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Rini Abraham K. MIT Vishwashanti Gurukul International School Pune Ce rapport vise à mettre de la lumière sur les pratiques de classe pour que chaque apprenant avec ses différences et sa capacité profite le mieux possible tant qu’un acteur conscient de son apprentissage. La pédagogie différenciée : La question de la pratique dans les cours de FLE d’IBDP Ab initio.

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Rini Abraham K.

M I T V i s h w a s h a n t i G u r u k u l

I n t e r n a t i o n a l S c h o o l P u n e

Ce rapport vise à mettre de la lumière sur les pratiques de

classe pour que chaque apprenant avec ses différences et sa

capacité profite le mieux possible tant qu’un acteur conscient

de son apprentissage.

La pédagogie différenciée : La

question de la pratique dans les

cours de FLE d’IBDP Ab initio.

2

SOMMAIRE

1. Sommaire ……………………………………………………………………… 2

2. Cadre conceptuel ………………………………………………………………. 3

3. Une analyse : les pratiques de classes ...……………………………………….. 5

4. La conception d’une leçon exemple …………………………………………… 6

5. La mise en œuvre ………………………………………………………………. 10

6. La conclusion …………………………………………………………………... 11

7. Bibliographie …………………………………………………………………… 12

8. Annexe …………………………………………………………………………. 12

3

Le Cadre Conceptuel

Au départ, ce projet de recherche visait à comprendre la côté pratique d’une pédagogie différenciée pour

qu’elle soit une partie intégrale de nos cours de FLE. Pourtant, au cours de la recherche menée au CIEP,

une des discussions avec le tuteur a soulevé une question importante qui, à sa tour a ajouté une perspective

intéressante à cette recherche. Disons, quelle est la vraie problématique d’où est né le besoin d’une

pédagogie différenciée ? En principe, il est bien évident que la différenciation est un outil pour répondre aux

besoins différents des apprenants. Mais, il fallait aller plus loin dans l’introspection pour voir si c’était le

seul objectif de différenciation ? Sur cette piste de réflexion était dévoilé le fait que la différenciation était

une des solutions possibles pour assurer ce qui est le vrai défi : la réussite scolaire. Il convient d’ajouter ici

que les établissements scolaires indiens accordent beaucoup d’importance à la réussite scolaire. Par

conséquence cela devient également l’objectif final d’un cycle scolaire pour des professeurs de FLE en Inde.

Alors, ayant rentré au vif du sujet, il convient maintenant de définir la problématique à la quelle, cette

recherche essaie de proposer des solutions concrètes et pratiques. La question de base est, comment assurer

la réussite scolaire dans les cours de FLE ? La réussite scolaire dépend de plusieurs raisons. De même

façon il y a plusieurs possibilités d’aborder cette réussite. Pourtant dans le cadre de cette recherche, étant

donné sa nature limitée, il faut se limiter à la pratique de la différenciation

Donc, la problématique qui s’impose ici est : Comment intégrer la pédagogie différenciée dans les

pratiques de classes pour qu’il y ait un apprentissage réussi ?

Avant de continuer, il serait utile d’élaborer le contexte de cette recherche. Ce projet se situe dans les cours

de français d’Ab initio (débutants) qui suivent le programme scolaire d’International Baccalauréat Diploma

Programme. Le public visé est de grands adolescents de l’âge de 16 à 19 ans.

Dans ce rapport, Il convient d’abord de définir le cadre théorique de la pédagogie différenciée. Ensuite, nous

allons examiner comment intégrer la différenciation dans une leçon. De suite nous proposons une leçon

exemple. Ensuite un plan de mise en œuvre.

Pour commencer, nous allons définir la pédagogie différenciée dans le contexte de ce rapport. « La

différenciation est considérée comme un processus consistant à identifier, avec chaque apprenant, les

stratégies les plus efficaces pour atteindre des objectifs convenus »1 Il s’agit maintenant de comprendre

l’implication de cette définition pour les acteurs dans ce processus c’est-à-dire l’enseignant et l’apprenant.

L’enseignant

Fabienne Schramm dans l’avant propos de son livre À chacun sa route décrit que […] demande aux

enseignants de réorganiser leur pédagogie pour mettre l’enfant au centre du système éducatif.2 Elle cite

1http://occ.ibo.org/ibis/occ/spec/senxx.cfm?language=FRENCH&subject=senxx La diversité d’apprentissage et les besoins éducationnels spéciaux dans les programmes du Baccalauréat International (IBO), p.5 2 Fabienne Schramm, 2002, À chacun sa route, Géometerie, CM 1 cycle 3 niveau 2, Paris : Hachette éducation, p.1, para 1

4

ainsi que « cette nouvelle politique suppose un renouvellement progressif des pratiques […] Elle implique

l’élaboration de nouveaux dispositifs et la construction des outils destinés aux enseignants»3. Toutes ces

démarches se font pour rendre l’apprenant conscient de son apprentissage d’une manière cognitive pour

qu’il soit capable de comprendre ses stratégies mentales de l’apprentissage.

L’apprenant

Sabine khan décrit le rôle de différenciation pour l’apprenant comme, […] d’amener les élèves à repérer et

à nommer pour chaque activité scolaire « ce que j’ai fait », « ce que j’ai appris », « ce que je peux réutiliser

et dans quelles situations» (contextualisation, décontextualisation, récontextualisation). L’apprenant doit

penser à ses stratégies d’apprentissage pour adopter celles qui sont les mieux pour lui et plus tard devient

capable d’en développer d’autres stratégies.

Du point de vue de la pratique de la différenciation, une compréhension des dispositifs de différenciation est

nécessaire. Il serait utile maintenant de lister ces dispositifs qui seront utilisés plus tard dans la leçon.

4

Après avoir délimité le cadre conceptuel de ce rapport, il est question maintenant de proposer des solutions

pratiques et efficaces à la problématique. Il est donc important de faire un état de lieu d’abord pour bien

comprendre la situation de classe.

3 Fabienne Schramm, 2002, À chacun sa route, Géometerie, CM 1 cycle 3 niveau 2, Paris : Hachette éducation, p.1, para 2 4http://www.google.co.in/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&ved=0CCcQFjAB&url=http%3A%2F%2Fpedagogie1

.ac-

reunion.fr%2Fcircons%2Fstbenoit%2Fpeda%2Fanimation%2Fstage_t1%2Fdiversite_eleve.ppt&ei=1SDGVKnALsG5mAWzs4D

AAg&usg=AFQjCNF-KIhwfOvllkHfTF5pBIfz-unDRQ&bvm=bv.84349003,d.dGY 15/12/2014

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Une analyse : les pratiques de classe

Pour instituer une pédagogie différenciée une introspection des pratiques de classes s’avérait nécessaire.

Donc, l’analyse d’une leçon ancienne au niveau de différenciation, mettra de la lumière sur les lacunes

possibles. Elle offrira ainsi des pistes de réflexion pour en tirer les solutions.

La leçon ancienne Les commentaires au niveau de différenciation

La compétence orale : (2 cours de 35 minutes)

La tâche finale :

présenter l’image ?

La première partie : comment présenter

l’image?

L’image choisie appartenait au thème sur lequel

on travaillait en ce moment qui était les vacances.

Nous avons donc abordé le vocabulaire qu’il faut

pour décrire cette image.

Consignes

- Regardez l’image attentivement et dans un

premier temps décrivez les aspects

physiques de l’image. (Qu’est-ce que vous

voyez dans l’image?)

- Ensuite vous parlez du thème de l’image

Questions pour guider

- Où se situe l’image ? Décrivez le paysage.

- Quel temps fait-il?

- Combien de personnes voyez-vous ?

- Que portent-ils?

- Que font-ils?

- Avez-vous eu une telle expérience ?

- De quoi vous fait-il penser cette image ?

- Donnez votre avis sur…

- Entrez un peu dans les détails du thème

Au niveau de différenciation

- Les élèves plus compétents sont

encouragés d’aller plus loin avec des

questions plus compliquées

- Les autres répondent aux questions plus

simples.

Regroupement de la classe

- Mettre des élèves en paires, un apprenant fort

avec un apprenant faible, et un moyen avec

un autre moyen.

Commencer avec une activité ludique

L’activité : Le pictionary

Comment jouer : L’apprenant fort regarde l’image et

donne des consignes à son partenaire.

L’objectif : permettre aux apprenants de réviser le

vocabulaire de description (les prépositions, les

adjectives, les directions, etc.)

Le professeur donne des consignes et les faites

répéter par les apprenants l’un à l’autre.

Les apprenants travaillent dans les mêmes paires.

Puis, pour la préparation de l’image ils se posent des

questions sur l’image donnée. Au premier temps ils

travaillent sans des questions pour guider. Les

questions plus complexes sont demandées aux élèves

plus forts et les questions plus faciles aux apprenants

faibles.

La présentation de l’image :

Chacun du groupe présente l’image. Cependant les

autres groupes donnent des notes à l’aide de la grille

d’évaluation en justifiant leurs notes.

Le rôle de l’enseignant.

L’enseignant est plutôt une personne ressource qui

surveille les groupes et donne des consignes quand

nécessaire.

Le rôle de l’apprenant

Les apprenants s’aident dans l’apprentissage. De

plus, quand ils se donnent des notes, ils comprennent

mieux les objectifs de l’apprentissage et les attentes

de l’examen.

Dans la colonne de droite sont données les possibilités de différenciation. Donc, après une réflexion sur cette

leçon, il est évident qu’il y faut un changement d’approche en ce qui concerne les pratiques de classes. Dans

la partie suivante nous verrons comment implémenter la théorie en pratique pour assurer un apprentissage

réussi.

6

La conception d’une leçon exemple

« Un enseignant se trouve dans la position d’un pilote qui devrait optimiser en parallèle la trajectoire de

dizaines d’appareils de plus tous différents »5 Pourtant assurer cette théorie en pratique est un défi pour

l’enseignant. Quant à la conception d’une telle leçon il y a plusieurs questions à se poser.

- Quel type de regroupement ?

- Quels types d’activités ?

- Quels dispositifs de différenciation ?

- Quels ressources, supports, quelles règles, quelles contrôle ?

- Quel rôle joue l’enseignant : une personne ressource, un guide, un participant actif ?

- Ensuite la question primordiale : auxquels besoins répondre ? car l’objectif est également d’assister à

l’apprentissage des apprenants en difficultés et de défier les bons apprenants. La leçon suivante est

un essai d’incorporer les idées précédentes.

Le déroulement de la leçon :

.

5 PHILIPPE PERRENOUD, L'ORGANISATION DU TRAVAIL, CLE DE TOUTE PEDAGOGIE DIFFERENCIEE, 2012, ESF EDITEUR, INTRODUCTION

Public Grands-adolescents, la deuxième année du programme IBDP Ab initio

Durée de la séance 70 minutes

Tâche finale Réécrire une histoire

Composantes

pragmatiques

Lire et comprendre le texte d’une fable pour une réécriture créative.

Composante

linguistique

Lexicaux :

- Acquérir le nouveau vocabulaire relatif à la narration d’un événement passé

Grammaticaux :

- Renforcement de l’imparfait et le passé composé

Niveau de compétence

visé

A2+

Outil Les images et le texte de la fable « Le corbeau assoiffé » (À voir dans l’annexe)

7

Regroupement : Pour cette leçon les apprenants sont divisés en 2 groupes.

Groupe 1 : 2 apprenants forts + 1 moyen, Group 2 : 2 apprenants faibles + professeur

Activité Professeur Apprenants Commentaire

sur la

différenciation.

Étape 1 : 10 minutes

Objectif :

l’anticipation.

- Le professeur fait

anticiper l’activité

suivante en

demandant des

questions.

Demander :

- Quel est votre fable

préférée ?

- Connaissez-vous la

fable « Le corbeau

assoiffé »

- Racontez cette

histoire en bref.

- Répondre aux

questions.

- Le professeur

doit assurer que

chaque apprenant

parle. Il/elle se

met surtout avec

group 2.

Étape 2 : 10 minutes

Objectif :

- Comprendre le

déroulement d’une

fable. La narration

d’un événement

passé.

-Montrer l’image de

la séquence de la

fable au tableau.

- Donner des

consignes aux

groups.

Groupe 1 : consignes

-À l’aide des images,

remettez le texte dans le

bon ordre.

- Mettez les infinitifs

des verbes en gras soit

en passé composé soit

en imparfait.

Groupe 2 : consignes

- À l’aide des images.

Remettez le texte dans

le bon ordre.

-Le niveau de

difficulté de la

tâche est

augmenté pour

groupe 1 en

introduisant un

contraint

supplémentaire.

Mais ils ont la

même durée de

temps pour finir

cette tâche.

- Le professeur

aide le groupe 2

au cas où ils sont

bloqués.

Étape 3 : 15 min

Objectif

- Correction

- la lecture du texte

- Réviser l’imparfait

et le passé composé

-Vérifier si tout le

monde a mis le texte

dans le bon ordre par

une co-correction.

- Faire un rappel du

passé composé et

imparfait en

corrigeant. Réviser

les règles si

nécessaire.

Les apprenants de

groupe 2 lisent le texte

dans le bon ordre l’un

après l’autre. Les autres

corrigent leur travail, la

bonne conjugaison et si

jamais le groupe 1 fait

des erreurs.

-Les apprenants

s’aident dans

l’apprentissage.

Étape 4 : 25 minutes

Objectif :

-La réécriture de

cette histoire en

variant le détail.

- Expliquer la tâche

finale ; Réécrivez

cette histoire en

variant un détail afin

de changer la fin de

l’histoire.

Groupe 1 : consignes

Vous avez interviewé

ce corbeau pour un

magazine des enfants.

Rédigez le texte sous

format d’une interview

pour racontez cette

histoire.

Groupe 2: consignes

Vous allez raconter

cette histoire à un

groupe d’enfants dans

votre école. Rédigez le

texte de cette histoire.

-Le format de la

production est

varié.

- Le professeur

soutient

également groupe

1 pour qu’ils

utilisent le bon

format demandé.

8

Etape 5 : 10 minutes

Objectif

- Une réflexion

- Donner une fiche

de réflexion à

remplir pour les

apprenants.

Ils remplissent la fiche.

Comment est-ce que la différenciation était assurée dans cette leçon ?

1. Le regroupement : Groupe 1 : 2 apprenants forts + 1 moyen,

Group 2 : 2 apprenants faibles + professeur

Un tel regroupement, c’est-à-dire varier la structure, est fait pour que le professeur puisse être avec

des apprenants en difficulté. Cependant, il pourrait ainsi observer le travail du groupe 1. Le but étant

d’autonomiser les bons élèves de fur et à mesure et de faire impliquer les autres dans leur propre

apprentissage.

2. Étape 1 :

Une activité de genre heuristique est faite pour faire une anticipation sur le document.

3. Étape 2 :

Cette activité a comme objectif une compréhension globale du contenu du texte et le repérage de la

structure à acquérir. Au niveau de différentiation, ici les contenues sont variées. Le niveau

d’exigence est variée en introduisant des contraints. De plus le rôle du professeur quant au guidage

est aussi différent c’est-à-dire la différenciation de processus.

4. Étape 3 :

Cette étape de co-correction et de lecture est faite pour assurer une compréhension plus détaillée du

texte, en plus pour faire un rappel de la grammaire. Les apprenants jouent le rôle des co-évaluateurs

qui dynamise le scénario de l’apprentissage à l’avantage des élèves. En plus, le professeur renforce

les points grammaticaux.

5. Étape 4 :

Cette tâche finale représente pour les deux groupes des défis selon leurs niveaux. Une simple

reproduction de structure pour groupe 2 avec le contraint de changer un détail. En revanche, le

groupe 1 doit d’abord contextualiser ainsi que recontextualiser leur apprentissage, c’est-à-dire utiliser

le déroulement du texte dans un nouveau format. C’est une sorte de systématisation de

l’apprentissage.

6. Étape 5 :

L’idée ici est d’impliquer l’apprenant dans son apprentissage d’une manière cognitif. Pour qu’ils

soient conscients de leurs processus mentaux qui en fin de conte mènerai ces élèves vers un

apprentissage réussi.

9

La création d’une telle leçon exige beaucoup de réflexion de la part du professeur avec des ressources, des

supports théoriques, les nouveaux développements dans le domaine de différenciation pédagogique. Il serait

donc utile de voir maintenant comment faire pour incorporer dans le programme scolaire cette

différenciation. Il y a beaucoup de questions qui se soulèvent qui seront traiter dans la partie suivante.

Fiche réflexion

J’ai compris :

Les choses intéressantes :

Les nouvelles expressions :

Les difficultés :

Je peux améliorer :

Après cette activité je peux :

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La mise en œuvre

Il est question maintenant de l’implémentation. Il s’agit donc du développement d’un plan qui vise

l’intégration de la pédagogie différenciée dans l’établissement en question à travers le programme de FLE

ab initio. Pourtant, étant donné que dans notre établissement il y a une équipe de professeurs de FLE, une

telle exécution demande un travail collaboratif. Alors, il serait utile d’élaborer des différentes étapes de mise

en œuvre et un calendrier. L’objectif est d’incorporer ces changements dès l’année scolaire prochaine.

1. L’évaluation : Il est important d’abord d’identifier quels sont les besoins des apprenants ? Quels

apprenants sont en difficultés ? Lesquels doivent être défié ? Quels stratégies à utiliser ? et ainsi de

suite. L’évaluation est la réponse à cette fin que signale en détail Fabienne Scharman (2002) dans

son œuvre.

Notamment,

- L’évaluation diagnostique : repérer des groupes de besoin des apprenants.

- L’évaluation formatrice : faire progresser selon les besoins et remédier l’insuffisance d’acquis.

- L’évaluation sommative : de faire un point sur les acquisitions.6

2. Le tableau de contenu : Il faut ensuite construire un tableau de contenu pour comprendre le

déroulement du programme sur un cycle d’apprentissage c’est-à-dire une année scolaire. Dans notre

établissement chaque unité ou thème dure entre 4 à 6 semaines. Alors, il faut préparer le plan ou bien

modifier le plan existant.

Les grandes lignes pour l’élaboration du plan pourront être :

Mois Thème Objectifs

linguistiques

Objectifs

communicatifs

Objectifs

Sociolinguistiques

Objectifs

interculturels

3. Les stratégies de différenciation : Il est question maintenant d’examiner en détail les dispositifs de

différenciation et de les traduire en pratique. Il faut également penser aux enjeux, aux défis ainsi qu’à

une analyse des variables qui pourront influencer cette différenciation.

4. Une banque de ressources : La suite logique à l’étape précédente est la création d’une banque

d’activité selon le thème y compris : les fiches pédagogiques, les fiches individualisées, les

exercices, les activités individuelles et en groupe, les outils informatiques ainsi de suite. Ici, les

ressources doivent être conceptualisées en intégrant les stratégies développées.

5. L’implémentation : Dès le début de l’année scolaire, il faut commencer à implémenter ce plan.

Pourtant cela dépend d’une grande part sur la discrétion du professeur. Car, à chaque fois il faut voir

où la différenciation est nécessaire, à quel niveau et pour qui ? De ce qui précède, il y faut une

6 Fabienne Schramm, 2002, À chacun sa route, Géometerie, CM 1 cycle 3 niveau 2, Paris : Hachette éducation, p1, para 4

11

réflexion continue de la part du professeur pour comprendre les points positifs et des points à

améliorer de ce projet.

6. L’évaluation de l’apprentissage : En fin une analyse de l’implication des apprenants dans les cours,

des devoirs et des projets, des contrôles et des notes finales indiquera à quelle mesure la mise en

place et l’implémentation de ce projet était un succès.

CALENDRIER TENTATIVE

Numéro Mois 2015 Étape

1. Février L’évaluation

2. Mars Les stratégies de différenciation

3. Avril, Mai Une Banque de ressource

4. Juillet L’implémentation

5. Au cours de l’année scolaire L’évaluation de l’apprentissage

CONCLUSION

Ce rapport a tenté d’examiner la côté pratique d’une pédagogie différenciée dans les cours de FLE.

Étant donné la nature limitée de ce rapport, l’accent était mis seulement sur le déroulement d’une

leçon du point de vue de la différenciation. Il y a plusieurs autres aspects concernant la pédagogie

différenciée qui étaient compris pendant la recherche théorique et la formation menés au CIEP, qui

sont envisagés d’être utilisés pendant l’implémentation de ce projet dans l’établissement.

Cependant, il est ainsi important d’ajouter ici que l’approche de différenciation est seulement un

moyen d’atteindre la réussite scolaire. L’essentiel est d’assurer un apprentissage réussi pour l’atteinte

de ce but. Une observation des apprenants a démontré le fait qu’en fin toute réussite dépend d’une

grande part sur la motivation. Et, tant que professeurs c’est à nous de créer l’intérêt et de garder la

motivation chez nos apprenants. Le stage au CIEP nous a fourni plusieurs pistes de réflexion par le

biais desquelles nous pouvons travailler dans cette direction. En bref, cela reste toujours un projet en

permanence, un travail continu et en progrès.

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Bibliographie

1. Philippe Perrenoud, 2012, L'organisation Du Travail, Cle De Toute Pédagogie Différenciée, ESF

Editeur

2. Halina Przesmycki, 1991,Pédagogie différenciée, Hachette

3. Jean-Marie Gillig, 2001, Théorie et pratique de la différenciation pédagogique, Hachette.

Articles

1. Fabienne Schramm, 2002, À chacun sa route, Géometerie, CM 1 cycle 3 niveau 2, Paris : Hachette

éducation, Avant-propos.

2. Sabine Kahn, 2010, Pédagogie différenciée, de boeck, Le point sur…(pédagogie), p 72à 105

3. Bruno Robbes, 2009, La pédagogie différenciée

Sites

1. http://www.google.co.in/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&ved=0CCcQFjAB&url=http%3A%2F%2Fpedagogie1.ac-

reunion.fr%2Fcircons%2Fstbenoit%2Fpeda%2Fanimation%2Fstage_t1%2Fdiversite_eleve.ppt&ei=1SDGVKnALsG5mAWzs4DAAg

&usg=AFQjCNF-KIhwfOvllkHfTF5pBIfz-unDRQ&bvm=bv.84349003,d.dGY 15/12/2014

2. http://occ.ibo.org/ibis/occ/spec/senxx.cfm?language=FRENCH&subject=senxx

Annexe

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LE CORBEAU ASSOIFFE

d’après une histoire traditionnelle

Il était une fois un corbeau. Il faisait très chaud ce jour-là et le corbeau avait très soif. Il s’est envolé pour

explorer les environs à la recherche d’eau, mais en vain. Ses ailes étaient fatiguées, sa gorge était sèche, et il

était bien malheureux.

Tout à coup, il a vu une cruche au sol. Il est descendu pour regarder à l’intérieur. Il a vu qu’il y avait de

l’eau au fond de la cruche. A maintes reprises, le corbeau a essayé d’atteindre l’eau, mais en vain. Il a décidé

de renverser la cruche afin que l’eau s’en écoule, et qu’il puisse se désaltérer. Il avait volé vers la cruche et a

essayé de la faire basculer. La cruche n’a pas bougé. Il avait essayé de nouveau, et de nouveau il a échoué. Il

s’est envolé pour aller se poser sur une branche et réfléchir. ‘Je vais casser la cruche avec une pierre’, pensa-

t-il. Là-dessus, il vola au sol et ramassa une pierre avec son bec. Elle était lourde, mais l’oiseau déterminé

vola au-dessus de la cruche, et visant avec soin, il a laissé tomber la pierre sur la cruche. La pierre a ricoché

sur la cruche et a atterri à côté.

L’oiseau a essayé de nouveau. Cette fois, la pierre était tombée dans la cruche, mais ne l’a pas cassé.

Le corbeau regardé dans la cruche, et que voyait-il? La pierre était au fond de l’eau. Et le niveau de l’eau

avait monté un peu. Le corbeau était perplexe. Alors il a fait une expérience. Il avait ramassé une autre

pierre et l’a faite tomber dans la cruche. En effet, le niveau de l’eau avait monté encore un peu plus.

Alors le corbeau malin et déterminé, continuait à faire tomber des pierres dans la cruche jusqu'à que l’eau

arrive au bord. Puis il s’était perché au bord du pot, et il a bu une grande gorgée d’eau fraîche.

Il était très très content.

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