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ÇA MARCHE ! Édition 2015 La philanthropie, 12 initiatives qui illustrent la philanthropie aujourd’hui au Luxembourg

La philanthropie, ÇA MARCHE

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Page 1: La philanthropie, ÇA MARCHE

ÇA MARCHE ! Édition 2015

La philanthropie,

12 initiatives qui illustrent la philanthropie aujourd’hui

au Luxembourg

Page 2: La philanthropie, ÇA MARCHE

La philanthropie, ÇA MARCHE !

3 Célébrer la richesse du paysage philanthropique luxembourgeois

4142 projets, 12 lauréats, une reconnaissance de l’engagement

8Les acteurs de l’intérêt général à Luxembourg

12 Les participants à l’appel à projets

19Les projets retenus

70L’engagement de la Banque de Luxembourg

La philanthropie, ÇA MARCHE !

Page 3: La philanthropie, ÇA MARCHE

Dans un pays qui s’est toujours distingué par la vivacité de son secteur as-sociatif, on ne peut que se réjouir du déve-loppement qu’a connu l’engagement de la société civile, pour le bien commun, au cours de la dernière décennie. La multiplicité de ses acteurs comme de leurs projets et la discrétion qui bien souvent les caractérise peut rendre difficile la lisibilité de l’évolution de ce secteur pour qui voudrait y contribuer, ou démultiplier son action. Or, la philanthropie est en mesure de déclencher un formidable effet de « contagion », dès lors qu’elle met en contact toutes ses parties prenantes.

C’est précisément cet enthousiasme commu- nicatif que nous nous sommes donnés pour ambition de faire vivre de la façon la plus large et ouverte qui soit, au travers de cette seconde édition de « La philanthropie, ça marche ! ». Après le succès de 2012 lors duquel quelque 600 personnes s’étaient données rendez- vous à l’Abbaye de Neumünster, nous avons souhaité célébrer la diversité et l’intensité des initiatives d’intérêt général au travers de la mise en lumière de 12 initiatives, représentatives des 142 projets, tous de grande qualité, qui nous ont été remis.

Nous aimerions dès lors remercier, toutes celles et ceux qui de près ou de loin ont contribué à rendre possible ce que nous espérons être

à nouveau, une véritable fête de la philan- thropie : à commencer par les porteurs de projets, notre resource board, la Ville de Luxembourg qui nous accorde son patronage et nous offre sa plus belle place, nos partenaires médias, les fournisseurs et acteurs de cette journée et toutes celles et ceux qui, comme il est d’usage en philanthropie, ont offert de leur temps, de leurs compétences ou de leur entrain.

Notre gratitude va aussi aux deux partenaires de cette journée : l’Œuvre Nationale de Secours Grande-Duchesse Charlotte qui depuis plus de 70 ans est un des plus importants contributeurs financiers et fédé-rateurs du monde de la philanthropie et de la solidarité au Luxembourg, et la Fondation de Luxembourg, créée en 2008 à l’issue du colloque « Saisir l’opportunité de la philan-thropie au Luxembourg », et qui offre depuis une plateforme dédiée à toutes celles et ceux qui veulent développer leur engagement philanthropique.

Ensemble, nous montrerons une fois encore ce samedi 17 octobre que oui, « La philanthropie,ça marche ! »

Pierre AhlbornAdministrateur délégué, Banque de Luxembourg

Célébrer la richesse du paysage philanthropiqueluxembourgeois

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142 projets,12 lauréats,UNE RECONNAISSANCE

DE L’ENGAGEMENT

« Le bruit ne fait pas de bien, et le bien ne fait pas de bruit ». Ce dicton de Saint François de Sales a longtemps marqué la pratique de la philanthropie en Europe. La discrétion prévalait sur la visibilité, faire le bien sur le faire-savoir.

Aujourd’hui, le thème de la philanthropie est incontournable dans les médias comme sur la place publique. Et cette visibilité est un fac-teur important pour le succès et la notoriété des associations, toujours plus nombreuses à agir pour le bien commun ou une cause particulière.

Pour cette deuxième édition de « la Philan-thropie, ça marche ! », le resource board que j’ai eu l’honneur de présider a eu la tâche im-portante de choisir, et donc de valoriser des projets exemplaires ou inspirants.

Car cet événement procure à ses lauréats, une excellente occasion de se faire connaître du grand public. Cette plaquette, un film, des formations et leurs présentation sur scène le 17 octobre, contribuent à valoriser leur enga-gement, à faire de nouvelles rencontres et à interagir avec des bénévoles, des entreprises

mécènes et des donateurs potentiels.

À l’invitation des organisateurs, nous avons mis sur pied à la fin du printemps un proces-sus de sélection national avec comme critères incontournables : l’utilité publique et le Luxem- bourg pour ancrage des actions menées en faveur de bénéficiaires d’ici ou d’ailleurs.

La mobilisation fut forte, les relais d’informa-tion nombreux ! Nous avons reçu pas moins de 142 projets en moins de trois mois ! Qui plus est, répartis de manière presque égale entre les deux catégories proposées, à savoir les projets existant depuis plus de trois ans, et ceux lancés il y a moins de trois ans.

Les dix membres du resource board, re- présentant des acteurs étatiques, privés ou associatifs luxembourgeois, ont revu au début de l’été l’ensemble des initiatives et projets en examinant la pertinence de chacun d’entre eux par rapport à un besoin de société, ainsi que la clarté avec laquelle l’initiative avait été présentée. Nous avons ensuite apprécié l’am-pleur ou la qualité des effets positifs durables sur les bénéficiaires ainsi que l’efficience de la mise en œuvre du projet.

LE MOT DU PRÉSIDENT DU RESOURCE BOARD,ETIENNE EICHENBERGER

( WISE PHILANTHROPY ADVISORS )

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“ Cette visibilité est un facteur important pour le succès et la notoriété des associations, toujours plus nombreuses à agir

pour le bien commun ou une cause particulière.”Etienne Eichenberger

La philanthropie, ÇA MARCHE !

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Nous avons la conviction que notre méthodo- logie a été rigoureuse, tout comme l’éthique des membres de ce resource board. En témoigne la transparence et la diligence avec laquelle nous avons traité les conflits d’intérêt que chacune et chacun aurait pu rencontrer.

Bien entendu, nous reconnaissons également une part de subjectivité dans le choix difficile et passionnant des 12 projets retenus. Je souhaite à cet égard remercier les 130 as-sociations qui ont pris le temps de postuler, et qui, aujourd’hui, ne bénéficieront pas de la même reconnaissance, même si toutes figurent dans cette plaquette.

Avant de conclure, il nous semble important de souligner que cet appel à initiatives et projets était aussi, voire avant tout, une manière de célébrer la diversité et la vitalité du secteur de la philanthropie au Luxembourg.

Diversité car les candidatures que nous avons reçues émanent aussi bien d’entreprises

sociales, de grandes ONG internationales, d’associations existant de longue date faisant un travail de qualité parfois méconnu, que de jeunes initiant un projet tourné vers les autres.Vitalité ensuite, tant le Luxembourg et les Luxembourgeois de souche ou d’adoption sont engagés et souhaitent aujourd’hui le faire savoir. Le nombre de projets en témoigne.

Notre gratitude et notre reconnaissance vont donc à ces bénévoles engagés et profes-sionnels dévoués qui nous ont envoyé leurs dossiers. Tous ont donné ce visage pluriel et familier que nous recherchions et avions la certitude de trouver. Tous donneront à d’autres, nous l’espérons, l’envie de s’engager.

Nous vous souhaitons, avec l’ensemble des membres du resource board, une lecture faite de découvertes ou de redécouvertes propices à l’échange qui est au cœur de cette journée.

“ Notre gratitude et notre reconnaissance vont àces bénévoles engagés et professionnels dévoués qui nousont envoyé leurs dossiers. Tous ont donné ce visage pluriel

et familier que nous recherchions et avionsla certitude de trouver.”

La philanthropie, ÇA MARCHE !

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resourceBOARD

Claudine LorangOEuvre Nationale de Secours Grande-Duchesse Charlotte

Georges MetzService National

de la Jeunesse

Luisa FerreiraEIB Institute

Gilles RodUnion Luxembourgeoise de

l’Economie Sociale et Solidaire

Diane WolterBanque de Luxembourg

Etienne EichenbergerWise philanthropy advisors Président du resource board

Caroline MilbertAgence du Bénévolat

Petra PendersFondation de Luxembourg

Margot ParraInternational School of

Luxembourg

Florence AhlbornOEuvre Nationale de Secours Grande-Duchesse Charlotte

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˜ 8.500 ASSOCIATIONS

enregistrées au Mémorial C

La philanthropie, ÇA MARCHE !

LES ACTEURS DEL’INTÉRÊT GÉNÉRAL

à Luxembourg

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LES ASSOCIATIONS SANS BUT LUCRATIF

80ASSOCIATIONS sans but lucratif sont

reconnues d’utilité publique. Ces associations œuvrent

pour l’intérêt général.

RÉPARTITION DES ASSOCIATIONS SELON LEUR

DOMAINE D’ACTIVITÉ PRINCIPAL

Culture 22 % Sport 16 % Loisirs 12 % Action sociale 12 % Santé 8 % Éducation 8 %

2/3DES ASSOCIATIONS

ont été créées ces 20 dernières années

Source : Étude CEPS INSTEAD du 31 mars 2010

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LES BÉNÉVOLES

79%des associations

ONT RECOURS À DES BÉNÉVOLES

31%des associations

ONT DES SALARIÉS

56%des associations

NE FONCTIONNENTQU’ AVEC DESBÉNÉVOLES

LES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALESDE DÉVELOPPEMENT (ONGD)

94 ONGD

sont agréées parle Ministère des

Affaires Étrangères.

Un peu plus de

€ 53MILLIONS

d’Aide Publique au Développement (APD)

au travers d’ONG en 2014, ce qui représente

1/6de l’APD luxembourgeoise

1,06%du Revenu National Brut luxembourgeois

est consacré à l’APD ( 2014 )

Page 10: La philanthropie, ÇA MARCHE

La philanthropie, ÇA MARCHE !

L’ŒUVRE NATIONALE DE SECOURSGRANDE-DUCHESSE CHARLOTTE

a alloué € 16,35 MILLIONS en 2014 à plus d’une centaine de bénéficiaires

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37 % Fonds National de Solidarité

7,03% Ligue de Prévention etd’Action Médico-Sociales

0,61% Fondation natur@ëmwelt

0,24% Fonds de Secours luxembourgeois à Bruxelles

18,50% Offices sociaux communaux

Fonds Culturel National 3,67%

Fondation Caritas 7,03%

Croix-Rouge luxembourgeoise 7,03%

Comité Olympique et SportifLuxembourgeois (COSL) 6,27%

Aides ponctuelles 11,32%

Victimes de la guerre 0,36%

stART - up 0,92%

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FONDATION DE LUXEMBOURGfondation d’utilité publique et FONDATION ABRITANTE

opérationnelle depuis janvier 2009

Plus de160  FONDATIONS d’utilité publique sont actives au Luxembourg

dont près d’1/4  ont été constituées depuis 2008

PRINCIPAL SECTEUR DE SOUTIEN DES FONDATIONS ACTIVES

58 FONDATIONSabritées à la Fondation de Luxembourg

Plus de €100 MILLIONS d’engagement de fondateurs ( dons et legs )

Plus de €15 MILLIONS de soutiens financiers en cinq ans

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LES FONDATIONS

2 % Environnement

4% Handicap

6 % Philanthropie général

6 % Humanitaire

12 % Social

Santé & Recherche 23%

Enfants/Jeunes & Éducation 19 %

Culture & Patrimoine 14 %

Divers 14%

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La philanthropie, ÇA MARCHE !

1. 1,2,3 GO Socialnyuko [email protected] 64 95 85

2. Accelerating the action to end female genital mutilation/cutting in [email protected] 87 15 23

3. ACT! NowInter-actions [email protected] 355 309

4. Aide à la formation/ Bourse d’études à Maccio (Brésil)Fondation Meninos e Meninas de [email protected] 25 82 30

5. Aide aux enfants défavorisésAlupse [email protected] 18 48 1

6. ARTI’CHOK asblValérie [email protected] 377 787

7. Ateliers de lecture multilingues multiculturelles pour les enfantsIl était une fois [email protected] 310 330

8. Ateliers d’éducation à la Solidarité [email protected] 407 890

9. Autocenter Goedert Young Drivers DayYoung Drivers [email protected] 848 838

10. Base de généalogie [email protected] 328 277

11. Be Nyuki (abeille en swhahili)Coup de pouce [email protected] 702 084

12. Beschäftigungsangebotfür ältere DrogenabhängigeCNDS - [email protected] 22 52 38

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Les PARTICIPANTS

à l’appel à projetsLa réussite de l’appel à projets lancé début avril 2015 a dépassé les attentes,

aussi bien par le nombre des initiatives proposées que pour leur grande qualité. Toutes soulignent le dynamisme du secteur philanthropique à Luxembourg,

ainsi que sa diversité. En voici la liste complète :

Page 13: La philanthropie, ÇA MARCHE

13. blanContactPeggy [email protected] 32 43 1

14. Bonnievale ProjectFrancis [email protected] 817 793

15. Calendrier ALANALAN [email protected] 61 12 1

16. Campagnede sensibilisation« Changeons de menu ! »[email protected] 09 96

17. Cars & Coffee for CharityGentlemen Drivers [email protected] 157 010

18. Chantiers Nature Fit by Nature!Natur & Ëmwelt [email protected] 90 81 27 35

19. Chrëschtbullen-AktiounSyndicat d’initiative et de Tourisme [email protected] 261 052

20. Clip d’animation« Go for Inclusion »Info [email protected] 466 1

21. Code Club World LuxembourgPatrick Welfring [email protected] 447 622

22. Colonies de vacances pour personnes atteintes d’autismeFondation Autisme [email protected] 91  1 1  1

23. Concert dans leshôpitaux et maisons de soinsFondation [email protected] 02 27 430

24. Convoi exceptionnelCooperations [email protected] 881 173

25. Coup de pouce du Nord au Sud. Le devoir d’aiderDiddeléng Hë[email protected] 512 043

26. Cove DesignsJerry [email protected] 21 1 222

27. Création de villages écologiques pilotes dans le district de Salyan, NépalAide à l’enfance de l’[email protected] 21 55

28. Créd’art un projet pour l’avenir des jeunes en AfriqueADA Microfinance [email protected] 68 68 1

29. Cultur’all asblClaudine [email protected] 378 072

30. Dance Science netVedanza [email protected] 176 263

31. dayCARECARE in Luxembourg [email protected] 20 30 60

32. De KlengeMaarnicher FestivalDe Klenge Maarnicher Festival [email protected] 540 217

33. De Leederwon asbl HuifbedrijdenPeter [email protected] 524 630

34. Den Cent Buttek asblArthur [email protected] 515 628

35. Dispositif d’intervention Mobile de la Santé SexuelleHIV Berodung - [email protected] 55 45 00

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36. Dream ActRébecca [email protected] 303 320

37. Dress For Success Luxembourg asblJill [email protected] 849 901

38. Ebola Infectivity StudyMSF [email protected]

33 25 15

39. Ech kafe clever - Gesond an ökologescht SchoulmaterialËmweltberodung Lë[email protected] 78 68 31

40. Educational visits concentration camps AuschwitzTémoins de la Deuxième Géné[email protected]

41. Eis Epicerie ZolverEcosol - Sanem [email protected] 075 897

42. EMPHAS emploi personnes handicapées au SénégalHandicap International [email protected] 80 60 1

43. [email protected]+32 477 78 98 98

44. Enfants cardiaquesdu Laos-Un modèle de projet pour les PVDADS aide au développement de la santé [email protected] 174 353

45. Eng Hand Fir Déi KrankCroix-Rouge [email protected] 889 948

46. Espaces d’accueilpour enfants déplacés SyrieSOS Villages d’Enfants [email protected] 04 30

47. Espatriando LussemburgoPaola [email protected] 720 496

48. Espoir en tête Hope 4 ParkinsonRotary Club [email protected] 157 956

49. Excursions et découvertes du [email protected] 300 339

50. Ferme pédagogiqueà TroisviergesElisabeth Stë[email protected] 74 5005

51. Fit for LifeJonk Entrepreneuren Lux [email protected] 212 575

52. Fondation Jeunes Scientifiques LuxembourgMarie [email protected] 562 732

53. Fondation JuniclairMarianne [email protected] 35 13 1001

54. CD Together HeroesFondation Kriibskrank [email protected] 31 70

55. FondationLa LuxembourgeoisePit [email protected] 61 - 1

56. Maison LoschFondatioun Kriibskrank [email protected] 31 70

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57. FORCE_Les Femmes s’organisent pour la cohésion sociale et l’entente Handicap international [email protected] 80 60 1

58. Förderung der Fähigkeit zur Anpassung an den Klimawandel in SambiaFörderung Fähigkeit Klimawandel [email protected] 310 813

59. Formation création entreprises jeunes tibétainsLes Amis du Tibet [email protected] 44 00 80

60. Formation d’enseignants écoles République CentafricaineUnity Foundation [email protected] 26 20

61. Gestion Électroniquede DocumentsAutisme Luxembourg [email protected] 62 33 26

62. Girls in TechMarina [email protected] 771 746

63. Global Issues NetworkInternational School [email protected] 04-40

64. GreenvillageLife Projet 4 Youth (LP4Y) [email protected] 152 584

65. Habitat [email protected] 312 435

66. Hands pour les réfugié[email protected] 664 073

67. Happier families togetherNadege [email protected] 269 784

68. IcewalkIcewalk [email protected] 977 747

69. Inclusion par le sportSpecial Olympics [email protected] 77 22

70. Inclusive Design for3rd age - Luxembourg-IsraeltInclusive Design for 3rd [email protected] 210 558

71. India. Peddakorukondi ProjectEngineers Without Borders [email protected] 176 248 242 70

72. [email protected] 466 1

73. Jardin des papillons GrevenmacherYolande [email protected] 758 530

74. Journée Prévention Suicide JeunesJugendtreff [email protected] 465 092

75. Kanner anJugendservice Omega 90Omega [email protected] 77 89 1

76. KickstarterDonation ConceptLarissa [email protected] 781 557

77. Kinder helfenKindern KunstmobilStrichmännchen [email protected] 902 523

78. Kiwanis School KinshasaService Club Kiwanis [email protected] 604 961

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79. L AM Lëtzebuerger Architektur MuséeAlain [email protected] 492 215

80. La bibliothèquede KorogochoCNS [email protected] 163 375

81. La promotion desdroits humains par l’éducationAmnesty [email protected] 29 60 90

82. Lambano Sanctuary Hospice & Rehabilitation CentreNALEDI [email protected] 458 993

83. L’apprentissage professionnel au Népalça [email protected] 48 04 41

84. Le « coup de pouce »de la FUSEFondation des universitairesen sciences é[email protected] 799 849

85. Le programme Mérite Jeunesse LuxembourgMérite [email protected] 191 561

86. Lët’z go localLët’z go local [email protected] 136 672

87. Lux Beginners [email protected] 632 169

88. LuxrootsGeorges [email protected] 212 048

89. Maison Fanga Morenga à Togoville au Togo WestafrikaSimone [email protected] 004

90. Make-a-Wish Luxembourg asblMarcel [email protected] 245 274

91. Mini-LënsterLënster Päiperlék [email protected] 101 179

92. Mouvement pour l’Égalité des Chances (MEC) asblService Régional de Médiation [email protected] 72 00 35

93. MPG Responsibility Now-Somwang SchoolMPG Responsability [email protected] 184 609

94. Net mol fir 1 Minute!Tessy [email protected] 623 117

95. Notre communautéJonk Entrepreuneuren Lux [email protected] 354 585

96. Objectif PolarKreisLa trace [email protected] 429 027

97. OdysseeLëtzebuerger Guiden & [email protected] 808 760

98. Ouni PestizidenËmweltberodung Lëtzebuerg [email protected] 78 68 31

99. Parcours de formation et de sensibilisation au genre et à la diversité[email protected] 530 895

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100. Participation citoyenne dans le cadre du PAG - Villede [email protected] 744 262

101. Partizipation und Mitbestimmung in PäiperlekLënster Päiperlék [email protected] 78 26 67

102. Permanence médicale pour les personnes en grande précaritéMédecins du [email protected] 674

103. Phénologierousserolle verderolleNatur & Umwelt [email protected] 330 856

104. Programme de formation du Conselho Indigenista Missionario (CIMI) au BrésilFondation Bridderlech [email protected] 84 26 50

105. Programme de formation en technique agronome - Santa Maria-GuatemalaFondation Bridderlech [email protected] 84 26 50

106. Projet MemoShoah - organisation de la mémoirede la [email protected] 210 910

107. Projets jeunes « Musicals made in Luxembourg »École de Musique de l’[email protected] 183 610

108. Promotion de jeunes talents à l’étrangerÉcole de musique de l’[email protected] 183 610

109. ProST (Selbstverantwortliches Trinken)Solidarité Jeunes [email protected] 306 826

110. Qualität durch ZusammenarbeitSNJ [email protected] 86430

111. Quizowend Rare Disease DayALAN [email protected] 275 544

112. Raising up promotersof community well-beingUnity Foundation [email protected] 26 20

113. Reconstruction de Centres de Santé au NépalLes Amis du Tibet [email protected] 44 00 80

114. Restaurant Ielbësch - Kielener AtelierKielener Atelier - ATP [email protected] 260 362

115. SATMED Amélioration durable infrastructure sanitaire AhozonnoudéFondation Raoul Follereau [email protected] 66 06 27

116. Scienteens Lab - De Labo fir JonkerElisabeth [email protected] 66 44 6731

117. Scolarisationen secondaire des fillesau Burkina FasoMarie-Pierre [email protected] 180 451

118. Séjour thérapeutiqueLa main tendue Asbl [email protected] 309 127

119. Serve The City LuxembourgAlix [email protected] 416 857

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120. SolarMobileLife Asbl d’é[email protected] 876 735

121. Sos futures mamansVie naissante [email protected] 44 40

122. Soutien psycholosocial enfants réfugiés Jénine PalestineComité pour une Paix justeau [email protected] 436 443

123. Space DriveFondation Wonschstä[email protected] 153 588

124. Sparkles.luMaud [email protected] 285 668

125. Stëmm CaddyStëmm vun der Strooss [email protected]

49 02 60

126. Suite CoutureCarisa Delgado [email protected] 663 183

127. The Structured Operational Research and Training InitiativeMSF [email protected]

33 25 15

128. Think Pink LuxThinkpink [email protected] 313 675

129. TIIME [email protected] 515 745

130. Transition Economy LuxembourgMarkus [email protected] 179 731

131. Un sourirepour l’ÉquateurGeorges [email protected] 14 49

132. Upcycle your lifeBart [email protected]+49 176 200 22 638

133. Urban BusarrêtTania Kremer [email protected] 693 809

134. Venir en aide aux enfants victimes d’exploitations sexuellesECPAT [email protected] 416 652

135. Vers un autre regardAnita [email protected] 296 743

136. VosaicVOSAIC’s led by André [email protected] 114 466

137. We do MadagascareONG Tsara [email protected] 476 034

138. Webzine culturel des jeunes de la Grande Ré[email protected] 377 769

139. World Peace ForumSchengen Peace [email protected] 129 008

140. Young Caritas LuxembourgYoung Caritas Jeunes & Familles [email protected] 74 68 1

141. ZAK - Zesummen aktiv!Danièle [email protected] 453 963

142. Zugang Bildung BangladeschCSI Lë[email protected] 64 93 89 22

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Les 12 projets RETENUS

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Les 12 projets RETENUS

Date de création : 2011But du projet  : accompagner et former les entrepreneurs sociaux et solidaires au LuxembourgPorteur du projet : Frédérique Gueth( nuyko asbl )Email : [email protected] : www.nyuko.lu

Aider les entrepreneurs sociaux grâce à un parcours d’accompagnement. Voilà l’objectif de l’initiative 1,2,3 Go Social de nyuko asbl, née de la fusion de l’asbl Business Initiative et de l’espace de travail The Impactory, au 121 rue de Hollerich à Luxembourg-ville.

Tous les entrepreneurs participants ont la particularité d’avoir identifié des opportunités

d’affaires dans des problèmes sociaux ou environnementaux auxquels ils s’attaquent. S’ils répondent à certains critères d’innovation sociale et de faisabilité économique, 1,2,3 Go Social les met en relation avec un réseau de coachs, constitué d’experts et d’entrepreneurs bénévoles.

Cet encadrement professionnel les sort de l’isolement et réduit leur risque d’échec. Des formations à l’entrepreneuriat sont aussi organisées. Un « business plan social » est par ailleurs élaboré selon un concept d’évaluation rigoureux développé par le cabinet de conseil McKinsey.

Comme « la Philanthropie, ça marche ! », le parcours 1,2,3 Go Social renforce la visibilité des projets.

1,2,3 GO SOCIAL

1

20

Les 6 projets

CONFIRMÉS( existant depuis plus de 3 ans )

Page 21: La philanthropie, ÇA MARCHE

L’ENCADREMENT PROFESSIONNEL sort les entrepreneurs sociaux de l’isolement et réduitleur risque d’échec.

La philanthropie, ÇA MARCHE !

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Page 22: La philanthropie, ÇA MARCHE

3 QUESTIONS ÀFrédérique GUETH

NUYKO

Quel principal défi votre association doit-elle relever ?

Faire évoluer les mentalités. Par notre action, nous souhaitons montrer qu’une entreprise peut être sociale tout en étant rentable, montrer qu’il est possible de contribuer au changement et de proposer des solutions à des problèmes sociaux et environnemen-taux, tout en réalisant des bénéfices.

Un autre défi est d’inspirer, motiver et ac-compagner les personnes qui souhaitent lancer un tel projet en leur fournissant des conseils, en leur proposant des formations et en les mettant en relation avec d’autres entrepreneurs sociaux, partenaires ou investisseurs lors de nos événements, afin de favoriser le réseautage et créer des synergies.

Autre défi majeur : mieux faire connaître l’entrepreneuriat social auprès du grand pu-blic pour faire émerger des idées et montrer que ce secteur est créateur d’emplois et de richesse.

Quelle est votre plus grande satisfaction ?

Voir aboutir les projets des personnes que nous avons accompagnées et constater l’impact positif de leurs projets sur la société. Nous aimons aider les gens à surmonter des difficultés et à avancer.

Enfin, nous sommes heureux que notre ac-tion contribue à faire émerger une véritable communauté d’entrepreneurs sociaux au Luxembourg.

Quel est l’impact réalisé ou espéré du projet ?

Parmi les projets ayant participé au parcours 1,2,3 GO Social jusqu’en 2014, 22 ont créé leur entreprise sociale et existent toujours. Voilà un impact tangible, qui contribue à une économie plus sociale et plus solidaire. Depuis le lancement, 70 projets ont été acceptés pour un total de 131 demandes. Les 10 projets retenus pour l’édition 2015 se présenteront aussi devant des sponsors et investisseurs.

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“ Lancer un projet philanthropique c’est aller de l’avant et oser.On a tout à gagner de donner de soi et de son temps,

pour faire en sorte que le monde aille mieux

”“ Lancer un projet philanthropique c’est aller de l’avant et oser.

On a tout à gagner à donner de soi et de son temps,pour faire en sorte que le monde aille mieux.

La philanthropie, ÇA MARCHE !

Page 23: La philanthropie, ÇA MARCHE

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“ Lancer un projet philanthropique c’est aller de l’avant et oser.On a tout à gagner de donner de soi et de son temps,

pour faire en sorte que le monde aille mieux

LE CONSEIL DE

Frédérique GuethÀ CEUX QUI HÉSITENT À S’ENGAGER

“ Lancer un projet philanthropique c’est aller de l’avant et oser.On a tout à gagner à donner de soi et de son temps,

pour faire en sorte que le monde aille mieux.

!

1,2,3 GO SOCIAL

Les raisons du choixDU RESOURCE BOARD

:• La pertinence dans une société à la recherche de solutions pérennes

d’entrepreneuriat pour répondre à des problématiques sociales

• 1,2,3 Go Social offre dès leur démarrage, les appuis et les réseaux nécessaires à des entrepreneurs

• Un résultat tangible avec 22 entreprises sociales en activité après être passées par 1,2,3 Go Social, développant en outre des relations

entre le monde social et celui des affaires

• Le projet peut être répliqué car il repose sur une méthodologie à la fois simple et bien rodée qui passe par des formations, un soutien individualisé

( business plan social ) et une mise en réseau avec des investisseurs potentiels.

Page 24: La philanthropie, ÇA MARCHE

Date de création : 2010But du projet : renforcer l’orientation professionnelle au Luxembourg et lutter contre la mortalité maternelle et infantile au NigerPorteur du projet  : Frédéric Haupert(CARE Luxembourg)Email : [email protected] : www.care.lu

Cinq ans de succès n’ont pas émoussé l’engouement suscité par dayCARE. Bien au contraire. L’édition 2014 avait réuni plus de 50 entreprises et 200 stagiaires. Et day-CARE 2015, qui aura lieu le 28 octobre, s’annonce sous les meilleurs auspices. Pendant une journée, élèves et entre-prises s’engageront auprès de l’asbl CARE Luxembourg pour un but commun : un avenir meilleur pour les jeunes au Luxembourg et en Afrique.

Dans la pratique, les élèves suivent une journée de stage auprès de l’entreprise de leur choix au Luxembourg pour se faire une idée précise des perspectives pro-fessionnelles que celle-ci peut offrir. Les stagiaires sont rémunérés par l’entreprise sous la forme d’un don à CARE qui soutient la formation professionnelle de jeunes sages-femmes au Niger. Dans ce pays d’Afrique, la mortalité maternelle et infantile est la plus élevée au monde.

CARE réalise une bourse de stages en ligne pour mettre jeunes et entreprises en relation. Elle tente aussi d’impliquer de nouvelles entreprises en les contactant par email, enews ou par téléphone. Elle sensibilise enfin au problème de la mortalité maternelle et infantile via de nombreuses présentations dans les écoles ou dans les entreprises.

dayCARE

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Les 12 projets RETENUS

Page 25: La philanthropie, ÇA MARCHE

AU NIGER, la mortalité maternelle et infantile est la plus élevée au monde.

La philanthropie, ÇA MARCHE !

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Page 26: La philanthropie, ÇA MARCHE

3 QUESTIONS ÀFrédéric HAUPERT

CARE IN LUXEMBOURG

Quel principal défi votre association doit-elle relever ?Dans notre travail quotidien, nous devons faire face à un double défi. Lors d’urgences humanitaires, comme en Haïti, au Népal ou en Syrie, CARE approvisionne rapidement la population avec des kits de survie, de l’eau potable, de la nourriture, des tentes et des services médicaux. CARE Luxem-bourg s’est spécialisée dans les interven-tions rapides et nous mettons l’accent sur les besoins des femmes enceintes et des nouveau-nés.

Le deuxième défi, c’est de pouvoir rester avec les populations les plus touchées au moment où l’intérêt du grand public s’est déjà porté sur la prochaine crise. Ici, comme dans les crises violentes qui sont parfois « oubliées » par le reste du monde, nous devons faire en sorte de préserver l’intérêt du public, afin de recevoir les moyens nécessaires pour continuer notre travail humanitaire.

Quelle est votre plus grande satisfaction ?C’est l’impact qui détermine notre satisfac-tion. Notre efficacité se traduit en nombre de vies sauvées, en nombre de filles et de femmes protégées contre la violence

sexuelle, en nombre de femmes enceintes qui profitent d’un service médical lors de l’accouchement. Par exemple, dans le combat contre la malnutrition des enfants dans une région extrêmement pauvre au Laos, nous aurons bientôt atteint notre but. Comme de plus en plus de nos villages cibles ont désormais la capacité de nourrir leurs enfants, nous allons passer à la région limitrophe et à d’autres villages. En fait, nous sommes satisfaits lorsque notre travail est devenu inutile.

Quel est l’impact réalisé ou espéré du projet ?Depuis 2010, 789 stages ont été offerts. Pour les entreprises, dayCARE est devenu un véritable instrument de recrutement et une excellente manière de développer une responsabilité sociale crédible, en liant leur engagement avec celui des salariés.

Le projet humanitaire de CARE a reçu plus de 100.000 euros, grâce auxquels CARE peut soutenir la formation de jeunes sages-femmes au Niger, avec l’objectif de réduire la mortalité maternelle de 30% en quatre ans. Au Luxembourg, nous informons chaque année plus de 2.000 élèves sur des situa-tions de crise humanitaire dans le monde.

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“ L’engagement social a la valeur que vous lui attribuez.Réfléchissez à ce qui vous intéresse et à l’impact que vous souhaitez produire.

Si la cause vous tient à cœur, votre engagement vous rendra heureux.

La philanthropie, ÇA MARCHE !

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LE CONSEIL DEFrédéric Haupert

À CEUX QUI HÉSITENT À S’ENGAGER

“ L’engagement social a la valeur que vous lui attribuez.Réfléchissez à ce qui vous intéresse et à l’impact que vous souhaitez produire.

Si la cause vous tient à cœur, votre engagement vous rendra heureux.

!

dayCARE

Les raisons du choixDU RESOURCE BOARD

:• Le projet aide les jeunes à prendre conscience des opportunités

liées au monde des entreprises luxembourgeoises. Et ces dernières gagnent à se présenter à de jeunes talents tout en soutenant une association,

CARE, active dans le développement international

• Il s’agit d’une passerelle unique en son genre entre différents acteurs de la société

• Il offre un effet de levier important car tout type d’entreprises luxembourgeoises, grandes ou petites, peut s’inscrire à ce programme.

Page 28: La philanthropie, ÇA MARCHE

Date de création : 2009But du projet  : égayer par la musique, le quotidien monotone d’un public laissé à l’écart de l’offre culturelle dans les hôpitaux, les maisons de retraite et de soinsPorteur du projet : Dominique Hansen(Fondation EME)Email : [email protected] : www.fondation-eme.lu

Ateliers de chant dans des services psy-chiatriques, concerts pour enfants, djembé pour sourds et malentendants… Voilà quelques exemples des 500 évènements organisés chaque année par la Fondation EME-Écouter pour Mieux s’Entendre. Le projet-phare « concerts dans les hôpitaux et maisons de soins du Grand-Duché » repré-sente pour sa part 200 moments magiques, pleins de musique et de joie.

Plus de 70 professionnels, issus de l’Or-chestre Philharmonique du Luxembourg ou

d’autres ensembles, se réunissent en duos, trios ou quatuors pour offrir à ce public des concerts de haute qualité artistique. Il arrive que les musiciens se produisent dans les couloirs des hôpitaux ou dans les chambres des malades afin que les personnes seules, malades ou en détresse bénéficient de l’apaisement que procure un tel moment musical.

Les musiciens, souvent jeunes et dyna-miques, adaptent à chaque fois le répertoire à leurs spectateurs et auditeurs. Ils privi-légient des airs connus qui leur rappellent des moments heureux de leur vie, les font chanter, danser. Les concerts, qui durent environ 45-50 minutes, créent une atmos-phère festive. EME sensibilise les musiciens à l’action sociale, mais elle se charge du volet administratif et logistique pour qu’ils se concentrent sur leur savoir-faire.

ÉCOUTER POUR MIEUXS’ENTENDRE

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Les 12 projets RETENUS

Page 29: La philanthropie, ÇA MARCHE

LES MUSICIENS, souvent jeunes et dynamiques, adaptent à chaque fois le répertoire à leursspectateurs et auditeurs.

La philanthropie, ÇA MARCHE !

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Page 30: La philanthropie, ÇA MARCHE

3 QUESTIONS ÀDominique HANSEN

FONDATION EME

Quel principal défi votre association doit-elle relever ?Maintenir l’excellente qualité des concerts tout en augmentant constamment le nombre d’événements afin de répondre au mieux à une demande croissante.

Heureusement, nous formons une commu-nauté très soudée. Nous avons mis en place un système de chaperonnage où des musi-ciens chevronnés encadrent les jeunes.

Un autre grand défi est de développer de nouveaux projets créatifs et pédagogiques, adaptés à des publics spécifiques. Nous avons mis en place tout un réseau d’intervenants nationaux et internationaux pour répondre à des projets de plus en plus pluridisciplinaires. Nous développons aussi des alliances avec d’autres associations.

90% des 125.000 euros dépensés en 2014 par la Fondation EME ont été octroyés à la réalisation des projets. Dans la mesure où la Fondation EME est financée par des dons privés (138.000 euros en 2014), il faut rassem-bler les moyens financiers puis les allouer de façon optimale. Une toute petite équipe ad-ministrative prend contact avec de nouvelles

institutions, encadre les musiciens, planifie et organise de nouveaux projets, réalise la collecte des dons et le suivi.

Quelle est votre plus grande satisfaction ?Voir le grand sourire d’un bénéficiaire lors d’un événement EME ! Les retours positifs témoignent des bienfaits de la musique.

Quel est l’impact réalisé ou espéré du projet ?

Outre l’indicateur « bonheur », primordial mais difficile à mesurer, le nombre des hôpitaux et maisons de soins ayant recours à nos ser-vices est passé de 15 en 2009 à 90 en 2015. Le nombre des bénéficiaires par concert dépend de la taille de l’institution et de l’état de santé des patients. Cela peut aller d’un concert individuel à un public de 90 personnes dans la salle des fêtes d’une grande maison de retraite. Outre les patients et les seniors, le personnel soignant et le corps médical profitent également des bienfaits de ces concerts. Selon les responsables des institu-tions ces événements contribuent également à la cohésion et à la bonne entente.

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“ Sortez de votre zone de confort. Osez vous engager !Tout le monde est gagnant. Le bénéficiaire bien entendu, mais vous tout autant.

Vous serez régalés de sourires et de moments de bonheur,vous vivrez des moments inoubliables.

La philanthropie, ÇA MARCHE !

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LE CONSEIL DEDominique Hansen

À CEUX QUI HÉSITENT À S’ENGAGER

“ Sortez de votre zone de confort. Osez vous engager !Tout le monde est gagnant. Le bénéficiaire bien entendu, mais vous tout autant.

Vous serez régalés de sourires et de moments de bonheur,vous vivrez des moments inoubliables.

!

ÉCOUTER POUR MIEUX S’ENTENDRE

Les raisons du choixDU RESOURCE BOARD

:• Loin des scènes prestigieuses, la Fondation EME apporte la musique

à des personnes nécessitant une prise en charge particulière, exclues dela vie culturelle, faute de moyens, ou faute d’accès

(p.ex. : hôpitaux, maisons de soins, foyers de jour, prisons, foyers d’accueil)

• Le projet combine à la fois des résultats quantitatifs probants (420 concerts en 2014,pour environ 13.000 personnes dans plus de 200 structures de prise en charge)

et qualitatifs avec la joie de leurs publics et des liens renforcés parune expérience positive commune

• Le projet est rendu possible par l’engagement des musiciens et bénévoles actifs.

Page 32: La philanthropie, ÇA MARCHE

Date de création : 2012But du projet  : répondre aux besoins des personnes souffrant de solitudePorteur du projet  : Claudia Coimbra ( Croix-Rouge luxembourgeoise )Email : [email protected] : www.croix-rouge.lu

À l’heure de la technologie et des réseaux sociaux, la solitude demeure une triste réalité de nos sociétés. Si elle peut toucher tout le monde, sans exception, sans pré-venir et à n’importe quel moment de la vie, la solitude concerne d’abord la population la plus vulnérable : les personnes âgées, malades ou handicapées. C’est là que la Croix-Rouge luxembourgeoise intervient avec Eng Hand fir déi Krank (EHFDK), qui contrairement à ce que son nom indique, ne s’adresse pas qu’aux malades.

Initié en 2004 en tant que projet, c’est en 2012 qu’il est devenu un service à part entière. 128 bénévoles ont été formés à ce jour. À l’heure actuelle, 52 d’entre eux sont actifs sur tout le Luxembourg. Chaque

semaine, les visites aux bénéficiaires ont lieu à domicile ou en institution pendant en-viron une heure.

Pour la personne visitée, recevoir un béné-vole, c’est partager un vécu, vivre des mo-ments agréables. D’une certaine manière, c’est construire un cercle vertueux et s’ex-traire de sa solitude. C’est aussi retrouver le rôle parfois perdu et valorisant d’hôte, qui accueille et transmet son histoire.

Pour le bénévole, c’est accompagner la personne dans ses habitudes, ses envies, ses humeurs. Il s’agit aussi d’un engage-ment qui s’inscrit dans la durée et néces-site le suivi d’une formation de base. Les 26 heures de cours et les quatre heures de stage sont notamment axées sur l’écoute active, le vécu de la solitude, la compréhen-sion de personnes en perte d’autonomie et de leurs besoins relationnels. Le but est d’offrir aux personnes visitées un accompa-gnement de qualité fondé sur le respect et la communication.

ENG HAND FIR DÉI KRANK

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Les 12 projets RETENUS

Page 33: La philanthropie, ÇA MARCHE

POUR LA PERSONNE VISITÉE, recevoir un bénévole c’est retrouver le rôle parfois perdu etvalorisant d’hôte, qui accueille et transmet son histoire.

La philanthropie, ÇA MARCHE !

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Page 34: La philanthropie, ÇA MARCHE

3 QUESTIONS ÀClaudia COIMBRA

CROIX-ROUGE LUXEMBOURGEOISE

Quel principal défi votre association doit-elle relever ?Trouver des bénévoles, notamment des béné- voles qui parlent le luxembourgeois pour répondre aux besoins de la population concernée. Nous cultivons néanmoins une certaine diversité puisque 22 nationalités sont représentées au sein de notre communauté de bénévoles. Seule la maîtrise du français est requise. Nous devons également mettre l’accent sur leur fidélisation. En effet, l’aban-don prématuré peut perturber une personne visitée et aggraver une situation de solitude.

Pour les bénévoles, le principal défi consiste à être dans une relation de partage, tout en se préservant soi-même. Savoir reconnaître ses propres limites et les transmettre est un apprentissage qui se fait tout au long de la formation ainsi que des rencontres. Un cadre est fixé par nos soins afin de garantir le bon déroulement des divers accompagnements, tant pour la personne visitée que pour le bénévole.

Quelle est votre plus grande satisfaction ?Permettre aux personnes accompagnées de

retrouver des moments de partage où elles se sentent comprises, reconnues et valorisées. Le bénévole retire sa satisfaction des instants passés avec la personne visitée, d’un sourire, d’un échange autour d’une tasse de café, de sorties et de promenades. Au rythme de chacun, la relation se crée et se renforce.

Quel est l’impact réalisé ou espéré du projet ?Depuis le début 2015, 50 accompagnements de personnes à domicile ont été réalisés ou sont en cours sur l’ensemble du territoire luxembourgeois. Une centaine de personnes hospitalisées au CHL ont également pu pro-fiter des visites de quatre de nos bénévoles détachés sur l’hôpital.

Les liens intergénérationnels et interculturels qui se tissent au fil des rencontres facilitent la meilleure compréhension de l’autre et contribuent à renforcer la cohésion sociale au Luxembourg.

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“ Il ne faut pas hésiter.Une fois qu’on a essayé et qu’on agit pour aider son prochain,

on réalise que c’est finalement très facile.

La philanthropie, ÇA MARCHE !

Page 35: La philanthropie, ÇA MARCHE

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LE CONSEIL DEClaudia Coimbra

À CEUX QUI HÉSITENT À S’ENGAGER

“ Il ne faut pas hésiter.Une fois qu’on a essayé et qu’on agit pour aider son prochain,

on réalise que c’est finalement très facile.

!

ENG HAND FIR DÉI KRANK

Les raisons du choixDU RESOURCE BOARD

:• Il répond à un problème social de plus en plus présent dans nos sociétés, à savoir la solitude des plus vulnérables. Il apporte à cet égard une approche

holistique à la santé biologique et psychologique des bénéficiaires

• Il renforce l’estime de soi des personnes seules, premier pas à l’amélioration physique et psychologique. Ensuite, il améliore les conditions de vie par un accompagnement bénévole et professionnel ; enfin, il permet de mieux faire connaître les phénomènes

liés à l’exclusion sociale auprès du grand public

• Le suivi des personnes vulnérables chez elles (hors structures médicales) par des bénévoles formés par EHFDK est une bonne pratique.

Page 36: La philanthropie, ÇA MARCHE

Date de création : 2003But du projet  : mobiliser les jeunes au sein d’un réseau international pour changer le mondePorteur du projet  : Valérie Isbecque(International School of Luxembourg)Email : [email protected] : www.globalissuesnetwork.org

Et si les jeunes changeaient le monde ? Cette idée simple est née d’une réflexion conduite en 2003 à l’International School of Luxembourg à partir du livre de Jean- François Rischard, High Noon : 20 Global Problems, 20 years to solve them. Dans l’ouvrage, le Luxembourgeois, ancien vice- président pour l’Europe de la Banque Mondiale, décrit des problèmes urgents tels que la famine, la pénurie d’eau, le change-ment climatique, les maladies infectieuses, la pauvreté, l’illettrisme, la déforestation… Pour pallier l’incapacité des institutions in-ternationales et des États à les résoudre seuls, Global Issues Network (GIN) propose de miser sur la vitalité et l’énergie de la génération qui va bientôt hériter du monde.

Aujourd’hui, la plate-forme est constituée d’un réseau international de plus de 500 écoles participantes (en Europe, en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient et en Amérique) et de plus de 8.000 élèves. Son objectif : changer la planète de façon positive à une échelle internationale, nationale ou locale, en s’appuyant sur des actions concrètes et des conférences.

Les étudiants travaillent seuls ou en groupe sur divers projets. Chacun apporte sa pierre à l’édifice, que ce soit pour la construction d’une école en Tanzanie, la collecte de vêtements d’occasion pour des personnes démunies au Luxembourg ou encore la conception de bouteilles d’eau en métal recyclable.

Chaque année, une dizaine de grandes conférences sont organisées pour plancher sur ces Global Issues avec des intervenants prestigieux. Autant d’événements qui contri- buent à inspirer de nouvelles initiatives, mettre en relation les élèves des différents établissements, et obtenir l’adhésion d’ONG supplémentaires.

GLOBAL ISSUES NETWORK

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Les 12 projets RETENUS

Page 37: La philanthropie, ÇA MARCHE

LES ÉTUDIANTS travaillent seuls ou en groupe sur divers projets.Chacun apporte sa pierre à l’édifice.

La philanthropie, ÇA MARCHE !

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3 QUESTIONS ÀValérie ISBECQUE GLOBAL ISSUES NETWORK

Quel principal défi votre association doit-elle relever ?Le principal défi de notre initiative est de trouver l’argent nécessaire à l’organisa-tion des conférences annuelles en Europe. Elles comprennent une séance plénière, des ateliers et nécessitent l’invitation d’orateurs prestigieux. L’autre défi est de trouver le temps pour organiser cet événement et celui de rester en contact avec les différents participants.

Quelle est votre plus grande satisfaction ?L’engouement des étudiants lors de la conférence annuelle nous procure notre plus grande satisfaction. Nous aimons les entendre parler de leurs projets et de leurs plans d’action. Toute l’énergie des étudiants, leur enthousiasme, leur engagement et les retours positifs qui nous parviennent après

nos conférences font que toutes ces heures de préparation valent la peine.

Nous nous réjouissons aussi de voir toujours plus d’étudiants s’impliquer dans Global Issues Network, pour s’occuper d’un nombre croissant de projets.

Quel est l’impact réalisé ou espéré du projet ?Chaque conférence annuelle produit un effet d’entraînement et attire de plus en plus d’écoles, qu’elles soient internationales ou pas, et donc d’étudiants. Plus de 500 projets ont déjà été conduits par des étudiants qui interviennent comme de véritables acteurs du changement. Leur engagement se poursuit souvent à l’université et dans leur vie pro- fessionnelle. Global Issues Network aide les jeunes d’aujourd’hui à devenir les adultes responsables de demain.  

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“ Agissez ! Peu importe que vous donniez peu ou beaucoup.Votre contribution sera de toute façon très importante.

La philanthropie, ÇA MARCHE !

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LE CONSEIL DEValérie Isbecque

À CEUX QUI HÉSITENT À S’ENGAGER

“ Agissez ! Peu importe que vous donniez peu ou beaucoup.Votre contribution sera de toute façon très importante.

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GLOBAL ISSUES NETWORK

Les raisons du choixDU RESOURCE BOARD

:• En conciliant conférences et actions concrètes, il permet aux générations futures,

à l’âge de l’adolescence, de trouver un espace pour devenir un acteur responsable face à des défis globaux

• Il a permis à 4 écoles supérieures, et à près de 100 élèves au Luxembourg de prendre conscience d’enjeux globaux à travers des projets pratiques

• La démarche pourrait très bien être reproduite dans d’autres établissements luxembourgeois

• L’échange d’idées au sein de ces conférences est structuré notamment par des mentors et des spécialistes reconnus.

Page 40: La philanthropie, ÇA MARCHE

Date de création : 2009But du projet : aider de jeunes adultes à devenir autonomes et à s’insérer dans la société grâce à la construction d’un éco-village près de Manille aux PhilippinesPorteur du projet : Jean-Marie Demeure( Life Project 4 Youth )Email : [email protected] : www.lp4y.net

Le monde compte 1,2 milliard de jeunes âgés de 17 à 24 ans. Près de la moitié d’entre eux souffre de malnutrition, de ma-ladie ou de violence. Depuis 2009, pour ré-pondre à cette urgence, Life Project 4 Youth ( LP4Y ) a développé, au cœur ou à proximité de bidonvilles, 16 incubateurs de projets entrepreneuriaux, les Life Projects Centers (LPC). Au sein de ces centres établis aux Philippines, en Inde, en Indonésie ou au Vietnam, les jeunes en situation de préca-rité et d’exclusion suivent le « Professionnal

Training for Entrepreneurs » (PTE) pendant 12 mois en moyenne. Ils y expérimentent le développement d’une micro-activité écono- mique, y apprennent l’anglais, l’informatique et la communication, rattrapent leur retard scolaire, et développent leur projet de vie. De quoi sortir de l’extrême pauvreté et sauver leur famille.

Le projet Green Village est intégralement porté par l’antenne luxembourgeoise de LP4Y, association également présente en France, en Belgique et aux États-Unis. Le Green Village est un éco-village situé à Calauan, près de Manille aux Philippines où tous les ans 80 jeunes travailleront et apprendront un métier autour de quatre programmes : construction traditionnelle en bambou, culture de légumes et d’herbes aromatiques bio, hôtellerie et restauration. Son budget de près de 500.000 euros provient lui aussi à 100% du Luxembourg (66% de fonds publics et 34% de finance-ments privés).

Life Project 4 Youth GREEN VILLAGE

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Les 12 projets RETENUS

Page 41: La philanthropie, ÇA MARCHE

LE GREEN VILLAGE est un éco-village situé à Calauan, près de Manille aux Philippines où80 jeunes par an travaillent et apprennent un métier.

La philanthropie, ÇA MARCHE !

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Page 42: La philanthropie, ÇA MARCHE

3 QUESTIONS ÀJean-Marie DEMEURE

LIFE PROJET 4 YOUTH (LP4Y)

Quel principal défi votre association doit-elle relever ?Construire un « green village » demande un effort financier important. Réussir le projet « Green Village » est donc notre principal défi du moment. Formidable terrain d’expérimen-tation grandeur nature, Green Village, sera, en plus d’un lieu de vie parmi la désolation envi-ronnante, la vitrine et le lieu d’échange pour les ONG et les entreprises qui se sentent concer-nées par l’insertion des jeunes, la grande exclusion et les réponses concrètes qu’une organisation de terrain telle que LP4Y sait apporter. L’autre défi de notre association est celui de la visibilité, dans un monde où coexistent de très nombreuses associations, parfois d’une tout autre envergure que la nôtre.

Quelle est votre plus grande satisfaction ?Intéresser et mobiliser autour de la probléma-tique brûlante des jeunes exclus en détresse dans le monde.

Grâce au soutien de l’ONG luxembourgeoise Coopération Humanitaire Luxembourg (CHL)

que préside Francois Prum, et avec qui nous avons noué un fantastique partenariat, nous avons pu déposer un dossier de co-finan-cement auprès du Ministère des Affaires étrangères. Le dossier a été accepté le 21 juillet dernier  ! C’est une grande satisfaction pour une jeune association comme LP4Y de bénéficier de l’appui d’une ONG reconnue et expérimentée et d’avoir ainsi accès à des ressources publiques importantes mais in-dispensables compte tenu de l’envergure du projet.

Ce témoignage de confiance avait été précédé par une autre satisfaction, celle de compter parmi nos premiers soutiens, une grande banque de la place.

Quel est l’impact réalisé ou espéré du projet ?Fin 2014 et depuis sa création en 2009, LP4Y a accompagné 500 jeunes issus de la grande pauvreté dans leur insertion sociale et pro-fessionnelle. 100 d’entre eux sont en phase « entrepreneuriat » en dehors des centres et plus d’une centaine sont déjà intégrés dans le monde professionnel avec succès.

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“ Essayez, tout simplement, sans préjugés.Venez, voyez et restez !

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LE CONSEIL DEJean-Marie Demeure

À CEUX QUI HÉSITENT À S’ENGAGER

“ Essayez, tout simplement, sans préjugés.Venez, voyez et restez !

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GREEN VILLAGE

Les raisons du choixDU RESOURCE BOARD

:• Il permet de réintégrer de jeunes adultes âgés de 17 à 24 ans

en situation de vulnérabilité à travers la formation et l’emploi

• Des résultats probants : 35% des jeunes trouvent un emploi après les formations, 30% reprennent leurs études et 35% se lancent dans l’entreprenariat

• Le projet met en avant de bonnes pratiques en combinant travail et apprentissage en vue d’une employabilité rapide. Ce processus est soutenu et encadré par

des professionnels quasi bénévoles, facteur de continuité et de réussite.

Page 44: La philanthropie, ÇA MARCHE

Date de création : 2015But du projet  : promouvoir la mixité socialeet offrir une alternative de consommationresponsablePorteur du projet  : Jos Piscitelli( EcoSol-Sanem asbl )Myriam Cecchetti( EpiSol-Sanem coopérative )Email : [email protected] / [email protected] : www.eisepicerie.lu

Eis Epicerie Zolwer ( Notre Épicerie à So-leuvre ) est une épicerie de quartier solidaire ouverte à tous et non seulement aux bé-néficiaires de l’aide alimentaire. Voilà son originalité. Pour l’asbl EcoSol-Sanem, à l’origine du projet, il fallait lutter contre la stigmatisation des personnes en difficultés, les aider à faire leurs courses sans crainte d’être montrées du doigt.

Au sein de « notre épicerie », une politique de prix a été développée pour permettre à tout le monde d’accéder à une alimen-

tation saine. Mais les personnes dans le besoin peuvent très bien y croiser Monsieur et Madame Tout le monde, attirés par plus de 1.500 produits biologiques, locaux ou régionaux qui y sont proposés. Chacun a ainsi l’assurance de savoir ce qu’il mange, en plus de soutenir l’emploi local. Pour favoriser cet engagement citoyen, des actions solidaires sont lancées pour que les clients puissent faire un don sous forme de bons pour un panier alimentaire ou encore en devenant membre coopérateur / donateur.

Conceptualisée par l’asbl EcoSol-Sanem et gérée par la coopérative EpiSol-Sanem, Eis Epicerie Zolwer entend aussi contribuer à la rencontre entre les habitants, en pro-posant un lieu convivial avec de multiples services  : un bistrot avec petite restaura-tion, un troc de livres, un espace de forma-tion pour favoriser l’emploi, un système de livraison à domicile et des ateliers décou-vertes animés par des associations locales ou des citoyens désireux de partager leur savoir-faire.

EIS EPICERIE ZOLWER1

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Les six

NOUVEAUX

projets( existant depuis moins de 3 ans )

Les 12 projets RETENUS

Page 45: La philanthropie, ÇA MARCHE

EIS EPICERIE ZOLWER entend aussi contribuer à la rencontre entre les habitants,en proposant un lieu convivial avec de multiples services.

La philanthropie, ÇA MARCHE !

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Page 46: La philanthropie, ÇA MARCHE

3 QUESTIONS ÀJos Piscitelli et Myriam Cecchetti

ECOSOL-SANEM ASBL

Quel principal défi votre association doit-elle relever ?Le plus grand défi est de trouver des produits respectant à la fois les critères locaux / régionaux, biologiques, équitables et sans trop d’emballages tout en garantissant une offre assez grande et complète à des prix raisonnables afin de pouvoir fonctionner en tant qu’épicerie de quartier.

Autre grand défi : démontrer qu’un projet ayant une vocation sociale, solidaire voire sociétale et écologique peut aussi générer une plus-value économique tout en soutenant le commerce local ainsi que l’emploi.

Quelle est votre plus grande satisfaction ?Ce premier grand projet de notre asbl a été réalisé en un an avec le concours d’une quinzaine de personnes engagées politique-ment ou socialement mais aussi de citoyens désireux d’agir dans leur quartier. La trans-formation des locaux, un ancien garage pour

les véhicules des pompiers de Soleuvre, en une épicerie moderne a même été réalisée en un temps record de six mois. Nous observons aussi avec satisfaction que des gens qui se trouvent dans une situation financière difficile et qui sont envoyés par l’office de Sanem sont heureux de bénéficier de nos produits sains et de qualité.

Quel est l’impact réalisé ou espéré du projet ?Les indicateurs clés que nous avons identifiés sont le taux de fréquentation, la moyenne des tickets par jour, la régularité des passages, et bien entendu, le chiffre d’affaires. Des indicateurs de satisfaction seront établis prochainement pour proposer un question-naire aux clients en vue d’améliorer encore nos services. Pour l’instant, nous recueillons en caisse les doléances de clients au cas par cas. Néanmoins, il est trop tôt pour tirer des conclusions. Nous analyserons les indicateurs fin 2015.

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La philanthropie, ÇA MARCHE !

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“ Ne vous laissez pas décourager par les critiques non constructives.On ne peut pas plaire à tout le monde, ni avec sa personnalité,

ni avec ses projets. Continuez !

Page 47: La philanthropie, ÇA MARCHE

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LE CONSEIL DEJos Piscitelli

À CEUX QUI HÉSITENT À S’ENGAGER

“ Ne vous laissez pas décourager par les critiques non constructives.On ne peut pas plaire à tout le monde, ni avec sa personnalité,

ni avec ses projets. Continuez !

!

GREEN VILLAGE

Les raisons du choixDU RESOURCE BOARD

:• L’épicerie de quartier a une vocation sociale. Elle ne se limite pas aux seuls bénéficiaires

d’aides sociales. Elle contribue à lutter contre la stigmatisation de personnes en difficultés et répond ainsi à un besoin de mixité sociale

• Par l’étendue de son offre de produits à des prix accessibles, ce projet soutient l’économie locale en commercialisant plus de 1.500 articles.

Elle a créé sept emplois pour des personnes en réinsertion et/ou ayant des handicaps physiques et mentaux

• Le projet est innovant car il amène des synergies entre les différents acteurs locaux. Il constitue en outre un espace de formation-échange sur les sujets liés

à la consommation responsable (écologie).

Page 48: La philanthropie, ÇA MARCHE

Date de création : 2015But du projet  : prévenir le suicide des jeunes en brisant un tabouPorteur du projet  : Romain Juncker (Jugendtreff Hesper)Email : [email protected] : www.jugendtreffhesper.lu

« Le suicide n’est pas une option » : C’est le message principal que Jugendtreff Hesper souhaite adresser aux jeunes dans le cadre de la lutte contre ce fléau, deuxième cause de décès pour les jeunes du monde entier, beaucoup plus meurtrier dans cette popu-lation que les accidents de la route ou la consommation de drogues.

La Maison des Jeunes d’Hesperange a or-ganisé une première «  Journée prévention suicide » le 1er juillet dernier et a tourné un court-métrage « Cause à effet », écrit et joué par un groupe de jeunes. Le film connait un

très grand succès et est devenu un outil de prévention par excellence.

Face à un phénomène trop souvent passé sous silence, l’objectif final de l’opération est de briser un tabou, qui ne subsiste que par manque de connaissance et peur de mal faire. Délier les langues des jeunes les aide à prendre conscience qu’ils ne sont pas les seuls à vivre des moments difficiles et qu’il existe des solutions.

Lors de cette « Journée de prévention sui-cides jeunes », qui a vocation à être renou-velée, des ateliers ont été organisés pour les jeunes. D’autres étaient dédiés aux parents, d’autres encore aux éducateurs et animateurs.

Le projet rend attentif au fait que des gestes simples à la portée de tous font souvent la différence, que l’entourage et les amis at-tentionnés possèdent plus de ressources qu’ils ne pensaient pour aider une personne en détresse.

JOURNÉE PRÉVENTION SUICIDES JEUNES

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Les 12 projets RETENUS

Page 49: La philanthropie, ÇA MARCHE

DÉLIER LES LANGUES DES JEUNES les aide à prendre conscience qu’ils ne sont pas les seulsà vivre des moments difficiles.

La philanthropie, ÇA MARCHE !

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Page 50: La philanthropie, ÇA MARCHE

3 QUESTIONS ÀRomain JUNCKER

JUGENDTREFF HESPER

Quel principal défi votre association doit-elle relever ?Notre plus grand défi est de remplir toutes les missions qui nous ont été confiées, en étant à la fois un lieu d’échanges et de ren-contres multiculturelles, un lieu d’expression, d’écoute et de dialogue, un lieu de docu-mentation et d’information sur de nombreux sujets actuels, un lieu de formation  et de prévention, un lieu de découvertes et d’ouvertures. Tout en maintenant les jeunes au cœur du fonctionnement. Ce sont eux les acteurs, ceux qui réalisent les projets avec le soutien des éducateurs.

Quelle est votre plus grande satisfaction ? Notre plus grande satisfaction est d’aider les jeunes à devenir des citoyens actifs, cri-tiques, responsables et autonomes. Depuis l’ouverture du Jugendtreff Hesper en 2007,

nous accueillons un nombre de jeunes sans cesse croissant.

Quel est l’impact réalisé ou espéré du projet ?L’impact que nous souhaitons est de rendre public le sujet délicat du suicide, dont l’impor-tance est primordiale sur le plan national. Nous devons nous intéresser aux raisons du pas-sage à l’acte. La prévention primaire revient à repérer les personnes présentant une ou plusieurs pensées suicidaires en essayant de les orienter vers des solutions adaptées. La participation à la «  Journée prévention suicide  » a suscité un très grand intérêt de la part des jeunes, mais aussi des parents et des éducateurs. Nous devons créer des lieux d’écoute spécifiques pour jeunes avec la formation de professionnels et d’éducateurs en contact avec les adolescents.

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La philanthropie, ÇA MARCHE !

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“ Les personnes qui souhaitent s’engager ont des raisons intimes de le faire, des motivations très personnelles qui ne regardent qu’elles.

Nous souhaitons simplement les encourager dans leurs initiatives.

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JOURNÉE PRÉVENTION SUICIDES JEUNES

Les raisons du choixDU RESOURCE BOARD

:• Il met en avant le suicide chez les jeunes, un phénomène tabou dans nos sociétés,

et pourtant la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans au Luxembourg

• La campagne a eu pour impact de contribuer à la prise de conscience de l’importance du phénomène et propose des pistes de solution et des

gestes simples dans le cadre d’ateliers de discussion

• Le message est porté par des jeunes, pour des jeunes, avec notamment l’utilisation innovante de vidéos leur donnant la parole.

LE CONSEIL DERomain Juncker

À CEUX QUI HÉSITENT À S’ENGAGER

“ Les personnes qui souhaitent s’engager ont des raisons intimes de le faire, des motivations très personnelles qui ne regardent qu’elles.

Nous souhaitons simplement les encourager dans leurs initiatives.

!

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Date de création : 2013But du projet  : mettre en relation des bénévoles avec des organisations sans but lucratifPorteur du projet  : Alix Reboul-Salze(Serve The City Luxembourg)Email : [email protected] : www.servethecity.lu

« Nous aimerions donner un coup de main, mais ne savons pas comment nous y prendre ». La plate-forme d’échange digitale Serve the City Luxembourg aide tous ces bénévoles potentiels à se rendre utiles. L’idée n’est pas de changer le monde du jour au lendemain, mais de faire la diffé-rence petit à petit avec le soutien du plus grand nombre. Les petits ruisseaux ne font-ils pas les grandes rivières ?

Créée en septembre 2013, l’antenne grand- ducale de ce mouvement international a

constitué une communauté de volontaires locaux et internationaux à partir d’outils numériques, comme un blog et des news-letters, et de réseaux sociaux comme Facebook. Serve the City se charge de faire le lien entre ces volontaires et des organisa-tions sans but lucratif qui ont besoin de bras pour des projets ponctuels ou récurrents. Elle propose aussi aux ONG de créer des événements ou des activités de toute pièce dans l’intérêt de leurs bénéficiaires.

Outre la mise en relation de ces deux types d’acteurs, Serve the City a aussi pour objectif de faire prendre conscience des problèmes traités par ses partenaires, par exemple en matière de logement, d’autisme ou de violence domestique. Elle aide aussi les résidents à s’intégrer et à donner de leur temps à la communauté, sans distinction de nationalité, de langue ou de compé-tences professionnelles.

SERVE THE CITY

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Les 12 projets RETENUS

Page 53: La philanthropie, ÇA MARCHE

SERVE THE CITY aide aussi les résidents à donner de leur temps à la communauté,sans distinction de nationalité, de langue ou de compétences professionnelles.

La philanthropie, ÇA MARCHE !

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Page 54: La philanthropie, ÇA MARCHE

3 QUESTIONS ÀAlix REBOUL-SALZESERVE THE CITY LUXEMBOURG

Quel principal défi votre association doit-elle relever ?Notre plus grand défi est d’offrir assez d’op-portunités de bénévolat à nos volontaires pour qu’ils restent intéressés et disponibles. Pour cela, nous devons multiplier nos parte-nariats, aller à la rencontre des ONG et des associations locales, nous faire connaître. Ensemble, nous devons identifier leurs be-soins non satisfaits et une façon attractive pour nos bénévoles d’y répondre. À long terme, nous devons parvenir à créer le cercle vertueux suivant : plus de bénévoles pour plus de partenaires et donc de béné-ficiaires.

Quelle est votre plus grande satisfaction ?Serve The City prend chaque étape de pro-grès comme une source de satisfaction. Le fait de voir notre communauté de bénévoles grandir jour après jour nous procure une immense joie, mais nous rappelle en même temps que nous devons continuer à propo-ser à ces bonnes volontés des projets et des événements utiles et inspirants.

De même, quand nous forgeons un parte-nariat avec une nouvelle organisation et que notre premier projet commun est un succès, nous avons le sentiment que nous sommes en train d’accomplir notre mission. Enfin, à l’issue d’un événement ou d’une activité, lorsque les bénévoles sont ravis de leur journée et que les bénéficiaires nous montrent que notre présence et notre action ont fait une réelle différence pour eux, nous y voyons le signe supplémentaire que la mission de Serve The City est pertinente.

Quel est l’impact réalisé ou espéré du projet ?Afin d’évaluer les incidences de nos actions, nous nous fixons des objectifs annuels chiffrés et assurons le suivi d’un certain nombre d’indicateurs clés quantitatifs : com- bien de partenariats actifs gérons-nous ? Combien en avons-nous créé au cours de l’année ? Combien d’événements avons- nous organisés ? Combien d’heures ont été données bénévolement et par combien de personnes ?

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La philanthropie, ÇA MARCHE !

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“ C’est très simple. Il suffit d’une heure ou deux.Personne n’est obligé de s’engager à long terme ou d’avoir des

compétences particulières. Il faut juste avoir la volonté et franchir le pas.Ça se passera bien et on recommencera.

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SERVE THE CITY

Les raisons du choixDU RESOURCE BOARD

:• Le projet réunit la population expatriée et luxembourgeoise

dans la vie de la Cité, en aidant les plus vulnérables

• Résultats tangibles avec plus de 12 associations qui ont bénéficié de 648 volontaires sur un ou plusieurs événements

• L’innovation de ce projet provient de ce que la communauté de 900 personnes est entièrement informée par les réseaux sociaux. De plus pour certains bénévoles,

c’est aussi la première étape avant un engagement plus régulier dans l’une ou l’autre organisation.

LE CONSEIL DEAlix Reboul-Salze

À CEUX QUI HÉSITENT À S’ENGAGER

“ C’est très simple. Il suffit d’une heure ou deux.Personne n’est obligé de s’engager à long terme ou d’avoir des

compétences particulières. Il faut juste avoir la volonté et franchir le pas.Ça se passera bien et on recommencera.

!

Page 56: La philanthropie, ÇA MARCHE

Date de création : 2014But du projet  : réinsérer des demandeurs d’emploi dans la vie active et aider des personnes dans le besoin grâce à la récupération alimentaire

Porteur du projet  : Alexandra Oxacelay (Stëmm vun der Strooss)Email : [email protected] : www.stemm-vun-der-strooss.com

Faire d’une pierre deux coups. C’est le tour de force réussi par l’association Stëmm vun der Strooss, en faveur de l’intégration so-ciale et professionnelle d’une part, et des personnes défavorisées d’autre part.

Si l’initiative Stëmm Caddy est classée dans la catégorie des nouveaux projets, Stëmm vun der Strooss n’en est pas à sa première action. Fondée en 1996, l’association travaille depuis longtemps en étroite collaboration avec la Croix-Rouge luxembourgeoise, en faveur des sans-abris, des chômeurs, des bénéficiaires du revenu minimum garanti, des

ex-détenus, des demandeurs d’asile, des émigrés, des personnes dépendantes…Dès 2009, un partenariat avait été égale-ment conclu avec Auchan pour collecter plusieurs tonnes de denrées alimentaires par an.

Mais c’est en février 2014 que le projet Stëmm Caddy a pris son véritable envol avec la modernisation des locaux du 105, rue du Cimetière, à Luxembourg-ville, et plusieurs investissements, dont une camion- nette frigorifique.

Concrètement, Stëmm Caddy est un atelier de réinsertion professionnelle où, chaque jour, 20 demandeurs d’emploi confectionnent 300 packs alimentaires, pressent 40 litres de jus de fruit frais, pré-parent 30 litres de soupes et 200 sand-wichs. Le tout est redistribué gratuitement à des personnes dans le besoin dans les restaurants sociaux de Luxembourg et de Esch-sur-Alzette et à des asbl comme le Dropin, l’Asti. Des personnes dans le besoin en aident d’autres en quelque sorte.

STËMM CADDY

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Les 12 projets RETENUS

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STËMM CADDY est un atelier de réinsertion professionnelle où, chaque jour,20 demandeurs d’emploi confectionnent 300 packs alimentaires.

La philanthropie, ÇA MARCHE !

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3 QUESTIONS ÀAlexandra OXACELAY

STËMM VUN DER STROOSS

Quel principal défi votre association doit-elle relever ?Sensibiliser le grand public aux problèmes liés à l’exclusion sociale. Dans le contexte de crise économique la réinsertion est parti- culièrement difficile, que ce soit pour des alcooliques, des toxicomanes, des sans domicile fixe, des sans droits, mais aussi des jeunes en décrochage scolaire, des chômeurs de longue durée, des malades psychiques, des anciens détenus.

Quelle est votre plus grande satisfaction ?Notre succès. Mais c’est aussi notre plus grand problème. Devenir un jour inutile et superflu serait notre plus grande victoire.

Quel est l’impact réalisé ou espéré du projet ?Le Stëmm Caddy produit, en premier lieu, un impact social, car 20 demandeurs d’emplois y ont retrouvé un travail d’utilité publique.

Sur un plan environnemental : chaque mois, 8 tonnes de denrées alimentaires sont récu-pérées, retravaillées et redistribuées à des personnes dans le besoin, au lieu d’être jetées. Enfin, le Stëmm Caddy travaille en ré-seau avec 15 associations, comme Jugend - an Drogenhellef, Asti, Foyer St Martin, Fraen an Nout ou Dropin qui reçoivent gratuitement des sandwiches, packs alimentaires, soupes et jus.

Cet impact pourrait s’étendre si le Caddy faisait école. Dans une société de consom-mation où les supermarchés jettent de nom-breux produits, des projets identiques pour-raient être menés par d’autres associations pour lutter contre le chômage et redistribuer les denrées alimentaires à des personnes nécessiteuses.

Nos indicateurs clés sont le nombre de personnes occupées, le nombre de tonnes de denrées alimentaires récupérées, retravaillées et redistribuées, le nombre de bénéficiaires.

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La philanthropie, ÇA MARCHE !

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“ Faites-le, essayez,vous recevrez plus que ce que vous donnerez.

L’expérience vaut la peine.

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STËMM CADDY

Les raisons du choixDU RESOURCE BOARD

:• Stëmm Caddy s’inscrit dans la lutte contre l’exclusion sociale en « recyclant »

des produits alimentaires voués à la destruction, en les distribuant aux plus défavorisés, tout en employant des personnes en situation vulnérable

• Des résultats très probants : 8 tonnes de denrées alimentaires par mois - auparavant jetées ou recyclées - sont désormais récupérées puis servies en 68.000 repas par an

mais aussi transformées en 78.000 packs alimentaires. Le service est assuré par 20 personnes qui bénéficient d’une réinsertion professionnelle

• L’innovation provient d’une part d’un encadrement de 20 employés par 2 travailleurs sociaux et, d’autre part, de l’orientation des bénéficiaires

vers d’autres organisations en fonction de leurs besoins (soins, besoins spécifiques) grâce à une approche en réseau.

LE CONSEIL DEAlexandra Oxacelay

À CEUX QUI HÉSITENT À S’ENGAGER

“ Faites-le, essayez,vous recevrez plus que ce que vous donnerez.

L’expérience vaut la peine.

!

Page 60: La philanthropie, ÇA MARCHE

Date de création : 2014But du projet  : Améliorer l’employabilité des jeunes grâce à un parcours de formation et d’accompagnement individuelPorteur du projet  : Laurence Hane ( 4Motion )Email : [email protected] : www.4motion.lu

« Ton succès est en toi  » assure Laurence Hane aux jeunes de 16 à 30 ans qui cherchent un soutien auprès d’elle. Encore faut-il qu’ils en prennent conscience, qu’ils parviennent à identifier de quel succès il s’agit et la bonne direction à suivre. C’est tout l’intérêt du nouveau projet « Ton potentiel pour ton emploi  » ( Empowerment for Em-ployment ) de l’asbl 4motion. 24 jeunes y ont déjà participé en moins d’un an.

L’initiative donne la possibilité aux jeunes

de se découvrir, de développer des com-pétences valorisées par les employeurs, de bénéficier d’un accompagnement au chan-gement, bref d’améliorer leur employabilité et leur chance d’insertion professionnelle dans un contexte de forte augmentation du chômage.

Le parcours permet de construire sur des bases solides, de façon à aider les partici-pants à trouver un emploi en accord avec leur objectif, leurs valeurs et ce qui compte vraiment pour eux.

Le cycle de formation combine deux types d’interventions, la formation de groupe en quatre modules et l’accompagnement in-dividuel sur 6 heures. Il se fonde sur une éducation, dite «  non formelle  », destinée à améliorer un éventail de compétences et d’aptitudes, à développer le «  pouvoir d’agir ». Les manuels de formation ont été traduits en luxembourgeois.

TON POTENTIELPOUR TON EMPLOI

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Les 12 projets RETENUS

Page 61: La philanthropie, ÇA MARCHE

LE CYCLE DE FORMATION se fonde sur une éducation, dite « non formelle »,destinée à améliorer un éventail de compétences et d’aptitudes.

La philanthropie, ÇA MARCHE !

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Page 62: La philanthropie, ÇA MARCHE

3 QUESTIONS ÀLaurence HANE

4 MOTION

Quel principal défi votre association doit-elle relever ?Pérenniser notre action auprès du plus grand nombre de bénéficiaires possibles. Outre une gestion optimale de nos ressources pour répondre à une demande croissante, nous devons aussi mesurer la plus-value de notre travail qui s’inscrit dans la durée, face aux impératifs d’une société portée vers le court terme. Enfin, il nous faut maintenir un certain niveau de qualité tout en communiquant de manière claire et simple.

Quelle est votre plus grande satisfaction ?

Voir les personnes auprès desquelles nous intervenons s’ouvrir des portes, développer une vision et une manière d’agir qui leur correspondent, tant sur le plan de leur relation aux autres, de leur travail, de leurs études, de leur participation citoyenne ou encore de leur bien-être.

Nous nous réjouissons aussi lorsque nous entendons les proches d’un jeune nous dire combien il a changé, qu’il ose aller vers les

autres après avoir souffert de mobbing et, cerise sur le gâteau, qu’il a signé un contrat de travail motivant.

Nous nous réjouissons lorsqu’un jeune qui n’osait pas s’exprimer devant le groupe en début de formation monte sur scène de lui-même et prend la parole lors de la remise des certificats. Nous sommes satisfaits lorsqu’il parvient à déconstruire des croyances nuisibles pour lui-même et les autres.

Quel est l’impact réalisé ou espéré du projet ?

La progression des compétences de chaque participant est autoévaluée en fin de forma-tion. Nous avons noté une hausse moyenne de 2,2 points sur une échelle de 10. Les plus fortes augmentations ont été observées sur la connaissance de soi, la prise de parole devant un groupe et la prise de décisions.

Sur les 9 jeunes qui ont achevé le premier parcours, 2 se sont vu offrir des CDI, tandis que 5 ont bénéficié d’une mesure d’emploi de l’ADEM ou d’un service volontaire.

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La philanthropie, ÇA MARCHE !

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“ Écoutez votre cœur !

Page 63: La philanthropie, ÇA MARCHE

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LE CONSEIL DELaurence Hane

À CEUX QUI HÉSITENT À S’ENGAGER

“ Écoutez votre cœur !

!

TON POTENTIEL POUR TON EMPLOI

Les raisons du choixDU RESOURCE BOARD

:• Le projet répond de manière précise et concrète aux problèmes des jeunes qui sont hors du cadre du système scolaire et de la formation professionnelle

• Ce projet redonne aux jeunes la capacité de se projeter dans le futur avec une meilleure estime de soi. Il offre des outils pour faire des choix,

pour clarifier ses objectifs professionnels, et recherches d’emploi ou une orientation pour ses études

• L’innovation de ce projet est amenée par sa dimension modulable et donc répliquable facilement dans d’autres régions.

Enfin, le projet combine bien les formations en groupe et les suivis individualisés.

Page 64: La philanthropie, ÇA MARCHE

Date de création : 2014But du projet  : offrir des permanences médicales à toutes les personnes exclues du système de protection sociale.Porteur du projet  : Gery Meyers (Médecins du Monde Luxembourg)Email : [email protected] : www.medecinsdumonde.lu

« Soigner ceux que le monde oublie peu à peu, ici ou là-bas. » C’est le slogan et l’ambition de l’asbl Médecins du Monde, membre du réseau international, dont les activités ont commencé en mars 2014. Principale mission : organiser des perma-nences médicales bénévoles pour tous les exclus du système de protection sociale au Luxembourg.

Ces patients particuliers disposent de très peu de ressources financières, n’ont plus d’adresse ou de papiers et vivent sou-vent dans une précarité extrême. Ce sont

des hommes à 80%. Ils sont âgés de 20 à 69 ans. Un quart des patients qui ont re-cours aux services de « Un Médecin pour tous » en 2014 ont la nationalité luxembour-geoise et ont déclaré vivre dans la rue.

En plus de soigner, « Un Médecin pour tous » cherche aussi à apporter un témoignage en établissant un rapport statistique sur la santé et la précarité au Luxembourg pour faire évoluer l’approche médico-sociale.

Grâce à l’ouverture prochaine d’un centre médical à Esch-sur-Alzette, l’asbl va élargir son champs d’action et améliorer la qualité des soins en orientant les patients vers la prévention des risques et la santé mentale.

Deux consultations hebdomadaires sont organisées chaque semaine à Luxembourg- ville, le mardi et le jeudi, en plus d’une troisième à Esch-sur-Alzette. En raison de l’augmentation de la précarité sociale et des barrières administratives et financières liées, les besoins sont de plus importants.

UN MÉDECIN POUR TOUS

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Les 12 projets RETENUS

Page 65: La philanthropie, ÇA MARCHE

CES PATIENTS PARTICULIERS disposent de très peu de ressources financières,n’ont plus d’adresse ou de papiers et vivent souvent dans une précarité extrême.

La philanthropie, ÇA MARCHE !

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Page 66: La philanthropie, ÇA MARCHE

3 QUESTIONS ÀGery MEYERSMÉDECINS DU MONDE

Quel principal défi votre association doit-elle relever ?L’importance des besoins, dans un contexte où la précarité sociale monte et où le nombre de migrants au Grand-Duché augmente. Faute de pouvoir consulter un médecin, les personnes exclues du système de santé s’adressent souvent aux services d’urgence des hôpitaux. Elles trouvent désormais l’aide médicale nécessaire chez nous.

Par ailleurs, ces personnes n’ont souvent aucune perspective de voir évoluer leur ac-cès au système de santé, à la différence de la France ou de la Belgique, où, après trois mois de résidence, il est possible de béné-ficier d’une couverture maladie. Il nous faut donc assurer le suivi médical de certains patients sur le long terme avec un encadre-ment médical pluridisciplinaire.

Pour cela, Médecins du Monde multiplie les partenariats avec d’autres associations. Grâce au soutien de la Ville d’Esch-sur- Alzette, nous avons ouvert notre propre Centre de soins de santé.

Autre défi  : recueillir assez de ressources pour financer notre petite structure adminis-trative, nos équipements, ainsi que l’acquisi-tion de matériel médical et de médicaments. Enfin, nous devons sans cesse établir notre notoriété et cultiver notre différence avec Médecins Sans Frontières. Nous y parve-nons grâce au bénévolat et à nos actions, réalisées ici, au Luxembourg.

Quelle est votre plus grande satisfaction ?L’accueil que les bénéficiaires réservent aux

soins médicaux. Ils font d’ailleurs évoluer eux-mêmes les projets de l’ONG par des demandes spécifiques, comme la mise en place de soins dentaires.

Grâce à cette dynamique, de nombreux bénévoles s’impliquent pour soigner et assurer les permanences médicales. Du côté des donateurs également, de plus en plus de personnes sont sensibilisées au problème de l’accès aux soins.

Quel est l’impact réalisé ou espéré du projet ?Le plus immédiat est l’amélioration de lasanté et de la qualité de vie de nos patients, en soulageant les souffrances, en assurant un suivi médical, une orientation sociale et un soutien psychologique à des personnes seules avec des problèmes de santé chroniques.

Cette prise en charge médicale prévient les risques de diffusion de maladies à l’ensemble de la population.

Les indicateurs clés sont le nombre de patients vus, la nature des diagnostics, la quantité de bénévoles, l’existence de données statistiques médico-sociales aux niveaux national et européen, ainsi que la prise de conscience de la société luxembourgeoise et l’évolution législative vers un système de santé publique permet-tant un accès à la santé pour tous.

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La philanthropie, ÇA MARCHE !

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“ Ayez le courage de faire le pas, d’aller à la rencontre des gens que vousne connaissez pas, qui ont des difficultés et qui vous en seront reconnaissants.

Laissez émerger cette pensée de solidarité qui est en vous.Cela en vaut la peine.

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UN MÉDECIN POUR TOUS

Les raisons du choixDU RESOURCE BOARD

:• Il répond aux besoins médicaux de populations exclues du système d’aide sociale

du Luxembourg comme en témoigne le triplement des consultations entre 2014 et 2015

• Résultats probants en améliorant la santé et la qualité de vie des patients. Il attire l’attention des autorités publiques sur la nécessité

de la prise en charge de ces populations

• Il s’agit du premier centre médical de ce type, fondé en grande partie sur le bénévolat du corps médical. Il permet aussi de récolter des données qui

ne le sont pas actuellement et implique directement les bénéficiaires dans la définition de leurs besoins.

LE CONSEIL DEGery Meyers

À CEUX QUI HÉSITENT À S’ENGAGER

“ Ayez le courage de faire le pas, d’aller à la rencontre des gens que vousne connaissez pas, qui ont des difficultés et qui vous en seront reconnaissants.

Laissez émerger cette pensée de solidarité qui est en vous.Cela en vaut la peine.

!

Page 68: La philanthropie, ÇA MARCHE

Frédéric HAUPERT CARE IN LUXEMBOURG

Alexandra OXACELAYSTËMM VUN DER STROOSS

Alix REBOUL-SALZESERVE THE CITY LUXEMBOURG

Jean-Marie DEMEURE LIFE PROJET 4 YOUTH (LP4Y)

Frédérique GUETHNUYKO

Valérie ISBECQUEGLOBAL ISSUES NETWORK

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Page 69: La philanthropie, ÇA MARCHE

Claudia COIMBRACROIX-ROUGE LUXEMBOURGEOISE

Romain JUNCKERJUGENDTREFF HESPER

Laurence HANE4 MOTION

Dominique HANSENFONDATION EME

Géry MEYERS MÉDECINS DU MONDE

Jos PISCITELLIECOSOL-SANEM ASBL

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Page 70: La philanthropie, ÇA MARCHE

La Banque de Luxembourg consacre l’essentiel de ses ressources de mécénat au développement de la philanthropie au Luxembourg. Cet engagement se traduit à deux niveaux : l’organisation de manifes-tations de sensibilisation à portée natio-nale et une réflexion sur les évolutions à apporter au cadre philanthropique luxem-bourgeois afin de faciliter l’engagement de la société civile dans son ensemble.

En 2008, le colloque « Saisir l’opportunité de la philanthropie », première grande mani- festation consacrée à ce thème dans notre pays, a initié plusieurs avancées : création d’une fondation abritante, mesures législatives et fiscales visant à encourager la philanthropie des particuliers et des entreprises, projet de loi visant à compléter et rénover la loi de 1928 sur les fondations d’utilité publique.

En 2009, le colloque « Responsible leader- ship in times of change » a réuni, près de 200 dirigeants de fondations européennes au-tour de questions de gestion de leur dotation, de gouvernance et de missions.

En 2010, la tenue à Luxembourg, sur initiative de la Banque, de la réunion annuelle de la « European Venture Philanthropy Associa-tion » (EVPA), ainsi que la création dans ce contexte de l’association « European Impact Investing Luxembourg » ont propulsé le Grand-Duché sur la carte internationale de l’impact investing.

En 2012, la première journée « La Philanthro-pie, ça marche ! » organisée en partenariat avec la Fondation de Luxembourg et l’Œuvre Nationale de Secours Grande-Duchesse Charlotte a réuni plus de 500 personnes souhaitant s’informer sur les différentes manières de s’engager pour des causes d’intérêt général. À cette occasion, la Banque a également offert à l’Œuvre la plateforme, www.philanthropie.lu.

L’édition 2015 de cette fête de la philan- thropie met en lumière 12 projets confirmés ou innovants illustrant la vivacité du secteur et par là-même inspirent toutes celles et ceux qui souhaitent donner de leur temps, de leur argent ou de leurs compétences.

La Banque poursuit son engagement systé-mique. Pour ce faire un groupe de réflexion, créé à l’initiative de la Banque, a remis au Gouvernement quelques jours avant la journée « La philanthropie, ça marche ! » 2015, un cahier de réflexion comportant un certain nombre des propositions ayant trait au contexte réglementaire, mais également à la mise en place d’un véritable écosystème philanthropique : sensibilisation dès l’école, à la question de l’engagement personnel, création d’une « Maison de la philanthropie » et d’un centre de recherche ou d’une chaire universitaire en la matière, fédération des dif-férents acteurs du secteur.

L’engagement DE LA BANQUE DE LUXEMBOURG

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Page 71: La philanthropie, ÇA MARCHE

Nous tenons à remercier très chaleureusement tous nos partenairespour leur généreuse contribution à cette fête de la philanthropie…

• APEMH asbl pour la préparation du walking lunch• Brink’s Security Luxembourg pour le service de sécurité • Cactus pour la distribution des flyers d’appel à projets dans ses supermarchés• CNDS pour le service du walking lunch• Codex Events pour le son et la lumière• Elvire Bastendorff pour la mise en page de l’invitation• Imprimerie Centrale pour l’impression de cette plaquette• Luxzelte pour le chapiteau• Les équipes techniques de la Ville de Luxembourg• L’agence Meanings ( Paris ) pour la création de cette plaquette• Munhowen pour les boissons • Muller & Wegener pour la mise à disposition de matériel• Nouvelle Marque ( Marseille ) pour l’animation du site www.philanthropie.lu• Pedro Castilho ( Verbalius ) pour la formation en communication des porteurs de projets• Rem Perry musicien, pour la musique de fond des films lauréats.

Au-delà de l’effort financier consenti, tous ont apporté une preuvede plus de ce que l’union des compétences et des moyens peut apporter à une initiative d’intérêt général.

Crédits photo : nuyko asbl / CARE Luxembourg / Fondation EME /

Croix-Rouge luxembourgeoise / Global Issues Network / Life Project 4 Youth /

EcoSol-Sanem Asbl / Jugendtreff Hesper / Serve The City Luxembourg /

Stëmm vun der Strooss / 4Motion / Médecins du Monde Luxembourg /

Banque de Luxembourg.

Merci !

Page 72: La philanthropie, ÇA MARCHE

Édition 2015

partenaires média

est une initiative de la

en collaboration avec

placée sous le haut patronage de la

La journée« La philanthropie, ça marche ! »