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ÉDITÉ PAR L’ASSOCIATION UNCM / UNF LES AÎNÉS DE L’UCPA 17 rue Rémy Dumoncel 75014 Paris Dépôt légal ISSN 1252-8323 N° 118 - JUIN 2016

LA TRACE a 30 ans

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CHAMONIX DU 10

AU 16 AVRIL 2016

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Contact pour les stages de ski ou de randonnée : Jojo Sourd — 120 chemin des

Preynats - 05220 Le Monêtier-les-Bains. Tél. 06 19 22 68 56 Contact pour les stages de golf : Michelle Raffard-Page - 1015 route de Salles-

sous-Bois - 26230 Réauville - Tél. 04 75 01 78 32 / 06 33 68 42 42 Votre inscription n’est enregistrée qu’à réception d’un chèque de 100 €.

ATTENTION SI VOUS PARTICIPEZ EN COUPLE (LÉGITIME OU NON) À UN STAGE DES AÎNÉS, VOUS DEVEZ ÊTRE À JOUR DE LA COTISA-TION COUPLE OU DE DEUX COTISATIONS INDIVIDUELLES. SI CE N’EST PAS LE CAS, LA SECONDE PERSONNE NE PEUT BÉ-NÉFICIER DU TARIF RÉSERVÉ AUX AÎNÉS. NE L’OUBLIEZ PAS. Randonnée aux Arcs : du 21 au 27 août. Organisé par Jean-Luc POUPLET - Contact : Jojo. Programme sur le site. Golf à l’automne : Lacanau du 25 au 30 septembre. Cours + parcours - 20 places. Jumièges : Surveillez le site pour un éventuel stage à l’au-tomne. Jumièges n’est plus un centre UCPA, tarif différent. Contactez Michelle pour plus de détails. Multiactivité à St Girons : du 11 au 17 septembre. 20 places. Planeur, vélo, randonnée, cueillette des champignons. Golf non UCPA à 25 km. Pour plus de détails, contactez Alain Morel : alamo.375@hotmail.fr RAPPEL : envoyez vos documents pour LA TRACE (comptes rendus de

stages, réponses aux annonces, souvenirs, anecdotes, articles ou photos) à

Pierre : latraceucpa@orange.fr et vos documents, textes ou photos pour

LE SITE à Michelle : lesiteaines@orange.fr

STAGES À VENIR

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Mot de François Huchet pour le compte rendu du stage de Chamonix : Elles : (étant nouveau, je ne connais pas tous les prénoms) « Regarde, un nouveau qui fait maintenant partie des nôtres. » Moi : « François HUCHET qui arrive de

JONZEAC en Charente-Maritime. » Petite anecdote : des tritons de JONZEAC se mettent à 3 pour arracher une carotte, ils n’ar-rachent que la queue. J’ai fait principalement ma vie à l’UCPA dans la vallée de Chamonix. Ceux que j’ai côtoyés m’appellent : FANFOUÉ. Toutes mes félicitations au bureau qui s’occupe de nous.

***** Lorsque nous sommes arrivés à Chamonix, ceux qui étaient là depuis quelques jours parlaient de mauvais temps, de ciel gris, de pluie . Dès le lundi matin pourtant, le soleil fut au rendez-vous dans un grand ciel tout bleu. Alors, à nous le Brévent, la Flégère et le bonheur de la glisse sur des pistes presque désertes, derrière Colette et Papy. Le lendemain, Manet et Gilbert se sont proposés pour emmener certains d’entre nous sur le Glacier d’Argentière, avec Edmond et Jojo. Peut être moins mythique que la Vallée Blanche (qu’on prévoyait pour jeudi) c’est pourtant une superbe promenade, avec des formes de neige sculptées par le vent, des reflets bleus sur la glace, des crevasses, et une poudreuse que nous avons parfois goû-tée, dans tous les sens du mot ! Depuis quelques années traînait l’histoire de celle qui s’était trompé de skis sur la plateforme de départ (obligée donc de remonter les chercher), cette fois c’est Jean Luc qui arrivé en bas s’est rendu compte qu’il y avait oublié son sac à dos ! et hop, 300 marches à grimper, heureusement qu’il a la grande forme !.. Mais comme nous vieillissons tous, on a vu celle qui oublie son sac dans la chambre, celui qui lâche ses skis dans le bus, celui qui a un Arva mais ne le branche pas, celle qui perd sa casquette dans un schuss, celui qui oublie son sac au bistrot, celui qui laisse ses lunettes sur la terrasse du pic-nic, bref il va falloir bientôt nous surveiller de près. Enfin pour certains, car il faut quand même ra-conter une performance : venir à Cham’ en voiture était trop facile, Jean-Luc a

COMPTE RENDU DU STAGE DE

CHAMONIX - 10 AU 16 AVRIL 2016

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préféré venir à ski depuis Bourg St Maurice en passant par les Chapieux, le col du Bonhomme avant de redescendre aux Contamines ou Doris l’attendait ! Pourquoi faire facile quand on peut faire fatigant mais... élégant ? Pour l’Assemblée Générale nous avons eu le plaisir de voir ceux qu’on ne voit jamais en stage, et les vieux copains qui nous avaient un peu « lâchés » depuis quelque temps. Presque 70 Aînés, même si on aimerait être encore plus nom-breux, c’est tout de même sympa. En fait, sur plus de 250 inscrits, nous ne sommes que 75 à venir en stage . Dommage... Le soir il pleuvait, nous commencions à avoir de sérieux doutes sur la possibi-lité de la Vallée Blanche et le lendemain il s’est avéré que 80 cm de fraîche nous priveraient définitivement de l’Aiguille du Midi. Seuls Jean-Luc, Marie-Odile et Annie y sont allés, juste pour faire des photos. Nous nous sommes rabattus sur le secteur des Grands-Montets, la Herse, avec Manet, Alain Forêt, et là j’ai préféré ne pas compter les chutes, mais c’était encore une fois du bonheur, chacun choisissant sa trace et faisant par-fois son trou. Force est de constater qu’on se relève de plus en plus difficile-ment. Étrange, non ? Il nous faut parfois l’aide des copains, surtout quand il faut creuser dans la poudreuse pour retrouver son ski perdu. Et puis, vendredi, nous avons voulu voir le Tour ! Fichue idée ; au col de Balme il y avait un vent à décorner les éventuels cornus. Après 2 ou 3 petites pistes, nous avons effectué une retraite stratégique au bistrot d’en dessous, avec un vin chaud bienvenu. Puis retour rapide au centre où Rolande nous avait pré-paré des crêpes. Ensuite, il fallait malheureusement commencer à faire les valises. Un petit tour au marché le samedi matin pour acheter le fromage recomman-dé par Gilbert et Volga, et… retour maison. J’ai certainement oublié des choses, entre autres : le porto de Marc, la gniole d’Edmond, le genépi, les éclats de voix de ceux qui jouaient au cartes, le crayon de Gégé (et ses saucissons), le rire communicatif de Brigitte, le vin blanc de Marie-Odile, bref, tout ce qui fait le bonheur de se retrouver entre copains. Michelle PAGE

Les participants : Christine Boyer, Edmond & Cathy Cadet, Jean-Pierre & Chantal Charrière, Claudine Coduri, Claude Cullard, Marc Destailleurs, Dominique & Brigitte Dussol, Gisèle Feuerlicht, Francois Huchet, Dominique & Jean Claude Kandel, Roger Machavoine & Bernadette, Martial Maes, Colette & Jean-Luc Morchio, Alain Morel, Michelle Page, Gérard Piel, Doris & Jean Luc Pouplet, Papy Rollat, Jojo Sourd, Marie-Odile Thomas, Claude & Claude-Michèle Voisin.

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Le jeudi 31 mars 2016, j’ai représenté les Aînés à l’AG mixte de l’UCPA. Le nouveau président Alain Christnacht a lu son rapport moral (bonne santé de l’UCPA au global « le moral est bon et c’est justifié » ), suivi du rapport d’activités présenté par le DG Guillaume Légaut qui rappelle la stratégie de l’UCPA :

-Accroitre l’impact social auprès des jeunes (Sport connexion) -Gagner en agilité dans l’organisation de l’UCPA, plus innovant, plus créateur = re-

fonte de l’association. -Adopter un modèle économique et social responsable (développement d’outils nu-

mériques, activité sur les réseaux sociaux, plus collaboratif ) -La création d’un comité de gouvernance, ainsi que l’évolution des règles. -L’autorisation d’émission de titres associatifs pour une durée de 7 ans.

L’UCPA engagée : “Entreprise sociale et solidaire, l’UCPA porte une mission d’intérêt général au service de la jeunesse. Le projet de l’UCPA est accessible à tous et s’adresse au plus grand nombre.” L’UCPA en actions : UCPA Sport Nature/Sports vacances :

Rénovation des Saintes, de Tignes, de Bombannes et de Hyères. Les chiffres : 106 000 stagiaires de 18 ans et plus, 641 845 journées de stages dont 360 390 journées de neige, 126 sites d’activité vacances, 54 millions de CA.

Sports Planète : 73 pays, 17 181 clients de plus de 18 ans, 23 millions de CA. Sports Loisirs : UCPA Sport Accès : 20 centres aquatiques, 17 centres équestres, 2 mil-lions d’heures d’activités sportives encadrées. Sports mineurs : Sport Odyssée = plus de 90 000 enfants et ados, 591 124 journées de stages, 49 millions de CA. UCPA Formation : 1er formateur de France aux métiers du sport avec 1 850 jeunes for-més, 406 139 heures de formation, 340 moniteurs de ski dont 15 guides. Fin 2015 CA de 198,1 M€, en progression de 6,1M€ par rapport à 2014 (dont 4/5e sur les loisirs sportifs). Malgré un tassement par rapport à 2014, l’excédent brut d’exploitation ( 11,7 M€ ) a progressé de 50 % en 5 ans. En 2015 le résultat d’exploitation du groupe est négatif de 2,8 M€ et le résultat net est déficitaire de 3 M€. Ces résultats économiques s’expliquent par des évolutions très con-trastées selon les métiers et par un rythme toujours soutenu de rattrapage des investis-sements.

Le CA Vacances progresse de 0,6 M€ : bonne saison d’hiver et progression des activités non encadrées mais baisse de l’activité séjours sportifs de 4 % sur l’été. Le CA Loisirs progresse de 5,5 M€ en 2015 grâce aux gains de nouveaux équipe-ments et à un taux de renouvellement de 100 %. Le CA Planète progresse de 0,8 M€ grâce à une hausse de l’activité ( + 1,3 % ) malgré une baisse du panier moyen et des effets de change défavorables. Enfin, l’UCPA prévoit un volume d’investissements de près de 85 M€ au cours de son prochain plan à 5 ans. Votre dévoué président : Jean-Pierre CHARRIÈRE

Compte-rendu de l’Assemblée Générale mixte de l’UCPA

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À l’orée des années 60, les Argonautes se font vieux

et l’on se prend à rêver d’un dériveur moderne en plastique, démonstratif et sur-

tout sans entretien. Lors d’une rencontre avec Christian MAURY au chantier La-

naverre, Aristide LEHOERFF et Pierre LATXAGUE griffonnent un cahier des

charges. LEHOERFF penche pour un dériveur d’initiation et Pierre souhaite un

bateau pouvant servir en compétition. Au stylo Bic, chacun résume ses désirs sur

une simple feuille de papier. Le résultat sera le 420 qui s’appellera au départ SO-

COA, avant que des raisons de mode et de marketing ne transforment son nom.

« Après les essais, nous n’avons pas eu les premiers bateaux fabriqués - explique

Pierre LATXAGUE - car nous n’avions pas

les moyens de les acquérir. Ces bateaux

étaient de véritables bombes, surtout dès

que le vent montait un peu. »

La capacité du centre augmente tant bien

que mal et le fort reçoit jusqu’à 130 sta-

giaires et 18 moniteurs. Sur la minuscule

plage, les bateaux sont entassés comme

des sardines. Pour pouvoir rester au mouil-

lage, les premiers 420 de Socoa sont équi-

pés de dérives lestées de 20 kilos de plomb

( série appelée « 420 Socoa » dont les

centres UCPA tel celui de Sanary seront dotés plus tard. ndlr). Mais les plus ré-

cents 420 de Socoa vont être envoyés à l’École Nationale de Beg-Rohu et l’arrivée

de moniteurs de voile issus du milieu montagnard va créer des tensions. Aristide

LEHOERFF quitte Socoa qui est alors doté de Capricornes de Matra ( très ins-

tables ! ndlr), de 320 de chez Bic et d’Optimists. Quelques années plus tard, Jean-

Claude MEYRAN a l’intuition de faire venir des planches à voile qui sauveront l’ac-

tivité du centre.

Extrait de Voiles & Voiliers n° 384.

- (†) Aristide LEHOERFF a été inhumé à l’âge de 98 ans le 27 mai 2015 à Ciboure.

LE 420 EST NÉ

À SOCOA

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Peter Kral est Suédois, né aux USA, il parle fort bien le fran-çais. Il a travaillé de 1965 à 1968 à Bénodet. Il et membre

de notre association. 1965 - Ayant eu la brillante idée de faire apprendre le francais à son fils (moi)

en lui faisant faire de la voile en France durant les grandes vacances, mon

père a fait publier une annonce dans ”Touring Plein Air” par un ami francais.

Quoique possédant l’expérience des dériveurs et de la mer à l’âge de 16 ans

je n’ai eu qu’une proposition, laquelle a marqué un tournant dans ma vie.

Madame Provaux, intendante et épouse de Louis, le chef du centre UNF du

Letty avait lu l’annonce. Elle a osé le coup de m’embaucher ”au pair” pour

l’été comme chef de bord (ensuite nommé Initiateur et Aide moniteur UNF).

J’y suis revenu tous les étés jusqu’en 1968, étant passé de moniteur UCPA à

moniteur National et ce, dans la grande tradition du Letty, en sortant major

de ma promotion.

Me voilà donc débarqué (du train à Quimper) sans trop de connaissances en

francais que j’avais juste étudié deux ans à l’école mais j’avais bouquiné les

termes de voile à la bibliotèque de Göteborg. La première consigne apprise

sur place par Madame Provaux restera gravée dans ma tête : ” Il ne faut pas

embrasser les filles, Peter ! ”. D’autres consignes et expressions francaises

qu’on n’apprend pas forcément à l’école m’ont aussi été expliquées par des

collègues bien (et moins bien) -veillants : un bon mélange d’argot parisien/

marin/estudiantin. En plus, je confondais les articles, ce qui faisait marrer les

copains moniteurs et rendre les stagiaires confus. Heureusement qu’il y avait

les mains pour montrer car les stagiaires ne comprenaient pas si je parlais du

vent (”la vent”) ou bien de l’avant du bateau, quand je leur expliquais

comment tenir le cap. Je n’ai pourtant jamais dit ”ton gueule”, surtout pas à

un stagiaire, en bonne connaissance de ”mon grammaire”…

Autre chose essentielle que j’ai apprise : comment faire une arrivée de plage

en relevant la dérive et le safran sous voiles en faisant correctement gîter le

Vaurien et non... ”à l’américaine” !

COMMENT J’AI CONNU L’UNF ET L’UCPA

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J’ai aussi appris à respecter les marées (inexistantes en Suède), sinon on risque de s’échouer. Faire la plonge : ”Pas de torchon sur l’épaule !” disait Madame Provaux. (à cause des pellicules - ndlr) Mais surtout pour moi l’expérience UNF/UCPA m’a permis tout en pratiquant et enseignant mon sport préféré, de connaître un pays

exceptionel, sa langue et de tisser des liens profonds pour la vie avec beaucoup d’amis. Un grand Merci ! Peter KRAL. Photo du temps de l’UNF - 1965 : On partait avec les Baleinières, Tritons et Caravelles en ”ligne de file” depuis le Letty jusqu’à Loctudy ou Le Guilvinec où on cassait la croûte. Retour l’après

midi, c’était le baptème des débutants surveillés par le bâteau de sécurité ”L’Atuna” avec M. Uguen comme capitaine. Il doit être caché derrière René Masseron à gauche sur la photo ; moi, je suis à droite. Photo historique de juillet 1966 (il y a 50 ans !). Tous les moniteurs de Bénodet sont sur le puits à côté du réfectoire du Letty. Deuxième rang du bas, de gauche à droite : Jean-François Touzet, M. Provaux, Syl-vestre Le Floch, Mme Provaux, Yvon Provaux et Bruno ?. Debout derrière M. Provaux : Guy Provaux. Assis derrière Mme Provaux : Gérard Pro-vaux. Debout derrière Bruno, Roger Chuplin. Deuxième à gauche, en bas : moi. Derrière Sylvestre : Isabelle Hardy, à gauche, Patrice Potier, à droite, René Masse-ron. Derrière Isabelle, Lynette Provaux et derrière elle, Christian Stadelmann. Je me rappelle bien de tous sur la photo, mais pas de tous les noms. Il y avait plu-sieurs Jacques, Alain, etc.. Certains ne sont malheureusement plus parmi nous dont Christian Sechet et le grand « Kiki » manque sur la photo.

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Michel Warinsko nous adresse le premier volet de sa vie à l’UCPA. Vous trouverez l’intégralité de son texte sur notre site.

1re partie 1965 à 1975 – de l’UNCM à l’UCPA Nous sommes à l’automne 1965, je suis parisien, je viens d’avoir 19 ans, j’ai récemment obtenu le diplôme de l’École de Préparation aux Affaires et je poursuis sans grande conviction des études en faculté de Droit et Sciences Économiques. Plutôt soucieux d’entrer rapidement dans la vie active afin de voler « de mes propres ailes », je cherche dans un premier temps, autour de chez mes parents qui habitent près de la porte d’Auteuil, un « petit boulot » qui me permettra de gagner quelques sous, tout en continuant à étudier. Un matin, en passant par hasard devant la boutique de l’UNCM, qui était alors située dans mon quartier, au n° 45 de la rue Raffet, je remarque un attroupement qui attire mon attention. Je m’approche et je discute un moment avec les jeunes, pour la plupart de mon âge, dont certains ont bivouaqué sur place une partie de la nuit et qui font sagement la queue devant la boutique en attendant que vienne leur tour d’y entrer par groupe d’une dizaine. J’apprends ainsi qu’il s’agit du premier jour des inscriptions pour la saison de ski 1965-66 et que rares sont les places disponibles, surtout en pé-riodes de vacances scolaires car celles-ci sont prioritairement réservées aux membres des mouvements de jeunesse qui ont créé et qui gèrent l’UNCM. Le personnel qui s’active derrière « la banque » n’est pas bien nombreux, le temps d’attente est plutôt long, mais tout se passe dans la convivialité et la bonne humeur malgré l’affluence des candidats stagiaires. Dès le lendemain, je poussais à mon tour la porte de l’UNCM, non pour m’inscrire pour un stage, mais plus prosaïquement pour proposer mes services durant les quelques semaines précédant la rentrée universitaire. Sur le champ, je me retrouvais installé dans l’arrière boutique, devant une montagne de courrier, un stock d’enveloppes et de brochures et je me mis immédiatement au travail, moyennant une rémunération de 3,50 francs de l’heure.

APPEL À TÉMOIN

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En quelques jours, le retard des envois de brochures fut résorbé, mais la charge de travail du service « stages » restant très impor-tante en cette période, je ne demandais qu’à me rendre utile dans d’autres domaines, ce qui fut évidemment très apprécié. C’est ainsi qu’en plus des envois quotidiens de documentation, je fus bientôt sollicité pour d’autres tâches de plus en plus gratifiantes, y compris celles de renseigner et d’inscrire les stagiaires qui conti-nuaient à téléphoner et à affluer dans certaines tranches horaires. Au fil du 1er trimestre 1965-1966, j’ai donc peu à peu délaissé mes études pour me consacrer à ce travail, certes encore précaire, mais néanmoins prometteur dans la mesure où une embauche nouvelle semblait inéluctable pour pouvoir répondre aux besoins du service. Ce que j’escomptais ne tarda pas à venir puisque dès la fin de l’année 1965, me fut proposé à compter du 1er janvier 1966 un poste d’em-ployé de bureau permanent que j’acceptai bien sûr avec empresse-ment, même si le profil ne correspondait pas tout à fait à la forma-tion commerciale et comptable que j’avais d’ores et déjà acquise. Le service stages de l’UNCM se composait alors de François CREACH, chef de service, de sa secrétaire, de Liliane QUINIOU, de Simone MO-LINARI et de Marie-Renée BOTHOREL. Les autres services du siège, installés au 1er étage du 45 rue Raffet, étaient le service voyages (Claude LARUE), le service Comptable (Pierre THUREAU, sa secrétaire Yolande DAUDE et son adjoint Henri HAMON), le service Technique (Guido MAGNONE et sa secrétaire Danièle BOULANGER), le service Locaux et Matériels (Yves FEUTREN et sa secrétaire Micheline LESCUYER) et le Secrétaire Général (Raymond MALESSET assisté de Simone METGE). Le standard téléphonique était tenu par Josiane et le service courrier par Marcel. Bref, j’arrivais au bon moment dans une entreprise très sympathique dont l’activité était d’organiser les loisirs et qui n’en était effectivement qu’au tout début d’un développement fulgurant dont j’allais pendant 25 années, jusqu’en 1990, être quotidienne-ment l’acteur et le témoin, en y exerçant successivement plusieurs métiers bien différents, mais tout aussi passionnants les uns que les autres. …/...

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En 1965, L’UNCM ne disposait encore que d’une vingtaine de centres de ski, dont 17 dans les Alpes et 3 dans les Pyrénées totalisant une capacité d’accueil de 1675 lits. Il s’y ajoutait en été les centres de Sormiou, la Bé-rarde et Gavarnie, soit environ 150 lits supplémentaires, mais certains centres de ski ne fonctionnaient que l’hiver (tel Crévoux). Les choses allaient dès lors changer très rapidement, d’abord en raison de la multiplication des stages et des échanges franco-allemands, puis avec l’arrivée de l’UNF (Union Nautique Française) avec laquelle l’UNCM fusionna en 1966 pour former l’UCPA. L’effectif de personnel du siège augmentant de ce fait de façon significa-tive, s’imposa immédiatement la recherche et l’acquisition, puis l’amé-nagement d’un nouveau siège parisien ; un déménagement dans le cadre duquel tout le monde mit avec enthousiasme « la main à la pâte ». C’était désormais au 62 rue de la Glacière que se situait mon lieu de tra-vail, nous étions tous polyvalents au service stages, mais la tâche princi-pale à laquelle je fus affecté dans un premier temps fut le traitement des « cas » (annulations, transferts et autres problèmes personnels des stagiaires que nous devions résoudre au mieux par téléphone et par courrier). C’est en février 1966 que je découvris enfin l’UNCM « sur le terrain », à travers un stage en Guisane, plus précisément au centre du BEZ, qui était alors dirigé par Georges LAMBERT, avec pour moniteur chef Lucien CERCIELLO. Entre autres jeunes moniteurs qui travaillaient là et qui ont presque tous fait de brillantes carrières à l’UCPA, j’y ai eu pour « initiateurs » Jean-Pierre CHARRIÈRE et Lucette BELLINA. Je me souviens comme si c’était hier de ma première leçon sur skis « Aluflex » près de la station intermédiaire de Serre-Ratier. J’ai naturellement été séduit par l’ambiance très conviviale qui régnait dans ce vieux centre très typique de ce qu’était l’UNCM et conforté dans ma volonté de poursuivre autant que possible ma carrière profes-sionnelle dans ce milieu presque idyllique.

Retrouvez la suite du texte de Michel WARINSKO sur notre site : onglet « Textes »

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CHAMONIX 1955 : René RAFFARD - Pierrot BER-

NARD - Jean COURET- Angelo « Pirate » MARCHESI

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RÉPONSE À LA

DEVINETTE DU

N° 117

DEVINETTE DU N° 118 - Qui, où et quand ?

Dur à trouver, demandez aux anciens !

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LA TRACE fête ses 30 ans

Pierre MOLINARI, notre président d’honneur et «mémoire» des Aînés, nous rappelle que le premier numéro de LA TRACE est daté du 1er avril 1986. L’association des Aînés de l’UCPA a été déclarée le 12 juin de la même année. Ça s’arrose !

Le n° 1 est visible sur notre site, onglet « LA TRACE »,

en page centrale du n° 100.

ALAIN RANNOU AU PIED DE LA

DIBONA DANS LES ANNÉES 50

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CHAMONIX DU 10

AU 16 AVRIL 2016

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LES AÎNÉS DE L’UCPA

Association sans but lucratif (loi 1901) déclarée à la préfecture de police de Paris le 21 mai 1985 – (J.O. du 12/06/1985), rassemble des retraités et des personnes

ayant travaillé ou exercé une fonction bénévole au sein des associations de l’UNCM, l’UNF ou l’UCPA. (voir modalités en page d’accueil du site)

L’UNCM (Union Nationale des Centres de Montagne) et l’UNF (Union Nautique Française) crées en 1945, se regroupent en 1965 pour donner naissance à l’UCPA

(Union des Centres de Plein Air) association gérée par les associations de jeunesse, les fédérations sportives de plein air et les pouvoirs publics.