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La Maison Les Béatitudes 2295, rue Galt Ouest, Sherbrooke, QC, J1K 1K7 819-563-7609 www.mbeatitudes.net Thème 2017-2018 : « Accueillons avec bienveillance sans juger » Soumettre un texte : [email protected] Abonnement par courriel : [email protected] Le saint que je préfère Par : Marie-Thérèse Mailloux Comment dire, comment choisir, parmi tous ces êtres exceptionnels que l’Église a reconnu comme des saints, celui ou celle qui a ma préférence ? C’est un peu comme demander à un père ou une mère lequel de ses enfants il aime le mieux. C’est certain qu’un individu, un enfant peut avoir des qualités, des talents qui rejoignent davantage un ou l’autre des parents, mais quand un des enfants, quel qu’il soit, a une période difficile, qu’il est malade ou vit une épreuve particulière, les parents sont prêts à tout pour le sauver, pour l’aider. La préférence s’efface. Certains saints ou saintes se distinguent par la sagesse qui émane d’eux. D’autres nous édifient par une vie donnée, dans l’enseignement, dans les soins de santé, dans l’aide aux démunis. Pour certains, c’est la relation privilégiée avec Dieu qui les fait se démarquer. D’autres, c’est le martyre, une vie de prière, de contemplation. Chacun de ces saints sont, à leur façon, des exemples, des modèles pour nous guider dans notre cheminement chrétien. Ils sont aussi des sources de grâces pour nos vies. Prier les saints, c’est une aide certaine pour cheminer vers Dieu. Bulletin de liaison La vie en abondance Septembre 2017 No 97 Thème du bulletin : « Quel(le) saint(e) m’inspire le plus? »

La Maison Les Béatitudes Soumettre un texte septembre 2017.pdfFait important, ils ont eu comme fille : Sainte Thérèse de Lisieux. « A travers leur vie conjugale, familiale et professionnelle,

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La Maison Les Béatitudes 2295, rue Galt Ouest, Sherbrooke, QC, J1K 1K7 819-563-7609 www.mbeatitudes.net

Thème 2017-2018 : « Accueillons avec bienveillance sans juger »

Soumettre un texte : [email protected]

Abonnement par courriel :

[email protected]

Le saint que je préfère

Par : Marie-Thérèse Mailloux

Comment dire, comment choisir, parmi tous ces êtres exceptionnels que l’Église

a reconnu comme des saints, celui ou celle qui a ma préférence ? C’est un peu comme demander à

un père ou une mère lequel de ses enfants il aime le mieux. C’est certain qu’un individu, un enfant

peut avoir des qualités, des talents qui rejoignent davantage un ou l’autre des parents, mais quand

un des enfants, quel qu’il soit, a une période difficile, qu’il est malade ou vit une épreuve particulière,

les parents sont prêts à tout pour le sauver, pour l’aider. La préférence s’efface.

Certains saints ou saintes se distinguent par la sagesse qui émane d’eux. D’autres nous

édifient par une vie donnée, dans l’enseignement, dans les soins de santé, dans l’aide aux démunis.

Pour certains, c’est la relation privilégiée avec Dieu qui les fait se démarquer. D’autres, c’est le

martyre, une vie de prière, de contemplation. Chacun de ces saints sont, à leur façon, des exemples,

des modèles pour nous guider dans notre cheminement chrétien. Ils sont aussi des sources de

grâces pour nos vies. Prier les saints, c’est une aide certaine pour cheminer vers Dieu.

Bulletin de liaison

La vie en abondance

Septembre 2017 No 97

Thème du bulletin :

« Quel(le) saint(e) m’inspire le plus? »

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Enfant, c’est le petit Jésus qui m’inspirait. Être comme lui, obéir à

mes parents, c’était une image bien romantique. Je ne connaissais pas

grand-chose et j’étais baignée par l’atmosphère de l’époque. Un peu plus

tard, j’ai été éblouie par Maria Goretti. Par contre j’avais tellement peur de

subir son sort, d’être poignardée. Pour la petite histoire, je croyais que

pour être poignardée ce devait être dans le dos ou sur le ventre, alors

quand je me couchais le soir, je me collais le dos au mur et m’enroulait

comme une boule, l’oreiller sur le ventre. Je ne comprenais rien. J’étais

frappée par le merveilleux, le surréaliste. J’ai vieilli et j’ai appris à regarder

autrement, à regarder ailleurs.

Il y a eu Thérèse de l’Enfant

Jésus, les Martyrs Canadiens,

Jean Baptiste, Don Bosco et de nombreux autres. Selon la

situation, selon les moments de ma vie je me tournais vers l’un

ou l’autre de ces êtres merveilleux que l’Église reconnaissait

comme des êtres exceptionnels, des personnages qui ont su

se départir de la partie humaine de leur existence pour

s’approcher de Dieu. Est-ce que j’avais compris? Je ne sais

pas.

Ces dernières années j’ai appris à connaître Marie. Une

lecture m’a permis de la

descendre de son piédestal,

d’enlever le voile bleu, de la

vêtir comme une femme de

son temps, aussi de

l’imaginer à mon époque. Le livre s’appelle La conversion de

Marie. Marie, comme chacun de nous, a du se convertir, c'est-à-

dire changer son regard de femme juive pour adopter la vision que

son fils apportait sur terre. J’ai compris que Marie, comme moi,

comme nous, a dû cheminer, chercher, douter pour enfin croire et

s’abandonner à sa vocation, à l’appel de Dieu. Ça ne s’est pas fait

en un jour. Il a fallu du temps, de la prière et de l’abandon à Marie.

Cette prise de conscience m’a permis de m’approcher d’Elle, de

pouvoir m’identifier un peu à elle, car comme moi elle est une

femme à part entière et non un être désincarnée comme je la

percevais avant.

Marie a une place importante dans ma vie, mais il y a

d’autres saintes, d’autres saints qui m’interpellent. Ce sont ceux qui ne sont pas canonisés, ce sont

ceux qui vivent autour de moi et qui, par leur engagement, par leur générosité, par leur tendresse,

par leur vie de prière m’encouragent, m’aident à persévérer. Ce sont ceux qui par un sourire, une

bonne parole, par une main tendue, par l’écoute, m’aide à trouver la vie plus belle, plus intéressante.

La communion des Saints, c’est notre communauté, c’est la communauté qui nous interpelle à nous

approcher de Dieu, pas à pas, jour après jour pour, enfin, vivre dans sa gloire.

Sainte Maria Goretti

Saints Martyrs Canadiens

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Un saint qui m’inspire

Par : Michel Denis

En 2015, le pape François décrétait que le premier septembre de chaque année

serait la journée de prière pour la sauvegarde de la création. À la Maison les Béatitudes,

nous avons utilisé une célébration proposée sur le site internet des Franciscains; nous en avons fait

notre prière.

Or un extrait de cette célébration m’a rejoint tout particulièrement : « La vie quotidienne ne nous

permet pas souvent de nous arrêter… Il faut porter un regard nouveau sur nous-mêmes, prendre le

temps de réfléchir, faire le vide en nous, pour que transparaisse la beauté de ce qui est autour ».

Je crois que c’est un grand défi et que ça demande une bonne

touche de la grâce de Dieu; en ce sens, je crois que saint François

d’Assise peut intercéder, voilà un saint qui m’inspire.

Pour saint François, toute chose, créature, être vivant, étaient

précieux. Il avait ce regard, pensons à son chant des créatures. Il

saurait bien vivre notre thème de l’année : « accueillons avec

bienveillance sans juger »; je crois qu’il nous inviterait à être aussi

bienveillant envers soi-même, nous regarder avec tendresse; le père

Yves Girard disait un jour : « il n’y a personne de plus impitoyable

envers soi que soi-même ».

Une sainte m’inspire aussi dans le sens de saint François, c’est mère

Térésa; son attention était si grande aux personnes, elle était capable de voir

leur beauté; elle a su aussi puiser en Dieu lorsqu’un jour, elle a invité ses

sœurs à des temps d’adoration devant le Saint Sacrement pour garder cette

attention vive à l’autre. Le Père Jalics, Jésuite, disait : « L’amour du prochain

souffre souvent du fait que nous ne nous écoutons pas les uns les autres et

que nous ne sommes pas très attentifs, à cause de cette pression qui nous

pousse à produire ».

Je me permets aussi de mentionner notre pape actuel qui m’inspire

aussi; lui le Jésuite a choisi saint François d’Assise comme modèle de son

pontificat, ce n’est pas peu dire.

Comme vous pouvez le constater, j’ai passé de la création au sens

large à la créature humaine; oui porter un regard nouveau pour que

transparaisse la beauté non seulement de la création au sens large mais

de tout homme, de toute femme, y compris soi-même.

En terminant, j’utilise des paroles du pape François, en me permettant

d’ajouter juste trois petits mots que je mettrai en caractère gras :

« Apprends-nous Seigneur à découvrir la valeur de chaque chose, de

chaque créature, à contempler, émerveillés, à reconnaître que nous

sommes profondément unis à toutes les créatures sur notre chemin vers

ta lumière infinie ».

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Des saints qui enrichissent ma vie ! Par : Jacques Trudeau

Laissez-moi vous présenter trois saints :

Un saint qui m’accompagne…

Le saint qui m’anime, et que je côtoie, fête son anniversaire en

même temps que je fête le mien, soit le 2 octobre.(dans le

calendrier catholique, on fête les anges gardiens aussi le 2

octobre). Voici ce que je pense de mon ange gardien, ce que les

années ont laissé dans ma tête comme images de lui. C’est un

ami, et il le sait. C’est lui qui est chargé d’être à mes côtés pendant

toute ma vie terrestre, jusqu'au moment de mon dernier départ.

Généreux et toujours prêt à me protéger, je crois qu’il m’aime avec

un enthousiasme immense. Comme il obéit à notre Père à tous, il est son messager et il Lui est très

fidèle. Ainsi, je salue mon ange gardien, dont je ne connais pas encore le nom !

Et comme écrit Mère Teresa sur les Anges Gardiens :

« Je suis un petit crayon dans la main de Dieu d’écriture

qui envoie une lettre d’amour au monde. »

Le premier couple à être canonisé guide la vie de tous les couples. Et c’est un cadeau que

l’Église nous fait en rendant accessible aux gens ordinaires cette relation privilégiée qu’ont les saints

avec Dieu.

« Ses lettres échangées avec Louis, son mari,

révèlent la profonde affection qui unit le couple. Les

époux consacrent un temps quotidien à la prière

partagée. Tout en conservant son engagement

professionnel, elle met au monde neuf enfants.

Ni miracle ni révélation. La sainteté du premier

couple à être canonisé consiste à avoir élevé ses enfants.

Louis (1823-1894) et Zélie (1831-1877) Martin ont vécu à

Alençon, au XIXème siècle. Toutes leurs filles seront religieuses, au Carmel de Lisieux ou à la

Visitation de Caen. » (Tiré : Église catholique en France)

Fait important, ils ont eu comme fille : Sainte Thérèse de Lisieux.

« A travers leur vie conjugale, familiale et professionnelle, Louis et Zélie ont fait de leur vie

quotidienne quelque chose d’héroïque et de l’héroïsme quelque chose de quotidien. Ils constituent

donc un point de repère pour les époux et pour chaque famille chrétienne. » (Tiré : Église catholique

en France)

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Une si douce Maman ! Par : Christine Blais

J’ai déjà fait partie d’un groupe dont les jeunes âgés entre 25 et 35 ans se

réunissaient régulièrement pour prier. Le couple responsable du rassemblement nous

avait donné à chacun le livre « Traité de la vraie dévotion à

la Sainte Vierge ». J’ai lu un peu le bouquin mais je

trouvais le contenu très dense. Je l’ai donc mis de côté

pour un moment. Quelques années plus tard, j’ai vu une

grande icône de la Sainte Vierge vêtue de bleu dans une

communauté et elle m’a beaucoup impressionnée. Une

membre de la communauté me l’a donnée. J’en étais si

contente !

Chez moi, je l’ai beaucoup regardée et Marie a pris

soin de moi comme une vraie maman. Elle est douée d’une telle douceur et d’un si grand amour ! Je

sais qu’elle m’aime et ça me fait du bien. Cependant, sur l’icône, elle avait une auréole rouge autour

de la tête et je ne l’aimais pas. Alors je l’ai repeinte en jaune et à partir de ce jour, j’ai pu contempler

Marie à ma guise, avec joie. J’ai repris de temps en temps la lecture du livre « Traité de la vraie

dévotion à la sainte Vierge » et maintenant, j’aime beaucoup lire sur Marie et la prier.

Une parcelle de sainteté en soi

Par : Lise Morin

Bonjour,

Étant créée par Dieu, je crois que l'âme de chaque personne est incarnée d'une

parcelle de sainteté. Lorsque nous pensons, parlons et agissons avec respect et

amour pour notre mieux-être et celui de notre

prochain, nous répondons alors à l'essentiel de

l'évangile.

Donc, ne cherchons pas à faire de

grandes choses afin d'être saint-e; posons, à

notre façon, des petits gestes simples et

bienfaisants au quotidien de notre vie. Nous ne

serons peut-être pas reconnus pour être

béatifiés mais notre parcours restera gravé

dans le coeur de nos proches et celui du

Seigneur.

Puisque chaque personne est une histoire

sacrée, vouée à la sainteté, essayons d'y

semer de la joie et de l'amour.

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Quel(le) saint(e) m’inspire le plus? Par : Jean Roy

Le Saint-Esprit, c’est celui qui m’inspire. Me donne du

souffle. C’est l’esprit de Jésus à l’œuvre. Il anime mon cœur et

mon âme. Il m’inspire à faire le bien, à aimer la création et toutes les

créatures, spécialement mes frères et sœurs en humanité.

Le mot d’Alain

Par : Alain Turcotte

Alain Turcotte des Béatitudes vous

écrit. Mes grandes saintes, c’est Marie-

Léonie qui m’a guéri de mon zona, et

Mère d’Youville.

Je visite beaucoup les malades

depuis 30 ans, ça me fait du bien et les autres aussi. Et

Jésus le signe de foi et mon espérance. Marie me

comble de toutes les grâces que j’ai besoin.

Les vacances m’ont permis de me ressourcer au camp Bel-Air du lac

Aylmer avec les gens que j’aime. En partageant, en aidant, en m’émerveillant, en priant et en riant

ensemble. Merci pour tout que vous m’apportez dans la vie courante.

Alain Turcotte qui vous aime et prie pour vous et vous embrasse fort.

Xxxooo

Mes vacances Par : Isabelle Plante

Mes Vacances au camp Sacré-coeur ont été

sources d’espérance de vie, cet endroit propice au

calme, à admirer la nature que le Seigneur a

créée, la beauté donnée me permet de découvrir un nouveau

souffle de vie.

La plus belle chose à planifier, le lâcher-prise de plus en

plus en me consacrant plus au gens de La Maison Les

Béatitudes au long de ma vie.

Je suis personne normale, je veux suivre les pas du Seigneur, toujours présent chaque jour de

ma vie, à remplir de fleurs, à savourer plus l’essentiel, à profiter de bons temps inoubliables pour moi.

Le temps file trop vite à mon goût, je profite de ce qui me reste à vivre avec Foi et Partage et La

Maison Les Béatitudes, c’est le roc de ma vie heureuse, mon épanouissement, je me sens libre à

Bienheureuse Marie-Léonie

Sainte Marguerite

d’Youville

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gérer ce que Dieu veut pour moi, à regarder la vie avec les yeux du cœur. Relire à nouveau le journal

me fait tant de bien pour moi.

Merci beaucoup des millions de fois, je me sens tellement bien à partager avec personnes

charitables et la conversation me fait tellement du bien à communiquer ce que je ressens

intérieurement. Longue vie au journal « La vie en abondance ».

Hommage à André Demers membre externe décédé le 24 mai 2017

Par : Brigitte Casse et ses enfants

Pour certains, il était un père, un grand-père, pour d’autres un ami, une

connaissance inoubliable… Pour moi, c’était l’ami de ma mère, mon mentor…

À une prochaine André. Je sais que tu vas veiller sur moi comme tu l’as toujours fait.

Étienne Leclerc

André,

Je voudrais te remercier pour tout ce que tu as fait pour nous, mais aussi pour ma mère. Elle a

bien sûr travaillé très fort d’elle-même, tu lui as montré à s’exprimer haut et fort, et avoir confiance en

elle.

Pour nous, ma sœur, mon frère et moi, tu as toujours été

présent, que ce soit pour un spectacle, notre mini-job à Montjoye,

même nos activités de cadets, toujours tu nous offrais un lift et il y

en a eu beaucoup. Par la suite, quand nous venions vous visiter à

Sherbrooke, à l’heure du départ, tu avais toujours du pain, des

chips, du fromage, du chocolat à nous donner, j’te dis qu’on n’a

jamais crevé de faim chez vous.

Et avec Miley, tu étais un bon grand-papa, tu lui donnais

toujours le fou rire chaque fois qu’elle te voyait. Tu nous manques.

Amuse-toi et repose en paix. André tu étais un père et un grand-

père génial. Je t’aime. xxxx

Marimay Leclerc

André,

Tu n’étais pas que l’amoureux de ma maman, tu n’étais pas qu’un beau-père,

tu étais comme un 2e papa, un 3e grand-papa pour mon fils Mathias qui est arrivé

depuis peu. Tu étais quelqu’un avec qui on riait, avec qui on débattait, à qui on

se confiait. Tu étais un membre à part entière de MA FAMILLE. Je sais que tu

es là pour mon petit trésor, tu veilles sur lui, je le sais. Mathias t’aurait adoré

parce que tu étais une personne extraordinaire. Tu as laissé ton empreinte dans

notre cœur et on ne t’oubliera jamais. André, pars en paix et surtout repose-toi bien papa André.

Stéphany Leclerc

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Quand ça ne faisait pas son affaire, on le savait, parfois sans ménagement, mais on oubliait vite

car la plupart du temps il nous faisait rire par son humour, par son grand rire. Son grand cœur faisait

de lui un homme généreux. Ses encouragements étaient toujours sincères. Son écoute, son grand

côté positif, se sensibilité, bref ses nombreuses qualités

faisaient de lui un homme grand. Pour moi, il était

l’homme de ma vie, il a su me rendre heureuse, j’ai

beaucoup appris auprès de lui. La vie m’a fait un gros

cadeau en mettant André sur mon chemin, j’en remercie

le Seigneur à tous les jours, pour tout le bonheur vécu

auprès de lui. Depuis le 24 mai, mon cœur est triste, car

en nous quittant il laisse un énorme vide dans nos vies.

Brigitte Casse

« Ne lâche pas »

Par : Carole Bresse

Bonjour à tous!

Lorsque j’ai reçu le bulletin La vie en

abondance de juin 2017, j’ai eu un énorme choc sur le décès

d’André Demers, ce grand homme merveilleux, grandiose,

attachant par son rire. Il nous a tous donné que du bon, je vais

toujours garder de très bons souvenirs de lui.

De mon côté, de janvier à juin, j’ai eu 13 décès dans ma

famille et ce n’est pas fini. Alors j’aimerais souhaiter à ma belle

amie Brigitte Casse ainsi que sa famille et celle d’André, toutes

mes sincères condoléances. Je vous aime.

Les membres de ma famille qui sont partis de l’autre côté

étaient tous des fonceurs, aimant la vie et faire des blagues, de bons vivants. Ils me manquent

beaucoup, surtout mon père. Je me dis à quelque part, ils vont pas s’ennuyer ensemble!

Je prends mes forces en lisant le journal, « mon espérance dans le monde », et de croire en

l’amour de Dieu.

Je ne suis pas souvent à La Maison Les Béatitudes, surtout c’est temps-ci, car je suis surchargée

par le décès de mon père, car je suis enfant unique. Je dois tout faire le ménage et vendre la maison,

mais avec l’aide de Dieu et le bon journal La vie en abondance me ramène des forces et relève mes

peines et douleurs. Je n’ai pas peur de pleurer car j’aime mon cœur.

Ma belle Brigitte, je pense à toi et je suis là pour toi, tu peux compter sur moi, mon espérance

c’est toi et les amis des Béatitudes. Bon courage et surtout ne sois pas seule, laisse-toi te faire guider

par ceux qui t’aiment. Ne lâche pas !

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Pilotage automatique ?

Par : F. Jean Beloin, s.c.

Depuis longtemps j’entends parler de

pilotage automatique pour les avions de ligne.

Il semble aussi que les grands navires

océaniques font des grandes distances avec

un système de pilotage automatique. À

l’ouverture du métro de Montréal, en 1966, j’avais entendu

dire que les rames de métro se guidaient automatiquement

et que le conducteur, posté à l’avant de la rame, était plutôt là pour rassurer les voyageurs par sa

présence visible. De nos jours, j’entends parler de camions lourds et d’autos qui, grâce au GPS et

certains autres instruments sophistiqués, se conduisent maintenant seuls et sécuritairement, sans

nécessité d’un conducteur permanent, du moins sur les grandes autoroutes. Dans ces différents cas,

les pilotes demeurent sur place ou tout près, mais plutôt en mode détente, principalement pour les

au-cas-où il y aurait une situation particulière non prévue au programme et signalée par une alerte.

Malheureusement ou heureusement, je ne peux pas mettre la traversée de ma vie sur pilotage

automatique. Si c’était le cas, étant encore jeune je n’aurais eu qu’à préciser ma destination

(éventuellement le « ciel »), entrer les bons paramètres dans l’appareil de guidage, presser un

bouton de mise en marche du système et, finalement, profiter de la « balade » en relaxant sans plus

me préoccuper, jusqu’à mon arrivée à destination, des aléas pouvant subvenir tout au long du

voyage de la vie. Mais voilà, la vie ressemble davantage à une course à obstacles ou à un parcours

du combattant qu’à une autoroute qui a déjà préalablement éliminé toutes les difficultés prévisibles.

Mon expérience est tout autre. Oui, je me suis fixé un but mais, pour l’atteindre, je dois

constamment rester en éveil et réaligner ma trajectoire. Me viennent

quelques exemples qui, me semble-t-il, illustrent assez bien ce qui se

passe dans ma vie physique et spirituelle. Un bon avant-midi, au début

de la vingtaine et sans véritable expérience dans le domaine, je décide

témérairement de m’aventurer seul dans une grande forêt avec, pour me

guider, une boussole et une carte topographique de l’armée. Je

connaissais mon point de départ et j’avais déterminé mon point d’arrivée

à la ferme d’un de mes oncles où mon père devait venir me « repêcher ».

Après avoir déterminé à quel degré je devais m’orienter pour atteindre ma

cible, je suis parti. Pas besoin de vous dire que, dans le bois, en

contournant ceci ou cela à tout moment, c’est facile de perdre notre

direction, surtout si on n’y est pas habitué. Conscient de ma fragilité et de

mon peu d’expérience dans le domaine, je peux vous dire que, plus souvent que moins, je réajustais

ma direction avec l’aide de ma boussole et, plus occasionnellement, je consultais ma carte. Oui,

elles ont servi et beaucoup. Finalement, en fin d’après-midi, en descendant une montagne j’aperçois,

juste devant moi, la ferme de mon oncle. Enfin! Oui, j’arrivais exactement à l’endroit que j’avais

prévu mais, pour y parvenir, j’avais choisi les bons moyens et je les avais utilisés.

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Une autre image qui me vient, c’est celle du kayak. À chaque année j’ai l’occasion d’en faire

durant deux semaines, l’été. Lorsque je pars pour

ma randonnée quotidienne, je me fixe toujours un

but. Dans ce cas, je dirais que c’est pire que la

boussole car c’est à chaque coup d’aviron que je

dois, toujours en fixant mon objectif visuel, faire des

petites ou plus importantes corrections selon les

courants, les vagues ou le vent. Dès que je suis

distrait durant quelques secondes, ça ne prend pas

de temps que je m’en vais n’importe où sauf où je

veux me rendre. Heureusement, même si je dévie un

peu, il n’y a pas de conséquences sérieuses et il

n’est jamais trop tard pour me réajuster même si ça

prend un peu plus de temps pour atteindre mon but.

Enfin une troisième et dernière image qui me parle de la vie; la conduite d’un véhicule. Tous

ceux et celles qui ont cette expérience, de tenir le volant, le savent, on ne peut pas vraiment se

permettre d’être distrait et, dans ce cas, si je quitte de vue la route dans un moment de distraction

(cellulaire, texto ou autre), ça peut facilement être grave et même fatal. Encore une fois, pour rester

sur la route je dois continuellement faire des micro-réajustements, souvent imperceptibles mais

nécessaires sinon je prends le clos. Dans le cas où je choisis une destination où je ne me suis

jamais rendu auparavant, comme dans ma vie, je ne vois habituellement pas le point d’arrivée que je

me suis fixé et je dois faire des choix à tous les embranchements qui se retrouvent tout au long du

parcours. Pour arriver à faire les bons choix à chaque endroit, je dois aussi nécessairement faire

confiance à plusieurs personnes. Celles qui ont placées les panneaux indicateurs aux croisées des

chemins ou aux différentes sorties et entrées, celles qui ont tracé les cartes routières ou programmé

les GPS modernes, celles qui ont bâti des ponts solides et sécuritaires pour enjamber les obstacles,

etc... En résumé, je ne suis pas seul au monde et je dois à la fois tenir compte des autres et compter

sur les autres pour atteindre mon objectif.

Il est relativement facile de faire le parallèle avec ma vie physique mais le même parallèle existe

aussi avec ma vie spirituelle. Comme objectif global, je veux aimer toute ma vie comme un vrai

disciple et un vrai témoin de Jésus mais il y a, tout au long de ma route, tellement d’embranchements

qui m’offrent la possibilité de suivre d’autres voies, tellement de « publicités » mensongères pour me

distraire et m’attirer ailleurs, à droite ou à gauche, tellement de gadoue, de « glace noire » ou de

poto-poto qui peuvent facilement me faire perdre le contrôle... Une seule solution s’applique,

reprendre le contrôle aussi souvent que nécessaire, à chaque fois que je réalise que je suis en train

de dévier. C’est la même chose dans ma prière personnelle ou communautaire. Dans ce domaine,

je suis probablement le champion des distractions, courtes ou prolongées; il s’agit que je commence

à prier pour que je sois presque instantanément bombardé par tout ce qui peut m’entraîner à

l’extérieur de cette prière, de ce temps d’intimité avec Dieu, que je choisis de faire. Peut-être suis-je

atteint du TDA (Trouble du Déficit de l’Attention) ? Toujours est-il que TDA ou non, le seul remède

que je connaisse, c’est de réajuster le cap, revenir, revenir, revenir et continuer ma prière à chaque

fois que je me rends compte que j’ai dérapé. C’est vrai que ce n’est pas très satisfaisant pour moi

mais je crois qu’aux yeux de Dieu, qui m’aime et me connaît sous toutes mes coutures, mon désir,

que j’essaie de concrétiser sans me décourager, a plus d’importance ou de valeur que le résultat

effectif que je parviens à obtenir. Donc, comme je le disais précédemment, pas de pilotage

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automatique dans nos vies spirituelles, nous sommes « condamnés » à demeurer éveillés,

« condamnés » à nous réajuster dès que nous devenons conscients de nos écarts. Et si nos

distractions ou égarements nous entraînent à provoquer des dommages collatéraux chez les

personnes que nous côtoyons de près ou de loin, nous pouvons alors demander au Seigneur que

même nos bêtises « volontaires » ou involontaires puissent servir à leur bien comme au nôtre.

« Tout peut servir au bien de ceux qui aiment Dieu » (Rm 8,28).

J’ai mentionné que nous pouvons faire des bêtises « volontaires ». Probablement que ça ne

vous arrive pas, heureusement pour vous, mais moi je dois reconnaître que ça m’arrive. Oui, ma

curiosité ou ma nuque raide se laissent piéger par des chimères, des illusions, des mirages et je me

laisse entraîner sur des pistes qui aboutissent à des culs-de-sac, sinon des précipices dangereux. La

bonne nouvelle, c’est que ces bêtises « volontaires » sont toujours demeurées temporaires jusqu’à

présent, donc, à un moment ou l’autre, je me « réveille » et je reprends le chemin que me propose

Celui qui a dit : « Je suis le chemin » (Jn 14-6). Autre bonne nouvelle qui contribue à nourrir mon

espérance, je ne suis pas totalement laissé à moi-même sur cette longue route vers l’éternité car

Jésus a aussi dit : « Lorsque Je serai élevé de terre, J’attirerai tout à Moi » (Jn 12-32), un peu comme le

nord magnétique qui attire toujours toutes les aiguilles de toutes les boussoles vers lui… Que j’en

sois conscient ou non, je suis attiré par Dieu et Il m’accompagne toujours sur le chemin et même

dans les détours que je prends. « Sur le chemin qu’il aura pris, Je lui ferai voir le salut de Dieu » (Ps

49. 23)

S’il y en a parmi nous qui se disent : « moi je n’ai jamais pensé me prendre un objectif de vie » ou

« je trouvais ça trop engageant ou astreignant d’en prendre un » ou « je n’arrive pas à maintenir mes

choix alors je suis mieux de ne pas en faire » ou « je me connais et je suis plutôt du genre va comm’

j’te pousse au fil des attraits et des événements qui se présentent », et, bien sûr, cela m’a emmené

souvent dans des eaux troubles et je suis encore bien loin de

l’objectif que j’aurais peut-être dû me donner..., alors un hymne

du carême peut devenir très réconfortante car, avec Dieu, il

n’est jamais trop tard pour prendre le départ. Les ouvriers de la

dernière heure ont droit au même salaire que ceux de la

première heure (Mt 20 1-16). Cet hymne, qui a pour titre « Point de

prodigue », dit entre autres : « ...Nul n’est trop loin pour Dieu…,

...Rien n’est perdu pour Dieu…, Rien n’est fini pour Dieu... ».

Réjouissons-nous de cette Bonne Nouvelle.

Soin de pieds

Par : Brigitte Casse

Je suis membre externe de La Maison

Les Béatitudes depuis plus de 10 ans. En

2013, j’ai suivi une formation en soin de pieds. Vous

avez des douleurs aux pieds, causées par des durillons

(cornes), des callosités, des ongles incarnés? Vous

avez de la difficulté à couper vos ongles, des problèmes

de mycose (champignon)? Appelez-moi pour connaître mes prix : 819-342-7678 ou 819-566-8079

Page 12: La Maison Les Béatitudes Soumettre un texte septembre 2017.pdfFait important, ils ont eu comme fille : Sainte Thérèse de Lisieux. « A travers leur vie conjugale, familiale et professionnelle,

Anniversaires des abonné(e)s du bulletin

Éliane Champagne 18 septembre

Martine Locas Beauchesne 18 septembre

Francine Forget 20 septembre

Marie Watier 21 septembre

Pauline Demers 24 septembre

S. Gisèle Gamache 26 septembre

F. René Mailloux 26 septembre

Sonia Bilodeau 28 septembre

Raymond Duquette 28 septembre

Line Coutu 29 septembre

Jacqueline : 35 ans aux Béatitudes 1 octobre

Jacques Trudeau 2 octobre

Alain Turcotte 3 octobre

Thérèse Plante 4 octobre

Rita Barriau 6 octobre

Michelle Huard 7 octobre

Alyre Picard 7 octobre

Pierrette Mathieu 10 octobre

Micheline Morin 11 octobre

Lucie Bouffard 12 octobre

Jana Létourneau 12 octobre

Jacques Brügger 16 octobre

Suzanne Chiasson 18 octobre

Michelyne Laflamme 18 octobre

Caroline Audette 21 octobre

Jules Houle 22 octobre

Peter Paul 22 octobre

Normand Santerre 26 octobre

André Lafontaine 28 octobre

Diane Labrecque 29 octobre

Michel Denis : 11 ans aux Béatitudes 31 octobre

Serge Mailhot 31 octobre

Ghislaine Métivier 1 novembre

Clémentine Uwineza 1 novembre

Guy Labrecque, prêtre 4 novembre

Louise Champagne 6 novembre

Yvon Bilodeau, prêtre 9 novembre

Marthe Gagnon 9 novembre

Louise P. Bergeron 10 novembre

Jean-Denis Doucet 10 novembre

Jean-François Rouleau 11 novembre

Marc Rioux 12 novembre

Johanne Thomsen 13 novembre

Hélène Turmel 14 novembre

André Aubé 19 novembre

Solange Cossette 19 novembre

Johanne Lapointe 19 novembre

Lucille Turcotte 20 novembre

Mgr Luc Cyr 21 novembre

Réal Forest 22 novembre

Johanne Tardif 22 novembre

Marie-Rose Grondin 28 novembre

Robert Huard 29 novembre

Maxim Beauregard 30 novembre

Sanja Metrovic 4 décembre

Michel Bonneville 6 décembre

F. André Laflamme 12 décembre

Anne Bürgi 14 décembre

Sylvianne Lamirande 14 décembre

Décès

Françoise St-Onge, ex-membre de Foi et Partage, le 10 juillet à 69 ans

Simone Lévesque, mère de Monique Daigle, le 3 août à 94 ans

Jacques Boisvert, frère de René Boisvert, le 5 août à 69 ans

Thème du prochain bulletin :

Thème de l’Avent 2017 : « Oser y croire »

Calendrier

Jeudi, 14 septembre : Journée d’adoration 7h00 à 22h00

Samedi, 23 septembre : Journée des engagements Accueil 9h00 9h30 à 16h00

Mercredi, 4 octobre : « Démystifier les maladies cognitives » Messe et repas à La Maison Les Béatitudes 16h00 à 18h30 Conférence au sous-sol de l’église St-Esprit : 18h30 à 20h30

Dimanche, 15 octobre : Foi et Partage, Église Précieux-Sang 13h30 à 18h45

Mercredi, 18 octobre : Fête du 60e de Jacques Desruisseaux (pour les membres ou sur invitation)

16h00 à 20h30

Mercredi, 1er novembre : Témoignage d’une religieuse missionnaire 16h00 à 20h30

Dimanche, 12 novembre : Foi et Partage Église Précieux-Sang 13h30 à 18h45

Mercredi, 15 novembre : Témoignage d’une membre de la communauté 16h00 à 20h30

Samedi, 2 décembre: Ressourcement communautaire Accueil 9h00 9h30 à 16h00

Dimanche, 10 décembre : Foi et Partage, Fête de Noël Église Précieux-Sang 13h30 à 18h45