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La Maison Les Béatitudes 2295, rue Galt Ouest, Sherbrooke, QC, J1K 1K7 819-563-7609 www.mbeatitudes.net
Thème 2017-2018 : « Accueillons avec bienveillance sans juger »
Soumettre un texte : [email protected]
Abonnement par courriel :
Le saint que je préfère
Par : Marie-Thérèse Mailloux
Comment dire, comment choisir, parmi tous ces êtres exceptionnels que l’Église
a reconnu comme des saints, celui ou celle qui a ma préférence ? C’est un peu comme demander à
un père ou une mère lequel de ses enfants il aime le mieux. C’est certain qu’un individu, un enfant
peut avoir des qualités, des talents qui rejoignent davantage un ou l’autre des parents, mais quand
un des enfants, quel qu’il soit, a une période difficile, qu’il est malade ou vit une épreuve particulière,
les parents sont prêts à tout pour le sauver, pour l’aider. La préférence s’efface.
Certains saints ou saintes se distinguent par la sagesse qui émane d’eux. D’autres nous
édifient par une vie donnée, dans l’enseignement, dans les soins de santé, dans l’aide aux démunis.
Pour certains, c’est la relation privilégiée avec Dieu qui les fait se démarquer. D’autres, c’est le
martyre, une vie de prière, de contemplation. Chacun de ces saints sont, à leur façon, des exemples,
des modèles pour nous guider dans notre cheminement chrétien. Ils sont aussi des sources de
grâces pour nos vies. Prier les saints, c’est une aide certaine pour cheminer vers Dieu.
Bulletin de liaison
La vie en abondance
Septembre 2017 No 97
Thème du bulletin :
« Quel(le) saint(e) m’inspire le plus? »
2
Enfant, c’est le petit Jésus qui m’inspirait. Être comme lui, obéir à
mes parents, c’était une image bien romantique. Je ne connaissais pas
grand-chose et j’étais baignée par l’atmosphère de l’époque. Un peu plus
tard, j’ai été éblouie par Maria Goretti. Par contre j’avais tellement peur de
subir son sort, d’être poignardée. Pour la petite histoire, je croyais que
pour être poignardée ce devait être dans le dos ou sur le ventre, alors
quand je me couchais le soir, je me collais le dos au mur et m’enroulait
comme une boule, l’oreiller sur le ventre. Je ne comprenais rien. J’étais
frappée par le merveilleux, le surréaliste. J’ai vieilli et j’ai appris à regarder
autrement, à regarder ailleurs.
Il y a eu Thérèse de l’Enfant
Jésus, les Martyrs Canadiens,
Jean Baptiste, Don Bosco et de nombreux autres. Selon la
situation, selon les moments de ma vie je me tournais vers l’un
ou l’autre de ces êtres merveilleux que l’Église reconnaissait
comme des êtres exceptionnels, des personnages qui ont su
se départir de la partie humaine de leur existence pour
s’approcher de Dieu. Est-ce que j’avais compris? Je ne sais
pas.
Ces dernières années j’ai appris à connaître Marie. Une
lecture m’a permis de la
descendre de son piédestal,
d’enlever le voile bleu, de la
vêtir comme une femme de
son temps, aussi de
l’imaginer à mon époque. Le livre s’appelle La conversion de
Marie. Marie, comme chacun de nous, a du se convertir, c'est-à-
dire changer son regard de femme juive pour adopter la vision que
son fils apportait sur terre. J’ai compris que Marie, comme moi,
comme nous, a dû cheminer, chercher, douter pour enfin croire et
s’abandonner à sa vocation, à l’appel de Dieu. Ça ne s’est pas fait
en un jour. Il a fallu du temps, de la prière et de l’abandon à Marie.
Cette prise de conscience m’a permis de m’approcher d’Elle, de
pouvoir m’identifier un peu à elle, car comme moi elle est une
femme à part entière et non un être désincarnée comme je la
percevais avant.
Marie a une place importante dans ma vie, mais il y a
d’autres saintes, d’autres saints qui m’interpellent. Ce sont ceux qui ne sont pas canonisés, ce sont
ceux qui vivent autour de moi et qui, par leur engagement, par leur générosité, par leur tendresse,
par leur vie de prière m’encouragent, m’aident à persévérer. Ce sont ceux qui par un sourire, une
bonne parole, par une main tendue, par l’écoute, m’aide à trouver la vie plus belle, plus intéressante.
La communion des Saints, c’est notre communauté, c’est la communauté qui nous interpelle à nous
approcher de Dieu, pas à pas, jour après jour pour, enfin, vivre dans sa gloire.
Sainte Maria Goretti
Saints Martyrs Canadiens
3
Un saint qui m’inspire
Par : Michel Denis
En 2015, le pape François décrétait que le premier septembre de chaque année
serait la journée de prière pour la sauvegarde de la création. À la Maison les Béatitudes,
nous avons utilisé une célébration proposée sur le site internet des Franciscains; nous en avons fait
notre prière.
Or un extrait de cette célébration m’a rejoint tout particulièrement : « La vie quotidienne ne nous
permet pas souvent de nous arrêter… Il faut porter un regard nouveau sur nous-mêmes, prendre le
temps de réfléchir, faire le vide en nous, pour que transparaisse la beauté de ce qui est autour ».
Je crois que c’est un grand défi et que ça demande une bonne
touche de la grâce de Dieu; en ce sens, je crois que saint François
d’Assise peut intercéder, voilà un saint qui m’inspire.
Pour saint François, toute chose, créature, être vivant, étaient
précieux. Il avait ce regard, pensons à son chant des créatures. Il
saurait bien vivre notre thème de l’année : « accueillons avec
bienveillance sans juger »; je crois qu’il nous inviterait à être aussi
bienveillant envers soi-même, nous regarder avec tendresse; le père
Yves Girard disait un jour : « il n’y a personne de plus impitoyable
envers soi que soi-même ».
Une sainte m’inspire aussi dans le sens de saint François, c’est mère
Térésa; son attention était si grande aux personnes, elle était capable de voir
leur beauté; elle a su aussi puiser en Dieu lorsqu’un jour, elle a invité ses
sœurs à des temps d’adoration devant le Saint Sacrement pour garder cette
attention vive à l’autre. Le Père Jalics, Jésuite, disait : « L’amour du prochain
souffre souvent du fait que nous ne nous écoutons pas les uns les autres et
que nous ne sommes pas très attentifs, à cause de cette pression qui nous
pousse à produire ».
Je me permets aussi de mentionner notre pape actuel qui m’inspire
aussi; lui le Jésuite a choisi saint François d’Assise comme modèle de son
pontificat, ce n’est pas peu dire.
Comme vous pouvez le constater, j’ai passé de la création au sens
large à la créature humaine; oui porter un regard nouveau pour que
transparaisse la beauté non seulement de la création au sens large mais
de tout homme, de toute femme, y compris soi-même.
En terminant, j’utilise des paroles du pape François, en me permettant
d’ajouter juste trois petits mots que je mettrai en caractère gras :
« Apprends-nous Seigneur à découvrir la valeur de chaque chose, de
chaque créature, à contempler, émerveillés, à reconnaître que nous
sommes profondément unis à toutes les créatures sur notre chemin vers
ta lumière infinie ».
4
Des saints qui enrichissent ma vie ! Par : Jacques Trudeau
Laissez-moi vous présenter trois saints :
Un saint qui m’accompagne…
Le saint qui m’anime, et que je côtoie, fête son anniversaire en
même temps que je fête le mien, soit le 2 octobre.(dans le
calendrier catholique, on fête les anges gardiens aussi le 2
octobre). Voici ce que je pense de mon ange gardien, ce que les
années ont laissé dans ma tête comme images de lui. C’est un
ami, et il le sait. C’est lui qui est chargé d’être à mes côtés pendant
toute ma vie terrestre, jusqu'au moment de mon dernier départ.
Généreux et toujours prêt à me protéger, je crois qu’il m’aime avec
un enthousiasme immense. Comme il obéit à notre Père à tous, il est son messager et il Lui est très
fidèle. Ainsi, je salue mon ange gardien, dont je ne connais pas encore le nom !
Et comme écrit Mère Teresa sur les Anges Gardiens :
« Je suis un petit crayon dans la main de Dieu d’écriture
qui envoie une lettre d’amour au monde. »
Le premier couple à être canonisé guide la vie de tous les couples. Et c’est un cadeau que
l’Église nous fait en rendant accessible aux gens ordinaires cette relation privilégiée qu’ont les saints
avec Dieu.
« Ses lettres échangées avec Louis, son mari,
révèlent la profonde affection qui unit le couple. Les
époux consacrent un temps quotidien à la prière
partagée. Tout en conservant son engagement
professionnel, elle met au monde neuf enfants.
Ni miracle ni révélation. La sainteté du premier
couple à être canonisé consiste à avoir élevé ses enfants.
Louis (1823-1894) et Zélie (1831-1877) Martin ont vécu à
Alençon, au XIXème siècle. Toutes leurs filles seront religieuses, au Carmel de Lisieux ou à la
Visitation de Caen. » (Tiré : Église catholique en France)
Fait important, ils ont eu comme fille : Sainte Thérèse de Lisieux.
« A travers leur vie conjugale, familiale et professionnelle, Louis et Zélie ont fait de leur vie
quotidienne quelque chose d’héroïque et de l’héroïsme quelque chose de quotidien. Ils constituent
donc un point de repère pour les époux et pour chaque famille chrétienne. » (Tiré : Église catholique
en France)
5
Une si douce Maman ! Par : Christine Blais
J’ai déjà fait partie d’un groupe dont les jeunes âgés entre 25 et 35 ans se
réunissaient régulièrement pour prier. Le couple responsable du rassemblement nous
avait donné à chacun le livre « Traité de la vraie dévotion à
la Sainte Vierge ». J’ai lu un peu le bouquin mais je
trouvais le contenu très dense. Je l’ai donc mis de côté
pour un moment. Quelques années plus tard, j’ai vu une
grande icône de la Sainte Vierge vêtue de bleu dans une
communauté et elle m’a beaucoup impressionnée. Une
membre de la communauté me l’a donnée. J’en étais si
contente !
Chez moi, je l’ai beaucoup regardée et Marie a pris
soin de moi comme une vraie maman. Elle est douée d’une telle douceur et d’un si grand amour ! Je
sais qu’elle m’aime et ça me fait du bien. Cependant, sur l’icône, elle avait une auréole rouge autour
de la tête et je ne l’aimais pas. Alors je l’ai repeinte en jaune et à partir de ce jour, j’ai pu contempler
Marie à ma guise, avec joie. J’ai repris de temps en temps la lecture du livre « Traité de la vraie
dévotion à la sainte Vierge » et maintenant, j’aime beaucoup lire sur Marie et la prier.
Une parcelle de sainteté en soi
Par : Lise Morin
Bonjour,
Étant créée par Dieu, je crois que l'âme de chaque personne est incarnée d'une
parcelle de sainteté. Lorsque nous pensons, parlons et agissons avec respect et
amour pour notre mieux-être et celui de notre
prochain, nous répondons alors à l'essentiel de
l'évangile.
Donc, ne cherchons pas à faire de
grandes choses afin d'être saint-e; posons, à
notre façon, des petits gestes simples et
bienfaisants au quotidien de notre vie. Nous ne
serons peut-être pas reconnus pour être
béatifiés mais notre parcours restera gravé
dans le coeur de nos proches et celui du
Seigneur.
Puisque chaque personne est une histoire
sacrée, vouée à la sainteté, essayons d'y
semer de la joie et de l'amour.
6
Quel(le) saint(e) m’inspire le plus? Par : Jean Roy
Le Saint-Esprit, c’est celui qui m’inspire. Me donne du
souffle. C’est l’esprit de Jésus à l’œuvre. Il anime mon cœur et
mon âme. Il m’inspire à faire le bien, à aimer la création et toutes les
créatures, spécialement mes frères et sœurs en humanité.
Le mot d’Alain
Par : Alain Turcotte
Alain Turcotte des Béatitudes vous
écrit. Mes grandes saintes, c’est Marie-
Léonie qui m’a guéri de mon zona, et
Mère d’Youville.
Je visite beaucoup les malades
depuis 30 ans, ça me fait du bien et les autres aussi. Et
Jésus le signe de foi et mon espérance. Marie me
comble de toutes les grâces que j’ai besoin.
Les vacances m’ont permis de me ressourcer au camp Bel-Air du lac
Aylmer avec les gens que j’aime. En partageant, en aidant, en m’émerveillant, en priant et en riant
ensemble. Merci pour tout que vous m’apportez dans la vie courante.
Alain Turcotte qui vous aime et prie pour vous et vous embrasse fort.
Xxxooo
Mes vacances Par : Isabelle Plante
Mes Vacances au camp Sacré-coeur ont été
sources d’espérance de vie, cet endroit propice au
calme, à admirer la nature que le Seigneur a
créée, la beauté donnée me permet de découvrir un nouveau
souffle de vie.
La plus belle chose à planifier, le lâcher-prise de plus en
plus en me consacrant plus au gens de La Maison Les
Béatitudes au long de ma vie.
Je suis personne normale, je veux suivre les pas du Seigneur, toujours présent chaque jour de
ma vie, à remplir de fleurs, à savourer plus l’essentiel, à profiter de bons temps inoubliables pour moi.
Le temps file trop vite à mon goût, je profite de ce qui me reste à vivre avec Foi et Partage et La
Maison Les Béatitudes, c’est le roc de ma vie heureuse, mon épanouissement, je me sens libre à
Bienheureuse Marie-Léonie
Sainte Marguerite
d’Youville
7
gérer ce que Dieu veut pour moi, à regarder la vie avec les yeux du cœur. Relire à nouveau le journal
me fait tant de bien pour moi.
Merci beaucoup des millions de fois, je me sens tellement bien à partager avec personnes
charitables et la conversation me fait tellement du bien à communiquer ce que je ressens
intérieurement. Longue vie au journal « La vie en abondance ».
Hommage à André Demers membre externe décédé le 24 mai 2017
Par : Brigitte Casse et ses enfants
Pour certains, il était un père, un grand-père, pour d’autres un ami, une
connaissance inoubliable… Pour moi, c’était l’ami de ma mère, mon mentor…
À une prochaine André. Je sais que tu vas veiller sur moi comme tu l’as toujours fait.
Étienne Leclerc
André,
Je voudrais te remercier pour tout ce que tu as fait pour nous, mais aussi pour ma mère. Elle a
bien sûr travaillé très fort d’elle-même, tu lui as montré à s’exprimer haut et fort, et avoir confiance en
elle.
Pour nous, ma sœur, mon frère et moi, tu as toujours été
présent, que ce soit pour un spectacle, notre mini-job à Montjoye,
même nos activités de cadets, toujours tu nous offrais un lift et il y
en a eu beaucoup. Par la suite, quand nous venions vous visiter à
Sherbrooke, à l’heure du départ, tu avais toujours du pain, des
chips, du fromage, du chocolat à nous donner, j’te dis qu’on n’a
jamais crevé de faim chez vous.
Et avec Miley, tu étais un bon grand-papa, tu lui donnais
toujours le fou rire chaque fois qu’elle te voyait. Tu nous manques.
Amuse-toi et repose en paix. André tu étais un père et un grand-
père génial. Je t’aime. xxxx
Marimay Leclerc
André,
Tu n’étais pas que l’amoureux de ma maman, tu n’étais pas qu’un beau-père,
tu étais comme un 2e papa, un 3e grand-papa pour mon fils Mathias qui est arrivé
depuis peu. Tu étais quelqu’un avec qui on riait, avec qui on débattait, à qui on
se confiait. Tu étais un membre à part entière de MA FAMILLE. Je sais que tu
es là pour mon petit trésor, tu veilles sur lui, je le sais. Mathias t’aurait adoré
parce que tu étais une personne extraordinaire. Tu as laissé ton empreinte dans
notre cœur et on ne t’oubliera jamais. André, pars en paix et surtout repose-toi bien papa André.
Stéphany Leclerc
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Quand ça ne faisait pas son affaire, on le savait, parfois sans ménagement, mais on oubliait vite
car la plupart du temps il nous faisait rire par son humour, par son grand rire. Son grand cœur faisait
de lui un homme généreux. Ses encouragements étaient toujours sincères. Son écoute, son grand
côté positif, se sensibilité, bref ses nombreuses qualités
faisaient de lui un homme grand. Pour moi, il était
l’homme de ma vie, il a su me rendre heureuse, j’ai
beaucoup appris auprès de lui. La vie m’a fait un gros
cadeau en mettant André sur mon chemin, j’en remercie
le Seigneur à tous les jours, pour tout le bonheur vécu
auprès de lui. Depuis le 24 mai, mon cœur est triste, car
en nous quittant il laisse un énorme vide dans nos vies.
Brigitte Casse
« Ne lâche pas »
Par : Carole Bresse
Bonjour à tous!
Lorsque j’ai reçu le bulletin La vie en
abondance de juin 2017, j’ai eu un énorme choc sur le décès
d’André Demers, ce grand homme merveilleux, grandiose,
attachant par son rire. Il nous a tous donné que du bon, je vais
toujours garder de très bons souvenirs de lui.
De mon côté, de janvier à juin, j’ai eu 13 décès dans ma
famille et ce n’est pas fini. Alors j’aimerais souhaiter à ma belle
amie Brigitte Casse ainsi que sa famille et celle d’André, toutes
mes sincères condoléances. Je vous aime.
Les membres de ma famille qui sont partis de l’autre côté
étaient tous des fonceurs, aimant la vie et faire des blagues, de bons vivants. Ils me manquent
beaucoup, surtout mon père. Je me dis à quelque part, ils vont pas s’ennuyer ensemble!
Je prends mes forces en lisant le journal, « mon espérance dans le monde », et de croire en
l’amour de Dieu.
Je ne suis pas souvent à La Maison Les Béatitudes, surtout c’est temps-ci, car je suis surchargée
par le décès de mon père, car je suis enfant unique. Je dois tout faire le ménage et vendre la maison,
mais avec l’aide de Dieu et le bon journal La vie en abondance me ramène des forces et relève mes
peines et douleurs. Je n’ai pas peur de pleurer car j’aime mon cœur.
Ma belle Brigitte, je pense à toi et je suis là pour toi, tu peux compter sur moi, mon espérance
c’est toi et les amis des Béatitudes. Bon courage et surtout ne sois pas seule, laisse-toi te faire guider
par ceux qui t’aiment. Ne lâche pas !
9
Pilotage automatique ?
Par : F. Jean Beloin, s.c.
Depuis longtemps j’entends parler de
pilotage automatique pour les avions de ligne.
Il semble aussi que les grands navires
océaniques font des grandes distances avec
un système de pilotage automatique. À
l’ouverture du métro de Montréal, en 1966, j’avais entendu
dire que les rames de métro se guidaient automatiquement
et que le conducteur, posté à l’avant de la rame, était plutôt là pour rassurer les voyageurs par sa
présence visible. De nos jours, j’entends parler de camions lourds et d’autos qui, grâce au GPS et
certains autres instruments sophistiqués, se conduisent maintenant seuls et sécuritairement, sans
nécessité d’un conducteur permanent, du moins sur les grandes autoroutes. Dans ces différents cas,
les pilotes demeurent sur place ou tout près, mais plutôt en mode détente, principalement pour les
au-cas-où il y aurait une situation particulière non prévue au programme et signalée par une alerte.
Malheureusement ou heureusement, je ne peux pas mettre la traversée de ma vie sur pilotage
automatique. Si c’était le cas, étant encore jeune je n’aurais eu qu’à préciser ma destination
(éventuellement le « ciel »), entrer les bons paramètres dans l’appareil de guidage, presser un
bouton de mise en marche du système et, finalement, profiter de la « balade » en relaxant sans plus
me préoccuper, jusqu’à mon arrivée à destination, des aléas pouvant subvenir tout au long du
voyage de la vie. Mais voilà, la vie ressemble davantage à une course à obstacles ou à un parcours
du combattant qu’à une autoroute qui a déjà préalablement éliminé toutes les difficultés prévisibles.
Mon expérience est tout autre. Oui, je me suis fixé un but mais, pour l’atteindre, je dois
constamment rester en éveil et réaligner ma trajectoire. Me viennent
quelques exemples qui, me semble-t-il, illustrent assez bien ce qui se
passe dans ma vie physique et spirituelle. Un bon avant-midi, au début
de la vingtaine et sans véritable expérience dans le domaine, je décide
témérairement de m’aventurer seul dans une grande forêt avec, pour me
guider, une boussole et une carte topographique de l’armée. Je
connaissais mon point de départ et j’avais déterminé mon point d’arrivée
à la ferme d’un de mes oncles où mon père devait venir me « repêcher ».
Après avoir déterminé à quel degré je devais m’orienter pour atteindre ma
cible, je suis parti. Pas besoin de vous dire que, dans le bois, en
contournant ceci ou cela à tout moment, c’est facile de perdre notre
direction, surtout si on n’y est pas habitué. Conscient de ma fragilité et de
mon peu d’expérience dans le domaine, je peux vous dire que, plus souvent que moins, je réajustais
ma direction avec l’aide de ma boussole et, plus occasionnellement, je consultais ma carte. Oui,
elles ont servi et beaucoup. Finalement, en fin d’après-midi, en descendant une montagne j’aperçois,
juste devant moi, la ferme de mon oncle. Enfin! Oui, j’arrivais exactement à l’endroit que j’avais
prévu mais, pour y parvenir, j’avais choisi les bons moyens et je les avais utilisés.
10
Une autre image qui me vient, c’est celle du kayak. À chaque année j’ai l’occasion d’en faire
durant deux semaines, l’été. Lorsque je pars pour
ma randonnée quotidienne, je me fixe toujours un
but. Dans ce cas, je dirais que c’est pire que la
boussole car c’est à chaque coup d’aviron que je
dois, toujours en fixant mon objectif visuel, faire des
petites ou plus importantes corrections selon les
courants, les vagues ou le vent. Dès que je suis
distrait durant quelques secondes, ça ne prend pas
de temps que je m’en vais n’importe où sauf où je
veux me rendre. Heureusement, même si je dévie un
peu, il n’y a pas de conséquences sérieuses et il
n’est jamais trop tard pour me réajuster même si ça
prend un peu plus de temps pour atteindre mon but.
Enfin une troisième et dernière image qui me parle de la vie; la conduite d’un véhicule. Tous
ceux et celles qui ont cette expérience, de tenir le volant, le savent, on ne peut pas vraiment se
permettre d’être distrait et, dans ce cas, si je quitte de vue la route dans un moment de distraction
(cellulaire, texto ou autre), ça peut facilement être grave et même fatal. Encore une fois, pour rester
sur la route je dois continuellement faire des micro-réajustements, souvent imperceptibles mais
nécessaires sinon je prends le clos. Dans le cas où je choisis une destination où je ne me suis
jamais rendu auparavant, comme dans ma vie, je ne vois habituellement pas le point d’arrivée que je
me suis fixé et je dois faire des choix à tous les embranchements qui se retrouvent tout au long du
parcours. Pour arriver à faire les bons choix à chaque endroit, je dois aussi nécessairement faire
confiance à plusieurs personnes. Celles qui ont placées les panneaux indicateurs aux croisées des
chemins ou aux différentes sorties et entrées, celles qui ont tracé les cartes routières ou programmé
les GPS modernes, celles qui ont bâti des ponts solides et sécuritaires pour enjamber les obstacles,
etc... En résumé, je ne suis pas seul au monde et je dois à la fois tenir compte des autres et compter
sur les autres pour atteindre mon objectif.
Il est relativement facile de faire le parallèle avec ma vie physique mais le même parallèle existe
aussi avec ma vie spirituelle. Comme objectif global, je veux aimer toute ma vie comme un vrai
disciple et un vrai témoin de Jésus mais il y a, tout au long de ma route, tellement d’embranchements
qui m’offrent la possibilité de suivre d’autres voies, tellement de « publicités » mensongères pour me
distraire et m’attirer ailleurs, à droite ou à gauche, tellement de gadoue, de « glace noire » ou de
poto-poto qui peuvent facilement me faire perdre le contrôle... Une seule solution s’applique,
reprendre le contrôle aussi souvent que nécessaire, à chaque fois que je réalise que je suis en train
de dévier. C’est la même chose dans ma prière personnelle ou communautaire. Dans ce domaine,
je suis probablement le champion des distractions, courtes ou prolongées; il s’agit que je commence
à prier pour que je sois presque instantanément bombardé par tout ce qui peut m’entraîner à
l’extérieur de cette prière, de ce temps d’intimité avec Dieu, que je choisis de faire. Peut-être suis-je
atteint du TDA (Trouble du Déficit de l’Attention) ? Toujours est-il que TDA ou non, le seul remède
que je connaisse, c’est de réajuster le cap, revenir, revenir, revenir et continuer ma prière à chaque
fois que je me rends compte que j’ai dérapé. C’est vrai que ce n’est pas très satisfaisant pour moi
mais je crois qu’aux yeux de Dieu, qui m’aime et me connaît sous toutes mes coutures, mon désir,
que j’essaie de concrétiser sans me décourager, a plus d’importance ou de valeur que le résultat
effectif que je parviens à obtenir. Donc, comme je le disais précédemment, pas de pilotage
11
automatique dans nos vies spirituelles, nous sommes « condamnés » à demeurer éveillés,
« condamnés » à nous réajuster dès que nous devenons conscients de nos écarts. Et si nos
distractions ou égarements nous entraînent à provoquer des dommages collatéraux chez les
personnes que nous côtoyons de près ou de loin, nous pouvons alors demander au Seigneur que
même nos bêtises « volontaires » ou involontaires puissent servir à leur bien comme au nôtre.
« Tout peut servir au bien de ceux qui aiment Dieu » (Rm 8,28).
J’ai mentionné que nous pouvons faire des bêtises « volontaires ». Probablement que ça ne
vous arrive pas, heureusement pour vous, mais moi je dois reconnaître que ça m’arrive. Oui, ma
curiosité ou ma nuque raide se laissent piéger par des chimères, des illusions, des mirages et je me
laisse entraîner sur des pistes qui aboutissent à des culs-de-sac, sinon des précipices dangereux. La
bonne nouvelle, c’est que ces bêtises « volontaires » sont toujours demeurées temporaires jusqu’à
présent, donc, à un moment ou l’autre, je me « réveille » et je reprends le chemin que me propose
Celui qui a dit : « Je suis le chemin » (Jn 14-6). Autre bonne nouvelle qui contribue à nourrir mon
espérance, je ne suis pas totalement laissé à moi-même sur cette longue route vers l’éternité car
Jésus a aussi dit : « Lorsque Je serai élevé de terre, J’attirerai tout à Moi » (Jn 12-32), un peu comme le
nord magnétique qui attire toujours toutes les aiguilles de toutes les boussoles vers lui… Que j’en
sois conscient ou non, je suis attiré par Dieu et Il m’accompagne toujours sur le chemin et même
dans les détours que je prends. « Sur le chemin qu’il aura pris, Je lui ferai voir le salut de Dieu » (Ps
49. 23)
S’il y en a parmi nous qui se disent : « moi je n’ai jamais pensé me prendre un objectif de vie » ou
« je trouvais ça trop engageant ou astreignant d’en prendre un » ou « je n’arrive pas à maintenir mes
choix alors je suis mieux de ne pas en faire » ou « je me connais et je suis plutôt du genre va comm’
j’te pousse au fil des attraits et des événements qui se présentent », et, bien sûr, cela m’a emmené
souvent dans des eaux troubles et je suis encore bien loin de
l’objectif que j’aurais peut-être dû me donner..., alors un hymne
du carême peut devenir très réconfortante car, avec Dieu, il
n’est jamais trop tard pour prendre le départ. Les ouvriers de la
dernière heure ont droit au même salaire que ceux de la
première heure (Mt 20 1-16). Cet hymne, qui a pour titre « Point de
prodigue », dit entre autres : « ...Nul n’est trop loin pour Dieu…,
...Rien n’est perdu pour Dieu…, Rien n’est fini pour Dieu... ».
Réjouissons-nous de cette Bonne Nouvelle.
Soin de pieds
Par : Brigitte Casse
Je suis membre externe de La Maison
Les Béatitudes depuis plus de 10 ans. En
2013, j’ai suivi une formation en soin de pieds. Vous
avez des douleurs aux pieds, causées par des durillons
(cornes), des callosités, des ongles incarnés? Vous
avez de la difficulté à couper vos ongles, des problèmes
de mycose (champignon)? Appelez-moi pour connaître mes prix : 819-342-7678 ou 819-566-8079
Anniversaires des abonné(e)s du bulletin
Éliane Champagne 18 septembre
Martine Locas Beauchesne 18 septembre
Francine Forget 20 septembre
Marie Watier 21 septembre
Pauline Demers 24 septembre
S. Gisèle Gamache 26 septembre
F. René Mailloux 26 septembre
Sonia Bilodeau 28 septembre
Raymond Duquette 28 septembre
Line Coutu 29 septembre
Jacqueline : 35 ans aux Béatitudes 1 octobre
Jacques Trudeau 2 octobre
Alain Turcotte 3 octobre
Thérèse Plante 4 octobre
Rita Barriau 6 octobre
Michelle Huard 7 octobre
Alyre Picard 7 octobre
Pierrette Mathieu 10 octobre
Micheline Morin 11 octobre
Lucie Bouffard 12 octobre
Jana Létourneau 12 octobre
Jacques Brügger 16 octobre
Suzanne Chiasson 18 octobre
Michelyne Laflamme 18 octobre
Caroline Audette 21 octobre
Jules Houle 22 octobre
Peter Paul 22 octobre
Normand Santerre 26 octobre
André Lafontaine 28 octobre
Diane Labrecque 29 octobre
Michel Denis : 11 ans aux Béatitudes 31 octobre
Serge Mailhot 31 octobre
Ghislaine Métivier 1 novembre
Clémentine Uwineza 1 novembre
Guy Labrecque, prêtre 4 novembre
Louise Champagne 6 novembre
Yvon Bilodeau, prêtre 9 novembre
Marthe Gagnon 9 novembre
Louise P. Bergeron 10 novembre
Jean-Denis Doucet 10 novembre
Jean-François Rouleau 11 novembre
Marc Rioux 12 novembre
Johanne Thomsen 13 novembre
Hélène Turmel 14 novembre
André Aubé 19 novembre
Solange Cossette 19 novembre
Johanne Lapointe 19 novembre
Lucille Turcotte 20 novembre
Mgr Luc Cyr 21 novembre
Réal Forest 22 novembre
Johanne Tardif 22 novembre
Marie-Rose Grondin 28 novembre
Robert Huard 29 novembre
Maxim Beauregard 30 novembre
Sanja Metrovic 4 décembre
Michel Bonneville 6 décembre
F. André Laflamme 12 décembre
Anne Bürgi 14 décembre
Sylvianne Lamirande 14 décembre
Décès
Françoise St-Onge, ex-membre de Foi et Partage, le 10 juillet à 69 ans
Simone Lévesque, mère de Monique Daigle, le 3 août à 94 ans
Jacques Boisvert, frère de René Boisvert, le 5 août à 69 ans
Thème du prochain bulletin :
Thème de l’Avent 2017 : « Oser y croire »
Calendrier
Jeudi, 14 septembre : Journée d’adoration 7h00 à 22h00
Samedi, 23 septembre : Journée des engagements Accueil 9h00 9h30 à 16h00
Mercredi, 4 octobre : « Démystifier les maladies cognitives » Messe et repas à La Maison Les Béatitudes 16h00 à 18h30 Conférence au sous-sol de l’église St-Esprit : 18h30 à 20h30
Dimanche, 15 octobre : Foi et Partage, Église Précieux-Sang 13h30 à 18h45
Mercredi, 18 octobre : Fête du 60e de Jacques Desruisseaux (pour les membres ou sur invitation)
16h00 à 20h30
Mercredi, 1er novembre : Témoignage d’une religieuse missionnaire 16h00 à 20h30
Dimanche, 12 novembre : Foi et Partage Église Précieux-Sang 13h30 à 18h45
Mercredi, 15 novembre : Témoignage d’une membre de la communauté 16h00 à 20h30
Samedi, 2 décembre: Ressourcement communautaire Accueil 9h00 9h30 à 16h00
Dimanche, 10 décembre : Foi et Partage, Fête de Noël Église Précieux-Sang 13h30 à 18h45