou venons de parler resta le seulpour la iabrication des aciers de qualitésupérieure. C’est Henry Bessemer qui, lepremier, apporta un changement à cet étatde choses.

Bessemer est né en Angleterre, de parents franais, le 19 janvier 1813, àCharlton (comté de Hertfordshire). Dèsson enfance, il se plut à faire des expériences de différentes natures et s’intéressa spciaiement à la fonte des métaux.Il s’attacha à l’idée de trouver un moyende fabriquer de pius lourds projectilespour canons. Un jour qu’il discutait à cesujet avec un officier, ce dernier objectaqu’il était peu utile de fabriquer de pluslourds projectiies jusqu’à ce qu’on alt découvert un métal plus résistant pour fabriquer les canons. •Cette remarque détermina Bessemer à porter son attention surle moyen de produire un métal qui combinerait à la fois la dureté et la rigiditéde la fonte et la ténacité de la fontemalléable.

Premiers EchecsLa fonte est convertie eri onte mié- —-

ble par l’élimination de ses impuretéscarbone, silice, phosphore et manganèse-— cette opération a lieu, comme nousl’avons déjà vu, dans le four à puddier.Bessemer en arriva à conclure que lemème résuitat pouvait étre obtenu beaucoup plus vite en faisant passer un courant d’air dans la fonte fondue. Ce pro5etfut essayé en 1856; il permit effectivement la production de fonte malléable,mais celle-ci n’avait aucune valeur parcequ’eile contenait une trop grande quantitéde phosphore.

On surmonta cette dilYiculté en employant de la gueuse qui contient très peu

- de phosphore. On nouvait ainsi obtenirde l’acier en faisant passer un courantd’air, mais là encore on rencontra unautre sérieux inconvénient. Il était impossible d’obtenir de l’acier de qualité uniforme, étant donné la difficulté que l’ori

(Suite pge 18)

DU FER & DE L’ACIER

Sir Henry l3esemer

18 MECOANO MAGAZINE

Ilistoire du Fer (.raite)

éprouvait à évaluer l’importance de ladécarburation pendant le passage de l’air.

Pendant quelque temps cet inconvénienffaillit faire échouer le procédé, mais leproblème fut résolu par i’Ecossais RobertMushet. Son idée consistait à retirer latotalité du carbone puis à ajouter au métal fondu la quantité exacte de carbone afind’obtenir de l’acier de la quaiité vouiue. Lecarbone était ajouté sous forme de fontemiroitante (fonte bIanche) contenant des quantités connues de carbone et de manganèse. L’idée deMushet produisit d’excellents résultats et assura le succès du procédé Bessemer.

Transformation de la Fonteen Acier

Les opérations du procédé Bessemer ont lieu dans un « convertisseur ». Celui-ci consiste en unecornue voir notre gravure), suspendue par des embases permettantde la placer horizontalement ouverticalement; le mouvement de balancement est contròlé par un mécanisme hydraulique. Le convertisseur est recouvert extérieurementde plaques de fonte et intérieurementd’une sorte de grès dur. A la partie inférieure du convertisseur se trouvent plusieurs tuyères qui conduisent le courantd’air à l’intérieur. Ces tuyères agissentd’une manière analogue à celles du hautfourneau, mais dans ce eas l’air est amené à une pression beaucoup pius forte,environ 2 kgs par cm2.

On fait d’abord fondre la fonte dans uncubilot — excepté lorsqu’elie arrive directement du haut-fourneau, puis on laverse dans le convertisseur tandis que cedernier est placé horizontaiement. Ensuiteon introduit le courant d’air et l’on remetle convertisseur dans sa position verticale,ce qui fait glisser lemétal sur les tuyères.Le courant d’air passealors dans la massede métal en produisant un bruit comparable à un rugissement. Puis une grandefiamme s’échappe dugueulard du convertisseur.

Un ouvrier expérit sout

fleur a, suit attentivement les opérations;d’après les variationsde la couieur de lafiamme, il sait exactement ce qui se passeà i’intérieur du convertisseur. Il arrivequelquefois que lemétal devient tropchaud pendant ies opérations; le souffieurdonne alors l’ordred’introduire des rognures de fer afin de fairebaisser la température.

Aussitt après, lafiamme commencebaisser et à s’atténuer,ce qui indique que tout

le carbone est brùl et qu’il ne reste aucune substance susceptible de produirede fiammes. A un moment donné, lesouffleur donne un signai pour faire renverser le convertisseur de còté et le courant d’air est arrèté. La quantité nécessaire de fonte miroitante en fusion estaiors ajoutée et tonte la masse de métalfondu est versée dans une poche géante.

diatement pour faire des objets moulés,on le transporte directement à la fonderie;dans le cas contraire, ia poche le conduitdans des « mouies à iingots a. Ces mouiesen fonte ont environ 15 cm. de haut; leursurface, qui est de 40 cm2 à la partie supérieure, va en s’éiargissant gradueliement vers le bas. Iis sont ouverts à lapartie supérieure et inférieure •et placéssur une plaque en fer.

La poche contenant l’acier fondu provenant du convertisseur repose sur unwagon qui l’amène au-dessus de chaquemoule à tour de ròle. On ouvre un trouplacé à la partie inférieure et le métaise dverse jusqu’à Ge que le moule soit

rempli. Les moules restent à la mémepiace jusqu’à ce que les lingots — c’estainsi que l’on nomme leur contenu —

soient soiides extérieuremeflt, bien queieur intérieur reste liquide. On amènealors une grue roulante au-dessus desrangées de moules; on abaisse une chaineà i’extrémité de laqueile se trouvent deuxcrochets qui agrippent les « tasseaux ade chaque moule et le sépare du lingot.

R&uprateur de ChaleurLorsque i’on veut employer im

médiatement ces iingots, on les descend dans un « récupérateur dechaleur a consistant en une chambre assez grande pour contenir unlingot faciiement, tapissée intérieurement de briques réfractaires etmunie d’un couvercle. Le récupérateur de chaleur a pour objet de donner aux différentes parties du lingotune température uniforme. Sanscela, le lingot serait dur extérieurement, mou à l’intérieur et ne pourrait passer au laminoir. Dans le récupérateur de chaleur, le lingotcommunique sa chaleur aux briquesréfractaires, jusqu’à ce que lachambre soit à la mme température que lui.

Après ceia, ies lingots sont préts à passer au laminoir; leur traitement sera décrit dans un prochain article.

Compl’etement du ProcdLe procédé que nous venons d’esquis

ser, est le procédé original « acide a deBessemer. Toutefois, comme nous l’avonsvu, ce procédé ne pouvait s’appliquerqu’au minerai de fer contenant très peude phosphore et comme on en trouve trèspeu à cet état, il devint nécessaire detrouver un moyen d’adapter le procédé autraitement du minerai contenant une forteproportion de phosphore.

M. G. J. Shelus fit des expériences 5ce sujet et se renditcompte qu’en recouvrant intérieurementle convertisseur d’unesubstance basique, lephosphore pouvait étreéliminé. Or, une baseest une combinaisond’un métal avec dei’oxygène. Le problème fut résolu par .

MM. Gilchrist. ‘.

Dechnde la Fonte MalIable

Leur solution consistait à recouvrir le convertisseur de « dolo-mite a, substance composée de carbonatesde calcium et de magnésium. Ceci permetd’employer avec succèsdu minerai contenantune très forte proportion de phosphore pourla fabrication de l’acier.

L’introduction duprocédé Bessemer détermina un grandchangement dans lafabrication de la fonte

(Suit paga 21)

Lingots d’AcierLorsqu’on veut employer l’acier immé

Croquis du Convertissur Belsemer Montrant iesPositions Verticale et le Déversement

1r—---r

Un Convertisseur Bessemer Dversant le Métai en Fsion dans Une Poche Géante

MECCANO MAAZINE 19

Un Élévateur à Charbon GéantJA gravure de cette page représente un I

nouvel appareil pour le chargementdii charbon qui a été récemment ms

tallé à Crewe (Angieterre). C’est le plus

Ì grand chargeur automatique de ce genreet nous sommes sùrs qu’il intéressera

beaucoup

les jeunes Meccanos car ilforme un excellent sujet de modèle.

Ce merveilleux appareil permet un rendement maximum en mme temps que laréalisation d’une grande économie pour lechargement des locomotives.

Chargement des Locomotives à la MainLa méthode ordinaire pour le charge

ment en charbon des locomotives a étélongtemps considérée peu satisfaisante,surtout dans les centre tels que Crewe.qui st un des plus importants dépòtsde chemin de fer du monde. Cette méthode remonte environ à l’époque de lacélèbre « Rocket »; elle consiste à transporter le charbon au tnoyen de pelles etde paniers. 11 faut 20 minutes pour charger ainsi une locomotive et ce travail estloin d’dtre agréable aux ouvriers.

Un chargement de ce genre demandeun grand nombre d’hommes. Il est si lentque le plus souvent le temps gagn pardes express est perdu lorsque leurs locomotives doivent attendre leur tour dansles dépòts de chargements.

Chargement de Locomotives enDeux Minutes

Beaueoup de dispositifs ont été essayésen vue de remplacer cette ancienne et sipeu commode méthode; l’appareil représenté sur notre gravure est l’un des pluspratiques. Il permet d’effectuer le chargement dii charbon dans les meilleuresconditions possibles.

Le pylòne est construit près d’un entrepòt de charbon en béton armé; c’est leplus grand appareil mécanique employépar les chemins de fer. Les différentesopérations se produisent en moins dedeux minutes; il s’agit de prendre lecharbon dans le wagon, le placer dansl’entrepòt, puis alimenter la locomotive.

L’appareil est muni de six plans indinés sur lesquels sont déversées les quantités de charbon nécesaires, suivant legenre de locomotive à charger. Il est toutà fait possible d’alimenter deux lignes àla fois.

Un chargement effectué de cette manière permet de réaliser une grande économie de temps (il en prend IO fois moins

que

les anciens procédés). Ainsi, plus deretard occasionné par l’attente des locomotives. De plus, le travail désagréable etsale du grand nombre d’ouvriers .nécessaires pour le chargement à la main setrouve supprimé. Aussi, les emploie-t-onpar ailleurs.

Levage d’un Wagon de 10 TonnesComme le montre notre gravure, un

pylòne d’acier, placé en dehors de la troisième voie, celle amenant le chargementde charbon, supporte tout le système delevage. L’entrepdt en béton, situé également à la partie supérieure, est supporté

ment à me hauteur de 10 mètres. Unlest contrebalance le poids mort du déversoir, du wagon et de la charge, et permetainsi d’effectuer le maximum d’économied’énergie employde.

Lorsqu’il est à la hauteur convenable,le déversoir s’articule dans des tourillonsconvenablement placés et commence àtourner dans la direction de l’ouverturedu dépòt. Cette ouverture est protégée del’action du vent par des joues formantpare-brise. La distance parcounue pendant la rotation par le wagon est suffisante pour permettre au wagon de se décharger facilement et d’une manière régulière dans l’entrepòt qui peut contenirenviron 250 tonnes de charbon. La capacité de l’entrepòt permet à Crewe lechargement de toutes les locomotivespendant tine journée de travail de 12heures.

Contr6l Par un HommeUn dispositif automatique maintient le

wagon à la piace qu’il doit occuper surle déversoir tandis que celui-ci est souievé jusqu’à l’entrepòt, puis abaissé surle sol. Après le déchargement, le wagonretourne à sa position normale et le déversoir descend au niveau des rails. Là,le wagon vide est écarté pour permettreà un autre wagon chargé de prendre sapiace sur le déversoir.

Les différentes opdrations de levage,déchargement et abaissement du wagonsont contròlées par un seul homme, àl’aide d’un simple interrupteur.

On se rend compte aisément que le prixde revient de la manutention se trouve dece fait réduit à son minimum et que cetavantage est siiffisant polir que la dépensed’établissement soit rapidement amortie.

par des piliers reposant entre la seconde et troisième voie et égalementen dehors de la première.

Lorsque le train arrive de lamine, chaque wagon est amené isolément à l’appareil de chargementet placé sur le déversoir qui forme lui-mdme une portionde la voie. Dès la mise en route, commandde électriquement,le déversoir et lewagon sont soulevés verticale-

La Gravure ci-dessus Montre un Wagon de 10 Tonnes en Train de se Déchargerdans le Nouvel Appareil, à une Hauteur de 10 Mètres ‘4

--

I ‘ÉTABLISSEMENT du chemin de fer deStockton à Darlington avajt été unvéritable exploit dont Stephenson fut

fier à juste titre. Non seulement prouva-t-ilsa connaissance approfondie du fonctionnement et de la construction d’une locomotive, mais encore il révéla ses capacitésen tant qu’ingénieur civil, car il avait levéles plans pour l’établissement du chemin defer et surveillé la pose de la voie. L’expérience que lui procura l’établissement de laligne de Stockton à Darlington lui fut plustard d’une valeur inestimable pour l’accomplissement de travaux plus difficiles encore.

Le plus important de ces derniers futpeut-tre la conqute deChat Moss, dangereuxmarécage s’étendant entreManchester et Liverpool.L’histoire de cet exploitest l’un des faits les plusmarquants dans celle del’art de l’ingénieur.Projet de Chemin de Fer

Entre Liverpoolet Manchester

Par la suite, l’utilité i• d’un chemin de fer entre

Manchester et Liverpools’imposa, car l’industrieet le commerce prenaientun grariri dveloppementdans le sud du comté deLancashire. Ce développement était dCt principalement à l’invention de lamachine à vapeur et dela mule jenny qui déter-,minèrent l’extension del’industrie cotonnière dansla région de Manchesteret dans les autres parties du Lancashire.Le coton brut amené par mer au port deLiverpool devait étre transporté à Manchester et aux autres centres de tissageenvironnants. A cette époque, les deuxseuls moyens de transport étaient laroute ou le canal de Bridgewater. Le succès remporté par le chemin de fer deStockton à Darlington, suggéra la possibilité de construire une ligne entre Manchester et Liverpool; on se rendait comptequ’un chemin de fer rendrait plus de services que la route ou le canal.

Stephenson fut alors consulté, puis vintà Liverpool pour diriger les travaux. Laconstruction de cette ligne exigea chez luides qualités que devraient posséder toutingénieur; les travaux rencontrèrent desdifficultés de toutes natures. En dehors dela question mécanique, il fallait envisagerle percenlent de rochers énormes; de plusl’existence d’un marécage était un grandobstacle à la construction du chemin defer. Enfin, il se présenta des difficultésd’ordres politique et financier qui auraientsuffi à décourager tout autre que Stephenson.

Difficnlts Avec le ParlementLa première chose à faire était d’obte

nir l’approbation du Parlement; une proposition de loi fut donc déposée à cet effet.Comme on peut le penser, elle rencontraune ooposition considérable, non seulement de la parI des propriétaires des diligences qui pensaient que le développement des chemins de fer leur ferait beaucoup de tort, mais aussi de la part despropriétaires ruraux sur les terres desquels la ligne devait passer.

Nous n’avons pas assez de pIace pourraconter id en détail, comment, petit àpetit, Stephenson vint à bout de toutes lesdifficultés. Qu’il nous suffise de dire qu’ilparut en personne aux séances du ParlemenI, af in de fournir tous les argumentspossibles en faveur de la loi. Avant lapremière séance, Stephenson informa l’avocat de la compagnie du Chemin de Ferqu’il était certain que sa locomotive pourrait atteindre une vitesse de 32 km. àl’heure. L’homme de loi en fut si alarrnéqu’il prévint Stephenson que s’il ne modérait pas ses intentions, non seulementle projet de Idi échouerait, mais encore

on le considérerait commefou!

FArgument Sans RpliqueUn autre célèbre mci

dent se produisit alorsque Stephenson parut devant le comité. On s’occupait de la question desdangers présentés par untrain parcourant une vi-tesse de 14 km. 500 5l’heure. L’un des membres du comité posa àStephenson la questionsuivante : « Supposezque l’une de vos locomotives se déplace sur unevoie ferrée 5 la vitesse de15 ou 16 ktn. 5 l’heureet qu’une vache vienne 5se trouver sur son chemm; ne serait-ce pas 5votre avis un incidentf5cheux? )>

(i Oui a, répondit Stephenson avec un regard

malicieux, a très fàcheux, pour la vache a.Inutile d’ajouter que le membre du comité ne poussa pas plus loin son interrogatoire.

Chat Moss : Une Vaste Tourbi’ereLa première fois que le projet de loi

concernant le chemin de fer de Liverpool5 Manchester fut présenté au Parlement,il ne passa pas 5 la Chambre. Une nouvelle étude de la ligne s’imposa. La seconde fois, les Chambres des Conimuneset des Lords le ratifièrent.

20 MECCANO MA&AZINE

III. GEORGES STEPHENSON, L’INVENTEUR DES CHEMINS DE FER

La Morne Etendue de Chat Mosa

.IÈCCÀNO MAGAZIN1 21Stephenson se rendit donc à Liverpool

pour diriger les travaux et commena l’entreprise d’une tàche ardue entre toutes.Il s’agissait de la pose d’une ligne audessus de Chat Moss, grande tourbières’étendant entre Manchester et Liverpool.Or, ce marécage, composé de végétaux endécomposition, avait une superficie d’environ 370 km2. Par des temps pluvieux, ilabsorbait la pluie, tel une éponge gigantesque et ses bords s’affaissaient. En été,alors que I’eau s’évaporait, le marécageprenait la forme d’une cuvette et li étaitimpossible d’y marcher ou mème de s’ytenir debout. Une Iégende disait qu’il remontait au déluge!

DifficuIts InouiesUn jour que l’ingénieur Dixon inspec

tait le marécage, il glissa de la planchesur laquelle il se trouvait et enfona jusqu’aux genoux. PIus il faisait d’effortspour se dégager, plus ilenfonait et il aurait certainetnent disparu totalement si un ouvrier n’était venu le secourir surdes planches. Après cetteaventure, il n’y a riend’étonnant à ce que M.Dixon trouvàt son chefbien téméraire d’essayerde construire une routepour le passage de lourdes locomotives et detrains de voyageurs, àtravers un marécage incapable de supporter sonpropre poids!

La suggestion de Stephenson relative à la traversée de Chat Moss donne lieu à bien des objections Iorsque le projet debl fut discuté per le Perlemeot. « Faire un remblai avec cette sphaignehumide n’est pas chosefacile a, déclara le conseil; « qui, sinon Stephenson, eùt pensé à l’envisager? C’est d’une ignorance presque incroyable. Il faut tre foupour proposer un semblable projet. a

Un autre éminent ingénieur cité commeexpert par l’opposition dit e A monavis, à moins que de construire un soliderenblai, aucun chemin de fer ne pouuatraverser le marécage. a L’expert estimaitque ce remblai reviendrait à 270.000 livressterling. Un autre célèbre ingénieur déclara que la pose d’une ligne à traversChat Moss était « une tàche impossiblequ’aucun homme sensé n’eùt songé d’entreprendre a.

Un Chemin de Fer FlottantAucune de ces diverses assertions n’é

branla Ies convictions de Stephenson.Voici en quoi consistait son principal argument : de mme que des raquettes répartissent le poids d’un homme sur uneétendue beaucoup plus grande que celleoccupée per ses pieds, un tablier suffisamment grand peut supporter un cheminde fer au-dessus d’un marécage. Toutefois, Stephenson écarta la constructiond’un remblai comme on lui avait conseillé,mais pensa à faire flatter le chemin de ferà la surface dii marais. Il eut l’idée de

construire une voie faite de traverses entrecroisées, supportées par une couche debruyères et de brandes et qui serait enréalité une route flottante ou un gigantesque radeau.

Stephenson commena donc à l’aide debranches par faire un chemin pour permettre aux ouvriers de se rendre à leurtravail. Il consolida ensuite ce chemin afinqu’il put supporter un chemin de fer depetit écartement devant servir à transporter les matériaux nécessaires à la construction de la voie permanente.

L’exécution des travaux rencontra detrès grandes difficultés, surtout en ce quiconcerne la partie de la ligne aboutissantà Manchester. Là, la situation devint réellement alarmante. De chaque còté de l’éLroit chemin, étaient entassées des massesde bruyère, de branches d’arbres, d’herbe,de tourbe. A peine atteignaient-elles un oudeux mètres de hauteur qu’elles s’effon

le 15 Septembre 1830. La Scàne à Edge Hill

draient dans le marais! Ceci se reproduisit bien des fois et, après des semaines detravail, on aurait pu croire que rien n’avaitété entrepris, n’eut été le total imposantrepr€senté par les salaires des ouvriers!

Assurance de SiephensonStephenson décrivit cette période enti

que en ces termes : e Après des semaineset des semaines de travail, nous ne voyionsaucune possibilité d’édifier la moindrepartie de reinblai; en d’autres mots, nouscontjnuions à combier sans aucun effetapparent. Mes collaborateurs eux-mmesse mirent à douter du succès de l’entreprise. Les directeurs en parlaient commed’une tàche sans espoir et finirent pars’alarmer sénieusement — à tel pointqu’un conseil fut réuni pour décider si lestravaux devaient ètre ou non poursuivis.Cependant il n’y avait pas d’autre alternative que de continuer, car des dépensesconsjdérables avaient été faites et l’abandan du projet aurait occasionné de grosses pertes. Aussi les directeurs furent-ilsobligés d’adopter cette ligne de conduitedu succès de laquelle je n’ai moi-mmei amais douté un seul instant. »

L’assurance de Stephenson est extraordinaire et nous sommes obligés d’admirersa détermiriation à « persévérer a. Il nese découragea mme pas lorsque des ouvniers qui avaient habité la région to.iteleur vie et qui étaient forcément au courant des conditions naturelles prédirentque son projet ne réussirait jamais etqu’en le poursuivant il ne faisait qu’aggraver la situation. Des experts avaientdéclaré l’entreprise impossible. D’éminentsingénieurs n’en avaient auguré rien debon. La Science et l’Expénience s’accordaient à dire : e Si vous connaissiezChat Moss aussi bien que nous, vousn’auriez jamais abordé une entrepriseaussi téméraire. Croyez-nous, tout ce quevous avez fat et que vous tes en trainde faire ne portera aucun fruit. Il vousfaudra complètement abandonner l’idée defaire flotter un chemin de fer sur le marécage et vous résigner à combier celui

ci et à construire uneroute de matén!aux solides reposant sur le fondou bien à faire dévier laligne afin d’éviter ChatMoss. ..

Succès TardifMalgré tout, Stephen

san ne perdit jamais courage et suivit sa devisesans faiblir. Des chargeset des charges de matériaux étaient introduitesheure par heure dans lemarécage qui les engloutissait aussi vite.

Enfin le moment arrivaoù le merveilleux optimisme de Stephenson fut récompensé, car les matér:aux avaient fait leureuvre hors de vue, sebonsa propre expression. Ilss’étaient accumulés dansle fond du marécage, puispeu à peu émergèrent formant un rembiai. A la fince rembiai fut suffisamment long pour rejoindre

la route fbottante établie à travers le marais du còté de Liverpool. La raute futterminée vers le b0r janvier 1830, époqueà laquelle le premier train de voyageursla parcourut, remorqué par la célèbree Rocket ». Chat Moss était vaincu,l’emploi de 650.000 m3 de tourbe. L’établissement de la ligne à travers le marécage revint à 28.000 Iivres sterling, alorsque l’!minent ingénieur, dont nous avonsparlé plus haut, l’avait estimé à 270.0001:vres. La dépense occasionnée par cettepartie de la ligne fut la moins importante.

(A suture)

Histoire du Fer (Sui/e ie la paqe

et de l’acier. A partir de cette époque l’importance de la fonte malléable déclinarapidement; elle fut remplacée petit à petit par l’acier doux du procédé Bessemer.Actuellenient, les obj•ets tels que rails,plaques de chaudières, plaques de bateauxet cornières qui étaient faits tout d’aborden fonte malléable, sont invariablementfaits d’acier.

InauguratiDn du Chernin de Fer de Liverpool

9

QUELQU’UN a dit qu’avant d’estimer un

timbre ou m’me de le placer dansson album, un collectionneur « non

seulement l’examine devant et derrière,mais encore regarde à travers et de còté! » Cette remarque avait pour but demontrer que le collectionneur perd untemps .précieux 5 examiner de petits détails qui passeraient probablement inapervus de la plupart des gens.

Collectionner les timbres exige que l’onattache de l’importance aux moindres détails et des critiques semblables à celleque nous venons de citer sont toujoursformulées par des personnes qui n’entendent rien 5 la question. C’est à caused’infimes détails que les riches collectionneurs paient très cher de simples timbres.Dans les salles de ventes, certains atteignent des sommes fabuleuses. Ainsi, iln’y a pas très longtemps de cela, un timbre d’une valeur de I c. mis en circulation en 1865 dans la Guyane anglaiseatteignit 7.000 livres sterling. Etant donné que la seule différence entre un timbreordinaire et un timbre rare peut otre untout petit détail tel que filigrane, dimension de perforation ou nuance — il estbon d’étudier ces différents points.

Qu’est-ce qu’un Filigrane ?La plupart des timbres, lorsqu’on les

tient à la lumière, présentent des partiesqui semblent plus transparentes que d’autres. Cette transparence, qui figure undessin tel que couronne, étoile ou mitiales, c’est le filigrane. Ori l’obtient erirendant le papier plus mince 5 certainsendroits.

Les timbres ne sont pas les seuls articles possédant des filigranes et vous en

v’i sur du papier 5 lettres•mr fci nve1oppes. Dans ce cas, le fili

grane représente le nom du fabricant oubien la marque de fabrique du papier.

Une Sauvegarde Contre la FalsificationCependant, l’emploi des filigranes sur

du papier 5 timbres est un peu différent;on s’en sert pour éviter les falsifications.Un imprimeur intelligent mais malhonnéte pourrait copier la gravure d’un timbre, puis, après avoir mélangé seri encreavec la couleur exacte, imprimer des timbres sur du papier paraissant le mémeque celui des tim’bres réels. Vous pourriez penser que vous avez 5 faire à unvrai timbre — tant que vous n’auriez pascherché le filigrane! Le filigrane dépassel’habileté du faussaire; ori l’imprime surle papier tandis que celui-ci est dans unétat semi-fluide eri le passant sous unrouleau spécial. Ce rouleau est muri d’uncertain nombre de fils de cuivre représentant un dessin. Ces fils rendent le papier

MtCCÀNO MAGAZINE

plus mince partout où ils le touchent,laissant ainsi leur empreinte.

D’après cela, il est facile de comprendre que pour filigraner du papier, il fauten etre fabricant. Très peu de faussairesseraient 5 méme de fabriquer leur papier.Le filigrane est donc l’une des principalessauvegardes contre la falsification.

Pour les collectionneurs de timbres, leprincipal intérèt présenté par les filigranes, c’est que bien que deux timbressoient semblables saufen ce qui concerne lefiligrane, ils sont considérés différents pourles besoins de la collection et par conséquent on peut lesfaire figurer tous lesdeux dans un mémealbum. Naturellement,il arrive qu’un fili- fate d’Elephaii

grane est baaucoup (lndes)

plus rare qu’un autreans une certaine variété de timbres. Dansun cas semblable, le filigrane donne autimbre une valeur considérable.

Sur des timbres étrangers, nous rencontrons beaucoup de filigranes bizarres. Ilsreprésentent quelquefois des tortues, desparapluies, des grillages. Sur certainstimbres hindoux de 1865 à 1876 figurecomme filigrane une téte d’éléphant.

Cependant, beaucoup de timbres n’oritpas de filigranes. La plupart de ceux del’Empire britannique eri possèdent, à l’exception du Canada et de quelques Etatsdes Indes.

RÉCENTES MISES EN CIRCULATIONEtaL Libre d’Irlande

*Wrwniil(— 4

Les timbres de l’Etat lioie ci Iriande ontexcité un grand intért parmi les collectionneurs. Le 6 décembre 1922, aprèsavoir essayé pendant dix mois de nombreuses variétés de surcharges sur lestimbres anglais, l’Etat mit en circulationson premier timbre, d’une valeur de 2 d

représentant une carte géographique. Depuis des timbres du méme genre, maisd’une valeur de 1 d et 1 1/2 ci furent miseri circulation, de mme que des timbresde 1/2 d, 5 d et 1/- avec le dessin e Epéede Lumière », de 3 d et IO d représentantla Croix celtique et enfin des timbres de2 1/2 d, 4 d et 9 d représentant les armesdes quatre provinces irlandaises. Tous cestimbres sont imprimés à Dublin Castle surdu papier filigrané « S. E. » (initiales dee Saorstat Eireann », e Etat libre d’Irlande a) et perforés 15 X 14 par feuillesde 240 timbres.

22

Le

FILIGRANES

Dkouvertelau Pays_Meccano (aiIe Se la page t6)

rerlt avec arixiété et préparèrent aussitòtleurs tournevis!

[MAT DE COCAGNE. Lei btas et lesjarubes du pei’sonnage qui grimpe sont (lxòesa son corps (le maniòre iL cc qu’ils puissenthougor; los boulons soni nxés a l’aidecl’éerous et do eontre-écrouS. Uno corde estre1io il ses Inains e! passo sur uno tringieplacòo a la partie supdrioure du m9t, puisau trave!’» de la plaque 9 rebords (le la base.tino antro corde est attacliée a se’» pleds etpasso dgalement de la partie supòrieure 9 laplaque de la base. Dclix tringles de 9 e/tnnxées 9 cette derni6ro servont de gnides anxcONIO». Lorsqu’on agito celles-ei, lo perseonage grinipo ou descend d’uno manière trasrdallste.)

A ce momerit, je remarquai un 6tre bizarre dans une voiture de malade qu’ilconduisait lui-méme avec énergie. e C’estnotre vétéran », dit le Roi eri réponse 5ma question. e Un vieillard étonriant douéd’une vigueur extraordinaire, mais qui nepeut marcher. »

[LE VETERAN. — T.a voituro 110 pi’ésentopas beaucoup (te (ljfllcultòs. Nilo se colnPOSO principalement do [CCX plaques sec—(cnr Ct de qiatre bando» de i i trous. Se»rotto» — une a l’avant Vt eleux 9 l’arriCro —

sont constituéos par de» pOulieS do 25 m/m.L’uno d’entro ellos (invisible sur nOtro p110-tograpisio) commando 9 l’aldo d’uno cordeuno autre poulio (lo 25 tn/in dan! l’arbreporto ògalemont uno rene barillet. Uno bandede 5 trOUS pivote 9 uno cxtréinltò sur cotterOUo barill(’t et a l’autro extrémltò sur unesocotido bando (le 5 trous, laquelle se balancoprC’s ([‘((ne tringlo ilxòe dan» son trou central(t pivote dans la inain du personnago. Quaut» t’t’luL-ci, se» jambo» sont ab»entes; il n’ena d’ailleurs pas flesoin avee uno voituro aussiluxuouse Soti cou se compose (l’uil supportplat; soli bras drOit consiste en uno équcrro,utio òquorro ronversée de 12 m/m Ct tlouxsupports plats et son bras gaudio est formòPa!’ tI’Ois òquerres; la main gaucho est boia-bendo 9 la voituro. Ce pellI modèle, 9 l’apparenco trds réallste, est dos plus amusants.Lorsqu’on lo fait rouler sur tino table, par‘xemplo, lo personnage semblo l’actlonner par

sos pi’opros nioyens.]Après avoir traversé plusieurs longues

rues bordées de belles maisons, nous arrivàmes 5 des terrairis de jeux. Là, ungymriaste étonnant semblait se disloquerles bras avec une terrible régularité!Puis, mori attention fut attirée par undanseur extraordiriaire qui défiait les bisde la gravité et par deux escrimeurs quicombattaient avec beaucoup d’adresse.

[LE GYMNASTE est facile 9 coristruiro([‘aprì’» ((otre gravuro. Son compagnon dòIflOiltro 11110 antro méthode 9 l’aldo d’uno(‘orde (lui dovrait dtro enroulòe deux fOlsattonr (l’lino poulic de 25 m/m.)

[LE DAINSEUR. —. DanS ce moddlo, unobantie do 11 tt’oiis ltoulOnnéo 9 l’arridre dola nguro pivoto sui’ l’un dos reborclS du pIaN’ati de la baso. L’tino dos extrémités de labande do 5 trous est reHée 9 la bande de 11trOus sur laquelle elle plvote; il oli est domdme potir son antro extrdinitò vts-à-vis dela rouo flarillot supportée par la manivelle.Cliacune des ,jambes do clanseur est cotistituée par tino équerre, uno tiquerre renversée(lo 12 m/m et un support plat. Los flras socOmposent d’un support plat et de deuxequerres. Ses genoux Ct So» coudos dolvent(‘tre fbxòs de inarul’ro a pouvolr pivoter, etlorsqu’On cornmunique 9 la manivello un 16-gor mOuvement do va ot vlent — et non pasun mouvelnent rotatif — lo personnage‘animo bizarremont.]

[LES ESCRIMEURS. — Au pleci de cliaquepoi’sonnage sOnt altaclideS dos cordes qui pa»scnt dans certains trous

SUR cette page, nous publions la dernière série des devinettes faisantl’objet de ce concours. Gomme dans

les deux séries précédentes, les douze gravures ci-dessus représentent des partisde modèles figurant sur le manuel complet d’instructions (N° 23). Les candidatspossédant uniquement de vieux manuelsdevraient se procurer la dernière éditioncar certains des modèles ne figurent quesur le manuel N° 23.

Lorsque les douze gravures ci-dessusauront été identifiées, les numéros desmodèles y compris ceux des deux autresséries publiées dans le « M. M. » devronttre inscrits lisiblement sur une carte postale. Méme s’il vous a étéimpossible

LA GILDE_MECCANONotes du Secrétaire

CE mois-ci je vais dire quelques motssur les méthodes à l’usage des clubsqui veulent augmenter le nombre de.

leurs membres. Maintenant que les vacances sont terminées, les séances de clubs

retrouvent leur popularité un/. moment ralentie. La seconde

La 1iTauvill, session d’hiver est en trairiS.,sion de battre son plein et les

membres attendent avec impatience la réalisation des

nombreux projets qui figurent au programme de la nouvelle saison. J’ai apprisque les différents concerts et expositionsayant eu lieu vers la fin de la sessionpassée ont eu ponr résultat une augmentation du nombre des membres des clubsqui les avaient organisés. Il est évidentque des réunions de ce genre, lorsqu’elles

d’identifier les 36 devinettes, vous pouvezenvoyer vos solutions car il se peut qued’autres candidats soient dans le mmecas. La carte postale doit porter les nom,adresse et àge du concurrent et ètre adressée ti « Devinettes a, Meccano Magazine,78/80, rue Rébeval. Paris (XIX). Aucuneautre correspondance ne doit figurer surla carte postale; tout candidat qui ne seconformera pas aux conditions précitéesne sera pas admis à concourir.

Les solutions exactes des devinettes seront publiées le plus tòt possible dans le« M. M. a, de mme que les noms desgagnants. Les cartes postales devront nousparvenir avant la date de clòture qui estfixée au 28 février 1925.

sont portées à la connaissance du publicgràce ti une publicité choisie, aident lesclubs Meccano de bien des manières. Toutd’abord, elles facilitent le recrutement denouveaux membres, puis elles permettentde trouver des conférenciers plus facilement et d’organiser des visites ti des usines voisines, tout ceci étant dù à l’intérétsuscité par les expositions et concerts auxdifférents spectateurs.

Les fonctions des secrétaires de clubscomprennent l’envoi régulier de rapportsau siège de la Gilde. Je désire leur rappeler que je préfère recevoir un petit rapport tous les mois plutòt qu’un détaillé ti

la fin de la session. J’espèreque les secrétaires s’en souviendront ti l’avenir et nemanqueront pas de m’adresSecrétazresser a la fin de chaque moisun bref compte rendu des

séances et de mentionner le nombre desmembres prsents. Le « M. M. » est l’or-

Club en voie d’affihiationNantes. — M. Fernand Vidy, 10, qual Pn

guay-Trouln, nnus apprenci lei graniis progrsaecomplls par le Club Meecano Nant(als, quipnssMe malntenant une salle de runion. MalPeiirr’isernent, le nombre dei &dlirent’ lalese

ti di1’ “cr. ‘o” øT(?sr.0p vlv”nenT lo’jeunes Meccarios de la réglon ti jninclre leursetTorts ti eew’z I, M. Vldv et de cee amls pourfaire dii Club Nantais l’un des plus prospÒrede la Gilde.

Clubs projetée

Notes do Secrtaire (Sint€)

gane officiel de la Gilde Meccano et enenvoyant des rapports ti insérer sons larubriqnc « Note» de Club» .., l» l&s’assurent une bonne publicité.

Je continue à recevoir de nombreuseslettres de jeunes gens de toutes les partiesdu monde, me disant « combien ils regrettent de ne pouvoir adhérer ti la Gilde,étant éloignés de tout club a. Je suis heu

reux d’effacer cette triste impression ; tout possesseur

Membres d’une botte Meccano ou d’unIsolés” train Hornby peut adhérer ti

la Gilde, méme s’il habite tides centaines de kilomètres

d’un club Meccano. Les jeunes gens quisont dans ce cas appartiennnt ti la catégorie des « membres isolés a, mais ilsn’en font pas moins partie de notre grandeassociation amicale. Les « membres isolés a aident dans une large mesure au développement de la Gilde, en essayant d’engager leurs amis à y adhérer. Maintenantje suis certain de recevoir un grand nomde devenir des e membres isolés .

bre de demandes de jeunes gens désireux

±:

MEC(JANO MAG4R

Wo& llCOllPJSECOND CONCOURS DE DEVINETTES

DERNIÈRE SÉRIE

23

.,,

NOTES DE CLUBS

Club affllié

Sodan. — Le il .lanvler dernier. noieavons eu le plalsir d’adresser le eertiflratl’affihlation lii Club Mettano de Pedan tiM. A. Letort, 1. Tue Fernanx, qui en est lenri1sllent. Ce club nous talt part d’un trsinti1ressant progTamme pour la session, surlequel flurent dllTérentei confrences surl’aviation, la photographle, la marine. Leiséances ont lleu toni lei jeudls. Lei jeiineeMeccanoi le la rélon de Pedan ne devraientpas tarder ti adresser leur adhéston tiM. Lefort.

PREMIER Piux : Rame à Voyageurs Hornby N° i

SECOND Piux: Moteur à Vapeur Vertical — TltolsIÉtiiE Pitix : Boite Elecirique XI

INSTRUCTIONS POUR LES CANDIDATS

Ancenis. — E. A. Mi1rand, 12, rue Villeneuve, s’occupe activement de fonder un clubClans Tette ville ei prio lei jeunes Meecanosde la rttgion di1slreux d’y adhi1rer de bien vOuloir s’adre’ser ti liii.

Versailles. — E. W. Poulain, 14, rue dii1\iari1clial-JoITrp, di1sireux (le foiider un club,demando l’aide dei jeunes Meceanoi de retteville.

Lunéville. — E. Pierre Priquel, 4, rueCyrné, s’ocrupe ari ivemdnt de la fon dationd’un club lane n’il e ville (‘1 1)110 Ire jeunesMeccauos de la réiion de bien vouloir entreren relatione avec lui.

Ermont (S.-et-O.). —- E. Fernanl Montel,66, rue dii Grns-Noyer, li1slre fonder un clubdans cette ville. Les jeunes Meccanos quecela lntdresserait soflt prlés (le SO mettreen relationi avec lui.

Croix (Nord). — M. Aug’uste Irlennebois,171, ne Tean-Jaurt’s, s’occupe actlvement defonder un club dans cette ville et prie lesJeunes Meccanos de la région de bien vouloirjolndre leurs efforts aux Sieni.

ME’JCAN() MA GAZ INE

p51 soli ori tinalité. En v(ri t(, il (Iovrait in—lcr,’ssci’ 1i 1i((3IIILH’eS (111 Jllr, UH 111111 iiilos illeiter li le (‘oliStrlrir(’ i(n1Ui(liilt(lIl(’I( 1. Si‘.0(15 lerir sOIlIl1CtlC’L 1111 IIÌOILIlI’ eopI( SlIr losianlu’i1 (l’Lilstrilciions, VOIl,i ll((IIV(’Z I1C sùt’(111V VOl1S rai riverez l)a; ft ui (r(ii (silital.

liIlI(tl’i(5l(t j(3 vale (lire (l(IVl(L(IV( 11(0(5 SuI’los ;irLiclu’ (‘Il r(°eive L(OHI I,’e irocllaille no—111(10’. (li’ 71.11. «. l.it ullloiilie “ All (bui(lo L’u a rodi 15111 0i)fllÌoll OIHIal lussiaLloius—iiuius eonhil(11er de liii l’OIISS leI Hill’p11331’, (li llll’lilV (III’auIN Ir li(1l’e Sull’ loS 111(1—liree, (LIII Orli (li ad(’IlI’iIIiS IVCO joio la,’ IlIiiajori(i (I(’5 Ld(’((’lllS. l’bn l)itSSSllt, i (10115IL (‘XpL’iull(’l’ 11(15 u’egu’ete (I ‘IVoir (‘((i obi 31( (il’SU)j)I’1(L1(3l (‘e iutOls—ci la page iititiii31’ «((luij 11(1 1(111 11(011 iIlt(’lItiOLl (‘si (le lipublici’ (le nonv(’au Cui loire. Amls “‘(i(VOI(SL)Uhlier (L’lei PCI 1111(3 Sél’i(l (t’ilrtl(’lCS n’[atifeaux tinrbres, mais poss(d a iii 1111 C ae n’i (Il’iiOtlveau t(’. lls (3(310111 prése iit(,s sotlS IL lo ti o’(11111 voyago aulollu’ (in Inoink’ CL illlIStl’(”e

l’aLle (io timljros. Nous insisto—rons sp(icialenwnt sur los (liLl(

F rontes structures niécaniquos io—priiseritéos SILI’ CI7UX—Ci. lk’au—

Rés,’rve (‘OUp (l’auitreS ai’tiClos Pii iu’s—511115 soni actuLelonh(’ nt ‘o pri1 —

pau’alkm Ct io los anIloul(’(’rai ciiLenLp’ vohllil. Je pnli]ier’ai la Sui (i’

dos ariicles sui’ l’Elociriciki (Il’ Ia’iLipe CHtenui) s, 5(11V 11111 la Piace diSI)OIIiLJL (. Li’ 111015procluain, j ‘espllre i” (1(3 11 flh1LlC de [Sire 1)1—i’altro l’Ilistolio (lo la vie (L’uil 011(’bri’ lliv(’Il—teur fraiwais CI (Lo décrirc 1011 ((‘ovro qui 1PonI evorsl 1 ‘industrie (in tissage (lane le 111(11111(3(‘I (ti(’r. 58 iL’ (‘Si (LI) vuiritable (‘0111511 III’ j’ i’ —

s(v(i’iuìi’i’ (31 (Le Sll(’CIIS. ILlon ((11(3 J0 110 V0IlSaL iu(S (‘1lC ore r(3v(il(’( 500 nom, i o su is ‘o —

tal i qn’Un graunL nombro (L’entro vous l’a I (‘i fu(li’Villll.

PIÈCES DÈTACHÉES MECCANO

119a

28

:I’ ous donnons ci-dessus la reproduc

tion d’une sélection des pièces détachées que tous les jeunes Mecca

nos trouveront uti!es pour la constructionde modèles plus importants et plus intéressants. Quelquefois, il peut arriver quenous donnions dans ces pages la description d’un modèle qu’il est impossible deconstruire avec une botte de début, maisque quelques pièces supplémentaires suffisent à compléter.

De plus, si l’on n’est pas disposé àacheter une bottre complémentaire, onlnup. ,Jl1,ttK, 182, Fg’S(-Martin, Paris. - TéI. : Nord 34-39

IL, C. Seino 104-579

24

JAUCO DU EU

Rponse de la Devinette de Décembre

La figure ci-dessous représente les dis

positions prises par les quatre fils pour

se conformer aux conditions du testament

de leur père. Chaque part contient un

arbre et est sembiable aux autres comme

forme et dimensions.

EIleoro WoLquos SOIll(iIloS L’noci laTO 1(01

a(IeI(1(’S do 3I000ano !o—I3or (1033131ululi’ S(IllerLll’ hiryrle( I oli l’un ili’ Ilolul—l(1(’t1’ auLui’s P1’IX ((Liuto 110111’ le i’oiu—

(‘01115 l’L(anLpioull(atf (0’jillls (LIII’l(Liu)’ l(’Llll(S, losjehiulu’S Il (‘)‘dL1B)S (Li’ ((111(5 los L(’gIOlis 501)1

treS (o’(’lIli(s Il loi’iedLionulel’,t(’l’lL(illei’ (‘i (lOIill(’l’ LI (L(’I’flI(’b’(’ion(’L(c i( louir,s Iulo(li’Los avallt

,(l’OI(VOyCL’ la umILe (L’iu(s(’riptioilan gu’ailuL (‘010 O11CS. VOLlI 1(111—

d,’ MI1s 510115 51111 l’CS quo ie sIlis los rC —

Slultats (Los (boiuu’o 15 (15 Modi’les01 (1(1(3 jo 1L(’atta(’(l(’ Il j’exanwn

de (‘Clix (LI’s gagiiaiLts, J’eir suis arrivO li laconci nsiciui SII l vanto le Sec ret (1(1 5110C13S estColi toiuu dans (LU S0Ut (noI ([11(3 vOici Ori—giIIalit(

(‘01(1’ gagner un ((lix, 00 VOI(S eOlltent’z pas(le Collier, LflOflle 011 3’ apportalLt (IIIOL(l1uOSe li Iligomen tS Ilfl tLLOdi’le tigri t’an i il Suo’ LosMairiiels (L’liustructioris VoIts (lOV1’jeZ tOlIjOIlrSV01i5 5OIIVOHII’ (1(10 los flleflfluu’es un iIInY 501113(1101 ules COILStrluI’ teli rs (Lo llodLl ‘S XV (‘05

—- ot (111115 c01’.lLaiSsoult aussi hio1( ccuux lI(’s fila—110015 (1(10 VOIIS collluaissez, S’0i1S, 111 (1(0 (10paru 11011 (311 « Iii, SI, o,

Lo qiio los examinalonrs l’o-CLI orcllollt, C’CS 1 1111 10(01(11 istflo1101 IVOS1I 011 (in 100001(3 originalConumeni(lu1’iLs 110111 011001(3 janiais VII OLI

(;rgluer IL ecc allo, li s cLiorclien I (LII (‘1(1(10l’Pose SnSroptible (li’ I’e((iLli1’ bit’al t(’llliOlL. VOI ro moiLil 0 1(0 (lOipas Otro l’orcOrneni lui lLléca

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13

MOTEURS MECCANO

12A

12

4 13

m uu, ..‘ ,‘ Ii’ —, qW I

Moteur Electrique 4 Volte. Mudlepuieeant. sur lequel on.peut compter.

PRIX FrrP5bS

Moteur i Mouvement d’horlugano. munid’un levier derenven,ementde marche.

PRIX Fre 35.011

3

63c

33

___

32

43 63o

peur convertir une botte de début en unebotte plus importante en achetant deemps en temps les plèces nécessaires.

La plupart de ces pièces ont été introduites récemment et, bien que noussoyons siirs qu’elles sont d’un emploiuniversel (autrement nous ne les aurionspas ajoutées au système), il se peut quenous ne connaissions pas encore toutesleurs applications. Les pièces Meccanoouvrent un champ d’activité sana limiteset les jeunes gens intelligents t.chent de

multiplier leurs applications afin de rendre possible l’invention de modèles entièrement nouveaux, ce qui est beaucoupplus intéressant que de copier purement etsimplement les modèles représentés sueles manuels.

Si vous éprouvez de la difficulté à employer ces pièces, ou bien si vous pouvezen suggérer de nouvell’as, écrivez à Meccano (France) Ltd, 78/80, rue Rébeval,Paris (XIX’), et mettez sur vòtre enveloppela mention o Idées Géniales ».

Li, C. Seme 136-119 Publié par Meccano (I”rance) Ld. 7lO. rue Rébeval, ParisLe Gérant : G. LAURENT.