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70 Perspectives > économie & management La modu- larisation en BTS Fluidifier les parcours, favoriser la mobilité européenne, attribuer des ECTS 1 de manière plus pertinente : autant d’objectifs à atteindre grâce à la modularisation. Plusieurs BTS sont modularisés depuis la rentrée 2011 et le processus a vocation à s’étendre dans les années à venir. Propos recueillis par Hervé Kéradec Quelles sont les finalités de la modularisation des BTS ? 1 La modularisation doit permettre de « fluidifier » les parcours des étudiants entre le brevet de technicien supérieur et les autres formations de l’enseignement supérieur. Ce dispositif s’inscrit dans un cadre plus large qui est celui de l’expérimentation en BTS lancée par l’ancienne ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse 2 . Grâce à la modularisation, un étudiant qui se réoriente en BTS après une première année universitaire (ou même un semestre) pourra être dispensé d’un certain nombre d’enseignements. À l’inverse, un étudiant titulaire d’un BTS, voire même un étudiant qui abandonne un BTS en cours de formation, pourra se voir attribuer un certain nombre d’ECTS qui lui permettront de poursuivre dans une autre filière sans recommencer à zéro. Enfin, la modularisation favorise la mobilité européenne, un étudiant pouvant suivre un certain nombre de modules hors de son pays d’origine. À la rentrée 2011, la modularisation sera mise en place pour cinq BTS : BTS commerce international, BTS transport et prestations logistiques, BTS mécanique et automatismes industriels, BTS bâtiment et BTS travaux publics. Dans cette phase, seuls les établissements publics et privés sous contrat, pour les formations sous statut scolaire, seront concernés. En quoi consiste cette procédure ? La modularisation consiste à élaborer un référentiel de formation qui découpe les différents enseignements en modules, chaque module étant défini par des objectifs d’acquisition de compétences, un nombre d’heures et des modalités de formation (en cours ou en stage par exemple) et d’évaluation. Le référentiel de formation s’appuie sur le référentiel d’activités 1 > ECTS : European Credits Transfer System, Système européen de transfert et d’accumulation de crédits. 2 > Voir la conférence de presse de Valérie Pécresse du 27 septem- bre 2010 à Lille : http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ cid53286/renover-le-b.t.s.-pour-ameliorer-la-reussite-et-l-inser- tion-professionnelle-des-etudiants.html > Entretien avec Pierre Vinard Inspecteur général de l’Éducation nationale, groupe économie et gestion © Nikola Krtolika

La modu- larisation en BTS - Réseau Canopé · 2016. 2. 9. · > La modularisation en BTS n° 141 > octobre 2011 > 71 professionnelles et le référentiel de compétences du diplôme

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    La modu- larisation

    en BTS

    Fluidifier les parcours, favoriser la mobilité

    européenne, attribuer des ECTS1 de manière plus pertinente : autant

    d’objectifs à atteindre grâce à la modularisation.

    Plusieurs BTS sont modularisés depuis la rentrée 2011 et le

    processus a vocation à s’étendre dans les années

    à venir.

    Propos recueillis par Hervé Kéradec

    Quelles sont les finalités de la modularisation des BTS ?1

    La modularisation doit permettre de « fluidifier » les parcours des étudiants entre le brevet de technicien supérieur et les autres formations de l’enseignement supérieur. Ce dispositif

    s’inscrit dans un cadre plus large qui est celui de l’expérimentation en BTS lancée par l’ancienne ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse2. Grâce à la modularisation, un étudiant qui se réoriente en BTS après une première année universitaire (ou même un semestre) pourra être dispensé d’un certain nombre d’enseignements. À l’inverse, un étudiant titulaire d’un BTS, voire même un étudiant qui abandonne un BTS en cours de formation, pourra se voir attribuer un certain nombre d’ECTS qui lui permettront de poursuivre dans une autre filière sans recommencer à zéro. Enfin, la modularisation favorise la mobilité européenne, un étudiant pouvant suivre un certain nombre de modules hors de son pays d’origine. À la rentrée 2011, la modularisation sera mise en place pour cinq BTS : BTS commerce international, BTS transport et prestations logistiques, BTS mécanique et automatismes industriels, BTS bâtiment et BTS travaux publics. Dans cette phase, seuls les établissements publics et privés sous contrat, pour les formations sous statut scolaire, seront concernés.

    En quoi consiste cette procédure ?La modularisation consiste à élaborer un référentiel de formation qui découpe les différents enseignements en modules, chaque module étant défini par des objectifs d’acquisition de compétences, un nombre d’heures et des modalités de formation (en cours ou en stage par exemple) et d’évaluation. Le référentiel de formation s’appuie sur le référentiel d’activités

    1 > ECTS : European Credits Transfer System, Système européen de transfert et d’accumulation de crédits.2 > Voir la conférence de presse de Valérie Pécresse du 27 septem-bre 2010 à Lille : http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid53286/renover-le-b.t.s.-pour-ameliorer-la-reussite-et-l-inser-tion-professionnelle-des-etudiants.html

    > Entretien avec Pierre Vinard

    Inspecteur général de l’Éducation nationale, groupe économie et gestion

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  • > La modularisation en BTS

    n° 141 > octobre 2011 > 71

    professionnelles et le référentiel de compétences du diplôme tels qu’ils existent. Il y a donc une grande cohérence entre le découpage en activités professionnelles, en compétences et en modules. De même les modules doivent être regroupés en unitésde formation qui correspondent aux épreuves du BTS. Un décret présenté au Conseil supérieur de l’éducation du 12 mai 2011 reprend les grands principes de la modularisation. Ce texte précise en particulier que les modules permettent l’acquisition de compétences terminales ou intermédiaires. Dans les enseignements professionnels, on est évidemment dans une logique de compétences terminales, même s’il peut y avoir une chronologie dans l’acquisition de ces compétences. Ainsi dans le BTS TPL nous avons un module « Étude et faisabilité des opérations de TPL dans un contexte national » et un module « Étude et faisabilité des opérations de TPL dans un contexte international », et il est logique de dispenser à un étudiant le premier module avant le second. En revanche pour l’enseignement général, l’économie, le droit et le management des entreprises, il existe des modules qui correspondent à des compétences intermédiaires, en général acquises en première année de BTS, et des compétences terminales, celles qui sont exigées à la fin de la formation.Pour chaque module, on définit le nombre d’heures dispensées, les modalités de formation (stage ou cours), les modalités d’évaluation, et, enfin et surtout, le nombre d’ECTS qui pourra être mentionné sur le descriptif du parcours de formation de l’étudiant si ce dernier obtient ce module. Le cumul du nombre d’ECTS qui sera mentionné pour chaque unité de module doit correspondre au poids de l’épreuve correspondante dans le diplôme, et le

    nombre total d’ECTS est égal à 120 ECTS.La présentation de chaque module a été harmonisée pour les BTS du champ du tertiaire, avec un cadre commun (voir annexe) qui permet une grande facilité de lecture.

    Qu’est-ce que cela change en pratique pour les étudiants de ces sections ? Et pour les professeurs ?L’étudiant pourra demander à son établissement, qui attribue les ECTS, un descriptif de parcours de formation mentionnant les ECTS délivrés. Cela sera particulièrement utile pour un étudiant qui quitte le BTS au cours de la formation, ou qui échoue à l’examen. Pour l’étudiant qui réussit, il n’y a pas de changement puisque le succès au BTS permet d’obtenir les 120 ECTS correspondant à deux années d’enseignement supérieur. Ce descriptif de formation permettra en revanche à l’étudiant qui échoue ou abandonne, d’intégrer d’autres formations avec d’éventuelles dispenses d’enseignement.Pour les enseignants, la présentation d’un référentiel de formation constitue une aide incontestable. En effet, tout en conservant la liberté pédagogique des enseignants, il permet de proposer des découpages pertinents des enseignements, et des parcours de formation cohérents. Il est d’ailleurs intéressant de voir l’intérêt que suscite la modularisation chez les formateurs de CFA, alors même que ces derniers ne sont pas a priori concernés.

    Les ECTS sont-ils « sécables », c’est-à-dire qu’un étudiant ne peut avoir qu’une partie des ECTS correspondant à un module ?Non, comme en classe préparatoire et à l’université, nous sommes dans la logique du « tout ou rien ».

    L’architecture d’un BTS modularisé (modèle type)

    Référentiel des activités

    professionnelles

    Référentiel de compétences Épreuve

    Unités de formation Modules

    Durée en heures ECTS

    A1 C1U1 UF1

    UF1 M1 72 18

    A2 C2 UF2 M2 72 18

    A3 C3

    U2 UF 2

    UF 2 M1 36 12

    A4 C4 UF 2 M2 36 12

    A5 C5 UF 2 M3 36 12

    A6 C6U3 UF3

    UF3 M1 64 15

    A7 C7 UF3 M2 64 15

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    Un étudiant qui a satisfait aux exigences d’un module se voit proposer la totalité des ECTS correspondant à ce module. Sinon, il a zéro ECTS.

    Quel est l’impact de la modularisation sur la certification ?Aucun impact, puisque la modularisation s’appuie sur le référentiel de certification existant. L’étudiant continuera à passer les épreuves en CCF et en ponctuel telles qu’elles sont définies par le règlement d’examen. Pour les épreuves en CCF, ce sontles mêmes situations d’évaluation qui serviront pour le CCF d’une part, pour les propositions d’ECTS d’autre part. Pour les épreuves en ponctuel, l’étudiant devra passer l’épreuve à la fin de la seconde année.Le dispositif prévoit simplement qu’un module ou un ensemble de modules soient « gelés », c’est-à-dire qu’ils ne donnent pas lieu à attribution d’ECTS par l’établissement. Et cela afin de ne pas se trouver dans la situation paradoxale où un étudiant obtiendrait 120 ECTS par son établissement de formation alors même qu’il échouerait au BTS compte tenu du poids des épreuves ponctuelles. Bien évidemment, le poids en ECTS de ces modules est très faible, afin de conserver tout l’intérêt du dispositif.

    Que reste-t-il du jury final si un BTS est complètement modularisé ? Peut-il y avoir compensation entre les modules, ou doivent-ils être tous acquis pour avoir le diplôme ?Le jury final garde tout son rôle. C’est lui qui délivre le diplôme selon les règles classiques en faisant la moyenne pondérée par les coefficients des notes obtenues par les étudiants. Pour ce qui est des ECTS, aucune compensation n’est prévue entre les modules, et il importe de comprendreque l’attribution des ECTS est indépendante de l’évaluation à l’examen. Un étudiant peut échouer à son BTS compte tenu du poids des épreuves ponctuelles et bénéficier d’un nombre important d’ECTS,car il a eu de bons résultats au cours de sa formation. À l’inverse rien n’interdit à un étudiant dont les résultats ont été médiocres au cours des deux années de formation d’avoir son examen. Il se verra alors attribué 120 ECTS, comme c’est le cas actuellement en cas de succès au BTS. Mais ces situations seront, nous le pensons très marginales, en particulier grâce au poids du CCF. En effet on peut penser qu’il y aura totale convergence entre l’avis des enseignants sur l’étudiant, et sa traduction en ECTS d’une part, et en notes pour l’examen de BTS d’autre part.

    Conserve-t-on le principe d’une évaluation par des professeurs autres que les professeurs formateurs ?Bien entendu, il reste des épreuves ponctuelles (pour le BTS TPL 3 épreuves sur 6) où l’évaluation est conduite par des professeurs ou des professionnels qui n’ont pas eu les étudiants en formation. Donc rien ne change par rapport aux modalités de certification actuelles.

    Ne se rapproche-t-on pas d’une évolution universitaire par unité de valeur ?Sur la forme, on peut assimiler les modules à des unités de valeur. Mais à la grande différence des examens universitaires, le BTS reste un examen terminal et national. Si l’acquisition d’un certain nombre d’unités de valeur donne automatiquement le diplôme universitaire, il n’en est pas de même pour le BTS, où il faut réussir l’examen en fin de seconde année pour obtenir le diplôme.

    Ne risque-t-on pas de complexifier la certification ? La modularisation n’est-elle pas une couche certificative de plus ?Non, il n’y a pas de certification supplémentaire. Il est évident que pour les modules en lien avec une épreuve en CCF, ce sont les mêmes situations d’évaluation qui vont servir pour la proposition d’ECTS et la proposition de notes pour l’examen (qui rappelons-le doivent être validées par le jury académique !). Pour les modules en lien avec une épreuve ponctuelle, les professeurs conduisent déjà des évaluations dans leurs enseignements dans la perspective du conseil de classe. Ils le feront désormais pour la proposition d’ECTS. En cela il n’y a pas de travail d’évaluation supplémentaire pour eux.En revanche, il ne faut pas oublier l’aspect formation de la modularisation. Et en cela l’écriture d’un référentiel de formation est un acquis pour les enseignants de formation initiale.

    Quel est l’avenir de la modularisation des BTS ? Est-elle appelée à se généraliser ?Nous entrons dans une phase d’expérimentation, qui concerne les promotions entrant dans les cinq BTS choisis à la rentrée 2011, et cela jusqu’à la session 2015. Une évaluation sera faite du dispositif à l’issue de la session 2013. Il sera alors temps de voir si le dispositif peut être étendu à d’autres BTS, ou s’il y est abandonné. Mais je pense que ce sombre pronostic ne se réalisera pas tant que le processus de modularisation de nos BTS s’inscrit dans une logique pertinente d’évolution de nos diplômes professionnels, au niveau national comme européen.

  • > La modularisation en BTS

    n° 141 > octobre 2011 > 73

    Extrait du référentiel de formation du BTS TPL : la description de l’unité de formation UF4

    Faisabilité et évaluation des opérations de transport et de prestations logistiques

    UF4 UF4 M1 Étude et faisabilité dans un contexte national

    134 6 U4 Ponctuel

    UF4 M2 Étude et faisabilité dans un contexte international

    164 8

    UF4 M3 Évaluation des opérations de TPL

    144 8

    UF4 M1 : Étude de la faisabilité des OTPL en contexte nationalLien avec la certification : U4 – Analyse d’opérations de TPL – Coefficient 8

    Unité de formation

    Faisabilité et évaluation des opérations de transport et des prestations logistiques

    Nombre d’heures

    Points de crédit Module

    Points de crédit UF

    134 6 22

    Situation professionnelle

    Opérations de transport et de prestations logistiques exclusivement en contexte national

    Activités et tâches

    ActivitésA11 : Évaluation de la faisabilité des opérations de transport

    A21 : Mise en œuvre des prestations logistiques

    TâchesA11T1 : Analyse de la demande de transportA11T2 : Identification des contraintes réglementaires, matérielles, humaines, financières et environnementalesA11T3 : Évaluation des moyens nécessaires et de la ren-tabilitéA21T1 : Évaluation de la faisabilité des prestations lo-gistiques

    Groupe de compétences

    GC1 : faisabilité des opérations de transport et des pres-tations logistiques

    Sous-groupes de compétencesG1C1 - Analyser une demande de transportG1C2 - Identifier les contraintes réglementaires, maté-rielles, humaines, financières et environnementalesG1C3 - Évaluer les moyens nécessaires et la rentabilitéG1C4 - Évaluer la faisabilité des prestations logistiques

    Annexe. Exemple de présentation de module du BTS transport et prestations logistiques

    Comportements professionnels

    G1C1.CP1 Respecter la procédure d’accueil

    G1C1.CP2 Pratiquer l’écoute active

    G1C1.CP3 Identifier l’information pertinente

    G1C1.CP4 Adopter un comportement proactif

    G1C2.CP1 Identifier et partager l’information pertinente

    G1C2.CP2 Synthétiser l’information utile pour préparer la décision

    G1C3.CP1 Faire preuve de rigueur dans la construction de l’offre

    G1C3.CP2 Adopter une orientation client

    G1C4.CP1 Respecter les priorités

    G1C4.CP2 Respecter les règles et les procédures

    G1C4.CP3 Adopter une démarche de veille

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    Savoirs associés

    Libellés Contenus Conseils pédagogiques

    La demande de transport Les éléments essentiels de la demande de transport : le demandeur, les caractéristiques de l’envoi, les prestations accessoires et lo-gistiques associées.Les modalités d’accès à la demande : bourse de fret, courriel, fax.

    À partir de documentations et de situations réelles.

    L’appel d’offres Les caractéristiques d’un appel d’offres.La détection des appels d’offres.Les procédures de traitement des appels d’offres.

    En relation avec l’enseignement de droit.Ne pas aborder les marchés publics.S’appuyer sur des documents et des sites spécialisés.

    L’organisation de l’entreprise de transport/logistique

    Les différentes organisations : par centre de profit, par type de transport, par type de cli-ents, par service.Les schémas organisationnels : réseaux, relais, hub, plates-formes, direct.

    En relation avec l’enseignement de management des entreprises.Ne pas aborder la théorie des organisations.Se limiter aux spécificités des entreprises de transport et de logistique en s’appuyant sur des exemples con-crets.Utiliser des schémas pour repérer les acteurs et leur rôle au sein de la chaine logistique.

    L’offre de transport Le transport de lots.Le groupage.La commission et l’affrètement.La messagerie, l’express, le monocolis et la course.

    Étudier l’offre à partir d’une documentation profes-sionnelle (site Internet, plaquettes…).Se limiter à une présentation simple des transports spécialisés.

    Les transports multimodaux Le fonctionnement et les acteurs du trans-port multimodal.Les types de transports multimodaux.

    Suivre l’actualité des transports multimodaux : tech-niques, réglementations, normes…

    Les prestations logistiques L’entreposage et le stockage.La préparation des commandes et le recon-ditionnement.La réception et l’expédition des marchan-dises.La gestion des retours d’emballages.

    À partir d’une documentation professionnelle (site In-ternet, plaquettes…), suivre une opération logistique de l’entrée de la marchandise en entrepôt jusqu’à la sor-tie.Ne pas aborder la logistique industrielle.

    Les réglementations nationales, européennes, et internationales dans le domaine du transport des marchandises

    Les principales dispositions du code des transports.Les principaux contrats types.Les conventions internationales.Les règles d’accès au marché du transport de marchandises.Les réglementations liées aux transports spé-cialisés.

    Se limiter aux principes généraux.